recueil gÉnÉral de la gaule

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RECUEIL GÉNÉRAL

DES PEINTURES MURALES

DE LA GAULE

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SUPPLÉMENTS A GALLIA

Déjà parus dans la même collection :

1. H. ROLLAND, Fouilles de Glanum (Saint-Rémy-de-Provence), 1946 (de Boccard, épuisé).

II. J. FORMIGÉ, Le trophée des Alpes (La Turbie), 1949 (épuisé).

III. H. ROLLAND, Fouilles de Saint-Blaise (Bouches-du-Rhône), 1951 (épuisé).

IV. P. WUILLEUMIER, Fouilles de Fourvière à Lyon, 1951 (épuisé).

V. F. BENOIT, Sarcophages paléochrétiens d'Arles et de Marseille, 1954 (épuisé).

VI. G. CHENET et G. GAUDRON, La céramique sigillée dArgonne des IIe et Ille siècles, 1955 (épuisé).

VII. H. ROLLAND, Fouilles de Saint-Blaise (1951-1956), 1956 (épuisé).

VIII. G. FAIDER-FEYTMANS, Recueil des bronzes de Bavai (Nord), 1957.

IX. Abbé P. MOUTON et R. JOFFROY, Le gisement aurignacien des Rois à Mouthiers (Charente), 1958.

X. H. STERN, Recueil général des mosaïques de la Gaule. 1. Province de Belgique, fasc. 1, Belgique de l'ouest, 1957 (épuisé);

fasc. 2, Belgique de l'est, 1960; fasc. 3, Belgique du sud, 1963.

II. Province de Lyonnaise, fasc. 1, Lyon, 1967.

XI. H. ROLLAND, Fouilles de Glanum (1947-1956), 1958.

XII. J. GRICOURT, G. FABRE et M. MAINJONET, J. LAFAURIE, Trésors monétaires et plaques-boucles de la Gaule romaine: Bavai, Montbouy, Chécy, 1958.

XIII. H. ROLLAND, Bronzes antiques de la Seine-Maritime, 1959.

XIV. F. BENOIT, Fouilles sous-marines: l'épave du Grand Congloué à Marseille, 1961 (épuisé).

XV. R. AMY, P.-M. DUVAL, J. FORMIGÉ, J.-J. HATT, A. PIGANIOL, Ch. PICARD, G.-Ch. PICARD, L'arc d'Orange, 2 vol., 1962.

XVI. A. PIGANIOL, Les documents cadastraux de la colonie romaine d'Orange, 1962.

XVII. P. WUILLEUMIER, Inscriptions latines des Trois Gaules, 1963.

XVIII. H. ROLLAND, Bronzes antiques de Haute Provence, 1965.

XIX. J.-R. TERRISSE, Les céramiques sigillées gallo-romaines des Martres-de- Veyre (Puy-de-Dôme), 1968 (réimpression 1972).

XX. G. FOUET, La villa gallo-romaine de Montmaurin (Haute-Garonne), 1969 (épuisé).

XXI. H. ROLLAND, Le mausolée de Glanum (Saint-Rémy-de-Provence), 1969.

XXII. M. LUTZ, L'atelier de Saturninus et de Satto à Mittelbronn (Moselle), 1970.

XXIII. D. BRETZ-MAHLER, La civilisation de la Tène I en Champagne : le faciès marnien, 1971.

XXIV. M. ROUVIER-JEANLIN, Les figurines gallo-romaines en terre cuite au Musée des antiquités nationales, 1972.

XXV. J. et L. JEHASSE, La nécropole préromaine d'Aléria, 1973.

XXVI. R. MARTIN et P. VARÈNE, Le monument d'Ucuétis à Alésia, 1973.

Sous presse :

G.B. ROGERS, Poteries sigillées de la Gaule centrale. 1. Les motifs non figurés.

^ 15, quai Anatole France - 75700 PARIS - Tél.: 555-92-25

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ALIX BARBET

RECUEIL GÉNÉRAL

DES PEINTURES MURALES

DE LA GAULE

I. - PROVINCE DE NARBONNAISE

1. GLANUM

XXVIIe Supplément à «GALLIA»

Ouvrage honoré d'une subvention de l'Association des Amis de Saint-Blaise

I. - T E X T E

É D I T I O N S D U C E N T R E N A T I O N A L D E L A R E C H E R C H E S C I E N T I F I Q U E

15, quai Anatole-France - 75700 P A R I S

1974

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e Centre Nat ional de la Recherche Scientifique, Paris , 1974 ISBN 2-222-01628-2

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A Monsieur Henri Stern

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PRÉFACE

Alors que le Recueil général des mosaïques de la Gaule compte déjà cinq volumes parus, voici le premier du recueil des peintures murales. C'est que ces -décorations n'avaient pas bénéficié, comme les mosaïques, d'un inventaire antérieur : Adrien Blan- chet, auteur avec Georges Lafaye de ce dernier ouvrage, n'avait consacré aux peintures qu'un petit livre, Etude sur la décoration des édifices de la Gaule romaine (1913), illustré médiocrement. Il fallait donc l'audace de Madame Alix Barbet, Chargée de recherche au C.N.R.S., pour entreprendre le recueil général que ses recherches per- sonnelles l'ont amenée à commencer par la Narbonnaise et, particulièrement, par

* l'important ensemble de Glanum.

La raison pour laquelle, sauf en Italie, l'étude des peintures murales s'est trouvée en retard par rapport à cette autre forme d'art pictural, la mosaïque, est simple : tandis que les enduits peints ont été conservés en quantité à Rome, à Pompéi, à Herculanum et dans les cavaux funéraires de la Campanie et de l'Etrurie, ils ont été détruits dans une énorme mesure dans les provinces ravagées par les invasions barbares et parti- culièrement en Gaule, où villes et campagnes ont tristement rivalisé dans l'ordre de la destruction. Aussi, trop souvent, les archéologues ont-ils négligé de conserver les fragments d'enduits tombés à l'intérieur des salles ou des portiques, désespérant de reconstituer un morceau de panneau lisible avec ces innombrables débris.

Peu à peu, pourtant, les admirables et patients travaux des savants italiens sur -la peinture romaine, l'évolution stylistique qu'ils ont réussi à établir, les reconstruc- tions prestigieuses réalisées in situ ou dans les musées, ont encouragé les archéo-

r logues d'autres pays à faire le même travail de recensement et de classement sur les mille fragments peints venus de leur passé romain. La Suisse a commencé, avec le recueil de Walter Drack. Nous voudrions suivre cet exemple, avec un ouvrage qui sera conçu et divisé de la même façon que le recueil des mosaïques, autant que faire se peut car la matière est ici beaucoup plus fuyante, la reconstitution bien plus difficile, la conservation même, plus délicate, l'enquête, infiniment plus ingrate.

Toutefois le plan général par provinces romaines est conservé : c'est celui du Corpus inscriptionuni latinarum, du Recueil général des bas-reliefs... d'Espérandieu et Lantier, du Recueil général des mosaïques de la Gaule d'Henri Stern. Ce plan tiendra compte, éventuellement, au moins par des tables de concordance, des recueils partiels qui pourraient être publiés hors de France dans les limites des provinces gauloises. A l'intérieur de chaque province, on a conservé également le découpage en civitates gallo-romaines, réservant toutefois — et c'est le cas de ce premier volume — la possi- bilité d'une monographie consacrée à un site particulièrement riche. Quant aux

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notices, Mme Barbet les a conçues, avec raison, comme celles du recueil des mosaïques, ,que M. Stern, qui l'a conseillée, avait mises au point avec moi-même.

Principe et méthode sont également les mêmes que pour le recueil des mo- saïques : information sur place, sur le terrain et dans les diverses variétés de dépôts; recherche des documents figurés originaux; publicat ion du moindre fragment, pour l ' intérêt topographique ; intégration des mosaïques médiévales; reproduction du plan des constructions ornées et de plans des agglomérations; publication p a r fascicules, plusieurs fascicules consti tuant un tome consacré à une province, l 'ensemble étant inscrit dans la collection des suppléments à « Gallia » sous un même numéro ; un index topographique par fascicule, une table pa r tome avec carte de la province, des tables générales à la fin de la publication.

On trouvera ci-dessous l ' indication des recueils parus, régionaux ou locaux de peintures murales du monde romain.

Paul-Marie DUV AL Membre de l 'Institut

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RECUEILS DE PEINTURES ROMAINES

W. DRACK, Die Rômische Wandmalere i der Schweiz, Bâle, 1950. Le seul vrai recueil qui existe avec une illustration abondante, des datations proposées et un essai d 'étude d'ensemble de la peinture d'une région.

S. AURIGEMMA, Tripolitania. L'Italia in Africa, le pit ture d'età romana, Rome, 1962. Présentation de quelques sites (Zliten, Leptis Magna, Sabratha, etc.) sans cata- logue, sans réelles datations; le volume est conçu en parallèle au premier tome de cette série, consacré aux mosaïques de la même région.

Tous les autres recueils de peinture sont en fait des monographies : d 'un site, comme l'excellente étude de C. Prashniker et H. Kenner sur Virunum : Der biider- bezirk von Virunum, Vienne, 1947, ou de maisons individuelles, comme les fascicules de la grande collection italienne : Monumenti della pi t tura antica scoperti in Italia, où se trouvent publiées quelques maisons de Pompéi, de Rome et d'Ostie :

G. BENDINELLI, Le pit ture del Colombario della Villa dei Pamphil i , III, 2, 5, Rome, 1941;

0. ELIA, Le pit ture della casa del Citarista, III, 1, 1, Rome, 1937;

0. ELIA, Le pit ture del Tempio di Iside, III, 1, 3-4, Rome, 1941;

B.M. FELLETTI-MAJ, Le Pi t ture della Case delle Volte dipinte e della paret i Gialle, III, 4, 1-2, Rome, 1961 ;

B.M. FELLETTI-MAJ et P. MORENO, Le Pi t ture della Casa delle Muse, III, 4, 3, Rome, 1967;

A. MAIURI, Le Pi t ture della Casa di M. Fabius Amandio, del Sacerdos Amandus, di P. Cornelius Teges (Reg. I, ins. 7), III, 1, 2, Rome, 1938;

G.E. Rizzo, Pit ture della Casa « dei Grifi , III, 2, 1, Rome, 1936;

G.E. Rizzo, Pit ture dell 'Aula Isiaca di Caligola, III, 2, 2, Rome, 1936;

A. MAIURI, La casa del Menandro e il suo tesoro di argenteria, Rome, 19..;

A. MAIURI, La villa dei Misteri, Rome, 1947; nouvelle édition, 1960.

Le petit livre de K. Schefold, Die lV iinde Pompejis (Berlin, 1957), donne un cata- logue, qui n'est déjà plus à jour, de tous les sujets peints de Pompéi en « style télé- graphique » et sans illustrations; c'est une sorte de guide iconographique et bibliogra- phique.

Alix BARBET

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Au seuil de cette étude je voudrais rendre hommage à la mémoire d'Henri Rolland qui, d'emblée, a ouvert ses archives et les réserves du Musée de Saint-Rémy-de- Provence, avec confiance, à la débutante que j'étais, et qui m'a soutenue tout au long des semaines d'étude passées sur place. Je voudrais aussi dire toute ma gratitude à M. Max Valay, de Saint-Rémy-de-Provence, qui avait préparé le travail en reconsti- tuant la plus grande part ie des peintures. De même, je suis redevable à C. Coutin, conservateur délégué, R. Prudhomme, collaborateur technique au C.N.R.S., pour la mise au net des dessins; à C. Allag, collaborateur technique au C.N.R.S., pour la dernière campagne de vérifications à Glanum et les ultimes relevés. Je les remercie de leur patience à toute épreuve. Je remercie également J.-P. Adam, directeur du Bureau d'Architecture antique de Paris (C.N.R.S.) et P. Gros, directeur des études à l 'Ecole Française de Rome, pour les discussions fructueuses que nous avons pu avoir ensemble, Mme J. Christophe, assistante de recherche au C.N.R.S., pour la correc- tion d'une part ie des épreuves, Mlle M.-F. Bréguet pour la dactylographie de certaines parties du manuscrit . Enfin, j 'exprime toute ma reconnaissance à M. Henri Stern, à qui ce volume est dédié; il fut l ' instigateur de ces recherches et m'y encourage constamment.

A. B.

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INTRODUCTION

En abordant ces recherches sur les peintures murales de la Gaule, et en établis- sant une carte de répart i t ion de leurs vestiges, nous avons été f rappée par leur abon- dance, dans toutes les régions, le dénombrement à peine commencé dépasse déjà cinq cents sites où une ou plusieurs constructions peintes sont attestées. Il ne faut pas s'en étonner, quand le catalogue établi pa r W. Drack pour la Suisse, compte cent-sept sites décorés de peintures.

La Narbonnaise est part icul ièrement riche en vestiges et trois villes ont plus de dix édifices peints : Vaison-la-Romaine, Ensérune et Glanum. Il était normal de commencer notre recueil pa r le premier foyer de romanisat ion de la Gaule et de choisir un site présentant un bon état de conservation et une grande abondance de décors peints, pour faciliter ul tér ieurement la compréhension d'ensembles plus frag- mentaires et, par là, part icul ièrement difficiles à interpréter.

Glanum se trouve au débouché d 'une des trois percées naturelles qui, du sud au nord, traversent le massif montagneux des Alpilles, au pied du Mont Gaussier. L'ensemble des « Antiques » — c'est-à-dire le mausolée des Julii et l 'arc de t r iomphe - - et tout proche le champ de fouille de Glanum, se trouvent à quelque distance de la ville moderne de Saint-Rémy-de-Provence.

L'intérêt des peintures murales, trouvées au cours des fouilles, s 'explique aussi pa r la richesse de cette cité, imprégnée de culture gréco-romaine. Située au cœur du foyer de romanisat ion de la Gaule, dans cette Narbonnaise occupée dès 121 av. J.-C. pa r les Romains, Glanum recueille très tôt, dès le premier siècle av. J.-C., cette technique du décor pour ses constructions publiques et privées.

I. — L'ÉTAT DES PEINTURES

Le plan général des fouilles montre que plus de vingt édifices avaient été décorés, soit à peu près la moitié des constructions mises au jour. Les peintures murales de Glanum se répart issent en quatre catégories (pl. I) :

a) En place sur les murs d'origiiie : c'est le cas pour la maison aux deux alcôves (XVIII) ; pour la maison aux enduits roses (XVI) et la maison de Sulla (XII) (quelques témoins seulement) ; pour la maison des Antes (VI) et sur un mur, dans le péribole des temples géminés (entre XXIII et XXIV).

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b) Sous f o r m e de f r a g m e n t s r ecue i l l i s a u cours des fou i l l e s : ce son t la m a i s o n

a u x d e u x a lcôves (XVIII), la m a i s o n de Su l l a (XII), le p o r t i q u e d o r i q u e (XXXII), la m a i s o n a u x e n d u i t s roses (XVI), f r a g m e n t s à l ' ang l e de XXXIII et XXXIV, b â t i m e n t IX,

m a i s o n V, m a i s o n XIII , m a i s o n d ' E p o n a (II), t h e r m e s (I), m a i s o n h e l l é n i s t i q u e (XI),

m a i s o n XIX, m o n u m e n t à p i l i e r s (XL), éd i f ice LVI, éd i f ice XXX. Il f a u t y a j o u t e r u n lot i m p o r t a n t de f r a g m e n t s s a n s p r o v e n a n c e p réc i se .

c) Les p e i n t u r e s d i s p a r u e s : l o r squ ' e l l e s on t été l a i s sées en p l ace elles on t été r u i n é e s p a r les i n t e m p é r i e s , ou b ien , el les n ' o n t p a s été c o n s e r v é e s lo r s de la d é c o u -

ver te , ou e n c o r e elles se son t p e r d u e s : c 'es t le so r t subi , m a l h e u r e u s e m e n t , p a r u n e p a r t i e des p e i n t u r e s de la m a i s o n de Su l l a (XII) lo r s des foui l les de de B r u n , cel les d u m a r c h é (VII) du s a n c t u a i r e de la b o n n e déesse (VII), de la m a i s o n d 'Atys (VIII)

de la m a i s o n XV, d ' u n n y m p h é e s i tué h o r s d u p é r i m è t r e des r u i n e s de G l a n u m .

d) E n d u i t s b l ancs s a n s d é c o r : e x e m p l e le f r i g i d a r i u m des t h e r m e s , m a i s o n V, m a i s o n d 'Atys (VII), m a i s o n XXX.

L ' é t u d e n e p e u t p o r t e r e f f i c a c e m e n t q u e s u r les d e u x p r e m i è r e s ca tégor ies , qu ' i l est n é c e s s a i r e de r e s t a u r e r si l ' on v e u t év i te r l e u r r u i n e défini t ive. Le p l a n g é n é r a l

des fou i l l e s r e n d c o m p t e d u n o m b r e des p e i n t u r e s qu i ex i s t a i en t et du n o m b r e qu i en r e s t e : soi t la m o i t i é (cf. auss i l ' i n d e x t o p o g r a p h i q u e de G l a n u m , p. 243 et pl. I).

Ce qu i f r a p p e c 'es t l ' a b o n d a n c e des p e i n t u r e s a p p a r t e n a n t a u n i v e a u de Gla- n u m II : l ' e x p l i c a t i o n en est s imp le , les m a i s o n s de G l a n u m II on t été r e c o u v e r t e s , t rès vite, p a r le n i v e a u de G l a n u m III, s ans q u ' o n p r e n n e la p e i n e de les d é t r u i r e e n t i è r e m e n t . Le n i v e a u de G l a n u m III, lui, a d u r é t ro is siècles. P e n d a n t ce t e m p s , les déco r s se son t succédé , s a n s dou te , d é t r u i t s au f u r et à m e s u r e , et de cet te é p o q u e

ne n o u s son t p a r v e n u s s e u l e m e n t q u e les d e r n i e r s t é m o i n s de sa p e i n t u r e , à v r a i d i r e assez p a u v r e s .

N o t r e i n f o r m a t i o n est d o n c f r a g m e n t a i r e , soit p a r c e q u e les p e i n t u r e s c o n s e r v é e s s u r p l a c e ou a u m u s é e (dé j à incOlnplètes) se son t d é t é r i o r é e s , soi t p a r c e q u ' o n i g n o r e

la p r o v e n a n c e de c e r t a i n s f r a g m e n t s , soit p a r c e q u e les d o c u m e n t s on t d i s p a r u . S o u l i g n o n s q u e ces l a c u n e s son t p l u s i m p o r t a n t e s q u ' o n ne le s o u p ç o n n e . Il f a u t

i m a g i n e r q u e d ' a u t r e s b â t i m e n t s r e ç u r e n t à d i f f é r en t e s é p o q u e s u n e d é c o r a t i o n qui n e n o u s est p o i n t p a r v e n u e ; c 'est le cas p o u r les p e i n t u r e s de G l a n u m III e t p o u r

cel les des m a i s o n s p lu s a n c i e n n e s de G l a n u m 1.

Ains i les d o c u m e n t s d o n t l ' é t u d e v a su ivre , d a n s l ' o r d r e des q u a t r e ca t égo r i e s

r e c o n n u e s , ne c o n s t i t u e n t p r o b a b l e m e n t q u ' u n e f a ib l e p a r t i e de la d é c o r a t i o n p ic tu -

r a l e de G l a n u m a u c o u r s des q u a t r e s iècles de l ' o c c u p a t i o n r o m a i n e active. El le est assez r i c h e c e p e n d a n t . D a n s cet te é tude , n o u s a v o n s v o l o n t a i r e m e n t la issé de côté

les q u e l q u e s ves t iges de p e i n t u r e i n d i g è n e s u r p i e r r e , d o n t d e u x p i l i e r s a u x p e i n t u r e s assez b i e n c o n s e r v é e s r é c e m m e n t e x h u m é s 1.

1 M. ELZENNAT, Gal l ia , XXVII, 1969, p. 444, fig. 29.

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En effet, nous ne pouvons aborder, au seuil de ces études, le difficile problème des antécédents de la peinture murale romaine, part icul ièrement en Narbonnaise, et la question de l'existence possible d'une peinture gauloise, grecque ou même gallo-grecque, devra faire l'objet d'une recherche séparée; les éléments que nous avons rassemblés sont encore trop peu nombreux pour qu'on puisse entamer ce chapitre.

Cependant, si à Glanum nous n'avons pas retrouvé de témoins de peintures proprement grecques ou même de Ier style structural, plusieurs stèles gauloises étaient peintes, à cru, sans enduit de préparat ion, de motifs simples, parfois issus du répertoire grec comme les postes et les acrotères en forme de palmettes. N'oublions pas le célèbre texte de Lucien de Samosate, à propos d'une peinture gauloise repré- sentant Ogmios en costume grec et nous serons déjà convaincu qu'une nette influence grecque se décèle dans ces essais de peinture monumenta le indigène2.

Tout en gardant présent à l 'esprit les essais picturaux antérieurs, à Glanum, il nous sera impossible d'en saisir une influence directe, car les vestiges de peinture les plus anciens ne remontent pas au-delà du milieu du Ier siècle av. J.-C., et se réfèrent directement au Ile style de POInpéi.

Si — laissant de côté les documents pré-romains — nous admettons que la pein- ture murale, en tant que technique de décor domestique bien précis, est étrangère aux Gaulois (jusqu'à présent les décors gaulois ont tous été trouvés sur des piliers à caractère religieux), et qu'elle est une importat ion romaine précédée par une impor- tation grecque insaisissable, comme, dans une certaine mesure, la sculpture sur pierre, on peut imaginer une évolution analogue. Nous aurions tout d 'abord des importations d'œuvres purement romaines (mais de quel atelier : de Rome, de la Campanie, ou d'ailleurs ?), puis — avec l 'apprentissage de la technique par des Gaulois romanisés — des œuvres qui s 'éloigneraient des modèles de la métropole, en se manifes tant p a r un re tard sur la mode ou des développements spécifiques de certains éléments de l 'archétype. A ce stade on pourrai t par ler d'un atelier provincial de peinture murale ; il semble que ce soit le cas pour Glanum, ce que nous tâcherons de mettre en évi- dence.

Dans un troisième temps, l 'assimilation de la technique serait telle qu'il y aurai t des créations originales, plus indépendantes de l 'art romain; il s 'agirait alors d 'un véritable art pictural gallo-romain.

Définir et cerner une originalité de la peinture murale romaine en Gaule, ou au contraire un asservissement aux modes venues d'ailleurs, voilà le résultat auquel nous voudrions aboutir pa r un tel recueil, mais les points de référence avec d'autres pays sont trop peu solides et trop peu nombreux et il faudra i t d 'autres recueils de peintures murales provinciales. A cet égard, la mosaïque est l 'objet d'études géné- rales plus avancées et l ' intérêt de mener de pair des recherches sur ces deux types de décor est évident. Non seulement, mosaïques et décors picturaux peuvent être conçus lors d'un programme commun, mais la datation de chacun d'eux peut per-

2 DUVAL, Les d i eux , p. 82-83.

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mettre d'éclairer l 'autre. Etant donné l 'avance prise pa r les recueils de mosaïques, et les problèmes de restitutions, très particuliers aux peintures, une étude commune des deux types de décorations est irréalisable, mais le lien privilégié qui les unit ne doit pas être oublié.

Les méthodes d'investigations utilisées pour les peintures de Glanum se résument ainsi : tout d 'abord une analyse des moyens de datation directe des peintures, fournis par des critères de fouilles, un catalogue raisonné de chaque fragment et la description des ensembles in situ et leur interprétations avec restitutions graphiques, chaque fois que cela est possible, enfin une datation indirecte de ces décors, par le style, lorsqu'ils sont caractéristiques. Les observations de laboratoire, encore limitées, sont intéressantes pour noter les parentés.

II. — LES MOYENS DE DATATION DIRECTE DES PEINTURES

Le p l a n des édifices, la c o n s t r u c t i o n des m u r s , le n i v e a u de la foui l le , le m a t é r i e l

t r o u v é — i n s c r i p t i o n s , m o n n a i e s , c é r a m i q u e s , etc. — n o u s d o n n e n t u n e c h r o n o l o g i e assez p r é c i s e des d ive r s éd i f ices m i s a u j o u r et c o n s t i t u e n t le p o i n t de d é p a r t de la d a t a t i o n des p e i n t u r e s . Ces c r i t è r e s son t assez a b o n d a n t s à G l a n u m . Les ves t iges a p p a r t i e n n e n t à t ro i s p é r i o d e s qui se son t succédé , t rois n i v e a u x on t été r e c o n n u s

p a r H. R o l l a n d , qu i c e p e n d a n t , dès 1958, p e n s a i t qu ' i l y ava i t eu a u m o i n s un s u p p l é - m e n t a i r e (un p r é - G l a n u m I) 3.

a) G l a n u m I : p r e m i è r e p é r i o d e , a n t é r i e u r e à la c o n q u ê t e r o m a i n e 4. G l a n u m 1 se c a r a c t é r i s e p a r u n e c o n s t r u c t i o n en g r a n d a p p a r e i l à j o in t s vifs, s a n s m o r t i e r ni t enon . Les m a i s o n s o n t u n p l a n s e m b l a b l e à ce lu i des m a i s o n s he l l én i s t i ques , p a r e x e m p l e : la m a i s o n des A n t e s (VI). L a vi l le est a lo r s f l o r i s s a n t e c o m m e le p r o u v e n t

les t r o u v a i l l e s de c é r a m i q u e s g r e c q u e s (pl. I).

b) G l a n u m II : c o r r e s p o n d à la p é r i o d e de r o m a n i s a t i o n p rog res s ive . Celle-ci a d û c o m m e n c e r a u l e n d e m a i n de la c a m p a g n e de M a r i u s — 103 av. J.-C. — c o n t r e les

C i m b r e s et les T e u t o n s , p o u r t r i o m p h e r , a p r è s la c h u t e de Marse i l le , a l l iée de P o m p é e et v a i n c u e p a r César , en 49 av. J.-C. \ P e n d a n t ce demi-s ièc le , la c o n s t r u c t i o n , tou-

j o u r s act ive , se g é n é r a l i s e p a r l ' e m p l o i d ' u n pe t i t a p p a r e i l i r r é g u l i e r f o r m é de m o e l l o n s de p i e r r e c a l c a i r e et de m o r t i e r , d é j à u t i l i sé à G l a n u m I.

Ce t te r o m a n i s a t i o n s e m b l a i t t r è s ac t ive et t rès p r é c o c e à cause d ' u n e da te , e r r o n é e ,

qu i a v a i t été a v a n c é e . E n effet, u n g r a f f i t o t r o u v é s u r u n e n d u i t p e i n t de la m a i s o n

3 A p r o p o s d ' u n s o n d a g e sous la m a i s o n de Su l l a (XII), H. R o l l a n d c e n t : « C est la p r e m i è r e fois que des t e s s o n s aus s i a n c i e n s o n t été d é c o u v e r t s s u r le s i te m ê m e de G l a n u m en c o n n e x i o n avec des ves t iges de c o n s t r u c t i o n s . I ls s i g n a l e n t l ' o c c u p a t i o n du l i eu a v a n t la p é r i o d e d i te de G l a n u m I, à une é p o q u e c o n t e m p o r a i n e des a p p o r t s de c é r a m i q u e s g recques d a n s le s a n c t u a i r e i n d i g è n e vo i s in (vic, ve s.) ». ROLLAND, G l a n u m , 1958, II, p. 121.

4 ROLLAND, G l a n u m , 1946, I, p. 19-34. 5 ROLLAND, G l a n u m , 1946, I, p. 35-36.

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de Sulla (XII), avait été daté par erreur de 96 av. J.-C. (fig. 155). Cette constatation était d ' importance : on présumait que le plan typiquement italique de la maison de Sulla, avec atrium, remontait au début du Ier siècle av. J.-C. au moins0. La rectifica- tion de l 'erreur de lecture du nom d'un des consuls nommés sur ce graffito, donne la date de 32 av. J.-C. 7. Ainsi la romanisation a pu être moins précoce qu'on ne l'avait supposée.

Les maisons de Sulla (XII) et aux deux alcôves (XVIII) qui ont conservé une grande partie de leur décor, appart iennent à ce niveau de Glanum II qui prend fin lorsque deux terrasses sont établies pour asseoir un vaste ensemble monumental . Ce terre-plein artificiel était nécessaire pour racheter la pente qui s'élève vers le sud k.

Un monument à piliers (pl. I), construit sur cette terrasse de Glanum III plonge ses fondations dans les maisons de Sulla (XII) et aux deux alcôves (XVIII); ces maisons sont donc bien antérieures à ce monument. La date de la terrasse donne

l 'époque à laquelle elles furent détruites et le début de la construction de Glanum III.

Les édifices peints de la période de Glanum II sont les plus nombreux, les mieux conservés, car ils n'ont été que partiellement détruits et ont été préservés en quelque soi e par les nouveaux monuments auxquels ils ont servi de fondation.

c) Glanum III : la datation des terrasses : dans son premier rapport H. Rolland faisait commencer la période de Glanum III en 49 av. J.-C., mais le matériel trouvé dans le remblai des terrasses donne une date plus basse, de même que le graffito de la maison de Sulla (XII) ; on a trouvé de la céramique indigène campanienne du type C de Lamboglia, mais pas de poterie d'Arezzo, sauf de très rares débris appar tenant au d é b u t d e l a f a b r i c a t i o n d a n s l a m a i s o n a u x d e u x a l c ô v e s ( X V I I I ) 9 .

La céramique arétine a été trouvée dès 30-20 av. J.-C., par Lamboglia à Vinti- mille, c'est pourquoi le remblai est à dater de 30-20 av. J.-C., il ne peut être daté plus tôt à cause du graffito de la maison de Sulla (XII) qui prouve qu'elle était encore debout en 32 av. J.-C. Ainsi les peintures de la maison aux deux alcôves (XVIII) se situent dans l 'intervalle qui va de la fin du lIe siècle av. J.-C. à 25 av. J.-C. au plus tard. Il en va de même de la maison de Sulla (XII).

Dans son deuxième rapport lU, H. Rolland a donc rajeuni cette datation des terrasses jusqu'en 20 av. J.-C. en raison de ces deux éléments :

a) le graffito de 32 av. J.-C. de la maison de Sulla (XII) qui donne un terminus post que iii pour l 'établissement du remblai : il ne pourrai t remonter au-delà de 31 av. J.-C.;

b) l'absence quasi complète de céramique arétine dans le niveau de Glanum II.

Glanum III débute au plus tôt vers 30-20 av. J.-C. pour se terminer en 270 ap. J.-C.,

6 ROLLAND, G l a n u m , 1946, I, p. 126-127. 7 ROLLAND, G l a n u m , 1958, II, p. 123-124. 8 ROLLAND, G l a n u m , 1946, 1, p. 39. 9 ROLLAND, Glan l lm, 1958, III, p. 113-114.

10 ROLLAND, G l a n u m , 1958, II, p. 125.

Page 17: RECUEIL GÉNÉRAL DE LA GAULE

lors des invasions germaniques. Ces indications chronologiques, très larges, sont utiles et servent de point de départ à la datation des maisons, mais elles simplifient peut- être les choses et ne donnent pas, avec une précision suffisante, des terminus pour chaque édifice, puisque le matériel trouvé (notamment la céramique) et des coupes stratigraphiques du site n 'apparaissent pas dans les rapports.

Cette division en trois périodes est commode mais rappelons que nous trouve- rons, dans deux niveaux différents (Glanum II et III), des édifices dont le style et la facture des peintures sont quasiment identiques (il s'agit des édifices XVIII et XXXII).

LÉGENDES ET VOCABULAIRE DESCRIPTIF. CONVENTIONS ADOPTÉES

a) La numérotat ion : les numéros d' inventaire du Musée de Saint-RéIny-de-Provence ont été attribués selon l 'ordre des trouvailles au cours des fouilles, ou selon l'inscrip- tion sur le registre d'inventaire, plus ou moins longtemps après la découverte. Il ne faut pas, par conséquent, y voir un ordre logique pour l 'étude des peintures murales. Ces numéros figurent entre parenthèses, après chaque numéro du catalogue.

Au contraire la numérotat ion que nous avons appliquée aux fragments de pein- ture dans notre catalogue suit un ordre interne; nous partons des ensembles les mieux connus vers les fragments isolés en essayant de grouper, le plus possible, thèmes et motifs et en séparant nettement les édifices les uns des autres. Pour éviter une inflation de chiffres, nous avons utilisé les lettres minuscules de l 'alphabet, en guise d'exposant, pour un numéro donné, ce qui fait mieux ressortir le groupement de plusieurs fragments quasiment identiques. Ainsi au lieu d'inscrire des morceaux analogues à la suite les uns des autres : nos 21, 22, 23, pa r exemple, nous leur avons donné un exposant : 21a, 21b, 21c, etc. On trouvera en appendice du catalogue un tableau de concordance des numéros d ' inventaire du Musée et des numéros de notre

catalogue.

b) Le sens de lecture : lorsque le motif d 'un f ragment de peinture est lisible et qu'on peut déterminer le sens dans lequel il faut le regarder, le numéro attr ibué au fragment est souligné d'un trait sur les dessins et mis en italique dans le texte. Lorsque le sens de lecture d'un morceau de peinture reste indéterminé son numéro n'est pas souligné. Les moyens qui permettent de déterminer le sens d'un motif sont analysés dans le pa ragraphe 2 du chapitre 1, qui traite des observations et expériences faites sur les enduits peints de Glanum; cf. également le tableau des particularités du plan des mortiers (p. 32).

En ce qui concerne les compart iments géométriques, deux filets noirs sur deux côtés et deux filets blancs sur les deux autres, s 'assemblent à angle droit et servent de filets d 'encadrement intérieur. Après avoir remarqué sur les grands panneaux de la

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m a i s o n de Su l l a (XII) et de la m a i s o n a u x d e u x a lcôves (XVIII) q u e les f i le ts b l a n c s se

s i tuent , en règ le g é n é r a l e , s u r le côté d r o i t et le côté s u p é r i e u r e t q u e les f i le ts n o i r s se p l a c e n t s u r les d e u x a u t r e s côtés, n o u s a v o n s o b s e r v é la m ê m e o r d o n n a n c e s u r tous les m o r c e a u x de p e i n t u r e à d é c o r g é o m é t r i q u e . E n g r o u p a n t a ins i les f i le ts b l a n c s et no i r s n o u s a r r i v o n s à d é t e r m i n e r c o m m o d é m e n t le n o m b r e m i n i m u m de c o m p a r t i -

m e n t s g é o m é t r i q u e s qu i ex i s t a i en t p o u r u n e m a i s o n d o n n é e " .

c) Les dess ins : p o u r les f r a g m e n t s re levés à l ' éche l le g r a n d e u r n a t u r e , l e u r s g r o u - p e m e n t s s u r u n e f i g u r e p a r r e s s e m b l a n c e des m o t i f s et des c o u l e u r s son t a r b i t r a i r e s et de s t i né s à f ac i l i t e r l ' é t u d e du ca t a logue . Se lon le d e g r é de c e r t i t u d e ou d ' i n c e r - t i t ude des c o m p l é m e n t s q u e n o u s y a p p o r t o n s , n o u s u t i l i sons le t r a i t p l e i n ( con t inu ou d i scon t inu ) , le t iret , de la f a ç o n s u i v a n t e : les m o t i f s dess inés en s i m p l e s t ra i ts , m a i s sans i n d i c a t i o n d e cou l eu r s , s i tués en

d e h o r s des f r a g m e n t s réels , son t des r e s t i t u t i o n s g r a p h i q u e s l og iques et p r o b a b l e - m e n t exac t e s ;

les m o t i f s i n d i q u é s en t i re ts son t des r e s t i t u t i o n s h y p o t h é t i q u e s , d a n s l e sque l l e s des c h a n c e s d ' e r r e u r s son t p l u s ou m o i n s n o m b r e u s e s ;

une i n t e r r u p t i o n de t i re ts ou de t r a i t s s imples , i n d i q u e l ' i g n o r a n c e où l 'on est des d i m e n s i o n s exac t e s du mot i f . N o u s les c o m p l é t o n s p a r h y p o t h è s e .

d) Le v o c a b u l a i r e d e s c r i p t i f : les dé f in i t ions de t e r m e s t e c h n i q u e s , c o m m e la f r e s q u e , le m o r t i e r , etc., f i g u r e n t d a n s u n g los sa i r e j o i n t à u n p r é c é d e n t a r t i c l e p a r u d a n s Gal l i a 12. P o u r les t e r m e s p r o p r e m e n t desc r ip t i f s , n o u s a v o n s e s sayé de p r é c i s e r l e u r sens, soit p a r c e q u ' e n p e i n t u r e m u r a l e l e u r s i g n i f i c a t i o n est s e n s i b l e m e n t d i f f é r e n t e du sens c o u r a n t , soit p a r c e qu ' i l est n é c e s s a i r e d ' é t a b l i r des c o n v e n t i o n s v i s a n t à

év i te r t ou te c o n f u s i o n et à a l l ége r les d e s c r i p t i o n s d u ca t a logue , p r é s e n t é à p a r t . La p l u p a r t de ces t e r m e s son t e x p l i q u é s d a n s le v o l u m e de B o l s e n a II 13.

N o u s a v o n s r é so lu le p r o b l è m e des a p p e l l a t i o n s des c o u l e u r s en e m p r u n t a n t à

tous les d o m a i n e s des m o t s qui son t imagés . L a p l u p a r t son t issus d e l a g a m m e c h r o - m a t i q u e des tubes d ' a q u a r e l l e . L a d e s c r i p t i o n des c o u l e u r s s ' e n t e n d de l a g a u c h e ve r s la d ro i te , s a u f cas c o n t r a i r e , e x p r e s s é m e n t i n d i q u é . P o u r c o n d e n s e r a u m i e u x

les not ices du ca t a logue , les n o m s des c o u l e u r s son t a b r é g é s ; ils c o r r e s p o n d e n t p o u r les m a j u s c u l e s à des tons s o u t e n u s , p o u r les m i n u s c u l e s à des tons p â l e s ou cla i rs . S u r le t a b l e a u de la l é g e n d e des cou leu r s , c i - ap rès , n o u s a v o n s é g a l e m e n t d o n n é les é q u i v a l e n c e s avec le code de l\Iunsell 1-1; n o u s d o n n o n s d e u x sé r i e s de ch i f f res p o u r

c h a q u e c o u l e u r : la p r e m i è r e sé r i e c o n c e r n e la s u r f a c e p i c t u r a l e sèche, la s econde , la s u r f a c e u n e fois h u m i d i f i é e à l ' éponge . E n effet, si n o u s ne p r e n i o n s p a s ce t te p r é c a u t i o n n o u s t r o u v e r i o n s b e a u c o u p t r o p d ' é c a r t e n t r e les p e i n t u r e s à l ' é t a t f r a g -

l l lenta i re , p lu s pâ l e s p a r c e q u e sèches , et les p e i n t u r e s e n c o r e s u r l eu r s m u r s d 'o r i - gine, p lu s s o u t e n u e s c a r i m p r é g n é e s d ' u n e c e r t a i n e h u m i d i t é .

11 BARBET, Remontage, p. 78-80. 12 BARBET, Restauration, p. 89 à 91. 13 BARBET, Bolsena, 1971, p. 334 à 336. 14 Munsell Book of Color, Baltimore (Maryland), 1923-1942, Pocket Edition, deux volumes. Et Munsell

Xeutral value scale, Baltimore (Maryland), 1952.

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e) Glossa i r e du v o c a b u l a i r e d e s c r i p t i f (fig. c i -cont re )

Pa r t i t i on de la paroi

CHAMP : surface de couleur unie non définie (dimensions incomplètes) .

COMPARTIMENT : terme génér ique qui désigne tout é lément de composit ion géométr ique (carré, rectangle, losange, triangle, etc.) limité en général par une bordure (et ses traits d ' encadrement ) et orné à quelques cent imètres du bord de t ra i ts ou de filets d ' encadrement in tér ieur qui lui donnen t l ' apparence d 'un bloc d 'appare i l ou d 'un orthostate.

ORTHOSTATE : compar t imen t dressé de grandes d imens ions ; en pe in ture mura le : se situe au-dessus d 'une pl inthe dont il peut être séparé par une

bande; il s ' accompagne de bordures , de t ra i ts ou de filets d ' encadrement intér ieur . A Glanum, ces t ra i ts ou filets sont éloignés de 4,5 cm à 6 cm de la bordure , ce qui permet de replacer cer ta ins f ragments de pe in ture sur des or thostates .

PANNEAU : c o m p a r t i m e n t de grandes d imensions ou recons t i tu t ion sur panneaux de suppor ts variés.

PLINTHE : bande au bas d ' un mur , ne dépassant pas 30 cm dans la peinture grecque. En pe in ture romaine, elle peut a t te indre j u s q u ' à 1 m de h a u t e u r ; sa fonction et son emplace- men t lui donnen t le rôle d ' un lambris , bien qu'elle n 'en ait pas l 'aspect. Elle peut se t rans- fo rmer en socle ou en podium.

E m p r u n t à l ' a rchi tec ture

BLOC D'APPAREIL : pierre taillée destinée à la cons t ruc t ion; en pe in ture mura le : compar t imen t quadrangu la i r e en général situé au-dessus des

or thosta tes , s imulan t une pierre de construct ion, à ciselure d ' encad remen t par ses bordures (que nous appel lerons ra inure ) et à bossages par ses traits , ou filets d ' encadrement intér ieur . A Glanum on reconnaî t un bloc d 'appare i l au fait que la distance entre le bord et le t ra i t ou filet d ' encadrement in tér ieur varie de 2,2 cm à 3 cm.

BOSSAGE : saillie laissée à la surface d 'un moellon comme ornement d ' un m u r ; en pe in tu re mura le : se t r adu i t par des t ra i ts ou filets d ' encad remen t in tér ieur sur les

blocs d 'apparei l .

CARREAUX ET BOUTISSES : type de cons t ruc t ion qui consiste à présenter les blocs en pare- men t sur leur petit côté (dont la largeur au pa r emen t est infér ieure à la queue) et sur leur long côté, en car reau (dont la largeur au pa r emen t est plus grande que la queue) ;

en pe in ture mura le : les boutisses carrées a l t e rnen t avec des ca r reaux rectangulai res (couchés ou dressés), avec effet de quinconce d 'un rang à l 'autre (fig. 153).

CARTEL (par analogie avec le terme italien cartello) : sorte de long cartouche, de forme rectangulaire , en touré de mou lu res fictives et su rmon té en général d 'une corniche sculptée (denticules, oves, rais de cœur, etc.).

RAINURE 1" : ligne creusée sur le pa r emen t d ' un m u r pour m a r q u e r ou s imuler les jo ints des assises en pierre ;

en pe in ture mura le : se t r adu i t par des bordures au tou r des blocs d 'apparei l et des trai ts d ' encad remen t extérieur.

15 P a r e r r e u r la r a i n u r e a été a p p e l é e r e f e n d d a n s BARBET, Bo l sena , 1971, p. 336.

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Villa des Mystères, Pompéi. Salle 6, angle n.-o.

Illustration du vocabulaire descriptif.

D e s c r i p t i o n d ' u n c o m p a r t i m e n t

BANDE : e s p a c e u n i f o r m e p l u s l o n g q u e l a r g e , l i m i t é p a r d e u x l i g n e s ; c o n v e n t i o n a d o p t é e : e s p a c e c o m p r i s e n t r e 1 e t 10 c m . L a b o r d u r e e s t u n e b a n d e d ' u n e

c e r t a i n e l a r g e u r a s s u m a n t u n r ô l e p a r t i c u l i e r .

BORDURE : b a n d e é t r o i t e d o n t l a l a r g e u r e s t c o m p r i s e e n t r e 1 e t 3 c m e t q u i a s s u m e u n r ô l e p a r t i c u l i e r : e l l e e n t o u r e u n c o m p a r t i m e n t e t c o m p r e n d : l a b o r d u r e p r o p r e m e n t d i t e e t s e s t r a i t s d ' e n c a d r e m e n t .

ENCADREMENT : e x t é r i e u r : ce q u i e n t o u r e u n c o m p a r t i m e n t : p a r e x e m p l e u n e b o r d u r e o u d e s t r a i t s o u f i l e t s d ' e n c a d r e m e n t e x t é r i e u r ; i n t é r i e u r : ce q u i o r n e l ' i n t é r i e u r d ' u n c o m p a r - t i m e n t e n l o n g e a n t les c ô t é s à q u e l q u e d i s t a n c e d u b o r d : p a r e x e m p l e les f i l e t s o u t r a i t s d ' e n c a d r e m e n t i n t é r i e u r d ' u n b l o c d ' a p p a r e i l o u d ' u n o r t h o s t a t e .

FILET : e n a r c h i t e c t u r e : p e t i t e m o u l u r e ; p a r c o n v e n t i o n : m o t i f i n t e r m é d i a i r e e n t r e la b a n d e e t le t r a i t , q u i a u n e l a r g e u r c o m -

p r i s e e n t r e 0,5 e t 1 c m .

LIGNE : p a r c o n v e n t i o n : t r a i t d e 0,1 c m d e l a r g e u r .

TRAIT : m o t i f i n t e r m é d i a i r e e n t r e le f i l e t e t l a l i g n e ; p a r c o n v e n t i o n : l a r g e u r c o m p r i s e e n t r e 0,1 c m e t 0,5 c m .

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ABRÉVIATIONS DES PÉRIODIQUES ET DES COLLECTIONS

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