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RECUEIL DES PROJETS 2016

Soutenus par la Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALEThématique : Emploi & Entrepreneuriat

2 RECUEIL DES PROJETS – 2016

Fondé dans un objectif de solidarité et de prévoyance, AG2R LA MONDIALE, l’un des premiers groupes d’assurance de protection sociale et patrimoniale français, allie performance économique et engagement social. Le Groupe couvre l’ensemble des besoins de protection sociale et patrimoniale tout au long de la vie de ses assurés. Il apporte des réponses individuelles et collectives, aussi bien en prévoyance qu’en santé et dépendance, en épargne comme en retraite complémentaire et supplémentaire, quels que soient l’âge, le statut social et le secteur professionnel de ses ressortissants. AG2R LA MONDIALE est gouverné selon les principes du paritarisme et du mutualisme.

Créée en 2004 puis prorogée à deux reprises en 2010 et en 2013, la Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE intervient dans le domaine de l’intérêt général en complément de l’action publique et associative.

Elle a pour vocation de « contribuer à l’autonomie et au vivre ensemble tout au long de la vie » qu’elle traduit en quatre orientations prioritaires :

• Orientation 1 : autonomie par l’éducation ;• Orientation 2 : autonomie par l’emploi et l’entrepreneuriat ;• Orientation 3 : solidarité entre les générations ;• Orientation 4 : bien vieillir.

Dotée d’un budget de 6 millions d’euros pour 6 ans, la Fondation peut financer des projets relevant de l’intérêt général, portés par des organismes à but non lucratif ou dont la lucrativité est strictement limitée et réglementée.

AUTONOMIE ET VIVRE ENSEMBLE TOUT AU LONG DE LA VIE


Elle organise ses interventions selon quatre axes de travail transverses qui s’appliquent aux orientations définies ci-dessus :

• axe 1 : identification, financement et accompagnement à la réalisation d’une expérimentation sur 6 ans (projet ou programme phare) ;

• axe 2 : repérage et financement d’une diversité de projets dans le champ éducatif répondant aux priorités définies par la Fondation (conventions pluriannuelles) ;

• axe 3 : coopération avec d’autres acteurs (États, collectivités, associations, fondations) pour partager des réflexions et des bonnes pratiques ;

• axe 4 : méthode pour apprécier les effets de son action dans la durée.

En matière d’autonomie par l’emploi et l’entrepreneuriat (orientation n°2), la Fondation a choisi comme thème d’engagement prioritaire « l’emploi des jeunes ».

Elle a mandaté différents experts indépendants pour réaliser un état des lieux du sujet en France et en Europe. Cette étude a nourri les travaux du Conseil d’administration de la Fondation qui a décidé, en conséquence, de soutenir des démarches qui :

• concernent prioritairement les jeunes, âgés entre 16 et 30 ans ;• favorisent l’entrée en emploi des jeunes ;• sont articulées avec les acteurs de l’emploi du territoire ou d’une

branche professionnelle ;• encouragent l’initiative entrepreneuriale.

En 2016, la Fondation poursuit son action dans le domaine de l’emploi et de l’entrepreneuriat et soutient 43 projets, dont j’ai le plaisir de vous livrer la teneur dans ce recueil thématique.

Bonne lecture,

Delphine LaluSecrétaire générale de la Fondation

SOMMAIRE1. EMPLOI DES JEUNES

Auvergne-Rhône-AlpesOsons Ici et Maintenant 7

GuyaneNQT 9

Hauts-de-FranceCentre Social Imagine 10E2C Grand Lille 12

OccitanieLes Imaginations Fertiles 13San Lorenzo 15

National Adice 17Afage 19Piments 21Fondation Apprentis d’Auteuil 23France Active 25Institut Bertrand Schwartz 27MRJC 30Proxité 32Réseau étincelle 34

2. COOPÉRER POUR ENTREPRENDRE

Nouvelle AquitaineSPF 19 36

Auvergne-Rhône-AlpesJ’aime Boc’oh 38Malteurs Echos 40

Bourgogne-Franche-Comté CFA La Noue 42Gren 44

BretagneEnvie 35 46

Centre-Val-de-LoireSol 48

Grand-EstFauve 50Interjob 52

Hauts-de-France Convergences Plurielles 53Coud’pouce pour l’emploi 55Emmaüs Connect 57

Île-de-France À table citoyens ! 58Énergie 60Études et chantiers IDF 62Food de rue 63Les Amis de Farinez-vous 65

Normandie Id Vets 67Les Copeaux Numériques 68Revivre 70

Occitanie Bois & Cie 71Hérisson Bellor 73Les Jardins du Girou 75Mécanique Alternative 77

Provence-Alpes-Côte d’Azur Envol 13 78

National Gesra 79Le Réseau Tissons la Solidarité 81


1. EMPLOI DES JEUNES


LA FABRIK À DECLIK

La structureNouvellement installée à Lyon, l’association Osons Ici et Maintenant a pour mission de permettre aux jeunes de 16-30 ans de tous horizons de prendre confiance, d’être reconnus, de réaliser leur potentiel et de montrer de quoi ils sont capables face aux enjeux de société. L’association propose des parcours innovants pour les jeunes en quête de sens et les décideurs locaux visant à les informer sur les grands enjeux des territoires, à en débattre ensemble, à proposer des solutions et à passer à l’action.Inspirée des pratiques québécoises et après avoir expérimenté de nouveaux espaces d’action définis de manière collaborative, Osons Ici et Maintenant (OIM) démontre qu’il est possible de libérer l’initiative de la jeunesse pour la mettre au service des territoires.

Le projetLa FabriK à DécliK, le premier programme développé par l’association, répond à un constat : l’inclusion des jeunes dans la société française se fait difficilement alors que les défis sociaux et environnementaux à résoudre sont multiples et nécessitent de mobiliser le potentiel créateur de la jeunesse.

La Fabrik à Déclik est une expérience transformatrice de 4 jours dédiée aux jeunes de 16 à 30 ans en quête de sens et de place et d’horizons divers, pour leur (re)donner confiance et pour trouver des solutions aux défis de société. Ces jeunes vont suivre un parcours aux travers d’ateliers d’inspirations et d’introspections, de débats et de rencontres avec des élus, des experts, des artistes et des entrepreneurs. Ils pourront passer à l’action au travers de parcours thématiques (entrepreneuriat social, innovation citoyenne, sport & cohésion, médias, arts...). La Fabrik à Déclik connecte les jeunes à leur talent, les territoires à leur jeunesse, les décideurs à la transition qui s’opère dans la société avec comme moteur une jeunesse en quête de sens et de place.

OSONS ICI ET MAINTENANTRégion Auvergne-Rhône-Alpes


C’est un réservoir d’envies, d’idées, de projets, de propositions à activer : créateur d’engagement, d’emploi et de richesse pour les territoires.

À Lyon, la première édition de la Fabrik à Déclik s’est tenue en juillet 2016 où 100 jeunes et 60 décideurs se sont rencontrés, ont échangé et ont imaginé des solutions nouvelles. La FabriK à DécliK est à la croisée de l’innovation relationnelle (changer le rapport entre les jeunes et les décideurs pour les rendre co-constructeurs de l’avenir), de l’innovation territoriale (rendre les territoires intelligents par la mobilisation d’une jeunesse en quête de sens et d’action) et de l’innovation sociale (apporter de nouvelles réponses aux enjeux de société).

Mais le parcours ne s’arrête pas là ! L’association propose d’accompagner cette envie d’agir de manière légère et agile en proposant le programme Katapult. L’idée est simple : passer de cette envie d’agir en mise en application concrète. Katapult est un programme d’accompagnement ouvert à tous les porteurs de projet pour concrétiser leurs déclics. La 1ère promotion a été lancée en novembre 2016 sur le territoire lyonnais.

Pour en savoir plus : http://www.osonsicietmaintenant.org/

Soutien du Comité de sélection des projets :7.500 € en mars 2016 pour une aide au fonctionnement

Correspondante territoriale de la Fondation :Émilie Habert


Soutien du Comité de sélection des projets :7.000 € et cofinancement par l’association Amphitéa de 5.000 € en janvier 2016 pour une aide au fonctionnement

Correspondant territorial de la Fondation :Éric Pierre-Louis

Région Guyane

NQTNOS OUTRE-MER ONT DES TALENTS

La structureDepuis 2006, l’association NQT (Nos Quartiers ont des Talents) agit en faveur de l’égalité des chances en accompagnant vers l’emploi les jeunes hauts diplômés issus de quartiers prioritaires ou de milieux sociaux défavorisés afin qu’ils puissent accéder à un emploi pérenne à la hauteur de leur qualification.

Le projetL’association NQT a mobilisé le premier réseau national d’entreprises engagées pour l’égalité des chances et a déployé un dispositif unique de parrainage des jeunes diplômés par des cadres supérieurs et dirigeants d’entreprises. L’objectif est que chaque jeune diplômé puisse connaître les «codes de l’entreprise», accéder à un réseau professionnel et bénéficier de l’appui d’un parrain expérimenté.

Présente en Martinique, Guadeloupe, à La Réunion et en Guyane dans le cadre de son opération « Nos Outre-mer ont des Talents », l’association accompagne vers l’emploi les jeunes diplômés ultra-marins titulaires d’un Bac+3 ou plus, âgés de moins de 30 ans et correspondant aux critères d’éligibilité de l’association. À travers cette opération, NQT permet aux jeunes de bénéficier d’un parrainage individualisé, de participer à des temps-forts collectifs et de s’appuyer sur des outils Web 2.0 mis à disposition par l’association.

Déjà 735 jeunes diplômés ultra-marins se sont inscrits à cette opération dont 541 depuis le 1er janvier 2015. Cela grâce à l’engagement et l’implication de ses 168 parrains volontaires en Outre-mer qui travaillent chaque jour à la réussite professionnelle de leur filleul(e).

En 2016, une attention particulière a été portée sur la Guyane, territoire sur lequel l’association NQT démarre le déploiement de l’opération « Nos Outre-mer ont des Talents ».

Pour en savoir plus : http://www.nqt.fr


JEUNES MONSOIS EN ACTION

La structureCréé en 1964 à Mons-en-Baroeul, le Centre Social Imagine a pour objet de favoriser la participation des habitants à la vie de leur quartier dans une perspective de développement de la cohésion sociale et de prévention contre toutes les formes d’exclusion.

Le projetLe Centre Social Imagine a mis en place une Coopérative Jeunesse de Services (CJS) sur son territoire, et plus particulièrement sur le quartier du Nouveau Mons, quartier en politique de la ville mais également éco-quartier.

Destinée aux jeunes, la CJS a pour objectif de développer leur engagement et leurs initiatives et de les sensibiliser à l’entrepreneuriat, notamment coopératif.

Le principe est simple : des jeunes âgés de 16 à 18 ans mettent sur pied leur propre coopérative afin d’offrir des services au sein de leur quartier/ville voire même sur le territoire de la Métropole Européenne de Lille (MEL) et ceci tout au long de l’été.

Outre la rémunération éventuelle, la coopérative les initie au fonctionnement démocratique d’une entreprise, à l’organisation collective du travail, à la gestion coopérative et au fonctionnement du «marché».

Concrètement, la CJS est inscrite sur le modèle des coopératives d’Activités dans son fondement organisationnel (1 personne/1 voix). C’est donc surtout un apprentissage par l’action qui permet d’ouvrir et de développer l’esprit d’entreprendre chez des jeunes.

Le fil conducteur de la CJS de Mons-en-Baroeul est l’éco-citoyenneté et les offres de services auront un lien avec les postures d’éco-économie au travers, par exemple, des éco-gestes.

CENTRE SOCIAL IMAGINE RégionHauts-de-France


Le bailleur social Vilogia a demandé à la jeune CJS Monsoise de réfléchir et de proposer un service répondant à cette thématique. L’idée de la création d’un poulailler collectif à l’échelle d’un immeuble a été proposée.

Soutien du Comité de sélection des projets :3.000 € en juillet 2016 pour une aide au fonctionnement

Correspondante territoriale de la Fondation :Maud Dutartre


L’ÉCOLE DU JARDIN CITOYENLa structureCréée en 2006 à Roubaix, l’Ecole de la deuxième chance (E2C) Grand Lille accueille des jeunes volontaires de 18-25 ans, sans diplôme et qualification, et leur fourni une formation adaptée en vue de la maîtrise des savoirs de base et l’obtention d’un emploi.

Le projetLa Troisième Révolution Industrielle en Hauts-de-France se fixe comme objectif de faire se croiser, en 2050, la courbe de la consommation d’énergie et celle de la production d’énergies renouvelables pour faire en sorte que la totalité des besoins énergétiques soit couverte par les énergies renouvelables. L’efficacité énergétique de la région s’en trouvera multipliée par deux, les émissions de CO2 auront été divisées par quatre. À cette date, les Hauts-de-France seront complètement passés dans l’ère post-carbone. L’E2C Grand Lille s’implique dans ce sens et de nombreuses activités sont déclinées pour permettre aux jeunes accueillis dans l’école de participer à ce grand projet en prenant conscience de la nécessité de respecter la nature et ses rythmes, mais aussi de moins et de mieux consommer d’énergie en prenant chacun ses responsabilités face à l’épuisement programmé des matières carbonées.

La culture d’un jardin potager de 400m2 au sein de l’EPSM (Etablissement Public de Santé) de Lille métropole, couplé à la découverte des métiers du recyclage et autres métiers « verts », mais aussi de l’agriculture biologique ou raisonnée, serviront de leviers à cette prise de conscience. L’objectif de l’E2C Grand Lille est d’accompagner les jeunes vers l’emploi, par le biais de contrats d’apprentissage, sur ces métiers

Pour en savoir plus : http://www.jeunesmotives.com/

RégionHauts-de-France

E2C GRAND LILLE

Association lauréate du prix « coup de cœur des collaborateurs » 2016 : 10.000 €

Correspondant territorial de la Fondation :François-Nicolas Roffiaen


CO-FABRIK

La structureCréée en 2011 sous forme associative, puis transformée en Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) en 2013, La Serre, devenue IF (Les Imaginations Fertiles) en 2015, porte, gère et anime au sein d’un collectif le site du Multiple, lieu au centre de Toulouse. C’est un projet urbain dédié à la promotion de l’innovation sociétale, créative et technologique pour une co-production de connaissances, de biens et de services.

Au sein du lieu Le Multiple, IF gère un espace partagé, une animation collaborative et coordonne une diversité de compétences génératrice d’innovation pour permettre à des entreprises et entrepreneurs de travailler et de co-produire autrement.

Le projetCo-Fabrik est un dispositif de valorisation, de créativité, d’innovation et d’accès à l’entreprise pour les jeunes des quartiers prioritaires toulousains. Ce dispositif est porté par un collectif de structures (Artilect FabLab Toulouse, l’association ADEN-S et IF Les Imaginations Fertiles) dont IF est le chef de file.

Ce dispositif favorise principalement pour les jeunes l’ouverture vers de nouvelles perspectives de formation ou d’emploi, l’échange, les rencontres et la création.

L’objectif de Co-Fabrik est d’accompagner des jeunes vers la qualification, l’acquisition de compétences, l’entrepreneuriat, la formation ou l’emploi par des actions concrètes au Multiple, apporter des solutions personnalisées par un accompagnement individualisé. Il contribue également à la socialisation des jeunes en les sensibilisant aux métiers du numérique (et notamment de la fabrication numérique), artisanaux, du design et à la création

Région Occitanie

LES IMAGINATIONS FERTILES


Soutien du Comité de sélection des projets :8.100 € en octobre 2016 pour une aide au fonctionnementAssociation lauréate du prix « coopérer pour entreprendre » 2016 : 10.000 €

Correspondant territorial de la Fondation : Rémi Canil

d’activité en les accompagnants dans la réalisation de leurs projets. Les acteurs du réseau mobilisés permettent aux jeunes la découverte de métiers à travers : l’animation d’ateliers, visites d’entreprises, stage via les Périodes de Mise en Situation en Milieu Professionnel (PMSMP), formation sur logiciels…..

Les jeunes vont être amenés à participer à des ateliers de fabrication numérique, des ateliers thématiques et divers évènements permettant de les accompagner dans leur orientation et la construction de leurs projets professionnels. Ces ateliers et événements sont complétés par un accompagnement social individualisé visant à lever les freins pour des jeunes éloignés de l’emploi (gagner en confiance, découvrir de nouveaux horizons, valoriser leurs potentiels...) et construire leur projet professionnel afin de déboucher sur un accès à la formation qualifiante ou à l’emploi ou encore à des PMSMP dans les structures du réseau.

Sur la totalité du projet, 280 jeunes seront accueillis : 30 de façon régulière qui participeront aux ateliers et 250 sur des événements ponctuels, et ce dès le dernier trimestre 2016.

Pour en savoir plus : http://www.imaginationsfertiles.fr/


CENACOLO, PROJET PÉDAGOGIQUE

La structureImplantée depuis 1999 à Lourdes, l’association San Lorenzo aide et accueille les jeunes en situation de précarité et principalement les toxicomanes. Elle sensibilise également les jeunes aux problèmes liés à la toxicomanie.

Le projetL’association aide à la réinsertion de jeunes toxicomanes par un accompagnement dans la durée au sein de ses maisons d’accueil. Elle aide des jeunes totalement dépendants, pour lesquels les solutions classiques en cures de désintoxication ont échoué, à retrouver l’autonomie. Le partage communautaire et le travail sont les deux piliers sur lesquels la démarche s’appuie.

L’association accueille une centaine de jeunes dans ses cinq maisons d’accueil. Le projet mis en place est réalisé dans la maison de Lourdes qui héberge 45 pensionnaires.L’originalité du projet tient au fait que ce sont les pensionnaires plus anciens qui vont accompagner les nouveaux arrivants. C’est de cet échange constant entre un ancien et un nouveau, que va naître une dynamique de reconstruction réciproque (le nouveau va retrouver la confiance auprès d’un ancien qui a réussi à sortir de ses addictions ; l’ancien va grandir en aidant le nouveau).

Le projet s’appuie sur la création de deux ateliers : un atelier menuiserie et un atelier espaces verts. Ces activités ont des vertus pédagogiques fortes et adaptées à des personnes fragiles. De plus, elles les préparent à leur réinsertion sociale et professionnelle.

Un premier cycle de formation de 9 mois pour 5 pensionnaires a été initié mi 2015 sur l’activité de menuiserie et s’est terminé au 1er

trimestre 2016. Cette première expérience s’est avérée très positive

SAN LORENZORégion Occitanie


pour les jeunes qui ont suivi cette formation et un 2e cycle a débuté durant l’été 2016. Au cours de cet atelier, les jeunes réalisent du mobilier nécessaire au fonctionnement de la maison de Lourdes (tables de réfectoire, bancs, tables de chevet).

Soutien du Comité de sélection des projets :15.000 € en janvier 2016 pour une aide au fonctionnement

Correspondante territoriale de la Fondation :Sandra Munoz


PLATEFORME DE GESTION ET DÉPLOIEMENT DE LA MOBILITÉ

La structureDepuis plus de quinze ans, l’Association pour le Développement des Initiatives Citoyennes et Européennes (ADICE) favorise la promotion des publics ayant moins d’opportunités (jeunes, demandeurs d’emploi, personnes issues de l’immigration) en soutenant leur participation à des actions européennes et internationales de formation et de mobilité. Le but est de donner à tous l’occasion de développer des compétences sociales, professionnelles et interculturelles pour enrichir leur parcours, la mobilité étant un moyen d’intégration et de mixité.

Le projetLe projet porté par l’ADICE vise à développer un dispositif de grande envergure (renforçant les acteurs et territoires au niveau local, national et international) pour permettre aux jeunes de 18 à 30 ans de promouvoir leur parcours professionnel de manière durable. En effet, l’ambition de l’ADICE est de développer une plateforme de gestion et de déploiement des mobilités à l’international, structurée de manière à pouvoir appuyer un large public aux compétences et attentes toujours plus variées et dans des domaines très diversifiés. Cette plateforme doit également permettre de doter différents acteurs et donc les territoires (associations, institutions, entreprises, organismes d’éducation formelle, non formelle, populaire…) de compétences mobilité innovantes et performantes afin de les qualifier et leur permettre de proposer de nouvelles opportunités pour renforcer l’insertion et le renforcement professionnel de leurs membres et bénéficiaires. Pour ce faire, l’ADICE souhaite donc initier une montée en puissance sur les 6 années à venir en développant une plateforme de grande envergure de manière claire et structurée. Elle sera constituée de la sorte :

• un dispositif d’appui à la mobilité à l’international pour le

National

ADICE


développement des parcours et des compétences socioprofessionnelles (appui à la réalisation de projets de mobilité professionnelle et d’engagement) ;

• un dispositif d’appui à la mobilité comme vecteur de développement de la culture entrepreneuriale (appui à la mobilité des créateurs d’entreprises, appui à l’autonomie et à la gestion de projet) ;

• un dispositif de renforcement des compétences des acteurs (formation et renforcement aux outils et pratiques d’appui et à la construction de projet de mobilité internationale).

L’ensemble de ces dispositifs s’appuieront et seront en cohérence avec les dispositifs et programmes français et européens.

Pour en savoir plus : www.adice.asso.fr

Soutien du Comité scientifique et d’orientation approuvé par le Conseil d’administration du 11 décembre 2014 de 60.000 € sur 3 ans


DONNONS LE SOUFFLE ENTREPRENEURIAL

La structureCréée en 2012, l’Association Française pour l’Accompagnement des Jeunes Entrepreneurs (AFAJE) a le projet de se développer au travers de 3 métiers :

• sensibiliser, dans les écoles, les jeunes issus de formations professionnelles sur la notion d’entrepreneuriat ;

• accueillir et informer les élèves pour leur donner les clés nécessaires à la bonne réalisation de leur projet professionnel ;

• accompagner les porteurs de projet entrepreneurial lors des 12 premiers mois d’activité.

Le projetEn créant du lien entre le monde des professionnels des TPE/PME qui représente 98 % des entreprises en France et ces jeunes qui se distinguent par l’apprentissage d’un métier, le projet de l’AFAJE est porté autour de valeurs citoyennes : proximité, solidarité et accessibilité. Les éléments de diagnostic préalable ont été établis de façon collégiale entre les personnels de l’Education Nationale et les représentants d’organisations patronales. Il a été défini que les filières professionnelles sont trop peu valorisées et faiblement confrontées aux réalités entrepreneuriales. De plus, le déficit de main-d’œuvre en France sur les métiers techniques ou manuels montre de réelles perspectives à donner du sens à ces formations afin que les jeunes puissent s’identifier et se projeter dans ces filières d’avenir. L’association est en partenariat avec l’Académie de Versailles afin de créer des passerelles entre les écoles et les entreprises en développant les actions de sensibilisation et en articulant les opérations au niveau du bassin d’emploi. Ce partenariat permet un accès facilité aux établissements scolaires.

National

AFAJE


Le dialogue mis en place par l’intervention d’un chef d’entreprise dans une classe, accompagné par un animateur rompu aux échanges avec les jeunes, permet de faciliter l’implication et la mise en action des acteurs du projet. De plus, le suivi personnalisé offert à chaque jeune permet de formaliser les différentes étapes de construction du projet et de vérifier la capacité de celui-ci à être mis en œuvre. Des solutions alternatives peuvent être proposées à cette occasion afin de rester dans une dynamique de construction. L’Afaje s’adresse à des jeunes issus de formations professionnelles ou à tout jeune déscolarisé (ou au RSA) porteur d’un projet entrepreneurial.

• 2 000 jeunes bénéficiaires d’actions de sensibilisation ;• 50 jeunes bénéficiaires d’actions d’information ;• 20 jeunes bénéficiaires d’actions d’accompagnement.

Pour en savoir plus : www.afaje.fr

Soutien du Comité scientifique et d’orientation approuvé par le Conseil d’administration du 11 décembre 2014 de 10.000 € en 2015


PIMENTER SA VIE, SES PROJETS, SON PARCOURS PROFESSIONNEL,...

La structureL’association Piments, toute récente (2015), succède au pilotage du projet collectif par Cap Berriat (structure grenobloise d’éducation populaire et d’accompagnement des jeunes à la création et à la gestion d’activités associatives). En expérimentant et en fédérant des acteurs sur 9 territoires français, (5 autres en demande) et 3 réseaux nationaux, ce projet collectif est une plateforme d’échanges et d’actions originales d’incitation à entrepreneuriat, d’accompagnement et d’incubation de projets de création d’activités par et pour les jeunes. Expérimenté depuis 2013, ce travail en réseau finit sa phase d’expérimentation et réfléchit à sa nouvelle organisation.

Le projetAu carrefour du monde de l’éducation populaire et de celui de la coopération de travail, au croisement d’une vision sociale et économique, l’alliance est fondée sur un projet politique commun d’émancipation collective des individus par le développement d’activités à la fois économiques, culturelles, citoyennes et sociales.Après 3 ans d’expérimentation, le projet Piments reste dans cette même démarche, c’est-à-dire, créer une alliance locale et originale des jeunes et des professionnels de l’accompagnement à la création d’activités. Trop souvent éloignées par leurs réseaux, leurs pratiques et leurs publics, toutes ces structures s’accordent cependant à dire que les jeunes pâtissent en premier lieu de la conjoncture économique et qu’il y a de réels enjeux à soutenir la création d’activité et d’emploi par les jeunes dans une société qui ne leur propose plus d’emplois et donc plus de perspectives d’émancipation, d’autonomie et de statut.

Il s’agit donc de s’associer et de travailler ensemble pour créer des conditions favorables et une dynamique d’activités et d’emploi des jeunes sur un territoire dans des démarches solidaires et collectives. Cela suppose de sortir des logiques «occupationnelles » ou d’insertion proposées aux jeunes pour entrer dans des logiques d’émancipation.

National

PIMENTS


L’innovation sociale et économique de ce réseau tient également à la construction collective entre acteurs multiples de l’accompagnement et de structures différentes qui font converger leurs compétences, leurs savoir-faire, leurs idéaux, pour créer des conditions favorables et dynamiques pour les jeunes. Ce travail partenarial doit alors répondre à un cahier des charges travaillé en commun à l’échelle nationale, qui reste souple et adaptable aux contextes locaux avec les acteurs concernés.

Au regard des sollicitations de nouveaux réseaux et territoires, Piments s’est organisé sur une méthode d’essaimage dite «mélodique» (une note entraîne l’autre) donc s’apparente davantage à une «pollinisation», des regroupements nationaux d’échanges de pratiques et d’analyse collective, de capitalisation des bonnes pratiques, des formations décentralisées, la communication du projet,....

À ce jour 9 bassins de vie sont engagés sur Piments (Niort, Paris/Ile-de-France, Strasbourg, Bourg-en-Bresse, Clermont-Ferrand/Brioude, Grenoble, Rennes, Montméliard/Audincourt, Brest), 3 réseaux nationaux (Solidarités étudiantes, Crefad, Cafés culturels associatifs) et 5 autres territoires sont en demande : Poligny, Nantes, Savoie, Ardèche, Pays du Médoc.

Une nouvelle perspective avec une étude action comparative devrait voir le jour pour 2017 sur le thème création d’activités des jeunes en milieu rural ou urbain, avec des questionnements sur les incidences selon le milieu ou l’environnement, sur les modes de vie et les parcours des jeunes, les services et soutiens locaux…



PLATEFORME DE GESTION ET DÉPLOIEMENT DE LA MOBILITÉ

La structureDepuis 150 ans, la Fondation Apprentis d’Auteuil est un acteur engagé de la prévention et de la protection de l’enfance. Elle développe en France et à l’international des programmes d’accueil, d’éducation, de formation et d’insertion de jeunes en difficultés et accompagne près de 30 000 jeunes et familles fragilisés dans plus de 200 établissements. Ces jeunes lui sont confiés par leur famille ou l’Aide Sociale à l’Enfance.

Le projetDans le contexte de crise économique actuel, avec un marché du travail extrêmement compétitif, décrocher un poste est un défi, a fortiori pour des jeunes peu ou pas qualifiés. A cela, deux causes principales : l’absence ou l’inadaptation de leur formation aux besoins de l’entreprise et un comportement difficilement compatible avec les exigences du monde du travail. La Fondation Apprentis d’Auteuil a décidé de faire des 16-25 ans une priorité en développant des dispositifs adaptés à leurs besoins :

• «Réussir Angers» (Angers) pour remobiliser des jeunes NEETS (sans emploi ni qualification) : travail sur les savoirs de base, le comportement, les freins périphériques (santé, logement, famille...) et le projet de formation ou d’emploi ;

• «La Salle à Manger» (Lyon) pour former et insérer des jeunes dans les métiers de la restauration en leur permettant de s’exercer au sein d’un restaurant ouvert au public et d’accéder à une formation en alternance au sein d’une entreprise ;

• «L’Ouvre-Boîte» (Marseille) pour former et accompagner des jeunes à l’entrepreneuriat afin de les aider à concrétiser leur projet de création d’entreprise et garantir la pérennité de leur activité.

FONDATION APPRENTIS D’AUTEUILNational


Ces trois dispositifs prennent en charge chaque année plus de 120 jeunes pour favoriser leur insertion sociale et professionnelle grâce à un accompagnement personnalisé renforcé par les équipes d’Apprentis d’Auteuil.

Pour en savoir plus : http://www.apprentis-auteuil.org

Soutien du Comité scientifique et d’orientation approuvé par le Conseil d’administration du 7 juillet 2016 de 105.000 € sur 3 ans


National L’ENTREPRENEURIAT, UNE SOLUTION POUR L’EMPLOI DES JEUNES ?

La structureDe l’émergence au développement, France Active donne aux entrepreneurs engagés les moyens d’agir sur leur territoire. Elle les accompagne dans leurs problématiques financières, met à leur disposition les financements les plus adaptés à leurs besoins et leur permet d’accéder à un réseau d’acteurs économiques et sociaux. Pour déployer son action au plus proche des enjeux économiques et sociaux, France Active a créé avec ses partenaires un réseau de 42 structures locales, qui inscrivent son action dans tous les territoires.

Pionnier de la finance solidaire depuis 1988, le réseau France Active accompagne et finance chaque année 7 000 entrepreneurs et gère un portefeuille de 31 000 entreprises. En 2015, 244 millions d’euros de concours financiers ont ainsi été mobilisés. Plus de 35 000 emplois ont été créés ou consolidés.

Le projetLes jeunes sont l’une des cibles prioritaires de France Active qui considère la création d’entreprise comme l’une des voies d’insertion professionnelle et de création d’emplois.

Lancé officiellement en octobre 2012 à la suite d’une expérimentation réussie menée en 2011, le programme CAP’JEUNES est dédié aux jeunes de moins de 26 ans en recherche d’emploi et/ou en situation de précarité vis-à-vis de l’emploi et souhaitant créer leur entreprise. Il propose au créateur :• une prime de démarrage de 2 000 €, destinée à renforcer les

apports du jeune créateur. Elle lui permet de disposer des fonds personnels suffisants pour mobiliser les ressources, notamment bancaires, complémentaires et nécessaires à la réalisation de son projet. Cette prime n’est versée que si l’entreprise est effectivement créée et est obligatoirement couplée à un prêt bancaire garanti.

FRANCE ACTIVE


• un accompagnement renforcé par les chargés de mission des fonds territoriaux, afin de consolider le projet entrepreneurial dans ses dimensions économiques et financières. A travers un appui individualisé et/ou collectif, le jeune est conseillé, orienté dans ses démarches et accompagné dans ses recherches de financements. Le nombre d’heures d’accompagnement dédiées à un jeune est d’environ 15 heures ; le coût associé est estimé à 750 €.

Depuis son lancement le programme a permis à plus de 1 500 jeunes en France de créer leur entreprise dans les meilleures conditions. Plus de 50% des créations sont portées par des femmes et 84% des créateurs étaient demandeurs d’emploi avant la création.

Pour en savoir plus : www.franceactive.org En savoir plus sur l’étude « Les jeunes, l’entrepreneuriat et l’engagement » soutenue par la Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE


Projet phare de la thématique « Emploi/entrepreneuriat » de 2014 à 2019


INSTITUT BERTRAND SCHWARTZNational AGIR POUR ET AVEC LES JEUNES

La structureCréé en 2012, l’Institut Bertrand Schwartz contribue à mieux comprendre et à créer les conditions d’un renouvellement de l’action en direction des jeunes en s’appuyant sur la capacité d’innovation des jeunes et des professionnels des Missions Locales ainsi que sur la capitalisation de plus de 30 ans d’intervention et de politiques publiques.

Le projetLa démarche de l’Institut Bertrand Schwartz a vocation à s’inscrire dans la continuité de la recherche-action permanente initiée par Bertrand Schwartz, dans une démarche d’écoute, de quête du consensus, d’approche concrète et en laissant la place à chacun des acteurs.Les axes principaux d’intervention de l’Institut pour conduire cette démarche :

• Le « Labo » de l’innovation : espace de Recherches-Actions Collectives (RAC) animées au niveau national et déclinées en projets locaux innovants, ancrés sur les territoires, élaborés avec les jeunes et impliquant les acteurs des champs économique, social et institutionnel. Les travaux de capitalisation des pratiques, d’analyse des projets ainsi que les propositions d’actions qui en sont issues font l’objet de publications. Dans ce cadre, une étude action sur les emplois d’avenir vus par les acteurs qui les font (professionnels, employeurs et jeunes), a été réalisée en 2014 et a fait l’objet de restitutions sous forme de mise en débat local et national. Elle a fait l’objet d’une publication dans la collection des « cahiers de l’action » de l’INJEP en novembre 2015 et d’une conférence-débat réunissant députés, jeunes, professionnels des Missions Locales et partenaires à l’Assemblée Nationale en février 2016. La première recherche-action collective portée par l’Institut «Agir pour et avec les jeunes», initiée par Bertrand Schwartz et Gérard Sarazin, accompagne le réseau de jeunes qui en a émergé. Il se compose de jeunes issus des Missions Locales dans toute leur


diversité, tous engagés dans des actions collectives et organisés pour faire entendre leurs voix auprès des acteurs des politiques d’insertion. Ils se retrouvent autour d’un appel rédigé collectivement « arrêtez de nous mettre dans vos cases ! » qui sert de base commune à leurs actions qui visent la transformation des représentations des jeunes et l’amélioration des politiques qui les concernent. Ces actions sont menées localement et nationalement, et ont pour caractéristique de s’appuyer sur des professionnels prêts à réinterroger et adapter leurs pratiques d’accompagnement en partant des projets des jeunes. En 2016, les jeunes ont travaillé sur la formalisation d’une journée d’information sur les droits à destination des jeunes. Elle sera présentée comme une contribution à la réforme en cours de la journée « défense citoyenneté » et est dans ce cadre, porté auprès du Haut-Commissaire à l’engagement chargé de cette réforme. L’Institut Bertrand Schwartz poursuit son soutien au projet collaboratif de Web radio « menée pour et avec les jeunes » initié par la Mission Locale Nord Essonne. Ce projet a démarré avec les Missions Locales de l’Aigle Mortagne, de l’arrondissement de Dijon, du Lubéron et la MJC de Limours. Il s’agit d’expérimenter la mise en place, le fonctionnement et le développement d’un média d’expression des jeunes, dans lequel, en lien avec les professionnels et les élus, l’animation, la gestion et la promotion de cet outil sont assurés en partie par les jeunes. Une première version du site internet est désormais dédiée à cette nouvelle Web radio, nommée « RADIO-ACTIF » : radio-actif.fr et permet d’écouter les premières émissions réalisées par les jeunes sur les différents territoires en podcast. La ligne éditoriale et la programmation ont été finalisées en 2016 et permettront de lancer la diffusion en flux en 2017.

• Les « Rencontres » : espaces de débats pluridisciplinaires sur des thèmes liés à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes et de visibilité des travaux menés par le Labo. La première rencontre de l’Institut Bertrand Schwartz a été organisée en juin 2014, avec près de 100 participants, élus, professionnels, jeunes et partenaires, sur le thème : « Les jeunes, acteurs de leur devenir : comment favoriser la participation des jeunes dans les politiques publiques d’insertion ». En 2015, le format des Rencontres a été celui d’un séminaire de travail réunissant professionnels, jeunes et employeurs. En 2016, ces rencontres se sont poursuivies sur le thème : « Accompagner les jeunes vers l’autonomie à partir d’actions menées pour et avec les jeunes ». Une synthèse a été réalisée et publiée afin d’outiller l’ensemble des professionnels de


l’insertion sociale et professionnelle des jeunes pour les accompagner dans la prise de conscience et la valorisation auprès des employeurs de l’expérience qu’ils ont acquise en participant à des projets ou actions non formelles initiés ou portés par eux. Ce travail a également conduit à formaliser une définition revue de l’accompagnement de jeunes engagés dans des actions menées pour et avec eux. L’année 2016 s’est terminée par un séminaire sur « l’Autonomie et l’accompagnement des parcours en Mission Locale – Comment construire une référence partagée ?». La synthèse sera publiée début 2017 et des temps de formation-action seront programmés afin de formaliser une démarche partagée d’évaluation de la progression de l’autonomie et d’essaimer les enseignements portés par l’Institut Bertrand Schwartz sur les conditions de coopération avec les jeunes au cours de l’accompagnement de leurs parcours d’insertion vers l’autonomie et l’emploi.

L’année 2016 a été marquée par la disparition de Bertrand Schwartz au cours de l’été. Un temps d’hommage a été organisé le 28 septembre et a donné lieu à l’ouverture d’une espace de contribution en ligne qui pourrait donner lieu à une publication en 2017.

Pour en savoir plus : www.institutbertrandschwartz.org



LES FABRIQUES DU MONDE RURAL

La structureLe Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne (MRJC) est une association nationale entièrement gérée et animée par des jeunes de 13 à 30 ans. Le MRJC se positionne comme un acteur éducatif et un acteur du développement des territoires ruraux, il intervient principalement sur des thématiques liées à la citoyenneté, au vivre-ensemble, au développement agricole et rural, à l’économie, etc.

Persuadé que les jeunes peuvent être à la fois acteurs de leur vie et de la société, à leur échelle, le MRJC accompagne 500 équipes locales de jeunes dans des projets d’animation et de développement en milieu rural.

Véritable école d’apprentissage de la prise de responsabilité, le mouvement organise chaque année de multiples formations citoyennes pour sensibiliser, éduquer et outiller les 10 000 jeunes qui participent aux activités proposées.

Le projetLe MRJC engage une vaste dynamique visant à créer, en milieu rural, des lieux d’animation et de développement gérés par des jeunes : les Fabriques du Monde Rural (FMR). Ces Fabriques sont à la fois source d’épanouissement, de liens sociaux et créateurs d’activités et d’emplois. Tout d’abord, pour que les jeunes puissent se retrouver et échanger, développer leur autonomie et leurs projets. Par la suite, pour qu’ils puissent expérimenter à la fois de nouvelles pédagogies et formes d’accompagnement à l’insertion socio-économique et à l’emploi, mais également de nouvelles dynamiques de développement des territoires et de lien aux habitants et aux acteurs économiques, sociaux et culturels. Les activités et services proposés par les Fabriques sont co-construits avec les acteurs du territoire (collectivités, entreprises, artisans, associations locales, population).

MRJCNational


La dynamique des Fabriques, lancée en 2014 a permis en 2016 de finaliser une étude d’opportunité et de faisabilité en Haute-Saône et dans l’Ain où des acquisitions sont prévues au premier semestre 2017. D’autres projets fleurissent également en Creuse et en Maine et Loire ainsi que dans l’Oise où le MRJC a acquis sa Fabrique à Ansauvillers. La mise en place des premières Fabriques permettra de tirer des enseignements et des éléments de capitalisation qui seront utiles pour l’essaimage sur de nouveaux territoires. Pour poursuivre ses missions d’animation des territoires ruraux, d’accompagnement à l’intégration socio-économique des jeunes et à développer son rôle éducatif et de sensibilisation, les projets deS Fabriques sont une expérimentation forte du MRJC pour les prochaines années.

Pour en savoir plus : www.mrjc.org



LES RÉUSSITES SE PARTAGENT

La structureNée en 2002 à Saint-Denis, l’association Proxité a pour objectif de rapprocher le monde du travail et les jeunes issus de quartiers populaires. Pour cela, elle met en place des parrainages, en créant des binômes constitués d’un jeune des quartiers populaires et d’un adulte appartenant au monde du travail. Inscrit dans la durée, l’accompagnement est personnalisé en fonction des besoins des jeunes. Il s’articule autour de trois étapes clés du parcours des jeunes, la scolarité, l’orientation et l’insertion professionnelle. Depuis sa création, le parrainage a permis à plus de 2 500 jeunes et bénévoles de donner corps à l’idéal de mixité sociale.

Le projetDepuis sa création, Proxité a ouvert 7 antennes en Île-de-France, une à Lille et une à Toulouse. Le parrainage est basé sur un libre engagement réciproque entre jeunes et parrains. Il est ouvert à tous les jeunes des quartiers d’implantation, quel que soit leur niveau ou leur diplôme. Il accompagne leur parcours dès la 6ème et jusqu’à l’accès à un emploi durable. Les échanges portent sur la scolarité, les études, l’orientation et l’insertion professionnelle, en fonction des besoins et de l’évolution des jeunes. En plus d’offrir à un jeune un tremplin pour l’avenir, le parrainage est une rencontre inattendue, source de moments de partage. Parrain et jeune nouent une relation unique, faite de confiance, de respect mutuel, de découvertes, qui se prolonge souvent au-delà du parrainage.

Pour les jeunes adultes, le parrainage a pour objectif l’insertion durable dans le monde du travail et s’adresse aux jeunes en recherche de formation et d’emploi. Cette forme de parrainage se déroule alors directement sur le lieu de travail du parrain, ce qui permet une rencontre concrète avec le monde professionnel.

Le projet soutenu par la Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE permet de développer et de structurer cet accompagnement et de créer un nouveau pôle de parrainage des jeunes adultes à Paris (75 jeunes majeurs issus de quartiers populaires ont été accompagnés depuis l’ouverture de ce pôle à l’été

PROXITÉNational


2015). Une attention particulière est portée aux publics les plus fragiles. Le projet a également pour but de structurer et de développer des partenariats et des échanges avec des acteurs de l’emploi et de l’insertion travaillant à l’échelle départementale ou régionale auprès de ces publics fragiles. Enfin, il prend en compte l’essor de l’implication des jeunes et des bénévoles engagés dans cette action.

L’association Proxité a d’ores et déjà atteint son objectif et doublé sa capacité d’accueil en passant d’environ 100 jeunes accompagnés en 2014 à plus de 200 jeunes en 2016. Ainsi, le parrainage s’ouvre à des jeunes que l’association ne pouvait parrainer faute de places ou pour des raisons géographiques. Grâce à ce développement, l’association peut aujourd’hui répondre à des demandes adressées par d’autres acteurs de soutien à la jeunesse et nouer des liens privilégiés avec ceux-ci (foyers de jeunes travailleurs, centres sociaux, association d’aide sociale à l’enfance…).

En développant son action auprès de jeunes adultes aux parcours d’insertion heurtés, à l’échelle régionale, et en renforçant son travail partenarial auprès d’acteurs spécialisés, Proxité progresse également sur son approche des problématiques d’insertion et d’autonomie des jeunes, dans l’accompagnement proposé aux jeunes et aux bénévoles et dans la façon d’associer ces derniers au parrainage.

Aujourd’hui, l’association Proxité veut amplifier cette dynamique. Elle est à la recherche de parrains bénévoles actifs dans le monde du travail souhaitant apporter une aide en partageant leur énergie, leurs connaissances scolaires et/ou professionnelles, en Ile-de-France mais aussi à Lille et Toulouse.

Pour en savoir plus : www.proxite.com

Soutien du Comité scientifique et d’orientation approuvé par le Conseil d’administration du 11 décembre 2014 de 30 000 € sur 3 ans


Soutien du Comité scientifique et d’orientation approuvé par le Conseil d’administration du 11 décembre 2014 de 15.000 € en 2015 et de 22.500 € en juillet 2016 sur 3 ans

QUAND L’ÉTINCELLE RAVIVE LE FEU DES JEUNES

La structureFondé en 2010 par un réseau d’Entrepreneurs (Grands Groupes, Fondations d’Entreprise et PME), le Réseau Etincelle a pour mission de contribuer à l’insertion socio-professionnelle des jeunes «décrocheurs» du système scolaire en leur permettant de devenir acteurs de leur parcours d’insertion. Le concept innovant en faveur de la jeunesse repose sur 2 piliers : une pédagogie alternative centrée sur le jeune afin de susciter une «étincelle dans son parcours» et la découverte du monde professionnel.

Le projetEn partant de leurs passions et de leurs expériences, le Réseau Etincelle propose aux jeunes, à travers une formation de 60 heures, de se mettre dans la peau d’un entrepreneur afin de reprendre confiance en eux, de révéler leurs talents et de construire leurs propres pistes de réflexion sur un projet professionnel.

Le second pilier s’articule autour de l’engagement des entreprises du territoire afin de contribuer au changement de regard des jeunes sur le monde de l’entreprise en général et sur celui des Dirigeants en particulier. A travers des témoignages de Dirigeants, l’animation d’ateliers par des collaborateurs, l’organisation de visites d’entreprises et l’animation des formations du Réseau Etincelle au cœur de ces entreprises, ces jeunes ont l’opportunité de découvrir, de manière concrète, le monde de l’entreprise et de mieux appréhender les codes du monde professionnel.

Depuis son lancement, grâce à l’engagement de son réseau de partenaires mécènes, 1 000 jeunes auront pu bénéficier de ce programme innovant de remobilisation en Nord-Pas de Calais (2010), en Alsace et en Île-de-France (2012), en Pays de la Loire (2015) et en Rhône-Alpes (2016). À l’issue de leur parcours Réseau Etincelle, plus de 95 % des jeunes se sont mis en action ou en prise d’initiatives à la suite de notre programme et 1 jeune sur 2 est devenu entrepreneur de sa vie en décrochant un emploi ou en s’inscrivant dans un parcours de formation de son choix.

Pour en savoir plus : http://reseau-etincelle.org/ https://www.facebook.com/reseau.etincelle

RÉSEAU ÉTINCELLENational


2. COOPÉRER POUR ENTREPRENDRE


S’INSÉRER EN DÉMÉNAGEANT

La structureCréée en 1960, le Comité de Brive du Secours Populaire Français de Corrèze est une association à but non lucratif, reconnue d’utilité publique qui rassemble en son sein toutes les bonnes volontés afin de pratiquer la solidarité.

Le projetL’association a fait le constat que de plus en plus de familles monoparentales ou de personnes seules se trouvent dans des logements ne répondant plus à leur besoin (inadaptés, insalubres, isolés) et surtout avec des loyers trop onéreux. Ce public est accueilli dans des logements sociaux répondant à des critères financiers qui sont définis en amont en concertation avec les assistantes sociales des CCAS qui mettent en place un suivi. La diminution des charges pour le logement va permettre aux personnes de retrouver une certaine autonomie financière.

L’activité « s’insérer en déménageant », pilotée par le CCAS de la ville de Tulle, a permis un partenariat entre le Secours Populaire Français et Point Travail Service (PTS). En juillet 2011, l’activité s’est également développée à la demande du CCAS de la ville de Brive. Devant le succès de cette démarche, le département a demandé que cette activité soit étendue à toute la Corrèze.

Ces déménagements sont destinés à des personnes en grande difficulté, n’ayant droit à aucune autre aide, dont les situations sont analysées par les assistantes sociales des CCAS. Ce dispositif répond à 3 objectifs : l’insertion sociale, l’insertion par le logement, l’insertion par le travail.

Pour ce faire, le SPF 19 a embauché un chauffeur en CDI et PTS fournit la main d’œuvre choisie parmi des demandeurs d’emploi inscrits dans la structure. La structure va servir de lien entre le demandeur d’emploi et les besoins exprimés par les CCAS ; elle joue le rôle de tremplin vers l’emploi durable pour la personne en situation de démarches professionnelles.

SPF 19 Région Nouvelle Aquitaine


En 2015, plus de 100 familles ont eu recours au dispositif qui a ainsi contribué à déménager dans un logement adapté, situé principalement dans des zones accessibles aux transports en commun et ayant un loyer acceptable.

Pour en savoir plus : http://www.spf19.org

Soutien du Comité de sélection des projets :15.000 € en janvier 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondant territorial de la Fondation :Laurent Lefebvre


CONSERVERIE ARTISANALE CRÉATIVE

La structureCréée en janvier 2016, l’association savoyarde J’aime Boc’oh est une conserverie solidaire qui valorise des fruits et légumes disqualifiés en conserves artisanales au service de la création d’emplois pour des personnes en situation de fragilité.

Le projetTrois objectifs animent le projet :

• générer des revenus pour des personnes en situation de fragilité, les former pour un retour à l’emploi, favoriser ainsi la confiance en soi ;

• réduire le gaspillage alimentaire en valorisant les fruits et légumes disqualifiés en recettes délicieuses à travers un modèle économique viable ;

• favoriser une alimentation de proximité et tendre vers une alimentation respectueuse des saisons et des producteurs.

Pourquoi des fruits et légumes disqualifiés ? A l’échelle mondiale, 40 % de la production alimentaire part à la poubelle. Concrètement, sur deux carottes produites, de la fourche à la fourchette, c’est quasiment une carotte qui n’est pas consommée : parce qu’elle est trop petite, ou trop grande, pas assez orange, biscornue, ou encore pour des raisons de logistique et de distribution.

À partir de ce constat, J’aime Boc’oh lutte concrètement contre le gaspillage alimentaire en développant des partenariats gagnants-gagnants avec des distributeurs et producteurs locaux. Ce modèle est simple et répliquable : des microstructures associatives transforment ces fruits et légumes, en s’appuyant sur les réseaux Cocagne et les Marchés d’Intérêt Nationaux (MIN) et répondent également aux besoins de diversification d’activités pour les salariés en insertion des jardins de Cocagne et aux objectifs de réduction du gaspillage alimentaire des MIN. Elles sont composées d’un encadrant technique et de 5 personnes en insertion.

J’AIME BOC’OH Région Auvergne-Rhône-Alpes


Le projet a été développé par un groupe de travail composé de personnes aux compétences variées (entrepreneurs sociaux, spécialistes des déchets, facilitateurs, dirigeants d’entreprises). En 2014, une étude de faisabilité a permis de tester à petite échelle le projet au sein du jardin de Cocagne des Triandines à Cognin. L’étude pilote a été positive grâce à l’appui de nombreux partenaires, notamment l’approvisionnement, à l’intérêt des salariés en insertion pour les métiers de l’agroalimentaire, et les débouchés commerciaux.

Pour en savoir plus : www.jaimebocoh.com

Association lauréate du prix « les métiers et les professions de l’alimentaire » 2016 : 10.000 €


QUAND LA MALTERIE RENAÎT EN ARDÈCHE

La structureCréée en 2014 en Ardèche, la coopérative Malteurs Echos regroupe plus de 115 sociétaires aujourd’hui, et développe une malterie locale, coopérative et solidaire et une filière du champ à la chope. A côté de la production de malt biologique, à partir d’orge cultivée localement par 45 agriculteurs et à destination des brasseurs du quart Sud Est dont 70 sont clients réguliers, la coopérative développe l’emploi local dans la malterie au sein d’une Entreprise d’Insertion.

Le projetÀ la croisée de l’industrie et de l’agriculture, Malteurs Echos développe une structure d’Insertion par l’Activité Economique innovant, qui renoue avec un savoir-faire oublié, permettant d’acquérir et de développer des compétences transférables et variées, répondant notamment aux besoins du secteur agro-alimentaire et agricole.

Malgré la désindustrialisation de l’Ardèche, les exemples de coopérations montrent qu’il est possible d’envisager une relocalisation de l’économie dans les territoires ruraux. La méthode de maltage sur aire requiert une main d’œuvre importante, dont certaines étapes demandent peu de qualification et permettent de développer des compétences diverses (manutention, logistique, livraison, hygiène agroalimentaire, secrétariat, etc.). Ce projet s’inscrit sur un territoire rural aux problématiques d’accès à l’emploi importantes en répondant aux besoins de première transformation locale exprimé par les brasseurs et les agriculteurs de la filière. Au sein d’un réseau de professionnels, le parcours proposé aux salariés accueillis doit leur permettre de se professionnaliser et de lever les freins à l’emploi, notamment par le transfert d’expériences d’Education Populaire et la mise en place d’un tutorat. De plus, le support est également mis à disposition de jeunes non salariés en recherche d’emploi de manière ponctuelle (événements) ou régulière (bénévolats, stages, immersions).

MALTEURS ECHOS Région Auvergne-Rhône-Alpes


Soutien du Comité de sélection des projets :15.000 € en janvier 2016 pour une aide au fonctionnement

Correspondante territoriale de la Fondation :Émilie Habert

Trois postes ont été mis en place en 2016 et 6 sont prévus en 2018.

Au total, 11 salariés en contrat d’insertion ont effectué un parcours au sein de la structure, sur une durée moyenne de 8 mois.

Pour en savoir plus : http://malteurs-echos.fr


CFA LA NOUERégion Bourgogne-Franche-Comté TRAJECTOIRE VERS LES MÉTIERS DE L’AIDE À DOMICILE

La structureDepuis 2004, l’association dijonnaise CFA La Noue porte des chantiers d’insertion professionnelle sur les activités de la restauration et de la couture.

Le projetLe projet du chantier couture du CFA La Noue a pour objectif de proposer une trajectoire professionnelle vers les métiers de l’aide à domicile destinés à un public essentiellement féminin très éloigné de l’emploi, en partenariat avec UNIDOM21, association de services à la personne. En effet, l’insertion professionnelle durable à la sortie des chantiers d’insertion couture est assez faible, compte tenu du secteur d’activité, et elle est donc principalement orientée vers l’aide à domicile et la vente. L’aide à domicile est un secteur qui recrute mais avec des difficultés pour employer et fidéliser des salariés compétents.

Le projet a pour objectif de créer des emplois pérennes sur le territoire en permettant aux salariées du chantier couture de construire leur parcours professionnel avec la possibilité de temps d’immersion individualisé et progressif en situation réelle d’emploi dans l’aide à domicile avec un tutorat professionnel assuré par leurs salariés. Il est prévu d’établir un livret de compétences en partenariat avec les acteurs régionaux de l’emploi et de la formation (Conseil Régional et Centre régional de ressources sur la formation et l’emploi). Par ailleurs, le CFA, en tant qu’organisme de formation et centre de formation des apprentis, envisage la validation d’une Certification de Qualification Professionnelle (CQP) dans les métiers de l’aide à domicile.

D’autre part, des salariés peu qualifiés d’Unidom21 pourront bénéficier d’une qualification sur des compétences de base en couture et repassage au sein du chantier couture afin d’accroître leur niveau de compétences professionnelles. Une attestation de


Soutien du Comité de sélection des projets : 9.000 € en octobre 2016 pour une aide au fonctionnement

Correspondante territoriale de la Fondation : Virginie Taupenot

formation sera établie par le CFA La Noue, organisme de formation.

Pour en savoir plus : http://www.cfalanoue.com


GREN POUR LÉGUMES BIO

La structureL’association GREN (Groupe Recherche d’Emplois Nouveaux), implantée depuis 1993 à Sainte-Colombe-sur-Seine, porte un Atelier Chantier d’Insertion (ACI) proposant deux activités économiques supports d’insertion : l’entretien/aménagement d’espaces verts et le maraîchage biologique.

Le projetLe projet « Bio solidaire » vise à développer l’activité de maraîchage biologique, initiée en 2012 en réponse à une double demande locale insatisfaite, diagnostiquée aussi bien en interne qu’à l’externe (DLA 21). Il propose une offre d’insertion spécifique pour les publics féminins du nord Côte d’Or par la production locale de légumes bio variés.

La phase d’installation a permis de mesurer la pertinence et la cohérence du projet. Les 8 postes en insertion ont été occupés par des femmes en difficulté sociale et professionnelle. La totalité de la production est vendue sur la commune (1 000 habitants) à un réseau d’adhérents de 100 personnes sur 2 points de livraison.

L’année 2016 marque le déploiement du projet. Le diagnostic a été réalisé, durant la phase d’installation, en interne (auprès des adhérents, consommateurs, bénévoles et salariés), et en lien avec des partenaires économiques et sociaux. L’offre d’insertion actuelle et l’offre de légumes bio locaux à l’échelle de la communauté d’agglomération (12 000 habitants, 11 habitants/km², difficultés de mobilité) restent insuffisantes. Le développement de l’outil de production permettra d’augmenter le nombre de points de livraison chez les partenaires économiques et sociaux sur la commune de Châtillon-sur-Seine (5 000 habitants) et ainsi que le nombre de postes en insertion en affectant à 2 d’entre eux des compétences spécifiques de préparation et de livraison de commande (recherchées par les entreprises locales).

Ce développement anticipe la mise en œuvre d’un dispositif de Certification de Qualification Professionnelle (CQP) au sein de la structure.

GRENRégion Bourgogne-Franche-Comté


Soutien du Comité de sélection des projets :10.000 € en juillet 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondante territoriale de la Fondation :Virginie Taupenot

À horizon 2019, un nouveau diagnostic interne/externe pourra déboucher sur un développement à l’échelle de l’arrondissement de Montbard (65 000 habitants) en associant les clubs d’entreprises et groupement d’agriculteurs bio locaux.

Pour en savoir plus : http://www.association-gren.fr/


AUTONOMIE POUR TOUS

Les structuresL’association Envie 35 fait partie d’une fédération nationale qui s’est développée depuis 1984. Son cœur de métier est l’insertion professionnelle via la collecte et la rénovation d’appareils électroménagers. Depuis sa création à Rennes en 1993, Envie 35 lutte contre les phénomènes de précarité et d’exclusion, en proposant à des personnes en difficultés, des emplois associés à une formation et un accompagnement individualisé. L’Association pour la promotion des Personnes Handicapées (APH) Le Pommeret, une des initiatrices du réseau national « Différent et Compétent », accompagne depuis 1983 des personnes handicapées vers leur intégration en milieu ordinaire. 3 secteurs de métiers différents ont été créés à l’ESAT pour permettre de multiplier les capacités de chacun et offrir différentes possibilités d’insertion en milieu professionnel ordinaire : espace verts, restauration, tourisme.

Le projetLa phase d’étude de faisabilité a permis d’identifier les établissements ayant besoin de se débarrasser de matériels destinés aux personnes âgées et/ou handicapées ou dépendantes (fauteuils roulants manuels et électriques, lits médicalisés, lèves-personnes...).

L’étude a permis d’élaborer un modèle d’activité reliée à la collecte, la rénovation, l’aseptisation et la vente/location sous garantie d’aides techniques de ces matériels qui ne sont plus utilisés. Les matériels ne pouvant être rénovés seront orientés vers la filière de recyclage et de valorisation des déchets.

Avec ce projet, Envie 35 et l’APH Le Pommeret posent les bases d’un fonctionnement qui nécessitera l’implication de tous. D’abord les salariés pour lesquels cette activité nouvelle sera source de sécurisation (formation, nouvelles acquisitions, débouchés professionnels). Ensuite, l’adhésion des clients (particuliers et établissements) à un projet social, économique, solidaire et tourné vers le développement durable permettra

ENVIE 35Région Bretagne


Soutien du Comité de sélection des projets : 10.000 € à l’association Envie 35 en octobre 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondante territoriale de la Fondation : Nathalie Lefebvre

de faire évoluer l’activité afin de répondre à toutes les attentes.Une expérimentation d’une année est programmée à partir du mois de mars 2017.


MICRO-FERMES INTERNATIONALES

La structureDepuis plus de 35 ans, l’association SOL, Alternatives Agroécologiques et Solidaires encourage des programmes alternatifs au profit des communautés paysannes afin de favoriser leur autonomie. Elle agit et participe ainsi à l’émergence d’une société respectueuse des générations futures.

Le projetProjet innovant de 3 ans sur plusieurs continents, Microfermes International vise à redonner à l’agriculture son rôle sociétal, sur le plan économique, social et environnemental.

La partie France se déroule en Sologne, à la Ferme Sainte Marthe en partenariat avec l’association Intelligence Verte.

Dans un contexte où l’agriculture et les petites exploitations sont menacées par plusieurs facteurs (pression foncière, contraintes naturelles, pression urbaine, faible renouvellement des exploitations, perte de biodiversité, etc.), ce projet entend redonner sa place aux petites exploitations et participer à la création de nombreuses micro-fermes agro-écologiques sources d’emploi pour les jeunes, d’une nourriture de qualité pour l’homme et l’environnement mais aussi de plus de lien social entre les producteurs et les consommateurs.

Ce projet va ainsi former 300 jeunes à l’agro-écologie (de la production des semences, aux techniques de cultures et à la commercialisation) et parmi ceux-ci 75 bénéficieront d’une formation approfondie dans 5 microfermes partenaires du projet qui leur donnera tous les éléments nécessaires en vue de leur future installation. Afin d’assurer ces formations, la ferme Sainte Marthe qui servira de support sera renforcée par des équipements simples et facilement reproductibles. Un conservatoire pédagogique pour la conservation des semences paysannes sera également créé.

SOLRégion Centre-Val-de-Loire


Soutien du Comité de sélection des projets : 11.000 € et cofinancement de l’association Amphitéa de 4.000 € en mai 2016 pour une aide au fonctionnement

Correspondante territoriale de la Fondation : Marie Collin de Béon

L’autonomie par l’emploi est une valeur essentielle de ce projet, l’association croit en la formation à l’agro-écologie apportée aux jeunes en participant à la transition vers des modes de production agricoles riches en main d’œuvre et source d’autonomie pour chaque exploitation. Une partie du projet entend également sensibiliser le grand public au lien agriculture/emploi/santé/ environnement via des évènements de sensibilisation, des journées portes ouvertes, des stages et des formations. Une large place est donnée enfin au partage d’expériences entre formés et entre paysans des différents pays du projet.

Pour en savoir plus : http://www.solidarite.asso.fr/-Francais-


CAFÉ FAUVE, UN CAFÉ CITOYEN EN MOSELLE

La structureRécemment créée en 2015, l’association Fauve a pour objet la démocratisation de l’alimentation durable, notamment auprès des publics fragiles, d’un point de vue économique, social, ou personnel. Elle est basée à Paris (19e arrondissement) et en Moselle.

Le projetL’association a mis en place le Café Fauve, lieu où chacun peut agir pour manger mieux, par le biais de repas ou d’activités en lien avec l’alimentation. Le Café cherche aussi à professionnaliser les pratiques culinaires mises en œuvre jusqu’à présent au sein de l’association. Au cœur du croissant Nancy-Metz-Luxembourg, le Café Fauve s’implante au sein d’une zone mixte, avec des activités commerciales et une zone industrielle, ainsi que de nombreux villages et même des quartiers «politique de la ville» à moins de 5km. En s’implantant sur ce site, le café permet d’attirer de nombreux publics, et s’inscrit dans les valeurs de l’association. Il a pour ambition d’incarner un nouveau modèle alimentaire au niveau des achats, des ressources humaines et des activités, et doit être complémentaire des activités existantes. Il a deux objectifs principaux : Partager et faire connaître l’alimentation citoyenneL’association souhaite lancer son café pour nourrir quotidiennement un maximum de personnes de manière savoureuse, abordable et locale. Chaque jour, plus de 100 personnes peuvent manger de 5 à 15 euros un menu respectant une vision de l’alimentation citoyenne : savoureuse et saine, locale et diversifiée au travers d’une cuisine maison simple, responsable et au goût du jour. Former à l’alimentation citoyenneLe Café Fauve a également pour but d’inventer le métier de cuisinier citoyen. Alors que le chômage bat des records, la restauration a le vent en poupe mais peine à recruter du personnel qualifié. Pour former les cuisiniers de demain, Fauve développe un parcours d’insertion pour des adultes qui choisissent ce métier. Il permet de

FAUVERégion Grand-Est


Soutien du Comité de sélection des projets : 5.600 € en juillet 2016 pour une aide à l’investissement

Dossier présenté par le Secrétariat général de la Fondation

restaurer le lien humain entre les producteurs et les consommateurs, et souhaite se donner la capacité de faire évoluer les pratiques de tous les acteurs de la chaîne alimentaire. Les cuisiniers du Café peuvent s’engager dans l’association en animant des Ateliers ou des Classes. Le Café Fauve souhaite recruter cinq cuisiniers en insertion par an. Sur son territoire, l’association est en lien avec les acteurs de l’emploi, de l’économie sociale et solidaire, des entreprises de la zone d’activité, des producteurs maraîchers et des professionnels de la restauration. Ces derniers seront associés au parcours d’insertion des cuisiniers pour transmettre leurs compétences et préparer une insertion durable.

Pour en savoir plus : http://www.associationfauve.org


AU CŒUR DES COTEAUX

La structureDepuis 1991 à Mulhouse, l’association intermédiaire Inter-Job aide les personnes en difficultés sociales à retrouver leur dignité à travers une activité économique.

Le projetL’association intermédiaire a repensé son projet afin d’offrir un ensemble de services plus cohérents.

La gestion des déchets générés par l’activité de jardinage et d’espaces verts complète le catalogue d’offre de services. Les particuliers, et notamment les personnes âgées, bénéficient ainsi d’un service complet.

Les réponses deviennent également possibles aux demandes de particuliers ou de structures d’accompagnement de personnes vulnérables (UDAF notamment) pour des travaux de manutention ou d’aide au déménagement.

L’activité actuelle de repassage, menée au sein des locaux de l’association, souffre de l’absence de ramassage et de livraisons possible du linge, à l’issue de son traitement.

Cependant, l’accroissement possible d’heures d’insertion au bénéfice des publics en difficulté reste l’enjeu primordial d’Inter-Job.

INTERJOBRégion Grand-Est

Soutien du Comité de sélection des projets : 9.000 € et cofinancement de l’association Amphitéa de 4.000 € en octobre 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondant territorial de la Fondation : Philippe Kubicky


LE GARAGE SOLIDAIRE DU HAINAUT

La structureConvergences Plurielles est une association créée en 2010 et agréée Atelier chantier d’insertion en 2014 à Denain.L’association a pour vocation, notamment dans le cadre de dispositifs de l’Insertion par l’Activité Economique (IAE), de promouvoir et mettre en place des projets de développement socio-économique alliant insertion sociale et professionnelle et mobilité inclusive.

Le projetLe projet du Garage Solidaire du Hainaut contribue aux politiques publiques de lutte contre les exclusions et de l’emploi en favorisant la levée des freins d’accès à l’emploi par l’aide à la mobilité. Pour cela, le Garage Solidaire propose des services d’entretien et de réparation de véhicules de tourisme, à moindre coût. Il propose également la vente de véhicules d’occasion via un comité d’attribution partenarial. Le garage récupère des dons de véhicules (particuliers et professionnels) ou en achète à un prix très bas. Les véhicules sont remis en état via l’atelier d’insertion et revendus à des personnes en perspectives d’emploi et/ou de formation qualifiante. Les dossiers sont étudiés en comité pour prioriser les situations. Les personnes ont la possibilité d’effectuer une demande de micro-crédit social pour financer l’achat.

Par ailleurs, le garage favorise l’insertion sociale et professionnelle en permettant la redynamisation de salariés en insertion vers l’emploi, grâce à un accompagnement technique et socio-éducatif. Les salariés en insertion (ouvriers polyvalents en mécanique automobile) bénéficient d’un accompagnement social et professionnel pour résoudre les problématiques freinant leur retour à l’emploi. En 2016, le projet concerne en moyenne 16 salariés en insertion (CDDI). Le Garage Solidaire du Hainaut est conventionné pour accueillir 11.2 ETP

CONVERGENCES PLURIELLESRégion

Hauts-de-France


au sein de ces ateliers.Grâce à son expertise des deux antennes créées, l’association souhaite aujourd’hui mettre en place une cellule de développement pour essaimer le concept sur 200 territoires en précarité. L’objectif étant de construire une valise d’outils prête à utiliser afin d’optimiser l’expertise sur des territoires en besoin et en réponse aux porteurs de projet.

Pour en savoir plus : http://www.garage-solidaire-hainaut.fr

Soutien du Comité de sélection des projets : 10.000 € en juillet 2016 pour une aide au fonctionnement

Correspondant territorial de la Fondation :Olivier Carnel


BOUTIQUE MOBILE EN FLANDRE INTÉRIEURE

La structureCréée en 2008 à Coudekerque-Branche, l’association Coud’pouce pour l’emploi a pour but de lutter contre les inégalités devant l’emploi pour le retour à l’emploi des personnes qui en sont éloignées pour toute raison économique ou personnelle.

Le projetDans un contexte de raréfaction des boutiques de proximité et de délitement des solidarités locales, l’objectif du projet est de développer une action permettant de répondre à un enjeu de cohésion sociale en allant à la rencontre des plus vulnérables, au plus près de leurs besoins et de leurs lieux d’habitation.

La création d’une boutique mobile doit permettre de créer du lien social là où les commerces de proximité ont disparu tout en proposant une consommation alternative et accessible, et ce quel que soit son pouvoir d’achat.

Cette boutique itinérante se déplacera dans l’agglomération dunkerquoise et en Flandre intérieure (zone prioritaire, quartiers défavorisés, villes et villages excentrés et isolés) avec à son bord, des vêtements de seconde main de bonne qualité, du vintage, des accessoires de maison, des créations uniques et des sélections de notre styliste, produits issus du recyclage, créés ou sélectionnés par des personnes en insertion. Elle pourra également faire la promotion du savoir-faire de l’atelier lors de manifestations (festivals, mois de l’ESS...).

En renouvelant avec le concept de marchands ambulants, la boutique participe à l’animation des places de villages, donne un prétexte à la

Région

Hauts-de-France

COUD’POUCE POUR L’EMPLOI


Soutien du Comité de sélection des projets : 9.000 € en octobre 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondant territorial de la Fondation :François-Nicolas Roffiaen

rencontre, amène à la discussion et à l’échange, propose un moment de convivialité autour de l’achat plaisir, malin et responsable. Ce projet nécessite l’implication des salariés en insertion. Ils le feront vivre grâce aux collectes organisées, le tri et la vente des marchandises.

Pour en savoir plus : www.coud-pouce.org


CONNEXIONS SOLIDAIRES

La structureDepuis 2013, l’association Emmaüs Connect, dans l’esprit du Manifeste Universel d’Emmaüs, développe des actions de solidarité, dans le but de lutter contre les injustices sociales et les diverses formes d’exclusion, notamment par la création d’activités solidaires.

Le projetLa mission d’Emmaüs Connect est de faire du numérique un levier d’insertion. En effet, le numérique se révèle chaque jour un peu plus comme le canal prioritaire d’accès aux services publics et privés : désormais, comment chercher un emploi ou un logement, sortir de l’isolement, ou effectuer ses démarches administratives sans téléphone ou internet ?

Pourtant, l’accès et l’usage des télécommunications demeurent encore un obstacle pour les publics fragiles : Emmaüs Connect a pour mission d’éviter que le numérique ne devienne un facteur supplémentaire d’exclusion pour des personnes en difficulté, et d’en faire au contraire un levier pour leur insertion.

Le programme de terrain Connexions Solidaires apporte des solutions à un problème crucial et peu traité : l’accès durable et juste au numérique pour les populations fragiles et le développement des usages dans une perspective d’insertion sociale et professionnelle. Il s’agit d’une palette de services comprenant des offres de connexion et d’équipement à tarif solidaire ainsi qu’un accompagnement pédagogique, afin d’assurer l’acquisition par les personnes accompagnées d’un « bagage numérique minimum » de manière à ce qu’ils puissent utiliser les outils numériques de manière autonome et faciliter ainsi leur insertion sociale et professionnelle.

Ce programme de terrain permet également la création d’emplois en insertion pour les conseillers qui recevront le public.

Pour en savoir plus : http://www.connexions-solidaires.fr

EMMAUS CONNECTRégion

Hauts-de-France

Soutien du Comité de sélection des projets : 9.000 € et cofinancement par l’association Amphitéa de 6.000 € en mai 2016 pour une aide au fonctionnement

Correspondant territorial de la Fondation :Olivier Carnel


UNE RE-BELLE S’INVITE A TABLE !

La structureBasée à Romainville depuis 2012, l’association A Table Citoyens ! a pour objet d’assurer la gouvernance de la jeune entreprise d’insertion BALUCHON, créée en 2014, de réaliser des ateliers d’éducation et des actions de sensibilisation à l’alimentation saine et à l’agriculture durable, à destination des habitants des quartiers prioritaires, et de soutenir et accompagner les porteurs d’initiatives dans les domaines de l’alimentation responsable et de la création d’emplois durables, en Seine-Saint-Denis.

Le projetProjet accompagné par l’association, RE-BELLE est une marque de confiture fabriquée artisanalement avec des fruits et légumes écartés des circuits de distribution. L’objectif de cette marque est de réduire le gaspillage alimentaire par la réutilisation des surplus, et de sensibiliser les consommateurs grâce à l’histoire des fruits qui composent les délicieuses confitures. La lutte contre le gaspillage alimentaire est un enjeu crucial sur le territoire parisien et en Ile-de-France (région française où l’on gaspille le plus avec 114.5kg d’aliments jetés par an et par habitant).

L’objectif du projet est aussi de créer des emplois locaux, dans des parcours d’insertion professionnelle grâce à cette activité valorisante et bénéfique pour l’environnement, sur des postes d’agent-e confiturier et collecteur/trice-livreur/se. Les conditions d’exercice des métiers proposés par RE-BELLE (sans qualification préalable, horaires de jours, fixes, sans coupure et à temps complet) les rendent facilement accessibles aux personnes en difficulté.

Le projet RE-BELLE est né au sein du mouvement citoyen Disco Soupe et sa concrétisation a été permise grâce à l’association A Table Citoyens !, qui a hébergé l’étude de faisabilité pour définir le modèle économique et les aspects techniques (conditions de la collecte, production, vente et offre d’insertion, partenariat) de RE-BELLE.

À TABLE CITOYENS !Région Île-de-France



Correspondante territoriale de la Fondation :Stéphanie Facy

RE-BELLE entre dans une nouvelle phase avec le lancement de l’activité, au sein de la cuisine de BALUCHON, traiteur solidaire, première cuisine pilote de cette activité qui pourra être répliqué dans d’autres cuisines. Cette phase permettra de créer, dès 2016, six emplois qui produiront en un an 94 000 pots de confiture et sauvant ainsi 37 tonnes de fruits et légumes.

Pour en savoir plus : http://atablecitoyens.fr


LES MÉTIERS DE LA PETITE ENFANCE

La structureDepuis 1995 à Clichy-sous-Bois, l’association Energie a pour objet de gérer et de soutenir toute œuvre d’intérêt général à but non lucratif et à caractère social, notamment pour accompagner des demandeurs d’emploi dans leur parcours d’insertion ou d’expérimenter des initiatives susceptibles de créer des emplois et de développer des activités nouvelles.

Le projetDans le cadre de l’Insertion par l’Activité Economique (IAE), Energie a ouvert un Atelier et Chantier d’Insertion (ACI) innovant et qualifiant sur les Métiers de la Petite Enfance en Seine-Saint-Denis, cruellement dépourvu d’ACI s’adressant plus spécifiquement à des femmes.

Celui-ci permet à 12 personnes ayant des difficultés socioprofessionnelles particulières de reprendre une activité salariée dans le cadre d’un parcours d’insertion de 18 mois et de les préparer au concours d’auxiliaire de puériculture, métier actuellement en tension. Ce parcours propose une immersion professionnelle progressive en crèches sous la responsabilité d’auxiliaires de puéricultures diplômées et formées à la fonction du tutorat, des formations professionnelles certifiantes (sur la petite enfance et une remise à niveau en Français/Maths de niveau V) et une préparation au concours Auxiliaire de Puériculture. En parallèle, la structure propose un accompagnement socioprofessionnel renforcé orienté sur la remobilisation, l’auto-estime, l’autonomisation et enfin la responsabilisation des salariés de l’ACI.

Le projet est soutenu par plusieurs crèches publiques et privées de Clichy-sous-Bois, Montfermeil, Livry-Gargan, Bondy et La Courneuve dans lesquelles les salariées en insertion sont intégrées en tant qu’Animatrice Petite Enfance. Des acteurs locaux de droit commun interviennent dans leur domaine de compétences (la CAF, la Maison de la Justice et du Droit, la CPAM, la Protection Maternelle Infantile, Pôle Emploi, les collectivités…) ; l’objectif étant de rapprocher les bénéficiaires des instances de droit commun.

ÉNERGIERégion Île-de-France


En 2017, suite à un processus d’orientation des prescripteurs du territoire, 15 nouvelles personnes ayant des problématiques sociales et professionnelles particulières seront recrutées sur le même dispositif.

Pour en savoir plus : www.energie-sap.fr

Soutien du Comité de sélection des projets : 10.000 € et cofinancement par l’association Amphitéa de 5.000 € en juillet 2016 pour une aide au fonctionnement

Correspondante territoriale de la Fondation :Jihen Damak


LES ATELIERS VÉLO SOLIDAIRES

La structureÉtudes et Chantiers Île-de-France est une association d’Economie Sociale et Solidaire (ESS) qui existe depuis 2001. L’association utilise son savoir-faire et sa pédagogie pour renforcer le pouvoir d’agir d’adultes et de jeunes français et étrangers, dans le cadre de projets d’intérêt collectif. Pour cela, l’association développe plusieurs activités visant la préservation de l’environnement et l’amélioration des espaces de vie.

Le projetSoliCycle Porte de Vanves est un projet d’insertion par l’activité économique, qui contribue à l’autonomie des individus en proposant dix postes à des personnes très éloignées de l’emploi.

Les activités de production de SoliCycle sont le recyclage de vélos, la vente de vélos d’occasion et l’accueil des adhérents pour l’autoréparation : les accompagner dans l’entretien de leur bicyclette.Ces activités sont un support particulièrement adapté pour un chantier d’insertion : la mécanique cycle, tout en étant formatrice et professionnalisante, est accessible à tous. Lors des séances d’autoréparation, les salarié(e)s en parcours d’insertion sont en position de transmission de leur savoir-faire technique, inversion de la relation pédagogique qui se révèle particulièrement formatrice du point de vue de l’acquisition des savoir-être professionnels.

Un parcours d’insertion dans un atelier vélo SoliCycle permet d’acquérir des savoir-faire techniques complets et facilite l’accès à des emplois porteurs, notamment dans le secteur du vélo mais également dans les secteurs de l’accueil, des services, de la gestion des déchets...

Pour en savoir plus : http://www.etudesetchantiers.org

ÉTUDES ET CHANTIERS IDFRégion Île-de-France


Correspondante territoriale de la Fondation :Stéphanie Facy


LE WOK, INCUBATEUR CULINAIRE D’INSERTION

La structureJeune association francilienne créée en 2014, l’association Food de Rue a pour objet de promouvoir l’égalité des chances et l’égalité femmes/hommes, promouvoir le droit à l’initiative économique et l’inclusion des publics en situation d’exclusion et développer des modèles d’alimentation accessibles et durables.

Le projetL’incubateur culinaire Le Wok mis en place par l’association se divise en deux activités principales.

Tout d’abord, l’accompagnement socioprofessionnel de femmes en situation d’exclusion au travers d’une activité de restauration solidaire en direction des publics ayant de faibles revenus et d’activités collaboratives.

L’incubateur culinaire est conçu comme une cuisine collaborative : dans la phase de formation, les salariées seront amenées à co-animer, avec le chef formateur, des ateliers de démonstration de recette.

Les modules de créativité et de transfert (passage de la recette maison à la fiche technique) seront des moments d’échange de savoir-faire afin de générer des offres commerciales attrayantes et cohérentes. Cette activité est portée par le chantier d’insertion, conçu comme un incubateur permettant de lever les freins à l’emploi et de former les femmes aux métiers de la restauration (gestes et postures, normes d’hygiène, préparation culinaire). Le dispositif est 100% féminin, les femmes étant plus touchées par la précarité économique et le chômage (niveau de diplôme plus faible, monoparentalité ...).

Ensuite, l’accompagnement vers la création de microentreprises de cuisine de rue avec la mise en place d’une coopérative de gestion des TPE créées ainsi qu’une franchise solidaire pour renforcer leur pérennité. La coopérative offrira aux femmes un sas sécurisant à travers un statut de salariée entrepreneuse et des services mutualisés. La franchise permettra de pérenniser une activité indépendante.

FOOD DE RUERégion Île-de-France


La base du triporteur comme outil de distribution apporte une solution de restauration nomade à faible impact environnemental pour les villes. Les principes de coopérative et de triporteur pour une activité de restauration élargissent l’offre en matière de modèles économiques accessibles au micro financement.

Le choix de la restauration de rue repose sur l’évolution des modes de consommation (repas plus rapides, accessibles financièrement et pris à proximité du lieu de travail) et la demande croissante de clients pour des modes d’alimentation responsables tant écologiquement que socialement.

Pour en savoir plus : http://www.food2rue.org/

Soutien du Comité de sélection des projets : 10.000 € en mai 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondante territoriale de la Fondation :Catherine Joliduc


BOULANGERIES ARTISANALES SOLIDAIRES

La structureL’association « Les Amis de Farinez’Vous » a vu le jour en 2008 afin de favoriser l’insertion professionnelle et sociale de publics en difficulté au travers d’une activité économique, d’appuyer le développement de la boulangerie artisanale, durable et solidaire « Farinez’Vous » et de favoriser la mise en réseau national d’entreprises ou de projets qui partagent ses objectifs.

Le projet« Farinez-vous » a établi, depuis près de huit ans, un concept original de boulangerie basé sur les valeurs de solidarité et d’alimentation durable. Entreprise d’insertion, sa finalité est d’accompagner vers l’emploi et l’intégration sociale des personnes qui en sont éloignées, tout en offrant à ses clients des produits sains dans une ambiance conviviale. Ce dispositif, qui a fait ses preuves, peut être mis en place dans de nombreuses villes de France.

Le projet vise donc à expérimenter et déployer son essaimage sur le territoire : formaliser la démarche (outils et méthodes), impulser les créations, accompagner et former les porteurs de projet, mutualiser des réponses aux problématiques communes, garantir une qualité tant au niveau du travail social qu’au niveau des produits et, progressivement, animer le réseau.

L’objectif du projet est donc d’essaimer le concept « Farinez-vous », en créant un réseau de boulangeries artisanales, entreprises d’insertion. Il s’agit de mettre à disposition l’expérience acquise et les savoir-faire créés, afin de démultiplier l’impact social et indirectement de sensibiliser le grand public et les entreprises sur les aspects insertion et alimentation durable et responsable. En faisant émerger des boulangeries par la formation et

LES AMIS DE FARINEZ-VOUSRégion Île-de-France


l’accompagnement des porteurs de projet, cela permettra d’implanter dans de nombreuses villes de France des boulangeries artisanales d’insertion, permettant de former un nombre important de personnes en difficulté à des métiers artisanaux valorisés, recherchés car il s’agit de métiers en tension. L’impact est attendu aussi au niveau de la dynamisation des quartiers.

Après Drôle de Pain à Montpellier et Ma part du Gâteau à Nantes, une nouvelle boulangerie est attendue à Lyon.

Pour en savoir plus : http://www.farinez-vous.com/projet/les-amis-farinezvous/

Association lauréate du Prix Amphitéa «Coup de cœur des assurés» 2016 : 10.000 €


À L’EURE DU RECYCLAGE

La structureCréée en 1992, l’association ébroïcienne Idvets’ est un chantier d’insertion qui a pour vocation de contribuer au développement économique social et solidaire local.

Le projetRéférencée comme organisme d’utilité social, collecteur textile, l’association observe une croissance de son activité. La population, de plus en plus sensible à la démarche éco-citoyenne, multiplie les dons. L’association a donc décidé de louer un local plus grand sur une zone commerciale afin de donner une meilleure visibilité à l’action d’insertion et ainsi permettre à l’ensemble des salariés en insertion d’être au cœur des entreprises classiques et favoriser leur formation et qualification.

Le projet va permettre la création de 6 ETP en insertion, soit 10 personnes à temps partiel et 2 ETP d’encadrement.Pour la construction du parcours professionnel, l’association prend en compte les capacités et désirs de la personne. Cependant, elle ne valide que des projets réalistes d’entrée en emploi, notamment vers des métiers en flux tendu. Pour cela, elle est en relation avec des partenaires et des observatoires de son bassin d’emploi, ainsi que les centres de formation.

Par ailleurs, la structure intervient dans les établissements scolaires (lycée Notre Dame, lycée Aristide Briand, collège Jean Jaurès, ...) pour sensibiliser les jeunes à la récupération et la valorisation des vêtements (les déchets textiles n’entrant plus dans la collecte des déchets ménagers). Par ces actions, l’association participe aux changements de comportements face aux déchets et permet à toutes les valeurs recyclables de l’être. Lors de ses interventions, l’association valorise également la formation et la qualification.

Pour en savoir plus : http://idvets.wix.com/idvets

ID VETS’Région Normandie

Soutien du Comité de sélection des projets : 6.890 € en mars 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondant territorial de la Fondation : Patrick Lepetit


IMAGINER, CRÉER, PARTAGER

La structureNouvellement créée à Rouen en 2016, la Scop Les Copeaux Numériques a pour mission de faciliter la création, le développement et la compétitivité des entreprises en offrant des services collaboratifs et un accès aux innovations technologiques. Elle permet l’émancipation, l’accomplissement de soi, en donnant les moyens au plus grand nombre de trouver ou retrouver la capacité à réparer, à modifier, à adapter et à créer des objets. Elle favorise les échanges et permet à des populations qui ne se côtoient pas forcément de se rencontrer et ainsi de mieux vivre ensemble.

Le projetLes Copeaux Numériques œuvrent à l’émergence d’un tiers-lieu axé autour du travail du bois et de la fabrication numérique. Un tiers-lieu est un lieu ouvert, où chacun peut venir bricoler, travailler, s’amuser, entreprendre… ou simplement boire un café.

C’est un lieu d’apprentissage, de savoir-faire et de savoir-vivre articulé autour d’espaces collaboratifs :

• un atelier tout équipé pour le travail du bois ;• un FabLab (laboratoire de fabrication numérique) ;• des espaces de coworking ;• un café culturel.

Bricoleurs, artisans, start-up, architectes, retraités, habitants du quartier sont les bienvenus… La mixité des publics est l’essence même du tiers-lieu !

Dans ce lieu, on mutualise des machines et des outils traditionnels pour le travail du bois mais aussi des imprimantes 3D et des machines à commandes numériques qui permettent de concevoir facilement et rapidement.

LES COPEAUX NUMÉRIQUESRégion Normandie


Les usagers sont accompagnés par des professionnels, de la conception/modélisation à la réalisation de leur projet. Des Workshops autour de la fabrication d’un objet ; des cours et stages d’initiation et de perfectionnement sur les machines sont organisés. Les usagers partagent les espaces, le matériel et les savoirs. Ils se retrouvent au sein du café culturel où sont mis à disposition des ouvrages spécialisés, des revues, des plans d’objets dans une optique de libre circulation de l’information et des connaissances.L’ouverture du lieu est prévue pour mars 2017. La structure regroupe déjà une communauté de 150 membres et près de 1 200 sympathisants sur les réseaux sociaux. Pour en savoir plus : http://www.lescopeauxnumeriques.frPage Facebook : @lescopeauxnumeriques

Soutien du Comité de sélection des projets : 10.000 € et cofinancement par l’association Amphitéa de 5.000 € en juillet 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondant territorial de la Fondation : Patrick Lepetit


AGRI’PAIN

La structureNée en 1974 à Caen, l’association Revivre a pour but de procurer une aide matérielle ou morale aux personnes isolées ou en détresse et de faciliter leur réinsertion sociale.

Le projetLe projet AGRI’Pain est la reprise, sur l’agglomération de Caen et sa périphérie, des opérations, antérieurement réalisées par Pain contre la faim, de collecte de pains invendus auprès des boulangeries et des grandes surfaces, de transformation du pain en mouture pour l’alimentation du bétail, et de revente aux éleveurs.

Cette activité, dorénavant réalisée dans le cadre d’un A.C.I. (Atelier Chantier d’Insertion), sera un support pertinent de réentrainement au travail, de bilan professionnel et au final d’accès à l’emploi et à la formation pour 8 salariés au démarrage de l’activité fin 2016.

Le projet AGRI’Pain vise à l’atteinte de seuils de collecte et de traitement propices à la pérennisation de l’activité et à la maîtrise de la participation financière des collectivités locales au titre de la collecte des déchets.Le projet s’inscrit dans la politique pour l’emploi des pouvoirs politiques et dans la politique d’intervention du Conseil Départemental en faveur des bénéficiaires du RSA. C’est aussi un projet qui vise à promouvoir la lutte contre le gaspillage alimentaire.Le projet permet de développer l’offre d’un produit pour l’élevage local qui se substitue avantageusement au maïs comme aliment de complémentation.

Le projet prévoit d’étendre l’action de collecte à tout le département du Calvados. Le réseau des boulangers partenaires identifiés, en relation avec la Maison Artisanale de la Boulangerie du Calvados basée à Caen, couvre 140 boulangeries sur 400 existantes dans le Calvados.

Pour en savoir plus : http://www.revivre-asso.com/

REVIVRERégion Normandie

Soutien du Comité de sélection des projets : 10.000 € et cofinancement par l’association Amphitéa de 5.000 € en janvier 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondant territorial de la Fondation : Patrick Landouzy


TOITS & CIE

La structureDepuis 2005, l’association toulousaine Bois et Cie partage et transmet des savoirs et savoir-faire autour du travail du bois à travers un Atelier Chantier d’Insertion (ACI) et un atelier associatif.

Le projetEn France 3,5 millions de personnes n’ont pas de logement ou sont logées dans des conditions extrêmement précaires. En Haute-Garonne, seule une demande sur 10 pour un logement d’insertion est satisfaite. Les limites entre logement d’insertion et logement d’urgence sont confuses puisque les situations en logement d’urgence deviennent durables. L’accès au foncier est difficile surtout dans les grands centres urbains saturés tels que Toulouse métropole. Tout le monde devrait avoir accès à un logement décent pour vivre dignement et se sentir sécurisé, en ayant la possibilité de choisir le type de logement qui lui convient. Chacun devrait pouvoir accéder à un emploi qui lui permette de s’intégrer dans la société et de s’y épanouir.

Le projet Toits & Cie, porté par l’association Bois & Cie, a pour objet d’apporter une réponse adaptée aux problèmes de logement et d’hébergement dans une dynamique d’insertion socio-professionnelle. Toits & Cie cherche à permettre à des personnes qui n’ont pas de logement ou qui sont hébergées dans des conditions précaires d’avoir accès à un logement de qualité, écologique et adapté à leur situation sociale et familiale, tout en créant des emplois au service de l’insertion socio-professionnelle de personnes en situation de précarité.

Le projet, en phase de Recherche & Développement, poursuit 4 objectifs :

• valider les principes techniques de la version 3 de l’Habitat ;• mettre en place le processus de production ;• maîtriser l’ensemble des aspects juridiques et administratifs ;• développer le projet et pérenniser l’activité économique.

BOIS & CIERégion Occitanie


Dans le cadre d’un partenariat avec Emmaüs Toulouse, plusieurs habitats sont en cours d’implantation sur leur terrain et habités par des Compagnons d’Emmaüs qui souhaitent prendre part au projet expérimental.

Pour en savoir plus : http://www.bois-et-cie.asso.fr

Soutien du Comité de sélection des projets : 10.000 € et cofinancement par l’association Amphitéa de 5.000 € en octobre 2016 pour une aide au fonctionnement

Correspondante territoriale de la Fondation : Geneviève Chegaray


LA PETITE ÉPICERIE PREND LA ROUTE

La structureL’œuvre « Hérisson Bellor » a été créée en 1862. Cette institution charitable en faveur des jeunes filles orphelines ou pauvres du culte réformé a été reconnue, par décret impérial du 28 novembre 1866, comme établissement d’utilité publique. En 1864, Madame Julie Madeleine Brives, veuve Charles Martin Hérisson-Bellor, fait don, au profit de l’œuvre, d’une maison située à Mazères, siège actuel de l’association.

Le projetNouvellement créée en janvier 2016 à Pamiers, l’épicerie sociale et solidaire « La petite épicerie » poursuit deux objectifs : créer de l’emploi et lutter contre la précarité.

Tout d’abord, en permettant à des personnes sans emplois d’occuper un poste de travail puisque l’épicerie est conventionnée Chantier d’Insertion (6 postes de travail). Ensuite, en donnant la possibilité à des personnes dont le reste à vivre est faible de s’alimenter correctement.

Par ailleurs, elle accueille la personne dans le respect de sa dignité et lui propose plus que des denrées : un lieu chaleureux où chacun peut nouer des liens et progresser sur la voie de l’autonomie et de l’inclusion sociale. L’épicerie sociale et solidaire assure une relation et une qualité d’accueil conformes à des objectifs d’inclusion sociale. En prenant en compte les goûts individuels, elle permet un bon usage des denrées, sans gaspillage.

Compte tenu de la configuration du territoire de l’Ariège, la structure souhaite développer un service itinérant de l’épicerie avec le concours de l’association Iscra, partenaire dans le projet mutualisé. Il s’agira d’aller au plus proche des problématiques des publics qui n’ont pas les moyens de se déplacer. Grâce à l’accompagnement réalisé par le GESMIP (Groupement des Epiceries Sociales et solidaires en Midi-Pyrénées), l’association a pu identifier qu’un tel dispositif d’épicerie itinérante, dont le point de rattachement est l’épicerie fixe de Pamiers, serait le premier de la région.

HÉRISSON BELLORRégion Occitanie


Ce projet de création d’épicerie itinérante s’inscrit dans la continuité de la mise en œuvre du premier projet mutualisé de trois Ateliers et Chantiers d’Insertion qui ont décidé de s’associer pour créer 22 postes en insertion à Pamiers et installer leurs activités dans un lieu mutualisé, entièrement réhabilité, et situé en plein cœur de l’activité économique de Pamiers, Zone de Pic afin de coopérer, créer des passerelles entre leurs structures, et mutualiser des moyens matériels et humains.

Pour en savoir plus : http://www.domainedegarabaud.fr

Soutien du Comité de sélection des projets : 10.000 € et cofinancement par l’association Amphitéa de 5.000 € en juillet 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondant territorial de la Fondation : Bruno Magand


BIO POUR TOUS

La structureImplantée depuis 2013 à Gragnague, l’association Les Jardins du Girou, membre du Réseau Cocagne, développe des actions d’insertion, destinées à des personnes en difficulté, et contribue au développement de l’économie sociale et solidaire en zone rurale.

Le projetSituée à 15 km de Toulouse, l’association a su créer une «alliance fertile» entre agriculteurs, élus, entreprises et citoyens engagés autour du projet « Bio pour tous » débuté en 2013.La Fondation Terres de Liens est devenue propriétaire des 5 ha qui étaient jusqu’alors mis à disposition temporaire de l’association.

Ce projet «collectif» a vocation à démocratiser l’accès aux légumes certifiés bio en permettant au grand public de consommer local, au juste prix, tout en favorisant l’emploi. Quatorze postes étaient proposés en 2015, soit près de 20 personnes salariées.

Au niveau des consommateurs, le projet «Bio pour tous» vise principalement les établissements scolaires à travers la restauration collective et les personnes à faibles revenus qui souhaitent manger bio et local en faisant attention à leur budget (cinq cantines locales et vingt «paniers solidaires» supplémentaires par semaine). En parallèle, des contacts ciblés ont été pris auprès des cantines du territoire pour développer l’approvisionnement en produits bio et locaux. Un partenariat avec le Secours Catholique permettra en 2016 de développer l’action «paniers solidaires» en lien avec des visites régulières des bénéficiaires sur le Jardin et une implication cadrée dans l’organisation.

LES JARDINS DU GIROURégion Occitanie


Les Jardins du Girou ont donc vocation à diversifier leur réseau d’adhérents afin d’offrir leur production aux personnes convaincues mais aussi à celles qui pensent que le bio n’est pas pour elles ou qui n’ont pas les revenus suffisants en proposant notamment des «paniers solidaires» aux personnes à revenus modestes afin de rendre plus accessible le panier de légumes bio.

Pour cela, il est nécessaire de produire de manière professionnelle, en mécanisant et en automatisant l’exploitation, ce qui permettra notamment un travail intéressant pour les salariés en insertion : pourquoi les mobiliser sur du travail épuisant de désherbage manuel alors qu’un travail de binage tracté adéquat limite ces désagréments et améliore la production finale ?

Pour en savoir plus : http://www.jardinsdugirou.org

Soutien du Comité de sélection des projets : 15.000 € en mars 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondant territorial de la Fondation : Luc Sabatery


Soutien du Comité de sélection des projets : 8.394 € en juillet 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondant territorial de la Fondation : Lionel Gasc

MOBILITÉ EN TERRITOIRE AVEYRONNAIS

La structureNouvellement créée en 2015 à Galgan, l’association aveyronnaise Mécanique Alternative a pour objet d’aider les personnes en difficulté à retrouver une mobilité et un emploi ou le préserver.

Le projetL’absence de mobilité est un frein à l’accès à l’emploi ou à la formation mais représente également une cause d’isolement social. Redonner la mobilité aux personnes en difficulté en leur proposant l’entretien et la réparation de leur véhicule à moindre coût, tel est le but que se donne l’association.

Pour ce faire, le garage propose diverses solutions :• le prêt solidaire de véhicule pour la recherche d’un emploi, un

entretien d’embauche, une mission intérim, une période d’essai… ;• la vente de véhicule à petit prix ;• l’aide à l’acquisition d’un véhicule en proposant aux adhérents une

rencontre entre vendeurs particuliers et acheteurs particuliers dans nos locaux ;

• l’accession à l’emploi en proposant des contrats aidés et une réinsertion professionnelle.

Par ailleurs, des ateliers sont mis en place au sein du garage pour responsabiliser les personnes à l’importance d’avoir un véhicule bien entretenu, sur les dangers de la route, sur le recyclage des pièces et différents fluides pour ne pas polluer notre planète.

En partenariat avec la mission locale, pôle emploi et les différents acteurs sociaux, l’association a pour vocation de favoriser l’insertion sociale et professionnelle, l’embauche de contrats aidés et de permettre aux adhérents le retour à l’emploi en bénéficiant d’une mobilité devenue indispensable.

Pour en savoir plus : http://mecaniquealternative.free.fr/

MÉCANIQUE ALTERNATIVERégion Occitanie


Soutien du Comité de sélection des projets : 6.000 € en octobre 2016 pour une aide à l’investissement

Correspondante territoriale de la Fondation : Laurence Belorgey

ACTIVITÉS 3D

La structureL’association Envol 13 a été créée à Marseille en 1996 avec pour but d’aider les demandeurs d’emplois dans la gestion d’un itinéraire complet d’insertion ou de réinsertion socioprofessionnelle. Elle intervient sur les métiers de la propreté.

Le projetAgréée en avril 2016 par le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer pour l’application et la distribution de produits biocides, la structure permet ainsi au technicien en nettoyage d’être formé «Applicateur» et de pouvoir réaliser des prestations de services 3D (désinsectisation, dératisation, désinfection) ; puis d’enseigner aux équipes les méthodes d’application.

La structure a développé un projet local en répondant aux besoins des entreprises locales en matière de nettoyage. Outre l’aspect économique qui permet de proposer de nouvelles prestations de service en matière d’hygiène afin de diversifier le secteur de la propreté, cette activité permet d’augmenter le nombre de postes d’insertion, la montée en compétence des personnes permanentes ou en insertion pour un meilleur accès à un emploi durable. Enfin, au niveau environnemental, l’activité permet de préserver la santé de l’homme et d’assurer la salubrité de son environnement immédiat.

Pour en savoir plus : www.envol13.fr

ENVOL 13Région Provence-Alpes-Côte d’Azur


UNE PLATEFORME RHÔNE-ALPINE EN PLEIN ESSOR

La structureEn 2004, des épiceries sociales et solidaires de Rhône-Alpes ont constitué le Groupement des Epiceries Sociales et Solidaires Rhône-Alpes (GESRA) pour mutualiser et coopérer sur leur cœur de métier. En adhérant au GESRA, les épiceries sont représentées en externe, peuvent suivre des formations, être accompagnées dans leur développement et bénéficier d’un approvisionnement. A ce jour, 42 épiceries sociales et solidaires sont adhérentes du GESRA. Elles accueillent plus de 25 000 bénéficiaires par an, 400 bénévoles et 65 salariés. Plus largement, le GESRA a participé à la construction en 2013 d’un mouvement national l’UGESS – l’Union des Groupements des Épiceries Sociales et Solidaires.

Le projetLes épiceries sociales et solidaires sont innovantes dans le paysage de l’aide alimentaire, dans la mesure où elles ne donnent pas des produits sous forme de colis, mais mettent à disposition en libre service des produits contre une participation financière. Elles se distinguent également, par le lien social créé par et autour de chaque personne. Les publics bénéficiaires sont orientés par des associations et des institutions publiques, sous critère de minima sociaux, et participent à des ateliers individuels et collectifs. Certaines épiceries ouvrent également au grand public en proposant une double tarification. Les épiceries sociales et solidaires innovent par le projet économique et social. La dynamique créée part toujours des personnes et des équipes. C’est un mouvement ascendant et collectif.

L’idée d’une plateforme d’approvisionnement est née d’un double besoin remonté par les épiceries d’engager de plus gros volumes en amont et de disposer de produits de meilleure qualité. Pour ce faire, le Gesra remonte les filières de l’industrie agro-alimentaire pour de l’achat à moindre coût ou du don avec une possibilité d’abattement fiscal. La plateforme logistique permet de stocker et de livrer des produits d’épicerie sèche, des produits d’hygiène et d’entretien directement aux épiceries sociales et solidaires. Mise en service en 2012, cette plateforme a atteint un volume des produits distribués aux épiceries membres du GESRA de 46 tonnes en 2015. Dans son rôle

GESRANational


d’appui et de conseils auprès des épiceries, le GESRA a édité en début d’année 2014, un guide à destination des épiceries sociales et solidaires pour « optimiser leurs approvisionnements en fruits et légumes ».

Des programmes d’animation et de formation à destination des Conseillères en Économie Sociale et Familiale (CESF) ont été mis en place. Ces programmes visent à développer la capacité des CESF à adapter leurs actions d’accompagnement des publics et à faire face à des situations de plus en plus complexes : travailleurs à très faibles revenus dits « travailleurs pauvres », personnes âgées, jeunes éloignés de l’emploi…). Depuis 2014, le GESRA a mis en place de nouvelles formations à destination des bénévoles des épiceries sur la posture d’accueil des publics et sur les enjeux nutritionnels et les repères du Programme National Nutrition Santé (PNNS).

L’appui des épiceries dans leur démarche d’amélioration et de professionnalisation à travers l’animation d’équipes est réalisé autour de l’outil « Référentiel » (outil d’auto-évaluation et d’amélioration).

Le Gesra développe également des actions de mutualisation et de mise en synergie au sein des réseaux d’appartenance tels que l’UGESS (Union des Groupements des Épiceries Sociales et Solidaires), les CIVAM (Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural), l’URBACT II (Programme européen pour la promotion du développement urbain durable), les PTCE (Pôles Territoriaux de Coopération Économique – champ d’action Alimentation/Agriculture).

En particulier, le GESRA est membre du Pôle Territorial de Coopération Économique (PTCE) sur l’alimentation, Le BOL. La création de nouvelles filières d’approvisionnement pour les épiceries, la mutualisation logistique, l’amélioration de l’accessibilité des produits de qualité au plus grand nombre sont autant de sujets de coopérations qui sont développés au sein du Pôle avec les acteurs de la chaîne alimentaire locale, agriculteurs, transformateurs et distributeurs.

Pour en savoir plus : www.gesra.org



LUXE ET INSERTION, UNE ALLIANCE POUR L’EMPLOI

La structureFondé en 2004 par le Secours catholique, le Réseau Tissons la Solidarité est une association Loi 1901 indépendante et laïque dont la mission est de fédérer l’ensemble des acteurs de la vie économique en faveur de l’emploi, notamment pour les femmes qui représentent 83 % des salariées en insertion du Réseau.

« Utiliser le recyclage textile, la mode comme support d’insertion pour les personnes les plus éloignées du marché du travail » est l’idée fondatrice et prometteuse qui guide les pas de Tissons la Solidarité depuis près d’une dizaine d’années.

S’appuyant sur des valeurs telles que le travail, l’exigence de qualité, la compétence et l’épanouissement des salariés en réinsertion, l’association entend fédérer et mobiliser les acteurs de la vie économique en faveur de l’emploi.

Le projetLa société française est rongée par le corporatisme. Ce même corporatisme sclérose notre société et engendre des inégalités. Si nous voulons trouver des solutions pour l’emploi, si nous voulons que chaque acteur économique trouve sa place dans la chaîne d’un développement économique et de l’emploi, il est primordial d’aborder les problématiques d’une façon globale.

Une forte démarche de lobbyingUne innovation sociale : rassembler les différents acteurs économiques.

Tissons la Solidarité est le premier acteur du monde associatif à avoir su rassembler autour d’un projet fédérateur et concret des univers aussi différents que les mondes de l’économie sociale et solidaire, du luxe ainsi que celui de l’économie classique. Ensemble, ils ont apporté une réponse aux femmes en situation de précarité en leur permettant d’accéder à l’emploi.

LE RÉSEAU TISSONS LA SOLIDARITÉNational


Une première victoire : création de deux formations professionnelles en 2014Tissons la Solidarité a créé en 2014 deux formations professionnelles : vendeuse conseil en textile et retoucheuse.

Ces formations, qui ont pour finalité l’emploi pérenne dans les entreprises du prêt-à-porter de l’économie classique, sont toutes deux :

• adaptées aux talents des salariées en insertion ;• délivrées par des professionnels du luxe :

- pour la formation couture : Emmanuel Aubry, Formateur designer (Styliste Modéliste studio Pierre Balmain, Thierry Mugler, Christian Lacroix) ;

- pour la formation vente : Katia Chaix, Styliste chez Jean Charles de Castelbajac, studio Pierre Balmain, Directrice Collections et Responsable Visual Merchandising chez Emilio Robba, Membre jury Greta de la mode.

• élaborées à partir de programmes conçus par des entreprises du luxe.

Pour mettre en œuvre ces formations, le réseau Tissons la Solidarité a mis en place un plan de développement qualitatif afin d’avoir des structures conformes aux outils de l’économie classique.

Une nouvelle étape vers le monde de l’entrepriseEn 2016, le réseau Tissons la Solidarité décide d’aller plus loin dans sa rencontre avec le monde de l’entreprise.

Le réseau quitte le monde des formations professionnelles de l’insertion par l’activité économique et met en place sa formation au sein du monde des entreprises de l’Habillement.

Tissons la Solidarité permet, pour la première fois en France, de faire bénéficier aux salariées en insertion d’une formation autrefois réservée aux salariées du milieu ordinaire.

Le réseau propose une action de formation collective (POEC : préparation opérationnelle à l’emploi collective) à l’initiative des branches professionnelles de l’habillement financée par Opcalia et les fonds paritaires. Cette formation permet, pour la première fois en France depuis 2016, aux salariées en insertion d’obtenir un CQPI (Certificat de Qualification Professionnelle Interbranches) Vendeur Conseil.

Pour en savoir plus : www.tissonslasolidarite.fr


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FONDATION D’ENTREPRISE AG2R LA MONDIALE32, avenue Émile Zola59370 Mons-en-Barœ[email protected]

recueil des projets 2016 - ag2r la mondiale · 9 recueil des projets – 2016 soutien du comité de...

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