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MALI 783 www.malikile.com QUOTIDIEN D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION MERCREDI 03 FEVRIER 2021 L'information est l'oxygène des temps modernes Bamako-Sénou : Les démolitions de maisons se poursuivront Centre de Formation Professionnelle de Sénou : Une référence dans la sous-région Recommandations des partenaires internationaux de la France : Réordonner les stratégies de stabilisation du Sahel

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MALI

783www.malikile.com Q U O T I D I E N D ’ I N F O R M AT I O N E T D E C O M M U N I C AT I O N

MERCREDI 03 FEVRIER 2021L'information est l'oxygène des temps modernes

Bamako-Sénou : Les démolitions de maisons se poursuivront

Centre de Formation Professionnelle de Sénou : Une référence dans la sous-région

Recommandations des partenaires internationaux de la France :Réordonner les stratégies de stabilisation du Sahel

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Echantillons testés

Suivi des actions de prévention et de riposte au mardi 02 fevrier 2021

Nouveaux guéris

Au cours des dernères 24 H

Nouveaux décès

11

8111dont 67 dans

la communautédont 930 font l’objet d’un suivie médical

5970 333

11

918

3Nouveaux cas confirmés

cas confirmés Guéris Décès

Bilan global de la situation du Covid 19

Ministère de la Santé et du Développement Social

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MALIKILÉ - N°783 du 03/02/2021 Quotidien d’information et de communication 3

Sommaire

• Redacteur en Chef :Amadou TALL• Rédaction Générale : Karamoko B., Keïta, Souleymane Mary Diarra (Stagiaire), Moctar Sow • Gérant :Moctar Sow• Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : Rita Tessougué

Une

Actualité

Culture & société

International

Autorités de la Transition : Le temps des amateurs !

Le monde bascule : La CMA CNSP : Fallait-il attendre la pression de la CEDEAO pour sa dissolution ?Ségou : Des journalistes outillés sur la migrationPays les plus corrompus d’Afrique de l’ouest : La scandaleuse 5e place occupée par le MaliLutte contre l’orpaillage clandestin : Wassa Ton prévoit un meeting de soutien auxautorités le 1er février prochain à KéniébaAttaque simultanée contre les FAMA à Boulkessi et Mondoro : Une quarantaine deterroristes capturés

Lutte contre les crimes économiques : Kenekanko, une plateforme digitale lancéeDémolition de la zone aéroportuaire dite ‘’prioritaire’’ : Les détenteurs de titres provisoires demandent à être indemnisés Nouvelle équipe de la Maison de la Presse : Onze chantiers, quatre grands travaux Bamako-Sénou : Les démolitions de maisons se poursuivrontCentre de Formation Professionnelle de Sénou : Une référence dans la sous-région

Présidentielle 2022 : Le président élu n’aura plus deux nationalitésLe Mali en état de disparition comme Etat : Les putschistes surpassent IBK Recommandations des partenaires internationaux de la France : Réordonner lesstratégies de stabilisation du Sahel Réformes politiques, institutionnelles et élections : Le Consortium des OSC pourdes Réformes profondes au Mali fustige et propose

Bibliothèque nationale du Mali : La ministre Konaré s’engage à redorer le blason de la structure

Tunisie : Le chef du parlement s’en prend au président sur le remaniement gouvernementalSomalie : Au moins trois morts dans une attaque revendiquée par les shebab à Mogadiscio

CHAN 2021 : Quatre prétendants pour le sacre

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Politique

Brèves

Edité par la Société Agence Malienne de Presseet d’Informations (AMPI)Siège : Rue du Gouverneur (902) Immeuble BayeNiass – Faladié (Bamako – Mali)Email : [email protected] / [email protected] Web : www.malikile.comContacts : +223 70 44 22 23

Comité de rédactionQuotidien numérique d’informations générales paraissant du lundi au vendredi

• Redacteur en Chef : Amadou TALL• Rédaction Générale : Karamoko B. Keïta, Demba SIDIBE (Stagiaire), Moctar Sow, Diala Teny Konaté, Ibrahim Sanogo, Yama Diallo • Gérant :Moctar Sow• Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : AZIA Bénédicte

Sport

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La principale marque de fabrique de latransition en cours au Mali est sansaucun doute l’amateurisme des diri-

geants qui transparait aussi bien dans leursdiscours que dans les actes posés qui, le plussouvent, décrédibilisent notre pays. Ses exem-ples illustratifs existent dans tous les do-maines. A tout seigneur, tout honneur dit-on. Commen-çons donc, notre propos par le président- co-lonel-major Bah N’Daw qui se spécialise dansles bourdes comme s’il n’a pas de conseiller.L’épisode de sa sortie ratée d’Abidjan où il s’estvraiment lâché sans mesurer les consé-

quences de ses propos est encore présentdans tous les mémoires. Par des propos peuamènes, il avait brocardé pour ne pas dire in-sulter l’Union Nationale des Travailleurs duMali (UNTM), la principale centrale syndicaledu Mali avec laquelle le gouvernement étaiten négociation particulièrement difficile. Il afallu beaucoup d’efforts de nombreux inter-cesseurs pour éteindre l’incendie qu’il avaitallumée sans doute par inexpérience. Sesconseillers lui avaient-t-ils prudemment ditaprès qu’il avait trop parlé ou lui-même s’est-il juré que l’on ne l’y reprendrait plus ?Quoi qu’il en soit, en France ou il a séjourné

les 26, 27 et 28 janvier dernier, il était auxabonnés absents. Du jamais vu. Jusqu’à sonarrivée sur le sol français, personne, y comprisle chargé d’affaires qui fait office d’ambassa-deur, ne savait quel hôtel il avait choisi pourson séjour. Pourquoi cette cachotterie qui jureavec toutes les règles protocolaires et de sé-curité ? Après renseignements et recoupe-ments, Malikilé est à même de révéler qu’ilne voulait pas subir le sort que les maliens del’extérieur avaient réservé à IBK en début deson second mandat contesté. Ceux-ci, partoutou l’ancien président passait, manifestaienten effet devant les hôtels ou il séjournait pourexprimer tout le mal qu’il pensait de lui. BahN’Daw pense-t-il, en quatre petits mois, avoiratteint un tel seuil d’impopularité ? Il doitpeut-être avoir des éléments d’appréciationsûr pour se comporter ainsi.Mieux ou pire, il a obstinément refusé de ren-contrer ses compatriotes résidents avant de

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Autorités de la Transition : Le temps des amateurs !

UNE

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UNE

produire hier lundi, un communiqué insipide(Lire en encadré) pour expliquer son repli her-métique sur soi par la pandémie de la Covid-19 qui n’existait peut-être pas lors de sesprécédentes rencontres avec la colonie ma-lienne dans d’autres pays visités. Par ailleurs,comme il le fait quotidiennement ici au Mali,il aurait pu rencontrer les principaux leadersde la communauté dans un cadre restreintrespectueux des mesures barrières. Mais enfin, il a humblement présenté ses ex-cuses et ceci devrait permettre de fermer pro-visoirement la parenthèse des bourdesprésidentielles. Sauf à lui demander d’expli-quer et le cas échéant de présenter de nou-velles excuses aux Maliens pour être restéassis pour son allocution de nouvel an.L’amateurisme, pour rester à Koulouba, portele sceau du nouveau Secrétaire Général de laprésidence présenté comme un surdoué pré-coce. Sa lettre de remerciement au coordina-teur du « Baromètre » comprend au moinstrois graves fautes (Lire encadré). Il n’est pointbesoin d’être un adepte de Vaugelas pour sa-voir que « vous avez bien voulu LES décerner» relève plus du charabia que du français.Sans compter le mauvais sens donné au terme« magnificence » ou l’expression « MES consi-dérations distinguées ». A ce niveau de res-

ponsabilités, la pleine possession de la rédac-tion administrative devient une impérieuse né-cessité. Aucun amateurisme ne peut y trouverplace.Que dire du colonel Ismael Wagué, ministrede la Refondation dont il ne comprend quedalle, qui pose avec un large sourire avec un

militant de la fantomatique république del’Azawad qui avait un macaron de ladite répu-blique fièrement accroché à la poitrine. Pireou mieux ; un drapeau « azawadien » était ac-croché dans la salle. Comment un ministre dela République peut-il se laisser ainsi manipu-ler par un gamin ? Seuls l’amateurisme et

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l’inexpérience peuvent expliquer une telle lé-gèreté.Est-il besoin de revenir sur le cas du Directeurde cabinet du Président de la Transition, qui,au lendemain de son affichage théâtral avecIssa Kaou N’Djim a vu « son ami » au cœurd’une bourrasque politique qui témoigne detout l’amateurisme du choix porté sur « son »joker. En effet, Issa Kaou N’Djim, le spécialisteen communication, l’homme des réseaux so-ciaux, le nouvel homme d’Etat, l’allié de lajunte militaire au pouvoir a pris un coup durdont les secousses risquent de se sentirjusqu’à Koulouba qui s’était engagé à lui don-ner tout ce dont il avait besoin pour commu-nique au nom et pour le compte de latransition comme si le gouvernement n’existaitpas. L’ACRT, son nouveau machin et la CMASdont Issa Kaou N’Djim était l’inamovible chefétaient vues par la présidence de la transitioncomme l’allié politique le plus puissant qui al-lait sauver la transition. Cette chute du gendre national risque de don-ner un coup fatal aux nouvelles fiançailles.Mais pour qui connait N’Djim, il risque de ri-poster surtout qu’il a dû voir la main cachéede l’imam Dicko derrière sa chute. Et amenerainsi les autorités de la transition à faire unchoix cornélien entre l’imam Mahmoud Dickoet le sulfureux Issa Kaou N’Djim.Enfin, last but not least, le plus curieux dansl’amateurisme est le communiqué de pressecosignée par le ministre des Transports et desInfrastructures et celui des Affaires foncières,de l’Urbanisme et de l’Habitat tant les inco-hérences, les contradictions et le manqued’expertise juridique y sont légion. Comment

peut-on en effet écrire que l’opération de dé-molition en cours au Mali « fait des émulesdans la sous-région » ou (ne riez pas s’il vousplaît) « les aéroports qui côtoient les habita-tions sont présentement DELOCALISES pourassurer la sécurité des personnes et de leursbiens.. » Comprenne qui pourra mais ce quiest écrit est comme le fouet que l’on donnepour être fouetté. Car ailleurs on délocaliseles aéroports et au Mali on casse du citoyen.Ce n’est pas tout. Nos deux ministres écriventaussi que « L’aéroport de Bamako diffèrentdes aéroports situés au bord de mer dontles zones de trouée s’étendent sur un es-pace maritime qui n’a aucune communemesure avec les 7194 hectares de Ba-mako-Senou ». Très bien ! Alors nos bravesministres vont situer les aéroports de Ouaga-

dougou et de Niamey aussi en bord de mer. Li-sent-t- ils seulement ce qu’on leur fait signerou dire ?Enfin les autorités démolisseuses affirmentpéremptoires que « le domaine aéropor-tuaire, classé comme tel par décret re-lève du domaine public artificiel de l’Etat.Il est sous ce statut insusceptible d’alié-nation. Sa gestion appartient au ministrechargé des domaines conjointement avecle ministre chargé du transport aérien.Aucune autre autorité de l’Etat et des col-lectivités territoriales ne peut attribuerune portion du domaine aéroportuaire.Toute cession de terrain à des particuliersdans le domaine est nulle de plein effet».Que tout cela est joliment dit. Mais avec untrès gros hic : le gouverneur est le représen-tant de l’Etat donc du ministre des Domainesdans les affaires foncières. Ce que fait le Gou-verneur est réputé fait par ce ministre. Or il ya un principe général de droit, supérieur à laloi et au décret, qui affirme que « Nul ne peutse prévaloir de sa propre turpitude (Nemoauditur propriam suam turpitudinem al-legans) ». Cette règle est connue des étu-diants en 1ère année de droit.L’Etat a commis des turpitudes. Il doit s’enprendre à lui-même et non aux propres ci-toyens désarmés devant les injustices et saviolence.

Moctar Sow

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UNE

Mahamadou Konaté dit Amine

La Transition et l'Accord dit d'Alger: quel rap-port?A l'heure actuelle, vu le retard déjà accusé par ledemarrage de la Transition, il serait sage parce qu'ef-ficace de suspendre la mise en œuvre de l'Accord à son niveau du18 août 2020, jusqu'à l'élection d'un nouveau Président de la Répu-blique. La Transition risque très gros à faire fi de la résolution du DNI relativeau besoin de réviser l'Accord d'Alger en bonne intelligence avec lesdifférentes parties signataires. Le faire serait perçu et à juste titrecomme un véritable mépris à l'égard de la participation populaire. La transition n'a, non plus, ni le temps ni les moyens de s'engager àmener une telle révision souhaitée. L'entreprise la dépasse. Le meilleur qu'elle puisse faire en ce moment, pour la mise en œuvredudit Accord, c'est de parachever les décisions déjà prises en la ma-tière par le défunt régime avant les conclusions du DNI. Et il y en aassez à dépoussiérer, présenter et effectuer.La Transition est un régime exceptionnel. Elle doit, plus que tous lesautres, anticiper les problèmes inutiles et se tenir au strict possibleet utile. En un mot, dans la gouvernance, la Transition doit embrasserle pragmatisme. Dr Mahamadou KONATE

Média A

La sécurisation des élections de 2022 : le Vice-Président de la Transition se soucieCette visite fort appréciable du Vice-Président dela Transition a également permis au Gouverneur dela région de Mopti, de présenter son projet de stratégie globale de

sécurisation des élections de 2022 dans les régions de Mopti,Douentza et Bandiagara. Une stratégie que le Colonel Assimi Goïtaet sa délégation ont salué avant de faire des contributions pertinentesque le Colonel-major Abass DEMBELE a accueillies avec un grandintérêt.En marge de sa visite de terrain auprès des FAMa à Mondoro et Boul-kessi, après les attaques complexes et simultanées du 24 janvier2021, le Vice-Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta aaussi rencontré le Gouverneur de la Région de Mopti avec lequel il aeu des échanges francs et fructueux en vue des préparatifs des élec-tions de 2022. Le colonel-major Abass Dembélé a annoncé que les FAMa ont déjàune carte de répartition sur l’ensemble du secteur. Cette répartitioncontribuera à la sécurisation du secteur d’une manière générale eten particulier les échéances électorales a-t-il conclu. Selon lui lavisite du vice-président témoigne l’importance qu’il accorde à l’or-ganisation des élections, un axe majeur de la feuille de route de lacharte de la transition. Il a souligné que les suggestions et les re-marques seront prises en compte pour élaborer le processus

PINAL

Mali _ 176 personnes dont 13 enfants et fmguitfemmes tuées entre le 1er Juillet et 30 Sep-tembre 2020 dans 483 violations et abus de droitsde l'homme documentés par la division des droits del'homme de la MINUSMA (COMMUNIQUE)

UNELU SUR LA TOILEUNELU SUR LA TOILE

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UNEUNELU SUR LA TOILEUNELU SUR LA TOILE

L'ESSOR

Certaines boulangeries et pâtisseries de Ba-mako ont entamé, ce lundi 01 février, une grèvede 48 heures, provoquant une rareté du pain àcertains endroits. Cependant, la Fédération syndicaledes boulangers et pâtissiers du Mali (FSBPM) se désolidarise de cemouvement

Sarah N'Diaye Ka Balla

Encore la population de Yélimané n'avait queses yeux pleurer face à une incendie( dont lescauses sont encore méconnues ) qui nous a ré-veillé hier soir vers 3h. du matin.Nous déplorons une perte en vie humaine( très horrible) et des im-portants dégâts matériels dans une maison au quartier FONCTION-NAIRE.Comme si cela ne suffisait pas, Aujourd'hui encore vers 14h, unemaison située non loin du marché a pris feu. Cette fois avec leconcours de la brave population les dégâts ont été limités. Mais unimportant dégâts matériels signalés et plusieurs biens emportés parle feu dont un #bœuf.Tous ces dégâts allaient être évités si Yélimané avait au moins unService de Protection Civile.Encore Yélimané laissé à son propre sort, Yélimané oublié, Yélimanénégligé.CHÈRES AUTORITÉS DU MALI, EST CE QUE CE SERVICE DE PROTEC-TION CIVILE EST DE TROP POUR YÉLIMANÉ OU BIEN LE PROBLÈMESE TROUVE À QUELLE NIVEAU?

Adja Cissé

Dicko a pris part au Dialogue National Inclusif(DNI) Les conclusions demandaient de relirel'accord. Les militaires font le contraire avec lesoutien de la France.N'est-il pas le bon moment pour lui de sortir enfin pour sauver lepays contre son plus grand danger ? La séparation du Mali.

RFI Afrique

En République démocratique du Congo (RDC),après la démission de Sylvestre Ilunga, on at-tend la désignation d’un nouveau Premier minis-tre. Selon l’entourage du chef de l’État, FélixTshisekedi souhaiterait le nommer avant le prochain sommet del’Union africaine, prévu les 6 et 7 février. La RDC va prendre la têtede l’organisation panafricaine et le président congolais aimerait bienmontrer que la page de la crise politique est complètement tournéedans son pays. La tâche est pourtant loin d’être facile.

Ibou SY

La Haute Autorité de santé a donné son accordce mardi à l’utilisation du produit pour la vac-cination en France. C’est le troisième sérum au-torisé dans l’Union européenne.Par Le Parisien avec AFP

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Le 2 février 2021 à 17h30, modifié le 2 février 2021 à 17h37La France pourra poursuivre sa campagne vaccinale avec un troisièmeproduit : celui de l'Anglo-Suédois AstraZeneca, développé en parte-nariat avec l'université d'Oxford. Le sérum a été autorisé ce mardipar la Haute Autorité de santé, qui l'a annoncé lors d'un point presse.Il n'est toutefois pas recommandé pour les plus de 65 ans.Elle ne suit donc pas la décision prise vendredi par l'Agence euro-péenne du médicament (EMA), qui a préconisé son utilisation pourtoutes les tranches d'âge à partir de 18 ans, y compris les plus de65 ans, alors que dans plusieurs pays, comme l'Allemagne, l'Autriche,l'Italie, la Pologne ou la Suède, les autorités sanitaires ont émis desréserves plus ou moins fortes sur son efficacité pour les personnesâgées.Importants retards de livraisonCe nouveau vaccin est porteur d'espoir en France, où l'on estime qu'ilpermettra d'amplifier une campagne de vaccination à la peine. Aprèsles Ehpad et les centres de vaccination, le gouvernement envisaged'ouvrir un troisième circuit de vaccination via les pharmacies d'of-ficine : contrairement à ses prédécesseurs déjà sur le marché, levaccin d'AstraZeneca est bien plus facile à conserver, car il ne né-cessite pas d'être stocké à très basse température.Mais les importants retards de livraison annoncés par le groupe phar-maceutique ont irrité l'Europe, qui a évoqué lundi un « véritable pro-blème » : le produit « allait être le vaccin de masse pour le premiertrimestre » 2021 pour les Vingt-Sept… À la suite de « baisses de ren-dement » dans une usine européenne, le groupe a en effet annoncéque seul un quart des 120 millions de doses promises pour la périodepourrait être livré.

Le CDR a décidé aujourd'hui de faire une caravane ce vendredi à 14hen soutien à Ras Bath. La presse en a été informée à la faveur d'uneconférence.

Les anciens députés demandent ce jour en conférence de presse ladissolution du CNT.

Wassa TV

L'#ambassade de France au #Mali accom-pagne les #futurs cadres des #Forces ArmeesMaliennes !

34 #officiers superieurs #bénéficient d’une formation preparatoireau #concours d’entree dans les ecoles de #guerre, encadrée par lacoopération militaire français

Mali : Il est désormais possible d’effectuer un vol Bamako-Tom-bouctou. Un avion commercial s’est posé ce lundi pour la premièrefois depuis 2012 à Tombouctou.

#Association Panafricaine pour la Restauration de la Culture #Afri-caine (A.P.R.C.A) a organisée une conférence de presse ce samedi30 janvier au cité des enfants pour lancer ses activités dénommée"LA NUIT DE LA JEUNESSE MALIENNE " 1ère Édition qui se tiendraau mois de Mars prochain.La dite conférence a été animée par son président #Djeli MADANIDIABATÉ l'#initiateur du projet "la nuit de la Jeunesse malienne ".La nuit de la Jeunesse a pour objet de parler le Rôle des griots dansla Société Africaine (Malienne). Elle vise également de rassemblertoute la Jeunesse Malienne.La cérémonie s'est déroulée en présence de plusieurs personnalitésdu pays.

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°783 du 03/02/202112

UNEUNELU SUR LA TOILEUNELU SUR LA TOILE

Maliweb Infos

Ahmadou Diarra dit “Bradox” directeur généralde M7 TV : «Je me donne un délai de 6 moispour donner une image plus reluisante à cettechaîne» «Mon objectif est de booster M7 TV et laculture malienne avec»

Bouba Fané

Le CDR, les anciens députés et le M5 se donnentla main au moment ou Kaou Djim et son mentorsont devenu impopulaire. Hum sans oublié lacoalition des jeunes leaders, Kowbey

YERI Bocoum

#YBC/YB : VOICI LE NOUVEL HOMME FORT DELA BIRMANIELe général Min Aung Hlaing, 64 ans, devaitprendre sa retraite dans 6 mois. Il a préféré pren-dre le pouvoir lundi en renversant la Première mi-nistre Ang Song Suki. Il était déjà l’homme le plus puissant du paysen tant que chef d'une armée non contrôlée par le gouvernement. Ilprofite de l'impopularité de la Première ministre qui a assisté, im-puissante, à la répression sanglante de l’armée contre les musulmansrohingyas dont 750.000 ont fui vers le Bangladesh.

Apiè Sangala

IBK a mis combien de temps avant de doter ATTd'un cabinet ? J'oubliais l'affaire de la poursuitejudiciaire devant la haute cour de justice pourhaute trahison.

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BREVESBREVES

Les autorités de la transition ont été victimes de leur atten-tisme. Au lieu de le faire de leur propre gré, elles ont attendujusqu’à ce qu’elles ont été contraintes par la Communautééconomique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) à dis-soudre le Comité national pour le salut du peuple (CNSP). Unestructure mise en place le 19 août 2020 par les militairesaprès la chute du régime d’IBK.

Il y a de ces choses qu’on ne doit pas se faire dicter. Souvent le plustard est nuisible. Pour le Président Bah N’Daw, il était aisé de dis-soudre le Comité national pour le salut du peuple au lieu d’attendre

que la Cedeao lui impose cet acte. L’on se rappelle que les dirigeantsde la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest ont rap-pelé les autorités de la transition à leurs engagements au cours dusommet. Il s’agit de respecter le contenu de la feuille de route et celuide la Charte de la transition.Cette charte stipule que le Cnsp est dissous après la mise en place desorganes de transition. Il n’a donc pas pu disparaître malgré l’installationdes autorités de la transition. Bah N’Daw s’est-il buté à des difficultéspour le faire ? C’est la question que l’on se pose au regard du tempsqu’il a mis avant de prendre sous la pression de la Cedeao le décret dela dissolution du Comité national pour le salut du peuple.C’est à la faveur du 58ème sommet des chefs d’Etat de la Cedeao tenule 23 janvier 2021 que le Président de la transition, Bah N’Daw et sonvice-président, Assimi Goïta ont réellement su que la dissolution decette structure politico-militaire est une priorité des chefs d’Etat de laCedeao. Le plus choquant dans cette affaire est que Bah N’Daw et sonvice-président n’ont même pas eu droit à la parole comme l’a voulu leprotocole de la conférence. C’est dire que sur un ton sec la Cedeao aexigé la dislocation pure et simple du Cnsp dans le landernau politiqueet militaire de la république du Mali.Est-ce le respect de la Charte était plus difficile pour les autorités duMali ? Sinon il est incompréhensible que la décision de dissolution duCnsp dure tout ce temps. Il vaut mieux faire les choses à temps que dese voir contraint. Avant d’aller à la visioconférence, il fallait évacuercette dissolution pour afficher sa volonté d’entamer l’organisation desélections prochaines. La priorité des nouvelles autorités ne doit êtreque la bonne tenue des futures échéances afin de doter le Mali d’unPrésident, de députés et maires démocratiquement élus par le peuple.

Bazoumana KANESource : L’Alerte

CNSP : Fallait-il attendre la pressionde la CEDEAO pour sa dissolution ?

Lors de la dernière réunion du comité directeur de la CMA, il ressortque sur le plan militaire, deux zones militaires ont été mises enplace dans la région de Gao (haoussa et gourma) relevant de

l'état-major de la CMA. Est-ce une provocation ?Cette action devrait être condamnée avec la dernière rigueur par le gou-vernement du Mali ! La communauté internationale de son côté auraitdû lancer un appel à l’ordre aux membres de la CMA en leur faisantcomprendre qu'ils sont dans une république et seul l'État central esthabilité à créer des zones militaires. La CMA n'a aucune légitimité pourcréer une zone militaire, le gouvernement ne devrait donc pas laisserpasser inaperçu cet acte. La réconciliation est une vertu et chacun doitêtre sincère dans la collaboration. Il est inadmissible que la CMA, mem-bre du gouvernement, continue à poser des actes pareils qui pourraientfreiner la mise en œuvre de l’accord. Pendant que l’on parle de désar-mement, la CMA se permet de créer des zones militaires pour assurerla sécurité des personnes et de leurs biens, dit-elle. La CMA s’est miseau même pied d’égalité que l'État malien ! La CMA est dans une nouvelle phase de reconquête du terrain à traversla redynamisation, voire la composition des bureaux régionaux au niveaude Gao, Tombouctou, Ménaka et Taoudéni. Une mission de sensibilisationpour booster les structures de la CMA à Ménaka et dans le Gourma serabientôt sur le terrain. Cette réunion du comité directeur montre claire-ment que la CMA se positionne et cherche à s’organiser pour mieux re-conquérir les régions du nord.

ABDOUL AZIZ O DIALLOSource : Figaro du Mali

Le monde bascule : La CMA

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Site : www.malikile.com

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°783 du 03/02/202114

d’avoir les rudiments nécessaires pour le traitement des questions mi-gratoires dans notre pays.Participant par visioconférence, le chargé de Programme culture et com-munication au bureau de l’UNESCO à Bamako, Ali Daou, a souligné qu’auMali comme en Afrique de l’Ouest, le phénomène de la migration toucheessentiellement les jeunes qui représentent 60 % de la population afri-caine. Compte tenu des contraintes économiques et des obligationsculturelles, une grande partie de cette population y a recours. Pour AliDaou, la production de contenus de qualité sur la migration par leshommes de médias favorisera certainement la prise de décisions éclai-rées des jeunes désireux d’emprunter le chemin de la migration.Aux termes des travaux, un kit d’information en français et en bambaraa été élaboré par les participants en vue d’un meilleur traitement de lathématique dans les médias.

Mamadou SYSource : L’ESSOR

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Autonomiser lesjeunes en Afrique par les médias et la communication», quinzejournalistes venus des régions de Mopti, Sikasso, Ségou et du

District de Bamako ont pris part à l’atelier d’information et de sensibi-lisation sur la migration, qui s’est déroulé du 21 au 22 janvier dans laCité des Balanzans.Organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, laScience et la Culture (UNESCO), en partenariat avec l’Agence maliennede presse et de publicité (Amap) et le groupe Arc-en-ciel, cet atelier vi-sait à développer les capacités des communicateurs pour faciliter l’ac-cès de la population à des informations de qualité sur la migration.Intervenant à l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du gou-verneur de la Région de Ségou, Siné Dembélé, a souligné que l’émigra-tion est un phénomène qui nécessite une conjugaison sans démagogiedes efforts de chacune et de chacun afin de chercher des pistes de so-lutions idoines.Il ajoutera que les nombreux efforts consentis dans la communicationet la sensibilisation n’ont pas suffi à ébranler la volonté de nos frèreset sœurs à braver la mer pour atteindre l’Europe alors qu’ils ne sont passûrs d’y arriver. «L’atelier a permis d’analyser le phénomène migratoireet ses conséquences», a précisé Siné Dembélé. Pour lui, les difficultéssont liées surtout à la migration illégale, voire clandestine. A en croirele directeur de cabinet du gouverneur de la Région de Ségou, cet atelierrevêt une importance capitale parce qu’il permettra aux journalistes

Ségou : Des journalistes outillés sur la migration

la Guinée et le Libéria avec des scores de 28/100. Le Togo, quant à lui,occupe la 4è place et le Mali, classé 5è, vient boucler le Top 5 des paysles plus corrompus d’Afrique de l’ouest, avec des scores respectifs de29/100 et 30/100.En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, poumon économique de la Cédéao,elle s’impose un peu plus loin. Le pays occupe la 8è place, avec unscore de 36/100. Cependant, deux pays ont un niveau de corruptionmoins élevé. Il s’agit, notamment, du Cap-Vert et du Sénégal.Selon Transparency International, ces deux pays ont particulièrementenregistré des scores de 58/100 et 45/100, «des résultats qui révèlentque le niveau de corruption dans ces pays est le moins élevé dans larégion.» Au final, l’Afrique Subsaharienne affiche un score moyen de32/100 selon le classement général.

Y. DoumbiaSource : Le Débat

Selon le dernier rapport de Transparency international sur lacorruption en Afrique de l’ouest, notre pays fait partie des cinqpays les plus corrompus de la zone. La Guinée-Bissau est lepays le plus corrompu suivie du Nigéria.

Transparency International a publié, le jeudi 28 janvier 2021, sesderniers résultats sur la corruption en Afrique de l’ouest. Et selonson rapport final, «sur l’indice de perception de la corruption», la

Guinée-Bissau, le Nigéria, la Guinée, le Libéria, le Togo et enfin le Malisont les 5 premières nations d’Afrique de l’ouest les plus corrompues.Chaque année, Transparency international classe 180 pays et territoiresdu globe. Cette organisation a pour mission de mesurer le niveau decorruption dans le secteur public en s’appuyant sur 13 évaluations d’ex-perts et enquêtes auprès de grands dirigeants d’entreprises. L’IPC estmesuré sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre), à encroire le site économique, Sika finance.«La Guinée-Bissau est le pays le plus corrompu avec un score de19/100». Il est ensuite suivi à la 2ème place par le Nigéria qui lui afficheun point de 25/100», précise le rapport 2020 de la structure.Toujours, selon les mêmes conclusions, l’on retrouve à la 3ème place

Pays les plus corrompus d’Afrique de l’ouest : La scandaleuse 5e place occupée par le Mali

BREVESBREVES

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MALIKILÉ - N°783 du 03/02/2021 Quotidien d’information et de communication 15

bat dans la légalité. D’autant plus que le ministre de l’Environnement,de l’Assainissement et du Développement durable a interdit cette pra-tique depuis le 4 décembre 2020 », a-t-il ajouté. Pour apporter notresoutien aux autorités de la Transition dans leur lutte contre l’orpaillageclandestin, dira Aliou Diallo, « nous allons organiser un grand meetingle 1er février 2021 à Kéniéba».Rappelons que le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, LamineSeydou Traoré, accompagné de son collègue en charge de la Sécuritéet de la Protection civile, le Col. Modibo Koné, et celui de l’Environne-ment, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Berna-dette Keita, s’est rendu le jeudi 7 janvier 2021 à Kéniéba pour lancerune croisade contre l’orpaillage clandestin dénommée opération “Falémédambé, Mali Sanouko dambé” ; au cours de laquelle plusieurs draguesont été saisies et des personnes ont été arrêtées.

Abdrahamane DiamouténéSource : Le Débat

Wassa Ton veut soutenir les actions des nouvelles autoritésdans le cadre de la lutte contre l’exploitation illégale de l’ordans le cercle de Kéniéba.

Le président de l’Association Wassa Ton de Kéniéba, Aliou Diallo, aanimé un point de presse le mardi 21 janvier 2021 pour annoncerl’organisation d’un meeting à Kéniéba pour apporter leur soutien

aux autorités dans la croisade contre des exploitants miniers chinois.Selon Aliou Diallo, président de l’Association Wasso Ton, qui regroupedes ressortissants des 12 communes du cercle de Kéniéba, certainsMaliens sont en complicité avec des exploitants miniers chinois qui uti-lisent des machines dans leurs activités d’orpaillage en dépit de l’in-terdiction des autorités.« Les intérêts des populations de Kéniéba sont menacés actuellementà travers l’utilisation des dragues sur le fleuve Falémé par des exploi-tants miniers chinois. Mais ce qui est grave, c’est le fait que certainsde nos compatriotes se retrouvent en complicité avec ces exploitantspour piller nos ressources et polluer notre fleuve », a déclaré AliouDiallo. Le président de Wassa Ton a réaffirmé leur détermination à com-battre ce phénomène dans le cercle de Kéniéba. « Nous ne pouvons pasnous asseoir et voir nos ressources partir à l’étranger au détriment despopulations de Kéniéba et de l’Etat malien. Nous allons mener ce com-

Lutte contre l’orpaillage clandestin :Wassa Ton prévoit un meeting de soutien aux autorités le 1er février prochain à Kéniéba

des blessés admis à l’hôpital régional Sominé Dolo et de l’Infirmerie dela Garnison. Ces derniers ont bénéficié des médailles de blessés.

A DIARRASource : l’Indépendant

C’est un cinglant revers qui a été infligé aux groupes djihadistes,lors de lattaque des positions militaires de Boulkessi et Mondoro.En plus d’une trentaine d’assaillants tués, le bilan quant au nom-

bre d’éléments appréhendés lors de l’attaque simultanée du 24 janviercontre les FAMa a été revu à la hausse. Ainsi, selon une source sécuri-taire, en plus des trente assaillants tués à Boulkessi et Mondoro, lesFAMa et la Force Barkhane, une quarantaine de terroristes ont été cap-turés et remis à la gendarmerie. Auparavant, les FAMa et Barkhane ontmis hors de combat une centaine d’assaillants dans la même zone lorsd’une opération conjointe. Ainsi, le vice – président de la transition, Co-lonel Assimi Goïta, s’est rendu sur le terrain pour s’enquérir de l’état

Attaque simultanée contre les FAMA àBoulkessi et Mondoro : Une quarantainede terroristes capturés

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°783 du 03/02/202116

ACTUALITE

La plateforme Kenekanko permet aux ci-toyens d’alerter en toute sécurité voiredans l’anonymat des journalistes sur des

faits de corruption et crimes économiquesconstatés dans leurs localités. L’Ambassadeur de l'UE au Mali, Bart Ouvry,dans son intervention a indiqué que la luttecontre la corruption est une question d’enga-gement politique. « Pour la transition, la ci-toyenneté est très importante. Vous êtesdes citoyens et vous pouvez dénoncer cequi ne marche », a-t-il dit.Selon le diplomate européen, ce projet est uneplus-value, c’est pourquoi il a invité les utili-sateurs à faire bon usage cet outil.Le directeur exécutif de Tuwindi, Tidiane To-gola, dira que dans le cadre du projet, troisplateformes ont été développées dont Kene-kanko afin de faciliter l’atteinte des objectifs.

« Le consortium s’est fixé comme objectifla diminution de l’impunité des violationsdes droits de l’homme, de crimes écono-miques et des cas de corruption au Mali,grâce à l’emploi de la technologie digitaleet mobile pour le monitorage collectif etl’accès à la justice, de la veille citoyenneet du plaidoyer commun pour la receva-bilité », a-t-il souligné. S’inscrivant toujours dans la même dyna-mique, il a précisé que les médias ayant accèsaux données sont : Mali Tribune, Energie FM,Sankore clabs, Kunafoni.com et Philiengora.Sur place, les responsables des médiasconcernés à l’accès se sont félicités d’êtreavec la plateforme. « Nous ne sommes pasles meilleurs, mais nous avons lancé deslièvres. Nous avons capitalisé des acquissans être un quotidien. Nous sommes

fiers d’être dans le projet », a dit le direc-teur de Publication de l’hebdomadaire Mali Tri-bune, Alexis Kalambry.De son côté, la directrice exécutive d’AmnestyInternational-Mali, Ramata Guissé, estime quela plateforme renforce la citoyenneté. Ellesoulignera que le projet est financé par l’UnionEuropéenne. Il a été initié par le consortiumAmnesty International-Mali, Tuwindi et FreePress Unlimited, pour soutenir les organisa-tions de la société civile dans le cadre de lapromotion de la démocratie et de l’Etat dedroit. « Le Mali traverse une crise avecplus de 6000 morts et en 2013 avec lesgroupes armés appuyés par la rébellionde 2012, change le quotidien de la popu-lation, avec 40% des attaques au nord »,a-t-elle déclaré.Aussi, dira-t-elle, l’accord d’Alger peine etentre 2017 et 2019, la somme de 700 milliardsde FCFA a été irrégulièrement dépensée par leMali devenant ainsi le 120è sur 180 pays cor-rompus.Aux dires de la directrice exécutive d’AmnestyInternational Mali, ce projet se situe dans lecadre de l’initiative intitulée « Promotion desDroits de l’homme, de l’Etat de Droit et duprocessus démocratique » de l’Union Euro-péenne. Cette action dure 30 mois à compterdu 1er janvier 2020.Ce financement entre dans le cadre de l’ins-trument Européen pour la démocratie et lesdroits de l’homme (IEDDH) de l’Union euro-péenne qui vise à soutenir directement les or-ganisations de la société civile et l’accès à lajustice, dans le cadre de la veille citoyenne etdu plaidoyer commun pour la recevabilité. En plus de l’ambassadeur de l’UE, de la direc-trice exécutive d’Amnesty International Mali,à cette cérémonie de lancement, on notait laprésence du chef de service protocole et decoopération d’Oclei, Issa Sow et des Patronsde presse.

Ibrahim Sanogo

Lutte contre les crimes économiques : Kenekanko, une plateforme digitale lancéeLa cérémonie de lancement de la plateforme Kenekanko de lutte contre les crimes économiques et les faits de corruption au Mali,s’est tenue, le lundi 1er février 2021 à l’hôtel de l’Amitié.

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MALIKILÉ - N°783 du 03/02/2021 Quotidien d’information et de communication 17

ACTUALITE

Selon Bourama Komagara, l’objectif dece point de presse est d’informer l’opi-nion que les détenteurs de titres provi-

soires de la zone aéroportuaire située àSirakoro Meguétanan, dans le champ de Aïs-sata Labita, n’ont jamais été indemnisés parle gouvernement malien. « Depuis le débutdes opérations, le gouvernement profite dechaque occasion pour dire que tous les occu-pants de la zone ont été indemnisés, cette in-formation est fausse. Nous n’avons jamais étéindemnisés », a-t-il dit.A l’entendre, les occupants de cet espace dis-posent de titres provisoires datant de 1978 etl’Institut Géographique National a notifié quela zone ne fait pas partie de la zone aéropor-tuaire. « Nous avons écrit au ministère desAffaires foncières, de l’urbanisme et de l’ha-bitat, le 5 décembre 2020, pour notre indem-nisation. En réponse, il nous a fait savoir qu’ilprend note au lieu de prendre acte. Nous de-mandons juste nos droits. Sinon nous n’allons

pas quitter les lieux pour que d’autres viennentles occuper. Car c’est ça le projet du gouver-nement », a-t-il expliqué. Pour Ilo Sadio Ca-mara, un autre facteur semble motiver ladémolition de cette zone par le gouvernement.Il soutient que l’objectif n’est pas de sauver lalicence internationale de l’aéroport. « Aprèsplusieurs tentatives avortées, le gouvernementde transition devrait mener des enquêtes, re-censer les familles. Mais, il a procédé à desdémolitions sans aviser les familles. Nousnous demandons quel est l’enjeu final de cetacte », a-t-il déploré. Lors de l’audience ac-cordée au président du Haut Conseil Isla-mique, le ministère aurait indiqué que tous lesoccupants de la zone aéroportuaire ont été in-demnisés. « Ils ont menti. Nous n’avons ja-mais été indemnisés. S’ils ont des preuvesqu’ils le montrent. Quand on indemnise unepersonne, il ne doit pas détenir ses documentsoriginaux. Et nous, nous avons nos papiers quidatent de 1978 », a-t-il argué.

Fatoumata Samassékou, fille de l’une des pre-mières occupantes de cette zone, Aïssata La-bita, a précisé qu’elle préfère la mort que dequitter les lieux. « Ce sont nos parents quiont donné un espace au gouvernement etmaintenant il vient détruire nos maisons. Noussommes prêts à mourir pour défendre nosterres ». Ces opérations de démolition de lazone aéroportuaire dite « prioritaire », enclen-chées le 14 janvier dernier, sont, semble-t-il,temporairement arrêtées à cause du manquede moyens financiers et des différentes mé-diations entreprises par des personnalités au-près du département en charge du foncier.Toutefois, le ministère des Affaires foncières,de l’Urbanisme et de l’Habitat réaffirme sa dé-termination de reprendre les travaux. Le motifofficiel de cette démolition est d’éviter au Malila perte de sa licence d’aéroport international.

Abdoul DEMBELESource : l’Indépendant

Démolition de la zone aéroportuaire dite ‘’prioritaire’’ : Les détenteurs de titres provisoires demandent à être indemnisés Après la démolition de leurs constructions par le gouvernement, les détenteurs de titres provisoires de la zone aéroportuaire ont, aucours d’un point de presse, tenu, dimanche dernier, demandé leur indemnisation.

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ACTUALITE

Le nouveau bureau du Comité de pilotagede la Maison de la presse (MP) a été misen place le samedi 23 janvier dernier. Le

comité est désormais dirigé par BandiougouDanté. L’actuel président de l’Union des radioset télévisions libres (URTEL) et directeur de laradio Sanya de Ségou succède ainsi à DramaneAlou Koné (DAK), patron du groupe de médias«Renouveau».En plus de Bandiougou Danté, le bureau com-prend six membres, dont deux femmes : FantaDiallo de l’Association des Professionnellesafricaines de la communication (APAC-Mali)qui occupe le poste de rapporteur adjoint etDado Camara de l’Association des journalistesprofessionnels du Mali (AJPM) qui se voitconfier la responsabilité de trésorière géné-rale. Les médias publics sont représentés, res-pectivement par Ibrahima Traoré dit ITRA del’Office de radio et télévision du Mali (ORTM)élu comme 2ème vice-président, et Souley-mane Bobo Tounkara (SBT) de l’Agence ma-lienne de presse et de Publicité (Amap) quidevient le rapporteur général. Le représentantde l’Association des éditeurs de la presse pri-vée (ASSEP), Mamadou Dabo, occupe le postede 1er vice-président, alors que le poste detrésorier général adjoint revient à Daouda Ko-naté, représentant de l’Union nationale desjournalistes du Mali (UNAJOM).Par sa composition, le bureau est donc globa-lement représentatif de la presse malienne.On peut cependant y noter une absence signi-ficative, celle de la presse en ligne. La priseen compte de celle-ci nécessitera la relecturedes textes fondateurs de la Maison de laPresse. Une Maison qui navigue désormais eneaux calmes. Ce qui ne fut pas toujours le casdepuis sa création dans les années 1990. LaMP avait été notamment secouée par une crisesérieuse en 2006 et de fortes contradictionsinternes l’avaient contrainte à instaurer deuxpériodes intérimaires dirigées respectivementpar Oumar Touré de l’ORTM (en 1991) etGaoussou Traoré de l’Amap (en 2006).La MP avait pu surmonter la crise de 2006grâce à l’implication des autorités de l’époque,en l’occurrence le ministre de la Communica-

tion et des Nouvelles technologies, GaoussouDrabo, et en s’appuyant sur la sagesse et larésilience des acteurs de la presse. Elle en està son cinquième président, Bandiougou Dantéayant comme prédécesseurs (par ordre d’an-cienneté) Lassana Traoré, Sadou Yattara,Makan Koné et Dramane Alou Koné. Parmi lesurgences que doit gérer l’actuel bureau figurela relecture en profondeur des statuts et rè-glement intérieur de la faitière.Le nouveau président a vu juste en plaçant sonmandat sous le signe de la «refondation de lapresse malienne» qui passe d’abord, à notreavis, par la mise à jour des textes. La situationde certaines associations moribondes quicomposent la MP doit être revue sans détouret sans état d’âme pour faire de la place à descomposantes plus crédibles et plus représen-tatives.«Aujourd’hui, la presse malienne a besoin d’unexamen de conscience de tous les acteurs.

Nous devons être en mesure de nous regarderet de nous dire la triste réalité». Tel est lediagnostic clair délivré par Bandiougou Danté.Homme de terrain et homme d’expérience, leprésident sait que ses collègues devront s’ar-mer de courage afin de poser les problèmesréels dont souffrent nos médias. Analyses, ré-flexions et propositions devront concourir àassurer la viabilité économique des entre-prises de presse et à redorer l’image du jour-naliste malien.Le nouveau président de la MP a égrené onzepoints autour desquels la refondation de lapresse malienne va se construire. Parmi cespoints, quatre ont retenu notre attention : larénovation du bâtiment de la MP, la Conventioncollective, la formation et l’autorégulation.

LA RÉNOVATION DU BÂTIMENTDE LA MP

Nouvelle équipe de la Maison de la Presse : Onze chantiers, quatre grands travaux

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ACTUALITE

Disons-le tout net, nous ne sommes pas fiersde l’état actuel du bâtiment de notre maisoncommune. L’insalubrité des toilettes totale-ment dégradées, le délabrement de l’infra-structure, l’entretien insuffisant des salles deréunion et autres espaces de travail font de laMaison un repoussoir alors qu’elle aurait dûêtre un lieu où les journalistes auraient plaisiret fierté à se retrouver. La rénovation est moinsune question de moyens à trouver que de vo-lonté à déployer. Il est inconcevable que l’Étatmette à la disposition de la presse un si beaujoyau architectural et que ce dernier se soit àce point dégradé. Notre proposition serait deréfléchir à un nouveau mode de gestion de laMP qui impliquerait l’État, à l’image du modèleen vigueur à la Chambre de commerce et d’in-dustrie du Mali. Pour souvenir, en 2008, unenote d’orientation avait été produite dans cesens par le ministre Drabo, à la demande, enson temps du ministre Mariam Flantié Diallo.

LA CONVENTION COLLECTIVE

L’instauration de celle-ci constitue plus qu’unenécessité aujourd’hui. La Convention collectivede la presse sauverait les journalistes maliensde la précarité et – osons-le dire – de la men-dicité. Elle seule peut largement contribuer àla professionnalisation et à la valorisation dumétier de journaliste. Mais sa mise en place

requiert deux éléments essentiels : une orga-nisation syndicale crédible des journalistes etl’adhésion des patrons de presse qui doiventaccepter que la formule à mettre en place sefera selon le principe gagnant-gagnant. Unepremière mouture du document avait été pro-posée par feu Ibrahim Famakan Coulibaly. Letexte doit cependant être revisité pour l’adap-ter aux réalités du moment.

LA FORMATION

Elle constitue un problème crucial de la pressemalienne aujourd’hui, qu’elle soit publique ouprivée. La presse est l’un des rares métiers ou-verts au tout venant et qui accueille mêmeceux ne pouvant justifier d’une formation debase. Pis, ceux-ci parviennent à s’introduirepar effraction dans le métier, et ne cherchentpas à s’instruire. Ils se lancent illico dans unecourse effrénée et éhontée au fameux«gombo».La création, il y a quelques années, de l’écolede journalisme au Mali est à saluer. Elle vientrenforcer l’existant qui a besoin d’être encoreplus performant. Le partenariat avec l’Écolede journalisme de Lille en France est à encou-rager, mais aussi à rénover. À notre avis, laMaison de la presse devrait avoir, en son sein,un centre de perfectionnement et de recyclagedans les différents domaines du métier de

journaliste. Un centre qui pourrait être animépar les doyens de la profession et d’autrescompétences.

L’AUTORÉGULATION

Dans une profession, la sanction des pairs estsans doute celle qui prête le moins à polé-mique. Mais son instauration exige deux préa-lables. Le premier est que les professionnelsadhèrent unanimement et sans restriction àl’institution de ce mécanisme très particulier.Le second (qui complète le premier) résidedans la crédibilité des animateurs et respon-sables de l’instance d’autorégulation. L’Obser-vatoire de déontologie et d’éthique de lapresse (ODEP) était bien parti pour assurerl’autorégulation de la presse malienne. Maisles hésitations des uns et les contestationsdes autres l’ont malheureusement réduit àl’impuissance. Aujourd’hui, il est important detirer les leçons de l’expérience ODEP pour re-partir sur de nouvelles bases.Parallèlement à ce travail, le plaidoyer pour larelecture de la loi sur la presse, avec en pointde mire la dépénalisation des délits de presse,devrait se poursuivre.

Alfousseiny SIDIBÉJournaliste-Communicant

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ACTUALITE

Il y a trois semaines que les premières mai-sons construites sur le domaine aéropor-tuaire ont été démolies sous les regards

parfois hébétés de leurs occupants. La pressemalienne écrite et audiovisuelle ainsi que lesréseaux sociaux se sont saisis du problème etont largement couvert l’évènement. Cette cou-

verture médiatique s’est développée avec d’uncôté les défenseurs des victimes dont certainsont mis l’accent sur la détresse des pauvrespopulations mises dans la rue, et de l’autre leslégalistes qui ont fustigé aussi bien les auto-rités communales qui ont délivré des docu-ments de propriété comme des lettres

d’attribution voire des permis d’occuper, queles propriétaires de maisons avertis desrisques de démolition depuis des années. Ona constaté ces derniers jours un ralentisse-ment des démolitions faisant croire à leurarrêt par les autorités compétentes. En fait iln’en est rien comme l’indique un Communiquéde presse signé du Ministre des Transports etdes Infrastructures et celui des Affaires fon-cières, de l’Urbanisme et de l’Habitat. L’arrêtconstaté dans les démolitions serait lié à unequestion de procédure. Celles-ci vont repren-dre bientôt.Les images de grosses machines démolis-seuses s’abattant sur des maisons illégale-ment construites dans la zone aéroportuairede Bamako ont impressionné beaucoup deMaliens. Certains Bamakois ont exprimé leurcolère et leur indignation devant le spectacledouloureux de voir les œuvres de toute une viepartir en poussière, et ont accusé des respon-sables communaux cupides qui ont délivré desdocuments en bonne et due forme aux occu-pants. L’indignation des populations vient dece que les responsables communaux en ques-tion ne pouvaient ignorer que la zone aéropor-tuaire était insusceptible de recevoir desconstructions de maisons à usage d’habita-tion. C’est pourquoi des voix se sont élevéespour appeler à la poursuite en justice de tousceux qui ont délivré des documents adminis-tratifs aux occupants de la zone querellée. Il faut signaler que ce n’est pas la première

Bamako-Sénou : Les démolitions de maisons se poursuivront

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MALIKILÉ - N°783 du 03/02/2021 Quotidien d’information et de communication 21

ACTUALITE

fois que des propriétaires de maisons voientleurs habitations démolies à Bamako. Tous lesBamakois se souviennent des démolitions demaisons à Souleymanebougou quand Me Mo-hamed Aly Bathily était ministre de l’Urba-nisme. Là aussi les propriétaires possédaientdes documents officiels de propriété. Au-jourd’hui, ce sont les maisons construitesdans la zone de servitude de Transrail qui sontmenacées de démolition. Dans tous ces cas,des autorités municipales ont délivré des do-cuments aux occupants. C’est le même cas lelong du fleuve Niger qui traverse Bamako oùcertains ont construit dans le lit du Djoliba enviolation des textes. C’est pourquoi il faut sa-luer le dépôt d’une plainte contre X dans l’at-tribution de lots à usage d’habitation dans lazone aéroportuaire.

Ainsi donc l’arrêt observé dans les démolitionsde maisons construites sur la zone de l’Aéro-port International Président Modibo Kéita deBamako-Sénou est lié à une procédure qui estcelle de « réitérer aux occupants illégaux lasommation de quitter les lieux », indique leCommuniqué ci-dessus mentionné qui pour-suit en affirmant que « le Gouvernement estdéterminé à les poursuivre pour conserver lacertification de l’aéroport international Prési-dent Modibo Kéita de Bamako-Sénou ». Pourprécision le même communiqué rappelle que« Le domaine aéroportuaire, classé comme telpar décret, relève du domaine public artificielde l’Etat. Il est sous cet état insusceptibled’aliénation. Sa gestion appartient au ministrechargé des Domaines, conjointement avec leministre chargé du transport aérien ». Et le

communiqué de poursuivre en ces termes : «Aucune autre autorité de l’Etat et des collec-tivités territoriales ne peut attribuer une por-tion du domaine aéroportuaire. Toute cessionde de terrain à des particuliers dans le do-maine est nulle de plein droit ». Et le Commu-niqué de presse de conclure en précisant qu’«Aucune opération de déclassement partiel n’aété effectué ni au profit de la Mairie du Dis-trict, ni pour les besoins d’une quelconque col-lectivité ».Au regard des précisions apportées dans ceCommuniqué de presse par le Ministre desTransports et des Infrastructures et celui desAffaires foncières, de l’Urbanisme et de l’Ha-bitat, on peut légitimement penser qu’il y a euarnaque dans l’attribution des terrains à usaged’habitation sur le domaine aéroportuaire.Cette posture est d’autant plausible qu’elle estcorroborée par les récentes déclarations del’ancien Maire URD de la Commune VI, AlouCoulibaly. En effet ce dernier soutient qu’il au-rait, à l’époque, mis en garde le Maire centralAdama Sangaré et la Gouverneure d’alors AmiKane contre les attributions de terrains dansla zone aéroportuaire. D’après l’ancien Mairede la Commune VI où se situe la zone aéro-portuaire, ni Adama Sangaré ni Ami Kane n’au-raient donné de suite à ces correspondancesde mise en garde.Les responsabilités semblent donc être si-tuées. Les victimes de démolitions de la zoneaéroportuaire savent désormais qui les aflouées. Car ce sont des milliers de personnesqui ont, de bonne foi parfois, investi des mil-lions de FCFA dans la construction de maisonscroyant être dans leur droit. Une autre affairerisque d’éclabousser le Maire du District deBamako, Adama Sangaré, qui a vendu des mil-liers de lots sur l’espace compris entre Gouanaet Kalabancoura ACI Extension Sud. Siquelques propriétaires ont déjà construit surcet espace, les services techniques de l’Urba-nisme refusent de délivrer des permis deconstruire expliquant que le plan de laditezone n’est pas validé. Il s’agit de lots de 250m2 acquis parfois entre 1,5 et 2,5 millions deFCFA. En tout cas, les autorités de la Transitiondevront s’impliquer pour que des ogres muni-cipaux cessent de se nourrir du sang des po-pulations dont le souci est de se loger en toutesécurité.

Diala Thiény Konaté

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°783 du 03/02/202122

ACTUALITE

Le centre de formation professionnelle aété construit et équipé avec l’aide de laChine, le montant de la réalisation est

estimé à 10 milliards de FCFA dont une contri-bution nationale d’un milliard de FCFA.Le lancement de ce centre de formation pro-fessionnelle, qui a déjà sa première promotion,est le témoignage éloquent de la volonté desnouvelles autorités à répondre à la probléma-tique de l’emploi jeunes au Mali qui restait uneépine dans le pied de la population malienne.Pour une capacité d’accueil de 350 apprenantspar session, le centre de formation profession-nelle formera dans 12 filières que sont : laconstruction métallique ; la menuiserie bois ;la peinture bâtiment ; la plomberie sanitaire ;la chaudronnerie ; l’électricité bâtiment ; ledessin Bâtiment ; le carrelage /pavage ; lestaff /décoration ; la maçonnerie ; le Froid/cli-matisation ; la Maintenance d’engins lourds.Grâce à l’opérationnalisation de ce centre, leMali aura une main d’œuvre qualifiée dans lesdomaines précités. Toute chose qui contri-buera à faire fléchir la courbe de l’employabi-lité des jeunes dans notre pays. De tout ce quiprécède, on peut affirmer que le CFP de Sénoujouera un rôle capital dans la formation en gé-néral, l’apprentissage, l’élaboration des ma-nuels de formation, la mise en œuvre des

plans de formation, l’orientation vers les em-ployeurs, la production des données statis-tiques et le suivi des formés. La population du Mali est estimée en 2019 à19 370 274 d’habitants dont 29,6% sont âgésde 15 à 24 ans et 29,3% sont des âgés de 15

à 35 ans de jeunes qui ne sont ni en emploi,ni en éducation, ni en formation. Selon les enquêtes l’ONEF, en 2019, le taux dechômage des jeunes de 15 – 35 ans (8,2%) estlargement au-delà de celui du niveau national(5,9%). Le nombre des sortants des centresde formation professionnelle a connu une aug-mentation en passant de 1 068 en 2018 à 3224 en 2019. Cependant l’’accès à une formation profession-nelle de qualité reste toujours un problèmemajeur. En effet, très peu de jeunes ont accèsaux dispositifs de Formation Professionnelleet par conséquent aux opportunités d’acquisi-tion de qualifications professionnelles.Pour résoudre la question, le Gouvernementde la République du Mali dans le cadre de sapolitique de gestion des flux et d’améliorationde la qualité des ressources humaines, s’estengagé dans la construction des centres deFormation Professionnelle pour contribuer au

Centre de Formation Professionnelle de Sénou :Une référence dans la sous-régionConscient que l’absorbation du chômage dans notre pays passe inéluctablement par la multiplication des centres de formation pro-fessionnelle, le gouvernement de la transition sous l’impulsion du ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, MohamedSalia Touré, a finalisé les travaux du centre multifonctionnel de Sénou.

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MALIKILÉ - N°783 du 03/02/2021 Quotidien d’information et de communication 23

ACTUALITE

développement de l’offre et de la formationdans les filières porteuses répondant ainsi auxbesoins du marché du travail. C’est dans cette optique qu’il a obtenu, dansle cadre de la coopération sino-malienne, dela République Populaire de Chine, la construc-tion et l’équipement de ce centre de formationprofessionnelle moderne à Bamako-Sénoudans le secteur du bâtiment et travaux publicspour un montant total d’environ 9 000 000 000FCFA, non remboursable et une contributionnationale de 1 000 000 000FCFA.

Mission du CFP-Sénou :

Le Centre de Formation Professionnelle deSénou « CFPS » est un Établissement Publicà Caractère Scientifique et Technologique(EPST) qui a 4 missions principales que sont• Organiser, au profit des jeunes (niveau DEFet plus), une formation initiale en présentielet en alternance ;• Organiser la formation continue (qualifianteet diplomate) au profit des travailleurs en ac-tivité (niveau DEF et plus) ;

• Promouvoir l’entrepreneuriat et développerla culture d’entreprise chez les jeunes (niveauDEF et plus) ;• Réaliser des prestations, des sessions d’ap-pui conseils, expertises et production de ma-nuels pédagogiques.Ses ressources hormis la dotation initiale desbiens meubles et immeubles qui lui sont af-fectés par l’État sont constituées par : les sub-ventions de l’État ; les subventionsd’organismes et entreprises publics ou privés,

nationaux ou étrangers ; des fonds d’aides ex-térieures ; des revenus financiers ; des donset legs ; des emprunts ; des revenus provenantde droits d’inscription et des frais pédago-giques et recettes diverses. Faut-il rappeler lanécessité d’appui du CFP par les partenairestechniques et financiers.

Le CFP-Sénou est organisé etfonctionne comme suit :

• Le Directeur Général, le Directeur desÉtudes, le Chef des Travaux et le SurveillantGénéral ont été désignés pour assurer le fonc-tionnement.• La mise en place des service du centre at-tend l’adoption des textes de création, d’orga-nisation et de fonctionnement.Le Centre est bâti sur le TF 10110 (propriétéde l’état malien) dans la zone aéroportuaire deBamako Sénou, sur une superficie d’environ15 000m2, et est composé d’un bloc adminis-tratif , un bloc d’Enseignement et un blocd’Atelier des stages , des ateliers, salles declasses, salles techniques spécialisées unecantine avec cuisine, un logement pour gar-dien, des blocs de toilettes externes, deux ter-rains de sport, une voirie interne, deux forageséquipés , deux châteaux d’eau, un parking etdes installations auxiliaires.Gouverner c’est anticiper et anticiper c’est pré-voir, c’est fort de cette philosophie que le Gou-vernement entend améliorer l’accès despopulations aux dispositifs de formation maisaussi de diversifier l’offre du marché de la for-mation professionnelle.

Ibrahim Sanogo

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POLITIQUEPOLITIQUE

L’atelier sur la relecture des textes de loissur le cadre juridique des élections auMali du ministère de l’administration ter-

ritoriale s’est tenu 25 au 27 janvier 2021. Cetatelier organisé par le Ministère de l’adminis-tration territoriale et de la décentralisation,s’inscrit dans le cadre de la démarche parti-cipative pour la relecture de la charte des Par-tis Politiques, la Loi électorale et la LoiOrganique.Pour le respect des mesures barrières les par-ticipants ont été répartis sur trois sites : sallede conférence du Gouvernorat du District deBamako ; salle de conférence du Centre deFormation des Collectivités Territoriales ; sallede conférence de la Direction Nationale del’Etat – Civil.L’objectif principal de l’atelier était d’aboutir àune amélioration du cadre juridique et insti-

tutionnel des élections à travers une relectureen profondeur de la loi électorale, de la chartedes partis politiques et de la loi organique surl’éligibilité et l’inéligibilité des députés.Après trois jours d’échanges, les participantsà la rencontre qui comprenaient les représen-tants des partis politiques et des organisationsde la société civile ont formulé plusieurs pro-positions au ministère. Celles-ci seront sou-mises dans les jours à venir pour validationlors d’une autre rencontre.Ainsi, les 3 groupes ont demandé la créationd’un organe unique et indépendant de gestiondes élections au Mali. Cet organe sera chargéde l’organisation et de la proclamation des ré-sultats. La Cour Constitutionnelle sera chargéedu contentieux. L’organe sera dirigé par un(e)Président (e) et un (e) Vice-président (e) re-crutés sur appel à candidature.

Pour sa création, ses missions et son organi-sation, il est recommandé de créer une com-mission technique spécialisée pour faire despropositions au MATD. Certains précisentmême que la mise en place de cette structuredoit être effective au plus tard le 31 mars2021. A cette structure, seront confiées toutesles compétences de la DGE, de la CENI, duMATD et du CNEAME.Cependant, le groupe 3 a estimé que comptetenu des contraintes de temps, les électionsà venir seront organisées par les acteurs ac-tuellement en charge de la question en ren-forçant la transparence requise pour rassurertoutes les parties par rapport à la crédibilitédes résultats qui sortiront des urnes. Par ail-leurs, les participants à ce groupe proposentde renforcer les attributions de la CENI avantla création de l’organe unique en y associantle contrôle en plus du suivi et de la supervi-sion.Quant à l’élection présidentielle, des partici-pants ont souhaité que la délivrance du par-rainage des candidats à l’élection du Présidentde la République soit moralisée en prévoyantune disposition sanctionnant toute spécula-tion. Dans le même registre, il a été aussi pro-posé que le candidat élu président de laRépublique renonce à sa seconde nationalitéétrangère s’il en dispose dès son élection.

Mariétou DOUCOURESource: Azalaï Express

Présidentielle 2022 : Le président élu n’aura plusdeux nationalitésLa création d’un Organe unique et indépendant de gestion des élections, le renonce-ment du président élu à sa seconde nationalité étrangère s’il en dispose sont, entre au-tres, propositions retenues lors des trois jours de rencontre du cadre de concertationentre les acteurs politiques et le ministère de l’Administration territoriale et de la dé-centralisation.

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POLITIQUEPOLITIQUE

Entre peur quant au sort qui sera réservéau Mali et lueur d’espoir, voilà les sen-timents qui animaient les Maliens le

lendemain du coup d’État qui a renversé IBKet les autres institutions suite au soulèvementpopulaire du M5 RFP. Des militaires, tous Co-lonels, s’étant incrustés sur la scène pourmotif d’éviter au Mali de sombrer se sont mon-trés par la suite, à travers leur ruse, qu’ils sontlà tout simplement pour leurs propres inté-rêts.Et pourtant, les premiers discours étaient ras-surants puisque largement validés par le peu-ple Malien. Un constat qui avait, à l’époque,réduit les sceptiques ; c’est à dire les citoyensaccrochés aux respects de la constitution etles lois maliennes en des aigris sociaux. Ceux-ci voyaient tout simplement en ce renverse-ment du pouvoir légitiment élu un frein fatalsubi par un Mali qui avait déjà du mal à sortir

de la boue pour plusieurs facteurs : grognesociale, insécurité, mauvaise gouvernance,question du nord, bataille féroce entre poli-tiques d’une part et d’autre part entre citoyenslambda sur les réseaux sociaux comme s’ilsétaient dans une jungle. Pour ces hommes dela toile mondiale, au service généralement deX ou Y, tous les moyens sont bons pour abattrel’adversaire considéré comme un ennemi. Ilsont bafoué les règles sociétales qui faisaientl’harmonie de la société malienne.Les putschistes avaient pour mission deconvaincre le peuple quant au bienfondé ducoup d’État et prêcher l’union sacrée pour laréussite de la transition. Ils l’ont dit lors d’unrassemblement du M5 RFP au monument del’indépendance : « Nous sommes venus para-chever votre lutte » ; ils ont promis de respec-ter tous les accords et traités que le Mali asigné ; ils ont rassuré les Maliens quant à l’ap-

plication stricte des recommandations du dia-logue national inclusif.Mais la surprise était grande. L’acte est loind’être lié à la parole. Et tout est parti des der-nières journées des concertations nationales.Les Colonels ont falsifié tous les rapports fi-naux afin de rester les seuls maitres à bord.Malgré cela, le peuple s’est limité, aux dénon-ciations tout en passant qu’ils allaient rectifierle tir. Pire, ils mettent en place le collège dedésignation du Président de la transition et fi-nalement, ils imposent leur choix tout en fou-lant au pied tout ce qui avait été prévu pourl’inclusivité dans ce choix. Pour preuve, ceux-là qui composaient ledit collège ont claire-ment confirmé, de manière publique, qu’ils ontété juste informés et ils ont pris acte de la dé-cision des militaires. C’est en ce moment,qu’on a aussi constaté le divorce entre le M5RFP et les putschistes car n’étant pas repré-

Le Mali en état de disparition comme Etat : Les putschistes surpassent IBK Menaces sur les droits fondamentaux, pratiques favorisant la partition du Mali… quelques mois seulement après leur arrivée au pou-voir suite à un coup d’État, les putschistes ont montré leur limite. Leur bilan est plus catastrophique que les 7 ans d’IBK.

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POLITIQUEPOLITIQUE

senté ce jour et Choguel Kokalla Maïga, unedes personnalités influentes du M5 RFP, a faitdes sorties publiques pour expliquer les rai-sons de leur non-participation au collège dedésignation du président.A la suite de cette trahison émanant de la partdes militaires, comme si cela ne leur suffisaitpas, ils prennent tous les secteurs clés, pou-mons économiques et autres, du pays en otageen plaçant leurs hommes presque tous aussides militaires. Et ils bouclent la boucle avecle Conseil National de Transition (CNT) dont lemode de désignation des membres dépassetout entendement.Après s’être assis confortablement, après avoirberné le monde entier précisément leur alliénaturel en de telle circonstance, le M5 RFP,ils s’aventurent dans la logique de mettre enprison tous ceux qui s’apprêteront à dénoncerleurs mauvaises pratiques. C’est ainsi qu’uncoup d’État imaginaire a été révélé et des gensarrêtés par la Sécurité d’État puis incarcérésà la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako (MCA).Ensuite, les putschistes se dirigent vers lagrande famille de la presse. Ras Bath arrêtépour la simple raison qu’il étale des déboiresde la transition lors de ses émissions sur Re-nouveau, alors les Colonels étaient dans la lo-gique de prendre tous ceux qui sont prochesde ce dernier et font les mêmes dénonciationssur les supports médias à leur disposition.Moi-même Boubacar Yalkoué, en fait partie deleurs cibles. Des documents confidentiels ré-digés dans ce sens m’ont été montrés où monnom est mentionné. En plus de cela, deux ten-tatives de m’arrêter m’ont été aussi rapportéespar des éléments de ceux-là qui avaient encharge cette mission.Au regard de l’ombre malsaine des mains desputschistes, les faitières de la presse, à la lec-ture du document décrétant l’étant d’urgenceet faisant mention du contrôle des contenusmédiatiques et le réquisitoire du procureurprès le tribunal de grande instance de la com-mune 3 sur le cas « tentative de déstabilisa-tion » qui souligne la possible implication despersonnalités du monde médiatique, ont dé-cidé de sortir de leur réserve et faire barrageau complot qui se dessinait contre le mondedes médias. Cette posture les (militaires) afreinés dans leur élan diabolique, mais se li-miteront ils en si cours chemins ? Tout dépen-dra de la détermination des faitières de lapresse.

Du monde des journalistes, place à la sociétécivile. Les putschistes interdisent toutes ma-nifestations qui vont en leur défaveur. C’estainsi qu’ils ont réprimé la manifestation decertains de leurs alliés d’hier, devant le mo-nument de l’Indépendance, qui sont contre laprésence française au Mali. Ensuite, ils ontgazé la caravane du CDR vers l’hôpital GabrielTouré.Comme si ces pratiques honteuses ne leursuffisaient pas, les putschistes s’aventurentdans d’autres pratiques qui seront sources, àn’en pas douter, de soulèvement populaire.D’abord, la création d’une cellule au sein duministère de l’administration territoriale quiarrache des prérogatives à la CENI et la Délé-gation Générale aux Élections au moment oùles conclusions du Dialogue National Inclusifparlent de mise en place d’un organe Uniquepour l’organisation des élections. Ils viennentde mettre en place contre toute attente unesorte de serpent à trois têtes pour des des-seins inavoués. Ont-ils à l’idée de se préparerou préparer quelqu’un à prendre la présidencede la République à la fin de la transition ? L’in-tention se murmure un peu partout.Ensuite, la Nomination des membres duConseil Consultatif Interrégional de la Zone deDéveloppement des Régions du Nord a frustréplus d’un car cela dénote certainement queles autorités de la transition sont prêtes àmettre en œuvre intégralement, en l’état, l’ac-cord d’Alger au moment où tous les fils dupays suite au DNI sont d’accord pour la relec-ture dudit accord. Et il est nécessaire de lepréciser, les groupes armés signataires et nonsignataires dudit accord étaient représentésaux travaux du DNI et ont tous validé la déci-sion prise au CICB. Alors pourquoi, les autori-tés de la transition veulent aller contre unedécision populaire avec à la clé des agisse-

ments qui confirment sans se tromper la par-tition du Mali ?En dernier ressort, la note qui a choqué plusd’un, c’est la décision de la CMA : Numéro011-Ptd portant création de la zone duGourma. C’est une zone de Défense et de Sé-curité, comme indiquée dans la note, dans lebut de mieux contribuer à la sécurité des per-sonnes et de leurs biens en partenariat avecles forces nationales et internationales. Enfrançais facile, cela veut dire qu’il y a un Étatdans un État. Cette insolence de la CMA n’apas été répondue jusqu’à présent ni par lesautorités de la transition ni par la Minusma(ONU), encore moins par Barkhane (France) etG5 Sahel (forces africaines). Ce qu’il faut com-prendre, la CMA est en train de mettre minu-tieusement en place, sous l’aile protectrice desautorités de la transition, son dessein de dis-loquer le Mali et sa République (AZAWAD)commence à sortir de l’imaginaire.Au regard de tous ces faits graves qui sont as-similables à la haute trahison, il n’y pas lieud’espérer le Mali Kura sous le leadership desColonels Putschistes.En quelques mois, ils ont fait pires qu’IBKmême sur leur propre terrain : la Défense duterritoire, des personnes et de leurs biens, ilssont indéfendables avec la situation au centredu Mali précisément le cas de Farabougou as-siégé durant des mois par des terroristes.Ces putschistes ont tout foulé au pied et sontdans la logique de précipiter la fin du Mali entant qu’État.Il revient au Peuple de se décider pour défen-dre son honneur et sa dignité où voir son ave-nir galvaudé par des arrivistes.

Boubacar Yalkoué Source : Journal le Pays- Mali

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POLITIQUEPOLITIQUE

Déçus par les résultats de l’approche pri-vilégiant l’option militaire, les princi-paux soutiens des efforts de

stabilisation menés par la France au Sahel, ycompris certains responsables français, ex-plorent d’autres options. Ils l’ont fait savoirdans un rapport rendu public, le 1er février2021. Pour ceux-ci, l’approche actuelle n’a pasjugulé la crise sécuritaire qui continue des’étendre dans de nouvelles zones. Parallèle-ment, la frustration des populations vis-à-visdes gouvernements sahéliens s’accentue,comme l’illustrent les troubles qui ont conduitau coup d’Etat d’août dernier au Mali. Ils invi-tent donc la France et ses alliés à apporter desréponses à la crise de gouvernance, la vraieplaie de la région, tout en encourageant lesEtats sahéliens à dialoguer avec les popula-tions rurales, et pourquoi pas, avec les insur-gés ! Tout serait donc plus une crise de gouvernancequ’une question purement militaire. Aussi es-timent-ils que les opérations militaires, bienqu’importantes doivent plutôt se mettre auservice de cette nouvelle approche. Voici donc

pour les lecteurs de « Malikilé », une synthèsedu rapport produits à cet effet par les parte-naires internationaux de la France dans la sta-bilisation du Sahel, et plus particulièrementau Mali.Soutenues principalement par la France, lesstratégies de stabilisation du Sahel s’enlisentdans un contexte marqué par les violencescommunautaires, les insurrections jihadisteset la perte de confiance des populations dansleurs gouvernements. Ces stratégies reposentsur de vastes investissements dans la sécu-rité, le développement et la gouvernance, maiss’articulent prioritairement autour des opéra-tions françaises visant à défaire militairementles jihadistes. La Covid-19 a aggravé cette ten-dance à l’enlisement, en freinant les opéra-tions des Casques bleus au Mali, la formationdes forces de sécurité sahéliennes et les ac-tivités de développement. Des alliés de la France s’en inquiètent, surtoutaprès le coup d’Etat d’août 2020 au Mali. «Paris et ses partenaires devraient réor-donner leurs priorités en privilégiant lagouvernance : renforcer la capacité des

gouvernements à fournir des services debase aux citoyens, privilégier l’apaise-ment des tensions par le dialogue avec etentre les communautés et inciter à la ré-forme de la gouvernance, notamment parun meilleur contrôle des finances pu-bliques », estiment-ils. Cela, au regard du faitque sept ans après l’arrivée des forces fran-çaises déployées pour lutter contre les jiha-distes au Mali, la région traverse toujours unecrise profonde. Les premières opérations françaises, menéesen 2013, ont eu un impact significatif : ellesont bloqué l’avancée des jihadistes vers lecentre du pays alors qu’ils avaient déjàconquis une grande partie du nord du Mali, etchassé les combattants des villes septentrio-nales. Toutefois, indique le rapport, depuislors, les insurgés ont repris leur expansion,notamment au centre du pays, et ont traverséles frontières, s’installant au sud-ouest duNiger comme au nord et à l’est du BurkinaFaso. Le Groupe de soutien à l’islam et auxmusulmans (GSIM), affilié à Al-Qaeda, et labranche locale de l’Etat islamique ayant ex-ploité des tensions au sein et entre les com-munautés rurales de ces zones pour recruterdes habitants mécontents afin de renforcerleurs opérations. Selon le rapport, depuis 2016, les attaques ji-hadistes ont quintuplé et les violences inter-ethniques sont montées en flèche. Malgré uneffort considérable de la France, de ses par-tenaires et des Etats sahéliens pour ne pascéder plus de terrain et regagner les territoiresperdus, les insurgés continuent de s’implanterdans plusieurs zones rurales sensibles pours’étendre vers le sud de l’espace sahélo-sa-

Recommandations des partenaires internationaux de la France : Réordonner les stratégies de stabilisationdu Sahel

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POLITIQUEPOLITIQUE

harien. Et la pandémie de Covid-19 et le coupd’Etat au Mali, indique-t-on, ont eu d’autresconséquences. Malgré la pandémie, les cam-pagnes militaires contre les jihadistes menéespar l’opération française Barkhane se sontpoursuivies à un rythme soutenu, mais la mis-sion de l’ONU au Mali a dû réduire ses activi-tés, et les missions européennes de formationdes forces de sécurité au Mali et au Niger ontété temporairement suspendues. La pandémie a également eu une incidencesur les budgets consacrés au développement; une partie de ceux-ci ont été réorientés pourfaire face à la Covid-19 en 2020-2021. Enconséquence, les efforts internationaux sesont un peu plus articulés autour des opéra-tions militaires. Parallèlement, le coup d’Etatau Mali est une illustration criante de la crisede confiance entre les populations et leursgouvernements. Les manifestations massivesqui ont débouché sur le coup d’Etat sontd’abord nées de l’indignation de la populationface aux manipulations électorales, mais ontsurtout été alimentées par l’exaspération quicouvait dans les rues de Bamako en raison dela corruption et de l’incapacité de l’Etat à luttercontre l’insécurité généralisée. Ces mécon-tentements sont également palpables à d’au-tres niveaux au Burkina Faso et au Niger.Jusqu’à présent, ces évènements n’ont passuscité d’inflexion stratégique majeure àl’échelle internationale. Les opérations militaires de Barkhane, souventmenées en collaboration avec les forces desécurité sahéliennes et dans certains cas avecdes milices locales, ont pour but de tenir lesjihadistes à distance, de reprendre et de garderle contrôle des zones dont ils s’étaient empa-rés. En principe, ces campagnes devraient per-mettre le retour des autorités étatiques et deleurs représentants dans les zones rurales. Lamission de stabilisation de l’ONU soutient éga-lement le retour de l’Etat et vise notammentà protéger les civils. Les missions et opéra-tions de l’UE renforcent les capacités desforces de sécurité du Sahel afin qu’elles puis-sent, à terme, prendre la relève. Les projetsde développement ont pour objectif d’aider lesgouvernements à regagner la confiance deshabitants des zones touchées par l’insurrec-tion. « En janvier 2020, lors du sommet de Pau,la France et les Etats du Sahel ont large-ment validé l’approche en vigueur et ont

depuis renforcé à nouveau leurs opéra-tions militaires. Toutefois, la spirale deviolence qui touche les zones rurales etla colère croissante vis-à-vis des gouver-nements de la région interrogent sur lebien-fondé de ces stratégies. Les opéra-tions militaires ont certes leur part d’uti-lité. Elles ont récemment permis desgains tactiques, notamment en éliminantdes chefs jihadistes. Toutefois, les forcesde sécurité sahéliennes et les milices lo-cales continuent à commettre des abus àl’encontre des civils, ce qui contribue àgonfler les rangs des jihadistes ».Or, indique le rapport, des opérations militairesde plus grande intensité, en particulier cellesqui s’appuient sur les milices locales, risquentd’alimenter la violence communautaire, donttirent parti les insurgés. Le renforcement desautorités étatiques s’est principalement fait àtravers une hausse des capacités et des pro-jets d’infrastructure. Cependant, ces straté-gies gagneraient à mettre en œuvre d’autresinitiatives qui pourraient s’avérer plus effi-caces pour apaiser les litiges locaux etconvaincre les populations rurales de la bonnevolonté de l’Etat central. Les projets de déve-loppement censés avoir un « impact rapide »sont généralement inefficaces dans les zonesoù règne l’insécurité et où les citoyens ne fontpas confiance aux autorités. Une approche qui suscite un doute croissantparmi les responsables de Bruxelles et d’au-tres partenaires européens. Aussi, pour chan-ger de tactique, ceux-ci proposent une réponseappropriée à l’impasse actuelle sévissant auSahel consisterait à réordonner les prioritésdes stratégies actuellement en place, de sorteque ces dernières répondent d’abord à unecrise de gouvernance, plutôt qu’à une crised’insécurité. Ce, d’autant que la crise de gou-vernance, qui est à l’origine des problèmes duSahel, génère une hostilité grandissante àl’égard des gouvernements. Elle prend aussibien la forme d’une insurrection rurale que demanifestations urbaines. Pour eux, envisagerune approche alternative fondée sur ce nou-veau paradigme n’implique pas l’abandon dela stratégie multidimensionnelle actuelle,mais plutôt un réagencement de ses priorités.Cette nouvelle approche, indique le rapport,privilégierait, en premier lieu, les dialogues lo-caux, afin de permettre le déploiement del’Etat central dans les zones rurales et prépa-

rerait, ensuite, une réforme plus large de lagouvernance. Aussi, les partenaires interna-tionaux devraient encourager les Etats à re-doubler d’efforts pour négocier des trêvesentre les factions locales en guerre et apaiserles différends entre et au sein des commu-nautés ainsi qu’entre celles-ci et les acteursétatiques. Ils devraient également accorderbien plus d’importance à l’accès aux servicespublics, notamment en matière de santé etd’éducation, y compris dans les zones où lesforces de sécurité ne sont pas encore dé-ployées. Ils devraient encourager les Etats duSahel à améliorer la gestion des finances pu-bliques, éventuellement en conditionnant plusfermement certains financements à des ré-formes.« Les opérations militaires demeurent es-sentielles, mais elles devraient êtresubordonnées à cette stratégie. Danscertaines zones, les Etats du Sahel etleurs partenaires pourraient utiliser lapression militaire pour affronter les jiha-distes ou les empêcher d’occuper de nou-veaux territoires. Ailleurs, ils pourraientsuspendre momentanément cette pres-sion pour permettre aux autorités civilesd’initier des efforts de paix à l’échelle lo-cale, voire avec des chefs d’insurrectionlocaux. Quant aux Etats sahéliens, ilsdoivent impérativement prendre les me-sures nécessaires afin que les forces desécurité et leurs alliés limitent leursabus », souligne-t-on dans le rapport. Ils pourraient également mener plus d’activi-tés en faveur des populations locales, notam-ment en conduisant des opérations derécupération du bétail volé. Ces mesures ap-puieraient les efforts visant à regagner laconfiance des populations des zones ruralestouchées par l’insurrection, qui ont souventl’impression que l’Etat est plus enclin à menerune répression et à aider les Occidentauxcontre la menace jihadiste qu’à leur fournirdes services de base. Le rapport conclut queles stratégies de stabilisation du Sahel sou-tenues par la France se trouvent à un tournantdécisif : elles doivent être réordonnées, avecen toile de fond, la prise en compte et la ges-tion de la crise de gouvernance dans les Etatsconcernés… Un préalable, sans quoi, les ré-sultats escomptés resteront mitigés !

Yama DIALLO

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POLITIQUEPOLITIQUE

Le Consortium des OSC pour des Ré-formes profondes au Mali, composé del’Observatoire pour les Elections et la

Bonne gouvernance au Mali (OBSERVATOIRE),une plateforme de 36 Organisations Non Gou-vernementales (ONG) et Associations de la so-ciété civile ayant développé une expertise dansle domaine électoral et sur les questions liéesà la gouvernance démocratique depuis 1996au Mali, de l’Association des Jeunes pour laCitoyenneté Active (AJCAD), DONIBLOG-Com-munauté des Bloggeurs du Mali, et de la Fon-dation TUWINDI évoluant dans le domaine dela gouvernance démocratique à travers les TIC,s’inquiète de la mise en œuvre des réformespolitiques et institutionnelles en cours, pour-tant un passage obligé pour des élections li-bres et transparentes, et invite les autoritésde transition à revoir leur copie et plus d’in-clusivité pour un processus réussi. Dans une déclaration produite à cet effet, onpeut lire : « Les organisations de la société ci-

vile ont été surprises de la création, à traversla Décision n°2020 000577 /MADT-SG en datedu 15 Décembre 2020, d’une cellule d’appuiau processus électoral de la Transition alorsque la Transition devrait servir d’opportunitépour réaliser certaines réformes électoralespouvant déboucher notamment sur la créationd’un organe unique, indépendant et autonomede gestion des élections. Au vu de ses attri-butions, ce nouvel organe créé par le Ministèrede l’Administration Territoriale et de la Décen-tralisation (MATD) s’ajoutera à la pléthore d’or-ganes existants, à savoir la CommissionÉlectorale Nationale Indépendante (CENI), laDélégation Générale aux Élections (DGE) et leMATD. La société civile estime qu’au vu des récentsdéfis électoraux constatés, relatifs notammentà la tenue des élections par le Ministère del’Administration territoriale et de la Décentra-lisation et la gestion du contentieux électoralpar la Cour Constitutionnelle, la mise en place

d’une structure unique et indépendante,conformément au protocole de la CEDEAO surla démocratie et la bonne gouvernance, s’im-pose en vue d’éviter que les mêmes causes neproduisent les mêmes effets ». S’appuyant sur la dernière mission de super-vision de la CEDEAO au Mali, les 11 et 12 jan-vier 2021, qui a concerné les autorités detransition et les forces vives maliennes (partispolitiques, société civile, etc.), et qui a recom-mandé, entre autres, de renforcer les concer-tations et le dialogue, d’inclure toutes lesforces vives pour une transition inclusive,apaisée et réussie, de respecter le délai des18 mois contenu dans la Charte et de créer lesconditions pour l’organisation des élections defin de transition, le Consortium invite les au-torités de la transition à adopter un processusinclusif et représentatif réunissant les partispolitiques, les représentants de la société ci-vile, les minorités, les femmes, les jeunes etles partenaires internationaux afin de discuter

Réformes politiques, institutionnelles et élections : Le Consortium des OSC pour des Réformes profondes au Mali fustige et propose

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°783 du 03/02/202130

POLITIQUEPOLITIQUE

des réformes à entreprendre. Le Consortiumrecommande, à cet effet, pour la réussite dela transition, trois actions prioritaires.

Mettre en place un Organe deGestion Electorale unique

L’architecture institutionnelle électorale ac-tuelle avec le Ministère de l’Administrationterritoriale, la CENI, la DGE, le CNEAME et laCour Constitutionnelle, est assez complexe etn’a pas réussi jusque-là à permettre une ges-tion efficace et crédible des processus élec-toraux. La Transition se doit de trancher lesquestions relatives à la création d’un organeindépendant et unique de gestion des élec-tions au Mali dans un souci de cohérence etd’efficacité technique et financière ; avectoutes ou parties des prérogatives du MATD,de la CENI, de la DGE et de la Cour Constitu-tionnelle. Ainsi, l’Organe unique de gestion desélections proclame les résultats définitifs etla Cour Constitutionnelle se charge du Conten-tieux électoral. La majorité des acteurs politiques et de la so-ciété civile se sont accordés sur la priorité demettre en place un OGE indépendant, uniqueet pérenne. L’impartialité de l’OGE est crucialepour accroitre la crédibilité du processus élec-toral, pour permettre l’acceptation des résul-tats. Il est nécessaire d’adopter une nouvelleloi portant création d’un OGE indépendant etunique avec toutes les garanties liées à sonindépendance financière et administrative ;d’assurer la nomination de personnalités in-dépendantes, compétentes et ayant une cer-taine notoriété à sa tête et d’attribuer à l’OGEtoutes les fonctions liées au cycle électoral :inscription, réception des candidatures,contrôle de la campagne électorale, organisa-tion du scrutin, annonce des résultats, fixationdu calendrier électoral, édiction des textes rè-

glementaires, etc.

Réviser les textes connexes à laloi électorale

Selon le Consortium, il est impératif pour lesAutorités de la Transition de percevoir les ré-formes politiques institutionnelles et électo-rales dans leur exhaustivité. Il ne s’agit passeulement d’une simple relecture de la loiélectorale, de la loi organique des députés etde la Charte des partis politiques. La relecturedoit s’étendre aux autres textes nécessaires àla tenue d’élections crédibles comme laConstitution du 25 février 1992 et la loi sur ledécoupage territorial et électoral. Aussi, la révision des modalités de désignationdes membres de la Cour Constitutionnelle etles attributions de la Cour en matière decontentieux électoral ; le plafonnement desdépenses et le dispositif de comptabilité descampagnes avec comme objectif d’instaurerla transparence, mais aussi d’améliorerl’équité entre les candidats lors des différentsscrutins ; la promotion des débats entre lescandidats aux premier et deuxième tours del’élection présidentielle ; l’exigence de la pu-blication en ligne des résultats des scrutinspar centres et bureaux de vote dans la Loiélectorale ; le découpage électoral de l’ensem-ble des cercles contenus dans les 19 régionscréées depuis 2012, pour la hausse du nombredes élus nationaux et locaux, conformémentà la Loi n°2012-017/ du 02 mars 2012 et la Loin°2012-018/ du 02 mars 2012 ; l’intégrationdes nouveaux majeurs dans le fichier électoralet la radiation des personnes décédées ;l’amélioration de l’état civil, du recensement,du fichier électoral, des cartes d’électeur etdes procurations… constituent, pour leConsortium, des préoccupations majeures.

Adopter une stratégie d’éduca-tion civique et de sensibilisation

Parallèlement au processus de réformes, leConsortium estime qu’une stratégie d’éduca-tion civique devrait se faire tout au long de laphase transitoire. Les autorités de transition,les partis politiques et les organisations de lasociété civile doivent communiquer, informeret sensibiliser les citoyens sur les réformes àentreprendre et les étapes de la transition dé-mocratique. Ces activités doivent se dérouleren français et dans les langues nationales(Khassonké, soninké, peul, bambara, malinké,bomu, minianka, sénoufo, dogon, sonrhaï,arabe et tamashek), pour une appropriationvéritable de la gouvernance et de la démocra-tie par les citoyennes et les citoyens du Mali. Aussi, pour conclure, le Consortium des Orga-nisations de la société civile spécialisées surles questions électorales, invite les autoritésde la transition à : Créer un environnement in-clusif et représentatif réunissant les partis po-litiques, les représentants de la société civile,les minorités, les femmes et les jeunes ; Com-prendre que le processus électoral ne doit pasêtre perçu de manière séparée des autres élé-ments nécessaires à la consolidation d’unedémocratie ; Concilier les exigences de res-pect des délais de la transition et des délaisraisonnables nécessaires à la mise en placed’un OGE unique, pour organiser des électionscrédibles et transparentes ; Entreprendre lesréformes politiques institutionnelles et élec-torales nécessaires, dans un court terme ;Mettre en place, à très court terme, l’OGEunique ; afin de lui permettre d’organiser desélections crédibles, inclusives et transpa-rentes à la fin de la transition.

Yama DIALLO

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MALIKILÉ - N°783 du 03/02/2021 Quotidien d’information et de communication 31

CULTURE ET SOCIETE

L’infatigable ministre de la Culture ma-lienne a pris la mesure de la profondeurdes difficultés dont souffrent les struc-

tures relevant de son département. C’est ainsiqu’elle a effectué le déplacement dans les lo-caux de la direction nationale des biblio-thèques et de la documentation (Bnbd).L’occasion a été propice pour la patronne dudépartement de la Culture, de l’Artisanat et du

Tourisme d’échanger avec le personnel sur lesproblèmes qui minent la structure et ses ac-tivités prioritaires.Dans son intervention, la ministre Konaré a af-firmé que la bibliothèque nationale est un hautlieu de la vulgarisation de la connaissance, dusavoir ; un lieu privilégié de diffusion des livreset de toutes sortes de documentation.En parlant des difficultés de la bibliothèque

nationale, elle dira qu’elles sont énormes. «C’est d’abord des difficultés liées à la gestionde l’espace, aux ressources humaines quimanquent aux salles de lecture, à la média-thèque et la salle informatique », a laissé en-tendre la ministre qui ambitionne d’aider lastructure à se redresser, à se relever pour jouerpleinement le rôle qui est le sien.Pour poser des actions concrètes au niveau dela bibliothèque, elle demande aux travailleursde lui faire un état des lieux des différents pro-blèmes pour qu’elle redore le blason du lieu.Elle n’écarte pas de se pencher sur les textesqui régissent le fonctionnement de la struc-ture.Pour rappel, la ministre a visité de haut en basle bâtiment dont la mission est d’élaborer leséléments de la politique nationale en matièrede bibliothèque et de documentation et d’exer-cer le contrôle technique sur les bibliothèqueset les centres de documentation.

Source : L’Alerte

Bibliothèque nationale du Mali : La ministre Konaré s’engage à redorer le blason de la structureDans l’objectif de s’enquérir des problèmes qui minent la bibliothèque nationale duMali, la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Kadiatou Konaré s’estrendue sur les lieux. C’était ce vendredi 29 janvier 2021.

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°783 du 03/02/202132

INTERNATIONALINTERNATIONAL

Le bras de fer continue entre Kaïs Saïedet son chef du gouvernement HichemMechichi, appuyé par le chef de l’Assem-

blée des représentants du peuple (ARP) sur ledernier remaniement ministériel. En effet, lechef de l’État, qui a dénoncé le non-respectdes dispositions de la Constitution dans la no-mination des 12 nouveaux ministres, refused’en recevoir certains soupçonnés selon lui deconflit d’intérêts dans des affaires.C’est dans ce contexte que le président del’ARP Rached Ghannouchi a attaqué frontale-ment le Président Saïed lors d’une interventionpar visioconférence, affirmant que conformé-ment à la Constitution, le rôle du chef de l’Étatdans la nomination du gouvernement «estsymbolique».«Le Président de la République refuse d’ac-cepter la prestation de serment de la nouvelleéquipe gouvernementale, rejetant ainsi tout leremaniement», affirme M. Ghannouchi quisouligne qu’«il croit avoir les prérogativesd’accepter certains ministres et d’en refuserd’autres».Et d’ajouter que le régime politique tuni-

sien «accorde un rôle symbolique au Pré-sident de la République, et non un rôleconstitutif […]. De ce fait, la compositionde l’exécutif relève strictement de la res-ponsabilité du parti au pouvoir et du chefdu gouvernement».«Rien n’a été prouvé contre» ces ministresLe chef de l’État fonde sa position sur l’article89 de la Constitution qui stipule: «Le chef dugouvernement et les membres du gouverne-ment prêtent, devant le Président de la Répu-blique, le serment suivant: "Je jure par DieuTout-Puissant d’œuvrer avec dévouement pourle bien de la Tunisie, de respecter sa Consti-tution et ses lois, de veiller à ses intérêts etde lui être loyal"».Ainsi, selon M. Saïed, le fait que certains mi-nistres sont soupçonnés de conflit d’intérêtsrend leur serment caduc, ce qui lui confère ledroit de refuser de les recevoir.Or sur ce point, Rached Ghannouchi expliqueque les accusations lancées à l’adresse de cer-tains nouveaux ministres ne sont accompa-gnées «d’aucune preuve», ajoutant que «quandon veut disqualifier une personne on l’accuse

de corruption».«La corruption est un jugement qui doitêtre rendu par la justice ou encore par leParlement», rappelle-t-il, ponctuant que«rien n’a été prouvé contre ces personnesaccusées, il s’agit de simples combines[…]. Si nous laissons libre cours à cegenre d’accusations gratuites, plus au-cune personne n’accepterait à l’avenird’assumer une quelconque responsabi-lité».La situation de blocage risque de durer sauf sile Président Saïed revient sur sa décision. Eneffet, ce problème d’interprétation de laConstitution devrait normalement être tranchépar la Cour constitutionnelle. Or cette dernièren’est toujours pas installée bien que prévuepar la Constitution adoptée en 2014.La Constitution est-elle à l’origine du «blo-cage»?La nouvelle Constitution tunisienne partageles pouvoirs entre le Président de la Répu-blique, le chef du gouvernement et l’ARP re-présentée par son président, faisant ainsi durégime politique du pays une sorte de pyra-mide coupée au sommet et formée donc detrois têtes.Le Dr Riadh Sidaoui, président du Centre arabede recherches et d’analyses politiques et so-ciales de Genève, estime que ce partage desprérogatives qui nécessite à chaque fois unaccord ou un compromis entre les trois res-ponsables pour faire avancer un projet ouprendre des décisions a en réalité généré «unblocage» politique du pays.Dans une intervention sur sa chaîne YouTube, le Dr Sidaoui explique que l’incapa-cité des autorités à apporter des ré-ponses rapides aux problèmeséconomiques et sociaux du pays résidepour une grande partie dans «le systèmepolitique instauré par la Constitutionpost-révolution qui a généré un blocagecomplet du pays». La cause réside dans«le fait d’avoir dépouillé de manière in-sensée le Président de la République decertaines prérogatives, l’empêchant ainside pouvoir donner une direction au déve-loppement du pays». Et de conclure: «surce point, la Constitution devrait êtreamendée».

Source : Spoutnik

Tunisie : Le chef du parlements’en prend au président sur leremaniement gouvernemental« La composition de l’exécutif relève strictement de la responsabilité du parti au pou-voir et du chef du gouvernement », a déclaré lors d’une visioconférence Rached Ghan-nouchi, président du Parlement tunisien, soulignant que le chef de l’État a «un rôlesymbolique» sur cette question.

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MALIKILÉ - N°783 du 03/02/2021 Quotidien d’information et de communication 33

Dans l'attaque d'un hôtel du centre deMogadiscio, revendiquée par les isla-mistes radicaux shebab, affiliés à la

nébuleuse terroriste Al-Qaïda*, et qui se pour-suivait dimanche soir, au moins trois per-sonnes sont mortes d’après d'une sourcesécuritaire somalienne.« Jusqu’ici, la mort de trois personnes,deux civils et un agent de sécurité, est

confirmée mais le bilan pourrait être plusélevé », a déclaré à l'AFP Mohamed Dahir,un responsable de l'agence nationale desécurité, ajoutant que six civils avaientété blessés.Il a ajouté que six civils étaient blessés et quele « siège », débuté il y a plus de cinq heures,se poursuivait.« Nous pensons qu'il y a trois terroristes

retranchés dans une pièce à l'étage infé-rieur du bâtiment principal. Mais malheu-reusement il y a toujours des civilscoincés à l'intérieur, même si beaucoupd'entre eux, dont des haut responsablesmilitaires, ont été secourus et extraits dubâtiment », a également déclaré M. Dahir.Deux témoins ont indiqué à l'AFP avoir vu troiscorps, ceux d'une femme et de deux hommes.L'attaque visant l'hôtelL'hôtel Afrik, situé près du KM4, un carrefourtrès fréquenté du centre de Mogadiscio, estutilisé notamment par des officiels somaliens,des membres des forces de sécurité et desleaders communautaires.«Les terroristes ont attaqué l'hôtel Afrikaux alentours de 17h00 et la police a im-médiatement investi le bâtiment», a dé-claré dans la soirée le porte-parole de lapolice, Sadik Dudishe.

Source : Spoutnik

Somalie : Au moins trois mortsdans une attaque revendiquéepar les shebab à MogadiscioAu moins trois morts et six civils blessés lors de l’attaque d'un hôtel du centre de Mo-gadiscio ce dimanche 31 janvier. Elle a été déjà revendiquée par les islamistes radi-caux shebab. La zone de l’explosion a été bouclée par les forces armées somaliennes.

INTERNATIONALINTERNATIONAL

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Mali, Cameroun, Maroc et Guinée for-ment le carré d’as de la 6è édition duChan dont les demi-finales sont pro-

grammées mercredi. Les affiches des quartsétalées samedi et dimanche ont réservé unplateau de rêve pour les demi-finales.Maroc / Cameroun, finale avant l’heureJamais deux sans trois, l’adage s’est encorevérifié entre le Cameroun et la RD Congo auChan. Les Lions indomptables devant un publicacquis à leur cause, ont pris le meilleur surles Léopards (2-1) qui avaient pourtant ouvertle score. Une qualification méritée sur l’en-semble de la partie pour des Camerounais quiretrouveront sur leur chemin le tenant du titre,le Maroc. Les Lions de l’Atlas expéditifs enquarts, ont plié la Zambie (3-1) rapidement ré-duite à 10 dès la 20e minute de jeu au stadede la Réunification de Douala.Cette demi-finale au sommet au Limbe Om-

nisports Stadium, promet de belles empoi-gnades entre deux favoris au sacre final. Et lajauge des 50 % imposée par le Comité d’orga-nisation pour la vente des billets, pourrait bienen prendre un sacré coup devant la capacitédu stade (20.000 places). Le quart entre le Ca-meroun et la RD Congo s'est déroulé dans unstade bien rempli malgré la jauge fixée à 25% des 50 000 places habituelles pour causede coronavirus.

Mali / Guinée, le derby ouest-africain

L’autre demi-finale opposera le Mali, victorieuxau bout du suspense du Congo aux tirs au but(0-0, tab 5-4), à la Guinée tombeuse d’unevaillante sélection des Amavubi (Guêpes) (1-0) dans une rencontre heurtée, marquée parun carton rouge de chaque côté.

Ce derby ouest-africain est un remake de lademi-finale du Chan de 2016 au Rwanda, quiavait vu les Aigles du Mali prendre le dessussur le Syli local (1-0) grâce à une réalisationen toute fin de partie de Yves Bissouma.C’est dire qu’à côté de l’objectif d’atteindre unepremière finale dans cette compétition, leshommes de Lappé Bangoura tenteront deprendre leur revanche sur ceux de NouhoumDiané, qui caressent eux, le rêve d’aller au boutcette année, après la désillusion de la finaleperdue en 2016 devant la RD Congo à Kigali.

Programme des demi-finales :

Aujourd’hui 3 février 2021Stade Japoma de DoualaMali vs Guinée, 15h GMT.Limbe Omnisports StadiumMaroc vs Cameroun, 19h GMT.

CHAN 2021 : Quatre prétendants pour le sacreLes quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) organisé au Cameroun ont livré leur verdict à l’issue des rencontresjouées ce week-end.

SPORT

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Bélier (21 mars - 19 avril)Si une certaine pression pesait sur vos épaules ces derniers temps, tout secalme et tout redevient beaucoup plus positif ! On peut dire qu'aujourd'hui c'estune belle journée sur le plan professionnel. On vous propose un changementde direction.Ouf ! Vous pouvez souffler, vous attaquez le dernier jour du mois en vous féli-citant, car vos finances ne sont pas dangereusement dans le rouge. Vous avezlutté pour ne pas tomber dans les dépenses compulsives, vous êtes fier devous.

Taureau (20 avril- 19 mai)Ami Taureau, si vous utilisez les mathématiques, ou des connaissances scien-tifiques dans votre métier, vous allez décrocher le jackpot aujourd'hui ! En effet,l'amas planétaire Lune-Mercure-Vénus va dérouler le tapis rouge à votre car-rière...Dans votre signe, Mercure vous fera cocher toutes les cases qui vous conduirontà la bonne santé financière... Aujourd'hui, ami Taureau, vous ne plaisanterezpas du tout avec l'argent ! Pour autant, vous n'en ferez pas non plus une ob-session... Ouf !

Gémeaux (20 mai - 21 juin )Par contre c'est dans ce domaine que vous pourrez donner libre cours à votrecréativité débordante. Des idées géniales vont venir à votre conscience et vouspourrez ainsi canaliser votre énergie en exprimant positivement ce qui sort devos profondeurs intérieures.Le noeud nord en Cancer vous parle d'acceptation de soi et de vos richesses.Il peut s'agir aussi de vos richesses intérieures. Vous devez faire un travail denettoyage intérieur des vieilles mémoires obsolètes. Reprenez le pouvoir survotre vie.

Cancer (21 juin - 21 juillet )Vous passerez à l'action après avoir évalué la situation. Votre force reposerasur une alliance de tact et d'aplomb. Vous alternerez des phases de travail enéquipe avec d'autres en solo, un équilibre indispensable à vos yeux pour fairedu bon boulot.Vous ferez preuve d'une incroyable intuition à laquelle s'ajoutera un instinctinfaillible pour réaliser de bonnes affaires. Dans l'instant, vous capterez si leprojet est fiable et quel profit vous pourrez en tirer. Vous userez de la chancesans en abuser.

Lion (22 juillet - 23 août )Votre meilleur atout reste avant tout votre disponibilité. Votre organisation per-met à vos activités de s'épanouir, votre évolution professionnelle se fait dansdes conditions favorables. Rien à redire, à part, continuez les efforts !Les planètes annoncent de bons retours sur investissement, votre argent faitdes petits, vous n'aurez plus qu'à compter les retombées d'ici quelque temps.La bonne nouvelle vous enchante, dans votre tête vous commencez à vous fairedes plans.

Vierge (23 août 23 septmbre)Aider les collègues qui éprouvent des difficultés, la réponse est oui ! Faire leurtravail, la réponse est non ! Chez vous, ami Vierge, la bonté commence avec leb de bonté et non avec le b de bêtise... Que ce soit bien clair entre vous et eux!C'est par l'action énergique que vous allez vous occuper de vos affaires. Vousallez pourvoir vous-même à vos nécessités financières. Grâce à l'interventionde Vénus, vous allez affirmer votre esprit d'entreprise et garder la mainmisesur vos possessions...

Balance (23 septmbre - 22 octobre )Si vous avez un travail créatif ou artistique, ce sera une très bonne journée pourvous car l'imagination voisinera avec les bonnes intuitions. Vos idées serontsans aucune limite. Vous aurez un feeling certain et très prononcé pour l'es-thétique de très bon goût.De l'argent caché pourrait vous apparaître au grand jour et vous créer une assezbonne surprise. Vous n'avez jamais soupçonné que de telles situations puissentvous arriver. Vous n'en revenez pas. Quelle chance vous avez !

Scorpion (23 octobre - 22 novembre )Il vous restera encore quelques tracasseries à régler, qui causeront un légerretard dans vos activités, mais qu'à cela ne tienne : vous aurez de l'énergie àrevendre et une détermination à toute épreuve. Une fois terminées, vous aurezle champ libre.Ce sera par votre savoir-faire que vous récolterez des euros, tant en négociantqu'en recourant au système D. Par ailleurs, Mercure dans votre signe récom-pensera les actions que vous aurez menées par le passé. Vous serez gratifiégrâce à vos mérites.

Sagittaire (23 novembre - 21 décembre)Vous n'hésitez pas à exprimer vos attentes, votre hiérarchie vous écoute at-tentivement, c'est un point très positif, cela veut dire que vos demandes sontprises en considération. Vous êtes un élément fort pour votre entreprise, c'estvalorisant.Vous ne vous laissez pas prendre au dépourvu. Aujourd'hui, vous regorgez debonnes idées, si votre situation financière reste encore sous surveillance, vousn'hésiterez pas à dépenser un peu d'argent si vous en avez envie, mais vousrestez prévoyant.

Capricorne (21 décembre -20 janvier ) Vous aurez du mal à croire en vos chances. En fait, vous ne cesserez pas depenser à l'évolution de votre carrière... Vous avez un talon d'Achille dans votreactivité professionnelle : le manque de polyvalence ! Vous ne ferez rien pourque cela change...Si l'argent était un carburant, vous seriez en panne sèche ! Votre esprit ne serapas très alerte. Du coup, vous ne serez pas en mesure de faire preuve de savantscalculs financiers, notamment ceux qui vous permettraient de faire des éco-nomies...

Verseau (20 janvier - 19 février)La Lune noire en maison 2, vous oblige à revoir en profondeur les bases de vosrevenus. De profonds changements sont à prévoir. Il faut repartir sur des basesplus saines mieux adaptées à la situation actuelle.Vos revenus étant tributaires de votre métier. C'est par là qu'il faut commencerà réformer. Si vous ne faites pas les changements nécessaires, le destin vavous envoyer des situations qui vont vous forcer à le faire.

Poisson (19 février - 21 mars)Vos mises au point feront leur effet, d'autant plus que vous ne serez pas cou-tumier du fait. On vous regardera différemment et vos adversaires comprendrontqu'ils devront composer avec vous au lieu de vous glisser des peaux de bananessous les pieds.Votre intuition ne vous aura pas trompé et ce sera triomphant que vous annon-cerez cette bonne nouvelle pécuniaire à vos proches. Ils auront peut-être encoredes doutes sur votre succès financier, mais s'inclineront, admiratifs, devantcette évidence.

HOROSCOPE

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