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ÉDITION DU 2 MAI 2013 84 C’est la question que l’on peut légitimement se poser depuis la construction du Pont, qui a sensiblement modifié la sociologie de l’île et bouleversé ses équilibres. Ce petit territoire qui voudrait préserver sa ruralité tout en béné- ficiant de tous les services, infrastructures et confort urbains est souvent confronté à des attentes contradictoires, émanant tant des Rétais que des vacanciers. La fastidieuse élaboration du SCoT qui a cristallisé tous les antagonismes en est la parfaite illustration. Pour que l’île de Ré reste unique, sachons tous y vivre ensemble. Nathalie Vauchez É D I T O LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ L’île de Ré est-elle une île ?

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Ré à la Hune n° 84

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édit ion du

2 mai 2013

84 C’est la question que l’on peut légitimement se poser depuis la construction du Pont, qui a sensiblement modifié la sociologie de l’île et bouleversé ses équilibres.Ce petit territoire qui voudrait préserver sa ruralité tout en béné-ficiant de tous les services, infrastructures et confort urbains est souvent confronté à des attentes contradictoires, émanant tant des Rétais que des vacanciers. La fastidieuse élaboration du SCoT qui a cristallisé tous les antagonismes en est la parfaite illustration. Pour que l’île de Ré reste unique, sachons tous y vivre ensemble.

Nathalie Vauchez

É D I T O

L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

L’île de Ré est-elle une île ?

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a c t u a L i t é

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Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / B.P. 43 / 17410 Saint-Martin-de-RéTél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Peggy Landon / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Maryline Bompard, Nathalie Vauchez, DR / Dessins : Philippe Barussaud, Jean-Louis Rémy Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29 47 21 - [email protected] Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !PEFC/10-31-1240

LOGO N°:Mise en page 1 17/09/08 12:40

Toutes nos publications sont sur www.rheamarketing.fr

PEFC/16-33-186PEFC/10-31-179

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m e R

Un projet qui va faire du bruitLe 26 décembre 2012, le Préfet de Région a pris un arrêté établissant le SRDAM (Schéma Régional de Développement de l’Aquaculture Marine) en Poitou-Charentes. Les associations nautiques de l’île de Ré ont été alertées par l’UNAN CM (Union Nationale des Associations de Navigateurs de Charente-Maritime). Cette dernière vient de déposer un recours gracieux contre l’arrêté préfectoral.

Grosses inquiétudes autour du SRDAM

Début décembre dernier, lorsque les professionnels régionaux du nau-tisme et les associations rétaises d’usagers ont découvert quasi fortui-tement le SRDAM Poitou-Charentes, porté à la connaissance du public via sa mise en ligne, suite à une consul-tation publique, les inquiétudes ont commencé à pointer. Jean-Claude Perin, président de l’URCAN (Union Rétaise des Clubs et Associations Nautiques) a alerté ses adhérents : « Une telle réalisation reviendrait à confisquer pas moins de 14 000 hectares de mer dans les Pertuis Breton et d’Antioche en faveur de l’aquaculture marine (conchylicul-ture, mytiliculture, pisciculture) autour

des îles de Ré et d’Oléron ! Bien que nous ne soyons pas opposés au développe-ment de l’aquaculture, un tel schéma régional doit être le fruit d’une réelle concer-tation avec l’ensemble des acteurs. Il ne doit pas être démesuré au point de réduire considérablement la navigation dans les Pertuis, ni avoir pour conséquences de modifier l’aspect, la vie et l’environnement sur et autour des îles de Ré et d’Oléron ». Parallèlement, l’UNAN CM est montée au créneau en s’interrogeant : « Vers un développement massif des

filières conchylicoles en eau profonde et de l’aquaculture marine dans les Pertuis charentais et breton ? ». Lors de l’AG de l’Urcan qui s’est tenue le 17 avril à Saint-Martin-de-Ré, les nombreux questionnements des uns et des autres, montraient la mobili-sation générale que ce projet est en train de générer. Étaient présents, Lionel Quillet, président de la CdC, accompagné de Sylvie Dubois, direc-trice de l’environnement à la CdC et Stéphanie Costa, attachée parle-mentaire d’Olivier Falorni, député de Charente-Maritime.

Les impacts d’un vaste projet

Un épais dossier, rédigé par la DIRMSA (Direction InterRégionale de

la Mer Sud-Atlantique) en explique les raisons : « la nécessité de l’ac-quaculture et la préconisation de la Commission européenne d’adopter une politique volontariste de pla-nification spatiale des activités de cultures marine ». Les cartes des sites potentiels et intensifiables ont fait bondir les acteurs rétais (voir carte ci-contre).Des arguments contre sont mis en avant, essentiellement d’ordre socio-économiques : l’envasement des plages, des mil-liers de tonnes de rejet de fèces (vases) par jour, la destruction de la faune existante, un déséquilibre irrémédiable de l’écosystème et une atteinte à la biodiversité, l’entrave à la naviga-tion, un désastre pour l’économie touristique et nautique régionale qui emploie 4000 personnes, avec en plus tous les conflits d’usages qu’un tel développement pourrait engendrer. Et surtout, le manque de concertation certain en amont est souligné. De leur côté, les élus rétais ont, lors du conseil communautaire du 28 mars, émis un « avis défavorable sur le SRDAM dans sa version sou-mise à consultation et au vu des élé-ments présentés ».

La partie n’est pas gagnée pour autant. Avant de lancer une mobili-sation générale, il y a matière à bien poser le problème. Des concertations vont avoir lieu avec, entre autres, Maxime Bono, président de la CdA de La Rochelle, Dominique Bussereau, président du Conseil général, Jean-François Fountaine, président de La FIN (Fédération des Industries Nautiques). Elles aboutiront vrai-semblablement à des rendez-vous en

Préfecture, voire à des débats au Conseil général. Face à ce pro-blème, Lionel Quillet a réaf-firmé la volonté de la CdC de mener à bien le Schéma de Mise en Valeur de la Mer, enfant du

SCoT. Mais aussi de retravailler sur le Parc Naturel Marin « un des outils possibles qui permettrait d’avoir une vision des choses ». Nous n’en sommes qu’au début de l’histoire. Elle fait écho à ce qui est arrivé à la Malconche à l’île d’Oléron, et également dans la baie d’Yves. Ces dossiers ont fait s’élever élus et public, contre ce type de projet, avec pour supports d’importantes mani-festations. Et par ailleurs les pêcheurs professionnels ne se sont pas encore fait entendre sur ce SDRAM.

Maryline Bompard

Discussions lors de l’AG de l’URCAN

Sites potentiels de production conchylicole

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C O n s e I l C O m m u n a u T a I R e

« Le prochain mandat sera celui de la refondation des compétences »Le conseil du 25 avril dernier fut quelque peu décalé en soirée, pour cause de « Mission Pitié » sur La Rochelle et l'île de Ré, notamment (lire l’encadré).

Le vote de subventions pour la promotion des produits du ter-roir (une ligne de 100 000 € a

été inscrite au budget primitif 2013) soient 40 000 € à la cave coopéra-tive Uniré pour la promotion de la pomme de terre AOP, 25 980 € à la Coopérative des Sauniers pour la pro-motion du sel de l'île de Ré et – pour la 1ère fois – 500 € à l'association l'Oursine de Ré, fut l'occasion d'un débat. Anne Deniel s'interrogeant sur le bien-fondé du financement public

de ces actions « commerciales », les artisans rétais n’ayant pas, eux, droit à de telles aides et se sentant ainsi moins « légitimes ». Patrick Rayton a confirmé que l’on arrivait « au bout du système » et Lionel Quillet a rap-pelé qu’à côté de ses compétences entières telles l’environnement ou le social, par exemple, la CdC avait des « bouts de compétences hybrides », notamment en matière d’économie, de tourisme ou encore des activités primaires, ce qui n’est pas satis-faisant. Aussi, le second mandat communautaire, s’il est réélu, sera celui de la « refondation des compé-tences », pour que la CdC se dote de compétences à part entière.

Des subventions ...

Le vote d’une subvention de 40 000 € à la Chambre de commerce et d’industrie (pour 50 000 € deman-dés, visant à compenser la baisse de participation du Département) en soutien aux lignes aériennes « low-cost » de l’aéroport de La Rochelle - île de Ré fut acquis sans enthousiasme ni conviction, tant les élus trouvent déplaisantes les « pressions » des compagnies aériennes qui menacent – faute d’aides – de quitter les aéro-ports qui n’apportent pas de contri-bution. Si certaines réactions peuvent paraître excessives – « c’est encore et toujours la pression du pouvoir économique sur le politique » ! a lancé un délégué – l’exaspération des élus est teintée de lucidité. Comme l’a exposé Lionel Quillet même si le fonctionnement d’un aéroport est très difficile à cerner et qu’il est très contestable que de l’argent public aille financer des compagnies low cost, même si le « chantage » fait aux chambres de commerce par ces com-pagnies est intolérable, ou encore s’il est acquis que l’aéroport est

amené à partir sur Rochefort - St-Agnant (à un horizon de temps flou et de long terme), il n’en demeure pas moins que l’île de Ré n’a jamais participé, alors que le Conseil général et la CdA de La Rochelle financent à hauteur d’environ 170 000 € chacun.Or l’île de Ré serait la première bénéficiaire des 37 millions d’€ de retombées économiques générées par les 237 000 passagers annuels de l’aéroport, puisqu’elle en récupérerait près de 50 %, selon les études.

... Et encore des subventions

Le financement du Conseil géné-ral en matière culturelle au travers notamment de la labellisation « Sites en Scène » a diminué fortement pour 2013, passant selon Christian Bourgne de 900 000 € à 500 000 €. Pour le coup, seuls deux événements culturels rétais ont obtenu pour 2013 le « label » et le financement afférent (70 000 € au total), le Site en Scène de La Flotte et « Musique en Ré », au grand dam de certains élus au 1er rang desquels Christian Bourgne, « indigné de l’injustice et du manque d’équité dans ces choix ... ».Les travaux de défense des côtes hors PAPI concernent les seules digues pérennes, de compétence commu-nautaire, déclarées d’intérêt général, et relèvent d’une convention signée entre l’État et la CdC en 2008. Les tra-vaux sur ces digues sont réalisés par la CdC et peuvent faire l’objet d’une aide du Conseil général à hauteur de 50 %, bien que celui-ci ait désormais du mal à investir hors Papi du fait des finan-cements importants apportés dans les Papi. Les élus CdC ont ainsi dressé une liste de travaux pour lesquels ils

envisagent de demander une subven-tion de 407 500 € au CG 17 (les 50 % restant étant financés par la CdC).A aussi été votée lors de ce conseil la bagatelle de près de 12 millions d’€ pour les études et travaux dans le cadre du PAPI (Quartier des Doreaux à St Clément, Fosse de Loix et sur-tout Digue du Boutillon)... Ainsi que beaucoup d’autres travaux concer-nant les pistes cyclables, le site du Défend, la Maison du Fier, la future gendarmerie, l’ancienne maison de retraite de St-Martin ou encore les Brises Marines.Les questions diverses furent l’occa-sion pour Patrice Raffarin de rappeler la chronologie dans les recours contre la société Holcim, depuis les requêtes introductives contre l’autorisation pré-fectorale déposées conjointement par la CdC et la Commune de Rivedoux le 5 décembre 2011. Ces requêtes vont être fusionnées et les élus estiment qu’un jugement en 2014 serait satis-faisant en termes de délai...Quant à la pérennité d’une activité de radiologie sur l’île de Ré tout sera fait pour qu’elle perdure, soit en facili-tant sa reprise par un autre privé, soit par une création publique. L’Agence Régionale de Santé a à cet égard assuré le Président de son soutien et lui a rappelé le caractère obligatoire en termes de santé de la présence d’une telle activité...

Nathalie Vauchez

Les avantages du neuf1 - Choix et qualité des matériaux

intérieurs avec prestations d’une décoratrice.

2 - Norme BBC - Basse Consommation Energétique. 50 Kw/m2/an.

3 - Norme PMR - Logements adaptés aux personnes handicapées.

4 - Garantie décennale pour votre tranquillité.

La « Mission Pitié » Pour faire suite aux alertes données par Dominique Bussereau et Lionel Quillet, mais aussi par les élus vendéens, la Ministre Delphine Batho a missionné – comme elle l'avait promis – Christian Pitié et annick Hélias avec un triple objectif :> Comprendre sur le terrain où en est la

réalisation des travaux dans le cadre des PaPi.

> Envisager de compacter les procédures environnementales qui rallongent for-tement les délais de démarrage des travaux.

> Voir comment travailler hors PaPi.Ceux-ci ont entamé un tour de France – de nice à Dunkerque en passant par la Vendée et la Charente-Maritime – afin de rendre à la Ministre pour début juin un rapport national comportant des préconisations pour une réelle efficacité en matière d’en-tretien et construction de digues. Reçus jeudi 25 avril au Conseil général, ils ont fait le vendredi 26 avril une visite au pas de charge des sites les plus problématiques de l’île de Ré, avant d’aller à la rencontre des élus d’Esnandes et de La Rochelle, sans oublier d'échanger avec les Députés olivier Falorni et suzanne tallard.

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« Les p’tits se réveillent »

Réapprendre à compter, lire et écrire dans l’île de Ré

Mardi 21 mai de 9h30 à 12h à Sainte-Marie, dans la salle des céré-monies : Atelier musical pour les enfants de 0 à 4 ans, avec Les Petites Couleurs – Lucien Debrus. C’est gratuit et en accès libre.

16h30 à La Couarde, salle des asso-ciations : Spectacle de la Compagnie Les Éclats Jouer dans les lumières du vent, pour un public d’enfants de 0 à 3 ans des crèches et les enfants accueillis par les assistantes mater-nelles du RAM.

17h30 à 18h30 à l’école maternelle de Saint-Martin : Conférence « Jouer à l’école, jouer à la maison » par Mme Libergé, psychologue. Parents, profes-sionnels de la petite enfance et de la culture sont les bienvenus. Entrée gratuite.

Mercredi 22 mai à 10h00 à Rivedoux, salle du bar : Spectacle Compagnie Les Éclats Jouer dans les lumières du vent pour les enfants de 0 à 3 ans des crèches et les enfants accueillis par les assistantes mater-nelles du RAM.

15h30 à 17h30 au Relais d’Assis-tance Maternelle de Saint-Martin : Atelier arts plastiques avec la compagnie Carré blanc sur fond bleu – Emmanuelle Marquis, pour les enfants de 0 à 4 ans. Gratuit, accès libre.

20h30, CdC Île de Ré à Saint-Martin : Rencontre-débat avec Patrick Ben Soussan « Et si on cultivait les petits enfants ! ». Parents, professionnels de la petite enfance et de la culture sont invités à s’inscrire préalablement. C’est gratuit.

Jeudi 23 mai à 10h00 à Saint-Clément, salle du VV Odésia : Spectacle de la Compagnie Les Éclats Jouer dans les lumières du vent, pour un public d’enfants de 0 à 3 ans des

crèches et les enfants accueillis par les assistantes maternelles du RAM.

10h à 10h30 Crèche Les P’tits Drôles : Atelier lecture animé par le personnel de la médiathèque munici-pale de Sainte-Marie, pour les enfants de la crèche Les P’tits Drôles.

14h15 à La Couarde, à La Maline : Spectacle de la Compagnie Le Théâtre des Deux Mains Opéra Vinyle pour les enfants à partir de 3 ans. C’est payant, sur inscription.

15h30 à 17h30 au Relais d’Assis-tance Maternelle de Saint-Martin : Atelier motricité par l’animatrice du RAM, pour les enfants de 0 à 4 ans. Gratuit, accès libre.

20h au Bois-Plage : Soirée parents « Quand les parents se rencontrent » – jeu sur les relations parents-enfants. Soirée animée par les crèches de l’île de Ré, le RAM et la CAF. Tous les parents y sont conviés. Gratuit.

Vendredi 24 mai à 10h00 à Sainte-Marie, salle des cérémonies de la mairie : Spectacle de la Compagnie Les Éclats Jouer dans les lumières du vent, pour un public d’enfants de 0 à 3 ans des crèches et les enfants accueillis par les assistantes mater-nelles du RAM.

15h30 à 17h30, au Relais d’Assis-tantes Maternelles d’Ars : Atelier

livre avec Christine Chabot, pour les enfants de 0 à 4 ans. Gratuit, accès libre.

Samedi 25 mai à 10h30 au Bois-Plage : Spectacle avec la Compagnie Carré blanc sur fond bleu Le petit pinceau de Klee pour les enfants de 12 mois à 4 ans. Durée 30 min. Gratuit. Sur inscription.

10h30 également, au Foyer du Bois : Atelier arts plastiques pour les enfants de plus de 4 ans.

15h30 et 17h, au Bois-Plage : Spectacle de la Compagnie Carré blanc sur fond bleu Le petit pinceau de Klee pour les enfants de 12 mois à 4 ans. Gratuit. Sur inscription.

15h30 à 17h, au Foyer du Bois : Atelier arts plastiques pour les enfants de plus de 4 ans.

Samedi 25 mai de 11h à 18h à l’espace des Gollandières au Bois-Plage : Fête des Jeux, avec la participation des centres de loisirs, des structures « ados » de l’île de Ré, des associations qui vous accueilleront en famille pour des jeux et des attractions inédites.

Une semaine à consommer sans modé-ration, par les enfants, les parents et les professionnels de la petite enfance.

Michel Lardeux

En 1995, Le docteur Jean-Claude Artus a constitué l’association Ré-Clé-Ré pour lutter contre l’il-

lettrisme et les difficultés rencontrées par un grand nombre de personnes en lecture, écriture et calcul. Président d’honneur de l’association, il peut se féliciter de la bonne gestion et de l’action de l’association présidée par Jean-Claude Bonnin, entourée par un conseil d’administration solide et d’une équipe de formateurs professionnels et bénévoles, compétente et disponible.

Une demande de formation forte

Avec un bilan global de 98 adultes, 25 jeunes et 80 enfants accueillis annuellement, Ré Clé Ré répond bien aux demandes de formation et d’accompagnement social et profes-sionnel des Rétais. La proximité et la compétence de l’équipe pédagogique qui entoure Aude Juin sont particu-lièrement appréciées par le public

concerné. Avec des financements de la Communauté de Communes, des partenaires institutionnels, de la CAF, du Lions Club et des employeurs, les formations ainsi que l’accompagne-ment social et professionnel sont gratuits. Le site internet reclere.fr mis en ligne récemment, informe le public sur la vie de l’association et les différentes actions proposées.

Ré à la Hune a rencontré des apprenants motivés

À Saint-Clément, au rythme de 1h30 par semaine, une salle de l’ancienne poste accueille un groupe de dix adultes d’origine portugaise, très motivés pour apprendre la langue française. L’ambiance est conviviale autour de Christine, la formatrice, très expérimentée en français langue étrangère. Chacun apprend à son rythme, conscient que la maîtrise de la langue est indispensable à la

réussite de l’intégration sociale et professionnelle.Au siège, rue la Blanche au Bois-Plage, Delphine, 21 ans, titulaire d’un Bac scientifique prépare son concours d’entrée en formation d’éducatrice de jeunes enfants. Si l’écrit ne lui pose pas de problème, après deux échecs à l’oral par manque d’assurance, elle vient à Ré Clé Ré pour apprendre à gérer son stress, travailler sa prise de parole et sa technique d’entretien pour réussir son oral.Emilie, 20 ans, prépare son DAUE, diplôme universitaire équivalent du Bac L, avec sa formatrice. Elle a arrêté ses études en 1ère sani-taire et sociale depuis 3 ans. Emilie travaillait en grande distribution et depuis 6 mois elle vient à Ré Clé Ré perfectionner son français et les maths, en complément de ses cours par correspondance du CNED. Très timide, Emilie apprend à s’organiser,

à s’affirmer, et s’oriente vers un travail auprès des personnes âgées.Trois belles rencontres qui illustrent la diversité et l’intérêt des nombreux parcours accompagnés par l’équipe formatrice de Ré Clé Ré. Formateurs et accompagnateurs, professionnels ou bénévoles, s’investissent avec une grande disponibilité auprès d’appre-nants qui s’engagent avec la volonté d’atteindre leurs objectifs.Une réussite que les apprenants appellent pour eux d’abord, pour leur famille souvent, mais aussi comme une reconnaissance du dévouement et de la compétence de leurs formateurs.

Michel Lardeux

s e m a I n e D e l a p e T I T e e n f a n C e

I l l e T T R I s m e

s o c i a L à L a h u n e

Acteurs et structures œuvrant pour la petite enfance rétaise sont fortement impliqués dans l’animation de la semaine de la petite enfance qui se déroulera du 21 au 25 mai sur l’île de Ré. Des artistes étonnants émerveilleront les tout petits et des spécialistes de la petite enfance dialogueront avec les parents. Annabelle Bariteau, médiatrice culturelle à la direction des affaires sociales, éducatives, culturelles et sportives de la Communauté de Communes de l’île de Ré, coordonne cette semaine et nous en a détaillé le programme complet.

Une assemblée générale très suivie

La compagnie Les éclats

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s o c i a L à L a h u n e

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Un tremplin professionnel pour les jeunes

Huit emplois d’avenir déjà signés dans l’île de Ré

« Au plan national la signature des emplois d’avenir, on dit des EAV, passe par les Missions locales. C’est la première fois que nous avons la main » explique Mireille Beconnier, ardente partisane du projet. Les jeunes de 16 à 26 ans, sortis du système scolaire, sans qualification, sont concernés au premier chef. Certains se sont découragés en route en se trompant d’orientation, d’autres n’ont pas fait d’études ou bien ont le bac en poche mais ne savent pas trop quoi en faire. Tous les cas de figure existent, la conseillère en rencontre tous les jours. Il est proposé à ces jeunes un vrai emploi de 35 heures, en CUI (Contrat Unique d’Insertion) de trois ans, rémunéré au SMIC, avec une formation obligatoire. En contre-partie, l’État apporte une aide financière aux collectivités, aux entreprises et aux associations pour mettre le pied à l’étrier à ces jeunes, afin de les lancer dans le grand bain de la vie active.

90 jeunes Rétais potentiellement détectés

L’objectif de la Mission locale de La Rochelle - Ré - Pays d’Aunis est d’atteindre 340 emplois d’avenir. Depuis deux mois, quatre contrats ont été signés dans trois communes rétaises : Ars pour un polyvalent

voirie-nettoyage, Rivedoux pour deux jeunes hommes, un dédié aux espaces verts et le second en espaces verts et polyvalent bâtiment, et un dernière-ment aux Portes pour les espaces verts. À Saint-Clément, un emploi devrait être signé à la rentrée prochaine. Dans les communes, des pistes d’emploi devraient s’ouvrir : aides à domicile, aide-ménagères, entre-tien des espaces verts, maintenance des bâtiments et des campings, animateurs pour accompagner les changements des rythmes scolaires. Cela peut permettre également d’anti-ciper des départs à la retraite. « C’est un bon début » commente la dame, « d’autant que les communes viennent juste de voter les budgets 2013 ». Du côté des entreprises rétaises, quatre contrats ont été signés en polyva-lence restauration, service, plonge. Le tout premier au VVF de Montamer et depuis le 1er avril trois jeunes ont débuté au VVF Ré La Blanche (voir encadré). Quant aux associations, elles commencent à s’informer. Les jeunes sont obligatoirement enca-drés par un tuteur. Dans les trois mois qui suivent la signature, un plan de formation doit être acté. Un livret de l’accompagnateur, dossier d’engage-ment et de suivi, se remplira au fil des trois années, avec à la clé une attes-tation d’expérience professionnelle.

Le salaire, le coût, les charges

Le jeune est rémunéré sur la base du SMIC brut de 1425 €, soit en net 1122 €. Pour l’employeur collecti-vité ou association, 75 % du salaire brut est pris en charge par l’État. Ce qui revient à dire qu’il lui en coûtera 565 € par mois. Pour l’entreprise privée, l’aide de l’État est de 35 %, il reste donc à charge pour cet employeur 1544 €. « Tout cela, correspond à des parcours de vie. Ces jeunes sont de tous bords,

de tous milieux » conclut Bénédicte Béconnier, optimiste au vu des premiers contrats signés, car actuel-lement 80 % des offres proposées par Pôle Emploi sont plutôt des contrats de quelques jours. Là il s’agit d’un engagement sur le long terme. « Trois ans, cela laisse le temps à un jeune. Il peut prendre un appartement, passer son permis de conduire, devenir auto-nome et même retrouver de la dignité et de l’estime de soi ». Reste à trouver les candidats et de faire correspondre offres, demandes et opportunités.

Maryline Bompard

e m p l O I

Le Ministère du Travail a fixé, à l’échelon national, un objectif de 100 000 contrats de ce type d’ici la fin de l’année. Rencontre avec Bénédicte Beconnier, conseillère à la Mission locale La Rochelle, Ré, Pays d’Aunis, déléguée pour l’île de Ré.

CoMMEnCER unE ViE « on a déjà un vrai job, il n’y a plus qu’à se mettre en oeuvre. nous avons été recrutés sans préjugés, même sans expérience. on a tout à apprendre » disent aurélie, noëlla et Manu, récem-ment engagés au VVF Ré La Blanche au Bois-Plage. ils apprécient l’occasion de rebondir qui leur est donnée. ils vont maintenant devoir choisir leur forma-tion, pour eux ce sera animation ou service.

Soizic, directrice adjointe du VVF Ré La Blanche au Bois-Plage, avec

Aurélie, Noëlla et Manu

Permanences de la Mission locale sur l’île de Ré :> Sainte-Marie (locaux de Pôle

Emploi) : lundi de 14 h à 17 h et mardi de 9 h à 12 h

> Le Bois-Plage (locaux Ré Clé Ré) : mardi et jeudi de 14 h à 17 h

> La Flotte (locaux MJA) : un vendredi matin sur deux de 9 h à 12 hPrendre RV au 05 46 27 65 20

Aux Portes, Thomas Amelin, nouvel employé municipal, aux côtés de

Christian Bourgne, Maire, et de Bénédicte Beconnier, Mission locale

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t o u r i s m e

C O m m u n e s

Un label convoité Deux villages

Ars-en-Ré et la Flotte sont

labellisés « Les Plus Beaux Villages de

France ». Chaque année, l’assem-blée générale des maires des 157 communes labellisées, se réunit dans l’une d’entre elles. Du 5 au 7 avril, c’était au tour des deux villages rétais de recevoir. Avoir ce label revêt une grande importance pour tous ces maires. « Il est très recherché. C’est le meil-leur des labels, le seul à caractère national » explique Maurice Chabert, président de l’association, et maire de Gordes. « C’est la reconnaissance de la qualité de nos villages. C’est extraordinaire » affirme Léon Gendre,

Maire de La Flotte. « Appartenir à un tel réseau, c’est une fierté. Le classe-ment est très strict, il est ré-évalué tous les six ans, il nous oblige à ce que le village soit bien tenu. En 2010, Ars a été renouvelé sans réserve » relate le maire Jean-Louis Olivier. Emile Gaudin, ancien Maire d’Ars, a connu le début de l’histoire : « Il y a 30 ans, Sélection du Reader Digest avait édité un livre qui montrait de beaux villages de France. C’est à la suite de cela que l’idée d’un label est née. Nous étions très fiers d’en faire partie ». Clairement ce label a une significa-tion au plan de l’activité touristique. Sur les 32 000 villages que compte la France, 157 villages ainsi labelli-sés c’est peu. « Il ne suffit pas d’être

beau » ainsi que le disait un des Maires lors de l’assemblée générale. Il faut attester d’une dimension rurale et possèder deux sites ou momu-ments protégés, inscrits ou classés. La grille d’obtention est filtrée au travers de 27 critères. Le logo offi-ciel accueille le visiteur à l’entrée des villages. Ils sont par ailleurs réperto-riés sur une carte de France. Un guide officiel de l’association, les montre chacun sur une double page, indi-quant les visites, les hébergements, les balades à faire, le plan pour s’y rendre. Le site internet a reçu un million de visiteurs en 2012. Les Plus Beaux Villages de France sont aussi sur FaceBook. Chaque année une dizaine de villages sont candidats, l’année dernière un seul a obtenu le

label. Deux objectifs prioritaires pour les maires, faire savoir et communi-quer, pour accroître la visibilité de leurs villages et conserver le label, gage de crédibilité. De nombreux maires de France ont ainsi découvert le territoire rétais sous toutes ses formes. À Ars ils ont pu déguster les spécialités locales à L’épicerie La Tour Sénéchal et goûter les bonnes huîtres de la Cabane Océane et le vin blanc rétais, et de nouveau sur le port de La Flotte, en assistant à un concert de Harmony Swing. Ils se souviendront aussi sans doute du climat atlantique, bien fris-quet ces deux jours-là, qui les a bien tous surpris. À l’île de Ré, il y a du vent, c’est une île !

Maryline Bompard

s a v e u r s

« K a b O s s e e T C a C a O – D O u C e u R s D e l O u I s e »

Un nouvel « écrin sucré » quai Nicolas Baudin

La collaboration née l’an passé entre Magaly (Kabosse et Cacao) et Philippe Andrieu (Douceurs

de Louise) s’intensifie cette année pour permettre à la clientèle rétaise de trouver quai Nicolas Baudin, sur l’îlot du port martinais, les mêmes pâtisseries, confiseries, chocolats et glaces qu’en plein cœur de Bordeaux, place des Grands Hommes. Le soleil printanier retrouvé, Philippe Andrieu était à Saint-Martin vendredi 19 avril dernier

pour participer à l’inauguration de la nouvelle boutique Kabosse et Cacao en incitant les invités présents à découvrir son savoir-faire en matière de pâtisserie, et quoi de mieux que de découvrir en dégustant !

Pour une pâtisserie à l’esthétique gourmande

Invité par Magaly à dire quelques mots, Philippe Andrieu s’est présenté « comme faisant de la pâtisserie pour le plaisir et pour faire plaisir. Il ne s’agit pas de réaliser un objet mais de faire quelque chose d’esthétique qui suscite la gourmandise ». Né le 14 octobre 1968 à Saint-Cirgues, dans le département du Lot, son arrière grand-père lui fera partager son goût pour les trésors de la nature comme les poires, les châtaignes, les noisettes... Entré au Lycée Hôtelier Quercy-Périgord de Souillac il passe son CAP et BEP de cuisinier et complète sa formation par un CAP de pâtissier-confiseur-

chocolatier-glacier. Entré en qualité de pâtissier au restaurant Georges Blanc à Vonnas, Philippe Andrieu est rapidement attiré par une pâtisserie créative mariant recherche et esthé-tisme. Le moment est alors propice pour aller à Laguiole à la rencontre de celui qui va devenir son maître : Michel Bras.En 1993, décidé à trouver un poste dans la capitale, Philippe entre chez Fauchon, mais après cinq mois passés en tant que commis pâtissier, l’au-tonomie et les responsabilités lui manquent. En 1997, Philippe Andrieu entre chez Ladurée où en 1998, à tout juste trente ans, il se voit confier la responsabilité de la création de la pâtisserie de la prestigieuse enseigne.Puis l’envie de retrouver ses racines a poussé Philippe Andrieu, fort de 14 années passées chez Ladurée, à choisir Bordeaux pour implanter sa propre enseigne, « Douceurs de Louise », en plein cœur de la ville, place des Grands Hommes.

Des fleurs, des fruits et des classiques entièrement

revisitésPhilippe Andrieu aime l’association des fruits et des fleurs exhalés notam-ment dans sa gamme de macarons (pétales de rose, fleur d’oranger, jasmin mangue, coquelicot fraise etc.) et dans certaines de ses pâtis-series (rose-framboise).Il a également le goût des produits exotiques qui viennent réveiller des saveurs endormies. Enfin, il réinvente les grands classiques en retravaillant complètement leur texture et en concevant des saveurs inattendues (éclair velouté à la framboise, Saint Honoré pistache griotte, tarte citron vert cédrat meringuée…). Des créations tout à la fois gourmandes, raffinées, subtiles et très poétiques qu’il est désormais possible de consommer chez Kabosse et Cacao.

Jean-Pierre Pichot

Philippe Andrieu et Magaly

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s a v e u r s

s a l O n D u v I n

Le vin à la bouche

Jean-Luc Pouteau, comment-avez vous connu ce Salon ?La première fois, j’y suis allé incognito. J’ai eu ensuite envie d’aider Marilyne Hernandez, responsable de l’office de tourisme. Nous en sommes venus à créer un verre de dégustation, à l’effigie du Salon, d’une bonne conte-nance, et à ce que je propose mes sélections. Malgré mon métier qui me fait voyager à travers le monde, je ne connais pas tout. Je suis devenu une caution pour ce Salon, mais je fais cela avant tout pour le plaisir. Aux Portes j’ai découvert de belles choses, et aussi des vins à des prix très abordables.

Quoi par exemple ?L’année dernière, j’ai indiqué « à découvrir absolument » pour un cépage Arinarnoa, un vin de pays

charentais délicieux, en culture bio, que je goûtais pour la première fois. J’ai aussi souligné un Pacherenc-du-vic-bilh, une production entre Gers et Béarn. Le nom en soit est un poème, il signifie « piqué en rangs du vieux pays », il est moëlleux, pas trop sucré, avec des arômes de fruits exotiques. D’une année sur l’autre les viticul-teurs sont fidèles à Fleur de Vigne en Ré. Il n’y a qu’un seul vigneron par appellation.

Quels conseils donneriez-vous aux visiteurs du Salon ?Les viticulteurs ont de la fierté à présen-ter leurs productions. C’est un moment de partage. Il ne faut pas hésiter à s’ar-rêter, leur poser des questions sur le terroir et leur façon d’élaborer le vin. Beaucoup de gens n’osent pas aller à leur rencontre, mais les vignerons adorent cela. Il ne faut pas se sentir obligé d’acheter, il faut juste goûter... et recracher. Sinon, au bout de quelques verres, le palais ne sent plus rien. Je dis souvent « Ne soyez pas des buveurs d’étiquette ! », plein de vins inconnus ou quasi inconnus sont des pépites.

Serez-vous sur le Salon ?Le premier jour, le jeudi, de 16 h à 19 h, afin de conseiller les visiteurs et

rencontrer les propriétaires exploitants. Je me fais une joie d’y être présent. C’est un Salon où on ne se prend pas la tête !

Vous résidez à l’île de Ré ?Je suis à La Couarde, d’avril à septembre. Les autres mois, je suis en Chine ou au Japon. Je viens de goûter

1300 échantillons pour faire la sélec-tion de La Foire aux Vins de Leclerc pour la Région Parisienne, de visiter des vignobles du Maroc, et d’être juré au dernier concours du meilleur somme-lier du monde à Tokyo.

Propos recueillis par Maryline Bompard

Le succès va grandissant pour « Fleur de Vigne en Ré », le seul salon du vin dans l’île, organisé par l’office de tourisme des Portes-en-Ré. La 5ème édition se tiendra pendant le pont de l’Ascension, du jeudi 9 au samedi 11 mai. Jean-Luc Pouteau, élu meilleur sommelier du monde en 1983, aura testé les vins que 26 producteurs feront déguster pendant ces trois jours.

Jean-Luc Pouteau dans sa cave à La Couarde

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f o i r e e x p o r é

a n I m a T I O n C O m m e R C I a l e

À la découverte de professionnels dans une ambiance convivialeEn avant-première, Ré à la Hune continue de vous présenter quelques uns des exposants qui vous accueilleront à la Foire Expo de l’île de Ré les 17, 18 et 19 mai, au Parc de la Barbette, à côté du port de Saint-Martin-de-Ré.

Sur la cime des arbres

Vivre dedans - dehors

Christophe Chabrier a réussi à concrétiser un rêve d’enfant. Il aimait grimper aux arbres,

ne voulait pas être enfermé dans un bureau, adorait la nature et les arbres en particulier. Il est devenu élagueur grimpeur, un métier difficile, mais surtout passionnant.Difficile car grimper au sommet des arbres les plus hauts, quel que soit le temps, nécessite d’être en bonne forme physique. D’autant que, en plus de son propre poids, on trans-porte une tenue protectrice assez lourde plus le matériel. En fait le métier d’élagueur grimpeur, relati-vement récent, tient compte de la nature et des arbres, êtres vivants, qu’il faut respecter. Les arbres se

remettent rarement bien des tailles sévères qui leur sont infligées et dont l’origine remonte à l’époque où tout leur bois était utilisé pour le chauffage. Une taille mal réalisée peut causer des dommages durables et amener des champignons ou des pourritures qui affaiblissent les arbres. L’élagueur grimpeur arrive au plus près du corps de l’arbre, là où les nacelles n’ont pas accès, la taille est ainsi affinée et seul le bois mort est enlevé. Christophe colla-bore, en particulier pour les grands arbres, avec un autre élagueur qui partage sa conception du travail. Il réalise beaucoup d’abattage d’arbres gênants ou dangereux mais aussi de la taille de formation sur des

sujets jeunes et d’éclaircie sur des arbres adultes pour laisser passer la lumière et réduire la prise au vent. C’est un métier qui ne s’improvise pas, Christophe possède un certificat de spécialisation de taille et soins aux arbres, diplôme décerné par le ministère de l’Agriculture.Sa participation à la Foire Expo Ré va lui permettre, matériel à l’appui, de faire auprès du public un travail pédagogique sur les conséquences des mauvaises tailles infligées aux arbres.Il fera également des démonstra-tions de grimpes d’arbres qui atti-reront sans aucun doute un public nombreux.

Catherine Bréjat

Le jardin s’inscrit désormais dans la prolongation de la maison et a donné naissance à un art de

vivre dedans-dehors. L’Esprit Jardin répond totalement et de manière spectaculaire à ce nouveau mode de vie tant apprécié dans notre région ensoleillée.

L’enseigne présente dans son vaste show-room d’Angoulins les dernières nouveautés des grandes marques de mobilier parmi lesquelles Kettal, Gloster, Vlaemynck et Manutti. Lignes épurées, matériaux résistants aux intempéries, couleurs dans l’air du temps : l’élégance est au rendez-vous. L’Esprit Jardin propose éga-lement de beaux objets de déco et des luminaires spécialement conçus pour l’extérieur et correspondants à ce nouvel art de vivre. Indispensable pour la décoration, vous découvri-rez l’univers de la marque SIA et ses dernières nouveautés : bougies, pho-tophores, bougeoirs, vases, coussins, arts de la table, linge de table, fleurs

plus vraies que nature et les grandes tendances des collections printemps-été dont Ocean Treasures avec ses meubles en bois blanchi s’adaptant parfaitement à la côte Atlantique ! Vivre à l’extérieur signifie aussi cuisi-ner dehors et la cuisine d’été devient une pièce à part entière. L’Esprit Jardin possède tout ce que l’on peut souhaiter en la matière, depuis un simple barbecue jusqu’à une com-plète cuisine extérieure mobile en passant par de nombreux modèles de planchas.À l’occasion de Foire Expo Ré, L’Esprit Jardin exposera sur son stand une inté-ressante sélection de ses produits, avec différentes offres promotionnelles

durant ces trois jours, afin de les faire découvrir et apprécier du public qui lui rendra visite. À ne pas rater, il y aura des affaires à faire ! L’équipe de pro-fessionnels d’Esprit Jardin présente sur le stand sera à votre écoute. N’hésitez pas à venir les interroger, ils sont à votre disposition pour vous conseiller et vous accompagner dans tous vos projets d’aménagement.

CB

Oz’Arbres114 rue des Chênes Verts 17940 RivedouxMobile : 06 40 21 66 00

L’Esprit JardinZone commerciale d’AngoulinsLa Rochelle SudTél. : 05 46 42 05 77www.lesprit-jardin.fr

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f o i r e e x p o r é

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Un assureur au plus près de ses clients

Un nouveau concept de décoration

Des entrepreneurs dévoués et compétents à votre service

Cyril Andrieu est agent général d’assurances, ce qui signifie que c’est un professionnel

indépendant qui n’est pas salarié de la compagnie avec laquelle il travaille, en l’occurrence le GAN. Il assume la triple responsabilité de commercial, gestionnaire et manager au sein de son cabinet. Mandataire du GAN pour distribuer les produits de cette compagnie et régler des sinistres, il aide ses clients à bien cerner leurs besoins en matière de protection des biens et des personnes.Cyril Andrieu a repris, il y a deux ans, le cabinet de Marie-Hélène Catherinet

implanté dans l’île depuis plus de quarante-six ans. Sa volonté forte était de rester au plus près de ses clients pour les accompagner depuis la souscription du contrat jusqu’au règlement d’un éventuel sinistre. Assureur généraliste, il propose à sa clientèle aussi bien des contrats d’assurance auto, qu’habitat ou de prévoyance s’adressant aux particu-liers et aux professionnels que lui-même et son équipe accompagnent en permanence. Une équipe dynamique et compé-tente anime cette agence. Elle est composée d’Axelle, présente au

quotidien : elle accueille, renseigne et informe les clients. Le domaine particulier de Géraldine est l’offre comparative d’assurances. En un seul rendez-vous, elle analyse votre contrat d’assurances et le compare aux offres qu’elle est en mesure de vous faire. Delphine est la spécialiste des assurances dites de la personne, c’est-à-dire de toutes les solutions de prévoyance, épargne, contrat retraite pour les professionnels comme pour les particuliers. Quant à Cyril Andrieu, votre agent général, il vous accom-pagne pour le suivi de vos dossiers sinistres ainsi que pour la mise en

place de solutions adaptées aux besoins des professionnels.Tous sont à votre écoute pour vous proposer des garanties parfaitement adaptées aux risques et répondront à vos interrogations dans le cadre de leur stand à Foire Expo Ré.

CB

Pascal Mathieu développe depuis plusieurs années un étonnant concept de décoration. Il tra-

vaille des enduits à la chaux, qui, façonnés à la main ont, une fois secs, le rendu de la pierre naturelle sur quelques centimètres d’épais-seur. Le procédé s’utilise à l’intérieur comme à l’extérieur des bâtiments, sur du neuf ou de l’ancien et peut s’appliquer sur tous types de supports (brique, agglo, enduit existant, placo, vielles pierres...) après une prépa-ration adéquate.Le client peut choisir la forme des pierres et la pigmentation exacte qu’il souhaite pour la pierre et le joint. Méga Pierres lui apporte ses conseils par rapport à l’architecture du bâtiment et tient compte de l’environnement au moment de la conception du projet. Ensuite, l’équipe interne de maçons décorateurs formée par Pascal Mathieu, applique un enduit spécial hydrofuge à base de chaux naturelle, granulat de marbre... et le sculpte à la main pendant qu’il est encore frais. Il est ainsi possible de réaliser toutes

sortes de décorations : façades, clô-ture, murets, encadrements, chaînes d’angle, piliers, arcades, trompes l’œil. Outre l’aspect esthétique très réussi, ce procédé artisanal a l’avan-tage d’être moins onéreux que la pierre naturelle et se marie bien avec le bois et le fer forgé. Il est très appré-cié de ce fait en décoration.

Pascal Mathieu est le seul inter-locuteur de son client depuis la conception jusqu’à la livrai-son du projet et la qualité de son enduit spécial, alliée au savoir-faire de son

équipe, assure la pérennité de ses réalisations qui bénéficient d’une garantie décennale. Afin d’être au plus près de ses clients, Pascal Mathieu dispose de deux agences à Luçon et Aigrefeuille d’Aunis.

CB

Après une formation de char-pentier couvreur pendant quatre ans chez les Compa-

gnons du Devoir et une expérience

professionnelle de plus de dix ans, David Gilles a fondé avec Christophe Driancourt la société « G & D Réno-vation ». Leur credo : répondre aux attentes du client et réaliser un travail soigné qui lui donne satisfaction. Pour ce faire, les deux associés tiennent à totalement garder le contrôle de leurs chantiers et sont les seuls interlocu-teurs de leurs clients depuis le début jusqu’à la fin des travaux.Ils proposent quatre prestations essentielles pour les bâtiments. L’isolation des combles qu’ils réalisent

avec le produit adapté à l’habitat que ce soit de la laine minérale, végétale ou animale ou bien encore un isolant synthétique. La rénovation des toi-tures ; celles-ci nécessitent un entre-tien régulier et spécifique qui, s’il est négligé, peut amener la toiture à se détériorer plus rapidement et géné-rer des travaux de remaniement. Le traitement de la charpente contre les termites ou tout autre parasite. Les traitements sont effectués en fonction du degré d’infestation et sont soit préventifs soit curatifs. Le

traitement des façades qu’il faut éga-lement entretenir si on ne veut pas qu’elles se détériorent rapidement.Présent à Foire Expo Ré, David Gilles sera en mesure de répondre à toutes les questions que vous vous posez à propos de l’entretien de la toiture et des murs de votre maison.

CB

Cyril AndrieuGAN – Agence de l’Île de RéRue de l’Hortie17670 La Couarde-sur-MerTél. : 05 46 29 84 65Mobile : 06 62 33 47 94

Méga Pierres16 Impasse des Carrières85400 LuçonTél. : 02 51 29 40 93Mobile : 06 74 10 92 33

G & D Rénovation31 allée du Foc - 17000 La RochelleTél. : 09 83 78 97 37Mobile : 06 78 69 16 21

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i L s b o u g e n t !

s e R v I C e s a u x p a R T I C u l I e R s e T p R O f e s s I O n n e l s

« Axeo Services : l’engagement du service rendu »

Son gérant, Benoît Dutemple, 40 ans, fils de commerçants, est issu de la grande distribution. Après

une quinzaine d’années passées à la direction de magasins Carrefour dans tout l’ouest de la France, Benoît Dutemple, recherchant plus de sta-bilité dans sa vie professionnelle et

familiale, a décidé de poser ses valises dans l’île de Ré voilà trois ans.Directeur de L’Intermarché La Flotte les deux premières années, envie lui a pris l’an passé de monter sa propre entreprise en choisissant un métier s’adressant aux particuliers pour des services à domicile ainsi qu’aux professionnels.Franchisée « Axeo Services », l’agence rétaise fait partie des 200 agences du 1er réseau d’entreprises généra-listes prestataires de services à domi-cile. Un réseau fondé en 2006 par

un jeune chef d’entreprise, Julien Moineau, dont le siège social est situé à Marly-le-Roi.

Une centaine de services proposés

L’équipe formée par Benoît Dutemple depuis novembre 2012, aujourd’hui forte de sept personnes expérimen-tées et diplômées recrutées en CDI, recouvre tous les corps de métiers. Elle propose ainsi des prestations dans des domaines divers et variés allant du ménage au multimédia en passant par

le repassage, le bricolage, le gardien-nage, le jardinage, la nounou, etc.L’agrément préfectoral dont bénéficie l’agence lui permet dans le cadre de la loi Borloo de faire bénéficier à sa clientèle de 50 % de réduction fiscale et d’un taux de TVA de 7 %.

Jean-Pierre Pichot

Benoît Dutemple, gérant d’Axéo Services

À Saint-Martin-de-Ré extra-muros, au 28 de l’avenue du Général de Gaulle, une agence multiservices à domicile sous franchise « Axeo Services » a ouvert ses portes depuis la mi-mars 2013.

Axeo Services île de Ré28 avenue du Général de Gaulle 17410 Saint-Martin-de-RéTél : 05 46 69 25 82 Courriel : [email protected]

l e v e R R e D a n s T O u s s e s É T a T s

Bien plus que la lumière

Si le verre apporte l’éclairage à l’intérieur des bâtiments et offre la vision vers l’extérieur, il possède

également un pouvoir de protection contre les diverses intempéries, le chaud et le froid. Il s’avère donc pri-mordial de savoir choisir convenable-ment les vitrages de ses fenêtres, baies vitrées ou vérandas.

À chaque vitrage sa spécificité

> Ainsi pour des ouvertures orientées nord ou est, la réglementation ther-mique 2012 en matière de construc-tion recommande la pose de doubles vitrages à isolation thermique renforcée (ITR), trois fois plus performants que des doubles vitrages ordinaires, d’où des dépenses énergétiques réduites. Et pour tendre vers le confort absolu, il existe des triples vitrages ITR qui sont encore cinq fois plus performants.> En exposition sud et ouest, des verres de contrôle solaire Planistar arrêteront jusqu’à 60% de la chaleur,

d’où cette fois des économies de cli-matisation et donc d’énergie. De plus, plus besoin de vivre dans le noir en fermant tous les volets afin d’éviter que la chaleur ne rentre !> Si l’isolation thermique est possible, l’isolation phonique l’est aussi avec un verre acoustique qui divise le bruit par deux. Ainsi, sommeil, tranquillité, repos ou travail garantis !> Pour des vitrages en toiture (véran-das, puits de lumière, etc.), la couche « Bioclean » intégrée à la face exté-rieure du verre rend celui-ci autonet-toyant. Adieu la corvée de nettoyage de vitres ! De plus, c’est un bon point pour l’environnement, car moins de détergents utilisés.> Afin de prévenir d’éventuels risques d’intrusion ou bien d’éviter des bles-sures en cas de bris accidentels du verre, il peut être intégré à des vitrages iso-lants un verre feuilleté de sécurité.> Quoi de mieux que de pouvoir obser-ver ce qui se passe à l’extérieur, par

exemple en prenant son bain, sans pour autant être vu de l’extérieur. Voir sans être vu ! C’est pourquoi, pour éviter tous regards indiscrets, un verre translu-cide ou décoratif, donnant par là-même une touche personnalisé à votre inté-rieur, est intégré à un vitrage isolant.

À l’intérieur, le verre se fait élément de décoration

> Osez l’audace architecturale en juxta-posant des verres de couleur différente afin de rythmer des projets résolument contemporains. Moins audacieux, en séparation de pièces le verre Mirastar jouera le rôle du miroir espion, per-mettant d’une pièce sombre d’obser-ver l’intérieur d’une pièce plus claire sans être vu. > Magiques les verres Priva Lite et Électrochrome qui, sous l’effet d’un commutateur électrique, se teintent ou s’opacifient. C’est l’intimité ou la transparence sur commande !> Valoriser son intérieur en habillant

de laque les murs d’un hall d’entrée, d’une cuisine ou d’une salle de bain, c’est encore possible avec les 26 cou-leurs de la collection de verre laqué Décolaque.Soucieux de préserver l’environne-ment, Glassolutions ne cesse d’amélio-rer la connaissance de son empreinte écologique au quotidien en réalisant des analyses de cycle de vie de ses vitrages que récompense le logo FDES Vérifiée (fiche de déclaration environ-nementale et sanitaire). Une signature Saint-Gobain.

Jean-Pierre Pichot

Filiale du Groupe Saint-Gobain, Glassolutions (ex Miroiteries de l’Ouest) est présente à La Rochelle depuis plus de 60 ans, assurant distribution et mise en œuvre des produits verriers signés Saint-Gobain.

L’équipe de pose à l’œuvre

Glassolutions – Saint-Gobain Rue de Québec – ZI Chef de Baie 17041 La RochelleTél : 05 46 00 12 11 Fax : 05 46 67 06 46 Site : www.glassolutions.fr

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i L s b o u g e n t !

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l O ï C D e l a b R e – D É C O R a T e u R D ’ I n T É R I e u R

C O n f e C T I O n

Laissez-vous coacher !

De tendres couleurs pour réveiller votre quotidien

Dans cette optique, Loïc suit la formation pour adultes dis-pensée par l’école Grégoire

Ferrandi à Paris, où il apprend « l’Art dans l’Histoire » à travers le mobilier, les couleurs, les matériaux ; la réali-sation de plans en 3D et de mises en situation afin que le client puisse mieux visualiser l’espace, ainsi que

toutes les normes en vigueur en matière d’agencement.

Quitte à changer, autant tout changer !

Loïc Delabre décide alors de démé-nager du Mans pour venir s’installer à La Rochelle en janvier 2012 afin d’y créer deux mois plus tard sa propre entreprise : « Loïc Déco », en tant qu’auto-entrepreneur. Aujourd’hui, un an après, Loïc travaille en réseau avec un groupe d’artisans et de fournisseurs, mais précise-t-il, « dans le secteur d’activités privilé-gié qu’est le bassin La Rochelle/Île

de Ré, le bouche à oreille fonctionne parfaitement bien. Par ailleurs, il faut reconnaître que toutes les émissions télévisées de déco ont permis de bien mettre le métier en avant. Pour moi, l’avenir immédiat, c’est de me faire connaître et reconnaître. Alors, que vous soyez particulier ou profession-nel, désireux d’harmoniser ou de relooker un ensemble immobilier, en manque de temps ou d’inspiration... contactez-moi ! ».« Dans ce métier comme dans d’autres, pour instaurer la confiance, il est nécessaire d’être à l’écoute des gens. Avant de me lancer dans une

quelconque restauration, un quel-conque aménagement, j’ai pour habitude de rencontrer tous les per-sonnels d’une entreprise ou tous les membres d’une famille pour savoir qui travaille ou qui vit dans telle ou telle pièce. Connaître les habitudes d’un groupe, d’une famille, permet de mieux répondre à leur attente ».

Jean-Pierre Pichot

Derrière ce nom se cache l’his-toire d’une rencontre entre Christophe Chopin, parti à

la découverte de l’Inde en 1993 et Ramesh, un jeune indien possédant

une bonne connaissance du textile. Les deux hommes s’entendirent plutôt bien et montèrent un atelier qui est à l’origine d’une des spéci-ficités de la marque : BAOBAB crée les motifs de ses tissus et tisse elle-même ses tissus tout en ayant une démarche éthique.C’est dans des couleurs estivales, allant du bleu lagon au jaune tour-nesol en passant par du rose fram-boise et du turquoise, que BAOBAB nous propose ses différentes collec-tions : du prêt à porter pour femmes et fillettes, du linge de maison, des accessoires, des sacs et pochettes, carnets et autres petites choses irré-sistibles, de beaux objets de décor, quelques bijoux et même, désor-mais, des meubles. Des matières

nobles comme toujours, le lin côtoie le coton et la soie, s’inscrivent dans un univers doux et coloré, car ici il y a de la couleur mais jamais criarde et vulgaire. La mode femme est hyper féminine avec des robes volantées, de nombreuses tuniques idéales pour cette saison, des petits che-misiers, des écharpes et des paréos pour la plage. Les robes pour petites filles sont à craquer et on a envie de toutes les acheter ! Au-delà des articles relevant des collec-tions, BAOBAB propose quelques pièces uniques d’une rare qualité fabriquées au Rajastan comme ces superbes jetés de lit. C’est vérita-blement une adresse qui mérite le détour ne serait-ce que pour profiter jusqu’au 12 mai d’une promotion

qui déduit 30 % sur le deuxième article acheté, le moins cher des deux bien évidemment !

Catherine Bréjat

La lassitude d’un premier métier dans le monde de l’automobile et la nécessaire rénovation, pièce par pièce, d’une maison acquise voilà six ans ont décidé Loïc Delabre à totalement changer de cap pour se reconvertir dans la décoration d’intérieur.

Une ravissante petite boutique totalement consacrée à la marque BAOBAB vient d’ouvrir à La Flotte. On l’atten-dait depuis longtemps, elle répond enfin à nos espérances !

Loïc Déco Tél. : 06 88 21 28 92 Courriel : [email protected]

BAOBAB8 rue du Général de Gaulle17630 La FlotteTél. : 05 46 01 77 73

Un enveloppement d’algues apporte une reminéralisa-tion du corps, une relaxation et un bien-être…

Pour un excellent résultat :- faites un gommage du corps au préalable pour éli-

miner les cellules mortes et favoriser le passage des oligo-éléments

- pratiquez 5 à 10 minutes de sauna avant l’enveloppe-ment pour dilater les pores de la peau

Les algues sont chauffées et appliquées en couche fine sur l’ensemble du corps, ce qui a pour effet de décon-tracter mais aussi de revitaliser et d’hydrater.

La personne est ensuite recouverte d’un film plastique et d’une couverture chauffante afin d’augmenter la sudation et d’optimiser le processus.

La durée du soin est de 20 minutes pendant laquelle la chaleur produite ouvre les pores de la peau, qui absorbent alors plus rapidement les sels minéraux, oligo-éléments, protéines et vitamines contenus dans les algues.

Venez profiter de ce soin au centre de thalassothérapie Le Richelieu.

Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40

REMINERALISEZ-VOUS AVEC LES BIENFAITS DES ALGUES…

Le RichelieuIle de Ré

Loïc Delabre

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i L s b o u g e n t !

p l a C e m e n T s

Construisez l’épargneretraite qui vous ressemble !

Une enquête menée fin 2012 auprès de plus de 2000 fran-çais et publiée par l’Agefi a

confirmé le peu d’enthousiasme manifesté pour les produits risqués, de long terme, telles les actions, par les investisseurs privés, doublé d’une certaine défiance vis à vis du monde financier. Toutefois conscients de leur méconnaissance et de l’exper-tise nécessaire pour gérer leurs reve-nus, ils sont 43 % à se tourner vers un conseil financier. À l’origine d’un concept unique, au carrefour du mutualisme et du capi-talisme, l’Afer est une Association Libre et Indépendante qui propose un contrat à versements et retraits libres avec 8 possibilités d’investis-sement, dont un Fonds Garanti en euros depuis 1976. Elle propose les frais parmi les plus bas du marché,

100 % des bénéfices distribués aux adhérents avec une garantie de rentabilité (3,45 % net garanti* en 2012, 8,10 %* de rendement moyen annualisé depuis 1976). L’adhérent verse et retire à sa convenance et le compte Afer bénéficie du cadre favorable juridique et fiscal de l’as-surance vie. C’est le premier compte d’Assurance Européen. Entité associative adossée au groupe Aviva, partenaire assureur de pre-mier plan et leader de l’assurance vie, l’Afer garantit ainsi de gérer les capitaux paritairement dans l’intérêt des épargnants. Depuis 1976, 740 000 adhérents sont venus rejoindre l’AFER et la cooptation concerne plus de 30 % des adhérents, ce qui est unique. Dans le but de faire le point sur les évolutions économiques et

financières concer-nant les comptes à versements et retraits libres Afer de ses clients, et plus largement sur les nouvelles fiscali-tés de l’assurance vie, placement préféré des français, Camille Annereau invite tous les Rétais intéressés à une réunion d’information organisée en partenariat avec l’Afer le mercredi 15 mai à 15 heures aux Gollandières (av des Gollandières) au Bois-Plage. Outre les interventions des respon-sables d’Aviva et de l’Afer, les Rétais auront le plaisir de rencontrer le très apprécié Lucien Ottolenghi, ancien directeur du Crédit Mutuel Océan sur l’île de Ré, qui a rejoint depuis

début 2012 Camille Annereau, dont il est le bras droit.

Nathalie Vauchez

Camille Annereau, Nicole Annereau et Lucien Ottolenghi

Installé depuis près de 25 ans à La Rochelle, le Cabinet Camille Annereau – courtier conseil en gestion de patrimoine affilié à l’AFER et au Cercle France Patrimoine – accompagne près de 3000 Rochelais et Rétais dans leurs démarches pour construire leur capital, le valoriser et équilibrer leurs investissements en matière de placements financiers.

Cabinet Camille Annereau8 rue Gargoulleau 17000 La Rochelle Tél. : 05 46 50 66 67

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t e r r i t o i r e

La langue des sigles !

Le plan local d’urbanisme (PLU) est le document qui réglemente les possibilités de construire. Il rem-place l’ancien Plan d’Occupation des Sols (POS). C’est un document d’urbanisme qui, à l’échelle d’une commune ou d’un groupement de communes (EPCI), établit un projet global d’urbanisme et d’aménage-ment et fixe en conséquence les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire considéré.Le règlement et les documents gra-phiques sont opposables à toute personne publique ou privée pour l’exécution de tous travaux ou constructions.Les PLU susceptibles d’avoir des effets notables sur l’environnement doivent faire l’objet d’une évalua-tion environnementale.

Le PADD (projet d’aménagement et de développement durable), « clé de voûte » du PLU et du SCoT.Le PLU comprend un document nommé PADD qui n’existait pas dans le POS. Outil de prospective territoriale, document politique exprimant le projet de la collectivité à horizon de 10 à 20 ans, docu-ment d’orientation stratégique, le PADD a pour vocation d’exposer les choix de la collectivité en matière d’urbanisme, d’aménagement et de protection de l’environnement du territoire. Lesquels objectifs sont traduits dans les autres documents s’imposant à toute personne dési-reuse de construire ou d’aménager.

Le DOO (document d’orientation et d’objectifs) est la mise en œuvre du PADD. Dans le respect des orien-tations définies par le PADD, le DOO détermine les orientations géné-rales de l’organisation de l’espace

et les grands équilibres entre les espaces urbains et les espaces ruraux, naturels (agricoles et fores-tiers). Il définit les conditions d’un développement urbain maîtrisé et les principes de restructuration des espaces urbanisés, de revitalisation des centres urbains et ruraux, de mise en valeur des entrées de ville, de valorisation des paysages et de prévention des risques.

Le SCoT (schéma de cohérence territoriale) est un document d’aménagement, élaboré par un ou plusieurs établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre (commu-nautés de communes, communau-tés d’agglomération), s’étendant sur les moyens et longs termes (héritier des schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme (SDAU), instauré par la loi SRU du 13 décembre 2000. Il détermine, à l’échelle de plusieurs communes ou groupements de communes, un projet de territoire visant à mettre en cohérence l’en-semble des politiques sectorielles notamment en matière d’urba-nisme, d’habitat, de déplacements et d’équipements commerciaux, dans un environnement préservé et valorisé.

La loi SRU (loi solidarité et renou-vellement urbain) ou loi Gayssot du 13 décembre 2000 a modifié en profondeur le code de l’urba-nisme. Le texte aborde trois thèmes principaux : l’urbanisme, l’habitat (l’article 55, notamment, impose aux agglomérations de plus de 50 000 habitants dans un souci de mixité sociale de disposer d’au moins 20% de logements sociaux

par rapport au parc de rési-dences principales), le dépla-cement urbain : les transports avec une philosophie tendant à réduire l’« invasion » de l’automobile dans les zones convenablement desser-vies par les transports en commun.

Les PPRL (Plans de Prévention des Risques Littoraux) vont devoir être approu-vés d’ici 2014. Les différents aléas litto-raux vont être étudiés dans le cadre de l’élabo-ration de ces documents (submersion marine, éro-sion, inondation) en vue d’identifier les zones à risques et de définir des règles d’urbanisme et de construction adaptées. Des actions de réduction de la vul-nérabilité des constructions exis-tantes seront également à mettre en œuvre dans les secteurs bâtis les plus exposés au risque afin de limi-ter les conséquences négatives des phénomènes naturels prévisibles.

Aléas : Hasard, événement imprévisible.

Risque : Le concept de risque, tel que défini par la Commission euro-péenne, prend en compte deux élé-ments : la probabilité que survienne un élément dangereux et la sévérité de ses conséquences. La sévérité des risques est classée en 4 catégo-ries : catastrophiques, dangereux, marginaux, négligeables.

Cote NGF : La cote NGF, éta-blie sous le contrôle de l’Institut Géographique National (IGN), est la référence. Le NGF (nivellement général de la France) permet en effet l’expression des altitudes dans un même et unique système de référence, c’est-à-dire par rap-port au même et unique point fondamental (ou « zéro origine »). Le niveau « 0 » correspond au niveau moyen de la mer à Marseille. Ce point permet de déterminer l’altitude de tout autre point. À suivre...

Jean-Pierre Pichot

l e ç O n D e v O C a b u l a I R e

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Les sigles sont partout. SNCF, RATP, LPO, ONF, SVP, etc., tout le monde est capable de dire ce à quoi cela correspond. Mais NGF, PADD, SCoT, PLU, DOO, SRU, PPRL, etc., là, ça se corse. Alors, révision ! Et attention, risque et aléa ne sont pas synonymes !

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e n v i r o n n e m e n t

C O n f u s I O n s e x u e l l e

Vignoble rétais : un projet environnemental pour supprimer l’emploi des insecticides !

« La confusion sexuelle » : comment ça marche ?

Des capsules rack conçues par la société BASF, sont accrochées aux fils tendeurs des vignes, un rack tous les quatre pieds de vignes et tous les deux rangs, soit 560 diffuseurs à poser à l’hectare. Ces racks, diffusent des phé-romones de synthèse reproduisant la substance naturelle émise par la femelle des « tordeuses de la grappe » (Cochylis et Eudomis) qui causent des dégâts importants. Cette diffusion naturelle de phéromones brouille les pistes : le mâle n’arrive pas à locali-ser la femelle et l’accouplement ne peut avoir lieu. L’avantage indéniable de la méthode dite de « confusion sexuelle » réside dans la suppression des insecticides chimiques dans les vignes équipées qui réunissent les conditions requises, 5 hectares mini-mum de surfaces regroupées.

180 hectares du territoire viticole rétais protégés

70 vignerons et bénévoles convain-cus de l’intérêt écologique de cette

méthode, ont participé les 8 et 9 avril au succès de l’opération 2013. Avec 30 hectares couverts de racks la première année en 2011, 80 ha en 2012 et 180 ha en 2013, le vignoble rétais est sain et bien protégé. Seules les vignes des communes de Saint-Martin, Le Bois et La Couarde sont encore dans le périmètre de lutte obligatoire contre la flavescence dorée, qui nécessite un traitement par insecticide.L’année prochaine, elles pourront être protégées par les racks, selon Jean-Jacques Enet, président de la cave coopérative vinicole Uniré et Jérôme Poulard, technicien en charge de l’opération.

Un projet environnemental fédérateur

Les associations Ré Nature Environne-ment et Trait d’Union de Sainte-Marie réunissaient de la main d’œuvre béné-vole pour épauler les vignerons dans cette opération. L’aide financière de la Communauté de Communes d’un montant, de 30 000 e via l’écotaxe,

réduit à 50 e par hectare le coût de la protection à la charge des vignerons. Lionel Quillet venu saluer vignerons et bénévoles en pleine action, annonçait le prochain retour de la vigne à Loix. La pause déjeuner offerte par la cave, prise sous un hangar agricole, était appréciée de tous. Jean-Jacques Enet exprimait sa satis-faction, au nom des vignerons, en

remerciant tous les participants et la CdC : après Xynthia, c’est encoura-geant de voir tous les vignerons au travail dans leurs vignes et réunis pour s’entraider sur l’opération. Les consommateurs sont aussi les pre-miers bénéficiaires de cette méthode de protection qui participe à l’excel-lente qualité sanitaire des vins rétais.

Michel Lardeux

h a b I T a T

Halte aux termites !

Le risque termite : Avec l’utilisation croissante de bois dans l’habitat le développement des parasites ne se fait pas que chez les voisins. Vous pouvez être concernés sans le savoir, car la dis-crétion du termite est la marque de son action dévastatrice. Chez nous, c’est le termite de Saintonge qui prospère en se nourrissant de cellulose. De la cave au grenier, dans les plâtres, l’isolant, la maçonnerie, il attaque indifféremment vos bois d’œuvre, vos meubles et leurs contenus, les circuits électriques, vos plantations... Rien ne lui résiste.Des signes révélateurs : Il faut être vigilant et inspecter régulièrement les bois d’œuvre dans la maison pour découvrir visuellement les traces

microscopiques qui affleurent par-fois à la surface des bois, des murs, des cloisons. Des affleurements ter-reux, des petits cordons, des traces de galeries, des boursouflures, sont autant indices qui peuvent témoigner de la présence indésirable du termite. Avec un poinçon fin, une aiguille, vous pouvez vérifier la résistance normale ou anormale du bois à la pénétration. Le coup d’œil et les outils diagnos-tics du spécialiste sont très souvent nécessaires.Des méthodes préventives et cura-tives adaptées : la protection des bois est aujourd’hui réglementée à tous les niveaux, par des prescrip-tions techniques de mise en œuvre à la construction, lors de transactions immobilières etc...Avec les normes environnementales, de nouvelles tech-niques de protection contre les ter-mites se développent. Les entreprises spécialisées mettent en œuvre des techniques et des produits efficaces. Avant construction, pose d’un film anti-termites à double action répul-sive et létale, intégré aux fondations et à la chape. Après construction, selon le diagnostic et l’importance de

l’attaque, plusieurs techniques seront conseillées : injection chimique dans charpente et murs, interception et éli-mination par la technique des pièges constitués de stations contenant de l’insecticide, disséminées sur la zone à surveiller, afin d’ éliminer la colonie et détecter en permanence de nou-velles infestations. Ces pièges agissent sur plusieurs années et leur mise en

œuvre rapide est sans dégâts pour votre habitation. Un conseil : surveillez votre mai-son, elle n’est pas protégée indéfi-niment. Informez-vous et choisissez en confiance un professionnel sérieux qui vous établira un devis préalable. N’attendez pas qu’il ne soit trop tard.

Michel Lardeux

Destructeurs masqués, les termites menacent votre patrimoine bâti. Avec leur appareil buccal broyeur, ils dévorent ! En Charente-Maritime, plus d’un immeuble sur cinq, aussi bien neuf qu’ancien, est contaminé par les termites.

Depuis 3 années, la protection de la vigne par la méthode dite de « confusion sexuelle » supprime l’utilisation des produits phyto-sanitaires pour les parcelles équipées. L’opération 2013 confirme le succès de cette méthode.

Termites piégées, qui contamineront la termitière

Jérôme Poulard, un vigneron, Jean-Jacques Enet, le technicien BASF et Lionel Quillet en action dans les vignes à Ars

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e n v i r o n n e m e n t

Mon cher sable…ÀRivedoux est testé sur la

plage sud un procédé chargé de répondre non seulement

à des attentes environnementales (lutte contre l’érosion), mais égale-ment à des attentes économiques : optimiser la surface de plage sèche, développer la capacité d’accueil tou-ristique, réduire les coûts de gestion et d’entretien de la plage, récupérer l’eau filtrée pour la valoriser. Si la volonté politique de la Communauté de Communes de l’île de Ré en matière de défense des côtes est de protéger l’intégra-lité du trait de côte, au niveau de l’État, tous les types de traits de côte ne sont pas considérés ni traités à égalité. En effet, il n’existe toujours pas à ce jour de solution labellisée sur dunes et falaises. Ainsi, tous tra-vaux les concernant ne peuvent être réalisés qu’hors PAPI (Programme d’Actions et de Prévention contre les Inondations).Pour le président de la CdC, Lionel Quillet, « il s’avère impératif de mettre en place un vrai programme dunes, lesquelles dunes, en de nom-breux secteurs du littoral rétais, jouent le rôle de véritables digues ».

Un procédé écologique contre l’érosion

Sur la plage sud de Rivedoux, la société Écoplage teste actuellement un procédé de lutte contre l’érosion. « Il s’agit d’un procédé écologique contre l’érosion des plages qui

consiste à poser des drains à deux mètres de profondeur, parallèles au trait de côte et reliés à une station de pompage. Le drainage ayant pour effet d’assécher l’estran, il en résulte une meilleure cohésion du sable, ce qui freine l’érosion et favorise ensuite l’engraissement de la plage en sable » précise Arnaud Ballay, directeur du bureau d’études Écoplage. Le procédé a déjà fait ses preuves sur des plages soumises à différents types de marnage. Ainsi à Villers-sur-Mer (marnage fort), Les Sables d’Olonne (marnage moyen), Saint-Raphaël (marnage faible).À Rivedoux, l’étude préliminaire (d’un coût de 175 000 €) consiste en la pose de 11 sondes piézométriques chargées de tester la perméabilité de la plage, de mesurer la nappe phréa-tique marine dans l’estran sableux et de calculer le débit de drainage du milieu. Si les résultats de cette étude (connus en juin) s’avèrent positifs et si en aval l’État donne son accord à la réalisation de travaux sur le domaine maritime, la CdC pourra alors décider de la mise en place ou non du pro-cédé Écoplage.

Désalinisation de l’eau récupérée envisagée

« On ne s’imagine pas le volume d’eau de mer filtrée que l’on peut récupérer en une heure de temps. À Rivedoux, je pense que l’on peut raisonnablement envisager un débit

de l’ordre de 800 m3 / heure » affirme Arnaud Ballay.Outre la lutte contre l’érosion, le pro-cédé permet de valoriser l’eau de mer filtrée. Ostréiculture, conchyliculture, infrastructures touristiques pour-raient être intéressées par cet apport en eau propre. Cette eau pourrait aussi être destinée à l’alimentation d’une unité de désalinisation par osmose inverse. Sachant qu’il faut 2 m3 d’eau de mer pour obtenir 1 m3 d’eau douce, Rivedoux pourrait ainsi bénéficier d’une production de 400 m3 / heure.Un procédé qui, du fait de sa péren-nité, serait à court terme bien moins onéreux qu’un ré-ensablement répétitif et que l’écotaxe se char-gerait de financer. Coût estimé de l’implantation du procédé Écoplage à Rivedoux : 1,5 million d’euros.

Jean-Pierre Pichot

l u T T e C O n T R e l ’ É R O s I O n D e s p l a g e s

m I s e e n a p p l I C a T I O n D u C R e - Z b

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Pour une balade bucolique

La réouverture du chemin des Ridelles à Sainte-Marie est dans le cadre du CRE-ZB le premier

exemple d’entretien de voie com-munale d’intérêt communautaire.Dans le cadre de la politique de gestion environnementale menée par les élus communautaires, et grâce à la percep-tion de l’Écotaxe depuis le 1er janvier 2012, des actions de protection, d’en-tretien et de gestion des espaces natu-rels intéressant l’ensemble du territoire sont régulièrement programmées par la Communauté de Communes de l’île de Ré.L’entretien des zones boisées et des friches en fait partie. Si plusieurs opérations ont déjà été menées

comme la lutte contre les plantes invasives (ailante, baccharis, etc.) et le ramassage des dépôts inertes, à la demande de 9 communes de l’île, la CdC s’est donnée compétence pour également entretenir des voiries com-munales d’intérêt communautaire, lesquelles représentent un linéaire total de 50 kilomètres. Ainsi, dans le cadre du Contrat de Restauration et d’Entretien des Zones Boisées (CRE-ZB), des travaux d’en-tretien et de défrichage du chemin des Ridelles situé sur la commune de Sainte-Marie-de-Ré ont débuté vendredi 19 avril 2013.

Se réapproprier la forêt par les chemins

L’objectif de ceux-ci étant de ré-ouvrir l’accès à ce chemin cadastré d’un kilomètre deux cents mètres de longueur qui, faute d’entretien, avait disparu sous la végétation. Et le président de la CdC, Lionel Quillet, de bien préciser qu’ « il ne s’agit là, ni d’une création, ni d’une ouverture, mais de rendre de nouveau acces-sible aux piétons un chemin qui ne l’était plus ».

Après un piquetage fidèle au plan cadastral effectué par les écogardes et une expertise des arbres assu-rée par le cabinet d’études Oreade Breche en collaboration avec les écogardes, élagage et abattage sont actuellement en cours de réalisation par la société rochelaise ISS. À savoir que tout ce qui est coupé est broyé sur place pour être ensuite mélangé au sable afin de donner plus de compacité au substrat du chemin, d’autant plus que celui-ci aura été préalablement légèrement décapé pour avoir une meilleure lisibilité du tracé.Pour Sainte-Marie-de-Ré qui est une commune plus tournée vers la terre que vers la mer, il s’agit là pour la Maire Gisèle Vergnon, « d’une volonté communale : se réappro-prier la forêt par les chemins qui l’empruntent. Cela à la plus grande joie de l’association maritaise Pédibus en Ré et du centre équestre des 4 fers à l’air. »

Coût de l’opération : 8 500 €.Fin des travaux : Fin mai 2013.

Jean-Pierre Pichot

L’engraissement de la plage dû au drainage agrandira l’espace de jeu

Plus de 1000 homards adoptés

En fin d’année dernière, la Com-munauté de Communes a proposé à qui voulait, enfants et

adultes, d’adopter un homard. Cette opération vise à sensibiliser le public à la quasi disparition de l’espèce sur l’estran rétais. Elle est financée par l’écotaxe, qui permet de faire aboutir des projets environnementaux. Tout le mois d’avril, Mois de l’environne-ment dans l’île de Ré, les Écogardes sont allés au-devant du public pour informer et faire adopter.

La première phase, celle de l’adoption, est maintenant terminée. Les homards sont nés il y a quelques semaines dans une écloserie de Cornouailles, en Angleterre. Afin d’assurer le brassage génétique, les bébés homards sont issus de plusieurs femelles, sachant qu’une femelle peut pondre de 5 à 50 000 œufs. La réintroduction se fera cet été, lorsque les conditions de température seront favorables à l’alimentation des petits homards en milieu naturel. Un site, interdit à la pêche, au large du Phare des Baleines, a d’ores et déjà été repéré pour les y déposer. Le programme s’inscrit sur une durée de cinq années, autant de temps qu’il est nécessaire à un homard pour atteindre sa taille adulte. Les Écogardes ont sensibilisé à l’envi-ronnement dix sept classes d’écoles rétaises, soit près de 400 élèves, et ils ont fait adopter un homard à chaque enfant. Par ailleurs, fidèle à son enga-gement en faveur du développement durable, Patricia Caillaud, responsable du village de vacances VVF Villages La Salicorne à Ars-en-Ré, a tenu à ce que son établissement adopte son propre homard. Le 16 avril, Fabienne, écogarde, est donc venue rencontrer les vacanciers qui séjournaient là. « Beaucoup de nos fidèles résidents avaient signé la pétition pour le main-tien du péage du pont. Je pensais normal de les informer sur l’usage de l’écotaxe » explique Patricia. Au vu des nombreuses questions posées par les résidents, le sujet homard amuse et sus-cite à la fois la curiosité. Les vacanciers ont donc proposé des noms, un a été tiré au sort. Le homard du VVF s’appelle Elinor, c’est une fille ! Celui personnel de Patricia Caillaud s’appelle Sharif (car Omar Sharif), et celui des Écogardes s’appelle Reviens, cela va de soi !

Maryline Bompard

R É I m p l a n T a T I O n D u h O m a R D

Tirage au sort du nom du homard du VVF d’Ars

Réouverture du chemin cadastré des Ridelles

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zap’arts

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Vendredi 3 mai – 20h30 « mais n’te promène donc pas toute nue ! »de Feydeau par le Théâtre de l’Instant VoléL’excellence de Fey-deau éclate avec ses pièces courtes.

Celle-ci est un petit bijou.Ici, le couple, pour coléreux qu’il soit, est heureux. C’est rare chez Feydeau… Certes, Julien et Clarisse Ventroux se disputent sans cesse mais on sent vite que tout s’arrange. Lui, député, tient compte des préjugés. Sa femme, jeune et jolie, a mis une croix sur les

bienséances. A-t-elle chaud ? Elle se déshabille. Elle est chez elle, non ? Les comédiens ont vraiment le sens du burlesque aux effets réglés au milli-mètre près. Ils atteignent la perfection et sont irrésistibles.

Adhérent : 15 € / Adh. réduit : 10 €

Plein tarif : 20 € / Tarif réduit : 15 €

Vendredi 10 mai 20h30 « maudit karma » Comédie« Kim Lange, célèbre journaliste, meurt brutalement écrasée sous le lavabo de la station Mir pour se

réincarner en fourmi. Nous sommes bien peu de choses entre les mains des puissants. J’ai su en refermant ce livre que mes aventures avec Kim Lange n’étaient pas terminées et j’ai fait le rêve d’être sa nouvelle réin-carnation. Elle n’était plus à une vie près et moi j’avais envie d’un nouveau départ. Maudit Karma fut le meilleur des Prozac. J’espère vous faire autant de bien qu’elle m’en a fait. » TrinidadC’est un véritable coup de cœur pour le best seller de David Safier qui a mo-tivé Trinidad à adapter cette histoire drôle, tendre, absurde et pleine de sens et d’émotion.La tornade Trinidad, seule en scène, endosse tous les rôles du livre. Cette

rouquine au débit de mitraillette a fait ses classes au café-théâtre à la fin des années quatre-vingt avant de faire le bonheur, pendant huit ans, des auditeurs du « Fou du roi » aux côtés de Stéphane Bern sur France Inter.Une adaptation de Trinidad, d’après le roman de David Safier et la traduction de Catherine BarretL’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.Création lumière : Olivier CoudunConception sonore : Maxime HellnerPrésenté par M.F.E. / Monsieur Max Production et JE DE PAROLES

Adhérent : 15 € / Adh. réduit : 10 €

Plein tarif : 20 € / Tarif réduit : 15 €

Programmation à la Malines a I s O n C u l T u R e l l e

s O C I É T É

Analyse rurbaine de l’île de Ré, territoire rural et urbain

Plus d’infos : www.lamaline.net ou tél. : 05 46 29 93 53

Après Tours, Rennes, Béthune, Marseille, l’Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine

(ANPU) est venue en juin 2012 sur l’île de Ré puis de nouveau en fin d’hiver, afin de coucher la terre rétaise sur le divan. Les résultats ont été présen-tés et commentés à Loix, le 13 avril, lors d’une conférence très sérieuse... mais surtout cocasse. Étonnamment, tout ce qui était dit sur le mode de la dérision était tellement vrai !

Le Cas Ré, humour, dérision et vérités

D’emblée, on est un peu surpris lorsque Laurent Petit, le conférencier en blouse blanche débute ses propos en trébuchant sur les mots. Il hésite, il se reprend. Et il faut le suivre, car il remonte loin dans le temps, depuis la création géologique de l’île, pour expliquer les névroses urbaines que l’ANPU a détectées sur le territoire rétais. Entre autres un syndrome

maniaco-défensif et une bi-polarité nord/sud. Sans cesse, il se réfère aux « Experts du Café du Commerce » qui ont aidé les équipes à travailler sur le Cas Ré. Est-ce vrai, est-ce faux ? Le conférencier est-il un vrai ou un faux psychanalyste ? Où veut-il nous emmener ? Quand il raconte que Palais de Buckingham n’aurait jamais existé sans les Rétais, on finit par le croire. Et le Banc du Bucheron qui n’a ni arbre, ni banc, ni bûcheron, on se dit, comme lui, que ce n’est pas nor-mal. Un des dangers qui guette l’île c’est sa « fausse-îlisation », assène-t-il au public, médusé d’entendre ces vérités nébuleuses, mais paradoxale-ment claires et justes.Fort heureusement il existe des solutions thérapeutiques, quelque peu subversives, qu’il propose sous forme d’ordonnance de médecin, puisqu’il est là en tant que psychana-lyste. Ça soulage de savoir que tout n’est pas perdu ! Dans les friches,

installer une NAPPE, pour Néo-Agroali-mentaire Prospectif Particulièrement Éco-nomique. Mettre en place un PREAU, pour Pôle de Recherche d’Architecture d’Urgence, sur pilotis bien sûr. S’inspirer de la loi de Saint-Martin, un saint exemple de générosité, afin que les proprié-taires de résidences secondaires logent les étudiants et les saisonniers, lorsqu’eux-mêmes sont absents. Avez-vous des questions, dit-il à la fin de sa conférence. Non, le discours est imparable, les applaudissents fusent. On dit qu’il faut rire 5 minutes par jour pour être en bonne santé. 45 minutes, comme ce fut le cas à 11 heures du matin à Loix, c’est encore mieux, psychanalytiquement parlant. C’était un moment à prendre au 2ème, voire au 3ème degré, où la poésie a même eu sa place.

Maryline Bompard

Ré, un Cas DiFFiCiLELaurent Petit et Charles altorffer, son complice architecte urbaniste enchanteur, ont déjà disséqué 40 territoires français. « analyser le Cas Ré a été un cas difficile. nous ne savions pas par quel bout le prendre tant nous avions récolté d’informations. nous étions dans le tourbillon de la carte postale ! » affirment-ils sérieusement.

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zap’arts

Finale 4ème Tremplin Soleil de Ré

Samedi 20 avril, il a fallu plus d’une demi-heure pour que le jury départage les six fina-

listes du Tremplin Soleil de Ré dans la salle Vauban de Saint-Martin de Ré. Ils ont tous du talent, une per-sonnalité, un timbre de voix, et du potentiel, chacun à leur façon. À la clé, pour le gagnant, un week-end au Royal Hôtel Barrière à Deauville et une séance d’enregistrement au Studio 6 à Paris pour réaliser une maquette. Le succès est peut-être à portée de mains... Cinq filles, Ana, Anouck, Delphine, Louise et Manon, et un garçon Christophe, se sont présentés devant une salle remplie d’amis, de copains et des familles, venus soutenir leur poulain. Choisir le ou la gagnante n’a apparemment pas été aisé. C’est finalement Anouck, jeune Flottaise de 18 ans, qui l’a

emporté. Un choix qui a déconte-nancé plus d’un spectateur dans la salle. La persévérance d’Ana a fini par payer. Au bout d’une troisième parti-cipation au Tremplin, elle emporte le Prix du public, qui votait par SMS ou par téléphone. Les autres candidats n’ont pas démérité, ils sont repartis les bras pleins de cadeaux offerts par les partenaires de la manifesta-tion. Un joli bouquet de fleurs de la boutique Fleurs d’Acanthe à Saint-Martin-de-Ré était remis à Anouck et à également à Christophe, unique candidat masculin, pour sa femme, qu’il aurait bien aimé emmener à Deauville. Depuis quatre ans, le Tremplin accueille sur scène bon nombre de jeunes, des Rétais mais aussi du conti-nent, qui viennent s’évaluer, se faire plaisir, partager un moment, se dire peut-être qu’un jour leur talent écla-tera... Être finaliste du Tremplin Soleil de Ré, c’est sans doute un moment de stress, le cœur bat un peu plus vite devant des spectateurs et un jury qui ne demandent qu’à être convaincus, mais c’est à coup sûr un moment dont les six candidats se souviendront. Rendez-vous l’année prochaine !

Maryline Bompard

C h a n s O n s e T T a l e n T s

e x p O s I T I O n

Un véritable hymne à la vie

C’est une exposition qui fera date, d’abord parce qu’il s’agit de Jean-Pierre Dussaillant, mais

aussi parce que c’est la première fois qu’il consent à exposer ses œuvres dans une galerie rétaise. S’il ne l’a pas fait jusqu’à maintenant, c’est en raison de la pudeur qui caractérise ce grand artiste. « Nul n’est pro-phète en son pays » comme il aime à le répéter et sans l’amitié qui le lie à Martine et Patrick Glineur, cette manifestation n’aurait jamais vu le jour. Artiste complet, il utilise diffé-rents modes d’expression : peinture, sculpture et gravure. Il aurait tout aussi bien pu être musicien, le choix a été difficile. Il imagine également des bijoux qu’il réalise lui-même en petites séries limitées.

Vin, amour et autres fantaisies…

Cette exposition montrera l’aboutis-sement actuel de son talent et, au travers des idées récurrentes qu’il affectionne, dévoilera l’homme, car elle est porteuse d’un seul message : la joie de vivre et de partager. Dussaillant aborde, en peinture et en sculpture, le thème du vin à boire convivialement entre amis, du baiser et de la tendresse à vivre ensemble, des femmes et de leurs bijoux et des pois-sons, série qui l’avait fait connaître du grand public et a fait école dans l’île de Ré en tout cas !Inventeur des « plans plaques », c’est-à-dire d’un bas relief composé de plaques de métal superposées don-nant de la profondeur à l’œuvre comme dans « La robe » en bronze et cristal, il a créé quelque chose d’unique à mi-chemin de la sculpture

et du bas relief. Son aptitude à sty-liser les formes pour leur donner mouvement et vie, (voir « Nue N° 1 » ou « Vendanges N° 3 »), est excep-tionnelle et sous l’apparente facilité d’une courbe, il y a la rigueur d’un

homme qui, bien que transcendant la technique, veut qu’elle soit la plus parfaite possible. S’il n’a pas vrai-ment modifié sa manière de tra-vailler au fil des ans, la volonté de Dussaillant de pérenniser l’œuvre d’art par une tech-

nique parfaite s’est affirmée. On retrouve cette rigueur dans la com-position de ses tableaux, dans la fermeté du trait qui sait où il va et... plus prosaïquement dans la manière dont il range et nettoie son atelier ! Il est nécessaire, dit-il, de se don-ner une hygiène de travail et une

discipline quotidienne pour se lancer sur le difficile chemin de la création.Dix-sept expositions dans des musées ou des centres d’art contem-porain, une participation aux plus grands événements artistiques contemporains : Foire de Bâle, F.I.A.C., Jean-Pierre Dussaillant est exposé et vendu dans les galeries internationales les plus en vogue et cependant continue à faire le tour des conservateurs de musée pour organiser, dans la mesure du pos-sible, une exposition par an dans un musée, car « la vie nous donne ce qu’on lui prend ».

Catherine Bréjat

Jean-Pierre Dussaillant peintre, sculpteur et designer de renom, sera l’hôte de la Galerie Glineur à Saint-Martin à compter du 10 mai.

Jean-Pierre Dussaillant dans son atelier

« La robe » (bronze et cristal)

« Baiser n° 32 B » (acier pigments à l’huile)

Sylvie Adaridi, Michel Gatreau – Monsieur Loyal – et les six finalistes

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j e u x e t s e r v i c e s

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Espace services

Les mots-croisés n° 56, par JPP Solution grille n° 55

Grille sudoku 9x9, calculée par LM Le jeu pêche, par Rémy

HORizONTAL : 1. Aime les matières en décomposition. 2. Partie du Monde. Société mondaine. 3. Amener à reconnaître un fait. 4. S’expose à Saint-Martin. Logeait Place Saint Marc. 5. Ne laisse pas de marbre. 6. Ré n’en possède qu’un. Caustique. 7. Familles nombreuses et encombrantes. 8. Feinté. Sélectionner. 9. Désir soudain. Pascal. 10. Adeptes du reggae. Un d’Outre-Rhin.

VERTiCAL : 1. Dessiné par Paul Abadie. 2. Appartient à la ceinture de feu. Sur la

portée. 3. Oiseaux gais. Docteur. 4. Protection. 5. Gendre de Mahomet. Convient. 7. Vingt-troisième grecque. Région de l’Île de France. 7. Personne désavantagée. 8. Ethylotest de marque déposée. 9. Gaver. Mèche rebelle. 10. Porteur d’Anchise. Peut être total.

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1 C A T H A R I S M E

2 E M A I L N A I T

3 S E N T I N E L L E

4 A N N L N E S S O R

5 R E G E N T A N

6 I E R O T I S M E

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Le jeu des 7 erreurs, par Rémy

Solution : 1. Le phare avant 2. Le feu arrière 3. Le nœud de la corde sur le toit 4. Le conducteur à l’arrière plan 5. Le retroviseur 6. L’antenne 7. La langue du gamin

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Solution : La rose

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L e s g e n s d ’ i c i

p O R T R a I T D u m O I . . . O l I v I e R l e b l e u

Espace services« Je suis un auto-stoppeur de l’Histoire et de l’espace ! »

A vant-dernier d’une fratrie de cinq enfants Olivier Lebleu est né le 19 novembre 1966.

Passionné de lecture, il sautera vite le pas pour s’essayer, très jeune, à l’écriture. Après des études de lan-gues (anglais), il se passionne pour les médias. Débutant sur une radio libre, il explore ensuite la presse écrite avant de travailler dans la production audiovisuelle pendant dix ans, cela tout en menant une activité parallèle de comédien semi-professionnel au sein de la Compagnie de la Grange. C’est en 2002 qu’Olivier s’installe à La Rochelle où en tant que formateur il enseigne le français et l’anglais. Puis se consacrant pleinement à son travail d’écrivain, il est alors animateur d’ate-liers d’écriture, conférencier, docu-mentariste et traducteur littéraire.« “Auto-stoppeur de l’Histoire et de l’espace”... Je réside provisoirement à Poole, près de Bournemouth, sur la côte sud de l’Angleterre, pour des raisons à la fois personnelles et pro-fessionnelles, mais La Rochelle reste mon port d’attache. Quant à l’île de Ré, j’y vais très régulièrement, particu-lièrement à Ars où j’ai de bons amis. En septembre 2005, j’y ai même été invité comme Conseiller écriture par les Ateliers du Cinéma d’Ars-en-Ré (« Ré-écrire, Ré-aliser »). Sinon, dès qu’on me sollicite, je viens avec plaisir pour y présenter mes ouvrages, dans les écoles, les bibliothèques. Et j’espère cette année pouvoir être enfin présent sur le Salon du Livre du Bois-Plage, car lors des précédentes éditions, je me suis toujours inscrit trop tard ! ».

De Mike Brant aux mémoires de la duchesse Consuelo

Vanderbilt Balsan

Bien que pas « fan » au sens strict du terme, Olivier Lebleu a commencé sa

carrière d’auteur par une biographie du chanteur Mike Brant afin d’expliquer qu’il est impossible de comprendre pour-quoi un homme de 28 ans décida, au

faîte de sa gloire médiatique, de mettre fin à ses jours, si l’on ne prend pas en compte la transmission du traumatisme de ses parents, tous deux rescapés de la Shoah. « J’avais eu la chance de rencontrer Nathalie Zajdé, qui a écrit sur les enfants de la 1ère génération des rescapés des camps pour sa thèse en ethnopsychia-trie : “Souffle sur ces morts et qu’ils se réveillent”. Devenus adultes, ces enfants présentent tous le même pro-fil psychopathologique : une grande puissance d’expression créative com-binée à un aussi grand potentiel d’au-todestruction, le syndrome du rescapé en quelque sorte, en passant par de lourds épisodes dépressifs ». N’ayant que 9 ans au moment de son suicide, Olivier a perçu une qua-lité d’émotion, une authenticité qui l’a remué. « Même s’il chantait des bluettes, je sentais que cet homme y mettait son cœur et ses tripes, sans économie ».« J’ai donc voulu comprendre... Ce fut un long et passionnant travail de deux ans entre Israël, la France et la Suisse. Au résultat, mon approche “psychogénéalogique” (même si j’ignorais ce terme à l’époque) a dis-tingué mon travail des autres bio-graphies plus classiques et m’a valu une reconnaissance particulière de la famille, notamment du frère de Mike, Zwi, qui a signé ma préface ; et deux ans plus tard, je recevais un coup de fil d’un réalisateur israélien qui sou-haitait s’inspirer de mon ouvrage

pour réaliser un documentaire. Ce film franco-israélien, “Laisse-moi t’aimer, Mike Brant”, réalisé par Erez Laufer, pour lequel je fus son conseil-ler historique, a remporté plusieurs prix en Israël et sélectionné en France pour la “Quinzaine des Réalisateurs” au Festival de Cannes ! Ultime clin d’œil du destin, ce documentaire fut projeté dans l’ancien palais du Festival, devenu l’hôtel Noga, à l’en-droit même où Mike avait remporté le Gala du Midem en 1970 avec ce titre qui a lancé sa carrière française : “Laisse-moi t’aimer” ! Mike Brant n’a vécu que six ans en France, où sa car-rière ne dura que cinq petites années, pourtant des compilations ressortent toujours, une comédie musicale a même été créée et les chaînes de télévision me sollicitent régulière-ment pour évoquer son parcours ».

Le lien, la transmission, l’héritage

Olivier a ensuite creusé ce sillon de la transmission avec un premier récit historique, sur la libération de la ville de La Rochelle, « Meyer & Schirlitz, les Meilleurs Ennemis ». Un ouvrage qui lui a permis de mettre en évidence non seulement l’héritage d’un anta-gonisme franco-allemand menant à la seconde Guerre Mondiale, mais ensuite, les ravages d’une culpabilité transmise aux nouvelles générations allemandes. La dernière victime de cette transmission nocive étant mal-heureusement Tom Gerberding, l’ar-rière-petit-fils de l’Amiral allemand Schirlitz, devenu un ami d’Olivier et qui s’est suicidé en 2009.L’histoire de la girafe « Zarafa » est encore et toujours une histoire de transmission, de l’Egypte à la France, de l’Orient à l’Occident. S’il n’a pas écrit le scénario du dessin animé

(« je ne me serais pas permis certaines libertés avec la vérité historique »), Olivier a accepté d’imaginer et d’ac-compagner sa promotion de sortie, justement dans le but de rétablir les détails authentiques ! Grâce au succès du film et à l’accueil reçu précédem-ment par son ouvrage « Les Avatars de Zarafa » (Arléa, 2006), Olivier est disons, devenu « le spécialiste de cette histoire et une sorte d’ambassadeur rochelais » pour des conférences et des recherches. Un second volume illustré, consacré aux premières girafes d’Europe, devrait paraître prochaine-ment, et pour ceux qui souhaiteraient suivre ses pérégrinations zarafesques, Olivier leur donne rendez-vous sur son blog « Les Amis de Zarafa » !Relativement à son dernier livre, la traduction des mémoires de Consuelo Vanderbilt Balsan (« Une Duchesse américaine », Tallandier, octobre 2012), Olivier Lebleu s’avoue fasciné par le parcours de cette femme qui part dans la vie avec de très lourds « mandats » : l’ambition sociale d’une mère sans scrupule, la pression d’une classe sociale, une éducation corse-tée, un mariage forcé, un choc de cultures, et malgré tout cela, elle a réussi à trouver son propre chemin, embelli d’un authentique altruisme.

Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

« La notion qui guide mon travail d’auteur et maintenant aussi de traducteur, c’est celle du lien, de la transmission, de l’héritage – qu’il soit positif ou négatif ! »

Olivier Lebleu à Bournemouth beach, février 2013

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