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N o u s v o u s p l a ç o n s a u c œ u r d e l ' é v é n e m e n t Volume 17 nº 05 Édition du 23 mai au 5 juin 2019 21 000 exemplaires DANS CE NUMÉRO INAUGURATION D'UN ÉCOCENTRE À ODANAK POUR LES COMUNAUTÉS DU BAS-SAINT- FRANÇOIS PAGE 2 GLISSEMENT DE TERRAIN : PIERREVILLE À L'HEURE DES CHOIX PAGE 4 CONCLUSIONS DE L'ENQUÊTE DE LA CNESST SUR L'ACCIDENT AYANT COÛTÉ LA VIE À UN TRAVAILLEUR DE COVILAC PAGE 6 PHOTO FRANÇOIS BEAUDREAU L'OEUVRE D'ALANIS OBOMSAWIN À L'HONNEUR À L'INSTITUTION KIUNA PAGE 3 L'OEUVRE D'ALANIS OBOMSAWIN À L'HONNEUR À L'INSTITUTION KIUNA PAGE 3 GOUTTIERES SANS JOINT- ESTIMATION GRATUITE [email protected] 450 880-3551 RBQ: 5738-5296-01 S O R E L - T R A C Y

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Nous vous plaçons au cœur de l'événement

Volume 17 nº 05 Édition du 23 mai au 5 juin 2019 21 000 exemplaires

DANS CE NUMÉRO

INAUGURATIOND'UN ÉCOCENTREÀ ODANAK POURLES COMUNAUTÉSDU BAS-SAINT-FRANÇOISPAGE 2

GLISSEMENT DETERRAIN :PIERREVILLE ÀL'HEURE DESCHOIXPAGE 4

CONCLUSIONS DEL'ENQUÊTE DE LACNESST SURL'ACCIDENT AYANTCOÛTÉ LA VIE À UNTRAVAILLEUR DECOVILACPAGE 6

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RBQ: 5738-5296-01

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2 | L'ANNONCEUR | VOLUME 17 No 05 | DU 23 MAI AU 5 JUIN 2019

Nouvel écocentre à OdanakPrès de 5 000 personnes pourront bénéficier de ce nouveau service.

PAR FRANÇOIS BEAUDREAU

Le Conseil des Abénakisd'Odanak et son Bureau Envi-ronnement et Terre annoncentla construction d'un tout nouvelécocentre au sein de leur com-munauté. Les travaux sont encours dans les nouvelles instal-lations qui seront égalementmises à la disposition des muni-cipalités de Saint-Elphège, Saint-François-du-Lac et Pierreville.Près de 5 000 personnes pour-ront bénéficier de ce nouveauservice dès juillet prochain.«Nous voulons travailler en-

semble, avec les municipalitésqui nous entourent, pour desprojets qui sont porteurs de dé-veloppement », a commentéchef du Conseil des Abénakisd'Odanak, Rick O'Bomsawin, enentrevue, le 21 mai dernier.Situé sur le même site que

l'ancien dépotoir d'Odanak, leprojet est l'aboutissement des

efforts environnementaux dé-ployés depuis la fermeture, il ya près de trente ans, du plusgros dépotoir clandestin de larégion. «En effet, l'implantationd'une telle infrastructure re-présente un avancement signi-ficatif pour la gestion des ma-tières résiduelles dans le secteurpuisque l'accès aux écocentressitués à proximité (Drummond-ville et Pierre-de-Saurel) estune alternative peu envisagea-ble», note Joannie Rancourt,agente de communication pourle Grand Conseil de la NationWaban-Aki.«Tous les efforts, grands ou

petits, nous permettent d'ho-norer nos rôles et responsabilitésen tant que gardiens de cetteterre. De plus, nous croyonsque la collaboration avec lesmunicipalités voisines renforcel'impact positif que cette initia-tive de recyclage aura sur nosterres», souligne le chef O'Bom-

sawin. Un avis que partage lemaire de la municipalité deSaint-François-du-Lac, PascalThéroux qui se dit fier d'avoirune bonne collaboration avecla communauté d'Odanakpuisque « celle-ci a contribué àcombler un besoin urgent, soitl'élimination adéquate de di-verses matières, à un coût rai-sonnable et accessible à proxi-mité de notre territoire».Le projet, dont le coût est

évalué à 600000 dollars, estréalisé grâce au financementde Services aux AutochtonesCanada. «Félicitations aux Abé-nakis d'Odanak pour ce projetécoresponsable et rassembleur.Le gouvernement du Canadaest fier d'appuyer cette initiativequi contribuera à la prospéritéet à l'autonomie des résidentsde la communauté et des mu-nicipalités avoisinantes», se ré-jouit Seamus O'Regan, ministredes Services aux Autochtones.

Actualités

PHOTO FRANÇOIS BEAUDREAU

Alain O'Bomsawin, conseiller; Samuel Dufour du Bureau environnement et terre d'Odanak;Florence Benedict, conseillère; Pascal Théroux, maire de St-François-du-Lac; Joannie Beaupré,chargé de projet; Éric Descheneaux, maire de Pierreville; Rick O'Bomsawin, chef d'Odanak;Jacques T. Watso, conseiller et Yolaine Lampron, directrice générale de St-Elphège.

Soutien financierà l'exportationPréparer les entrepreneurs aux réalités desmarchés à l'international.Les gouvernements du Québec

et du Canada accordent des aidesfinancières triennales totalisant2 571 000$ au Carrefour QuébecInternational, un organisme ré-gional de promotion des expor-tations qui soutient des entre-prises du Centre-du-Québec, dela Mauricie et de l'Estrie dansleur démarche d'exportation deproduits et services.Les ministres Marie-Eve Proulx

et André Lamontagne du gou-vernement du Québec ainsi quele ministre fédéral Navdeep Bains

en ont fait l'annonce le 15 maidernier.L'aide financière représente

75% des coûts de fonctionnementde l'organisme. Les organismesrégionaux de promotion des ex-portations sont présents dans plu-sieurs régions administratives duQuébec. Ils ont notamment pourmandat d'aider les exportateurspotentiels en consolidation et endiversification à réaliser une dé-marche à l'exportation et mieuxse structurer pour vendre surun marché hors Québec. [F.B.]

Subvention pour les bornesde recharge résidentiellesLa Ville de Nicolet modifie sa

politique de subventions pourl'installation de borne de re-charge pour les véhicules élec-triques pour inclure le secteurrésidentiel et offrir une aide fi-nancière de 250$ pour installerune borne à domicile. Lors de laséance du 13 mai dernier, leconseil a effectivement adoptéla Politique régissant l'octroi dessubventions pour l'installationdes bornes de recharge pour les

véhicules électriques modifiée.Notons que depuis quelques an-nées, la Ville offre une subven-tion de 500$ pour l'installationde bornes de recharge publiques.Cette initiative cadre avec la po-litique environnementale adop-tée en 2008 par la Ville dont l'unde ses objectifs était d'encoura-ger l'économie d'énergie dans lestransports et les bâtiments, afinde réduire l'émission des gaz àeffet de serre. [F.B.]

Manu Factum déménagera auMusée des religions du mondeLa Galerie-Boutique Manu Fac-

tum déménagera au Musée desreligions du monde de Nicolet enseptembre prochain pour notam-ment assurer la pérennité de cetorganisme et augmenter le nom-bre d'heures d'ouverture.« La Galerie-Boutique Manu

Factum bénéficiera, entre autres,du soutien du personnel quiopère le musée ainsi que de toutle système numérique desventes. Quant à lui, le Musée des

religions du monde est heureuxd'accueillir une boutique compo-sée des produits d'artisans. LeMusée conservera une sectionallouée aux produits dérivés enlien avec les expositions encours » explique Francis Pelle-tier, porte-parole pour ManuFactum, un organisme à but nonlucratif qui regroupe plusieurs ar-tistes. «Les deux organismes au-ront les mêmes heures d'ouver-ture», précise-t-il. [F.B.]

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DU 23 MAI AU 5 JUIN 2019 | VOLUME 17 No 05 | L'ANNONCEUR | 3

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Semences internationales

Kiuna rend hommage à Alanis Obomsawin« Je reçois cet honneur au nom de tous ces gens qui sont dans tous ces films... nos peuples ! » - Alanis Obomsawin

PAR FRANÇOIS BEAUDREAU

Le centre de documentation de l'Insti-tution Kiuna d'Odanak, établissement col-légial consacré à l'éducation des autoch-tones, porte désormais un nom illustre :celui d'Alanis Obomsawin.L'artiste et cinéaste de renommée mon-

diale a reçu cet hommage lors d'une cé-rémonie empreinte d'émotions, le 16 maidernier, à laquelle ont assisté de nom-breuses personnalités.« L'oeuvre de Madame Obomsawin,

Abénakise de la communauté d'Odanak,transcende le temps, les disciplines et lesgénérations, ce qui lui donne une valeurinestimable - pour Kiuna très certaine-ment - mais aussi pour l'ensemble de lapopulation, pour qui les réalités des Pre-mières Nations sont encore largement mé-connues», affirme Prudence Hannis, di-rectrice associée de l'Institution Kiuna.«Madame Obomsawin a consacré sa vieà la promotion et la défense des droitsdes premiers Peuples à mettre en valeurla richesse de notre patrimoine, tout au-tant que de faire la lumière sur des tra-gédies humaines, des luttes politiques, his-toriques ; pour susciter la réflexion, ledébat, le changement et le dialogue. »Dans le cadre de cet hommage, l'Insti-

tution Kiuna reçoit, de l'Office national dufilm du Canada, la collection rassemblantl'oeuvre cinématographique de l'artiste.

«Nous rendons toute l'oeuvre d'Alanis ac-cessible aux étudiants. C'est un corpusconsidérable avec une variété de sujetsoù elle a traité de tous les thèmes qui mar-quent la réalité autochtone », confirmeClaude Joli-Coeur, président de l'Officenational du film du Canada. « Elle est ré-gulièrement invitée à travers le mondepour présenter ses oeuvres ; alors de ren-dre ses films accessibles à la communauté,c'est comme un retour aux sources.»Femme au talent exceptionnel, Alanis

Obomsawin a reçu plusieurs distinctionset récompenses internationales pour sonoeuvre cinématographique foisonnante.Elle complète actuellement la réalisationde son cinquante-deuxième film.«Ça fait depuis 2011 que je travaille sur

ce film-là. Il va sortir à l'automne. Le filmporte sur le bien des enfants, leur droit àl'éducation, leur droit à des services desanté. J'ai suivi tout ce qui s'est passé etavec les années, c'était décourageant.Mais là, il se passe quelque chose de tel-lement extraordinaire. C'est pour ça qu'enterminant le film je me dis: quel honneurd'avoir vécu si longtemps, de voir vrai-ment de grands changements, que nosenfants seront vraiment respectés, de voirque tout est possible. Ces dernières an-nées, il y a des changements énormespour tous les peuples des Premières Na-tions. C'est un autre temps», témoigne lacinéaste.

PHOTO FRANçCOIS BEAUDREAU

Prudence Hannis, directrice associée de l'Institution Kiuna, l'artiste et cinéaste AlanisObomsawin et Claude Joli-Coeur, président de l'Office national du film du Canada,devant la plaque commémorative réalisée par Raphaël Benedict.

Actualités

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4 | L'ANNONCEUR | VOLUME 17 No 05 | DU 23 MAI AU 5 JUIN 2019

Actualités

Glissement de terrain: Pierreville à l'heure des choixLa municipalité entend les commentaires des citoyens pour décider laquelle de trois solutions envisagées sera adoptée.

PAR FRANÇOIS BEAUDREAU

Plus de cinquante citoyens sesont rendus à l'hôtel de ville dePierreville, le 21 mai dernier,pour assister à une séance deconsultation au sujet du glisse-ment de terrain dans le rang del'Île, pour entendre trois proposi-tions présentées par le maire ÉricDescheneaux, accompagné deMarc-André Harnois, ingénieuret coordonnateur du service degénie à la MRC de Nicolet-Ya-maska ainsi que Lyne Boisvert,directrice générale à la munici-palité de Pierreville.

ÉLOIGNEMENTLa première alternative

consiste à reconstruire une partiede la route mais en déplaçant letracé actuel de 12 mètres versl'intérieur des terres, tout ens'éloignant d'autant de la zoneaffaissée. Selon le maire, le gou-vernement du Québec finance-rait ces travaux avec un octroide 551 000 dollars, ce qui repré-sente les trois-quarts des coûts.Le solde serait assumé par la mu-nicipalité.

REMPLISSAGELe second choix repose sur le

remplissage de la cavité laisséepar le glissement de terrain et laréparation de la chaussée ac-tuelle. Le coût estimé de ces tra-vaux est de 400000 dollars pourlesquels le gouvernement duQuébec allouerait une aide finan-cière de 300 000. Cependant,messieurs Descheneaux et Har-nois rappellent que, depuisl'éboulis survenu le 5 avril 2016,il y a eu deux autres glissementsde moindre importance à proxi-mité, successivement en 2017 eten 2018. Il faudrait remplir aumoins un autre de ces affaisse-ments, si la deuxième optionétait retenue. Dans ce cas, la mu-nicipalité devrait assumer lescoûts supplémentaires à elleseule puisque Québec n'apporte-rait son soutien financier quepour le remplissage du premiertrou. «Le ministère des Trans-ports paie seulement 300 000dollars pour remplir le premiertrou. Le reste serait à la charge

de la municipalité», précise ÉricDescheneaux.

RELOCALISATIONEn troisième lieu, Pierreville

propose de relocaliser une partiedu rang de l'Île à l'intérieur des

terres avec la construction d'unnouveau tronçon de route surune distance d'environ trois kilo-mètres. «Une solution à longterme», lance le maire. D'aprèsl'estimé préliminaire du coût destravaux, il faut prévoir un million

de dollars, plus les taxes applica-bles. Sauf qu'en ce moment,aucun financement de la part dugouvernement du Québec n'estprévu dans ce cas. Le maire dePierreville souligne qu'il faudraitentreprendre des démarches au-

près du ministère des Transportspour obtenir des subventions,afin de défrayer une partie descoûts. M. Descheneaux espèreque Pierreville obtienne une aidefinancière de 551 000 dollars quiserait allouée par le ministèrepour la première option.Suite à la présentation, les ci-

toyens présents sont invités à ex-primer leurs idées. Certains ontproposée des solutions de re-change, comme l'installation depalplanches tandis que d'autres,dont les propriétés sont touchéespar les scénarios envisagés par lamunicipalité, se sont prononcésen faveur de la seconde option,soit le remplissage de la cavitéactuelle, rejetant les deux autrespropositions.Les commentaires exprimés

ont été notés par la directrice gé-nérale. Le Conseil municipal entiendra compte dans ses délibé-rations avant de prendre une dé-cision quant à l'option choisie.

PRISE DE POSITIONNotons que pendant la rencon-

tre, le conseiller Steve Desma-rais, présent dans l'assistance, apris ouvertement position pour laseconde solution proposée par lamunicipalité, soit le remplissagedu trou causé par l'éboulis.«J'écoute ceux qui sont

concernés. Il faut remplir lestrous, comme le suggère le mi-nistère. Quand c'est bien exé-cuté, après, ça ne bouge plus,c'est sécuritaire », réitère-t-il àL'annonceur, après la rencontre.M. Desmarais assure qu'il va dé-fendre cette alternative dans lesdélibérations futures du conseil.Rappelons que l'éboulement,

survenu le 5 avril 2016, a em-porté une partie de la chausséelongeant la rivière Saint-Fran-çois. Des travaux de réparationsont été entrepris deux ans plustard afin de stabiliser la berge àcet endroit.Or, le 24 octobre 2018, une

pelle mécanique qui servait àpréparer l'emplacement pourl'enrochement du talus, a glisséle long de la pente abrupte me-nant à la rivière Saint-François.L'incident a causé un deuxièmeglissement de terrain.

PHOTOS FRANÇOIS BEAUDREAU

Ci-dessus : La directrice générale de la municipalité, Lyne Boisvert, l'ingénieur Marc-André Harnoisde la MRC de Nicolet-Yamaska et le maire de Pierreville, Éric Descheneaux ont présenté trois scénariospour réparer les dégâts causés par le glissement de terrain dans le rang de l'Île.

Ci-dessous: photo de la représentation graphique de la relocalisation d'une partie du rang de l'Île. Lazone en rouge est décrite comme étant à risque élevé de glissement tandis que celle en vert estconsidérée à risque hypothétique.

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DU 23 MAI AU 5 JUIN 2019 | VOLUME 17 No 05 | L'ANNONCEUR | 5

Actualités

« Nos producteursméritent mieux que

des promesses en l'air »

Le député du Bloc québécoisLouis Plamondon reproche augouvernement libéral de JustinTrudeau de ne pas verser l'aidefinancière promise aux produc-teurs agricoles sous gestion del'offre avant le déclenchementdes élections fédérales, en octo-bre prochain.«C'est donc dire que les

3,9 milliards annoncés en grandepompe par les libéraux sont de-venus une simple promesseconditionnelle à leur réélection.Ils disent aux agriculteurs "pastout de suite, votez avant". C'estdu chantage exercé sur des fa-milles qui s'attendaient à obtenirles indemnisations dues, maispour qui l'inquiétude devra mal-heureusement continuer pourdes mois encore. Le Québecdevra se montrer à nouveau so-lidaire de ses agriculteurs etagricultrices», déclare le députéde Bécancour-Nicolet-Saurel,dans un communiqué.

Louis Plamondon ajoute quel'aide financière promise par Ot-tawa n'était prévue ni dans lestableaux financiers du dernierbudget ni dans les crédits per-mettant les dépenses liées à cebudget.«Nos producteurs méritent

mieux que des promesses enl'air. Ils méritent l'assurance quel'argent sera débloqué et qu'il nes'agira pas d'un enjeu électoral.Le Bloc va continuer de fairepression pour qu'ils obtiennent leplus rapidement possible unepleine indemnisation pour lesbrèches ouvertes dans la gestionde l'offre par Ottawa dans troisaccords de libre-échange: avecl'Europe, avec la zone Pacifiqueainsi qu'avec les États-Unis et leMexique», avertit le député duBloc québécois.Dans son budget, présenté le

19 mars dernier, le ministre desFinances du Canada, Bill Mor-neau, annonçait un soutien allantjusqu'à 3,9 milliards de dollarspour les fermiers assujettis à lagestion de l'offre.Cette annonce faisait suite à la

ratification récente de deux en-tentes de libre-échange, soitl'Accord économique et com-mercial global (AECG) entre leCanada et l'Union européenne etl'Accord de Partenariat transpa-cifique global et progressiste(PTPGP). [F.B.]

PHOTO ITAMAR K / CREATIVE COMMONS

Dans son récent buget, le gouvernement fédéral a annoncé unsoutien financier à l'intention des agriculteurs des secteurs desproduits laitiers, de la volaille et des oeufs.

Louis Plamondondéplore le chantageentourant l'aide

financière promiseaux producteurs sousgestion de l'offre.

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6 | L'ANNONCEUR | VOLUME 17 No 05 | DU 23 MAI AU 5 JUIN 2019

Actualités

Rapport de la CNESST suiteau décès d'un travailleurConclusions de l'enquête sur l'accident ayant coûté la vie à un

travailleur de Covilac.PAR FRANÇOIS BEAUDREAU

La planification déficiente destravaux de déblocage et d'in-tervention dans un silo à grainà fond conique est mise encause par l'enquête menée parla CNESST, suite à l'accident detravail qui a coûté la vie à untravailleur de l'entreprise Covi-lac, Coopérative agricole, le9 novembre 2018 à Baie-du-Febvre.Le jour de l'accident, le

contremaître Marc-André Bé-lisle et son équipe s'affairent àvider un silo qui contient envi-ron 9 tonnes de maïs sec. Aprèsavoir ouvert la trappe à guillo-tine, le maïs ne s'écoule pas. Lecontremaître monte en haut dusilo et y descend, seul, pour ef-fectuer l'opération de déblo-cage. Aucun travailleurn'assure la surveillance pen-

dant la manoeuvre. L'écoule-ment du maïs reprend maisM. Bélisle est entraîné vers lachute et enseveli par les grains.À leur arrivée, les pompiersévacuent le contremaître, quine donne aucun signe de vie. Iltransporté au centre hospitalieroù son décès est constaté.

CONSTATS«Le jour de l'accident, il n'y

a aucune procédure de travailappliquée. Aucun équipementde protection individuel n'estutilisé par le travailleur. Lestrappes de vidange et de rem-plissage n'ont pas été cadenas-sées. Aucun renseignementécrit concernant l'exécutiondes travaux, aucune surveil-lance du travailleur intervenantdans l'espace clos et aucuneprocédure de sauvetage nesont prévus », notent les en-

quêteurs de la CNESST dansleur rapport.Suite à cet accident, l'em-

ployeur s'est vu interdire touteintervention en espace closjusqu'à ce qu'il mette en placeune procédure de travail sécu-ritaire et qu'il forme et informeles travailleurs sur les mesuresà prendre en pareille situation.Pour éviter qu'un tel drame

se reproduise, la Commissiondes normes, de l'équité, de lasanté et de la sécurité du tra-vail, la CNESST, transmettra lesconclusions de son enquête àl'Association québécoise des in-dustries de nutrition animale etcéréalière, à l'Union des pro-ducteurs agricoles du Québec,aux Producteurs de grains duQuébec et à l'Association cana-dienne de sécurité agricole, afinque leurs membres en soientinformés.

PHOTO GRACIEUSETÉ

Le 9 novembre 2018, Marc-André Bélisle entre dans le silo à grains H4 de l'entreprise Covilac,Coopérative agricole pour débloquer le maïs dont l'écoulement s'est interrompu. Lorsquel'écoulement reprend, le travailleur est entraîné dans la chute à grains et est enseveli par le maïs.

JE SUIS LÀPOUR VOUS!

DONALD MARTELDéputé de Nicolet-Bécancour

Nos bénévoles : une de nos grandes richesses collectives

Je sais qu’on va peut-être me reprocher de me répéter, mais je ne peux pasm’empêcher, à ce moment précis durant l’année, de parler de l’importance qu’ilfaut accorder à la contribution de ceux et celles qui s’impliquent d’une manièreou de l’autre dans leur collectivité sans rien demander en retour. La raison en estque c’est toujours à cette période-ci de l’année que j’organise une soirée dereconnaissance envers les bénévoles de la circonscription. La septième édition decet événement avait donc lieu le 10 mai dernier au centre culturel de Saint-Grégoire et elle a réuni plus de 300 personnes venues célébrer leur engagementdans leur communauté.

Depuis deux ans, la formule a été quelque peu modifiée pour faire place autémoignage d’une personne pour qui le bénévolat prend un sens tout particulier.L’an dernier, nous avons accueilli Jessica Laneuville, une jeune femme de 34 ansatteinte d’ataxie de Friedreich, qui a ému l’auditoire en livrant un vibrant plaidoyersur l’importance de l’action bénévole. Cette année, Mgr André Gazaille a su nousinspirer véritablement en faisant l’éloge de ceux et celles qui font le don de leurtemps et de leur énergie au service des autres et ultimement de leur collectivité.

Je me sens particulièrement fier d’être un citoyen de Nicolet-Bécancour quand jeme retrouve au milieu de cette foule grouillante et débordante d’énergie. Jevoudrais pouvoir parler à chacune des personnes présentes et lui dire combienj’admire son travail et aussi quelle source d’inspiration et de motivation ellereprésente pour moi. Mais, même si je ne peux pas parler à toutes les personnesprésentes, je sens que tous partagent cette fierté qui m’habite.

Je profite de l’occasion pour leur dire tout simplement merci de contribuer parleurs actions à la qualité de vie et au sentiment d’appartenance à notre beaucoin de pays.

819 233-3521 • 1 855 [email protected]

Suivez notre député!

Étoiles DE LA SEMAINE

Denis Vouligny, conseillermunicipal du secteur Saint-Grégoire, et sa fille Christine,tous deux présidents d’honneurdu Relais pour la vie qui auralieu les 8 et 9 juin prochainsaux terrains des loisirs deSaint-Grégoire.

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DU 23 MAI AU 5 JUIN 2019 | VOLUME 17 No 05 | L'ANNONCEUR | 7

Le maire de Sorel-Tracy fait unesortie en règle contre la directiongénérale du CISSS Montérégie-Est

PAR FRANÇOIS BEAUDREAU

Fort de l'appui des élus de laMRC de Pierre-de Saurel, lemaire de Sorel-Tracy, Serge Pé-loquin, lance un appel à la mobi-lisation pour une plus grandeéquité en matière d'accès localaux soins de santé.«On s'en prend ainsi sournoi-

sement à la population de notrerégion pour la priver d'un accèséquitable à des soins de santé»,accuse-t-il, lors d'un point depresse, 15 mai dernier dans lasalle du conseil de l'hôtel de villede Sorel-Tracy. Le maire s'en prend à la direc-

tion générale du CISSS Monté-régie-Est, relatant que la fusiondes hôpitaux Pierre-Boucher, Ho-noré-Mercier et Hôtel-Dieu deSorel, qui remonte en 2015, s'esttraduite par un effritement desressources, des équipements etdes spécialités médicales à So-rel-Tracy.«Tout semble orchestré pour

consolider les ressources, tanttechniques que médicales, versLongueuil et Saint-Hyacinthe. »Serge Péloquin reproche à la

direction générale du CISSSMontérégie-Est de faire obstruc-tion au recrutement et à l'em-bauche de médecins spécialistes

en empêchant l'Hôtel-Dieu deSorel d'obtenir les équipementsnécessaires ; en rendant difficilesles conditions de travail et depratique afin de les inciter à quit-ter Sorel-Tracy et à se trouverdu travail ailleurs ; en se gardantla décision finale sur l'embaucheafin de décourager les médecinsspécialistes, même ceux qui au-raient signifié leur intention devenir pratiquer à Sorel-Tracy.«Quand on se fait dire qu'on

ne veut pas obliger les médecinsà aller à Sorel-Tracy, ce qui estcontraire à ce que la loi exige;qu'on nous promet des res-sources dans des postes décision-nels, pour découvrir lors des an-nonces d'embauche que cespostes servent plutôt à faciliterla fluidité vers Saint-Hyacintheet Longueuil, on se sent floués. »Le maire mentionne qu'une let-

tre sera envoyée à la directiongénérale et aux membres duconseil d'administration du CISSSMontérégie-Est pour réclamer laprise en compte du contexte géo-graphique et du profil sociodé-mographique de la région dansles prises de décisions, exiger unegouvernance locale décisionnellepour le recrutement des méde-cins et demander un appareil IRMpour l'hôpital.

PHOTO MEUNIER AURELIA / CREATIVE COMMONS

Le maire Péloquin demande notamment que l'hôpital Hôtel-Dieude Sorel obtienne un appareil IRM.

SOINS DE SANTÉ À L'HÔTEL-DIEU DE SOREL

ActualitésAVIS D’INTÉRÊT PUBLIC AUX UTILISATEURS DU LAC SAINT-PIERRE

RISQUES LIÉS À LA PRÉSENCE DE MUNITIONS EXPLOSIVES NON EXPLOSÉES (UXO)

Le ministère de la Défense nationale recommande aux plaisanciers, pêcheurs, chasseurs et autresutilisateurs d’être prudents lors de leurs déplacements dans la portion sud du lac Saint-Pierre faisantpartie de l’ancien champ de tir (CYR 606) du Centre d’essais et d’expérimentation en munitions (CEEM)de Nicolet en raison de la présence de munitions explosives non explosées.

Entre 1950 et 2000, des projectiles y ont été tirés afin de tester le fonctionnement de munitionsd’artillerie conventionnelle. Certains projectiles contiennent encore des explosifs et sont dangereux.Il s’agit de munitions explosives non explosées (UXO).

Les limites de l’ancien champ de tir CYR 606 sont clairement identifiées sur les cartes de navigationet sont délimitées par des bouées d’avertissement de couleur jaune en période estivale.

Afin de réduire le risque pour les utilisateurs du lac Saint-Pierre, le ministère a débuté des travaux denettoyage dans l’ancien champ de tir, qui s’étendront sur plusieurs années.

Si vous avez des questions concernant le présent avis, vous pouvez communiquer par téléphone au1-844-LSP-UXOS (1-844-577-8967) ou par courriel au [email protected].

Si vous trouvez des munitions, n’y touchez surtout pas et empressez-vous de les signaler encomposant le 9-1-1.

Artistes invités aux tambours & chants :Wabanaki Confederacy, Red Tail SpiritsBuffalo Hat Singers & Aw8ssisak Akik

Noji Pakholiskwakw

Host Drum : Flying Sturgeons

Head dancers : Nathalie Hamel &

Atoan O’Bomsawin

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8 | L'ANNONCEUR | VOLUME 17 No 05 | DU 23 MAI AU 5 JUIN 2019

ROMAN ADULTELa page manquanteValérie LangloisLibre ExpressionAvril 2019

Valérie s'est inspirée de son histoirepour écrire ce livre empreint de rési-lience et de désir de vivre pleinement.En débutant le roman, on assiste, im-puissant, au réveil de Salomé qui vientde passer plusieurs semaines dans lecoma. On ressent intensément son dé-sarroi, la panique qui monte en elle, tel-lement que, à certains moments, j'avaisl'impression de suffoquer. Je pouvais memettre aisément à sa place et compren-dre toutes les émotions qui la submer-geaient alors qu'elle était prisonnière deson corps, sans arriver à s'exprimer.Au fil du temps, et après plusieurs

analyses, les médecins découvrent lasource de son encéphalite limbique,une inflammation de l'enveloppe ducerveau. Elle est atteinte d'une maladiedont les gens affectés se comptent aunombre de vingt au monde. L'histoirede Salomé nous fait prendre consciencedes gestes du quotidien que l'on prendpour acquis: parler, marcher, sourire,exprimer nos émotions et, tout simple-ment, respirer. Malgré une rechute, Sa-lomé a persévéré pour elle et sesproches. Pour survivre, réapprendre àvivre et à effectuer les tâches du quo-tidien. La liste de ce qu'elle a accompliest longue et, pourtant, elle a gardé latête haute, malgré quelques momentsde désespoir, pour parcourir ce cheminénorme menant à l'autonomie. Ceroman contient aussi une grande dosed'amour qui fait chaud au cœur.L'amour d'une mère envers sa progéni-ture, mais aussi d'une femme envers samère ainsi que l'affection qui émaned'une amitié hors pair et celle de deuxêtres qui s'apprivoisent pas à pas.

AU BOULEVARD DU LIVREPAR CYNTHIA JOBIN

ROMAN JEUNESSELes Cromz #1

Jannick Lachapelle &Jean-Paul Eid

Éditions Petit Homme

Février 2019

Une mise en contexte permet auxlecteurs de bien cerner la raison pourlaquelle deux jeunes de la préhistoirese retrouvent en l'an 2019. Tout au longdu récit, j'ai trouvé intéressant quel'auteure n'oublie pas d'où viennentTitos et Lola en nous partageant, àdeux reprises, ce que vivent les gensde leur clan d'origine, en Cromzonie, enl'an - 30000. Dans ce récit, tous lespersonnages sont charmants et possè-dent un trait de caractère qui les diffé-rencient des autres. Les jumelles,Anne-Marie et Marie-Anne, perroquet àleurs heures et toujours en accord l'uneavec l'autre, nous ont bien fait rire.Les mots utilisés et la formulation des

phrases apportent beaucoup au roman.Il y a des jeux de mots et une tonned'informations réelles sur l'évolution etle mode de vie des Homo Sapiens. Lesrecherches des jeunes nous aiguillentsur les outils qu'ils utilisaient, sur leurfaçon de se vêtir ainsi que sur leurs loi-sirs. Certains renseignements scienti-fiques sont même transmis à propos dugène FOXP2.Titos et Lola font face à plusieurs

changements. Ce qu'ils connaissent adisparu et tout doit être apprivoisé: lesvoitures, l’environnement, la douche, lesavon, les ustensiles, les draps, etc. As-surément, nous avons passé un excel-lent moment de lecture. L'auteurelaisse le lecteur sur un énorme sus-pense qui donne inévitablement enviede lire le deuxième tome. Qu'ont en-core fait les Cromz ?

DOCUMENTAIRE JEUNESSEMaman, je pèse quelle heure ?

Anne-Laure Jousse &Yves Dumont

Éditions de l'IsatisMars 2019

Maman, je pèse quelle heure ? est undocumentaire qui permet aux enfantsd'âge scolaire de mieux comprendre lesunités de mesure qu'ils commencent àapprendre tranquillement dans leurscours. Ce livre, joliment illustré, est unbon moyen pour visualiser chacund'entre eux: le poids, la taille, la dis-tance, le volume, la température et letemps. L'album débute par un com-mentaire d'une fillette, un de ces motsd'enfants super mignons que certainsse plaisent à prendre en note dans uncahier. Ensuite, sa maman éclaircit élé-ment par élément. D'abord, elle précise les unités de

mesure. Petit plus: un rectangle abordeaussi ceux que nous sommes moinsportés à utiliser. Ainsi, l'enfant apprendque les livres et les kilos s'égalent, demême que les mètres et les pieds. Parla suite, une autre double page exposeles multiples instruments nécessairesaux calculs comme la règle, le mètrede couturier et le mètre rétractable quimesurent tous les trois la taille. À la fin,six activités sont proposées pour quel'enfant puisse intégrer davantage lesconcepts: comparer le poids de deuxpommes et de deux bananes, ou en-core, estimer la quantité de breuvagebue en une journée.

ALBUM JEUNESSEC'est parce que...Louis Émond &

Frédéric NormandinÉditions de la Bagnole

Mars 2019

Pour excuser son retard, David relateà son enseignante une anecdote plutôtoriginale, un récit rocambolesque danslequel une corde à danser s'enfuit de sapropriétaire, sa voisine Sophie. Ce quej'ai trouvé vraiment amusant dans cetalbum c'est la répétition. D'une page àl'autre, deux phrases reviennent sou-vent. Mes enfants ont eu un malin plai-sir à les anticiper et à les prononcereux-mêmes. Ces quelques mots ontcréé un excellent moment de lecture àquatre voix. Une chose est certaine : David a une

imagination débordante. Une corde àdanser vivante est déjà une idée peucommune. Ajoutez à ça qu'elle voyagesur un cerf-volant et sur une planche àroulettes, et qu'elle se retrouve aussiprisonnière d'un monstre d'égout. Celadonne une aventure folle et invraisem-blable, mais absolument délicieuse. Etqu'en est-il de la dernière scène ? L'au-teure offre un dénouement assez sur-prenant. Comme quoi cette situationpeut arriver à tout le monde! Les illus-trations sont charmantes avec cettedrôle de corde à danser dont les poi-gnées expriment de véritables émo-tions, sans parler du minois du monstreque nous avons trouvé plutôt mignon.En refermant ce livre, on peut être cer-tain que David est prêt à réaliser beau-coup de choses pour ses amis… ou qu'ilest un très bon raconteur.

Consultez les blogues: Adulte https: //au-boulevard-du-livre.blogspot.caJeunesse http: //au-boulevard-du-livre-enfants.blogspot.ca

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DU 23 MAI AU 5 JUIN 2019 | VOLUME 17 No 05 | L'ANNONCEUR | 9

PAR LIONEL ÉMARD, PRÊTRE

Deux témoignages, avec cette particularité, la per-sonne qui rapporte les deux témoignages a vécu elle-même ce que les deux témoins ont vécu, la mort deleur enfant. C'est la raison pour laquelle le titre del'ouvrage ne pouvait être ‘Les enfants sont immortels'mais bien «Nos enfants sont immortels. »(1) En passant,à moins d'une exception très rare, nous n'entendronsjamais, un tel témoignage de la part d'un prêtre, àl'occasion de funérailles, à moins d'en parler par ouï-dire ; avec Abraham, le père des croyants, il ne peutque poser cette question à Dieu: «Que pourrais-tume donner ? Je m'en vais sans enfant... » (Genèse 15,2)Même si les deux témoignages ont en commun la

mort d'un enfant, ce ne sont pas un copier/coller.Chacun des témoignages, celui de Richard et Manonet celui de Nathaniel ont une blessure personnelle.Pour la blessure de Richard et Manon, l'auteur nepouvait trouver mieux que les mots de Leonard Cohen,ce poète-chansonnier montréalais: «Par les fissures,une lumière a filtré.» (p.108) Le témoignage de Richardet Manon est saisissant et poignant, nous ne voyonspas venir le drame. À ces quatre personnes heureuses,Manon, Richard, Andréanne et Charles, arrive ce quel'auteur ne pouvait mieux qualifier autrement: ‘Lamasse' (pp 37-52), le signe annonciateur de quelquechose plus tragique, de plus horrible, ce 24 octobre2001, résumé par ces mots: «Une fillette, tout lemonde le sait, ça ne meurt pas.» (p. 56) Pourtant... Unmot sur «La masse»; il revient au chapitre 10, «Letumeur et le petit baluchon» (p.97-99), c'est la fissurepar laquelle est entrée la lumière dans la vie de Manonet Richard, après la mort d'Andréanne: «Oui, Andréanne.C'est comme si, en partant, on ne sait trop où ni com-ment, elle a mis ta tumeur dans son petit baluchon.Comme si elle avait enlevé ce poids de sur tes épaules,de celle de Manon et de ton Charles.» (Dr RobertMoumdijan à Richard, p. 98).Le deuxième témoignage, celui de Nathaniel est aussi

poignant et tragique que celui de Manon et Richard,mais avec une coloration qui lui est propre. Certainespersonnes vivent des drames personnels qui ont des ra-cines profondes mais ne le savent pas, une tragédieultime peut les forcer à en prendre conscience avecune aide extérieure, c'est le cas avec Nathaniel. Le té-moignage de Nathaniel ressemble étrangement, audébut, à celui de beaucoup d'hommes qui, se connaissantquelque peu, ne trouvent rien à dire sur eux-mêmes,jusqu'au jour où la catastrophe arrive. Ce sont lesréflexions écrites de Nathaniel qui révèlent toute ladouleur du père; ici, la grande douleur s'appelle le sen-timent de culpabilité; la page sur son sentiment de cul-pabilité est un bijou, surtout ces mots de la fin: «Toutmon entourage ne ménage pas les mots d'encouragement.Mais ces mots, tout en étant un doux baume, ne réus-sissent pas à me convaincre. La culpabilité me serreencore la gorge.» (p. 204)Comme pour Manon et Richard, une certitude entre

dans le cœur de Nathaniel: «Tu ne me quitterasjamais, tu m'habites, c'est certain, mais il me fautmaintenant avancer, il me faut maintenant retrouverla paix et l'espoir... Et tu viens avec moi.» (Nathanielsur la tombe de son fils William, p.205)

(1) TÉTREAULT, Christian. Nos enfants sont immortels.Éditions de l'homme, Montréal, 2019, 239 p.

NOS ENFANTS SONT IMMORTELSLA TRIBUNE LIBRE

SAINT-FRANÇOIS-DU-LAC

Donner du sang :un geste qui fait du bien !Vous cherchez à poser un geste qui fait la différence?Donnez du sang! Il s'agit d'un geste de solidarité qui necoûte rien, qui ne prend que quelques minutes de votretemps et qui contribue à sauver des vies. Les Chevaliersde Colomb #1889 Pierreville vous invitent à la collectede sang qui se tiendra le lundi 17 juin entre 13h30 et 20h,au Centre communautaire Saint-François-du-Lac situéau 10, rue du Centre-Communautaire à Saint-François-du-Lac. Les membres du comité et les bénévolesespèrent y accueillir 75 donneurs. Avant de se présenterà une collecte de sang, il est possible de vérifier sonadmissibilité auprès du Service à la clientèle-donneursau 1 800 343-7264 ou de consulter le site Web d'Héma-Québec au www.hema-quebec.qc.ca dans la sectionSANG > DONNEURS > Puis-je donner?

PIERREVILLE

Club FADOQ de PierrevilleLe 15 mai dernier, le club FADOQ de Pierreville tenait sondernier déjeuner avant la période estivale; 48 personnesse sont rencontrées lors de cette activité haute encouleurs, tant au niveau du menu préparé par l'équipede cuistots que par les nombreux échanges d'amitiéentendus de parts et d'autres des participants. Un grandmerci aux nombreux bénévoles qui ont contribué ausuccès de cette activité. Sans l'apport important desbénévoles, on ne pourrait tenir ce genre d'activité sipopulaire! Par la même occasion, 36 membres ontparticipé à l'assemblée générale annuelle au cours delaquelle tout le conseil d'administration a été reconduitpour un autre mandat annuel : Ginette Boisvert à laprésidence, Gilbert Beauregard à la vice-présidence,Brigitte C Paquette au secrétariat, Valentin Gava à latrésorier et Pauline Lauzière, administratrice. DaniellePoudrette, avec son dynamisme habituel et contagieuxa présenté les bienfaits de l'activité Vivactive offerte auxmembres du club et a profité de l'occasion pourprésenter l'horaire d'été. Les personnes intéressées auxvoyages organisés par d'autres clubs FADOQ peuventobtenir des informations auprès de Béatrice Joyal au 450568-2208. Le club FADOQ de Pierreville remercieparticulièrement le journal L'annonceur pour sa grandecollaboration et Steeve Desmarais pour sa générositéincitative de participation aux activités. Le conseild'administration prépare dès maintenant saprogrammation d'activités pour présentation à la rentréed'août prochain. Bon été à chacune et chacun et auplaisir de vous revoir toujours de plus en plus nombreux.

PIERREVILLE

Le Ptit BazarLes résidents et les bénévoles du Centre d'hébergementLucien Shooner tiennent à remercier les nombreuxcommanditaires qui ont contribué au succès et à laréussite de l'activité de financement Le Ptit Bazar tenuele 5 avril dernier. Un gros merci du fond cœur. Lesfonds recueillis serviront à organiser des activités pourles résidents du Centre d'hébergement Lucien Shooner.

SAINT-ELPHÈGE

Club d'âge d'or de St-ElphègeInvitation au tournoi de pétanque, samedi le 8 juin 2019entre 10h30 et 11h30 au centre multifonctionnel, 230,rue de l'Eglise, Saint-Elphège. Pour information, NicoleCloutier 450 783-2600 ou Martine Muyssen, cell.450 780-2171. Bienvenue à tous pour du plaisir.

ODANAK

Pèlerinage àSainte-Anne de BeaupréLe 23 juin prochain, un pèlerinage à Saint-Anne deBeaupré est organisé. Le départ à 7h30 se fera au Centrede Santé d'Odanak. Le trajet est en autobus scolaire. Lamesse est à 1 1h, souper à Trois-Rivières et retour vers20h. Vous apportez votre lunch si vous le désirez. Le coûtest de 10$. Bienvenue à tous et toutes. Pour réservation,contactez Thérèse O'Bomsawin, 450 568-2211.

SAINT-FRANÇOIS-DU-LAC

Super pique-nique gratuitGens de Pierreville, d'Odanak et de St-François-du-Lac,le comité Bon Samaritain vous invite, mercredi le3 juillet prochain, à un dîner pique-nique offert en toutegratuité! L'activité de l'an passé avait été grandementappréciée ! Ce pique-nique auquel tous et toutes sontinvités, spécialement les personnes seules, se tiendra auDomaine St-François (à St-François-du-Lac en face dela Maison Hosanna) situé au 200 Rang-de-la-GrandeTerre. Un transport gratuit sera offert aux personnessans voiture. L'accueil est à 11h et le dîner à midi. En casde pluie, nous dégusterons notre pique-nique àl'intérieur sur le site. Pour l'inscription veuillez appelerau 450 568-3710. Pour ceux et celles qui ont déjàparticipé à nos activités, nous communiquerons avecvous par téléphone. Tout comme l'an passé, nous vousattendons en grand nombre ! La seule chose qu'on vousdemande d'apporter, c'est votre sourire…etpossiblement une chaise pliante si vous en avez une !- Pierre Houle, au nom du comité Bon Samaritain.

ODANAK

Messe anniversaire Pow WowVous êtes tous et toutes invités à une messe spécialesoulignant le 60e anniversaire du Pow Wow d'Odanak.Cette célébration à couleur autochtone se tiendra àl'église d'Odanak samedi le 6 juillet à 10h30. À chaqueannée cette messe suscite de l'engouement. Nousespérons qu'elle en suscitera tout autant cette année,même si elle aura lieu un samedi plutôt qu'un dimanche.En espérant que vous serez des nôtres !- Pierre Houle, curé missionnaire

SOREL-TRACY

Cérémonie pour soins palliatifsInvitation à la cérémonie pour les soins palliatifs deSorel-Tracy, le 5 juin 2019 à l'église Enfant-Jésus, situéeau 7075 Marie-Victorin, Sorel-Tracy. Chants et musiquedébutent à 18h15. Bienvenue à tous !

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10 | L'ANNONCEUR | VOLUME 17 No 05 | DU 23 MAI AU 5 JUIN 201910 | L'ANNONCEUR | VOLUME 17 No 05 | DU 23 MAI AU 5 JUIN 2019

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n REMERCIEMENTS au Sacré-Coeur pour faveur obtenue. Que leSacré-Coeur de Jésus soit loué,adoré et glorifié à travers le mondepour les siècles des siècles. Amen.Dites cette prière 6 fois par jourpendant 9 jours et vos prières serontexaucées même si cela sembleimpossible. N'oubliez pas deremercier le Sacré-Coeur avecpromesse de publication quand lafaveur sera obtenue. F. G.

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GRÉGOIRE DESCHENEAUX1934 – 2019

Le 12 mai 2019 est décédé subitement, à l’âge de 84 ans et 7 mois,Monsieur Grégoire Descheneaux époux de Madame Denise Gagnon,fils de feu Ubald Descheneaux et de feu Catherine Niquet,demeurant à Notre-Dame-de-Pierreville.

Outre son épouse Denise depuis plus 60 ans, il laisse dans le deuilses enfants: Christiane (Laurent Lemire), Benoît (Martine Rapatel),Nathalie (Pierre Guilbert) et Dominique (Marc Ferron); ses petits-enfants: David, Pierre-Benoît, Audrée-Ann (Marc-André Legros) etLouis-Philippe Lemire; ses arrière-petits-enfants: Jade, Aryel,Lilyann et Jules. Il laisse également dans le deuil; sa sœur LouiseDeschenaux, son beau-frère Donald (Louise Bélisle) ses belles-sœursÉvangéline Traversy, Gisèle Rousseau et Dolorès Gagnon; sa filleuleLyne Lachapelle (Serge Verrette) ainsi que plusieurs neveux, nièceset de nombreux autres parents et amis.

La famille sera présente au Centre funéraire Descôteaux / YvesHoule situé au 17 Lt-Gouv.-Paul-Comtois à Pierreville le vendredi24 mai de 19 h à 22 h, samedi 25 mai de 10 h à 13 h 30. Lesfunérailles auront lieu le samedi 25 mai à 14 h à l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Notre-Dame-de-Pierre-ville et de là au crématorium Yves Houle.

Toutes marques et gestes de sympathie peuvent se traduire par desdons à la Société d’Alzheimer ou à la Société canadienne du canceret seraient grandement appréciés. Nous tenons à remercier laMaison Fo-Rel et toute son équipe pour tous les bons soinsprodigués. Nous remercions chaleureusement le Docteur KarlShooner ainsi que tout le personnel de la clinique Shooner-Jauvin.

Centre funéraire Descôteaux/Yves HouleTél : 450 568-2305 / 1 800 561-2881

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DU 23 MAI AU 5 JUIN 2019 | VOLUME 17 No 05 | L'ANNONCEUR | 11

Avis

La Municipalité de Saint-François-du-Lac demande des soumissionspour les travaux de pavage d’une partie de la rue Lacharité et d’unepartie du rang Sainte-Anne. Les formules de soumission peuventêtre obtenues en s’adressant à l’endroit suivant :

Service électronique d’appel d’offres (SEAO)En communiquant avec un des représentant

par téléphone au :1-866-669-7326 ou 1-514-856-6600

Ou en consultant le site web au :www.seao.ca

En stipulant le numéro d’avis 19-05-105

Les documents peuvent être obtenus au coût établi par le SEAO.

La municipalité n’encourt aucune responsabilité du fait que les avisécrits ou documents quelconques véhiculés par système électroniquesoient incomplets ou comportent quelque erreur ou omission que cesoit. En conséquence, tout soumissionnaire doit s’assurer, avant deprésenter son offre, d’obtenir tous les documents reliés à cet appeld’offres.

Un cautionnement de soumission au montant de 10 % du montanttotal de la soumission et une lettre d’intention devront être remisavec la soumission. Toute soumission (incluant cautionnement etlettre d’intention) devra être valable pour une période de quatre-vingt-dix (90) jours, suivant la date fixée pour l’ouverture dessoumissions.

Seules les personnes, sociétés et compagnies, ayant leur principaleplace d’affaires au Québec ou ayant un établissement dans uneprovince ou un territoire visé par un accord intergouvernementalde libéralisation des marchés applicables au propriétaire, quidétiennent une licence appropriée en vertu de la Loi sur laqualification professionnelle des entrepreneurs de construction sontadmises à soumissionner.

Les soumissions dans des enveloppes scellées, adressées à l’attentionde madame Peggy Péloquin, directrice générale de la Municipalité deSaint-François-du-Lac, seront reçues jusqu’à 11 h 00, jeudi le 06 juin2019, au bureau de la municipalité situé au 400, rue Notre-Dame, àSaint-François-du-Lac, J0G 1M0. L’ouverture des soumissions se ferapubliquement au même endroit, le même jour à 11 h 05.

La Municipalité de Saint-François-du-Lac ne s’engage à accepter nila plus basse ni aucune des soumissions reçues, ni à encourir aucuneobligation ni aucun frais d’aucune sorte envers les soumissionnaires.

Donné à Saint-François-du-Lac, ce 23 mai 2019.

Peggy Péloquin Directrice générale et secrétaire-trésorière, gma

APPEL D’OFFRES NO 19-05-105TRAVAUX DE PAVAGE D’UNE PARTIE DE LA RUE LACHARITÉ

ET D’UNE PARTIE DU RANG SAINTE-ANNE

À TOUTES LES PERSONNES HABILES À VOTER ET SUSCEPTIBLES D’ÊTREINTÉRESSÉES PAR LE PROJET DE RÈGLEMENT NUMÉRO ZO-02-2019MODIFIANT LE RÈGLEMENT DE ZONAGE NUMÉRO ZO-02-2014CONCERNANT LES PLANS DE ZONAGE NUMÉROS 1 ET 2

AVIS est, par les présentes, donné par la soussignée :

QUE le conseil municipal, suite à l’adoption par sa résolution numéro19-05-104 à sa séance ordinaire du 13 mai 2019, d’un 1er projet derèglement de zonage numéro ZO-02-2019 modifiant le règlement dezonage numéro ZO-02-2014 concernant les plans de zonage numéros1 et 2, tiendra une assemblée publique de consultation le lundi,10 juin 2019 à compter de 19h30, au lieu habituel des séances situéau 400, rue Notre-Dame à Saint-François-du-Lac, en conformité desdispositions de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme ;

QUE l’objet de ce 1er projet de règlement consiste à modifier les plansde zonage numéros 1 et 2 de l’annexe A par le fait de soustraire de lazone H-9 le lot 5 288 950 affichant le numéro civique 63, rue Lacharité,pour l’inclure dans la zone I-4 ;

QU’AU cours de cette assemblée publique, le maire expliquera leprojet de règlement ainsi que les conséquences de son adoption etentendra les personnes qui désirent s’exprimer à ce sujet. De plus, lanature et les modalités d’exercice du droit de certaines personnes dedemander que le règlement contenant de telles dispositions, dontl’article 3, soit soumises à l’approbation de certaines personneshabiles à voter seront expliquées lors de cette assemblée ;

QUE ce 1er projet de règlement est disponible pour consultation aubureau de la municipalité aux heures ordinaires du bureau ;

DONNÉ à Saint-François-du-Lac, ce 23ième jour de mai de l'an deuxmille dix-neuf.

Peggy PéloquinDirectrice générale et secrétaire-trésorière, gma

AVIS PUBLICASSEMBLÉE PUBLIQUE DE CONSULTATION

CONSEIL DES ABÉNAKIS D’ODANAK

TITRE DU POSTE : Médecin généraliste

HORAIRE DE TRAVAIL :Selon votre disponibilité: de 1 à 4 jours/semaine ou aux deuxsemaines.

Nous sommes à la recherche d’un médecin généraliste pourle Centre de santé situé à Odanak en plein coeur du Québec.Notre mission? La voici :

« Contribuer à l’amélioration de l’état de santé et debien-être des membres de la communauté Odanak parl’entremise de programmes de santé axés sur laprévention et la promotion de la santé, et ce, enprivilégiant une approche holistique respectueuse descroyances et des valeurs culturelles émanant de lanation abénakise »

Travailler au Centre de santé d’Odanak, c’est aussi :• Du travail avec une équipe composée de divers

professionnels et intervenants déjà en place poureffectuer la continuité des services;

• Dossier médical électronique;

• Gestion des appels téléphoniques, de votre horaire, ainsique des dossiers médicaux pris en charge par lasecrétaire et les archivistes;

Qualité de vie: Un environnement de travail calme etcampagnard, mais près des grandes villes, ainsi qu’à l’extérieurde bouchons de circulation;

Modernité: Des installations récentes et de qualité permettantd’offrir la meilleure prestation de soin possible aux patients;

Flexibilité: Des horaires de travail flexibles permettant deconcilier vos engagements et votre équilibre travail et viepersonnelle.

PRÉREQUIS ET CONDITIONS D’EMBAUCHE :

• Membre en règle du Collège des médecins du Québec(CMQ);

• Se débrouiller en anglais.

À compétences égales, nous prioriserons l’embauche demembre des Premières Nations.

Veuillez démontrer votre intérêt en contactant :

Jean Vollant, directeurCentre de Santé Odanak

105, Sibosis, Odanak (QC), J0G 1H0Téléphone : 450 568-6766,

[email protected]

AVIS DECONCOURS

Par courriel :publicite@ lannonceur.ca

Par la posteou directement à nosbureaux :L'annonceur108, rue Maurault, Pierreville (Québec) J0G 1J0

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