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1 Rapport de fin d’étude en urbanisme et aménagement du territoire à ULG Stage au sein de ADL de la commune de Flémalle CATRACCHIA Vanessa - MCUAT 2010/2011 ULG

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Rapport de fin d’étude en urbanisme et aménagement du territoire à ULG

Stage au sein de ADL de la commune de Flémalle

CATRACCHIA Vanessa - MCUAT 2010/2011 – ULG

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Remerciement:

Il me semble essentiel de commencer ce rapport par remercier le personnel de l’ADL de Flémalle pour leur accueil chaleureux au sein de leur équipe durant étendu de mon stage.

Particulièrement, je voudrais commencer par remercier M. Flagothier, «échevin du développement économique de la commune de Flémalle, pour m’avoir accepté en tant que stagiaire dans son service.

M. Gaël Lanbinom, responsable en chef de ADL de Flémalle pour son suivit et son jugement lors des travaux réalisés.Les deux agents de l’ADL, Jacqueline Laboureur et Jacqueline Thirion, pour m’avoir pris en charge et m’avoir intégré à leur équipe durant le stage.

Merci également aux autres services communaux tels que « l’Urbanisme et aménagement du territoire » pour leur aide sur les différents projets et les membres de la commission historique pour les photos qui alimente le rapport.

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Table des matières:

Partie 1:

1. Notion de développement local:A. Définition du développement local p. 7B. Notion de gouvernance locale p . 10

2. Les agences de développement local:A. Création des agences de développement local p. 11B. Le décret p. 11C. Missions d’une ADL p . 12D. La forme d’une ADL p . 13E. Les Subventions p. 13F. L’agrément p. 14G. Le réseau ADL p. 14

3. Agence de développement local de Flémalle:A. Création de ADL p.15B. Objectifs et missions p.16C. Organigramme du bureau p.18D. L’équipe de ADL de Flémalle p.19E. Le fonctionnement de ADL p.20

Partie 2:

1. Diagnostic de la situation existante: p.25

2. Etude du SEGEFA : p. 44

3. Interventions concrètes: p. 52

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Table des matières:

Partie 3:

1. Les dossiers traités durant le stage à ADL de Flémalle :A. Le patrimoine d’Arcelor Mittal Belgium p. 55B. Elaboration d’une charte urbanistique p . 61C. Réseau signalétique des entreprises p. 65D. Rencontre avec différent s acteurs p. 69

Partie 4:

1. Conclusion du rapport: p. 712. Les ADL veulent du changement p . 73

Partie 5 :

1. Bibliographie p.752. Annexes

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Introduction:

Ce rapport met fin au stage effectué dans le cadre du Master complémentaire en urbanisme et aménagement du territoire.

Le rapport se divise en cinq parties distinctes.

La première partie définit le cadre dans lequel j’ai effectué mon stage et tente de répondre à la question : Qu’est ce que le développement local?.

Ensuite, pour intégrer la méthodologie que suivent les agents ADL pour chacun des projets traités, j’entame la partie deux avec un résumé du diagnostic de la situation actuelle de Flémalle, ensuite je retracerai les grandes lignes des études effectuées par le SEGEFA qui nous amène à un Schéma global et je terminerai cette partie par les actions concrètes en cours.

La troisième partie développera les dossiers traités durant le stage et je tenterai de vous montrer l’ influence considérable que les éléments énoncés dans la partie précédente ( Diagnostic- Etude- Schéma) ont sur les projets de l’ ADL.

La quatrième partie conclura le rapport en abordant mon impression du stage effectué.

La dernière partie du rapport reprend la bibliographie utilisée pour enrichir mon rapport et les différentes annexes.

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Partie 1:

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1. La notion de développement local:

A. Définition du développement local:

« le « développement local » est la promotion du développement durable à l'échelon local qui consiste en l'amélioration de la qualité de la vie sur le plan économique et la création d'emplois; il doit être global, prospectif, intégré, s'enraciner dans les ressources endogènes et bénéficier à la collectivité locale ainsi qu'à ses membres »1

Quelques recherches sur le développement local m’ont permis d’établir une chronologie de la mise en place du concept:

Dans le cadre de la politique européenne pour l’emploi, on voit apparaître la volonté de mettre en évidence une approche loca le:

1997 Sommet du Luxembourg :- le développement d'une dimension territoriale des politiques d'emploi.-Cette approche s'est traduite par l'élaboration de plans régionaux et locaux.1

Mars 2000 Conseil européen de Lisbonne:« La réussite de cette politique nécessite la mobilisation de toutes les ressources disponibles, notamment aux niveaux régional et local »1

La Commission européenne met en place la campagne "Agir au niveau local", en avril 2000.

2001- 2002 : « Tous les acteurs à l'échelon régional et local, y compris les partenaires sociaux, doivent être mobilisés pour mettre en œuvre la stratégie européenne pour l'emploi en identifiant le potentiel de création d'emplois au niveau local »1

La région Wallonne réagit à la politique européenne en créant les agence de développement local:

1998: Création des ADL

2004: Mise en place du Décret

1- DECRET DU 25 MARS 2004 sur les ADL:2- Texte de 2005 - UVCW - Stéphane Fermine - Ministère de la Région wallonne - DGEE - Attaché à la Cellule Coordination des ADL

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1. La notion de développement local:

Le développement local peut se définir comme un ensemble de moyens :

Graphique effectué en collaboration avec les agents ADL de Flémalle

1: Texte de 2005 - UVCW - Stéphane FermineMinistère de la Région wallonne - DGEE - Attaché à la Cellule Coordination des ADL

MOYENS

Humains

Techniques

Financiers

-Les acteurs locaux : les entreprises , les secteurs associatifs, les habitants, la collectivité sociale, les ADL,…1« des liens entre les pouvoirs locaux, régionaux, nationaux et communautaires, afin d'assurer une cohérence entre les stratégies établies à ces différents niveaux. » 1

-Les bureaux d’études;-Les outils urbanistiques;-Les politiques d’emplois;-….. « La formation professionnelle doit être adaptée aux besoins spécifiques »1

- Subsides;

-Divers sponsors;-Avantages fiscaux;-….« Il faut trouver des sources de financementadaptées aux besoins locaux. »1

Connaître Rassembler

mobiliser

Définir un cadre légal

Permettre aux projets d’

exister.

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1. La notion de développement local:

Quelles sont les clés du développement local et de son impact sur les projets traités : LA METHODOLOGIE

1- Texte de 2005 - UVCW - Stéphane Fermine , Ministère de la Région wallonne - DGEE - Attaché à la Cellule Coordination des ADL

Territoire d’action

Approche intégrée

Diagnostic global

AFOME

ACTION

Cadre : territoire limitrophe , agglomération, plus large.

Appréhender le territoire, comprendre la situation actuelle.

Classer les données établies. « Les stratégies locales pour l'emploi doivent se baser sur une étude AFOM (atouts, faiblesses, opportunités, menaces) du territoire. » 1

« Sur la base du diagnostic établi, un plan d'action doit être élaboré. Il doit associer un maximum d'acteurs locaux, sur base d'un partenariat. »1

Ecoute, rencontre entre les différents acteurs.

« La mise en place d'échanges de bonnes pratiques autour des stratégies locales pour l'emploi s'avère très utile »1

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1. La notion de développement local:

B. Notion de gouvernance locale:

Dans le texte de Dominique – Paul de COSTER en 2002, celle-ci tente de définir sa perception de gouvernance locale, une nouvelle forme de gouvernance qui s’alimente de la participation citoyenne alliée à celle des acteurs locaux pour faire avancer le développement sur le territoire .

« La gouvernance locale est un système décisionnel partenarial non hiérarchisé. Elle s’exerce comme une capacité collective des acteurs publics , privés et associatifs, à gérer les interdépendances du projet de développement local de leur territoire et son agenda ; une contractualisation orale ou écrite formalise leurs décisions stratégiques ».1

Mon stage m’a permis de mieux comprendre cette notion de gouvernance locale.

A travers chaque projet traité se cache une volonté des acteurs locaux d’agir ensemble vers un développement qui tente de mettre en place une vision stratégique du territoire « inventer un nouveau système de décision locale qui, par le partenariat et la participation citoyenne , tienne compte des aspirations de chacun »1

La gouvernance locale se définit ainsi par l’action engagée des acteurs locaux ( ADL,..) et la participation des autres acteurs ( entreprises,….)

1- « gouvernance locale, développement local et participation citoyenne », ouvrage de Dominique-Paule de COSTER, ULB, Charleroi 2002.

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2. Les agences de développement local:

Le gouvernement Wallon décide de créer en 1998 les agences de développement local.L’idée de la démarche était de «mettre en place une structure qui permette d’identifier et d’associer les acteurs locaux en vue de favoriser l’émergence de projet de développement local dans des dimensions économiques, sociales ou environnementales ».1

Les ADL sont implantées dans des communes de moins de 30.000 habitants. Entre 1998 et 1999, 60 agences de développement sont créées.

Chaque agence de développement local doivent engager au moins un agent de niveau 1 dans les communes de moins de 10.000 habitants et un agent de niveau 2 ou 2+ dans les communes de plus de 10.000 habitants. Les équipes sont constituées en majorité de deux à trois agents.

Le décret est voté par le parlement le 25 mars 2004. (Voir annexe)

On y retrouve la définition de ce qu’est le développement local, le plan d’action d’une ADL, les missions qu’elle doit prendre en charge, son statut et l’importance de l’agrément pour les subventions.

Il définit le cadre et les lignes directrices ainsi que la méthodologie à suivre pour chaque Agence de Développement Local.

1 : Site de l’union des villes et communes, http://www.uvcw.be/ , consulter le 7 avril 2011

A. Création des agences de développement local:

B. Le décret :

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2. Les agences de développement local:

1 : décret relatif aux ADL, 25 MARS 2004

C. Les missions d’une ADL:

L’ensemble des missions que doivent suivre les agences de développement local sont retranscrites dans le décret relatif aux ADL de 2004 ( ANNEXES) , on y retrouve:

-Réunir et animer un partenariat d’acteurs locaux à des fins de développement local (les pouvoirs publics, les secteurs privés et associatif sur le territoire de la commune ou des communes associées).

-Identifier la nature des besoins et des potentialités locales en tenant compte des aspects économiques, de la création d'emplois, des aspects urbains, environnementaux et d’identité territoriale.

-Susciter et coordonner les actions partenariales.

-Utiliser prioritairement les ressources et le savoir-faire en vue de développer les capacités d'entreprises du territoire communal et de maintenir ou développer l'emploi durable.

-Echanger avec les autres ADL de la Région wallonne dans le but de permettre un maillage économique plus large.

-Articuler le développement local avec les autres outils et organes de développement territorial de niveaux communal, intercommunal, provincial, régional, fédéral et européen.1

En résumé, les agences de développement local proposent d’agir dans l’amélioration du développement socio-économique sur un territoire donné en privilégiant des approches intégrées qui créent sans cesse de nouveaux partenariats entre les acteurs .

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2. Les agences de développement local:

Les subventions se différencient par rapport aux nombres d’habitants que compte la commune.Pour les communes de moins de 10.000 habitants, les subventions octroyées sont de 37.2001 euros.Les communes qui comptent plus de 10.000 habitants avec un agent de niveau 2 reçoivent un montant de 57.6001

euros. Pour une commune avec un agent de niveau 2+ les subventions s’élèvent à 62.1101 euros.

Les subventions sont octroyés année par année jusqu’en 2004 où le gouvernement Wallon « adopte le décret relatif à l’agrément et à l’octroi de subventions aux agences de développement local »1.

1 : Site de l’union des villes et communes, http://www.uvcw.be/ , consulter le 7 avril 2011

E. Les subventions:

D. La forme d’une ADL :

L’avant-projet de décret conditionne l’octroi d’une subvention aux ADL à l’adoption dans les six mois qui suivent l’octroi de son agrément, le statut de : (art. 1, par. 2, 1°).

- régie communale autonome

-asbl para-communale

La commune peut choisir le mode de fonctionnement de son ADL.

Certaines ADL font partie intégrante de la commune comme pour l’ ADL de Flémalle qui fait partie de l’échevinat du développement économique.

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2. Les agences de développement local:

G. Le réseau des ADL:

F. L’agrément :

L'article 1er (par. 2, al. 1) laisse entendre que seules les ADL existantes pourront obtenir l’agrément. Cela ressort d’ailleurs aussi de l’article 2 de l’avant-projet et de l'article 4 du projet d’arrêté d’exécution du Gouvernement.

Pour obtenir cet agrément, les ADL doivent en effet fournir une série d’éléments contenus dans un rapport à remettre tous les deux ans pour bénéficier des subventions:

Etude de son territoire => DIAGNOSTIC

Etude des projets proposés=> AFOME

Programme sur le long et le court terme => VISION STRATEGIQUE

Le réseau ADL à été créé à la suite du décret de 2004 pour favoriser les échanges entre les différentes agences et ainsi connaître ce qui se fait au niveau local pour l’ensemble de la Wallonie.

Des réunions sont organisées plusieurs mois sur l’année dans une commune où se trouve une ADL et chaque membre y est convié. Durant ses réunions, il se produit un échange d’idées et on y voit se créer quelques fois des partenariats entre ADL

Volonté de favoriser les échanges entre les différentes ADL;

Réunion organisée;

Création de projets communs;

Plateforme ADL qui informe sur le site www.UVCW.BE

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3. L’agence de développement local de Flémalle:

A. Création de l’ ADL:

L’agence de développement de la commune de Flémalle à été créée il y a douze ans.

La commune de Flémalle est soumise à l’époque à une série de problèmes socio- économiques qu’elle n’arrive pas à gérer . Elle décide en 1999 ,suite à l’écoute de la création des ADL un an plus tôt , de demander la création de l’agence à la région Wallonne.

Cette demande est rapidement acceptée, la commune rentre en effet dans les critères d’acceptation ( moins de 20.000 habitants). Elle crée ainsi son ADL.

A l’époque, l’agence n’était pas assimilée à un échevinat mais en 2004, la commune met sur place l’ échevinat de développement économique et y intègre l’ ADL.

Plus-value apportée par l’ADL à la commune:

- le point de vue transversalLe fonctionnement administratif génère une répartition des tâches rigoureuses entre les différents services. Le partenariat public-privé suscite une plus grande ouverture des services communaux sur l’extérieur.1

- la planification Par l’étude des atouts et faiblesses de la commune, la démarche de l’ADL privilégie une approche stratégique à long terme.1

Moyens techniques, humains et financiers mis à la disposition de l’ADL par l’administration communale:

L’ADL a établi ses bureaux dans un des bâtiments de la commune en face de l’échevinat de l’aménagement du territoire.« Quant aux moyens financiers, une demande de caisse a nécessité une autorisation de la Députation Permanente. L’ADL dispose maintenant d’une caisse pour les menues dépenses. »1

1- Agents ADL de Flémalle. ( en début du stage)

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3. L’agence de développement local de Flémalle:

Partenariat public-privé:

Dans le cadre de son travail , l’ADL se doit d’établir des contacts avec les différents acteurs qui jouent un rôle sur le territoire d’intervention tels que :

Associations :Agence Locale pour l’EmploiL’asbl Perspectives et Développements (formations et réinsertion professionnelles)L’asbl Flémalle Initiatives (agence de développement économique)L’asbl Mobitex

Partenaires publics:Les différents échevinatsLa région WallonneLa SPI+Les communes limitrophesLes autres agents ADL

Partenaires Privés :Représentants de commerçantsReprésentants des entreprises (Cockerill-Sambre S.A., sociétés de transport, …)Porteurs de projetsChambre de Commerce et d’Industrie de Liège

Utilisation des schémas et plans de développement :

J’ai pu constater durant mon stage un manque important d’outils essentiels ( carte de la ville, plan divers,..) Le seul plan communal existant concerne le développement de la nature et n’a donné lieu à aucun projet de collaboration avec l’ADL jusqu’à présent.

L’absence de schémas et plans communaux fait partie des faiblesses identifiées sur la commune.

On peut souligner aussi le manque de logiciels adaptés aux projets traités, les agents n’ont à leur disposition que WORLD- EXELL- POWERPOINT et on observe le manque de formation dans ce domaine.

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3. L’agence de développement local de Flémalle:

B. Objectifs et missions

Missions: Le travail de l’ADL de Flémalle peut se classer suivant trois missions1 essentielles :

Un ancrage territorial :Ses missions s’étendent sur l’ensemble de la commune et vise à rendre le territoire plus attractif.

Un relais partenarial :L’ADL joue le rôle de relais entre les différents intervenants sur un projet économique.

C’est une capacité d’écoute, une mission de compréhension des volontés de chacun pour arriver à trouver des solutions qui permettront aux projets de voir le jour.

Elle doit également faire l’objet de médiateur entre les différents acteurs.

Un outil au service de l’emploi :Le service a pour mission de suivre et accompagner les nouveaux acteurs économiques qui cherchent à s’implanter sur le

territoire Flémallois.

Objectifs:Elle leur offre la possibilité de se faire connaître par le biais de la « revue communale » et les informe des

disponibilités d’espaces économiques.

– Présentation de ADL – Panneau exposé en 2010Objectifs1 fixés :

Stimuler la création d’entreprises, accompagner les porteurs de projet :

Stabiliser, renforcer et initialiser de nouvelles dynamiques en vue d’implantation économiques :

Renforcer l’attractivité de la commune :

Connaissance du territoire, gestion cohérente, appartenance au territoire :

Maintenir, améliorer et structurer le cadre vie :

1- Agents ADL de Flémalle. ( en début du stage)

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3. L’agence de développement local de Flémalle:

C. Organigramme du bureau:

Secrétaire communal-Pierre Vryens

Maison de l’emploi

Les affaires économiques

ADLOffice du tourisme

Chef de bureau – GaelLambinon

L’échevinat de développement économique –M .Flagothier

Bourgmestre

Autres échevinats Autres échevinats

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3. L’agence de développement local de Flémalle:

D. Equipe de l’ ADL de Flémalle:

L’agence de développement local est composée de trois personnes :

Le responsable du service, Gaël Lambinon, licencié en anthropologie et gradué en communication, s’occupe entre autre de trouver les projets importants sur lesquels l’ADL peut intervenir, des réunions avec les différents acteurs locaux (Autres échevinats, …) et du contrôle et suivi des dossiers.

En ce qui concerne le travail, deux fonctionnaires, Jacqueline Thirion et Jacqueline Laboureur, s’occupent des projets proposés ainsi que de l’accueil aux jeunes entreprises, de l’aide à la recherche d’un lieu adéquat d’implantation,….

Elles ont toutes les deux des parcours professionnels différents.La première, Jacqueline Thirion, est graduée en sciences administratives et travaille au sein de la commune de Flémalle depuis le début de sa carrière. Ses connaissances de la législation sont un atout essentiel à ADL.

La seconde, Jacqueline Laboureur, est licenciée en géographie à ULG, elle a débuté sa carrière en tant qu’enseignante, ensuite elle a travaillé à Seraing où elle était responsable des ZIP-QI et travaille au sein de l’ADL depuis 4 ans. Son expérience importante en aménagement du territoire explique le suivi de l’ADL sur des projets tels que la reconversion de la Grand route.

Malgré le peu de personnel dont l’ADL dispose, le parcours professionnel de chacun permet au service d’être très performant sur chaque projet qu’il décide de traiter.

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3. L’agence de développement local de Flémalle:

E. Le fonctionnement de ADL:

Une agence de développement local a plusieurs manières de fonctionner:

- les agents ADL suite aux informations mises à leurs connaissances, interpellent le Collège pour mener une réflexion et échanger sur l’ importance, l’efficacité et la nécessité de la mise en œuvre de tel ou tel projet.

( Cas du projet traité durant le stage: Le réseau signalétique – PARTIE 3)

- Des appels à projets ou des sollicitations diverses parviennent à la connaissance du Collège( ou à d’autres échevinats qui informent le collège) qui en informe ou charge l’ADL de prendre des informations afin d’éventuellement monter un dossier en fonction d’une pertinence ou d’une opportunité à saisir.

( Cas du projet traité durant le stage: le répertoire ARCELORMITTAL et la Charte urbanistique de l’espace Phénix – PARTIE 3)

- L’ADL fonctionne en partenariat selon plusieurs groupes de travail constitués autour d’une action ou d’un axe de réflexion. Certains groupes de travail sont structurés au travers de statuts (La Coupole, Maison de l’Emploi), d’autres sont en partenariat (Comité de pilotage de l’étude, groupe partenarial pour l’étude emploi et job dating…).

( Cas de la demande des études effectuées par le SEGEFA – PARTIE 2)

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3. L’agence de développement local de Flémalle:

Une fois que l’autorisation d’entamer le projet a été accordée, les agences de développement suiventune méthode de travail qui reste identique quelque soit le projet traité:

- Définir le cadre, c’est à dire comprendre la problématique en réponse aux questions suivantes:

« Quels problèmes socio- économiques le projet essaye- t- il de résoudre?En quoi le projet répond-il à une situation insatisfaisante?

Quels sont les acteurs concernés?Quelle sera la durée potentielle du projet? ( Moyen, court, long)Le projet sera- t-il reçu favorablement auprès des pouvoirs subsidiants?» 1

-Rencontre avec différents acteurs , approche intégrée qui permet de répondre à :

Quelles sont les attentes réelles de ce projet?Quelles sont les volontés des différents acteurs à prendre en compte?Quels sont les acteurs réellement concernés?Nous ont-ils transmis suffisamment d’information?

- Commencement du diagnostic de la situation existante. Cette étape nous permet un recueil important d’informations en vue de connaître et de pouvoir alimenter nos objectifs finaux. Elle est souvent complétée par une visite sur le terrain avec une prise de photos et de notes pour alimenter le rapport.

-Elaboration de AFOME ( ATOUT- FAIBLESSE- OPPORTUNITE- MENACE- ENJEUX) qui nous amène à la définition des enjeux réels du projet entrepris.

-Mise en place des Objectifs à atteindre ( à moyen, court , long terme) en réponse aux enjeux prédéfinis.

« Quelles sont les intentions officielles du projet?A quels besoins formatifs, économiques et sociaux correspondent ses intentions?Quels enjeux sont rencontrés par les objectifs?Comment peuvent évaluer les objectifs?Quels sont les résultats attendus? » 1

1- Agents ADL de Flémalle, essaie de définition de l’ approche à avoir sur les projets. ( en début du stage)

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3. L’agence de développement local de Flémalle:

- Etablissement des actions à entreprendre pour réaliser les différents objectifs établis suite aux diagnostics de la situation existante.

« Comment hiérarchiser les actions pour répondre au mieux aux différentes attentes?Comment les actions sont-elles coordonnées?Pour chaque action: comment commence- -elle? Quel est sont contenu? Quels sont les moyens, les méthodes, outils utilisés ? Quand se termine- t- elle?Quelles sont les évolutions possibles à travers le temps?Quelle est la participation des différents acteurs dans les actions entreprises? Y en a-t-il?En quoi sont – elles innovantes? »1

- Définitions des moyens que la réalisation des actions proposé nécessite.

« Quels sont les moyens financiers, humains, matériels, d’espaces et de lieu qui sont mis à la dispositions du projet?Quelles sont les sources de financement possibles ( subsides,…)Quels sont les montant annuels attribuer aux projet?Qui s’occupe de la gestion des finances? » 1

-L’information et la communication du projet aux différents acteurs concernés.

« Comment circule l’information?A qui transmettre l’information?Doit – on prendre en compte toutes les réactions? »1

- Elaboration du dossier reprenant les différentes étapes et passage au collège communal pour approbation.C’est le collège communal qui approuve ou réfute un projet d’emprise sur son territoire. Une fois les résultats du collège communiqué, il est possible que l’ ADL reçoive des demandes pour reformuler certains points du dossier ou pour réorienter sa démarche.Les projets peuvent ainsi prendre un temps considérable avant leur mise en exécution.

1- Agents ADL de Flémalle, essaie de définition de l’ approche à avoir sur les projets. ( en début du stage)

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3. L’agence de développement local de Flémalle:

- La dernière étape que réalisent les agences de développement local est le suivi du projet durant son exécution.

Elles ne prennent pas toujours en charge l’exécution du projet, leur rôle s’arrête quelque fois après les étapes énoncées précédemment.

Les agents ADL se distinguent des autres échevinats et se voient plus comme un bureau d’étude, de recherche, d’orientation et de gestation des projets mais prennent rarement en charge la concrétisation de ceux-ci.

Elles restent néanmoins à l’écoute et suivent attentivement le projet jusqu’à sa finalité et interviennent si nécessaire lors de la phase d’exécution.

Elles restent les conceptrices et on leur donne toujours le devoir d’informer les différents acteurs sur les avancées et les modifications possibles du projet.

- Les résultats du projet, rapport après le suivi, information.

« Quels objectifs ne sont pas atteints? Et pourquoi?Comment le projet répond – t – il aux attentes des différents acteurs?Quels besoins ont été rencontrés? »1

Conclusion:

L’objectif de la démarche consiste à intégrer toutes les dimensions informatives ( diagnostic,…) et réalistes dans un plan de concrétisation et d’action, dans le secteur économique et social, cohérent et porteur qui répond à la demande.

Pour y répondre ,j’ai observé que les agents de développement local privilégient le partenariat, l’information constante des étapes du projet, les visites sur le terrain à plusieurs reprises et tentent de connaître au mieux les volontés de chacun.

1- Agents ADL de Flémalle, essaie de définition de l’ approche à avoir sur les projets. ( en début du stage)

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Partie 2:

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1. Diagnostic de la situation actuelle:

L’ADL étend son activité sur l’ensemble de la commune de Flémalle. La commune de Flémalle fait partie de l’arrondissement administratif et judiciaire de Liège et du canton électoral de Grâce-Hollogne.

Elle résulte de la fusion des anciennes communes de :

Flémalle-Haute ;Flémalle-Grande ;Ivoz-Ramet ;Mons-lez-Liège ;Awirs ; Horion-Hozémont (Les Cahottes)

Les communes limitrophes sont : Engis, Grâce-Hollogne, Neupré, St Georges-sur-Meuse, Seraing.

La superficie de la commune est de : 3668 ha.La densité : 682 habitants / km².

Lors de ma première visite à l’ ADL de Flémalle, il m’a été demandé de lire le diagnostic de la commune pour faciliter ma compréhension et alimenter mes connaissances de Flémalle.

Dans le cadre de son travail, l’ADL effectue un diagnostic de la situation existante de la commune qui lui sert de base de travail.Il lui permet entre autre de voir les objectifs à atteindre dans chaque domaine qui touche de près comme de loin ses domaines d’interventions.

Pour mieux cerner le contexte actuel dans lequel se trouve la commune de Flémalle, j’ai décidé de reprendre quelques éléments qu’on retrouve dans le diagnostic de 2010.L’ensemble des données graphiques m’ont été transmises par l’ADL avec l’autorisation de les utiliser dans ce rapport.

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La population flémalloise :

-L’évolution démographique:La commune de Flémalle a subi une baisse importante de sa population de plus de 10% entre 1980 et 2009 ce qui

correspond à une perte de +/- 3000 habitants.

Pour la première fois depuis 15 ans, les données nous montrent une amélioration de la situation. Cette année, la commune est passée de 24 963 à 25 0321 habitants.

Pourquoi une population si faible?

Différents paramètres peuvent expliquer la situation actuelle:

- la perte importante d’emplois (New TUBEMEUSE qui fût une entreprise très importante pour la commune.)l’inscription d’une partie de la commune en zone A (la plus exposée) de l'aéroport de Bierset et la démolition de 200 logements à caractère social (celui-ci représente 1/3 de l’habitat flémallois).

- un changement de structuration familiale : de plus en plus souvent de personnes seules et/ou des cellules familiales monoparentales sont observées dans la commune.

- le nombre des habitants âgés de 20 à 60 ans, qui constituent la population susceptible d’être active, est passé de 131561 à 129471, soit une diminution de 209 unités par rapport 2005.

-La superficie et la densité de la population:La commune de Flémalle a une superficie de 3668 hectares et compte 682 habitants par km². Ces chiffres la situe

juste en-dessous de la moyenne enregistrée pour l’arrondissement de Liège.

On constate une plus forte densité de la population dans le bassin de la vallée Flémalloise et une densité beaucoup plus faible vers les hauteurs ( Mons-lez- Liège , Crotteux, ….).Sur la carte du SEGEFA ci-jointe, on constate qu’on passe de 41 à 60 hab/ha le long de la Grand Route à 6à 10hab / ha pour le quartier du Pronfondvalle et 0 à 1 hab/ ha pour Mons-lez- liège.

1- Administration communale de Flémalle, Service de l’Etat civil et de la population, Rapport sur l’évolution de la population par tranches d’âges, entre 1985 et 2009, février 2010.

1. Diagnostic de la situation actuelle:

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La population flémalloise :

1- Carte du Segefa – rapport du schéma économique de la commune de Flémalle- 2008

1. Diagnostic de la situation actuelle:

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Depuis 2005, la commune a perdu 2091 habitants de 21 à 60 ans.Cette perte accentuée par une population vieillissante a des conséquences économiques non négligeables.

Pour comprendre ces conséquences, les agents ADL se sont référés à deux indices dans leur diagnostic:

1 : indice de vieillissement: Plus l’indice est élevé plus la population est âgée. 1En Wallonie l’indice donne 86 , en Flandre il donne 103 et Flémalle 110,9.2: indice de dépendance démographique: 1En Wallonie l’indice est de 83,9, en Flandre il est de 82 et à Flémalle 93 .

En conclusion, les indices nous montrent un important déséquilibre, Flémalle a une population beaucoup plus âgée que la moyenne Wallonne.

Pourtant la commune attire de la population, elle est constamment en mouvement de croissance, on comptait 1978 entrées en 2009 ( naissances, migrations) mais 1722 sorties ( décès, migrations externes).2

Mais si on regarde de plus prés les chiffres du solde naturel de population ( nombre de naissance- le nombre de décès) compris entre 2005 et 2009, il est de – 42,6 ce qui signifie un nombre plus important de décès que de naissances.3

Le solde de migration ( entrée- sortie) était en 2006 de – 129,6, on se retrouve avec plus d’entrées que de sorties. 3

En conclusion, la commune se retrouve avec une fuite de la population active et un vieillissement important qui ne s’équilibre pas avec le taux de natalité recensé.

1- Source : SPF économique, direction générale statique et information économique, 2010.2- Administration communale de Flémalle, service de l’état civil et de la population, rapport sur l’évolution la population étrangère entre 1977 et 2006.3- Service public fédéral économique, PME, basses moyennes et énergie.

1. Diagnostic de la situation actuelle:

- La structure socio- professionnelle de la commune:Des chiffres d’une étude de 2004 faite par INS et de 2010 par le

FOREM nous indiquent comment est la structuration socio-pressionnelle de la population.

-Population en âge de travailler: - 1%-Population active occupée: - 2,3%-Population active inoccupée: - 1,2%-Population inactive: 1%

29

En résumé, la commune de Flémalle compte 33% de sa population qui travaille et 66% qui est inactive.En 2010 , les chiffres augmentent un peu et on passe de 33% de population active à 54%, mais il reste un nombre important, 34% de la population, qui ne cherche pas de travail et reste inactif. 1

En plus d’une population active peu élevée, la commune a reçu du FOREM des chiffres sur les demandeurs d’emploi ( 15%) et le taux de chômeurs ( 17%). Ces chiffres montrent encore une commune largement en déséquilibre face à la moyenne enregistrée en Wallonie. 1

SOLUTIONS: Diverses pistes ont été cernées par la commune pour améliorer ces statistiques:

-Rendre attractifs les métiers de l’industrie.-Prendre en compte les facteurs motivationnels.-Favoriser la formation en entreprise.-Une meilleure information.-Des actions de proximité.-Améliorer l’équilibre pour la formation de la population défavorisée.-Fluidifier le processus d’insertion vers l’emploi.-Sensibiliser aux métiers en pénurie.-Encourager la création d’entreprise.-Développer les groupements d’employeurs.

ADL de Flémalle tente d’aider à la réalisation de ses pistes de réflexion par :-L’information aux entreprises afin qu’elles engagent de la main d’œuvre Flémalloise.-Par l’information aux jeunes des métiers actifs.- Divers projets ,….

(Voir Le plan stratégique de développement local en annexe.)

1- Service public fédéral économique, PME, basses moyennes et énergie.

1. Diagnostic de la situation actuelle:

30

Le secteur économique et l’emploi :

- Historique de l’économie locale:La commune de Flémalle a un passé industriel important.

En 1927, l’entreprise Tubemeuse s’implante le long de la Grand-Route, dans le bassin flémallois. Cette entreprise fût un apport économique important pour la commune. En 1980, l’entreprise employait +/- 2000 personnes.Sa fermeture eût des conséquences importantes entre autre sur le commerce local qui dépendait des travailleurs.

En 2005, c’est une autre entreprise qui ferme ses portes, Eurofil qui met 100 travailleurs au chômage.A la même période, le groupe ArcelorMittal effectue une restructuration de son personnel de la phase à chaud et à froid ( implantée sur Flémalle) ce qui engendre une perte importante d’emplois.

Aujourd'hui, la commune voit fleurir sur son territoire des parcs d’activités économiques qui engendrent et attirent de nouvelles entreprises. Sans oublier le groupe ArcelorMittal qui a implanté récemment son centre administratif le long du quai du Hallage à Flémalle.

Les derniers recensements nous indiquent que la commune compte pas moins de 250 entreprises dont 1/ 4 sont réparties dans les trois parcs d‘activités économiques.1

On constate également 787 acteurs économiques divers ( commerces, industries , professions libérales) et 15 exploitations agricoles.1

1- Chiffres de ADL, comptabilisés en fonction des unités d’établissements , mai 2010.

1. Diagnostic de la situation actuelle:

Photos de la commission historique de Flémalle :

1927- entreprise Tubemeuse

31

- Les zones d’activités économiques:

La commune de Flémalle compte cinq zones d’activités économiques au plan de secteur.

1,9% des entreprises présentes sur le territoire occupent plus de 100 personnes, ce qui représente 46% de l’emploi salarié en province de Liège.

1. La zone économique des Cahottes:Elle se situe prés de l’aéroport de Bierset, de E 42 et de l’échangeur

de Loncin. Elle a une superficie de 16 hectares et compte 44 entreprises qui emploient 652 personnes.

48% des entreprises agissent dans le domaine de la construction. La SPI+ dirige les activité du parc. 1

Etant donné que le parc est en saturation, la SPI+ envisage le rachat des terrains autour pour y implanter des entreprises dont l’activité serait liée à l’aéroport.

2. La zone économique de l’arbre Saint- Michel:C’est un parc assez récent qui fait une superficie de 1800 m² et qui

peut accueillir 40 entreprises , PME ou artisanat. 1

Les entreprises y sont soumises à une charte urbanistique élaborée par la SPI+ en collaboration avec la commune de Flémalle ( ADL).

Ce parc est très attractif par son cadre calme et verdoyant et son accessibilité aisée, proche de l’aéroport et de E40 et RN 677 qui le relie directement aux quais de la Meuse.

1- Chiffres de ADL, comptabilisés en fonction des unités d’établissements , mai 2010.

1. Diagnostic de la situation actuelle:

Carte du SEGEFA, reprise dans le rapport de schémas économique pour la commune de Flémalle de 2008

32

3.L’espace Phénix:Il se situe sur l’ancien site Tubemeuse .

Il est délimité par le centre d’ArcelorMittal et l’entreprise Inoxsteel.

La SPI+ a racheté le site Phénix et élabore actuellement une charte urbanistique avec l’ ADL de Flémalle ( travail effectué durant le stage). Le site doit être assaini, un projet est en cours entre la DGATLP et DGEE.

La SPI+ y envisage l’installation d’une quinzaine de PME.

4. L’espace « SPAQUE »:Ce site fait l’objet d’une réaffectation en ZAEM. Il a ne superficie de 7,5

hectares situés sur deux communes ( Partie sur Seraing et Partie sur Flémalle).

C’est le site de l’ancienne Cokerie, ce qui a demandé une dépollution importante pour le rendre aménageable et pouvoir y implanter de nouvelles activités.

Il accueillera une plateforme logistique et des PME.( Voir panneau en annexe)

5. La zone économique d’Ivoz-Ramet:Il a une superficie de 21,22 hectares et compte actuellement 29

entreprises dont la phase à froid d’ArcelorMittal et l’entreprise SEGAL.1

Il se situe le long des quais de la Meuse, à proximité de la N90 et de E42.

On y répertorie un total de 883 emplois actuels.1

1- Chiffres de ADL, comptabilisés en fonction des unités d’établissements , mai 2010.

1. Diagnostic de la situation actuelle:

Vue aérienne de l’espace « Phénix »

La Cokerie lors de ses heures de gloire- photos de la commission Historique

33

- Le commerce local:

L’ADL a effectué un répertoire économique qu’elle remet à jour chaque année. Ce travail lui permet d’évaluer la situation actuelleet d’alimenter ses données quantitatives sur le nombre de commerces, professions libérales, …

En 2010, elle relève 351 commerces implantés sur la commune dont plus de 25% se situent le long de la Grand-route. On y retrouve essentiellement des commerces de proximité.

- Remarque : La région Wallonne peine a voir disparaître les « comités de commerçants». Le rapport, suite à l’agrément de 2010 rendu en

Janvier par ADL, mentionnela volonté de voir réapparaitre ses ASBL et une demande est engagée auprès des ADL pour qu’elles trouvent des solutions pour les réintroduire mais également qu’elles tentent de comprendre le pourquoi de leur disparition.Flémalle voit disparaître son dernier « comité de commerçants» en 1990 suite à un manque d’engagement et un désintérêt de la part des commerçants.

La commune de Flémalle compte 193 cellules commerciales sur une superficie de 22000m² et seulement 15 cellules sont inoccupées ( 8%). 1Deux grandes catégories se détachent : Commerces 50% et Horeca 43% et dans les commerces 29% sont de l’alimentaire.

Le SEGEFA a effectué une étude commerciale en 2008 voici quelques éléments de leur diagnostic:

1. Organisation spatiale des commerces : Les commerces se regroupent aux lieux centraux ou sur un lieu ayant une accessibilité maximale.

A l’heure actuelle on peut distinguer 6 modules2 de regroupement importants :-Espace ALDI-La gare de Flémalle- Haute-Espace LIDL-Centre de Flémalle-Grandre-Centre de Flémalle-haute-Espace carrefour

1- Chiffres de ADL, comptabilisés en fonction des unités d’établissements , mai 2010.2- Le module commerciale est un rassemblement de commerce en quantité suffisante pour former un équipement global attractif en lui-même, soit par la spécialisation et le choix sectoriel qu’il offre, soit par la complémentarité des activités offertes.

1. Diagnostic de la situation actuelle:

34

On distingue également des modules de regroupent moins importants:

-Centre Ivoz-Ramet-Profondval-Trixhes-Mons-lez-liège-Awirs

Ceux- ci ne comptent pas plus de 10 cellules commerciales et essentiellementtdes commerces de proximité ( friterie, fleuriste, taverne,…)

Les commerces ont un faible niveau attractif car ils sont peu modernes sauf sur la place du village.

2. L’accessibilité: Pour distinguer le niveau d’accessibilité, les données fournies se

basent sur l’enveloppement isochrone2. « Ces courbes sont tracées à partir d’un algorithme qui prend en compte les vitesses

maximales autorisées sur chaque tronçon de route de 10 m. Ainsi, chaque tronçon de route de l’ensemble de la voirie est qualifié d’une distance-temps par rapport au site initial selon le chemin le plus court qui sépare ce tronçon au site. Bien sûr, ces courbes sont théoriques, car elles ne tiennent pas compte de divers facteurs comme, par exemple, les ralentissements résultant des feux de signalisation, les ronds-points, la circulation, etc. »3

On note trois courbes:- Enveloppe de 5 minutes en voiture : RAYON LOCAL- Enveloppe de 10 minutes en voiture: RAYON SUPRALOCAL- Enveloppe de 15 minutes en voiture: RAYON REGIONAL

Le rayonnement local prend en compte l’ensemble de la commune sauf les Awirs. Le suprarégional prend en compte la commune et les communes limitrophes. Les résultats de l’accessibilité servent de référence pour le calcul de la zone de chalandise.

1- Chiffres de ADL, comptabilisés en fonction des unités d’établissements , mai 2010.2- concept utilisé en géographie pour illustrer l’accessibilité d’un site. 3- Rapport du SEGEFA, Etude Commerciale pour la commune de Flémalle, 2008.

1. Diagnostic de la situation actuelle:

35

3. La zone de chalandise:La zone de chalandise 1 de la commune prend son centre à l’hypermarché Carrefour installé le long du quai du Hallage.

« La délimitation spatiale de la zone de chalandise de l’hypermarché Carrefour a été réalisée sur base des résultats suivants :

-analyse de la macro-accessibilité (courbes isochrones) ;- enquête réalisée en 1995 à l’échelle nationale par les services de géographie économique de la K.U.Leuven et de l’Université de Liège. Cette dernière a consisté en l’envoi et le dépouillement de questionnaires distribués aux parents d’élèves du secondaire supérieur. Diffusés par l’intermédiaire des professeurs, le nombre de questionnaires pour l’ensemble du pays s’élève à environ 30 000 unités. Ainsi, au départ de la construction de taux de pénétration, des zones de chalandise ont été déterminées pour chaque polarité d’importance du Royaume.

La zone de chalandise établie en 1995 pour l’hypermarché de Flémalle a constitué la base de la démarche. La zone a ensuite été ajustée sur base de l’analyse de la macro-accessibilité . Le taux de pénétration représente la part (%) des acheteurs potentiels d’une commune i qui dit se déplacer vers une polarité commerciale j pour un type d’achat donné. »2

Cette zone se divise en deux, une zone primaire ( 60% des clients) qui ne prend en compte que les clients de la commune et une zone secondaire qui prend en considération les communes limitrophes ( courbes isochrone supra locales).

Pour le bas de la commune, on retrouve beaucoup de polarités concurrentes à proximité de la commune ( Boncelles, Nandrin , Route du Condroz,..) ce qui joue énormément sur l’attractivité enregistrée.

Sur les plateaux, la faible attractivité résulte du manque de commerces dans cette zone et la facilité pour les résidents d’accéder au centre de Liège par la E42 à proximité.

« D’une manière générale, l’étroitesse de la zone de chalandise de Flémalle reflète le manque d’attraction de son appareil commercial considéré dans sa globalité. Ce manque est lui-même lié à des carences d’ordres tant quantitatif que qualitatif. »2

1- DEF du rapport du SEGEFA : La zone de chalandise d’une polarité commerciale correspond à l’espace au sein duquel les commerces composant cette dernière recrutent leurs clients2- Rapport du SEGEFA, Etude Commerciale pour la commune de Flémalle, 2008.

1. Diagnostic de la situation actuelle:

362- Rapport du SEGEFA, Etude Commerciale pour la commune de Flémalle, 2008.

1. Diagnostic de la situation actuelle:

37

Le déclin du commerce à Flémalle s’explique de diverses façons. Il y a d’abord une régression du commerce local dû à une concurrence accrue et à l’éclatement important de la structure commerciale.

On peut aussi y inclure la disparition d’entreprises importantes tel que Tubemeuse et la diminution du pouvoir d’achat ainsi que le vieillissement de la population important signalé dans le chapitre précédent et des problèmes d’accessibilité et d’attractivité des commerces existants.

Néanmoins, on constate une forte attraction du marché dominical d’Ivoz-Ramet et des différentes manifestations organisées par la commune ( Fête du vin à Ivoz, marché aux fleurs de Chokier, découverte des vignobles de Chokier,…)

- L’emploi : La commune a également enregistré une augmentation des postes de travail salariés ces cinq dernières années.

Les postes de travail se répartissent en trois grosses branches d’activités:-Commerce;-Construction;-Services collectifs, sociaux, personnels.

La majorité des postes de travail sont fournis par le domaine sidérurgique ( ARCELORMITTAL), l’administration, l’enseignement et les commerces.Mais on voit apparaître de plus en plus d’entreprises logistiques qui s’implantent dans la commune et apportent avec elles des offres d’emplois importantes.

Une étude réalisée par AGORIA et STRATELLIA montre:1- Une hausse de l’emploi dans la fabrication métallique et la technologie;-Un besoin de main d’œuvre qualifiée dans la sidérurgie;-Une diminution de 12% des postes salariés depuis 2003;-Une légère croissance dans le secteur public.

1- Evolution du nombre de salariés source ONSS , 2007.

1. Diagnostic de la situation actuelle:

38

L’ Urbanisme, l’habitat et le logement:

-Les outils urbanistiques :Plusieurs outils se retrouvent en application sur la commune:

-Plan de secteur -Schéma directeur de 1981- Un nombre important de Plans communaux d’aménagement dont plusieurs datent d’avant l’entrée en vigueur du plan de secteur.- le CWATUPE

On ne retrouve pas de :-PCDR ( Plans communaux de développement rural)-Règlement communal d’urbanisme approuvé-CCATM ( commission consultative communal d’aménagement du territoire et de mobilité)

Les priorités pour l’avenir sont:-Un plan de mobilité communal -Un schéma de structure communal ( la commune ne veut pas en entendre parler à cause de la longueur de la procédure, elle a donc engager le bureau d’étude Pluris pour effectuer un SCOTT qui sera un schéma reprenant les lignes directrices pour les futurs projets communaux)-Un plan luminaire ( en commencement avec ULG)

-L’Habitat flémallois:On distingue une différence entre l’habitat dans la partie basse de la commune , où

on retrouve une densité importante et un habitat beaucoup plus ancien et les plateaux, où on retrouve beaucoup d’anciennes fermes et de l’habitat en ruban le long des champs avec un nombre important de nouvelles constructions.

Flémalle a gardé des traces de son passé qui sont bien conservées comme l’ensemble du quartier de Chokier et le quarter de l’Ermitage.

La commune garde également des marques de l’implantation de l’aéroport ( friches, quartiers désertés,…)

1. Diagnostic de la situation actuelle:

PHOTOS DE LA COMMISSION HISTORIQUE DE FLEMALLE: CHOKIER

39

-Le logement :En 2008, 121 permis de bâtir ont été délivrés, 57 pour des rénovations et 64 pour des nouvelles constructions. La

commune attire de plus en plus de promoteurs et a autorisé l’urbanisation de plusieurs ZACC ( dont deux près de la zone agricole de Mons-lez-Liège).

En 2009, on répertoriait 36 terrains à bâtir de +/- 1082 m² pour une valeur envoisinant les 37 euros /m² ce qui reste assez peu élevé et attire de futurs acheteurs.

En globalité, la commune compte 1757 logements ( voir tableau des répartitions) dont 65% occupés par des propriétaires contre 35% par des locataires.1

On répertorie 2435 logements sociaux dont 2062 loués à la population précaire. Les logements sociaux ont pour la majorité plus de 50 ans et demanderaient une rénovation importante pour les rendre acceptables aux normes actuelles.

1. Diagnostic de la situation actuelle:

Type de logements Nombre de logements 1991 Nombre de logements 2001

Maison individuelles

séparées

3233 29,76% 2838 27,6 %

Maison individuelles

jumelées

2816 25,93% 2657 25,9%

Maison individuelles

mitoyennes

2691 24,77% 3219 31,3%

Appartements et studios 2109 19,42% 1543 15 %

Autres types 13 0.12% 15 0,1 %

Total connus 10862 10272 100 %

Inconnus ou imprécis 0 485

Nombre total de logements 10862 10757

1- Données INS 2001 – 1991, tableau réalisé par ADL de Flémalle

40

Le contexte géographique :

Pour alimenter ce chapitre j’y ai repris des graphiques et schémas effectués par le bureau d’étude du SEGEFA dans le cadre de son étude sur la commune de Flémalle.

- Le relief :La topographie de la commune est la conséquence du réseau

hydrologique (Meuse), très peu de l’influence de l’homme (mais malgré tout modifié en certains endroits par les carrières et certaines exploitations datant des siècles précédents).

On peut retrouver sur le territoire deux zones distinctes du point de vue de leur relief :

- aux extrémités nord et sud de la commune, on trouve des zones de plateaux faiblement ondulés par les ruisseaux qui les traversent et qui créent ainsi des micros vallées ;

- au centre, la Meuse a créé la vallée et profondément entaillé les plateaux mosans pour donner une plaine alluviale importante et des flancs de vallée plus ou moins abrupts en fonction de la roche sous-jacente rencontrée; les calcaires sont découpés en falaises par le travail de dissolution des eaux à la base des escarpements.

-La géomorphologie :Sur les plateaux ont retrouve la présence de culture et de prairie.L’urbanisation se localise essentiellement au Nord et au Sud- Ouest

autour des zones agricoles, des zones forestières et du bassin alluvial.La caractère rural domine sur le territoire avec une importance aux

quartiers des Cahottes et des Awirs.Le Sud comprend de grande forêt de feuillus et de résineux, des cultures et de l’élevage . 1- Carte du SEGEFA , rapport de l’étude du développement économique 2008

1. Diagnostic de la situation actuelle:

41

- Le cadre naturel :Le cadre naturel est déterminant pour expliquer la morphologie de

Flémalle (cercle noir) : « la Meuse (bleu) sépare le territoire de manière asymétrique avec au nord le plateau hesbignon, et au sud le plateau condruzien. »1

La vallée principale (vert clair) aux versants abrupts est rejointe perpendiculairement par des vallées secondaires qui entaillent profondément les plateaux. Cette topographie particulière et la présence de la Meuse ont fortement influencé l’urbanisation, la mobilité et le développement de la commune. Il est à noter que les ruptures physiques (versants, Meuse...) ont été par le passé les bases de certaines limites administratives.

-L’ urbanisation :« L’urbanisation à Flémalle est caractéristique de son milieu physique : en

fond de vallée, une urbanisation industrielle dense s’est développée. De nombreux espaces à voie d’eau ont été occupés par des industries, autour desquelles des zones résidentielles ont été bâties.

La densité du bâti décroît au fur et à mesure que l’on s’éloigne de Liège. L’urbanisation remonte également par les vallées secondaires, en atteignant parfois les plateaux sur lesquels se sont développés plus tardivement des lotissements résidentiels autour de noyaux traditionnels. Les larges espaces plats du plateau nord ont également été mis à contribution pour accroître la superficie des ZAE. Il en résulte une urbanisation éparse et peu structurée».1

1- Carte du SEGEFA , rapport de l’étude du développement économique 2008

1. Diagnostic de la situation actuelle:

1- Rapport d’activité de ADL de Flémalle , 2010 - diagnostic

42

- Le réseau physique :La commune est encadrée par deux axes de circulation importants qui sont

reliés par la RN677.-L’autoroute E40 qui longe l’aéroport de Bierset et permet de rejoindre Liège et Namur.-Les quais de la Meuse de part et d’autre longés de voies rapides.-La Meuse, axe de transport fluvial important.

« Ces axes sont porteurs d’opportunités, mais génèrent également un nombre important d’externalités négatives. »1

-Les dynamiques :

Actuellement, les dynamiques liées à l’urbanisation sont toujours en cours, bien que des disparités importantes soient à remarquer : sur les plateaux, les lotissements se poursuivent ( Mons-lez-liège à engendrer deux zones de

lotissements importantes dont une qui ne cesse de s’agrandir) et l’emprise de l’urbanisation ne cesse de croître. D’autre part, les ZAE tendent également à s’agrandir, en bénéficiant de l’accès aisé à l’autoroute ( On parle de plus en plus d’un agrandissement des Cahottes en

vue d’y introduire des entreprises en lien avec l’aéroport).

Dans le fond de vallée, peu d’évolutions récentes sont à noter, sinon le déclin d’une partie des zones résidentielles ( perte d’attractivité de la zone?) . Plusieurs espaces sont en cours de renouvellement et la commune est à la recherche d’espaces à revaloriser ( voir étendue du travail sur le répertoire d’Arcelor Partie 3)

1- Carte du SEGEFA , rapport de l’étude du développement économique 2008

1. Diagnostic de la situation actuelle:

1- Rapport d’activité de ADL de Flémalle , 2010 - diagnostic

43

- Conclusion et schéma des zones et axes d’enjeux :

Pour conclure et effectuer une transition avec le chapitre suivant qui traite les études et leurs finalités effectuéés par le bureau d’étude du SEGEFA dans le cadre d’une demande spécifique de la commune de Flémalle, je vous présente un premier schéma qui tente de mettre en évidence les zones et axes d’enjeux potentiels:

-La gestion de la périurbanisation sur les plateaux.

-La gestion des ZAE en lien avec Liege Airport.

-Le renouvellement des espaces résidentiels, tant dans la vallée que dans les premiers lotissements (sociaux) des plateaux.

-Les axes de la Grand’Route, du Pont-Barrage d’Ivoz-Ramet et de la place d’Ivoz.

- Le renouvellement (assainissement, réoccupation) des espaces industriels abandonnés en fond de vallée.

1- Carte du SEGEFA , rapport de l’étude du développement économique 2008

1. Diagnostic de la situation actuelle:

44

1- Chronologie des événements réalisé pour la présenté dans le cadre du cours de Développement économique.

2. L’étude du SEGEFA:

Dans le cadre de sa reconversion industrielle(et faisant suite aux menaces de la fermeture de l’entreprise ArcelorMittal) et en réaction aux interventions menées par la commune limitrophe de Seraing qui s’engage dans la mise en place de son Masterplan, la commune de Flémalle décide en 2005 de se donner les moyens de réagir aux problèmes économiques observés.

Un appel d’offre est lancé en 2008 et la commune, avec la collaboration de Flémalle initiative et l’ADL ,décide d’engager le bureau d’étude de ULG, le SEGEFA. En premier lieu , le bureau sera chargé d’effectuer une étude des potentialités de la commune et de définir les zones d’enjeux potentiels.En suite, une étude déterminant le fonctionnement de l’appareil commercial sera demandée également au SEGEFA.

Le schéma ci-joint retrace la chronologie des évènements tels qu’elle m’a été racontée par ADL.

Suite à la vision de la commune de Seraing qui tente une reconversion de son territoire ,la commune de Flémalle décide de réagir et entame toute une série de démarches qui mèneront en 2008 à l’étude du SEGEFA et continuent encore à ce jour dans chaque projet traité.

451- Organisation de la démarche , rapport sur le développement économique du SEGEFA , 2008

2. L’étude du SEGEFA:

Etude du développement économique:

En 2008, le bureau d’étude de l’université de Liège, le SEGEFA, à été engagé par la commune de Flémalle pour effectuer une étude pilote qui consistait à l’analyse de la gestion locale des reconversions industrielles.

Le travail a été suivi par agence de développement local et ASBL Flémalle initiative .« Le SEGEFA a assuré un encadrement scientifique et méthodologique afin que les acteurs locaux puissent réaliser leur schéma stratégique de développement, et élaborer des actions prioritaires à mettre en œuvre »1

Ci- joint un graphique qui reprend la démarche du SEGEFA c’est-à-dire , l’élaboration d’un diagnostic qui se base sur celui présenté au paragraphe précédent, l’élaboration des enjeux suivant cinq thématiques, ensuite la mise en place du schéma de développement qui mène à la précision des stratégies à entreprendre pour arriver à des résultats .

« malgré la mondialisation économique des services, des biens et des facteurs de production, l’importance d’unestratégie locale de développement des nouveaux facteurs de compétitivité apparaît comme primordiale. »1

« Mais ces différents éléments de la compétitivité des territoires ne peuvent se mettre en place sans objectif, sans but, sans vision : il est impératif de développer un futur souhaitable et souhaité afin de se fixer des horizons. Il s’agit dès lors de mettre en exergue l’importance de la vision prospective, à des échéances plus ou moins proches – 10, 20 voire 30 années. »1

46Rapport sur le développement économique du SEGEFA , Schéma de présentation des axes , 2008

2. L’étude du SEGEFA:

- L’élaboration du Schéma stratégique de développement:

Après l’élaboration d’un diagnostic socio- économique du territoire suivi par un processus participatif mettant en scène 120 citoyens d’horizon divers durant l’organisation des tables rondes ( Sept tables rondes réalisées), le travail a mené à une proposition de plan d’action stratégique de développement et l’élaboration d’une carte des zones d’enjeux potentielles pour le futur de la commune ( Voir page suivante).

L’élaboration du schéma stratégique vise une réponse plus cohérente du territoire et positionne la commune de Flémalle vers un axe de développement durable clairement établi.

Sept axes de travail sont identifiés :

471- Rapport sur le développement économique de la commune de Flémalle , bureau d’étude du SEGEFA , 2008

2. L’étude du SEGEFA:

Le schéma s’articule autour d’une vision du territoire pour entreprendre des actions favorables pour la commune et s’inscrire dans le XXIème siècle en prenant en compte les aspects sociaux, économiques et environnementaux ( développement durable) essentiels.

La commune cherche à accroitre son attractivité, s’orienter vers les secteurs de nouvelles technologies, créer des emplois,…. en résumé ,améliorer les observations du diagnostic actuel, progresser.

« La constitution du schéma de développement stratégique n’est cependant qu’une partie du processus qui s’inscrit plus généralement dans la mise en place d’une « intelligence territoriale », véritable mécanisme continu qui permet une gestion coordonnée et plus efficiente du territoire. Cette démarche induit une nouvelle gouvernance dans laquelle la participation revêt une importance majeure, ainsi que la mise en œuvre d’outils de diagnostic continu du territoire (notamment en se basant sur les NTIC) pour identifier et répondre précocement aux vulnérabilités de celui-ci. Cela se traduit également par une mise en relation accrue des acteurs territoriaux, qui induit un processus de veille territoriale. »1

« Le schéma stratégique n’est pas un aboutissement, mais un point de départ »1

Ci- jointes les actions prioritaires énoncées dans le dossier d’étude du SEGEFA à entreprendre pour un développement axé sur les volontés du développement durable:

48

2. L’étude du SEGEFA:

Etude du développement économique:

49

2. L’étude du SEGEFA:

Etude de l’appareil commercial:

Dans les actions prioritaires énoncées en finalité du rapport sur le développement stratégique effectué par le bureau d’étude du SEGEFA , il y a une demande de mettre en place un diagnostic de l’appareil commercial de la commune de Flémalle.

Le bureau d’étude du SEGEFA se base sur le constat suivant :

« Les zones commerçantes peu structurées comme celle de Flémalle ont souffert de la concurrence et se sont réduites en nodules modestes. Par ailleurs, le commerce de proximité dans les petites localités a pratiquement disparu.Plus récemment l’augmentation structurelle du prix des carburants et la volonté de développer durablement ont donné un regain

d’intérêt pour le commerce de proximité en général. »1

Le SEGEFA est ainsi chargé par l’agence de développement local de Flémalle d’effectuer une nouvelle étude qui se concentre sur l’appareil commercial de la commune.

L’étude se divise en trois axes de travail :

- Une synthèse du diagnostic établi précédemment;- Une série d’enjeux constituant la partie « théorique » des solutions à apporter aux problématiques soulevées;- Un ensemble de propositions d’actions à mener .

Cette étude a pour objectif de répondre et de trouver des solutions au déclin observé tout en renforçant l’attractivité commerciale et en identifiant les zones importantes d’enjeux et les actions à y mener ( voir carte page suivante) .

1- Rapport sur le développement économique de la commune de Flémalle , bureau d’étude du SEGEFA , 2008

50

2. L’étude du SEGEFA:

L’étude donne lieu à une série d’actions concrètes à suivre dans le but de répondre aux enjeux établis à la suite du diagnostic de l’appareil commercial.

Les actions se retrouvent intégrées dans trois parties distinctes:

1 – Agir sur les espaces forts de Flémalle : 1En réponse aux enjeux qui demandent de maintenir voire renforcer l’activité commerciale existante, intégrer le

commerce de détail dans une réflexion plus large de développement économique; renforcer l’identité de Flémalle et valoriser les atouts de la commune.

Le schéma de développement commercial met en évidence 4 espaces clés :-espace Carrefour ;-espace Phénix ;-centre de Flémalle-Haute ;-centre d’Ivoz-Ramet.

2- Equiper le noyau d’habitat périphérique:1Le diagnostic a montrer le manque d’attractivité des noyaux périphériques et le manque important de commerces de

proximité sur les hauteurs de la commune.La concentration des commerces reste le long de la grand route.

3-Prendre une série d’autres mesures telles que : 1De nombreuses autres propositions d’actions qui touchent de près ou de loin l’activité commerciale peuvent encore être énoncées: - Transformer l’avenue Th. Gonda en boulevard urbain depuis l’entrée des Trixhes jusqu’au Pont Barrage.

- Améliorer la visibilité du centre-ville via une meilleure signalétique.- Conserver la gratuité du stationnement (peut-être instaurer une zone bleue dans le centre de Flémalle-Haute).- Aménager des pistes cyclables Grand’Route et en bords de Meuse (RaVEL).- Valoriser le patrimoine architectural de la Ville (circuit des châteaux – promenade aménagée …).- Développer un partenariat en matière de tourisme avec les communes voisines via la création d’une maison du tourisme commune. - Créer des d’entrées de Ville (Trixhes et Pont Barrage).

1- Rapport sur l’appareil commerciale de la commune de Flémalle , bureau d’étude du SEGEFA , 2008

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2. L’étude du SEGEFA:

Etude de l’appareil commerciale:

52Page de présentation du projet REDEVCO - démarrage des travaux AVRIL 2011

3. Interventions concrètes:

Assez rapidement après la publication des études établies par le SEGEFA, des projet ont commencé à voir le jour.

C’est ainsi que la commune de Flémalle, montre aux propriétaires du site Carrefour en 2009 les potentialités de ce site. Celui-ci , décide d’agrandir ses activités en y implantant six commerces supplémentaires qui verront le jour en décembre 2011 .

Le bureau d’étude PLURIS, a été chargé par la commune d’effectuer un SCOTT, un schéma directeur qui est une étape plus approfondie de l’étude préétablie.

Après le travail sur le dossier ARCELORMITTAL ( chapitre suivant), une proposition a été introduite auprès d’Arcelor pour réaffecter deux de ses terrains qui se situent le long de la grand Route.

La mise en place de la charte urbanistique de l’Espace Phénix , ce lieu était pointé comme zone d’enjeux économique importante sur la carte du SEGEFA.

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Partie 3:

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1. Les dossiers traités durant le stage :

Dans le cadre de mon stage à l’ Agence de développement local de Flémalle j’ai travaillé en collaboration avec Jacqueline Laboureur sur l’ensemble des dossiers qu’elle suivait au moment de mon arrivée.

Les dossiers étaient tous au début de leur élaboration , j’ai donc assisté et participé activement à toutes les étapes de suivi, ce qui m’a permis de mieux cerner la méthodologie de traitement des dossiers et de pouvoir aller à la rencontre de différent s acteurs .

J’ ai pu, malgré la courte durée du stage, aller en finalité des dossiers. Pour chaque projet , j’ai participé à l’ensemble des étapes jusqu’à la remise au collège communal, les étapes de réalisation n’ont donc pas pu faire l’objet de mon stage.

Les trois dossiers traités vous sont présentés dans ce chapitre ainsi qu’un paragraphe dédié à ma rencontre avec différent acteurs publics et privés.

Chaque dossier comprend une AFOM qu’il m’a été demandé d’effectuer par les agents ADL pour amplifier ma compréhension du projet .

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1. Les dossiers traités durant le stage :

A. Le patrimoine d’Arcelor Mittal :

La sidérurgie à Flémalle:

La commune de Flémalle à un lourd passé sidérurgique. John Cokerill s’implante sur le territoire de la province de Liège en 18171.A cette époque la sidérurgie Wallonne connaît un essor important et une Cokerie est implanté sur le territoire de la commune de Flémalle ( Site SPAQUE voir Annexe) .

En 1903, l’entreprise de John Cokerill est rachetée par le groupe Phénix Works.

« Le tournant du début des années 80 est majeur. Dans le cadre d'une crise sidérurgique profonde, il conduit au regroupement de la plupart des activités sidérurgiques liégeoises et carolorégiennes en une société : Cockerill Sambre. »1

En 2002, l’entreprise Usinor fusionne avec le groupe Arcelaria pour former le groupe Arcelor qui deviendra en 2006 , Arcelor Mittal..

1817- John Cokerill

1903- Phénix WORKS

1955- Cockerill Ougrée

1979- Cockerill

1981- Cockerill Sambre - USINOR

2002- Arcelor

2006-Arcelormittal

Evolution des entreprises sidérurgiques :

1- http://www.cockerill-sambre.com/fr/historique/historique.htm, consulter en Juin 2011.

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1. Les dossiers traités durant le stage :

Démarche:L’idée générale de ce dossier est de faciliter diverses rencontres partenariales pour réaliser des actions visant à

l’amélioration paysagère et urbanistique de Flémalle par la vision des biens fonciers non utilisés par l’entreprise ArcelorMittal et qui pourraient faire l’objet d’actions visant à une réaffectation.

Ce travail fait suite à une volonté commune de collaboration entre la commune de Flémalle (via l’ADL dans un premier temps) et le groupe industriel « Arcelor Mittal ».Ce dossier est donc un constat de base, susceptible d’évoluer et qui permettra une première identification des potentialités d’actions à envisager.

Le travail demandé vise à répertorier les propriétés d’ArcelorMittal et ses différentes filiales (ARCEO, ARL, Groupe immo) selon leur signalisation dans le registre cadastral.

Le travail s’est effectué suivant quatre étapes :- Recherche des propriétés répertoriées dans le registre cadastral.- Recherche des outils urbanistiques en vigueur sur les propriétés (PCA, plan de secteur,.. ).- Visite de terrain des différentes propriétés répertoriées précédemment.- Rencontre de différent acteurs- Elaboration du rapport.

La présentation du rapport est organisée comme suit :1 - Situation et identification du lieu (cadastre (plan et N°) + photo)2- Description du lieu (photo aérienne avec coloration superposée indiquant le type d’occupation)

: Habitat: Zone de stationnement: Chemin: Terrain: Bâtiment industriel

3- Constats, ou AFOM ( Atout/Faiblesse/Opportunité/Menace)4- Enjeux

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1. Les dossiers traités durant le stage :

Exemple de fiche type :

Les fiches reprennent un plan cadastral avec identification de la zone cernée, des photos de la visite sur le lieu, une vue aérienne qui permet de cerner le bien foncier dans son contexte, une description détaillée et un l’élaboration d’enjeux potentiels sur les biens qui sont en friche actuellement.

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1. Les dossiers traités durant le stage :

AFOM :

Atout Faiblesse Opportunité Menace

Connaître la situation réelle en temps réel.

Manque de filtration des informations

Discussion partenariale d’échanges

Dialogues qui n’aboutissent à rien

Mettre en évidence la qualité des biens fonciers

Menace pour Arcelor car la commune visualise réellement son emprise sur le foncier

Trouver des solutions de réaffectation de site non occupé

ArcelorMittal reste une entreprise puissante et ses activités restent peu connues des citoyens .

Connaître l’utilité de ses biens

Permettre de mettre en place des actions et les hiérarchiser

=> image sidérurgique reste fortement négative

Connaître l’état des biens Classifier les différents types de biens fonciers

Visualiser, identifier et repérer

Trouver des terrainsd’entente sur des possibilités de réaffectation

Vision globale qui est une base de discussion partenariale

Echange complet entre différents acteurs ( commune et ArcelorMittal)

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1. Les dossiers traités durant le stage :

Proposition de réaffectation :

Lors de l’élaboration du dossier du patrimoine d’ArcelorMittal, nous avons repéré des friches industrielles et d’anciens terrains réhabilités en parking qui pourraient faire l’objet d’un réaménagement et une réaffectation intéressante pour la commune.

Le bureau a ainsi décidé d’effectuer de plus grandes recherches sur ces lieux identifiés pour donner suite à des propositions de projet qui seront proposées à l’entreprise ArcelorMittal.

Certains de ses lieux pourraient être racheter ou loués par la commune suivant les offres qui seront émises par l’entreprise .

Sur chacun des lieux répertoriés nous avons effectué :

-Un repérage photos: pour augmenter notre perception du lieu dans son contexte-Un diagnostic du lieu : qui donne suite à des recherches plus approfondies- Repérage des outils urbanistiques en application: plusieurs lieux se retrouvaient dans le périmètre d’un PCA ( plan communal d’aménagement ) - Comment déroger au PCA: des recherches ont été entreprises pour visualiser les possibilités de déroger aux PCA qui n’auraient plus de raison d’être sur les lieux.- Elaboration d’une grille AFOME ( Atout- faiblesse – opportunité- menaces) -Proposition de réaffectation: recherche des potentialités du lieu et de ce qu’on pourrait y implanter.

Ce dossier n’est pas encore passé au collège communal mais devrait faire l’objet assez rapidement d’une réunion entre l’ADL et le secteur administratif d’Arcelormittal qui s’occupe des relations avec la commune ( M. Tulli , directeur entre autres de l’agence immobilière d’Arcelor , GROUPIMMO)

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1. Les dossiers traités durant le stage :

Exemple de proposition de réaménagement :

ATOUTS FAIBLESSES

Zone de transitAxe de pénétration et de liaison avec le centre urbain, les communes limitrophes et l’E42Zone et position géographique importante et stratégiqueZone potentielle de développement : Aménagement et commercialisation dans un avenir proche du site dit « Espace Phenix »Mixité potentielle d’activité économiques autres que les industries « lourdes »Bonne visibilité et accessibilitéImplantation du centre d’acier, celui-ci présentant une plus value visuelle et offrant du modernisme à la zone.

Manque d’identité et de repères d’appartenance à Flémalle interpellant l’usager de la routeL’industrie le long du quai produit une barrière de perception de la villeTrottoirs mal entretenusNuisance visuellePerception d’un ancien site en dégradation et sensation d’abandonManque d’aménagement paysager en bordure du centre d’acier et du hall industriel jouxtant le rond point

OPPORTUNITES MENACES

Amélioration d’un espace industriel et réaménagement de la zone : augmentation du modernisme, Possibilité d’actions en synergie (SPW)Intégration dans un futur proche de nouvelles entreprisesMise en place d’une charte urbanistique pour ce nouveau espace économiqueDynamisme entreprenarial importantPoursuivre l’amélioration urbanistique récente de la zone

Poursuite de la dégradation.Image négative véhiculée par une vallée industrielle vieillissante ou subjectivement en déclinSentiment de non appartenance à la villeSentiment d’insécuritéProximité d’autres centres villes ayant les moyens d’attirer (Liège, Seraing, Huy)Ville que l’on traverse sans s’arrêter. Diminution de l’attractivité de la ville

Repérage du site sur le Quai du Halage : site d’entrée d’ARCELOR ( rond point) les enjeux établis sur ce site sont:

- Encourager la pénétration urbaine en vue du renforcement du développement local.- Encourager l’amélioration paysagère et la vision dynamique des diverses implantations industrielles et technologiques.- Favoriser et réaliser un partenariat synergique ayant des actions profitables à chacun- Poursuivre le modernisme implanté (« Espace Phenix », Centre d’Acier, abord planté de Cop Portier,..)- Renforcer l’identification de l’appartenance à Flémalle- Cet espace industriel est un espace stratégique, de positionnement, un point potentiel d’expansion.

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1. Les dossiers traités durant le stage :

B. L’élaboration d’une charte urbanistique :

Définition de l’outil:

Une chartre urbanistique est un document contraignant mis en place par une commune et quelques fois en collaboration avec la SPI+ si elle se retrouve en zone d’activité économique.

Ce document étant son application à une zone prédéfinie ( Ici , le site Phénix) et n’est contraignant que pour les futurs propriétaires qui y acquièrent un lot.

Le document reprend une identification de la zone où elle étend son application et un ensemble de prescriptions à suivre( voir annexes Charte de l’arbre Saint-Michel) telles que :

-La destination du site : Reprend la situation actuelle au plan de secteur et décrit d’éventuelle dérogation de celle-ci ( Si il y a

dérogation au plan de secteur, il y aura une description de la nouvelle affectation souhaitée).

On y retrouve une description des activités autorisées sur le site et celles qui n’y sont pas admises.

- Parcellaire:Certaines zones bénéficient d’un parcellaire préétabli soit par la SPI+ soit par demande spécifique de la

commune.Mais la majorité des zones effectuent la division suivant les besoins des entreprises qui s’y implanteront pour leur octroyer une surface suffisante pour leur activité.

- Implantation des bâtiments:Cette partie reprend des prescription d’implantation avec des dimensions minimales à suivre pour le recul

frontal, latéral et arrière du bâtiment sur le lot.

Cette partie peut être alimentée de schémas d’ implantation ( ci-joints) qui montrent les volontés décrites pour les volumes principaux et secondaires.

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1. Les dossiers traités durant le stage :

-Les constructions:On y retrouve des prescriptions relatives à l’architecture des bâtiments ( Hauteurs, orientations, types,.;) et

des prescriptifs relatifs aux matériaux autorisés sur le site ( pour des zones d’activités économiques , on choisit une gamme de couleur que doivent suivre les futurs constructions.)

-Aménagement des abords:On voit apparaître la volonté de créer un « cadre de vie agréable » pour les futurs entreprises qui se définit

par la mise en place d’espaces verdoyants qui devront être entretenus par les futurs entreprises sous peine d’amende.

L’entretient prend en compte également les abords du lot et l’accès au lot.

-Les zones de stationnement:Les prescriptions établies dans la charte peuvent interdire le stationnement sur la voie publique et ainsi

préconiser la mise en place d’espaces de stationnement le long de la voirie sur le lot et peut y définir les dimensions de cet espace.

-L’installation technique:Ce chapitre prend en compte les installations techniques extérieures telles que les zones de stockage, le

réservoir, le groupe réfrigérant, la gestion des déchets,….Il est demandé aux installations qui s’implantent à l’extérieur des bâtiments qu’elles s’intègrent au site par un aménagement adéquat de l’espace.

-Les clôtures:Il n’est pas toujours demandé de clôturer le lot tout dépend des activités des entreprises qui s’y implantent.

- Eaux usées:Il est demandé à tout bâtiment et autre construction en bordure d'une voirie équipée d'un égout ,de

obligatoirement s'y raccorder tant au niveau des eaux usées que des eaux de ruissellement.

-Divers:Cette partie reprend d’éventuelles dérogations possibles si les circonstances qui l’exigent sont justifiées.

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1. Les dossiers traités durant le stage :

Le site « Phénix »:

Le site « Espace Phénix » se situe sur le territoire de la commune de Flémalle, entre la voie ferrée et le quai de Meuse, le long de la N 617. Il propose une bonne accessibilité pour les poids lourds (proche de la E42) et est également proche du réseau des transports en commun.

Il offre un terrain d’une superficie de 8ha mis à la disposition des entreprises pour permettre leur développement à proximité du nouveau centre administratif d’ArcelorMittal.

Il m’a été demandé lors de mon stage à l’ Agence de développement local d’effectuer une charte urbanistique qui étend son application sur ce site. La charte à été transmise en suite à l’intercommunale SPI+pour d’ éventuelles corrections et fera l’objet d’un accord au conseil communal dans quelques semaines.

La Charte a comme objectif principal de favoriser l’intégration des activités et bâtiments à venir dans le cadre d’une politique globale d’aménagement territorial flémalloise.

En effet dans la partie précédente du rapport , la carte des zones d’enjeux établie par le SEGEFA identifie le site comme une zone d’enjeux économiques potentiels. Sa mise en place rentre ainsi dans les stratégie d’action en vue d’un développement économique de la commune.

Photos historique du site « Espace Phénix »

Photos récente du site « Espace Phénix »

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1. Les dossiers traités durant le stage :

AFOM:

Atout Faiblesse Opportunité Menace

Donner un cadre – un système de penser commun à ceux qui vont l’appliquer

Respecter les critères qui pourraient faire fuir les entreprises

Engage un commun accord des deux parties ( communeet entreprise)

Si trop rigide:-Elle devient sectaire -Perd l’attractivité de la zone

Rassurer les acteurs du bon aménagement du site

La faiblesse de la commune car il y a possibilité de déroger aux recommandations

Ex: - l’entreprise doit entretenir ses abords et la commune y gagne un cadre plus propre

Si trop souple:-N’apporte rien -Trop facilement contournable

Tendre vers une homogénéité Système d’appartenance

Les terrains peuvent prendre plus de temps à être construit

Possibilité d’introduire des exigences : - maintient de l’espace en recul,….

Elle peut apparaître comme une menace car elle oblige au respect de ses revendications

Permet un partenariat entre la commune et la SPI+

La distribution des terrains ne suit pas de recommandation

Introduit des possibilités que les entreprises se comportent convenablement

Forme un cadre d’engagement d’action pour les entreprises:- paysage-emplois,…

Permet d’imposer un respect en terme d’environnement du Zoning

Permet de limiter l’implantation des entreprises

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1. Les dossiers traités durant le stage :

C. Réseau signalétique des entreprises:

Présentation du projet:Après avoir observer un certain nombre de difficultés pour certains conducteurs de trouver les entreprise

implantées dans les zones économiques qu’ils recherchaient , la commune de Flémalle a demander à l’agence de développement local d’effectuer une étude de la signalétique existante sur sa commune.

Cette étude devait donner suite à une carte qui répertorierait les points stratégiques où il faudrait réimplanter des panneaux indicateurs pour les zones économiques sur le territoire communal.

Démarche:Nous avons suivi la méthodologie expliquée précédemment:

-Parcourir la commune: pour connaître la situation actuelle et faire un DIAGNOSTIC, nous avons commencé notre travail par un repérage sur l’ensemble de la commune des panneaux de signalisations déjà existants et on les a identifiés sur carte et par un parcours photos.Cette première approche nous a permis d’identifier les zones économiques et leurs limites dans l’espace. On y repère sept zones: - La zone économique d’Ivoz-Ramet ( diviser en deux parties que ADL décide de renommer différemment)

- La zone économique à l’entrée des Awirs- La zone économique de l’espace Phénix- La zone économique de l’Arbre Saint-Michel- La zone économique des Cahottes- La zone économique du site SPAQUE ( voir annexe l’aménagement prévu)- La zone économique veille fosse

-Rencontre avec le commissaire en grade du commissariat des Trixhes: pour alimenter notre recherche on a interrogé des acteurs qui pouvaient nous renseigner sur les failles du réseau signalétique existant.

-Identifier les points stratégiques: après avoir effectué un diagnostic de la situation , on a repéré sur une carte les emplacements stratégiques où il faut signaler les zones économiques.

-Etablir des éléments graphiques : nous permet de visualiser le travail effectué et les actions à entreprendre à moyen ou long terme.

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1. Les dossiers traités durant le stage :

AFOM:

Atout Faiblesse Opportunité Menace

Montrer les faiblesses du territoire communal

Le coût de panneaux Rendre la ville plus attractive

Non adhésion partenariale ( Pas de volonté pas de panneaux!)

Rendre une vision globale La faiblesse de la prise de décision partenariale

Améliorer la mobilité urbaine

Si distribution abusive:-Perte de repère des automobilistes-Manque de lisibilité

Pouvoir positionner et diffuser les différentes zones à distribuer

D’aller au-delà des besoins personnel de quelque acteurs qui rentre en compte dans le dossier

Comprendre où sont les lieux stratégiques de la commune

Ne pas tenir compte de l’ensemble du territoire pour mettre en place le réseau

Un soutient de discussion avec différents partenaires en vue de concrétiser le travail.

Il faut une volonté politique d’exécution

Le travail ouvre des portes => relation partenariale avec d’autres acteurs

Négliger des lieux stratégiques de passages

Faire connaître les lieux Donner une cohérence du réseau urbain

Favoriser l’accessibilité des zones industrielles

Faire apparaître de zones à nommer et à identifier

Comprendre les limites du territoire communal et des zones industrielles qui s’y trouvent.

Offrir une cohérence politique

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1. Les dossiers traités durant le stage :

Carte signalétique:

Dans les moyens de représentation choisis, l’élaboration d’une carte globale de la commune nous a semblé être un bon moyen de visualisation.

Cette carte reprend en mauve l’ensemble des zones économiques sur la commune, des flèches de couleurs qui correspondent au type de panneaux et à la direction du panneau et des ronds qui représentent :

-En rouge , les points stratégiques repéré comme lieu de passage important où seront implantés des panneaux G2000 reprenant la direction des zones industrielles, du centre et de la gare de Flémalle.

-En jaune , les lieux secondaires qui bénéficieraient de panneaux moins détaillés avec des directions vers le centre et la gare;

-En Rose, les entrées de ville où seront appliqués des panneaux généraux qui reprendraient les axes importants de circulation et le nom des zones économiques.

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1. Les dossiers traités durant le stage :

Fiches signalétiques:

Après avoir effectué la carte du réseau signalétique, nous avons décidé de zoomer sur les points stratégiques répertoriés et d’établir des fiches qui reprennent :

-Des photos aériennes de l’endroit;-Un exemple du panneau à implanter ;-Des photos du relevé sur terrain;-Un texte qui reprend l’explication de la situation existante;-Un numéro qui permet un repère sur la carte signalétique;-Les indications de ce qu’il faut annoter sur le futur panneau.

Mon stage c’est terminé avec ce travail.

L’étape suivante consistait à prendre contact avec différentes firmes pour connaître les prix des panneaux et faire un bilan de l’opération .

Ensuite, ADL effectuera une évaluation des dépenses et définira si le projet rentre dans les finances de la commune.

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1. Les dossiers traités durant le stage :

D. Rencontres de différents acteurs locaux:

L’agence de développement local favorise une approche intégré dans le cadre des ses projets qui lui offre des potentialités de rencontre avec différents acteurs public s et privés et crée ainsi divers partenariats .

Chacun des dossiers traités avec l’ ADL dans le cadre du stage a demandé à un moment donné du travail , une rencontre avec divers acteurs concernés tels que :

-Mme Hainaut , responsable de l’historique du patrimoine d’Arcelor : A un moment donné dans le cadre du dossier sur le patrimoine d’Arcelor Mittal, nous avons dû effectuer plusieurs rencontres avec des fonctionnaires de différent s services pour recueillir plus de renseignements et faire avancer le dossier.

La rencontre avec Mme Hainaut nous a permis de compléter notre liste des filiales qu’ArcelorMittal possède mais également de comprendre comment fonctionne l’entreprise.

-La SPI+ , service intercommunal de Wallonnie:Dans le cadre de l’élaboration de la charte urbanistique, j’ai eu recours à plusieurs appels téléphoniques avec un responsable de la SPI+ en charge du dossier pour se mettre en accord sur les prescriptions à imposer sur le site.

-Diverses entreprises:Il m’a été admis de participer à des réunions entre l’échevinat des affaires économiques, l’ADL et des entreprise qui voulaient s’implanter sur un des parcs de la commune ( Cahottes et Arbre Saint-Michel ). Cette rencontre m’a permis de mieux cerner ce que recherche réellement une entreprise sur un territoire donné.

-Le commissaire en chef des Trixhes:Le commissaire nous a donné de l’aide dans le cadre de l’élaboration de la carte signalétique.

-L’échevine de l’aménagement du territoire de Flémalle;J’ai été à sa rencontre pour récupérer divers renseignements et les plans cadastraux dans le cadre de la recherche des propriétés d’ArcelorMittal.

Chacune des rencontres effectuées a permis de faire avancer les dossiers en cours. J’ai pu ainsi découvrir un autre aspect du développement local, il est le travail de relation entre les acteurs privés et publics.

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Partie 4:

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1. Conclusion du rapport:

Mon stage à l’agence de développement local de la commune de Flémalle fut très enrichissant.

L ’ADL m’a offert la possibilité d’explorer plusieurs domaines de l’aménagement du territoire.

Par le projet ArcelorMittal, j’ai pu entrevoir l’importance que certaines entreprises ont et comment elles jouent de leur pouvoir sur les communes où elles implantent leur activités. En effet , l’entreprise Arcelor est organiser comme une région avec des départements qui s’occupent de : -La recherche-La gestion du patrimoine-L’implantation et l ’urbanisme-La gestion des ressources,….

Ils nous a ainsi été difficile d’avoir toutes les informations nécessaires à une bonne recherche, les entreprise puissantes restent fermées sur elles – même.

Ce travail nous a également permis de visualiser les biens fonciers en friche sur lesquels il y aurait des possibilités pour la commune de mettre en place des projets et d’effectuer des recherches sur les PCA en actions sur ces biens et comment y déroger.

Le travail suivant, sur la chartre urbanistique démontrait l’étendue des prescriptions que peut imposer une commune sur les entreprises qu’y décident de s’implanter sur son territoire.

Le troisième travail, permettait la mise en place d’un réseau et nous a demandé une vision plus large, une prise en compte deslimites de la commune et des points stratégiques de passage.

En plus d’un travail varié par l’élaboration de plusieurs dossier, j’ai eu la possibilité d’assister à différentes réunions entre les acteurs locaux et à des manifestations organisés par ADL.

J’ai également pu voir l’importance de la méthodologie que suivent les agences de développement local, elle leur permet une structure de base et facilite l’appréhension des divers projets.

A la fin de mon stage, et pour lui servir d’exemple , l’agent ADL m’a demandé d’effectuer une AFOM qui reprend les Atout – faiblesse – opportunité- menaces d’un stage dans son département.Je vous la présente à la page suivante comme conclusion.

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1. Conclusion du rapport:

Atout Faiblesse Opportunité Menace

ADL traite de problématiques propres à l’aménagement du territoire.

La durée du stage oblige une organisation scrupuleuse pour traiter au mieux les projets

Possibilité de rencontre multiples

Difficulté à appréhender un changement de mode de travail

L’accompagnement des agents ADL permet de comprendre leur méthodologie de travail

Une ADL suit une méthodologie spécifique qui prend beaucoup de temps sur chaque dossier

Une vision des différents secteurs qui interviennent sur un projet

Ne pas comprendre l’impact politique et son action sur les projets traités

Permet des échanges partenariaux, des rencontres avec divers acteurs

Rentrer dans la vision réelle de l’urbanisme et l’aménagement du territoire au niveau local

Les dossiers ne sont pas acceptés car nos idées sont trop innovantes ou ne rentrent pas dans la vision des acteurs politiques qui prennent les décisions.

Les thèmes abordés permettent d’avoir une meilleure compréhension de ce qu’est le développement local

Traiter des dossiers avec des approches différentes

Le stage offre la possibilité de créer des liens avec plusieurs autres acteurs: SPI+, ArcelorMittal, Région, ….

Ouvre l’esprit pour faire ressortir une vision de la réalité de terrain

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2. Les ADL veulent du changement:

Les agences de développements locales ne sont pas satisfaites de leur situation actuelles.Une enquête est actuellement en cours , lancée par UVCW( union des villes et communes de Wallonnie). Cette enquête essaie de savoir pourquoi et comment les ADL sont arrivés à une si grande insatisfaction.Cette enquête est envoyer à tout les agents ADL et on leur demande de répondre à des questions tels que :

-« comment définiriez-vous votre travail »;-« quels en sont les avantages et les inconvénients »; ….

« L’ADL a fondamentalement besoin de définir son cadre d’action. Elle a un problème de place. Si elle était plus identifiée et communiquée comme un outil permettant un travail de recherche et de vision large et pluridisciplinaire, elle pourrait être reconnue comme telle, tant du porteur de projet que d’une structure quelconque lui demandant de réaliser un champ d’investigation. Et en connaissant mieux une réalité, il est plus facile d’en définir et réaliser des actions. »1

Pour les agents interrogés durant mon stage, le réel problème est un manque de définition du rôle de ADL. Les communes ne savent pas toujours quels projets elles peuvent traités et quelque fois, elle rentre en désaccord avec d’autres échevinats parce que leurs domaines d’intervention est trop proche ( Ex: à Flémalle ADL s’occupe beaucoup des projets

d’urbanisme et d’aménagement du territoire car on considère que sa manière de travailler entraine une meilleur approche de ce domaine).

« Elle est à la fois un outil de capacité large et globale envisageant la transversalité en tentant de mettre à jour un ensemble de projets participant à la dynamique communale et à la fois un outil de capacité partielle d’une demande d’un particulier voulant réaliser une activité économique. »1

L’autre point soulevé souvent durant le stage ( Je suis arrivé à ADL lorsqu’elle terminait le rapport d’agrément à rendre ) est le temps énorme passé dans des « justifications », rapports, diagnostics qui engendre une perte d’intérêt et l’impression que l’ADL ne fait que cela. Durant ce temps passé sur l’agrément à rendre ( 3 mois +/-) elles doivent mettre leur travail de côté et leur dossier n’avancent pas.

Le dernier point soulevé est la composition de l’équipe, en effet les agents ADL ne sont que deux par équipe ce qui est assez peu vu l’ampleur des dossiers qu’ils traitent. Maintenant , c’est peut être suffisant si il y a une réorganisation de ses domaines d’intervention.

1- Agence de développement local de Flémalle - 2011

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Partie 5:

75

1. Bibliographie:

RAPPORT utilisés :

-Rapport d’agrément, Agence de développement de la commune de Flémalle , 2010.-Rapport de l’étude du SEGEFA , étude pilote sur la gestion locale des reconversions industrielles de la commune de Flémalle , 2008.-Rapport de l’étude du SEGEFA, étude de l’appareil commerciale de la commune de Flémalle, 2009.

Site internet consultés:

http://www.uvcw.be/articles/33,150,40,40,1081.htm, Consulter en Avril 2011, site de l’union des villes et des communes de Wallonie.

http://emploi.wallonie.be/THEMES/DEVELOP_LOCAL/ADL.htm, Consulter en Mai 2011.

http://www.uvcw.be/articles/33,150,40,40,532.htm, Consulter en Mai 2011.

http://www.uvcw.be/articles/33,40,40,0,2257.htm, Consulter en Mai 2011.

http://www.flemalle.be/, consulter en Janvier 2011, site de la commune de Flémalle.

http://www.cockerill-sambre.com/ , consulter en Juin 2011.

Interviews d’acteurs publics-privé:

-Service administratif d’ArcelorMittal: M. TULLI et Mme Hainaut- L’intercommunal SPI+ - Le commissaire en chef des Trixhes- Les autres échevinats de la commune de Flémalle- La commission Historique de Flémalle -Les agents ADL

Textes:

Extrait de l’ouvrage: « Gouvernance locale, Développement local participation citoyenne », direction de Dominique- Paule de Coster, Université libre de Bruxelles, Charleroi 2002.