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1 Royaume du Maroc Université Cadi Ayyad Faculté des sciences semlalia Département de physique MASTER SPECIALISE : INGENIERIE ET CONDUITE DES PROJETS DE BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS

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Page 1: Rapport Tunisi

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Royaume du Maroc Université Cadi Ayyad

Faculté des sciences semlaliaDépartement de physique

MASTER SPECIALISE : INGENIERIE ET CONDUITE DES PROJETS DE BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS

REALISEE PAR : EL BASRAOUI ZAKARIA SPECIALITE : GENIE CIVILETABLISSEMENT : SOCIETE GBI (General du

Bâtiment d’Installation S.A.R.L.)

Page 2: Rapport Tunisi

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La reconnaissance et la gratitude nous imposent à exalter l’immense assistance de tous

ceux qui nous ont tendu la main pour faciliter notre tache.

Il est particulièrement agréable d’exprimer mes sincères remerciements à mon

encadreur :

Mr IDAR ENASIRI

Qui n’a épargné aucun effort pour nous prodiguer les connaissances, les conseils,

les documents et les directives pour mener à terme ce stage.

Ainsi nous tenons à remercier Ms les jurys et le service de stage de L’académie

militaire de leur offre de telle occasion qui nous ont permis d’enrichir nos

connaissances et de leur bien vaillance sur notre avenir professionnel

Enfin, nous remercions tous les personnels travaillants dans la direction

régionale de Mahdia pour la collaboration qu’ils nous ont affecté.

Page 3: Rapport Tunisi

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INTRODUCTION………………………………………………….5

I –Présentation……………………………………………………………….1. Présentation de la société GBI2. Partie administrative

a. Les différents intervenantsb. Prestatairesc. Marchéd. Le CPSe. Plan béton arméf. Foncier

II –Inventaire des matériels et matériaux1. Les matériels utilisés

a. La grueb. Tractopellec. Les plaques de coffraged. Vibrateur

2. Les matériaux de constructiona. Liantsb. Sables et agrégatsc. Poutrellesd. Hourdise. Briquesf. Acier

III Implantation………………………………………..7IV –Terrassement…………………………………………8

Page 4: Rapport Tunisi

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1. Définition……………………………………………………2. Les fouilles

a. Fouille en rigoleb. Fouille en tranchéec. Fouille en puitsd. Fouille en excavation

3. RéalisationV –Les fondations………………………………………….

1. Définition2. Types de fondations

VI –Le coffrage …………………………………………………1. Définition2. Constitution du coffrage3. Typologie du Coffrage

VII –Ferraillage……………………………………………………1. Définition2. Les chainages

a. Définitionb. Rôle de chainage

CONCLUSION…………………………………………………………..

INTRODUCTION

Page 5: Rapport Tunisi

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Les étudiants du master spécialisé ICP-BTP sont amenés à faire un stage

d’initiation professionnelle d’une durée d’un mois à la fin de la première année, dans le

but de faire un premier pas dans le milieu professionnel et de découvrir plusieurs

concepts et astuces à propos du monde de travail, c’est dans ce contexte que j’ai fait

donc un stage au sein de la Société  GBI (projet ; construction d’immeuble GH) à

Settat.

J’ai choisi un stage dans le génie civil car c’est le domaine auquel je me destine.

Pourquoi ce domaine particulier ? Il regroupe un large éventail de métiers différents qui

ont tous une caractéristique commune qui m’intéresse particulièrement : être d’utilité

publique et servir au quotidien à un grand nombre de personne. Savoir que le chantier

sur lequel nous travaillons va permettre de simplifier et d’aider la vie de beaucoup de

personne est très motivant. Les entreprises de réalisation de ce type d’habitats sont des

entreprises de service  qui répondent aux besoins des citoyens. Ceci en aménageant le

cadre de vie (voirie, éclairage public), en améliorant la qualité de vie de la classe sociale

moyenne. En choisissant ce milieu professionnel j’ai l’impression d’apporter quelque

chose d’utile à ceux qui m’entourent. Les travaux publics sont un domaine où l’on

utilise beaucoup de procédés et de techniques de mise en œuvre différents. Comment

acquérir ceux-ci sans les voir réellement à l’œuvre.

Pour avoir une bonne expérience professionnelle il faut non seulement avoir du

temps mais aussi être passé par plusieurs étapes notamment l’apprentissage. Si par

exemple un jour je devais diriger un chantier, il faut bien que je connaisse les métiers qui

le composent et leurs principaux aspects techniques. Comment donner l’ordre à des

ouvriers de monter une pièce sans savoir le faire sois même ? Nous apprenons à

monter une pièce sur un chantier, pas dans un bureau devant son ordinateur. Même s’il

est possible que plus tard je ne travaille pas quotidiennement sur un chantier je pense

que pour un premier stage il est nécessaire de connaître la partie la plus importante (au

niveau temps, personnels et moyens mis en place) d’un projet.

Fiche d’identité de la société GBI

Page 6: Rapport Tunisi

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Nom : Société GBI : Général du Bâtiment d’installation S.A.R.L

Forme Juridique: Société à responsabilités limité

Date de création: 1er Mars 1989

Siège social: BD, BRAHIM ROUDANI 1ére étage MAARIF CASABLANCA

Téléphone: 05 22 25 82 20

Fax: 05 22 25 84 07

Patente : 3571366

C.N.S.S : 1226811

R.C (Registre Commercial) : N° 49295-CASA

T.V.A (Taux des valeurs Ajoutées) : 80.81.35

IF : 01000574 Présentation du projet et des intervenants

Projet : KENZI, construction d’un groupe d’habitations logements sociaux à 250.00000 DH, RDC+3 ETRAGES, RDC+ 4ETAGES compose le 7 ILOTS à usage commerces et d’habitation

Situation : Lotissement TAWFIK à Settat, ILOT 5 (GH5).

Maitre d’œuvre : Sté GHITA SITRALLAH, groupe immobilier.

Architecte : FASSI FIHRI KHALID ARCHITECTE DESA.

Bureau de contrôle : SOCOTEC

Bureau d’étude : IBEL S.A.R.L

Bureau de coordination : HARING

Laboratoire : OCIT

Montant global du projet kenzi à settat : 54.930.152,08Cts ttc

2. Partie administrative

Page 7: Rapport Tunisi

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a. Les différents intervenants dans l’acte de bâtir

L’acte de bâtir implique la prise d’action de plusieurs entités et groupes de personnes à

des moments donnés du processus d’avant-projet. Voici décrit le rôle ainsi que l’ordre

d’intervention des différents acteurs d’un projet :

Le maître d’ouvrage doit en premier lieu faire l’acquisition d’un titre foncier qui

représente son droit de propriété définitif et inattaquable sur le terrain. Puis il le

remet entre les mains d’un géomètre topographe qui définit avec exactitude les

bornes du terrain et délivre l’attestation de rétablissement des bornes.

Par la suite le maître d’ouvrage se met contractuellement d’accord avec un

architecte qui proposera sa vision du projet sous forme d’un avant-projet

sommaire (l’APS, précisant la conception générale du projet) sur la base du

programme du maître d’œuvre et ceci après avoir au préalable consulté le plan

de bornage et pris connaissance du plan d’aménagement de la zone ainsi que

la réglementation en vigueur auprès de l’agence urbaine (après lui avoir remis

le titre foncier).

L’architecte travaillera de pair avec le bureau d’études techniques tout au

long du processus de maturation du projet où Le BET se chargera de fournir les

plans béton armé et constituera aux côtés de l’architecte la maîtrise d’œuvre.

Une fois discuté et approuvé par la maître d’ouvrage, l’APS est remplacé

par l’avant-projet définitif (l’APD, contenant une estimation globale des

travaux) qui sera joint après sa signature par ce dernier au dossier de demande

de permis de construire vérifié et validé par l’agence urbaine.

Le permis de construire étant accordé, l’architecte devra fournir le projet

d’exécution (l’EP, se composant d’un jeu de plans complet et d’un planning pour

les travaux).

Dès lors, l’architecte et le bureau d’études techniques préparent le dossier

d’appel d’offre destiné aux entreprises comptant un cahier de prescriptions

spéciales (le CPS), les plans d’architecture et les plans BA. Une éventuelle

insertion de l’offre dans les journaux est d’usage.

Page 8: Rapport Tunisi

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Les entreprises intéressées retirent le dossier d’appel d’offre auprès de la

maîtrise d’œuvre, l’étudient et déposent par la suite leurs offres dans des

enveloppes qui se verront ouvertes et triées par un comité d’adjudication.

Le choix de l’entreprise, dite adjudicataire, est le plus souvent porté sur le

moins disant parmi la concurrence, c'est-à-dire celle dont la soumission est plus

ou moins 30% de l’offre.

Le feu vert est donné à l’entreprise pour débuter les travaux en chantier par

une notification (ordre de service) lui étant accordée par le maître d’ouvrage.

La réception des travaux se fait en fin d’exécution par le maître d’ouvrage assisté

par la maîtrise d’œuvre qui veille à la mise en conformité des ouvrages réalisés

avec les plans élaborés.

Elle débouchera en l’absence de défauts ou d’imperfection sur une déclaration

d’achèvement rédigée par le maître d’ouvrage en faveur de l’entreprise.

Une commission composée principalement de L’agence urbaine, la commune, la

division préfectorale de l’urbanisme et la protection civile procède à la réception

provisoire du projet et s’assure de la conformité du projet autorisé avec celui qui

est réalisé et délivre dans ce sens un certificat de conformité.

b. Prestataires

Topographes

La société établit avec un topographe privé un marché pour réaliser les études

topographiques :

- Par bon de commande

- Au métré

- De services

Le travail du topographe consiste en calcul de la superficie et la délimitation de la

parcelle, l’établissement du plan coté et du levé de l’existant.

Groupement d’architectes

Il établit le plan du projet et le cahier de charges ; ceux-ci seront déposés chez la

commune, l’agence urbaine et la préfecture pour son autorisation. Le maitre d’ouvrage

établit un contrat avec l’architecte

Bureau d’étude technique

Page 9: Rapport Tunisi

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Le maitre d’ouvrage recourt à un BET pour l’établissement des études techniques de

VRD ou de construction conformément au cahier de charges du projet , un marché alors

a lieu entre le maitre d’ouvrage et le BET.

Bureau de contrôle

Il assure le contrôle technique de la construction

OPC

Il a pour objet, de définir l’ordonnancement de l’opération et de coordonner les

différentes intervenants afin de garantir les délais d’exécution et la parfaite organisation

du chantier.

Entrepreneur

Il exécute des travaux de construction sous la direction du maitre d’ouvrage et de la

maitrise d’œuvre, et diriger le chantier, en plus il doit organiser la coordination entre les

ressources humaines et le matériel de son entreprise pour réaliser les travaux de bonne

façon.

Le laboratoire

Dans la plupart des projets, le maitre d’ouvrage établit un marché soit :

- Par bon de commande

- Au métré

- De services

Avec un laboratoire qui sera tenu de contrôler la qualité et la conformité des ouvrages

c. Marché

Le marché est un contrat entre le maitre d’ouvrage et une ou plusieurs personnes

physiques ou morales. On distingue plusieurs types de marché :

Selon le prix

- Marché à prix global (au forfait)

- Marché à prix unitaire (au métré)

- Marché à prix mixtes

- Marché comportant des prestations sur dépenses contrôlées (au rabais)

Caractère des prix : fermes et révisables

Selon le type de prestation

Page 10: Rapport Tunisi

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- Marché de fournitures

- Marché de travaux

- marché de services

selon le mode de passation des marchés

- Marché par appelle d’offres ouvert :

Une annonce doit être publiée au minimum dans deux journaux à diffusion nationale

choisis par la maitre d’ouvrage. L’un de ses journaux doit être en langue étrangère.

Après 21 jours au moins, on procède à l’ouverture des plis déposés par les concurrents

dans une séance publique. Le moins disant (celui qui propose le prix la moins élevé) est

choisi pour établir le marché.

- Marché par bon de commande :

Lorsque l’estimation du marché est inférieure à 350000 DHs HT pour les marchés de

fournitures ou de services et à 50000 DHs HT pour les marchés de travaux, le maitre

d’ouvrage peut envoyer des bons de commande (des lettres recommandées) à un

nombre déterminé de concurrents de son choix. L’ouverture des plis procède de la

même manière que l’appel d’offres ouvert.

d. Le CPS

Dans le cas de tous les marchés par appel d’offre, le CPS (cahier de prescriptions

spéciales) est le document principal qui comporte tous les règlements, les conditions et

les prix du marché. Pour les marchés par bon de commande, ce dernier peut substituer

le CPS. Basé sur le CCAG (cahier de clauses administratives générales), document qui

règlemente les marchés du secteur public, le CPS détermine :

- La date de la notification de l’approbation du marché par le maitre d’ouvrage (en

général 60 ou 90 jours) ;

- Le cautionnement provisoire, somme d’argent livrée préalablement et

provisoirement au maitre d’ouvrage, et fixée par lui-même.

- Le délai du cautionnement définitif somme d’argent égale à 3% du montant initial

du marché, et qui doit substituer le cautionnement provisoire avant l’expiration

du délai ; ce délai est en général 30 jours. Le cautionnement définitif n »est

restitué qu’à la prononciation de la réception définitive (1 an après la réception

provisoire) ;

Page 11: Rapport Tunisi

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- La date de la réception provisoire, date de l’achèvement de tous les travaux ;

- Les pénalités (retard, défaut de nettoyage, absence aux réunions…) ;

- La retenue de garantie, valable uniquement aux marchés de travaux, plafonnés à

7% du montant initial du marché et restituée à l’entrepreneur à la réception

définitive des travaux.

e.Plans béton armé

Conçus par le bureau d’études techniques sur la base du jeu de plans d’architecture, ils

sont de deux types :

Les plans de coffrage : Contenant le plan de fondation et les planchers hauts de

chaque niveau, ils nous permettent de repérer avec exactitude l’ensemble des

éléments porteurs constituants la structure (semelles, poteaux, poutres et

planchers), chacun libellé par un nom, ainsi que toutes leurs caractéristiques

géométriques (longueur, largeur, hauteur et forme).

Les plans de ferraillage : Reprenant chaque élément porteur en précisant son

type d’armatures (le diamètre des fers) mais également le façonnage lui

correspondant en fournissant de multiples coupes indicatives.

f. Foncier

Plusieurs démarches sont nécessaires pour l’acquisition du terrain et qui sont les suivantes :

Frais d’immatriculation foncière (1% du prix d’achat du terrain) Droits d’enregistrement (3% du prix d’achat du terrain) Taxe notariale (0,005% du prix d’achat du terrain) Etc…

II. Inventaire des matériels et matériaux utilisées

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1.Les matériels utilisés

a. La grue

La grue est utilisée pour le déplacement des charges (notamment les matériaux) dans le chantier.

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b. La tractopelle

Il est utilisé pour les travaux de terrassement, d’assainissement et de fondation.

c. Les plaques de coffrage

Pour le coffrage des poteaux et voiles, on utilise soit le coffrage métallique (cher, lourd mais exact) ou le coffrage en bois (moins cher, léger mais demande du temps pour sa mise en œuvre et peut causer des incertitudes et donner un mauvais aspect). Dans ce chantier, on a recours au coffrage en bois : une fois les armatures d’acier sont mises en place, elles seront coffrées par des banches ou moules en bois (madriers) puis on

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coule le béton, on le vibre à l’aide d’un vibreur et on décoffre une fois le béton frai devient sec (durcissement à environ 48h)

d. Vibrateur C’est un appareil qui sert à produire des vibrations, notamment dans le béton, pour

le rendre plus homogène.

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2. Les matériaux de construction

a. LiantsEn ce qui concerne touts les

ouvrages en béton armé

(fondation et élévation) Le ciment

utilisé et le CPJ 45 des usines du

Maroc (LAFARGE).

b. Sale et agrégat

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Les sables et les agrégats utilisés au sein du chantier sont conformes aux normes

prescrites par la DGA. Pour les sables, le pourcentage en éléments de diamètre inférieur

à 0.08 mm est au maximum de 4%.Pour les agrégats, il est possible d'utiliser soit des

agrégats roulés, soit des agrégats concassés ; ils devront en tous cas présenter un bon

rapport de formes.

c. Acier

Les aciers employés sont de qualité haute adhérence Fe 500. Les barres d’aciers devront être parfaitement propres, sans aucune trace de rouilles, de peinture ou de graisse.

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d. Le compresseur à air

Le compresseur est un matériel plus ou moins compact, simple d’utilisation et d’entretien qui permet d’effectuer des travaux très : démolition, perçage, carottage, sablage, agrafage, clouage, travaux de peinture.

I –IMPLANTATION

Avant de procéder a l’exécution des travaux, la première phase dans la construction est l’implantation des différents bâtiments.

Pour cette opération, l’entrepreneur

procédera à la mise en place de piquets maçonnés dont les tètes seront rattachées en plan et en altitude à des repères fixes.

Les travaux d’implantation peuvent êtres exécutées par un l'entrepreneur en maçonnerie, de conducteur des travaux ou d'un topographe.

Page 18: Rapport Tunisi

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Cette tâche consiste à déterminer sur le terrain l’emplacement de la construction et situer la position des murs de façades, refend, pignon et poteaux. Pratiquement sur chantier on utilise les gabarie sous forme des chaises pour la fixation des centres des pieux les axes préféré.

GABARIT (Les chaises)

Les instruments utilisés dans l’implantation sont : Piquets, jalons, équerre, théodolites, roulettes.

II –TERASSEMENT1. DEFINITION :

Les travaux de terrassement sont extrêmement variables d'un chantier à l'autre, selon la configuration du terrain, le volume enterré de la construction, la nature du terrain (roche, sables...).

Le départ de terrassement commence après la fixation de l’implantation en suivant le plan de masse et l’implantation et ce terrassement se fait avec plusieurs engins comme la chargeuse, la pelle hydraulique

Figure 1 : PELLE HYDRAULIQUE Figure 2 : CHARGEUSE

Page 19: Rapport Tunisi

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Les ouvrages de terrassement regroupent principalement l'exécution des travaux suivants :

- les fouilles

- les déblais, les remblais

- les tranchées, le talutage

2. LES FOUILLESIl s’agit de creuser dans la terre à une profondeur bien déterminé au niveau bas de la construction.

a. Fouille en rigole Une fouille est dite « rigole »lorsque :

Sa largeur est inferieure ou égale à 2mètres Sa hauteur est inferieure ou égale à 1mètre

b. Fouille en tranchée Une fouille est dite « tranchée »lorsque :

Sa largeur est inferieur ou égale à 2 mètres Sa hauteur est supérieure à 1mètre

c. Fouille en puits Une fouille est dite « puits » lorsque :

Sa profondeur est supérieure à 1 mètre Sa largeur de même grandeur que sa profondeur

d. Fouille en excavation Une fouille est dite « excavation » lorsque

Sa largeur est supérieure à 3 mètres Sa longueur est supérieure à 3 mètres

3. REALISATIONa. Fouille en tranchée ou en rigole

Page 20: Rapport Tunisi

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-Les fonds de fouilles seront dressés horizontalement sauf le cas ou un assainissement s’avérera nécessaire, lequel sera facilité par une pente de 2% à 5%.-Les parois de fouille devront êtres stables, un léger fruit sera éventuellement prévu et si nécessaire un étaiement ou blindage.-Au cas ou la fouille serait exécutée dans un terrain sensible à l’action de l’air ou de l’eau, tel que schistes, marnes, argiles, il sera exécuté un bétonnage ou une chape au mortier dans les heures qui suivront l’ouverture de celui-ci.-Il sera admis une tolérance de 5cm sur profondeur et un écart d’implantation par excès de 10cm pour les fouilles en tranchée et de 5cm pour les fouilles en rigole.

b. Fouille en puits -Les fouilles en puits ne pourront êtres exécutés manuellement par descente d’un homme au fond qu’à la condition que le diamètre soit supérieur à 1,20m lorsque le section sera circulaire et la surface de 1m2 avec un coté de moins 0,80m, lorsque la section sera rectangulaire, un tubage sera utilisé lorsque la fouille sera exécutée dans l’eau ou lorsqu’il y a aura un risque d’arrivée d’eau ou de rencontre de terrain boulant.il précédera dans la mesure du possible l’avancement du forage.-Le fond des fouilles sera dressé horizontalement suivant un plan. Toutefois en vue de permettre l’assainissement des fondations, il pourra être prévu une pente longitudinale de 2 à 5%Dans tous les cas, un curage devra être exécuté avant toute mise en place des fondations.REMARQUE : En l’absence d’une taille avec fruit autorisée par l’architecte ou l’ingénieur conseil, les fouilles doivent êtres parfaitement verticales.

-Après le tracé d’un ouvrage sur le terrain, on fait :

DECAPAGE : débarrasser de la terre végétale.DEBLAI : ensemble des terres retirées du sol lors des divers travaux de terrassement. Les terres sont Soit réutilisées sur le terrain sous forme de remblais, soit retirées du chantier.REMBLAI : ensemble des terres rapportées sur le terrain pour créer

une plate-forme ou combler une cavité.

Page 21: Rapport Tunisi

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III. LE BETON DE PROPRETE

1. DEFINITION :

Le béton de propreté est un béton maigre (béton faiblement dosé en

ciment). Il est étalé sur le sol ou en fond de fouilles - ou fond de coffre -

afin de créer une surface de travail plane et non terreuse. Il protège le sol

des intempéries et permet de travailler « au propre » d'où son nom. Il

évite également le contact de la terre avec le béton de fondation. Non

structurel, il est coulé sur des épaisseurs ne dépassant pas 5 à 10 cm.

2. REALISATION :

Page 22: Rapport Tunisi

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Les étapes sont les suivantes : on bêche le sol. C'est ce qu'on appelle

les fouilles. La profondeur de la travée est définie selon la mise

hors gel des fondations. Cette travée est baptisée la semelle de fondation.

On y coule du béton de propreté afin de poursuivre les travaux de

fondation.

Page 23: Rapport Tunisi

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IV–LES FONDATIONS1. DEFINITION

C’est un terme employé le plus souvent au pluriel pour désigner l’ensemble des ouvrages enterrés sur lesquels repose une construction. Les fondations assurent la stabilité du bâtiment. Elles transmettent au sol le poids total de l’ouvrage en le

répartissant de manière à garantir une assise parfaite.

2. TYPE DE FONDATIONSOn distingue deux principaux types de fondations selon la profondeur à laquelle elles se situent :

a. Les fondations superficielles

-Les fondations superficielles appelées aussi fondations ordinaires : elles sont utilisées quand le bon sol est proche de la surface. Ce type de fondation comprend les semelles, les longrines et les plots.

SEMELLE ISOLEE

Ou semelle ponctuelle: Elle est placée sous un Poteau.

Page 24: Rapport Tunisi

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SEMELLE FILLANTE

La semelle filante ou semelle continue: elle est située sous tous les murs porteurs. Elle peut être renforcée par des armatures si les charges qu’elle reçoit sont importantes.

Page 25: Rapport Tunisi

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LONGRINEC’est une Pièce horizontale d'infrastructure, servant à répartir des charges ou aux reporter vers des appuis, la longrine désigne en particulière une poutre de béton armé ou non qui forme entretoise entre des pieux ou des puits de fondations. Elle fait souvent office de semelle sur laquelle on élève ensuite les maçonneries de remplissage entre des poteaux.On trouve deux sortes de longrines :

Longrine de liaison: ou longrine intermédiaire, elle relie les prés-poteaux et supporte les mures de brique de 12.Longrine de redressement : ou longrine de rive, elle supporte les poteaux d’extrémités qui sont a coté d’une autre construction (elles ont la nappe supérieure tendue)

La semelle à redansC’est un ensemble de semelles filantes décalées en hauteur.Ce type de semelle est utilisé sur les terrains en pente.

Page 26: Rapport Tunisi

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PRES-POTEAUX

Les armatures des prés poteaux doivent être posées sur les semelles avant coulage de ces derniers.Le coffrage des prés poteaux doit être parfaitement verticale de quatre cotées.

3. Traçage des semelles et poteaux

Semelle filante

Redans

Semelle filante

Page 27: Rapport Tunisi

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Le ‘’Maalem’’ procède au traçage en se basant sur les différents plans fournis par l’architecte et le bureau d’étude.Sur les chaises d’implantation sont écrits des numéros et des lettres qui indiquent l’emplacement de chaque élément ainsi que le niveau des planchers, voiles…etc. Pour tracer il faut :

1) Fixer la corde sur le numéro de l’axe qu’on veut tracer (la fixation se fait

longitudinalement et

transversalement)

2) On marque les axes de rives ainsi que

les centres puis on complète ce qui

reste.

Parfois les axes ne sont pas alignés, dans ce cas on fait recours à un décalage pour rendre le tout sur le même axe de la porté pour faciliter le travail et ne pas se tromper sur les dimensions.Une fois le traçage est terminé, on place le coffrage qui constitue une limite pour la semelle.

Page 28: Rapport Tunisi

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Armature d’attache

Partie inutile

L’étape suivante consiste à placer le ferraillage de la semelle est des poteaux, ces dernier seront attachés aux semelles a l’aide des armatures débordés de 10cm.

Attention : il faut être vigilent lorsqu’on met le ferraillage, car il se peut qu’on se trompe sur les dimensions.On les renforcent aussi par un coffrage qui maintient le poteau a sa position verticale, ainsi que des coffrages latérales pour bien métriser le bétonnage.

Remarque : Le coffrage tient compte de la distance d’enrobage qu’est 2cm pour tous les poteaux de l’ouvrage.

Les configurations des semelles :

1) Semelle plate

Cette construction de la semelle ne permet pas d’évacuer les efforts qui viennent du haut d’une manière optimale, car les contraintes dans ce cas agissent sur une partie donnée.Dans ce cas il va y avoir une sollicitation excessive, ce qui va provoquer la ruine de la structure.

2) Semelle non plate

Page 29: Rapport Tunisi

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Partie utile

Pour cette configuration, les charges sont réparties d’une manière à ce que la semelle ne se fatigue pas c-à-d que les efforts de contraintes sont dispatchés puis transmet et répartit sur le sol (fond de coffre ou niveau d'assise).

4. Les voiles

III –LE COFFRAGE1. DEFINITION

C’est une structure provisoire, utile pour mouler le béton, en attendant sa prise puis son durcissement.Les coffrages traditionnels sont mis en œuvre en totalité in situ. Les coffrages standardisés permettent de réaliser des ouvrages de dimensions différentes.

Page 30: Rapport Tunisi

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-Les bois utilisés seront secs, au cas où des bois humides seraient utilisés, il sera tenu compte de cet fait, sachant que leur résistance diminue de 2/3.-Ils seront saines, de bonne qualité, exempts des fentes et des cassures, leurs arrêtés seront vives et rectilignes, ils ne seront ni gauches ni voiles.Les coffrages seront rigides, indéformables parfaitement étanches, ils seront réalisés de telle sorte que le décoffrage des poteaux, murs et joues de poutres puissent s’effectuer avant celui des radiers, hourdis et fonds de poutres.-Lorsqu’il y aura lieu d’obtenir des surfaces présentant un bon aspect, les bois seront blanchis et arrosés ou huilés avant le bétonnage.-Les contres plaqués utilisés seront des contres plaqués « marin »les coffrages métalliques ne devront pas êtres oxydés, leurs surfaces planes, leurs raidisseurs parfaitement rectilignes feront corps avec les panneaux, leur assemblage sera jointif et étanche.

2. CONSTITUANTS DE COFFRAGE LA PEAU : détermine l’aspect final de la pièce moulée. Elle peut être

en bois, en contreplaqué, en acier, en matière plastique ou en carton.

L’OSSATURE : elle limite les déformations de la peau de coffrage, essentiellement dues à la poussée du béton frais pour les

parois verticales, au poids propre de béton frais, du coffrage et aux charges d’exploitation.

Tiges d’entretoises, béquilles, étaiements : permettent le réglage en position des surfaces coffrantes.

3. TYPOLOGIES DE COFFRAGE

COFFRAGES VERTICAUX : * Petits panneaux

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* banches COFFRAGE DES POTEAUX

COFFRAGES HORIZONTAUX :*Poutres *Dalles pleine

COFFRAGES PERDUS

COFFRAGE SPECIAUX (Pont, barrage)

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IV –FERRAILLAGE1. DEFINITION

-Les armatures sont les aciers utilisés en béton armé, elles sont disposées dans le béton pour absorber les effets de traction, de cisaillement et de flexion.

Armature : Ø : 6-8-10-12-14-16 -20

-Les armatures à haute adhérence absorbant les efforts de traction et parfois les efforts de compression dans les pièces de B.A soumise à la flexion (poutre; nervure).-Les diamètre commerciale de ces aciers sont: T8,T10,T12,T14,T16,T20,T25,T32,T40.- Les armatures rondes lisses sont pour le façonnage des cadres, étriers, et épingle.

2. LES CHAINAGESa. DEFINITION

Cadre

Épingle

Étrier Cercle

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-Les chaînages sont les éléments de liaison entre les différents composants du gros œuvre (murs, planchers, poteaux, panneaux fabriqués). Ils servent à solidariser les éléments verticaux (murs, poteaux, panneaux) et horizontaux (planchers).Ils sont généralement réalisés en béton armé.

b. ROLE DE CHAINAGE-ils ceinturent les murs en maçonnerie porteuse et en maçonnerie de remplissage

à chaque étage au niveau des planchers au couronnement des murs

-Ils résistent essentiellement aux efforts normaux de traction et ont un rôle de répartition des charges.Ils sont habillés d’une planelle du coté extérieur ou moulés dans des blocs en forme d’Ude même nature que la maçonnerie.

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Chantier

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V –PLANCHERS1. DEFINITION

-Ce sont les ouvrages horizontaux porteurs des charges permanents et des surcharges d’exploitation à chaque étage :

- Ils s’appuient sur : * les structures poteaux- poutres.

- Ils constituent un écran isolant : * thermique (contre les échanges de chaleurs) . * acoustique (contre les bruits aériens et d’impact).

-Le genre de hourdis utilisé ainsi que la hauteur de la chape supérieure et des planches dépendent de la portée de la nervure .le rôle de l’ingénieur est la conception convenable.

2. TYPES DE PLANCHERS-Il existe deux types de réalisation de planchers :

Plancher en corps creux Plancher en dalle pleine

a. PLANCHER EN CORPS CREUX-Pour les plancher en corps creux les planches supérieures sont équidistantes de 33cm.La largeur normalisée entre les fils d’étais ainsi que la largeur entre les madriers, généralement on ne doit pas dépasser les 150cm. - Il faut avoir le Nombre suffisant d’étais pendant le coffrage de plancher en corps creux

-L’HOURDIS   : C’est un coffrage perdu, son hauteur dépend de la portée des nervures, les types d’hourdis les plus utilisées sont :

Hourdis 16 pour des portées <4,7m Hourdis 19 pour des portées entre 4,7 et 6 Hourdis 19 et une brique pour les portées qui dépassent 6 m

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b. PLANCHER EN DALLE PLEINE

- Une dalle pleine en béton armé a une épaisseur variable avec des portées pouvant aller jusqu’à 7 ou 8 m. L’épaisseur d’une dalle est fonction de sa portée et des charges qu’elle devra supporter. Cette épaisseur est en général comprise entre 1/2 et les 1/3 de sa portée.

-Pour les dalles pleines les planches sont fixées l’une à l’autre avec un bon assemblage pour assurer l’étanchéité.

Le ferraillage du dalle pleine est en porte à faut d’où la poutre doit être l’axe de symétrie doit être prolongé de l’autre coté en présentant un encrage rectiligne.

Remarque : Le coffrage des planchers en dalle pleine est presque identique à celui des planchers en hourdis, la seule différence c’est la pose des planches supérieure.

HOURDIS

NERVURE

POTEAU

POUTRE

RAIDISSEURHourdis 16 (16*33*30)

Hourdis 30 (30*33*30)

Hourdis 19 (19*33*30)

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VI –MAÇONNERIE1. GENERALITE

-La Maçonnerie est un ouvrage composé de pierres ou de briques unies par du mortier, du plâtre ou du ciment. Elle représente une Partie des travaux d’un bâtiment qui s’y rapporte.-En trouve différant type de travaux de Maçonnerie : murs de façade, pose carrelage, cloisons, terrasses, trottoirs, clôtures …Est généralement elle représente une élévation soit pour limiter la construction, réaliser un ensemble de remplissage, ou pour l’aspect décoratif.-Les briques utilisés seront exclusivement des briques cuites, dont les caractéristiques de qualité sont conformes aux normes NF.P ou aux normes locales homologuées s’il y lieu.

-Les briques doivent être vitrifiées, dures non friables, sonores, sans fêlures et sans parties siliceuses ou calcaires, leur porosité ne doit en aucun cas dépasser 18% de leur poids, leur résistance moyenne doit être égale ou supérieure à 15 bars.-Les biques seront posées à main soufflant du mortier, par assises réglées horizontalement à joints croisés, le recouvrement sur l’assise inférieure étant de 0,05m au moins, les joints seront de 0,5 à 2cm.les briques cassées, fendues ou déchaussées ne seront pas utilisés et seront éventuellement remplacées avec un mortier frais, lorsqu’il sera nécessaire de tailler les briques, cette opération s’effectuera par sciage.Les angles, les extrémités des trumeaux, les retours de tableaux et d’angles, seront éventuellement remplacées avec un mortier et parfaire l’adhérence du joint, deux minutes suffisent.Les briques prévues pour la protection d’éléments en béton armé devront dans la mesure du possible être positionnées en coffrage perdu.

2. Mortier de pose-le mortier de pose de toutes les maçonneries en briques sera composé comme suit :-Sable : ne devra pas contenir d’éléments fins au dessous de 1/3 de mm et dans la mesure du possible d’élément au-delà de 3mm.Dosage pour 1m3 de mortier : sable 1m3-ciment 300 kg CPA

Brique platériére

(6.5*21.5*30)

Brique 8 T (10.5*20*30)

Brique 12 T (15*20*30)

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3. Outillage

-LE NIVEAU A BULLES: Un modèle à deux bulles nous permettrons de contrôler le niveau horizontalement et verticalement.

-LE FIL A PLOMB: Il est parfois pourvu d'une pièce de bois autour de laquelle vous pourrez enrouler la cordelette.

-LA TRUELLE: Son côté biseauté permet de prélever le ciment sur la taloche. Il se trouve à gauche pour les droitiers.

-LA TRUELLE A JOINTS: Avec sa lame fine (de 8 à 12 cm) et plate, elle sert à former et à lisser les joints.

-LE METRE: Il existe des mètres pliants et des mètres rubans. Ces derniers peuvent être munis d'un bouton de blocage.

- LA PELLE : Choisissez de préférence une pelle à lame d'acier trempé.

-LA MASSE: Un marteau très robuste pour démolir ou pour tailler dans la brique, ainsi que pour les travaux "lourds".

-LA BROUETTE: Tenez compte de son poids une fois chargée, et des voies d'accès au lieu de vos travaux.

-SEAU : On l’utilise pour déplacer une faible quantité de mortier, et pour doser une quantité d'eau bien précise.

- BROSSE : Pour mouiller les surfaces des murs.

-EQUERRE : pour assurer la perpendicularité.

VII -LES MURS1. DEFINITION

On appelle murs les éléments porteurs verticaux, de section droite, très oblongue. Les cloisons, en revanche, n’ont aucune fonction portante. En général : Murs > 15 cm > Cloisons

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2. ROLE DES MURS

-Les murs doivent remplir certaines fonctions et en permettre d’autres. Ils doivent notamment :CLORE : -pour limiter la construction exemple : mur de façade ; mur pignon

-Pour séparer des locaux : chambre, cuisine-Pour séparer des propriétés non bâtis : mur de clôture-Pour séparer l’habitation du milieu naturel : mur de cave, mur de sous-sol, mur de parking

RESISTER : -à la charge amenée par sa masse la section de la base étant la plus sollicitée -a la charge des planchers, des charpentes et des couvertures, des charges d’exploitation transmise aux murs porteurs : longitudinaux et transversaux -a la poussée éventuelle des terres - à la fois aux charges verticales et horizontales exemple : mur de façade

Soumis à l’action du vent -a l’action des changements de température : dilatation et choc thermiqueISOLER : Thermiquement C'est-à-dire assurer le confort de l’habitant, en s’opposant au passage de la chaleur de l’intérieur vers l’extérieur et le contraire pour des raisons économiques : incidence de l’isolation sur la consommation d’énergie . et des exigences de réalisation du complexe : isolation, ventilation aération Acoustiquement : pour se protéger des agressions dues aux bruits transmis par l’air environnant et pour réduire l’intensité des sons émis à l’intérieur d’Un logement Contre l’incendie : pour pallier la très nette diminution des caractéristiques mécaniques des matériaux sous l’action de la chaleur. Nous allons créer des baies pour les portes.

PROTEGR : A fin de s’opposer à la pénétration de l’eau de pluie (mur de façade), éviter les remontées capillaires dues à l’humidité du sols et résister aux agents physiques (sels, actions du vent, du soleil, de la pluie.

EMBELER : C'est-à-dire constituer un élément de décoration, soit à l’extérieur soit à l’intérieur par le parement restent apparent, le jeu des formes et des coloris soit des matériaux naturels pierres soit des matériaux artificiel : parement reconstitués.

3. TYPE DES MURS

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a. Murs de façade :-Le plus souvent parallèles à la rue, ils comportent des ouvertures : portes et fenêtres. S’ils sont porteurs, ils ont à supporter le poids des différents planchers et de leurs surcharges.

b. Murs pignons- Murs mitoyens :-Le plus souvent perpendiculaires aux murs de façade, ils ont généralement la forme de latoiture (droite ou en pointe). Comportant moins de baies que les murs de façade, ils ont à supporter le conduit de fumée et les gaines de ventilation.Dans les agglomérations il n’est pas rare qu’un pignon appartienne à deux propriétaires. Il est alors mitoyen

c.Murs de façade arrière :On ne recherche pas pour ceux-ci l’esthétique indispensable aux murs de façadesur rue. Souvent parallèle aux premiers, ils supportent les même charges et parfois des conduits de fumée et gaine diverses.

d. Murs de refend :Il est souvent nécessaire de « refendre » les bâtiments trop longs ou trop larges dediminuer la portée des planchers, supporter les conduits de fumée et par foissoutenir la charpente ; on construit alors des murs dits « de refend ». Ils ont enoutre un rôle de raidisseur puisque, rejoignant les deux murs de façade, ils sontparfaitement liés avec eux.

e. Murs d’échiffre :

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-Ils sont destinés à supporter les escaliers.

f. Murs de clôture :-Construits pour délimiter les propriétés, les murs de clôture sont constammentexposés aux intempéries.-Ils doivent être recouvert d’un couronnement ou chaperon. Ce chaperon estdestiné à empêcher les eaux de pénétrer dans le mur.-L’épaisseur des murs de clôture varie en fonction de leur hauteur et leur longueur,des renforts ou contreforts qu’ils peuvent recevoir, ainsi que des matériaux employés à leur réalisation.La hauteur de ces murs dépend des règlements locaux, de leur situation et de leurdestination.

g. murs de soutènement :-Les murs de soutènement sont destinés à supporter latéralement une poussée des terres ou le renverser.-L’ inclinaison est en rapport avec le talus naturel formé par les terres qu’il doit soutenir.

h. murs de cave :-Ils ont à supporter tout le poids du bâtiment et ses surcharges, et constituent une partie ou toutes les fondations de celui-ci.-En plus des charges verticales énumérées ci dessus, ils subissent les poussées latérales des terres appuyées contre leur parement extérieur. Ce dernier point les rend comparables aux murs de soutènement.-Ces murs sont construits le plus souvent en maçonnerie de moellons durs et résistants àl’humidité.

VIII –LES ENDUITS :

Mur

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1. DEFINTION-Un enduit est un mélange à base de chaux, de ciment ou de plâtre, avec ou sans adjonction de granulats, de fibres ou d'autres matériaux, dans un but de protection ou de décoration.

2. PROPRIETES DES ENDUITSa. Qualité des liants

-Les liants utilisés seront des classes suivantes : Ciment Chaux Leur stockage doit s’effectuer à sec

b. Sable -La granularité du sable employé sera celle définie dans chaque catégorie du mortier

c. Gâchage de mortier-L’eau de gâchage ne contiendra pas plus de 2kg par litre de matière en suspension et 15g de sels dissous. Le gâchage s’effectuera au fur et à mesure de l’avancement des Travaux et en fonction des besoins, avec la quantité d’eau necessire, mais sans excès de façon à éviter le faïençage .un mortier ayant commencé sa prise, ne sera en aucun cas repris et utilisé.

d. Préparation des mortiers-Les joints entre les lignes devront êtres soigneusement remplies de mortier.la surface des supports doit être propre, exemple d’impuretés,(telle que poussière, peinture, plâtre, salpêtre , suie, huile,..)Rugueuse de telle sorte qu’elle permettre un accrochage et une adhérence parfaite de l’enduit.-Le support sera au préalable humidifié à refus, en plusieurs fois et à un quart d’heure d’intervalle.la face à enduire devra être humidifié en profondeur et ressayée en surface, dans le cas ou le support présenterait des inégalités importantes ne permettant pas la mise en œuvre de l’enduit, il sera procédé à un redressement en surcharges ou renformis, si elles ne dépassent pas 3cm.de 3cm à 5cm ,la surcharge sera armée au-dessus de 5cm, il sera exécuté un ouvrage de redressement en maçonnerie.

e. Exécution des enduits-Généralement l’enduit sera constitué par, un gobetis ou couche d’accrochage, une couche intermédiaire formant le corps de l’enduit, une couche de finition donnant l’aspect de l’enduit fini et parachevant l’imperméabilisation.

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-La couche de finition pourra servir éventuellement comme support d’un enduit décoratif. L’humidification des enduits, en cours de durcissement ne sera pas opéré par temps sec et chaud, de jour, le devra s’effectuer le matin. Lorsqu’il y a risque de microfissuration de l’enduit, celui –ci pourra après humectation, être repris à la taloche deux heures après sa mise en œuvre.

f. Qualité des enduits finie-Ils présenteront des surfaces régulières, soignées, planes sans flaches ou bosse, exemples de soufflure, gerçures, claques, fissures.les arrêtes et les joints seront nets, rectilignes, exempts d’écornures, épaufrures fissures.L’adhérence des enduits du support sera de 3kg/cm2 au moins à 28 jours. Aucune partieNe devra sonner « creux »sous le choc du matériau. Leur planéité sera telle qu’une règle de 2m promenée en tous sens ne fasse pas apparaitre de différence supérieure à 5mm, la tolérance de verticalité é sera de 1cm par hauteur de 3m.

3. TYPE DES ENDUITSa. Enduit intérieur

-Le dosage de mortier sera le suivant : 1 ér couche  : mortier de ciment dosé à 500kg de ciment par 1m3 de sable 2 éme couche (enduit de finition)  : mortier bâtard dosé à 150kg de ciment et 250kg

de chaux hydraulique pour 1m3 de sable. Le sable employé sera du 0/3,la proportion de sable fin ne dépassent pas 15 à 30%.le sous-enduit sera exécuté avec un mortier très fluide, projeté sur le support, la couche sera finie de 5mm au plus, la couche de finition sera exécuté lorsque le sous-enduit aura fait sa prise mais avant qu’il ne soit sec, le sable sera identique à

Gobetis

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celui du sous-enduit, le mortier sera projeté à la truelle puis sera à l’aide du dos de celle-ci ou à la taloche, les creux et les joints étant parfaitement remplis, l’ensemble étant exécuté sur des repères verticaux espacés de 1,5m environ en partie courante et à 25cm de tout angle inferieur de deux murs.

b. Enduit extérieur à trois couches-le dosage des mortiers sera le suivant :

1 ér couche (gobetis ou couche d’accrochage)   : mortier de ciment dosé à 500kg mètre cube de sable

2 éme couche (corps d’enduit)   : mortier bâtard dosé à 250kg de ciment et 150kg de chaux hydraulique par 1m3de sable.

3 éme couche (couche de finition)   : mortier bâtard dosé à 150kg de ciment et 250kg de chaux.Le sable employé sera du 0/3(0,1/3.15) pour la couche de fond et le corps de l’enduit. Le sable employé pour la couche de finition sera de 0/2(0.1.2)riche en éléments fins.Le corps de l’enduit sera exécuté après que la couche de fond ait fait une partie de son retrait, soit 48 heures au moins après la mise en œuvre par projection à la truelle en deux ou trois passes et serrage très énergétique et uniforme.La couche de finition sera exécutée avec un délai de 2 à 8 jours, elle sera exécutéePar projection à la truelle et dressée à la règle, son épaisseur étant uniforme et telle qu’elle couvre sans surcharge.

c. Enduit sous plafondL’enduit sous plafond a comme épaisseur totale 1,5cm ; il est exécuté en 2 couches :

1 ér couche   : une couche d’accrochage de mortier ciment dosé à 400 Kg/m3

d’épaisseur 0,75 cm.

2 éme couche   : une couche en mortier bâtard dosé 350 Kg/m (2/3 chaux

hydraulique et 1/3 ciment) dressée à la règle et soigneusement frottasse.

Problème: Apparition de fissure sur un enduit après un certain temps

Solution : On utilise pour ce type de problème une type d’enduit qui s’appelle enduit grillagée

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CONCLUSION

e stage nous a permis d’avoir une très bonne idée sur les techniques et les méthodes appliquées pour la conception des projets et mettre en évidence les règles

organisationnelles dans un chantier.C

Aussi notant que les hypothèses de calcul font la partie déterminante dans un projet de bâtiment ce qui met l’accent sur la responsabilité de l’ingénieur aussi bien dans la conception que dans la réalisation.

En outre, ce stage est une occasion qui nous a permis de vivre la réalité et d’aborder des problèmes techniques réels lors de l’étude du projet qui nous a été confié et pour tester nos capacités d’analyse et de synthèse. Il était donc un complément indispensable à notre formation.

Enfin, ce stage nous a permis de fixer les connaissances théoriques que nous avons apprises durant l ère années du master génie civil par rapport aux méthodes utilisées dans la Direction régionale de Mahdia.

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