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BURKINA FASO - - - - - - - - - Unité-Progrès-Justice Rapport semestriel de suivi de la mise en œuvre du PDSEB Janvier à Juin 2014 Août 2014

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Page 1: Rapport semestriel de suivi de la mise en œuvre du … · IV.11.1 Organisation des examens et concours scolaires _____ 60. 3 IV.12 Difficultés/leçons apprises/recommandations _____

BURKINA FASO

- - - - - - - - -

Unité-Progrès-Justice

Rapport semestriel de suivi de la mise en œuvre du PDSEB

Janvier à Juin 2014

Août 2014

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SOMMAIRE

INTRODUCTION _________________________________________________________________ 10

MATRICE DE MESURE DES RESULTATS _______________________________________________ 11

RESUME EXECUTIF _______________________________________________________________ 18

I. DOTATIONS BUDGETAIRES EN 2014 AUX MINISTERES EN CHARGE DE L’EDUCATION ______ 22

I.1 Ressources allouées au MENA ____________________________________________________ 22

I.2 Ressources allouées au MJFPE ____________________________________________________ 27

I.3 Ressources allouées au MESS _____________________________________________________ 28

II. RESSOURCES ALLOUEES AU SECTEUR DE L’EDUCATION ______________________________ 29

BILAN AU 30 JUIN 2014 DE MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITÉS ______________________________ 30

III. Programme 1 : Développement de l’accès à l’éducation formelle ____________________ 30

III.1 Résultat immédiat 1: La capacité d'accueil du système éducatif de base formel (préscolaire,

primaire, post-primaire) s’est accrue _____________________________________________________ 30

III.1.1 Construction d’infrastructures éducatives et de formation __________________________________ 30

III.1.2 Réhabilitations des infrastructures éducatives ____________________________________________ 33

III.1.3 Equipement des salles de classe ________________________________________________________ 33

III.2 Résultat immédiat 2 : La capacité d'accueil du système éducatif de base formel s’est accrue dans

les communes ayant bénéficié de ressources financières pour les constructions et/ou les réhabilitations

33

III.2.1 Transferts aux communes _____________________________________________________________ 33

III.3 Résultat immédiat 3 : Les nouveaux besoins en personnels d'éducation à tous les niveaux sont

pourvus ____________________________________________________________________________ 34

III.3.1 Mise à disposition d'enseignants qualifiés ________________________________________________ 34

III.4 Résultat immédiat 4 : Les moyens d'accéder à de meilleures conditions d'hygiène et de santé à

tous les niveaux ont été donnés aux élèves _______________________________________________ 35

III.4.1 Amélioration de l'état d’hygiène, de santé et de nutrition des élèves __________________________ 35

III.5 Résultat immédiat 5 : La prévention et la prise en charge du VIH et du Sida en milieu scolaire

sont effectives _______________________________________________________________________ 35

III.5.1 Lutte contre le VIH/SIDA ______________________________________________________________ 35

III.6 Résultat immédiat 6 : Les moyens d'accéder à de meilleures prestations sociales à tous les

niveaux ont été offerts ________________________________________________________________ 36

III.6.1 Infrastructures et approvisionnement en vivres ___________________________________________ 36

III.7 Résultat immédiat 7 : L’égalité et l’équité d’accès sont respectées pour tous les enfants de six-

seize ans ___________________________________________________________________________ 36

III.7.1 Maintien des filles dans le système éducatif ______________________________________________ 36

III.8 Résultats immédiats 8 : Les responsabilités dans l’expansion, la qualité, la gestion et le pilotage

du système éducatif de base sont assumées par chaque partie prenante _______________________ 38

III.8.1 Développement de l'éducation parentale ________________________________________________ 38

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III.8.2 Dynamisation de la participation des APE/AME/COGES _____________________________________ 38

III.9 Résultat immédiat 9 : Les enfants en situation de handicap sont pris en charge dans le système

éducatif de base _____________________________________________________________________ 38

III.9.1 Appui à l'éducation des enfants à besoins spécifiques ______________________________________ 38

III.10 Résultat immédiat 10 : La capacité d'accueil du système éducatif de base formel s’est accrue

grâce à la contribution du privé _________________________________________________________ 38

III.10.1 Autres subventions en faveur de l'enseignement privé ______________________________________ 38

III.11 Difficultés/leçons apprises/recommandations _____________________________________ 40

IV. Programme 2 : Amélioration de la qualité de l’éducation formelle ___________________ 42

IV.1 Résultat immédiat 1 : Le personnel enseignant qualifié de l’éducation de base est disponible _ 42

IV.1.1 Construction et équipement des infrastructures de formation ________________________________ 42

IV.1.2 Amélioration du contenu des formations initiales __________________________________________ 43

IV.1.3 Subventions aux établissements de formation ____________________________________________ 44

IV.2 Résultat immédiat 2 : Les compétences du personnel enseignant en classe sont renforcées __ 44

IV.2.1 Formation continue des personnels _____________________________________________________ 44

IV.3 Résultat immédiat 3 : Le curriculum de l’éducation de base est disponible et opérationnel ___ 48

IV.3.1 Rénovation des programmes d'éducation primaire ________________________________________ 48

IV.3.2 Rénovation des programmes d'éducation post-primaire ____________________________________ 49

IV.4 Résultat immédiat 4 : Les apprenants et les enseignants disposent respectivement de manuels

scolaires et de matériels didactiques de qualité ____________________________________________ 50

IV.4.1 Manuels scolaires ___________________________________________________________________ 50

IV.4.2 Matériel didactiques _________________________________________________________________ 51

IV.5 Résultat immédiat 5 : Les fournitures et consommables scolaires sont mis à la disposition des

élèves et des écoles à temps ___________________________________________________________ 52

IV.5.1 Fournitures et consommables scolaires __________________________________________________ 52

IV.5.2 Dotation et distribution des manuels et matériel didactique : ________________________________ 52

IV.6 Résultat immédiat 6 : Les résultats scolaires sont améliorés ____________________________ 53

IV.6.1 Mise en œuvre des projets écoles de qualité ______________________________________________ 53

IV.6.2 Mesures d'accompagnement __________________________________________________________ 54

IV.7 Résultat immédiat 7 : Le temps d’enseignement/apprentissage atteint 800 heures _________ 56

IV.7.1 Mise en place d'un système harmonisée d'évaluation ______________________________________ 56

IV.8 Résultat immédiat 8 : Les effectifs des apprenants en éducation bilingue se sont accrus _____ 56

IV.8.1 Utilisation des langues dans l'enseignement ______________________________________________ 56

IV.9 Résultat immédiat 9 : Le nombre d’élèves ayant transité par les passerelles s’est accru ______ 58

IV.9.1 Opérationnalisation des passerelles _____________________________________________________ 58

IV.10 Résultat immédiat 10 : Les innovations éducatives sont promues ______________________ 59

IV.10.1 Recherche-actions ___________________________________________________________________ 59

IV.10.2 Recherche-développement ____________________________________________________________ 59

IV.11 Résultat immédiat 11 : Les connaissances apprises sont évaluées______________________ 60

IV.11.1 Organisation des examens et concours scolaires ___________________________________________ 60

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IV.12 Difficultés/leçons apprises/recommandations _____________________________________ 62

V. Programme 3 : Développement de l’éducation non formelle (ENF) _____________________ 64

V.1 Résultat immédiat 1 : Le nombre de jeunes alphabétisés de 15-24 ans s’est accru notamment les

filles et les femmes ___________________________________________________________________ 64

V.1.1 Construction d'infrastructures d'éducation non formelle des jeunes et des adultes _________________ 64

V.1.2 Equipement des centres de formation pour jeunes et adultes __________________________________ 64

V.2 Résultat immédiat 2 : Le nombre d’apprenants des CEBNF et assimilés s’est accru __________ 65

V.2.1 Construction d'infrastructures d'éducation non formelle des adolescents _________________________ 65

V.3 Résultat immédiat 3 : Le nombre d’apprenants des structures d’ENF de la petite enfance s’est

accru 66

V.3.1 Construction et équipement des centres de l'ENF de la petite enfance ___________________________ 66

V.4 Résultat immédiat 4 : L’offre d’ENF toutes composantes confondues s'est accrue___________ 67

V.4.1 Appui aux activités des programmes d'éducation non formelle _________________________________ 67

V.4.2 Sensibilisation à l'éducation non formelle __________________________________________________ 67

V.4.3 Lutte contre le VIH/SIDA ________________________________________________________________ 68

V.5 Résultat immédiat 5 : Les activités d’alphabétisation sont assurées par des intervenants qualifiés

en ENF 68

V.5.1 Formation continue dans le non formel ____________________________________________________ 68

V.6 Résultat immédiat 6 : Les structures d’ENF sont suivies ________________________________ 69

V.6.1 Encadrement pédagogique dans l'ENF _____________________________________________________ 69

V.7 Résultat immédiat 7 : Les curricula et programmes de l’ENF sont révisés et/ou vulgarisés ____ 70

V.7.1 Rénovation des programmes d’ENF _______________________________________________________ 70

V.8 Résultat immédiat 8 : Les apprenants et animateurs disposent du matériel didactique _____ 71

V.8.1 Acquisition du matériel didactique ________________________________________________________ 71

V.8.2 Acquisition des manuels et guides ________________________________________________________ 71

V.8.3 Mettre à la disposition des acteurs de l'ENF des manuels, guides et matériel didactique ____________ 71

V.9 Résultats immédiats 9 : Les apprenants sont évalués __________________________________ 72

V.9.1 Evaluation des apprenants ______________________________________________________________ 72

V.10 Résultat immédiat 10 : Les innovations éducatives en ENF sont promues _________________ 73

V.10.1 Développement de la recherche/action et de la recherche-développement en ENF ______________ 73

V.11 Résultat immédiat 11 : Les sortants des structures d’ENF sont installés ___________________ 74

V.11.1 Appui aux sortants des structures d'ENF _________________________________________________ 74

V.1 Résultat immédiat 12 : Les outils de programmation et d’évaluation du sous -secteur de l’ENF

sont disponibles et mis en œuvre _______________________________________________________ 75

V.1.1 Pilotage et coordination de l’ENF _________________________________________________________ 75

V.1.2 Planification, programmation ____________________________________________________________ 76

V.2 Difficultés/leçons apprises/recommandations _______________________________________ 77

VI. Programme 4 : Pilotage et soutien aux services de l’éducation de base _______________ 79

VI.1 Résultat immédiat 1 : La coordination des activités du sous-secteur de l’éducation de base est

assurée ____________________________________________________________________________ 79

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VI.1.1 Organisation de sessions ______________________________________________________________ 79

VI.2 Résultat immédiat 2 : Le financement du sous-secteur de l’éducation de base est assuré ____ 80

VI.3 Résultat immédiat 3 : Les outils de programmation et d’évaluation sont disponibles ________ 80

VI.3.1 Planification, programmation et budgétisation ____________________________________________ 80

VI.4 Résultat immédiat 4 : Les capacités institutionnelles et organisationnelles du MENA sont

renforcées __________________________________________________________________________ 81

VI.4.1 Gouvernance du sous-secteur de l’éducation de base entre les différents acteurs ________________ 81

VI.4.2 Gestion de la décentralisation du sous-secteur de l’éducation de base _________________________ 82

VI.4.3 Suivi et évaluation des activités ________________________________________________________ 84

VI.4.4 Etudes et recherches _________________________________________________________________ 85

VI.4.5 Contribution aux organisations supra nationales ___________________________________________ 86

VI.4.6 Autres transferts courants ____________________________________________________________ 86

VI.5 Résultat immédiat 5 : Les personnels de l'éducation de base sont gérés efficacement _______ 86

VI.6 Résultat immédiat 6 : Les ressources financières et matérielles sont efficacement gérées ____ 87

VI.6.1 Gestion des ressources financières ______________________________________________________ 87

VI.6.2 Gestion des ressources matérielles _____________________________________________________ 95

VI.7 Résultat immédiat 7 : Les structures disposent de moyens de travail _____________________ 95

VI.7.1 Construction et réhabilitation d'Infrastructures administratives ______________________________ 95

VI.7.2 Equipement en matériels et mobiliers ___________________________________________________ 95

VI.7.3 Equipement en matériels de transport ___________________________________________________ 95

VI.7.4 Appui au fonctionnement courant des services ____________________________________________ 95

VI.7.5 Dépenses de personnel _______________________________________________________________ 96

VI.8 Difficultés/leçons apprises/recommandations _______________________________________ 96

Annexes________________________________________________________________________ 97

Annexe 1: Scores moyens, sur 100, par discipline et par niveau au primaire _____________________ 97

Annexe 2: Grille de responsabilités des politiques structurantes ______________________________ 97

Annexe 2.1: Grille de responsabilités des actions du Continuum éducatif _______________________ 97

Annexe 2.2: Grille de responsabilités des actions sur la Qualité _______________________________ 99

Annexe 2.3: Grille de responsabilités des actions de résorption des disparités __________________ 103

Annexe 2.4: Grille de responsabilités des actions sur la déconcentration/décentralisation ________ 107

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TABLEAUX

Tableau 0-1 : Matrice de suivi des indicateurs du cadre des résultats pour l’année 2014 _______________________ 11

Tableau I-1 : Evolution du financement du PDSEB par instrument (en millions de FCFA) ______________________ 22

Tableau I-2 : Evolution des dotations du MENA (en millions de FCFA) ______________________________________ 22

Tableau I-3 : Situation des projets intervenant au MENA (en milliers FCFA) _________________________________ 24

Tableau I-4 : Evolution des dotations du CAST (en millions de FCFA) _______________________________________ 25

Tableau I-5 : Financement 2013 par bailleur du CAST / FSDEB (en milliers FCFA) ___________________________ 25

Tableau I-6 : Dotations CAST/FSDEB par nature de dépenses (en milliers FCFA) _____________________________ 25

Tableau I-7 : Ressources financières transférées aux communes 2014 (en milliers de FCFA) ____________________ 26

Tableau I-8 : Parts relatives des modalités de construction (en milliards de FCFA) ___________________________ 26

Tableau I-9 : Plan de passation des marchés 2014 MENA (en FCFA) _______________________________________ 27

Tableau I-10 : Evolution des dotations du MJFPE (millions de FCFA) _______________________________________ 27

Tableau I-11 : Plan de passation des marchés 2014 MJFPE (milliers FCFA) __________________________________ 28

Tableau I-12 : Evolution des dotations du MESS (en millions de FCFA) _____________________________________ 28

Tableau II-1 : Evolution des ressources du secteur de l’Education (en millions de FCFA) _______________________ 29

Tableau II-2: Indicateurs de mesure de l’effort National du secteur Education _______________________________ 29

Tableau IV-1 : Evolution des indicateurs du personnel enseignant _________________________________________ 42

Tableau IV-2 : Evolution des indicateurs sur les manuels scolaires et didactiques ____________________________ 50

Tableau IV-3 : Evolution des indicateurs sur les fournitures scolaires ______________________________________ 53

Tableau IV-4 : Evolution des indicateurs sur les apprenants en éducation bilingue ___________________________ 57

Tableau IV-5 : Evolution des indicateurs sur les taux de réussite aux examens scolaires _______________________ 60

Tableau V-1 : Evolution des indicateurs sur l'alphabétisation des jeunes de 15-24 ans dans les centres ___________ 65

Tableau V-2 : Evolution des indicateurs sur les apprenants et les structures de l'ENF des adolescents. ___________ 66

Tableau V-3 : Evolution des indicateurs sur les structures et les apprenants de l'ENF de la petite enfance ________ 66

Tableau V-4 : Evolution des indicateurs sur la lutte contre le VIH/SIDA ____________________________________ 68

Tableau V-5 : Evolution des indicateurs sur la formation/recyclage du personnel ____________________________ 68

Tableau V-6 : Evolution des indicateurs sur l'encadrement pédagogique en ENF _____________________________ 69

Tableau V-7 : Evolution des indicateurs sur les curricula et programmes de l'ENF ____________________________ 70

Tableau V-8 : Evolution des indicateurs sur la situation des manuels et guides des centres _____________________ 72

Tableau V-9 : Evolution des indicateurs sur l'évaluation et la certification des apprenants _____________________ 72

Tableau V-10 : Evolution des indicateurs sur la situation des innovations en ENF ____________________________ 74

Tableau V-11 : Evolution des indicateurs sur la situation des sortants des structures d'ENF ____________________ 75

Tableau VI-1 : Exécution Financière selon la Nomenclature budgétaire (milliers FCFA) _______________________ 88

Tableau VI-2 : Exécution Financière selon la Nomenclature PDSEB ________________________________________ 90

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Tableau VI-3 : Exécution Financière du CAST-FSDEB selon la Nomenclature Budgétaire ______________________ 91

Tableau VI-4 : Exécution Financière du CAST-FSDEB selon la Nomenclature PDSEB __________________________ 92

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Sigles et abréviations

2A3F : Approche d’Apprentissage du Français Fondamental et Fonctionnel ADEA : Association pour le Développement de l’Education en Afrique AENF : Alphabétisation et Éducation Non Formelle AGR : Activités Génératrices de Revenus AME : Association des Mères Éducatrices ANPE : Agence Nationale pour l’Emploi APC : Approche par les Compétences APE : Association des Parents d’Élèves BAC : Baccalauréat BAENF : Bureau de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle BEP : Brevet d’études professionnelles BEPC : Brevet d’Etudes du Premier Cycle BID : Banque Islamique de Développement BPT : Brevet Professionnel de Technicien BPTS : Brevet Professionnel de Technicien Supérieur BQP : Brevet de Qualification Professionnelle CAADES : Commission d’Attribution des Autorisations de Diriger, d’Enseigner et de Surveiller

CAET : Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Technique CAP : Certificat d’Aptitude Professionnelle CAP/CEG : Certificat d’Aptitude au Professorat des Collèges d’Enseignement Général CAPES/CAPET : Certificat d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement Technique CASEM : Conseil d’administration du secteur ministériel CAST/FSDEB : Compte d’Affectation Spéciale du Trésor/Fonds de Soutien au Développement de

l’Education de Base CDMT : Cadre de Dépenses à Moyen Terme CE : Cours Elémentaire CE1 : Cours Elémentaire 1ère année CEB : Circonscription d’Éducation de Base CEBNF : Centre d’Éducation de Base Non Formelle CEEP : Centre d’Eveil et d’Education Préscolaire CEFPO : Centre d’Evaluation et de Formation Professionnelle de Ouagadougou CEG : Collège d’Enseignement Général CENAMAFS : Centre National des Manuels et Fournitures Scolaires CEP : Certificat d’Études Primaires CET : Collège d’Enseignement Technique CFPNF : Centre de Formation Professionnelle Non Formelle CFPR-Z : Centre de Formation Professionnelle de Référence de Ziniaré CID : Circuit Intégré de la Dépense CM1 : Cours Moyen 1ère année CM2 : Cours Moyen 2ème année CMG : Classe Multigrade CNE : Conseil National de l’Education CNPVE : Comité National de Prévention contre la Violence à l’Ecole CONFEMEN : Conférence des Ministres de l’Education des Etats et Gouvernements de la

Francophonie CP : Cours Préparatoire CP1 : Cours Préparatoire 1ère année CP2 : Cours préparatoire 2ème année CPAF : Centre Permanent d’Alphabétisation et de Formation CPEP : Commission CPEP : Commission Permanente de l’Enseignement de base Privé CPI : Conseiller Pédagogique Itinérant

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CQB : Certificat de Qualification de Base CQP : Certificat de Qualification Professionnelle CSTB : Culture Scientifique et Technique de Base CSTS : Culture Scientifique et Technique de Spécialisation CTIS : Classe Transitoire d’inclusion scolaire DAF : Direction de l’Administration et des Finances DAMSSE : Direction de l’Allocation des Moyens Spécifiques aux Structures Éducatives DCIM : Dépenses Communes Interministérielles DG-CMEF : Direction Générale du Contrôle, des Marchés et des Engagements Financiers DGENF : Direction Générale de l’Éducation Non Formelle DGESS : Direction Générale des Études et des Statistiques Sectorielles DMP : Direction des Marchés Publics DPENA : Direction Provinciale de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation DPEPE : Direction de la Promotion de l’Encadrement de la Petite Enfance DRENA : Direction Régionale de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation DRINA : Direction de la Recherche et des Innovations en Alphabétisation et en Éducation

non Formelle ECOM : Ecole Communautaire EFTP : Enseignement et Formation Techniques et Professionnels EJE : Educateur des Jeunes Enfants ENAM : Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature ENEP : École Nationale des Enseignants du Primaire ENF : Education Non formelle ENS/UK : École Normale Supérieure de l’Université de Koudougou EPFEP : Ecole Privée de Formation des Enseignants du Primaire EPS : Education Physique et Sportive EPT : Education Pour Tous EQAmE : Ecole de Qualité Amie des Enfants ES/CEBNF : École Satellite / Centre d’Education de Base Non Formelle ESH : Enfants en Situation de Handicap ESTP : Enseignement Secondaire Technique et Professionnel FAFPA : Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage FCB : Formation Complémentaire de Base FCFA : Francs de la Communauté Financière Africaine FEME : Fédération des Eglises et Missions Evangéliques FIAB : Fédération Islamique FOAD : Formation Ouverte ET A Distance FONAENF : Fonds pour l’Alphabétisation et l’Éducation Non Formelle FTS : Formation Technique Spécifique IAC : Instituteur Adjoint Certifié IDS : Institut des Sciences IEPD : Inspecteur de l’Enseignement du Premier Degré INFTS : Institut National de Formation en Travail Social INJEPS : Institut National de la Jeunesse et de l’Education Physique et Sportive INSD : Institut National de la Statistique et de la Démographie IP : Instituteur Principal IST : Infection Sexuellement Transmissible MASSN : Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale MATD : Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation MEF : Ministère de l’Economie et des Finances MEJE : Moniteur d’Education des Jeunes Enfants MENA : Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation MESS : Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur MJFPE : Ministère de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi

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MOD : Maîtrise d’Ouvrage Délégué OCECOS : Office Central des Examens et Concours du Secondaire ONG : Organisation Non Gouvernementale PACOGES : Projet d’Appui au Comité de Gestion PAM : Programme Alimentaire Mondial PASEC : Programme d’Analyse des Systèmes éducatifs de la Conférence des Ministres de

l’Education des Etats et Gouvernements de la Francophonie PC : Physique Chimie PC/ASFP : Programme conjoint d’appui au système de formation professionnelle PDSEB : Programme de Développement Stratégique de l’Education de Base PEQ : Projet Ecole de Qualité PIC : Plan Intégré de Communication PME : Partenariat Mondial pour l’Education PRFP : Programme de Renforcement de la Formation Professionnelle PRONAA : Programme National d’Accélération de l’Alphabétisation PSRC : Plan Stratégique de Renforcement des Capacités PTF-FC : Partenaire Technique et Financier du Fonds Commun RAENF : Responsable de l’Alphabétisation et de l’Education Non Formelle RESEN : Rapport d’Etat du Système Educatif National RETICE : Réseau en Techniques de l’Information et de la Communication en Education SCADD : Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable SIGASPE : Système Intégré de Gestion Administrative et Salariale du Personnel de l’Etat SIMP : Système d’Informations des Marchés Publics SNAEF : Stratégie nationale d’accélération de l’éducation des filles SND : Service National pour le Développement SP/CNC : Secrétariat permanent de la Commission nationale de la certification SP/PDSEB : Secrétariat Permanent du Programme de Développement Stratégique de l’Éducation

de Base SVT : Sciences de la Vie et de la Terre TAP : Taux d’Achèvement du Primaire TBA : Taux Brut d’Admission TBS : Taux Brut de Scolarisation TDR : Termes de référence TIC : Technologies de l’Information et de la Communication TICE : Technologies de l’Information et de la Communication en Education TNI : Tableau Numérique Interactif UK : Université de Koudougou UNEEP-L : Union Nationale des Etablissements d’Enseignement Privé Laïc UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance VIH/SIDA : Virus de l’Immunodéficience Humaine/Syndrome de l’Immunodéficience Acquis

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INTRODUCTION

La mise en œuvre du Programme de développement stratégique de l’Education de Base (PDSEB) depuis son adoption en 2012, a permis d’afficher des performances appréciables au niveau des principaux indicateurs d’éducation entre 2012 et 2013 : un taux brut d’admission qui est passé de 88,3% à 92,8% dont 92,3% pour les filles ; un taux brut de scolarisation qui a évolué de 79,6% à 81,3% dont 81,0% pour les filles et un taux d’achèvement qui a progressé en passant de 55,1% à 59,5% dont 59,1% pour les filles.

Le rapport semestriel 2014 du PDSEB intervient dans un contexte marqué par (i) les mutations institutionnelles opérées au MENA ; (ii) la mise en œuvre progressive du continuum de l’éducation de base, (iii) la poursuite du transfert des ressources et des compétences aux collectivités territoriales, (iv) la poursuite de la réalisation des infrastructures éducatives avec l’appui des agences MOD, des communes et des communautés, et (v) le renforcement des financements de l’Education.

Le présent rapport fait un bilan du plan d’action 2014 au premier semestre. En ayant une visée opérationnelle, il fait le point des réalisations des structures centrales, déconcentrées et rattachées du MENA, des collectivités territoriales, des ONG et associations en respectant le périmètre du continuum de l’éducation de base et de la formation professionnelle. Il fait ressortir pour chaque programme1 les difficultés rencontrées et les leçons apprises

Ledit rapport est structuré en cinq chapitres axés respectivement sur : (i) la matrice de mesure des résultats ; (ii) le résumé exécutif ; (iii) les dotations budgétaires ; (iv) les ressources allouées au secteur de l’éducation et (v) le bilan au 30 juin de la mise en œuvre des activités par programme.

1 Il s’agit des programmes suivants : le développement de l’accès à l’éducation de base formelle, (ii) l’amélioration de la qualité de l’éducation de base formelle, (iii) le développement de l’éducation non formelle, et (iv) le pilotage du secteur de l’éducation de base et non formelle

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MATRICE DE MESURE DES RESULTATS

Tableau 0-1 : Matrice de suivi des indicateurs du cadre des résultats pour l’année 2014

Domaine Nature indicateur

Indicateurs Origine Date de

production/ Périodicité

Moyens de vérification

Valeur de base

Cible Réalisation Ecarts

2012/2013 2013/14

2013 2014

SCO

LA

RIS

AT

ION

PR

IMA

IRE

U

NIV

ER

SEL

LE

Indicateurs globaux

TAP 59,5% 63,9 57,6% -6,3

DGESS/MENA avril Annuaire statistique

% des ressources intérieures mobilisées pour le secteur de l'éducation2

19,9% 19,9% ND

DGESS/MENA décembre Budget de l'Etat

Part des ressources intérieures pour l'éducation de base 3

75,5% 73,7% ND

DGESS/MENA décembre Budget de l'Etat

CO

NT

INU

UM

ED

UC

AT

IF

Indicateurs globaux TBS primaire

81,3% 86,9 83,% -3,9 DGESS/MENA avril Annuaire

statistique Taux de transition au post-primaire

52% 56,9 ND DGESS/MENA avril Annuaire

statistique TBS au préscolaire

3,5% 4,2 ND DEP/MASSN avril

Annuaire statistique

Ratio élèves/classe au primaire

56,1 56,0 51,4% -4,6 DGESS/MENA avril Annuaire statistique

Nombre de salles de classe construites en par an au primaire

19894

3 580 ND DGESS/MENA février

Rapport annuel sur les constructions

Indicateurs de processus Les actions de consolidation préalables à la mise en œuvre du continuum sont réalisées 5

Changements institutionnels sont effectifs.

Adoption du décret n°2013-786 du 24 septembre 2013 portant organigramme du MENA et des arrêtés portant organisation des directions

SG février

Textes réglementaires

2 Cet indicateur renseigne la proportion des ressources intérieures allouées au secteur de l'éducation par rapport au budget global de l’Etat sur les ressources publiques. Il s’agit du total des ressources allouées à l’éducation sur le total des ressources publiques (ligne 25 du modèle)

3 Il s’agit du montant total des ressources publiques allouées à l’éducation de base sur le montant total des ressources publiques allouées au secteur de l’éducation (voir ligne 984).Cet indicateur diffère de celui présenté en annexe du document de convention AFD CBF 1259 01 G, convention de financement en date du 14 novembre 2013 pour rendre cohérent l’effort en matière d’investissement au profit du secteur de l’éducation. L’option prise par le secteur consiste à faire baisser la part de ressources consacrée à l’éducation de base en la faisant passer de 75,5% en 2013 pour se stabiliser autour de 70% en 2016.

4 Cet indicateur renseigne le nombre de salles de classe construites par an au primaire. Il fait le rapport du nombre de scd à construire sur celles effectivement construites au titre de l’année n..

5 Il s’agit de l’ensemble des mesures administratives nécessaires à la mise en œuvre du continuum

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12

Domaine Nature indicateur

Indicateurs Origine Date de

production/ Périodicité

Moyens de vérification

Valeur de base

Cible Réalisation Ecarts

2012/2013 2013/14

2013 2014 Les éléments clés pour l'organisation du continuum sont disponibles6

Sans objet

Profil des élèves et des enseignants révisé est disponible

Elèves : réalisé ; Non réalisé pour celui des enseignants

SP/PDSEB février

Rapport annuel d'état d'avancement

La programmation annuelle des constructions scolaires prend en compte l’équilibre et le rythme d’expansion des 3 ordres d’enseignement (préscolaire, primaire et post-primaire) et est en harmonie avec les programmes prioritaires7

OUI Oui Oui DGESS/MENA novembre

Programme d’action annuel des infrastructures scolaires

Indicateurs spécifiques (expérimentation) Nombre de salles de classe du primaire réalisé par les communautés8

Sans objet 135 ND DGESS/MENA Février

Rapport annuel sur les constructions

Nombre de salles de classe du primaire réalisé par les communes9

607

750 ND DGESS/MENA Février

Rapport annuel sur les constructions

RE

SOR

PT

ION

DE

S

DIS

PA

RIT

ES

Indicateurs globaux Indice de parité entre les sexes du taux d’achèvement du primaire10

1 1 0,9 -0,1 DGESS/MENA

Avril Annuaire statistique

Indice de parité de transition au post-primaire11

0,91

0,92 ND DGESS/MENA Avril Annuaire

Statistique

6 Il s'agit de l’ensemble des mesures techniques nécessaires pour la mise en place de cette réforme : curricula et curriculum de l’éducation de base (profil des apprenants et des enseignants), modalités d'organisation de l'éducation de base (2014 et 2015), utilisation des infrastructures éducatives, l’encadrement, le suivi évaluation, les passerelles et les transitions.

7 Il s’agit ici de vérifier que la programmation annuelle des constructions scolaires tient compte des éléments suivants : Expansion du primaire et des autres niveaux du continuum, de la résorption des paillotes au primaire, de la normalisation des écoles du primaire (effectifs pléthoriques), de la résorption des disparités géographiques (constructions dans les communes prioritaires).

8 Cet indicateur permet de suivre la capacité et le niveau de réalisation des infrastructures éducatives notamment les SDC par les communautés ;

9Cet indicateur permet de suivre la capacité et le niveau de réalisation des infrastructures éducatives notamment les SDC par les communautés.

10 Cet indicateur permet de mesurer la parité des deux sexes du taux d’achèvement au primaire. Il fait le rapport entre le taux d’achèvement des filles sur celui des garçons.

11 Cet indicateur permet de mesurer la parité des deux sexes du taux de transition au post-primaire. Il fait le rapport entre le taux de transition des filles sur celui des garçons.

Il sera calculé sur la base des données de l’année n-1 du taux de transition des filles sur le taux de transition des garçons

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13

Domaine Nature indicateur

Indicateurs Origine Date de

production/ Périodicité

Moyens de vérification

Valeur de base

Cible Réalisation Ecarts

2012/2013 2013/14

2013 2014 % de communes en deçà du TBS national pour le primaire12

48,15% 45% ND DGESS/MENA Avril

Annuaire statistique

TBS des 43 communes prioritaires13

50,4% 55% 52,2% -2,8 DGESS/MENA Avril Annuaire statistique

Indicateurs de processus Nombre de salles de classe du primaire additionnelles construites dans les communes prioritaires

Sans objet (Non

applicable) 177 ND DGESS/MENA février

Rapport DGESS/MENA sur l'état de réalisation des constructions scolaires

% des filles du primaire nouvellement bénéficiaires de la RAE dans les communes d’expérimentation14

Sans objet 0 Sans objet DAMSE/MENA Annuelle

Rapport d'activités

% d'écoles ayant REC moyen>90

3,5% 3% ND DGESS/MENA Annuelle Annuaire statistique

Indicateurs locaux (Expérimentation)

Nombre de projets d’éducation inclusive intégrés dans les projets PEQ ou EQAme financés dans les communes d’expérimentation15

Sans objet 016 Sans objet DGESS/MENA/CEB Annuelle

Rapport de suivi des projets expérimentaux dans les communes prioritaires

I O N D E

Indicateurs globaux

12 Cet indicateur permet de renseigner la proportion de communes ayant enregistré un TBS en deçà du TBS national ; il s’obtient en faisant le rapport entre le nombre de communes n’ayant pas atteint le TBS national multiplié par cent sur le nombre total de communes. Il s’agit de suivre l’évolution de la scolarisation dans les communes à faible TBS en vue de prendre les dispositions qui s’imposent au cours de la mise en œuvre de la première phase du Programme. Cet indicateur peut être biaisé par les déplacements de population insuffisamment pris en compte dans les projections démographiques.

13 Cet indicateur fait le rapport entre les effectifs scolarisés (6-11 ans) sur la population scolarisable de la même tranche d’âge de chaque commune. il permet de mesurer l’évolution de la scolarisation dans les communes prioritaires et par conséquent de mesurer l’efficacité de la mise en œuvre du programme de résorption des disparités. Il s’agira de calculer un TBS pour chacune de ces communes et de suivre leur évolution..

14 Cet indicateur permet vérifier la proportion de filles bénéficiant de la RAE. Il se calcul en faisant le rapport entre l’effectif total des filles sur celui des filles bénéficiant de la RAE des communes d’expérimentation. Il permet de suivre la mise en place de mesures incitatives nouvelles pour les filles dans les communes d’expérimentation. 15 Il s’agit d’un indicateur pour suivre la mise en œuvre de projets expérimentaux dans les communes d’expérimentation au cours de la première phase, les valeurs cibles ont été estimées de manière prudente, il est possible que les projets qui seront développés au cours de cette phase soient plus nombreux si les conditions préalables sont mises en ouvre. 16 Cette année est consacrée au développement des outils de mise en œuvre et de suivi évaluation ainsi qu’aux actions de sensibilisation nécessaires au démarrage de cette expérience.

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14

Domaine Nature indicateur

Indicateurs Origine Date de

production/ Périodicité

Moyens de vérification

Valeur de base

Cible Réalisation Ecarts

2012/2013 2013/14

2013 2014 Score moyen au CP2 en français17

51,1/100 DGESS/MENA Biennale

Evaluation biennale sur les acquis scolaires

Score moyen au CM1 en français18

43,2/100 DGESS/MENA Biennale

Evaluation biennale sur les acquis scolaires

Score moyen CP2 en Mathématiques 19

43,0/100 DGESS/MENA Biennale

Evaluation biennale sur les acquis scolaires

Score moyen CM1 en Mathématiques

41,2/100 DGESS/MENA Biennale

Evaluation biennale sur les acquis scolaires

Taux de réussite au CEP 20

60,9% 64,4% 82,23% +17,83 DEC Annuelle Résultats des examens

Ratio élève SDC dans le Post-primaire 21

79

70 ND DGESS/MENA Annuelle

Annuaire statistique

Score moyen des élèves de 5ème en Français22

52/100 OCECOS Biennale

Evaluation biennale sur les acquis scolaires

Score moyen des élèves de 5ème en Mathématiques23

45,5/100 OCECOS Biennale

Evaluation biennale sur les acquis scolaires

Taux de réussite au BEPC24

22,7%

29,1% 28,63% -0,47 OCECOS annuelle Résultats des examens

Indicateurs de

processus

17 Il s’agit du résultat moyen obtenu par les élèves dans les deux épreuves dispensées (lecture à voix haute et épreuve écrite) pour mesurer le niveau d’acquisition en Français des élèves du CP2. 18 Il s’agit du résultat moyen obtenu par les élèves dans les deux épreuves dispensées (lecture à voix haute et épreuve écrite) pour mesurer le niveau d’acquisition en Français des élèves du CM1. 19 Il s’agit du résultat moyen obtenu par les élèves de CP2 en Mathématiques 20 Cet indicateur permet de renseigner l’évolution du taux de réussite au CEP. Il fait le rapport entre les candidats présentés sur le nombre de candidats admis. Les valeurs cibles sont issues du modèle de simulation (ligne 173). 21 Cet indicateur permet de situer le nombre moyen d’élèves par SDC. Il s’obtient en faisant le rapport entre les effectifs totaux sur le nombre total de SDC. Il permet de suivre les conditions d’apprentissages dans le post-primaire en vue d’éviter un accroissement non préparé des effectifs dans ce niveau et par conséquent une dégradation de la qualité. Les cibles sont celles du modèle de simulation.

22 Cet indicateur permettant de suivre la qualité des apprentissages au Post-primaire (résultat moyen des élèves de la deuxième année du post-primaire en Français). Il s’agit du résultat moyen obtenu par élèves de 5ème en Français.

23 Cet indicateur permet de suivre la qualité des apprentissages au Post-primaire (résultat moyen des élèves de la deuxième année du post-primaire en mathématiques.

24 Cet indicateur permet de renseigner l’évolution du taux de réussite au BEPC. Il fait le rapport entre le nombre total de candidats présentés sur le nombre total de candidats admis. Cet indicateur est utilisé pour mesurer la qualité qu’il ne convient pas de confondre avec la transition vers le Lycée.

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Domaine Nature indicateur

Indicateurs Origine Date de

production/ Périodicité

Moyens de vérification

Valeur de base

Cible Réalisation Ecarts

2012/2013 2013/14

2013 2014 Affectation des enseignants vers les régions effective le 15 juillet de chaque année au plus tard (note de service signée avant le 15 juillet)25

Non Oui Non SG Annuelle

Notes de service du MENA

Affectation des enseignants vers les 43 communes prioritaires effective le 1er septembre au plus tard (note de service signée avant le 1er septembre)26

Non Oui Non SG Annuelle

Notes de service pour la mise à disposition des enseignants dans les communes

Les manuels sont disponibles au niveau des provinces le 30 juillet au plus tard27

Non Oui Non DAMSE

Annuelle PV de réception

Indicateurs locaux (expérimentation) Nombre moyen d’heures de présence des enseignants dans les classes des écoles des communes d'expérimentation28

57429 600 ND DGEB/CEB

Annuel Rapport spécifique

% d'écoles des communes d’expérimentation démarrant les cours le premier jour de la rentrée scolaire.30

ND ND ND DGEB/CEB

Annuel Rapport spécifique

25 Cet indicateur permet de suivre la mise en œuvre effective des mesures administratives nécessaires au démarrage de l’année scolaire le premier jour ouvrable du mois d’octobre de chaque année.

26 Cet indicateur permet de suivre pour les communes prioritaires les délais dans l’affectation des enseignants. Dans cette première phase il n’est pas raisonnable de penser pouvoir assurer ce suivi dans toutes les communes.

27 Cet indicateur permet de suivre et de vérifier la disponibilité des manuels au niveau des provinces. Il s’agit de suivre la mise en place des mesures nécessaires pour le démarrage dans les délais de la rentrée scolaire. Les bordereaux de livraisons des manuels permettent de suivre cet indicateur.

28 Ces indicateurs permettent de suivre les mesures d’amélioration du temps scolaires dans les écoles des communes d’expérimentation. Des outils vont être développés, des mécanismes de suivi vont être identifiés au cours de l’année 2013 pour permettre le suivi de cet indicateur.

29 Ce chiffre correspond au temps d’apprentissage moyen constaté au cours de l’année 2010. Pour les raisons du suivi il a été assimilé au temps de présence des enseignants dans les classes.

30 Cet indicateur sera uniquement mesuré dans les écoles des communes expérimentales. Aucune donnée n’est disponible actuellement sur la date du démarrage effectif des cours. L’objectif assigné à cet indicateur est de voir sur la base des données qui seront recueillies à la rentrée 2013-2014, l’impact des mesures de sensibilisation et d’implication des communautés dans la gestion des écoles expérimentales sur le démarrage à temps des cours dans les écoles en vue de prendre les mesures les plus appropriées et les généraliser dans la seconde phase du PDSEB.

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Domaine Nature indicateur

Indicateurs Origine Date de

production/ Périodicité

Moyens de vérification

Valeur de base

Cible Réalisation Ecarts

2012/2013 2013/14

2013 2014 Nombre de plan d'amélioration de la lecture au CP1 et CP2 mis en œuvre par les CEB des communes d’expérimentation31

Sans objet Sans objet Sans objet DGEB/CEB

Annuelle Rapport spécifique

RE

NF

OR

CE

ME

NT

DE

LA

DE

CE

NT

RA

LIS

AT

ION

ET

DE

LA

DE

CO

NC

EN

TR

AT

ION

Indicateurs globaux

Taux d'exécution par les communes des ressources transférées 32

51,08%. 66% ND DAF

Annuelle Rapport d'activités

Pourcentage des ressources transférées aux communes par rapport au budget du MENA (hors CAST et hors salaire)33

15% 20,6% ND DAF/MENA DGESS/MENA

Annuelle Décret de transfert

Indicateurs de processus % de salles de classe programmées et réalisées par les communes avant le 1er octobre34

ND35 50% ND DGESS/MENA

Annuelle Rapport de suivi

Indicateurs locaux (expérimentation)

31 Cet indicateur est en lien avec l’objectif global d’amélioration de la qualité des apprentissages à travers la mise en place d’activités expérimentales. Les mécanismes de suivi pour renseigner cet indicateur seront développés dans le cadre de la mise en œuvre des expérimentations de la première phase du PDSEB.

32 Cet indicateur sert à mesurer les progrès réalisés par les communes dans le cadre de l’exécution des ressources transférées par le MENA. Cet indicateur est important car il consacre une mise en œuvre effective du processus de décentralisation par le mécanisme des ressources transférées qui constitue du reste un objectif stratégique du gouvernement.

33 Cet indicateur renseigne la proportion du budget du MENA affecté aux communes dans le cadre des compétences et des ressources transférées aux communes. Il ne prend pas en compte les ressources qui seront transférées pour les constructions scolaires au niveau du CAST.

34 Cet indicateur fait le rapport entre les SDC programmées et celles réalisées. Il renseigne à un temps t, la proportion de SDC exécutée par les communautés... 35 Aucun mécanisme de suivi permettant de renseigner cet indicateur n’est disponible. L’année 2013 permettra sa mise en place.

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Domaine Nature indicateur

Indicateurs Origine Date de

production/ Périodicité

Moyens de vérification

Valeur de base

Cible Réalisation Ecarts

2012/2013 2013/14

2013 2014 Nombre de visites mensuelles d'encadrement des écoles effectuées par les CEB dans les communes d’expérimentation36

ND 6 ND DGEB/CEB

Rapport spécifique des CEB

AL

PH

AB

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ISA

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N E

T

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UC

AT

ION

N

ON

FO

RM

EL

LE

Indicateurs globaux

Nombre de jeunes et d’adultes de plus de 15 ans, inscrits en alphabétisation initiale 37

195 919 355 197 ND DGESS/MENA

Décembre Annuaire statistique

Effectif des apprenant(e)s déclaré(e)s alphabétisé (e)s à l’issue de l’évaluation

202 318 314 117 ND DGESS/MENA

Décembre Annuaire statistique

36 Cet indicateur permet de vérifier le nombre de visites mensuelles d'encadrement effectué dans les écoles des communes d’expérimentation par les CEB. Il s’obtient sur la base des rapports de visites d’encadrement des CEB. Les valeurs cibles sont en cohérence avec les objectifs d’encadrement.

37Cet indicateur permet de connaître le nombre d’inscrits de jeunes et d’adultes de plus de 15 ans en alphabétisation initiale au titre de la campagne d’alphabétisation de l’année n.

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RESUME EXECUTIF

Au niveau des constructions d’infrastructures éducatives, les conventions sont signées avec les agences qui sont soit au recrutement des entreprises et des bureaux de contrôle soit à l’implantation des infrastructures. Par contre, les conventions des ONG sont en attente de signature. En termes d’extrants, aucune réalisation n’est faite. Cela a pour conséquences, des salles de classe pléthoriques, la limitation des nouveaux inscrits au CP1, le recours à des abris précaires tels que les classes sous paillotes etc.

Par rapport aux communes, 291 communes ont bénéficié du transfert pour les constructions nouvelles. A ce jour, aucun bilan du niveau d’exécution des ressources transférées n’est disponible. Cette situation pourrait être remédiée avec la mise en œuvre du mécanisme de suivi conjoint MENA-Communes.

La réhabilitation des salles de classe au primaire est progressivement transférée aux communes dont 150 en 2014 ont bénéficié d’une allocation financière d’un montant de 3 069 000 FCFA chacune. Cependant, les écoles qui ont subi de grandes dégradations ou endommagées restent à la charge du ministère.

Dans le domaine de la formation professionnelle, la réhabilitation des 4 centres régionaux (Dédougou, Gaoua, Koudougou et Ziniaré) de l’ANPE sur les 6 prévus par le PRFP a démarré.

En matière de formation professionnelle, l’accroissement de l’accès s’est fait à travers les constructions d’infrastructures et les offres de formations. Il ressort que la plupart des activités programmées, notamment celles d’offres de formation, sont déjà réalisées à plus de 50%.

Les équipements des salles de classe, tout comme les constructions, ne sont pas encore livrés, les MOD étant à la phase des recrutements des entreprises qui seront chargées de les confectionner.

Le problème n’est pas de construire ni d’équiper, il faut aussi disposer d'enseignants qualifiés. En effet, pour l’année 2014, sur un besoin de, les prévisions de recrutement sur concours direct sont de 20 éducateurs de Jeunes enfants et de 40 Moniteurs de jeunes Enfants pour le compte du préscolaire, 2800 élèves instituteurs certifiés, 4 800 Instituteurs Adjoints certifiés pour le primaire. Sur un besoin exprimé de recrutement de 1 672 professeurs des lycées et collèges en 2014, 800 enseignants dont 300 pour le compte du MESS et 500 du MENA ont été effectivement recrutés pour quatre disciplines. Pour l’Education Physique et Sportive, le recrutement a concerné 300 enseignants dont 100 places pour le MENA et 200 pour le MESS.

Des efforts ont été entrepris pour l’accroissement des capacités d’accueil des structures de formation des enseignants. Ainsi, celle de l’IDS a doublé, passant ainsi de 300 à 600.

En matière d’amélioration de l'état hygiène, santé et nutrition des élèves, les TDR pour l’élaboration par un consultant d’un plan de mise en œuvre sont disponibles.

Au titre de la lutte contre le VIH/SIDA, des campagnes de dépistage du VIH sont en cours de préparation et la confection d'outils de sensibilisation contre le VIH et autres maladies à haute prévalence n’est pas encore réalisée.

Pour l’acquisition des vivres, le budget CAST 2014 s'élève à 1 450 025 516 F CFA TTC. Cette somme permettra l’acquisition d’environ 3 632,86 tonnes de vivres. Quant au budget de l’Etat, un dossier d’appel d’offres ouvert pour l’acquisition de 9 382 tonnes de vivres d’un montant estimatif à 4 222 426 000 F CFA TTC est publié et un dossier de consultation restreinte d’un montant d’environ dix milliards (10 000 000 000) FCFA TTC est en préparation pour l’acquisition de 21 991 tonnes de vivres. Au post-primaire, les marchés sont en cours

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d’exécution et vont permettre d'acquérir du riz, des cartons de sardine, de bidons d'huile, de boîtes de tomates et de pâtes alimentaires.

Toutes ces quantités traduisent combien les vivres et les denrées alimentaires dans les établissements sont sollicités tant il est reconnu qu’ils sont un facteur de participation et de maintien des élèves dans le système éducatif.

Dans le cadre de la promotion de l’éducation des filles, la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’accélération de l’éducation des filles (SNAEF) s’est traduite par la réalisation d’activités (élaboration du plan d’action triennal 2015-2016-2017 de mise en œuvre de la SNAEF, renforcement des capacités de 100 AME). Cependant, d’autres (mise en œuvre de clubs d'excellence dans les provinces de la région de l'Est, subvention des cotisations de 230 467 filles du CP1, construction d’une maison communautaire pour jeunes filles, etc.) sont en cours. Le taux de réalisation des activités programmées est de 47,5%. A ce rythme, celles en cours pourront être exécutées dans les délais requis.

Au post-primaire, un appui technique et financier a permis de soutenir six clubs d'éveil des filles dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-nord et du Nord. En outre, environ 1500 kits de restauration et d’appui à l'hébergement ont été reçus et distribués à des filles et élèves en difficulté sous forme de bons scolaires.

Il convient de noter que toutes ces actions contribuent à booster véritablement la scolarisation, le maintien et la réussite des filles dans le système éducatif.

Les activités menées par les COGES ont porté entre autres, sur des sensibilisations et leur participation dynamique aux travaux de l’école. Le rôle joué par les COGES à travers les activités menées en faveur de l’expansion, la qualité, la gestion et le pilotage du système éducatif de base est si important que leur extension aux 9 régions non encore couvertes s’avère nécessaire.

Les actions menées en faveur de la promotion de l’éducation inclusive ont surtout consisté en des sensibilisations et de plaidoyer.

En vue d’accroitre l’offre éducative, l’Etat a apporté un appui à l’enseignement privé qui se traduit par un soutien technique et financier. Le soutien technique consiste en des actions pédagogiques (visites d’inspection, relecture de manuels, etc.) et administratives (création d’établissements, traitements de dossiers d’autorisation d’enseigner, de diriger et de surveiller dans les établissements privés, tenue de sessions, etc.). L’aspect financier a porté sur le versement de montants aux établissements conventionnés et sur des subventions diverses.

L’amélioration de la qualité de l’éducation formelle est imputable à plusieurs acteurs dont les parents d’élèves, les enseignants et les élèves eux-mêmes responsables de leurs apprentissages scolaires.

A ce titre, on note la formation de cent trente-sept (137) élèves encadreurs à l’INFTS, 12 006 dans les ENEP et EPFEP, de 200 élèves-professeurs (CAPES/CAPET) et 700 élèves-professeurs (CAP-CEG/CAET) à l’ENS/UK et à l’IDS

Dans le cadre de la rénovation du curriculum de l'éducation de base, le processus est une réalité avec un état des lieux exhaustif, l’élaboration des documents de base d’une approche pédagogique interactive dénommée « Approche pédagogique intégratrice (API) », l’élaboration du cadre d’orientation du curriculum (COC), des outils de cadrage et de planification annuelle des temps et des contenus des enseignements/apprentissages.

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En outre, les intrants pédagogiques sont mis à disposition à temps sauf au niveau des fournitures scolaires où la qualité est critique. Au primaire, les ratios livre/élève en lecture, calcul, observation sont respectés sauf celui d’histoire/géographie qui est d'un (01) livre pour deux élèves. Du matériel didactique (932 mallettes pédagogiques, 20 186 fiches pédagogiques) est aussi mis à la disposition des enseignants pour faciliter leur pratique classe. Au post-primaire le ratio est de sept (7) manuels par élève de la classe de 6ème et de 5ème et de huit (8) manuels par élève dans la classe de 4ème et de 3ème.

Les 351 communes ont bénéficié de transfert de ressources pour l’acquisition du cartable minimum (7 100 320 685 FCFA pour l’acquisition de 2 730 892 cartables minimum à raison de 2 600 FCFA par cartable) et pour le fonctionnement courant des écoles (959 640 000FCFA).

Les outils de suivi du volume horaire ainsi que les instruments de collecte de données ont fait de relecture pour les adapter au nouveau contexte du continuum de l’éducation de base.

De même, l’élaboration de la politique linguistique amorcée par le ministère de la culture se poursuit avec l’accompagnement du MENA. Le nombre de centres à passerelle fonctionnel est de cent cinquante-huit (158) avec un effectif de 4 164 apprenants.

Sur les trois cent cinquante (350) CEG transférés au MENA, 125 disposent de 104 700 manuels scolaires pour l’application du principe de location aux élèves. Des efforts considérables doivent être fournis pour permettre à tous les CEG de disposer de manuels en quantité et en qualité, d’où la mise en œuvre de la stratégie nationale de production et de distribution des matériels didactiques.

En somme, la mise en en œuvre des intrants pédagogiques, des projets d’école (PEQ, EQAmE, école lumière) ainsi que les mesures d’accompagnement (inclusion, plafonnement du redoublement, pédagogie de groupe, tutorat, pédagogie différenciée) a contribué à l’amélioration des résultats scolaires. Le taux de réussite au CEP de la session 2014 connaît un accroissement passant de 61,69% en 2013 à 82,23 en 2014. Pour la même période, le taux de réussite au BEPC est de 28,63% contre 22,57%. Le taux de succès au CAP est de 42,86% et celui du BEP 30,52%. Quant aux taux de réussite au CQP et au BQP, ils sont respectivement de 73,87% et 67,34%.

En dépit de ces résultats, il faut travailler à relever le niveau des élèves en lecture, en français, en écriture et en calcul avec l’accompagnement considérable des enseignants et des parents en organisant des cours d’appui et de vacances.

Dans le domaine de l’ENF, au niveau de la mobilisation des apprenants, on enregistre un accroissement des inscrits au cours des trois dernières années.

Au niveau de l'ENF des jeunes et adultes, on observe entre 2011 et 2013 un accroissement régulier du nombre de jeunes de 15-24 ans déclarés alphabétisés. Les données de la campagne 2013/2014 ne sont pas pour le moment disponibles. Une capitalisation de ces données au rapport annuel, nous situera par rapport aux cibles projetées en 2014.

Au niveau des infrastructures, la réalisation des CPAF, CEBNF et bisongo au titre de 2014, n'est pas encore effective. On note au terme des suivis effectués au titre de l’encadrement pédagogique, que les activités d’alphabétisation sont assurées par des intervenants qualifiés en ENF mais l’on constate des dysfonctionnements dans la gestion des activités.

En ce concerne les curricula, les programmes et la recherche, l'ensemble des programmes prévus pour être rénovés en 2014 l'ont toutes été au premier semestre 2014.

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Dans le domaine de la recherche action et la recherche-développement on note qu'à la fin du premier semestre 2014, la plupart des activités son au stade de termes de référence élaborés.

Pour ce qui est de la disponibilité des manuels, guides et matériel didactique, des syllabaires, livrets de calcul, guides pour animateurs, livrets de post alpha ont été mis à la disposition des animateurs et des apprenants. On note également que les acquis des apprenants ont fait l'objet d'évaluation formative et d'évaluation sommative ou certificative. Du reste, la finalisation du guide d’application de l’arrêté portant normes d’évaluation et de certification des acteurs du non formel est en cours.

Pour l'appui aux sortants des structures d’ENF, notons que le nombre de sortants des structures d’ENF préprofessionnelles (CEBNF et CFPNF) connaît une évolution positive. La situation sur les sortants de l'ENF des jeunes et des adultes n'a pu être établie faute de données. L'appui aux sortants a essentiellement consisté à la mise à disposition de documents de post alphabétisation.

Au niveau du pilotage de l'ENF, on note que : (i) des rencontres sont tenues au niveau central et déconcentré; (ii) le processus de réalisation de l’annuaire statistique de l’ENF 2013-2014 est amorcé; (iii) la réalisation de l’enquête spécifique sur l’ENF en collaboration avec l’INSD, est au stade d'élaboration de convention de partenariat entre l’INSD et le MENA; (iv) le processus d’opérationnalisation de la stratégie de généralisation progressive de la mise en place de la carte communale de l’ENF à l’échelle nationale n’est pas encore effective.

Au niveau du pilotage, l’implication des communautés à la gestion des écoles s’est poursuivie. Pour cela, la stratégie de généralisation des COGES a été validée et un plan d’action opérationnel est mis en œuvre. Il prévoit la mise en place progressive des COGES. Sur neuf (9) régions à couvrir, quatre (4) seront couvertes en 2014 (soit environ 4000 COGES à mettre en place). Le processus est en cours et les COGES seront mis en place au cours du second semestre 2014.

Le nouvel organigramme du MENA, adopté en septembre 2013 est à présent opértaionnel. Toutes les directions ont été pourvues sauf : i) la Direction du suivi de la réalisation des infrastructures éducatives ; ii) la Direction des archives et de la documentation ; iii) la Direction de la production des moyens didactiques ; iv) la Direction de l’ENF de la petite enfance. Les difficultés rencontrées dans la mise en place de ces directions sont entre autres l’insuffisance de locaux et/ou la recherche du profil adéquat.

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I. DOTATIONS BUDGETAIRES EN 2014 AUX MINISTERES EN CHARGE DE L’EDUCATION

I.1 Ressources allouées au MENA

Tableau I-1 : Evolution du financement du PDSEB par instrument (en millions de FCFA)

Instruments de financement 2012 % 2013 % 2014 % Budget Etat 195 451 88% 216 340 88% 202 789 81% Projets (financements Extérieurs) 8 129 4% 7 159 3% 10 885 4% CAST / FSDEB 15 482 7% 18 440 7% 25 623 10% ONG et associations 1 950 1% 4 134 2% 12 508 5% Collectivités locales 0 0% 0 0% 0 0% Total PDSEB 221 012 100% 246 072 100% 251 806 100%

Sources : Loi de Finances, Plan d’action du MENA + MJFPE, Arrêté de transfert aux communes

Note technique – Budget Etat = budget MENA (LFI + DCIM + sect. 98) + estimation des budgets « éducation de base » de +

MJFPE ; – Projet (Fin. Ext.) = Titre 5 (Financements extérieurs) du MENA ; – CAST/FSDEB = dotations définitives y compris report 2013 (tableau 1-4) ; – ONG et Associations = montant inscrit au plan d’action du MENA ;

En 2014, le montant total destiné effectivement à l’éducation de base s’élève à 251,806 milliards de FCFA. Le budget de l’Etat (Budget Etat du MENA et Budgets destinés à l’éducation des Ministères partenaires) constitue le premier instrument de financement, avec un total de 202,789 milliards soit 81% du montant du PDSEB. Le CAST/FSDEB d’un montant de 25,623 milliards, représente, avec 10% du total, le 2ème instrument de financement. Les ONG & Associations représentent la 3ème source de financement avec 12,508 milliards de financements extérieurs soit 5% du total et les Projets (financements extérieurs) représentent la 4ème source de financement avec 10,885 milliards soit 4%.

Tableau I-2 : Evolution des dotations du MENA (en millions de FCFA)

Dotations par titre Dotations

2012 %

Dotations 2013

% Dotations

2014 %

T2. Dépenses de personnel 95 641 63,3% 101 684 58,5% 116 753 56,2% Evolution annuelle 6,3% 14,8% T3. Dépenses de fonctionnement 11 215 7,4% 10 753 6,2% 10 357 5,0% Evolution annuelle -4,1% -3,7% Section 23 (MENA) 9 387 8 924 8 473 Evolution annuelle -4,9% -5,1% Section 98 (transferts aux collectivités territoriales) 1 828 1 828 1 883 Evolution annuelle 0,0% 3,0% T4. Transferts 12 656 8,4% 28 088 16,2% 29 148 14,0% Evolution annuelle 121,9% 3,8% T5. Dépenses d'investissement 31 583 20,9% 33 285 19,2% 51 491 24,8% Evolution annuelle 5,4% 54,7%

dont Etat seul 16 053 10,6% 12 279 7,1% 23 077 11,1% Evolution annuelle -23,5% 87,9% Section 98 (transferts aux collectivités territoriales) 7 401 13 848 17 529 Evolution annuelle 87,1% 26,6%

dont financement extérieur 8 129 5,4% 7 159 4,1% 10 885 5,2% Evolution annuelle -11,9% 52,1% Total du Budget/MENA (Etat + Ressources Extérieures) 151 096 100,0% 173 810 100,0% 207 748 100,0% Evolution annuelle 15,0% 19,5% Total du Budget/MENA (Etat) 142 967 166 652 196 863 Evolution annuelle 16,6% 18,1% Source : Loi de finances

Note technique :

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– Budget du MENA (LFI y compris DCIM) par titre – Budget section 98 par titre – Financements extérieurs : Titre 5

Le Budget du MENA a augmenté de 19,5% en 2014 par rapport à 2013; hors financements extérieurs, il est en hausse de 18,1%. Cette augmentation, essentiellement due aux dépenses de personnel (14,8%) et aux dépenses d’investissement (54,7%), s’explique par le recrutement de personnel enseignant et par la mise en œuvre de la stratégie de réalisation des infrastructures éducatives.

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Tableau I-3 : Situation des projets intervenant au MENA (en milliers FCFA)

N° Intitulé du projet Coût total du projet

Durée du Projet

Cumul des montants reçu au 31/12/2013

Programmation loi de finances initiale 2014

Reprogrammation Révisée 2014 ECART (Total

révisé - Total LFI)

Contrepartie nationale

Ressources extérieures

Total Contrepartie

nationale Ressources extérieures

Total

1 ES-CEBNF 35 407 458 2011-2015 3 392 741 1 077 545 2 989 844 4 067 389 1 077 545 3 305 908 4 383 453 316 064 2 PACOGES 2 212 097 2014-2017 0 583 013 211 100 794 113 523 746 83 272 607 018 -187 095

3 Construction d'écoles primaires phase 5

7 373 498 2012-2014 980 935 50 000 2 754 204 2 804 204 37 500 2 754 204 2 791 704 -12 500

4 Programme de Pays du PAM

6 594 607 2011-2015 844 227 77 368 1 564 790 1 642 158 77 368 1 564 790 1 642 158 0

5 Projet une Lampe pour l'Afrique

2 967 798 2011-2014 1 138 572 167 110 983 936 1 151 046 167 110 996 409 1 163 519 12 473

6 Cantines scolaires/Cathwel

7 655 813 2011-2015 2 260 127 221 750 1 953 846 2 175 596 189 280 2 175 596 2 143 126 -32 470

7 BID IV 6 290 000 2011-2015 868 668 202 862 2 022 201 2 225 063 60 498 2 022 201 2 082 699 -142 364 8 SMASE 1 841 690 2012-2015 172 598 177 841 354 912 532 753 136 396 570 609 707 005 174 252 TOTAL 70 342 961 9 657 868 2 557 489 9 844 989 15 392 322 2 269 443 13 472 989 15 520 682 128 360

Source : DGESS/MENA Note technique :

– Coût total du projet et Durée du projet : source DGESS/MENA – Programmation LFI 2014 : titre 5 MENA – Reprogrammation à juin 2014 (revue à mi-parcours) : source DGESS/MENA

Le coût total du financement des projets inscrits au programme d’investissement prioritaire au titre de l’année 2014 s’élève à 15,521 milliards de FCFA. Ces projets sont financés à hauteur de 13,473 milliards (86,80%) par les ressources extérieures et 2,557 milliards (18,98%) au titre de la contrepartie nationale.

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Tableau I-4 : Evolution des dotations du CAST (en millions de FCFA)

Partenaires techniques et financiers Dotations définitives

2012 %

Dotations définitives

2013 %

Dotations 2014

%

Agence Française de Développement 1 525 12,3% 2 033 12,5% 2 050 8,7% Canada 5 288 42,7% 5 623 34,6% 1 617 6,8% Danemark 1 239 10,0% 1 339 8,2% 878 3,7% Pays-Bas 3 800 30,7% 3 800 23,4% 0 0,0% Suisse 271 2,2% 2 415 14,9% 264 1,1% UNICEF 250 2,0% 1 023 6,3% 250 1,1% Luxembourg 4 690 PME 13 908 Total du CAST / FSDEB (hors report) 12 373 100,0% 16 234 100,0% 23 656 100,0% Evolution 31% 46% Reports 3 109 2 206 1 967 Total du CAST / FSDEB 15 482 18 440 25 623 Source : Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique

Note technique : – dotations par bailleurs + report définitif du CAST

Le CAST, hors report, a augmenté de 46% en 2014. Cette hausse correspond principalement à la dotation de nouveaux partenaires techniques et financiers que sont le Luxembourg et le Partenariat Mondial pour l’Education (PME).

Tableau I-5 : Financement 2013 par bailleur du CAST / FSDEB (en milliers FCFA)

Partenaires techniques et financiers Dotations

initiale 2014 Financement additionnel

Dotations actuelle

2014 %

Agence Française de Développement 2 049 866 2 049 866 8,7% Canada 1 616 800 1 616 800 6,8% Danemark 877 663 877 663 3,7% Suisse 263 500 263 500 1,1% UNICEF 250 000 250 000 1,1% Luxembourg 4 690 092 4 690 092 19,8% PME 13 908 079 13 908 079 58,8% Total hors report 23 656 000 0 23 656 000 100,0% report 2013 1 967 192 1 967 192 Total du CAST / FSDEB 23 656 000 1 967 192 25 623 192 Source : DAF/MENA, Lois de finances et annonces PTF-FC

Note technique : – dotations initiales (LFI) – financement actuel (arrêté de réaménagement)

Les annonces initiales des partenaires techniques et financiers du CAST/FSDEB pour 2014 de 23,656 milliards de FCFA ont été complétées par le report 2013 de 1,967 milliard FCFRA portant l’ensemble des ressources financières à 25,623 milliards de FCFA.

Tableau I-6 : Dotations CAST/FSDEB par nature de dépenses (en milliers FCFA)

Dotations par titre Dotations définitives

2012 %

Dotations définitives

2013 %

Dotations actuelles

2014 %

T3. Dépenses de fonctionnement 3 751 163 24% 5 412 119 29% 8 768 544 34% Evolution annuelle 44,3% 62,0% T4. Transferts 4 603 667 30% 8 987 941 49% 5 617 950 22% Evolution annuelle 95,2% -37,5% T5. Dépenses d'investissement 7 127 467 46% 4 039 566 22% 11 236 698 44%

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Evolution annuelle -43,3% 178,2% Total du CAST / FSDEB 15 482 297 100% 18 439 628 100% 25 623 192 100% Evolution annuelle 19,10% 38,96% Source : DAF/MENA, Lois de finances et annonces PTF-FC

Au titre de l’année 2014, les ressources actuelles du CAST/FSDEB se chiffrent à 25,623 milliards FCFA. Ce montant est en amélioration de 38,96% comparativement à celui de 2013.

Les crédits destinés aux dépenses de fonctionnement (titre 3) sont passés de 5,412 milliards FCFA en 2013 à 8,769 milliards en 2014, soit une forte hausse de 62%. Ces ressources permettront le financement d’importantes dépenses telles que l’acquisition de manuels scolaires (1,100 milliard FCA), de matériels pédagogiques (550 millions FCA), l’organisation des examens scolaires (610 millions FCA), la mise en œuvre du Plan stratégique de renforcement des capacités (PSRC) (150 millions francs CFA), le plan d’amélioration des services financiers (483,640 millions FCA), et la généralisation des COGES (500 millions FCFA).

Les crédits destinés aux dépenses de transferts courants (titre 4) sont passés de 8,988 milliards FCFA en 2013 à 5,618 milliards FCFA en 2014, soit une baisse de 37,5%. Cette baisse est due à la diminution des crédits alloués à l’acquisition des vivres (1,695 milliard FCFA en 2014 contre 5,804 milliard FCFA en 2013) du fait d’une importante allocation du budget de l’Etat (19,904 milliards Francs CFA) pour cette dépense.

Hormis les crédits destinés à l’acquisition des vivres, ces ressources budgétaires financent des dépenses habituelles telles que le FONAENF (2,876 milliards FCFA) et santé nutrition (900 millions FCFA).

En revanche, on constate une hausse significative du titre 5 passant de 4,040 milliards FCFA en 2013 à 11,237 milliards FCFA en 2014. Cette importante allocation budgétaire est destinée à la réalisation, la réhabilitation et l’équipement des infrastructures éducatives.

Tableau I-7 : Ressources financières transférées aux communes 2014 (en milliers de FCFA)

Nature de dépenses Budget Etat

2012 2013 2014 2012-2014 Fonctionnement

Fonctionnement des écoles 648 390 719 731 959 640 2 327 761 Cartable minimum 6 139 619 6 731 312 7 100 321 19 971 252 Total Fonctionnement 6 788 009 7 451 043 8 059 961 22 299 013

Investissement Constructions nouvelles d'infrastructures scolaires 5 367 380 7 774 997 6 073 998 19 216 375 Réhabilitation d'infrastructures scolaires 450 000 450 009 478 524 1 378 533 Total Investissement 5 817 380 8 225 006 6 552 522 20 594 908 Total des transferts de ressources financières 12 605 389 15 676 049 14 612 483 42 893 921 Source : Arrêtés conjoints /MEF/MATD/MENA 2011 à 2014

Au titre de la loi de finances initiale, les ressources financières prévues pour être transférées en 2014 s’élevaient à 19,412 milliards FCFA contre 15, 676 milliards FCFA en 2013. Cependant, dans le cadre d’une régulation d’autorité de crédits survenue au cours du premier trimestre, ce montant a été ramené à 14,612 milliards FCFA.

Tableau I-8 : Parts relatives des modalités de construction (en milliards de FCFA)

Modalités de construction des infrastructures éducatives

2012 % 2013 % 2014 %

MOD 14 243 71% 15 718 61% 18 732 61% Transferts aux Communes (Constructions et réhabilitations)

5 817 29% 8 225 32% 6 553 21%

Construction directe à la DAF/MENA 0 0% 1 685 7% 5 530 18% Total 20 060 100% 25 628 100% 30 815 100%

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Source : Conventions MOD et Arrêtés conjoints /MEF/MATD/MENA 2011 à 2013

Note technique : – MOD : données du tableau I-8 (2014) – Transferts aux communes : données du tableau I-7

Les parts relatives des montants alloués selon les modes de réalisation des infrastructures éducatives ont connu d’importantes fluctuations.

Tableau I-9 : Plan de passation des marchés 2014 MENA (en FCFA)

Mode de Passation Prévu

Nombre Proportion Montant Proportion AOOD 67 19,71 37 644 976 150 69,47 AOR 1 0,29 10 000 000 000 18,45 DPRO 17 5 2 870 459 100 5,30 DPX 52 15,29 570 899 260 1,05 ED 42 12,35 2 712 463 300 5,01 DC 161 47,35 387 798 372 0,72 TOTAL GENERAL 340 100 54 186 596 182 100 Sources : SIMP/DMP_MENA

Légende : AOOD: Appel d'Offres Ouvert Direct ; AOR: Appel d'Offres Restreint ; DPX: Demande de Prix ; ED: Entente Directe ; DC: Demande de cotation

En 2014, 340 dossiers tous modes de passation confondus ont été passés, (297 dossiers en appel d’offres ouvert (AOOD, DPX, DPRO et DC), 1 en appel d’offres restreint et 42 en ententes directes) pour un montant global de 54 186 596 182 F CFA.

Sur l’ensemble de ces dossiers, au titre du Budget Etat on a 207 dossiers pour un montant de 35 903 541 042 FCFA, 107 dossiers sur le compte d’affection spéciale du trésor (CAST) pour un montant total de 17 243 502 640 FCFA, et 26 dossiers au titre des dons et prêts projets pour un montant de 1 039 552 500 FCFA.

On note toutefois que suivant les modes de passation, les appels d’offres ouverts (AOOD, DPX, DPRO, DC), qui sont la procédure de droit commun, représentent en nombre 87,35 % et en montant, 76,54%, soit 41 474 132 882 FCFA sur une prévision totale de 54 186 596 182 FCFA.

Les contrats prévus pour être passés par la procédure d’entente directe représentent en nombre 12,35% et en montant 5,01 % soit 2 712 463 300 Francs CFA sur 54 186 596 182 FCFA.

Les contrats prévus pour être passés par les appels d’offres restreints représentent en nombre 0,29% et en montant 18,45 %, soit 10 000 000 000 FCFA.

I.2 Ressources allouées au MJFPE

Tableau I-10 : Evolution des dotations du MJFPE (millions de FCFA)

Dotations par titre Dotations

2012 %

Dotations 2013

% Dotations

2014 %

T2. Dépenses de personnel 868 3,96% 975 7,03% 1 139 5,34% Evolution annuelle 12,33% 16,86% T3. Dépenses de fonctionnement 217 0,99% 305 2,20% 294 1,38% Evolution annuelle 40,55% -3,74% T4. Transferts 3 343 15,24% 3 412 24,60% 3 747 17,55% Evolution annuelle 2,06% 9,83% T5. Dépenses d'investissement 17 506 79,81% 9 180 66,18% 16 168 75,73% Evolution annuelle -47,56% 76,12% Total du Budget/MJFPE 21 934 100,00% 13 872 100,00% 21 348 100,00% Evolution annuelle -36,76% 53,89% Sources : MJFPE

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Le budget du MJFPE a connu une évolution pour la gestion 2014. Il est passé de 13,872 milliards FCFA à 21,348 milliards FCFA soit une hausse de 53,89%. Cette augmentation est essentiellement due aux dépenses d’investissement qui sont passées de 9,180 milliards FCA en 2013 à 16,168 milliards FCFA en 2014.

Par ailleurs, l’analyse du budget 2014 du MJFPE (Titre 4 et titre 5) fait ressortir que les dépenses des activités destinées à l’éducation et la formation représentent 27% du montant total, soit 5,926 milliards FCFA des 21, 348 milliards FCFA.

Tableau I-11 : Plan de passation des marchés 2014 MJFPE (milliers FCFA)

Source de financement Marchés prévus

Nombre Montant (millions) BUDGET ETAT

Titre 3 10 274 050 000 Titre 4 1 50 000 000 Titre 5 16 2 561 200 000

Total Budget ETAT 27 2 885 250 000

Source : SIMP

En 2014, le MJFPE a prévu 27 dossiers d’appel à concurrence dans son plan de passation des marchés d’un montant total de 2,885 milliards de Francs CFA. Ce montant est en baisse par rapport à celui de la gestion précédente qui était de 3,610 milliards. Cela se justifie par la clôture du Programme Spécial de Création d’Emploi pour les Jeunes et les Femmes (PSCE/JF) dont le coût global était évalué à près de 11 milliards FCFA.

I.3 Ressources allouées au MESS

Tableau I-12 : Evolution des dotations du MESS (en millions de FCFA)

Dotations par titre Dotations

2012 %

Dotations 2013

% Dotations

2014 %

T2. Dépenses de personnel 29 113 34,41% 32 722 31,53% 40 243 36,28% Evolution annuelle 12% 23% T3. Dépenses de fonctionnement 2 596 3,07% 3 185 3,07% 3 711 3,35% Evolution annuelle 23% 17% T4. Transferts 36 469 43,11% 42 888 41,33% 39 226 35,37% Evolution annuelle 18% -9% T5. Dépenses d'investissement 16 419 19,41% 24 974 24,07% 27 728 25,00% Evolution annuelle 52% 11% Total du Budget/MESS 84 597 100,00% 103 769 100,00% 110 907 100,00% Evolution annuelle 22,66% 6,88% Source : MESS

Le budget du MESS est passé en 2014 à 110, 907 milliards FCFA contre 103 769 milliards en 2013 soit un accroissement de 6,88%. L’évaluation financière de la part allouée au post-primaire général effectuée par le MESS dans les années antérieures est difficile à réaliser parce que ces compétences sont transférées au MENA.

Le plan de passation des marchés du MESS pour l’année 2014 ne prend pas en compte les activités relatives au post-primaire, compte tenu de l’effectivité du transfert de ce niveau d’enseignement au MENA. Les programmations de la période pour cet ordre d’enseignement ont pour objectif la normalisation de CEG en lycées départementaux ou l’amélioration de la capacité des CET.

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29

II. RESSOURCES ALLOUEES AU SECTEUR DE L’EDUCATION Le MENA et les ministères partenaires (MASSN38, MESS, MJFPE) sont chargés de développer et de mettre en œuvre les politiques sectorielles en matière d’éducation. Le tableau II-1 présente l’évolution sur 3 ans des ressources allouées au secteur de l’Education à travers les budgets du MENA et des ministères partenaires.

Tableau II-1 : Evolution des ressources du secteur de l’Education (en millions de FCFA)

Budget en Millions de FCFA 2012

Part Relative

2013 Part

Relative 2014

Part Relative

Budget MENA 166 580 57% 185 091 58% 241 898 61% Evolution annuelle 11% 31% Budget MASSN 20 235 7% 16 076 5% 0 Evolution annuelle -21% 0 Budget MESS 84 598 29% 103 769 33% 110 907 30% Evolution annuelle 23% 7% Budget MJFPE 21 935 7% 13 872 4% 21 348 6% Evolution annuelle -37% 54% Secteur Education 293 348 100% 318 809 100% 374 153 100% Evolution annuelle 9% 17% Source : Lois de finances 2012, 2013 et 2014.

Note technique : – Budget MENA = LFI (y compris DCIM) + CAST + Transferts aux communes (section 98) – Budgets MASSN, MESS, MJFPE = LFI (y compris DCIM)

Les ressources globales du secteur de l’éducation sont en constante augmentation au cours de la période sous revue. De 293,348 milliards Francs CFA en 2012, elles passent à 318,809 milliards Francs CFA en 2013 pour se situer à 374,153 milliards FCFA, soit une augmentation de 17% en 2014 par rapport à 2013. On constate une hausse tendancielle des ressources financières allouées au secteur.

Il faut noter le fort accroissement du budget du MENA de 31% par rapport à 2013. Cette hausse est liée à la politique de recrutement du personnel enseignant, à la stratégie de réalisation des infrastructures éducatives et à la mise en œuvre du programme national des cantines scolaires.

De 2012 à 2014, l’indicateur de mesure de l’effort national en faveur du secteur Education de base se présente comme indiqué dans le tableau 2.3.

Tableau II-2: Indicateurs de mesure de l’effort National du secteur Education

Années 2012 2013 2014 Taux d'allocation budgétaire au MENA 16,38 16,12 16,01

Source : MEF/Direction Générale du Budget

Note technique : – Numérateur = Budget MENA (LFI + DCIM) moins (financements extérieurs + contreparties des projets) +

section 98 – Dénominateur = LFI moins (financements extérieurs + charge de la dette + transferts en capital +

exonérations fiscales et douanières + subventions produits pétroliers + contreparties et surcoûts des projets)

En dépit des efforts fournis par l’Etat en termes d’allocation au sous-secteur de l’éducation de base, on constate une légère baisse de l’effort national au fil des années. Cette baisse est de 0,37 point entre 2012 et 2014.

38 Les données du MASSN ne concernent que les années 2012 et 2013compte tenu de la mise en œuvre du continuum éducatif en 2014.

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BILAN AU 30 JUIN 2014 DE MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITÉS

III. Programme 1 : Développement de l’accès à l’éducation formelle Le développement de l’accès à l’éducation de base formelle nécessite les actions suivantes : (i) la construction infrastructures éducatives, (ii) la réhabilitations des infrastructures éducatives, (iii) l’équipement des salles de classe, (iv) la mise à disposition d'enseignants qualifiés, (v) l’amélioration de l'état hygiène, santé et nutrition des élèves, (vi) la lutte contre le VIH/SIDA, (vii) l’approvisionnement en vivres, (viii) le maintien des filles dans le système éducatif, (ix) le développement de l'éducation parentale, (x) la dynamisation de la participation des APE/AME/COGES, (xi) l’appui à l'éducation des enfants à besoins spécifiques et (xii) le soutien technique et financier à l’enseignement privé.

Les résultats immédiats attendus de la mise en œuvre de ces actions sont que : (i) la capacité d'accueil du système éducatif de base formel (préscolaire, primaire, post-primaire) s’est accrue, (ii) la capacité d'accueil du système éducatif de base formel s’est accrue dans les communes ayant bénéficié de ressources financières pour les constructions et/ou les réhabilitations, (iii) les nouveaux besoins en personnels d'éducation à tous les niveaux sont pourvus, (iv) les moyens d'accéder à de meilleures conditions d'hygiène et de santé à tous les niveaux ont été donnés aux élèves, (v) la prévention et la prise en charge du VIH et du Sida en milieu scolaire sont effectives, (vi) les moyens d'accéder à de meilleures prestations sociales à tous les niveaux ont été offerts, (vii) l’égalité et l’équité d’accès sont respectées pour tous les enfants de six-seize ans, (viii) les responsabilités dans l’expansion, la qualité, la gestion et le pilotage du système éducatif de base sont assumées par chaque partie prenante, (ix) les enfants en situation de handicap sont pris en charge dans le système éducatif de base et (x) la capacité d'accueil du système éducatif de base formel s’est accrue grâce à la contribution du privé.

III.1 Résultat immédiat 1: La capacité d'accueil du système éducatif de base formel (préscolaire, primaire, post-primaire39) s’est accrue

III.1.1 Construction d’infrastructures éducatives et de formation

Sous-activités Livrables fournis - Construction de 52 salles de classe de CEEP (2 salles de

classe pour 26 CEEP)

- Construction de 147 complexes ruraux

- Construction de 374 salles de classe

- Construction de 114 salles de classe (Normalisation des salles de classe)

- Construction de 22 salles de classe bilingue

- Construction d’une (01) salle de classe formule nouvelle

- Construction de 333 salles à réalisation progressive

- Construction de 15 salles de classe pour la résorption

non réalisé

39 Par rapport au post-primaire, seules des activités relatives aux constructions scolaires au post-primaire général ont fait réellement l’objet de prise en charge par le MENA en 2014. Sur la base des recommandations issues de la session (septembre 2013) du comité interministériel en charge du transfert de l’éducation préscolaire et du post-primaire au MENA, le MESS a poursuivi la gestion des autres dimensions du post-primaire général.

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des disparités dans les communes prioritaires

- Construction de 78 logements de maîtres

- Construction de 109 salles de classe complémentaire CEG (blocs administratifs)

- Construction d’une maison communautaire pour jeunes filles

- Construction de 283 latrines

- Construction de 2 magasins

- Réalisation de 313 forages positifs

- autres constructions (ONG recensées)

Constructions de centres de formation professionnelle - Construction du Centre de Formation Professionnelle à

vocation Industrielle (CFPI) de Bobo-Dioulasso

- Construction du Centre National de Transformation Artisanale du Coton (CNATAC) de Bobo-Dioulasso

- Construction du centre de formation de Bagré

- Finition des centres provinciaux de Nouna, Gourcy, Dano

- non achevé - non réalisé

- non réalisé - achèvement prévu en septembre

2014

Offre de formation professionnelle - Formation par apprentissage et de type dual ou

résidentiel de 2 500 jeunes dans les centres ANPE

- Perfectionnement de 250 artisans par l’ANPE

- Formation de 83 720 bénéficiaires des travaux HIMO

- Formation de 10 900 jeunes dans 35 métiers pour le compte du Programme de Formation aux Métiers (PFM)

- Ouverture effective de 5 filières restantes au CEFPO

- Recrutement et formation de 200 jeunes au CRFP-Z

- 2 340 jeunes formés ; - 222 jeunes artisans recyclés ; - 71 037 bénéficiaires des travaux

Haute intensité de main d’œuvre (HIMO) ;

- non encore réalisé ;

- 5 filières ouvertes ; - 230 jeunes recrutés pour être formés

au CRFP-Z

Au 30 juin 2014, aucune construction d’infrastructures éducatives au titre du plan d’action 2014 n’est effective par les agences et ONG en Maîtrise d’Ouvrage Déléguée (MOD.

On note cependant que douze conventions de maîtrise d’ouvrage déléguée ont été signées avec neufs agences pour la réalisation des infrastructures programmées de l’éducation de base formelle (préscolaire, primaire et post-primaire) dans le plan d’action 2014. Trois autres conventions sont en attente de signature avec trois ONG. Les chantiers n’ont pas encore connu un début d’exécution. Les agences procèdent actuellement soit au recrutement des entreprises et des bureaux de contrôle soit à l’implantation des entreprises.

Au regard du niveau d’exécution des travaux, la livraison de toutes les infrastructures en 2014 n’est pas certaine. Alors quelles sont les implications d’un tel retard ? Elles sont nombreuses et les principales portent sur :

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� la forte probabilité d’avoir des salles de classe à effectifs pléthoriques : ce qui va faire recourir aux classes multigrades (CMG) nécessitant des formations spécifiques pour les enseignants de ces classes qui vont susciter des coûts supplémentaires ;

� la limitation du nombre des nouveaux inscrits au CP1;

� les ouvertures probables de classes sous paillotes dans les localités où il était prévu des ouvertures d’écoles. Ce qui occasionne un démarrage tardif et un arrêt précoce des cours. En effet, d’une part la rentrée pédagogique est retardée par le manque de paille pour la réalisation des classes sous paillote, et d’autre part en fin d’année scolaire, à partir des premières pluies, les vacances commencent en ces endroits avant la fin officielle des cours.

Les raisons avancées pour justifier les retards accusés et constatés dans la livraison des infrastructures éducatives sont imputables aussi bien à l’administration qu’aux MOD à travers leurs entreprises. Au plan administratif, on peut citer (i) la signature tardive des conventions avec les agences et ONG d’exécution et (ii) les changements de sites dus à des conflits rencontrés sur le terrain et à la mauvaise programmation de certains sites. Au titre de la MOD, on enregistre (i) la défaillance de certaines entreprisses, occasionnant des résiliations et des réattributions de certains marchés et (ii) la faible capacité de certaines entreprises à exécuter convenablement les travaux.

Au regard donc des retards constatés dans l’exécution des conventions ces dernières années et, dans le souci de rendre disponibles les infrastructures éducatives de qualité dans les délais, des mesures idoines doivent être prises. Il s’agit entre autres :

• de stabiliser l’implantation des sites avant la signature des conventions avec les MOD ;

• d’anticiper la signature des conventions de sorte qu’au 1er mois de l’année N, on puisse achever effectivement les infrastructures ;

• de recruter des entreprises ayant des capacités financières et techniques suffisantes.

En matière de formation professionnelle, l’accroissement de l’accès s’est fait à travers les constructions d’infrastructures et les offres de formations.

Pour ce qui concerne les constructions, les travaux de construction du Centre de Formation Professionnelle à vocation Industrielle (CFPI) de Bobo-Dioulasso se déroulent à un rythme acceptable ; ceux du Centre National de Transformation Artisanale du Coton (CNATAC) de Bobo-Dioulasso n’ont pas connu d’avancement au premier semestre 2014. En effet, débutés en 2013, les travaux de construction du CNATAC sont aux arrêts au stade actuel. Cependant, la constitution du dossier d’une entreprise a été faite et transmise au MEF afin de permettre à cette entreprise de poursuivre les travaux. Enfin, la construction du centre de formation de Bagré n’a pas connu un début d’exécution et les travaux de finition des centres provinciaux de Nouna, Gourcy, Dano débutés en 2012 sont prévus pour être achevés en septembre 2014.

Au niveau des offres de formation, on note au premier semestre 2014 : la formation par apprentissage et de type dual ou résidentiel de 2 340 jeunes dans les centres ANPE sur une prévision de 2 500 jeunes (94%) ; le perfectionnement de 222 artisans par l’ANPE sur 250 (89%) ; la formation de 71 037 bénéficiaires des travaux HIMO sur une prévision de 83 720 (85%) ; l’ouverture effective des 5 filières restantes au CEFPO ; le recrutement et la formation de 230 jeunes au CRFP-Z sur une prévision de 200 (115%) ; la poursuite de la formation de la deuxième promotion du CEFPO ; l’identification et l’accompagnement de 130 OPA par le FAFPA ; l’habilitation de 29 organismes de formation par le FAFPA ; l’obtention de

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40 bourses de formation initiale et continue du Maroc et de l’Algérie au titre de l’année 2014/2015 dans le cadre de la coopération sectorielle.

De ce bilan, il ressort que la plupart des activités programmées sont déjà réalisées à plus de 50%. Il est donc permis de conclure que si ce rythme est maintenu, ces activités seront réalisées pleinement d’ici en fin décembre 2014. Cependant, des mesures doivent être prises pour la formation de 10 900 jeunes dans 35 métiers pour le compte du Programme de Formation aux Métiers (PFM) qui n’a pas jusque-là connu un début d’exécution si l’on veut atteindre les objectifs du PFM.

III.1.2 Réhabilitations des infrastructures éducatives

Sous-activités Livrables fournis - Réhabilitations de salles de classe (primaire) Non réalisé

Au titre de l’année 2014, cent cinquante (150) communes ont bénéficié d’une allocation financière pour la réhabilitation des écoles. 31 écoles endommagées ont été recensées par la DGESS. Un cabinet d’études a été recruté pour évaluer la consistance et le coût des travaux de réhabilitation desdites écoles recensées. Le nombre de salles de classe à réhabiliter sera connu après cette étude sur la base des ressources disponibles.

Dans le domaine de la formation professionnelle, le premier semestre 2014 a connu en matière de réhabilitation, la mise en chantier des 4 centres régionaux (Dédougou, Gaoua, Koudougou et Ziniaré) de l’ANPE sur les 6 prévus par le PRFP.

III.1.3 Equipement des salles de classe

Sous-activités Livrables fournis - Equipement de 2 225 salles de classe (Primaire)

- Equipement de 109 CEG

- Transferts de 936 équipements de salles de classe aux communes

- non réalisé

Au premier semestre 2014, les équipements des salles de classe ne sont pas encore livrés. En effet, les maîtres d’ouvrage délégués sont au stade des recrutements des entreprises qui seront chargées de confectionner les équipements des salles de classe programmées.

Il convient de noter que les communes reçoivent également des ressources financières pour l’équipement des ouvrages à réaliser. Ainsi, toutes les infrastructures qui seront réalisées seront toutes équipées.

III.2 Résultat immédiat 2 : La capacité d'accueil du système éducatif de base formel s’est accrue dans les communes ayant bénéficié de ressources financières pour les constructions et/ou les réhabilitations

III.2.1 Transferts aux communes

Sous-activités Livrables fournis - Transferts de construction de 206 complexes aux communes rurales

- Transferts de construction de 62 complexes aux communes urbaines

- Transferts de construction de 105 salles de classe aux communes rurales

- Transferts de construction de 27 salles de classe aux communes urbaines

- Non réalisé

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- Transfert de construction de 16 logements de maître aux communes urbaines

- Transfert de construction de 313 logements de maître aux communes rurales

- Transfert réalisation de 313 latrines aux communes

- Transfert réalisation de 172 forages aux communes

- Transferts des réhabilitations de salles de classe à 150 communes (101 communes rurales et 49 communes urbaines) d’un coût de 480 687 000 F

Le processus de transfert des compétences et des ressources se poursuit selon la règle de la progressivité et le principe de subsidiarité. En 2014, 291 communes ont bénéficié du transfert pour les constructions nouvelles contre 200 l’année précédente soit un taux de progression de 31,3%. Par contre au niveau de la rubrique « réhabilitations d’écoles », on constate que le nombre de communes est passé de 162 en 2013 à 150 en 2014 soit une baisse de 7,4%. Cette baisse relative s’explique par le fait que les allocations ont connu une hausse par commune bénéficiaire. L’enveloppe financière pour les réhabilitations d’écoles est passée de 450 000 000 F CFA en 2013 à 478 524 040 en 2014 soit une hausse de 6%.

Au 30 juin 2014, aucune situation du niveau d’exécution des ressources transférées n’est pas disponible. La mise en œuvre du mécanisme de suivi conjoint MENA-Communes pourrait contribuer à remédier à cela et disposer régulièrement de la situation d’exécution des domaines transférés.

III.3 Résultat immédiat 3 : Les nouveaux besoins en personnels d'éducation à tous les niveaux sont pourvus

III.3.1 Mise à disposition d'enseignants qualifiés

Sous-activités Livrables fournis - Salaire des enseignants du primaire

- Pécule d'enseignants SND qualifiés

- Autres (Indemnités des CMG ; Frais de vacation au niveau du post-primaire)

- Les salaires ont été payés au 1er semestre de 2014 à hauteur de 62 087 744 728 F CFA ;

- Le pécule d’enseignants SND qualifiés a été versé pour un montant de 808 500 000 F CFA

- Des indemnités des CMG, des frais de vacation au niveau du post-primaire ont été servis à concurrence de 1 033 551 000 F CFA

- recrutement sur concours direct pour le compte du préscolaire,

- recrutement sur concours direct Moniteurs de jeunes Enfants

- recrutement de professeurs des lycées et collèges

- recrutement de professeurs d’éducation physique et sportive

- 20 éducateurs de Jeunes enfants

- 40 Moniteurs de jeunes Enfants

- 800 professeurs, soit 48% des besoins exprimés

- 300 enseignants d’éducation physique et sportive

recrutés.

Au cours du 1er semestre de l’année 2014, les dépenses de personnel assurées (salaires, pécule d’enseignants qualifiés, indemnités des CMG, frais de vacation au niveau du post-primaire, etc.) se sont élevées à 63 929 795 728 F CFA.

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Sur les 1 672 professeurs des lycées et collèges à recruter en 2014, il convient de préciser que le recrutement n’a pas couvert les besoins exprimés mais a concerné 800 enseignants40 (soit environ 48% des besoins) dont 300 pour le compte du MESS et 500 du MENA. Pour l’Education Physique et Sportive, le recrutement a concerné 300 enseignants dont 100 places pour le MENA et 200 pour le MESS.

Des efforts ont été entrepris dans le sens de l’accroissement des capacités d’accueil des structures de formation des enseignants. Au niveau de l’IDS, la capacité d’accueil a doublé, passant ainsi de 300 à 600. Les recrutements, en termes quantitatifs n’ont pas couvert les besoins exprimés en 2014, d’où un manque à gagner d’environ 500 enseignants. Dans le cadre de l’expansion du système éducatif et de la mise en œuvre du continuum éducatif de base, il convient que des mesures spécifiques soient prises pour doter conséquemment les établissements en personnel enseignant.

III.4 Résultat immédiat 4 : Les moyens d'accéder à de meilleures conditions d'hygiène et de santé à tous les niveaux ont été donnés aux élèves

III.4.1 Amélioration de l'état d’hygiène, de santé et de nutrition des élèves

Sous-activités Livrables fournis

- Mise en œuvre du plan d'action de santé nutrition en milieu scolaire [Appui à la couverture sanitaire et supplément nutritionnel]

- Non encore réalisé ; TDR disponibles

- Formation des enseignants (français, SVT, anglais) en santé nutrition et VIH/SIDA

- Acquisition de vivres et de denrées alimentaires (i) 2025 tonnes de riz, ii) 200 tonnes de haricot, iii) 850 tonnes de pâtes alimentaires, iv) 15 950 bidons d'huile de 20 litres, v) 65 550 boîtes de tomates de 2 200 g et vi) 23 000 cartons de sardine à huile végétale de 50 boîtes de 125 g.) au profit des établissements d'enseignement

- activité, prévue en août 2014

Le processus d’élaboration du plan d'action de santé-hygiène et nutrition a démarré avec la mise à disposition des TDR en vue du recrutement d’un consultant.

Au deuxième niveau de l’éducation de base formelle, la formation des enseignants (français, SVT, anglais) en santé nutrition et VIH/SIDA est prévue pour le mois d’Août 2014.

Quant à l’acquisition des vivres et des denrées alimentaires, les marchés sont en cours d’exécution et vont permettre d'acquérir les quantités prévues. Ces commandes permettront de servir 11 911 636 plats à 74 448 bénéficiaires contre 100 000 de prévus. Il faut noter que les cantines sont de plus en plus sollicitées, au regard de l’accroissement du nombre d’élèves, et partant de celui des établissements.

III.5 Résultat immédiat 5 : La prévention et la prise en charge du VIH et du Sida en milieu scolaire sont effectives

III.5.1 Lutte contre le VIH/SIDA

Sous-activités Livrables fournis

40 Les disciplines suivantes ont été concernées : Français/Anglais, Français/Histoire-Géographie, Mathématiques/Sciences de la Vie et de la Terre, et Mathématiques/Physiques Chimie.

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- Autres [Appuis à la prise en charge des OEV et examens biologiques en relation avec les IST/VIH-SIDA dans les écoles]

- non encore réalisé

- Confection d'outils de sensibilisation contre le VIH et autres maladies à haute prévalence

- Organisation d'une campagne de dépistage du VIH

- non encore réalisé

III.6 Résultat immédiat 6 : Les moyens d'accéder à de meilleures prestations sociales à tous les niveaux ont été offerts

III.6.1 Infrastructures et approvisionnement en vivres

Sous-activités Livrables fournis - Construction de 2 magasins

- Achat 35 005,86 tonnes de vivres pour cantines

- Transport des vivres

- Subvention aux cantines endogènes

- Autre [appui à la couverture sanitaire et supplément nutritionnel].

- Non réalisé

Au titre du budget 2014, un montant deux cent soixante-dix millions (270 000 000) F CFA est alloué pour la construction des deux (2) magasins dans les DRENA de l'Est et du Centre Nord.

Le processus d’acquisition de 3 632,86 tonnes de vivres sur le CAST 2014 pour un montant de 1 450 025 516 F CFA TT n’est pas encore lancé. En revanche, pour l’acquisition de 9 382 tonnes de vivres d’un montant estimatif de 4 222 426 000 FCFA TTC sur le budget de l’Etat, un dossier d’appel d’offres ouvert est publié dans le Quotidien des Marchés Publics N°1233 du 25 mars 2014, et un dossier de consultation restreinte pour l’acquisition de 21 991 tonnes de vivres d’un montant estimatif de 10 000 000 000 FCFA TTC est en cours de préparation.

III.7 Résultat immédiat 7 : L’égalité et l’équité d’accès sont respectées pour tous les

enfants de six-seize ans

III.7.1 Maintien des filles dans le système éducatif

Sous-activités Livrables fournis - Mise en œuvre de clubs d'excellence dans les

provinces de la région de l'Est ;

- Organisation de plans intégrés de communication (PIC) sur la scolarisation des filles dans les provinces du Ioba, Bougouriba, Poni et Noumbiel ;

- Action de résorption des disparités de genre ;

- Subvention à la scolarisation de 230 467 filles ;

- Distribution de rations sèches en faveur des filles

- TDR pour l'harmonisation de la méthodologie de mise en place des clubs disponibles ;

- 404 579 000 FCFA débloqués pour la subvention à la scolarisation des filles.

- Appui technique et financier aux activités des clubs d'éveil des filles

- Organisation d'un camp scientifique national au profit des filles du secondaire

- Dotation de 1 500 filles et élèves en difficulté en bons scolaires (kits, restauration, appui à

- Réalisée

- Non réalisée

- Activité réalisée

- Non réalisée

- Non réalisée

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l'hébergement)

- Organisation d'un atelier de formation en renforcement de capacités des conseillers et Services Régionaux de l'Information et de l'Orientation (SRIO) en innovation et pratique en orientation

- Apport d'appuis spécifiques à 200 élèves et étudiants en situation de handicap

- Elaboration d'un module et d'un plan de formation sur l'éducation inclusive dans les enseignements secondaire et supérieur

- Non réalisée

Les actions réalisées et relatives à la protection des filles dans le secteur éducatif et à la résorption des disparités de genre sont entre autres la tenue d’un atelier d'élaboration du plan d’action triennal (2015-2016-2017) de mise en œuvre de la SNAEF et le renforcement des capacités de 100 AME pour la mise en œuvre d'activités génératrices de revenus (AGR).

Quant aux activités en cours de réalisation, pour lesquelles les TDR ont été élaborés et dont le processus de déblocage est en cours, elles sont relatives à : la mise en œuvre de clubs d'excellence dans les provinces de la région de l'Est ; l’organisation de plans intégrés de communication (PIC) sur la scolarisation des filles dans les provinces du Ioba, de la Bougouriba, du Poni et du Noumbiel ; l’identification de 100 AME pour bénéficier de l'appui de l'Etat dans la mise en œuvre d'AGR ; l’appui des élèves filles défavorisées (dans les maisons communautaires) par une allocation financière de 22 millions de Francs CFA inscrite au budget de l'Etat, gestion 2014, pour le fonctionnement courant de la maison communautaire pour jeunes filles de Manga ; la subvention des cotisations des filles nouvellement inscrites aux CP1 qui permettra de couvrir la cotisation APE des 230 467 filles du CP1 recensées à raison de 1000 francs CFA par fille ; l’organisation d’un atelier de formation des AME au Sanmatenga, Kouritenga, Passoré et Comoé en gestion de microprojets ; l’organisation d’un atelier de conception d'outils de suivi des activités de promotion de l'éducation des filles ; la construction d’une maison communautaire pour jeunes filles.

Le taux de réalisation des activités programmées pour la promotion de l’éducation des filles est autour de 47,5%. A cette date, les requêtes de déblocage des fonds destinés à la réalisation de la plupart des activités ont été introduites. Celles-ci pourront être exécutées dans les délais requis et conformément à leur programmation si le rythme de réalisation est maintenu. Toutes choses qui contribueront à booster véritablement la scolarisation, le maintien et la réussite des filles dans le système éducatif.

Dans le troisième niveau de l’éducation de base formelle (post-primaire), un appui technique et financier a permis de soutenir six clubs d'éveil des filles dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-nord et du Nord. Par ailleurs, environ 1500 kits de restauration et d’appui à l'hébergement ont été reçus et distribués en 2014 à des filles et élèves en difficulté en bons scolaires. Cette action a permis aux bénéficiaires de suivre les cours dans des conditions acceptables.

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III.8 Résultats immédiats 8 : Les responsabilités dans l’expansion, la qualité, la gestion et le pilotage du système éducatif de base sont assumées par chaque partie prenante

III.8.1 Développement de l'éducation parentale

Sous-activités Livrables fournis Autres [Sensibilisation des populations à participer au programme d'éducation parentale, Mise en œuvre de la stratégie de mobilisation sociale]

- sensibilisation des membres des COGES, des APE, des AME sur la scolarisation des enfants, notamment celle des filles ; et sur la fréquentation et le suivi scolaires.

III.8.2 Dynamisation de la participation des APE/AME/COGES

Sous-activités Livrables fournis Appui aux activités des APE/AME/COGES.

- construction de hangars servant de salles de classe provisoires,

- réfection des locaux scolaires,

- réparation de tables-bancs,

- collecte de vivres pour la cantine endogène,

- contribution à la délimitation des domaines scolaires,

Au regard des activités menées par les COGES, il convient de retenir que ces structures jouent un rôle d’accompagnement dynamique des écoles. Cependant, on dénombre à ce jour 6 707 COGES fonctionnels dans seulement quatre (04) régions sur les 13 que compte le pays. La généralisation des COGES devrait s’accélérer pour couvrir les neuf (09) autres régions restantes du pays.

III.9 Résultat immédiat 9 : Les enfants en situation de handicap sont pris en charge dans le système éducatif de base

III.9.1 Appui à l'éducation des enfants à besoins spécifiques

Sous-activités Livrables fournis Education inclusive promue à travers le renforcement des capacités des acteurs et le suivi des activités d’éducation inclusive

- Plusieurs activités de promotion de l’éducation inclusive financées par des ONG et associations et menées en partenariat avec le MENA

Les activités de sensibilisation par rapport à l’éducation inclusive ont porté sur (i) l’organisation et la tenue des symposiums du Bam et du Namentenga, (ii) le plaidoyer pour la promotion de l’Education Inclusive auprès d’une vingtaine d’autorités administratives, coutumières et religieuses de Tenkodogo, (iii) la sensibilisation d’environ 400 parents d’élèves des écoles maternelles de Bissighin et de Nioko II dans le Kadiogo, (iv) la tenue de deux rencontres préparatoires pour l’élaboration de la Stratégie Nationale de Développement de l’Education Inclusive et (v) le recrutement en cours de deux (02) consultants pour l’élaboration de la Stratégie Nationale de Développement de l’Education Inclusive. Toutes ces actions contribuent à la promotion de l’éducation inclusive.

III.10 Résultat immédiat 10 : La capacité d'accueil du système éducatif de base formel s’est accrue grâce à la contribution du privé

III.10.1 Autres subventions en faveur de l'enseignement privé

Sous-activités Livrables fournis Soutien technique • 12 sorties de visites techniques sont organisées pour l’ouverture de

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nouvelles structures préscolaires

• 148 sorties de suivi/supervision et d’inspection sont effectuées

• La session de la commission permanente de l’enseignement de base privé (CPEP) est tenue au cours de laquelle 28 autorisations de création d’écoles primaires privées et 36 autorisations d’ouverture ont été délivrées

• la session du comité technique des écoles privées de formation des enseignants du primaire (EPFEP) est tenue

• la session statutaire de la Commission paritaire de concertation (CPPC) est tenue

• l’étude pour établir une situation de référence (ou cartographie) du nombre d’élèves à besoins spécifiques y compris les talibés est réalisée

• Les TDR pour la tenue d’une session extraordinaire de la CPEP pour la reconnaissance officielle des écoles non reconnues sont élaborés

• l’étude de 48 dossiers de demande de création d’établissements privés d’enseignement secondaire général est réalisée

• le traitement de 499 dossiers d’autorisation d’enseigner, de diriger et de surveiller dans les établissements privés d’enseignement secondaire général est assuré

• 23 établissements privés sont dotés en vivres pour la cantine scolaire

• la convention entre l’église catholique et l’Etat et qui est en cours est relue

• un atelier de finalisation de la convention entre l’Etat et la FIAB suivi de sa signature est tenu

• un atelier de pré-édition de manuels de 3ème et 4ème année de lecture en arabe est tenu

• les manuels de lecture et de EMC en arabe de 1ère et 2ème année sont relus et amendés.

Soutien financier • les frais de scolarité des élèves affectés dans les établissements conventionnés du post-primaire et du secondaire sont réglés : sur un montant total engagé de 1 034 940 000 FCFA, 1 004 190 000 FCFA ont été visés et la somme de 999 790 000 FCFA effectivement payée à la date du 11 juillet 2014.

• l’UNEEP-L a reçu la somme de 250 000 000 F CFA en date du 02 juillet au titre de la subvention contre une somme attendue de 500 000 000 FCFA conformément à la demande de l’UNEEP-L

• Au titre de la convention entre l’Etat et les établissements catholiques d’enseignement, l’Etat a payé (i) la première tranche de la subvention au primaire de 472 500 000 FCFA au primaire, (ii) les frais de scolarité des élèves affectés au post-primaire et au secondaire à hauteur de 506 085 0000 FCFA)

• la dotation budgétaire de 450 000 000 FCFA prévue pour la réimpression de manuels en arabe au profit de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina n’a été pas engagée

Dans le cadre de l’accroissement de l’offre éducative, l’Etat apporte un appui à l’enseignement privé laïc qui se traduit par un soutien technique et financier.

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En ce qui concerne les activités de soutien technique à certains établissements privés d’enseignement primaire, elles ont porté entre autres sur : (i) le suivi et l’appui-conseil accordés à 50 enseignants des écoles trilingues ; (ii) l’évaluation des apprentissages dans les classes trilingues ; (iii) la tenue d’une rencontre bilan avec les promoteurs des écoles trilingues; (iv) les sorties de contrôle de la qualité des enseignements dans 82 écoles privées et (v) le recensement des écoles primaires privées non reconnues.

La relecture de la convention entre l’église catholique et l’Etat et qui est en cours. On note également la tenue d’un atelier de finalisation de la convention entre l’Etat et la FIAB suivi de sa signature ; la tenue d’un atelier de pré-édition de manuels de 3ème et 4ème année de lecture en arabe ; et la relecture et l’amendement des manuels de lecture et de EMC en arabe de 1ère et 2ème année. Avec les établissements de la fédération des églises et missions évangéliques, on note l’élaboration des TDR avec la FEME, des TDR pour la tenue de deux sessions statutaires après la signature d’une convention en 2013 avec l’Etat.

Ces activités ont permis de suivre l’évolution des activités, d’assurer un accompagnement technique aux structures privées d’enseignement puis de renforcer les compétences des personnels d’éducation et de gestion.

D’une manière générale, les différentes activités laissent entrevoir une volonté de renforcer l’accès et la qualité dans ces niveaux d’enseignement privé. Toutefois le taux d’exécution reste faible du fait du manque de ressources ou de l’allocation tardive des ressources.

Même si des efforts restent à faire pour accroitre le taux de réalisation des activités programmées qui peut être estimé à environ 42% au cours du premier semestre, il convient de reconnaitre que des impacts positifs qu’auront ces activités sur l’offre et la qualité l’éducation de l’enseignement privé.

Sur le plan financier, les montants alloués aux bénéficiaires baissent au fil des années du fait du nombre de plus en plus croissant des adhérents. On est passé de 291 bénéficiaires en 2006 à 600 en 2014. L’état de répartition de la subvention par bénéficiaire n’est pas encore disponible. Outre le fait que la subvention n’a pas connu d’augmentation, il y a le fait que les autres volets à savoir l’affectation des enseignants, des enseignants stagiaires, des étudiants, l’équipement en mallettes pédagogiques et en matériels de sport et didactiques n’ont pas connu de mise en œuvre.

Afin de renforcer le partenariat entre l’Etat et le secteur privé de l’enseignement, il est suggéré de : (i) mettre en place un cadre de concertation avec les différentes confessions en vue du suivi permanent des activités avec les ministères concernés et (ii) de mettre en œuvre toutes les conventions en souffrance.

Il convient d’indiquer que les différents appui ont permis aux établissements privés d’enseignement d’augmenter leurs capacités d’accueil, d’améliorer les conditions d’études des élèves et le rendement. En effet, au regard de l’évolution des indicateurs, il ressort que l’apport du privé est assez remarquable dans l’éducation de base formelle en matière de scolarisation.

III.11 Difficultés/leçons apprises/recommandations

Difficultés Conséquences/implications Recommandations

Non mise à disposition dans les délais des infrastructures éducatives : taux de réalisation = 0% au mois d’août 2014 pour des infrastructures prévues pour

� la forte probabilité d’avoir des salles de classe à effectifs pléthoriques ;

� limitation du nombre de nouveaux inscrits au CP1;

Mettre en œuvre de la stratégie relative à la réalisation physique des infrastructures arrimé avec l’annualité budgétaire

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octobre (rentrée scolaire 2014/2015)

� recours probable aux abris précaires.

Absence de données sur les enfants en situation de handicap par le MENA pour permettre les analyses

� offre d’éducation non adaptée aux besoins spécifiques des ESH ;

Développer des outils de collecte de données sur les ESH ;

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IV. Programme 2 : Amélioration de la qualité de l’éducation formelle

L’amélioration de la qualité de l’éducation formelle est imputable à plusieurs acteurs dont les parents d’élèves, les enseignants et les élèves eux-mêmes responsables de leurs apprentissages scolaires. L’engagement et la responsabilisation de ces acteurs sont essentiels dans la quête permanente de la qualité de l’éducation. A ce titre, le référentiel qualité pour l’éducation de base a identifié neuf déterminants clés41 qui sont régulièrement planifiés et mis en œuvre du niveau central jusqu’à l’école.

IV.1 Résultat immédiat 1 : Le personnel enseignant qualifié de l’éducation de base est disponible

IV.1.1 Construction et équipement des infrastructures de formation

Sous-activités Livrables fournis

Construction et équipement d'Ecole Nationale des Enseignants du Primaire.

- Achèvement des travaux de construction de l’ENEP de Dédougou avec une capacité d’accueil de 600 élèves-maîtres.

- Poursuite de la construction de l’ENEP de Tenkodogo amorcée en 2013.

- Démarrage des travaux de construction de l’ENEP de Kaya. La phase d’études est bouclée.

La construction de l’ENEP de Tenkodogo amorcée en 2013 se poursuit avec l’appui technique et financier de la Banque islamique de développement (BID). Trois entreprises chargées d’exécuter les travaux ont été recrutées et un avis de non objection est soumis au bailleur pour approbation. Le démarrage effectif des travaux est prévu pour fin juillet 2014.

La phase d’études pour la réalisation de l’ENEP de Kaya, entamée avec l’appui de la coopération japonaise (JICA) est bouclée. Un projet de convention est transmis au gouvernement du Japon pour décision à prendre. La mise à disposition de ces infrastructures de formation va renforcer le vivier d’enseignants qualifiés et contribuer à la mise en œuvre du continuum de l’éducation de base.

Il faut alors relever que la diversité des écoles de formation professionnelle des enseignants de l’éducation de base (1 INFTS, 7 ENEP, 33 EPFEP, 1 IDS, 1 ENS) contribue à l’accroissement sensible des effectifs des enseignants qualifiés dans les salles de classe.

Tableau IV-1 : Evolution des indicateurs du personnel enseignant

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014

Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Nombre d’enseignant du préscolaire 151 150 137

41 Neuf déterminants clés : (i) formation initiale et continue du personnel enseignant ; (ii) développement et révision des curricula et programmes d’enseignement/formation ; (iii) production et acquisition des matériels pédagogiques et didactiques ; (iv) gestion du redoublement et de la réussite scolaire ; (v) amélioration du temps d’apprentissage ; (vi) introduction progressive des langues nationales comme langues d’enseignement ; (vii) mise en œuvre des passerelles ; (viii) développement d’un système de recherche-action et de recherche développement; (ix) évaluation des connaissances apprises

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formés dans les INFTS Nombre d’élèves-maîtres formés dans les ENEP et dans les EPFEP

5 000 7 600 8 204 13 000 12 006

Nombre d’élèves-professeurs formés à l’IDS et à l’ENS/UK

419 466 1895 419 466

Nombre d’élèves formateurs et de conseillers en jeunesse, formation professionnelle et emploi formés à l’INJEPS et à l’ENAM

170 79

Taux de réussite au CAP/CEG 96,75 97,65 98,31 100% 96,75

Au préscolaire, cent trente-sept (137) cadres constitués de moniteurs, d’éducateurs et d’inspecteurs d’éducation de jeunes enfants sont actuellement en formation à l’institut national de formation en travail social (INFTS). À l’issue de leur formation, certains de ces personnels seront mis à la disposition du MENA pour une meilleure prise en charge de l’éducation préscolaire.

Au primaire, deux mille huit cents (2 800) sont en formation dans les sept écoles nationales des enseignants du primaire (ENEP). La première cohorte (4 300 élèves-maîtres) ayant achevé la formation théorique et le stage pratique sera mise sur le terrain pédagogique à la rentrée scolaire 2014/2015, toute chose qui renforce le potentiel d’enseignants qualifiés. Ce sont au total 12 006 des ENEP et EPFEP répartis dans 906 écoles d’application qui seront mis en position de stage pratique à cette rentrée.

Au post-primaire, on note la formation initiale des personnels enseignants et d’encadrement pédagogique des cohortes de 2012-2013 à l’ENS-UK et à l’IDS. Ces cohortes sont constituées de 200 élèves-professeurs (CAPES/CAPET) et 700 élèves-professeurs (CAP-CEG/CAET)). La capacité d’accueil actuelle de l’IDS antérieurement de 300 places, a été portée à 600 avec la construction en cours d’un amphithéâtre de 300 places. Pour ce qui est de l’ENS, elle dispose actuellement de 19 salles de cours d’une capacité 1030 places, d’un amphithéâtre de 500 places et de 8 ateliers de formation technique d’une capacité de 129 places. Sa capacité totale d’accueil est estimée ainsi à 1659 places. Si l’on se réfère aux effectifs de l’ENS/UK de 2012-2013 qui s’élevaient à 2863, on peut donc affirmer que la capacité est largement en deçà des besoins, ce qui fait qu’elle fait recours à la location de salles de cours dans la ville.

Dans le sens de renforcer le vivier d’enseignants, des autorisations d’enseigner sont délivrées chaque année aux cadres titulaires d’au moins d’un diplôme universitaire. En 2013/014, neuf cent trente-six (936) attestations ont été délivrées et les titulaires de ces autorisations sont considérés comme des enseignants potentiels. Toutefois il est important de signaler que ce chiffre inclut ceux de l’enseignement secondaire ainsi que les travailleurs d’autres secteurs mais qui sollicitent les autorisations d’enseigner pour enseigner dans le privé aux heures libres.

On note aussi dans ces cohortes 25 élèves inspecteurs et 65 élèves conseillers pédagogiques de l’enseignement secondaire. Le processus de recrutement des nouveaux élèves-professeurs (CAP-CEG, CAET, CAPES, CAPET) et des encadreurs pédagogiques pour la rentrée 2013-2014 est en cours de préparation. Dans le cadre de la formation ouverte et à distance (FOAD) à l’IDS, la FOAD en licence professionnelle a été mise en œuvre.

IV.1.2 Amélioration du contenu des formations initiales

Sous-activités Livrables fournis

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� Développement d’un programme d’éducation à l’hygiène et à l’assainissement dans les écoles

� inclusion d’un module « pédagogie sensible au genre, l’éducation inclusive, l’éducation bilingue, la gestion des classes multigrades » dans le cursus de formation initiale des enseignants du primaire ; intégration d’un module « éducation inclusive » dans les programmes

� formation des formateurs sur le nouveau programme de formation des enseignants du primaire

� élaboration des contenus de la formation initiale et continue des enseignants destinés à exercer au niveau de l'éducation de base ;

� Adaptation de la formation initiale des enseignants aux besoins du continuum éducatif

- Recrutement d’un bureau d’études en cours sur la base de TDR disponibles.

- Programme de formation des enseignants du primaire relu et prenant en compte la pédagogie sensible au genre, l’éducation inclusive, l’éducation bilingue, la gestion des classes multigrades, …

- Non réalisée, réforme curriculaire en construction

- En cours de réalisation, réforme curriculaire en construction

De nouveaux programmes d’études orientés vers l’éducation de base sont en construction avec l’appui des ministères en charge de l’éducation dans le sens de mettre en cohérence les curricula des niveaux préscolaire, primaire et post-primaire. Les thématiques nouvelles telles que l’inclusion, le genre, l’hygiène, l’assainissement, le bilinguisme sont prises en compte dans le programme de formation des élèves-maîtres. La construction et la mise en œuvre des nouveaux contenus de formation initiale qui restent un vaste chantier se feront en lien le curriculum de l’éducation de base en élaboration.

IV.1.3 Subventions aux établissements de formation

Sous-activités Livrables fournis subvention de fonctionnement autres transferts courants.

4 297 213 000FCFA accordés aux sept ENEP pour assurer leurs dépenses de fonctionnement et d’investissement.

Dans le cadre de la mise en œuvre du continuum de l’éducation de base, des efforts doivent être davantage consentis pour accroître la capacité d’accueil des écoles de formations des enseignants de l’éducation de base en construisant de nouvelles salles de classe dans les infrastructures existantes tout en renforçant les compétences des formateurs. En outre, le vivier d’enseignants de l’éducation de base ayant un titre de capacité doit être maîtrisé car un faible potentiel d’enseignants pourrait engendrer un déficit tandis qu’un potentiel très élevé susciterait à long terme des revendications dues à un chômage technique des enseignants formés et non engagés dans la fonction publique et non employés dans le secteur privé.

IV.2 Résultat immédiat 2 : Les compétences du personnel enseignant en classe sont renforcées

IV.2.1 Formation continue des personnels

Sous-activités Livrables fournis � appui aux conférences pédagogiques des personnels - les termes de référence ont été

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d'éducation préscolaire [c’est la poursuite de l'organisation de la conférence pédagogique des encadreurs et moniteurs de la petite enfance];

� appui aux groupes d'animation pédagogique (stage de recyclage) ;

� appui aux conférences pédagogiques par circonscription d'éducation de base ;

� formation continue des enseignants [Enrichissement des contenus de formation continue avec de nouveaux thèmes portant sur la pratique classe, l’interaction entre l’élève et l’enseignant, les évaluations formatives et le développement personnel, l’éducation inclusive, la dimension genre et intensification de la formation des enseignants exerçant dans les écoles bilingues] ;

� formation ouverte à distance [FOAD)

élaborés pour la poursuite de l'organisation de la conférence pédagogique des encadreurs et moniteurs de l’éducation préscolaire.

- les groupes d'animation pédagogique (GAP) ont été transformés en 3 sessions de formation qui seront mises en œuvre dès la rentrée 2014-2015 ;

- les conférences pédagogiques 2013-2014 se sont tenues dans toutes les CEB ;

- les TDR ont été élaborés en vue de l’enrichissement des contenus de formation continue avec de nouveaux thèmes ;

- la formation des enseignants exerçant dans les écoles

- les TDR pour l’élaboration et la validation d’un module de la formation ouverte à distance (FOAD),

� formation de 200 enseignants de l'enseignement général dans toutes les disciplines ;

� formation de 75 encadreurs pédagogiques dans toutes les disciplines ;

� organisation des visites de classes ;

� organisation des inspections pédagogiques.

- En cours de réalisation, les TDR de l’activité sont disponibles

- Visites de classe et inspections pédagogiques non réalisées

Les conférences pédagogiques 2013-2014 ont été organisées et tenues dans toutes les 463 CEB. Ces conférences qui se sont tenues par CEB ont regroupé les enseignants titulaires de classe et ont porté sur plusieurs thèmes liés à la pédagogie et à la culture générale.

Pour ce qui est de l’enrichissement des contenus de formation continue avec de nouveaux thèmes42, les TDR ont été élaborés.

L’intensification de la formation des enseignants exerçant dans les écoles bilingues s’est poursuivie avec l’organisation d'un atelier de recyclage de 70 enseignants ayant terminé le cycle de formation en didactique du bilingue depuis 5 ans ; l’organisation de journées pédagogiques à l’intention de 95 enseignants titulaires des classes bilingues de 5ème année ; la formation de 60 enseignants en technique de résolution de problème, en langage et en technique d’expression orale et écrite ; la formation de 100 enseignants titulaires des classes bilingues de 5ème année ; la formation de 500 enseignants des écoles bilingues aux activités pratiques de production et de culture (APPC) ; la formation de 350 élèves-encadreurs pédagogiques de l’ENS/UK à la transcription des langues nationales et à la didactique de

42 Il s’agit des thèmes relatifs à : la pratique classe, l’interaction entre l’élève et l’enseignant, les évaluations formatives et le développement personnel, l’éducation inclusive, la dimension genre.

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l’éducation bilingue ; la formation de 1500 des ENEP de Dori et de Ouahigouya à la transcription des langues nationales et à la didactique de l’éducation bilingue ; en outre, 99 enseignants (sur 220 enseignants prévus être appuyés) des classes bilingues de 1ère et 3ème année ont bénéficié d’un suivi .

Les termes de référence pour l’élaboration et la validation d’un module de la FOAD ont été élaborés et le processus de déblocage des fonds est en cours. Les supports tels que la radio scolaire, la revue pédagogique ARC (Action-Réflexion-Culture) sont également mis à contribution pour assurer la formation continue des enseignants et encadreurs pédagogiques afin de renforcer leurs capacités en matière de mise en œuvre des innovations pédagogiques dont les classes multigrades (CMG), les passerelles. Mille quatre cent quatre-vingt-seize (1 496) exemplaires de guides CMG sont produits et mis à la disposition des écoles pratiquant cette approche pédagogique. En outre, douze (12) nouvelles émissions de « Information et culture », dix (17) nouvelles émissions de « Educateurs à l’écoute » et treize (13) émissions de « Fréquence enfant » ont été conçues et diffusées à la radio-télévision du Burkina. Ce canal de communication qui bénéficie d’un large auditoire contribue aussi à la formation continue des enseignants, au regard des thèmes développés.

Par ailleurs, les TDR pour l’élaboration et la validation d’un module de la formation ouverte à distance (FOAD), le recyclage des enseignants du post-primaire, la formation des enseignants et encadreurs du post-primaire en mesure et évaluation, la formation des acteurs en éducation (notamment les directeurs d'école) en micro-planification et en montage de projets d'école ont été élaborés et le processus de déblocage des fonds est en cours.

De plus, même si les données sur la situation des cadres de formation continue des enseignants au niveau des DRENA, DPENA et CEB existent, elles ne remontent pas toujours jusqu’au niveau central pour permettre une synthèse et une analyse fine sur la situation.

Au post-primaire la formation continue de 75 encadreurs pédagogiques dans les différentes disciplines est également en cours de réalisation. Les termes de référence ont été élaborés disponibles.

On note également la réalisation des activités telles la conduite des stages pratiques des élèves encadreurs pédagogiques, la supervision de l'organisation des visites de classe dans les établissements secondaires, l’organisation du suivi pédagogique des élèves-professeurs stagiaires de l'ENS/UK et de l'IDS ainsi que la supervision de l'évaluation certificative des élèves-professeurs stagiaires de l'ENS/UK et de l'IDS ; Il convient également de mentionner la réalisation en cours de l’appui aux équipes disciplinaires pédagogiques, la tenue de la conférence annuelle de l’Enseignement Secondaire dont les termes de référence sont réalisés et le déblocage de fonds en cours.

La mise en œuvre de la formation à distance au niveau de l’IDS se poursuit. Pour la session de 2014, l'appel à candidature de la 4ème promotion a été lancé en mai 2014 par affichage à l'IDS et sur le site web de la formation et reste toujours ouvert. Une soixantaine de candidats sont déjà inscrits. Le début des cours est programmé pour octobre 2014. Toutefois il convient de signaler le manque ou parfois l’insuffisance de candidature pour le niveau 1 (niveau BAC), ce qui explique que jusqu’à présent, ce niveau n’a véritablement pas connu une mise en œuvre.

Par ailleurs, l’encadrement et le suivi pédagogiques de l’éducation de base respectent l’ancienne formule en attendant l’application du protocole MENA/MESS relatif à l’encadrement des enseignants du post-primaire par les encadreurs pédagogiques du secondaire.

Ainsi, au préscolaire, les activités d’encadrement et de suivi pédagogique se sont poursuivis à travers : l’examen des cahiers de préparation des EJE et MEJE par les directeurs de CEEP ;

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l’organisation de sorties de supervision pédagogique au profit du personnel d’encadrement par les inspecteurs chefs de circonscription d’éducation de la petite enfance en collaboration avec les directeurs des CEEP ; le suivi des groupes d’animation pédagogique par les inspecteurs d’éducation de jeunes enfants ; et le suivi pédagogique des stagiaires dans les structures d’éducation de la petite enfance.

Au primaire, 754 inspecteurs de l’enseignement du premier degré (IEPD), 908 conseillers pédagogiques itinérants (CPI) et 1963 instituteurs principaux (IP) ont assuré l’encadrement pédagogique de 55 412 enseignants titulaires de classe à travers des visites périodiques de classes et d’écoles. Cependant, les difficultés récurrentes liées au manque ou à l’insuffisance de l’équipement des bureaux d’inspection, le manque et/ou la vétusté des moyens logistiques et l’insuffisance de carburant jouent sérieusement sur l’effectivité des visites de classe. De plus, les données des suivis pédagogiques effectués au niveau DRENA, DPENA et CEB ne remontent pas toujours jusqu’au niveau central pour en permettre une synthèse et une analyse fine. Il y a urgence à trouver une solution institutionnelle aux problèmes du suivi et de l’encadrement pédagogique.

Au post-primaire, l’encadrement et le suivi pédagogique se sont opérés au cours du premier semestre à travers : i) l’organisation des visites de classe ; ii) l’organisation des inspections pédagogiques et iii) le suivi des stagiaires de l’ENS-UK et de l’IDS, iv) la formation de 75 encadreurs pédagogiques dans toutes les disciplines.

Au niveau de la formation professionnelle, la qualité et l’ingénierie de la formation sont renforcées avec le renforcement du cadre réglementaire de l'EFTP. Les textes réglementaires relatifs aux cahiers de charge des Centres de Formation Professionnelle (CFP) ont été relus en mars 2014. Le canevas de visites des sites a aussi été révisé. Mais, l’arrêté n’a pas encore été adopté. Le statut général des centres de formation professionnelle, le document cadre de la mise en œuvre de leur autonomisation et son plan d’action ont été élaborés. Une feuille de route pour leur mise en œuvre a été élaborée, ainsi qu’un argumentaire du texte de loi. L’adoption de ces documents permettra de donner aux centres une marge de manœuvre dans leur fonctionnement et dans la conduite de leurs activités. L’élaboration du tableau de bord des centres de formation professionnelle, son adoption et son exploitation accroitront l’efficacité de la gestion de la qualité de la formation.

Le suivi et l’encadrement des formations professionnelles sont renforcés avec l'organisation des visites techniques des centres de formation, le suivi de l’application des textes relatifs au statut général des Centres de Formation Professionnelle ainsi que la mise en place d’un dispositif de suivi des sortants de ses centres par l’ANPE. L’agence a octroyé des kits de base d’installation aux meilleurs sortants de ses centres en vue de stimuler la motivation des apprenants à l’excellence.

Il convient de rappeler que la mise en œuvre effective du continuum de l’éducation de base va nécessiter une nouvelle approche d’encadrement pédagogique. Il est alors absolu de porter la réflexion sur la redéfinition d’un modèle-type de bureau d’inspection, la définition d’un nouveau profil de l’encadreur de l’éducation de base, l’évaluation des moyens financiers et matériels indispensables à l’encadrement pédagogique, la fixation de nouvelles normes d’encadrement pédagogiques et la mise en place d’un dispositif dynamique qui permette la remontée des données.

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IV.3 Résultat immédiat 3 : Le curriculum de l’éducation de base est disponible et opérationnel

IV.3.1 Rénovation des programmes d'éducation primaire

Sous-activités Livrables fournis

� TICE (cyber classe au primaire) ;

� autres actions de rénovation des programmes d'éducation du primaire [Elaboration et expérimentation du curriculum de l'enseignement de base ;

� élaboration et mise en place des mesures spécifiques pour l’amélioration de la lecture au CP1 et CP2 (20 plans d'amélioration de la lecture sont mis en œuvre par les CEB des communes d'expérimentation).

- Aucun cyber classe n’est encore réalisé

- Elaboration des documents de base, du cadre d’orientation du curriculum, des outils de cadrage et de planification ;

- Détermination du profil du sortant, des champs disciplinaires et des compétences,

- Elaboration des guides d'exécution des contenus des classes expérimentales

- mise en œuvre d’une stratégie et de plans spécifiques pour l’amélioration de la lecture au CP1 et au CP2 en cours

La mise en cohérence des contenus des niveaux préscolaire, primaire et post-primaire et la prise en compte des amendements des professeurs d’université ont été réalisées en février 2014. A ces actions, s’ajoutent également l’écriture des contenus des curricula de l'éducation de base et l’élaboration des outils de planification des classes expérimentales et de gestion. En outre, l’on peut relever l’élaboration des guides d'exécution des contenus des classes expérimentales pour le premier niveau du préscolaire, les classes du CP1 au primaire et de la 6ème au post-primaire, les premières années des écoles bilingues et du non formel.

Toutes ces actions seront complétées par l’écriture des contenus de l’anglais au primaire, l’écriture des contenus de l’éducation bilingue et multilingue, et l’écriture des contenus d’enseignement en art, culture et TIC au post-primaire.

Il en résulte que sur un ensemble de neuf actions prévues en 2014, seulement trois actions phares ont été réalisées. Cette situation s’explique principalement par la dimension, la complexité et l’interdépendance des différentes actions prévues dans la perspective d’une réforme curriculaire à la qualité satisfaisante. Toutefois, courant août et septembre 2014, un ensemble d’actions prévues contribuera notablement à l’opérationnalisation progressive du protocole. Ces actions sont la pré-validation des documents de base, l’élaboration d’un cahier des charges pour les modules de formation des acteurs suivie de l’élaboration desdits modules, l’élaboration des modalités d’évaluation, l’identification des sites de l'expérimentation, la prise de textes définissant les modalités de l'expérimentation, la formation des acteurs de l'expérimentation, l’élaboration des outils de suivi de l'expérimentation, l’identification et l’acquisition du matériel didactique. Ces actions intermédiaires sont destinées à permettre l’expérimentation des nouveaux curricula à partir d’octobre 2014 au niveau des premières années du préscolaire, du primaire et du post-primaire.

Au regard du protocole de mise en œuvre de la réforme des curricula, les prochaines étapes prévues courant 2014 sont principalement la validation du curriculum et du matériel didactique, la validation d’un protocole expérimental chiffré de la réforme des curricula, l’élaboration des modules de formation des enseignants expérimentateurs, des acteurs communautaires, des enseignants et encadreurs des structures de formation initiale, la

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reproduction du matériel didactique pour les écoles pilotes, la formation continue des acteurs pédagogiques expérimentateurs, la mise en œuvre du plan de communication et le suivi-évaluation interne de l'expérimentation des nouveaux programmes.

Concernant les mesures spécifiques pour la lecture au CP1 et CP2, le processus est à ses débuts. En effet, il est entrepris aussi depuis janvier 2014, à l’issue d’une étude diagnostique, l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie et de plans spécifiques pour l’amélioration de la lecture en français dans les sous-cycles Cours préparatoire (CP) et Cours Elémentaire (CE). Il convient de signaler que les résultats de l’étude menée avec la collaboration du Bureau International de l’Education basé en Suisse ont été transmis à l’Université de Genève pour analyse en vue d’une rencontre d’exploitation prévue en octobre 2014.

IV.3.2 Rénovation des programmes d'éducation post-primaire

Sous-activités Livrables fournis

� relecture des programmes dans toutes les disciplines ;

� élaboration de nouveaux programmes ;

� validation des nouveaux programmes par les commissions ;

- En cours de réalisation

� validation de 5 nouveaux programmes par la commission nationale des programmes ;

� formation de 200 enseignants à l’utilisation des nouveaux programmes

- Non réalisée

Au post-primaire, la relecture des programmes dans toutes les disciplines pour la prise en compte des thèmes émergents est effectuée. Des cadres du MESS participent à la construction du curriculum de l’éducation de base.

Par contre, la validation de 5 programmes par la commission nationale des programmes ainsi que la formation de 200 enseignants à l’utilisation des nouveaux programmes n’ont pas encore connu un début d’exécution. La principale raison est le non déblocage des ressources au titre de l’exercice budgétaire 2014.

Les visites de classe contribuent de manière significative à l’amélioration de la qualité du système éducatif. Cependant, aucune visite de classe n’a été effectuée par manque de ressources et de moyens logistiques, ce qui limite les déplacements. Il convient alors de disposer d’un programme de visites et de doter les structures chargées de l’encadrement pédagogiques de moyens conséquents.

Pour l’élaboration des quarante (40) référentiels métiers et de vingt (20) référentiels de formation et de certification au niveau de la formation professionnelle, des spécialistes sont formés. Le développement de l’ingénierie de la formation au profit des promoteurs et opérateurs est effectif, il est complétée par une étude d’élaboration d’un plan de renforcement des promoteurs et opérateurs. A cet effet, un cabinet commis à l’élaboration de ce plan a démarré sa mission. En outre, l’ANPE a procédé à l’harmonisation des modules et supports pédagogiques de 22 métiers sur 35 utilisés dans le cadre du PFM.

Dans le cadre de la rénovation du curriculum de l'éducation de base, le processus est une réalité avec un état des lieux exhaustif, l’élaboration des documents de base d’une approche pédagogique interactive dénommée « Approche pédagogique intégratrice (API) », l’élaboration du cadre d’orientation du curriculum (COC), des outils de cadrage et de planification annuelle des temps et des contenus des enseignements/apprentissages. Par ailleurs, la détermination du profil du sortant, des champs disciplinaires et des compétences à développer par ordre et cycle

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d’enseignement s’inscrit dans la dynamique du continuum et est susceptible d’assurer les passerelles à tous les niveaux tout en répondant aux exigences d’efficacité et d’efficience souhaitées.

IV.4 Résultat immédiat 4 : Les apprenants et les enseignants disposent respectivement de manuels scolaires et de matériels didactiques de qualité

IV.4.1 Manuels scolaires

Sous-activités Livrables fournis

� réimpression des manuels scolaires - réimpression de 3 542 000 manuels scolaires en cours.

� finalisation et édition de 50 000 livres de mathématiques de la 6ème à la 3ème et 20 000 livres de physique-chimie de la 4ème à la 3ème ;

� production de 40 000 livres d’anglais 6ème et 5ème ;

� finalisation des illustrations des 9 titres de manuscrits de 2nd cycle ;

� production de 90 000 manuels du second cycle en mathématique, français, allemand, histoire, géographie, SVT, PC, anglais et philosophie ;

� restauration de 45000 manuels détériorés.

- Activité non réalisée

- 10 000 livres produits sur 40 000 prévus

- en cours de réalisation

- Non réalisée

- Non réalisée

Le manuel scolaire comme le matériel didactique constitue un intrant pédagogique important pour la qualité des enseignements et des apprentissages. C’est pourquoi des efforts sont faits pour que l’apprenant puisse disposer de ces intrants en quantité, qualité et à bonne date.

Tableau IV-2 : Evolution des indicateurs sur les manuels scolaires et didactiques

Année académique Niveau

éducatif

2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014

Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé

Nombre de manuels scolaires Préscolaire 0 0 0 0 0 Primaire 2 618 966 2 749 248 2 954 953 3 699 328 2 659 899 Post-primaire ND ND ND ND 104 643

Nombre de matériels didactiques ND 717 442 932 932 Nombre de fiches pédagogiques 54 294 20 186

Ratio livre/élève par discipline

Lecture 1 1 1 1 1 Calcul 1 1 1 1 1 Observation 1 1 1 1 1 histoire 1/2 1/2 1/2 1/2 1/2 géographie 1/2 1/2 1/2 1/2 1/2

Nombre d’enseignants disposant de fiches pédagogiques

54 294 20 186

% d'élèves bénéficiaires du cartable minimum avant le 1er octobre

100% 79,35%

% de livres disponibles dès la rentrée

88,99% 94,42% 75,84% 100% 97%

Au primaire, les ratios livre/élève en lecture, calcul et observation sont respectés sauf celui d’histoire/géographie qui est d'un (01) livre pour deux élèves. En 2014/2015, il est prévu l’acquisition de 3 542 000 manuels scolaires au profit des élèves des écoles publiques et privées du Burkina Faso. Le marché d’acquisition des manuels scolaires est au stade de la sélection des fournisseurs.

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En 2013/2014, ce sont quatre millions cent quatre-vingt-six mille deux cent quatre-vingt-dix-neuf (4 186 299) manuels scolaires qui sont disponibles au niveau du primaire ; ce qui a permis de doter deux millions cinq cent quatre-vingt-quatorze mille six cent trente et un (2 594 631) élèves du public et du privé du Burkina.

Par ailleurs, il faut signaler que pour le compte du premier trimestre de l’année scolaire 2014-2015, le projet SMASE a élaboré des fiches de mathématiques et d’exercices d’observation pour toutes les divisions (du CP1 au CM2). Pour l’utilisation de ces fiches, des sessions de formation sont déjà en cours pour les encadreurs pédagogiques et celles des enseignants sont programmées entre septembre et octobre 2014. Pour l’élaboration des fiches pour les autres disciplines, le MENA voulant s’inscrire dans une démarche de qualité, la réflexion se poursuit dans ce sens.

Au post-primaire le ratio est de sept (7) manuels par élève de la classe de 6ème et de 5ème (français texte, grammaire, histoire, géographie, SVT, mathématiques et anglais) et de huit (8) manuels par élève dans la classe de 4ème et de 3ème (français texte, grammaire, histoire, géographie, SVT, mathématiques, anglais et PC). Il faut noter qu'en réalité ces ratios ne sont pas encore d'emblée acquis. Des efforts sont en train d'être développés pour respecter ce principe.

Sur les trois cent cinquante (350) CEG transférés au MENA, 125 disposent de manuels scolaires pour l’application du principe de location aux élèves. Le nombre de ces manuels est estimé à cent quatre mille sept cents (104 700) en 2013/2014. Des efforts considérables doivent fournis pour permettre à tous les CEG de disposer suffisamment de manuels en quantité et en qualité, d’où la mise en œuvre d’une stratégie nationale de production et de distribution des matériels didactiques assortie d’un plan d’action triennal (PAT 2014-2016).

IV.4.2 Matériel didactiques

Sous-activités Livrables fournis

� autres actions de production de guides et matériel didactique [dotation des écoles bilingues et des collèges multilingues en matériel didactique spécifique ; Mise en œuvre de la Stratégie nationale de production et de distribution des matériels didactiques et RETICE (300M)].

- La dotation des écoles bilingues et des collèges multilingues en matériel didactique spécifique est en cours.

- 931 sur 932 mallettes pédagogiques contenant des compendiums métriques et scientifiques au profit de 932 écoles sont acquis.

- 20 186 fiches pédagogiques imprimées et distribuées à 20 186 enseignants.

Il est prévu l’acquisition de 932 mallettes pédagogiques contenant des compendiums métriques et scientifiques au profit de 932 écoles. Ces mallettes en attente de livraison seront disponibles dans les écoles à la rentrée scolaire 2014/2015. Le nombre de mallettes pédagogiques distribuées passent de 1 159 en 2013/2014 à 2 091 en 2014/2015 dont 55 affectées aux CPAF. L’équipement des écoles restantes en mallettes pédagogiques se poursuit de façon progressive car ces instruments sont indispensables aux enseignements des mathématiques, de la science et de l’histoire-géographie.

Dans le sens d’accompagner les enseignants dans leur pratique, des fiches pédagogiques ont été reproduites et mises à leur mise à disposition. Ces fiches pédagogiques concernent le langage, la lecture, l’exercice sensoriel/d’observation, le calcul pour le cours préparatoire (CP) et un document guide en EPS pour les classes de CP1, CP2 et CE1. Sur 54 294 classes prévues,

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c’est au total 20 186 classes, soit 10 237 classes du CP1 et 9 949 du CP2 qui ont été dotées, ce qui a permis à 20 186 enseignants de disposer de fiches.

La Stratégie nationale de production et de distribution des matériels didactiques et son plan d’action triennal (PAT 2014-2016) ont fait l’objet d’une relecture d’actualisation dans le sens de prendre en compte les orientations du continuum de l’éducation de base. Le manuel de procédures d’évaluation/approbation du matériel didactique, l’arrêté portant organisation et fonctionnement du Conseil national de Publication du matériel didactique ont été également relus. Tous ces documents ont été finalisés et introduits au MENA pour appréciation et adoption en Conseil des Ministres.

La stratégie éditoriale vise principalement à fournir du matériel didactique de qualité et en nombre suffisant aux apprenants et enseignants à différents niveaux du continuum de l’éducation de base, développer la production locale et renforcer le partenariat public-privé dans la production et la mise à disposition du matériel didactique de qualité. Son adoption permettra de mettre à la disposition des différents acteurs et partenaires de l’éducation, de l’édition, de l’impression et de la distribution du matériel didactique, un référentiel consensuel qui oriente toutes les actions et les interventions dans le domaine de la production et la fourniture des matériels didactiques du continuum de l’éducation de base.

IV.5 Résultat immédiat 5 : Les fournitures et consommables scolaires sont mis à la disposition des élèves et des écoles à temps

IV.5.1 Fournitures et consommables scolaires

Sous-activités Livrables fournis

� cartable minimum ;

� consommables scolaires ;

- non réalisé.

- dotations transférés aux 351 communes.

En 2014, respectivement 7 100 320 685 FCFA et 959 640 000 FCFA sont destinés à l'achat des fournitures scolaires et le fonctionnement courant des écoles transférées aux 351 communes.

Pour l’acquisition du cartable minimum, toutes les communes ont anticipé dans le processus d’acquisition et les fournitures scolaires seront en principe disponibles dans les écoles à la rentrée scolaire 2014/2015. Il est prévu l’acquisition 2 730 892 cartables minimum à raison de 2600 FCFA par cartable. Il faut cependant noter l’implication des COGES dans le processus de distribution des fournitures aux élèves.

IV.5.2 Dotation et distribution des manuels et matériel didactique :

Sous-activités Livrables fournis

� La dotation en manuels et fournitures scolaires aux élèves des communes prioritaires dans le post-primaire ;

- Sur un besoin de 3 699 328 manuels scolaires (livres de l’élève, guides de maître et dictionnaires) exprimé par les CEB, 2 659 899 ont été distribués

� finalisation et édition de 50 000 livres de mathématiques de la 6ème à la 3ème et 20 000 livres de physique-chimie de la 4ème à la 3ème ;

� production de 40 000 livres d’anglais 6ème et 5ème ;

� finalisation des illustrations des 9 titres de manuscrits de 2nd cycle ;

- l’acquisition de 50 000 livres de mathématiques de la 6ème à la 3ème et 20 000 livres de physique-chimie de la 4ème à la 3ème est en cours ;

- 10 000 livres produits sur 40 000 prévus ;

- la finalisation des illustrations des 9 titres de manuscrits de 2nd cycle est en cours ;

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� production de 90 000 manuels du second cycle en mathématique, français, allemand, histoire, géographie, SVT, PC, anglais et philosophie ;

� restauration de 45000 manuels détériorés.

� acquisition de la matière d'œuvre au profit des établissements d'ESTP.

- la production de 90 000 manuels du second cycle en mathématique, français, allemand, histoire, géographie, SVT, PC, anglais et philosophie est en cours

- la restauration de 45 000 manuels détériorés est en cours

- l’acquisition de la matière d'œuvre au profit des établissements d'ESTP est en cours.

Au préscolaire, 108 944 manuels ont été commandés au cours du premier semestre de l’année pour un montant global d’environ 63 millions FCFA. Ces manuels seront livrés dans les CEEP au cours de la rentrée 2014/2015.

Tableau IV-3 : Evolution des indicateurs sur les fournitures scolaires

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014 Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Nombre de fournitures scolaires Préscolaire ND ND ND 108 944

Primaire ND ND ND 2 588 967 Nombre d’élèves bénéficiaires Préscolaire ND ND ND

primaire ND ND ND 2 588 967

Au primaire, à la rentrée scolaire 2013/2014, toutes les 425 CEB ont été dotées en manuels soit un taux de couverture de 100%. Sur un besoin de 3 699 328 manuels scolaires (livres de l’élève, guides de maître et dictionnaires) exprimé par les CEB, 2 659 899 ont été distribués, soit un taux de réalisation de 71,90%. L’écart constaté est imputable aux ruptures de stock de certains titres de livre notamment des disciplines fondamentales dans les magasins de la DAMSSE et aux retards dans les commandes des manuels scolaires. La principale préoccupation reste l'aboutissement des commandes pour approvisionner les magasins et toujours la livraison à temps des manuels scolaires dans les CEB

Au niveau du post-primaire, on retient que la plupart des activités prévues ne sont pas réalisés sauf la production de livres d’anglais 6ème et 5ème. En effet sur une prévision de 40 000 livres, seulement 10 000 sont actuellement produits soit un taux de réalisation de 25%. A cela s’ajoutent la restauration de 45000 manuels détériorés et le suivi de la gestion des stocks de manuels scolaires. Or la disponibilité des manuels scolaires, constitue un des déterminants importants de la qualité des enseignements. Il convient de permettre au CENAMAFS de produire les manuels dans des délais raisonnables de sorte à les mettre à la disposition des établissements dès chaque rentrée scolaire.

IV.6 Résultat immédiat 6 : Les résultats scolaires sont améliorés

IV.6.1 Mise en œuvre des projets écoles de qualité

Sous-activités Livrables fournis

- Soutien aux projets écoles de qualité [Mise à la disposition auprès de tous les établissements scolaires d'une grille d'élaboration des projets d'école de qualité ; Appui à la mise en œuvre par les COGES de PEQ harmonisés qui intègrent la fois les caractéristiques des PEQ (déjà expérimentés) et des EQAmE (en cours

- 405 EQAmE sont mis en œuvre dans les provinces du Ganzourgou et du Namentenga ;

- Formation de 400 enseignants sur l’approche EQAmE ;

- Mobilisation sociale des communautés ;

- Amélioration des installations (cantines, points d’eau, équipement sportif) ;

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d’expérimentation)] ;

- Autres actions en faveur des projets écoles de qualité [Utilisation du référentiel de qualité pour l’éducation de base dans les communes prioritaires (opérationnaliser à travers une matrice de suivi des indicateurs de qualité et former les acteurs pour l’identification d’actions de remédiation) ; Elaboration et mise en œuvre une feuille de route pour rendre opérationnelle la matrice de la qualité de l'éducation de base et clarifier les rôles et responsabilités des différents acteurs].

- Organisation du concours de la meilleure EQAmE dont 20 primées ;

- Formation de 77 formateurs des ENEP sur l’approche EQAmE ;

- Evaluation interne de 25 EQAmE témoins

- 823 écoles lumières dont 784 écoles classiques, 34 EQAmE et 5 ES/CEBNF.

- Elèves bénéficiaires de kits solaires individuels : 57 735

- Une feuille de route pour l’opérationnalisation de la matrice de performance qualité ;

- Un projet de plan d’action pour l’engagement des enseignants.

- Grille de gestion des PEQ et harmonisation des PEQ/EQAmE en cours de réalisation

Le MENA en collaboration avec les partenaires au développement a élaboré un projet de feuille de route et des tableaux de bord pour l’opérationnalisation de la matrice de performance qualité, un projet de plan d’action pour l’engagement des enseignants. Tous ces instruments ont été relus au cours du premier semestre de l’année 2014 et leur validation est prévue au cours du second semestre. L’élaboration d’une grille de gestion des PEQ ainsi que l’harmonisation des PEQ/EQAmE sont en cours.

On retient que la qualité de l’éducation de base est la résultante d’actions cumulatives depuis le niveau central jusqu’au niveau de la classe. Ainsi chaque niveau devra rendre visible son engagement pour la qualité par un plan d’action explicite portant sur les déterminants et les indicateurs relevant de son niveau de responsabilité. C’est dans ce cadre que la formation des acteurs des communes prioritaires à l’élaboration des plans d’action qualité est en cours.

IV.6.2 Mesures d'accompagnement

Sous-activités Livrables fournis

- Autres [Etude pour établir une situation de référence (ou cartographie) du nombre d’élèves à besoins spécifiques y compris les talibés ; Promotion de l'éducation inclusive y compris les talibés ; Evaluation des apprentissages des élèves du primaire (sous cycles) ; Evaluation des apprentissages des élèves du post-primaire ; intensification de la formation des enseignants exerçant dans les écoles bilingues ; Diffusion dans les communes les actes portant transfert des ressources au profit des communes et des COGES ; Réalisation d'un suivi accompagnement des responsables des structures déconcentrées dans la gestion de la suppléance des enseignants]

- Etude sur la cartographie du nombre d’élèves à besoins spécifiques y compris les talibés réalisée ;

- Etat des lieux sur l'éducation inclusive et sur les talibés effectué, capacités des enseignants des classes inclusives renforcées.

- Appuis spécifiques à 200 élèves et étudiants en situation de handicap en cours de réalisation ;

- Enseignants exerçant dans les écoles bilingues formés ;

- Actes portant transfert de ressources au profit des communes et des COGES été diffusés dans les 351 communes.

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L’étude sur la cartographie du nombre d’élèves à besoins spécifiques y compris les talibés est réalisée. Le rapport est en cours de finalisation et la validation est prévue pour le mois de juillet 2014. L’état des lieux de l'éducation inclusive y compris les talibés est effectué. En marge de ce diagnostic, plusieurs activités financées par des ONG et associations ont été menées en partenariat avec le MENA.

Les enseignants des classes inclusives ont vu leurs capacités renforcées au cours d’un groupe d’animation pédagogique. Vingt (20) membres du Comité de gestion du « Christian Children’s Fund of Canada » (CCFC) du Diocèse de Koupéla ont été formés à la philosophie de l’Education inclusive. Douze (12) agents de la Direction de l’Education inclusive ont été formés en informatique et trente (30) enseignants de Tanghin Dassouri formés en langue de signes.

Le suivi-appui et l’évaluation des activités ont concerné (i) le suivi/supervision scolaire des enfants handicapés des CEB Ouaga I, Ouaga VII, Ouaga VIII, Ouaga XI et Ouaga XVIII ; (ii) le bilan de l’intégration des Enfants en Situation de Handicap (ESH) de Méguet ; (iii) la rencontre d’échanges avec 41 enseignants des CTIS de Garango ; (iv) la tenue de la rencontre du comité de suivi technique et d’exécution (CSTE) du projet Garango ; (v) la participation à la rencontre de mise en place du sous-projet école pilote de Garango ; (vi) la tenue de l’atelier bilan de planification des activités des partenaires et du suivi scolaire en Education Inclusive ; (vii) la participation au concours de dessin et de rédaction 150 élèves des sous-cycles CE et CM des 25 CEB de la commune Ouagadougou ; et (viii) la réalisation de deux missions préparatoires des symposiums du Bam, du Namentenga et du Sanmatenga.

Quant aux activités de sensibilisation, elles sont relatives à (i) l’organisation et la tenue des symposiums du Bam et du Namentenga ; (ii) au plaidoyer pour la promotion de l’Education Inclusive auprès d’une vingtaine d’autorités administratives, coutumières et religieuses de Tenkodogo ; (iii) à la sensibilisation d’environ 400 parents d’élèves des écoles maternelles de Bissighin et de Nioko II dans le Kadiogo ; (iv) à la tenue de deux rencontres préparatoires pour l’élaboration de la Stratégie Nationale de Développement de l’Education Inclusive ; et (v) au recrutement en cours de deux (02) consultants pour l’élaboration de la Stratégie Nationale de Développement de l’Education Inclusive. Toutes ces actions contribuent à la promotion de l’éducation inclusive.

Les enseignants exerçant dans les écoles bilingues ont été formés en vue d’intensifier leurs actions éducatives dans les écoles bilingues. Il faut en outre relever que les actes portant transfert de ressources au profit des communes et des COGES ont été diffusés dans les 351 communes. Les responsables de structures déconcentrées (DRENA, DPENA, CCEB) sont régulièrement sensibilisés au cours des CASEM, conseil de cabinet et conseil de direction à une meilleure gestion du personnel et particulièrement dans la gestion de la suppléance des enseignants.

Au post-primaire, les activités majeures en cours dans l’optique de la promotion de l’éducation inclusive sont relatives à l’apport d'appuis spécifiques à 200 élèves et étudiants en situation de handicap ainsi que l’élaboration d'un module et d'un plan de formation sur l'éducation inclusive dans l’enseignement post-primaire.

On note que le module et le plan de formation en éducation inclusive, dont l’élaboration avait été différée à 2014 pour des contraintes budgétaires restent toujours en cours d’exécution.

La mise en en œuvre des projets d’école (PEQ, EQAmE, école lumière) ainsi que les mesures d’accompagnement (inclusion, plafonnement du redoublement, pédagogie de groupe, tutorat, pédagogie différenciée) contribuent à l’amélioration des résultats scolaires. Le taux de réussite au

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CEP de la session 2014 connaît un accroissement passant de 61,69% en 2013 à 82,23 en 2014. Pour la même période, le taux de réussite au BEPC est de 28,63% contre 22,57%.

En dépit de ces résultats, il faut travailler à relever le niveau des élèves en lecture, en français, en écriture et en calcul avec l’accompagnement considérable des enseignants et des parents en organisant des cours d’appui et de vacances.

IV.7 Résultat immédiat 7 : Le temps d’enseignement/apprentissage atteint 800 heures

IV.7.1 Mise en place d'un système harmonisée d'évaluation

Sous-activités Livrables fournis

- Organisation de compositions harmonisées à l'école primaire ;

- Mise en œuvre des actions d’amélioration du temps d’apprentissage

- Mise en place des mesures incitatives telle que la récompense aux enseignants, écoles, communes, COGES, APE, AME et CEB les plus performants sur le respect du temps d’apprentissage

- Mise en œuvre de mesures de remédiations efficaces

- Déroulement de deux compositions trimestrielles harmonisées sur tout le territoire national

- Sorties terrain dans trente (30) écoles pour une collecte de données sur le temps d’enseignement effectif, organisation de l’année scolaire en 28 semaines de travail

- Non réalisé, projet de récompenses à des enseignants, écoles, communes, COGES, APE, AME et CEB

- Non réalisé, mesures en cours de mise en œuvre.

Les outils de suivi du volume horaire ainsi que les instruments de collecte de données ont fait l’objet de relecture pour les adapter au nouveau contexte du continuum de l’éducation de base. Des sorties terrain ont été effectuées en vue de collecter les données sur le temps effectif d’enseignement. L’analyse des données fait ressortir que le volume horaire officiel d’enseignement est effectué à 76, 7% par les enseignants. Il est envisagé la mise en œuvre des actions d’amélioration du temps d’apprentissage, la mise en place des mesures incitatives telles que la récompense aux enseignants, écoles, communes, COGES, APE, AME et CEB les plus performants sur le respect du temps d’apprentissage et la mise en œuvre des mesures de remédiations efficaces.

Dans le sens d’améliorer le temps d’enseignement/apprentissage, un système harmonisé d’évaluation est mis en place. En plus des devoirs journaliers, des compositions harmonisées sont organisées par province et les résultats sont publiés par école.

Le temps d’enseignement/apprentissage est capital dans le dispositif de formation complète des apprenants. A ce titre, le volume horaire doit faire l’objet d’un suivi à tous les niveaux notamment à l’école. Les enseignants doivent être fortement impliqués et responsabilisés car l’interaction élève/enseignant constitue l’un des facteurs déterminants dans le processus d’enseignement. En outre, le volume horaire officiel doit être déterminé avec réalisme dans le cadre du curriculum de l’éducation de base.

IV.8 Résultat immédiat 8 : Les effectifs des apprenants en éducation bilingue se sont accrus

IV.8.1 Utilisation des langues dans l'enseignement

Sous-activités Livrables fournis

- élaboration et mise en œuvre d'une politique L’élaboration de la politique linguistique est en

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linguistique [il s’agit de l’élaboration d'une politique linguistique].

cours avec la collaboration du Ministère de la culture.

L’élaboration de la politique linguistique amorcée par le ministère de la culture se poursuit avec l’accompagnement du MENA.

Au titre de l’année scolaire 2013-2014, pour répondre à la demande d’éducation bilingue, il a été procédé à la programmation de la construction de nouvelles écoles et à la transformation d’écoles classiques en écoles bilingues. C’est ainsi que 8 nouvelles écoles bilingues ont été ouvertes et sur 51 demandes de transformation, 36 écoles classiques ont été effectivement reconverties en écoles bilingues, soit au total 44 écoles, ce qui a porté le nombre d’écoles bilingues à 212. En rappel, l’ouverture ou la reconversion tiennent compte entre autres des requêtes écrites actualisées ou nouvelles des communautés ; de l’expansion linguistique et géographique, de l’approche et de la programmation de construction des nouvelles écoles. On note que le nombre d’écoles bilingues augmente d’année en année, ce qui témoigne de l’adhésion des communautés à cette approche.

Tableau IV-4 : Evolution des indicateurs sur les apprenants en éducation bilingue

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014 Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Nombre d’écoles bilingues fonctionnelles 127 150 158 212 Nombre d’élèves des écoles bilingues 20 295 23 235 28 134 30 526 Nombre de CMS 3 Taux de réussite au CEP des écoles bilingues 61,77% 65,62% 56,67% 81,89 Taux de réussite au BEPC des collègues multilingues 28,26

En 2013-2014, le nombre d’écoles bilingues fonctionnelles est de 212 avec 752 classes. En appliquant le ratio de 50 élèves par salle de classe, la capacité d’accueil des écoles bilingues est en principe de 37 600 élèves. Or, on dénombre au total 30 526 apprenants dans les écoles bilingues, ce qui reste en deçà des effectifs prévus.

En vue d’assurer de meilleurs apprentissages aux élèves des écoles il a été programmé la dotation des écoles bilingues et des collèges multilingues en matériel didactique spécifique dont l’acquisition en cours.

Dans le cadre de l’intensification de la formation des enseignants exerçant dans les écoles bilingues, les activités suivantes ont été programmées et entièrement réalisées. Il s’agit de :

- l’organisation d'un atelier de recyclage de 70 enseignants ayant terminé le cycle de formation en didactique du bilingue depuis 5 ans ;

- l’organisation de journées pédagogiques à l’intention de 95 enseignants titulaires des classes bilingues de 5è année ;

- la formation de 60 enseignants en technique de résolution de problème, en langage et en technique d’expression orale et écrite ;

- la formation de 100 enseignants titulaires des classes bilingues de 5è année en …

- la formation de 500 enseignants des écoles bilingues aux activités pratiques de production et de culture (APPC) ;

- la formation de 350 élèves-encadreurs pédagogiques de l’ENS/UK à la transcription des langues nationales et à la didactique de l’éducation bilingue ;

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- la formation de 1500 des ENEP de Dori et de Ouahigouya à la transcription des langues nationales et à la didactique de l’éducation bilingue.

En outre, 99 enseignants des classes bilingues de 1re et 3e année ont bénéficié d’un suivi sur 220 programmés (45%).

Par ailleurs des activités non programmées ont été réalisées et sont relatives à :

- la participation de la DCEM à l’évaluation des acquis scolaires dans les écoles du Kadiogo ;

- l’appui au SNEC pour le suivi des écoles bilingues catholiques.

L’éducation bilingue est une alternative qualitative à développer. Il faut alors relire le continuum de l’éducation de base multilingue dans le sens d’adapter le mode opératoire aux acteurs à la base notamment la communauté éducative.

IV.9 Résultat immédiat 9 : Le nombre d’élèves ayant transité par les passerelles s’est accru

IV.9.1 Opérationnalisation des passerelles

Sous-activités Livrables fournis

- Harmonisation des référentiels et des niveaux d'entrée ;

- Appui à la mise en place de centres spécialisés de bilan et de compétence [Ouverture de centre à passerelles].

- Non réalisé

- Fonctionnement effectif d’un total de cent cinquante-huit (158) centres à passerelle dont soixante-dix (70) centres sur financement de l’Etat

Le nombre de centres à passerelle fonctionnel est de cent cinquante-huit (158) avec un effectif de 4164 apprenants. On relève que les apprenants ayant bénéficié des activités d’enseignement/apprentissage dans les passerelles est inférieur aux prévisions (4 164 contre 4 740) apprenants prévus). Ces effectifs ne comptabilisent pas les apprenants des ECOM et structures de l’Alpha Active dont la gestion technique est du ressort exclusif des ONG de mise en œuvre en partenariat avec la DGENF.

Quinze (15) sorties terrain effectuées au cours du premier trimestre et au cours du deuxième trimestre 2014 ont permis de suivre le fonctionnement des centres Straétégie de scolarisation accélérée (SSA)/passerelles et l’évaluation des apprentissages des apprenants dans les provinces du Ganzourgou, du Yatenga, du Zondoma, Namentenga, du Bazéga et du Kadiogo. Une autre sortie terrain de visite des écoles de mise en œuvre de la Pédagogie du Texte (PdT) a été également effectuée dans la province du Gourma en mai 2014 en vue d’un appui conseil des opérateurs et des enseignants appliquant l’approche de la PdT.

Ces sorties terrain ont permis de constater un bon niveau des acquisitions scolaires, un engouement général des bénéficiaires (parents, apprenants et communautés d’accueil) à ces différentes expérimentations. Des difficultés et des insuffisances (insuffisance de matériels didactiques, faible formation pédagogique des animateurs…) ont été relevées dans certains centres et des recommandations ont été faites par les équipes de suivi afin que des mesures afin que des solutions adéquates soient trouvées. Le référentiel de validation des innovations pédagogiques déjà validé crée de bonnes conditions pour la validation objective et la capitalisation de ces différentes expériences éducatives au niveau des passerelles.

La mise en œuvre des passerelles est une alternative porteuse en ce sens qu’elle permet la transition fluide entre les sous-systèmes. Il est donc impérieux de formaliser les passerelles avec

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un acte administratif et un guide d’opérationnalisation en s’appuyant sur les expériences des centres à passerelles et bien d’autres (CEBNF, ECOM).

IV.10 Résultat immédiat 10 : Les innovations éducatives sont promues

IV.10.1 Recherche-actions

Sous-activités Livrables fournis

- Mise en œuvre des résultats de la recherche-action [Réalisation à la fin de chaque cycle des mesures des acquis scolaires de façon harmonisée ; réduction des disparités dans les acquis scolaires] ;

- Adaptation du continuum éducatif au système d’organisation des examens scolaires du post-primaire

- une étude diagnostique sur les disparités dans les acquisitions scolaires est en cours.

- Non encore réalisé

Le MENA a expérimenté la formule de la Stratégie de Scolarisation Accélérée (SSA)/passerelles 2 qui consiste à former des apprenants en deux ans au bout desquels ils peuvent accéder au post-primaire après succès au CEP. Par ailleurs, partant de l’état des lieux de l’enseignement de la lecture, une étude sur l’enseignement de cette discipline au CP proposera des stratégies de remédiation conformément à l’une des recommandations des évaluations sur les acquis scolaires.

Les évaluations au niveau national et international (évaluations des acquis scolaires, OCECOS, RESEN, PASEC), ont révélé des disparités dans les acquisitions des élèves. Pour mener l’étude diagnostique, vingt (20) variables allant de la formation initiale à la fréquentation de l’école maternelle ont été répertoriées. Lesdites variables devraient faire l’objet de recherche afin de proposer des solutions pour réduire leur influence négative sur les apprentissages des élèves.

IV.10.2 Recherche-développement

Sous-activités Livrables fournis

- Poursuivre la réforme du système d'évaluation et de certification pour mieux prendre en compte les langues nationales et les écoles franco-arabes ;

- Argumenter la prise de décision sur la pertinence des PAI et des PAC (étude)]

- L’étude est réalisée et le rapport diagnostique est en cours d’élaboration

Une étude diagnostique de mise en œuvre des plans d’amélioration individuel (PAI) et des plans d’amélioration collectif (PAC) a été réalisée. Cette étude a permis d’une part de relever la pertinence de ces outils d’encadrement tout en identifiant les causes profondes de leur non utilisation. Les prochaines étapes sont : le traitement et l’analyse des données par l’équipe des experts, la présentation/validation du rapport diagnostic. La réflexion devra se poursuivre pour (i) une prise de décision sur les changements à apporter ; (ii) la conception d’une nouvelle stratégie et/ou de nouveaux outils ou l’amendement des outils existants ; (iii) l’élaboration du protocole de recherche action et (iv) la mise à l’essai sur le terrain de la nouvelle stratégie.

La recherche-action et la recherche développement restent un vaste chantier à mettre en œuvre et la mise en place de la structure chargée de la réforme de l’éducation et de la formation contribue au développement de ce sous-programme. A ce titre, des ressources doivent être mobilisées en vue de faciliter la formalisation de ce dispositif.

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IV.11 Résultat immédiat 11 : Les connaissances apprises sont évaluées IV.11.1 Organisation des examens et concours scolaires

Sous-activités Livrables fournis

- Organisation des examens et concours scolaires du primaire.

- Organisation du BEPC et des concours d'entrée en seconde et en première année des BEP de la session de 2014 ; organisation des examens du CAP; formation des acteurs des examens et concours à l'utilisation du logiciel des examens scolaires.

- Organisation de l’enquête d’évaluation nationale des acquis solaires (EAS) au primaire;

- Organisation de l’enquête d’évaluation internationale des acquis solaires (PASEC).

- Déroulement effectif des examens et concours scolaires ;

- L'administration et la correction des épreuves de l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) et du concours d’entrée en seconde se sont déroulées du 03 juin au 16 juin 2014 ;

- L’évaluation nationale des acquis scolaires au primaire, session de 2014, est en cours ;

- L’évaluation sous régionale des acquis scolaires, du Programme d’Analyse des Systèmes éducatifs de la Conférence des Ministres de l’Education des Etats et Gouvernements de la Francophonie (PASEC), session de 2014, est également en cours.

Au primaire, l’évaluation et la certification ont concerné les compositions trimestrielles harmonisées, l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) et les concours d’entrée en classe de 6ème et au Prytanée militaire du Kadiogo (PMK) ainsi que les évaluations annuelles des acquis scolaires.

Les compositions harmonisées ont été organisées à l'école primaire pour l’année scolaire 2013-2014 et se sont tenues à la 1ère semaine du mois de décembre 2013 et la 2ème semaine du mois de mars 2014 respectivement pour les compositions du 1er trimestre et du 2ème trimestre de l’année scolaire.

Tableau IV-5 : Evolution des indicateurs sur les taux de réussite aux examens scolaires

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014 Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Taux de réussite au CEP 64,0 65,2 60,9 100% 82,2

Taux de réussite au BEPC 30,6 52,3 22,6 ND 28,3

Taux de réussite au CAP 32,4 47,7 42,7 ND 42,9

Taux de réussite au BEP ND ND ND ND 30,8

Taux de réussite au CQP ND ND ND ND 73,9

Taux de réussite au BQP ND ND ND ND 67,3

Scores moyens par discipline et par niveau43 Cf. tableau en annexe sur les scores moyens par discipline au primaire

L’organisation de l’examen des examens scolaires de 2014 a enregistré la participation de 344 982 candidats pour un taux de succès global de 82,23%44. Ce taux est en hausse par rapport à celui de 2013 qui était de 61,69% soit un écart positif de 20,54 points. Ces résultats 43 Cf. tableau en annexe sur les scores moyens par discipline 44 Source : Statistiques DECEB

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traduisent l’effet des efforts consentis pour l’amélioration des performances des élèves et méritent d’être pérennisées. L’on note également la prise en compte des spécificités des écoles bilingues et franco-arabes dans le dispositif d’évaluation et de certification. A la session 2014, les candidats des écoles bilingues ont eu comme épreuve spécifique la rédaction en langue nationale. Il est prévu l’intégration progressive de la dictée, des mathématiques et des autres disciplines.

La réflexion sur la pertinence du CEP comme mode d’évaluation pour la transition du CM2 à la classe de 6ème dans le contexte du continuum éducatif de base (6 à 16 ans) s’est poursuivie. A ce jour, un plan d’orientation assorti d’une feuille de route qui trace les grandes étapes de l’évaluation et la certification dans le cadre du continuum d’éducation de base a été élaborée. La première étape de l’expérimentation est prévue pour la session de 2015.

Les activités telles que la réalisation à la fin de chaque cycle des mesures des acquis scolaires de façon harmonisée, l’évaluation des apprentissages des élèves du post-primaire, la mise en place d'un système d’évaluation et de certification des acquis des apprenants en ENF, la finalisation du guide d’application de l’arrêté portant normes d’évaluation et de certification des acteurs sont en cours de réalisation.

Au post-primaire, l'administration et la correction des épreuves de l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) et du concours d’entrée en seconde se sont déroulées du 03 juin au 16 juin 2014. Les candidats inscrits étaient au nombre de 184 175 avec 179 490 ayant effectivement pris part à l’examen. Le nombre d’admis est de 52 730, soit 28,63% contre 22,57% en 2013.

Pour ce qui est des examens de l’enseignement secondaire technique et professionnel, à savoir le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) et le Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP), nous avons :

o pour le CAP, 4956 candidats inscrits contre 4 608 présentés avec 1975 admis, soit 42,86% ;

o pour le BEP, 9 585 inscrits contre 9 093 présentés avec 2 776 admis, soit 30,52%.

Le taux global de succès aux examens techniques toutes options et spécialités confondues est de 34,67% contre 42,69% en 2013. L’administration et la correction des épreuves de ces examens se sont déroulées également du 03 juin au 02 juillet 2014.

Dans le cadre du renforcement du dispositif de certification professionnelle, cinq (05) projets d’arrêtés portant sur la certification professionnelle qualifiante ont été élaborés par le Secrétariat permanent de la Commission nationale de la certification (SP/CNC) et deux (02) de ces arrêtés ont été signés. La signature de ces arrêtés permettra de renforcer le dispositif institutionnel de la structure. En collaboration avec l’ONG canadienne SACO, une application sur la certification a également été développée au profit du SP/CNC et un consultant a été recruté pour la conception de la base de données des évaluateurs potentiels avec l’appui financier du Programme conjoint d’appui au système de formation professionnelle (PC/ASFP).

La tenue des sessions de certification des compétences des niveaux CQP et BQP a été effective. Dans l’attente des rapports de ces sessions, l’on note en 2014 les taux de succès de 73,87% au CQP et de 67,34% au BQP contre respectivement 74,27% et 78,70% en 2013.

Des trois (03) titres (CQB, BPT et BPTS), le BPT et le BPTS sont opérationnels au Centre de Formation Professionnelle et de Référence de Ziniaré (CFPR-Z). Un atelier de réflexion sur les possibilités de mise en œuvre du CQB est prévu au quatrième trimestre avec l’appui financier du PC/ASFP.

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Dans le domaine des acquis scolaires, l’évaluation 2014 a effectivement démarré avec une phase de préparation des outils et de d’administration de l’enquête. Au cours du premier semestre, l’équipe technique a élaboré les outils, préparé la base de données, sélectionné l’échantillon sur la base d’un choix raisonné, désigné et formé les administrateurs avant d’administrer l’enquête proprement dite. Cette phase a concerné cinq cents (500) écoles publiques réparties dans les 13 régions et dans les 45 provinces. Cent quatre-vingt-dix (190) administrateurs et quarante-cinq observateurs ont été mobilisés pour effectuer la mission terrain. Les prochaines étapes concernent la mise en lots des outils (cahier, questionnaire) remplis, la correction/codification des réponses, le traitement des données, l’analyse des données, la rédaction du rapport, la restitution/validation des résultats et enfin la diffusion des résultats finaux.

L’évaluation PASEC s’est déroulée du 07 au 25 avril 2014. L’enquête terrain a été effectuée et les données sont en cours de saisie sur ordinateur. L’administration s’est faite auprès d’un échantillon de deux cents (200) écoles primaires ; elle a concerné les élèves de 2ème et de 6ème années, leurs enseignants et les directeurs des écoles couvertes ; cent un (101) agents de collecte et cinq (05) superviseurs ont été mobilisés pour l’opération. Les prochaines étapes concernent le traitement des données, l’analyse des données et la rédaction du rapport, puis la diffusion des résultats finaux. L’équipe nationale PASEC est continuellement en contact avec le siège (Dakar, République du Sénégal) pour la réalisation de ces étapes.

Il faut rappeler qu’une session d’enquête dure deux (02) années pour l’évaluation nationale (EAS) et les enquêtes internationales (PASEC) sont désormais espacées de quatre (04) années. Il reste donc théoriquement du temps suffisant pour publier et diffuser les résultats définitifs de l’EAS (nationaux et régionaux) et du PASEC 2014.

Ces évaluations, nationale et internationale, sont instituées pour suivre la qualité des enseignements/apprentissages scolaires, opérer des comparaisons à l’échelle nationale et internationale et, ainsi, permettre d’améliorer l’information éducative et capitaliser les modèles et expériences réussis en vue de renforcer les capacités de planification et de pilotage du sous-système éducatif de base. Il est dès lors nécessaire que les résultats soient judicieusement exploités et le dispositif mis en place à cet effet devra être pleinement opérationnalisé.

Dans le cadre de la mise en œuvre du continuum éducatif de base, il importe que les toutes prochaines enquêtes, au moins celles nationales, couvrent tout le cycle de l’éducation de base. Le processus de définition des mesures et actions dans ce sens devra être accéléré.

IV.12 Difficultés/leçons apprises/recommandations

Difficultés Leçons apprises Recommandation 1. Les effectifs des

enseignants formés par les écoles privées de formation des enseignants du primaire (EPFEP) ne sont pas connus du fait de la faible remontée de l’information au niveau central

Il faut alors veiller à l’application stricte du cahier des charges des établissements privés d’enseignement.

Développer et appliquer les outils de collecte des données sur les établissements privés d’enseignement

2. Les contenus des sessions de formation continue des enseignants ne se rapportent pas toujours à

Un encadrement du choix des thèmes doit être opéré par les CCEB pour une capitalisation judicieuse des contenus de

Repenser le dispositif de formation continue par l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique de formation de l’éducation de base

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la pratique classe d’où un faible investissement des acquis au niveau école

formation

3. Les moyens logistiques (motos, carburant) mis à disposition des CEB ne produisent pas toujours les résultats escomptés en ce sens que l’effet visite classe n’est pas évalué

Il est impérieux de renseigner les visites de classe effectuées en lien avec les ressources allouées.

Développer des outils capables de renseigner les visites de classe, l’apport des encadreurs pédagogiques et l’impact sur le processus d’enseignement/apprentissage

4. L’expression des besoins en manuels scolaires faite à la base se fait de façon empirique et ne s’appuie toujours sur l’existant en manuels scolaires et les effectifs projetés.

Des critères objectifs tels que la quantité des manuels disponibles et en bon état dans les classes, les effectifs projetés de la DGESS devraient présider à l’estimation des besoins en manuels.

Elaborer et mettre en œuvre un outil prévisionnel (fiche) de projection des manuels scolaires

5. Le contenu du cartable minimum distribué aux élèves n’est pas toujours conforme aux spécifications techniques

Cette situation est en partie imputable aux procédures d’acquisition et à la faiblesse du contrôle.

Respecter le contenu du cartable minimum en se référant à l’arrêté n°2013-098 du 25 octobre 2013 portant définition des spécifications techniques du cartable minimum des élèves et du matériel de fonctionnement courant des écoles de l’enseignement primaire.

6. Le volume horaire effectif n’est pas renseigné du fait de la faible application des outils de suivi et de la faible implication des acteurs à la base dans le suivi des présences.

Il est indispensable de relire les outils de suivi avec l’ensemble des acteurs (enseignants, CCEB, syndicats) pour faciliter leur application.

Mettre en application les outils de suivi relus en collaboration avec les DRENA, les DPENA, les CCEB et les directeurs d’école.

7. L’opérationnalisation des passerelles est à un stade embryonnaire du fait de la méconnaissance de cette alternative par les bénéficiaires notamment les élèves et les enseignants.

La mise en œuvre des passerelles doit être opérationnelle par la prise d’acte administratif et de guide précisant son application.

Elaborer et mettre un guide de mise en œuvre des passerelles en s’appuyant sur des actes règlementaires.

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V. Programme 3 : Développement de l’éducation non formelle (ENF)

Le programme éducation non formelle s’articule autour: (i) de la construction d'infrastructures non formelles des jeunes et des adultes; (ii) de l'équipement des centres de formation pour jeunes et adultes; (iii) de la construction d'infrastructures non formelles des adolescents (iv) de la construction et l'équipement des centres de l'éducation non formelles de la petite enfance; (v) de l'appui aux activités des programmes d'éducation non formelle; (vi) de la sensibilisation à l'éducation non formelle;(vii) de la lutte contre le VIH/SIDA; (viii) de la formation continue en ENF; (ix) de l'encadrement pédagogique; (x) de la rénovation des programmes; (xi) de l'acquisition du matériel didactique; (xii) de l'acquisition des manuels et guides; (xiii) de la mise à disposition des manuels, des guides et du matériel didactique; (xiv) de l'évaluation des apprenants; (xv) du développement de la recherche/action et la recherche-développement en ENF; (xvi) de l'appui aux sortants des structures d'ENF; (xvii) du pilotage et la coordination des activités en ENF;(xviii) de la planification et la programmation.

Les résultats attendus à travers la mise en œuvre des activités dudit programme sont que : (i) le nombre de jeunes alphabétisés de 15-24 ans s’est accru notamment celui des filles et des femmes; (ii) le nombre d’apprenants des CEBNF et assimilés s’est accru; (iii) le nombre d’apprenants des structures d’ENF de la petite enfance s’est accru; (iv) l’offre d’ENF des trois composantes de l'ENF s'est accrue; (v) les activités d’alphabétisation sont assurées par des intervenants qualifiés en ENF; (vi) les structures d’ENF sont suivies; (vii) les curricula et programmes de l’ENF sont révisés et/ou vulgarisés; (viii) les apprenants et animateurs disposent du matériel didactique; (ix) les apprenants sont évalués; (x) les innovations éducatives en ENF sont promues; (xi) les sortants des structures d’ENF sont installés; (xii) les outils de programmation et d’évaluation du sous-secteur de l’ENF sont disponibles et mis en œuvre.

V.1 Résultat immédiat 1 : Le nombre de jeunes alphabétisés de 15-24 ans s’est accru notamment les filles et les femmes

V.1.1 Construction d'infrastructures d'éducation non formelle des jeunes et des adultes

Sous - activité Livrable fourni Construction de 14 CPAF Aucun CPAF construit.

Au terme du premier semestre 2014, aucun CPAF n'a été construit. Il convient toutefois de noter que les conventions de Maîtrise d’Ouvrage Délégué (MOD) ont été signées avec les agences et le processus de recrutement des entreprises est entamé.

V.1.2 Equipement des centres de formation pour jeunes et adultes

Sous - activité Livrable fourni

Equipement de 15 CPAF Aucun CPAF équipé.

Aucun des 15 CPAF prévus pour être équipés ne l'a été. A ce niveau également, les conventions de Maîtrise d’Ouvrage Délégué (MOD) ont été signées avec les agences et le processus de recrutement des entreprises est entamé.

L'un des objectifs du PDSEB est d'alphabétiser prioritairement les jeunes de 15-24 ans afin de contribuer à porter le taux d’alphabétisation à 60% en 2015 et 75% en 2021 dont 60% de femmes.

Les indicateurs suivants situent sur l'alphabétisation de ce public cible au cours de la période 2011 - 2014.

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Tableau V-1 : Evolution des indicateurs sur l'alphabétisation des jeunes de 15-24 ans dans les centres

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014

Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Nombre de centres FCB + N2 autres formules non post alpha de l'ENF des jeunes et adultes

2 624 8 570 14 692 9 638 -

Nombre total d’apprenants de 15-24 ans de l'ENF des adultes

114 270 163 599 202 937 251 734 -

Femmes 92 438 110 180 124 072 151 040 - Nombre total d’inscrits de la FCB + N2 autres formules non post alpha de l'ENF des jeunes et adultes

57 561 211 335 267 946 240 952* -

Femmes 36 189 141 451 182 561 144 571 - Nombre total d’apprenants de 15-24 ans alphabétisés 20 684 52 700 139 291 - -

Femmes 12 965 35 212 93 650 - Taux d’alphabétisation projetés dans le PRONAA 41,5% 45,5% 49,9% 54,7% - Source: DGESS/MENA- Annuaire statistiques du Non formel; *Projection du PRONAA

On assiste à une augmentation progressive du nombre de centres de 2ème année de l'ENF des jeunes et des adultes d'où proviennent les déclarés alphabétisés. De 2 624 centres en 2011, ce nombre est passé à 8 570 en 2012 puis à 14 638 en 2013. La réalisation de 2013 a largement dépassé la prévision de 2014 qui est de 9 638 centres. La performance de 2012 et celle de 2013 peuvent être en partie attribuées à la mise en œuvre de la campagne spéciale au cours de cette période.

Le nombre total d'apprenants de 15-24 ans de l'ENF des jeunes et des adultes a positivement évolué entre 2011 et 2013. On enregistre à ce niveau, 114 270 apprenants en 2011, 163 599 en 2012 et 202 937 en 2013. La prévision annonce pour 2014, un effectif de 251 734 apprenants. Pour les apprenants de cette tranche d'âge, le nombre d'inscrits de la FCB ou du niveau 2 est passé de 57 561 dont 63% de femmes en 2011 à 211 335 avec 67% de femmes en 2012 puis à 267 946 en 2013 dont 68% de femmes. Au titre de l'année 2014, le nombre d'inscrits prévus est de 240 952 apprenants soit 60% de femmes. La cible de 2014 est déjà dépassée en 2013.

Au regard des données, le nombre de jeunes de 15-24 ans déclarés alphabétisés connaît un accroissement. De 20 684 apprenants en 2011, ce nombre a atteint 52 700 en 2012 puis 139 291 en 2013, soit un accroissement de 155% entre 2011 et 2012 et 164% entre 2012 et 2013. La proportion des femmes alphabétisées de cette tranche d'âge est de 63% en 2011; 67% en 2012 et 67% en 2013.

L'adoption de formules pour l'accélération de l'alphabétisation telle la campagne spéciale et la formule enchaînée a contribué à l'accroissement remarqué du nombre de déclarés alphabétisés. A titre illustratif, la campagne spéciale d’alphabétisation (CSA) 2013 a donné comme résultats 96 909 apprenants alphabétisés dont 64 566 femmes.

V.2 Résultat immédiat 2 : Le nombre d’apprenants des CEBNF et assimilés s’est accru

V.2.1 Construction d'infrastructures d'éducation non formelle des adolescents

Sous - activité Livrable fourni Construction de 5 CEBNF Aucun CEBNF construit

La réalisation des 05 CEBNF au titre de l'année 2014 n'est pas encore effective au terme du premier semestre 2014. La mise en œuvre de cette activité est amorcée avec la signature des conventions de Maîtrise d’Ouvrage Délégué (MOD) avec les agences. Le processus de recrutement des entreprises est entamé.

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66

Tableau V-2 : Evolution des indicateurs sur les apprenants et les structures de l'ENF des adolescents.

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014

Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Nombre d’apprenants des CEBNF et assimilés 8 030 5 545 7058 58 726* -

Filles 3 669 3 634 3 469 28 142 - Nombre de CEBNF et assimilés 197 228 218 367(*) - Nombre de salles de classe fonctionnelle (CEBNF et assimilés)

939 695 472 1468(*) -

Source: DGESS/MENA- Annuaire statistiques du Non formel; *Projections du PRONAA- (*) DGESS/Estimation

Avec un effectif total de 8030 apprenants enregistrés en 2011, le nombre d'adolescents dans les centres a baissé de 2485 apprenants en 2012 soit 31%. Il a observé un accroissement de 1513 apprenants en 2013 soit 27%. Au niveau des filles on observe une régression des effectifs (1% entre 2011 et 2012 et 5% entre 2012 et 2013).

Le nombre de structures de l'ENF des adolescents présente une évolution en dents de scie. De 197 structures en 2011, ce nombre a atteint 228 en 2012 soit une hausse de 16%. Le nombre de structures enregistrées au titre de 2013 est de 218 soit une baisse de 4% par rapport à 2012.

On assiste à une baisse progressive du nombre de salles de classes fonctionnelles au niveau des structures de l'ENF des adolescents. De 26% en 2012, cette baisse atteint 32% en 2013.

Cette situation au niveau des adolescents pourrait s'expliquer par l'irrégularité des recrutements dans ces structures et l'absence du volet apprentissage de métiers dans certaines de ces structures. Une dynamisation de ces structures s'impose au risque de disposer plus tard de structures sans apprenants.

La capitalisation des données de la campagne 2013/2014 qui n'est pas encore effective, nous situera par rapport aux prévisions très optimistes de 2014 au niveau de l'ENF des adolescents.

V.3 Résultat immédiat 3 : Le nombre d’apprenants des structures d’ENF de la petite enfance s’est accru

V.3.1 Construction et équipement des centres de l'ENF de la petite enfance

Sous-activité Livrables fournis Construction et équipement par le MENA de 01 Bisongo Le bisongo n'est pas construit.

Pour ce premier semestre de l'année 2014, la construction et l'équipement du bisongo par le MENA n'est pas effective.

Tableau V-3 : Evolution des indicateurs sur les structures et les apprenants de l'ENF de la petite enfance

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014

Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Nombre de structures d’éducation non formelle de la petite enfance

185 253 309 262* -

Nombre total d’apprenants des structures d’éducation non formelle de la petite enfance

12 634 16 311 23 593 23 575* -

Filles 6 547 8 458 12 025 _ - Source : DGESS/MENA-Annuaire statistique de L’ENF- DPEPE/MASSN et Solidar Suisse; *Modèle de simulation du PDSEB

Les structures d'accueil de l'Education non formelle de la petite enfance présentent un taux accroissement de 29% en 2012 et de 22% en 2013. Quant à l’effectif des enfants, il passe de 29% en 2012 à 45 % en 2013. En attendant les réalisations de la campagne 2014 celles de 2013 ont dépassé la prévision de 2014.

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67

Au niveau de l'Education non formelle de la petite enfance, malgré l'accroissement constaté, entre 2011 et 2013, le rythme de progression laisse présager que l'objectif de 52 549 apprenants et de 627 structures45 d'éducation non formelle de la petite enfance en 2015 risque de ne pas être atteint si rien d'autre n'est fait.

V.4 Résultat immédiat 4 : L’offre d’ENF toutes composantes confondues s'est accrue

V.4.1 Appui aux activités des programmes d'éducation non formelle

Sous - activités Livrables fournis Subvention des activités du FONAENF (5 226 000 000 FCFA attendus).

2 613 000 000 FCFA reçus

Appui au programme de formation des pasteurs nomades en ENF.

- Termes de référence élaborés.

- Processus de déblocage des fonds en cours

Poursuite de l’approche faire-faire consolidée en ENF, avec le FONAENF comme agence d’exécution.

Processus de mise en œuvre en cours.

Autres appuis - Soutien financier de l’UNICEF, de PLAN BURKINA et du DANEMARK au Projet ES/CEBNF.

- Soutien de la France pour la mise en œuvre du programme Sankoré (TNI).

- Appui du FONAENF aux opérateurs en alphabétisation.

Au titre de la subvention de l’Etat au FONAENF, il était prévu la somme de 5 226 000 000 FCFA soit 2 650 000 000 FCFA au titre du budget de l’Etat et 2 576 000 000 F CFA au niveau du CAST. Au terme du premier semestre 2014, les montants reçus s’élèvent à 2 613 000 000 FCFA soit 1 325 000 000 CFA du budget de l’Etat et 1 288 000 000 F CFA du CAST.

Il était prévu d’apporter un appui au programme de formation des pasteurs nomades en ENF. A la date du 30 juin 2014, seuls les termes de référence de cette activité ont été élaborés et le processus de déblocage des fonds est en cours.

L'ENF reçoit des appuis de plusieurs sources pour ses activités. Il s'agit de l’UNICEF avec un soutien financier au projet Ecoles de Qualité Amies des Enfants (EQAmE); du FONAENF avec le financement pour l'ouverture de 10 044 centres au titre de la campagne 2014/2015 ; de Plan Burkina, du Danemark et de l’Autriche pour leur appui au projet ES/CEBNF en vue de l’équipement et le renforcement de compétences. La France apporte également son appui avec la mise en œuvre du programme sankoré-Burkina (alphabétisation par les tableaux numériques inter actifs). A ce titre, 199 kits de TNI ont été installés dans 09 régions au terme du premier semestre 2014.

Le processus de mise en œuvre de l’approche faire-faire consolidé est en cours.

V.4.2 Sensibilisation à l'éducation non formelle

Sous - activité Livrables fournis Organisation de séances de sensibilisation Sorties de sensibilisation de comités de gestion

On note au niveau de l’ENF de la petite enfance, des sorties de sensibilisation des comités de gestion sur l’utilisation des fonds destinés à la prise en charge des petites mamans et petits

45 Programme de Développement Stratégique de l'Education de Base(PDSEB)- Période 2012-2021.

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papas, des Bisongo des sites de réfugies maliens au Burkina Faso à Pabré, Djibo, Dori et Bobo-Dioulasso du 2 au 8 mars 2014. Ces sorties ont été suivies de la remise desdits fonds du 12 au 22 mai 2014.

V.4.3 Lutte contre le VIH/SIDA

Sous - activité Livrables fournis Organisation de campagnes pour le conseil dépistage volontaire. Aucune information

Au terme du premier semestre aucune information sur les campagnes de conseil dépistage volontaire n'a notifiée.

Tableau V-4 : Evolution des indicateurs sur la lutte contre le VIH/SIDA

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014 Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Nombre de campagnes conseil pour dépistage organisées

Nd Nd Nd Nd Nd

Nombre de personnes bénéficiaires des campagnes de sensibilisation

Nd Nd Nd Nd Nd

Aucune information capitalisée sur cette activité depuis 2011.

V.5 Résultat immédiat 5 : Les activités d’alphabétisation sont assurées par des intervenants qualifiés en ENF

V.5.1 Formation continue dans le non formel

Sous - activités Livrables fournis Organisation de sessions de formation/recyclage des acteurs pédagogiques

Animateurs, formateurs et superviseurs formés ou recyclés.

Organisation de sessions de formation/recyclage des agents administratifs

Gestionnaires, coordonnateurs des opérateurs, agents des structures centrales formés ou recyclés.

Au terme du premier semestre, les acteurs intervenants dans l'ENF ont bénéficié de formation ou de recyclage.

Tableau V-5 : Evolution des indicateurs sur la formation/recyclage du personnel

Année académique 2013/2014 Année civile 2014

Prévu Réalisé Nombre d’animateurs des CPAF et assimilés formés ou recyclés - 8 058 Nombre d’animateurs des CEBNF et assimilés formés ou recyclés - 210 Nombre de formateurs des CEBNF et assimilés formés ou recyclés - 315 Nombre de RAENF formés ou recyclés (niveau CEB) - 189 Nombre d'agents du BAENF formés ou recyclés (niveau DPENA) - 44 Nombre de personnes du niveau central formés - 18 Source: FONAENF/Rapport technique et financier, 1er trimestre 2014 (janvier-Juin 2014); DGENF/Rapport de suivis/supervision des CPAF (Juin 2014). ES/CEBNF/ Bilan des activités du premier semestre 2014.

Pour ce premier semestre de 2014, des sessions de formation/recyclage ont été organisées par le FONAENF au profit de 8058 animateurs et superviseurs des centres pour adultes. Le projet ES/CEBNF a tenu des sessions de renforcement des capacités au profit de 120 animateurs à la philosophie des CEBNF; 250 formateurs des CFPNF et des CEBNF; 90 animateurs des CEBNF au programme à la carte et à la transcription orthographique des langues nationales; 65 Formateurs aux métiers ont été formés au programme à la carte et au bilinguisme de transfert;

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75 formateurs à l’APC. Une formation de 329 formateurs des CPAF organisée par le MJFPE est en cours.

Des sessions de formation et de recyclage ont été aussi organisées par le FONAENF à l’attention de tous les gestionnaires des DPENA et des opérateurs. Les gestionnaires des DPENA au nombre de 45 ont été formés par le cabinet BERCOF tandis que ceux des opérateurs au nombre de 484 l’ont été par des agents des DPENA.

Au titre des agents du niveau central, 18 agents du Cabinet du Ministre Délégué Chargé de l'Alphabétisation ont été formés en bureautique et aux TIC.

L'absence de documents de références fiables sur les sessions de formations et de recyclage organisées au niveau des DPENA n'a pas permis de disposer des données de 2011 à 2013.

Le renforcement des capacités des intervenants en ENF est effectif à chaque campagne d'alphabétisation soit à travers des sessions de formation pour les nouveaux acteurs soit par recyclage pour les anciens. Les activités d’alphabétisation sont ainsi assurées par des intervenants qualifiés en ENF. Il convient toutefois de noter que les acteurs pédagogiques de l'ENF (animateurs et superviseurs) et les agents des structures déconcentrées du MENA chargés de l'ENF ont besoin de renforcer davantage leurs compétences dans la gestion des activités d'ENF. A titre d'exemple, le suivi des centres a révélé que certains animateurs et superviseurs présentaient des insuffisances dans leurs prestations. Sur les 463 agents chargés d'ENF dans les CEB (RAENF) seulement 189 soit 41% ont été formés ou recyclés et sur une moyenne de 180 agents des bureaux de l'alphabétisation et de l'éducation non formelle(BAENF) au niveau des DPENA, 44 agents soit 24% sont formés ou recyclés.

V.6 Résultat immédiat 6 : Les structures d’ENF sont suivies

V.6.1 Encadrement pédagogique dans l'ENF

Sous - activité Livrables fournis

Suivi-conseil andragogique au niveau des centres 2 sorties par niveau de formation pour les CPAF et assimilés

2 sorties par niveau de formation pour les CEBNF et assimilés

Le suivi des centres est une activité relevant du rôle régalien de l’Etat. Cette activité est menée au niveau des CEB et des DPENA. Au niveau des différents centres, les deux sorties prévues par centres ont été réalisées.

Tableau V-6 : Evolution des indicateurs sur l'encadrement pédagogique en ENF

Année académique 2013/2014 Année civile 2014

Prévu Réalisé Nombre de niveaux de formation de l’ENF des adultes suivis - 10 598 Nombre d'animateurs des centres de l’ENF des adultes suivis - 8 268 Nombre de CEBNF suivis 102 102 Nombre d'animateurs des CEBNF suivis 150 90 Source: DGENF/Rapport de suivis-supervision des CPAF (Juin 2014). Rapport général de l'atelier de capitalisation des missions de suivi-appui conseil des CEBNF 2013-2014 (juin 2014); FONAENF/Rapport technique et financier, 1er trimestre 2014 (janvier-Juin 2014)

Au niveau des CPAF et assimilées on dénombre 10 598 centres ou niveaux de formation et 8 268 animateurs ayant fait l'objet de suivi par le niveau déconcentré (CEB et DPENA).

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Au terme du premier semestre, les structures pour adolescents, 102 CEBNF prévus pour être visités l'ont toutes été. On relève à ce niveau que toutes les classes des CEBNF n'ont pas été fonctionnelles. Au total, 90 animateurs sur 150 soit 60% ont pu bénéficier d'un appui pédagogique au cours des suivis.

Le suivi effectué par le niveau déconcentré est complété par celui des structures centrales du MENA notamment par la DGENF et le FONAENF.

Au terme des suivis effectués par ces deux structures, on relève beaucoup de dysfonctionnements.

Retenons entre autres (i) les insuffisances liées à la formation des acteurs pédagogiques (ii) la non délivrance d’attestations aux animateurs/trices ; (iii) la prolifération des sites aurifères qui entraîne un abandon massif des cours dispensés (iv) la présence des enfants de 9-14 ans dans des centres pour adultes; (v) le phénomène de carriérisme en alphabétisation (vi) l’emploi d’animateurs/trices n’ayant pas le profil de compétences exigé pour appliquer les approches d’enseignement-apprentissage inhérentes à la formule enchaînée et aux innovations éducatives ;(vii) la désertion d’animateurs et animatrices des centres ; (viii) le mauvais fonctionnement des COGES; (ix) l’absence d’actions post-formation et de FTS; (x) le faible niveau de développement de l’environnement lettré ; (xi) la rareté des haltes-garderies; (xii) l’absence de carte de l’ENF au niveau communal.

Au terme du premier semestre 2014, on note que l'encadrement pédagogique à travers le suivi des centres au niveau des CEB et des DPENA est effectif. Malgré les avancées encourageantes dans la mise en œuvre des activités d'ENF, il convient de conjuguer davantage les efforts pour combler les déficits constatés lors des différents suivis.

V.7 Résultat immédiat 7 : Les curricula et programmes de l’ENF sont révisés et/ou vulgarisés

V.7.1 Rénovation des programmes d’ENF

Sous - activité Livrables fournis

Rénovation de cinq (05) programmes

- Finalisation du référentiel de la Culture Scientifique et Technique de Base (CSTB)

- Ecriture du curriculum de la Culture Scientifique et Technique de Spécialisation (CSTS)

- L'élaboration de la CSTS

- Relecture du référentiel des formations techniques spécifiques(FTS)

- Relecture du curriculum des FTS

L'ensemble des programmes prévus pour être rénovés l'ont toutes été.

Tableau V-7 : Evolution des indicateurs sur les curricula et programmes de l'ENF

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014

Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Nombre de curricula révisés 0 0 0 5 5 Nombre de programmes révisés 0 0 0 5 5 Nombre de curricula vulgarisés 1 1 1 1 Nombre de programmes vulgarisés 0 0 0 0 0 Nombre de nouvelles approches et programmes 0 2 2 2 2

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développés et validés Source: DGIREF:/DRINA

La DRINA a prévu et exécuté au premier semestre 2014 la rénovation de 5 curricula. Cinq (05) programmes ont également été révisés.

Depuis 2011/2012, les curricula de la formule enchaînée sont en vulgarisation. En effet cette formule a été utilisée pour la campagne spéciale(CSA) en 2012 et en 2013. Depuis la même période, les approches "Alphabétisation par les couleurs", (Silent Way) et l'alphabétisation par les tableaux numériques inter actifs (TNI) sont en marche.

Au titre des nouvelles approches et programme développés, le processus de mise en œuvre du programme cubain d’alphabétisation « yo, si puedo » a été entamé en 2012 avec l'adaptation des manuels des apprenants et guides de formateur, l'adaptation de la vidéo didactique au contexte burkinabé.

V.8 Résultat immédiat 8 : Les apprenants et animateurs disposent du matériel didactique

V.8.1 Acquisition du matériel didactique

Sous-activité Livrables fournis

Acquisition de matériel didactiques (cahiers -règles-craie-équerres, compas…) au profit des centres de la CSA

Aucune acquisition enregistrée

Il est prévu dans le cadre du PRONAA, l'acquisition de matériel didactique au profit des centres de la campagne spéciale d'alphabétisation 2014. Au terme du premier semestre aucune acquisition de n'a été enregistrée.

V.8.2 Acquisition des manuels et guides

Sous-activité Livrables fournis

Acquisition de manuels et guides - 11 manuels et guides conçus et élaborés dont 3 produits et disponibles.

- 03 référentiels des innovations ont été produits.

- 985 555 manuels, guides et documents de post alpha reproduits.

Au terme du premier semestre, la DRINA a conçu et élaboré 11 manuels et guides pour l’ENF. Trois (03) de ces documents ont été produits sous forme de livres et sont disponibles. Elle a également produit trois (3) référentiels des innovations qui sont disponibles. Pour la campagne 2014, on enregistre 985 555 manuels, guides et documents de post-alphabétisation reproduits par le FONAENF.

V.8.3 Mettre à la disposition des acteurs de l'ENF des manuels, guides et matériel didactique

Sous -activité Livrables fournis Mise à disposition de manuels et guides Manuels et guides pour animateurs et apprenants.

Les manuels étant un facteur d’amélioration de la qualité, le FONAENF, pour la campagne 2014, s’est employé à mettre à la disposition des animateurs et apprenants, des manuels et des guides de post-alphabétisation en fonction des formules présentes sur le terrain.

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Tableau V-8 : Evolution des indicateurs sur la situation des manuels et guides des centres

Source: FONAENF/Rapport du 1er semestre 2014. DGESS/MENA

Pour cette campagne, 985 555 documents composés de syllabaires, livrets de calcul, guides pour animateurs, livrets de post alpha ont été reproduits. Les documents didactiques produits dans le cadre de la campagne spéciale d’alphabétisation en 2013, au nombre de 420 991, seront utilisés pour la CSA 2014. Cela donne donc pour la campagne de 2014 un disponible de 1 406 546 documents.

V.9 Résultats immédiats 9 : Les apprenants sont évalués

V.9.1 Evaluation des apprenants

Sous-activité Livrables fournis

Evaluation des apprenants de l'ENF des adultes et des adolescents en 2014

Situation des apprenants évalués en 2014 non encore disponible

Attribution des attestations aux alphabétisés Situation des attestations attribuées non disponible

Tableau V-9 : Evolution des indicateurs sur l'évaluation et la certification des apprenants

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014

Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Nombre d’apprenants de l'ENF des jeunes et adultes évalués

298 803 436 566 477 208 - -

Nombre d’apprenants de l'ENF des adolescents évalués

7 111 7 125 6 465 - -

Nombre d’apprenants déclarés alphabétisés 41 599 171 176 332 543 21415546 - Nombre de d'attestations décernés Nd Nd Nd Nd - Source: DGESS/MENA-Annuaire statistique du non formelle

Les apprenants des centres pour adultes et adolescents sont régulièrement évalués aussi bien pendant la campagne (évaluation formative) qu'à la fin de la campagne (évaluation sommative ou certificative).

On constate que l'effectif des évalués de l'ENF des jeunes et des adultes croît chaque année.

Le nombre d'évalués au niveau des adolescents a enregistré une baisse en 2013.

L'évolution du nombre de déclarés alphabétisés au cours des trois dernières années est satisfaisante. La performance en 2012 puis en 2013 est en partie attribuable à la mise en œuvre de la formule enchaînée et de la campagne spéciale d'alphabétisation.

46 Source: Projections du PRONAA

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014 Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Nombre de manuels et guides toutes formules et tous niveaux

- - 420 991 - 985 555

Nombre de centres bénéficiaires de manuels et guides

Nd Nd Nd Nd Nd

Ratio livre/apprenants en lecture Nd Nd Nd Nd Nd Ratio livre/apprenants en calcul Nd Nd Nd Nd Nd Proportion de centres dotés en matériel didactique

Nd Nd Nd Nd Nd

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73

Concernant l’évaluation et la certification dans l'éducation non formelle, la finalisation du guide d’application de l’arrêté portant normes d’évaluation et de certification des acteurs du non formel est en cours.

Les déclarés alphabétisés reçoivent en principe des attestations. La réalité est qu'un nombre important de déclarés alphabétisés sont encore sans attestation. Des dispositions sont prises au niveau déconcentré pour pallier cette insuffisance.

V.10 Résultat immédiat 10 : Les innovations éducatives en ENF sont promues

V.10.1 Développement de la recherche/action et de la recherche-développement en ENF

Sous -activités Livrables fournis

Extension des curricula de la formule enchaînée dans 6 nouvelles langues

- Adaptation de deux manuels du cycle d’Alphabétisation/Formation de Base (AFB) dans six nouvelles langues nationales : achevée

- Adaptation de deux guides, de textes de base du cycle d’Alpha/Formation de base, des manuels de la CST, des guides du facilitateur de la CSTB (Culture Scientifique et Technique de Base), de textes de base de la CSTB : en cours

- Elaboration des documents techniques: en cours

- formation des formateurs dans six zones linguistiques: en cours.

- Elaboration des documents du niveau 2 de la 2A3F (Approche d'Apprentissage du Français Fondamental et Fonctionnel): en cours.

Finalisation du curriculum de la FTS - Relecture et finalisation du curriculum de la FTS.

- Référentiels de la FTS: finalisé

Description scientifique de la langue Sicité. - Langue Sicité non décrite

- Document de base non élaborés

Au terme du premier semestre 2014, la situation de la mise en œuvre de la recherche action et la recherche-développement en éducation non formelle se présente comme suit :

Au niveau de l’extension des curricula de la formule enchaînée dans 6 nouvelles langues, deux manuels du cycle d’Alpha/Formation de base ont été adaptés dans six nouvelles langues nationales. Sont en cours d'adaptation : deux guides, des textes de base du cycle d’Alpha/Formation de base, des manuels de la CST, des guides du facilitateur de la CSTB, des textes de base de la CSTB. L’élaboration des documents techniques et la formation des formateurs dans les six zones linguistiques sont en cours de réalisation.

On note la relecture et la finalisation du curriculum de la FTS. Les référentiels de la CST (CSTB et CSTS) sont finalisés.

Concernant l’élaboration des documents du niveau 2 de la A3F, les activités suivantes ont été entamées : la finalisation des modules du curriculum et du guide du facilitateur/trice 2A3F ;

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l'élaboration des manuels de l’apprenant de A3F niveau 2, l'élaboration des guides du facilitateur/trice pour 2A3F ; l'appropriation des résultats des recherches de la langue sicité; l'adaptation du syllabaire et du manuel de calcul. La description scientifique de la langue Sicité était prévue mais elle n’a pu être réalisée pour raison de non déblocage des fonds.

Dans le domaine de la recherche/action et la recherche-développement on note qu'à la fin du premier semestre 2014, la plupart des activités sont en cours de réalisation et au stade de termes de référence élaborés.

Tableau V-10 : Evolution des indicateurs sur la situation des innovations en ENF

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014

Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Nombre de méthodes mises au point et diffusés47

0 3 1 1 00

Nombre de programmes évalués 0 0 0 0 0

Nombre de nouvelles méthodes d'accélération des apprentissages découvertes

0 2 1 0 0

Nombre de résultats de recherche diffusés et vulgarisés

0 1 1 0 0

Au titre des méthodes mises au point et diffusés, on note depuis 2012 la formule enchaînée. Elle est du reste utilisée dans le cadre de la campagne spéciale d'alphabétisation. La formule Silent Way et l’alphabétisation par les numériques (TNI) sont également utilisées depuis la même période. Aucune prévision n'est faite pour 2014.

Il convient de signaler qu’au titre des formules innovantes, le processus de mise en œuvre du programme cubain d’alphabétisation « yo, si puedo » entamé en 2012 a été suspendu en juillet 2013 pour des raisons d’ordre financier. La reprise de ce programme prévue pour 2014 n’est pas encore effective au terme du premier trimestre 2014.

Les nouvelles méthodes d'accélération des apprentissages depuis 2011 restent la formule enchaînée, la formule Silent Way et le programme cubain d’alphabétisation « yo, si puedo ».

V.11 Résultat immédiat 11 : Les sortants des structures d’ENF sont installés

V.11.1 Appui aux sortants des structures d'ENF

Sous-activités Livrables fournis

Production de documents de post alpha - 114 numéros de synthèse hebdomadaire traduits et publiés en mooré, dioula et fulfulde.

- 227 000 documents post alpha distribués

Soutien aux sortants des structures d'ENF - Situation partielle disponible

Le développement de l’environnement lettré reste très important pour les sortants des structures de l’ENF. A ce titre, il a été prévu par la DRINA, la traduction de certains actes de l’Etat en langues nationales notamment les actes de la journée du paysan, le document sur la rencontre du Président avec les femmes, le document sur la rencontre du Président avec les jeunes, le discours du Premier Ministre devant le Parlement, le budget de l’Etat etc. La DRINA a également prévu la collecte et la production de textes oraux (contes, proverbes, dictons…) en 47 Méthode clairement définie, avec programme, documents d'accompagnement

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langues nationales. Au terme du premier trimestre, aucune de ces activités n’a été exécutée pour des raisons de non déblocage des fonds.

Tableau V-11 : Evolution des indicateurs sur la situation des sortants des structures d'ENF

Année académique 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014

Année civile 2011 2012 2013 2014

Prévu Réalisé Nombre de sortants des structures d’ENF préprofessionnelle

316 366 491 489 830

Nombre de sortants des structures d’ENF préprofessionnelles installés

37 123 153 - -

Nombre de sortants des structures d’ENF des jeunes et adultes installés

Nd Nd Nd Nd Nd

Nombre de documents post alpha distribués Nd Nd Nd Nd 227 000 Source: Projet ES/CEBNF; FONAENF/Rapport du premier semestre 2014

Le nombre de sortants des structures d’ENF préprofessionnelles (CEBNF et CFPNF) connaît une évolution positive. De 316 sortants en 2011, ce nombre est passé à 366 en 2012 puis à 491 en 2013 et il atteint 830 en 2014.

Depuis 2011, les sortants sont de plus en plus installés. On note 37 sortants installés en 2011, 123 en 2012, 153 en 201. La situation de 2014 est en cours de traitement.

Au titre des documents de post alphabétisation, 227 000 documents ont été reproduits par le FONAENF et mis à la disposition des opérateurs pour la campagne 2013/2014. En sus, les sortants des structures d'ENF (adultes et adolescents) disposent de numéros de synthèse hebdomadaire du quotidien Sidwaya traduits en mooré, dioula et fulfulde. Au terme du premier semestre, 114 numéros de synthèse des informations dudit quotidien ont été publiés dans les trois langues citées.

Nous retenons qu'à la date du 30 juin 2014, l'environnement lettré reste faiblement développé. Des documents de post alphabétisation ont été mis à la disposition des sortants d'ENF. La situation sur les sortants de l'ENF est partiellement maîtrisée car la situation sur les sortants de l'ENF des jeunes et des adultes n'a pu être établie faute de collecte de données. Il convient de revisiter les outils de collecte pour prendre en compte la situation de tous les sortants des structures d’ENF installés.

V.1 Résultat immédiat 12 : Les outils de programmation et d’évaluation du sous -secteur de l’ENF sont disponibles et mis en œuvre

V.1.1 Pilotage et coordination de l’ENF

Sous - activité Livrables fournis

Rencontres nationales (groupe thématique, campagne d’alphabétisation, etc.) ;

- Cérémonie de sortie de promotion

- Rencontre bilan de la campagne

- Visites de centres

Les activités réalisées au 30 juin 2014 au titre du pilotage sont : (i) la tenue de la cérémonie de sortie de la première promotion du Centre de Formation Professionnelle Non Formelle (CFPNF) de Koutoura le 20 juin 2014; (ii) la tenue le 08 mai 2014 à Fada N'Gourma, de la rencontre bilan de la campagne spéciale d’alphabétisation (CSA) 2013 , ainsi que le lancement officiel de la CSA 2014 le 09 mai dans la même localité. A cette cérémonie 10 acteurs de l'ENF ont reçu chacun une distinction honorifique; (iii) des sorties de visites de centres d’alphabétisation et de CEBNF dans les régions du Sahel, de la Boucle du Mouhoun, du

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Centre nord, des Cascades, du Centre Est, de l’Est et des Hauts-Bassins par le Ministre Délégué Chargé de l’Alphabétisation. Ces sorties devront se poursuivre dans les autres régions au cours du second semestre 2014; (iv) Trois (03) rencontres du groupe thématique ENF; (v) la participation des acteurs de l’ENF au CASEM du MENA et aux rencontres du cadre partenarial. (vi) la tenue d’une retraite, les 19 et 20 juin 2014 à Koudougou, sur la décentralisation du FONAENF. De cette retraite on retient que le FONAENF, en tant qu’association, ne peut être décentralisé. Il doit néanmoins procéder à la relecture de son manuel de procédures administratives, financières et comptables pour l’adapter au nouveau contexte impulsé par la décentralisation et aux exigences du partenariat de convergence qui passe nécessairement par une contractualisation directe avec les services du MENA. La retraite a été également l’occasion de définir les modalités de financement des opérateurs émergents. On retient que la retraite de Koudougou a été une étape importante dans le processus de décentralisation du FONAENF entamé depuis 2012 parce qu’elle a permis de trouver un consensus sur la démarche à suivre.

V.1.2 Planification, programmation

Sous-activités Livrables fournis

- Collecte, traitement, analyse et diffusion de données statistiques (annuaire statistique du non formel)

- Sessions de bilan et programmation des activités d’ENF en cours de réalisation

- Processus de production de l’annuaire statistique de l’ENF 2013-2014 en cours.

- Enquête spécifique INSD/MENA sur le taux d’alphabétisation

Convention de partenariat entre l’INSD et le MENA élaborée

- Elaboration d’une stratégie de généralisation progressive de la mise en place de la carte communale de l’ENF à l’échelle nationale

Processus non encore débuté

Au niveau de la planification, programmation on note que des sessions de bilan et de programmation des activités d’ENF sont en cours de réalisation. Ces sessions de bilan et de programmation sont des tribunes de dialogue, d’échanges constructifs, de partage d’expériences entre les acteurs de l'ENF. Elles se tiendront dans le mois de juillet dans les 45 provinces.

Le processus de réalisation de l’annuaire statistique de l’ENF 2013-2014 est également amorcé avec la récupération des fiches de collecte des données au cours des sessions de bilan et de programmation des activités d'alphabétisation.

En ce qui concerne la réalisation de l’enquête spécifique sur l’ENF en collaboration avec l’INSD, seule une convention de partenariat entre l’INSD et le MENA a été élaborée au terme du premier semestre 2014. La lenteur s’explique par des difficultés d’harmonisation des procédures entre le MENA et l’INSD.

Le processus d’opérationnalisation de la stratégie de généralisation progressive de la mise en place de la carte communale de l’ENF à l’échelle nationale n’a pas encore débuté au 30 juin 2014. La non disponibilité des ressources financières explique cette situation.

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V.2 Difficultés/leçons apprises/recommandations

Difficultés Leçons apprises Recommandation Données statistiques non disponibles avant la fin campagne notamment la situation sur: le nombre de centres; les inscrits; le matériel didactique et les manuels; le personnel pédagogique; les sessions de formation organisées au niveau DPENA; le suivi des centres.

L'absence de données ne permet pas de mieux apprécier l'évolution de certains indicateurs de l'ENF

Revoir le système de collecte des données de l'ENF.

Développer des outils conséquents pour le suivi des activités au niveau déconcentré

Certaines données ne sont pas collectées: la situation sur l'installation des sortants de l'ENF des adultes; la situation des COGES des centres; la situation des centres de l'ENF appliquant le système des passerelles

Idem Prendre en compte ces indicateurs dans la révision des outils de collecte des données de l'ENF

L'insuffisance de formation des acteurs du terrain et l’emploi par certains opérateurs d’animateurs n’ayant pas le profil de compétences exigé.

Le renforcement des compétences contribue à la qualité des activités.

Veiller au renforcement des compétences des acteurs et à l'application stricte du cahier des charges des intervenants en AENF.

La rareté des haltes garderie Le nombre important de femmes avec des enfants en bas âge dans les centres, n’est pas toujours accompagné de mesures leur permettant de bénéficier de conditions appropriées d’apprentissage. L’annexion de haltes-garderies aux centres contribuerait à la résolution de ce problème.

Dynamiser la mise en œuvre des haltes garderies dans les centres

La non délivrance d’attestations ou de certificats aux apprenants et aux animateurs

L'absence d'attestation ou de certificat démotive aussi bien les apprenants que les animateurs des centres.

Accélérer l'adoption et la mise en application de l'arrêté portant normes d'évaluation et de certification des acteurs de l'ENF

Remettre systématiquement les attestations aux déclarés alphabétisés à la fin de la campagne.

L’absence de cartes de l’ENF à l'échelle nationale.

Cette situation entraîne l’ouverture de plusieurs centres de même niveau dans des zones et un déficit de centres dans d’autres zones.

Accélérer le processus de généralisation de la carte de l'ENF ;

Veiller au respect de la

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carte de l'ENF ;

Travailler à l'application stricte du cahier des charges des intervenants en AENF

Le faible niveau de développement de l’environnement lettré

L'environnement lettré constitue un support inestimable pour les sortants de l'ENF.

Une politique nationale de mise en place des bibliothèques rurales ou des clubs de lecture.

Dynamiser la politique éditoriale

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VI. Programme 4 : Pilotage et soutien aux services de l’éducation de base

Les actions entrant dans le cadre du pilotage du sous-secteur de l’éducation de base sont les suivantes : (i) l’organisation de sessions ; (ii) la planification, programmation et budgétisation ; (iii) la coordination / gouvernance du sous-secteur de l’éducation de base entre les différents acteurs ; (iv) la gestion de la décentralisation du sous-secteur de l’éducation de base ; (v) le suivi et évaluation des activités ; (vi) les études et recherches ; (vii) la contribution aux organisations supra nationales ; (viii) les transferts courants ; (ix) la gestion du personnel, des ressources financières et matérielles ; (x) la construction et réhabilitation d'Infrastructures administratives ; (xi) l’équipement en matériels et mobiliers ; (xii) l’équipement en matériels de transport ; (xiii) l’appui au fonctionnement courant des services et (xiv) les dépenses de personnel.

Les résultats immédiats escomptés de la mise en œuvre des activités du programme 4 sont que : la coordination du sous-secteur de l’éducation de base est assurée ; le financement du sous-secteur de l’éducation de base est assuré ; les outils de programmation et d’évaluation sont disponibles ; le suivi-évaluation du système éducatif de base est assuré à tous les niveaux ; les personnels de l'éducation de base sont gérés efficacement ; les ressources financières et matérielles sont efficacement gérées, et les structures disposent de moyens de travail.

VI.1 Résultat immédiat 1 : La coordination des activités du sous-secteur de l’éducation de base est assurée

VI.1.1 Organisation de sessions

Sous-activités Livrables fournis � rencontres nationales (cadre partenarial,

séminaires, ateliers, conférences, etc.) ;

� autres (coordination des DRENA).

- CASEM tenu en janvier 2014 pour adopter le programme d’activité du MENA;

- Mission conjointe de suivi de la mise en œuvre 2013 du PDSEB tenue en avril 2014 ;

- session de validation du rapport à mi-parcours de la SCADD tenue en juillet 2014;

- 5 rencontres MENA/PTF (dont 2 rencontres extraordinaires) tenues ;

� Conseil national de l’éducation (CNE) ;

� Conseil national de prévention de la violence à l’école (CNPVE) ;

� Commission d’attribution des autorisations de diriger, d’enseigner et de surveiller (CAADES);

� Commission permanente pour l’enseignement privé (CPEP);

- La session du CNE dont l’échéance n’est pas échue est programmée en fin octobre ;

- La session de l'assemblée générale annuelle du CNPVE dont l’échéance n’est pas échue est programmée au mois de novembre ;

- La première session de la CAADES s’est tenue les 24 et 25 juillet 2014 et la seconde dont l’échéance n’est pas échue est programmée en fin septembre

- La première session de CPEP s’est tenue les 24 et 25 juillet 2014 et la seconde dont l’échéance n’est pas échue est programmée en fin septembre.

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La coordination du sous-secteur de l’éducation de base a été effective au premier semestre 2014 avec la tenue régulière des sessions des différentes instances et organes prévus au niveau central et déconcentré. En effet, il faut noter avec satisfaction que le Secrétariat Général s’est investi dans l’orientation et la coordination de l’ensemble des activités programmées.

Ces sessions ont permis une meilleure concertation pour un pilotage plus efficace du sous-secteur de l’éducation de base.

VI.2 Résultat immédiat 2 : Le financement du sous-secteur de l’éducation de base est assuré

Sous-activités Livrables fournis � développement d'une stratégie efficace de

mobilisation des ressources (il s’agit de la mise en place d'une stratégie de mobilisation des ressources intérieures concrétisée par l’élaboration d’un document de mobilisation des ressources).

- document de mobilisation des ressources non encore élaboré.

La stratégie de mobilisation des ressources au niveau du budget de l’Etat se met en œuvre à travers l’utilisation des documents de programmation financière tels que le CDMT, le budget programme. Il est à noter que l’effort budgétaire que le transfert du préscolaire et du post-primaire a engendré n’a pas été constaté dans l’allocation budgétaire 2014 du MENA. Les initiatives entreprises pour la ventilation de certaines lignes de dépenses48 au prorata des besoins engendrés par le transfert sont restées vaines. Il est alors souhaitable que la préoccupation soit portée devant les instances d’arbitrage du budget 2015 du MENA.

La mobilisation des ressources extérieures pour le plan d’action 2014 a été caractérisée par la signature des conventions de financement avec le PME pour la période 2014-2016 et la coopération Luxembourgeoise pour la période 2014-2015. Ces deux conventions ont permis d’augmenter les ressources du CAST de près de 23 milliards de FCFA en 2014.

VI.3 Résultat immédiat 3 : Les outils de programmation et d’évaluation sont disponibles

VI.3.1 Planification, programmation et budgétisation Sous-activités Livrables fournis

� collecte, traitement, analyse et diffusion de données statistiques (annuaire statistique) ;

� élaboration et mise à jour de la carte éducative ;

� élaboration du CDMT sectoriel 2015-2017 ;

� élaboration du budget programme 2015-2017;

� élaboration de l'avant-projet de budget 2014;

� élaboration plan d'action 2015; coordination efficace des ressources et des activités allouées à l’éducation (il s’agit de l’appui aux activités de suivi-conseil et de contrôle du fonctionnement des services);

- L’annuaire statistique est élaboré et disponible ;

- La carte éducative n’est pas encore disponible;

- Le CDMT sectoriel 2015-2017 est élaboré et disponible ;

- Le budget programme 2015-2017 a été élaboré et transmis au MEF le 6 juin 2014 ;

- L'avant-projet de budget 2015 est élaboré et transmis au MEF.

- Les travaux d’élaboration du plan d’action 2015 n’ont pas encore démarré. Ils sont prévus pour se dérouler au cours du second

48 Il s’agit des crédits de l’article 24, paragraphe 244, rubrique 111 (acquisition de tables bancs), mais de sérieuses difficultés ont été rencontrées dans la détermination d’une clé de répartition des crédits entre le MENA et le MESS.

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� élaboration du plan de déblocage de fonds 2015 du budget Etat du MENA ;

� élaboration du plan de passation des marchés 2015 ;

� autres (élaboration de la stratégie de construction et actualisation de l’outil de programmation pluriannuel en vue de prendre en compte les nouvelles compétences transférées) ;

semestre de l’année 2014 ;

- Les activités d’élaboration du plan de déblocage de fonds 2015 du budget Etat du MENA et du plan de passation des marchés 2015 sont prévus pour démarrer en octobre 2015.

- La stratégie nationale de construction des infrastructures n’est pas encore élaborée. Le processus de recrutement d’un prestataire pour l’accompagnement du MENA dans l’élaboration de cette stratégie est en cours ;

� élaboration des cartes scolaire du post-primaire et du secondaire [renforcement des capacités des chargés de carte scolaire régionaux en EXCEL et en Cubes OLAP; élaboration de 12 cartes scolaires régionales du post-primaire et du secondaire] ;

� production et diffusion des données statistiques [organisation de la campagne statistique du MESS, élaboration du tableau de bord de l'Enseignement secondaire général et technique professionnel] ;

� élaboration du plan de développement des Enseignements technique et professionnel et secondaire général.

- Les documents de diagnostic et d’estimation de la demande potentielle d’éducation relatifs aux cartes scolaires régionales des sept49 premières régions ont été élaborés ; cartes non encore disponibles (échéance prévue en décembre2014).

- Les données de la campagne statistique 2013/2014 ont été collectées, saisies et les traitements sont en cours ;

- Le Plan de développement des enseignements, Technique, professionnel et Secondaire général a été élaboré et validé le jeudi 22 mai 2014 à Loumbila.

L’élaboration de l’ensemble des outils programmés est effective suivant les délais prévus à l’exception de la stratégie nationale de construction des infrastructures éducatives. L’élaboration de ladite stratégie reste conditionnée par le recrutement d’un consultant selon les procédures en vigueur. A cet effet, plusieurs tentatives entreprises n’ont pas encore abouti.

Au-delà de cette stratégie, des mesures exceptionnelles devraient être prises pour juguler les difficultés récurrentes constatées dans la mise à disposition à temps des infrastructures éducatives.

Spécifiquement au niveau du post-primaire, la mise à disposition des cartes scolaires régionales a été retardée à cause de l’implication des chargés de statistiques et de cartes scolaires dans l’organisation des examens scolaires.

Les outils de planification élaborés ont permis une meilleure priorisation des besoins de l’éducation de base face aux nombreux défis à relever.

VI.4 Résultat immédiat 4 : Les capacités institutionnelles et organisationnelles du MENA sont renforcées

VI.4.1 Gouvernance du sous-secteur de l’éducation de base entre les différents acteurs

Sous-activités Livrables fournis

49 Il s’agit des régions suivantes : Centre-Ouest, Boucle du Mouhoun, Cascades, Centre-Sud, Centre -Est, Est et Sahel.

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� mise en place effective des changements institutionnels relatifs au continuum éducatif (il s’agit de l’appui aux activités de mise en œuvre de la tranche 2014 du PAT du transfert du préscolaire et du post-primaire au MENA);

� renforcement de la communication et de la concertation entre acteurs (Elaborer et mettre en œuvre un plan de communication sur le changement institutionnel ; Mettre en œuvre le plan de communication du MENA sur le transfert).

� adoption d’un nouvel organigramme du MENA;

� 259 CEG de villages sont transférés au MENA par le MESS ;

� mise à disposition 934 enseignants et personnel administratif des CEG transférés ;

� situation des CEG dans les 45 départements choisis dans le cadre de la réforme du système éducatif de base non encore disponible ;

� un plan de communication sur le transfert est disponible ;

� 4 conférences régionales (Fada, Ouahigouya, Bobo-Dioulasso, Kaya) organisées sur le continuum.

La mise en œuvre de la grille de responsabilité sur les politiques structurantes50 (continuum, qualité, disparités et déconcentration/décentralisation) a permis d’impliquer les différents acteurs dans le processus de transfert du préscolaire et du post-primaire au MENA. Au-delà des extrants, des mesures sont encore à prendre pour consacrer définitivement la prise en compte par le MENA de l’effort budgétaire que le transfert induit. Il s’agit notamment de : (i) la prise en compte sur le SIGASPE de l’acte de mise à disposition afin de consacrer définitivement la prise en compte de la masse salariale des agents mis à la disposition du MENA sur le budget du MENA ; (ii) l’établissement de la situation des établissements dans les 45 départements choisis dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme du système éducatif ; (iii) la transmission au MESS de la demande de mise à disposition des encadreurs du post-primaire ; (iv) la prise d’un arrêté interministériel consacrant le partenariat MENA/MESS relatif à la prise en charge de l’encadrement dans le post-primaire.

VI.4.2 Gestion de la décentralisation du sous-secteur de l’éducation de base Sous-activités Livrables fournis

� généralisation des COGES [Élaborer des outils 51 pour la gestion52 et le suivi évaluation53 des subventions ; Former des COGES, des CCEB, du personnel de la commune sur les outils] ;

- 5 000 exemplaires du guide pour la mise en place, la gestion et le suivi-évaluation des COGES disponibles ; environ 12 000 supports photo langages ;

- immersion des autorités régionales54 de quatre55 régions, exceptées les régions couvertes par la première phase du PACOGES (Centre ; Centre-Est ; Plateau central et Centre Nord);

50 Voir l’état de mise en œuvre en annexe.

51 Il s’agit des manuel et guides.

52 Il s’agit des modalités de décaissements, suivi reporting des dépenses,

53 Suivi de la mise en œuvre des activités et des résultats enregistrés et évaluation des modalités de suivi

54 Il s’agit des autorités suivantes : Gouverneurs, Hauts Commissaires, Maires, DRENA, DPENA, Points focaux, CCEB et CPI) ;

55 Il s’agit des régions suivantes : Hauts-Bassins ; Boucle du Mouhoun ; Cascades ; Sud-Ouest.

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� décentralisation de la gestion des cantines scolaires ;

� décentralisation intégrale de la gestion de l'éducation de base [il s’agit de mettre en œuvre le mécanisme de suivi conjoint MENA / Communes de l'ensemble des compétences transférées en le complétant avec des outils opérationnels];

� renforcement des capacités des collectivités territoriales [il s’agit de : [(i) renforcer les capacités des communes en élaboration et mise en œuvre de la carte éducative ; (ii) préparer un plan d’actions par commune pour les 43 communes prioritaires; (iii) mener des activités de sensibilisation, de production de supports et de formation sur leur utilisation, pour assurer une meilleure appropriation des rôles par les parties prenantes (MENA/Collectivités territoriales) : développement d’outils, formation et activités de sensibilisation. Un guide précisant les rôles et missions de chaque acteur décentralisé sera élaboré en collaboration entre le MENA, le MEF et le Ministère de la décentralisation ; (iv) élaborer une stratégie de généralisation progressive de la mise en place de la carte communale en ENF à l'échelle nationale ; (v) mettre en œuvre le Plan d’actions pluriannuel (PAP) de renforcement des capacités des acteurs de la décentralisation et de la déconcentration dans le domaine de l'éducation] ;

� poursuite du transfert effectif des compétences et des ressources aux collectivités.

- 62 formateurs nationaux formés et opérationnels ;

- 16 000 membres56 des COGES formés à raison quatre membres par COGES ;

- appui de 4 000 COGES dans l’élaboration de leurs plans d’action ;

- mesure non encore effective ; dispositif de gestion des ressources au niveau COGES non encore adopté.

- quatre compétences ont été transférées (le cartable minimum pour l’achat de fournitures scolaires, le fonctionnement courant des écoles, les constructions nouvelles et les réhabilitations d’écoles).

- (i) capacités de 133 communes renforcées par

la formation à l’élaboration et au calcul des indicateurs ;

- (ii) TDR pour l’élaboration des plans d’actions des 43 communes prioritaires disponibles57.

- (iii) Un guide précisant les rôles et missions de chaque acteur décentralisé est intégré dans le mécanisme conjoint MENA/Commune ;

- (iv) un projet de stratégie comportant 3 scénarii est disponible ; le scénario adéquat sera retenu au cours d’un atelier prévu se tenir en septembre 2014;

- (v) activité non encore réalisée ;

- De 2009 à 2014, on note un taux moyen d’accroissement annuel de 38,92% du nombre de communes bénéficiaires des ressources

56 Il s’agit de : Président COGES et son Secrétaire Général, le Président APE et la Présidente AME.

57 Les plans d’actions des communes prioritaires devraient prendre en compte les spécificités de la commune et les objectifs du PDSEB en termes d’accès, de qualité et de résorption des disparités.

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transférées ;

- cartable minimum 100% de communes bénéficiaires ;

- fonctionnement courant des écoles : 100% de communes bénéficiaires ;

- constructions nouvelles : 82,7% de communes bénéficiaires ;

- réhabilitations d’écoles : 68,3% de communes bénéficiaires.

Au titre de la généralisation des COGES, le processus se poursuit avec la mise en œuvre de la phase 2 du PACOGES qui vise la tenue d’au moins 6000 Assemblées Générales informatives et électives, la reproduction de 30 000 guides pour la formation des membres des COGES.

En ce qui concerne l’appui financier de l’Etat aux COGES pour la gestion des cantines scolaires, on note que les ressources prévues n’ont pas encore été mises à leur disposition. Les procédures budgétaires d’utilisation des fonds publics n’ont pas permis la réalisation de l’activité. Des échanges avec le MEF sont en cours pour simplifier la procédure d'acquisition des vivres afin d'opérationnaliser cette phase pilote.

En attendant le déblocage de la situation, deux cent soixante-quatre (264) directeurs d'école et six cent huit (608) membres de COGES ont été formés sur « la gestion des cantines scolaires ».

Les activités de renforcement des capacités prévues pour permettre aux communes de se familiariser avec l’élaboration et la mise en œuvre de la carte éducative, des plans d’actions spécifiques aux communes prioritaires, des cartes communales de l’ENF sont en cours. En outre, il était prévu l’élaboration d’un guide précisant les rôles et missions des acteurs décentralisés pour une meilleure prise en charge des activités. Le mécanisme de suivi conjoint MENA/Communes a pris en charge la définition des rôles et missions de chaque acteur décentralisé rendant ainsi caduque l’élaboration du guide.

VI.4.3 Suivi et évaluation des activités Sous-activités Livrables fournis

� suivi semestriel du Plan [Consolidation des programmes et rapports d'activités et Rapport à mi-parcours et annuels de la SCAAD] ;

� suivi évaluation des activités du formel [il s’agit de l’élaboration du bilan de l'EPT] ;

� audits [il s’agit de l’audit annuel du CAST] ;

� mise en place d'un système de suivi-évaluation et de reporting [Elaborer un document faisant le bilan de la réalisation des infrastructures scolaires y compris celles transférées aux communes, et suivi de la mise en œuvre des recommandations des études];

� autres [ Appui aux activités d'archivages, Appui aux activités de Coordination des projets et programmes ; Recrutement d'ingénieur ; Recrutement de techniciens ; Renforcement du suivi contrôle au niveau local en y associant les

- rapports d’activités du premier et du deuxième trimestre du MENA disponibles ;

- rapport à mi-parcours de la SCADD disponible ;

- rapport sur le bilan EPT disponible ;

- audit annuel 2013 du CAST en cours ; restitution du rapport provisoire le 15 septembre 2014 ; dépôt du rapport définitif le 30 septembre 2014 ;

- collecte des données auprès des communes prévue en septembre 2014 lors de la journée de validation des sites 2015 ;

- 100% des recommandations de la feuille de route du CAST ont été mises en œuvre en 2013 ;

- 50% des recommandations de la feuille de

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communes, les structures déconcentrées du MENA et le Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme ; Précision et approfondissement des modalités de participation des entreprises membres de la MEBF au programme de construction 2013-2015 ; Appui aux activités du dispositif nationale d'Evaluation (DNE) ]

route du CAST en 2014 ;

- processus de recrutement d’un archiviste en cours ; l’appui aux activités d’archivage est un long processus qui peut aller jusqu’en 2015.

- dotation du Dispositif National d’Evaluation (DNE) en équipements ;

� organisation de missions de contrôle/audit programmées des structures du MESS;

� suivi-conseil de l'organisation des examens scolaires de la session 2014;

� élaboration des rapports trimestriels d'activités et du rapport d'activités synthèse 2014;

- l’IGSEE a effectué deux missions de contrôle/audit des services du MESS dans les régions

- une mission sur deux a été effectuée sur le suivi-conseil de l’organisation des examens scolaires de la session de 2014

- les rapports trimestriels d'activités du premier et du deuxième trimestre ont été élaborés et transmis au Premier Ministère.

Les activités réalisées ont permis de rendre compte, d’assurer le suivi-conseil des structures et de l’organisation des examens scolaires.

VI.4.4 Etudes et recherches Sous-activités Livrables fournis

� études et recherche au niveau du formel (évaluation des acquis scolaires);

- environ 30 000 copies des évaluations récupérées pour être codifiées ; rapport non encore disponible.

� études et recherches pour le renforcement des capacités institutionnelles :

o Faire la cartographie des ONG qualifiées dans la réalisation d’infrastructures éducatives et leurs zones d’intervention jusqu’au niveau village ou quartier ; et la communiquer aux communes prioritaires ;

o Elaborer conjointement avec les collectivités, la DGAT/AD, les structures déconcentrées du MEF et du MHU, des projets de convention de MOD sur les ressources transférées aux communes ;

o Elaborer un nouveau RESEN ;

o Former en diagnostic des Systèmes Educatifs (PSGSE) ;

� mise en œuvre des outils de programmation pluriannuelle pour la réalisation et la réfection des infrastructures éducatives par les communes.

� autres (Etude PASEC/CONFEMEN)

- TDR pour la cartographie des ONG disponibles ; outils de collecte disponibles ;

- un arrêté portant transfert de la somme de 14 612 482 725 FCFA aux communes pour la gestion des compétences transférées a été pris (confirmation à faire);

- Les travaux de rédaction sont en attente de démarrage ;

- outils (arrêté portant transfert et le

mécanisme conjoint MENA/Communes) disponibles ;

- phase de collecte des données achevée ;

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VI.4.5 Contribution aux organisations supra nationales Sous-activités Livrables fournis

� dotations de l'année (CREA, ADEA, CONFEMEN, Fondation KARANTA,).

- 46 500 000 FCFA ont été versés au titre de la contribution du Burkina Faso aux dites organisations (CREA : 3 000 000 ; CONFEMEN : 3 500 000 ; KARANTA : 35 000 000 ; ADEA : 5 000 000).

VI.4.6 Autres transferts courants Sous-activités Livrables fournis

� transferts courants pour charges récurrentes ;

� contrepartie nationale aux projets inscrits dans la Loi de Finances ;

� subventions et prêts des projets inscrits dans la loi de Finances ;

� autres (subvention au monde éducatif).

- 545 542 500 FCFA liquidés sur 860 000 000 FCFA (SP/PDSEB) ;

- 635 790 987 liquidés sur 1 762 184 000 FCFA ;

- Montant liquidé non disponible sur un montant prévu de 11 577 137 000 FCFA ;

- 0 FCFA liquidé sur 40 000 000 FCFA.

Total liquidé : 1 181 333 487 FCFA sur 2 662 184 000 FCFA soit un taux de 44,347% (hors subventions et prêts).

VI.5 Résultat immédiat 5 : Les personnels de l'éducation de base sont gérés efficacement

VI.5.1.1 Gestion du personnel

Sous-activités Livrables fournis � gestion et suivi des carrières (Situation des

reclassements en août 2014 ; Situation des avancements en août 2014 ; Situation des demandes de reversement dans les emplois spécifiques ; Situation des demandes de reconversion dans les emplois d'enseignants du post-primaire en aout 2014 ; Situation des sorties assistées en out 2014 ; Situation des mandatements des nouveaux IAC en août 2014);

� gestion des emplois et des effectifs (670 agents à recruter par voie de concours professionnels 9 040 agents à recruter par voie de concours directs);

� mise en œuvre du plan stratégique de renforcement des capacités (PSRC)

o ;

� autres [Formation à l'élaboration du cadre de dépenses à Moyen Terme(CDMT) ; Formation à l'élaboration du budget programme, Assistance technique itérative (3 ans : 2014 = 120 ; 2015 =130 ; 2016 = 100) Total = 350 ; Transférer aux communes les plus performantes l'intégralité de

- ND

- 620 agents dont 84 femmes recrutés par voie de concours professionnel ;

- Opérations de recrutement par voie de concours direct en cours ;

- 75% de réalisation (50 sur 67) des activités prévues dans le Plan d’action pluriannuel 2014 ;

- Un atelier de formation et d’élaboration du CDMT regroupant 26 agents issus du MENA, MASSN, MESS, MEF a été organisé ;

- Un atelier de formation et d’élaboration du budget programme regroupant 15 agents du

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leur dotation pour les constructions scolaires en contrepartie d'une plus grande implication dans la gestion des écoles ; Elaboration d'une stratégie de motivation des personnels des ministères en charge de l'éducation de base (étude)].

MENA a été organisé ;

- En 2014, le transfert des fournitures scolaires et du fonctionnement courant des écoles est intégralement réalisé pour l’ensemble des 351 communes. Le transfert des constructions nouvelles et des réhabilitations se fait progressivement et concerne respectivement 291 communes et 150 communes ;

- La stratégie de motivation des personnels de l’éducation n’est pas encore réalisée ; comité interministériel mis en place, et TDR de l’étude élaborés.

La mise en œuvre du PSRC au premier semestre de 2014 a été essentiellement caractérisée par des actions de formation, de sensibilisation, d’études et d’acquisition. En outre, une recommandation. Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de la recommandation de la 2ème MCS relative à la diffusion du PSRC et son PAP actualisé prenant en compte le continuum de l’éducation de base, un mémorandum produit à cet effet donne les orientations et les étapes à suivre.

VI.6 Résultat immédiat 6 : Les ressources financières et matérielles sont efficacement gérées

VI.6.1 Gestion des ressources financières

Sous-activités Livrables fournis � suivi de l'exécution budgétaire du

Plan (Programme d'investissement prioritaire);

� diffusion des textes sur la réglementation financière ;

� production et diffusion des guides de gestion et manuels de procédures ;

� plan d'amélioration des services financiers (PASF) [Former les gestionnaires et des responsables des structures de gestion ; Etablir un plan d'archivage des pièces, un guide pratique pour les utilisateurs, les modules de formation ; Acquérir du matériel spécifique de rangement des pièces ; Former les gestionnaires sur le plan d'archivage et l'utilisation du matériel de rangement ; Réaliser le contrôle externe sur les opérations du CAST ; Expérimenter l'organisation-type sur un échantillon de structures ; Former les formateurs internes ; Former les DPENA et les DRENA à l'organisation-type expérimentée ; Déployer l'organisation-type dans toutes les structures ; Former les formateurs ; Former les CCEB et des gestionnaires des CEB aux outils usuels de gestion au niveau de la CEB ; Former les gestionnaires des 45 DPENA et les DPENA en passation de marché public ; Mettre à jour

- Le Programme d'investissement prioritaire (PIP) du noyau sur et des projets nationaux est disponible ;

- Des outils de gestion comptable (livres journaux de caisse et de banque), et les textes sur la réglementation financière ont été mis à la disposition des gestionnaires ;

- La production et la diffusion des guides de gestion et manuels de procédures ne sont pas encore effective au premier semestre 2014 ;

- Les gestionnaires des directions centrales et des structures déconcentrés ont été formés sur les procédures en passation des marchés, les régisseurs ont bénéficié d’une formation sur les procédures comptables ;

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les outils de rapportage au MENA et au sein des structures partenaires ; Former les agents à l'élaboration des rendus de compte].

� élaboration et suivi du plan annuel de passation des marchés du ministère ;

� tenue des commissions d'attribution des marchés du ministère ;

� exécution du budget 2014 ;

� formation du personnel de la DAF et des acteurs de la chaine de dépense dans les domaines financiers et budgétaires ;

� élaboration de l'avant-projet de budget 2015 et mise en place des instruments du budget 2015 du département (plan de déblocage et plan de passation).

- Le plan annuel de passation des marchés est élaboré et suivi par la DMP du MENA ;

- 210 commissions d’attribution des marchés sur 340 prévues se sont tenues au premier semestre 2014;

- Le budget 2014 est en cours d’exécution avec un taux de 56,11% base liquidation pour le budget Etat et 38,95 % base liquidation pour le CAST/FSDEB au 31 juillet 2014.

- Les formations du personnel de la DAF et des acteurs de la chaine d’exécution de la dépense dans les domaines financiers et budgétaires sont programmées.

- l'avant-projet de budget 2015 est élaboré. les instruments du budget 2015 du département (plan de déblocage et plan de passation) sont programmés pour octobre 2014 conformément aux textes en vigueur.

Tableau VI-1 : Exécution Financière selon la Nomenclature budgétaire (milliers FCFA)

T Ligne Budgétaire Dotation BE Montant Engagé

visé

Montant liquidé

Taux Engagé

Dot. Réf.

Taux Liquidé Dot. Réf.

2 DEPENSES DE PERSONNEL 108 589 633 000 72 765 443 248 72 761 386 408 67,01% 67,01%

3 DEPENSES DE FONCTIONNEMENT 8 335 580 000 6 241 524 445 4 975 100 862 74,88% 59,69%

4 TRANSFERTS COURANTS 29 147 995 000 7 327 540 766 6 947 198 151 25,14% 23,83%

5 INVESTISSEMENTS 23 076 532 000 10 560 667 091 10 233 325 891 45,76% 44,35%

TOTAL DES DEPENSES 169 149 740 000 96 895 175 550 94 917 011 312 57,28% 56,11%

Source : CID au 31 juillet 2014 Note technique :

– LFI 2014 hors : DCIM, transferts aux communes, financements extérieurs du titre 5.

A la date du 31 juillet 2014, le taux d’exécution base liquidation du budget Etat du MENA est de 56,11%. Ce niveau d’exécution est proche de la moyenne souhaitée à cette date qui est de 58%. Ce résultat est atteint grâce aux niveaux d’exécution du titre 2 (67,01%) dont dépenses concernent principalement les salaires, les indemnités diverses et les dépenses liées à la formation continue des enseignants et encadreurs pédagogiques et celui du Titre 3 (59,69%). Les dépenses principales exécutées de cette dernière concernent l’organisation des examens scolaires et le fonctionnement courant des services.

Cependant, il faut relever que ces bonnes performances réalisées aux titres 2 et 3 sont tirées vers le bas par le faible niveau d’engagement des crédits du titre 4 (23,83%) et du titre 5 (44,35%). Cette situation s’explique pour le titre 5 majoritairement destiné à la réalisation des infrastructures éducatives par le retard accusé dans le processus de passation des marchés pour l’attribution des conventions de maitrise d’ouvrage déléguée aux agences d’exécution et ONG et aux entreprises pour la réalisation des CEG. Cela a induit la signature et l’approbation tardive des conventions MOD et des contrats, d’où le seul paiement des avances démarrage aux agences d’exécution.

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Au niveau du titre 4, cela s’explique par les mêmes raisons évoquées plus haut. En effet, l’attribution des marches pour l’acquisition et le transport des vivres pour les cantines scolaires est intervenue tardivement d’où le faible niveau des engagements visés du paragraphe 643 (Transferts courants ménages) y relatif. Ainsi, à la date de 31 juillet les contrats venaient d’être transmis à la DG-CMEF pour visa.

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Tableau VI-2 : Exécution Financière selon la Nomenclature PDSEB

P SP A. Libellé des activités du PA Dotation actuelle 2014 Montant

Engagé visé Montant liquidé

Taux Engagé

Dot. Réf.

Taux Liquidé

Dot. Réf. 01 ACCES A L’EDUCATION DE BASE FORMELLE 127 409 980 000 75 336 804 867 74 901 896 165 59,13% 58,79%

01 Développement et gestion des infrastructures d'accueil à tous les niveaux 19 314 348 000 8 855 711 641 8 801 145 554 45,85% 45,57% 01 Construction Infrastructures Educatives 16 814 348 000 7 480 276 150 7 434 849 163 44,49% 44,22% 02 Réhabilitations des infrastructures éducatives 400 000 000 9 139 100 0 2,28% 0,00% 05 Equipement des salles de Classe 2 100 000 000 1 366 296 391 1 366 296 391 65,06% 65,06% 02 Recrutement et déploiement du personnel 86 841 350 000 63 313 840 728 63 313 840 728 72,91% 72,91% 01 Mise à disposition d'enseignants qualifiés 86 841 350 000 63 313 840 728 63 313 840 728 72,91% 72,91% 04 Action de maintien dans l'éducation de base 19 904 703 000 2 290 173 498 1 909 830 883 11,51% 9,59% 01 Infrastructures et approvisionnement en vivres 19 904 703 000 2 290 173 498 1 909 830 883 11,51% 9,59% 05 Promotion de l’égalité et l’équité d’accès pour tous 404 579 000 404 579 000 404 579 000 100,00% 100,00% 02 Maintien des filles dans le système éducatif 404 579 000 404 579 000 404 579 000 100,00% 100,00% 08 Appui à l'enseignement privé 945 000 000 472 500 000 472 500 000 50,00% 50,00% 01 Soutien technique et financier 945 000 000 472 500 000 472 500 000 50,00% 50,00%

02 QUALITE A L’EDUCATION DE BASE FORMELLE 11 203 088 132 7 845 714 754 7 841 657 914 70,03% 70,00% 01 Formation initiale et continue du personnel enseignant 8 407 554 132 5 084 346 278 5 080 289 438 60,47% 60,43% 04 Subventions aux établissements de formation 4 297 213 000 2 243 245 768 2 243 245 768 52,20% 52,20% 05 Formation continue 4 110 341 132 2 841 100 510 2 837 043 670 69,12% 69,02% 09 Evaluation des connaissances apprises 2 795 534 000 2 761 368 476 2 761 368 476 98,78% 98,78% 01 Organisation des examens et concours scolaires 2 795 534 000 2 761 368 476 2 761 368 476 98,78% 98,78%

03 EDUCATION NON FORMELLE 4 650 000 000 2 339 013 558 2 121 389 350 50,30% 45,62% 01 Accroissement de l'offre et de la demande d'éducation non formelle 4 650 000 000 2 339 013 558 2 121 389 350 50,30% 45,62% 05 Appui les activités des programmes d'éducation non formelle 2 000 000 000 1 014 013 558 796 389 350 50,70% 39,82% 06 Sensibilisation à l'éducation non formelle 2 650 000 000 1 325 000 000 1 325 000 000 50,00% 50,00%

04 PILOTAGE ET SOUTIEN AUX SERVICES DE L'EDUCATION DE BASE 25 886 671 868 11 373 642 371 10 052 067 883 43,94% 38,83% 01 Pilotage et coordination du sous-secteur de l'éducation de base 3 363 805 000 1 586 874 092 1 531 723 187 47,17% 45,54% 01 Organisations de sessions 470 541 000 278 889 700 278 889 700 59,27% 59,27% 03 Planification, programmation et budgétisation 184 580 000 25 000 000 25 000 000 13,54% 13,54% 08 Contributions Organisation supra nationales 46 500 000 46 500 000 46 500 000 100,0% 100,0% 09 Autres transferts courants 2 662 184 000 1 236 484 392 1 181 333 487 46,45% 44,37% 02 Gestion des ressources humaines 71 331 800 70 696 600 70 696 600 99,11% 99,11% 01 Gestion du personnel 71 331 800 70 696 600 70 696 600 99,11% 99,11% 03 Gestion des ressources financières et matérielles 551 095 000 331 757 265 109 109 006 60,20% 19,80% 02 Gestion des ressources matérielles 551 095 000 331 757 265 109 109 006 60,20% 19,80% 04 Renforcement des capacités institutionnelles 21 900 440 068 9 384 314 414 8 340 539 090 42,85% 38,08% 01 Construction et réhabilitation d'Infrastructures administratives 180 952 000 121 109 326 31 906 609 66,93% 17,63% 02 Equipement en matériels et mobiliers 662 917 000 517 776 279 290 353 941 78,11% 43,80% 03 Equipement en matériels de transport 48 950 000 27 489 374 23 352 434 56,16% 47,71% 04 Appui au fonctionnement courant des services 3 419 011 000 2 156 769 225 1 433 755 896 63,08% 41,93% 05 Dépenses de personnel (Directions centrales, DREBA et autres formations des personnels) 17 588 610 068 6 561 170 210 6 561 170 210 37,30% 37,30%

TOTAL DES DEPENSES DU BUDGET ETAT 169 149 740 000 96 895 175 550 94 917 011 312 57,28% 56,11%

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Source : CID au 31 juillet 2014

Note technique : – LFI 2014 hors : DCIM, transferts aux communes, financements extérieurs du titre 5.

Au 31 juillet 2014 les taux d’exécution base liquidation par programmes, ils se déclinent ainsi qu’il suit : 58,79% pour l’Accès, 70% pour le programme Qualité ; 45,62% pour l’ENF et 38,83% pour le programme pilotage et gestion.

Le niveau d’exécution du programme qualité s’explique par Le déblocage des crédits alloués à l’organisation des examens et concours scolaires sessions 2014, à la formation continue des enseignants et des encadreurs pédagogiques et à la subvention des ENEP (tranche semestrielle).

Celui du programme Accès est dû essentiellement aux paiements des salaires et indemnités du personnel enseignants et de décomptes relatives aux conventions de MOD de l’année 2013 et les avances de démarrage de celles de 2014, au déblocage des crédits destinées à la subvention à la scolarisation des filles et aux écoles catholiques.

Cependant, il faut souligner le faible niveau d’engagement des crédits alloués à l’approvisionnement en vivres (11,51%) dû au difficultés rencontrées dans le processus de passation des marchés pour la sélection des entreprises. On note également le bas niveau d’exécution des crédits alloués à la construction (44,22%) et à la réhabilitation (2,28%) des infrastructures éducatives exécutés en MOD.

A l’ENF, il faut noter que les premières tranches de la subvention du FONAENF et aux activités du PRONAA ont été débloquées. De même les contrats pour l’acquisition des manuels des apprenants et des consommables scolaires pour les centres d’alphabétisation ont été approuvés et notifiés.

Enfin, au Pilotage le niveau d’exécution s’explique essentiellement par le faible niveau d’exécution de l’activité 05 dépenses de personnels dû à la non-exécution de la ligne « provision pour avancement et autres promotions statutaires » de plus de 6,159 milliards FCFA.

Tableau VI-3 : Exécution Financière du CAST-FSDEB selon la Nomenclature Budgétaire

T. A. P. Ligne Budgétaire Dotation actuelle 2014 Montant Engagé -Visé-

Montant Liquidé

Taux Engagé

Dot. Réf.

Taux Liquidé

Dot. Réf. 3 DEPENSES DE FONCTIONNEMENT 8 768 544 000 5 040 038 350 4 421 579 700 57,5% 50,4%

24 MATERIEL ET MOBILIER 361 074 000 0 0 0,00% 0,00% 241 Matériel, mobilier de logement et de bureau 175 000 000 0 0 0,00% 0,00% 242 Matériel informatique de bureau 186 074 000 0 0 0,00% 0,00% 62 ACHAT DE BIENS ET SERVICES 8 407 470 000 5 040 038 350 4 421 579 700 59,95% 52,59% 621 Fournitures 2 045 000 000 711 859 500 164 900 000 34,81% 8,06% 623 Prestations de service 598 983 000 340 633 550 270 633 000 56,87% 45,18% 629 Autres achats de biens et services 5 763 487 000 3 987 545 300 3 986 046 700 69,19% 69,16%

4 TRANSFERTS COURANTS 5 617 950 000 2 822 007 889 2 075 560 800 50,2% 36,9% 63 SUBVENTION EXPLOITATION 2 876 000 000 1 288 000 000 1 288 000 000 44,78% 44,78% 639 Subvention catégories bénéficiaires 2 876 000 000 1 288 000 000 1 288 000 000 44,78% 44,78% 64 AUTRES TRANSFERTS COURANTS 2 741 950 000 1 534 007 889 787 560 800 55,95% 28,72% 643 Transferts courants ménages 2 741 950 000 1 534 007 889 787 560 800 55,95% 28,72%

5 INVESTISSEMENTS 11 236 698 000 3 483 278 216 3 483 278 216 31,0% 31,0% 23 IMMEUBLES 9 217 544 000 2 556 878 004 2 556 878 004 27,74% 27,74%

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233 Bâtiments administratifs à usage technique 8 287 544 000 2 556 878 004 2 556 878 004 30,85% 30,85% 234 Ouvrages et infrastructures 930 000 000 0 0 24 MATERIEL ET MOBILIER 1 519 154 000 926 400 212 926 400 212 60,98% 60,98% 244 Matériel et outillage techniques 1 454 104 000 926 400 212 926 400 212 63,71% 63,71% 245 Matériels de transport 65 050 000 0 0 0,00% 0,00% 62 ACHAT DE BIENS ET SERVICES 500 000 000 0 0 0,00% 0,00% 629 Autres achats de biens et services* 500 000 000 0 0 0,00% 0,00%

TOTAL DES DEPENSES 25 623 192 000 11 345 324 455 9 980 418 716 44,28% 38,95% Source : CID au 31 juillet .2014

A la date 31 juillet 2013, le taux d’exécution liquidé du CAST/FSDEB est de 38,95%. Ce niveau d’exécution est essentiellement imputable taux d’exécution du titre 4 (36,9%) et à celui du titre 5 (31,0%).

Au titre 4, ce taux s’explique par (i) le déblocage de la partielle (première tranche) de la subvention au FONAENF ; (ii) les contrats pour l’acquisition et le transport des vivres non liquidés du fait qu’ils sont en cours d’exécution par les entreprises ; (iii) des crédits destinés à la mise en œuvre de certaines activités programmées pour le second semestre n’ont pas encore fait l’objet de déblocage.

Ce taux s’explique pour le titre 5 essentiellement destiné à la réalisation des infrastructures éducatives par le retard accusé dans le processus de passation des marchés pour l’attribution des conventions de maitrise d’ouvrage déléguée aux agences d’exécution et ONG. Cela a induit la signature et l’approbation tardive des conventions MOD, d’où le seul paiement des avances démarrage aux agences d’exécution.

Tableau VI-4 : Exécution Financière du CAST-FSDEB selon la Nomenclature PDSEB

P. S. A. Activité PDSEB Dotation actuelle

2014

Montant Engagé -Visé-

Montant Liquidé

Taux Engagé

Dot. Réf.

Taux Liquidé

Dot. Réf.

01 ACCES A L’EDUCATION DE BASE FORMELLE 13 841 531 000 5 636 014 105 4 889 567 016 40,72% 35,33% 01 Développement et gestion des infrastructures d'accueil à tous les niveaux 10 666 698 000 3 483 278 216 3 483 278 216 32,66% 32,66% 01 Construction Infrastructures Educatives 9 217 544 000 2 556 878 004 2 556 878 004 27,74% 27,74% 03 Electrification d'infrastructures scolaires et viabilisation de CET et CFP 403 048 000 0 0 0,00% 0,00% 05 Equipement des salles de Classe 1 046 106 000 926 400 212 926 400 212 88,56% 88,56% 02 Recrutement et déploiement du personnel 616 308 000 615 985 000 615 985 000 99,95% 99,95% 01 Mise à disposition d'enseignants qualifiés 616 308 000 615 985 000 615 985 000 99,95% 99,95% 03 Santé-hygiène-nutrition et prévention contre le VIH/SIDA en milieu scolaire 28 025 000 24 193 000 24 193 000 86,33% 86,33% 02 Lutte contre le VIH/SIDA 28 025 000 24 193 000 24 193 000 86,33% 86,33% 04 Action de maintien dans l'éducation de base 2 395 500 000 1 477 557 889 731 110 800 61,68% 30,52% 01 Infrastructures et approvisionnement en vivres 2 395 500 000 1 477 557 889 731 110 800 61,68% 30,52% 05 Promotion de l’égalité et l’équité d’accès pour tous 135 000 000 35 000 000 35 000 000 25,93% 25,93% 02 Maintien des filles dans le système éducatif 135 000 000 35 000 000 35 000 000 25,93% 25,93% 02 QUALITE A L’EDUCATION DE BASE FORMELLE 5 193 947 845 2 794 998 200 2 248 038 700 53,81% 43,28% 01 Formation initiale et continue du personnel enseignant 392 902 000 126 300 000 126 300 000 32,15% 32,15% 03 Amélioration du contenu des formations initiales 211 102 000 62 300 000 62 300 000 29,51% 29,51% 05 Formation continue 181 800 000 64 000 000 64 000 000 35,20% 35,20%

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02 Développement et révision des curricula et programmes d’enseignement /formation 119 000 000 115 579 000 115 579 000 97,13% 97,13% 02 Rénovation des programmes d'éducation primaire 117 000 000 113 579 000 113 579 000 97,08% 97,08% 03 Rénovation des programmes d'éducation post-primaire 2 000 000 2 000 000 2 000 000 100,00% 100,00% 03 Production et acquisition des matériels pédagogique et didactique 2 768 787 845 984 027 500 437 068 000 35,54% 15,79% 01 Manuels scolaires 1 400 000 000 164 900 000 164 900 000 11,78% 11,78% 02 Matériel didactiques 736 227 845 189 608 000 189 608 000 25,75% 25,75% 03 Fournitures et consommables scolaires 550 000 000 546 959 500 0 99,45% 0,00% 04 Distribution des manuels et matériel didactique 82 560 000 82 560 000 82 560 000 100,00% 100,00% 04 Gestion du redoublement et de la réussite scolaire 431 758 000 338 658 100 338 658 100 78,44% 78,44% 01 Mise en œuvre des projets écoles de qualité 131 450 000 51 450 000 51 450 000 39,14% 39,14% 02 Mesures d'accompagnement 300 308 000 287 208 100 287 208 100 95,64% 95,64% 05 Amélioration du temps d’apprentissage 121 500 000 121 000 000 121 000 000 99,59% 99,59% 01 Mise en place d'un système harmonisée d'évaluation 121 500 000 121 000 000 121 000 000 99,59% 99,59% 06 Introduction progressive des langues nationales comme langues d’enseignement 50 000 000 49 999 000 49 999 000 100,00% 100,00% 01 Utilisation des langues dans l'enseignement 50 000 000 49 999 000 49 999 000 100,00% 100,00%

07 Mise en œuvre des passerelles entre les différents niveaux éducatifs et entre le système formel et le système non formel

520 000 000 379 434 600 379 434 600 72,97% 72,97%

01 Opérationnalisation des passerelles 520 000 000 379 434 600 379 434 600 72,97% 72,97% 08 Développement d'un système de recherche – action et recherche développement 90 000 000 20 000 000 20 000 000 22,22% 22,22% 01 Recherche-actions 90 000 000 20 000 000 20 000 000 22,22% 22,22% 09 Evaluation des connaissances apprises 700 000 000 660 000 000 660 000 000 94,29% 94,29% 01 Organisation des examens et concours scolaires 700 000 000 660 000 000 660 000 000 94,29% 94,29% 03 EDUCATION NON FORMELLE 3 249 380 155 1 320 000 000 1 320 000 000 40,62% 40,62% 01 Accroissement de l'offre et de la demande d'éducation non formelle 2 958 000 000 1 320 000 000 1 320 000 000 44,62% 44,62% 05 Appui les activités des programmes d'éducation non formelle 32 000 000 32 000 000 32 000 000 100,00% 100,00% 06 Sensibilisation à l'éducation non formelle 2 876 000 000 1 288 000 000 1 288 000 000 44,78% 44,78% 09 Lutte contre le VIH/SIDA 50 000 000 0 0 0,00% 0,00% 03 Evaluation et certification 291 380 155 0 0 0,00% 0,00% 03 Développement de la recherche/action et de la recherche/développement en ENF 291 380 155 0 0 0,00% 0,00% 04 PILOTAGE ET SOUTIEN AUX SERVICES DE L'EDUCATION DE BASE 3 338 333 000 1 594 312 150 1 522 813 000 47,76% 45,62% 01 Coordination & Pilotage 1 941 959 000 1 375 619 550 1 305 619 000 70,84% 67,23% 01 Organisations de sessions 222 187 000 44 187 000 44 187 000 19,89% 19,89% 02 Mobilisation des ressources et financement du sous-secteur de l’éducation de base 110 000 000 0 0 0,00% 0,00% 03 Planification, programmation et budgétisation 272 580 000 241 773 000 241 773 000 88,70% 88,70% 04 Coordination / gouvernance du sous-secteur de l’éducation de base entre les différents acteurs 150 000 000 50 000 000 50 000 000 33,33% 33,33% 05 Gestion de la décentralisation du sous-secteur de l’éducation de base 545 976 000 545 976 000 545 976 000 100,00% 100,00% 06 Suivi et évaluation des activités 296 420 000 191 000 550 121 000 000 64,44% 40,82% 07 Etudes et recherches 344 796 000 302 683 000 302 683 000 87,79% 87,79% 02 Gestion des ressources humaines 420 160 000 192 194 000 192 194 000 45,74% 45,74% 01 Gestion du personnel 420 160 000 192 194 000 192 194 000 45,74% 45,74% 03 Gestion des ressources financières et matérielles 428 640 000 5 000 000 5 000 000 1,17% 1,17% 01 Gestion des ressources financières 428 640 000 5 000 000 5 000 000 1,17% 1,17% 04 Renforcement des capacités institutionnelles 547 574 000 21 498 600 20 000 000 3,93% 3,65% 02 Equipement en matériels et mobiliers 366 024 000 0 0 0,00% 0,00%

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03 Equipement en matériels de transport 65 050 000 0 0 0,00% 0,00% 04 Appui au fonctionnement courant des services 116 500 000 21 498 600 20 000 000 18,45% 17,17%

TOTAL DES DEPENSES DU CAST/FSDEB 25 623 192 000 11 345 324 455 9 980 418 716 44,28% 38,95% Source : CID au 31 juillet .2014

Le taux d’exécution du budget base liquidé est de 38,95 %. Par programmes, ils se déclinent ainsi qu’il suit : 35,33 %pour le programme Accès, 43,28% pour le programme Qualité ; 40,62% pour le programme ENF et 45,62 % pour le programme pilotage et gestion.

Le niveau d’exécution du programme Accès est dû au retard accusé dans le processus de passation des marchés pour l’attribution des conventions de maîtrise d’ouvrage déléguée aux agences d’exécution et ONG. Cela a induit la signature et l’approbation tardive des conventions MOD, d’où le seul paiement des avances démarrage aux agences et la non liquidation des dépenses de vivres car en cours d’exécution par les entreprises

Le taux d’exécution du programme qualité s’explique par la non liquidation des contrats pour la production et l’acquisition des matériels pédagogiques et didactiques du fait qu’ils soient toujours en cours d’exécution par les entreprises et le non déblocage de ressources financières pour la mise en œuvre d’activités destinées à être menées au second semestre.

Quant au niveau d’exécution du programme ENF, il s’explique par le fait que les ressources destinées au FONAENF sont partiellement débloquées (première tranche).

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95

VI.6.2 Gestion des ressources matérielles

Sous-activités Livrables fournis � maintenance préventive et curative du

mobilier et matériel ;

� autres.

- 331 757 265 FCFA a été engagé visé (CF) sur un montant total de 551 095 000 FCFA pour la gestion de ressources matérielles au profit des directions centrales, DRENA et DPENA ;

- sur le montant engagé visé, 109 109 006 FCFA ont été liquidés soit un taux de 19,8% au premier semestre de l’année.

VI.7 Résultat immédiat 7 : Les structures disposent de moyens de travail

VI.7.1 Construction et réhabilitation d'Infrastructures administratives

Sous-activités Livrables fournis � Bureaux (DPENA) ;

� autres (Dépenses d'entretien et de maintenance bâtiment)

- Non réalisé (voir conventions 2014 en MOD) ;

- Réalisé. Un montant de 121 109 326 FCFA a été engagé pour l’entretien et la maintenance des bâtiments administratifs.

VI.7.2 Equipement en matériels et mobiliers

Sous-activités Livrables fournis � acquisition de mobiliers de bureau ;

� acquisition de matériels de bureau ;

� acquisition de matériels informatique et péri-informatique ;

� acquisition de matériels spécifiques.

- Les marchés sont déjà attribués et en cours d’exécution ;

- 290 353 941 FCFA liquidés au premier semestre 2014 sur un montant total de 1 028 941 000 FCFA ;

VI.7.3 Equipement en matériels de transport

Sous-activités Livrables fournis � acquisitions de véhicules à 2 roues ;

� acquisition de pièces de rechange ;

� autres.

- Les marchés sont déjà attribués et en cours d’exécution ;

- Un 27 489 374 FCFA a été engagé visé au niveau déconcentré pour l’acquisition de motos ;

- 23 352 434 FCFA liquidés au premier semestre 2014 sur un montant total de 114 000 000 FCFA ;

VI.7.4 Appui au fonctionnement courant des services

Sous-activités Livrables fournis � fournitures courantes ;

� frais de transport ;

� frais de mission ;

� dépenses d'eau, d'électricité et gaz ;

� dépenses de communication ;

- 1 453 755 896 FCFA liquidés au premier semestre 2014 pour le fonctionnement courant des services du MENA sur une dotation de 3 535 511 000 FCFA ;

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� formation du personnel [Formation sur la budgétisation sensible au genre];

� autres achats de biens et services [Appuis aux activités de protection de l'environnement, conférences, voyages d’études, stages…].

VI.7.5 Dépenses de personnel

Sous-activités Livrables fournis � salaires (Directions centrales, DRENA) ;

� formations [Conférences des encadreurs pédagogiques et des PAG]. Cf formation continue.

- 6 561 170 210 FCFA payés au premier semestre 2014 sur une dotation de 17 588 610 068 FCFA ;

- Les conférences des CPI/IEPD et IP sont réalisées pour un montant de 621 588 100 FCFA ;

- La conférence des PAG est programmée pour le mois de septembre 2014 pour un montant débloqué de 350 000 000 FCFA.

Le taux d’exécution du CAST à la date du 31 juillet est à 38,95% : ce taux est relativement bas. Cela s’explique par le fait que certains contrats majeurs, notamment les acquisitions des vivres, les constructions des infrastructures scolaires sont en cours d’exécution.

Toutes les activités de service sont en cours d’exécution ou sont en attente suivant la période indiquée dans le programme d’activités.

VI.8 Difficultés/leçons apprises/recommandations Difficultés Leçons apprises Recommandations

La mise à disposition tardive des infrastructures éducatives demeure une problématique récurrente par manque de stratégie efficace

Toutes les tentatives entreprises jusque-là pour rendre effective l’élaboration d’une stratégie de construction des infrastructures éducatives sont restée vaines

Accélérer le processus de recrutement du consultant

On note une confusion entre la grille de responsabilités du continuum et les grilles de responsabilités des politiques structurantes (continuum, qualité, disparités, déconcentration/décentralisation) définies dans le PAT 2014-2016 adressé au PME

A la source de cette confusion, l’insuffisance de la communication entre les structures du MENA

Mettre à jour la grille de responsabilités du continuum en cohérence avec les grilles de responsabilités des quatre politiques structurantes définies dans le cadre du programme PME

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Annexes

Annexe 1: Scores moyens, sur 100, par discipline et par niveau au primaire Disciplines évaluées

Nivaux/Année Français Maths Sciences Lecture à

Haute Voix 2e année/2006 43,1 34,0 5ème année/2006 37,4 36,8 CE1/2012 50,1 48,7 48,3 31,5 CM2/2012 50,0 50,3 51,1 68,1 Source : DGESS-MENA

Annexe 2: Grille de responsabilités des politiques structurantes

Annexe 2.1: Grille de responsabilités des actions du Continuum éducatif

Actions

Modalités de

mise en

œuvre (*)

Structure responsable

N° Sous actions

Programmation physique

Etat de mise en œuvre 2014 2015 2016

Action 1 : Mise en place effective des changements institutionnels

1 SG 1 Relire l’organigramme du MENA x réalisé; organigramme disponible

DCPM 2 Elaborer et mettre en œuvre un plan de communication

x réalisé; Plan de communication disponible

DGESS/MENA 3 Transférer les infrastructures du préscolaire et du post primaire au MENA

x Décembre 2013: Passation officielle de 326 CEG de village transférés au MENA

Janvier-février 2014: passation officielle des CEG transférés au niveau régional

92 CEEP transférés Mars 2014: passation

officielle des CEEP au

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MENA DRH 4 Mettre les enseignants du préscolaire et du

post primaire à la disposition du MENA x 934 agents de CEG mis à

disposition 362 agents des CEEP mis à

disposition Action 2 : Constructions scolaires en éducation de base pour 2014-2016

1 DGESS/DMP 5 Faire une programmation concertée des constructions scolaires

x En cours de réalisation

DGESS/DMP 6 Mettre en œuvre la stratégie de construction des infrastructures éducatives

x Le mécanisme de suivi conjoint MENA/commune est disponible DGESS/DMP 7 Renforcer le suivi contrôle des infrastructures x x x

DMP 8 Renforcer les capacités des communes en matière de passation des marchés et de contrôle des constructions

x En cours de réalisation

Action 3 : Recrutement des enseignants (Cf. qualité pour la formation)

1 DRH 9 Elaborer un outil de gestion prévisionnel des effectifs et des compétences pour les trois niveaux (préscolaire, primaire, post primaire)

x En cours de réalisation

DRH 10 Faire une programmation concertée au niveau national, des recrutements des enseignants du préscolaire, du primaire et du post primaire

x En cours de réalisation

DRH 11 Assurer une affectation concertée au niveau régional, des personnels recrutés dans les établissements du préscolaire, du primaire et du post primaire

x En cours de réalisation

Action 4 : Réalisation des infrastructures suivant de nouvelles modalités

2 DGESS/MENA 12 (*) Cf. Note y relative.

Action 5 : Elargissement et rationalisation du vivier des entreprises de construction scolaire

3 DGESS/MENA 13 Préciser et approfondir les modalités de la participation des entreprises

x En cours de réalisation

DGESS/MENA 14 Poursuivre la réflexion avec la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Burkina Faso

x En cours de réalisation

DGESS/MENA 15 Poursuivre les réflexions en cours sur les modalités à étudier

x En cours de réalisation

DMP 16 Poursuivre les réflexions en cours sur la faisabilité de la mise en place d’une « cartographie » des zones d’intervention

x En cours de réalisation

Action 6 : Augmentation de l’efficacité de la MOD

3 DMP 17 Elaborer dès le mois de juin des avant-projets de marché afin de pouvoir lancer les appels

x x x Réalisée

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99

d’offre sous réserve de l’adoption du budget 3 DGESS/MENA 18 Travailler avec le MEF sur la possibilité

d’élaborer et de signer des conventions pluriannuelles avec les MOD avec des tranches de financement annuel

x Réalisée

3 DAF/MENA 19 Opérer les premiers versements des conventions signées avec les MOD au plus tard à la fin du premier trimestre

x x x Réalisée

Action 7 : Préparation des conditions de mise en œuvre du continuum éducatif.

3 DGIREF 20 Définir les modalités de fonctionnement des passerelles entre filières générale et professionnelle, systèmes formel et non formel, et notamment les structures et mécanismes d’orientation (Programme Accès)

x x x En cours de réalisation

3 SG/MENA Rendre effectif le cycle terminal : il s’agit d’instituer par décret que la 3ème constitue le cycle terminal de l’éducation de base

x En cours de réalisation

(*) - 1= Consolidation des actions déjà mises en œuvre, à poursuivre sur la période 2013 – 2015.

- 2= Expérimentation de certaines actions de réforme dans le but de préparer leur déploiement en cours de période ou après 2015. - 3= Approfondissement de la réflexion sur les actions de réforme pour lesquelles il est nécessaire de préciser les contenus avant de les mettre en œuvre.

Annexe 2.2: Grille de responsabilités des actions sur la Qualité

Actions

Modalités de

mise en

œuvre (*)

Structure responsable

N° Sous actions

Programmation physique

Etat de mise en œuvre

2014 2015 2016

Action 1 - Formation initiale des enseignants

1

DRH/MENA 1 Poursuivre la formation des enseignants du préscolaire au niveau de l’institut national de formation en travail social (INFTS)

x x x Réalisée

DGIREF/MENA 2 Intégrer des thématiques nouvelles dans le curriculum de formation des écoles

x En cours de réalisation

SG/MENA 3 Appliquer la mesure relative à l’augmentation de la durée de la formation initiale de 1 à 2 ans à partir de la rentrée scolaire 2012-2013

x Réalisée

DRH/MENA 4 Proposer aux maîtres du primaire titulaires d’un x x x En cours de

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100

diplôme une formation ouverte à distance de trois ans sanctionnée par une licence professionnelle permettant d’enseigner dans les CEG. Ce système va permettre de former environ 1500 enseignants qualifiés de 2013 à 2015

réalisation

Action 2 - Formation continue des enseignants

1

DGEB/MENA 5 Poursuivre l’organisation de la conférence pédagogique des encadreurs et moniteurs de la petite enfance

x x x

Réalisée: 5 conférences publiques tenues

DGEB/MENA 6 Poursuivre la tenue régulière des GAP, des conférences pédagogiques et des stages de recyclage

x x x En cours de réalisation

DGEB/MENA 7

Enrichir les contenus de la formation continue avec de nouveaux thèmes portant sur la pratique classe, l’interaction entre l’élève et l’enseignant, les évaluations formatives et le développement personnel

x En cours de réalisation

DGEB/MENA 8

Doter les écoles de moyens adéquats pour faciliter la mise en place effective des recommandations sur les Plans d’Amélioration Individuels de l’enseignant et les Plans d’Amélioration Collectif de l’école par un encadrement en vue d’une meilleure utilisation de ces outils

x x x

Réalisée

DAF/MENA 9 Allouer des ressources aux CEB pour l’organisation annuelle de 3 jours de conférences pédagogiques au niveau CEB, et pour les stages de recyclages de 5 jours

x x x En cours de réalisation

Action 3 - Acquisition et distribution des manuels et fournitures scolaires

1

DAMSSE/MENA 10 Mettre en œuvre la politique nationale d’édition des manuels scolaires

x Non réalisée

DAMSSE/MENA 11 Mettre à la disposition de chaque classe, du matériel didactique et du mobilier adéquats en tenant compte des spécificités des écoles et des classes

x x x Non réalisée

DAMSSE/MENA 12 Acquérir entre 2013 et 2015, 431 642 matériels pédagogiques et ludiques dont 788 matériels ludiques, 429 254 manuels et 1 600 guides

x x x

DAMSSE/MENA 13

Acquérir au primaire, 5 442 295 manuels scolaires, 7 828 056 cartables minimum, 211 062 guides pédagogiques et 19 398 matériels didactiques dont 2 542 compendiums, 2 542 globes terrestres, 2542 cartes murales, 2542 planches scientifiques, 7625

x x x

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101

dictionnaires DAMSSE/MENA 14 Distribuer 1 605 kits pédagogiques VIH/SIDA x x x

DAF/MENA 15 Poursuivre le transfert des ressources financières aux communes pour l’acquisition des fournitures scolaires au profit des élèves

x x x Réalisée

DAF/MENA 16 Prévoir au post primaire général et technique, un budget pour assurer les dépenses pédagogiques et l’élaboration des programmes d’enseignement

x x x

DAMSSE/MENA 17 Acquérir plus de manuels pour les élèves du post primaire tout en maintenant le dispositif de location desdits manuels aux élèves

x x x

Action 4 - Promotion de l’éducation bilingue

1

DGEB/MENA 18 Doter les écoles bilingues en matériels didactiques spécifiques

x x x

DGEB/MENA 19

Accroître le nombre des écoles bilingues par la transformation de certaines écoles classiques à la demande des communautés, et la programmation de construction de nouvelles écoles bilingues dans les plans d’action

x x x

DGEB/MENA 20 Intensifier la formation des enseignants qui exercent dans les écoles bilingues

x x x Réalisée

Action 5 - Evaluation des acquis d’apprentissages

1

DGESS/MENA 21

Considérer au-delà des valeurs et scores moyens couramment utilisés, la dispersion des résultats par type d’écoles, zone géographique ainsi que les proportions d’élèves réussissant les tests

x

DGESS/MENA 22

Diffuser largement (affichage dans les écoles, etc.) les résultats des compositions trimestrielles harmonisées, des évaluations des acquis des apprentissages, des résultats aux examens scolaires y compris les examens blancs au CM2

x x x

DGESS/MENA 23

Faire exploiter les résultats par les CEB et par les équipes pédagogiques des écoles scolaires pour mettre en œuvre les mesures d’amélioration nécessaires selon un plan de remédiations par école

x x x

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102

DGESS/MENA 24 Faire assurer la correction des copies des compositions harmonisées par des enseignants ne relevant pas de la même école58

x x x

Action 6 - Amélioration du temps d’apprentissage

1 DGRIEF/MENA

25 Réserver les mercredis et samedis aux séances de renforcement des capacités des enseignants

x x x Non réalisée

26 Anticiper la préparation de la rentrée scolaire, le recrutement et l’affectation des enseignants

x x x Réalisée

27 Electrifier des écoles avec l’appui du projet « une lampe pour l’Afrique » pour faciliter l’organisation des cours de rattrapage et d’appui au profit des élèves

x x x

28 Prendre avec célérité les actes administratifs concernant les enseignants

x x x

29 Faire en sorte que le cartable minimum soit distribué aux élèves dès le 1er octobre

x x x

30 Assurer la distribution des manuels dans les écoles au moins une semaine avant la rentrée scolaire

x x x

31 Organiser les séances de formations continues en dehors des heures de classes

x x x

32 Accompagner les communes pour l’affectation à temps des enseignants et la distribution des intrants pédagogiques-listes,- expression des besoins

x x x

33 Assurer un suivi rapproché de la gestion du temps d’apprentissage

x x x

34 Produire les rapports périodiques, y compris les mesures palliatives et les mesures disciplinaires prises le cas échéant

x x x

35 Assurer le suivi in-situ des présences et absences aussi bien des enseignants que des élèves

x x x

36 Stimuler et d’impliquer les parents dans ce suivi x x x

37 Prendre les mesures palliatives locales – cours de rattrapage, cours d’appui, sanctions, contrôle des avancements des programmes, des cahiers d’élèves

x x x

Action 7 - Renforcement de la 2 DGRIEF/MENA 38 Cf. note de bas de page59

58 Les enseignants relevant d’une même CEB pourraient s’organiser pour corriger les copies des élèves en faisant en sorte que les enseignants d’une école ne corrigent pas les copies de leurs élèves ; toute chose qui apporterait plus d’objectivité aux résultats des compositions harmonisées

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103

qualité des apprentissages à la base

Action 8 - La Préparation de la mise en place de la réforme sur le continuum éducatif dans sa dimension qualité

3 DGRIEF/MENA

39

Elaborer les contenus des curricula à même de répondre aux exigences d’un cycle entier d’éducation de base (Programme Qualité ; Sous-programme développement et révision des curricula)

x

40

Elaborer les contenus de la formation initiale et continue des enseignants destinés à exercer au niveau de l’éducation de base (Programme qualité ; Sous-programme formation initiale et continue)

x

41 Commanditer une étude sur le système actuel d’évaluation des apprentissages au primaire et au post primaire

x

42 Elaborer les référentiels d’évaluation pour l’anglais, PC, Allemand, EPS pour servir de base pour les évaluations certificatives

x

43 Réformer le système d’organisation des examens scolaires du post primaire et du secondaire

x

(*) - 1= Consolidation des actions déjà mises en œuvre, à poursuivre sur la période 2013 – 2015. - 2= Expérimentation de certaines actions de réforme dans le but de préparer leur déploiement en cours de période ou après 2015.

- 3= Approfondissement de la réflexion sur les actions de réforme pour lesquelles il est nécessaire de préciser les contenus avant de les mettre en œuvre.

Annexe 2.3: Grille de responsabilités des actions de résorption des disparités

Actions

Modalités de

mise en

œuvre (*)

Structure responsable N° Sous-actions

Programmation physique

Etat de mise en œuvre 2014 2015 2016

Action 1 : Prise en compte d’un critère de

1 DGESS 1 Prendre en compte la question de la résorption des disparités géographiques

x x x Réalisée

59 L’expérimentation du renforcement de la qualité des apprentissages dans les communes prioritaires (où des COGES seront directement financés) se fera à travers : (i) le développement et la mise en œuvre de Plans d’Ecoles de Qualité harmonisés qui intègrent la fois les caractéristiques des PEQ et des EQAmE (déjà expérimentés) ; (ii) la prise en compte de mesures particulières pour l’amélioration de la lecture au CP1 et CP2 ; (iii) l’atteinte des objectifs du temps d’apprentissage ; et enfin (iv) l’amélioration du statut nutritionnel des enfants à travers la gestion directe de cantines scolaires.

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104

disparité géographique dans la programmation des constructions scolaires Action 2 : Promotion de l’éducation des filles

1 DGESS/DGIREF/DAMSSE/DGEB 2 Faire la mobilisation sociale de manière concertée, entre tous les niveaux de l’éducation

x x x

DGENF/MENA 3 Intégrer dans le plaidoyer des actions en faveur de l’alphabétisation des mères, et plus largement des familles, afin de faire progresser la scolarisation des filles

x x x

DGIREF/MENA 4 Former les acteurs aux différents niveaux sur un certain nombre de thématiques (VIH/SIDA, santé scolaire, pédagogie appliquée, micro-planification sensible au genre, création d’AGR)

x x x

DGEB/MENA 5 Appuyer la mise en place d’AME, APE et COGES pour contribuer à l’émergence de ces acteurs

x x x En cours de réalisation

DGESS/MENA 6 Assurer en lien avec la programmation des infrastructures, la prise en compte systématique dans l’exécution des programmations, des normes devant permettre de bonnes conditions d’apprentissage par les élèves (existence de points d’eau, respect des normes sanitaires et des règles de l’art pour les constructions et équipements, bloc de latrines séparé pour les filles, rampes d’accès, etc.)

x x x Réalisée

DGESS/MENA 7 Sensibiliser les communes à l’importance de l’inclusion de ces équipements dans les constructions exécutées par des partenaires hors procédures budgétaire

x x x Non réalisée

DPEFG/MENA 8 Poursuivre la subvention à la scolarisation des filles (c’est-à-dire la prise en charge au primaire de la cotisation APE des parents de filles entrant au CP1). Cette mesure, effective au niveau national depuis plusieurs années sera maintenue

x x x Réalisée

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105

DPEFG/MENA 9 Poursuivre la distribution de la ration sèche à emporter (RAE) en faveur des filles pour le primaire. Jusque-là cantonnée principalement aux régions du Sahel, de l’Est et partiellement du Nord, cette mesure sera étendue progressivement aux communes retenues comme prioritaires

x x x Réalisée

DGESS/MENA 10 Construire des maisons communautaires de jeunes filles au post primaire (2 structures d’ici 2015)

x Réalisée

DGIREF/MENA 11 Rechercher les modalités et moyens d’étendre la pédagogie sensible au genre auprès des enseignants

x Réalisée

DGIREF/MENA 12 Inclure un module « pédagogie sensible au genre » dans le cursus de formation initiale des enseignants

x Non réalisée

DGEB/MENA 13 Rechercher les voies et moyens d’appliquer les mesures sur l’exclusion et le redoublement en impliquant les acteurs locaux de l’éducation, et notamment les municipalités

x Non réalisée

DPEFG/MENA 14 Etendre l’attribution de récompenses aux filles méritantes et issues de milieux défavorisés

x x x Réalisée

Action 3 : Promotion de l’éducation inclusive

1 DGEB/MENA 15 Poursuivre les actions déjà engagées telles que l’inclusion des rampes d’accès dans les constructions d’écoles primaires, la distribution de rations sèches ou de pécules incitant à la scolarisation, et les actions de sensibilisation auprès des différents acteurs de la communauté éducative

x x x Réalisée

DGESS/MENA 16 Construire 2 structures d’éducation spéciale pour enfants à handicap profond (éducation préscolaire)

x Non réalisée

DGIREF/MENA 17 Intégrer un module « éducation inclusive » dans les programmes devant être remaniés pendant l’année 2012-2013

x Réalisée

Action 4 : Réduction des disparités dans les

1 DGESS/MENA 18 Poursuivre la production des résultats des acquis scolaires par province : il s’agit de faire

x x x Réalisée

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106

acquis scolaires l’analyse de la situation des apprentissages scolaires dans chacune de ces entités administratives, pour retenir les faits saillants et proposer des pistes de réflexion

DGESS/MENA 19 Mettre à la disposition des structures déconcentrées, décentralisées et de la société civile les données régionales et provinciales des acquis scolaires

x x x Réalisée

DGESS/MENA 20 Poursuivre la présentation des résultats des acquis scolaires au niveau régional et provincial

x x x Réalisée

DGEB/MENA 21 Organiser des cours d’appuis spécifiques aux filles

x x x Non réalisée

Action 5 : Protection des filles dans le système éducatif

2 DGEB/MENA 22 Apporter un appui spécifique (prise en charge psychosociale, prise en charge financière et matérielle, dotation en fournitures scolaires, kits de dignité) aux filles vulnérables

x x x Non réalisée

DPEFG/MENA 23 Créer un répertoire au niveau local, des filles issues de milieux défavorisés,.

x Réalisée

DPEFG/MENA 24 Tester un dispositif simple et fonctionnel de dénonciation des cas de violence et de remédiation, y compris par des mesures administratives

x Réalisée

DGEB/MENA 25 Adapter les règlements intérieurs des écoles et des CEG aux situations réelles

x Non réalisée

DPEFG/MENA 26 Impliquer les enseignants titulaires des classes à la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes en milieu scolaire

x Réalisée

Action 6 : Résorption des disparités de genre

3 DGEB/MENA 27 Réaliser une étude en vue de mettre en place une stratégie de promotion de l’éducation inclusive assorti d’un plan d’action

x

DGEB/MENA 28 Mener une étude sur les stéréotypes sexistes en milieu scolaire, assortie d’un plan d’action

x Non réalisée

DGEB/MENA 29 Examiner les possibilités d’allègement des charges domestiques des filles

x Non réalisée

DGEB/MENA 30 Examiner les possibilités d’exploitation des résultats des enquêtes sur les acquis scolaires

x Non réalisée

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107

(*) - 1= Consolidation des actions déjà mises en œuvre, à poursuivre sur la période 2013 – 2015. - 2= Expérimentation de certaines actions de réforme dans le but de préparer leur déploiement en cours de période ou après 2015. - 3= Approfondissement de la réflexion sur les actions de réforme pour lesquelles il est nécessaire de préciser les contenus avant de les mettre en œuvre.

Annexe 2.4: Grille de responsabilités des actions sur la déconcentration/décentralisation

Actions

Modalités de

mise en

œuvre (*)

Structure responsable

N° Sous-actions

Programmation physique

Etat de mise en œuvre 2014 2015 2016

Action 1 : Poursuite du transfert effectif des compétences et des ressources aux collectivités

1 DGESS/MENA

1

Suivre sur la période 2014-2016 l’exécution du calendrier du Cadre stratégique de mise en œuvre de la décentralisation (CSMOD) pour ce qui concerne les actes de délégation de pouvoir non encore transférés conformément au Code général des collectivités.

x x x non réalisée.

2

Dès 2014, élaborer un outil de programmation pluriannuel (2015-2016) des communes bénéficiaires des transferts de ressources pour la réalisation et la réfection d’infrastructures éducatives

x

Réalisée

3

Poursuivre le transfert des crédits selon la programmation pluriannuelle prenant en compte l’ensemble des compétences transférées aux communes

x x x

Réalisée

Action 2 : Mise en place d’un mécanisme de pilotage de la gestion de la décentralisation de l’éducation qui prend en compte tous les aspects stratégiques et opérationnels de la décentralisation au niveau sectoriel

1

SG/MENA 4 Dès 2014, élaborer et partager une note de cadrage décrivant le mécanisme de gestion de la décentralisation de l’éducation au Burkina Faso

x non réalisée

DGESS/MENA

5

Organiser en 2015 des ateliers techniques pour approfondir la réflexion sur tous les aspects stratégiques et opérationnels de la décentralisation au niveau sectoriel.

x

6 En 2016, prendre des mesures concrètes pour la mise en place dudit mécanisme au niveau sous sectoriel ou sectoriel

x

Action 3 : Renforcement de la communication et la concertation

1 DGESS/MENA 7 Organiser dès 2014 des sessions de concertations entre les structures déconcentrées du MENA

x réalisée

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108

entre acteurs du système éducatif au niveau communal

(DPEBA) et leurs partenaires (Communes, COGES, MHU, MATDS, etc.)

DAF/MENA 8 Diffuser (affichage dans les communes, et publication dans la presse) des actes portant transferts des ressources au profit des communes et des COGES ;

x x x non réalisée

Action 4 : Intensification de la généralisation des COGES sur la base de l’expérience conduite par le Projet d’Appui aux Comités de Gestion d’Ecoles (PACOGES)

1

SG/MENA

9

Relire en 2014, le décret portant organisation de l’enseignement primaire, notamment en son article 31, pour le rendre conforme à l’expérience menée sur le terrain par le PACOGES qui prévoit des membres de droit et des membres élus

x Non réalisée

10

Prendre en 2014, en ce qui concerne les COGES, les textes d’application (en cours d’élaboration) du décret portant organisation de l’enseignement primaire

x

réalisée

11 Mettre en place dès 2014, la cellule nationale d’appui à la généralisation des COGES d’écoles et de structures d’ENF[1]

x réalisée

DGEB 12

Partager dès 2014 la stratégie de généralisation des COGES validée en mai 2011, et qui décrit le processus de leur mise en place et le rôle des partenaires, assortie de formations en cascade jusqu’au niveau école

x

réalisée

SG/MENA 13

Élaborer dès 2014 un plan d’action pour l’opérationnalisation du document cadre de mobilisation sociale dans le secteur de l’éducation de base

x non réalisée

Action 5 : Appuis techniques à la maîtrise d’ouvrage pour les communes rurales prioritaires

2 DAF/MENA

14

Dès 2014, faire la cartographie des ONG qualifiées dans la réalisation d’infrastructures éducatives et leurs zones d’intervention jusqu’au niveau village ou quartier

x en cours de réalisation

15

En 2014, communiquer aux communes prioritaires de la zone d’expérimentation, la cartographie des ONG ou Associations qualifiées dans la réalisation d’infrastructures éducatives avec la possibilité du recours par les communes rurales excentrées aux mécanismes de la maitrise d’ouvrage délégué à des ONG² intervenant dans leur zone ;

x

non réalisée

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109

16

Élaborer conjointement dès 2015 avec les collectivités, la DGAT/AD, les structures déconcentrées du MEF et du MHU, des projets de conventions de MOD sur les ressources transférées aux communes pour les constructions nouvelles et les réhabilitations

x

DGESS/MENA 17

Élaborer un outil (canevas type) de collecte de données sur la mise en œuvre physique et financière des transferts avec l’implication du MATD et de la DGAT/AD

x x x

réalisée

Action 6 : Mise en place d’un mécanisme d’incitation

2 DAF/MENA 18

Encourager les communes les plus performantes à travers le transfert de l’intégralité de leur dotation pour les constructions scolaires en contrepartie d’une plus grande implication dans la gestion des écoles

x x x non réalisée

Action 7 : Renforcement des capacités des communes prioritaires

2 SG/MENA

19 Réaliser dès 2014, des audits organisationnels des administrations des communes prioritaires

x non réalisée

20 Élaborer en 2015, en collaboration avec le MEF et le MATDS, des guides, manuels et modules de formation

x

21 Élaborer un plan de transfert des compétences en fonction des capacités acquises par les communes prioritaires

x x x non réalisée

Action 8 : L’expérimentation de la décentralisation de la gestion des cantines scolaires.

2

DGEBMENA 22

Élaborer dès 2014, une grille de classification des COGES existants du plus fonctionnels au moins fonctionnels

x réalisée

DAMSSE/MENA

23 En 2014, faire une monographie des capacités des COGES fonctionnels en matière de gestion de cantines scolaires

x non réalisée

24 Dès 2014, en contrepartie, mettre à la disposition des COGES fonctionnels les ressources destinées aux cantines

x non réalisée

Action 9: Subventions directes aux écoles à travers les COGES

3 DAF/MENA

25

Dès 2014, appuyer les COGES pour l’ouverture de comptes dans les institutions financières pour recevoir les montants transférés pour le fonctionnement des écoles et la gestion des cantines

x non réalisée

26 Dès 2014 identifier les sources et modalités de financement des activités subventionnées (communes, COGES et MENA) dans une convention

x non réalisée

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110

cadre consensuelle

27 Dès 2014, signer des conventions de subvention aux écoles par province

x non réalisée

28 Dès 2014, mettre à disposition les financements (transfert de fonds) des COGES et des écoles

x non réalisée

29

Élaborer des outils (manuel et guides) pour la gestion (modalités de décaissements, suivi reporting des dépenses) et le suivi évaluation (activités mises en œuvre, résultats enregistrés et modalités de suivi) des subventions et formation des COGES, des CCEB, du personnel de la commune sur les outils

x x x

non réalisée

DGEB/MENA 30 Évaluer annuellement l’expérience et disséminer les bonnes pratiques

x x x non réalisée

(*) - 1= Consolidation des actions déjà mises en œuvre, à poursuivre sur la période 2013 – 2015. - 2= Expérimentation de certaines actions de réforme dans le but de préparer leur déploiement en cours de période ou après 2015. - 3= Approfondissement de la réflexion sur les actions de réforme pour lesquelles il est nécessaire de préciser les contenus avant de les mettre en œuvre.