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3Ce r c l e I n t e r n a t i o n a l p o u r l a P r omo t i o n d e l a C r é a t i o n >>>>>Rappo r t 2 0 0 6

'actualité dans la zone d'intervention du CIPCREa vibré, au cours de l'année de référence, au ryth-

me d'avancées et de reculades dans plusieurs secteursd'activités.

Sur le plan politique, le renouveau démocra-tique dont l'expérience a commencé depuis laConférence Nationale des forces vives du Bénin defévrier 1990, a dû passer un cap déterminant pour assu-rer en douceur le changement de gouvernement à tra-vers les élections présidentielles suivies de l'investituredu nouveau Président élu. Si l'efficacité des partis poli-tiques peut être mise en doute du fait qu'aucun d'eux n'apu gagner les élections présidentielles depuis 1990, l'at-tachement du peuple à la démocratie et à sa souveraine-té est restée sans équivoque. Les tentatives de révisionde la constitution et/ou de couplage des élections,d'asphyxie financière fictive ou effective du processusélectoral et de fraudes supposées ou réelles, ont étéendiguées grâce à l'engagement citoyen des popula-tions. Au Cameroun, le principal parti politique de l'op-position, le SDF, s'est lézardé avec la création d'unetendance Muna qui conteste sa légitimité au camp FruNdi. Le Premier Ministre a consulté des leaders poli-tiques et d'opinion en vue de l'élaboration d'une com-mission électorale acceptable par tous. La procédurepénale, restée longtemps régie par deux textes diffé-rents et parfois contradictoires selon qu'on se trouved'un côté ou de l'autre du fleuve Moungo a été modifiéde fond en comble.

Sur le plan socio-économique, le nouveau gou-vernement issu des élections présidentielles de mars2006 a fait des efforts louables (gouvernance, luttecontre corruption, gratuité de la scolarité au primaire,satisfaction des doléances de certains groupes socio-professionnels, élaboration de politiques et stratégiescomme la deuxième génération de Stratégie deCroissance et de Réduction de la Pauvreté, etc.). Maisau regard de la profondeur de la crise béninoise, lesmouvements sociaux se sont suivis et se sont profes-sionnalisés d'un secteur à l'autre. Au Cameroun, c'estl'atteinte du point d'achèvement de l'Initiative PPTE quia mobilisé l'attention et qui a eu comme principaleretombée 1 400 milliards de francs de réduction de ladette. Mais on a observé sur le marché une flambéecontinue des prix des produits de première nécessité.La gangrène de l'homosexualité a été révélée au grandjour par les journaux ; les universités de Yaoundé 1, deBuéa, de Dschang, de Douala et de Ngaoundéré ont étésecouées par des grèves successives. La croisade cont-re la corruption a fait ses premières victimes dont

certaines grosses pointures du régime à l'instar deSiyam Siewe, Directeur Général du Port Autonome deDouala et ancien Ministre, Ondo Ndong, DirecteurGénéral du FEICOM et Joseph Edou, DirecteurGénéral du Crédit Foncier. Le piège s'est aussi refermésur Edouard Etonde Ekotto, Délégué du Gouvernementauprès de la Communauté Urbaine de Douala et dépu-té à l'Assemblée Nationale.

Dans le cadre de la gestion de l'environnementau Bénin, l'on a noté le changement de dénomination duministère (environnement et protection de la nature), lacréation d'un ministère spécifiquement en charge del'urbanisme, de l'assainissement, de la lutte contre l'éro-sion côtière et de la réforme foncière, le "verdissement"du document de la SCRP, la vitalité et les efforts deréseautage de certaines ONG dans le domaine del'environnement, etc. sont des indices non négligeables.Cependant, les défis écologiques ont persisté sur fondd'incivisme écologique des populations dans leur grandemajorité. Après Yaoundé et Douala, la Société d'Hygièneet de Salubrité du Cameroun (HYSACAM) s'est instal-lée à Kribi, Limbé, Dschang et Bafoussam sans y avoiraménagé des sites de décharge. Le réchauffement globalobservé un peu partout dans le monde n'a épargné ni leCameroun ni le Bénin. Dans leur lutte quotidienne pourla survie, les populations des Hautes Terres de l'Ouest-Cameroun et des écosystèmes humides du Bénin ontdéveloppé des activités dont l'incidence sur l'environ-nement a été manifeste.

C'est dans ce contexte global que le CIPCRE aapporté sa contribution dans la lutte contre la pauvreté,pour la sauvegarde de la création et par le dialoguesocial dans des champs aussi variés que les InitiativesLocales de Développement, l'Education Citoyenne dela Jeunesse, Foi et Action Sociale, Genre etDéveloppement, la Communication pour leDéveloppement et l'appui au renforcement de lasociété civile à partir de l'impulsion des DirectionsGénérale et Nationales, au Cameroun et au Bénin.

Le présent rapport est la synthèse de toutes lesactions menées à la Direction Générale, au CIPCRE-Cameroun, au CIPCRE-Bénin et au CCS. Dans le cadrede chaque activité menée, nous présentons les résultatsatteints et les effets obtenus par champ d'action. Letableau des recettes consolidées et des dépenses au coursde l'année de référence est présenté en fin de rapport.

CONTEXTE GENERAL D'INTERVENTION

L

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5Ce r c l e I n t e r n a t i o n a l p o u r l a P r omo t i o n d e l a C r é a t i o n >>>>>Rappo r t 2 0 0 6

leurs jardins et d'améliorer leur pouvoir d'achat et leurposition sociale. A titre d'illustration, des paysan(ne)sde Bangang et Galim sont régulièrement invités par lespouvoirs publics à exposer leurs produits lors desgrands évènements à l'instar de la JournéeInternationale de la Femme Rurale. Par ailleurs, unpaysan pilote installé dans la zone de Bandjoun a, aucours de la période, reçu la visite de 6 religieuses cana-diennes, de 12 étudiants de l'Université des Montagneset de 3 enseignants de l'Institut Adventiste de NangaEboko.

Dans le cadre de la domestication des arbresfruitiers locaux et des espèces médicinales, les appuisapportés aux pépiniéristes leur ont permis de produireet de vendre 693 plants dont 227 plants greffés, 69 mar-cottes, 147 boutures et 250 porte-greffe pour un revenud'environ 418 000 Frs cfa. En plus des plants vendus,17 marcottes et 104 boutures sont actuellement encours de rééducation dans les pépinières, ce qui porte laproduction totale des sites de domestication deBandjoun et Bansoa à 814 plants pour la période.

Les activités menées et les résultats obtenusmontrent qu'au cours de l'année, les plantes médicina-les, les plants condimentaires et fruitiers ont été vulga-risés auprès de 1357 personnes dont 743 femmes.Quarante trois (43) personnes dont 19 femmes ont ren-forcé leurs capacités. Le Rudbeckie, une nouvelle espè-ce de plante a été introduite chez 24 paysans pour êtretestée en milieu réel et une autre espèce, le MoringaOléifera est en cours d'expérimentation dans notre jar-din de démonstration. Mille neuf cent soixante seize (1976) plants ont été mis à la disposition des personnesintéressées, ce qui représente une augmentation dedemande en plants de l'ordre de 13,2 % comparée àl'année 2005.

Dans le Nord-Ouest du Cameroun, nous avonsréalisé un état des lieux de la culture et de la consom-mation des espèces végétales qui a montré que 4 autresorganisations d'appui interviennent dans le domainedes plantes médicinales : IRAD, Berudep, Heifer etParadise on earth ; environ 250 groupes et 6 naturopa-thes exploitent et cultivent les plantes médicinales ;près de 80 jardins ont été inventoriés et plus de 56 plan-tes médicinales sont largement exploitées avec en têtele Prunus africana encore appelé " Kanda-Stick " ; plus

de 70% des exploitants interrogés ne maîtrisent pas lestechniques de culture, de récolte et de conditionnementde ces espèces exploitées ; la consommation totale desfruits est très basse, soit 5,6% des enquêtés ; par cont-re, les techniques de multiplication végétative des frui-tiers sont pratiquées par plus de 80% des pépiniéristesrencontrés dans le département de Boyo ; paradoxale-ment, seuls 5.6 % des pépiniéristes des autres localitésvisitées utilisent cette technique. D'une manière géné-rale, les plants produits dans la province du Nord-Ouestsont constitués de 5% de plants marcottés, 3% de plantsissus des boutures, 10% de plants greffés et 82 % deplants issus des semis (multiplication par graine) ; lesprincipales espèces produites sont le manguier, lesafoutier, le kolatier et l'avocatier ; les épices les plusconsommées sont : le Djansang, le Country Oignon, lebush mangoe et Alakata pepper : elles proviennent enmajorité du département de la Momo et de Donga-Mantung où il existe encore des reliques de forêts natu-relles ; dans ces deux localités, la culture des plantes àépices n'est pas intégrée par les populations, encoremoins les techniques de domestication de ces espèces;les récoltes se font à l'état sauvage dans la forêt.

A la suite de cet état des lieux, la séance de sen-sibilisation organisée au profit de la communautéd'Olurunti dans l'arrondissement de Widikum a permisde toucher 20 leaders paysans constitués de 6 femmes,du chef du village et des membres du comité de gestionde la forêt communautaire sur les avantages inhérents àla domestication des espèces à épices. Cette sensibilisa-tion a débouché sur un projet de création de 2 pépiniè-res de domestication des plantes à épices dans cettelocalité. Des appuis apportés aux porteurs de ce projetont permis de démarrer la production des plants desespèces les plus consommées et plus encore du Ndong-dong et du bitta cola. Ces espèces ont été choisies aucours d'un atelier d'identification et de prioritisation desespèces d'arbres à haute valeur économique et nutri-tionnelle à domestiquer en vue de réduire la pressionanthropique sur la forêt. Cinq cent cinq (505) plants de5 espèces ont été produits par les pépiniéristes etdevront servir de matériel végétal pour la productionvégétative en masse des plants.

Nous avons accordé des facilités aux paysansproducteurs des plantes médicinales pour promouvoirleurs produits à l'occasion du Forum des ONG duNord-Ouest et des journées de la femme, de l'alimen-tation et de la femme rurale. A ces quatre occasions, lespaysan(ne)s de ATWID, de Ngondzen et de SilentPrayer Garden Group ont fait la promotion des produitsde leurs jardins auprès d'environ 550 personnes dont 75femmes. A ces mêmes occasions, ils ont pu vendre 83sachets de tisane pour une valeur d'environ Fcfa75000. Cet apport financier a été, d'après les déclara-tions faites par les bénéficiaires lors des visites de suivi,investi dans l'aménagement des jardins ou à l'achat desanti-rétroviraux pour 74 membres du groupe atteints deVIH/SIDA. La session de formation a permis de ren-forcer les capacités de 30 nouvelles personnes dont 65% de femmes sur la culture et le conditionnement desplantes médicinales. Douze (12) des 30 personnes for-mées ont créé chacune un jardin de plantes médicina-les. Un appui leur a été donné et leur a permis de cons-truire un séchoir communautaire pour le conditionne-ment des produits de leurs jardins. D'autres appuisconstitués de sachets en polyéthylène, de plants, desemences, de brouettes, des pelles, d'arrosoirs et de

L’arbre de Djansang en forêt

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Dans le Nord-Ouest, nous avons organisé dans lecadre de la vulgarisation des techniques de production deplants d'arbres, deux sessions de formation, desappuis/conseils et matériels aux pépiniéristes des localitésde Gunefo, de Tudig, de Teze, de Ngondzen, de Dzeng etde Fundong et suivi les activités dans les pépinières villa-geoises, ce qui a permis de lancer la production des plantsdans 7 pépinières. Ces appuis ont été précédés par uneidentification participative des besoins réels dans les dif-férentes pépinières. Afin d'assurer la durabilité des activi-tés et pour susciter une émulation entre les pépinières, unprotocole de collaboration a été initié et signé avec lespépiniéristes de Tezé, de Ngondzen et de Dzeng.

Les deux sessions de formations organisées aubénéfice des pépiniéristes de Mbuandoboh et de Tézé ontpermis de renforcer leurs capacités sur les techniques deproduction des plants d'arbres, l'organisation du travail degroupe en pépinière, le transport des plants, la récolte et laconservation des semences et sur les techniques de fabri-cation des pots à base des matériaux locaux. Dans les deuxlocalités, 21 personnes dont 5 femmes ont été formées etdes appuis en petits matériels de base leur ont été appor-tés. Grâce à ces appuis et aux semences récoltées, deuxpépinières communautaires y ont été créées. Mille huitcents (1 800) plants dont 1 000 à Mbuandoboh et 800 àTezé y sont en cours de production. Ces plants sont cons-titués de Prunus africana, Grevilia, Erythrina, Vites sp,Calliandra et arbres fruitiers. D'après les pépiniéristes, cesespèces ont été choisies en raison de leurs valeur écono-mique ou thérapeutique ou en raison de leur capacité àprotéger les zones de captage d'eau.

Les appuis (sachets, arrosoirs, brouettes, machet-tes, pelles et semences d'arbres fruitiers) apportés aux aut-res pépiniéristes leur ont permis de produire près de 9 200plants. Les pépiniéristes du groupe GUNEFO etd'AGRIFACIG ont en outre reçu un appui pour la cons-truction de 2 propagateurs pour la multiplication végétati-ve des arbres fruitiers. Compte tenu de la demande enplants de plus en plus croissante, les capacités de 4 pépi-nières de GUNEFO TUDIG ont été augmentées respecti-vement de 1 500 et de 2 000 plants. Les groupes AGRIFA-CIG et Tudig ont, grâce à la vente d'une partie de leur pro-duction, généré des revenus de l'ordre de 460.000 Fcfa.Ces revenus ont été utilisés pour renforcer le capital despépinières et accroître le fonds rotatif pour le financementdes activités agricoles. Par ailleurs, un contrat de produc-tion de 1000 plants de Prunus et 500 plants de palmiers àhuile a été signé entre le groupe Tudig et l'école publiquede Tudig pour un coût total de 300.000 Fcfa. En somme,environ 40 personnes dont 16 femmes tous membres desgroupes d'initiatives communes ont bénéficié des appuiset des revenus générés par les pépinières.

A l'occasion des activités marquant la JournéeMondiale de l'Environnement, deux grandes campagnesde plantation des arbres ont été organisées tour à tour dansles localités de Ngondzen et Dzeng. Ces manifestationsont regroupé près de 200 personnes dont 92 femmes etenviron 42 jeunes et plusieurs autorités administratives.Trois mille neuf cents (3 900) arbres ont été plantés pen-dant ces campagnes. Afin de protéger les arbres plantéscontre les animaux et les feux de brousse, un pare-feuvivant constitué d'Erythrina abyssinica a été installé.

Nous avons organisé une session de formation àMbuandoboh sur la gestion intégrée des forêts commu-nautaires au profit de 31 personnes dont 11 femmes. Entre

autres sujets traités, on peut citer la procédure d'obtentiond'une forêt communautaire, le rôle du comité de gestion,la gestion des pâturages en lien avec la protection desforêts, les aspects de la loi forestière relatifs aux forêtscommunautaires. Venu(e)s de Mbuandoboh, d'Olurunti etde Babanki, les participant(e)s étaient constitué(e)s depotentiels membres de comité de gestion de forêt commu-nautaire, des membres du comité de gestion de la forêtcommunautaire en exercice et des propriétaires de forêtsartificielles de Pygeum africana. A la suite de cette ses-sion, des ateliers de planification ont permis d'accorderdes appuis techniques aux communautés d'Olurunti et deMbuandoboh pour l'élaboration du plan de gestion deleurs forêts communautaires respectives. Dans la mêmelancée, nous avons accompagné les participants à la for-mation venus de Babanki pour l'élaboration d'un plan degestion durable de leurs forêts artificielles de Pygeumavec pour principales articulations, la sensibilisation desriverains sur l'impact des feux de brousse sur la forêt, laproduction des plants, la plantation et l'entretien des arb-res, la matérialisation des limites de la forêt et des atelierspériodiques d'évaluation des actions menées.

Initiatives de reboisementDans le cadre de l'appui aux initiatives de

reboisement, nous avons organisé une session de for-mation sur la gestion des feux de brousse à Bamenyamau profit des membres de 7 groupes d'initiatives com-munes. Les thèmes abordés comprenaient l'importance

et la réalisation des pare-feux, les techniques d'entre-tien des arbres plantés et les feux précoces. Nous avonsappuyé nos partenaires dans les activités de plantationd'arbres. Comme résultats, onze mille neuf cent (11900) arbres ont été plantés dont le Podocarpus sp, lesafoutier, le Calisternum sp, le Gmelina arboréa, leCyprès, le pin, le Djansang, Erythrina sp, Moringa oléi-fera avec pour objectif de restaurer une forêt sacrée,d'améliorer la production du miel à travers l'introduc-tion des espèces mellifères, de permettre aux Sœurs duMonastère Saint Benoît de Babeté de produire des hui-les essentielles, de créer des bandes anti-érosives et dediversifier les espèces médicinales cultivées par lespaysans. Au total, une superficie d'environ 9 ha a été

Reboisement au Monastère de Babété

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9Ce r c l e I n t e r n a t i o n a l p o u r l a P r omo t i o n d e l a C r é a t i o n >>>>>Rappo r t 2 0 0 6

projet. Les appuis techniques apportés à la fois par lepersonnel du CIPCRE et les AVZ ont permis à cesbénéficiaires de réaliser une production d'environ 5,3tonnes de semences de maïs.

L'accompagnement de l'Union MadzongLa'azizi a abouti à l'élaboration et à la mise en oeuvred'un projet de production d'oignons à base de fertili-sants organiques qui a bénéficié à 67 membres dont 57femmes. Pour montrer leur engagement dans le projet,un apport propre représentant les 30 % du coût total duprojet a été mobilisé par tous les membres. Les appuisque nous leur avons apportés étaient constitués desemences d'oignons, de fientes de poule et de compost.Au total, 620 paysan(ne)s en ont bénéficié et ont puproduire environ 8,5 tonnes d'oignons, soit en moyen-ne 130 kg d'oignons par personne. Au-delà de ces ren-dements satisfaisants, les populations ont pu se rendrecompte que l'oignon est une culture qui peut se prati-quer à Bangang.

Dans le Nord-Ouest du Cameroun, nous avonsréalisé un état des lieux des techniques de fertilisationorganique et de lutte anti-érosive, organisé une séancede sensibilisation sur les techniques de fertilisation dessols par parcage nocturne des bœufs dans la localité deWum et une session de formation sur les techniques demise en place et de gestion des parcelles de "NightPaddock Manuring Farming System". Des appuispour l'installation des parcelles ont ensuite été accor-dés aux paysan(ne)s formé(e)s qui ont aussi bénéficiéd'un accompagnement dans les négociations des bœufsauprès des éleveurs. Nous avons enfin encadré un étu-diant stagiaire de la Haute Ecole Suisse d'Agronomiedans la perspective de produire une brochure sur latechnique de Night Paddock.

A la fin de l'année, 65 nouvelles personnesdont 23 femmes, 15 éleveurs Mbororos et 27 agricul-teurs ont été sensibilisées sur les avantages socioécono-miques et environnementaux qu'offre la pratique de latechnique de Night paddock dans la région de Wum. Al'issue de cette sensibilisation, nous avons organisé unesession de formation qui a permis de renforcer les capa-cités de 36 paysans de Wum dont 14 femmes sur lestechniques d'installation et de gestion des parcelles deNight Paddock Manuring Farming System. Les parti-cipants à cette formation ont été sélectionnés dans 7groupes d'initiatives communes dont 4 groupes d'agri-culteurs et 3 groupes d'éleveurs. Les visites de suivi ont permis de noter que suite à l'a-telier de formation, une entente a été conclue entre legroupe d'éleveurs "Longara Mix Farming Group" etle groupe de producteurs des produits maraîchers"Plan With God Farming Group". Elle permetaujourd'hui à 31 agriculteurs de Wum dont 17 femmesde pratiquer le " Night Paddock Manuring FarmingSystem " sur une superficie estimée à 3 hectares.

Techniques de lutte anti-érosiveDans le cadre de la vulgarisation des tech-

niques de lutte anti-érosive, nous avons organisé unatelier de réflexion sur les stratégies et la planificationde la mise en place des bandes contre l'érosion sur lacolline de Junefong au profit de 35 personnes dont 23femmes. Une visite de terrain avec tous les participantsa permis d'observer deux parcelles sur lesquelles des

bandes anti-érosives ont été installées et de nous rend-re compte de l'efficacité de cette pratique sur la réten-tion des terres et la fertilité des sols. A la suite de cettevisite, 13 personnes se sont engagées à mettre en placedes plantes améliorantes, notamment le Calliandra, surune superficie d'environ 2 000 m². Afin de satisfaireleur besoin en plants, un des participants a mis gracieu-sement une parcelle de plus de 400 m² pour la créationd'une pépinière. Une commission a été aussitôt mise enplace pour la production des plants.

Les appuis techniques et matériels apportésaux initiatives paysannes ont permis de planter 2 000plants de Calliandra sur des bandes anti-érosives àBamendjing. Dans la même localité, une pépinièred'une capacité d'environ 60 000 plants a été créée et austade actuel, 20 000 plants y sont en production. Lesappuis et les visites de suivi réalisés dans les 4 autrespépinières d'espèces agroforestières ont permis de met-tre en production 22 200 plants dans les pépinières deBamendjing, de Bansoa, de Bangang et de Bahouan.Les appuis apportés à 15 membres du groupe desmaraîchers de Bansoa leur ont permis de mettre enplace des bandes anti-érosives sur une superficie de 6000 m² pour un total de 7 500 plants de Calliandra plan-tés. Grâce à la formation organisée au bénéfice du GICPRONAPM, 28 personnes dont 14 femmes ont vu leurscapacités renforcées en techniques de lutte contre l'éro-sion des terres agricoles, de mise en place et de gestiondes bandes anti-érosives.

Dans le Nord-Ouest, nous avons organisé unevisite d'échange qui a permis à 22 nouvelles personnesdont 10 femmes membres de trois groupes d'initiativescommunes de Wum de partager leurs expériences dansle domaine du contrôle de l'érosion. Les groupesconcernés comprenaient un groupe des éleveursFulanis, un groupe de jeunes maraîchers et un grouped'agriculteurs respectivement dénommés LongaraFulanis Men Mix Farming Group, Plan with GodFarming Group et Bawum Mix Farming Group. Aucours de cette visite organisée pour répondre à une pré-occupation exprimée par les nouvelles personnes ayantadopté le Night Paddock Manuring Farming Systemet qui, à cause du relief et du compactage du sol par lesbœufs, éprouvent des difficultés à contrôler le transportdes terres arables par les eaux de ruissellement, les par-ticipant(e)s ont eu l'opportunité de découvrir une inno-vation développée par un paysan de la localité de Wum:l'association aux bandes anti-érosives constituées d'her-bacées, d'une haie vive de Gmelina arboréa autour de laparcelle en exploitation. Un appui matériel constituéd'environ 500 bottes de Vétivers et 1500 plants d'arbresde ficus sp et de Gmelina arborea a été apporté auxtrois groupes d'initiatives communes bénéficiaires etleur a permis de démarrer la mise en place des parcel-les de démonstration de lutte contre l'érosion dans leurslocalités respectives.

Les visites de suivi réalisées avec la collabora-tion de la délégation du MINADER de Wum nous ontpermis de constater que 19 personnes dont 10 femmessur les 22 ayant participé à la visite d'échange ont com-mencé à pratiquer les techniques combinées de haiesvives et de bande anti-érosive dans leur exploitationpour la lutte contre l'érosion. Parmi elles, on dénombre15 agriculteurs et 4 éleveurs. Des arbres ont été plantéspar les éleveurs du groupe Longara Fulanis Men MixFarming Group avec pour objectif de protéger leur

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rencontrent dans leur fonctionnement quotidien, d'iden-tifier des approches de solutions à ces problèmes et demettre en place un outil de capitalisation des activités.Enfin, ces ateliers ont été l'occasion de faire le bilan desactivités réalisées au cours de l'année et d'entamer laréflexion sur les conséquences de l'installation de lasociété HYSACAM sur les activités de compostage desordures ménagères.

Protaige-BéninDans le cadre de la Promotion des Techniques

Artisanales Intégrées à la Gestion de l'Environnementau Bénin (Protaige-Bénin), nous avons renforcé lescapacités de la gérante de la Boutique Centrale dénom-mée "Galerie de la Capitale". Pour ce faire, une forma-tion de trois jours a été organisée. Conduite par deuxpersonnes ressources du Centre de Promotion del'Artisanat (CPA) à Cotonou, la formation a porté sur :les techniques de marketing sur les principaux produitsmis en vente dans la boutique ; les techniques de venteet de négociation de prix ; la tenue des outils de gestionmis en place ou à mettre en place et les attitudes lesplus attrayantes pour accroître les recettes de laBoutique.

De même, les membres du Comité de Gestionde la Boutique (CoGeB) ont reçu une formation d'unedemi-journée animée par nous-mêmes et destinée à lesrendre capables d'évaluer l'importance du CoGeB ; dedistinguer les rôles des principaux postes au sein duCoGeB ; d'utiliser quelques techniques et outils pourl'exercice des fonctions aux principaux postes et demieux comprendre et /ou contrôler la tenue des outilsde gestion en place ou à mettre en place au niveau de laboutique.

Un mini plan de publicité a été élaboré sous lesconseils d'une personne-ressource de l'agence de com-munication GRIFFURE. Ce plan comprend : la confec-tion et la pose de plaques aux points stratégiques dePorto-Novo ; la réalisation et la diffusion de spot radioet le passage sur l'émission "Dimanche-dimanche" dela télévision nationale (ORTB). Mais la mise en œuvrede ce plan a été hypothéquée par le faible approvision-nement de la boutique au cours de l'année.

Le suivi de la gestion de la boutique s'est tra-duit par l'équipement en mobilier et étagères, l'appui àl'organisation des réunions des différents organes

(Assemblée Générale des producteurs et fonctionne-ment du CoGeB), l'interpellation des producteurs etl'appui financier pour assurer l'approvisionnementrégulier de la Boutique. Le mécanisme retenu par lesartisans pour faciliter l'approvisionnement est le sui-vant : les produits qui s'écoulent fréquemment sontidentifiés ; les producteurs sont encouragés à en fabri-quer régulièrement à travers le paiement des 50% de lavaleur de toute livraison faite à la boutique, le soldeétant réglé après épuisement du stock. Par ailleurs, lesartisans ont émis des souhaits que la commission de15% sur le produit de la vente soit revue à la baissepour ne pas être une source de démotivation de certainsproducteurs ayant adhéré à la boutique. C'est pourquoi,dans le souci de couvrir les charges de fonctionnement,les artisans ont retenu d'annexer à la boutique des acti-vités accessoires pouvant générer de revenus ; déjà ilest installé une cabine téléphonique.

Les bases et les outils d'une gestion performan-te de la boutique centrale se mettent en place progres-sivement : le règlement intérieur est formalisé ; chaquemembre du CoGeB a une plus grande compréhensionde ses tâches ; des outils simples sont mis en place pourles postes de président, secrétaire, trésorier, organisa-teur et commissaire aux comptes ; la gérante a acquisde nouvelles capacités en matière de : techniques devente et de négociation des prix, tenue ou utilisationdes outils de gestion mis en place. Au cours de la pério-de de référence, le nombre de visites enregistrées auniveau de la boutique est en moyenne de 18 personnespar jour. Même si la recette moyenne de 1 835 FCFApar jour n'est pas encore à la hauteur des attentes, il fautsignaler que certains artisans dont les produits sont pro-mus au niveau de la boutique reçoivent directementdans leurs ateliers des acheteurs.

Education écologique et suiviAprès avoir établi la liste des apprentis des

deux promotions d'éducation écologique (2004 et2005), nous avons procédé à la vérification de la pré-sence desdits apprentis au niveau des ateliers, à leurrépartition en 5 groupes, à l'élaboration de la fichetechnique, à l'information des patrons et à la tenue dessessions de formation. Des visites de terrain ont étéorganisées pour le suivi et la capitalisation des réinves-tissements chez 84 apprentis de la 1ère et de la 2èmepromotion (interview, photographie des parterres réali-sés, photocopie des carnets de vaccination). Comme cefut le cas en 2005 pour la 1ère promotion, une opéra-tion s'est déroulée et a permis de récompenser lesapprenants de la 2ème promotion. Suite à l'évaluationqui a porté d'une part sur le taux de participation auxcours, les enseignements retenus et les réinvestisse-ments déjà faits et d'autre part sur les réinvestissementsen perspective, les meilleurs apprenants ont été identi-fiés et encouragés, au cours d'une séance publique,avec des tenues de travail.

Fonte du plomb Certains artisans ont mis en place une certaine

technique de récupération des batteries pour en fondreles éléments à base de plomb et sortir des produits uti-lisés par les pêcheurs pour lester leurs filets au fond deseaux. Nos visites d'ateliers et séances de travail avec lesconcernés ont permis de relever les faiblesses de latechnique actuelle. Ces faiblesses ont pour noms : la

Quelques objets des artisans Béninois

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Economie du bois-énergieAfin de préserver les puits de carbone, nous

avons retenu 8 localités représentant 5 départements surles 8 que compte la province de l'Ouest pour l'expérimen-tation des foyers. Dans chacune des localités, une rencon-tre de sélection des expérimentatrices a été organisée et aconnu la participation de toutes les femmes qui ont répon-du favorablement à l'appel à manifestation lancé à traversles émissions radios sur les changements climatiques, lesassociations, les Agents de Vulgarisation de Zone duMinistère de l'Agriculture et du Développement Rural, lesVolontaires du Corps de la Paix Américain et les autoritéstraditionnelles. L'identification des expérimentatricesétait basée sur un choix consensuel exprimé par les parti-cipants aux rencontres de sélection et prenait en compte :la capacité de l'expérimentatrice à remplir les fiches desuivi, son aptitude à partager son expérience avec son voi-sinage et l'accessibilité de son domicile.

L'identification des prototypes de foyers améliorésà expérimenter a été faite en deux étapes : la première étapea consisté à organiser une rencontre de réflexion avec lesexpérimentatrices identifiées au cours de laquelle les expé-rimentatrices ont, sur la base des habitudes culinaires, desdifficultés qu'elles éprouvent à acquérir le bois de feu et descontraintes liées à la gestion de l'espace disponible dansleurs cuisines, décrit deux types foyers améliorés à expéri-menter ; la deuxième étape a consisté à identifier des arti-sans qui ont fabriqué des échantillons qui ont été testésdans quelques ménages. C'est à la suite des conclusionspositives de ce test que les services de deux groupes d'arti-sans ont été sollicités pour la fabrication et l'installation desfoyers améliorés dans les ménages expérimentateurs. Autotal, 200 foyers améliorés dont 100 foyers fixes et 100foyers mobiles ont été fabriqués et installés dans les ména-ges. La répartition des types de foyers dans les ménages aété fonction des besoins exprimés par les bénéficiaires et du

degré d'intérêt que chacune d'elle a accordé au projet. Atitre d'illustration, ces bénéficiaires ont mobilisé unesomme de 303 000 FCFA, ce qui représente environ 35,70% du coût total des 200 foyers fabriqués. La contributionétait de 2 000FCFA pour les ménages des zones urbaines etde 1 000 FCFA pour ceux des zones rurales.

Après l'installation des foyers dans les ménages,des sessions de formation ont été organisées dans les 8

sites au bénéficedes expérimenta-trices et ont portésur : l'importancedes foyers amélio-rés comme straté-gie de réduction detemps de travail etde dépenses d'ar-gent liées à l'utili-sation du bois defeu ; l'utilisationrationnelle des foyers ; le remplissage des fiches de suivi; la périodicité de collecte des données. Au cours des premières visites de suivi et sous réserve desdonnées statistiques dont la collecte est en cours, lestémoignages des expérimentatrices concourent à attesterque les deux types de foyers favorisent une cuisson rapidedes aliments, qu'ils contribuent à réduire les dépenses liéesà l'acquisition du bois de feu, qu'ils conservent la chaleurpendant un temps relativement long et qu'ils protègent lesexpérimentatrices contre la chaleur et les flammes.

En plus de ces témoignages, nos visites de suivinous ont permis de constater que deux groupes d'artisansont renforcé leurs capacités en techniques de constructiondes foyers améliorés et ont généré des revenus addition-nels par la vente de 50 foyers améliorés en plus des 200construits pour le projet. De plus, les ménages expéri-mentateurs ont dénombré en moins de deux mois d'expé-rimentation, plus 455 nouveaux ménages qui désirentacquérir un foyer ou les types de foyers améliorés.

Séances de sensibilisation Nous avons organisé 16 séances de sensibilisa-

tion sur les risques et les conséquences des changementsclimatiques et sur l'urgence pour les populations d'adopterdes attitudes qui favorisent la réduction des gaz à effet deserre dans l'atmosphère. Trois (3) groupes religieux, cinq(5) groupes de femmes, dix (10) groupes d'initiativescommunes, deux (2) unions paysannes et un (1) comité dedéveloppement ont bénéficié des séances de sensibilisa-tions dans les villes de Bafoussam, Mbouda et Foumbanet dans 13 villages dont Bandjoun, Bangang, Bangou,Bati, Foto, Balessing, Foumbot, Galim, Bandrefam,Bayangam, Kiénéghang, Bamendjing, Bamougoum. Autotal, 896 personnes dont 74% de femmes, ont été sensi-bilisées sur les risques et les conséquences des change-ments climatiques ainsi que sur les mesures à prendre auniveau local pour en réduire les causes.

Dans les localités de Bangou, Mbouda,Foumban, Bafoussam, Foto, Bandrefam, Bayangam etBandjoun qui ont été identifiés lors des études de basecomme des zones de forte pression sur les arbres, nousavons mis un accent sur la promotion des foyers amélio-rés comme stratégie de réduction de la consommation dubois et de protection de puits de carbone. Par contre, dansles localités de Bati, Balessing, Foumbot, Bamougoum,Kiénéghang, Bamendjing et Galim où la pression agrico-le a entraîné la disparition du couvert forestier, la baissedrastique de la fertilité des sols et où la tendance est lagénéralisation de l'utilisation des engrais de synthèse, uneattention particulière a été accordée à l'importance dureboisement, à la promotion du compost, aux techniquesagroforestières et aux techniques de lutte anti-érosivecomme alternative à l'amélioration du carbone du sol etcomme source revenu pour les agriculteurs.

Sensibilisation sur les bienfaits du calliandra

Foyer amélioré fixe

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15Ce r c l e I n t e r n a t i o n a l p o u r l a P r omo t i o n d e l a C r é a t i o n >>>>>Rappo r t 2 0 0 6

(54 %) et la tricherie (51 %). Ces résultats couplés àceux obtenus lors des deux ateliers de réflexion nouspermettront de bâtir des stratégies d'interventions et unplan d'action sur les questions de citoyenneté en milieujeune pour les années à venir.

Edition et diffusion du journal Eco-JeunesEn vue de réaliser les numéros 18 du journal

Eco-jeunes sur le bilan de la première phase de l'opéra-tion Contrat-Vert et 19 sur l'état des lieux de l'écologieet de la citoyenneté dans les établissements scolaires,nous avons accompagné les élèves des lycées et collè-ges dans la production des articles et photos. Quatrevingt un (81) articles ont été rédigés par les garçons et38 articles par les filles. A l'occasion des rencontres ducomité de rédaction, les articles les plus intéressantsont été sélectionnés et réécrits. Les élèves caricaturistesse sont chargés de transformer ces articles du N° 18 enbande dessinée afin de rendre ce numéro plus attrayantet plus accessible à leurs camarades. Les articles ont étérédigés par les élèves des classes de 4ème et 3ème, cequi nous rassure par rapport à la relève. Au total, 2 000exemplaires de ces 2 numéros ont été produits. Pouréditer Eco-jeunes, nous avons formé les jeunes enrédaction journalistique en vue de garantir la régulari-té et la qualité des articles. La session de formation aconnu la participation de 24 élèves dont 50 % de fillesvenus de 12 établissements scolaires de la Province del'Ouest. A l'issue de cet atelier, un nouveau comité derédaction du journal Eco-Jeunes a été mis en place. Ilcompte 12 membres dont 5 filles.

Pour faciliter la diffusion du numéro 18 auprèsdes élèves, 500 exemplaires ont été mis à la dispositionde 10 chefs d'établissements partenaires. 150 autresexemplaires ont été remis aux délégations provincialesdes enseignements secondaires et de l'éducation debase pour soutenir leurs stratégies de sensibilisation

pour la prise en compte de l'ERE dans les lycées, lescollèges et les écoles qui ne sont pas partenaires duCIPCRE. A l'occasion de l'émission publique villageoi-se organisée par la CECOM, près de 50 exemplairesdes numéros 16 et17 qui portent respectivement sur leschangements climatiques et les plantes médicinales ontété distribués sous forme de prix aux gagnants des jeuxconcours organisés pour la circonstance. Un appui de58 exemplaires du numéro 18 a été apporté à RadioBatcham pour primer les gagnants d'un jeu concoursorganisé par cette station qui par ailleurs, a fait un largeécho de nos activités auprès de son auditoire.

Atelier de lancement officiel du Contrat Vert deuxième générationDans le droit fil du nouveau Contrat Vert, un

atelier a été organisé avec pourobjectif d'harmoniser la compréhen-sion de tous les acteurs sur les objec-tifs, les stratégies et les résultatsattendus de cette opération. Co-pré-sidé par le Directeur Général duCIPCRE et le Délégué Provincialdes Enseignements Secondaires, cetatelier a connu la participation de 21responsables de l'EnseignementSecondaire dont 10 Proviseurs desLycées, 8 Délégués Départementauxet 3 Cadres de la DélégationProvinciale. Lors de cette rencontre,le document d'intervention a été pré-senté aux participants qui l'ont vali-dé après y avoir apporté des amen-dements. Ledit document définit lesobjectifs, les résultats et les straté-gies à mettre en œuvre ainsi que lesresponsabilités des différentes par-ties prenantes de l'OpérationContrat-Vert. L'atelier s'est achevépar l'élaboration participative d'unplan d'action pour le compte de l'an-née scolaire 2006-2007. Atelier de lancement du Contrat Vert deuxième génération

Les rédacteurs d’Ecojeunes en conférence de rédaction

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Formation des jeunes Trois sessions de formation ont été organisées

au profit de 113 jeunes. La première a regroupé 38 lea-ders dont 12 femmes d'associations des jeunes sur lethème Les libertés individuelles et le droit de la défen-se dans le nouveau Code de Procédure Pénale duCameroun. Les deux autres ont été organisées au profitde 75 jeunes des paroisses catholiques et protestantessur des thèmes relatifs aux fléaux sociaux identifiéslors des ateliers de réflexion. Ces sessions de forma-tion qui se sont déroulées au Collège Saint Thomas etau Lycée Technique de Bafoussam, ont été réaliséesavec la collaboration respective des Sœurs de la SainteFamille et de la Ligue pour la Lecture de la Bible. Lapremière session a connu la participation de 25 jeunesfilles issues de 15 paroisses de l'Eglise Catholique et ladeuxième la participation de 50 jeunes filles et garçons.

Appui et suivi des micro-projets scolairesNous avons apporté un appui en bacs à ordures

à l'ITA (Institut Technique Assomption) de Bafoussam,pour l'assainissement du campus scolaire. Quatre (4)autres projets ont été appuyés au COREA et au CollègeUni d'Elat d'Ebolowa, au lycée de Bamena et au lycée

de Bahouan. Ces projets ont permis la création desceintures vertes, des parcelles de Calliandra pour l'api-culture et la lutte contre l'érosion. Au total, près de4450 arbres constitués de Pinus, de Cyprès, deCalliandra, et de Terminalia ont été plantés dans lescinq établissements. Cinquante (50) kilogrammes degazon y ont été plantés pour l'aménagement des parter-res. A l'Ecole Pilote de Banengo, des latrines pourenseignants et élèves ont été construites.

La réalisation des microprojets a suscité ungrand intérêt pour les bénéficiaires et la participation deprès de 1400 élèves dont 40% de filles. La grande inno-vation a été observée au COREA et au Collège Unid'Elat d'Ebolowa où chaque arbre planté a été confié àun élève qui devra en assurer l'entretien et la protectionpendant tout son séjour dans le collège. En marge deces appuis, nous avons réalisé des visites de suivi quinous ont permis de juger de l'état d'avancement desprojets en cours. D'une manière générale, le taux deréussite des plants d'arbres apportés en appui est estiméà 80 %. D'après les enseignants et les élèves chargés dusuivi des espaces à reboiser, les pertes sont essentielle-ment dues à l'érosion causée par les torrents et auxpiétinements par les jeunes élèves et les riverains desétablissements scolaires. Un appui de 400 plantssupplémentaires a été apporté aux établissements lesplus touchés par les pertes pour le remplacement desplants morts.

Au Bénin, un document de synthèse de l'initia-tive PAMES a été conçu pour mieux informer / sensibi-liser les responsables ministériels et notamment leministère des Enseignements Primaire et Secondaire.Le répertoire des normes et caractéristiques des infras-tructures scolaires a été multiplié et mis à la dispositiondes établissements qui en ont fait la demande.

Un appui a été accordé au CEG de Sèmè-Podjipour la mise en œuvre de son PAMES. Cet établisse-ment a réalisé et entretenu un espace vert de 10m delarge sur 35,26m de long soit 352,6 m² de surface et unparterre de fleurs de 1m de large sur 35,26m de long,soit 35,26m² de surface. Par ailleurs, un module de 6classes et le démarrage de la clôture sont en coursd'achèvement (par le collectif des villages de l'arrondis-sement). Quatre autres appuis ont été accordés pourl'aménagement et/ou la gestion des espaces scolaires et

Une vue du Lycée de Bafang

Photo d'ensemble à l'issue de la formation sur le Nouveau Code de Procédure Pénale au Cameroun

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Dans notre démarche de transformation sociale, nous mettons en œuvre des actions de nature non-violente envue d'empêcher que certaines pratiques sociales ne dégénèrent, qu'elles ne libèrent leur potentiel de violence etne compromettent la vie commune. Notre croisade contre la perversion de la dot, la déshumanisation des rites deveuvage, la prostitution infantile et d'autres problèmes sociaux auxquels les fidèles de nos paroisses sontconfrontés, s'inscrit dans ces actions que nous menons en amont afin d'agir sur les causes profondes de cesfléaux. L'année de référence a été riche de telles actions au Cameroun aussi bien qu'au Bénin.

PLAIDOYER FOI ET ACTION SOCIALE

Ce r c l e I n t e r n a t i o n a l p o u r l a P r omo t i o n d e l a C r é a t i o n >>>>>Rappo r t 2 0 0 6

otre action phare contre les fléaux sociaux, àsavoir la Campagne Semaines Pascales a été pré-

cédée par une phase préparatoire ponctuée par la pro-duction de 100 000 prospectus format A5, 10 000 affi-ches format A2, 5 000 tricots, 5 000 casquettes, 15 ban-deroles et 10 pancartes sur les problèmes relatifs à ladot, aux rites de veuvage et à l'exploitation sexuelle desjeunes.

Au Bénin, les préparatifs de la CampagneSemaines Pascales 2006 sur le thème "La culture de lanon violence" se sont déclinés en 4 temps : la mise enplace d'un comité d'organisation composé de dix-sept(17) membres, à savoir un président, un vice-président,un rapporteur, trois (03) conseillers et onze (11) organi-sateurs représentant chacun une église partenaire ; lastructuration du comité en 4 sous-comités (Outilsbibliques, Outils juridiques et socio-économiques,Organisation des formations, Coordination et suivi éva-luation des activités) ; l'élaboration des TdR de la for-mation des correspondant(e)s sur le thème de la CSP etl'élaboration d'un guide d'animation à l'usage des cor-respondant(e)s. Le fait d'avoir pourvu tous les postesd'organisateur uniquement par les correspondants dechaque église a suscité l'implication de toutes les égli-ses partenaires dans les préparatifs de la CSP.

Formation des membres du COSDu 12 au 17 mars, nous avons organisé à

Yaoundé une session de formation au profit de 40membres des Comités Locaux d'Organisation (CLO)des Campagnes Semaines Pascales (CSP), à la nouvel-le vision, aux nouvelles stratégies, aux nouveaux enga-gements et aux nouvelles dynamiques d'action desCampagnes Semaines Pascales (CSP). Le premiertemps fort de la semaine de formation de Nkolbisson aété la séance consacrée aux enjeux de la transformationsociale. Dans cette perspective, M. Souleyman Bouba,Secrétaire Général du Conseil National Islamique duCameroun, a présenté ce que l'Islam et le Coran peu-vent apporter comme valeurs essentielles de lutte cont-re la violence dans notre société. De son côté, leProfesseur Kä Mana a présenté les stratégies de Jésuspour transformer la société et pour lutter efficacementcontre la violence. Il a également présenté la sagesse etla religion traditionnelle africaine comme les strates lesplus profondes dans laquelle l'Islam et le Christianisme

devront puiser une énergie vitale pour changerl'Afrique. Le deuxième temps fort a été la transforma-tion des Comités Locaux d'Organisation (CLO) enComité d'Orientation et de Suivi (COS) desCampagnes Semaines Pascales, avec pour perspectivesl'élargissement de leurs actions vers les milieux ruraux,vers des ancrages de changement social visibles dansles actions de vaste ampleur et vers une action perma-nente ancrée sur le terrain local.

Etudes diagnostiques Pour mieux comprendre les problèmes que

posent aujourd'hui les pratiques de la dot et du veuva-ge, afin de mieux organiser la lutte, nous avons com-mandé des études auprès d'un cabinet spécialisé. Cesétudes ont été effectuées dans 5 provinces duCameroun : Ouest, Sud, Adamaoua, Nord et Extrême-Nord. Les rapports desdites études sont disponibles.

Formation des responsables et des mouvements religieux

Dans la dynamique de la Campagne SemainesPascales, 21 sessions de formation ont été organiséesdans les villes de Bamenda, Ebolowa, Bafoussam,Maroua, Yaoundé, Douala, Mokolo et Bertoua sur laprostitution infantile, la perversion de la dot et la dés-humanisation des rites de veuvage au profit de 1 417personnes dont 675 femmes et 352 responsables desassociations des Jeunes Catholiques et Protestants, desmouvements des femmes chrétiennes et musulmanes etdes jeunes musulmans.

Pendant les différents ateliers, lesapprenant(e)s ont été amenés à faire un état des lieux dece qui se vit réellement et des réflexions de fond sur ceque l'Islam, le christianisme et la sagesse ancestralepeuvent apporter comme contribution féconde à la luttecontre l'exploitation sexuelle des jeunes et les mauvai-ses pratiques de la dot et du veuvage. Ils ont été égale-ment amenés à redécouvrir le sens authentique de la dotcomme lieu d'union et de communion entre les famillesdans la vision traditionnelle du monde et à intégrer lasignification profonde des rites de veuvage commemoment de triomphe de la vie sur la mort et dynamiquede victoire de l'énergie familiale d'amour et de cohésionsur les forces de la douleur et du désespoir. Dans le

N

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21Ce r c l e I n t e r n a t i o n a l p o u r l a P r omo t i o n d e l a C r é a t i o n >>>>>Rappo r t 2 0 0 6

tion infantile. Il a aussi organisé un match de football etune kermesse lors de la Journée de l'Enfant Africain.Enfin, il a diffusé le rapport du forum des chefs tradi-tionnels et organisé au Centre Jean Paul II d'Ebolowa,un séminaire de sensibilisation, de formation et deréflexion au bénéfice de 38 autorités administratives etleaders des communautés religieuses de la ville sur lesthématiques abordées pendant la campagne.

Compte tenu des demandes enregistrées pen-dant ses interventions sur le terrain, le COS d'Ebolowaambitionne de créer un Centre d'écoute des jeunes etdes femmes victimes des abus liés à la dot, au veuvageet à la prostitution. Un local de deux pièces a été choi-si pour ce projet et les travaux de réfection et d'équipe-ment sont achevés. Ce local est aujourd'hui équipé depetits matériels de bureau et d'un ordinateur.

Au Bénin, au niveau de chacun des 11 templesdes églises partenaires, des restitutions ont été organi-sées par les correspondant(e)s ayant participé à la for-mation de juillet sur la culture de la non violence.Cependant, à partir du Guide d'Animation élaboré enjuin, 4 temples ont mené des activités de sensibilisationdes fidèles sur la culture de la non violence. Notreintervention aux côtés des correspondant(e)s a consistéen l'appui à l'élaboration des programmes et la supervi-sion des activités. Cette activité qui s'est déroulée dejanvier à avril 2006, a consisté à prendre part aux acti-vités du Comité de Planification Participative, à réali-ser une collecte d'informations dans divers centres dedocumentation et au niveau des partenaires à la base.Cette collecte a donné suite à un atelier de bilan dia-gnostic, à l'analyse des résultats et à la conception du

projet portant sur la promotion du dialogue Foi etAction sociale. A travers les actions menées au niveaude 4 paroisses, plus de 600 fidèles ont été sensibiliséssur la culture de la non violence.

Université JPSCDeux sessions JPSC ont été organisées au

bénéfice des COS dans la ville de Mbalmayo et auCentre Climatique de Bandjoun et portaient sur lethème " Non-violence et culture de la paix ".

La première session animée, par le Professeuret philosophe français Jean Marie Muller, spécialiste dela non-violence, le Professeur Kä Mana et l'ImamMoussa Chamoun avait pour objectif spécifique, dedonner aux 38 participant(e)s dont 12 femmes desconnaissances et outils de base pour développer desstratégies non violentes de lutte contre les fléaux soule-vés par la Campagne Semaines Pascales. Cette sessiona porté sur les fondements et principes philosophiquesde la non-violence ; la vision africaine, chrétienne etmusulmane de la non-violence et les étapes d'uneaction non-violente. Cette session a été aussi l'occasionde faire une lecture critique avec la Présidente del'Association de Lutte contre les Violences Faites auxFemmes (ALVF), du projet de Code de la Famille éla-boré mais mis en veilleuse depuis plus de 15 ans, et decommencer à réfléchir sur les stratégies possibles envue de remettre en chantier ce document dont l'impor-tance pour la promotion des droits de la personne et dela famille n'est plus à démontrer.

La deuxième session avait pour objectif d'éva-luer les acquis de la première session et de poursuivrele renforcement des capacités des membres du réseaud'artisan(e)s de la Paix dans la perspective de construi-re des stratégies non-violentes de plaidoyer pour la

femme au Cameroun. Animée par le Professeur JeanMarie Muller, les Pasteurs Jean Blaise Kenmogne et KäMana, elle a réuni 40 personnes dont 11 femmes. Lestravaux ont été sanctionnés par l'élaboration par chaqueCOS d'un Plan d'Action pour l'année 2007.

Photo de famile au terme de la session de l'Université JPSC à Mbalmayo

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23Ce r c l e I n t e r n a t i o n a l p o u r l a P r omo t i o n d e l a C r é a t i o n >>>>>Rappo r t 2 0 0 6

ont permis d'engranger comme perspectives. Ils ont àchaque fois, restitué aux chefs traditionnels, les résul-tats de l'étude sur la dot et les rites de veuvage réaliséedans les tribus les plus importantes des Provinces del'Adamaoua, du Nord, de l'Extrême-Nord, du Sud et del'Ouest par le CIPCRE avec un financement de COR-DAID. Ils ont montré aux participants de ces forumscomment, du point de vue des droits fondamentaux desfemmes, les régions concernées étaient encore enfer-mées dans des mentalités et des comportements qui necorrespondaient ni aux institutions éthiques des tradi-tions africaines, ni aux préceptes de la foi islamique, niaux attentes essentielles de la foi chrétienne.

Les quatre forums ont permis de mobiliser etde sensibiliser 300 Chefs traditionnels, dont 45 àBertoua, 162 à Ebolowa, 38 à Maroua et 55 à Mokolo.Dans toutes ces villes, ces chefs traditionnels ont com-pris que la situation présentée par les résultats de l'étu-de était une interpellation profonde qui exigeait de leurpart des réponses énergiques.

Célébration œcuméniquePour clôturer le lancement de la Campagne

Semaines Pascales, une célébration oecuménique a étéorganisée à Ebolowa. Présidée par Mgr Jean Mbarga,Evêque d'Ebolowa-Kribi et du Pasteur Jean-EmileNgué, Secrétaire Général du Conseil des EglisesProtestantes du Cameroun (CEPCA), cette célébrationœcuménique a eu lieu le dimanche 26 février à laCathédrale d'Ebolowa et a rassemblé près de 1 500fidèles protestants et catholiques. Des chorales catho-liques et protestantes ont animé ce moment chargéd'une forte émotion spirituelle. La présence de près de200 Chefs Traditionnels du Sud et de l'Ouest, et d'uneimportante délégation musulmane à cette célébration adonné à la cérémonie un souffle spécial : celui de l'ou-verture de l'œcuménisme et la dynamique inter-religieuse à la rencontre interculturelle.

Conférences publiquesDans l'objectif de sensibiliser le grand public

sur la non-violence, une conférence a réuni àBafoussam environ 350 personnes sur le thème : lesreligions face aux défis de la non-violence. Le conféren-cier, le Prof. Jean-Marie Muller, spécialiste de la non-violence, a trouvé les mots justes pour montrer que noussommes à un moment de l'histoire où il faut réorienterradicalement la civilisation humaine et la féconder parla culture de la non-violence. Dans cette conversion denotre civilisation, les dynamiques religieuses ont un rôlecapital à jouer. Pour cela, il faudrait d'abord faire unelecture non-violente des textes sacrés, ensuite désarmerDieu dans nos esprits et dans nos cœurs.

Les cinq autres conférences étaient animéespar Madame Amely James Koh Bela sur le thème :"Crise sociale et trafic des filles africaines à des finsd'exploitation sexuelle". Elles se sont tenues successi-

vement dans la salle des conférences de la CAPLAMIde Bafoussam, la salle du Foyer des Femmes Njoh-Njode Douala, la grande salle des délibérations de laCommune Urbaine d'Ebolowa, la maison du Parti deBertoua et au Cercle Municipal de Yaoundé et ontmobilisé un public d'environ 3 200 personnes.

Dans toutes les villes où elle est passée,Madame Koh Bela, assitée des Pasteurs Jean BlaiseKenmogne et Kä Mana, a rendu compte de ce qu'ellesait et de ce qu'elle a récolté comme témoignages surles circuits de la prostitution africaine en Europe aucours de 15 années d'enquêtes et de recherches. Danschaque ville, la projection de deux documentaires aservi de point d'ancrage des interventions des conféren-ciers. Le premier documentaire a porté sur la prostitu-tion africaine en Occident et le deuxième sur la pédo-philie au Cameroun.

Partout, les échanges et les débats ont été intro-duits par le Pasteur Kâ Mana qui a saisi l'opportunité àlui offerte pour exprimer au public son point de vue surla question de la prostitution dans ses significations lesplus profondes à savoir qu'elle est la manifestationd'une crise sociale profonde. Les débats qui ont suiviles interventions des conférenciers et des modérateursont, dans chaque ville, traduit l'indignation du public etle souci de trouver des solutions d'urgence auprès nonseulement de la population, mais des pouvoirs publicsplusieurs fois indexés par les intervenants pour leurcomplicité et leur laxisme face au fléau.

Défilé de sensibilisationNous avons saisi l'opportunité à nous offerte

par la célébration de la fête nationale du 20 mai pourpoursuivre la sensibilisation des populations de la villede Bafoussam sur les problèmes soulevés par laCampagne Semaines Pascales. A cette occasion, 240personnes, habillées des T-shirts et de casquettes

Amely James Koh Bela est félicitée au terme d’une conférence publique à Bafoussam

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Bafoussam. La presse écrite et la presse en ligne ontégalement contribué à faire un large écho de laCampagne Semaines Pascales au niveau national etinternational. Parmi les chaînes de télévision qui nousont accompagnés, on peut citer STV, Equinoxe TV,Ariane TV, CANAL 2 et CRTV. Les radios Siantou,Batcham, Jeunesse, Vénus, Bonne Nouvelle, AFI,ABC, Reine, Equinoxe, Satellite FM, Sky Radio, TBCRadio, Magic FM ont été de la partie. Les journauxCameroon Tribune, Le Messager, Mutations,l'Anecdote, Le Popoli, The Herald et Dikalo n'ont pasété en reste.

Appui aux Commissionsparoissiales JPSC

Nous avons apporté, des appuis financiers,matériels et techniques aux Commissions ParoissialesJPSC des Eglises membres du Conseil des EglisesProtestantes du Cameroun (CEPCA) à l'Ouest pourl'organisation d'une Assemblée Générale, le renforce-ment des capacités de ses membres et la mise en œuvredes actions de plaidoyer. Ces appuis leur ont aussi per-mis de produire une fiche d'enquête, un dépliant et2000 exemplaires du numéro 8 du bulletin d'informa-tion des commissions paroissiales JPSC sur les innova-tions du Nouveau Code de Procédure Pénale.

Grâce à notre accompagnement, laCoordination Provinciale a pu organiser 7 sessions deformation au profit des membres des CommissionsParoissiales JPSC de la province de l'Ouest. Toutes lessessions de formation portaient sur le thème " Ce qu'iln'est pas permis à un chrétien militant de JPSC d'i-gnorer du Nouveau Code de Procédure Pénale auCameroun ". Animées par des Magistrats et desAvocats, elles ont connu la participation de 355 memb-res des Commissions JPSC. Elles ont eu lieu àBafoussam, Foumbot, Foumban, Bangangté,Bandjoun, Baham et ont permis aux participants d'êtreoutillés juridiquement pour entreprendre des actions dejustice, de paix et de sauvegarde de la création dansleurs paroisses.

Dans le cadre du Projet " Plaidoyer pour laréduction des accidents des motos taxis dans la pro-vince de l'Ouest ", la Coordination Provinciale JPSC,en partenariat avec la Commission Diocésaine Justiceet Paix et sous notre accompagnement, a réalisé la pre-mière phase d'une étude qui porte sur la situation deréférence de la profession de moto-taximan dans laville de Bafoussam. Cette première phase a consisté àréaliser des enquêtes dans un échantillon de 28 hôpi-taux, centres de santé et commissariats de police sur lescas d'accident dus aux motos taxis.

Dans la même lancée, d'autres actions ont étéengagées en direction des autorités administratives duDépartement du Koung-khi pour l'installation dessignaux routiers et la pose des dos d'âne sur le tronçonentre le centre ville et l'Institut Universitaire de

Technologie Fotso Victor, de l'axe routier Bafoussam-Yaoundé.

La Coordination Provinciale JPSC a égale-ment, avec notre appui, rencontré 17 responsablesd'Eglises dont 6 Présidents de régions synodales del'EEC, 4 responsables de la Native Baptist Church et 6responsables de l'EPC pour susciter leur intérêt pourl'édification de la justice et de la paix dans leurs com-munautés respectives d'une part et d'autre part, obtenirleur implication dans la sensibilisation et la mobilisa-tion des chrétiens au sein des Commissions ParoissialesJPSC. Dans la région synodale EEC du Noun-Nord parexemple, le Président Régional a organisé une rencon-tre qui a permis à la Coordination Provinciale, accom-pagnée d'un magistrat de sensibiliser 28 Pasteurs etEvangélistes sur le rôle que la Commission JPSC peutjouer dans l'Education Citoyenne et pour la défense desdroits des chrétiens.

Au Bénin, en application des décisions priseslors de la séance bilan de la Campagne SemainesPascales 2005 avec les partenaires, les structures dechaque église partenaire ont désigné leurs correspon-dant(e)s dont le nombre s'élève à 62 dont 18 femmes,provenant de 11 temples des églises protestantesméthodistes et évangéliques.

La rencontre individuelle des pasteurs a com-mencé le 5 février, par l'église protestante méthodistede Djègan-Kpèvi avec pour objectif de consolider lepartenariat qui nous lie aux Eglises. Pour y parvenir,une demande d'audience a été adressée aux pasteurs,puis un guide d'entretien a été élaboré à cet effet. Laséance de Djègan-Kpèvi a connu la participation dupasteur GANDONOU Fidèle et de six (06) correspon-dants dont deux (02) femmes. Cette activité s'est dérou-lée le mercredi 17 mai dans nos locaux et a consisté àfaire découvrir par un exposé-débat, le CIPCRE-Béninaux 39 participants dont 8 femmes. Le PA 2006 de l'u-nité JPSC a été validé.

La réunion de la Commission Technique a eulieu le 24 juin 2006 et a connu la participation de cinq(05) commissaires et du personnel de l'unité JPSC. Lestravaux ont porté sur le point d'exécution du PA 2006,les meilleures stratégies de la formation, et le fonction-nement des commissions paroissiales JPSC.

Collaboration avec les structures d'Eglises

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années, ont eu tendance à dévaloriser leur JournéeInternationale.

D'après les témoignages recueillis ça et là, lesdébordements des femmes ont considérablement étéréduits grâce à nos campagnes de sensibilisation. Deplus, les populations de Bafoussam et de Bamenda ontapprécié, comme par le passé, la présence du personnelfemme et homme auquel se sont joints 102 partenairesdont 80 femmes pour le défilé du 8 mars.

Nous avons enfin pris part à la foire sanitairede Bamenda organisée dans le cadre de la journée du 8mars. Nous nous en sommes servis pour sensibiliser110 personnes environ dont 75 femmes sur les avan-tages et l'importance de la culture et de la consomma-tion des plantes médicinales. La causerie éducative et la table ronde organisées àBazou à l'occasion de la 44ème Journée de la FemmeAfricaine nous ont permis de sensibiliser plus de 500personnes dont 90% de femmes et de nombreuses auto-rités traditionnelles sur l'importance de la promotion dela paix et de la sécurité comme gages du développe-ment durable. Les femmes du département du Ndé ontsaisi l'occasion de la causerie éducative pour exprimeraux autorités traditionnelles des doléances en rapportavec leur accès limité aux terres agricoles. Les chefstraditionnels présents dont le chef Balengou notam-ment, ont été très sensibles à ces doléances et ont pro-mis de mettre à la disposition des associations fémini-nes de leur localité qui en exprimeront la demande, desterres pour la réalisation des projets agricoles commu-nautaires. La causerie éducative organisée au siège duGIC Femme Baisse-toi de Bandja pendant la 11èmeJournée Mondiale de la femme rurale a donné l'oppor-tunité à une cinquantaine de personnes présentes dont90% de femmes d'améliorer leurs connaissances, d'ac-quérir des outils théoriques et pratiques dans le domai-ne du leadership et d'envisager la mise sur pied d'unréseau d'associations de femmes.

Appui aux micro projetsDans l'objectif de contribuer à la satisfaction

des besoins pratiques des femmes partenaires du CIPC-RE, nous avons apporté un appui financier à l'associa-tion AIPAH dans le but de créer, d'équiper et rendrefonctionnel un centre de formation en couture pour jeu-nes femmes et filles musulmanes de la communautémusulmane de Bafoussam afin de leur permettre d'é-chapper à la prostitution infantile et au mariage préco-ce. Alors que le projet prévoyait la formation de 20 per-sonnes, 44 femmes mariées et célibataires sont actuel-lement inscrites. D'après les informations recueillieslors du suivi de ce projet, cette affluence est un indica-teur de la pertinence de l'initiative. Les bénéficiairessont des musulmanes issues de diverses origines :Haoussa, Bamiléké et Bamoun. La communautémusulmane de Bafoussam prend en charge les locauxet le traitement de deux des quatre formatrices. Nous avons apporté des appuis/conseils aux GIC etassociations de femmes qui leur ont permis de renfor-cer les capacités de 160 femmes en techniques de mon-tage des projets. Trois projets ont ainsi été élaborés par

ces femmes et portent sur la culture du manioc, l'éleva-ge de porc, l'élevage du mouton et la formation engenre. Les 3 groupes de femmes bénéficiaires ont étémis en relation avec d'autres organisations à l'instar duProgramme des Nations Unies pour le Développementdont l'antenne de Bafoussam finance de petits projetspour GIC.

L'évaluation des projets d'élevage de pouletsde chair des associations féminines Akongne WomenGroup et Fanbros Women Group quant à elle, a mon-tré que globalement, les appuis financiers et techniquesapportés à ces deux groupes ont significativementcontribué à améliorer les revenus des bénéficiaires.

Au-delà de la vente des poulets, ces groupesont tiré des bénéfices non négligeables de la vente desfientes. Une partie de ces fientes a été aussi utiliséepour l'amendement des champs de cultures vivrières.

Au Bénin, le renforcement des capacités despartenaires à la base s'est traduit par le suivi des séancesde 2005. L'activité a consisté en une enquête de suivides séances de 2005 et a porté sur " les attitudes discri-minatoires en matière de scolarisation des filles " et "les attitudes discriminatoires en matière d'héritage parles filles ". L'enquête a concerné 24 personnes dont 14hommes et 10 femmes et a permis de prendre connais-sance du niveau d'exécution de leurs engagements, desrésultats atteints et des difficultés rencontrées. Prise en compte du Genre au sein du CIPCRE

Dans le cadre du suivi des unités et cellulesopérationnelles du CIPCRE dans la prise en compte dugenre, nous avons veillé à ce que la formulation desrésultats à atteindre et des indicateurs intègre les inté-rêts des femmes bénéficiaires des différentes activités

Appui en matériels au GIC Femme Baisse-toi de Bandja

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29

Dans le monde moderne, le développement ne se fait pas sans la communication. Au cours de l'année de réfé-rence, nous avons travaillé dans le respect de cette exigence en investissant divers espaces que sont nos émis-sions radiophoniques, nos centres de documentation et nos relations avec l'extérieur. Dans une synergie totaleavec les cellules/unités opérationnelles et une collaboration sans faille avec nos partenaires techniques.

COMMUNICATION POURLE DEVELOPPEMENT

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roduction, édition, documentation et diffusion,tels ont été les 4 piliers de notre politique de

communication au Cameroun et au Bénin.

Emissions radiophoniques Nous avons réalisé une émission publique

villageoise dans la localité de Kiénéghang sur le thème" Influence des changements climatiques sur laproduction agricole ". 200 personnes dont 80 femmesy ont pris part. Près de 150 lots constitués de brochu-res et tisanes de plantes médicinales, de T-shirts et cas-quettes, des exemplaires du journal ECOVOX et desbrochures sur la jachère améliorée et sur le marcottageont été distribués. Nous avons en outre produit 52émissions dans le cadre de SOS-Envioronnement, dont38 ont été diffusées sur la CRTV et 16 sur la radio uni-versitaire TANKOU. Parmi les thèmes abordés, onpeut signaler: femmes et agriculture, genre et prise dedécision, la grippe aviaire et nous, gros plan sur l'aula-codiculture, la citoyenneté à l'école, les risques etconséquences du changement clima-tique, la fertilisation organique des solset le trafic des jeunes filles à des finsd'exploitation sexuelle. Nous avonsprésenté une émission sur le NightPaddock Manuring Farming System auconcours suisse des radios du Sud dansle but de vulgariser cette pratique à tra-vers le monde au cas où elle serait rete-nue parmi les 10 émissions lauréates dece concours.

Au Bénin, les journalistes de lastation radio " Wêkê " nous ont reçussur trois (3) émissions portant sur desthèmes environnementaux : en fran-çais, les émissions concernent les thè-mes sur la GIRE (Gestion Intégrée desRessources en Eau) dans le cadre du PNE (PartenariatNational de l'Eau) ; en Gun, le thème développé était :Les OGM dans l'agriculture béninoise : quel avenir ?

Interviews et reportagesINous avons saisi l'opportunité de la causerie

sur la grippe aviaire, de l'émission publique villageoi-

se de Kiénéghang, de la formation en aulacodiculture àla station de diffusion et d'élevage des aulacodes, de lasensibilisation sur le changement climatique à Galimdans l'Union Madzong Kwanno et du séminaire sur lavulgarisation du Nouveau Code de Procédure Pénalepour réaliser 14 interviews de 14 personnes dont 4femmes. 10 paysans et 4 enseignants des lycées, descollèges et de l'université de Dschang ont été intervie-wés sur ces mêmes thèmes pour alimenter les émis-sions SOS Environnement. Huit reportages sur des thè-mes différents ont ainsi été réalisés.

Approvisionnement du CEDOAu Cameroun, le fonds documentaire du

CEDO s'est enrichi de 212 documents et 239 journaux.Parmi les documents acquis, on dénombre 33 rapportsde séminaire, 8 mémoires d'étudiants, 55 monogra-phies et 65 brochures. Ces documents ont été soit ache-tés par la CECOM, soit reçus de nos partenaires telsque l'IUCN, Pain pour le Monde et le CTA et portent

sur des sujets aussi divers que la communication, lesinnovations paysannes, la gestion des écosystèmes, ladémocratie et l'animation. Nous avons reçu aussi desdocuments numériques constitués essentiellement de17 CD audio en provenance de Radio Nederland. Avecces entrées, notre registre d'entrée inventaire compte àce jour 1989 documents.

Quelques ouvrages reçus

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extérieures dont une femme de la DélégationProvinciale de l'élevage et un vétérinaire de la place. 97personnes ont pris part à cette causerie, dont 28 fem-mes. La richesse des exposés et l'intensité des échangesont contribué à faire baisser la psychose qui s'étaitemparée des aviculteurs et des consommateurs aprèsl'annonce de la survenue de l'épizootie au Cameroun.

Au Bénin, le Ministère en charge de l'environ-nement et l'UNICEF ont été contactés, dans le cadre del'appel à dotation de documents lancé l'année dernière,de même que les sources habituelles qui nous offrentdes documents. Le centre de documentation a ainsienregistré vingt (20) ouvrages, neuf (9) rapports, trenteet un (31) périodiques.

ProjetsL'élaboration des projets est une innovation qui

nous a été inspirée du fait de l'amélioration de nos com-pétences dans la gestion du logiciel documentaire ISISet de la collaboration que nous avons développée avecle CTA depuis quelques années. Pour cette année, nousavons dans un premier temps, initié une offre de servi-ce à la mairie de Dschang pour lui proposer notreexpertise par rapport à la gestion de sa bibliothèque etun projet de publication de trois brochures sur les expé-riences du CIPCRE sur le compostage des orduresménagères, la fertilité organique des sols par le parca-ge nocturne des bœufs et la culture et l'utilisation desplantes médicinales que nous avons soumis au CTApour financement. Les réponses du CTA et de la Mairiede Dschang restent encore attendues.

Au Bénin, en plus de la réalisation trimestriel-le de la mémoire chronologique des événements, lacapitalisation des expériences et interventions a connule démarrage du processus de la réalisation d'un docu-mentaire sur le PAQ 2002-2006 sous la prestation del'agence GRIFFURE. La médiatisation des actionsphares s'est poursuivie et a concerné : la formation dupersonnel et des Membres de l'Assemblée sur le codedes personnes et de la famille (le Quotidien Le Matinaldu mercredi 28 juin 2006 et la station radio Wêkê) ; laremise des prix aux meilleurs apprenants apprentis del'éducation écologique ; la boutique centrale " LaGalerie de la Capitale " sur laquelle un dossier a étéréalisé par le journaliste du Quotidien "Le Matinal" ; lavisite au Village Maraîcher de Sèmè-Podji (ViMAS)dans le cadre des activités du PNE (couverture par leQuotidien Le Matinal et la station radio Wêkê) ; la tour-née d'information sur la GIRE dans le cadre du PNE etde la campagne "Seize (16) jours d'activisme contreles Violences Faites aux Femmes" organisée en parte-

nariat avec Social Watch et couverte par le quotidien LeMatinal dans sa livraison N°2490 du jeudi 30 novem-bre et la station Alléluia FM.

Diffusion des publications Des dépôts ont été créés auprès de 8 de nos

partenaires que sont APCRE à Bertoua, la Procure, laDiaconie, la Librairie du Plateau de Bafoussam, leCentre National d'Evangélisation, la Librairie desPeuples Noirs à Yaoundé, la Procure, Papyrus, lesEditions CLE et LIPACAM de Douala. En plus de cespartenaires, la diffusion a été aussi faite auprès des par-tenaires de la Campagne Semaines Pascales et auprèsdes institutions religieuses grâce à l'appui du DirecteurGénéral et du Conseiller Théologique du CIPCRE.Nous avons également profité des espaces de promo-tion tels que la foire du CEPCOBA à Bahouan, les ren-contres sectorielles des enseignements de base et desenseignements secondaires pour réaliser des ventesd'ouvrages et de journaux. Nos statistiques montrentque 1750 ouvrages différents ont été diffusés au coursde cette année.

Par rapport au journal ECOVOX, 864 exem-plaires ont été diffusés auprès des abonnés parmi les-quels les organisations internationales et de recherche,les éditeurs avec qui nous faisons des échanges de jour-naux, les ONG et les abonnés individuels. Au nombredes abonnés individuels, on compte 62 personnes dont25 femmes. En plus de la diffusion du journal ECO-VOX numéro 35, nous avons aussi actualisé le fichierdes abonnés et adressé des lettres de relance aux lec-teurs dont l'abonnement était arrivé à terme. Nousavons enfin effectué un dépôt à MESSAPRESSE, unemaison de diffusion des journaux, pour une large diffu-sion auprès du grand public.

Cinquante (50) photos des activités des unitésopérationnelles ont été sélectionnées, commentées etaffichées au babillard. Cette actualité en images permetde renseigner davantage nos visiteurs sur les activitésdu CIPCRE.

Nous avons rédigé deux articles pour le siteWeb du CIPCRE et commis un autre intitulé"Cameroun : la mort programmée des bibliothèques"qui rend compte du désintérêt manifesté par le pouvoiret l'opinion publique vis-à-vis des bibliothèques et descentres de documentation. Il a été publié dans le jour-nal Echos du COTA qui paraît en Belgique.

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Formation à l'utilisation des TICNous avons organisé 30 sessions de formation

en système d'exploitation et bureautique (Windows xp,Word, Excel, Internet et création de sites Internet.), aubénéfice des églises membres du CEPCA, de leurs éta-blissements scolaires, des associations et organisationsde la société civile et même des individus désireux derenforcer leurs capacités dans ces domaines. Chacunede ces sessions a vu la participation de 15 personnes enmoyenne, soit au total 343 dont 204 femmes. Trois (3)sessions de formation ont aussi été organisées et réali-sées sur l'administration et la mise à jour des sitesInternet dynamiques au profit du chargé de communi-cation du réseau des artisans du Nord-Ouest (NOWE-CA), de 35 leaders provinciaux du réseau DSRP-Jeunesse, de trois élèves et d'un enseignant du Lycée deMaképé de Douala. Une (1) session de formation bap-tisée "Internet Vacances" a vu le jour au profit desélèves et étudiants. Près d'une trentaine de sessions deformations ont été aussi organisées au bénéfice desentreprises qui exigent, de plus en plus, de leursemployés, une aptitude à l'utilisation de l'outil informa-tique. Enfin, le suivi des étudiants de la Faculté deThéologie Protestante de Yaoundé a été renforcé parl'organisation régulière des séances de travaux pra-tiques en informatique au CCS.

Accès à Internet et vente de services Dans le but de faciliter l'accès et la participa-

tion à la société de l'information, nous avons procédé àde nouvelles installations du réseau local informatiqueà 3 structures : les Cabinets conseils VIPOD etCompétences, et le Cabinet Juridique de Me Nko'o. Cesstructures se trouvent dans le même immeuble que leCCS. Nous avons aussi procédé à la vente des produitstraditionnels du Centre de Ressources Multimédias(Navigation sur haut débit, scanner, impression, saisie,abonnement, location de la salle…), et à la location duCRM (qui dispose entre autres de 20 ordinateursconnectés à Internet, d'une imprimante couleur, d'uneimprimante laser et d'un scanner) au PNUD, pour l'or-ganisation d'un séminaire. Pour augmenter et fidélisernos clients par rapport aux différents services offertspar le CRM, nous leur avons remis à chaque fois nosdifférents dépliants. Création, hébergement et administration des sites web

Nous avons créé et hébergé 3 packs "WAGNEasso" pour trois organisations de la société civile : l'asso-ciation des artisans du Nord-Ouest (NOWECA), l'associa-tion des femmes chrétiennes de l'Eglise presbytérienne,consistoire de Yaoundé et le Conseil Supérieur Islamiquedu Cameroun (CSIC). Pour ce qui est de la réalisation dessites Internet sur mesure, nous avons créé et hébergé lesite de Global Water Partnership Cameroon (GWP-Cameroon), et contractualisé avec 2 organisations de lasociété civile, notamment le Programme Concerté pluriActeurs du Cameroun (PCPA) et le Forum Cameroun pourla création et l'hébergement de leur site Internet.

Par ailleurs, nous avons régulièrement assuré lamise à jour de 4 sites web pour 4 structures: le Collège

Evangélique de New-Bell (www.cenb-cameroun.org) etl'Association Camerounaise pour la Traduction de la Bibleet l'Alphabétisation (CABTAL) dont nous avons en plusassuré l'encadrement technique des équipes de rédaction ;le site des Editions CLE qui a été régulièrement mis à joursous la coordination du Directeur de ladite institution et lesite web de la société civile camerounaise que nous avonsrendu dynamique.

La contractualisation avec ces différents partenai-res a été le résultat de multiples prospections que nousavons effectuées, et la parfaite collaboration avec nos col-lègues, notamment ceux du CIPCRE Bénin qui ont facili-té la mise en relation du CCS avec le partenaire GlobalWater Partenership.

Comme résultat, les associations dont les sitesweb ont été créés ont amélioré leur stratégie marketing etacquis de nouveaux outils de communication. En plus, lesinformations utiles concernant la société civile camerou-naise sont régulièrement mises à la disposition du public.La grosse difficulté reste la pénétration des marchéspublics.

Comme difficulté, le serveur de SMTP pour lemoment connaît quelques problèmes d'envoi des cour-riers. Le SMTP de WAGNE qui avait été réouvert afin de

permettre aux utilisateurs nomades de la messagerieélectronique @wagne.net de communiquer facilementquel que soit leur point d'accès, a connu des restrictionsdans son utilisation à cause du phénomène des spams. Cesproblèmes sont en train d'être résolus de façon collégialepar notre hébergeur et nous.

Dans le cadre de la promotion de l'Internet, leforum de discussion évolutif (www.wagne.net/fia/forum)et le site Internet (www.wagne.net/fia) présentant les acti-vités réalisées lors de la Fête de l'Internet à Yaoundé ontété restructurés, renforçant ainsi les échanges et le partaged'information entre le réseau mis en place autour de laFête de l'Internet et regroupant WAGNE et plusieurs aut-res acteurs des TIC au Cameroun. En marge des travauxdu Conseil d'administration du CIPCRE tenus à

Page d’accueil d’un site Internet réalisé par Wagne

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35Ce r c l e I n t e r n a t i o n a l p o u r l a P r omo t i o n d e l a C r é a t i o n >>>>>Rappo r t 2 0 0 6

ans le cadre de nos activités traditionnelles desuivi-accompagnement des DirectionsNationales et du CIPCRE Conseil et Services,

nous avons organisé 8 missions d'audit interne, dont 2au CIPCRE-Bénin, 2 au CIPCRE Liaison Office(CIBLO) de Bamenda, 2 au CIPCRE-Cameroun et 2 auCCS. Dans ces différentes structures, nous avons éga-lement réalisé 4 inventaires des biens du CIPCRE(ouvrages, cheptel d'aulacodes, matériels roulants etinformatiques). Par rapport à l'audit externe, nousavons organisé et accueilli deux missions (dont une auBénin et une au Cameroun) du cabinet PriceWaterhouse and Coopers.

Si au CIPCRE-Bénin et au CIPCRE-Cameroun, le suivi des activités n'a donné lieu à aucu-ne observation particulière, au CCS en revanche, il aabouti à un constat d'indélicatesse financière de sonDirecteur qui s'est trouvé dans l'obligation de donner sadémission. Mme Agnès Djuissi, précédemment coordi-natrice de la Cellule Genre et Développement au CIP-CRE-Cameroun a été nommée en ses lieu et place.

Nous avons organisé du 19 au 21 avril, la ses-sion ordinaire du Conseil d'Administration (CA). Auterme des travaux, le rapport d'activités et financier duCIPCRE pour l'année 2005, le Plan d'Action Annuel2006 du CIPCRE et le Plan d'Action Triennal 2007-2009 du CIPCRE-Bénin ont été examinés et adoptés ;le Règlement Intérieur National du CIPCRE-Bénin aété également examiné et ratifié.

Nous avons donné des appuis multiformes auCIPCRE-Cameroun dans l'exécution de ses activités :mise en ligne des articles sur les activités réalisées ;accompagnement du projet Changement Climatique etde l'UPEC ; coordination de la Campagne SemainesPascales, de l'orientation stratégique de ses activités àleur animation en passant par le lobbying auprès desmédias, de la société civile, des autorités administrati-ves, traditionnelles et religieuses.

Grâce à l'outil Internet, nous avons échangéavec Udo Bertrand de EED, l'équipe du CIPCRE-Bénin et Maria d'Orazzio au sujet de la mission d'éva-luation et de réorientation stratégique de la DirectionNationale par cette dernière. Le suivi du CCS a consis-té en la coordination d'un atelier sur le processus deconseil animé par Mme Rita Joldersma, Consultantenéerlandaise au profit du personnel du CIPCRE. Nousavons également élaboré, en collaboration avec Rita,les cahiers des charges des employés du CCS.

Suivi de la réintégrante EEDLa réintégrante EED, Mme Ambe Lum

Patience, arrivée au CIPCRE (CRS, DirectionGénérale) le 1er février 2006 a poursuivi son processusd'insertion dans la maison. Elle a, conformément à soncahier des charges, recherché sur Internet de potentielspartenaires financiers pour le CIPCRE. Comme retom-bée de cette recherche de potentiels bailleurs de fonds,nous avons reçu de WUS (World University Service,une organisation allemande qui accorde des équipe-ments aux experts du Tiers Monde ayant fait des étudesen Allemagne et qui sont rentrés dans leurs pays), unaccord pour le financement de matériels de bureau,notamment un ordi-nateur portatif, unrétroprojecteur avecécran, un appareilphoto et un appareilvidéo numériques.

PublicationsNous avons

produit quatre typesde publications àsavoir trois ouvragesde la Collection Foi etAction : Réinventerl'autorité tradition-nelle publié à l'issuedu Forum des ChefsTraditionnels du Suddans le cadre de laCampagne SemainesPascales, Femmes etThéologie, enfanterune nouvelle sociétépar Kä Mana, HélèneYinda et Nyambura Njoroge, A Cœur ouvert,Confessions d'un croyant africain, par Kä Mana dédi-cacé le 6 octobre 2006 au CCS à Yaoundé. Tous cesouvrages ont été tirés en 2 000 exemplaires chacun.Nous avons publié un rapport public en 3 000 exem-plaires et 2 numéros d'ECOVOX : le premier a portésur l'école et le second sur les catastrophes naturelles.Le très connu quotidien Mutations dans sa livraison dumardi 08 Août a fait une recension du numéro 35 enpage 10 sous le titre ECOVOX réinvente l'école afri-caine. Nous avons enfin publié en 3 000 exemplaires lecalendrier 2007 sur les causes, les manifestations, lesconséquences du changement climatiques et lesmoyens d'y faire face.

Pour réaliser nos activités au Cameroun et au Bénin, nous avons mis en place des stratégies à la fois globale etlocale et mobilisé toutes les ressources nécessaires dans une même logique de résultat. Le Directeur Général etles Directeurs Nationaux ont été, à cet égard, au four et au moulin pour impulser cette vaste dynamique.

NOS STRATEGIES ET NOS RESSOURCES

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la pauvreté en Afrique : une réflexion à partir del'expérience du CIPCRE. Dans le cadre de laCampagne Pascale 2006 de Kerkinactie sur le thèmegénéral "Chercher la balance", nous avons été sollici-tés pour présenter, dans une dizaine de RégionsEcclésiastiques aux Pays-Bas, une communication surle sous-thème "L'Appel d'Accra et l'engagement duCIPCRE dans la transformation sociale". JohanNaron nous a apporté un précieux concours lors decette tournée, notamment en nous conduisant aux diffé-rents lieux des conférences et en assurant la traduction.

Coopération avec les partenaires locauxLes activités menées en collaboration avec les

structures déconcentrées de l'Etat et les organisationslocales au Cameroun vont de la célébration de laJournée Mondiale de l'Environnement (MINEP) à lacélébration de la Journée Internationale de la Femme etde la Famille (MINPROFF) en passant par la distribu-tion du matériel agricole aux agriculteurs (MINA-DER), l'encadrement de 10 étudiants dans le cadre desstages académiques (FASA, CRA de Bambili,Université des Montagnes), les premières journées por-tes ouvertes de l'aulacodiculture (HPI, UICN, FAO etANEAC, le séminaire d'élaboration du Plan Nationalde lutte contre la désertification (MINEPN), le recou-vrement de Fcfa 6 156 500 (au titre de crédit MIDE-NO), l'ouverture du nouveau site touristique du LacAwing dans l'arrondissement de Santa (MINTOUR),l’appui à l’élaboration des Statuts et du RèglementInterieur de l’Assemblée des Chefs Traditionnels del’ouest, etc.

Au CIPCRE-Bénin, nous avons organisé, dansla perspective du Plan d'Actions Triennal PAT 2007-2009, une tournée pour nous informer des pratiques encours dans les structures homologues afin de nous eninspirer pour mettre en place les nouvelles dispositionsou pratiques pour conduire le nouveau plan. Aprèsavoir identifié une dizaine de structures homologues(DEDRAS/UEEB, GERED, CERADE, IRCOD,CBDIBA, BUPDOS, DCAM, Nature Tropicale, Béninnature), nous leur avons transmis les termes de référen-ce de la tournée, avec, à la clé, une proposition d'agen-da. La synthèse des rencontres a été effectuée par leDirecteur National. A chaque étape, les entretiens ontporté sur les programmes/projets exécutés, en coursd'exécution et/ou en perspective ; l'évolution organisa-tionnelle, les difficultés rencontrées et les solutionsapportées ; les compétences spécifiques ; la grille sala-riale appliquée et les autres mesures de motivation dupersonnel, tout cela pour une meilleure connaissancede l'ONG visitée d'une part et d'autre part, sur les pos-sibilités ou les axes concrets de collaboration entrel'ONG visitée et le CIPCRE-Bénin (au plan institution-nel et au plan opérationnel) ; les expériences en matiè-re de diversification des partenaires techniques etfinanciers et les expériences en matière de travail enréseau au Bénin.

Au terme de la tournée de rencontres d'échan-ges avec les ONG, des informations utiles et des outilsont été collectés (l'évolution institutionnelle,

les organigrammes, les fiches diverses de suivi ou d'é-valuation ou de capitalisation) ; des axes de collabora-tion sont envisagés mais restent à approfondir (possibi-lité d'utiliser les bulletins d'information comme Lacolombe de l'Espoir de DCAM, Woutoutou de BéninNature, etc., co-actions visant la complémentarité auplan territorial ou au plan thématique, etc.).

Rencontres et fora divers Nous avons participé à des rencontres et fora

divers dont l'ouverture et la clôture du SNAB ; l'Atelierde validation du plan d'opérationnalisation de la poli-tique nationale de développement de l'Artisanat (PNDA); la séance de travail le 12 octobre avec une mission FAOd'appui au démarrage de l'étude du schéma directeur devalorisation des ressources naturelles dans la basse etmoyenne vallée de l'Ouémé ; la Conférence publique del'ONG BETHESDA le 18 octobre sur "Déversement desdéchets toxiques en Afrique : enjeux pour la sousrégion" ; la Réflexion sur la relance de la Radio commu-nautaire de l' ONG GERDDES Afrique (Radio GerddesFM) ; les travaux de la Commission des AffairesŒcuméniques de l'Eglise Protestante Méthodiste duBénin et diverses activités de l'ONG béninoise LesRossignols Affranchis.

Stratégies de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (SCRP)Dans le cadre de l'initiative PPTE, le gouverne-

ment a, après la première génération du DSRP (2003-2005), entrepris l'élaboration d'une deuxième généra-tion intitulée SCRP (2007-2009). A cet effet, nousavons œuvré, sur l’initiative du réseau Social WatchBénin, à l'implication des organisations de la sociétécivile (OSC) de la Commune d'Akpro-Missérété dansle processus d'élaboration dudit document comprenantla participation à l'atelier de formation des responsablesdes OSC du Sud-Bénin ; la rencontre du Maired'Akpro-Missérété ; la séance de restitution aux OSCde la Commune ; la collecte de données, le traitementet la rédaction du rapport, pendant un mois et l'atelierde validation du rapport communal. De même, nousavons participé à deux ateliers régionaux de validationdu projet de document national. Contrairement auDSRP1, la SCRP a bénéficié d'un "verdissement" qui apermis de donner aux préoccupations environnementa-les la place qui est la leur. Cette place se manifested'une part de façon transversale à tous les 5 axes straté-giques et d'autre part de façon sectorielle au niveau del'axe stratégique 5 intitulé développement équilibré etdurable de l'espace national.

Planification et suivi-évaluation Dans le cadre du suivi et de l'accompagnement

des unités opérationnelles du CIPCRE-Cameroun, nousavons organisé un atelier bilan des activités de l'année2005, un atelier de planification opérationnelle, desréunions de coordination et supervisé l'élaboration desplanifications mensuelles des activités. Nous avonsaussi actualisé les fiches de préparation et de rapport

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l'élaboration des projets de développement communau-taires, la Gestion Axée sur les Résultats, l'identificationdes besoins en formation des partenaires de base, etc.En particulier, un cadre a participé au voyage d'étudesur le recyclage des eaux de pluie et l'assainissementécologique. Financé par le CTA (Pays-Bas) et conduitpar le CREPA siège (Burkina Faso), ce voyage a permisd'étudier les expériences en cours à Ouagadougou engestion des impluviums qui permettent de recycler l'eaude pluie et en matière de latrines écologiques qui per-mettent de recycler les déjections humaines (urines etfèces). Le même cadre a participé au programme inter-national de formation sur la GIRE dont la premièrephase a eu lieu à Stockholm en Suède. Le Comptable aterminé avec succès sa 1ère année de formation de BTSen comptabilité/gestion.

Nous avons connu le départ de 6 collègues aus-sitôt numériquement remplacés. C'est ainsi que 3 per-sonnes ont été recrutées et trois sont en cours de recru-tement. Parmi elles, on compte 3 hommes et 3 femmes,tous des cadres.

Participation aux réseaux

Au Cameroun, nous avons activement partici-pé aux travaux de différents réseaux de la société civi-le notamment au séminaire préalable à la mobilisationde la société civile camerounaise sur la privatisation dela Société Nationale des Eaux du Cameroun (SNEC)organisé par le Programme Concerté Pluri-Acteurs(PCPA) à Mbalmayo et au cours duquel nous avonsprésenté l'exposé introductif sur le thème : "L'eau, unenjeu mondial" ; à la Journée de Réflexion deTransparency International dont nous sommes membresur le thème "Corruption et Santé" ; à l'accueil àYaoundé de Mme Huguette Labelle, PrésidenteMondiale de Transparency International avec qui nousavons rencontré un certain nombre d'autorités poli-tiques et morales du Cameroun dont le PremierMinistre et le Secrétaire Général de la Présidence de laRépublique pour échanger sur le fléau de la corruption

qui gangrène, jour après jour, le tissu économique etsocial de notre pays ; à l'Assemblée Générale deTransparency Internatinal à la suite de laquelle nousavons signé un article intitulé TransparenyInternational-Cameroon : la crise, les faits et leursignification pour notre pays paru dans le QuotidienMutations ; à la structuration des ChefferiesTraditionnelles de l'Ouest dans le toilettage de leursstatuts et de leur Règlement Intérieur ; aux séances etactivités des réseaux Béninois dont nous sommes mem-bre à l'instar du Groupe d'Action National (GAN)réunissant les partenaires EED et ICCO au Bénin. A ceteffet, l'essentiel des activités se résume à la contribu-tion technique et financière au projet relatif à l'observa-tion des élections présidentielles : à la formation de 2observateurs du CIPCRE-Bénin et l’observation desélections (1er et 2nd tours) dans les communes dePorto-Novo et d'Adjarra ; à la participation à la réunionbiannuelle tenue au siège de l'ONG GABF à Pobè et auséminaire d'évaluation du projet d'observation des élec-tions présidentielles.

Nous avons également participé au CollectifNational des Organisations Non Gouvernementales deGestion des Déchets et de l'Assainissement(CoNoGeDA). A cet égard, les principales activitésmenées ont été : la tenue de deux sessions del'Assemblée départementale ; les réunions du Bureaude la coordination départementale le 1er mardi dechaque mois avec quelques rencontres extraordinaires ;la participation aux activités au niveau national (réuni-ons du BEN/CONOGEDA) ; l'appui à la dynamisationdes sections communales dont la relance de la sectioncommunale de Porto-Novo qui a maintenu sa dénomi-nation d'Organe de Concertation pour la Gestion desDéchets (OCGD) ; la mise en place de la section com-munale de Sèmè-Podji (CoNOGeDA) ; la visite d'étu-de au marché d'Adjarra, marché dont l'assainissementest assuré par l'ONG KPETOU PROPRE. Au cours decette visite faite en présence du DST de la mairie, lesprincipaux problèmes répertoriés (Manque d'encadre-ment et de formation des ouvriers en matière d'hygièneet de santé, manque de matériels de travail, brûlage desdéchets plastiques dans le marché) ont servi de base àla coordination pour faire un plaidoyer à l'endroit duDST afin que la mairie renforce son appui institution-nel à l'ONG KPETOU PROPRE ; l'élaboration d'unRépertoire des ONG de gestion des déchets et de l'as-sainissement intervenant dans l'Ouémé et l'organisationet tenue de rencontres et séances de travail avec lesautorités communales d'Adjarra et de Sèmè-Podji.

Concertations et stages Quelques séances de travail et de concertation

ont marqué la collaboration entre l'Administration duCIPCRE Bénin et les Délégués du Personnel. Il s'agitnotamment de leur participation aux séances d'amende-ment des Statuts du Personnel et de la concertation surles conditions de travail du personnel. Les contrats dupersonnel temporaire recrutés respectivement pour lecompte de la Caisse, des Unités JPSC et CIPCRE-SUont pris fin au cours du mois de décembre. Seul le

Séance de travail du comité Ad Hoc de l’Assemblée des ChefsTraditionnels de l’Ouest appuyée par le CIPCRE

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LISTE DES ABREVIATIONS