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RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION LISIEUX NORMANDIE

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Page 1: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017

DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION

LISIEUX NORMANDIE

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SOMMAIRE

INTRODUCTION 4

I. PRESENTATION DU QUARTIER PRIORITAIRE DE HAUTEVILLE 6

II. ANALYSE TRANSVERSALE DES OBJECTIFS GENERAUX DE LA REFORME 8

2.1. Inscription du contrat de ville dans le projet de territoire de la communauté d’agglomération

Lisieux / Normandie 8

2.2. Approche intégrée 11

2.3. Gouvernance 12

2.4. Modalités de participation des habitants 15

2.5. Ingénierie 18

2.6. Outils mobilisés pour le pilotage et l’évaluation des actions prévues dans le contrat 19

2.7. Le pacte financier et fiscal de solidarité : état des lieux et perspectives 19

III. ANALYSE DU CONTRAT DE VILLE PAR AXE STRATEGIQUE 20

3.1. Compte rendu / évaluation des actions mises en œuvre 20

3.2. Détail des dépenses / tableau de financement 44

3.3. Orientations 2019 45

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INTRODUCTION

La politique de la ville est une stratégie nationale et territoriale que l’État et les collectivités

territoriales mettent en place, avec leurs partenaires, pour lutter contre les difficultés et inégalités

qui touchent en France 1 500 quartiers prioritaires.

Ces mesures portent tout autant sur des enjeux sociaux (éducation, santé, sécurité, « vivre ensemble)

qu’économiques (création d’activités et d’emploi…) et urbains (rénovation de l’habitat, amélioration

du cadre de vie, mobilité…). Elle fait l’objet d’un contrat de ville intercommunal qui engage les

différents partenaires dans des actions communes pour la période 2015-2020.

Le Contrat de ville est régi par la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21

Février 2014. Cette loi introduit des principes et un cadre d’interventions avec :

- Une action publique qui s’organise à l’échelle intercommunale et qui mobilise tous les

partenaires concernés.

- Une nouvelle géographie prioritaire, resserrée et ciblée sur deux critères : le nombre de

ménages vivant sous le seuil de pauvreté et la concentration de ces derniers (base minimale :

1000 habitants).

- La participation des habitants, notamment par la création de conseils citoyens associés à

l’instance de pilotage du contrat de ville.

- Un contrat de ville intégrant les dimensions sociales, urbaines, économiques pour une

durée de six ans (2015-2020).

- Un renvoi prioritaire aux outils et aux financements du droit commun des partenaires

financiers du contrat de ville unique avant le recours aux crédits spécifiques.

- Un contrat articulé avec les outils de planification existants.

Dans sa rédaction issue de la loi n° 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la

cohésion urbaine, le troisième alinéa de l’article L. 1111-2 et l’article L.1811.2 du code général des

collectivités territoriales prévoit qu’un « débat sur la politique de la ville est organisé chaque

année au sein de l’assemblée délibérante de l’établissement public de coopération

intercommunale et des communes ayant conclu un contrat de ville, à partir d’un rapport sur la

situation de la collectivité au regard de la politique de la ville, les actions qu’elle mène sur son

territoire et les orientations et programmes de nature à améliorer cette situation ».

Le contenu de ce rapport a été précisé par l’instruction du 10 mars 2017 relative à la concrétisation

des engagements de droit commun dans les contrats de ville.

Le rapport « politique de la ville » permet à la collectivité de rendre compte de son action en faveur

des quartiers prioritaires et, le cas échéant, des quartiers de veille active, à l’aune des objectifs

généraux de la réforme (Partie II) et des objectifs spécifiques précisés dans le contrat de ville,

correspondant aux enjeux prioritaires définis à l’issue du diagnostic local par l’ensemble des

partenaires (Partie III).

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Afin d’inscrire les actions engagées en faveur des quartiers dans une démarche stratégique et

favoriser une mobilisation renforcée des politiques de droit commun de chaque niveau de

collectivité, la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine confie à l’échelon

intercommunal le pilotage des Contrats de ville.

Afin de tirer les conséquences, à la fois de cette évolution essentielle et des cas particuliers ouvrant

droit à dérogation, le décret n° 2015-1118 du 3 septembre 2015 a prévu que l’échelon d’élaboration

du rapport « politique de la ville » correspond à l’échelon de pilotage du contrat de ville.

- Le projet de rapport est élaboré par l’EPCI compétent, en lien avec les communes

concernées, les conseils citoyens et, le cas échéant, les autres parties signataires du contrat

de ville.

- Il est soumis pour avis aux conseils municipaux, aux conseils citoyens et au conseil

communautaire. Les contributions et délibérations de ces instances, sont annexées au projet

de rapport sous la forme d’un avis.

- L’assemblée délibérante de l’établissement public de coopération intercommunale

approuve le projet de rapport et indique les suites qui peuvent être réservées aux

observations formulées par les conseils municipaux et par les conseils citoyens.

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I. PRESENTATION DU QUARTIER PRIORITAIRE DE HAUTEVILLE

Lisieux accueille, en moyenne, une population plus modeste que le reste du territoire de l’ancienne

communauté de communes « Lintercom Lisieux Pays d’Auge Normandie », avec un revenu annuel

médian par unité de consommation plus faible (16 741 € contre 18 702 € : Données Insee 2014).

Ces données sont à mettre en lien avec la structure de l’habitat, fortement dédiée au locatif, locatif

social (38,4% du parc de logements) et locatif privé (28%).

Hauteville constitue l’unique Quartier Prioritaire retenu par le Commissariat Général à l’Egalité des

Territoires (CGET) pour la communauté d’agglomération Lisieux Normandie.

Le périmètre du quartier prioritaire comporte 3 680 habitants, soit environ la moitié de l’ensemble

du quartier vécu (7500 h).

Le revenu médian par unité de consommation sur le quartier prioritaire est de 8 600 €

(contre 16 471 € sur Lisieux et 18 702€ sur l’ancienne communauté de communes « Lintercom

Lisieux Pays d’Auge Normandie »).

Le quartier de Hauteville se délimite au Nord, au Sud et à l’Est via le réseau routier, et à l’Ouest via la

ceinture verte de l’Arboretum qui marque une césure (en plus de la topographie) avec le centre-ville.

Il comporte de nombreux équipements majoritairement de proximité mais également de portée

intercommunale.

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Sur le volet urbain, Hauteville peut être qualifié de « presqu’ville » en raison de son nombre

d’habitants et de son organisation (présence d’équipements sportifs, scolaires, administratifs et ses

deux centres commerciaux). Son tissu urbain est dominé par la présence de grands ensembles.

Hauteville comporte 60% des logements sociaux de la ville de Lisieux.

Les gabarits, les façades des immeubles paraissent peu attractifs et certains nécessitent des

interventions lourdes de réhabilitation. Le positionnement de ces immeubles est parfois en

contradiction par rapport aux espaces publics. En effet, les espaces privés destinés à assurer les

usages de base des prolongements des logements (stationnement, espace de détente et de loisirs,

usages domestiques…) sont parfois absents. On remarque un fort enclavement et une organisation

urbaine perfectible avec des sous-ensembles retournés sur eux-mêmes, et des stationnements

automobiles anarchiques. Certains espaces publics incomplètement aménagés font figure d’espaces

résiduels. Les circulations internes du quartier sont compliquées et les déplacements aléatoires

notamment pour les non-résidents.

Sur le volet social, Hauteville souffre d’une concentration de foyers en difficultés, une image

dégradée en matière de délinquance, et un sentiment d’insécurité est souvent présent parmi la

population. Des épiphénomènes participent aussi à la dégradation de son image : incendies,

cambriolages, vols à la roulotte, dégradations etc…

Au regard de ces enjeux urbains et sociaux, Hauteville a été retenu dans la liste des 200 sites à enjeu

national dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) par

décision de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) également en décembre 2014.

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II. ANALYSE TRANSVERSALE DES OBJECTIFS GENERAUX DE LA REFORME

2.1. Inscription du contrat de ville dans le projet de territoire de la communauté

d’agglomération Lisieux / Normandie.

Située au cœur de la Région Normandie et forte de plus de 75 000 habitants, la Communauté

d’Agglomération Lisieux Normandie est née le 1er janvier 2017 de la fusion des cinq Communautés

de communes de Lintercom Lisieux Pays d’Auge Normandie, du Pays de l’Orbiquet, du Pays de

Livarot, des Trois Rivières et de la Vallée d’Auge.

Fruit de plusieurs mois de concertation entre les élus du territoire en amont du processus de fusion,

le projet de l’intercommunalité appelé « acte fondateur » se fonde sur cinq ambitions :

1. Une Communauté d’agglomération « autorité organisatrice » d’un projet commun

d’aménagement durable du Sud Pays d’Auge.

2. Une Communauté d’agglomération qui place au cœur de son action le développement

économique et touristique du Sud Pays d’Auge.

3. Une Communauté d’agglomération qui œuvre en faveur de la cohésion sociale et de la qualité de

vie en Sud Pays d’Auge.

4. Une Communauté d’agglomération qui fait de l’enjeu environnemental un axe prioritaire de son

projet de développement.

5. Une Communauté d’agglomération qui constitue un nouvel espace de coopération avec les

communes.

La politique de la ville n’est pas spécifiquement mentionnée dans le volet relatif à la cohésion sociale

et urbaine du projet de territoire de la nouvelle agglomération. Cependant, les objectifs qu’il définit

s’articulent pleinement avec le contrat de ville.

Objectifs de l’axe cohésion sociale et qualité

de vie de l’acte fondateur

Objectifs associés du Contrat de ville

Développer l’offre de garde qui permet aux

jeunes couples actifs de s’installer durablement

sur le territoire

Objectif 3.3.4. Conforter l’accompagnement en

matière de parentalité

Développer l’offre scolaire et éducative qui

permet aux enfants et aux jeunes de grandir et de

s’épanouir sur le Sud Pays d’Auge

Objectif 3.1. Lever les freins à la réussite

éducative en travaillant sur la parentalité, la

scolarité, la santé et l’ouverture vers l’extérieur

Objectif 3.2. Favoriser la réussite éducative au

travers la refondation du Réseau d’Education

Prioritaire

Objectif 3.3. Refondre le projet jeunesse de la

collectivité

Développer les infrastructures de santé qui

permettent à tous d’accéder à une offre de soin

de proximité et de qualité

Objectif 1.3.3. Poursuivre et renforcer le travail

de prévention en santé et d’accès aux soins

Développer l’offre d’accès aux droits qui permet à

tous les habitants d’avoir un accès de proximité

aux différentes institutions publiques

Objectif 1.1.Renforcer l’accès aux droits

fondamentaux

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(Département, Pôle emploi, CAF, La Poste…)

Développer l’offre d’accompagnement et

d’hébergement qui permet aux personnes âgées

de rester le plus longtemps possible à leur

domicile, puis de ne pas avoir à quitter leur

territoire de vie lorsqu’ils doivent rejoindre une

structure d’hébergement.

Objectif 1.2.5. enforcer les liens

intergénérationnels et lutter contre l’isolement

des personnes âgées

Organiser un maillage équilibré du territoire et

favoriser l’accès de tous aux équipements

culturels et sportifs du territoire.

Porter les équipements sportifs et culturels

structurants pour l’animation, le rayonnement et

l’attractivité du territoire.

Poursuivre, sous d’autres formes, l’effort

d’équipement engagé par les Communautés de

communes (fonds de concours, schéma de

développement des équipements culturels et

sportifs)

Objectif 1.1.1. Faciliter l’accès à la culture des

habitants du quartier prioritaire, en particulier

de la jeunesse.

Objectif 3.3.1. Poursuivre et renforcer le travail

d’éducation par le sport

Objectif 3.3.3. Conduire une réflexion sur

l’évolution des locaux pour jeunes du quartier

dans le cadre du Programme de Rénovation

Urbaine.

Objectif 5.1.1. Réaffirmer le rôle structurant de

la rue Roger Aini dans la desserte du quartier

Sur le volet urbanistique, le PLUI de l’ex-Communauté de Communes Lintercom Lisieux Pays d’Auge

Normandie et son PADD ont été approuvé lors du dernier conseil communautaire le 21 décembre

2016.

Dans le cadre du PLUI, les chantiers prioritaires pour la ville de Lisieux sont de :

- Stabiliser la population, limiter les constructions périphériques, réexaminer l’offre d’habitat.

- Requalifier le centre-ville : commerces, gare, habitat.

- Réaménager le secteur de la gare (potentiel foncier important), le rendre accessible.

Le PADD définit le quartier de Hauteville comme un « cœur de bourg » et un lieu de polarités

secondaires. Le PADD insiste sur un renforcement des liaisons avec le centre-ville et la zone d’emploi

Est.

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Le Volet Habitat du PLUI, qui vaut PLH, permet de situer les enjeux du marché dans lequel devra

prendre place la stratégie Habitat du NPNPRU de Hauteville. En particulier, il détermine que la

production du logement neuf doit être recentrée sur Lisieux en privilégiant le renouvellement urbain,

l’utilisation des fonciers sous-utilisés, et des formes urbaines plus compactes. Ceci afin de limiter

l’étalement urbain.

Enfin, la Communauté d’Agglomération Lisieux Normandie pilote depuis sa création en janvier 2017

une étude habitat qui vise à réunir les éléments de connaissance et de problématique permettant de

poser les enjeux et les objectifs d’une politique de l’habitat et d’attribution à l’échelle de la future

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communauté d’Agglomération, avec une déclinaison spécifique pour le projet du quartier prioritaire

de Hauteville à Lisieux.

Cette étude a notamment abouti à la rédaction d’une Convention unique Intercommunale

d’Attribution (CIA) tel que le prévoit :

- L’article 8 de la loi Ville du 21 février 2014.

- L’article 97 de la loi ALUR du 24 mars 2014.

- La loi Egalité et Citoyenneté du 22 décembre 2016..

La Convention unique Intercommunale d’Attribution traduira en objectifs précis et territorialisés les

orientations en matière d’attributions de logement définies par la conférence intercommunale du

logement (CIL) afin d’améliorer la mixité sociale, en permettant aux plus modestes d’accéder au

logement social et en veillant à un meilleur équilibre entre les territoires.

2.2 Approche intégrée

Le diagnostic et le plan d’action du contrat de ville s’inscrivent dans une approche globale des

problématiques et ressources du quartier, articulant les dimensions sociale, économique et urbaine.

Après avoir partagé un diagnostic avec les partenaires signataires du contrat de ville et le conseil

citoyen en avril 2015, ces derniers ont décrit la stratégie du contrat de ville qui est constituée de 5

axes stratégiques et de 13 objectifs stratégiques eux-mêmes composés d’objectifs opérationnels.

Ce travail a permis de définir les objectifs du projet urbain et de les inscrire au rapport de

présentation du protocole de préfiguration à l’élaboration de la convention avec l’Agence de

Rénovation Urbaine (ANRU). Ainsi, le NPNPRU prend en considération les enjeux de cadre de vie

mais également ceux en matière de cohésion sociale, d’emploi et de développement économique

inscrits au contrat de ville :

Sur les aspects sécurité, le diagnostic du contrat et le rapport de présentation du protocole de

préfiguration font état d’un sentiment d’insécurité et de lieux propices au développement de la

délinquance. Il est notamment évoqué :

- La place Raoul Dufy (secteur central) est un espace enclavé qui nécessite un réaménagement

permettant une intervention facilitée des services de Police.

- Sur le secteur Ouest, au centre commercial n°1, le parking souterrain anxiogène nécessite une

réflexion intégrant le fonctionnement des commerces (livraison).

Sur le volet emploi et le développement économique, la continuité de la mise en œuvre des clauses

d’insertion est évoquée. Mais, il s’agit également de conforter les équipements commerciaux et le

lien avec les 2 zones d’emploi que sont le centre-ville et la zone d’activités à l’est du quartier.

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Sur le volet éducatif, le Conseil Départemental a réhabilité le collège Laplace. Outre le PRE et les

actions du REP, des actions s’engagent sur la mise en place d’expérimentation autour de l’école

numérique dans les équipements scolaires. Ces derniers souffrent de pertes d’effectifs mais

également de nécessaires interventions en termes d’accessibilité et de travaux énergétiques.

Il faut également noter la réflexion sur la politique Jeunesse. La part de population jeune sur

Hauteville étant relativement importante, les structures Jeunesse présentes sur le quartier ne

répondent plus aux demandes des jeunes.

2.3. Gouvernance

Fortes de l’expérience de la ville de Lisieux pour le portage du Projet de Rénovation Urbaine des

quartiers Nord de Lisieux et de Saint Désir et du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS), la ville

et l’intercommunalité ont souhaité mettre en place une nouvelle gouvernance pour le portage du

NPNRU et du contrat de ville du quartier de Hauteville.

L’objectif est de permettre une organisation efficiente à différentes échelles et d’associer les

partenaires dès le démarrage du projet.

Instances du Contrat de ville

Le comité de pilotage du Contrat de ville :

Il s’agit d’une instance décisionnelle qui :

- Veille à la mise en œuvre des orientations stratégiques du contrat de ville.

- Valide la programmation annuelle de l’appel à projets contrat de ville.

- Suit l’état d’avancement du NPNRU.

- Assure la bonne mise en œuvre des conventions opérationnelles annexes au Contrat de

ville (charte de relogement, charte Insertion, GUSP, Charte inter bailleurs etc).

-Etablie des choix stratégiques liés au projet urbain.

- Valide les programmes d’actions urbaines et sociales.

- Décide d’éventuelles adaptations du projet.

- Statue sur l’évaluation des dispositifs.

Il est co-présidé par le Président de l’agglomération ou son représentant, le Maire de Lisieux ou son

représentant, le Sous-Préfet de Lisieux.

Sa composition est la suivante :

- Des représentants élus de Lisieux Normandie.

- Des représentants élus de la Ville de Lisieux.

- Le Député de la 3e circonscription du Calvados.

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- Des représentants de la Sous-Préfecture de Lisieux.

- Des représentants du Conseil citoyen.

- Des représentants des services de la DDCS.

- Des représentants des services de la DDTM.

- Des représentants des services de l’Etat signataires du contrat de ville (DIRECCTE, ARS,

DASEN, Procureur de la République).

- Du délégué territorial de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine ou son

représentant.

- Des représentants du Conseil Régional de Normandie.

- Des représentants du Conseil Départemental du Calvados.

- Des représentants de la Caisse des Dépôts et Consignations.

- Des représentants des bailleurs sociaux engagés dans le dispositif.

- Des représentants de la Caisse d’Allocations Familiales.

- Des représentants de Pôle Emploi.

- Des représentants de la Mission Locale.

- Des représentants de la Chambre de Commerce et de l’Industrie des Territoires.

La fréquence des réunions se fait en fonction de l’avancement du projet et de l’opportunité de la

rencontre. Le Comité de Pilotage s’est réuni les 5 avril 2017 et 15 novembre 2017.

Le Comité technique du Contrat de ville :

Le comité technique a pour rôle de mettre en œuvre les décisions du comité de pilotage et donc de:

- Mettre en œuvre les orientations du contrat de ville.

- Suivre la programmation du Contrat de ville.

- Suivre l’état d’avancement du NPNRU.

- Favoriser la bonne coordination des actions des partenaires.

- Faire le point sur les conventions opérationnelles annexes au Contrat de ville (charte de

relogement, charte Insertion, GUSP, Charte interbailleurs etc.).

- Préparer les points d’arbitrage à proposer au comité de pilotage.

Il est composé a minima :

- Des représentants des services de Lisieux Normandie.

- Des représentants des services de la Ville de Lisieux.

- Des représentants de la Sous-Préfecture de Lisieux.

- Des représentants de la DDTM du Calvados.

- Des représentants du Conseil Régional de Normandie.

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- Des représentants du Conseil Départemental du Calvados.

- Des représentants de la Caisse des Dépôts et Consignations.

- Des représentants des bailleurs sociaux engagés dans le dispositif.

- Des représentants du Conseil citoyen.

Le Comité technique peut faire intervenir tout autre acteur ressource en fonction de l’ordre du jour. Il

s’est réuni les15 mars 2017 et 20 9 novembre 2017.

En complément des comités de pilotage et technique du Contrat, de ville des instances sont

dédiées au NPNRU.

Instances du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU)

Le groupe des élus référents de la Ville de Lisieux :

Le groupe de 5 élus dont le Maire et le Président de l’Agglomération, qui suivent le projet sous ses

différents aspects, depuis le début du processus d’étude.

Ce groupe arbitre les positions de la ville et de l’agglomération et peut associer d’autres élus en

fonction des sujets.

En 2017 les membres du groupe élus se sont réunis à deux reprises le 16 mars et le 17 novembre.

Le Conseil citoyen :

Il s'agit de l’instance réglementaire. Il est réuni régulièrement (3 ou 4 fois par an) pour être informé

de l’avancement du projet et débattre de ses options.

En 2017, les membres du Conseil citoyen se sont réunis deux fois : le 9 mars et le 17 novembre.

Le Comité technique du NPNRU :

Il a été créé pour :

- Etablir l’état d’avancement du NPNRU.

- Piloter la programmation urbaine et sociale du projet.

- Suivre les études techniques liées au projet.

- Coordonner les différentes interventions des maitres d’ouvrage et partenaires.

- Suivre les demandes de subventions des maîtres d’ouvrage.

- Mettre en oeuvre les conventions opérationnelles (insertion, relogement, GUSP).

Ce Comité est une instance technique qui regroupe les représentants des maîtres d’ouvrage, le

porteur de projet et les financeurs. Tout partenaire technique peut également être associé.

En 2017, les membres du Comité Technique se sont réunis à deux reprises : le 3 mars et le 19

décembre.

Le Comité de direction du NPNRU, dit CODIR :

Ce projet d’intérêt national nécessite un lieu décisionnel qui puisse se réunir rapidement afin de

décider des options opérationnelles et programmatiques du projet. C’est un lieu d’arbitrage sur la

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nature et le déroulement concret du projet. Il ne concerne que les maitres d’ouvrage d’opérations, et

peut accueillir d’autres invités comme la DDT. Il comporte :

- Des représentants élus de Lisieux Normandie.

- Des représentants élus de la Ville de Lisieux.

- Les Directions Générales des bailleurs sociaux engagés dans le dispositif.

- Des représentants de la DDTM le cas échéant.

Les membres du Comité de Direction se sont réunis à deux reprises en 2017, le 20 juin et le 15

octobre.

Le Comité de pilotage du projet ou COPIL :

Le COPIL est le lieu des grands arbitrages du projet. Il réunit les partenaires opérationnels et

financeurs du projet :

- Des représentants élus de Lisieux Normandie.

- Des représentants élus de la Ville de Lisieux.

- Des représentants de la Sous-Préfecture.

- Les Directions Générales des bailleurs sociaux engagés dans le dispositif.

- Du délégué territorial de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine ou son

représentant.

- Des représentants de la DDTM.

- Des représentants d’Action Logement.

- Des représentants de la CDC.

- Les représentants des partenaires financeurs comme le Conseil régional, le conseil

Départemental, ou d’autres partenaires.

Le Comité de pilotage peut se réunir en format restreint pour les décisions et validations

importantes à l’avancée du projet.

Il peut aussi se réunir en format élargi, dit « Grand Séminaire », avec d’autres acteurs techniques par

exemple, pour un moment de débat et d’échange sur le

projet, ses options, son avancement, afin d’entretenir la mobilisation des partenaires, une culture

partagée du projet, et de maintenir la visibilité d’un cap stratégique, au-delà des multiples décisions

ponctuelles et techniques qui forment le quotidien d’un projet au fil des mois. Cette instance peut

jouer le rôle de garant de la cohérence du projet dans la durée.

En 2017, les membres du Comité de pilotage se sont réunis à deux reprises, le 24 mars et le 24

novembre.

2.4. Modalités de participation des habitants

Afin de co-construire le projet de renouvellement urbain et le contrat de ville, la ville de Lisieux et

l’agglomération s’appuient sur :

Les groupes d’échanges territorialisés :

Il existe 4 groupes d’échanges (Hauteville, centre-ville, quartiers Sud et Nord). Ces groupes se

réunissent 2 fois par an.

Constitués d’habitants du quartier concerné, ils permettent d’informer les habitants sur les actions

menées au sein du quartier mais c’est également un lieu d’échanges. La ville de Lisieux pourra

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s’appuyer sur ces groupes déjà constitués pour les associer à toutes les phases du projet. Ils

serviront également d’appui pour relayer les informations aux autres habitants.

Les cellules de quartier sur la thématique de l’insécurité :

Ces groupes constitués de partenaires et d’habitants émanent du CLSPD. Ils se réunissent 2 fois par

an dans chaque quartier périphérique (une seule fois dans le centre-ville) sur la thématique de la

sécurité. La direction de projet pourra ainsi s’appuyer sur ces groupes.

Des groupes de travail habitants :

Des ateliers de travail spécifiques habitants pourront être créés en fonction des thématiques traitées

dans le cadre de la conception du projet notamment sur le volet urbain et en particulier sur les

questions de la résidentialisation. La ville de Lisieux s’appuiera également sur le travail des agents de

développement social du Centre Socio-Culturel CAF qui accompagneront des initiatives pour, avec

et de la population. Une convention de gestion entre la CAF et la ville de Lisieux prévoit

spécifiquement cette contribution.

La maison du projet, un relais majeur pour les actions de concertation :

Conformément à la loi du 21 février 2014, une maison de projets à destination des habitants, des

associations et des acteurs économiques fût créée. La maison de projets est un lieu ressource non

seulement sur le NPNRU de Hauteville mais également sur les autres projets urbains de la ville de

Lisieux.

Elle se déploie en 2 lieux :

- La Maison de Projets du centre-ville ouverte au public 5 demi-journées par semaine (et un samedi

matin par mois) depuis le 21 octobre 2016.

- La Maison de Projets de Hauteville ouverte au public 5 demi-journées par semaine depuis le 9

novembre 2016.

Son objectif est de :

- Informer le public.

- Accueillir des animations diverses en lien avec le projet urbain et l’architecture,

- Etre le lieu ressource sur les projets urbains de la ville,

- Accueillir les permanences des maitres d’ouvrages concernant le projet,

- Permettre au Conseil citoyen et aux habitants de se réunir,

- Créer un lieu de co-construction du projet.

Le Conseil citoyen :

Le Conseil citoyen de Hauteville a été constitué dans le respect de la loi du 21 février 2014 de

programmation pour la ville et la cohésion urbaine ainsi qu’en s’appuyant sur les règles établies par

le Ministère des Droits des Femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports au travers du cadre de

référence du conseil citoyen. Pour la ville de Lisieux, le Conseil citoyen a donc été constitué en

s’appuyant sur les règles suivantes :

- Règle 1 : Le Conseil citoyen doit être représenté en majorité par des habitants.

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- Règle 2 : Au sein du collège habitant, une majorité doit être tirée au sort.

- Règle 3 : Le tirage au sort a été réalisé à partir du Répertoire d’Immeubles Localisés (RIL) de l’INSEE

afin de permettre aux non-inscrits aux listes électorales de pouvoir potentiellement y participer.

- Règle 4 : Le Conseil citoyen doit être le plus mixte possible et le plus représentatif de la population

du périmètre du quartier prioritaire (le tirage au sort a donc été réalisé en sectorisant le quartier)

- Règle 5 : Le Conseil citoyen est paritaire

CONSEIL CITOYEN : 26 MEMBRES (13 femmes ; 13 hommes)

15 Membres du Collège

Habitants

11 Membres du Collège Acteurs Locaux

8 membres

Tirés au sort

7 membres

Volontaires

4 membres

Associations

2 membres

Commerçants

2 membres

Parents

d’élèves

1 membre

Collectif

Habitants

Il a pour rôle de :

- Favoriser l’expression des habitants et usagers aux côtés des acteurs institutionnels. A cet effet, le

Conseil citoyen a pour objectif de favoriser la participation des habitants et des acteurs non-

institutionnels du quartier de Hauteville en cherchant à associer ceux que l’on entend le moins dans

les exercices habituels. L’objectif étant de favoriser la reconnaissance d’un dialogue mutuel en

cherchant la construction d’une vision commune.

- Être un espace favorisant la co-construction des contrats de ville. Le Conseil citoyen contribue à

toutes les étapes de l’élaboration des Contrats de ville (du diagnostic à l’évaluation finale) et sur

tous les volets du contrat (PRE, NPNRU, CLSPD etc.). Pour permettre cette implication, des

représentants des Conseils citoyens participeront aux instances de pilotage des Contrats de ville et

pourront communiquer régulièrement aux différents acteurs leurs travaux, leurs propositions et le

bilan de la mise en œuvre des projets initiés.

- Stimuler et appuyer les initiatives citoyennes.

Le Conseil citoyen rassemble 18 membres (contre 26 initialement). Il s’est réuni à 2 reprises, le 9

mars et le 17 novembre, en assemblée plénière durant l’année 2017 dans le cadre de la mise en

œuvre du contrat de ville et du protocole de préfiguration du NPNRU.

Des représentants du Conseil citoyen participent aux différentes instances du Contrat de ville afin de

porter la parole de l’ensemble des membres lors des instances de décision.

La participation des membres du Conseil citoyen au travail conduit dans le cadre de la mise en

œuvre du NPNRU et du Contrat de ville est concrète. Ils contribuent au travail de veille sur le

quartier, expriment leurs attentes, rendent des avis sur les projets et influent sur les orientations

prises. La majorité des membres est impliquée en particulier les habitants volontaires et les

représentants associatifs du quartier. Les délégués de 3ème, certainement trop jeunes pour

s’impliquer sur ce type de dispositif ont assez rapidement décrochés. Le bilan des habitants tirés au

sort est plus mitigé : dans certains cas le tirage au sort a permis de réunir de nouveaux habitants qui

Page 18: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

18

n’étaient pas impliqués dans les instances de concertation plus traditionnelles. Dans d’autres cas, ils

ont rapidement décrochés ou ne participent que très ponctuellement aux réunions.

2.5. Ingénierie

Ingénierie du Contrat de ville et du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain

(NPNRU)

Sous la houlette de la Directrice Générale Adjointe « Grands Projets Lisieux 2025 », l’équipe projets

de la ville de Lisieux est constituée de :

- Le Responsable coordination et grands projets des services techniques.

- La Directrice Adjointe des services techniques en charge des aménagements paysagers et

du développement durable.

- La Directrice du Pôle Attractivité Commerciale.

- Le Chargé de mission Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP) et contrat de ville du

Pôle Aménagement Urbain.

De plus, au regard de l’augmentation croissante de la charge de travail relative au pilotage du

Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain, un chargé d’opération a été recruté au

sein du Pôle Aménagement Urbain depuis le 1er décembre 2017. Le chargé d’opération est chargé

d’assurer dans le cadre du NPNRU :

- Le suivi des études et des projets d’aménagement.

- Le suivi financier et des demandes subvention.

- La coordination des acteurs et la communication.

Page 19: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

19

2.6. Outils mobilisés pour le pilotage et l’évaluation des actions prévues dans le contrat

Observation du territoire :

Le territoire ne dispose pas d’un observatoire local et donc d’indicateurs permettant le suivi annuel

de l’évolution de la situation sur le quartier prioritaire.

Suivi des actions :

Sous l’impulsion du chargé de mission politique de la ville, les porteurs de projets répondant aux

objectifs inscrits au Contrat de ville se dotent progressivement de systèmes d’information et de

gestion permettant d’évaluer l’impact des politiques de droit commun auprès des habitants du

quartier prioritaire. Cependant, des voies de progression existent encore sur ce volet.

2.7. Le pacte financier et fiscal de solidarité : état des lieux et perspectives

Par arrêté préfectoral du 2 décembre 2016, la Communauté d’Agglomération Lisieux Normandie a

été créée suite à la fusion de la Communauté de Communes Lintercom Lisieux Pays d’Auge

Normandie, de la Communauté de Communes de la Vallée d’Auge, de la Communauté de

Communes des Trois Rivières, de la Communauté de Communes du Pays de Livarot et de la

Communauté de Communes du Pays de l’Orbiquet.

Par conséquent, conformément à l’article 1609 nonies C du Code Général des Impôts, une

Commission Locale d’Evaluation des Charges Transférées (CLECT) a été créée entre l’EPCI et les

Communes membres par délibération du conseil communautaire le 2 mars 2017.

Afin de préparer les travaux de la CLECT, un groupe de travail composé de 15 membres (3 membres

pour chacune des anciennes Communautés de Communes), du Vice-Président en charge des

Finances, et de deux personnes qualifiées à savoir Serge TOUGARD et Daniel DESHAYES. Ces

derniers sont chargés d’animer ce groupe de travail.

Ce groupe de travail ainsi que la CLECT ont notamment été chargés de travailler sur le Pacte

Financier et Fiscal. Son adoption est prévue en CLECT le 28 novembre et en Conseil Communautaire

le 14 décembre 2017.

Page 20: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

20

III. ANALYSE DU CONTRAT DE VILLE PAR AXE STRATEGIQUE

3.1. Compte rendu / évaluation des actions mises en œuvre

OBJECTIF STRATEGIQUE 1.1 : RENFORCER L’ACCES AUX DROITS FONDAMENTAUX

1.1.1. Faciliter l’accès à la culture des habitants du quartier prioritaire, en particulier de la

jeunesse.

Poursuivre les activités éducatives et culturelles (AECL) (Centre Socio-culturel) :

Ces actions sont majoritairement adressées aux habitants du quartier prioritaire. Une tarification

adaptée aux revenus est proposée. Les associations participent activement aux différentes actions du

quartier.

Porter des actions culturelles à destination des jeunes (Ville de Lisieux / Sport / Jeunesse) :

Le Centre d'Activités et de Créativité a participé à 24 séances d’actions proposées par le Pôle

Muséal. 50 enfants âgés de 6 à 12 ans du quartier prioritaire ont bénéficié d’actions spécifiques

visant à renforcer la culture.

Le Projet « Spectacle années 2000 »a réuni 6 jeunes âgés de 14 à 19 ans : Les jeunes du quartier

attendent ce moment avec impatience.

Renforcer l’offre d’activités culturelles par l’implantation du Conservatoire à Rayonnement

Départemental (CRD) de Musique et de Danse :

Au-delà des cursus propres à l'ensemble du CRD, quatre activités propres au Pôle danse sont

ouvertes à tous: la chorale adulte, le cours de danse jazz adultes, l’éveil musique et danse à partir de

4 ans, la batucada. Dans le cadre des PEAC, deux dispositifs propres au Pôle danse en lien avec le

réseau REP que sont les classes à horaires aménagés primaires en musique et danse et l’orchestre à

l’école s'adressent exclusivement aux élèves des écoles du quartier. Une tarification adaptée a été

mise en place pour toutes ces activités. En 2017- 2018, le temps fort de l'Orchestre à l'Ecole a été la

rencontre avec Bruno Coulais, compositeur, qui était présent en novembre 2017 pour présenter le

nouveau film dont il a composé la musique « La Mélodie », film dont le synopsis s’appuie sur les

orchestres à l’école. Les élèves ont interprété devant le compositeur ses mélodies les plus connues.

Ce projet avait comme partenaire le cinéma de Lisieux et les promenades musicales. Les parents sont

venus nombreux assister au concert. Plusieurs master-classes publiques, en lien avec la

programmation du théâtre ont été programmées.

Fin août, le festival partenaire des Jazzitudes proposera des concerts dans l'enceinte du Pôle

Culturel, ouvert à tous.

Renforcer l’offre d’activités culturelles au travers l’implantation de l'école d'arts plastiques :

L'ouverture de nouveaux ateliers plastiques annuels à partir de 4 ans est effective. Une

programmation culturelle à chaque vacances avec une tarification adaptée est mise en place. Les

partenaires et les acteurs du quartier demeurent en lien permanent. Plusieurs projets sont mis en

place : participation aux Journées de la Petite Enfance, les portes ouvertes en juin ainsi que la mise

en place de grands projets culturels inédits comme la résidence d'artiste en jumelage avec le collège

Laplace, un cours de philosophie à l'école Jules Verne en partenariat avec le Théâtre de Lisieux. Ces

actions permettent de favoriser les liens avec les habitants du quartier en favorisant le rayonnement

et l'appropriation de l'offre culturelle par les habitants du quartier.

Page 21: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

21

Contribuer à l’identification du pôle culturel en investissant l’espace public :

L'Ecole d'Arts Plastiques participe activement à la manifestation portée par le Centre Socio-culturel

"bouge dans ton quartier ", sur l’ensemble des sites du quartier chaque été. Le Pôle danse est utilisé

à des fins logistiques. Par ailleurs, les ateliers vacances ont lieu pour beaucoup hors les murs, en

extérieur sur le quartier, qui devient source d'inspiration et moteur de création pour les participants.

En 2017-2018, l'Ecole d'arts Plastiques a organisé deux temps forts d'école en fête ouverts sur le

quartier; le premier événement nocturne autour du thème de la Nuit a été organisé début janvier

autour d'un parcours d'exposition sensoriel par les élèves et leurs professeurs. En mars, une

performance chorégraphique en partenariat avec le Théâtre de Lisieux a eu lieu dans les locaux. En

juin aura lieu le deuxième "Ecole en fête", autour des portes ouvertes de l'Ecole.

Se servir du pôle culturel comme relais pour accroitre le rayonnement des autres équipements

culturels de la Communauté d'Agglomération Lisieux-Normandie :

L'Ecole d'Arts Plastiques étant un équipement du Pôle muséal, le partenariat avec le Centre Socio-

culturel, le CAC sont élargis à des visites au Musée d'Art et d'histoire, au Château-Musée de Saint-

Germain de Livet. Les concerts des élèves de l'orchestre à l'école et des classes CHAM permettent

l'accès au CRD.

Monter des projets entre le pôle et les acteurs du quartier (écoles, structures de loisirs, Centre Socio-

culturel, associations) :

L'année 2017-2018 est marquée par les projets reconduits entre le CRD et l'Education Nationale, le

partenariat entre l'Ecole d'Arts Plastiques et le Centre Socio-culturel.

Ouvrir l’aide au paiement des licences sportives de la CAF vers les activités culturelles (Centre Socio-

culturel) :

65 Pass ont été attribués sur Lisieux pour 51 familles différentes. Le Pass loisirs étant relativement

récent, chaque année, le nombre de disciplines concernées (sportives et culturelles) augmente et

l'information auprès des familles se développe par la communication mise en place par le centre

socio-culturel.

Découverte culturelle et visites du Paris (Service d’Action Préventive):

La grande majorité des jeunes de Hauteville ne sort que très rarement du quartier. Paris était encore

une ville inconnue avant que l'équipe éducative mette en place une action de séjour culturel. Les

quatre jeunes qui ont participé, ont découvert la capitale, ont visité des musées et ont assisté à des

spectacles. Autant d'activités qui leur ont permis d'élargir leur patrimoine culturel et d'envisager, dès

que possible, de participer à d'autres actions.

Poursuivre les « Bib de Rue » (Lisieux Normandie / médiathèque) :

La Médiathèque a pu poursuivre le travail de proximité dans les quartiers avec l'action Bib' de Rue et

la mise en place de boîtes à livres. Cette action en extérieur permet de croiser les habitants qui ne

fréquentent pas les structures. C’est une animation qui tisse du lien culturel, les enfants écoutent des

histoires, lisent sur place et /ou empruntent des livres. Le binôme avec un agent du CSC de la CAF

permet aussi de faire du lien Les interventions au PRE donne une autre lisibilité de la Bib de rue. Au

PRE, la lecture construit le langage, répond à des questions et surtout fait plaisir.

Page 22: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

22

1.1.2. Renforcer l’accompagnement social des publics en situation de fragilité.

Proposer un espace public numérique (EPN) (Centre Socio-culturel) :

L’EPN a ouvert le 1er janvier 2017 avec le soutien de deux services civiques. 221 d'habitants du

quartier sont inscrits.

Accompagner les familles via un suivi individualisé, des aides administratives et financières (CCAS) :

Le CCAS a beaucoup travaillé sur le non recours sur l'ensemble du territoire et particulièrement sur

le quartier prioritaire et les quartiers de veille. La part des habitants du quartier prioritaire

bénéficiant d'un suivi individualisé et des aides du CCAS représente : 14,4% des suivis et 37.5% des

aides. Le pourcentage de suivis et d'aides du quartier prioritaire a augmenté de près d'un point en

deux ans.

Poursuivre la permanence de la Banque de France (Centre Socio-culturel) :

Une permanence de la Banque de France accompagne tous les mardis et jeudis les personnes en

situation de fragilité budgétaire. Cela représente : 899 visiteurs pour l’année 2017.

Consom'Malin (CCAS) :

Cette action a pour objectif d’amener le public à maîtriser la gestion de son budget par des conseils

et informations liés à la vie quotidienne (consommation des énergies, pratiques culinaires,

fabrication de meubles à bas coût…). En 2017, Une soixantaine de famille issue du quartier prioritaire

sur un ensemble de 183 familles sont venues assister à l'action.

Etudier l'opportunité de recours aux services civiques pour effectuer un travail de proximité (Centre

Socio-culturel) :

Deux services civiques ont été embauchés pour renforcer l'accompagnement des publics. Cinq

rendez-vous des droits ont été effectués par le Service d’Information et d’Accompagnement des

Familles.

1.1.3. Poursuivre le travail d’accès aux droits juridiques.

Point d’accès aux droits (Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles) :

Il s'agit de développer un lieu d'accueil gratuit et permanent permettant d'apporter une information

de proximité sur leurs droits et devoirs aux personnes ayant à faire face à des problèmes juridiques

ou administratifs. L’objectif est de favoriser, par l’accès aux droits, l’autonomie des personnes.

L’action a permis d’accompagner 352 personnes du Quartier Prioritaire. Les délais d’attente ne

cessent de s’accroître en raison d’une forte augmentation du taux de fréquentation

1.1.4. Lutter contre le non-recours par un travail de proximité.

Aller à la rencontre des habitants afin de mieux faire connaître les institutions (Centre Socio-culturel):

La stratégie de l’équipe est d’allier un support d’animation pédagogique avec un lieu en pied

d’immeubles, de manière à rencontrer le plus grand nombre d’habitants. Le nombre d’habitant

rencontrés dans le cadre des actions de proximité s’élève à 850.

Page 23: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

23

Maintenir une présence de terrain (Service d’Action Préventive) :

50 jeunes du quartier prioritaire sont en contact quasi permanent avec l’équipe. La demande des

jeunes est importante. La présence quotidienne des éducateurs permet d’établir des contacts avec

des jeunes très éloignés des services et des institutions de droit commun.

OBJECTIF STRATEGIQUE 1-2 : FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DU LIEN SOCIAL PAR UNE

ACTION COORDONNEE DE PROXIMITE

1.2.1. Sortir de l’isolement et accompagner les familles monoparentales et les familles en

situation de précarité.

Projet « Partir en famille » Ville de Lisieux / Service Jeunesse :

L’objectif de cette action est de faciliter le départ en vacances des jeunes, seul ou en famille. Quatre

jeunes ont participé au chantier de rénovation. 17 adultes et 20 enfants sont partis en séjour.

Renforcer l'offre de structure Multi-accueil « La Ritournelle » s'appuyer sur celle-ci pour travailler la

parentalité, lutter contre l'isolement et faciliter l'accès à la formation et à l'emploi (Centre socio-

culturel) :

La Ritournelle propose un accueil occasionnel de proximité qui est en lien direct avec l’équipe

d’agents de développement social du Centre socio-culturel. Cette démarche globale facilite les

accompagnements des familles les plus vulnérables. Un agent de développement accompagne plus

particulièrement les familles monoparentales en leur proposant notamment de participer à un

séjour avec leurs enfants. Cette dynamique permet par la suite aux jeunes parents de participer aux

activités de l’équipement. 87 enfants du quartier prioritaire ont été accueillis. La mise en œuvre de

deux journées continues par semaine avec repas a permis à des mamans seules d'entrer en

formation et/ou en emploi, cet axe reste à développer.

S’appuyer sur les Loisirs Familiaux de Proximité et les départs en vacances autonome et semi-

autonome pour travailler sur les problématiques que rencontrent ces familles (santé, épargne,

isolement) (Centre Socio-culturel) :

Les objectifs pour les Loisirs Familiaux de Proximité sont :

- Lever les freins financiers en proposant des tarifs adaptés.

- Proposer des sorties collectives éducatives en incitant les parents à échanger avec leurs enfants.

- Favoriser les rencontres entre les familles notamment sur des temps conviviaux.

- Proposer des activités ciblées sur des tranches d’âge (les moins de 6 ans et les adolescents),pour

les départs en vacances.

- Accompagnement social renforcé des familles en lien avec les travailleurs sociaux du Conseil

Départemental.

- Travail avec les familles sur l’épargne bonifié (facilité la projection sur la durée).

- Accompagnement physique de certaines familles sur le lieu de camping via un minibus.

- Partenariat avec un camping labellisé VACAF pour l’accueil des familles du quartier.

Page 24: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

24

- Implication des habitants dans un collectif vacances qui gère la régie camping et aide les familles à

trouver des lieux ou des astuces.

- Prêt de matériel de camping tout au long de l’été.

- Aides financières de la Caf via le Pass'vacances Famille.

436 habitants différents ont participé dont 289 du quartier prioritaire. Les activités proposées à des

tarifs réduits ont facilité l’accès aux loisirs à ces familles.

Pour les départs en vacances : 22 habitants soit 91 personnes, sont partis en vacances via le soutien

du centre. Au cours des dernières années, de nouvelles familles, notamment du Centre d’accueil de

demandeurs d’asile, du foyer l’étape et du quartier de Hauteville, sont arrivées.

1.2.2. Soutenir les projets associatifs au travers la mise à disposition de locaux et un travail

d’accompagnement.

Poursuivre la mise à disposition de locaux et l'accompagnement des associations (Centre Socio-

culturel) :

27 associations ont été accueillies dans les locaux du centre avec la mise en œuvre d’une convention

à titre gracieux et avec « incitation forte » à s’ouvrir au quartier prioritaire. Les associations ont

respecté ce contrat et ont participé activement à des événements de proximité avec l’équipe du

centre.

Poursuivre l’accompagnement des associations (Centre Socio-culturel) :

L’association Hauteville Destination Ailleurs s’est constituée en association en 2017 aidée en cela par

les professionnels du centre et un organisme extérieur.

Encourager et accompagner les initiatives des jeunes (Centre Socio-Culturel) :

12 jeunes ont participé à des chantiers jeunes en partenariat avec le SAP. Ces chantiers ont consisté

à la rénovation de la salle polyvalente, au rangement de la régie camping l’été ou à des montages

de stands sur des animations de proximité.

1.2.3. Renforcer l’animation du quartier par un investissement de l’espace public tout au long

de l’année.

Mettre en place une Gestion Urbaine et Sociale de Proximité sur Hauteveille (Ville de Lisieux / Pôle

Aménagement Urbain) :

Un travail de diagnostic a été effectué via la réalisation d'un album cartographique concerté

(gestionnaires du quartier, animation, vie de quartier, Conseil citoyen).

Action d’éducation canine (Ville de Lisieux / Pôle Aménagement Urbain) :

L'action d'éducation canine a permis de conduire une animation sur l'espace public visant à

diminuer les nuisances provoquées par les chiens de compagnie (aboiements, déjections canines,

Page 25: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

25

chiens errants, etc.). L’action a réuni 6 participants sur le quartier de Hauteville. Les participants ont

pu apprendre à mieux appréhender leur animal au quotidien. Les éducateurs canins ont réalisé un

travail important de sensibilisation à l’utilisation des toutounets.

Maintenir la présence des 2 agents de développement social dans les quartiers de veille (Ville de

Lisieux – Service proximité tranquillité et lien social) :

L’intervention des 2 agents a été maintenue sur les territoires de veille. 224 habitants du quartier

Nord et 183 habitants du quartier Sud ont été touchés par les actions. Le résultat de cette action est

qualifié de satisfaisant, et en légère augmentation sur le quartier de veille sud.

Animations ludiques sur Hauteville (Jouons ensemble) :

761 personnes ont pu bénéficier des animations. Il s’agit de la découverte du jeu de société au sens

large (jeux de règles, jeux de construction, jeux de figurines, jeux de rôle, jeux en bois

surdimensionnés).

Le jeu est créateur de lien social voire intergénérationnel. Il permet de créer des moments

conviviaux, des espaces de rencontre, et s’adapte à tous les publics et tous les âges.

1.2.4 Améliorer la connaissance des animations proposées sur le quartier par un renforcement

du travail de proximité.

Aller à la rencontre des habitants afin de leur faire connaître l’offre d’animations et d’associations

présentes sur le quartier (Centre Socio-culturel) :

Neuf actions de proximité ont été mises en place tout au long de l’année en allant pour certaines au

plus près des habitants en pied d‘immeubles et en y invitant les associations fréquentant le centre.

2028 personnes ont été rencontrées.

Poursuivre le travail d’identification « d’habitants relais » auprès des institutionnels et s’appuyer sur

eux pour renforcer le lien social (goûter en pied d’immeuble, fête des voisins) (Ville de Lisieux /

Service proximité tranquillité et lien social) :

Ces moments sont l’occasion de faire passer des infos aux habitants rencontrés, notamment sur les

animations prévues dans leur quartier ou ailleurs. Plusieurs habitants sont identifiés comme un relais

sur Hauteville : les membres du Conseil citoyen, l'association Hauteville Destination Ailleurs, les

habitants référents des évènements festifs comme la fête des voisins. C’est également le cas pour les

quartiers de veille : 20 (Nord) et 17 (Sud). Les liens avec le jeune public sont aussi un bon moyen de

transmettre de l'information auprès des familles, et sur les quartiers de veille ce sont 26 jeunes que

le service connaît très bien et a vu régulièrement lors des actions de proximité.

Création d’une gazette Ville de Lisieux / Service proximité tranquillité et lien social :

L’année 2017 a donné lieu à de nouveaux numéros des journaux des quartiers nord et sud, 2 de

chaque.

Page 26: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

26

1.2.5. Renforcer les liens intergénérationnels et lutter contre l’isolement des personnes âgées.

Accueillir/orienter les personnes âgées et porter des actions visant à renforcer le lien

intergénérationnel (CCAS) :

Les animations du CCAS à destination des aînés ont augmentées sur l'année 2017 avec, deux

nouvelles sorties, un nouveau séjour, des animations. La part des habitants du quartier prioritaire

touchés par les actions portées par l’animateur intergénérationnel s’élève à 14,4%. La mobilisation

reste parfois difficile pour certains publics du quartier prioritaire. La progression est lente.

Proposer une offre de logement adapté sur le quartier (Val d'Or) (CCAS) :

Grâce au forfait autonomie, les animations ont pu se développer sur la résidence autonomie du Val

d'or et a permis à plus de 15 personnes âgées par jour de participer à des actions et animations

collectives. 100% des personnes résidant au Val d’Or sont issues du quartier prioritaire. Cela

représente 55 personnes.

Proposer une restauration sociale sur le quartier (Les pommiers) (CCAS) :

La restauration sociale s'est développée sur le quartier prioritaire grâce aux animations et à la qualité

des repas, le restaurant est autant fréquenté par les résidents du val d'or que par les retraités du

quartier qui viennent y manger de temps en temps. 100 % des habitants fréquentant la restauration

sociale des Pommiers sont issus du quartier prioritaire. Cela représente. 463 repas servis par mois. Ce

chiffre est en augmentation et répond aux attentes, les animations devraient encore permettre de

l'augmenter sur l'exercice à venir, mais les capacités d'accueil de la structure ne permettent plus

qu'une faible augmentation sur les années à venir.

Maintenir le service de maintien à domicile (CCAS) :

Les passages réguliers ont favorisés les liens entre le service et les résidents, puis l'organisation de

sorties pour ces derniers. Sur 576 personnes bénéficiant du SAD, 97 habitent le quartier prioritaire.

Aucune demande n'a été refusée. Une action d'accès au soin financé par la conférence des

financeurs a permis d'augmenter l'accompagnement auprès des publics les plus fragiles : 16

personnes.

Travailler au renforcement des solidarités de voisinage (Ville de Lisieux / Service proximité

tranquillité et lien social ) :

Un évènement comme la fête des voisins peut non seulement développer le lien entre voisins mais

aussi rapprocher les générations vivant sur un même secteur et faire sortir les personnes isolées.

Mais les goûters de Noël, fêtes de quartier aussi, toutes les actions de proximité sont positives en ce

sens. La Fête des Voisins fin mai, a rassemblé des voisins sur 24 lieux à Hauteville ou bien sur les

quartiers de veille, puis une dizaine de goûters de proximité très riches en terme de liens, puis trois

fêtes de quartier et une fête interquartiers qui s'est déroulée en 2017 sur Hauteville et ayant

rassemblé un large public. Sur les quartiers de veille : une dizaine de goûters de proximité très riches

en terme de liens se sont tenus. Trois fêtes de quartier et une fête inter quartiers sur Hauteville ont

rassemblé un large public.

Page 27: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

27

OBJECTIF STRATEGIQUE 1-3 : GARANTIR L’ACCES A LA SANTE POUR TOUS

1.3.1 Structurer la nouvelle organisation de l’offre de soin autour de la notion de parcours de

santé.

Maintenir l'offre de soins à domicile (SSIAD) (CCAS) :

Le SSIAD est un élément important du parcours de soin des lexoviens, en s'articulant en SPASAD il

limite les risques de rupture de parcours. 10 patients, soit 11% de l'activité, habitent le quartier

prioritaire. Le nombre évolue relativement peu (entre 10 et 12% chaque année), le service qui a un

taux de fréquentation proche des 100% à l'année n'a refusé aucune demande du quartier prioritaire

ou du quartier de veille.

1.3.3 Poursuivre et renforcer le travail de prévention à la santé et d’accès aux soins.

Renforcer le travail de proximité sur le quartier au travers de l'opération Dialog Santé » (Association

Education Solidarité Information 14) :

Cette action de prévention des conduites à risque et addictives s'est déroulée dans les

établissements scolaires du quartier (classe de CM1-CM2 et de 4ème), auprès des jeunes

fréquentant le local jeunesse "La Pendule" et auprès des jeunes suivis à la Mission Locale Sud Pays

d'Auge, sur des thèmes comme l'utilisation des écrans, les consommations de tabac, d'alcool et de

drogues et les conflits intra-familiaux. Les interventions cette année ont davantage ciblé le

développement des compétences psychosociales avec notamment l'animation de séances sur la

gestion des émotions auprès d'élèves de CM2 et l'animation d'ateliers d'affirmation de soi auprès de

jeunes stagiaires de la Garantie Jeune à la Mission Locale. 525 personnes concernées résident à

Hauteville.

Poursuivre l’action Jeudynamics afin de travailler sur le sport comme vecteur de santé, action

Jeudynamics (Centre Socio-culturel) :

L'assiduité des habitants à l’activité hebdomadaire leur permet de s'inscrire dans une démarche

durable de prévention. Cette action est bien repérée par les partenaires qui orientent régulièrement

leur public (CADA, ETAPES, PRE). Plusieurs participants ont entamés des démarches auprès de

professionnels de santé notamment des diététiciens ; d'autres se sont inscrits dans des clubs sportifs.

Le lien social généré par ces séances favorise la reprise de confiance en soi et permet une ouverture

vers l'extérieur. Certaines personnes ont engagé des démarches professionnelles (formation, emploi).

38 personnes différentes ont participé à cette action, avec une moyenne de 11 participants par

séance.

Maintenir l'offre de portage de repas (CCAS) :

Le portage des repas prévient la mal nutrition et garanti un maintien à domicile des aînés sur la

durée. Le service, dans sa globalité a, chaque année, plus de fréquentation, il en est de même sur le

quartier de veille et le quartier prioritaire. 12 personnes habitantes du quartier prioritaire, ont

bénéficié du portage de repas. C’est un résultat satisfaisant, aucune demande du secteur n'a été

Page 28: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

28

refusée sur l'année malgré un taux d'occupation de plus de 100% de ce service. Une réflexion sur

une seconde tournée de portage est en cours qui permettrait une amélioration du nombre de

lexoviens desservis et donc d'habitants du secteur.

Poursuivre les actions de prévention mises en œuvre par le CCAS :

Il est difficile de quantifier le nombre précis d'habitants du secteur touché par l'ensemble des

actions de prévention du CCAS, étant pour la plupart en accès libre. La fréquentation est restée

stable sur l'ensemble des actions pour l'ensemble du territoire.

Mener une réflexion sur la conduite d’actions sur les questions de l’hygiène, du sommeil, de

l’alimentation et/ou des addictions aux écrans (CCAS) :

12 professionnels ont pu bénéficier d’une action de sensibilisation à la lutte contre la mal nutrition.

Le séjour santé a concerné 9 adultes et 7 adolescents.

Point d'Accueil Jeunes (Maison des Adolescents) :

Le Point d'Accueil Jeunes (PAJ) joue un rôle d'écoute, d'évaluation et d'orientation du jeune et de sa

famille. Grâce à son travail d'évaluation et d'orientation, l'accueillant de la Maison Des Adolescents

participe à la prévention du mal être, du suicide, du harcèlement et des phobies scolaires. Une des

fonctions de l'éducateur du Point Accueil Jeunes est également de travailler l'adhésion vers la

nécessité de poursuivre la démarche vers un soutien psychologique, favorisant ainsi l'accès aux

soins.

Page 29: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

29

OBJECTIF STRATEGIQUE 2-1 : UNE ACTION FORTE EN MATIERE DE PREVENTION DE LA

DELINQUANCE ET DE CITOYENNETE

2.1.1. Maintenir un partenariat fort dans le cadre du Contrat Local de Sécurité.

Maintenir le développement d’un travail partenarial au travers du CLSPD Ville de Lisieux – Service

proximité tranquillité et lien social :

Le CLSPD est une instance essentielle, un temps de rencontre important entre les partenaires sur les

questions de sécurité. En 2017, une réunion en formation plénière s’est déroulée le 14 décembre.

Les différentes réunions :

- Une réunion en formation plénière annuelle

- Cellules de quartier : 4.

- Une réunion des établissements scolaires en septembre.

- Une réunion spécifique aux problèmes de sécurité secteur Camp Franc (Nord) au printemps.

- Une réunion spécifique aux problèmes de sécurité dans les tours de la SAGIM.

Les partenaires associés saisissent ces temps de réunion pour échanger, se transmettre les

informations.

Action non réalisée : Conventionner les actions conduites en partenariat afin qu’elles se pérennisent

dans le temps (ex : Ville/bailleur/police) En 2018, il y aura un conventionnement avec le parquet des

Mineurs pour la mesure de rappel à l’ordre.

2.1.2 Faciliter le travail de la Police par un désenclavement de certains espaces du quartier

dans le cadre du NPNRU.

Actions conduites dans le cadre des études ANRU :

Etudier l’intérêt et les possibilités d’intervention sur le bâti et/ou sur l’espace public dans les secteurs

jugés comme enclavés dans le cadre du NPNRU (ex : Raoul Dufy, parking souterrain, pôle culturel).

2.1.3. Poursuivre le travail de prévention mené en matière de citoyenneté en particulier

auprès de la jeunesse.

CIDFF :

82 personnes dont 8 enseignants pour la visite du tribunal auprès des élèves de 4ème et 56

personnes pour les animations collectives auprès des élèves de 5ème. Soit un total de 138

personnes informées, par le CIDFF. L’ensemble des élèves de 5ème et de 4ème du collège Laplace

ont été concernés.

SAP :

En partenariat avec le CIO, un groupe de parole constitué de décrocheurs scolaires a été mis en

place : 8 à 9 jeunes du Collège Laplace ont abordé la réalité de leur scolarité et élaboré des

« stratégies » permettant de lui trouver du sens. Cette action a permis d’ancrer les jeunes concernés

dans un processus socialisant, les impliquant positivement dans une démarche personnelle visant à

renforcer l’estime de soi, redonner de la confiance et sortir de l’isolement.

Police Nationale :

142 jeunes des établissements scolaires du quartier prioritaire ont été touchés par les actions de

sensibilisation.

Page 30: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

30

Réactiver les conventions ESI14 / établissements scolaires sur les conduites addictives (Education

Nationale) :

77 élèves de Hauteville concernés par les actions ESI 14.

Poursuivre la conduite de chantiers éducatifs (Ville de Lisieux Service / Sport et Jeunesse) :

Ville de Lisieux :

9 jeunes de 14 à 19 ans ont été impliqués dans la rénovation des bâtiments de la Ville pour

participer à l’auto financement de projets comme le mini-camp d’été. Les jeunes respectent bien

leurs engagements et ces chantiers permettent également d’apprendre des techniques et méthodes

liées aux métiers.

SAP :

Pour 16 jeunes un chantier éducatif leur permet d’avoir une première expérience d’être utile est

d’effectuer un pas vers une socialisation en devenir. La reconnaissance du travail par l’utilisateur,

l’acquisition de techniques professionnelles, le travail d’équipe, le respect des horaires et des

consignes sont autant d’indicateurs qui permettent d’affirmer que le jeune est en capacité d’accepter

les règles de la vie en société.

Maintenir un contact de terrain (Service d’Action Préventive) :

La présence régulière sur le territoire, permet d’établir de nombreux contacts. Les accompagnements

éducatifs qui en découlent sont le gage d’une action pertinente en direction des jeunes de ce

quartier. Le but est d’être le plus repérable pour que les jeunes du quartier. Dans l’éventualité d’une

rencontre, les jeunes peuvent identifier les éducateurs et les solliciter pour un accompagnement.

Favoriser la mise en place de projets d’éducation artistique et culturels à destination des jeunes sous

protection judiciaire dans le cadre du programme régional culture-justice (PJJ) :

Le développement d'actions par la PJJ permet aux mineurs de travailler le thème de la citoyenneté.

2.1.4. Travailler sur la prévention des incendies.

Poursuivre la mise en place d’arrêtés municipaux relatifs à la circulation des mineurs âgés de moins

de 13 ans sur les parties du territoire les plus sensibles » (Ville de Lisieux – Service proximité

tranquillité et lien social) :

2017 a été marqué par un grand nombre d'incendies, les auteurs des incendies sont assez rarement

identifiés, et il n'est pas du tout avéré que ce sont systématiquement des mineurs. L’année 2017

comptabilise 11 incendies volontaires et feux de poubelles. Les actions pour améliorer ce résultat

doivent impliquer plusieurs acteurs, bailleurs, police, ville, etc.

Poursuivre la mise en place d’arrêtés municipaux relatifs à la circulation des mineurs âgés de moins

de 13 ans sur les parties du territoire les plus sensibles (Ville de Lisieux – Service proximité

tranquillité et lien social) :

Tout au long de l’année 2017, des vagues d’incendies au printemps et à l’automne, et des

interpellations se sont tenus.

Page 31: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

31

2.1.5 Poursuivre la réflexion sur les besoins en matière de vidéo-protection.

Etudier l’opportunité d’implantation de caméras sur les sites où sont relevés des délits et

incivilités (Ville de Lisieux / Service proximité tranquillité et lien social) :

Cinq nouvelles caméras ont été installées par la ville sur trois parkings où des dégradations et autres

faits (notamment incendies) avaient eu lieu. Il n’y a pas eu de nouveaux faits de délinquance sur les

sites nouvellement vidéo-protégés.

Page 32: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

32

OBJECTIF STRATEGIQUE 2-2 : LUTTER CONTRE LE SENTIMENT D’INSECURITE ET

ACCOMPAGNER LES VICTIMES.

2.2.3. Lutter contre les phénomènes d’occupation des halls d’immeubles et des espaces

environnants générateurs d’incivilités et d’insécurité.

Ville de Lisieux « Poursuivre le travail de coordination mené entre la ville, les bailleurs sociaux et la

police. Pérenniser le partenariat par une convention (Ville de Lisieux / Service proximité tranquillité

lien social :

Cette collaboration avec bailleurs et police permet une efficacité et une réactivité face à ces

phénomènes. En 2017 une douzaine de situations ont pu être travaillées conjointement.

La collaboration entre ces 3 partenaires est de bonne qualité. En revanche, la convention n'est

toujours pas écrite.

Poursuivre le travail conduit par les assistants de prévention et d’accompagnement social des

bailleurs sociaux (Bailleurs sociaux) :

- Partélios : un agent de proximité.

- Sagim : agence en pied d’immeuble.

- Calvados Habitat : 6 correspondants.

2.2.4. Lutter contre l’insécurité routière.

Poursuivre et étudier les possibilités de renforcer les actions en matière de prévention routière (Ville

de Lisieux / Service Sport et Jeunesse) :

La journée de la prévention routière permet de lutter contre l'insécurité routière par la

sensibilisation au code de la route, la prévention des comportements à risques liés à la

consommation d'alcool et drogues. 60 jeunes ont été touchés par les actions de prévention routière.

2.2.5. Poursuivre l’accompagnement des victimes.

Maintenir le Service d’Aide aux Victimes (CIDFF) :

Il s'agit d'assurer un accueil quotidien des victimes tant téléphoniquement que physiquement. Il

offre aux victimes un soutien psychologique et un accompagnement juridique, une aide

administrative et une aide au recouvrement des indemnisations. 689 personnes reçues dont 491

domiciliées à Hauteville ce qui a donné lieu à 1 753 entretiens.

Conserver la présence d’un intervenant social au commissariat (CIDFF) :

Il s'agit d'apporter en temps réel un soutien aux victimes se rendant au commissariat en liaison avec

les partenaires. La permanence offre une réponse immédiate à la personne par une écoute

approfondie et permet d’organiser un accompagnement spécialisé si nécessaire. L’intervenant social

a accompagné 354 personnes en 2017.

Page 33: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

33

Mettre en place un bureau d’Aide aux Victimes au tribunal (BAV) (CIDFF) :

Il s'agit de se mettre en relation avec les victimes convoquées à une audience, de leur expliquer son

déroulé, de les préparer au procès, de les orienter si nécessaire vers le barreau, de les accompagner

à l'audience et le cas échéant de les aider à préparer leur dossier auprès des fonds de garantie

lorsque le jugement a été rendu. Le service a réalisé 262 entretiens et traité 1 206 demandes.

Groupe de responsabilisation des auteurs de violences (CIDFF) :

Cette action collective consiste en une prise en charge du partenaire violent dans la perspective

d’éviter la récidive ou la réitération de l’agression qu’il y ait ou non reprise de la vie commune. Il

s’agit de faire évoluer le sujet et d’arrêter voire de réduire les souffrances psychiques engendrées par

les violences. Aucune récidive n’a été recensée. L’action a permis d’accompagner 18 personnes.

Unité d’accueil médico-judiciaire pour victimes mineures (CIDFF) :

L'Unité d’Accueil Médico Judiciaire permet la création et la pérennisation d'une unité de lieu, de

temps et d'action qui semble aujourd'hui une des réponses les plus adaptées à la prise en charge de

l'enfant victime de maltraitance et/ou d’agressions sexuelles et offre les meilleures garanties quant

au recueil de la parole de l'enfant. Cette action permet de prévenir la survictimisation et les risques

de délinquance à venir. Elle s'inscrit à la fois dans le cadre de l'aide aux victimes et dans celui de

prévention de la délinquance. L’action a permis d’accompagner 72 victimes mineures. 105 entretiens

auditions ont été réalisés dont 33 post auditions.

Page 34: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

34

OBJECTIF STRATEGIQUE 3-1. ACCOMPAGNER INDIVIDUELLEMENT L’ENFANT AU TRAVERS DU

PROGRAMME DE REUSSITE EDUCATIVE (PRE).

3.1.1. Lever les freins à la réussite éducative en travaillant sur la parentalité, la scolarité, la

santé et l’ouverture vers l’extérieur.

Poursuivre un travail fort en matière de scolarité par la mise en place d’accompagnements

individualisés en direction des familles (PRE) :

Le PRE met en place des accompagnements à domicile pour des enfants ne relevant pas du Contrat

Local d’Accompagnement à la Scolarité (CLAS) mais dont les familles sont en difficulté pour pouvoir

les soutenir. La prise en charge individuelle proposée par le PRE permet d'adapter au mieux

l'accompagnement aux besoins de l'enfant dans sa famille. Dans certains cas, il est tout de même

nécessaire de mettre le PRE et le CLAS en place. Le PRE a permis d’accompagner 51 enfants sur le

volet scolarité.

Poursuivre un travail fort en matière de parentalité par la mise en place d’accompagnements

individualisés en direction des familles (PRE) :

Le Programme de Réussite Educative a identifié un certain nombre de besoins dans

l’accompagnement à la parentalité en complément des interventions éducatives existantes

(Protection de l’Enfance, prévention), notamment sur la relation parent/enfant autour des enjeux

scolaires. Les familles reconnaissent l’impact du PRE dans le soutien à la parentalité, notamment

dans leur positionnement éducatif envers les enjeux scolaires. L’intervention conjointe du PRE et des

services éducatifs permet à la fois de garantir un cadre éducatif pour des familles en difficulté tout

en les valorisant et en les sollicitant sur leurs compétences parentales. Le PRE a permis

d’accompagner 28 enfants sur le volet parentalité.

Poursuivre le renforcement de l’accompagnement scolaire des enfants allophones (PRE) :

Les enfants nouvellement arrivés sur le territoire et n’étant pas (ou très peu) familiarisés avec la

langue française se voient fragilisés dans leur rapport aux pairs, aux adultes, à l’enseignement et aux

apprentissages. Les enfants n’ayant pas acquis les connaissances de base rencontrent des difficultés

pour entrer dans les apprentissages. Le PRE, en partenariat avec le Réseau d’Echanges de Savoirs a

permis d’accompagner 9 enfants.

Travailler le lien entre les écoles du REP, la Protection Maternelle et Infantile (PMI), la médecine

scolaire, les cabinets d'orthophonistes autour des troubles du langage des élèves et

l’accompagnement des familles. (PRE) :

Le PRE propose des évaluations orthophoniques dans les écoles maternelles du quartier prioritaire

qui permettent de détecter chez les moyennes sections les enfants ayant besoin d'un suivi

orthophonique ou d’ateliers visant l’éveil au langage. Cette action a permis d’accompagner 18

enfants.

Page 35: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

35

Renforcer le travail d’ouverture vers l’extérieur (notamment sur le volet culturel) (PRE) :

Un certain nombre d’enfants et de jeunes n’a pas accès aux différentes structures culturelles, de

loisirs, sportives de la Ville soit du fait de leurs difficultés économiques, soit pour des aspects liés à

leur environnement social et culturel. De ce fait, les possibilités d’évolution dans un cadre collectif,

vecteur de socialisation, peuvent se voir freinées et constituer un frein à la mise en œuvre de

parcours de réussite. Afin de lever ces freins, 12 enfants bénéficiant d’un parcours de réussite

éducative ont bénéficié d’un accompagnement sur le volet ouverture vers l’extérieur.

3.1.2. Améliorer la gouvernance du PRE et renforcer le partenariat.

Maintenir un partenariat fort et régulier dans le cadre des EPS et explorer les pistes d’extension de ce

partenariat aux structures manquantes (PRE) :

Les temps de réunion de l’équipe pluridisciplinaire de soutien se tiennent toutes les deux semaines.

La mission principale est d’étudier les situations pour lesquelles il y a une demande ou un suivi,

auprès du PRE. Les sollicitations sont effectuées dans le respect du droit des familles et du

fonctionnement des institutions partenaires.

Page 36: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

36

OBJECTIF STRATEGIQUE 3-2. FAVORISER LA REUSSITE EDUCATIVE AU TRAVERS LA

REFONDATION DU RESEAU D’EDUCATION PRIORITAIRE (REP)

3.2.1. Garantir l'acquisition du "Lire, écrire, parler" et enseigner plus explicitement les

compétences que l'école requiert pour assurer la maîtrise du socle commun (Education

Nationale).

Les actions visent, dans leur diversité et en appui sur les savoirs acquis dans les enseignements

disciplinaires, à faire construire par les élèves les compétences du socle commun, en particulier

celles qui relèvent du domaine prioritaire des langages pour penser et communiquer. Elles

s'attachent à renforcer la maîtrise, par les élèves, des quatre composantes de ce domaine :

- Comprendre, s'exprimer en utilisant la langue française à l'oral et à l'écrit : projets interdegrés "

passerelle", "fables", AP, APC, co-enseignement à l'école et au collège.

- Comprendre, s'exprimer en utilisant une langue étrangère : projet inter-degrés autour de trois

langues : français, anglais, allemand.

- Comprendre, s'exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques :

projet inter-degrés en mathématiques, rencontres et échanges autour des mathématiques.

- Comprendre, s'exprimer en utilisant les langages des arts et du corps : jumelage, projets en lien

avec les partenaires artistiques et culturels locaux.

Les compétences langagières sont travaillées tout au long du parcours de l'élève. La maternelle est

le premier lieu investi pour la mobilisation du langage dans toutes ses dimensions (communiquer,

exprimer, comprendre...) et dans tous les domaines d'apprentissages. Les compétences de l'oral

comme de l'écrit sont visées dans l'ensemble des projets et actions menées sur le Réseau

d’Education Prioritaire (REP). Les dispositifs "plus de maîtres que de classes" et l'accueil des enfants

de moins de trois ans" ainsi que l'accompagnement personnalisé au collège permettent également

de travailler spécifiquement ces compétences.

La formation des enseignants du REP (C1-C2-C3) en 2017 a porté sur l'enseignement plus explicite

qui est un levier permettant, notamment aux élèves les plus éloignés des attentes scolaires, de

progresser dans les apprentissages. Un travail spécifique sur la compréhension des écrits a été

mené. Il a permis d'engager les équipes enseignantes à utiliser des outils communs au cycle 3. Une

formation sur le domaine langagier a été proposée aux intervenants du Contrat Local

D'accompagnement à la Scolarité (CLAS).

Page 37: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

37

3.2.2. Conforter une école bienveillante et exigeante (Education Nationale).

Les actions visent à mieux prendre en compte la diversité des élèves dans leur rapport à l'école et au

savoir. Elles visent à rompre une uniformité des modalités d'enseignement et une trop grande

linéarité des apprentissages. L'objectif est d'atteindre les exigences à la fin du cycle et pas

nécessairement à la fin de l'année, dans une perspective d'une forte diminution des redoublements

et d'une meilleure prise en charge de la vitesse d'évolution de chacun. Les dispositifs doivent ainsi

contribuer à donner du temps pour que les élèves acquièrent les postures et les automatismes

nécessaires sans lesquels ils ne peuvent progresser. L'évaluation des acquis des élèves doit s'inscrire

dans une perspective de meilleure intégration au processus d'apprentissage et contribuer à une

meilleure régulation des enseignements. Elle doit également participer d'une meilleure prise de

conscience par les élèves de leurs propres progrès et ainsi stimuler l'engagement dans les

apprentissages.

Une vigilance est accordée à l'ensemble du parcours de l'élève (tant au niveau pédagogique

qu'éducatif). Des dispositifs d'accompagnements et de suivi de parcours sont possibles. La

différenciation, les Activités Pédagogiques Complémentaires, les Stages de Remise à Niveau sont des

pratiques pédagogiques ou des dispositifs visant à l'acquisition des compétences fondamentales du

socle commun par un accompagnement particulier des élèves. Les évaluations sont conduites de

façon bienveillante mais reposent sur des objectifs exigeants. L'analyse des résultats des évaluations

favorise un suivi de chaque élève et permet de proposer, d'initier, de mettre en cohérence, des

pratiques pédagogiques engageant à faire progresser les élèves dans l'acquisition des compétences

du socle commun.

3.2.3. Mettre en place une école qui coopère utilement avec les parents et les partenaires pour

la réussite scolaire (Education Nationale).

L'accent est porté sur la qualité de l'accueil des parents dès la première scolarisation et tout au long

du parcours de l'élève, notamment sur les points de rupture : Grande Section/CP et entrée en 6ème.

Il s'agit de favoriser la connaissance du système scolaire par les parents, de les informer, de les

accompagner au plus près de leurs questionnements ou de leurs besoins. Les liens sont établis entre

les partenaires institutionnels et associatifs locaux afin de répondre, au mieux, aux besoins identifiés.

Les partenaires sont conviés au comité de pilotage du REP.

Un fort partenariat est établi entre l'Education Nationale et le PRE qui permet un suivi individuel et

sert le parcours de l'élève dans toutes ses dimensions : scolaire, de santé, de loisirs, de relations avec

ses parents. Le partenariat local est très investi dans les actions mises en œuvre dans le cadre du

Comité d'Education à la Santé et à la Citoyenneté.

Page 38: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

38

OBJECTIF STRATEGIQUE 3-3. REFONDRE LE PROJET JEUNESSE

3.3.1. Poursuivre et renforcer le travail d’éducation par le sport.

Soutenir les associations sportives du quartier (Ville de Lisieux – Service Sport et Jeunesse) :

15 associations sportives ont bénéficié d’un soutien financier de la municipalité. (Badminton, hand-

ball, volley, hockey, shin gi thai dojo, Tai Kwendo, Karaté, Haltérophilie, forme et bien-être, muay thai,

Miller's Dance club, clubs de Football).

Maintenir le travail d’éducation par le sport du CAL Handball (CAL Handball - Ville de Lisieux –

Service Sport et Jeunesse) :

Cette action vise à la découverte, au travers de la pratique du handball, des valeurs fondamentales

telles que le respect d'autrui, des règles du jeu, l'esprit d'équipe. L’action a bénéficié à 913 jeunes.

J'apprends à nager (Lisieux Normandie/Le Nautile) :

Le dispositif "j'apprends à nager" vise à permettre à des enfants et des jeunes du quartier prioritaire

d'apprendre à nager et d'accéder aux installations sportives de l'intercommunalité. Le projet a

bénéficié à 16 jeunes du quartier prioritaire repérés par le PRE, le centre socio-culturel et le service

jeunesse (durant 14 séances de 45 minutes chacune).

3.3.2. Lever les freins à la réussite éducative en travaillant sur les différents « temps de

l’enfant » (scolaire, périscolaire, extrascolaire) et leur articulation.

Mouv' de Rue :

Des jeunes participent en amont de la manifestation à toutes les étapes de la construction de projets

pour une valorisation le jour de l’évènement. Il est estimé qu’environ 1 100 habitants ont participé à

Mouv’ de Rue.

Faire évoluer dans le temps les activités périscolaires (APS) en poursuivant le travail engagé avec les

partenaires :

Réflexion actuelle sur un Projet Educatif Local.

Apporter une offre de loisirs à destination des enfants et les adolescents durant le temps extra-

scolaire en s’appuyant sur le centre de loisirs et le local adolescent :

Toute l’année un Accueil Collectif de Mineurs (CAC) et un Local Adolescent (La pendule) sont ouverts

Ces structures proposent des loisirs sportifs et culturels, des montages de séjour, des

accompagnements à l'autonomie des jeunes adultes.

3.3.3. Conduire une réflexion sur l’évolution des locaux pour jeunes du quartier dans le cadre

du Programme de Rénovation Urbaine.

Durant l'année 2017, le collège Laplace était en cours de rénovation.

Page 39: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

39

3.3.4. Conforter l’accompagnement en matière de parentalité.

Maintenir les interventions en matière de parentalité (Service d’Action Préventive) :

Le Service d’Action Préventive intervient ponctuellement sur le champ de l’accompagnement à la

parentalité notamment lorsque de jeunes femmes deviennent mères et demandent à être

accompagnées dans leurs démarches pour devenir autonomes.

Lieu d’accueil Enfants/Parents (Association Accueillir son enfant) :

« La Mosaïque » est un lieu d’accueil enfants/parents situé au centre socio-culturel ce qui permet de

mieux toucher les habitants du quartier prioritaire. Le dispositif contribue au soutien à la parentalité

en permettant aux parents d’échanger sur les pratiques éducatives. Il a bénéficié à 41 personnes

dont 38 % du quartier prioritaire. L'association « Accueillir son enfant » à également accompagné

204 personnes dans le cadre de l'allaitement, 56 personnes pour la malle aux histoires et 63

personnes en art patouille.

Page 40: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

40

OBJECTIF STRATEGIQUE 4-1 : RENFORCER LES ACTIONS EN FAVEUR DE L’EMPLOI ET DE

L’INSERTION.

4.1.1. Lever les freins périphériques à la reprise d’une activité.

Accompagner les femmes du quartier dans leur volonté d’un retour à l’emploi via le bureau d’aide

individualisé vers l’emploi (BAIE) (CIDFF) :

134 femmes dont 51 du quartier prioritaire ont bénéficié de cette action. L'accompagnement a

favorisé pour 20,51% des personnes reçues le retour à un emploi, l'entrée sur une formation et/ou

un dispositif d'insertion.

Action collective d'insertion sociale et professionnelle (CIDFF) :

L'action a pour but de lever les freins à l'insertion professionnelle de personnes très éloignées de

l'emploi, en repérant un réseau de partenaires "ressource" (centres de formation, lieux culturels..),

mais aussi en proposant un travail sur soi-même d’introspection et de valorisation. 13 femmes

habitantes du quartier prioritaire ont bénéficié de l’action. L'action a permis de valoriser et de faire

émerger auprès des candidats des valeurs insoupçonnées.

Maintenir l’offre de solutions de logements et l’accompagnement social que permet le Foyer des

Jeunes Travailleurs (FJT) à destination des jeunes du quartier. (CCAS) :

L'accès au FJT permet d'apporter non seulement un accès facilité à la mobilité et à l'emploi, mais

également un accompagnement individuel des jeunes, tant social que socio-professionnel. 9% des

jeunes bénéficiant du foyer des jeunes travailleurs habitent le quartier prioritaire ou des quartiers de

veille. Cela concerna la chambre relais et l'accès traditionnel. Aucune demande n'a été rejetée.

Poursuivre le dispositif de « Chambre Relais ». (Mission Locale) :

Un jeune qui se retrouve sans logement stable ne peut s'impliquer durablement dans son parcours.

La chambre relais amène cette stabilité indispensable à l'insertion durable. L'encadrement fait par les

animateurs permet aux jeunes de se projeter sereinement. Le dispositif a bénéficié à 3 jeunes.

Contribuer à lever les freins périphériques que rencontrent les jeunes du quartier (logement, santé,

mobilité, etc) (Mission Locale) :

La Mission Locale tente de maintenir voir de développer des actions visant à renforcer l’accès au

logement, à la santé ou à la mobilité. 130 jeunes du quartier prioritaire (10 % des jeunes suivis) ont

été accompagnés par la mission locale. Six jeunes habitant le quartier prioritaire ont été revus sur

l'action "mon Image mon emploi" Sept jeunes du quartier prioritaire (30 % des jeunes ayant

bénéficié de l'action) ont bénéficié d'un accompagnement dans le cadre de la mobilité.

De plus, la « Garantie Jeunes » a offert une bonne opportunité pour travailler ces thématiques même

si le dispositif n’a permis de toucher que peu de jeunes du quartier prioritaire (6 jeunes).

Page 41: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

41

Opération navette (Centre Socio-culturel) :

Le dispositif pointe la levée des freins à la mobilité pour accéder à : une formation, un entretien

d’embauche, un emploi direct dans l’attente d’un véhicule ou une recherche d’emploi. Neuf

personnes habitant le quartier prioritaire ont bénéficié de l’opération navette. Pour six bénéficiaires,

cela a permis un maintien dans l’emploi. Depuis le mois de septembre, le centre gère une seconde

voiture.

4.1.2. Favoriser la montée en compétence et accompagner vers l’emploi

Espace Chantier (Bac emploi) :

BAC Emploi met des salariés en insertion à disposition d'employeurs afin de permettre à des

personnes de reprendre une activité salariée au travers de missions ponctuelles complétées

par un accompagnement social et professionnel adapté.

Forum de l'emploi (Ville de Lisieux/Service Sport et Jeunesse) :

Le but de cette action est de créer du lien entre employeurs et demandeurs d'emploi. Etait proposé

des démonstrations de métiers, des rencontres d'agences d'intérim, Pôle emploi, Mission Locale, FJT,

CIO, CLAJ... Pour permettre à chacun de se déplacer vers le site, les habitants de Hauteville

bénéficiaient, de navettes de bus gratuites. Afin de mieux accueillir les publics, des jeunes lycéens

ont pu accompagner les participants vers les stands qui les intéressaient. 800 personnes sont

concernées par cette action, dont 240 de Hauteville, soit : 30%.

Mobiliser les contrats de professionnalisation et d’apprentissage (Mission Locale) :

Le contrat de professionnalisation permet la montée en compétences des jeunes et favorise très

souvent l'accès à l'emploi durable. Cinq jeunes du quartier prioritaire ont été bénéficiaires ce type de

contrats. Les professionnels constatent que peu de jeunes du quartier prioritaire souhaitent accéder

à l’alternance pour des raisons multiples (manque d'employeurs prêts à accueillir des jeunes, refus

de "retourner à l'école", distances des organismes et surtout des CFA, problème de savoirs de base,

etc…).

Accompagner les jeunes du quartier vers l’emploi, la formation et la formulation de leur projet

professionnel (Mission Locale) :

L'accès à la formation professionnelle fournit une qualification à des jeunes qui en sont souvent

dépourvus. Il est souvent préalablement nécessaire de travailler le projet avec ces derniers. Pour

accéder à une insertion durable, il est donc indispensable de pouvoir préparer au mieux l'accès à

l'emploi. Il s'agit aussi de préparer les jeunes sur toutes les techniques de recherche d'emploi. 90

jeunes dont 69% du quartier prioritaire sont concernés par cette action. La mission locale

souhaiterait amener davantage de jeunes à se former, mais cette catégorie de public rencontre une

réelle réticence. Le plan 500 000 formations porté par la région a permis de mobiliser ces jeunes vers

des formations qui leur conviennent mieux (formations courtes et certifiantes).

Page 42: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

42

Lancement et animation du dispositif Garantie jeunes (Mission Locale) :

La Garantie Jeunes est un accompagnement global d'un an basé sur des animations collectives. Les

jeunes multiplient les expériences professionnelles (rencontres, stages, emplois...) pour développer

leur représentation du monde de l'emploi et leur expérience. En parallèle, ils travaillent sur le savoir

être. 12 jeunes du quartier prioritaire ont été accompagnés dans le cadre de ce dispositif. La

proportion de jeunes du quartier prioritaire pourrait être plus importante, mais l'implication exigée

par la garantie jeune freine de nombreux candidats. La promotion du dispositif auprès des

partenaires est une priorité pour améliorer ce résultat.

Utiliser les outils du droit commun (CAE, CIE, emploi d’avenir, etc…) pour réduire le nombre de

personnes sans activité sur le quartier (Mission Locale) :

Le recours aux emplois aidés est une vraie plus-value pour l'accès à l'emploi durable. Le rythme et

les conditions sont adaptés aux publics les plus vulnérables notamment les jeunes. En outre, des

formations doivent systématiquement être mises en œuvre pour permettre la montée en

compétences. 7 jeunes du quartier prioritaire sont bénéficiaires des dispositifs (3 EAV et 4CAE).

Poursuivre l’élaboration de clauses d’insertion bénéficiant aux habitants du quartier prioritaire

notamment dans le cadre de l’ANRU avec le facilitateur clause de la mission locale (Mission Locale) :

Les clauses d'insertion, sont, par définitions, des outils créés spécifiquement pour permettre aux plus

éloignés d'accéder à un emploi. 3 jeunes du quartier prioritaire de Hauteville ont pu bénéficier de

ces clauses. Les clauses sociales qui constituent une véritable opportunité pour les personnes en

difficulté bien que le volume des chantiers fournit un nombre d'heures d'insertion réduit. A

contrario, le travail réalisé par la mission locale reste le même qu'il concerne un recrutement d'une

semaine ou de 3 mois. On constate que la distance des entreprises qui interviennent, ne favorise pas

le recrutement des personnes à l'issue du chantier.

4.2.2 Renforcer l'attractivité des centres commerciaux de proximité

Le travail avec les commerces du quartier dans le cadre du plan d’actions municipal en matière

d’attractivité commerciale est en cours d’élaboration.

Encourager la création d’une association de commerçants sur le Centre Commercial n°1 :

Présence d'un boulanger au 1er centre, qui représente un relais pour la Ville. Il est également

présent sur le centre commercial n° 2 et adhère à l'Association des commerçants de la Place Mozart.

Page 43: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

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AXE N°5 CADRE DE VIE ET RENOUVELLEMENT URBAIN

Le protocole de préfiguration est la première étape de contractualisation dans le cadre de la

conduite du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU).

Il se traduit concrètement par la conduite d’un programme d'études et la mise à disposition de

moyens d'ingénierie permettant la conception d’un projet urbain de qualité pour le quartier

prioritaire de Hauteville. Il permet de définir également les conditions de faisabilité et de réalisation

du projet.

L’ensemble des objectifs de l’axe stratégique n°5 sont travaillés depuis le 1erjuillet 2016 dans le

cadre de ce protocole. Pour ce faire la direction de projet est accompagnée par :

- Une assistance à maitrise d’ouvrage : Il s’agit d’une mission visant à accompagner la direction de

projet tout au long de la mise en œuvre du protocole de préfiguration avec pour objectif final la

rédaction de la convention pluriannuelle du Nouveau Programme de Renouvellement Urbain du

quartier de Hauteville.

- Une maitrise d’œuvre urbaine : Il s’agit d’une mission visant à accompagner la ville de Lisieux et

l’intercommunalité tout au long de la mise en œuvre du protocole de préfiguration avec pour

objectif final la conception du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain.

Le NPNRU du quartier de Hauteville fût présenté en Réunion de Travail Partenariale (RTP) le 12 avril

2018. Les partenaires ont souligné lors de la RTP la qualité et l'ambition du projet et donc confirmé

leur engagement fort pour accompagner le projet de renouvellement de Hauteville. Des précisions

et modifications ont été formulées par l’ANRU avant un passage en Comité d’Engagement dont la

date prévisionnelle se situe en septembre/octobre 2018

Page 44: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

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3. 2. Détail des dépenses / tableau de financement

Concernant le bilan financier 2017, nous ne disposons pas des éléments nécessaires à son écriture.

En Comité de Pilotage le 19 avril 2018, la DDCS à « pu expliquer que la priorité du deuxième

trimestre est d'engager le dossier le plus rapidement possible. Concernant l'annexe financière la DDCS

a choisi d'effectuer ce travail pendant l'été 2018 et de transmettre l’annexe complétée à la fin de celui-

ci. C'est un travail important à mener afin de rester cohérent par rapport aux années précédentes. Il

précise qu’au vu de la charge de son service, il est impossible de mener ce travail en parallèle de

l'Appel à projets. La DDCS confirme que l’annexe financière ne sera pas transmise avant la fin de l’été.

Par conséquent, le rapport politique de la ville 2017 (à rendre avant le 30 juin 2018), ne contiendra

pas les éléments financiers 2017 »

Par conséquent le bilan 2017 sera intégré au rapport dès que possible et présenté lors des instances

de l'automne 2018.

Page 45: RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 - Arjo Wiggins

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3.3. Orientations 2019

Au regard des éléments de bilan présentés ci-dessus, des orientations pour le contrat de ville ont été

travaillées lors de 4 groupes de travail :

- Développement social : le 17/05/18.

- Prévention de la délinquance et lutte contre le sentiment d’insécurité : le 14/05/18.

- Réussite Educative : le 16/05/18.

- Développement de l’activité économique et de l’emploi : le 16/05/18.

Ces propositions d’orientations ont ensuite été complétées et approuvées en :

- Groupe élus Ville de Lisieux/Lisieux Normandie : le 04/06/18.

- Conseil citoyen : le 28/05/18.

Concernant le Comité technique et le Comité de pilotage, les orientations 2019 seront présentées

lors d'un Comité technique et d'un Comité de pilotage à l'automne 2019.

Pour l’année 2019, l’objectif est de consolider le travail commencé en 2018. Il n’y a donc pas de

changements quant aux orientations déterminées.

Les orientations du contrat de ville sont de 3 ordres :

- Les axes de travail pour 2019 dans le cadre du protocole de préfiguration à la convention ANRU : Il

s’agit ici de recenser l’ensemble des objectifs du contrat de ville qui seront poursuivis en 2019 dans

le cadre des études visant à l’élaboration de la convention avec l’ANRU pour le Nouveau Programme

National de Renouvellement Urbain (NPNRU) du quartier prioritaire de Hauteville.

- Les axes de travail pour 2019 dans le cadre du contrat de ville : Il s’agit ici de recenser l’ensemble

des pistes d’actions qui seront étudiées par les signataires du contrat de ville durant l’année 2019

dans le cadre de groupes de travail organisés par le chargé de mission politique de la ville.

- La priorisation 2019 dans le cadre de l’appel à projets contrat de ville : Il s’agit ici de recenser

l’ensemble des objectifs ciblés comme prioritaires pour bénéficier d’un financement dans le cadre de

l’appel à projets contrat de ville financé par le Commissariat Général à l’Egalité des Territoires (CGET)

et piloté localement par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS).

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AXE DE TRAVAIL 2019 – NPNRU

AXE STRATEGIQUE N°1 – COHESION SOCIALE / DEVELOPPEMENT SOCIAL

OBJECTIF STRATEGIQUE 1. 2. FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DU LIEN SOCIAL PAR UNE ACTION

COORDONNEE DE PROXIMITE

- Objectif opérationnel 1.2.3. Renforcer l’animation du quartier par un investissement de l’espace

public tout au long de l’année

- Objectif opérationnel 1.2.5. Renforcer les liens intergénérationnels et lutter contre l’isolement des

personnes âgées

AXE STRATEGIQUE N°2 – COHESION SOCIALE / PREVENTION DE LA DELINQUANCE, LUTTE

CONTRE LE SENTIMENT D’INSECURITE

OBJECTIF STRATEGIQUE 2. 1. UNE ACTION FORTE EN MATIERE DE PREVENTION DE LA

DELINQUANCE ET DE CITOYENNETE

- Objectif opérationnel 2.1.2. Faciliter le travail de la Police par un désenclavement de certains

espaces du quartier dans le cadre du NPNRU

- Objectif opérationnel 2.1.4. Travailler sur la prévention des incendies

OBJECTIF STRATEGIQUE 2. 2. LUTTER CONTRE LE SENTIMENT D’INSECURITE ET ACCOMPAGNER LES

VICTIMES

- Objectif opérationnel 2.2.1. Réhabiliter le bâti et les espaces publics dans les secteurs anxiogènes

afin d’améliorer l’image de Hauteville

- Objectif opérationnel 2.2.3. Lutter contre les phénomènes d’occupation des halls d’immeubles et

des espaces environnants générateurs d’incivilités et d’insécurité

- Objectif opérationnel 2.2.4. Lutter contre l’insécurité routière

- Objectif opérationnel 2.2.5. Poursuivre l’accompagnement des victimes

AXE STRATEGIQUE N°3 – COHESION SOCIALE / REUSSITE EDUCATIVE

OBJECTIF STRATEGIQUE 3. 3. REFONDRE LE PROJET JEUNESSE DE LA COLLECTIVITE

- Objectif opérationnel 3.3.1. Poursuivre et renforcer le travail d’éducation par le sport

- Objectif opérationnel 3.3.3. Conduire une réflexion sur l’évolution des locaux pour jeunes du

quartier dans le cadre du Programme de Rénovation Urbaine.

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AXE STRATEGIQUE N°4 – DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET DE L’EMPLOI

OBJECTIF STRATEGIQUE 4. 2. SOUTENIR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

- Objectif opérationnel 4.2.1. Renforcer l’attractivité des centres commerciaux de proximité

- Objectif opérationnel 4.2.2. Accompagner vers l’entreprenariat

AXE STRATEGIQUE N°5 : CADRE DE VIE, RENOUVELLEMENT URBAIN

OBJECTIF STRATEGIQUE 5. 1. AMELIORER L’ESPACE PUBLIC ET LE CADRE DE VIE

- Objectif opérationnel 5.1.1. Réaffirmer le rôle structurant de la rue Roger Aini dans la desserte du

quartier

- Objectif opérationnel 5.1.2. Améliorer le maillage viaire interne

- Objectif opérationnel 5.1.3. Renforcer les cheminements piétons et les liaisons de bus

- Objectif opérationnel 5.1.4. Mettre en valeur le paysage

- Objectif opérationnel 5.1.5. Améliorer la maintenance des espaces publics par la conduite d’une

gestion urbaine et sociale de proximité

- Objectif opérationnel 5.1.6. Conforter la démarche environnementale en s’appuyant sur les

potentialités existantes, aller vers un « éco-quartier »

OBJECTIF STRATEGIQUE 5. 2. RENOUVELER L’ATTRACTIVITE DE L’HABITAT

- Objectif opérationnel 5.2.1. Renouveler l’offre de logement

- Objectif opérationnel 5.2.2. Réhabiliter le parc ancien

- Objectif opérationnel 5.2.3. Résidentialiser les espaces

- Objectif opérationnel 5.2.4. Préserver la diversité de l’offre de logement locatif social

- Objectif opérationnel 5.2.5. Coordonner l’action des bailleurs et mettre en synergie les stratégies

patrimoniales

OBJECTIF STRATEGIQUE 5. 3. RENFORCER LES CENTRALITES EXISTANTES

- Objectif opérationnel 5.3.1. Secteur ouest : renouveler l’image de la première centralité du quartier

- Objectif opérationnel 5.3.2. Secteur centre : affirmer une nouvelle polarité à forte visibilité autour

des sports et de la jeunesse

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- Objectif opérationnel 5.3.3. Secteur Est : Améliorer le fonctionnement du centre commercial n°2

(Est) et de ses abords

AXE DE TRAVAIL 2019 – CONTRAT DE VILLE

AXE STRATEGIQUE N°1 – COHESION SOCIALE / DEVELOPPEMENT SOCIAL

OBJECTIF STRATEGIQUE 1. 1. RENFORCER L’ACCES AUX DROITS FONDAMENTAUX

- Objectif opérationnel 1.1.4. Lutter contre le non-recours par un travail de proximité

Pistes de réflexion à approfondir en groupe de travail : renforcer l’accompagnement dans l’accès à

l’outil numérique et la lutte contre l’illettrisme

AXE STRATEGIQUE N°2 – COHESION SOCIALE / PREVENTION DE LA DELINQUANCE, LUTTE

CONTRE LE SENTIMENT D’INSECURITE

OBJECTIF STRATEGIQUE 2. 1. UNE ACTION FORTE EN MATIERE DE PREVENTION DE LA

DELINQUANCE ET DE CITOYENNETE

- Objectif opérationnel 2.1.3. Poursuivre le travail de prévention mené en matière de citoyenneté en

particulier auprès de la jeunesse

Pistes de réflexion à approfondir en groupe de travail : Conduites d’actions de prévention en

direction des jeunes mais également des parents

AXE STRATEGIQUE N°3 – COHESION SOCIALE / REUSSITE EDUCATIVE

OBJECTIF STRATEGIQUE 3. 3. REFONDRE LE PROJET JEUNESSE DE LA COLLECTIVITE

- Objectif opérationnel 3.3.2. Lever les freins à la réussite éducative en travaillant sur les différents «

temps de l’enfant » (scolaire, périscolaire, extrascolaire) et leur articulation

Pistes de réflexion à approfondir en groupe de travail : Réfléchir à la mise en œuvre d’un projet

éducatif local afin de clarifier et de coordonner les actions de chacun en matière de Réussite

Educative

AXE STRATEGIQUE N°4 – DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET DE L’EMPLOI

OBJECTIF STRATEGIQUE 4. 1. RENFORCER LES ACTIONS EN FAVEUR DE LA FORMATION, DE

L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

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- Objectif opérationnel 4.1.1. Lever les freins périphériques à la reprise d’une activité

- Objectif opérationnel 4.1.2. Favoriser la montée en compétence et accompagner vers l’emploi

Pistes de réflexion à approfondir en groupe de travail : Renforcer le travail de proximité auprès des

publics visés par les dispositifs existants. Travailler sur la défiance envers les institutions. Renforcer le

travail de pédagogie auprès des publics.

- Objectif opérationnel 4.2.2. Accompagner vers l’entreprenariat

- Pistes de réflexion à approfondir en groupe de travail : Améliorer l’accompagnement des

entrepreneurs du quartier afin de stimuler la création d’entreprise et leurs pérennisation (DIRECCTE,

CCI, Pôle Emploi, CA Lisieux Normandie)

PRIORISATION 2019 - APPEL A PROJETS CONTRAT DE VILLE

AXE STRATEGIQUE N°1 – COHESION SOCIALE / DEVELOPPEMENT SOCIAL

OBJECTIF STRATEGIQUE 1. 1. RENFORCER L’ACCES AUX DROITS FONDAMENTAUX

- Objectif opérationnel 1.1.3. Poursuivre le travail d’accès aux droits juridiques

- Objectif opérationnel 1.1.4. Lutter contre le non-recours par un travail de proximité

OBJECTIF STRATEGIQUE 1. 2. FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DU LIEN SOCIAL PAR UNE ACTION

COORDONNEE DE PROXIMITE

- Objectif opérationnel 1.2.1.Sortir de l’isolement et accompagner les familles monoparentales et les

familles en situation de précarité

- Objectif opérationnel 1.2.3. Renforcer l’animation du quartier par un investissement de l’espace

public tout au long de l’année

- Objectif opérationnel 1.2.5. Renforcer les liens intergénérationnels et lutter contre l’isolement des

personnes âgées

OBJECTIF STRATEGIQUE 1. 3. GARANTIR L’ACCES A LA SANTE POUR TOUS

- Objectif opérationnel 1.3.3. Poursuivre et renforcer le travail de prévention à la santé et d’accès aux

soins

AXE STRATEGIQUE N°3 – COHESION SOCIALE / REUSSITE EDUCATIVE

OBJECTIF STRATEGIQUE 3. 3. REFONDRE LE PROJET JEUNESSE DE LA COLLECTIVITE

- Objectif opérationnel 3.3.1. Poursuivre et renforcer le travail d’éducation par le sport

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- Objectif opérationnel 3.3.2. Lever les freins à la réussite éducative en travaillant sur les différents «

temps de l’enfant » (scolaire, périscolaire, extrascolaire) et leur articulation

- Objectif opérationnel 3.3.4. Conforter l’accompagnement en matière de parentalité

AXE STRATEGIQUE N°4 – DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET DE L’EMPLOI

OBJECTIF STRATEGIQUE 4. 1. RENFORCER LES ACTIONS EN FAVEUR DE LA FORMATION, DE

L’EMPLOI ET DE L’INSERTION

- Objectif opérationnel 4.1.1. Lever les freins périphériques à la reprise d’une activité

- Objectif opérationnel 4.1.2. Favoriser la montée en compétence et accompagner vers l’emploi

AXE STRATEGIQUE N°5 : CADRE DE VIE, RENOUVELLEMENT URBAIN

OBJECTIF STRATEGIQUE 5. 1. AMELIORER L’ESPACE PUBLIC ET LE CADRE DE VIE

- Objectif opérationnel 5.1.6. Conforter la démarche environnementale en s’appuyant sur les

potentialités existantes, aller vers un « éco-quartier »