rapport dÉveloppement durable cpcu 2010 … · l’Équilibre entre une croissance urbaine...
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RAPPORT DÉVELOPPEMENTDURABLECPCU 2010-2011
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 2 I 5
ÉDITO
AVEC UNE CROISSANCE ATTENDUE D’UN MILLION ET DEMI D’HABITANTS
SUPPLÉMENTAIRES DANS LES 20 ANS À VENIR, LES ENJEUX ÉNERGÉTIQUES DE
LA MÉTROPOLE PARISIENNE PRENNENT UNE ACUITÉ PARTICULIÈRE : TROUVER
L’ÉQUILIBRE ENTRE UNE CROISSANCE URBAINE HARMONIEUSE ET LES ATTENTES
LÉGITIMES DES HABITANTS QUI SOUHAITENT ACCÉDER À UNE ÉNERGIE ABORDABLE
ET RESPECTUEUSE DE L’ENVIRONNEMENT. PLUS QUE JAMAIS, LA RÉFLEXION DOIT
ÊTRE MENÉE À L’ÉCHELLE MÉTROPOLITAINE.
Le réseau de chaleur se présente comme un outil central et incontournable pour relever les défis énergétiques actuels et futurs. La mutualisation des moyens de production permet de rendre accessible à chacun un mode de chauffage basé sur des ressources d’origine locale et renouvelable. Gage de pérennité, le réseau de chaleur est une infrastructure évolutive, à même de s’adapter aux mutations de l’espace urbain et de répondre aux impératifs de l’aménagement durable du territoire.
À l’image de son réseau, CPCU évolue avec les besoins et attentes de ses parties prenantes. À l’horizon 2015, le réseau prévoit de faire majoritairement appel à des énergies renouvelables et de récupération. Nous avons voulu acter cette ambition et l’inscrire dans une feuille de route RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise). Celle-ci précise la portée des engagements pour 2015 et les place véritablement au cœur de la stratégie d’entreprise.
En tant qu’Entreprise de Service Public Local, CPCU présente une démarche territoriale associée aux communes de la métropole parisienne. Au service de la politique ambitieuse de la Ville de Paris et de son Plan Climat Énergie, CPCU se mobilise pour un développement responsable et durable du territoire.
Thierry Franck de Préaumont, Président-Directeur Général de CPCU
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011
450 km DE RÉSEAU MAILLÉ
5700 GWh DE CHALEUR DISTRIBUÉE EN UN AN
8 SITES DE PRODUCTION
460 000 ÉQUIVALENTS LOGEMENTS ALIMENTÉS PAR LE RÉSEAU DE CHALEUR CPCU
545 COLLABORATEURS
3 CERTIFICATIONS (ISO 14001, ISO 9001, OHSAS 18001)
CPCU EN QUELQUES CHIFFRES
4 I 7
SOMMAIRE
FEUILLE DE ROUTE RSE 2015 page 6
LES ÉVÉNEMENTS 2010-2011 page 8
AMBITION 1 :
PROMOUVOIR UNE ÉNERGIE SOBRE ET VERTUEUSE page 10
AMBITION 2 :
ÊTRE UN ACTEUR DE L’AMÉNAGEMENT DURABLE DE LA VILLE page 22
AMBITION 3 :
DÉVELOPPER UN PROJET SOCIAL RESPONSABLE ET ENGAGÉ page 34
GLOSSAIRE page 44
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011
PROMOUVOIR
UNE ÉNERGIE SOBRE ET VERTUEUSE
1
ÊTRE UN ACTEUR DE L’AMÉNAGEMENT DURABLE DE LA VILLE
DÉVELOPPER UN PROJET SOCIAL RESPONSABLE ET ENGAGÉ
RSE
2015
6 I 9
NOTRE , NOS , NOS
Mettre en œuvre notre plan d’actions dans le cadre du Label Diversité
Renforcer les compétences managériales au service du client, de la stratégie et du leadership
Mettre en place un plan d’amélioration continue de l’environnement de travail
Veiller à l’intégration urbaine et à une utilisation optimisée de l’espace
Équiper la majorité des installations chez nos clients en dispositifs de mesure et d’information en temps réel
Intégrer des critères RSE à l’ensemble des appels d’offres
Faire appel à de nouvelles sources d’énergie (géothermie, bois, …)
Réduire nos émissions de gaz à effet de serre
Augmenter le nombre de bénéficiaires du chauffage urbain
•Renforcer notre politique en faveur de la diversité et de l’égalité des chances
•Développer les talents
•Placer le bien-être au travail des salariés au cœur des préoccupations
•Intégrer nos installations dans le tissu urbain
•Développer l’intelligence de nos réseaux
•Adopter une démarche d’achats responsables
•Recourir en majorité aux énergies d’origine renouvelable et de récupération
•Contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air dans la métropole
•Favoriser l’accès aux énergies renouvelables à l’échelle de la métropole parisienne
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011
Agence Parisienne du ClimatGéothermieLa Villette
8 I 11
LES ÉVÉNEMENTS 2010-2011
AFPA Future ZAC de Rungis, vue aérienneÉcole de Wattignies
19 octobre 2010
AU REVOIR LA VILLETTEUne soirée d’« Au revoir » est organisée pour
les riverains afin de célébrer la fermeture de
l’ancienne chaufferie au fioul de La Villette. Un
événement qui a attiré plus de 300 habitants
du quartier et qui a valu à CPCU le Grand Prix
du cadre de vie de la catégorie « Démarche de
communication et e-communication » lors du
festival national Fimbacte.
21 mars 2011
CPCU MEMBRE FONDATEUR DE L’AGENCE PARISIENNE DU CLIMATL’Agence Parisienne du Climat est officiellement
créée à l’initiative de la Ville de Paris lors de la
Climateweek organisée par WWF France.
5 décembre 2010
GÉOTHERMIE AU NORD-EST DE PARISLe projet de géothermie Paris Nord-Est,
initié par CPCU, est requalifié pour produire
simultanément de la chaleur et du froid. Une
solution novatrice qui optimisera l’efficacité
énergétique et environnementale de
l’installation.
1er avril 2011
CPCU RÉCUPÈRE LA CHALEUR DES ÉGOUTSL’opération pilote de récupération de la chaleur
des égouts pour chauffer l’école de Wattignies
dans le 12e arrondissement est inaugurée par
Bertrand Delanoë, Maire de Paris.
2 novembre 2011
PARTENARIAT AVEC L’AFPACPCU poursuit son partenariat avec l’AFPA
(Association nationale pour la Formation
Professionnelle des Adultes) de Lardy et
amplifie ainsi son programme de formation en
alternance.
Décembre 2011
PREMIERS RACCORDEMENTS DE LA ZAC DE RUNGISCPCU raccordera les premiers bâtiments du
nouvel éco-quartier de la ZAC de Rungis, à
savoir un établissement pour personnes âgées
et une crèche halte-garderie. Suivront les
raccordements des autres infrastructures de
ce projet qui mêle environnement et mixité
urbaine.
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011
Sus maximag borions equidiassim nobit
NOS 2015
•Recourir en majorité aux énergies d’origine renouvelable et de récupération
•Contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air dans la métropole
•Favoriser l’accès aux énergies renouvelables à l’échelle de
la métropole parisienne
PROMOUVOIR UNE ÉNERGIE SOBREET VERTUEUSE
10 I 13
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011
GAZ ET COGÉNÉRATION DE GAZ
ÉNERGIES DE RÉCUPÉRATIO
N
12 I 15
PROMOUVOIR UNE ÉNERGIE SOBRE ET VERTUEUSE
POUR ALLER AU-DELÀ DE 50% D’ÉNERGIE RENOUVELABLE ET DE RÉCUPÉRATION
39%
28%
22%
11%
ÉNERGIES DE RÉCU
PÉRATION
CH
ARB
ON
FIO
UL TTBS
BIOCARBURANTS+6
GÉOTHERMIE+1
NOS OBJECTIFS 2015
BIOMASSE+10
LES CHIFFRES CLÉS
Objectifs 2020 du Plan Climat de la Ville de Paris*
25 % de consommation énergétique du territoire provenant des énergies renouvelables
25 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre
25 % de réduction des consommations énergétiques du territoire
*par rapport à 2004
NOS OBJECTIFS 2015
Utiliser plus de 50% d’énergie d’origine renouvelable et de récupération
LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE EST UN DÉFI PLANÉTAIRE DONT LES
SOLUTIONS DOIVENT AUSSI ÊTRE IMAGINÉES ET MISES EN ŒUVRE À
L’ÉCHELLE LOCALE.
La Ville de Paris, avec son Plan Climat ambitieux, est à ce titre
exemplaire. Elle sensibilise et mobilise les acteurs locaux pour lutter
contre les émissions de gaz à effet de serre. CPCU, délégataire de
service public de la Ville de Paris, participe activement à cette démarche
et s’engage à accroître la part d’énergies locales, renouvelables et
de récupération dans son mix énergétique. Un enjeu stratégique
majeur pour l’entreprise et pour son environnement.
BOUQUET ÉNERGÉTIQUE2010-2011
« L’intégralité de nos projets, qu’ils soient réalisés, en cours de réalisation ou encore à l’étude, sont conçus pour servir notre
stratégie de verdissement du mix énergétique. »
HENRY VALIBUS,
Directeur de l’Ingénierie
et du Développement
POTENTIEL D’ENRRDES PROJETS CPCU
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 14 I 17
PROMOUVOIR UNE ÉNERGIE SOBRE ET VERTUEUSE
PARIS NORD-EST
Dans le cadre du Grand Projet de
Renouvellement Urbain (GPRU) mis en
œuvre par la Ville de Paris, CPCU innove
dans le secteur de Paris Nord-Est.
En partenariat avec Climespace, CPCU
construit une installation souterraine
alimentée par la géothermie qui sera
capable de produire à la fois du chaud et
du froid. D’une capacité de 14 MW en
chaleur et 5 MW en froid, cette nouvelle
installation utilise une énergie renouvelable
naturellement présente dans le sous-
sol et permettra d’éviter l’émission de
17 500 tonnes de CO2 chaque année.
La géothermie : puiser l’énergie dans le sous-sol parisien
Pour limiter l’utilisation des énergies fossiles, CPCU fait le pari de
développer la géothermie en utilisant la chaleur contenue dans
le Dogger francilien. La technique utilisée est celle du « doublet
géothermique » qui consiste à forer deux puits, l’un pour prélever
l’eau chaude, l’autre pour la réinjecter après utilisation. Ainsi, la
ressource est préservée.
La géothermie ne génère aucune nuisance (bruit, fumées) et permet
une stabilité du prix de la chaleur produite car indépendante des
énergies fossiles. Elle permet également le développement d’offres
combinées chaud-froid qui présentent, selon la saison et les besoins,
la possibilité de valoriser la chaleur dégagée par la production de froid
sur le réseau de chaleur.
STOCKER L’ÉNERGIE
En partenariat avec l’ANR (Agence Nationale
de la Recherche) et le BRGM (Bureau de
Recherches Géologiques et Minières),
CPCU participe activement au projet de
re cherche Géostocal pour le stockage
saisonnier de la chaleur en sous-sol. Un
projet qui consistera à injecter dans le
Dogger la chaleur produite en excès durant
l’été pour pouvoir ensuite la réutiliser en
hiver.
Ce dispositif pourrait être mis en place
dans le futur éco-quartier d’Ivry Confluence,
et répondre ainsi aux objectifs donnés
à ce projet d’urbanisation : favoriser
l’utilisation d’énergies renouvelables. En
effet, le stockage saisonnier de la chaleur
permettrait de limiter le recours aux
énergies fossiles.
RÉCUPÉRER LA CHALEUR DES ÉGOUTS
À Paris, le réseau d’assainissement transporte quotidiennement des
eaux usées dont la température pourrait être en partie récupérée
pour être valorisée. C’est précisément ce que fait CPCU grâce à la
technologie Degrés Bleus® (brevet Lyonnaise des Eaux). Solution
urbaine innovante pour produire de la chaleur, cette source d’énergie
se renouvelle naturellement puisque le rejet des eaux usées est un
processus permanent.
Grâce à ce procédé sécurisé et non polluant, les eaux usées produites
par 100 habitants permettraient de chauffer 10 habitants.
Cette technologie n’avait jamais été expérimentée dans la capitale.
C’est désormais chose faite à l’Élysée et dans un groupe scolaire du
12e arrondissement. Cette énergie nouvelle permet de couvrir plus de
70 % des besoins annuels de chauffage de l’école de Wattignies et
d’éviter ainsi l’émission de 75 tonnes de CO2 chaque année.
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 16 I 19
PROMOUVOIR UNE ÉNERGIE SOBRE ET VERTUEUSE
Les énergies de récupération : optimiser la valorisation énergétique des déchets
Raccordé à trois usines du SYCTOM, le réseau de chaleur CPCU
permet de valoriser la chaleur issue de l’incinération des déchets
ménagers non recyclables. La chaleur générée par ces sites est
récu pérée puis transformée en vapeur pour alimenter le réseau de
chauffage urbain.
La valorisation énergétique des ordures ménagères de 6 millions
d’habitants permet de générer 2 609 GWh en moyenne chaque année
et d’éviter l’émission de 800 000 tonnes de CO2 par an.
Les biocarburants : expérimenter de nouveaux combustibles
CPCU mène un travail de veille et d’expérimentation sur les
biocombustibles de 1re génération et envisage l’utilisation de
biocombustibles de 2e et 3e générations, ce qui permettrait de limiter
ses émissions de poussière, de SO2 et de NOx.
En parallèle, CPCU analyse comment tirer parti au mieux du bio-
méthane, qui peut par exemple être issu de la méthanisation des
ordures ménagères ou des boues des stations d’épuration.
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 18 I 21
PROMOUVOIR UNE ÉNERGIE SOBRE ET VERTUEUSE
CO-COMBUSTION À SAINT-OUEN
Ce projet consistera à diviser par deux l’usage du charbon
actuellement utilisé comme combustible, en le remplaçant par des
granulés de bois dans la centrale de Saint-Ouen.
Les tests effectués sur les chaudières de la centrale ayant été
réalisés avec succès, les aménagements nécessaires à une
utilisation à grande échelle sont actuellement à l’étude.
La mise en place de la co-combustion permettra de réduire
significativement la consommation des énergies fossiles et de
limiter les émissions de CO2 de 240 000 tonnes par an.
« BIOMASSE MÉTROPOLE » À GENNEVILLIERS
CPCU projette de construire une centrale de cogénération
exclusivement alimentée à partir de biomasse (déchets de bois
sylvicole et bois en fin de vie). L’ambition du projet : faire appel
à 100 % aux énergies renouvelables pour installer une capacité
de production de 160 MW en chaleur et 90 MW de production
électrique. Sélectionné lors de l’appel d’offres CRE 4 (Commission
de Régulation de l’Énergie), « Biomasse Métropole » permettrait
d’éviter l’émission de 260 000 tonnes de CO2 par an.
La biomasse, matière organique, est une ressource bien répartie sur le
territoire qui est actuellement sous-utilisée. CPCU étudie la possibilité
de valoriser la biomasse issue du bois pour produire de l’énergie
calorifique.
L’énergie contenue dans la biomasse est renouvelable : stockée lors de
la croissance de la plante, elle est libérée sous forme de chaleur lors de
sa combustion.
Le réseau de chaleur, grâce à ses chaufferies collectives équipées de
systèmes de traitement des fumées, est un dispositif adapté à l’utilisation
de la biomasse en milieu urbain tout en préservant la qualité de l’air.
La biomasse : transformer la matière organique en source d’énergie
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 20 I 23
PROMOUVOIR UNE ÉNERGIE SOBRE ET VERTUEUSE
EXPLORER DE NOUVELLES PISTES
Toujours à la recherche de solutions
innovantes, CPCU a soumis à l’ANR (Agence
Nationale de la Recherche) un projet de
captage du CO2 présent dans les fumées
de l’une de ses centrales de production.
UNE STRATÉGIE D’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE…
CPCU œuvre au quotidien pour assurer un
confort thermique à ses clients tout en
maîtrisant la consommation énergétique de
ses installations. Le déploiement du réseau à
l’échelle de la métropole parisienne permet de
rendre les énergies renouvelables accessibles
au plus grand nombre.
Un outil industriel toujours
plus performant
Si le réseau de chaleur urbain est par nature
un levier d’efficacité énergétique, CPCU
améliore les performances de ses installations
en ayant recours aux Meilleures Techniques
Disponibles (MTD).
À titre d’exemple, l’isolation thermique du
réseau permet de réduire de 40 % les pertes
de chaleur. De même,
l’entretien régulier du
réseau vapeur et des
postes de livraison
permet à CPCU d’op-
timiser son effica-
cité en termes de
distribution de
chaleur.
Une information et un accompagnement
de qualité
Consciente des enjeux environnementaux et
énergétiques liés à son cœur de métier, CPCU
ne se contente pas d’approvisionner ses clients
en chaleur mais adopte une véritable démarche
de sensibilisation et de conseil pour les guider
vers une optimisation de leur consommation.
Ainsi, le programme Harmoniz développé
par CPCU propose d’accompagner ses clients
vers une meilleure efficacité énergétique de
leurs installations. Par le biais de ses entreprises
partenaires, elle propose un plan de maîtrise de
la demande de chaleur : de l’analyse (diagnostic
sur site, recommandations techniques, éva-
luation des coûts de travaux), la mise en œuvre
(aide au financement, suivi de la réalisation
des travaux, assistance à la mise en
service des installations) jusqu’à
l’évaluation (bilan annuel
des consommations
d’énergie et validation
des performances).
UN DISPATCHING À LA POINTE
DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
CPCU pilote ses installations en temps
réel grâce à des équipements utilisant les
dernières technologies de l’information. Un
logiciel a même été conçu spécialement
pour CPCU afin de simuler de façon quasi
exhaustive l’impact de tout événement sur
le réseau (raccordement d’un nouveau
client, construction d’un nouveau site de
production,…). Il s’agit d’une première
mondiale pour un réseau de chaleur de
cette envergure. « Nous nous attachons à améliorer sans cesse notre performance environnementale, ce qui nous permet d’accom-
pagner les évolutions règlementaires. »
JEAN-MICHEL SEMELIER,
Directeur de l’Exploitation
LES CHIFFRES CLÉS
1500 GWh cumac CEE sur la période 2011-2013
…ET ENVIRONNEMENTALE
Si le réseau de chaleur est l’une des solutions de
chauffage les moins émettrices de gaz à effet
de serre, CPCU ne se satisfait pas du simple
respect des normes en vigueur et s’engage
dans un processus continu d’amélioration
de son outil de production.
Modernisation et innovation
pour maîtriser les émissions
En 2010, deux chaudières de la centrale de
Saint-Ouen ont été équipées de la technologie
suédoise des Écotubes, ce qui a permis à la
fois d’améliorer la combustion et de réduire
les émissions de NOx.
De même, les deux chaudières à charbon ont
été dotées en 2010 et 2011 de nouveaux
dispositifs permettant de réduire les émissions
de poussières de 35 % et les rejets d’oxyde de
soufre de 25 %.
À Ivry-sur-Seine, l’adjonction de brûleurs bas
NOx a permis de moderniser une chaudière
et ainsi de limiter significativement son impact
environnemental.
NOS OBJECTIFS 2015
Réduire nos émissions de gaz à effet de serre de
15 %
Réduire l’usage du fioul de
80 %
ALLER AU-DELÀ DE LA RÉGLEMENTATION
En 2015, la réglementation française et
la directive IED limiteront l’usage du fioul.
CPCU souhaite anticiper l’échéance de 2015,
en basculant les installations concernées
vers une énergie moins émettrice : le gaz
naturel. Ce projet d’une grande ampleur
permettra de diminuer significativement
l’usage du fioul et de réduire les rejets en
CO2 de 120 000 tonnes par an.
ÉMISSIONS SPÉCIFIQUES EN 2000 ET 2011
0,035 0,010
Poussières
0,810
0,260
SO2
0,573
0,240
NOx
0,900
0,800
0,700
0,600
0,500
0,400
0,300
0,200
0,100
-
2000 2011
g/kW
h d’
éner
gie
prod
uite
par
CPC
U 385
380
375
370
365
360
355
350
345
340
381
354
CO2
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011
Sus maximag borions equidiassim nobit
NOS 2015
•Intégrer nos installations dans le tissu urbain
•Développer l’intelligence de nos réseaux
•Adopter une démarche d’achats responsables
ÊTRE UN ACTEUR DE L’AMÉNAGEMENT DURABLE DE LA VILLE
22 I 25
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 24 I 27
ÊTRE UN ACTEUR DE L’AMÉNAGEMENT DURABLE DE LA VILLE
UNE INFRASTRUCTURE VIVANTE
« Nous avons voulu être exemplaires d’un point de vue environnemental pour
le projet d’éco-quartier de la ZAC de Rungis. C’est la raison pour laquelle nous avons signé un partenariat avec CPCU. Il me semble que ce partenariat favorise la
mutualisation des moyens à l’échelle de la métropole et au bénéfice
de tous. »
GILLES DE MONT-MARIN,
Directeur délégué, SEMAPA
CPCU s’inscrit logiquement dans cette appro-
che et étend son territoire de référence en
première couronne comme en témoignent les
raccordements de la ZAC Forum Seine d’Issy-
les-Moulineaux et de la ZAC Seguin Rives de
Seine de Boulogne-Billancourt. Aujourd’hui,
le réseau de chaleur dont CPCU est délégataire
dessert 12 communes riveraines de la capitale.
Dans Paris intra-muros, CPCU accompagne
le développement de nouveaux quartiers
comme la ZAC Charolais Rotonde dans le
12e arrondissement, les ZAC Pajol et Claude
Bernard dans le 19e et la ZAC Paris Rive
Gauche dans le 13e.
Le réseau de la Ville de Paris, par son caractère
vertueux, est la solution de chauffage
privilégiée par les nouveaux éco-quartiers,
tels que la ZAC de Rungis, pour optimiser leur
performance environnementale.
Pour étendre le réseau de chaleur, CPCU
privilégie la distribution par boucle
d’eau chaude. Ce dispositif adapté aux
nouveaux besoins de chaleur permet, grâce
à leur mutualisation, de lisser les pics de
consommation entre les bâtiments. Seize
boucles d’eau chaude sont déployées ou
en cours de déploiement dans Paris, ce qui
permet d’améliorer l’efficacité énergétique
du réseau.
Une évolution au rythme de la métropoleLES ENJEUX SOCIÉTAUX, ÉNERGÉTIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX DU
TERRITOIRE PARISIEN DOIVENT DÉSORMAIS ÊTRE APPRÉ HENDÉS À
L’ÉCHELLE DE LA MÉTROPOLE ET DU GRAND PARIS.
BOUCLE D’EAU CHAUDE
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 26 I 29
ÊTRE UN ACTEUR DE L’AMÉNAGEMENT DURABLE DE LA VILLE
Soucieuse du cadre de vie des habitants de la
métropole parisienne, CPCU veille à ce que ses
installations s’intègrent au paysage urbain.
Par exemple, la station d’échange située dans
le square Sarah Bernhardt est le fruit d’une
collaboration entre CPCU et la DEVE (Direction
des Espaces Verts et de l’Environnement) de
la Ville de Paris. Cette approche conjointe a
donné naissance à une installation parfaitement
intégrée dans son environnement, grâce à sa
toiture végétalisée et son bardage de bois.
En 2010, CPCU a lancé un diagnostic sur l’état
des canalisations de retour d’eau pour détecter
d’éventuelles fuites. CPCU a eu recours à la
technique de la thermographie infrarouge
en utilisant une caméra embarquée sur un
camion. Les 450 km de réseau ont ainsi pu être
inspectés sans ouvrir la chaussée.
IMAGINER LE FUTUR DE CPCU
En mars 2011, CPCU a réuni des repré-
sentants de ses parties prenantes pour :
• recueillirleursavisetattentesàl’égard
de CPCU,
• échangersurlesenjeuxliésàl’énergieet
l’environnement,
• partager leurs expériences et imaginer
les solutions énergétiques de demain.
Cette table-ronde prospective a permis
d’échanger sur les attentes de nos
parties prenantes telles que le respect de
l’environnement et la prise en compte de
l’aménagement urbain. Des thématiques au
cœur du projet d’entreprise et de la feuille
de route RSE de CPCU.
LES CHIFFRES CLÉS
4,2 GW de puissance souscrite en 2011
3,9 km de réseau construits en 2010 et 2011
Un réseau intégré dans le tissu urbain
CONCEVOIR UN OUVRAGE PARFAITEMENT
INTÉGRÉ : LA CANALISATION « T3 »
Les 9,2 km de la nouvelle canalisation
« T3 », en cours de finalisation sous le
tramway du même nom, permettront à
CPCU d’étendre son réseau à l’Est parisien,
zone qu’elle desservait peu jusqu’alors. Au-
delà de son enjeu stratégique, ce feeder est
équipé d’un troisième tube, une technologie
innovante qui permet de limiter les pertes
thermiques en les renvoyant en partie vers
des boucles d’eau chaude situées le long du
tracé. De plus, l’installation de tunnels de
près de 3 mètres de diamètre permettra
d’en effectuer l’entretien sans impacter la
circulation de la future ligne du tramway.
NOS OBJECTIFS 2015
Mesurer la satisfaction de chacune de nos parties prenantes et mettre en place un plan d’actions dédié à chacune d’entre elles.
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 28 I 31
ÊTRE UN ACTEUR DE L’AMÉNAGEMENT DURABLE DE LA VILLE
UNE RELATION ÉTROITE AVEC LES POUVOIRS PUBLICS
Partenaire de la Ville de Paris
au service du public
En tant que délégataire de service public de
distribution de chaleur pour la capitale, CPCU
est un partenaire privilégié de la Ville de Paris.
CPCU participe régulièrement à des tables-
rondes, conférences et réunions et contribue
à la réflexion sur le Paris de demain.
CPCU, qui s’inscrit pleinement dans le Plan
Climat, cherche constamment à améliorer
ses propres performances et agit
aux côtés de la Ville de Paris
pour sensibiliser et mobiliser
les acteurs locaux. Ainsi,
en 2010, à l’occasion des
3e Journées Énergie
et Climat organisées
par la Ville de Paris, le
dispatching de CPCU était
ouvert au public pour des
visites guidées. Tous les
ans, CPCU est présente
sur le parvis de la Mairie du
15e arrondissement lors de
la journée du Développement
Durable qui se tient en avril.
Un véritable engagement au sein
de l’Agence Parisienne du Climat (APC)
Créée à l’initiative de la Ville de Paris,
l’Agence Parisienne du Climat vise à
« promouvoir la sobriété et l’efficacité
énergétique, le développement des éner-
gies renouvelables et toute action de lutte
contre le changement climatique ».
Fidèle à son engagement en faveur du Plan
Climat de la Ville de Paris, CPCU compte
parmi les membres fondateurs de l’APC
et son Président-Directeur Général, Thierry
Franck de Préaumont, en est le trésorier.
CPCU participe à des ateliers prospectifs
qui visent à anticiper l’évolution du climat
dans la capitale et à imaginer l’avenir du
réseau de chaleur.
« L’Agence Parisienne du Climat se caractérise par son esprit parte-
narial. Nous aspirons à développer un socle commun de connaissances pour nos partenaires. Ainsi, CPCU participe aux réflexions prospectives sur les
thèmes de l’énergie et du climat animées par l’APC. »
ANNE GED,
Directrice, Agence Parisienne du Climat
PROXIMITÉ ET TRANSPARENCE POUR LES CLIENTS
Un service complet
et de qualité
Permettre aux clients de CPCU
d’accéder aux informations qui
leur sont utiles, telle est la voca-
tion de « Espace Patrimoine ».
Cette nouvelle plateforme extranet
permet aux clients CPCU de consulter
en ligne :
• leurs données contractuelles et
tarifaires,
• le suivi de leurs consommations et le
montant de leurs factures.
Grâce à ce dispositif, les clients de CPCU
accèdent librement à leurs données et
ont donc la possibilité de mieux suivre
et de mieux comprendre leur
consommation énergétique.
La haute technologie au bénéfice du client
CPCU développe le comptage « intelligent »
sur les postes de livraison de chaleur, ce qui
lui permettra d’améliorer encore sa qualité
de service. L’équipement en sous-stations
communicantes permettra d’automatiser
plusieurs fonctionnalités et ainsi d’optimiser
la performance des installations.
Ce système de comptage intelligent permettra
également au client de suivre encore plus
finement sa consommation et ainsi d’évaluer
ses efforts pour la maîtriser.
NOS OBJECTIFS 2015
Couvrir 50 % de la puissance en sous-stations communicantes
« Nous avons l’ambition de renforcer la relation que nous
entretenons avec nos clients, d’être plus à l’écoute de leurs besoins et de leurs attentes, de leur proposer de
nouveaux services, de nouvelles offres répondant à leur
demande. »
FLORENCE WIEDERKEHR,
Directrice Commerciale
« Espace Patrimoine est un outil très intéressant tant dans nos activités
de gestionnaire Property que de maître d’ouvrage dans le cadre de travaux d’entre tien et de rénovation. Il nous permet d’accéder instantanément et très simplement à
une ample information qu’il nous faudrait rechercher dans les
archives. »
JACQUES DIVERSI,
Économiste, Générali Immobilier Gestion
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 30 I 33
ÊTRE UN ACTEUR DE L’AMÉNAGEMENT DURABLE DE LA VILLE
DES PARTENAIRES LOCAUX POUR INNOVER
Convaincue que l’innovation est le résultat
d’un processus d’échanges pluridisciplinaires,
CPCU tisse des liens étroits avec des parte-
naires de tous horizons pour développer de
nouvelles solutions.
CPCU noue des partenariats mettant en
commun les expertises pour la réalisation
de projets territoriaux. Ces partenariats
gagnant-gagnant impliquent des acteurs
variés et complémentaires : organismes
publics (ADEME, Institut Français du Pétrole),
centres de recherche (Agence Nationale de
la Recherche, BRGM), écoles et universités
(École des Mines de Paris, Université de Marne-
le-Vallée), bureaux d’étude…
« Une innovation telle que Géostocal concrétise une action de R&D empreinte d’une
forte pluridisciplinarité. La faisabilité technico-économique a été établie par les spécialistes des sciences de la terre (BRGM, IFP et Mines-Paristech) alors que les attentes socio-économiques et urbaines ont été modélisées par l’école d’ingénieurs de
Paris et l’Université de Marne-la-Vallée. CPCU a, pour sa part, permis de
scénariser le projet à partir de son réseau de chaleur. »
HERVÉ LESUEUR,
Ingénieur, Docteur en énergétique, BRGM
Une démarche de concertation locale
CPCU a mis en place un processus de plani-
fication concertée qui permet d’anticiper
les projets et travaux à venir et d’associer les
élus et services de la Ville de Paris (Mairies des
arrondissements, Direction de la Voirie et des
Déplacements,…) en amont des projets. Par
exemple, CPCU a conçu un document unique
d’échange qui centralise tous les travaux dont
elle sollicite l’autorisation. Y sont recensés de
façon détaillée toutes les informations utiles
comme : leur nature, les dates de début et de
fin, l’objectif, leurs impacts,…
Une information transparente et régulière
Consciente de la gêne momentanée que
peuvent occasionner ses chantiers, CPCU
s’efforce d’en informer à l’avance les rive-
rains pour limiter leurs impacts sur leur vie
quotidienne.
CPCU veille à prévenir les riverains par cour-
rier avant le début des travaux, à répondre à
leurs questions via un numéro vert, à organiser
régulièrement des réunions d’informations et
des visites de chantiers.
Tous les travaux opérés par CPCU sur le
territoire parisien seront à terme accompagnés
de panneaux d’information grâce auxquels
les riverains pourront comprendre les
étapes clés du chantier en cours. De
même, il est désormais possible, via
une plateforme Google maps
sur Smartphone, de connaître
en temps réel les travaux
en cours sur le réseau. Les
internautes ont ainsi accès à
des informations telles que
la nature et la durée prévue
du chantier.
DÉCONSTRUIRE LA VILLETTE,
UN CHANTIER EXEMPLAIRE
En octobre 2010, pour célébrer la
déconstruction d’une chaufferie au fioul
devenue obsolète, CPCU a convié les
riverains de la centrale à une soirée d’« Au
revoir » organisée avec la Mairie du 19e
arrondissement et les associations de
quartier. Cet événement convivial, animé par
des manifestations artistiques (reportages
photo, concerts), une exposition sur les
projets CPCU dans l’arrondissement
ainsi qu’une visite guidée, a réuni plus de
300 personnes.
L’INFORMATION AU CŒUR DE LA RELATION AVEC LES RIVERAINS
« Grâce au système Google maps, un simple clic sur les points
signalés nous donne toute l’information nécessaire sur les chantiers. Ainsi, les municipalités, les associations riveraines et commerciales sont à
même de répondre aux questions qui leur sont posées. »
JEAN-PAUL CARRON,
Président d’honneur de l’Association des
Commerçants et Artisans Vaugirard-Convention
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 32 I 35
ÊTRE UN ACTEUR DE L’AMÉNAGEMENT DURABLE DE LA VILLE
UN ENGAGEMENT SOCIÉTAL EN FAVEUR DES ASSOCIATIONS LOCALES
CPCU soutient activement la vie associative
dans les territoires où elle agit. L’entreprise
apporte une contribution à une vingtaine
d’organismes locaux dont l’US Ivry Handball
d’Ivry-sur-Seine et l’association Amarrage,
collectif artistique et citoyen qui vise à pro-
mouvoir la diversité culturelle à Saint-Ouen.
L’amélioration des conditions de vie est
également un thème cher à CPCU qui soutient
depuis de nombreuses années les actions du
SAMU Social de Paris. L’aide de l’entreprise
permet notamment de réaliser des études sur
la situation des populations sans domicile fixe,
un premier pas vers la recherche de solutions.
DES FOURNISSEURS ET PRESTATAIRES RESPONSABLES
CPCU s’engage à soutenir
le développement éco-
nomique et social du
territoire en renforçant
sa démarche d’achats
responsables.
CPCU interroge ses
prestataires et fournisseurs
sur leur politique environ-
nementale et sociale. Cette
pratique lui permet d’amorcer
avec ses partenaires commerciaux un
échange sur le thème de la RSE.
Par ailleurs, la Direction des Achats aura intégré
à l’horizon 2015 des critères RSE à l’ensemble
de ses appels d’offres, ce qui lui permettra
de privilégier les fournisseurs et prestataires
locaux responsables.
« Nous fournissons à CPCU des garanties sur notre politique sociale.
Nous nous engageons à travailler avec un maximum de salariés embauchés pour limiter les emplois précaires ainsi qu’à former et informer régulièrement
les compagnons qui interviennent pour CPCU sur la sécurité. »
WALTER SOL,
Chef d’entreprise, Société Actemium
du groupe Vinci Energies
« L’enjeu RSE sera bientôt systé ma tiquement présent dans
nos appels d’offres. De plus, une étude est en cours pour sous-traiter des tâches à GEPSA afin de favoriser
la réinsertion de prisonniers par le travail. »
CORINNE FOURESTIER,
Directrice Achats
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011
Sus maximag borions equidiassim nobit
34 I 37
NOS 2015
•Renforcer notre politique en faveur de la diversité et de l’égalité des chances
•Développer les talents
•Placer le bien-être au travail des salariés au cœur
des préoccupations
DÉVELOPPER UN PROJET SOCIAL RESPONSABLE ET ENGAGÉ
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 36 I 39
DÉVELOPPER UN PROJET SOCIAL RESPONSABLE ET ENGAGÉ
LA DIVERSITÉ, UNE RICHESSE POUR L’ENTREPRISE
LES CHIFFRES CLÉS
18 critères de discrimination sont sanctionnés par la loi : origine ; sexe ; situation de famille ; grossesse ; apparence physique ; patronyme ; état de santé ; handicap ; caractéristiques génétiques ; mœurs ; orientation sexuelle ; âge ; opinions politiques ; activités syndicales ; appartenance ou non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
POUR CPCU, CHAQUE COLLABORATEUR DOIT POUVOIR BÉNÉFICIER
DES MÊMES CONDITIONS D’ACCÈS AU TRAVAIL ET DES MÊMES
CHANCES D’ÉVOLUTION, QUELS QUE SOIENT SON ORIGINE, SON ÂGE,
SON HANDICAP, SON ORIENTATION SEXUELLE, QU’IL SOIT UN HOMME
OU UNE FEMME.
La politique de Ressources Humaines de CPCU vise à donner à chacun
et à chacune sa place dans l’entreprise et contribuer ainsi à sa qualité
de vie au travail.
Parce que la diversité est une chance, CPCU mobilise l’ensemble des
acteurs de l’entreprise et porte ses engagements jusqu’au plus haut
niveau de son organisation. C’est donc naturellement que Cécile Pitrou,
Directrice des Ressources Humaines est la Référente Diversité pour
l’entreprise. Elle pilote et évalue les actions en faveur de la diversité et
de l’égalité des chances et joue le rôle
de conseiller et de médiateur pour
toute question relevant de la lutte
contre la discrimination.
« Par l’engagement en 2011 d’une démarche de labellisation en
faveur de la diversité et de l’égalité des chances, nous préparons l’avenir de l’entreprise et la réussite de
ses grands projets. »
CÉCILE PITROU,
Directrice des Ressources
Humaines
LE « LABEL DIVERSITÉ »
CPCU s’est particulièrement impliquée
pour l’obtention du Label Diversité.
Attribué par l’AFNOR, organisme certi-
ficateur indépendant, le Label Diversité
a été obtenu par CPCU jusqu’en 2015. Il
porte sur 140 critères qui couvrent 5 axes
de travail :
• unétatdeslieux,
• ladéfinitionetlamiseenœuvre
de la politique Diversité,
• lacommunication,laformation
et la sensibilisation,
• lapriseencomptedelapolitiqueDiversité
de l’entreprise,
• l’évaluationetlesaxesd’amélioration
de la politique Diversité.
Il fera l’objet d’un audit intermédiaire pour
suivre l’application du plan d’actions CPCU.
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 38 I 41
DÉVELOPPER UN PROJET SOCIAL RESPONSABLE ET ENGAGÉ
Accompagner les seniors dans leur projet
professionnel
CPCU s’implique pour que les seniors puissent
réussir leur seconde partie de carrière. Pour
cela, ils bénéficient d’un accompagnement
personnalisé mis en place par les Ressources
Humaines. Des demi-journées d’information
et de réflexion sont proposées à tous les
salariés de plus de 45 ans. En complément,
les seniors peuvent, sur la base du volontariat,
être reçus individuellement par la Directrice
des Ressources Humaines pour construire et
concrétiser leur projet professionnel.
Favoriser l’insertion sociale
et se mobiliser pour les jeunes
L’entreprise a le devoir sociétal de former et de
faciliter l’accès à l’embauche des jeunes. CPCU
est fortement mobilisée sur ces enjeux.
Ainsi, s’agissant de l’alternance, depuis plus
de 10 ans, CPCU forme des jeunes aux métiers
de la thermique et de l’exploitation des réseaux
de chaleur. 6 % des contrats CPCU sont des
contrats en alternance, une proportion bien
supérieure aux 4 % imposés par la loi.
En 2011, CPCU a prolongé son partenariat
avec l’Association nationale pour la
Formation Professionnelle des Adultes
(AFPA), permettant ainsi de transmettre ses
savoirs et son savoir-faire tout en développant
l’employabilité des bénéficiaires du pro-
gramme. Au cours de l’année, 15 alternants ont
pu bénéficier d’une préparation au diplôme
de niveau 4 « Technicien de maintenance
équipement thermique ».
En janvier 2011, CPCU a reçu Xavier Bertrand,
Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé
et Gérard Mestrallet, Président-Directeur
Général de GDF SUEZ, pour une visite spéciale
consacrée à l’alternance.
« Je prépare mon Bac Pro TMET (Technicien de Maintenance des
Equipements Thermiques) en alternance chez CPCU. C’est l’occasion pour moi d’enrichir mes compétences techniques en étant au cœur d’une entreprise de
référence en la matière mais aussi d’approfondir ma connaissance
du monde de l’entreprise en général. »
NADJIME OULMI,
Technicien de maintenance
en contrat d’alternance chez CPCU
LES CHIFFRES CLÉS
43 jeunes en alternance en 2011
17 diplômes validés en 2011
NOS OBJECTIFS 2015
Aller au-delà de la simple obligation légale et maintenir un taux de contrats d’apprentissage supérieur à
6 %
S’engager pour la mixité homme-femme
CPCU accorde une importance particulière
à la promotion des femmes dans le milieu
industriel, traditionnellement réservé aux
hommes. Ainsi, elle mène des campagnes
pédagogiques de sensibilisation à la mixité
homme-femme dans son secteur d’activité.
Par ailleurs, CPCU participe aux actions de
l’association « Elles bougent » qui se donne
pour mission de « susciter des vocations
féminines pour les métiers d’ingénieurs
dans l’aéronautique, le spatial, le transport
ferroviaire, l’énergie… ».
Intégrer le handicap dans l’entreprise
Fidèle à son engagement pour l’égalité des
chances et l’égalité de traitement, CPCU agit
en faveur de l’intégration mais aussi du
maintien dans l’emploi des personnes en
situation de handicap.
Elle conduit des actions auprès de l’ensemble
des salariés pour changer le regard sur le
handicap et lutter contre les idées reçues.
Cette sensibilisation est un axe important
de la réussite de l’intégration des travailleurs
handicapés dans l’entreprise.
Soutenir des initiatives locales
CPCU développe des partenariats et s’implique
dans des projets d’insertion sociale, notamment
auprès des jeunes (accès à l’emploi, insertion,
orientation, aide à la recherche d’emploi, …)
comme en témoigne son engagement au
sein de FACE Paris (Fondation Agir Contre
l’Exclusion). CPCU soutient notamment les
opérations de « Un But pour l’Emploi »
qui utilise le football pour accompagner des
jeunes issus de zones urbaines sensibles vers
l’emploi durable. CPCU participe activement
aux programmes « Explora Jeunes » à Saint-
Ouen et de la Fête du Printemps du GCCP
(Syndicat des entreprises de Génie Climatique
et de Couverture Plomberie d’Ile-de-France),
des événements en faveur de l’insertion
professionnelle des jeunes.
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 40 I 43
DÉVELOPPER UN PROJET SOCIAL RESPONSABLE ET ENGAGÉ
LA SÉCURITÉ, UNE PRIORITÉ POUR TOUS
Développer une culture de la sécurité
CPCU a fait de la sécurité une priorité
collective. Au printemps 2011, elle a fait appel
à l’ICSI (Institut pour une Culture de la Sécurité
Industrielle) pour évaluer le degré de maturité
de CPCU en matière de sécurité. L’ensemble
du personnel est associé à cette démarche par
le biais de questionnaires et de réunions. En
2012, l’analyse des résultats donnera lieu à des
groupes de travail afin d’apporter des éléments
de réponse complémentaires et par la suite de
déployer des plans d’actions ciblés.
Par ailleurs, pour diffuser les bons réflexes
face aux situations à risque, CPCU a
organisé 341 stages « sécurité » (secouriste,
habilitations…) en 2011.
Susciter et maintenir le dialogue
sur la sécurité
CPCU met en place des dispositifs innovants
pour mobiliser toutes les strates de l’entreprise
autour de la sécurité.
Les Visites Préventive de Sécurité (VPS)
permettent à l’encadrement de rencontrer les
salariés sur leur poste de travail pour échanger
sur leur métier et les bonnes pratiques à mettre
en œuvre. Leur déploiement à l’ensemble des
métiers opérationnels s’accompagne d’une
formation spécifique pour les managers sur
les enjeux et la façon d’effectuer ces visites.
Chacun est ainsi sensibilisé aux enjeux de la
sécurité : les « visiteurs » comme les « visités ».
Cette démarche initiée en 2011 a déjà permis
d’organiser 40 VPS, autant d’occasions de
tisser des liens entre les salariés de CPCU.
NOS OBJECTIFS 2015
Réaliser 280 VPS chaque année
Par ailleurs, les « Quarts d’heure Sécurité »
sont de courts débats thématiques qui offrent
aux salariés de CPCU la possibilité de s’informer
et de dialoguer sur la sécurité.
« Il me paraît essentiel de démontrer qu’en termes de sécurité, il n’y a pas de fatalité. Certes, les risques existent
mais nous nous devons de les maîtriser. »
DIDIER TETARD,
Directeur QSE
« Les VPS auxquelles j’ai parti-cipé ont été une réussite. Au-delà
de l’apport purement technique et sécuritaire, j’ai apprécié ce moment d’échange entre les agents de
terrain et les membres de la Direction. »
BRUNO CHARRON,
Responsable Exploitation
Réseau
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 42 I 45
DÉVELOPPER UN PROJET SOCIAL RESPONSABLE ET ENGAGÉ
LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS
Accueillir et intégrer
En 2011, CPCU a enrichi son parcours
d’intégration pour les nouveaux arrivants.
Des outils ont été développés pour permettre
à tout nouveau salarié de découvrir et
d’appréhender son nouvel environnement
professionnel.
Ainsi, à leur arrivée, les salariés CPCU
reçoivent une mallette d’accueil contenant
tous les documents utiles à leur quotidien
et bénéficient de l’accompagnement d’un
parrain, salarié volontaire de CPCU.
Informer, écouter et dialoguer au quotidien
Le dialogue s’amplifie au sein de l’entreprise
depuis l’adoption en 2009 d’un agenda social
concerté. Entre 2010 et 2011, ce ne sont pas
moins de sept accords sociaux qui ont été
signés parmi lesquels :
• un accord sur les modalités de départ en
retraite,
• un accord permettant de reconnaître la
performance et l’implication professionnelle
des salariés « supports aux opérationnels »,
• un accord sur l’alternance définissant le rôle
de l’entreprise et du maître d’apprentissage,
les modalités d’accompagnement des
alternants, la valorisation du cursus de
formation et la reconnaissance des maîtres
d’apprentissage,
• des accords sur les modalités d’exercice des
activités syndicales et représentatives.
Former et transmettre les savoir-faire
En 2011, CPCU a consacré 3,6 % de sa
masse salariale à la formation, un chiffre bien
supérieur au seuil légal fixé à 1,6 %.
Pour valoriser et maintenir son haut niveau
d’expertise, CPCU est engagée dans une
démarche volontariste en matière de formation.
En effet, la vapeur, cœur de métier de CPCU,
nécessite des compétences spécifiques qui
doivent sans cesse s’adapter aux évolutions
technologiques. Aussi, CPCU veille à former
ses salariés tout au long de leur carrière et à
encourager la transmission de savoir-faire en
interne.
CPCU s’attache également à diffuser ses
savoir-faire auprès de ses partenaires externes.
Sa plateforme de formation à l’utilisation
de la vapeur est destinée non seulement à
ses techniciens mais elle est également mise
à la disposition d’entreprises et d’organismes
externes.
Révéler les talents
Les managers de proximité sont incités
à repérer et à encourager les talents de
leurs collaborateurs. Des actions en faveur
de la détection des potentiels sont en
cours de déploiement et une démarche de
développement des talents sera mise en place
à horizon 2015. Chez CPCU, le manager est
consi déré aussi comme un tremplin permettant
aux salariés d’évoluer selon leurs qualités et
leur motivation.
L’EXPRESSION DES TALENTS ET DES SAVOIR-FAIRE
« Grâce à CPCU, j’ai pu bénéficier d’une formation qualifiante qui m’a
permis non seulement de renforcer mon action dans la mise en cohérence du système de management des risques de CPCU, mais aussi de
préparer un Master en Gestion des Risques. »
SARINAH ASSELAS,
Adjointe au Directeur QSE
LES CHIFFRES CLÉS
324 formations « métier » dispensées en 2011
LES CHIFFRES CLÉS
120 fiches réalisées en 2011 pour cartographier les emplois
CARTOGRAPHIER LES EMPLOIS
ET LES ENVIRONNEMENTS DE TRAVAIL
Première étape dans la gestion prévision-
nelle de l’emploi et des compétences, CPCU a
organisé, en 2011, 180 rencon tres avec ses
salariés et managers ainsi qu’une quinzaine
de réunions de concertation sociale.
Ces échanges ont permis de co-construire
des fiches décrivant, pour chaque emploi
dans l’entreprise, ses activités principales,
son environnement et ses conditions
d’exercice. Un plan d’amélioration continue
de l’environnement de travail est en
cours d’élaboration pour poursuivre cette
dynamique.
L’énergie est notre avenir, économisons-la.
Ce document est imprimé sur papier SIRIO WHITE
WHITE, offset vélin supérieur extra blanc pure
cellulose, certifié FSC.
CPCU
Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain
Siège Social : 185, rue de Bercy - 75012 Paris
Société Anonyme au capital de 27 605 120 e
R.C.S. Paris 542 097 324 - APE 3530 Z
www.cpcu.fr
Crédit photo : CPCU - Laurent Jacquemin -
JP Porcher - Quentin & Desmarquest -
Le Square - Isabelle Picarel - SYCTOM -
Porcher et Thomas - SOVEN - THEMA Ingénierie
- Gettyimages
Impression
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011 44 I 47
GLOSSAIRE
BiocombustibleEnsemble des combustibles issus de la matière
végétale ou animale. On distingue l’usage
combustible, c’est-à-dire destiné à être
brûlé pour produire de la chaleur et/ou de
l’électricité, de l’usage carburant, liquide ou
gazeux, destiné à alimenter des moteurs.
BiomasseEnsemble des matières organiques pouvant
constituer une source d’énergie. Il s’agit
d’énergie solaire transformée par les plantes
chlorophylliennes et utilisée soit directement
(bois de chauffage), soit après de nouvelles
transformations chimiques (biogaz,
agrocarburant…).
Boucle d’Eau Chaude (BEC)Réseau local d’énergie (à l’échelle d’un quartier
ou d’un arrondissement) à haute performance,
qui livre la chaleur en véhiculant de l’eau
chaude à basse température (environ 110°C)
au lieu de la vapeur habituelle.
Certificat d’Économies d’Énergie (CEE)Dispositif qui impose aux fournisseurs d’énergie
de réaliser ou de faire réaliser par leurs clients
des actions d’économie d’énergie. Les CEE sont
comptabilisés en kWh cumac d’énergie finale
économisée.
Pour en savoir plus :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/
CogénérationProcédé qui consiste à produire, simultané-
ment et par la même installation, de l’énergie
électrique et de l’énergie thermique.
Directive IED Directive n°2010/75 du 24 novembre 2010
relative aux émissions industrielles qui vise
à prévenir et réduire, dans le cadre d’une
approche intégrée, la pollution de l’air, de
l’eau et du sol provenant des installations
industrielles.
DoggerCouche géologique située entre 1 500 et
2 000 mètres de profondeur et datant de la
période du Jurassique. Le Dogger renferme
une eau non potable d’une température
comprise entre 55 et 85°C.
Éco-quartierZone urbaine aménagée et gérée selon des
objectifs et des pratiques de développement
durable (environnement, social, économique)
qui font appel à l’engagement de l’ensemble
de ses habitants.
Énergies fossilesÉnergies extraites du sol qui sont constituées
par fossilisation de végétaux pendant des
millions d’années. Leur combustion émet des
gaz à effet de serre.
Exemples : gaz, pétrole, charbon, fioul
Énergie de récupérationÉnergie obtenue à partir d’éléments que l’on
récupère pour les réutiliser (déchets ménagers
non recyclables, chaleur des égouts…). Si elle
n’était pas valorisée au moyen de dispositifs
adaptés, cette énergie resterait inutilisée et
se dissiperait dans l’environnement.
Énergie renouvelableÉnergie naturellement renouvelée qui nous
parvient en un flux continu ou intermittent. On
désigne aujourd’hui par énergies renouvelables
un ensemble de filières diversifiées dont la
mise en œuvre n’entraîne en aucune façon
l’extinction de la ressource initiale et est
renouvelable à l’échelle humaine : énergie
solaire, éolienne, hydraulique, biomasse,
géothermie…
Pour en savoir plus :
www.energies-renouvelables.org
Entreprise Publique Locale (EPL)Entreprise au service des collectivités locales,
des territoires et de leurs habitants. Les EPL
se caractérisent par un capital exclusivement
ou partiellement contrôlé par les collectivités
locales ainsi que par leur vocation à satisfaire
l’intérêt général et à privilégier les ressources
locales.
Pour en savoir plus :
www.lesepl.fr
Équivalent logementUnité, essentiellement utilisée afin de donner
une réalité concrète à des statistiques sur les
quantités d’énergie livrées. Un équivalent-
logement correspond à la consommation d’un
logement de 70 m² construit selon les normes
en vigueur au milieu des années 90, soit environ
12 MWh par an de chaleur utile en chauffage
et eau chaude.
FeederCanalisation de gaz ou de vapeur reliant
les centres de production aux centres de
distribution.
Gaz à effet de serre (GES)Gaz qui absorbent une partie des rayons
solaires en les redistribuant sous la forme de
radiations au sein de l’atmosphère terrestre,
phénomène appelé effet de serre.
Exemples : vapeur d’eau (H2O) ; dioxyde de
carbone (CO2) ; méthane (CH
4) ; protoxyde
d’azote (N2O) ; ozone (O
3)
GéothermieChaleur contenue dans le sous-sol sous forme
de réservoirs de vapeur ou d’eau chaude
ou encore de roches chaudes, qui peut être
valorisée pour alimenter un réseau de chaleur
ou produire de l’électricité.
Meilleures Techniques Disponibles (MTD)Notion définie dans le cadre de la Directive
1996/61/CE, dite « Directive IPPC » et relative
à la prévention et à la réduction intégrées
de la pollution. Selon l’article 2(12) de la
Directive, les MTD constituent « le stade de
développement le plus efficace et avancé des
activités et de leurs modes d’exploitation,
démontrant l’aptitude pratique de techniques
particulières à constituer, en principe, la base
de valeurs limites d’émission visant à éviter et,
lorsque cela s’avère impossible, à réduire de
manière générale les émissions et l’impact sur
l’environnement dans son ensemble ».
Pour en savoir plus :
http://www.ineris.fr/ippc/node/1
Méthanisation
Traitement naturel des déchets organiques qui
conduit à une production combinée de biogaz,
qui est source d’énergie renouvelable, et d’un
digestat utilisé comme fertilisant.
Mix énergétique (ou bouquet énergétique)Répartition de la consommation des diverses
sources d’énergie (pétrole brut, gaz naturel,
charbon, énergies renouvelables…) nécessaires
à la production de chaleur.
NOxComposés d’azote et d’oxygène produits
principalement par la combustion des
combustibles fossiles.
Exemples : protoxyde d’azote (N2O), dioxyde
d’azote (NO2), trioxyde d’azote (NO
3)
Sous-stationInterface entre le réseau sous domaine public
(dit primaire) et le réseau sous domaine
privatif (dit secondaire). La sous-station est
le lieu où la chaleur, livrée par le fournisseur
du service de chauffage urbain, est transférée
au client. Physiquement, il s’agit d’un
échangeur thermique, situé en général en
pied d’immeuble.
SYndicat interCommunal de Traitement des Ordures Ménagères (SYCTOM)Agence métropolitaine des déchets ménagers
qui a pour mission de traiter et de valoriser
les déchets ménagers de 5,7 millions d’habi-
tants dans 84 communes adhérentes de
l’agglomération parisienne.
Pour en savoir plus :
www.syctom-paris.fr
Zone d’Aménagement Concerté (ZAC)Zone dans laquelle l’aménagement ou l’équi-
pement de terrains est réalisé à l’initiative d’une
collectivité publique, dans le but de les utiliser
ou de les rétrocéder à des constructeurs.
CPCU I RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2010-2011
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