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Edition 2012

LA CONCEPTION DULOCAL SOUS STATION

Chapitre 3

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Le poste de livraison vapeurChapitre 3 La conception du local sous station

Chapitre 3 :LA CONCEPTION DU LOCAL SOUS STATION

L’arrêté interministériel du 23 Juin 1978 (Journal Officiel du 21 juillet 1978) contient la réglementation relative aux installations fixes destinées au chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation, de bureaux ou recevant du public. L’article 2 de cet arrêté définit ainsi la sous-station :

«…une sous-station est un local abritant les appareils qui assurent, soit par mélange, soit par échange, le transfert de chaleur d’un réseau de distribution dit réseau primaire à un réseau d’utili-sation dit réseau secondaire…».

Cette définition est reprise dans l’article CH 11 de l’arrêté du 25 juin 1980 concernant la sécu-rité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public.

L’emplacement de la sous-station est choisi en fonction des critères suivants :

◆ Une facilité d’accès,

◆ Une accessibilité aux robinets du branchement CPCU lorsqu’ils sont installés à l’intérieur de la sous-station,

◆ Une limitation des impacts éventuels pour les locaux avoisinants, notamment

thermiques et phoniques,

◆ Une optimisation du parcours des canalisations vapeur à l’intérieur du bâtiment.

La puissance utile des sous stations situées à l’intérieur des bâtiments d’habitation, de bureaux ou zones accessibles au public ne doit pas dépasser 5000 kW.

Arrêté du 23 juin 1978, article 21.

I. L’emplacement

1. La situation dans le bâtiment

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L’accès au local de la sous-station doit être direct à partir de l’extérieur du bâtiment.

La sous-station est conçue et réalisée dans des conditions permettant d’assurer la sécurité des personnes et des biens.La réglementation applicable prévoit des moyens de retraite permettant au personnel de quitter facilement la sous-station en cas d’incident et des conditions d’accès faciles pour des secours, le cas échéant.

Puissance utile ≤ 2000 kW 1 accèsPuissance utile > 2000 kW 2 accès

Toute communication du local avec l’intérieur d’un bâtiment d’habitation, de bureaux ou d’une zone accessible au public est interdite.

Arrêté du 23 juin 1978, Article 22.

Lorsque la puissance utile est supérieure à 2000 kW, un accès respectant la sécurité du personnel ou du public contre les fuites et la fumée doit être installé.

Arrêté du 23 juin 1978, Article 23.

Puissance utile > 70kW Pas de communication avec les zones accessibles au public.

Arrêté du 25 juin 1980, Article CH 11, §2.

Afin de définir le tracé des canalisations dans un bâtiment, il est nécessaire de prendre en compte les critères suivants :

◆ Minimiser les longueurs de tuyauteries.

◆ Compenser la dilatation des tuyauteries par des changements de direction : coudes, esses et lyres.

◆ Eviter autant que possible les points bas, qui doivent toujours être équipés de dis-positifs de purge automatique.

◆ Eviter l’exposition aux chocs des tuyauteries.

◆ Réserver les dégagements nécessaires à la conduite et à la maintenance des instal-lations.

2. L’accès

1. Le tracé

II. La traversée des locaux

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D’après l’arrêté du 23 Juin 1978, article 24 : «…L’arrivée dans la sous-station des dériva-tions qui l’alimentent doit s’effectuer dans des gaines ou caniveaux suffisamment ventilés et résistants… »

L’arrêté du 25 Juin 1980, CH 25 précise :§ 2 : « Dans les parties de l’établissement accessibles au public, la pression effective des fluides de transport de chaleur ne doit pas excéder 4 bar… »

§ 3 : « …Les calorifuges utilisés pour l’isolation des canalisations et récipients contenant les fluides caloporteurs doivent être réalisés en matériaux de catégorie M1 dans les locaux et dégagements accessibles au public et M3 dans les autres parties de l’établissement. ».

Hors bâtiments d’habitation, circulaire interministérielle du 3 mars 1975 : article 10 : « …Le passage des tuyauteries de vapeur à une pression supérieure à 0,5 bar (ou d’eau sur-chauffée à plus de 110°C) est interdit dans le volume d’un parc de stationnement couvert…».

Pour les bâtiments d’habitation, arrêté du 31 Janvier 1986 : Article 88 – Alinéa 1 : « …Les conduits et gaines doivent être disposés de telle sorte qu’ils soient protégés des chocs éventuels de la part des véhicules… »

Article 88 – Alinéa 7 : « …Les conduits de vapeur sous une pression supérieure à 0,5 bar sont interdits dans le volume du parc, sauf s’ils sont contenus dans des gaines réalisées en matériaux incombus-tibles, coupe-feu de degré deux heures, ouvertes sur l’extérieur aux extrémités et protégées du choc éventuel des véhicules … ».

Le branchement CPCU permet l’amenée du fluide caloporteur (vapeur) depuis le réseau de distribution CPCU, jusqu’aux vannes d’arrêt du bâtiment. Ces vannes font partie du branche-ment.

Le branchement comprend une tuyauterie «aller» (vapeur) et une tuyauterie «retour» (conden-sat). Il peut parfois y avoir une troisième tuyauterie (purges) à traiter en sous station.

Le branchement, dérivation du réseau, est réalisé et exploité par CPCU. Il est cependant la propriété du client.

La traversée de la paroi extérieure du bâtiment par le branchement fait l’objet d’une étude particulière entre le Client et CPCU.

2. Les établissements recevant du public

3. Les parcs de stationnement couverts

III. Réalisation du branchement

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Pour la vapeur haute pression, les vannes de branchement doivent répondre à l’arrêté du 23 Juin 1978. Elles peuvent être situées :

A l’intérieur de l’immeuble Le plus près possible du point de pénétration du branchement, Cas 1 : Dans un local extérieur à la sous-station et indépendant de celle-ci.

Cas 2 : Dans la sous-station mais avec un renvoi mécanique de la commande manuelle, à l’extérieur de celle-ci.

La sélection reste dans tous les cas à valider par CPCU.

1. Les vannes de branchement

Figure 11 : local du branchement

Figure 12 : robinets du branchement en sous station

Réseau CPCU

Réseau CPCU

Caniveau

Commandeà distance

Branchement

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A l’extérieur de l’immeuble Dans une chambre de sectionnement sous voie publique ou en emprise privée.

Les vannes de branchement doivent être accessibles en toutes circonstances par le personnel de CPCU et leur emplacement doit être parfaitement signalé.

Nota :En complément de tous les cas précédents, il peut être mis en place en aval de la vanne de branchement vapeur, une vanne électrique avec coupure à l’extérieur du local.CPCU autorise cette option si et seulement si toutes les conditions suivantes sont rem-plies :

- Profil du branchement non descendant, - vanne en PN40, - vanne à réouverture très lente, - servomoteur à fermeture par manque de courant (hors microcoupures).

La sélection est dans tous les cas à faire valider par CPCU.

Le branchement peut être en pente ascendante ou descendante (voir chapitre 5 : La réalisation et la construction du poste de livraison).

Figure 13 : vanne de branchement à l’extérieur du bâtiment

La forme et les dimensions du local du branchement sont appropriées au matériel mis en œuvre et permettent d’en effectuer la surveillance, les manœuvres, l’entretien et la manutention éventuelle.Toutes les dispositions sont prises pour assurer une isolation thermique et un éclairage du local suffisants. Dans certains cas il peut être utile de le ventiler.

2. Le local du branchement

Réseau CPCU

Vanne sous trottoir

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La sous-station doit pouvoir contenir les matériels nécessaires au fonctionnement de l’installation, avec des espaces suffisants pour en assurer le montage, la conduite et la maintenance et pour permettre un démontage aisé des matériels.Des ouvrants adaptés (portes d’accès, trappes ou vantaux) permettent l’amenée et la manutention du matériel, pour en assurer le gros entretien et le renouvellement éventuel.

Le tableau ci-dessous présente les surfaces indicatives minimales pour le poste de livraison primaire (hors sas et bouteille de découplage).

L’ensemble des parois constituant le local est réputé conforme aux prescriptions de sécurité applicables à la catégorie de bâtiment concernée.Ces parois sont réalisées avec des matériaux résistants à la température et à l’humi-dité. Celles supportant des canalisations ou des matériels doivent être réalisées en conséquence.

En cas de présence d’une bouteille de découplage, rajouter 5 m2 aux surfaces indi-quées ci-dessus. Si un puisard au sol est installé, rajouter 1 m2.

Les surfaces sont étroitement liées à la configuration du local, il est donc nécessaire de les valider préalablement par une implantation.

Tableau 3 : détermination des surfaces concernant les espaces techniques primaires

1. Formes et dimensions

2. Caractéristiques des parois

IV. Le bâti

Un échangeur Deux échangeurs

Puissance de l’échangeur (kW)

inférieure à 500

de 500 à 1000inférieure à

500de 500 à 1000

Surface du localen m2

(avec bâche)17 18 21 24

Surface du localen m2

(sans bâche)12 12 14 16

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Les sols sont réalisés avec des matériaux résistants à l’érosion et capables de suppor-ter des eaux de ruissellement ou de débordement, dont la température peut atteindre exceptionnellement 95 °C.

Le sol de la sous-station et de ses abords doit être non glissant.Des massifs ou socles maçonnés reçoivent les matériels sensibles à la corrosion.

Le ou les seuils d’accès sont placés en point haut. Des formes de pente permettent de ramener les écoulements vers un point bas général, équipé d’un siphon ou d’un puisard.

La ou les portes de la sous-station sont pleines, s’ouvrent de l’intérieur vers l’extérieur et sont équipées :

◆ D’un dispositif de fermeture automatique d’une serrure à ouverture rapide (dé-verrouillage de l’intérieur, sous un effort le plus faible possible).

◆ Les portes sont de degré coupe-feu ½ heure.

◆ Les clés doivent rester disponibles en permanence : sous coffret normalisé avec verre dormant ou à un poste de gardiennage.

Arrêté du 23 juin 1978, Article 22 §3

Passage libre minimal : 0,93 m x 1,94 m

Pour limiter l’élévation de température (< 2 °C) dans les locaux contigus, les parois sont dotées d’une isolation thermique adaptée. Tous les accrochages et supportages solidaires des parois sont traités pour éviter les ponts thermiques.

La conception, le choix et l’installation du matériel doivent concourir à minimiser les émissions sonores. Néanmoins, les locaux et l’installation sont traités de manière à limiter les transmissions sonores vers l’extérieur de la sous-station :

◆ parois de la sous-station présentant une bonne isolation phonique,

◆ dispositifs évitant les transmissions solidiennes au niveau des supportages et fixations du matériel.

Le niveau sonore ne doit pas dépasser 30 décibels dans les pièces principales.

Arrêté du 30 juin 1999, Article 6, §D’après l’arrêté numéro 01-16855, réglementant à Paris les activités bruyantes, le niveau sonore ne doit pas excéder 25 décibels dans les pièces principales entre 22 heures et 7 heures.

3. Caractéristiques des sols

4. Portes

5. Isolation thermique

6. Isolation phonique

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Les escaliers doivent être conçus de la façon suivante :

◆ Les escaliers sont revêtus selon leur réaction au feu et se prolongent jusqu’au niveau d’évacuation sur l’extérieur.

Code du Travail, Article R4227-9

◆ Largeur escaliers ≥ 1,5m 2 rampes. Largeur escaliers < 1,5m 1 rampe.


◆ « Les escaliers desservant les étages sont dissociés, au niveau de l’évacuation sur l’extérieur, de ceux desservant les sous-sols. »


◆ « Les largeurs minimales fixées à l’article R. 4227-5 sont augmentées de la moi-tié pour les escaliers desservant les sous-sols. »

Code du Travail, Article R4227-12 L’article R. 4227-5, précise que pour un effectif de moins de 20 personnes, le local doit comporter un dégagement d’une largeur minimale de 0.80m.

Des détecteurs d’incendie doivent être installés dans le local pour prévenir des incendies.CPCU ne recommande pas l’installation d’extincteurs automatiques à eau (sprinkler) pour des raisons de sécurité (contact eau/vapeur et électricité).

Les détecteurs à installer sont de type thermovélocimétriques. Ces derniers combinent un capteur thermique et un traitement numérique du signal. Ils détectent des vitesses d’élévation de température et émettent un signal lorsque cette vitesse est trop rapide.

La sous-station doit être accessible pour l’entretien et la maintenance.Arrêté du 23 juin 1978, Article 26

7. Agencement du local

8. Escaliers

9. Sécurité incendie

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Les dispositions nécessaires sont prises (calorifugeage et ventilation) pour (arrêté du 23 juin 1978, articles 25 et 28) que les deux conditions suivantes soient remplies :

◆ la température sèche intérieure, relevée à 1,80 m au-dessus du sol en air ambiant calme, ne soit pas supérieure à 30 °C pour une température exté-rieure de 15 °C

◆ l’élévation de la température ne doit pas être supérieure à 2 °C à l’intérieur des locaux contigus.

Débit d’air (m3/h) = déperditions thermiques des équipements (W)

0,34 x (30 °C – 15 °C)

Le tableau ci-dessous présente les débits d’air nécessaires pour que la température de la sous station n’excède pas la valeur maximale.Les valeurs sont données à titre indicatif. Les déperditions sont celles des éléments primaires uniquement en prenant en compte une bâche non calorifugée et une bou-teille de découplage.L’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur est de 15°C.

La ventilation doit être constituée :

◆ d’un dispositif d’introduction d’air frais en partie basse

◆ d’un dispositif d’évacuation d’air chaud en partie haute.Arrêté du 23 juin 1978, Article 28, §1

La ventilation doit être suffisante pour que la température de la sous-station ne dépasse pas la valeur maximale admissible.

La conception du système de ventilation et les matériaux utilisés pour sa réalisation doivent être conformes à la réglementation de sécurité contre l’incendie applicable à la catégorie de bâtiment concernée.

Les moteurs des ventilateurs doivent être conçus pour résister à des températures élevées (moteurs tropicalisés).

V. Ventilation

1. Contrôle de la température ambiante

2. Détermination des débits d’air

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Puissanceinstallée

(kW)

Nombreéchangeur(s)

Débit d’airextrait(m3/h)

100 1 1100

200 1 1140

300 1 1230

400 1 1290

5001 1320

2 1840

6001 1460

2 1900

7001 1560

2 2080

8001 1640

2 2110

9001 1640

2 2150

10001 1640

2 2150

1250 2 2390

1500 2 2500

1750 2 2600

2000 2 2630

2250 2 2800

2500 2 2960

3000 2 3110

3250 2 3220

3500 2 3230

3750 2 3280

4000 2 3340

4250 2 3540

4500 2 3550

4750 2 3570

5000 2 3580

Tableau 4 : débits de ventilationInformation :Une bâche de 180 l non calorifugée a une déperdition d’environ 680 W.Une bâche de 1000 l non calorifugée a une déperdition d’environ 2000 W.Le calorifugeage d'une bâche (épaisseur 40 mm) permet de réduire de 75% les déperditions de celle-ci.Afin de respecter les débits d’air préconisés précédemment, CPCU recommande une ventilation mécanique.

Nota : Vitesses d’extraction dans les gaines de ventilationCPCU préconise des vitesses inférieures à 3m/s pour des installations allant jusqu’à 1 MW et 4m/s pour des installations supérieures à 1 MW.

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L’air neuf est pris à l’extérieur du bâtiment.Arrêté du 23 juin 1978, Article 28, §2

S’il est prélevé à l’intérieur du bâtiment, toutes dispositions sont prises de façon à interdire la circulation de l’air en sens inverse. Il convient de s’assurer que l’admission d’air extérieur est suffisante dans le local où l’air est prélevé.

Les accès ne doivent jamais être utilisés comme moyen de ventilation.

La section libre des gaines de ventilation naturelle ne doit pas être inférieure à 16 dm2. Au-delà d’une puissance utile de 2 000 kW, cette section est majorée de 8 dm2 par tranche de 1 000 kW.Un grillage doit être installé pour empêcher l’introduction de corps étrangers.

Arrêté du 23 juin 1978, Article 28, §2

L’air de ventilation est évacué vers l’extérieur.Arrêté du 23 juin 1978, Article 28, §2

Dans le cas où le tirage naturel ne peut pas assurer une ventilation suffisante, il est alors nécessaire de mettre en place un ventilateur d’extraction dont le débit sera cal-culé pour respecter les conditions de température indiquées ci-dessus.Le fonctionnement du ventilateur est de préférence asservi à un thermostat d’am-biance. Le moteur est de type hélicoïdal et tropicalisé.

L’amenée et l’extraction d’air sont disposées dans la sous-station de manière à assurer un balayage efficace de son volume.

Les prises et évacuations d’air ne doivent pas provoquer de gêne pour le voisinage.

La ventilation mécanique permet de réduire notablement la section des gaines.

Les gaines et le ventilateur éventuel sont adaptés à une atmosphère humide et chaude.

3. Introduction d’air

4. Evacuation d’air

5. Généralités

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L’éclairage de la sous-station doit être : ◆ suffisant pour permettre la conduite des installations et une lecture de tous

les appareils de réglage, de contrôle, de sécurité et de comptage. Arrêté du 23 juin 1978, Article30

◆ agencé pour éviter les zones obscures.

L’éclairage de sécurité doit être suffisant pour une évacuation.Code du travail, Article R4227-14

Un bloc d’éclairage de sécurité est recommandé à proximité des accès.

L’éclairage électrique doit être conforme aux normes NF C 14-100 et C 15-100Arrêté du 23 juin 1978, Article 30

L’interruption du courant électrique alimentant l’éclairage doit pouvoir se faire de-puis l’extérieur de la sous-station. Le dispositif de coupure doit être placé dans un endroit facilement accessible en toutes circonstances et parfaitement signalé.

L’ensemble du matériel électrique situé à l’intérieur de la sous-station doit être ali-menté à partir du même disjoncteur général (conformément à la réglementation) et raccordé à la terre par l’un des conducteurs du câble d’alimentation.L’installation électrique BT doit être exécutée conformément à la réglementation, aux normes en vigueur et aux règles de l’art.La sous-station est considérée comme un local humide.

L’interruption du courant électrique alimentant les installations à l’intérieur de la sous-station doit pouvoir se faire depuis l’extérieur de celle-ci. Le dispositif de coupure doit être placé dans un endroit facilement accessible en toutes circonstances et parfaite-ment signalé.

Protection des personnesLe raccordement au réseau public et les prescriptions de la NF C 15-100 (complétée avec la mise à jour de juin 2005) imposent la protection des personnes par dispositifs différentiels résiduels (D.D.R.) moyenne sensibilité 300 mA, à l’origine de l’installation.

Les circuits de prises de courant doivent être protégés par un D.D.R. de 30 mA.

VI. Electricité

1. L’éclairage

2. L’alimentation électrique

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Liaison à la terreLe raccordement à la prise de terre des éléments conducteurs du bâtiment et des masses des appareils électriques contribue à éviter l’apparition de toute tension dan-gereuse entre les parties simultanément accessibles.

Ces liaisons sont nécessaires pour protéger le personnel contre les chocs électriques et doivent être réalisées dans les conditions spécifiques à chaque schéma de liaison de terre.

La qualité de la prise de terre (résistance aussi faible que possible, inférieure à 5 Ohm) est essentiellement fonction de deux facteurs :

- mode de réalisation (boucle de fond de fouille, piquet) - nature du sol.

Il doit toujours exister une «barrette» pour isoler la prise de terre du reste de l’installa-tion et permettre ainsi la mesure de la résistance.

La sous-station comporte au moins un point d’évacuation. Toutes dispositions doivent être prises pour que la température des rejets au réseau d’égout public ne dépasse pas 30 °C

(Règlement Sanitaire du Département de Paris - article 29.2 et Règlement d’Assainissement de Paris - article 10).

Dans l’hypothèse où le sol de la sous-station n’est pas en charge sur le collecteur d’évacuation des eaux usées à l’égout, un puisard est nécessaire.

Il est construit en maçonnerie ou en béton, il doit être étanche et résister aux tempé-ratures élevées (jusqu’à 95 °C) et aux chocs thermiques. Il est recouvert d’un tampon plein ou d’un caillebotis et équipé d’une pompe de relevage. Sa capacité utile minimum (déduite de sa capacité réelle par neutralisation des 10 cm inférieurs et supérieurs) est indiquée dans le tableau ci-dessous :

VII. L’évacuation des eaux

1. Puisard

Puissance utile (kW) ≤ 200 300 500 800 1200 1800 2500

Capacité utile du puisard (l)

150 250 3580 400 500 700 1000

Hauteur minimale du puisard (cm)

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Tableau 5 : détermination de la hauteur du puisard

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Le ou les groupes de pompes ont pour fonction de renvoyer les eaux contenues dans le puisard au réseau d’évacuation du bâtiment. Il est conseillé de choisir un groupe du type « immergé », pour éviter qu’un défaut de fonctionnement accidentel ne conduise au noyage du moteur.

CARACTERISTIQUES

◆ Débit : supérieur ou égal à celui de la pompe des condensats.

Si dans le puisard, sont renvoyées d’autres eaux que celles provenant directement de la sous-station (installation de traitement d’eau, par exemple), les caractéristiques de débit et de construction de la pompe doivent bien entendu y être adaptées

◆ Hauteur manométrique égale à la somme de : - la différence de hauteur entre le fond du puisard et le point haut de la tuyauterie de refoulement à l’égout, - la perte de charge de la tuyauterie de refoulement

◆ Fluide pompé : eau peu chargée, à une température susceptible d’atteindre 95 °C.

Un clapet anti-retour à boule est installé au refoulement de la pompe.

Pour fiabiliser le relevage il est recommandé d’installer une deuxième pompe de rele-vage (en redondance) ainsi qu’un dispositif d’alarme « niveau trop haut » dans le pui-sard (indépendant de celui de commande de la pompe).

◆ Au-delà d’une certaine puissance, une deuxième pompe est nécessaire.L’ajout d’une deuxième pompe est nécessaire si : P/ Qp ≤ 560P correspond à la puissance installée en W et Qp est le débit de la pompe aux condi-tions d’utilisation en m3/h.

DISPOSITIF DE COMMANDE

Le fonctionnement de la pompe est asservi à un dispositif de contrôle de niveau (par exemple flotteur, sonde capacitive, …).

COUPURE EXTERIEURE

L’interruption du courant électrique alimentant le groupe de pompes doit pouvoir se faire depuis l’extérieur de la sous-station. Le dispositif de coupure doit être placé dans un endroit facilement accessible en toutes circonstances et parfaitement signalé.

2. Pompe du puisard

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Pour faciliter les opérations de maintenance, il est recommandé d’installer un point de puisage d’eau, de préférence à proximité du siphon de sol ou du puisard de la sous-station.

Si le robinet de puisage est de type « raccord au nez », il est nécessaire de placer à son extrémité une protection sanitaire de type HA.

Pour la mise à l’égout des condensats du poste de livraison, il y a lieu de prévoir un piquage sur le réseau d’évacuation du bâtiment.

En cas d’indisponibilité du réseau retour CPCU, pour cause de travaux ou de main-tenance, les condensats sont renvoyés à l’égout par la ou les pompes. Cette mise à l’égout doit également pouvoir se faire par le trop plein de la bâche.

La température des effluents rejetés à l’égout doit être inférieure ou égale à 30°C(Règlement sanitaire du Département de Paris, Titre 2, article 29.2, paragraphe 2).

3. Le point de puisage d’eau

4. Mise à l’égout des condensats

VIII. Coffret de coupure extérieure réglementaire

TGBT IMMEUBLE

Coffret de coupureextérieur réglementaire

Force Lumière Puisard Ventilation

Le coffret de coupure extérieure doit permettre de couper indépendamment : - la force - la lumière - le puisard (s’il y en a un) - la ventilation (si ventilation mécanique)

« L’interruption du courant électrique doit pouvoir se faire également de l’extérieur ». L’endroit dans lequel est placé le coffret doit être accessible facile-ment et signalé.

Article 29 de l’arrêté du 23 Juin 1978

CPCU demande d’installer le coffret dans le local SAS où à l’extérieur et à proximité de la porte d’entrée principale en sous station.

Figure 14 : schéma électrique

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IX. Les tuyauteries en partie privative

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Le cheminement d’accès à la sous station ou à ses dépendances ne doit pas emprunter des locaux accessibles au public.

Les sous stations abritant des installations de vapeur haute pression ne doivent pas être en communication directe avec les locaux et les dégagements accessibles au pu-blic à moins d’en être séparées par un sas à portes pleines : ce sas doit comporter une ventilation haute débouchant directement sur l’extérieur d’une surface de 4 décimètres carrés au moins.

Etablissements Recevant du Public (ERP-TG) Article CH 11Arrêté du 10/07/1987

Dans les établissements recevant du public, les installations utilisant de la vapeur d’eau sous pression effective supérieure à 0,5 bar ou de l’eau à une température supérieure à 110 °C doivent être établies de manière à ce que la rupture d’un joint n’entraîne pas la diffusion du fluide dans les parties de l’établissement accessibles au public.

Etablissements Recevant du Public (E.R.P. –T.G.) Article CH 25, paragraphe 2

Dans les parties de l’établissement accessibles au public, la pression effective des fluides de transport de chaleur (excepté les fluides frigorifiques) ne doit pas excéder 4 bar.

Article CH 25, paragraphe 3

Hormis les équipements nécessaires au fonctionnement du poste de livraison, il est admis la présence d’autres réseaux dans le local sous station à condition que ces derniers soient recouverts d’un flocage coupe feu deux heures.Les réseaux d’eaux usées et eau potable ne sont tolérés que s’ils sont réalisés en fonte.

PRÉCAUTIONS POUR LES CANALISATIONS ÉLECTRIQUES

BARRIERES COUPE FEULorsqu’une canalisation électrique traverse des éléments de construction tels que planchers, murs, toitures, plafonds, parois…, les ouvertures demeurant après le passage de la canalisa-tion doivent être obturées suivant le degré de résistance au feu prescrit pour l’élément dans lequel est réalisée la traversée.

VOISINAGE DE CANALISATIONSAu voisinage de canalisations de chauffage ou d’air chaud, les canalisations électriques ne doivent pas risquer d’être portées à une température excessive. Pour cela, elles sont tenues à une distance suffisante ou séparées de ces canalisations par un écran calorifuge.

1. Accès

2. Traversée

X. Etablissements recevant du public

XI. Présence d’autres réseaux dans le local

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Sur une partie du réseau CPCU, la pression de la vapeur est de 5,5 bar.

Le plan ci-contre situe ce réseau dans Paris.

Il est nécessaire de contacter CPCU pour localiser le réseau à 5,5 bar.

Concernant le principe de fonctionnement du poste de livraison, il n’est pas nécessaire d’ins-taller une vanne de détente. Une vanne de sécurité et des capteurs de pression sont suffisants.Le dimensionnement de l’échangeur se fait par rapport à la pression de la vapeur de 5,5 bar. Le schéma de principe ci-dessous présente un poste de livraison vapeur eau ayant une arri-vée vapeur de 5,5 bar :

La limite réglementaire de soumission des échangeurs est repoussée à 36 litres côté pri-maire au lieu de 10 litres pour le réseau 20 bar.

XII. Le réseau à 5.5 bar

Gare de Lyon

Figure 15 : plan du réseau à 5,5 bar

Figure 16 : schéma d’un réseau à 5,5 bar

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