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Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF) Fonds carbone
Rapport de suivi de RE (ER-MR)
Nom du Programme de RE et pays concernés :
Période de déclaration abordée dans le présent document :
Du JJ/MM/AAAA au JJ/MM/AAAA
Quantité de Réductions d’émissions nettes produite par le Programme de RE au cours de la Période de déclaration abordée dans le présent document :
Date de soumission : JJ/MM/AAAA
LANGUE DE SOUMISSION Les traductions en espagnol et en français de ce modèle de rapport sont uniquement incluses à titre indicatif. Le Rapport de suivi final doit être soumis à l’Équipe de direction du Fonds de partenariat en anglais. Aucune autre langue ne sera acceptée.
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
AVERTISSEMENT DE LA BANQUE MONDIALE Les frontières, couleurs, appellations et autres informations présentes sur les cartes établies dans le rapport ER-MR n’impliquent aucun jugement juridique de la part de la Banque mondiale quant au statut juridique des territoires ni aucune approbation ou acceptation desdites frontières. L’Équipe de direction du Fonds de partenariat et les Pays REDD participants devront rendre le présent document public, conformément à la politique sur l’accès à l’information de la Banque mondiale et aux directives relatives à la divulgation d’informations établies par le FCPF (Fonds de partenariat pour le carbone forestier).
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Directives générales relatives à la rédaction du rapport ER-MR. Les textes d’orientation compris dans le modèle du Rapport de suivi de RE devront être considérés comme des exigences et devront être respectés par le Programme de RE. Les Programmes de RE devront être conformes aux exigences de la version du Cadre méthodologique du FCPF disponible à la signature de l’ERPA ainsi qu’à la dernière version des autres exigences du FCPF, telles que les directives relatives au tampon, les directives relatives aux processus, les directives relatives à la validation et à la vérification, et les directives relatives à l’application du Cadre méthodologique. Vous pouvez consulter ces versions sur ce lien : https://www.forestcarbonpartnership.org/requirements-and-templates
Objectifs du rapport ER-MR Les Programmes de RE compris dans le portefeuille du Fonds carbone du FCPF devront mettre en œuvre le Programme de RE et rendre compte des résultats obtenus, plus particulièrement sur les Réductions d’émissions produites. En rédigeant et en soumettant le Rapport de suivi de RE, un Pays REDD participant ou l’entité autorisée à laquelle il appartient communique officiellement au Fonds carbone les résultats obtenus. Le glossaire du FCPF comprend des définitions de termes spécifiques utilisés dans le Cadre méthodologique, les directives relatives au tampon ainsi que dans d’autres exigences. Sauf définition contraire dans le présent modèle de rapport ER-MR, tout terme en majuscules utilisé dans le présent modèle doit avoir la même définition que celle attribuée dans le glossaire du FCPF. Directives relatives à la rédaction du rapport ER-MR Toutes les sections du rapport ER-MR devront être remplies. Si certaines sections du rapport ER-MR ne sont pas applicables, veuillez clairement indiquer que la section est « intentionnellement laissée en blanc » et fournissez une explication. Toutes les instructions contenues dans ladite section doivent être supprimées lors de la transmission du rapport ER-MR à l’Équipe de direction du Fonds de partenariat du FCPF. La police du corps du texte devra être Calibri 10, en noir. Veuillez définir les principaux termes employés, puis utilisez ces termes et leurs variantes de manière cohérente, en employant les mêmes abréviations, formats, indices, etc. Si le rapport ER-MR inclut des équations, veuillez toutes les numéroter et définir toutes les variables utilisées dans ces équations, avec leurs unités. Les valeurs présentées dans le rapport ER-MR, notamment celles utilisées pour calculer les réductions d’émissions, doivent être exprimées dans le format standard international, par exemple « 1 000 » signifie mille et « 1,0 » signifie un. Veuillez appliquer le Système international d’unités (unités SI, reportez-vous au lien http://www.bipm.fr/enus/3_SI/si.html), sauf mention contraire dans le MF ou les directives du GIEC (par exemple, tonnes par rapport à tonnes métriques [tm]). Les Pays REDD participants doivent mentionner que si la Période de déclaration ne concorde pas avec le début et la fin d’une année naturelle, les directives relatives à l’application du MF numéro 3 concernant les Périodes de déclaration devront s’appliquer (https://forestcarbonpartnership.org/sites/fcp/files/2019/July/FCPF%20Guidelines%20on%20the%20Application%20of%20the%20Methodological%20Framework%20Number%203_2018.pdf). Dans ce cas, les
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Réductions d’émissions nettes devront être estimées pour la Période de suivi et devront être attribuées à la Période de déclaration au prorata du nombre de mois. Dans ce modèle, le Rapport de suivi fait référence à la période utilisée pour suivre les RE, tandis que la Période de déclaration se réfère à la période établie dans le Contrat d’achat de réduction d’émissions vérifiées (ERPA) et pour lequel sont payées les Réductions d’émissions.
Les Pays REDD participants doivent également mentionner que si des corrections techniques ont
été appliquées au Niveau de référence (RL) conformément aux directives relatives à l’application
du Cadre méthodologique numéro 2 concernant les corrections techniques (https://forestcarbonpartnership.org/sites/fcp/files/2019/July/FCPF%20Guidelines%20on%20the%20Ap
plication%20of%20the%20Methodological%20Framework%20Number%202_2018.pdf), le RL corrigé
d’un point de vue technique devra être déclaré à l’annexe 4 et sera soumis au processus de
validation de l’Organisme de validation et de vérification.
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
1 QUANTITE DE REDUCTIONS D’EMISSIONS PRODUITE PAR LE PROGRAMME DE RE AU COURS DE LA PERIODE DE DECLARATION
1.1 État de mise en œuvre du Programme de RE et modifications apportées, en comparaison
avec le Document du programme de réduction des émissions (ERPD)
Fournissez une brève description (2 pages maximum) de la mise en œuvre du Programme de RE, notamment :
• l’état d’avancement des actions et des interventions entreprises en vertu du Programme de RE (notamment les dates et les étapes importantes) ;
• les mises à jour stratégiques établies pour atténuer et/ou minimiser un potentiel Déplacement ;
• l’efficacité des arrangements organisationnels et l’implication des organismes partenaires ;
• les mises à jour des hypothèses sur le plan financier et tout changement de situation ayant des répercussions positives ou négatives sur ledit plan financier et la mise en œuvre du Programme de RE.
Soulignez tout changement ou écart important qui intervient dans la conception et les hypothèses de base du Programme de RE, en comparaison avec la description du Programme de RE exposée dans l’ERPD. Reportez-vous aux critères 17.3 et 27 du Cadre méthodologique.
>> 1.2 Mise à jour des principaux facteurs et des enseignements tirés
Donnez des informations à jour sur les principaux facteurs de déforestation et de dégradation des forêts dans le Périmètre de comptabilisation des RE. Abordez les changements survenus dans ces facteurs et la façon dont ils peuvent impacter les risques de Déplacement associés au Programme de RE, ainsi que tout enseignement tiré des efforts entrepris dans le Programme de RE afin d’atténuer tout Déplacement éventuel.
Reportez-vous aux indicateurs 17.4 et 27 du Cadre méthodologique.
>>
2 SYSTEME DE MESURE, DE SUIVI ET DE DECLARATION DES EMISSIONS ET DES ABSORPTIONS SURVENUES DURANT LA PERIODE DE SUIVI
2.1 Système de suivi des forêts
Décrivez le Système de suivi des forêts, notamment :
• la structure organisationnelle, les responsabilités et les aptitudes en relation avec celles indiquées dans le diagramme de la prochaine section ;
• la sélection et la gestion des données et des informations relatives aux GES ;
• les processus de collecte, de traitement, de consolidation et de déclaration des données et informations relatives aux GES ;
• les systèmes et processus qui garantissent l’exactitude des données et des informations ;
• la conception et la maintenance du Système de suivi des forêts ;
• les systèmes et processus qui appuient le Système de suivi des forêts, y compris les procédures d’utilisation normalisées (PUN) et les procédures de QA/QC ;
• le rôle des communautés dans le Système de suivi des forêts ;
• l’utilisation des procédures techniques de base, leur uniformité dans le pays et leur cohérence avec le Système national de suivi des forêts.
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Soulignez tout changement par rapport à la description fournie dans l’ERPD. Reportez-vous aux critères 15 et 16 du Cadre méthodologique.
>> 2.2 Approche en matière de mesure, de suivi et de déclaration
Fournissez une description systématique, étape par étape, de l’approche de mesure et de suivi appliquée pour déterminer le Niveau de référence et estimer les émissions et les Réductions d’émissions au cours de la Période de suivi/déclaration, afin d’évaluer les émissions et les absorptions dans les sources/puits, les réservoirs de carbone et les gaz à effet de serre sélectionnés dans l’ERPD. Incluez également des graphiques linéaires qui présentent tous les points de suivi pertinents, les paramètres contrôlés et l’intégration des données jusqu’à la déclaration de manière schématique. Intégrez des équations qui indiquent les étapes du calcul des émissions et absorptions de gaz à effet de serre et qui montrent les paramètres qui seront énumérés à la section 3, selon l’exemple ci-dessous. Ces équations devront montrer toutes les étapes, de la saisie des paramètres mesurés et par défaut à leur agrégation dans les valeurs finales communiquées. Traitez le choix et l’origine de toutes les équations utilisées. Soulignez tout changement par rapport à la description fournie dans l’ERPD. Reportez-vous aux critères 5, 6, 7, 8, 9, 14 et 16 du Cadre méthodologique.
Graphique linéaire Calcul
>>Exemple Calcul des réductions d’émissions
𝐸𝑅𝐿𝑈 =∑ ∑ (𝑅𝐿𝑖,𝑡 − 𝐺𝐻𝐺𝑖,𝑡)𝑇
𝑡𝑖
𝑇 Équation 1
Où : 𝐸𝑅𝐿𝑈 = Réductions d’émissions ; tonnes de CO2e année-1. 𝑅𝐿𝑖,𝑡 = Émissions nettes du RL dans le cadre de l’activité i de REDD+ au cours de l’année t ;
tonnes de CO2e année-1. Cette information est tirée de l’annexe 4 du Rapport de suivi de RE.
𝐺𝐻𝐺𝑖,𝑡 Émissions nettes contrôlées dans le cadre de l’activité i de REDD+ au cours de l’année t ; tonnes de CO2e année-1.
𝑇 = Années de la Période de suivi, année [Les équations ci-dessous peuvent s’appliquer au Niveau de référence et aux émissions de GES contrôlées.] Les émissions ou absorptions annuelles de GES au cours de la période [] dans le Périmètre de comptabilisation (𝐺𝐻𝐺𝑖,𝑡) sont estimées comme étant la somme de la variation annuelle de la biomasse vivante totale, de la matière
organique morte et du carbone organique du sol et des émissions de GES autres que le CO2 (𝑳𝒇𝒊𝒓𝒆).
𝐺𝐻𝐺𝑖,𝑡 = ∆𝑪𝑩 + ∆𝑪𝑫𝑶𝑴 + ∆𝑪𝑺𝑶𝑪 + 𝑳𝒇𝒊𝒓𝒆
Variations des stocks de carbone dans les réservoirs de biomasse épigée (AGB) et de biomasse souterraine (BGB)
∆𝐶𝐵 = ∑ (𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗𝑥(1 + 𝑅𝑗) − 𝐴𝐺𝐵𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖𝑥(1 + 𝑅𝑖)) 𝑥 𝐶𝐹 𝑥44
12 × 𝐴(𝑗, 𝑖)
𝒋,𝒊
Équation 2
Où :
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𝐴(𝑗, 𝑖) Superficie convertie/transférée de l’ancienne catégorie d’utilisation des terres j vers la nouvelle catégorie d’utilisation des terres i pendant la période [], en hectares par an. Consultez la section 1.4.2.
𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗 Biomasse épigée de la catégorie d’utilisation des terres j avant conversion/transfert, en tonne de matière sèche par hectare. Cette mesure provient d’un inventaire terrestre et a été définie au moment de l’élaboration du RL. Consultez la section 1.4.1.
𝑅𝑗
Rapport entre la biomasse souterraine et la biomasse épigée pour la catégorie d’utilisation des terres j, en tonne de matière sèche de biomasse souterraine (tonne de matière sèche de biomasse épigée)-1. Cela équivaut à :
• x est la valeur par défaut pour xxxxxxx lorsque la biomasse épigée est de xxx t de matière sèche/ha, selon les directives du GIEC de 2006, TABLEAU 4.4, Volume 4, Chapitre 4. C’est le cas pour la catégorie d’utilisation des terres j1.
• x est la valeur par défaut pour xxxxx, xxx t de matière sèche/ha, selon les directives du GIEC de 2006, TABLEAU 4.4, Volume 4, Chapitre 4. C’est le cas pour la catégorie d’utilisation des terres j2.
𝐴𝐺𝐵𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖 Biomasse épigée de la catégorie d’utilisation des terres i après conversion/transfert, en tonnes de matière sèche par hectare. Cette mesure provient d’une analyse documentaire et a été définie au moment de l’élaboration du RL. Consultez la section 1.4.1.
𝑅𝑖
Rapport entre la biomasse souterraine et la biomasse épigée pour la catégorie d’utilisation des terres i, en tonne de matière sèche de biomasse souterraine (tonne de matière sèche de biomasse épigée)-1. Cela équivaut à :
• x est la valeur par défaut pour xxxxx lorsque la biomasse épigée est < xxx t de matière sèche/ha, selon les directives du GIEC de 2006, TABLEAU 4.4, Volume 4, Chapitre 4. C’est le cas pour la catégorie d’utilisation des terres i1.
𝐶𝐹 Fraction de carbone de matière sèche en tC par tonne de matière sèche. La valeur utilisée est :
• xxx est la valeur par défaut pour les forêts tropicales, conformément aux directives de 2006 relatives à l’AFOLU du GIEC, tableau 4.3.
44/12 Conversion de C en CO2. Variations des stocks de carbone dans le bois mort et les déchets
∆𝐶𝐷𝑂𝑀 =(𝐶𝑗 − 𝐶𝑖)𝑥 𝐴(𝑗, 𝑖) 𝑥
4412
𝑇𝑜𝑛
Équation 3
Où : 𝐴(𝑗, 𝑖) Superficie en cours de conversion de l’ancienne à la nouvelle catégorie d’utilisation des terres, en
hectare. Il s’agit du paramètre 𝐴(𝑗, 𝑖) ci-dessus. 𝐶𝑗 Stock de bois mort/déchets, dans la catégorie d’utilisation des terres j, en tonnes C ha-1. Pour les
déchets, une valeur par défaut pour xxxx de x tC/ha a été utilisée. Ces informations proviennent des directives du GIEC de 2006, TABLEAU 2.2, Volume 4, Chapitre 4.
𝐶𝑖 Stock de bois mort/déchets, dans la catégorie d’utilisation des terres i, en tonnes C ha-1. Il a été admis que la valeur est zéro.
𝑇𝑖𝑗 Période de transition de la catégorie d’utilisation des terres j à la catégorie d’utilisation des terres i, en années. Le niveau 1 par défaut est 1 an pour les pertes de carbone ; il a donc été admis que la valeur est d’une année.
44/12 Conversion de C en CO2. Variations du carbone organique du sol
∆𝐶𝑆𝑂𝐶 =
∑ ((𝑆𝑂𝐶𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗 − 𝑆𝑂𝐶𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖) × 4412
× 𝐴(𝑗, 𝑖))𝒋,𝒊
𝐷
Équation 4
Où :
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𝐴(𝑗, 𝑖) Superficie en cours de conversion de l’ancienne à la nouvelle catégorie d’utilisation des terres, en hectare. Il s’agit du paramètre 𝑨(𝒋, 𝒊) ci-dessus.
𝑆𝑂𝐶𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗 Le stock de carbone de référence, en tonnes C ha-1 pour la catégorie d’utilisation des terres j. Cette mesure provient d’un inventaire terrestre et a été définie au moment de l’élaboration du RL. Consultez la section 1.4.1.
𝑆𝑂𝐶𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖 Le stock de carbone, en tonnes C ha-1 pour la catégorie d’utilisation des terres i. Cette mesure provient d’un inventaire terrestre et a été définie au moment de l’élaboration du RL. Consultez la section 1.4.1.
𝐷 Période de transition de la catégorie d’utilisation des terres j à la catégorie d’utilisation des terres i, en années. Le niveau 1 par défaut est de 20 ans.
44/12 Conversion de C en CO2. Émissions de GES autres que le CO2 dues à la déforestation
𝐿𝑓𝑖𝑟𝑒 = 𝐴(𝑗, 𝑖)𝑥𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗𝑥𝐶𝑓𝑥(𝐺𝑒𝑓𝑐ℎ4𝑥𝐺𝑊𝑃𝐶𝐻4 + 𝐺𝑒𝑓𝑁2𝑂
𝑥𝐺𝑊𝑃𝑁2𝑂)𝑥10−3 Équation 5
Où : 𝐴 Superficie brûlée, en hectare, qui peut être équivalente à 𝐴(𝑗, 𝑖). 𝑀𝐵 Masse de carburant disponible pour la combustion, en tonnes ha-1. Cela équivaut à la biomasse avant la
conversion 𝑨𝑮𝑩𝒋.
𝐶𝑓 Facteur de combustion, sans dimension. Cela équivaut à :
• xx pour xxxx, étant donné qu’il s’agit de la valeur de la forêt tropicale primaire (culture sur brûlis), selon les directives du GIEC de 2006, Tableau 2.6
• xxx pour xxxx, étant donné qu’il s’agit de la valeur de la forêt tropicale secondaire (culture sur brûlis), selon les directives du GIEC de 2006, Tableau 2.6.
𝐺𝑒𝑓 Facteur d’émission, g kg-1 de matière sèche brûlée. Cela équivaut à :
• xx pour CH4, étant donné qu’il s’agit de la valeur de xxx, selon les directives du GIEC de 2006, Tableau 2.6
• xx pour N2O, étant donné qu’il s’agit de la valeur de xxx, selon les directives du GIEC de 2006, Tableau 2.6
𝐺𝑊𝑃𝐶𝐻4 Potentiel de réchauffement de la planète du CH4, = 25 𝐺𝑊𝑃𝑁2𝑂 Potentiel de réchauffement de la planète du N2O, = 298
>>
3 DONNEES ET PARAMETRES 3.1 Données et paramètres fixes
Veuillez fournir un aperçu de toutes les données et de tous les paramètres qui demeurent inchangés pour toute
la Période de crédit. Ces paramètres doivent se rapporter aux équations mentionnées à la section 2.2. Cela doit comprendre les paramètres mesurés ou estimés, mais qui ne seront pas mis à jour pendant la Période de crédit, notamment :
• Densités de la biomasse et du carbone (par ex., 𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗, 𝐴𝐺𝐵𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖, 𝐶𝑗) qui ont été mesurées au
moment de l’ERPD et qui demeureront inchangées pendant la Période de crédit.
• Densités de la biomasse et du carbone (par ex., 𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗, 𝐴𝐺𝐵𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖, 𝐶𝑗) qui sont mesurées avant
cet événement de suivi et qui demeureront inchangées pendant la Période de crédit. Dans le cas présent, vous devez démontrer que ces valeurs sont équivalentes à celles utilisées pour déterminer le Niveau de référence, tel qu’exigé par l’indicateur 14.3 du MF. Le terme « équivalent » signifie que les valeurs sont égales ou comparables, de sorte que la différence n’est pas liée à une différence méthodologique. Les différences inhérentes au Facteur d’émission ne doivent pas donner lieu à une
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
surestimation des Réductions d’émissions. Si tel est le cas, le Programme de RE doit appliquer des corrections techniques au RL et mettre à jour le Facteur d’émission.
• Données d’activité estimées au cours de la Période de référence. Les valeurs par défaut, telles que les Fractions de carbone, les coefficients système racinaire/système foliacé ou tout autre paramètre qui provient de manière générique des valeurs du GIEC, doivent être déclarées avec les équations correspondantes de la section 2.2, non de la présente section. Les données et paramètres contrôlés pendant la Période de crédit doivent être énumérés dans la section 0 ci-dessous (Données et paramètres contrôlés). Utilisez le tableau fourni et copiez le tableau pour chaque paramètre, et non pour chaque valeur (plusieurs valeurs peuvent être indiquées par paramètre, par exemple
𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗 peut inclure les estimations des différents types de forêts obtenues par le biais d’un même
inventaire). Joignez des tableurs, des cartes et/ou des données synthétisées utilisées pour dériver les paramètres et fournissez des informations géographiques, le cas échéant. En ce qui concerne la Période de déclaration, si les Programmes de RE décident d’utiliser directives relatives à l’application du MF numéro 3 concernant les Périodes de déclaration et d’utiliser une Période de suivi pour le suivi, cette section doit refléter la valeur contrôlée au cours de la Période de suivi, et non de la Période de déclaration. Dans le cas présent, le Rapport de suivi doit clairement préciser les dates de début et de fin de la Période de suivi. Reportez-vous aux critères 5, 6, 7, 8, 9, 14 et 16 du Cadre méthodologique.
Paramètre : Exemple : 𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗
Description : Exemple : biomasse épigée de la catégorie d’utilisation des terres j avant conversion
Unité de
données :
Exemple : tonne de matière sèche par hectare
Source des
données ou
description de
la méthode
utilisée pour
développer les
données,
notamment
celles
comprenant le
niveau
géographique
(local,
régional,
national,
international) :
Valeur
appliquée :
10
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Procédures de
QA/QC
appliquées :
Incertitude
liée au
paramètre :
Quantifiez l’incertitude résiduelle de ce paramètre en diffusant les principales sources
d’incertitude. Par exemple, diffusez les principales sources d’erreur pour estimer les facteurs
d’émission et quantifiez l’incertitude qui en découle.
Reportez-vous au critère 7 et à l’indicateur 9.1 du Cadre méthodologique.
Commentaire :
3.2 Données et paramètres contrôlés
Veuillez fournir un aperçu de tous les paramètres et données contrôlés pendant la Période de crédit, ainsi que leurs valeurs pour cette Période de suivi/déclaration. Utilisez le tableau fourni et copiez le tableau pour chaque paramètre, et non pour chaque valeur (plusieurs valeurs peuvent être indiquées par paramètre, par exemple 𝐴(𝑗, 𝑖) peut inclure les estimations des différents types de forêts obtenues par le biais d’une même étude). Incluez toutes les informations pertinentes dans les cases, non en dehors. Joignez des tableurs, des cartes et/ou des données synthétisées utilisées pour dériver les paramètres et fournissez des informations géographiques, le cas échéant. Ces paramètres doivent se rapporter aux équations présentées à la section 2.2. Reportez-vous aux critères 5, 6, 7, 8, 9, 14 et 16 du Cadre méthodologique.
Paramètre : Exemple : A(j, i)
Description : Exemple : superficie de forêt convertie de la catégorie d’utilisation des terres j à la
catégorie d’utilisation des terres i au cours de la Période de suivi.
Unité de
données :
Exemple : hectare par an.
Valeur
contrôlée au
cours de la
Période de
suivi/déclarat
ion :
Exemple :
De la forêt dense à la zone non forestière 1 000
De la forêt ouverte à la zone non forestière 1 000
De la forêt dense à la forêt ouverte 1 000
De la zone non forestière à la forêt ouverte 200
Source des
données et
description
des
méthodes de
mesure/calcu
l et des
procédures
appliquées :
Cette case doit comprendre une description détaillée des méthodes d’estimation du
paramètre concerné.
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Procédures
de QA/QC
appliquées :
Incertitude
liée à ce
paramètre :
Quantifiez l’incertitude résiduelle de ce paramètre en diffusant les principales sources
d’incertitude. Par exemple, diffusez les principales sources d’erreur pour estimer les facteurs
d’émission et quantifiez l’incertitude qui en découle.
Reportez-vous au critère 7 et à l’indicateur 9.1 du Cadre méthodologique.
Commentaire
:
4 QUANTIFICATION DES REDUCTIONS D’EMISSIONS 4.1 Niveau de référence du Programme de RE pour la Période de suivi/déclaration abordée dans
le présent rapport
Veuillez indiquer le Niveau de référence du Programme de RE pour la Période de déclaration abordée dans le présent rapport, tel qu’indiqué dans la dernière version du document sur le Programme de RE et/ou l’annexe 4 du MR. En cas de différences, expliquez-les et indiquez si des corrections techniques ont été appliquées. Si les directives relatives à l’application du MF numéro 3 concernant les Périodes de déclaration sont appliquées, les années doivent refléter celles de la Période de suivi. Reportez-vous au critère 10 et à l’indicateur 10.1 du Cadre méthodologique.
Année de la Période de suivi/déclaration t
Moyenne des émissions historiques annuelles issues de la déforestation au cours de la Période de référence (tonnes de CO2-
e/an)
Le cas échéant, moyenne des émissions historiques annuelles issues de la dégradation de forêt au cours de la Période de référence (tonnes de CO2-
e/an)
Le cas échéant, moyenne des absorptions historiques annuelles dans les puits au cours de la Période de référence (tonnes de CO2-e/an)
Ajustement, si nécessaire (tonnes de CO2-
e/an)
Niveau de référence (tonnes de CO2-e/an)
20xx
20xx
…
Total
4.2 Estimation des émissions par sources et des absorptions par puits prises en compte dans
le champ du Programme de RE
Quantifiez les émissions par sources et les absorptions par puits du Programme de RE au cours de la Période de suivi/déclaration, selon les formules indiquées à la section 1.3.2 et liées aux paramètres de la section 3. Présentez des exemples de calcul à l’aide des valeurs réelles de la section 3 ci-dessus. Accompagnez ces exemples
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
d’informations suffisantes pour que ce calcul puisse être effectué par d’autres personnes. Joignez des tableurs électroniques, des cartes et/ou des données synthétisées et fournissez des informations géographiques en annexe ou dans un fichier séparé.
Une fois votre description terminée, résumez les résultats dans le tableau ci-dessous. En ce qui concerne la Période de déclaration, (la description du calcul étape par étape) doit clairement indiquer les étapes qui ont permis de déterminer la répartition au prorata et le calcul des RE pour la Période de déclaration. Reportez-vous aux critères 5, 6, 7, 8, 9, 14 et 16 du Cadre méthodologique.
>>
Année de la Période de suivi/déclaration
Émissions issues de la déforestation (tonnes de CO2-e/an)
Le cas échéant, émissions issues de la dégradation des forêts (tonnes de CO2-e/an)*
Le cas échéant, absorptions par puits (tonnes de CO2-e/an)
Émissions et absorptions nettes (tonnes de CO2-e/an)
20xx
20xx
…
Total
4.3 Calcul des réductions d’émissions
Quantifiez les Réductions d’émissions pour la Période de suivi/déclaration et notez les résultats dans le tableau ci-dessous. Les valeurs négatives représentent les absorptions alors que les valeurs positives représentent les émissions. Le premier tableau peut être utilisé lorsque la Période de déclaration coïncide avec la Période de suivi. En revanche, le second tableau peut être utilisé lorsque la Période de déclaration est inférieure à la Période de suivi. Une répartition au prorata est alors nécessaire. Elle s’obtient en multipliant les RE nettes lors de la Période de suivi par le rapport entre la durée de la Période de déclaration et la durée de la Période de suivi. Reportez-vous au critère 22 du Cadre méthodologique.
>>
Niveau de référence total des émissions au cours de la Période de déclaration (tonnes de CO2-e)
Émissions et absorptions nettes dans le cadre du Programme de RE pendant la Période de déclaration (tonnes de CO2-e)
Réductions d’émissions au cours de la Période de déclaration (tonnes de CO2-e)
>>
Niveau de référence total des émissions au cours de la Période de suivi (tonnes de CO2-e)
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Émissions et absorptions nettes dans le cadre du Programme de RE pendant la Période de suivi (tonnes de CO2-e)
Réductions d’émissions au cours de la Période de suivi (tonnes de CO2-e)
Durée de la Période de déclaration / Durée de la Période de suivi (# jours/# jours)
Réductions d’émissions au cours de la Période de déclaration (tonnes de CO2-e)
5 INCERTITUDE LIEE AUX ESTIMATIONS DES REDUCTIONS D’EMISSIONS En ce qui concerne la Période de déclaration, il est conseillé d’indiquer la façon dont l’approche au prorata a eu une incidence sur les incertitudes liées à chaque situation, si nécessaire.
5.1 Identification, évaluation et traitement des sources d’incertitude
Dans le cadre de la première étape de l’Analyse d’incertitude, les Pays REDD participants doivent identifier et examiner, en termes qualitatifs, la ou les principales sources d’incertitude. Ils doivent ensuite déterminer si leur contribution à l’incertitude totale des Réductions d’émissions* est élevée ou faible. Error! Reference source not
found.Tableau 1 fournit une liste des principales sources d’incertitude qui doivent être examinées par les Pays REDD participants, ainsi qu’une indication précisant si leur contribution à l’incertitude globale est élevée ou faible et si elle est de nature systématique ou aléatoire. Cette analyse doit refléter la situation au début du Cycle de suivi. Dans le cadre de l’examen des principales sources d’incertitude, le Pays REDD participant doit discuter des mesures qui ont été mises en œuvre pour traiter ces sources d’incertitude dans le cadre du Cycle de suivi. Les sources d’incertitude qui sont jugées élevées doivent être traitées par le Pays REDD participant. La stratégie permettant d’y remédier dépend du type d’erreur, comme expliqué ci-dessous ; le Tableau 1 présente la stratégie proposée pour traiter les différentes sources d’incertitude. Il est important de préciser que l’importance est la contribution des sources d’erreur à l’incertitude totale des RE, qui n’est pas nécessairement identique à celle des émissions. Les Facteurs d’émission étant les mêmes pour l’élaboration du RL et le suivi des GES, les Réductions d’émissions peuvent être exprimées comme étant la différence entre les données d’activité au cours de la Période de référence et de la Période de suivi, multipliée par le Facteur d’émission (par ex., ∝ (𝐴𝐷𝑅𝐿 − 𝐴𝐷𝑀𝑜𝑛𝑖𝑡𝑜𝑟𝑖𝑛𝑔)). Il est important de garder cela à l’esprit.
Les erreurs systématiques doivent être réduites dans la mesure du possible. Bien que les erreurs systématiques (biais) doivent être supprimées, elles sont autorisées dans le cadre comptable du FCPF si elles donnent lieu à une sous-estimation des Réductions d’émissions. Les Pays REDD participants peuvent adopter des approches prudentes afin de remédier aux erreurs systématiques qui ne sont pas pratiques à résoudre. Les erreurs systématiques qui peuvent entraîner une surestimation des Réductions d’émissions doivent être traitées par le Pays REDD participant.
* Il est important de préciser que la contribution des sources d’erreur à l’incertitude totale concerne les RE, et non les
émissions de GES. Les implications des différents paramètres peuvent donc varier, car certains paramètres peuvent
être entièrement corrélés entre le Niveau de référence et le suivi ayant peu d’incidence sur l’incertitude des RE. Par
exemple, les Facteurs d’émission sont généralement les mêmes pour l’élaboration du RL et le suivi des GES, et les
Réductions d’émissions peuvent être exprimées comme la différence entre les données d’activité au cours de la
Période de référence et de la Période de suivi, multipliée par le Facteur d’émission (par ex., ∝ (𝐴𝐷𝑅𝐿 −𝐴𝐷𝑀𝑜𝑛𝑖𝑡𝑜𝑟𝑖𝑛𝑔)).
14
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Le texte figurant dans le tableau est remplacé par l’évaluation du pays. Reportez-vous au critère 7 du Cadre méthodologique.
>> Tableau 1. Sources d’incertitude à prendre en considération en vertu du MF du FCPF. Les cellules avec F/É permettent d’indiquer lorsque le Programme de RE est nécessaire pour évaluer la contribution à l’incertitude globale de cette composante particulière. Les cellules comprenant OUI/NON indiquent que le Programme de RE décide de la manière dont la composante particulière sera traitée. Les cellules sans choix (par exemple, É, Oui, Non) sont prescrites.
Sources
d’incertitu
de
Analyse de la contribution à l’incertitude globale Contributi
on à
l’incertitud
e globale
(Faible/Éle
vée)
Traiteme
nt par le
biais de
procédur
es de
QA/QC ?
Incertitu
de
résiduell
e
estimée
?
Données d’activité
Mesure Cette source d’incertitude est liée à l’interprétation visuelle
des opérateurs et/ou au positionnement sur le terrain. Elle
peut être à l’origine d’erreurs systématiques et aléatoires.
Cette source d’erreur est généralement élevée, comme le
montrent des études récentes. Les méthodes de
quantification de cette source d’erreur en sont au stade de
la recherche et n’ont pas été appliquées dans des contextes
opérationnels. Par conséquent, les pays doivent appliquer
de solides procédures de QA/QC. Les procédures de QA/QC
solides incluent :
• les procédures d’utilisation normalisées et écrites
(PUN), notamment les protocoles d’étiquetage
détaillés ;
• l’utilisation d’une source d’images appropriée† et
de plusieurs sources d’images aux fins de
l’étiquetage ;
• les procédures de formation des interprètes, afin
d’assurer la mise en œuvre appropriée des PUN ;
• la réinterprétation d’un certain nombre d’unités
d’échantillonnage afin de garantir que les PUN sont
correctement mises en œuvre et d’identifier les
domaines à améliorer.
É
(biais/aléa
toire)
OUI NON
Représent
ativité
Cette source d’incertitude est liée à la représentativité de l’estimation inhérente au plan d’échantillonnage. Si l’échantillon n’est pas représentatif de la zone d’intérêt
É/F (biais) OUI NON
† Le terme « approprié » implique une résolution spatiale d’au moins 30 mètres et une couverture suffisante pour
permettre l’évaluation de l’ensemble de la Période de suivi.
15
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Sources
d’incertitu
de
Analyse de la contribution à l’incertitude globale Contributi
on à
l’incertitud
e globale
(Faible/Éle
vée)
Traiteme
nt par le
biais de
procédur
es de
QA/QC ?
Incertitu
de
résiduell
e
estimée
?
(c’est-à-dire que chaque élément de la zone d’intérêt a une probabilité d’inclusion connue > 0 et qu’un processus aléatoire est utilisé pour sélectionner les éléments), l’estimation donnée par l’échantillon ne sera pas représentative, ce qui peut occasionner un biais. Les biais doivent être évités dans la mesure du possible. Ils peuvent être évités grâce à un plan d’échantillonnage correct qui peut être garanti par des processus de QA/QC appropriés.
Échantillon
nage
L’incertitude d’échantillonnage est la variance statistique de
l’estimation de la superficie des transitions forestières
applicables qui sont déclarées par le Programme de RE.
Cette source d’erreur est aléatoire. Les Programmes de RE
doivent utiliser des données de référence et des
estimateurs non biaisés afin d’estimer les données d’activité
et leur incertitude, tel que recommandé par les méthodes
et documents d’orientation (MGD) de la GFOI.
Consultez la foire aux questions relative à l’estimation de
superficies et la section 5.1.5 des MGD (GFOI 2016), Good
practices for estimating area and assessing accuracy of land
change , Olofsson et al. (2014) pour plus d’informations sur
la génération des estimations à l’aide d’estimateurs non
biaisés des données d’activité.
La sélection appropriée des échantillons constituerait
également une source d’incertitude qui serait traitée par le
biais des procédures de QA/QC.
É
(aléatoire)
OUI OUI
Extrapolati
on
Cette source d’incertitude est liée à l’extrapolation d’une
estimation de la population à des sous-populations, ce qui
peut entraîner un biais. Dans certains cas, les Programmes
de RE ont estimé une variable d’intérêt au niveau du
Périmètre de comptabilisation, comme la déforestation en
hectares, puis ont déduit la variable d’intérêt par type de
forêt en utilisant une carte. Par exemple, la déforestation se
chiffre à 1 000 ha selon l’échantillon. Les cartes indiquent
que 30 % de la déforestation concerne le type de forêt A et
70 % le type de forêt B. Il en est donc déduit que la
déforestation du type de forêt A s’élève à 300 ha et à
700 ha pour le type de forêt B, sur la base des zones
cartographiées. Cette source d’erreur peut être une source
de biais difficile à quantifier. Les directives du GIEC de 2006
stipulent que « …lorsque les biais ne peuvent pas être évités,
il convient de les identifier et de les corriger lors de
l’élaboration d’une estimation moyenne… ». Les
É/F (biais) OUI NON
16
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Sources
d’incertitu
de
Analyse de la contribution à l’incertitude globale Contributi
on à
l’incertitud
e globale
(Faible/Éle
vée)
Traiteme
nt par le
biais de
procédur
es de
QA/QC ?
Incertitu
de
résiduell
e
estimée
?
Programmes de RE doivent éviter d’utiliser ces méthodes. Si
cela n’est pas possible, ils doivent justifier l’éventuelle
surestimation des Réductions d’émissions et appliquer
toute mesure corrective. Ces erreurs peuvent être évitées
grâce aux procédures de QA/QC.
Approche
3
Cette source d’incertitude survient lorsqu’il n’y a pas de
suivi des terres ou d’approche 3 du GIEC. Cela survient dans
les cas où, par exemple, un Programme de RE mène deux
études indépendantes pour estimer les données d’activité
de la période 1 et de la période 2 (par exemple, en divisant
la Période de référence en deux sous-périodes) sans
effectuer un suivi des terres. Dans cet exemple, il y a un
risque que les transitions soient comptées en double. Par
exemple, si une unité de terre est transférée de la forêt à la
zone non forestière, puis fait à nouveau partie de la forêt et
est finalement à nouveau transférée à la zone non
forestière, il y a un risque que la déforestation soit
doublement comptabilisée si aucun système n’assure le
suivi des terres. Dans ce cas, les solutions consistent à éviter
les études indépendantes (par le biais d’unités
d’échantillonnage permanentes) ou à définir des règles de
transition et à veiller à ce que les interprètes examinent
l’historique de l’unité d’échantillonnage afin de garantir le
respect des règles de transition. Cette situation est
atténuée par l’introduction de mesures de QA/QC solides.
É/F (biais) OUI NON
Facteur d’émission
Pour une description détaillée et une analyse de ces erreurs, consultez Chave et al. 2004, Chave et al.
2005, Molto et al. (2012), Hunter et al. (2013), Chave et al. 2014, Picard et al. 2015, Picard et al. 2016,
Kearsly et al. 2017.
Mesure du
DBH
Les mesures du DBH, de la hauteur et de la délimitation des
parcelles sont sujettes à des erreurs. Les erreurs peuvent
être causées par divers facteurs, tels qu’une formation
inappropriée, de mauvais protocoles de mesure, etc. Si les
erreurs de mesure sont importantes au niveau des arbres,
elles se répartissent généralement au niveau des parcelles
et de l’inventaire (Chave et al. 2004). Picard et al. (2015) ont
également constaté que l’erreur de mesure était faible par
rapport aux autres erreurs. La contribution de cette source
d’erreur à l’erreur aléatoire est faible, mais des procédures
É (biais) et
F
(aléatoire)
OUI NON
Mesure de
H
É (biais) et
F
(aléatoire)
OUI NON
Délimitatio
n de la
parcelle
É (biais) et
F
(aléatoire)
OUI NON
17
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Sources
d’incertitu
de
Analyse de la contribution à l’incertitude globale Contributi
on à
l’incertitud
e globale
(Faible/Éle
vée)
Traiteme
nt par le
biais de
procédur
es de
QA/QC ?
Incertitu
de
résiduell
e
estimée
?
de QA/QC doivent être mises en place afin d’éviter les
erreurs systématiques.
Mesure de
la densité
du bois
De nombreuses équations allométriques reposent sur la
densité spécifique du bois (WSG, et également appelée
densité basale du bois) comme l’une des variables
indépendantes. La WSG n’est généralement pas mesurée,
mais est tirée de publications scientifiques et de bases de
données, telles que http://www.globallometree.org
(inscription requise), la Base de données mondiale sur la
densité du bois (Chave et al. 2009, Zanne et al. 2009) ou les
directives du GIEC de 2006. L’erreur aléatoire résultant de
l’utilisation de la WSG est faible. Toutefois, l’absence de
procédures de QA/QC peut occasionner des erreurs
systématiques élevées, ce qui implique de disposer de
protocoles solides pour identifier les espèces d’arbres et les
arbres de décision et attribuer les WSG à chaque arbre.
É (biais) et
F
(aléatoire)
OUI OUI/NO
N
Fraction
de carbone
Les fractions de carbone ne sont généralement pas
mesurées, mais sont tirées de publications scientifiques, de
bases de données ou des directives du GIEC de 2006. Cela
peut entraîner des erreurs aléatoires et systématiques.
É (biais) et
F
(aléatoire)
OUI OUI
Mesure du
coefficient
système
racinaire/s
ystème
foliacé
Les coefficients système racinaire/système foliacé ne sont
généralement pas mesurés, mais sont tirés de publications
scientifiques, de bases de données ou des directives du GIEC
de 2006. Cela peut entraîner des erreurs aléatoires et
systématiques.
É (biais) et
F
(aléatoire)
OUI OUI
Modèle
allométriq
ue de la
biomasse
Les modèles/équations allométriques comportent plusieurs
sources d’incertitude :
• le choix de l’équation allométrique ;
• l’incertitude liée aux coefficients du modèle estimés et
aux résidus du modèle.
Selon Picard et al. (2015) et Chave et al. (2014), la principale
source d’incertitude est le choix de l’équation allométrique.
L’absence de validation de l’équation allométrique doit être
considérée comme une source de biais, examinée et traitée
dans la mesure du possible.
En ce qui concerne l’incertitude liée aux coefficients du
modèle, selon Chave et al. (2014), l’incertitude de prévision
É
(aléatoire/
biais)
OUI OUI
Équation
Hauteur-
DBH
É
(aléatoire/
biais)
OUI OUI
18
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Sources
d’incertitu
de
Analyse de la contribution à l’incertitude globale Contributi
on à
l’incertitud
e globale
(Faible/Éle
vée)
Traiteme
nt par le
biais de
procédur
es de
QA/QC ?
Incertitu
de
résiduell
e
estimée
?
de leurs équations allométriques pantropicales au niveau
des parcelles varie de 10 à 15 % pour les parcelles de
0,25 ha et de 5 à 10 % pour les parcelles de 1 ha. En cas
d’utilisation de l’une des équations allométriques
pantropicales de Chave et al. (2014), les pays doivent
assumer ces degrés d’incertitude par défaut au niveau des
parcelles si cette source d’incertitude n’est pas diffusée par
le biais des simulations de Monte-Carlo. Les degrés
d’incertitude peuvent également être estimés au moyen des
procédures indiquées dans Picard et al. (2012).
Échantillon
nage
L’incertitude de l’échantillonnage est la variance statistique
de l’estimation de la biomasse épigée, du bois mort ou des
déchets. Cette source d’incertitude est aléatoire.
La sélection appropriée des échantillons constituerait
également une source d’incertitude qui est systématique et
serait traitée par le biais des procédures de QA/QC.
É
(aléatoire)
OUI OUI
Représent
ativité
Cette source d’incertitude est liée à la représentativité de
l’estimation inhérente au plan d’échantillonnage. Si
l’échantillon n’est pas représentatif de la zone d’intérêt
(c’est-à-dire que chaque élément de la zone d’intérêt a une
probabilité d’inclusion connue > 0 et qu’un processus
aléatoire est utilisé pour sélectionner les éléments),
l’estimation donnée par l’échantillon ne sera pas
représentative, ce qui peut occasionner un biais. Les biais
doivent être évités dans la mesure du possible. Ils peuvent
être évités grâce à un plan d’échantillonnage correct qui
peut être garanti par des processus de QA/QC appropriés.
É/F (biais) OUI NON
Intégratio
n
Modèle La combinaison des AD et des EF ne doit pas
nécessairement entraîner une incertitude supplémentaire.
En règle générale, les sources d’erreurs aléatoires et
systématiques sont les calculs eux-mêmes (par exemple, les
erreurs des tableurs) et le processus de préparation des
données (par exemple, le prétraitement, le nettoyage des
données, le transfert des données, etc.). Une erreur
potentielle pourrait être liée à la simplification excessive
d’un phénomène complexe ou à une méthode de calcul qui
pourrait provoquer des artéfacts entraînant un biais dans
l’estimation des réductions d’émissions.
É/F (biais) OUI NON
19
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Sources
d’incertitu
de
Analyse de la contribution à l’incertitude globale Contributi
on à
l’incertitud
e globale
(Faible/Éle
vée)
Traiteme
nt par le
biais de
procédur
es de
QA/QC ?
Incertitu
de
résiduell
e
estimée
?
Toutes ces sources sont traitées au moyen de processus de
QA/QC appropriés.
Intégratio
n
Cette source d’incertitude est liée au manque de
comparabilité entre les classes de transition des Données
d’activité et celles des Facteurs d’émission. Les Données
d’activité sont généralement estimées par des observations
de télédétection, tandis que les Facteurs d’émission pour un
type de forêt spécifique pourraient être basés sur des
observations au sol du type de forêt. Il est possible que ces
deux éléments ne soient pas comparables, ce qui peut
représenter une source de biais.
É/F (biais) OUI NON
5.2 Incertitude liée aux estimations des Réductions d’émissions
Paramètres et hypothèses utilisées dans la méthode de Monte-Carlo
Les Programmes de RE doivent appliquer les méthodes de Monte-Carlo (approche 2 du GIEC) pour quantifier l’incertitude du RL et des Réductions d’émissions. Les sources d’incertitude qui doivent être diffusées sont
mentionnées dans la colonne de droite du Tableau 1. Les Programmes de RE doivent déclarer, de manière transparente, les paramètres qui sont soumis à la simulation de Monte-Carlo, le type de fonction de distribution de probabilité (FDP), y compris ses paramètres, la source des hypothèses formulées, comme indiqué dans le tableau applicable du MR. La FDP doit être justifiée de manière adéquate et doit respecter les directives fournies à la section 3.2.2.4 du chapitre 3, volume 1 des directives du GIEC de 2006 (et sa version améliorée de 2019). Lorsque le paramètre est basé sur des données-échantillons, des méthodes d’autoamorçage peuvent remplacer la définition de la FDP. Reportez-vous au critère 7 et aux indicateurs 9.2 et 9.3 du Cadre méthodologique.
Paramètre compris dans le modèle
Valeurs paramétriques Sources d’erreur quantifiées dans le modèle (par exemple, erreur de mesure, erreur de modèle, etc.)
Fonction de distribution de probabilité
Hypothèses
Quantification de l’incertitude liée aux estimations des Réductions d’émissions
20
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Tous les Programmes de RE doivent faire état de l’incertitude des Réductions d’émissions cumulées selon un niveau de confiance de 90 %, à l’exception des programmes qui s’appuient sur des données indirectes‡ pour estimer les émissions de GES dues à la dégradation des forêts. Dans ces cas, l’incertitude des RE doit être déclarée pour la dégradation des forêts et pour le cumul des autres activités. Reportez-vous au critère 7, aux indicateurs 9.2 et 9.3 et au critère 22 du Cadre méthodologique.
Réductions d’émissions totales*
Dégradation des forêts
A Médiane
B Intervalle de confiance à 90 % à limite supérieure (centile 0,95)
C Intervalle de confiance à 90 % à limite inférieure (centile 0,05)
D Intervalle de confiance à 90 % à demi-largeur (B – C / 2)
E Marge relative (D / A) % %
F Baisse de l’incertitude % %
*Supprimez la dégradation des forêts si celle-ci a été estimée avec des données indirectes. 5.3 Analyse de la sensibilité et identification des domaines du système MRV à améliorer
Les Programmes de RE doivent effectuer une analyse de la sensibilité afin de déterminer la contribution relative de chaque paramètre à l’incertitude globale. Les contributions relatives font uniquement référence aux estimations de l’incertitude résiduelle, plutôt qu’aux contributions des erreurs systématiques. Lorsqu’il s’avère que la ou les sources d’incertitude individuelles contribuent considérablement à une incertitude globale élevée des RE, les Programmes de RE doivent envisager de réduire l’incertitude, notamment en améliorant les méthodes ou en collectant des données supplémentaires ou nouvelles, lors du prochain Cycle de suivi. Les Programmes de RE doivent en faire état de manière transparente et complète, afin de fournir suffisamment d’informations pour améliorer les futurs Cycles de suivi. Reportez-vous au critère 7 et aux indicateurs 9.2 et 9.3 du Cadre méthodologique.
>>
‡ Définies comme « une mesure quantitative indirecte qui avoisine ou représente les activités dans la zone du
Programme de RE de l’ISFL en l’absence de données d’activité directe et conformes aux directives du GIEC ».
Dans le cadre du FCPF, il s’agit de méthodes utilisant les volumes d’abattage aux fins de l’estimation des émissions
de GES.
21
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
6 TRANSFERT DU TITRE DES RE 6.1 Capacité de transfert de titre
Décrivez le dispositif en place pour démontrer la capacité de l’Entité du programme à transférer un titre de RE. Si cette capacité est incertaine ou contestée au cours de la Période de déclaration :
• identifiez la Partie opposée ;
• décrivez la nature du problème ;
• détaillez le Périmètre de comptabilisation du Programme de RE concerné par ledit problème ; et
• décrivez comment et dans quelle mesure l’Entité du programme a répondu à cette inaptitude ou à cette Contestation du titre au cours de la Période de déclaration.
Reportez-vous aux critères 28 et 36 et aux indicateurs 28.3, 36.2 et 36.3 du Cadre méthodologique.
>> 6.2 Mise en œuvre et fonctionnement du Programme et du Système de gestion des données de
projet
Veuillez décrire la conception et le fonctionnement par le Programme de RE et/ou le pays où est adopté un dispositif approprié conçu pour éviter de recevoir de nombreuses réclamations pour un titre de RE. Abordez également la conception et apportez des preuves de la mise en œuvre et du fonctionnement du Programme et du Système de gestion des données de projet conformément aux exigences établies dans le Cadre méthodologique. Si nécessaire, soulignez les modifications apportées par rapport à ce qui était prévu dans l’ERPD, puis expliquez la raison de ces modifications.
Reportez-vous au critère 37 du Cadre méthodologique.
>> 6.3 Mise en œuvre et fonctionnement du registre des transactions liées aux RE
Veuillez décrire la conception et la mise en œuvre du dispositif approprié par le pays hôte établi pour s’assurer que toutes les RE des activités REDD+ au titre du Programme de RE ne sont générées qu’une seule fois, et que lesdites RE vendues et transférées au Fonds carbone ne sont pas réutilisées par une quelconque entité à des fins de vente, de relations publiques, de conformité, etc. Abordez également la conception et apportez des preuves de la mise en œuvre et du fonctionnement du registre des transactions liées aux RE conformément aux exigences établies dans le Cadre méthodologique. Si nécessaire, soulignez les modifications apportées par rapport à ce qui était prévu dans l’ERPD, puis expliquez la raison de ces modifications. Au-delà de l’utilisation et de l’application du registre des transactions liées aux réductions d’émissions de la BM (CATS, Système de suivi des actifs carbone) pour émettre et transférer les unités de RE générées dans le cadre du Programme actuel, abordez, le cas échéant, la conception et apportez des preuves de la mise en œuvre et du fonctionnement d’un registre national des transactions de RE.
Reportez-vous au critère 38 du Cadre méthodologique.
>>
22
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
6.4 RE transférées à d’autres entités ou programmes
Veuillez déterminer la quantité et l’utilisation de RE du Programme de RE vendues, affectées ou autrement utilisées par une autre entité à des fins de vente, de relations publiques, de conformité, etc., y compris les RE mises de côté pour répondre aux exigences en termes de gestion des Inversions en vertu des autres systèmes de comptabilisation relatifs aux GES. Reportez-vous aux critères 23 et 38 du Cadre méthodologique.
7 INVERSIONS 7.1 Événements ou changements de situation majeurs survenus dans le Programme de RE qui
ont pu conduire à des Inversions durant la Période de déclaration par rapport aux Périodes de déclaration précédentes
Veuillez identifier les événements ou changements de situation survenus dans le Programme de RE durant la Période de déclaration qui ont pu provoquer une Inversion ou avoir une incidence sur le risque d’Inversions. Spécifiez si ces événements ont précédemment été rapportés à l’Administrateur. Soulignez tout cas de force majeure non provoqué par l’homme et ayant un impact d’au moins 25 % sur le Périmètre de comptabilisation du Programme de RE. Veuillez confirmer si une quelconque Inversion de RE précédemment transférées au Fonds carbone au cours de la Période de déclaration est survenue. Reportez-vous à l’indicateur 21.1 du Cadre méthodologique.
>> 7.2 Quantification des Inversions au cours de la Période de déclaration
À l’aide du tableau ci-dessous, veuillez confirmer et quantifier toute Inversion de RE précédemment transférées au Fonds carbone qui a pu se produire au cours de la Période de déclaration. Reportez-vous à l’indicateur 19.1 du Cadre méthodologique et aux directives relatives au tampon du Programme de RE du FCPF.
A. Niveau de référence du Programme
de RE pour cette Période de déclaration (tonnes de CO2-e)
à partir de la section 4.1
B. Niveau de référence du Programme
de RE pour toutes les Périodes de déclaration précédentes dans l’ERPA (tonnes de CO2-e)
à partir des Rapports de suivi de RE précédents
+ C. Niveau de référence cumulé des
émissions pour toutes les Périodes de déclaration [A + B]
23
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
D. Estimation des émissions par sources et des absorptions par puits pour cette Période de déclaration (tonnes de CO2-e)
à partir de la section 4.2
E. Estimation des émissions par
sources et des absorptions par puits pour toutes les Périodes de déclaration précédentes dans l’ERPA (tonnes de CO2-e)
à partir des Rapports de suivi de RE précédents
F. Cumul des émissions par sources et
des absorptions par puits, y compris pour la Période de déclaration actuelle (indiqué comme une somme cumulée depuis l’élaboration de l’ERPA) [D + E]
_
G. Total cumulé estimé des RE, y compris pour la Période de déclaration en cours (indiqué comme le cumul des RE depuis l’élaboration de l’ERPA) [C – F]
H. Total cumulé estimé des RE pour les
Périodes de déclaration antérieures (indiqué comme le cumul des RE depuis l’élaboration de l’ERPA)
à partir des Rapports de suivi de RE précédents
_
I. [G – H], un nombre négatif indique
les inversions
Si le nombre obtenu pour la case « I. » ci-dessus est négatif et que des inversions se sont produites, veuillez compléter les parties suivantes :
J. Quantité de RE précédemment
transférées au Fonds carbone, comme les RE contractuelles ou additionnelles
H. Quantité de RE du tampon à
éliminer du compte de tampon d’inversion [J / H × (H – G)]
7.3 Évaluation du risque d’Inversion
Fournissez l’évaluation du risque d’Inversion pour la Période de déclaration en vous fondant sur les directives relatives au tampon du Programme de RE. Veuillez réaliser la déclaration à l’aide du tableau ci-dessous et comparez avec l’évaluation des risques précédente.
24
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Reportez-vous au critère 19 du Cadre méthodologique et aux directives relatives au tampon du Programme de RE du FCPF.
Facteur de risque
Indicateurs de risque Pourcentage de mise en réserve pour risque d’inversion par défaut
Réduction
Pourcentage de mise en réserve pour risque d’inversion qui en résulte
Risque par défaut
s.o. 10 % s.o. 10 %
Manque de soutien large et durable des parties prenantes
10 %
Manque de capacités institutionnelles et/ou coordination verticale/intersectorielle inefficace
10 %
Manque d’efficacité à long terme dans le traitement des facteurs sous-jacents
5 %
Exposition et vulnérabilité aux perturbations naturelles
5 %
Pourcentage de mise en réserve pour risque d’inversion total
Pourcentage total de mise en réserve pour risque d’inversion de l’ERPD ou du rapport de suivi précédent (le plus récent des deux)
25
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
26
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
8 REDUCTIONS D’EMISSIONS DISPONIBLES POUR TRANSFERT AU FONDS CARBONE
Quantifiez les réductions d’émissions disponibles pour transfert au Fonds carbone en remplissant les cases blanches du tableau ci-dessous.
A. Réductions d’émissions au cours de la Période de déclaration (tonnes de CO2-e)
à partir de la section 4.3
B. Le cas échéant, nombre de Réductions
d’émissions résultant de la réduction de la dégradation des forêts qui ont été estimées à l’aide de méthodes d’estimation reposant sur un mandataire (indiquez zéro si non applicable)
C. Nombre de Réductions d’émissions estimées
à l’aide de méthodes de mesure (A-B)
D. Coefficient de prudence permettant de
refléter le niveau d’incertitude des approches ne reposant pas sur un mandataire et associé à l’estimation des RE pendant la Période de crédit
à partir de la section 5.2
E. Calculez (0,15 * B) + (C * D)
_ F. Réductions d’émissions après mise en
réserve d’incertitude (A – E)
G. Nombre de RE pour lesquelles la possibilité
de transférer le titre à des RE n’est pas encore claire ou est contestée au moment du transfert des RE
à partir de la section 6.1
H. RE vendues, affectées ou autrement utilisées
par une autre entité à des fins de vente, de relations publiques, de conformité, etc., y compris les RE mises de côté pour répondre aux exigences en matière de gestion des Inversions en vertu des autres systèmes de comptabilisation relatifs aux GES.
à partir de la section 6.4
_
I. RE potentielles pouvant être transférées au
Fonds carbone avant la mise en réserve pour risque d’inversion (F – G – H)
J. Pourcentage total de mise en réserve pour
risque d’inversion appliqué au Programme de RE
à partir de la section Error! Reference
27
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
source not found.
K. Quantité de RE à attribuer au Tampon
d’inversion et au Tampon commun d’inversion (multipliez I par J)
_
L. Nombre de RE du FCPF (I – L).
28
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
ANNEXE 1 : INFORMATIONS SUR LA MISE EN ŒUVRE DES PLANS DE SAUVEGARDES
I. Exigences du FCPF en matière de gestion des aspects environnementaux et sociaux des
Programmes de RE
« Élément de programme 3 : Garanties
Le Programme de RE répond aux sauvegardes sociales et environnementales de la Banque mondiale, promeut et soutient les sauvegardes incluses dans les orientations de la CCNUCC relatives au renforcement des stocks de carbone forestier (REDD+), et fournit des informations sur la manière dont ces sauvegardes sont traitées et respectées, y compris par l’application de mécanismes appropriés de recours. »
« Élément de programme 4 : Participation des parties prenantes
La conception et la mise en œuvre des Programmes de RE reposent sur des mécanismes transparents de consultation et de partage d’informations des parties prenantes qui garantissent un large soutien de la communauté et la participation pleine et effective des parties prenantes concernées, en particulier les populations autochtones et les communautés locales affectées. »
Consultez les critères 24 et 25 du Cadre méthodologique du FCPF.
- La section 5.01(b)(i) des conditions générales applicables au contrat d’achat de réduction
d’émissions vérifiées (ERPA) exige que l’Entité du programme « fournisse à l’Administrateur une preuve satisfaisante que les mesures du Programme de RE sont mises en œuvre conformément aux Plans de sauvegardes » en annexe au Rapport de suivi des RE.
- La section 16.01(vii) des conditions générales applicables à l’ERPA stipule également que « le défaut d’observer, de mettre en œuvre et de satisfaire à toutes les exigences contenues dans . . . un Plan de sauvegardes prévu par l’ERPA (y compris tout mécanisme de recours et de rétroaction prévu par le Programme de RE, le Plan de partage des bénéfices et/ou un Plan de sauvegardes) » est considéré comme un cas de défaut de la part de l’Entité du programme.
- Les ERPA comprennent une convention supplémentaire exigeant de l’Entité du programme qu’elle
« surveille la mise en œuvre des Plans de sauvegardes et rende compte à l’Administrateur à ce sujet (…) pendant les Périodes de déclaration. L’Entité du programme surveillera la mise en œuvre des Plans de sauvegardes et en rendra compte à l’Administrateur chaque année après la date du présent [ERPA]. (…) L’Administrateur se réserve le droit d’initier un suivi distinct de la mise en œuvre des Plans de sauvegardes (…) chaque année après la date du présent [ERPA] par un contrôleur tiers indépendant. »
- L’annexe 1 est le principal outil dont dispose l’Entité du programme pour démontrer si le
Programme de RE a été mis en œuvre conformément aux Plans de sauvegardes. La Banque mondiale, en sa qualité d’Administrateur de FCPF, examinera les informations fournies dans cette
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
annexe pour confirmer si les Plans de sauvegardes ont été respectés et si la gestion des aspects environnementaux et sociaux du Programme de RE justifie des mesures correctives.
- Le contenu spécifique de l’annexe 1 doit reposer sur les exigences spécifiques des Plans de sauvegardes du Programme de RE. En règle générale, les informations de l’annexe 1 doivent être recueillies à partir d’un examen préalable des documents pertinents,§ d’entretiens avec le personnel et les parties prenantes du programme, et de visites sur le terrain.
- L’état de la mise en œuvre des Plans de sauvegardes ne peut souvent pas être mesuré par des indicateurs quantitatifs. Par conséquent, le contenu de l’annexe 1 doit être essentiellement présenté sous forme narrative et, le cas échéant et à titre d’illustration, il est possible d’inclure des informations quantitatives à l’appui.
- Les rapports doivent être axés sur les performances générales des mesures de gestion afin de
mettre en œuvre les Plans de sauvegardes, complétés par des exemples de bonnes pratiques ou de non-respect des Plans de sauvegardes.
II. Exigences en matière de suivi et de déclaration 1. Les entités chargées de la mise en œuvre des Plans de sauvegardes disposent de ressources
suffisantes pour réaliser les tâches et responsabilités qui leur sont assignées, telles que définies dans les Plans de sauvegardes.
1.1 Résumer les principales dispositions institutionnelles, telles que les procédures de décision, les responsabilités institutionnelles, les budgets et les dispositions de suivi qui sont requises en vertu des Plans de sauvegardes. 1.2 Confirmer si les dispositions institutionnelles résumées ci-dessus ont été mises en place. 1.3 Confirmer que les entités chargées de la mise en œuvre et les parties prenantes comprennent leurs rôles respectifs, possèdent les capacités techniques nécessaires pour s’acquitter de leurs responsabilités et disposent de ressources humaines et financières adéquates. 1.4 Lorsque des mesures précises de développement des capacités (par exemple, formation et perfectionnement professionnel) ont été exigées par le Programme de RE ou les Plans de sauvegardes, décrire la mesure dans laquelle ces mesures ont été appliquées.
2. Les activités du Programme de RE sont mises en œuvre conformément aux mesures de gestion et
d’atténuation précisées dans les Plans de sauvegardes.
§ Les documents que l’Entité du programme doit examiner comprennent les rapports de suivi opérationnel préparés
par l’Entité du programme, les plans environnementaux et sociaux préparés pendant la mise en œuvre du programme
(par exemple, Plans de gestion environnementale et sociale [ESMP], Plans d’action de réinstallation [RAP], Plans
des populations autochtones [IPP]) et autres documents pertinents (par exemple, les documents produits en vertu du
mécanisme de recours et de rétroaction, selon la disponibilité).
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
2.1 Confirmer que les documents environnementaux et sociaux préparés au cours de la mise en œuvre du programme reposent sur les Plans de sauvegardes. Fournir des informations sur leur portée, les principales mesures d’atténuation précisées dans les plans, si les plans sont préparés en temps opportun et si la divulgation et la consultation concernant les plans sont réalisées conformément aux mesures convenues. 2.2 Confirmer si les entités responsables de la mise en œuvre des Plans de sauvegardes tiennent des dossiers cohérents et complets des activités du Programme de RE, comme les dossiers des approbations administratives, les licences, les permis, les documents des consultations publiques, les documents des accords conclus avec les communautés, les dossiers du processus de sélection, les évaluations de diligence raisonnable et les dossiers du traitement des plaintes et rétroactions dans le cadre du mécanisme de recours et de rétroaction (MRR). 2.3 Résumer le degré auquel les mesures de gestion environnementale et sociale énoncées dans les Plans de sauvegardes et dans tout plan subséquent préparé pendant la mise en œuvre du programme sont mises en œuvre dans la pratique, la qualité de la participation des parties prenantes, ainsi que la mise en place de dispositions de suivi et de supervision sur le terrain.
2.4 Confirmer que le MRR est fonctionnel, appuyé par des preuves que le MRR suit et documente les recours et qu’il répond aux préoccupations, plaintes ou recours.
3. Les objectifs et les résultats attendus des Plans de sauvegardes ont été atteints.
3.1 Évaluer l’efficacité globale des mesures de gestion et d’atténuation énoncées dans les Plans de sauvegardes. 3.2 Les dispositions relatives à l’assurance de la qualité, au suivi et à la supervision sont-elles efficaces pour identifier et corriger les lacunes dans les cas où les activités du Programme de RE ne sont pas mises en œuvre conformément aux Plans de sauvegardes ? 3.3 Décrire les dispositions de supervision et de contrôle permettant de s’assurer que les Plans de sauvegardes et, le cas échéant, les documents environnementaux et sociaux subséquents préparés pendant la mise en œuvre du programme sont mis en œuvre. Ces dispositions de supervision et de contrôle sont-elles efficaces (par exemple, fournir un mécanisme de rétroaction utile aux entités chargées de la mise en œuvre pour leur permettre de prendre des mesures correctives) ?
4 Les activités du programme présentent des risques et des impacts environnementaux et sociaux
émergents non identifiés ni prévus dans les Plans de sauvegardes préparés avant la signature de l’ERPA.
4.1 La portée des risques et des impacts potentiels identifiés au cours du processus SESA continue-t-elle d’être pertinente pour les activités du Programme de RE ? 4.2 Au cours de la mise en œuvre, des activités du Programme de RE ont-elles entraîné des risques ou des impacts qui n’avaient pas été identifiés auparavant dans les Plans de sauvegardes préparés avant la signature de l’ERPA ? Si tel est le cas, quelles sont les mesures proposées pour gérer ces risques et ces impacts qui n’étaient pas prévus auparavant ?
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5. Mesures correctives et améliorations nécessaires pour améliorer l’efficacité des Plans de sauvegardes.
5.1 Fournir une auto-évaluation de la mise en œuvre globale des Plans de sauvegardes. 5.2 Énumérer les mesures correctives et les points à améliorer. Veiller à faire la distinction entre : (i) les mesures correctives visant à assurer le respect des Plans de sauvegardes ; et (ii) les améliorations nécessaires pour faire face aux risques et impacts imprévus. 5.3 Décrire le calendrier d’exécution des mesures correctives et des améliorations identifiées ci-dessus.
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ANNEXE 2 : INFORMATIONS SUR LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN DE PARTAGE DES BENEFICES
I. Exigences du FCPF concernant les Plans de partage des bénéfices
« Élément de programme 5 : Partage des bénéfices
Le Programme de RE fait appel à des mécanismes de partage des bénéfices clairs, efficaces et transparents, avec un large soutien de la communauté et d’autres parties prenantes pertinentes.
Consultez les critères 29, 30, 31, 32 et 33 du Cadre méthodologique du FCPF.
- La section 5.01(b)(i) des conditions générales applicables au contrat d’achat de réduction d’émissions vérifiées (ERPA) exige que l’Entité du programme « fournisse à l’Administrateur une preuve satisfaisante . . . que le Plan de partage des bénéfices a été mis en œuvre conformément à ses modalités » en annexe au Rapport de suivi de RE.
- La section 16.01(vii) des conditions générales applicables à l’ERPA stipule également que « le défaut d’observer, de mettre en œuvre et de satisfaire à toutes les exigences contenues dans . . . le Plan de partage des bénéfices . . . prévu par l’ERPA (y compris tout mécanisme de recours et de rétroaction prévu par le Programme de RE, le Plan de partage des bénéfices et/ou un Plan de sauvegardes) » est considéré comme un cas de défaut de la part de l’Entité du programme.
- Le critère 32 du Cadre méthodologique exige que les informations sur la mise en œuvre du Plan de
partage des bénéfices soient rendues publiques.
- Les ERPA comprennent une convention supplémentaire exigeant de l’Entité du programme qu’elle « surveille la mise en œuvre du Plan de partage des bénéfices et rende compte à l’Administrateur à ce sujet (…) pendant les Périodes de déclaration (…) L’Entité du programme doit d’abord surveiller la mise en œuvre du Plan de partage des bénéfices et rendre compte à l’Administrateur à ce sujet six (6) mois après réception du premier paiement périodique, puis annuellement par la suite. L’Entité du programme peut coordonner le suivi et la déclaration annuels des Plans de sauvegardes et du Plan de partage des bénéfices, à condition que l’Entité du programme en informe l’Administrateur et que l’Administrateur accepte ces délais coordonnés. L’Administrateur se réserve le droit d’initier un suivi distinct de la mise en œuvre (…) du Plan de partage des bénéfices chaque année après la date du présent [ERPA] par un contrôleur tiers indépendant. »
- L’annexe 2 est le principal outil dont dispose l’Entité du programme pour démontrer si le Plan de
partage des bénéfices a été mis en œuvre conformément aux modalités du Plan de partage des bénéfices.
- Le contenu spécifique de l’annexe 2 doit être déterminé sur la base des modalités du Plan de partage
des bénéfices. En règle générale, l’annexe 2 doit aborder les sujets suivants : (i) quels sont les engagements convenus dans le Plan de partage des bénéfices ; (ii) dans quelle mesure ces engagements ont-ils été respectés ; (iii) les dispositions de partage des bénéfices convenus dans le Plan de partage des bénéfices sont-elles efficaces ; et (iv) certains aspects du Plan de partage des bénéfices doivent-ils être modifiés pour garantir que les engagements convenus seront respectés.
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- L’annexe 2 doit fournir une synthèse des données de suivi existantes recueillies dans le cadre de la
mise en œuvre du Plan de partage des bénéfices. Elle repose sur l’autodéclaration régulière de l’Entité du programme, complétée de temps à autre par les conclusions des missions de supervision de la Banque mondiale et des initiatives de suivi indépendantes de tierces parties, notamment des visites sur le terrain, des entretiens avec des informateurs clés ou des audits périodiques des performances.
II. Exigences en matière de suivi et de déclaration 1. Préparation du Plan de partage des bénéfices
1.1 Confirmer que le Plan de partage des bénéfices a été achevé et approuvé par toutes les parties concernées. Y a-t-il des aspects du Plan de partage des bénéfices qui ne sont pas encore clairs ou qui nécessitent un examen plus approfondi de l’approbation par les bénéficiaires ou d’autres parties prenantes ? Le Plan de partage des bénéfices a-t-il été rendu public ? 1.2 Dans les cas où des initiatives de développement des capacités ont été incluses dans le Plan de partage des bénéfices, confirmer si l’Entité du programme a pris les mesures de développement des capacités requises pour assurer l’efficacité du système. Quelles sont les autres mesures encore en suspens ? 1.3 Le cas échéant, confirmer si tous les changements convenus à la disposition de partage des bénéfices identifiés au cours de la Période de déclaration précédente ont été achevés.
2. Dispositions institutionnelles
2.1 Confirmer que les dispositions institutionnelles convenues dans le cadre du Plan de partage des bénéfices sont en place et que les entités chargées de la mise en œuvre disposent des ressources nécessaires pour s’acquitter de leurs responsabilités respectives.
2.2 Confirmer que toutes les approbations réglementaires ou administratives requises pour la mise en œuvre du Plan de partage des bénéfices ont été obtenues. 2.3 Évaluer si toutes les parties prenantes du Plan de partage des bénéfices (bénéficiaires et administrateurs) comprennent clairement leurs obligations, rôles et responsabilités associés au Plan de partage des bénéfices. Cette évaluation pourrait reposer sur, par exemple, les conclusions et les retours reçus lors des missions de soutien à la mise en œuvre sur le terrain, des entretiens avec les bénéficiaires, des questions soulevées lors des réunions de consultation publique, du suivi des bénéficiaires ou des mécanismes de recours.
2.4 Confirmer qu’un système est en place pour enregistrer la répartition des bénéfices et les obligations connexes aux bénéficiaires admissibles. Par exemple, les systèmes d’information sur les paiements, les systèmes de suivi et de surveillance des paiements, les comptes bancaires, les mécanismes de contrôle comptable et financier et les modalités de paiement sont-ils en place et fonctionnels ?
2.5 Confirmer que les mécanismes de responsabilisation convenus sont en place et fonctionnels (par exemple, dispositions de participation des parties prenantes ; procédures convenues de divulgation
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
des informations publiques ; mécanismes d’audit des performances ou de suivi indépendants par un tiers ; mécanismes de règlement des recours et des conflits).
2.6 Confirmer que les mécanismes de recours et de rétroaction (MRR) sont fonctionnels pour enregistrer et traiter les rétroactions et recours liés à la mise en œuvre du Plan de partage des bénéfices. Confirmer le nombre et les types de recours reçus et soumis au MRR, ainsi que la façon dont ils ont été traités et s’ils l’ont été.
2.7 Confirmer que des ressources humaines et financières adéquates ont été attribuées ou maintenues pour la mise en œuvre du Plan de partage des bénéfices.
3. État de la répartition des bénéfices
3.1 Résumer la répartition de tous les bénéfices monétaires et non monétaires au cours de la Période de déclaration. 3.2 Indiquer sous forme de tableau le nombre et le type de bénéficiaires ayant reçu des bénéfices au cours de la Période de déclaration (exemples de tableaux à utiliser et à développer ci-dessous). Les tableaux doivent comprendre des informations sur :
• le type de bénéfices répartis, notamment les bénéfices monétaires ou non monétaires ;
• les critères de répartition des bénéfices ;
• les processus et le calendrier de répartition des bénéfices (par exemple, si les bénéfices sont répartis une seule fois ou de façon continue/périodique) ;
• qui sont les bénéficiaires, avec notamment une décomposition des bénéficiaires par sexe, organisations de la société civile (OSC), populations autochtones et communautés locales ;
• tout accord spécifique signé avec les bénéficiaires pour qu’ils reçoivent les bénéfices, ainsi que les modalités clés de cet accord.
Nombre de personnes
Monétaires Non monétaires TOTAL
Hommes
Femmes
TOTAL
% des bénéfices monétaires partagés
Hommes
Femmes
TOTAL
% des bénéfices monétaires partagés
Organisations de la société civile
Populations autochtones
Communautés locales
TOTAL
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3.3 Les bénéficiaires reçoivent-ils un soutien adéquat à la mise en œuvre pour les aider à gérer et à utiliser les bénéfices qui leur sont répartis ? 3.4 Décrire et évaluer l’efficacité des mécanismes visant à garantir la transparence et la responsabilité pendant la mise en œuvre du Plan de partage des bénéfices, tels que le suivi participatif des bénéficiaires. 3.5 Évaluer si les répartitions du partage des bénéfices continuent d’être pertinentes par rapport aux objectifs fondamentaux et à la légitimité des objectifs du Programme de RE (par exemple, le partage des bénéfices est considéré comme équitable et efficace ; recherche la participation active des bénéficiaires ; respecte les droits fonciers coutumiers ; bénéficie du large soutien de la communauté des populations autochtones ; les distributions des bénéfices favorisent l’adoption de mesures visant notamment la réduction des émissions). 3.6 Décrire les mécanismes en place pour vérifier comment les bénéfices sont utilisés et si ces paiements offrent suffisamment d’incitations ou de compensations pour participer aux activités du programme visant à modifier l’utilisation des terres ou à réduire les émissions de carbone. Dans quelle mesure les mécanismes de répartition sont-ils considérés comme crédibles et fiables par les bénéficiaires ? 3.7 Les bénéficiaires comprennent-ils leurs obligations continues une fois que la répartition des bénéfices a eu lieu ? Existe-t-il des preuves d’un décalage entre les attentes des bénéficiaires quant à la nature et à la valeur des bénéfices perçus ? Quels mécanismes sont en place pour gérer ces risques ?
4. Mise en œuvre des mesures de gestion environnementale et sociale du Plan de partage des
bénéfices 4.1 Évaluer à quel degré les mesures de gestion des aspects environnementaux et sociaux des activités de Plan de partage des bénéfices ont été mises en œuvre. Se reporter aux sections applicables des Plans de sauvegarde le cas échéant.
5. Recommandations pour l’amélioration ou la modification du Plan de partage des bénéfices.
5.1 Sur la base de l’expérience acquise au cours de la Période de déclaration actuelle ainsi que de la rétroaction des bénéficiaires, identifier toute recommandation spécifique visant à modifier le contenu procédural ou substantiel du Plan de partage des bénéfices, si nécessaire. Les changements substantiels peuvent comprendre les modifications apportées aux bénéficiaires admissibles ; la justification ou le raisonnement derrière le partage des bénéfices ; la forme ou les modalités de répartition des bénéfices ; la structure des fonds dédiés établis pour répartir les bénéfices ; les obligations du bénéficiaire, entre autres. 5.2 Existe-t-il des obstacles procéduraux ou administratifs à la répartition opportune des bénéfices (par exemple, adéquation des circuits financiers, capacité d’utiliser les fonds) ? Les bénéfices sont-ils répartis en temps opportun ? 5.3 Existe-t-il des preuves d’autres risques émergents qui pourraient affecter la durabilité ou l’efficacité du Plan de partage des bénéfices ?
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5.4 Fournir un calendrier suggéré et un aperçu des dispositions administratives à prendre pour introduire les changements recommandés.
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ANNEXE 3 : INFORMATIONS SUR LA GENERATION ET/OU L’AMELIORATION DES BENEFICES NON LIES AU CARBONE PRIORITAIRES
Les Programmes de RE doivent examiner les bénéfices non liés au carbone potentiels, déterminer un ensemble de bénéfices prioritaires non liés au carbone et rendre compte de la génération ou de l’amélioration de ces bénéfices prioritaires non liés au carbone. Les bénéfices non liés au carbone prioritaires doivent être culturellement appropriés et inclure à la fois des hommes et des femmes ainsi que des personnes de générations différentes, s’il y a lieu. Reportez-vous aux critères 34 et 35 du Cadre méthodologique.
Priorité des bénéfices non liés au carbone 1. Énumérez l’ensemble des bénéfices non liés au carbone prioritaires et fournissez les détails
nécessaires sur les activités de génération et d’amélioration de ces bénéfices non liés au carbone. (Reportez-vous aux questions des sections 2 et 3 ci-dessous pour des exemples de détails sur les bénéfices spécifiques non liés au carbone potentiels qui ont été identifiés.)
Bénéfices non liés au carbone prioritaires
• Détails sur les activités de génération et d’amélioration o Approche (telle que définie dans le document du
programme de réduction des émissions, y compris les indicateurs pertinents)
… …
Autres bénéfices non liés au carbone et informations supplémentaires liées au Cadre de suivi et d’évaluation
Les indicateurs suivants doivent répondre aux exigences de suivi du Cadre de suivi et d’évaluation révisé, tel qu’approuvé au PC25, et être mesurés à l’aide du modèle de suivi de RE. Reportez-vous à l’annexe 4 du Cadre de suivi et d’évaluation du FCPF de mars 2018
2. Le cas échéant, lié à tout autre bénéfice non lié au carbone (non prioritaire), ou s’il n’est pas déjà
couvert ci-dessus et lié aux bénéfices non liés au carbone prioritaires, veuillez fournir les détails supplémentaires suivants :
Amélioration de la subsistance et durabilité
2.1. Votre programme de FC teste-t-il des moyens de maintenir et d’améliorer les moyens de
subsistance (par exemple, l’un des objectifs de votre programme cible-t-il explicitement les moyens de subsistance ; votre approche des bénéfices non liés au carbone intègre-t-elle explicitement les moyens de subsistance) ?
Biodiversité
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2.2. Votre programme de FC teste-t-il des moyens de préserver la biodiversité (par exemple, l’un des objectifs de votre programme cible-t-il explicitement la préservation de la biodiversité ; votre approche des bénéfices non liés au carbone intègre-t-elle explicitement la préservation de la biodiversité) ?
Zones protégées/préservées
2.3. Quelle est la superficie (en ha) de zones protégées ou préservées comprise dans votre
programme de Fonds carbone ? Cette quantité a-t-elle augmenté ou diminué au cours de la dernière année ? Le cas échéant,
quelle est cette quantité ? Re/boisement et réhabilitation
2.4. Quantité totale de forêts re/boisées ou réhabilitées grâce au programme Partenariats avec le secteur financier ou privé
2.5. Mise à jour du budget pour le programme de FC (tel qu’initialement présenté dans le document du programme de réduction des émissions), avec des détails mis à jour sur le financement garanti (c’est-à-dire entièrement alloué) en dollars américains
2.5.1. Détaillez le montant des finances reçues (y compris les paiements de RE) en faveur du
développement et de la livraison de votre programme FC. Les chiffres ne doivent contenir que le financement garanti (c’est-à-dire entièrement alloué) : le financement ex ante (non confirmé) ou les contributions en nature ne doivent pas être inclus :
Montant ($ américain)
Source (ex. : FCPF, FIP, nom du service
gouvernemental)
Date d’allocation (MM/AA)
Finance publique ou privée ?
(Supprimer ce qui ne convient pas)
Programme de RE, subvention,
emprunt, capitaux propres ou
autre ? (Supprimer ce qui ne convient pas)
$ Public / Privé
Programme de RE / Subvention /
Emprunt / Capitaux propres /
Autres
$ Public / Privé
Programme de RE / Subvention /
Emprunt / Capitaux propres /
Autres
$ Public / Privé Programme de
RE / Subvention / Emprunt /
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Capitaux propres / Autres
$ Public / Privé
Programme de RE / Subvention /
Emprunt / Capitaux propres /
Autres
$ Public / Privé
Programme de RE / Subvention /
Emprunt / Capitaux propres /
Autres
$ Public / Privé
Programme de RE / Subvention /
Emprunt / Capitaux propres /
Autres
2.5.2. Sans compter les paiements de RE du Fonds carbone du FCPF, quelle est la valeur des
paiements de RE REDD+ reçus pour vos projets de FC et reçus pour votre pays en général ?
Total des paiements RE REDD+ reçus à ce jour ($
américains)
Projet(s) du Fonds carbone (c.-à-d., paiements RE de sources différentes du Fonds carbone)
$
Tout autre projet national REDD+ $
2.5.3. Combien de partenariats officiels ont été établis entre votre programme de FC et les organismes du secteur privé ? Les partenariats officiels sont définis comme suit :
– Un partenariat est basé sur un Protocole d’accord (ou équivalent) et/ou – Un partenariat comprend un ou plusieurs échanges financiers tangibles, et/ou – Un partenariat comprend un ou plusieurs échanges non financiers tangibles (par exemple,
contributions en nature)
Établis au cours de l’année précédente
(juillet-juin) Total à ce jour
Nombre de partenariats du secteur privé comprenant des échanges financiers
Nombre de partenariats du secteur privé comprenant des échanges non financiers
3. Autres bénéfices non liés au carbone et informations supplémentaires
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Toutes autres activités produisant ou augmentant des bénéfices non liés au carbone en plus de ceux énumérés comme priorité antérieurement ou ceux requis pour le Cadre de suivi et d’évaluation
Développement de la politique
3.1. Votre programme de FC est-il impliqué dans le développement, la réforme et/ou la mise en place de politiques visant à aider les institutions/personnes/systèmes/secteurs ? Veuillez fournir des informations concernant l’approche et tout autre indicateur/résultat pertinent ou se rapportant.
Développement des capacités
1.1. Votre programme de FC est-il impliqué dans la formation, l’enseignement ou la fourniture d’opportunités de développement des capacités afin d’augmenter la capacité des institutions/personnes/systèmes ? Veuillez fournir des informations concernant l’approche et tout autre indicateur/résultat pertinent ou se rapportant.
Autre
3.2. Votre programme de FC est-il impliqué dans la création ou l’amélioration de bénéfices non liés au carbone n’étant pas encore abordés dans cette annexe ? Veuillez fournir des informations concernant l’approche et tout autre indicateur/résultat pertinent ou se rapportant.
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
ANNEXE 4 : COMPTABILITÉ CARBONE, ADDENDA A L’ERPD
Toutes les sections de l’annexe 4 doivent être complétées par l’ensemble des Programmes de RE afin de mettre à jour les informations relatives à l’ERPD sur base :
1) des corrections techniques appliquées au niveau de référence ; 2) des mises à jour du plan de suivi en fonction des dernières informations disponibles ; 3) des mises à jour de tout autre aspect avec les dernières informations (les décisions en matière de
politique et de conception ne doivent pas être mises à jour). Cette annexe servira d’addenda à l’ERPD et remplace mutatis mutandis les sections pertinentes de l’ERPD. L’annexe sera soumise à validation dans les cas suivants :
a) Si le Pays REDD a appliqué des corrections techniques, les sections 8 et 12 seront soumises à une « validation partielle ».
b) Si le Pays REDD souhaite être soumis à une validation complète afin de générer des unités conformes à la CORSIA, toutes les sections seront soumises à la validation.
Date à laquelle la FMT a été prévenue de l’intention d’application de corrections techniques
À titre de référence, veuillez fournir la date à laquelle vous avez prévenu la FMT de votre intention d’appliquer des corrections techniques au niveau de référence pour le Programme de RE (le cas échéant), et/ou la date à laquelle vous avez prévenu la FMT de votre intention de générer des unités CORSIA éligibles. Reportez-vous au paragraphe 5a relatif aux « directives du Cadre méthodologique du Fonds carbone du FCPF - Instructions du document 2 ».
>>
7 RESERVOIRS, SOURCES ET PUITS DE CARBONE 7.1 Description des sources et des puits sélectionnés
Utilisez le tableau ci-dessous pour indiquer toutes les sources et tous les puits qui ont été inclus au Niveau de référence du Programme de RE. Indiquez également les sources ou les puits exclus, et justifiez leur exclusion par le biais d’hypothèses prudentes, par exemple sur l’ampleur des sources et des puits omis. Au minimum, les Programmes de RE doivent tenir compte des émissions dues à la déforestation. Les émissions dues à la dégradation des forêts doivent également être prises en compte lorsque ces émissions sont considérables (plus de 10 % des émissions totales liées aux forêts dans le Périmètre de comptabilisation, au cours de la Période de référence et pendant la durée de l’ERPA). Les émissions dues à la dégradation des forêts sont estimées selon les meilleures données disponibles (y compris les activités ou données indirectes).
Reportez-vous au critère 3 du Cadre méthodologique.
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Sources/puits Inclus ? Justification/explication
Émissions dues à la déforestation
Oui Au minimum, les Programmes de RE doivent tenir compte des émissions dues à la déforestation.
Émissions dues à la dégradation des forêts
Oui/non
…
7.2 Description des réservoirs de carbone et des gaz à effet de serre sélectionnés
Utilisez les tableaux ci-dessous afin d’indiquer tous les réservoirs de carbone et les gaz à effet de serre qui seront pris en compte dans le cadre du Programme de RE (ajoutez des lignes si nécessaire). Le Programme de RE doit prendre en compte les réservoirs de carbone et les gaz à effet de serre considérables, sauf dans le cas où leur exclusion entraînerait une sous-estimation des réductions totales d’émissions. Aux fins du Fonds carbone du FCPF, les réservoirs de carbone et les gaz à effet de serre considérables sont ceux dont la contribution aux émissions totales liées aux forêts dans le Périmètre de comptabilisation, au cours de la Période de référence, est supérieure à 10 %. Expliquez si des réservoirs de carbone et des gaz à effet de serre ont été exclus et, le cas échéant, justifiez leur exclusion par le biais d’hypothèses prudentes, par exemple sur l’ampleur des réservoirs de carbone et des gaz à effet de serre omis. Reportez-vous au critère 4 du Cadre méthodologique.
Réservoirs de carbone
Sélectionnés ?
Justification/explication
Biomasse épigée (AGB)
Biomasse souterraine (BGB)
Bois mort
Déchets
Carbone organique du sol (SOC)
…
GES Sélectionnés ?
Justification/explication
CO2 Oui Le Programme de RE doit toujours tenir compte des émissions et des absorptions de CO2.
CH4
N2O
…
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
8 NIVEAU DE RÉFÉRENCE
Fournissez les détails inhérents au Niveau de référence d’origine ou, si des corrections ont été appliquées, fournissez un résumé de la correction technique appliquée et intégrez des détails sur le Niveau de référence corrigé. Le cas échéant, veuillez clairement indiquer les paramètres ayant été changés par rapport au Niveau de référence d’origine.
>> 8.1 Période de référence
Indiquez la Période de référence utilisée lors de l’élaboration du Niveau de référence en précisant la date de début et la date de fin de la Période de référence. Si ces dates sont différentes des directives fournies dans le Cadre méthodologique du Fonds carbone du FCPF, veuillez les justifier. Reportez-vous au critère 11 du Cadre méthodologique.
8.2 Définition de la forêt utilisée aux fins de l’élaboration du Niveau de référence
Décrivez la définition de la forêt utilisée aux fins de l’élaboration du Niveau de référence et expliquez comment cette définition respecte les directives de la décision 12/CP.17 de la CCNUCC. S’il existe une différence entre la définition de la forêt utilisée dans l’inventaire national des gaz à effet de serre ou dans les rapports à d’autres organisations internationales (y compris un FREL/FRL à la CCNUCC) et la définition utilisée aux fins de l’élaboration du Niveau de référence, expliquez comment et pourquoi la définition de la forêt utilisée pour le Niveau de référence a été choisie. Le cas échéant, décrivez la définition opérationnelle de toute sous-classe de forêts (par exemple, forêt dégradée, forêt naturelle, plantation) utilisée. Reportez-vous au critère 12 du Cadre méthodologique.
8.3 Moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence
Description de la méthode utilisée pour le calcul de la moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence
Fournissez une description transparente, complète, cohérente et précise des approches, des méthodes et des hypothèses utilisées pour le calcul de la moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence, ainsi qu’une explication reprenant la manière dont les instructions et directives les plus récentes du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont été appliquées comme base afin d’estimer les émissions, par les sources et les absorptions dans les puits, de gaz à effet de serre liés aux forêts. Reportez-vous aux critères 5, 6 et 13 du Cadre méthodologique.
>> Exemple : Calcul des réductions d’émissions
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Les émissions ou absorptions annuelles de GES au cours de la Période de référence dans le Périmètre de comptabilisation (𝑅𝐿𝑖,𝑡) sont estimées comme étant la somme de la variation annuelle de la biomasse vivante
totale, de la matière organique morte et du carbone organique du sol et des émissions de GES autres que le CO2 (𝑳𝒇𝒊𝒓𝒆).
𝐺𝐻𝐺𝑖,𝑡 = ∆𝑪𝑩 + ∆𝑪𝑫𝑶𝑴 + ∆𝑪𝑺𝑶𝑪 + 𝑳𝒇𝒊𝒓𝒆
Variations des stocks de carbone dans les réservoirs de biomasse épigée (AGB) et de biomasse souterraine (BGB)
∆𝐶𝐵 = ∑ (𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗𝑥(1 + 𝑅𝑗) − 𝐴𝐺𝐵𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖𝑥(1 + 𝑅𝑖)) 𝑥 𝐶𝐹 𝑥44
12 × 𝐴(𝑗, 𝑖)
𝒋,𝒊
Équation 6
Où : 𝐴(𝑗, 𝑖) Superficie convertie/transférée de l’ancienne catégorie d’utilisation des terres j vers la nouvelle
catégorie d’utilisation des terres i pendant la période [], en hectares par an. Consultez la section 1.4.2.
𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗 Biomasse épigée de la catégorie d’utilisation des terres j avant conversion/transfert, en tonne de matière sèche par hectare. Cette mesure provient d’un inventaire terrestre et a été définie au moment de l’élaboration du RL. Consultez la section 1.4.1.
𝑅𝑗
Rapport entre la biomasse souterraine et la biomasse épigée pour la catégorie d’utilisation des terres j, en tonne de matière sèche de biomasse souterraine (tonne de matière sèche de biomasse épigée)-1. Cela équivaut à :
• x est la valeur par défaut pour xxxxxxx lorsque la biomasse épigée est de xxx t de matière sèche/ha, selon les directives du GIEC de 2006, TABLEAU 4.4, Volume 4, Chapitre 4. C’est le cas pour la catégorie d’utilisation des terres j1.
• x est la valeur par défaut pour xxxxx, xxx t de matière sèche/ha, selon les directives du GIEC de 2006, TABLEAU 4.4, Volume 4, Chapitre 4. C’est le cas pour la catégorie d’utilisation des terres j2.
𝐴𝐺𝐵𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖 Biomasse épigée de la catégorie d’utilisation des terres i après conversion/transfert, en tonnes de matière sèche par hectare. Cette mesure provient d’une analyse documentaire et a été définie au moment de l’élaboration du RL. Consultez la section 1.4.1.
𝑅𝑖
Rapport entre la biomasse souterraine et la biomasse épigée pour la catégorie d’utilisation des terres i, en tonne de matière sèche de biomasse souterraine (tonne de matière sèche de biomasse épigée)-1. Cela équivaut à :
• x est la valeur par défaut pour xxxxx lorsque la biomasse épigée est < xxx t de matière sèche/ha, selon les directives du GIEC de 2006, TABLEAU 4.4, Volume 4, Chapitre 4. C’est le cas pour la catégorie d’utilisation des terres i1.
𝐶𝐹 Fraction de carbone de matière sèche en tC par tonne de matière sèche. La valeur utilisée est :
• xxx est la valeur par défaut pour les forêts tropicales, conformément aux directives de 2006 relatives à l’AFOLU du GIEC, tableau 4.3.
44/12 Conversion de C en CO2. Variations des stocks de carbone dans le bois mort et les déchets
∆𝐶𝐷𝑂𝑀 =(𝐶𝑗 − 𝐶𝑖)𝑥 𝐴(𝑗, 𝑖) 𝑥
4412
𝑇𝑜𝑛
Équation 7
Où : 𝐴(𝑗, 𝑖) Superficie en cours de conversion de l’ancienne à la nouvelle catégorie d’utilisation des terres, en
hectare. Il s’agit du paramètre 𝐴(𝑗, 𝑖) ci-dessus. 𝐶𝑗 Stock de bois mort/déchets, dans la catégorie d’utilisation des terres j, en tonnes C ha-1. Pour les
déchets, une valeur par défaut pour xxxx de x tC/ha a été utilisée. Ces informations proviennent des directives du GIEC de 2006, TABLEAU 2.2, Volume 4, Chapitre 4.
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
𝐶𝑖 Stock de bois mort/déchets, dans la catégorie d’utilisation des terres i, en tonnes C ha-1. Il a été admis que la valeur est zéro.
𝑇𝑖𝑗 Période de transition de la catégorie d’utilisation des terres j à la catégorie d’utilisation des terres i, en années. Le niveau 1 par défaut est 1 an pour les pertes de carbone ; il a donc été admis que la valeur est d’une année.
44/12 Conversion de C en CO2. Variations du carbone organique du sol
∆𝐶𝑆𝑂𝐶 =
∑ ((𝑆𝑂𝐶𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗 − 𝑆𝑂𝐶𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖) × 4412
× 𝐴(𝑗, 𝑖))𝒋,𝒊
𝐷
Équation 8
Où : 𝐴(𝑗, 𝑖) Superficie en cours de conversion de l’ancienne à la nouvelle catégorie d’utilisation des terres, en
hectare. Il s’agit du paramètre 𝑨(𝒋, 𝒊) ci-dessus. 𝑆𝑂𝐶𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗 Le stock de carbone de référence, en tonnes C ha-1 pour la catégorie d’utilisation des terres j. Cette
mesure provient d’un inventaire terrestre et a été définie au moment de l’élaboration du RL. Consultez la section 1.4.1.
𝑆𝑂𝐶𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖 Le stock de carbone, en tonnes C ha-1 pour la catégorie d’utilisation des terres i. Cette mesure provient d’un inventaire terrestre et a été définie au moment de l’élaboration du RL. Consultez la section 1.4.1.
𝐷 Période de transition de la catégorie d’utilisation des terres j à la catégorie d’utilisation des terres i, en années. Le niveau 1 par défaut est de 20 ans.
44/12 Conversion de C en CO2. Émissions de GES autres que le CO2 dues à la déforestation
𝐿𝑓𝑖𝑟𝑒 = 𝐴(𝑗, 𝑖)𝑥𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗𝑥𝐶𝑓𝑥(𝐺𝑒𝑓𝑐ℎ4𝑥𝐺𝑊𝑃𝐶𝐻4 + 𝐺𝑒𝑓𝑁2𝑂
𝑥𝐺𝑊𝑃𝑁2𝑂)𝑥10−3 Équation 9
Où : 𝐴 Superficie brûlée, en hectare, qui peut être équivalente à 𝐴(𝑗, 𝑖). 𝑀𝐵 Masse de carburant disponible pour la combustion, en tonnes ha-1. Cela équivaut à la biomasse avant la
conversion 𝑨𝑮𝑩𝒋.
𝐶𝑓 Facteur de combustion, sans dimension. Cela équivaut à :
• xx pour xxxx, étant donné qu’il s’agit de la valeur de la forêt tropicale primaire (culture sur brûlis), selon les directives du GIEC de 2006, Tableau 2.6
• xxx pour xxxx, étant donné qu’il s’agit de la valeur de la forêt tropicale secondaire (culture sur brûlis), selon les directives du GIEC de 2006, Tableau 2.6.
𝐺𝑒𝑓 Facteur d’émission, g kg-1 de matière sèche brûlée. Cela équivaut à :
• xx pour CH4, étant donné qu’il s’agit de la valeur de xxx, selon les directives du GIEC de 2006, Tableau 2.6
• xx pour N2O, étant donné qu’il s’agit de la valeur de xxx, selon les directives du GIEC de 2006, Tableau 2.6
𝐺𝑊𝑃𝐶𝐻4 Potentiel de réchauffement de la planète du CH4, = 25 𝐺𝑊𝑃𝑁2𝑂 Potentiel de réchauffement de la planète du N2O, = 298
Données d’activité et facteurs d’émission utilisés pour le calcul de la moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence
Données d’activité
Fournissez un aperçu des données d’activité disponibles et de celles ayant été utilisées dans le calcul de la moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence, de manière à ce qu’elles
46
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
soient assez détaillées pour permettre la reconstruction de la moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence. Utilisez le tableau ci-dessous (copiez le tableau pour chaque paramètre). Veuillez joindre tout tableur, toute information géographique, toute carte et/ou toute donnée synthétisée. S’il existe différentes sources de données pour le même paramètre, veuillez les énumérer dans la case « Source de données ». Dans ce cas, veuillez commenter les différences et offrir une justification expliquant pourquoi un ensemble de données spécifique a été sélectionné par rapport à d’autres. Reportez-vous aux critères 6, 7, 8 et 9 du Cadre méthodologique.
Paramètre : Exemple : A(j, i)
Description : Exemple : superficie de forêt convertie de la catégorie d’utilisation des terres j à la
catégorie d’utilisation des terres i au cours de la Période de suivi.
Unité de
données :
Exemple : hectare par an.
Source des
données et
description
des
méthodes de
mesure/calcu
l et des
procédures
appliquées :
Cette case doit comprendre une description détaillée des méthodes d’estimation du
paramètre concerné.
Valeur
appliquée :
Exemple :
De la forêt dense à la zone non forestière 1 000
De la forêt ouverte à la zone non forestière 1 000
De la forêt dense à la forêt ouverte 1 000
De la zone non forestière à la forêt ouverte 200
Procédures
de QA/QC
appliquées :
Incertitude
liée au
paramètre :
Quantifiez l’incertitude résiduelle de ce paramètre en diffusant les principales sources
d’incertitude. Par exemple, diffusez les principales sources d’erreur pour estimer les facteurs
d’émission et quantifiez l’incertitude qui en découle.
Reportez-vous au critère 7 et à l’indicateur 9.1 du Cadre méthodologique.
Commentaire
:
Facteurs d’émission
47
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Veuillez fournir un aperçu des facteurs d’émission disponibles et de ceux ayant été utilisés dans le calcul de la
moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence, de manière à ce qu’ils soient
assez détaillés pour permettre la reconstruction de la moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à
la Période de référence. Utilisez le tableau ci-dessous (copiez le tableau pour chaque paramètre). Veuillez joindre tout tableur, toute information géographique, toute carte et/ou toute donnée synthétisée utilisée pour le développement du paramètre et, le cas échéant, un résumé des hypothèses, méthodes et résultats d’études sous-jacentes. S’il existe différentes sources de données pour le même paramètre, veuillez les énumérer dans la case « Source de données ». Dans ce cas, veuillez commenter les différences et offrir une justification expliquant pourquoi un ensemble de données spécifique a été sélectionné par rapport à d’autres. Reportez-vous aux critères 6, 7, 8 et 9 du Cadre méthodologique.
Paramètre : Exemple : AGBBefore,j
Description : Exemple : biomasse épigée de la catégorie d’utilisation des terres j avant conversion
Unité de
données :
Exemple : tonne de matière sèche par hectare
Source des
données ou
description de
la méthode
utilisée pour
développer les
données,
notamment
celles
comprenant le
niveau
géographique
(local,
régional,
national,
international) :
Valeur
appliquée :
Procédures de
QA/QC
appliquées :
Incertitude
liée au
paramètre :
Quantifiez l’incertitude résiduelle de ce paramètre en diffusant les principales sources
d’incertitude. Par exemple, diffusez les principales sources d’erreur pour estimer les facteurs
d’émission et quantifiez l’incertitude qui en découle.
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Reportez-vous au critère 7 et à l’indicateur 9.1 du Cadre méthodologique.
Commentaire :
Calcul de la moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence
>>
En vous basant sur la méthode, les données d’activité et les facteurs d’émission décrits ci-dessus, veuillez présenter un calcul détaillé de la moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence. Veuillez joindre tout tableur utilisé pour le calcul.
8.4 Ajustements à la hausse ou à la baisse de la moyenne des émissions historiques annuelles
par rapport à la Période de référence (le cas échéant)
Explication et justification de la proposition d’ajustement à la hausse ou à la baisse de la moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence
Le cas échéant, veuillez fournir une explication et une justification transparentes et complètes de toute proposition d’ajustement à la hausse ou à la baisse de la moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence. Incluez un résumé analytique des hypothèses, des méthodes et des résultats de toute étude sous-jacente ayant été utilisée afin de déterminer l’ajustement. Si un ajustement à la hausse supérieur à la moyenne des émissions historiques annuelles est proposé, veuillez : a) décrire comment le Programme de RE remplit les exigences en matière d’éligibilité pour ce type d’ajustements, tel que décrit dans le Cadre méthodologique du Fonds carbone du FCPF ; b) fournir une justification crédible de l’ajustement à la hausse sur la base des émissions attendues qui résulteraient de changements de situation documentés survenus dans le Programme de RE, évidents avant la date de fin de la Période de référence, mais dont les effets n’ont pas été entièrement reflétés dans la moyenne des émissions historiques annuelles au cours de la Période de référence. Veuillez joindre ou fournir une référence à la documentation qui étaye la justification. Si les données du Système national de suivi des forêts utilisées aux fins de l’élaboration du Niveau de référence montrent une nette tendance à la baisse, cette dernière doit être prise en compte dans l’élaboration du Niveau de référence. Reportez-vous au critère 13 du Cadre méthodologique.
Quantification de la proposition d’ajustement à la hausse ou à la baisse de la moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence
Le cas échéant, veuillez fournir un calcul transparent et complet de la quantification de la proposition d’ajustement à la hausse ou à la baisse de la moyenne des émissions historiques annuelles par rapport à la Période de référence. Fournissez une estimation, étape par étape, des émissions attendues qui résulteraient de
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
changements de situation documentés survenus dans le Programme de RE. Joignez tout document ou tableur utilisé aux fins du calcul. Reportez-vous au critère 13 du Cadre méthodologique.
8.5 Niveau de référence estimé
Veuillez vous servir du tableau ci-dessous afin d’indiquer le Niveau de référence d’origine ou corrigé estimé pour le Programme de RE. Reportez-vous au critère 10 et à l’indicateur 10.1 du Cadre méthodologique.
Niveau de référence du Programme de RE
Période de crédit, année t
Moyenne des émissions historiques annuelles issues de la déforestation au cours de la Période de référence (tonnes de CO2-e/an)
Le cas échéant, moyenne des émissions historiques annuelles issues de la dégradation de forêt au cours de la Période de référence (tonnes de CO2-e/an)
Le cas échéant, moyenne des absorptions historiques annuelles dans les puits au cours de la Période de référence (tonnes de CO2-e/an)
Ajustement, si nécessaire (tonnes de CO2-
e/an)
Niveau de référence (tonnes de CO2-
e/an)
20xx
20xx
20xx
…
…
T
8.6 Lien entre le Niveau de référence, l’élaboration d’un FREL/FRL pour la CCNUCC et
l’inventaire des gaz à effet de serre existant ou émergent du pays
Veuillez expliquer comment l’élaboration du Niveau de référence peut informer ou est informée par l’élaboration d’un FREL/FRL national. Détaillez la relation entre le Niveau de référence et toute soumission prévue d’un FREL/FRL à la CCNUCC. En outre, veuillez expliquer les étapes prévues en ce qui concerne le Niveau de référence afin de garantir la cohérence avec l’inventaire des gaz à effet de serre existant ou émergent du pays. Reportez-vous au critère 10 et aux indicateurs 10.2 et 10.3 du Cadre méthodologique.
9 APPROCHE DE MESURE, DE SUIVI ET DE DECLARATION
Fournissez les détails du Plan de suivi d’origine ou, en cas de révisions, un résumé des modifications apportées.
>>
50
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
9.1 Approche de mesure, de suivi et de déclaration pour l’estimation des émissions générées
dans le cadre du Programme de RE dans le Périmètre de comptabilisation
>>
Fournissez une description systématique, étape par étape, de l’approche de mesure et de suivi appliquée pour déterminer le Niveau de référence et estimer les émissions et les Réductions d’émissions au cours de la Période de suivi/déclaration, afin d’évaluer les émissions et les absorptions dans les sources/puits, les réservoirs de carbone et les gaz à effet de serre sélectionnés dans l’ERPD. Incluez également des graphiques linéaires qui présentent tous les points de suivi pertinents, les paramètres contrôlés et l’intégration des données jusqu’à la déclaration de manière schématique. Intégrez des équations qui indiquent les étapes du calcul des émissions et absorptions de gaz à effet de serre et qui montrent les paramètres qui seront énumérés ci-dessous et à la section 8.3, selon l’exemple ci-dessous. Ces équations devront montrer toutes les étapes, de la saisie des paramètres mesurés et par défaut à leur agrégation dans les valeurs finales communiquées. Traitez le choix et l’origine de toutes les équations utilisées. Soulignez tout changement par rapport à la description fournie dans l’ERPD. Dans la description, expliquez comment l’approche proposée en matière de mesure, de suivi et de déclaration respecte les directives les plus récentes du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Le cas échéant, dans la section « Source des données ou méthodes de mesure/calcul », décrivez le rôle des communautés dans le suivi et la déclaration du paramètre. Décrivez la cohérence entre l’approche proposée en matière de mesure, de suivi et de déclaration et la méthode d’élaboration du Niveau de référence décrite à la section 8. Veuillez fournir un aperçu de tous les paramètres et données contrôlés pendant la Période de crédit, ainsi que leurs valeurs pour cette Période de suivi/déclaration. Utilisez le tableau fourni et copiez le tableau pour chaque paramètre, et non pour chaque valeur (plusieurs valeurs peuvent être indiquées par paramètre, par exemple 𝐴(𝑗, 𝑖) peut inclure les estimations des différents types de forêts obtenues par le biais d’une même étude). Incluez toutes les informations pertinentes dans les cases, non en dehors. Joignez des tableurs, des cartes et/ou des données synthétisées utilisées pour dériver les paramètres et fournissez des informations géographiques, le cas échéant. Ces paramètres doivent se rapporter aux équations ci-dessous. Reportez-vous aux critères 5, 6, 7, 8, 9, 14 et 16 du Cadre méthodologique.
Graphiques linéaires
Étapes de calcul
>>Exemple Calcul des réductions d’émissions
𝐸𝑅𝐿𝑈 = ∑ ∑(𝑅𝐿𝑖,𝑡 − 𝐺𝐻𝐺𝑖,𝑡)
𝑇
𝑡𝑖
Équation 10
Où : 𝐸𝑅𝐿𝑈 = Réductions d’émissions totales ; tonnes de CO2e année-1. 𝑅𝐿𝑖,𝑡 = Émissions nettes du RL dans le cadre de l’activité i de REDD+ au cours de l’année t ;
tonnes de CO2e année-1. Cette information est tirée de l’annexe 4 du Rapport de suivi de RE.
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
𝐺𝐻𝐺𝑖,𝑡 Émissions nettes contrôlées dans le cadre de l’activité i de REDD+ au cours de l’année t ; tonnes de CO2e année-1.
𝑇 = Années de la Période de suivi, année [Les équations ci-dessous peuvent s’appliquer au Niveau de référence et aux émissions de GES contrôlées.] Les émissions ou absorptions annuelles de GES au cours de la période [] dans le Périmètre de comptabilisation (𝐺𝐻𝐺𝑖,𝑡) sont estimées comme étant la somme de la variation annuelle de la biomasse vivante totale, de la matière
organique morte et du carbone organique du sol et des émissions de GES autres que le CO2 (𝑳𝒇𝒊𝒓𝒆).
𝐺𝐻𝐺𝑖,𝑡 = ∆𝑪𝑩 + ∆𝑪𝑫𝑶𝑴 + ∆𝑪𝑺𝑶𝑪 + 𝑳𝒇𝒊𝒓𝒆
Variations des stocks de carbone dans les réservoirs de biomasse épigée (AGB) et de biomasse souterraine (BGB)
∆𝐶𝐵 = ∑ (𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗𝑥(1 + 𝑅𝑗) − 𝐴𝐺𝐵𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖𝑥(1 + 𝑅𝑖)) 𝑥 𝐶𝐹 𝑥44
12 × 𝐴(𝑗, 𝑖)
𝒋,𝒊
Équation 11
Où : 𝐴(𝑗, 𝑖) Superficie convertie/transférée de l’ancienne catégorie d’utilisation des terres j vers la nouvelle
catégorie d’utilisation des terres i pendant la période [], en hectares par an. Consultez la section 1.4.2.
𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗 Biomasse épigée de la catégorie d’utilisation des terres j avant conversion/transfert, en tonne de matière sèche par hectare. Cette mesure provient d’un inventaire terrestre et a été définie au moment de l’élaboration du RL. Consultez la section 1.4.1.
𝑅𝑗
Rapport entre la biomasse souterraine et la biomasse épigée pour la catégorie d’utilisation des terres j, en tonne de matière sèche de biomasse souterraine (tonne de matière sèche de biomasse épigée)-1. Cela équivaut à :
• x est la valeur par défaut pour xxxxxxx lorsque la biomasse épigée est de xxx t de matière sèche/ha, selon les directives du GIEC de 2006, TABLEAU 4.4, Volume 4, Chapitre 4. C’est le cas pour la catégorie d’utilisation des terres j1.
• x est la valeur par défaut pour xxxxx, xxx t de matière sèche/ha, selon les directives du GIEC de 2006, TABLEAU 4.4, Volume 4, Chapitre 4. C’est le cas pour la catégorie d’utilisation des terres j2.
𝐴𝐺𝐵𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖 Biomasse épigée de la catégorie d’utilisation des terres i après conversion/transfert, en tonnes de matière sèche par hectare. Cette mesure provient d’une analyse documentaire et a été définie au moment de l’élaboration du RL. Consultez la section 1.4.1.
𝑅𝑖
Rapport entre la biomasse souterraine et la biomasse épigée pour la catégorie d’utilisation des terres i, en tonne de matière sèche de biomasse souterraine (tonne de matière sèche de biomasse épigée)-1. Cela équivaut à :
• x est la valeur par défaut pour xxxxx lorsque la biomasse épigée est < xxx t de matière sèche/ha, selon les directives du GIEC de 2006, TABLEAU 4.4, Volume 4, Chapitre 4. C’est le cas pour la catégorie d’utilisation des terres i1.
𝐶𝐹 Fraction de carbone de matière sèche en tC par tonne de matière sèche. La valeur utilisée est :
• xxx est la valeur par défaut pour les forêts tropicales, conformément aux directives de 2006 relatives à l’AFOLU du GIEC, tableau 4.3.
44/12 Conversion de C en CO2. Variations des stocks de carbone dans le bois mort et les déchets
∆𝐶𝐷𝑂𝑀 =(𝐶𝑗 − 𝐶𝑖)𝑥 𝐴(𝑗, 𝑖) 𝑥
4412
𝑇𝑜𝑛
Équation 12
Où :
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
𝐴(𝑗, 𝑖) Superficie en cours de conversion de l’ancienne à la nouvelle catégorie d’utilisation des terres, en hectare. Il s’agit du paramètre 𝐴(𝑗, 𝑖) ci-dessus.
𝐶𝑗 Stock de bois mort/déchets, dans la catégorie d’utilisation des terres j, en tonnes C ha-1. Pour les déchets, une valeur par défaut pour xxxx de x tC/ha a été utilisée. Ces informations proviennent des directives du GIEC de 2006, TABLEAU 2.2, Volume 4, Chapitre 4.
𝐶𝑖 Stock de bois mort/déchets, dans la catégorie d’utilisation des terres i, en tonnes C ha-1. Il a été admis que la valeur est zéro.
𝑇𝑖𝑗 Période de transition de la catégorie d’utilisation des terres j à la catégorie d’utilisation des terres i, en années. Le niveau 1 par défaut est 1 an pour les pertes de carbone ; il a donc été admis que la valeur est d’une année.
44/12 Conversion de C en CO2. Variations du carbone organique du sol
∆𝐶𝑆𝑂𝐶 =
∑ ((𝑆𝑂𝐶𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗 − 𝑆𝑂𝐶𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖) × 4412
× 𝐴(𝑗, 𝑖))𝒋,𝒊
𝐷
Équation 13
Où : 𝐴(𝑗, 𝑖) Superficie en cours de conversion de l’ancienne à la nouvelle catégorie d’utilisation des terres, en
hectare. Il s’agit du paramètre 𝑨(𝒋, 𝒊) ci-dessus. 𝑆𝑂𝐶𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗 Le stock de carbone de référence, en tonnes C ha-1 pour la catégorie d’utilisation des terres j. Cette
mesure provient d’un inventaire terrestre et a été définie au moment de l’élaboration du RL. Consultez la section 1.4.1.
𝑆𝑂𝐶𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟,𝑖 Le stock de carbone, en tonnes C ha-1 pour la catégorie d’utilisation des terres i. Cette mesure provient d’un inventaire terrestre et a été définie au moment de l’élaboration du RL. Consultez la section 1.4.1.
𝐷 Période de transition de la catégorie d’utilisation des terres j à la catégorie d’utilisation des terres i, en années. Le niveau 1 par défaut est de 20 ans.
44/12 Conversion de C en CO2. Émissions de GES autres que le CO2 dues à la déforestation
𝐿𝑓𝑖𝑟𝑒 = 𝐴(𝑗, 𝑖)𝑥𝐴𝐺𝐵𝐵𝑒𝑓𝑜𝑟𝑒,𝑗𝑥𝐶𝑓𝑥(𝐺𝑒𝑓𝑐ℎ4𝑥𝐺𝑊𝑃𝐶𝐻4 + 𝐺𝑒𝑓𝑁2𝑂
𝑥𝐺𝑊𝑃𝑁2𝑂)𝑥10−3 Équation 14
Où : 𝐴 Superficie brûlée, en hectare, qui peut être équivalente à 𝐴(𝑗, 𝑖). 𝑀𝐵 Masse de carburant disponible pour la combustion, en tonnes ha-1. Cela équivaut à la biomasse avant la
conversion 𝑨𝑮𝑩𝒋.
𝐶𝑓 Facteur de combustion, sans dimension. Cela équivaut à :
• xx pour xxxx, étant donné qu’il s’agit de la valeur de la forêt tropicale primaire (culture sur brûlis), selon les directives du GIEC de 2006, Tableau 2.6
• xxx pour xxxx, étant donné qu’il s’agit de la valeur de la forêt tropicale secondaire (culture sur brûlis), selon les directives du GIEC de 2006, Tableau 2.6.
𝐺𝑒𝑓 Facteur d’émission, g kg-1 de matière sèche brûlée. Cela équivaut à :
• xx pour CH4, étant donné qu’il s’agit de la valeur de xxx, selon les directives du GIEC de 2006, Tableau 2.6
• xx pour N2O, étant donné qu’il s’agit de la valeur de xxx, selon les directives du GIEC de 2006, Tableau 2.6
𝐺𝑊𝑃𝐶𝐻4 Potentiel de réchauffement de la planète du CH4, = 25 𝐺𝑊𝑃𝑁2𝑂 Potentiel de réchauffement de la planète du N2O, = 298
53
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Paramètres à suivre
Paramètre : Exemple : A(j, i)
Description : Exemple : superficie de forêt convertie de la catégorie d’utilisation des terres j à la
catégorie d’utilisation des terres i au cours de la Période de suivi.
Unité de
données :
Exemple : hectare par an.
Valeur
contrôlée au
cours de la
Période de
suivi/déclarat
ion :
Exemple :
De la forêt dense à la zone non forestière 1 000
De la forêt ouverte à la zone non forestière 1 000
De la forêt dense à la forêt ouverte 1 000
De la zone non forestière à la forêt ouverte 200
Source des
données et
description
des
méthodes de
mesure/calcu
l et des
procédures
appliquées :
Cette case doit comprendre une description détaillée des méthodes d’estimation du
paramètre concerné.
Procédures
de QA/QC
appliquées :
Incertitude
liée à ce
paramètre :
Quantifiez l’incertitude résiduelle de ce paramètre en diffusant les principales sources
d’incertitude. Par exemple, diffusez les principales sources d’erreur pour estimer les facteurs
d’émission et quantifiez l’incertitude qui en découle.
Reportez-vous au critère 7 et à l’indicateur 9.1 du Cadre méthodologique.
Commentaire
:
9.2 Structure organisationnelle pour la mesure, le suivi et la déclaration
>>
Veuillez décrire l’organisation de la mesure, du suivi et de la déclaration, notamment :
• la structure organisationnelle, les responsabilités et les aptitudes en relation avec celles indiquées dans le diagramme de la prochaine section ;
• la sélection et la gestion des données et des informations relatives aux GES ;
54
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
• les processus de collecte, de traitement, de consolidation et de déclaration des données et informations relatives aux GES ;
• les systèmes et processus qui garantissent l’exactitude des données et des informations ;
• la conception et la maintenance du Système de suivi des forêts ;
• les systèmes et processus qui appuient le Système de suivi des forêts, y compris les procédures d’utilisation normalisées (PUN) et les procédures de QA/QC ;
• le rôle des communautés dans le Système de suivi des forêts.
9.3 Lien et cohérence avec le Système national de suivi des forêts >>
Veuillez indiquer si l’approche de mesure, de suivi et de déclaration est conforme aux procédures techniques standard en vigueur dans le pays et expliquer comment l’approche s’intègre au Système national de suivi des forêts existant ou émergent. Le cas échéant, justifiez la conception technique alternative. Reportez-vous au critère 15 du Cadre méthodologique.
12 INCERTITUDES DU CALCUL DES REDUCTIONS D’EMISSIONS
12.1 Identification et évaluation des sources d’incertitude >>
Dans le cadre de la première étape de l’Analyse d’incertitude, les Pays REDD participants doivent identifier et examiner, en termes qualitatifs, la ou les principales sources d’incertitude. Ils doivent ensuite déterminer si leur contribution à l’incertitude totale des Réductions d’émissions** est élevée ou faible. Error! Reference source not
found.Tableau 1 fournit une liste des principales sources d’incertitude qui doivent être examinées par les Pays REDD participants, ainsi qu’une indication précisant si leur contribution à l’incertitude globale est élevée ou faible et si elle est de nature systématique ou aléatoire. Cette analyse doit refléter la situation au début du Cycle de suivi. Dans le cadre de l’examen des principales sources d’incertitude, le Pays REDD participant doit discuter des mesures qui ont été mises en œuvre pour traiter ces sources d’incertitude dans le cadre du Cycle de suivi. Les sources d’incertitude qui sont jugées élevées doivent être traitées par le Pays REDD participant. La stratégie permettant d’y remédier dépend du type d’erreur, comme expliqué ci-dessous ; le Tableau 1 présente la stratégie proposée pour traiter les différentes sources d’incertitude. Il est important de préciser que l’importance est la contribution des sources d’erreur à l’incertitude totale des RE, qui n’est pas nécessairement identique à celle des émissions. Les Facteurs d’émission étant les mêmes pour l’élaboration du RL et le suivi des GES, les Réductions d’émissions peuvent être exprimées comme étant la différence entre les données d’activité au cours de la Période de référence et de la Période de suivi, multipliée par le Facteur d’émission (par ex., ∝ (𝐴𝐷𝑅𝐿 − 𝐴𝐷𝑀𝑜𝑛𝑖𝑡𝑜𝑟𝑖𝑛𝑔)). Il est important de garder cela à l’esprit.
** Il est important de préciser que la contribution des sources d’erreur à l’incertitude totale concerne les RE, et non
les émissions de GES. Les implications des différents paramètres peuvent donc varier, car certains paramètres
peuvent être entièrement corrélés entre le Niveau de référence et le suivi ayant peu d’incidence sur l’incertitude des
RE. Par exemple, les Facteurs d’émission sont généralement les mêmes pour l’élaboration du RL et le suivi des
GES, et les Réductions d’émissions peuvent être exprimées comme la différence entre les données d’activité au
cours de la Période de référence et de la Période de suivi, multipliée par le Facteur d’émission (par ex., ∝ (𝐴𝐷𝑅𝐿 −𝐴𝐷𝑀𝑜𝑛𝑖𝑡𝑜𝑟𝑖𝑛𝑔)).
55
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Les erreurs systématiques doivent être réduites dans la mesure du possible. Bien que les erreurs systématiques (biais) doivent être supprimées, elles sont autorisées dans le cadre comptable du FCPF si elles donnent lieu à une sous-estimation des Réductions d’émissions. Les Pays REDD participants peuvent adopter des approches prudentes afin de remédier aux erreurs systématiques qui ne sont pas pratiques à résoudre. Les erreurs systématiques qui peuvent entraîner une surestimation des Réductions d’émissions doivent être traitées par le Pays REDD participant. Le texte figurant dans le tableau est remplacé par l’évaluation du pays. Reportez-vous au critère 7 du Cadre méthodologique.
>> Tableau 2. Sources d’incertitude à prendre en considération en vertu du MF du FCPF. Les cellules avec F/É permettent d’indiquer lorsque le Programme de RE est nécessaire pour évaluer la contribution à l’incertitude globale de cette composante particulière. Les cellules comprenant OUI/NON indiquent que le Programme de RE décide de la manière dont la composante particulière sera traitée. Les cellules sans choix (par exemple, É, Oui, Non) sont prescrites.
Sources
d’incertitu
de
Analyse de la contribution à l’incertitude globale Contributi
on à
l’incertitud
e globale
(Faible/Éle
vée)
Traiteme
nt par le
biais de
procédur
es de
QA/QC ?
Incertitu
de
résiduell
e
estimée
?
Données d’activité
Mesure Cette source d’incertitude est liée à l’interprétation visuelle
des opérateurs et/ou au positionnement sur le terrain. Elle
peut être à l’origine d’erreurs systématiques et aléatoires.
Cette source d’erreur est généralement élevée, comme le
montrent des études récentes. Les méthodes de
quantification de cette source d’erreur en sont au stade de
la recherche et n’ont pas été appliquées dans des contextes
opérationnels. Par conséquent, les pays doivent appliquer
de solides procédures de QA/QC. Les procédures de QA/QC
solides incluent :
• les procédures d’utilisation normalisées et écrites
(PUN), notamment les protocoles d’étiquetage
détaillés ;
• l’utilisation d’une source d’images appropriée†† et
de plusieurs sources d’images aux fins de
l’étiquetage ;
• les procédures de formation des interprètes, afin
d’assurer la mise en œuvre appropriée des PUN ;
É
(biais/aléa
toire)
OUI NON
†† Le terme « approprié » implique une résolution spatiale d’au moins 30 mètres et une couverture suffisante pour
permettre l’évaluation de l’ensemble de la Période de suivi.
56
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Sources
d’incertitu
de
Analyse de la contribution à l’incertitude globale Contributi
on à
l’incertitud
e globale
(Faible/Éle
vée)
Traiteme
nt par le
biais de
procédur
es de
QA/QC ?
Incertitu
de
résiduell
e
estimée
?
• la réinterprétation d’un certain nombre d’unités
d’échantillonnage afin de garantir que les PUN sont
correctement mises en œuvre et d’identifier les
domaines à améliorer.
Représent
ativité
Cette source d’incertitude est liée à la représentativité de l’estimation inhérente au plan d’échantillonnage. Si l’échantillon n’est pas représentatif de la zone d’intérêt (c’est-à-dire que chaque élément de la zone d’intérêt a une probabilité d’inclusion connue > 0 et qu’un processus aléatoire est utilisé pour sélectionner les éléments), l’estimation donnée par l’échantillon ne sera pas représentative, ce qui peut occasionner un biais. Les biais doivent être évités dans la mesure du possible. Ils peuvent être évités grâce à un plan d’échantillonnage correct qui peut être garanti par des processus de QA/QC appropriés.
É/F (biais) OUI NON
Échantillon
nage
L’incertitude d’échantillonnage est la variance statistique de
l’estimation de la superficie des transitions forestières
applicables qui sont déclarées par le Programme de RE.
Cette source d’erreur est aléatoire. Les Programmes de RE
doivent utiliser des données de référence et des
estimateurs non biaisés afin d’estimer les données d’activité
et leur incertitude, tel que recommandé par les méthodes
et documents d’orientation (MGD) de la GFOI.
Consultez la foire aux questions relative à l’estimation de
superficies et la section 5.1.5 des MGD (GFOI 2016), Good
practices for estimating area and assessing accuracy of land
change , Olofsson et al. (2014) pour plus d’informations sur
la génération des estimations à l’aide d’estimateurs non
biaisés des données d’activité.
La sélection appropriée des échantillons constituerait
également une source d’incertitude qui serait traitée par le
biais des procédures de QA/QC.
É
(aléatoire)
OUI OUI
Extrapolati
on
Cette source d’incertitude est liée à l’extrapolation d’une
estimation de la population à des sous-populations, ce qui
peut entraîner un biais. Dans certains cas, les Programmes
de RE ont estimé une variable d’intérêt au niveau du
Périmètre de comptabilisation, comme la déforestation en
hectares, puis ont déduit la variable d’intérêt par type de
forêt en utilisant une carte. Par exemple, la déforestation se
chiffre à 1 000 ha selon l’échantillon. Les cartes indiquent
É/F (biais) OUI NON
57
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Sources
d’incertitu
de
Analyse de la contribution à l’incertitude globale Contributi
on à
l’incertitud
e globale
(Faible/Éle
vée)
Traiteme
nt par le
biais de
procédur
es de
QA/QC ?
Incertitu
de
résiduell
e
estimée
?
que 30 % de la déforestation concerne le type de forêt A et
70 % le type de forêt B. Il en est donc déduit que la
déforestation du type de forêt A s’élève à 300 ha et à
700 ha pour le type de forêt B, sur la base des zones
cartographiées. Cette source d’erreur peut être une source
de biais difficile à quantifier. Les directives du GIEC de 2006
stipulent que « …lorsque les biais ne peuvent pas être évités,
il convient de les identifier et de les corriger lors de
l’élaboration d’une estimation moyenne… ». Les
Programmes de RE doivent éviter d’utiliser ces méthodes. Si
cela n’est pas possible, ils doivent justifier l’éventuelle
surestimation des Réductions d’émissions et appliquer
toute mesure corrective. Ces erreurs peuvent être évitées
grâce aux procédures de QA/QC.
Approche
3
Cette source d’incertitude survient lorsqu’il n’y a pas de
suivi des terres ou d’approche 3 du GIEC. Cela survient dans
les cas où, par exemple, un Programme de RE mène deux
études indépendantes pour estimer les données d’activité
de la période 1 et de la période 2 (par exemple, en divisant
la Période de référence en deux sous-périodes) sans
effectuer un suivi des terres. Dans cet exemple, il y a un
risque que les transitions soient comptées en double. Par
exemple, si une unité de terre est transférée de la forêt à la
zone non forestière, puis fait à nouveau partie de la forêt et
est finalement à nouveau transférée à la zone non
forestière, il y a un risque que la déforestation soit
doublement comptabilisée si aucun système n’assure le
suivi des terres. Dans ce cas, les solutions consistent à éviter
les études indépendantes (par le biais d’unités
d’échantillonnage permanentes) ou à définir des règles de
transition et à veiller à ce que les interprètes examinent
l’historique de l’unité d’échantillonnage afin de garantir le
respect des règles de transition. Cette situation est
atténuée par l’introduction de mesures de QA/QC solides.
É/F (biais) OUI NON
Facteur d’émission
Pour une description détaillée et une analyse de ces erreurs, consultez Chave et al. 2004, Chave et al.
2005, Molto et al. (2012), Hunter et al. (2013), Chave et al. 2014, Picard et al. 2015, Picard et al. 2016,
Kearsly et al. 2017.
Mesure du
DBH
Les mesures du DBH, de la hauteur et de la délimitation des
parcelles sont sujettes à des erreurs. Les erreurs peuvent
É (biais) et
F
(aléatoire)
OUI NON
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Sources
d’incertitu
de
Analyse de la contribution à l’incertitude globale Contributi
on à
l’incertitud
e globale
(Faible/Éle
vée)
Traiteme
nt par le
biais de
procédur
es de
QA/QC ?
Incertitu
de
résiduell
e
estimée
?
Mesure de
H
être causées par divers facteurs, tels qu’une formation
inappropriée, de mauvais protocoles de mesure, etc. Si les
erreurs de mesure sont importantes au niveau des arbres,
elles se répartissent généralement au niveau des parcelles
et de l’inventaire (Chave et al. 2004). Picard et al. (2015) ont
également constaté que l’erreur de mesure était faible par
rapport aux autres erreurs. La contribution de cette source
d’erreur à l’erreur aléatoire est faible, mais des procédures
de QA/QC doivent être mises en place afin d’éviter les
erreurs systématiques.
É (biais) et
F
(aléatoire)
OUI NON
Délimitatio
n de la
parcelle
É (biais) et
F
(aléatoire)
OUI NON
Mesure de
la densité
du bois
De nombreuses équations allométriques reposent sur la
densité spécifique du bois (WSG, et également appelée
densité basale du bois) comme l’une des variables
indépendantes. La WSG n’est généralement pas mesurée,
mais est tirée de publications scientifiques et de bases de
données, telles que http://www.globallometree.org
(inscription requise), la Base de données mondiale sur la
densité du bois (Chave et al. 2009, Zanne et al. 2009) ou les
directives du GIEC de 2006. L’erreur aléatoire résultant de
l’utilisation de la WSG est faible. Toutefois, l’absence de
procédures de QA/QC peut occasionner des erreurs
systématiques élevées, ce qui implique de disposer de
protocoles solides pour identifier les espèces d’arbres et les
arbres de décision et attribuer les WSG à chaque arbre.
É (biais) et
F
(aléatoire)
OUI OUI/NO
N
Fraction
de carbone
Les fractions de carbone ne sont généralement pas
mesurées, mais sont tirées de publications scientifiques, de
bases de données ou des directives du GIEC de 2006. Cela
peut entraîner des erreurs aléatoires et systématiques.
É (biais) et
F
(aléatoire)
OUI OUI
Mesure du
coefficient
système
racinaire/s
ystème
foliacé
Les coefficients système racinaire/système foliacé ne sont
généralement pas mesurés, mais sont tirés de publications
scientifiques, de bases de données ou des directives du GIEC
de 2006. Cela peut entraîner des erreurs aléatoires et
systématiques.
É (biais) et
F
(aléatoire)
OUI OUI
Modèle
allométriq
ue de la
biomasse
Les modèles/équations allométriques comportent plusieurs
sources d’incertitude :
• le choix de l’équation allométrique ;
É
(aléatoire/
biais)
OUI OUI
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Sources
d’incertitu
de
Analyse de la contribution à l’incertitude globale Contributi
on à
l’incertitud
e globale
(Faible/Éle
vée)
Traiteme
nt par le
biais de
procédur
es de
QA/QC ?
Incertitu
de
résiduell
e
estimée
?
Équation
Hauteur-
DBH
• l’incertitude liée aux coefficients du modèle estimés et
aux résidus du modèle.
Selon Picard et al. (2015) et Chave et al. (2014), la principale
source d’incertitude est le choix de l’équation allométrique.
L’absence de validation de l’équation allométrique doit être
considérée comme une source de biais, examinée et traitée
dans la mesure du possible.
En ce qui concerne l’incertitude liée aux coefficients du
modèle, selon Chave et al. (2014), l’incertitude de prévision
de leurs équations allométriques pantropicales au niveau
des parcelles varie de 10 à 15 % pour les parcelles de
0,25 ha et de 5 à 10 % pour les parcelles de 1 ha. En cas
d’utilisation de l’une des équations allométriques
pantropicales de Chave et al. (2014), les pays doivent
assumer ces degrés d’incertitude par défaut au niveau des
parcelles si cette source d’incertitude n’est pas diffusée par
le biais des simulations de Monte-Carlo. Les degrés
d’incertitude peuvent également être estimés au moyen des
procédures indiquées dans Picard et al. (2012).
É
(aléatoire/
biais)
OUI OUI
Échantillon
nage
L’incertitude de l’échantillonnage est la variance statistique
de l’estimation de la biomasse épigée, du bois mort ou des
déchets. Cette source d’incertitude est aléatoire.
La sélection appropriée des échantillons constituerait
également une source d’incertitude qui est systématique et
serait traitée par le biais des procédures de QA/QC.
É
(aléatoire)
OUI OUI
Représent
ativité
Cette source d’incertitude est liée à la représentativité de
l’estimation inhérente au plan d’échantillonnage. Si
l’échantillon n’est pas représentatif de la zone d’intérêt
(c’est-à-dire que chaque élément de la zone d’intérêt a une
probabilité d’inclusion connue > 0 et qu’un processus
aléatoire est utilisé pour sélectionner les éléments),
l’estimation donnée par l’échantillon ne sera pas
représentative, ce qui peut occasionner un biais. Les biais
doivent être évités dans la mesure du possible. Ils peuvent
être évités grâce à un plan d’échantillonnage correct qui
peut être garanti par des processus de QA/QC appropriés.
É/F (biais) OUI NON
Intégratio
n
Modèle La combinaison des AD et des EF ne doit pas
nécessairement entraîner une incertitude supplémentaire.
É/F (biais) OUI NON
60
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Sources
d’incertitu
de
Analyse de la contribution à l’incertitude globale Contributi
on à
l’incertitud
e globale
(Faible/Éle
vée)
Traiteme
nt par le
biais de
procédur
es de
QA/QC ?
Incertitu
de
résiduell
e
estimée
?
En règle générale, les sources d’erreurs aléatoires et
systématiques sont les calculs eux-mêmes (par exemple, les
erreurs des tableurs) et le processus de préparation des
données (par exemple, le prétraitement, le nettoyage des
données, le transfert des données, etc.). Une erreur
potentielle pourrait être liée à la simplification excessive
d’un phénomène complexe ou à une méthode de calcul qui
pourrait provoquer des artéfacts entraînant un biais dans
l’estimation des réductions d’émissions.
Toutes ces sources sont traitées au moyen de processus de
QA/QC appropriés.
Intégratio
n
Cette source d’incertitude est liée au manque de
comparabilité entre les classes de transition des Données
d’activité et celles des Facteurs d’émission. Les Données
d’activité sont généralement estimées par des observations
de télédétection, tandis que les Facteurs d’émission pour un
type de forêt spécifique pourraient être basés sur des
observations au sol du type de forêt. Il est possible que ces
deux éléments ne soient pas comparables, ce qui peut
représenter une source de biais.
É/F (biais) OUI NON
12.2 Quantification de l’incertitude lors de l’élaboration du Niveau de référence
Paramètres et hypothèses utilisées dans la méthode de Monte-Carlo
Les Programmes de RE doivent appliquer les méthodes de Monte-Carlo (approche 2 du GIEC) pour quantifier l’incertitude du RL et des Réductions d’émissions. Les sources d’incertitude qui doivent être diffusées sont
mentionnées dans la colonne de droite du Tableau 1. Les Programmes de RE doivent déclarer, de manière transparente, les paramètres qui sont soumis à la simulation de Monte-Carlo, le type de fonction de distribution de probabilité (FDP), y compris ses paramètres, la source des hypothèses formulées, comme indiqué dans le tableau applicable du MR. La FDP doit être justifiée de manière adéquate et doit respecter les directives fournies à la section 3.2.2.4 du chapitre 3, volume 1 des directives du GIEC de 2006 (et sa version améliorée de 2019). Lorsque le paramètre est basé sur des données-échantillons, des méthodes d’autoamorçage peuvent remplacer la définition de la FDP. Reportez-vous au critère 7 et aux indicateurs 9.2 et 9.3 du Cadre méthodologique.
Valeurs paramétriques Intervalle ou écart-type
Sources d’erreur
Fonction de distribution
61
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Paramètre compris dans le modèle
Inférieur Supérieur quantifiées dans le modèle (par exemple, erreur de mesure, erreur de modèle, etc.)
de probabilité
Source des hypothèses effectuées
Quantification de l’incertitude liée aux estimations du Niveau de référence
Tous les Programmes de RE doivent faire état de l’incertitude du Niveau de référence selon un niveau de confiance de 90 %. Reportez-vous au critère 7, aux indicateurs 9.2 et 9.3 et au critère 22 du Cadre méthodologique.
Déforestation Dégradation des forêts
Amélioration des stocks de carbone
A Médiane
B Intervalle de confiance à 90 % à limite supérieure (centile 0,95)
C Intervalle de confiance à 90 % à limite inférieure (centile 0,05)
D Intervalle de confiance à 90 % à demi-largeur (B – C / 2)
E Marge relative (D / A) % %
F Baisse de l’incertitude % %
Analyse de la sensibilité et identification des domaines du système MRV à améliorer
Les Programmes de RE doivent effectuer une analyse de la sensibilité afin de déterminer la contribution relative de chaque paramètre à l’incertitude globale. Les contributions relatives font uniquement référence aux estimations d’incertitude, plutôt qu’aux contributions des erreurs systématiques. Lorsqu’il s’avère que la ou les sources d’incertitude individuelles contribuent considérablement à une incertitude globale élevée des RE, les Programmes de RE doivent envisager de réduire l’incertitude, notamment en améliorant les méthodes ou en collectant des données supplémentaires ou nouvelles, lors du prochain Cycle de suivi. Les Programmes de RE doivent en faire état de manière transparente et complète, afin de fournir suffisamment d’informations pour améliorer les futurs Cycles de suivi. Reportez-vous au critère 7 et aux indicateurs 9.2 et 9.3 du Cadre méthodologique.
>>
62
Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
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Modèle du rapport ER-MR - version 2.0
Historique du document
Version Date Description
2 Juin 2020 Version approuvée virtuellement par les Participants au Fonds carbone. Modifications apportées :
• Mise à jour afin de tenir compte des changements apportés au Cadre méthodologique (version 3.0) et aux directives relatives au tampon (version 2.0)
• Mise à jour afin de tenir compte des changements apportés aux directives relatives à la validation et à la vérification
1 Janvier 2019 La version initiale a été approuvée par les Participants au Fonds carbone pendant une période de non-objection de trois semaines.