rapport d’activité - nantes · femmes et citoyennes de malakoff, puis de 10 femmes impliquées...
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Rapport d’activité2017
NANTES EGALITE#
CONSEIL DE L'ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES
HOMMESFEMMES
L'ÉGALITÉ
Le « droit à la ville » pour toutes et tous, de jour comme de nuit8
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AGIR pour les femmes victimes de violences
le dossier
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Agir pour l’égalité dès le plus jeune âge
L’égalité femmes-hommes au cœur de nos effectifs
Entreprise : nom féminin
La Ville de Nantes mobilisée pour l’égalité entre les femmes et les hommes
Nos moyens
• La mission égalité, au sein de la Direction générale déléguée à la cohésion sociale (DGDCS), anime la politique publique transversale en lien avec des référents sur l’égalité femmes-hommes. Elle s’appuie sur l’ensemble des directions de la collectivité en charge de la mise en œuvre de toutes les politiques, ainsi que sur le Département des ressources humaines et la Direction de la commande publique.
• Le Conseil de l’égalité femmes-hommes (CEFH)Le CEFH est un réseau regroupant des associations, des acteurs économiques, des institutions et des citoyen.ne.s. Piloté par Aïcha Bassal, adjointe à l’égalité, il organise des ateliers participatifs sur différents thèmes au long de l’année, qui permettent d’enrichir, de suivre, voire d’évaluer les politiques publiques développées par la Ville de Nantes. Une plénière annuelle opère le suivi de l’activité passée, propose l’offre de participation pour l’année suivante et valorise les initiatives sur le territoire nantais.
• Le soutien à la dynamique associative nantaise en matière d’égalité femmes-hommes.
Notre ambition Agir en faveur de l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, dans tous nos domaines de compétence, en complémentarité avec les acteurs et actrices économiques, culturels, associatifs, et en s’appuyant sur le Conseil de l’égalité femmes-hommes. La réussite de cette politique publique repose sur la mobilisation de toutes et tous.
ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I RAPPORT 2017 I 5
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Promouvoir l’égalité entre les femmes et les
hommes à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes : exposition, conférence,
promotion des événements associatifs
8 MARS 2017
Page 8Agir pour l’égalité femmes-hommes la nuit sur l’espace
public : atelier sur la conception et la mise en
œuvre de la démarche (en lien avec le Conseil de la nuit).
Page 9
SEPTEMBRE 2017
Favoriser l’entrepreneuriat
féminin : organisation d’un atelier citoyen
pour élaborer une feuille de route partagée.
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NOVEMBRE 2017
Susciter la prise de conscience et identifier les mécanismes des violences
faites aux femmes :
sensibilisation des agents de la Petite enfance
Page 16.
DÉCEMBRE 2017
MAI 2017
Favoriser les pratiques sportives libres sur
l’espace public : réponse à l’avis citoyen
Nantes terrain de jeux. Page 11
8 MARS 2017
Rencontre de Johanna Rolland avec des femmes engagées
dans les quartiers : 32 mamans, femmes et citoyennes de
Malakoff, puis de 10 femmes impliquées dans la vie
associative de leur quartier.
OCTOBRE 2017
Susciter la prise de conscience et identifier les
mécanismes des violences faites aux femmes : sensibilisation
des agents de la mission égalité.
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25 NOVEMBRE 2017
Lutter contre les violences faites
aux femmes à l’occasion de la Journée internationale : promotion des événements
associatifs.
UNE GRANDE JOURNÉE POUR LES DROITS DES FEMMES !En réponse à l’avis citoyen sur la féminisation des noms de rues, l’exposition « 22 femmes d’histoire » a été dévoilée. Celle-ci a présenté 22 portraits de femmes ayant fait l’objet d’une attribution par délibération d’un nom de rue ou d’équi-pement. En soirée, une conférence de Fabienne Dumont, historienne de l’art, critique d’art et professeure à l’école eu-ropéenne supérieure d’art de Bretagne, a permis d’échanger sur le thème : « Comment les artistes femmes ont-elles dé-gagé des espaces de liberté pour créer depuis le Moyen Âge ? ». Un agenda partagé du territoire a également été élaboré avec les acteurs du CEFH dans le cadre de la Jour-
née internationale des droits des femmes, le 8 mars 2017. Cette démarche visait à animer le réseau associatif nantais autour de l’égalité femmes-hommes et à valoriser les diffé-rentes initiatives associatives menées sur le territoire.
QUAND LES CONSEILS DE LA NUIT ET DE L’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES FONT CAUSE COMMUNE !Ces sessions en commun favorisent l’interconnaissance de ces deux réseaux, qui peuvent croiser leurs regards et attentes sur les enjeux de l’égalité des femmes et des hommes la nuit. Cette interaction permet d’identifier des axes de travail communs pour les prochaines années.
2017, C’EST AUSSI…… Le lancement de la création du Centre post-traumatique, des-tiné aux femmes victimes de violences et à leurs enfants. L’AURAN (agence de l’urbanisme de la région nantaise) a mené un travail exploratoire de novembre 2016 à février 2017 auprès des acteurs et actrices engagé.e.s dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Il a permis de définir les missions et contours principaux du Centre. Sur la base de ce prédiagnostic, des groupes de concertation ont été réalisés avec les acteurs durant le second semestre 2017, afin d’enrichir la réflexion sur les missions du Centre, l’équipe, le lieu et la gouvernance.
ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I RÉTROSPECTIVE 2017 I 76 I ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I RÉTROSPECTIVE 2017
Rétrospective 2017 La Ville et le Conseil de l’égalité femmes-hommes en actions
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Le « droit à la ville » pour toutes et tous,
de jour comme de nuit
25 %des femmes, contre 14 % des hommes, déclarent avoir été
victimes de violences dans l’espace public au moins une fois dans
l’année, en France1.
2017 a vu le lancement d’un ambitieux travail sur l’égalité femmes-hommes dans l’espace public, associant le Conseil de l’égalité femmes-homme et le Conseil de la nuit - piloté par Benjamin Mauduit, élu en charge de l’émergence et de la vie nocturne. Les deux conseils poursuivent actuellement leurs analyses en croisant les regards avec Clémence Ledoux, maîtresse de conférence en sciences politiques à l’Université de Nantes. L’objectif : identifier les thèmes d’actions prioritaires pour faire progresser l’égalité la nuit.
LE TEMPS DE L’OBSERVATIONDans le cadre de l’atelier « Agir pour l’égalité entre les femmes et les hommes la nuit, sur l’espace public », un diagnostic en mar-chant sur les lieux de passage des femmes s’est déroulé le 28 septembre 2017 de 20 h à 22 h, dans les rues nantaises. Il a re-groupé 24 participant.e.s (19 femmes et 5 hommes), d’âges variés.
Ce que nous avons observé… et partagé
> MOINS DE FEMMES QUE D’HOMMESSelon les lieux observés, la présence des femmes sur l’espace public est moindre que celle des hommes. Aucun lieu ne concentre une population fortement féminine tandis qu’il en existe de nombreux qui concentrent beaucoup d’hommes.
> SENTIMENT D’INSÉCURITÉ = MOINS DE FEMMESPlus le sentiment de sécurité est faible sur un lieu, plus les femmes semblent disparaître de ce lieu. Ce qui n’est pas le cas pour les hommes.
> APPRÉHENSION PARTAGÉELes femmes et les hommes ont la même appréhension de l’espace public (le niveau de sentiment de sécurité est identique) mais la réponse diffère : les femmes s’interdisent l’accès au lieu, pas les hommes.
> SENTIMENT DE SÉCURITÉ = RELATIONS APAISÉES Plus les femmes se sentent en sécurité, plus elles sont présentes et plus les relations femmes-hommes sont équilibrées et apaisées.
> LA NUIT CHANGE L’ENVIRONNEMENTLa nuit est un des facteurs d’explication du niveau de sentiment d’insécurité, mais pas forcément en tant que telle. Elle vient surtout accentuer la prégnance d’autres facteurs. Par exemple, plus la soirée avance, plus l’animation diminue.
> DES USAGES DIFFÉRENTS DE L’ESPACE PUBLICLes hommes sont plus souvent immobiles tandis que les femmes se déplacent d’un lieu à l’autre.
6 fois plus de femmes
que d’hommes sont abordées sous un prétexte
de drague2.
Minoritairesdans l’espace public,
les femmes ne représentent plus qu’1 déplacement sur 5, à quatre heures du matin3.
La nuit dans l’espace public
1. Enquête nationale Virage en 2015, source INED.2 et 3. Synthèse de l’AURAN « La mobilité, la nuit », juin 2016.
ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I LE «DROIT À LA VILLE» POUR TOUTES ET TOUS DE JOUR COMME DE NUIT I 9
« Il faut poser la question de l’égalité entre femmes et hommes sur l’espace public en termes de droit à la ville »
« Toutes petites, on apprend aux filles à avoir peur dès
qu’elles sont en âge de sortir. Cela a des incidences sur
le sentiment d’insécurité. »Alice Étourneau-Llorca,
directrice du CIDFF et membre du Conseil de l’égalité femmes-hommes
Septembre 2017
8 I ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I LE «DROIT À LA VILLE» POUR TOUTES ET TOUS DE JOUR COMME DE NUIT
Point de vue
« Je crois qu’il faut poser la question de l’égalité entre femmes et
hommes sur l’espace public en terme de droit à la ville plutôt que de focaliser sur la vulnérabilité supposée des femmes. Parmi les raisons qui font qu’elles sont moins présentes la nuit dans l’espace public, il y a le fait qu’elles assurent majoritairement la charge de la famille, mais aussi les normes de genre, notamment celles associées à la ville la nuit. Les violences, insultes, sifflements ou drague importune, sont autant de façons de leur signifier qu’elles n’ont pas leur place dans l’espace public. »
Clémence Ledoux, maîtresse de conférence
à l’Université de Nantes
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« Nous avons travaillé à lutter contre le sentiment d’insécurité dans l’espace public : en expérimentant des cheminements piétonniers lumineux dans les lieux où le sentiment d’insécurité est vécu et en nous appuyant sur des bars citoyens responsables avec le collectif BarBars. »
Le sport, c’est pour tout
le monde !
ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I LE «DROIT À LA VILLE» POUR TOUTES ET TOUS DE JOUR COMME DE NUIT I 1110 I ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I LE «DROIT À LA VILLE» POUR TOUTES ET TOUS DE JOUR COMME DE NUIT
Pourquoi se sent-on en insécurité ? Les différents travaux ont permis de mettre en valeur les facteurs d’insécurité suivants :
> L’animation et l’affluence du lieu
> La régulation de l’espace public, formelle ou informelle
> L’aménagement
> Des facteurs sensibles, tels que la lumière, les sons ou les odeurs
> Des représentations et la connaissance que l’on a du lieu
> L’expérience personnelle
LE TEMPS DU DÉBATCe moment d’échanges avait pour objectif de croi-ser les regards sur la place des femmes et des hommes la nuit, sur l’espace public, de restituer la marche exploratoire et de monter en connaissance collectivement sur le thème. Animé par Clémence Ledoux, maîtresse de conférence à l’Université de Nantes, il a permis d’échanger sur la place et la rela-tion des femmes et des hommes la nuit, ainsi que sur les facteurs qui influencent les comportements.
LE TEMPS DES PERSPECTIVESTroisième étape de la démarche « Agir pour l’égalité femmes-hommes la nuit sur l’espace public », cet atelier s’est fixé pour objectif de lancer des actions opérationnelles pour 2018 et 2019. Trois thèmes, identifiés lors des travaux précédents, ont ainsi été traités :
> Aménagement de l’espace public
> Vivre-ensemble
> Expérimentation sur le territoire
Novembre 2017 Janvier 2018
Au programme
> Février / mars 2018 : phase d’instruction technique
> Avril 2018 : mise en place des actions (cafés citoyens, expérimentation sur Nantes Nord).
> Automne 2018 : présentation de la feuille de route politique de la deuxième partie de mandat.
La question des « trames noires »Pour plus de confort et plus de sécurité, les runneurs et runneuses souhaitent que certains parcours soient éclairés. Ce besoin est légitime, et il s’agit d’y répondre tout en protégeant la biodiversité – celle-ci réclamant le maintien d’espaces non éclairés la nuit (ce qu’on nomme « trame noire »). Les réponses peuvent être techniques, mais aussi organisationnelles de la part des pratiquant.e.s (par exemple, courir à plusieurs avec des lampes frontales). Les orientations à prendre seront coconstruites avec l’ensemble des partenaires de la Ville de Nantes.
NANTES, TERRAIN DE JEUXRemis aux élus de la Ville de Nantes le 1er octobre 2016, l’avis citoyen « Nantes, terrain de jeux » a permis d’identifier 12 enjeux prioritaires – liés à l’accessibilité, au vivre-ensemble et à l’information – pour le développe-ment des pratiques sportives et lu-diques libres. Certains de ces enjeux sont particulièrement sensibles pour favoriser la pratique du sport des femmes comme l’aménagement, l’éclairage des parcours ou la lutte contre les stéréotypes. La Ville de Nantes a répondu à cet avis citoyen en septembre 2017. Ces enjeux ont été enrichis et déclinés en propositions concrètes, qui sont mises en œuvre jusqu’en 2020.
LES 8 JOURS « SPORTEZ BIEN LES FILLES »La place des femmes dans le sport commence dès le plus jeune âge. Ini-tiée par l’animation sportive munici-pale avec les clubs et les associations, « Sportez bien les filles » est une ma-nifestation qui, depuis 2009, met à l’honneur la pratique du sport chez les jeunes filles dans tous les quartiers de la ville. En 2017, la programmation d’activités a été coconstruite avec les habitant.e.s via un appel à projet, pour 8 jours d’activités mixant sports tradi-tionnels et nouvelles pratiques. Ces
journées, largement relayées dans la communication de la Ville et sur le Web, ont donné lieu à un accès gratuit aux piscines municipales pour les filles de 7 à 25 ans, ainsi qu’à des démons-trations et manifestations sportives dans les quartiers.
RÉPONSE À L’AVIS CITOYEN
DÉCOUVERTE DU SPORT AU FÉMININ15 - 22 AVRIL 2017
SPORTEZ BIENLES FILLES !GRATUIT
PLONGEZ !
Johanna Rolland,Maire de Nantes et Présidente de Nantes Métropole
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Entreprise : nom féminin
36 %des dirigeant.e.s et indépendant.e.s
sont des femmes, sur Nantes Métropole
(contre 33 % au plan national)4
-26 %c’est la différence de
salaire entre les femmes et les
hommes en France5
Conformément à l’engagement de mandat pris par Johanna Rolland, la Ville de Nantes s’est résolument investie en faveur de l’entrepreneuriat féminin et de l’égalité femmes-hommes dans les entreprises. Un atelier citoyen a ainsi été organisé en 2016 par le Conseil de l’égalité femmes-hommes, visant à comprendre les besoins spécifiques des créatrices d’entreprise, avant d’ouvrir des premières pistes d’actions. Mais les salariées sont aussi confrontées à des ruptures d’égalité, notamment en matière de salaires... La Ville soutient donc des initiatives qui interpellent la responsabilité sociétale des entreprises et aident les femmes à faire entendre leur voix dans le monde du travail.
SENSIBILISER ET COMMUNIQUER… en portant un message fort sur l’entrepreneuriat féminin : pour valoriser la dynamique entrepreneuriale féminine et donner l’envie d’entreprendre aux habitantes du territoire, des actions de communication spécifiques ont été proposées et mises en œuvre, en lien avec les différents événements économiques du territoire.
… en capitalisant sur le Salon des entrepreneur.e.s : chaque année en novembre, le Salon des entrepreneur.e.s réunit, sur 2 jours, environ 10 000 porteur.se.s de projet et di-rigeant.e.s (dont 43 % de femmes). L’objectif est donc de pro-fiter du salon pour valoriser les entrepreneures du territoire, en mettant en avant les réseaux économiques féminins.
… en développant des actions de sensibilisation au-près des jeunes : l’objectif est de promouvoir la culture en-trepreneuriale dès l’école (collège, lycée, enseignement su-périeur), en démontrant notamment aux jeunes filles qu’il est possible de créer son entreprise. Les actions de sensibilisation s’appuient sur des structures déjà actives sur ces questions (100 000 entrepreneurs, Entreprendre pour Apprendre, Les Entrepreneuriales…).
ACCOMPAGNER LES ENTREPRENEURES… en soutenant les projets féminins dans les quartiers prioritaires : la Ville s’appuie sur l’action du dispositif Osez Entreprendre, dont le but est d’aider à la création d’entreprises sur ces territoires. Une attention particulière sera dorénavant portée au public féminin.
… en donnant plus de visibilité aux réseaux féminins :notre action consiste à rendre visibles les réseaux écono-miques féminins existants via les outils institutionnels et ceux dédiés à l’entrepreneuriat et aux entreprises. Les ob-jectifs : favoriser le développement de l’activité et éviter l’isolement des entrepreneures.
… en maintenant l’offre d’accompagnement à la créa-tion et au primo-développement : le soutien financier de Nantes Métropole aux actrices et acteurs d’aide à la création doit permettre d’accompagner et de financer davantage de projets de création portés par des femmes.
À propos de la plateforme RSE de la métropole nantaise Coanimée par Nantes Métropole et la chaire RSE d’Audencia Business School, la plateforme @RSEnantes est une communauté d’acteurs engagés en faveur de la RSE sur le territoire métropolitain, afin de promouvoir la responsabilité sociétale des entreprises, et de favoriser le développement responsable des entreprises du territoire, notamment les TPE/PME.
Objectif 2018 ! Un groupe de suivi semestriel a été constitué, avec des actrices et des acteurs mobilisé.e.s sur le sujet. Ce groupe a pour mission de suivre les résultats de nos axes de travail, de les enrichir, d’en mesurer les effets concrets pour les femmes, afin de les partager auprès du Conseil de l’égalité femmes-hommes.
ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I ENTREPRISE : NOM FÉMININ I 13
DES BARRIÈRES QUI RESTENT À FRANCHIRD’après l’agence France Entrepreneur (AFE), l’inten-tion entrepreneuriale des femmes est freinée par des perceptions subjectives sans rapport avec leur ni-veau de formation ou de compétences : peur de l’échec, doutes sur leurs aptitudes, risque financier trop important, manque de temps… Les femmes sol-licitent plus facilement un appui extérieur (réseau professionnel ou entourage) pour engager leur pro-jet entrepreneurial. Elles créent le plus souvent pour compléter leur revenus et développent moins leur activité. Cependant, on note que la pérennité à 3 ans de leur entreprise est équivalente à celle des hommes…
8 ATELIERS POUR MIEUX NÉGOCIER En 2017, 150 femmes ont répondu à l’appel ! Elles ont ainsi bénéficié de 3 heures de formation chacune et se sont vu remettre un guide pratique. Au programme : comprendre les inégalités de salaires, identifier les étapes de la négociation, mettre en pratique une straté-gie pour négocier… et gagner en confiance ! La mairie de Nantes a souhaité poursuivre cette démarche et proposer, en ses murs, 5 nou-veaux ateliers ouverts à 100 femmes (réalisés le samedi 24 février 2018 dernier).
Point de vue
« Il faut savoir que les deux tiers des
entrepreneur.e.s suivi.e.s par l’Ouvre-Boîtes 44 sont des femmes, très sensibles à la sécurité du parcours. Aider les femmes dans leur désir d’entreprise c’est donc, avant tout, les accompagner. C’est
pourquoi nous participons activement aux ateliers citoyens, avec l’objectif de toujours mieux adapter notre action aux attentes spécifiques des entrepreneures. »
Salaire : négocions !
4. Données INSEE, 2012 5. Source : Observatoire des inégalités, mai 2016. 6. Responsabilité sociétale des entreprises.
Inspiré d’une initiative de Boston qui a formé 85 000 femmes à la négociation commerciale, le NégoTraining est un projet porté par les acteurs de la plateforme RSE6 de la métropole nantaise, et piloté par la chaire RSE d’Audencia. Ses objectifs : faire progresser l’égalité professionnelle en formant les femmes à la négociation salariale, et faire évoluer les mentalités des managers en constituant un réseau d’ambassadeurs de l’égalité salariale.
2017
« L’action pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la lutte contre les discriminations sont pour moi des priorités. C’est avec la mobilisation de toutes et tous et des actions concrètes comme #NégoTraining que nous pourrons atteindre une égalité réelle ! »
Johanna Rolland,Maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole
Anne Chauchet,responsable de l’Ouvre-Boîtes 44 et de CoopChezVous
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Entrepreneure, c’est possible !Nos actions
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AGIR pour les femmes victimes de violences
12 000femmes seraient victimes
de violences physiques et/ou sexuelles.
2 500femmes auraient été confrontées à
un viol, une tentative de viol ou une agression sexuelle.
1 000femmes auraient été victimes de
violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint
ou ex-conjoint.
À Nantes, chaque année, selon des estimations7 :
Les violences faites aux femmes, c’est quoi ? Les Nations unies définissent la violence à l’égard des femmes comme “tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou la vie privée”8.
Des violences faites aux femmes peuvent être ainsi pointées dans tous les domaines de la vie : travail, couple, famille, école, rue, milieu hospitalier, transports…. Elles peuvent prendre des formes diverses, allant de la discrimination administrative à l’agression physique, en passant par les nouvelles formes de cyber-harcèlement.
7. Données extraites d’une étude de l’AURAN, qui a croisé les données de population avec les données de victimisation issues d’enquêtes nationales et européennes.
8. Déclaration sur l’élimination de la violence contre les femmes, Résolution 48/104 de l’Assemblée générale de l’ONU.
Afin de sensibiliser les agents à la lutte contre les violences faites aux femmes, la mission égalité a organisé deux journées de formation. La première, qui a eu lieu le 5 octobre 2017, avait pour objet de former les agents de la mission égalité afin qu’ils puissent appréhender cette problématique et être le relais de cette question auprès des directions. La seconde, organisée le 11 décembre 2017, a permis de sensibiliser les agents de la Petite enfance afin qu’ils puissent identifier les situations potentiellement problématiques dans les familles.
Reconnaître et sensibiliser
Le 5 octobre 2017
LA JOURNÉE DE SENSIBILISATION DES AGENTS DE LA MISSION ÉGALITÉCette formation, dispensée aux agents de la mission égalité à l’oc-casion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, a donné des clés de compréhension aux agents pour repérer les situations de violences sexistes et sexuelles.
La journée a été l’occasion d’aborder les violences physiques et psychologiques par le biais de cas réels, autant de situations bou-leversantes contées par Marie-France Casalis, membre du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, et porte-pa-role de l’association Collectif Féministe contre le viol.
« La question que je me posais en venant à cette journée était de savoir comment identifier et
caractériser les violences faites aux femmes. On a désormais des outils pour déceler, déterminer, agir.
Par ailleurs, le fait de débattre en groupe de plusieurs cas a permis
d’en finir avec les idées reçues »
Roland Jeanningros,chef de projet à la mission égalité, participant à la formation
« Ce sont des messages violents à entendre car on parle de décès de
femmes et d’enfants. Mais cette journée m’a beaucoup appris et nous a permis,
à toutes et à tous, d’acquérir un socle commun pour mobiliser
nos collègues. »
Aurélie Guinness,responsable accessibilité à la mission égalité
ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I AGIR POUR LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES I 1514 I ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I AGIR POUR LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES
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Le 11 décembre 2017
LA FORMATION DES AGENTS DE LA PETITE ENFANCE40 encadrantes de la direction Petite enfance ont bénéficié d’une demi-journée de sensibilisation aux violences faites aux femmes et aux enfants. L’objectif : savoir repérer les situations pour mieux conseiller les familles.
La journée a été l’occasion d’aborder les violences physiques et psychologiques à travers des cas réels, autant de situations bouleversantes contées par Marie-France Casalis, membre du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, et porte- parole de l’association Collectif Féministe contre le viol.
ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I AGIR POUR LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES I 1716 I ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I AGIR POUR LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES
Au programme : > Comprendre le cycle de la violence
et son impact sur les enfants
> Éveiller la vigilance
> Reconnaître le profil des auteurs de violences
> Trouver les moyens d’agir
« Certains symptômes peuvent être décelés chez les enfants,
mais comme ils ne sont pas spécifiques aux violences
conjugales, ces signes peuvent être délicats à interpréter. »
Claire Barbin,responsable du multi-accueil Sully
« En tant que responsable, mon rôle est d’être à l’écoute, de dépister, pour pouvoir mieux conseiller les familles. Cette sensibilisation nous a montré que les situations de violences conjugales sont plus répandues qu’on pourrait le penser. »Christian Sevin,responsable du multi-accueil Nouvelle vague
La Ville de Nantes apporte chaque année un soutien financier et participe, par l’intermédiaire des travailleurs sociaux, à l’accompagnement des femmes victimes de violences susceptibles de bénéficier d’un téléphone Grave Danger.
Alerter et protéger
550enfants seraient co-victimes
de violences intra-familiales à Nantes chaque année.9
580 000femmes ont été victimes de
violences sexuelles en 2016, dans le cadre conjugal, familial, scolaire,
professionnel ou dans l’espace public.10
216 000femmes se déclarent victimes de
violences conjugales chaque année en France.11
14 %seulement d’entre elles
portent plainte.12
9. Données extraites d’une étude de l’AURAN, qui a croisé les données de population avec les données de victimisation issues d’enquêtes nationales et européennes.
10. Enquête INED « Violences et rapports de genre », novembre 2016. L’enquête porte sur une population adulte entre 20 et 69 ans et n’intègre pas le harcèlement ou l’exhibitionnisme dans les violences sexuelles.
11. Source : Observatoire national des violences faites aux femmes.12. Enquête « Cadre de vie et sécurité » - INSEE - ONDRP – 2010-2015
Le téléphone Grave Danger :un dispositif soutenu par la Ville de Nantes
À noter L’article 36 de la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes prévoit une généralisation du dispositif de téléprotection par téléphone, pour les femmes en grave danger de viol et/ou de violences au sein du couple.
Le téléphone Grave Danger, c’est quoi ?Ce dispositif de téléprotection est constitué d’un téléphone por-table disposant d’une touche préprogrammée permettant à la vic-time de joindre, en cas de danger, une plate-forme d’assistance accessible 7j/7 et 24h/24.
Comment est-il attribué ?Le procureur de la République a la responsabilité du pilotage opé-rationnel du dispositif, en lien avec les partenaires locaux (Ville, Département, associations…) et décide, avec l’accord exprès de la victime, de l’attribution du téléphone Grave Danger (TGD). Pour les victimes de viol, l’attribution du dispositif est subordonnée à la seule condition de menace de grave danger.
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Accompagner et soutenir
Le fruit d’un travail de concertationL’idée du Centre post-traumatique a été portée dès 2014 par quatre associations nantaises (Solidarité Femmes, SOS Inceste, Question confiance, L’Oasis des femmes), avant d’être intégrée dans le projet de mandat 2014>2020 de Johanna Rolland. 4 ate-liers ont été menés de septembre à décembre 2017 pour définir les missions du Centre, la composition de l’équipe pluridiscipli-naire, le lieu et le mode de gestion. La concertation a permis de fédérer les acteurs autour de ce projet. Une seconde phase s’en-gage désormais pour élaborer son mode de fonctionnement, les modalités d’intervention de chacun des acteurs, la composition de l’équipe pluridisciplinaire et l’aménagement du lieu pour ré-pondre aux besoins.
1 femme meurt tous les 3 jourssous les coups de son compagnon
en France.13
Plus d’un demi-million de femmes
sont victimes de violences sexuelles en France, chaque année.14
Pour proposer un accompagnement global et coordonné aux femmes victimes de violences, Johanna Rolland, maire de Nantes, s’est engagée, en 2014, à créer un Centre de consultation post-traumatique. Le projet se concrétise : il ouvrira ses portes mi-2019 sur l’Île de Nantes, boulevard Vincent Gâche, idéalement situé à proximité de l’actuel CHU et du futur quartier de la Santé. Il sera ouvert 24h/24 et 7j/7 et permettra, grâce à l’intervention complémentaire et coordonnée de professionnels, d’associations et d’acteurs institutionnels, d’accompagner les femmes, depuis la situation d’urgence jusqu’à leur reconstruction physique et psychique. Leurs enfants, victimes collatérales des violences conjugales, seront également pris en charge.
Un lieu unique en France :Le Centre de consultation post-traumatique pour les femmes victimes de violences
La Ville de Nantes a fait le choix d’un lieu physique dédié, proposant une prise en charge globale de la victime, de la crise aiguë à la reconstruction. Sur le plus long terme, le Centre aura aussi vocation à de-venir un centre de ressources, en assurant des ac-tions de formation, de sensibilisation et de préven-tion, tant auprès des professionnel.le.s que du grand public. La livraison du bâtiment est programmée début 2019 et sera suivie d’une phase de travaux d’aménagement, pour une ouverture du centre mi-2019 sur l’Île de Nantes.
« C’est la première fois qu’une collectivité porte un tel projet, avec une approche pluridisciplinaire. »
Elle l’a dit ! « Les acteurs de terrain nous ont très vite convaincu.e.s qu’une action collective était nécessaire pour coordonner la prise en charge des femmes victimes de violences. Nous avons alors coconstruit le projet du Centre de consultation post-traumatique… sans nous limiter au champ de compétences de la Ville. La démarche était d’emblée innovante ! De fait, c’est la première fois qu’une collectivité porte un tel projet, avec une approche pluridisciplinaire et une volonté de suivi global des victimes.
Aïcha Bassal,adjointe à l’égalité, à la lutte contre les discriminations et vie associative
Les objectifs du futur Centre
• Apporter une réponse coordonnée et complémentaire à la prise en charge assurée par les acteurs de la santé et par les acteurs de l’accès aux droits, afin de faciliter le parcours de ces femmes.
• Orienter rapidement une femme victime de violences vers les interlocuteurs professionnels.
• Apporter une assistance sitôt après une agression.
• Trouver un espace d’écoute pour évoquer un vécu traumatique.
• Pouvoir engager un projet de reconstruction sur le long terme.
• Accompagner les enfants, victimes collatérales dans les situations de violences conjugales.
Ses missions principales
• L’accueil, l’écoute et l’orientation des victimes, avec une ouverture 24h/24 et 7j/7 pour permettre de faire face aux situations d’urgence.
• Le suivi et la coordination de leur parcours, avec une personne référente au sein du Centre pour chaque femme.
• La prise en charge médicale, dans le cadre notamment d’un partenariat à construire avec les services du CHU.
• L’accompagnement médico-psychologique adapté au traumatisme des victimes.
• Une offre de services paramédicale (groupe de parole, d’échanges, activités pour retrouver confiance…).
• Des conseils sur les questions sociales (aides sociales, accès aux droits…).
• Des informations et conseils juridiques pour aider les victimes en matière de procédures judiciaires.
• Une mise à l’abri d’urgence, essentiellement en soirée, la nuit et le week-end pour les situations de crise.
13. Source : Mission interministérielle de l’observatoire national des violences faites aux femmes (MIPROF), 2016.14. Source: enquête VIRAGE de 2015 réalisée par l’INED.
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Agir pour l’égalité dès le plus jeune âge
.. Dans le cadre des missions conférées aux infirmières du ser-vice municipal de Nantes, divers projets d’éducation pour la santé ont été menés. Les infirmières s’appuient notamment sur le pro-gramme de CM2 « La vie affective et sexuelle » pour aborder les questions de respect de la mixité et d’égalité fille-garçon.
.. La thématique du « vivre-ensemble » pour parler égalité : l’école Françoise Dolto a développé un travail depuis 2015 auprès des enfants du CP au CM2, en partenariat avec Léo Lagrange (programme Défis & Différences). Une pédagogie dont les résul-tats positifs sont intimement liés à l’implication des parents.
.. À l’école Maisonneuve, on travaille sur les compétences psy-chosociales (CPS), en lien avec l’IREPS15 avec comme objectif d’apprendre à vivre ensemble... garçons et filles dans la même classe.
« J’interviens sur de nombreuses thématiques comme la relation
garçon-fille, la gestion des conflits, la différence, l’éducation à la sexualité. Ma démarche consiste autant à susciter
le débat entre les enfants qu’à leur permettre de comprendre qu’il n’y a
pas de rôles réservés aux filles, et d’autres aux garçons. »
Claudie Mary,Infirmière dans les écoles primaires
sur le secteur Nantes Ouest
15. L’instance régionale en éducation et promotion de la santé des Pays de la Loire (IREPS Pays de la Loire) est une association œuvrant dans le champ de la promotion de la santé, de l’éducation pour la santé et de l’éducation thérapeutique du patient.
L‘école du vivre ensemble
ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I AGIR POUR L’ÉGALITÉ DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE I 2120 I ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I AGIR POUR L’ÉGALITÉ DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE
Agir pour l’égalité entre les femmes et les hommes, c’est aussi prendre en compte certains facteurs psychologiques, culturels ou sociaux, sur lesquels il s’agit de faire levier… dès le plus jeune âge. La modification positive de ces « réflexes » et de ces représentations s’inscrit sur le long terme, avec deux maîtres-mots : empathie et persuasion.
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Halte à la surconsommation et à ses conséquences !
Le plan alcool
29 %des jeunes ont connu au
moins 3 situations d’ivresse dans l’année, en 2014. C’est
deux fois plus que 10 ans auparavant17
28 % c’est la proportion de jeunes
femmes dans cette population, en 2014.
Parmi elles, beaucoup d’étudiantes. Le pourcentage
était de 8 % en 200518
Agir contre l’alcoolisation massive des jeunes, c’est aussi prévenir les violences faites aux femmes. C’est pourquoi la Ville de Nantes a déployé une campagne de prévention « Marre des soirées PLS16 » dès 2016, reconduite en 2017. Ces affiches mettent en situation filles et garçons, et en appellent à la responsabilité individuelle.
T’AS VU, LAURA ÉTAIT ENCORE EN PLS HIER SOIR
www.marre-des-soirees-pls
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PLS = Position Latérale de Sécurité
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À noter Selon Santé Publique France, les femmes réagissent plus vite et plus intensément aux effets de l’alcool que les hommes. Une consommation excessive d’alcool conduit plus vite à des dommages corporels chez la femme. Pour réduire les risques
LE DISPOSITIF « VEILLEURS DE SOIRÉE »La Ville de Nantes soutient cette initiative de l’association Avenir Santé, dont les équipes mobiles parcourent le centre-ville de Nantes durant les soirées de fin de semaine. Ces intervenants vont à la rencontre des groupes de jeunes, avec pour objectifs de sus-citer le dialogue autour de la surconsommation d’alcool et de produits stupéfiants, d’évaluer la consommation des jeunes (no-tamment des conducteurs) par éthylotest, et d’envisager d’éven-tuelles solutions de limitation des risques, voire de prise en charge.
Le petit + en faveur des femmesLes « Veilleurs de soirée » interviennent aussi en journée auprès des jeunes. Depuis octobre 2017, des interventions de sensibilisation, centrées sur les jeunes filles, sont programmées une fois tous les deux mois.
16. Position Latérale de Sécurité. 17 et 18. Baromètre INPES 2014.
ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I VERS UNE PROGRAMMATION MUSICALE PARITAIRE I 2322 I ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I AGIR POUR L’ÉGALITÉ DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE
Vers une programmation musicale paritaire
L’HEURE DU JEUDI SE FÉMINISE La feuille de route de la Ville de Nantes est claire : tendre vers une saison paritaire pour la programma-tion de l’Heure musicale du jeudi. La Commission d’action culturelle a donc été chargée d’ajouter, dans les critères de sélection des concerts program-més, la représentation des femmes parmi les com-positeurs comme parmi les interprètes.
Où sont les compositrices ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes : nous atteignons notre objectif pour ce qui concerne les interprètes… mais les compositrices restent peu visibles (7 sur 43, soit 16 % seulement). Pourquoi ? En raison d’un répertoire historiquement réduit ! Gageons que la situation s’améliore d’année en année…
saison 2017.2018L’Université Permanente et le Conservatoire de Nantes présentent
Tarifs : 10 € / 7 € Abonnement dès 5 concerts
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Auditorium du Conservatoire Ile de Nantes • BeaulieuT. 02 51 25 00 20
www.conservatoire.nantes.fr
et au Théâtre Graslin • 18h30
Octobre • NovembreJeudi 19 octobreSakira Junior Orchestra • ENTRÉE LIBRE
Jeudi 16 novembreAmerica Panorama pour deux pianos
Jeudi 23 novembreLes Folies françoises : Telemann
Jeudi 30 novembreCie À Demi-Mot : La Rue Sans Tambour
Décembre •JanvierJeudi 7 décembreLes Chenuèseries
Jeudi 18 janvierSwing of France et Daniel Givone
Jeudi 25 janvierMusikabend : soirée à Vienne
Février • MarsJeudi 8 février • Théâtre GraslinVitor Garbelotto : la guitare brésilienne
Jeudi 15 févrierBon Matin : breakfast, mezze continental
Jeudi 15 marsAudrey Lopes Full Band Concert
Jeudi 22 marsEnsemble Numenius : célébration baroque
Jeudi 29 marsViolon au féminin
AvrilJeudi 5 avril • Théâtre GraslinQuatuor Psophos : clair / obscur
Jeudi 12 avrilRécital piano : Takuya Otaki
Jeudi 19 avril • ENTRÉE LIBREFinal musique de chambre des élèves du Conservatoire
2015-2016 2016-2017 2017-2018
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Pourcentage d’interprètes femmes
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L’égalité femmes-hommes au cœur de nos effectifs19
Chaque année, un rapport de situation nous permet d’effectuer une comparaison genrée de nos données sociales. Notre objectif : vérifier la portée de nos actions en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans notre collectivité.
Nos axes de travail
> L’ÉQUITÉ : cette démarche d’équité vise à corriger des inégalités de départ pour arriver à l’équivalence des chances (ou opportunités) entre femmes et hommes, en tenant compte de leurs besoins et intérêts spécifiques.
> L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE : c’est « l’égale visibilité, autonomie, responsabilité et participation des deux sexes dans toutes les sphères de la vie publique et privée »20. Dans une organisation, elle désigne
l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes en termes d’accès à l’emploi, à la formation, à la mobilité et à la promotion, ou en termes d’égalité salariale.
> LA PARITÉ : cela signifie que chaque sexe est représenté à égalité. C’est un instrument au service de l’égalité.
> LA MIXITÉ : c’est le caractère de ce qui est mixte, c’est-à-dire qui comprend des personnes des deux sexes21.
19. Toutes les données présentées dans cette partie sont issues du rapport de situation comparée 2017 de la Ville de Nantes20. Source : Conseil de l’Europe21. Source : Le Petit Robert
24 I ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I AU CŒUR DE NOS EFFECTIFS ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES I AU CŒUR DE NOS EFFECTIFS I 25
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Directrice de la publication : Johanna Rolland
Rédactrice en chef : Aïcha Bassal
Réalisation : Mission égalité Ville de Nantes - Nantes Métropole
Conception éditoriale, rédaction : Partie de Campagne
Merci à tou.te.s les contributeur.rice.s de ce rapport
Création maquette : Double Mixte
Mise en page : vu par…
Couverture et datavisualisation : Moswo
MISSION ÉGALITÉ 2 avenue Carnot
44923 Nantes Cedex 9Tél. 02 40 99 33 05
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