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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2015 RAPPORT MORAL

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2015RAPPORT MORAL

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SOMMAIREMOT DE LA PRÉSIDENTE

MEMBRES DU BUREAU

LA FONDATION CGEM POUR L'ENTREPRISE

LES FAITS SAILLANTS

Réforme des Contrats Spéciaux de Formation - CSF

Forum régional de la compétitivité et du progrès social

Initiatives d’Encouragement à l’Entreprenariat

Forum d’Investissement dans les régions du Sud

Les Forums économiques de la CGEM

Monographie économique régionale

DIMENSION TRANSVERSALE

DIMENSION RÉGIONALE

DIMENSION SECTORIELLE

DIMENSION INTERNATIONALE

LES SERVICES DE LA CGEM

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Cher(e) Membre de la CGEM, Au terme de trois années au service de notre Confédération, M. Salah-Eddine KADMIRI, Vice-président Général et moi-même, voudrions vous remercier de votre confiance et exprimer notre fierté d’avoir pu défendre les intérêts de l’entreprise marocaine. Malgré une conjoncture économique assez peu favorable, nous sommes allés de l’avant, avec le soutien de toutes celles et ceux qui ont milité pour faire aboutir les nombreux chantiers que nous avons ouverts. Nous tenons à remercier, en votre nom, les Fédérations sectorielles, les 22 Commissions thématiques et les 10 CGEM-Région dont les représentants ont répondu présent à chaque fois que notre Confédération les a sollicités. Les acquis et les réalisations sont nombreux. Il serait présomptueux d’énumérer dans ce mot introductif l’ensemble des actions qui ont été entreprises. Depuis le début du mandat et naturellement durant l’année 2014, quelques acquis significatifs ont été obtenus et d’autres ont été fortement engagés. Tout le monde s’accorde à dire que la CGEM n’a jamais été aussi présente et écoutée. Ce statut est le fruit d’un travail de longue haleine, d’échanges sérieux et d’une confiance qu’il nous a fallu installer avec le gouvernement, les syndicats et autres partenaires institutionnels. La CGEM est aujourd’hui consultée et sollicitée, non seulement, sur des questions en relation avec l’environnement réglementaire et le climat des affaires, mais également sur des problématiques concernant les politiques économiques et les grands sujets de société, comme la réforme des retraites, celle du système éducatif, la lutte contre l’analphabétisme ou encore le capital immatériel du Royaume. Tout ceci a été possible car votre Confédération s’est dotée et s’est entourée de compétences, souvent bénévoles, de très grandes valeurs et de prestataires de talents. Nous venons aujourd’hui, également, souligner que la CGEM siège, en votre nom, au sein d’une trentaine d’organismes constitutionnels, publics et privés, nationaux et internationaux.

Au-delà d’être un partenaire fiable et sérieux, la CGEM a été à l’origine de plusieurs réalisations qui ont et auront un impact positif sur les entreprises. C’est ainsi que nous avons signé avec les plus importants syndicats un pacte social pour prévenir la conflictualité et faire avancer des chantiers importants comme le Droit de grève et la réforme du Code du travail. Nous avons également obtenu – et c’est une première - que l’État rembourse le crédit de TVA dû aux entreprises, qu’il réduise sa dette envers ces dernières et que les entreprises et établissements publics soient assujettis aux conditions de la Loi sur les délais de paiement. Tout aussi importants ont été, la réforme du système des Contrats spéciaux de formation, bloquée depuis plusieurs années, ou encore la réforme des procédures administratives et la mise en place d’un Identifiant Commun de l’Entreprise. Enfin et dans une démarche socialement responsable inédite, la CGEM a initié et obtenu la mise en place de l’Indemnité pour Perte d’Emploi (IPE) accompagnée d’un mécanisme ad-hoc de formation/reconversion.

Mme Miriem Bensalah-ChaqrounPrésidente de la CGEM

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Mme Miriem Bensalah-ChaqrounPrésidente de la CGEM

Sur le plan des propositions, la CGEM s’est démarquée par plusieurs études comme celles sur « les leviers de la compétitivité de l’entreprise », sur les « modèles de partenariat GE-PME » et celle concernant la mise en place d’une « Académie de l’entrepreneur », qui viendra compléter le dispositif instauré avec l’observatoire de la PME. Enfin, un de nos motifs de satisfaction aura été d’avoir aidé l’entreprise marocaine à regarder au-delà de son horizon local pour chercher à s’internationaliser. Au cours du mandat qui s’achève, la CGEM a organisé des forums économiques et mené des missions de prospection dans une trentaine de pays dont la moitié localisés en Afrique. Ce qui constituera le moteur de la croissance externe de notre économie. Aujourd’hui, ce ne sont plus les grands groupes mais également la PME marocaine qui s’exportent, vendent un véritable savoir-faire et construisent les fondations économiques de l’Afrique de demain. Cher(e) membre, Il s’agit, là, de quelques énumérations sommaires du bilan de ces trois ans. Bien que nous ayons accompli de solides réalisations, il reste encore beaucoup à faire et la prochaine mandature aura forcément ses défis à relever et ses obstacles à surmonter. La CGEM restera cette grande institution qui propose, impulse et crée pour faire avancer la cause de l’entreprise marocaine. Cette institution qui a attiré en 3 ans, près de 2000 nouveaux membres directs qui viennent la renforcer dans sa mission essentielle : être une entité fédératrice qui porte les messages, les idées et les attentes des chefs d’entreprises, pour œuvrer à renforcer notre économie.

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MEMBRES DU BUREAU

Miriem BENSALAH-CHAQROUNPrésidente

Abdeslam AHIZOUNEVice-président

Omar KABBAJVice-président

Anas SEFRIOUIVice-président

Faïçal MEKOUARTrésorier

Saïda LAMRANI KARIMVice-présidente

Zakaria FAHIMTrésorier adjoint

Moulay M’hamed LOULTITIVice-président

Salah-Eddine KADMIRIVice-président Général

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La Fondation CGEM pour l’Entreprise a été reconnue d’Utilité Publique le 22 février 2007. Elle a pour missions de :

¡ Promouvoir ou réaliser des études ou des activités de nature à renforcer le développement économique et social

national, le cas échéant en partenariat avec les pouvoirs publics ;

¡ En faire connaître les résultats ou les aboutissements par tous les moyens et d’en appuyer les réalisations ;

¡ Contribuer à l’accroissement de la compétitivité des entreprises en encourageant la recherche et l’innovation par différents leviers dont la réflexion, les études, les partenariats entreprises-universités ;

¡ Soutenir également l’activité d’utilité publique d’associations. Depuis sa création, la Fondation CGEM pour l’Entreprise a organisé des séminaires et des journées de réflexion sur des thématiques variées : compétitivité, gouvernance, recherche et innovation…etc.

Elle permet la réalisation d’enquêtes de conjoncture auprès des entreprises.

La Fondation CGEM finance la réalisation d’études dont la Vision 2020 de la CGEM et l’étude sur les leviers de la compétitivité ainsi que l’élaboration de guides.

FONDATION CGEM POUR L’ENTREPRISE

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LES FAITSSAILLANTS

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La réforme des avenants des Manuels des Procédures des GIAC et CSF tant attendue, a été signée le 02 juin 2014. La cérémonie a été présidée par le Chef du Gouvernement, en présence de Mme Miriem BENSALAH-CHAQROUN, Présidente de la CGEM, M. Abdelaâdim GUERROUJ, Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle et M. Mohamed BOUSSAID, Ministre de l’Eco-nomie et des Finances.

La signature de la réforme des CSF est l’aboutissement d’un travail de collaboration constructif qui s’inscrit dans le cadre de la Plateforme de Partenariat et de Dialogue Gouvernement-CGEM. Ce résultat répond à une attente forte des entreprises et notamment des TPME, qui ne profitent plus depuis près d’une décennie des mécanismes de soutien à la formation en cours d’emploi, désignés par « Contrats Spéciaux de For-mation ».

Les nouveaux Manuels de Procédures GIAC et CSF offrent dorénavant un cadre simplifié, convivial et crédible permettant à la TPME d’utiliser pleinement ses droits en matière de forma-tion de ses ressources humaines. En outre, des mécanismes d’anticipation des besoins en compétences des branches pro-fessionnelles et des territoires, ont été institués dans un triple objectif : l’adéquation emploi-formation, l’efficience du pilotage des activités des branches professionnelles et l’accompagne-ment au développement cohérent des régions.

Dans l’attente d’un projet de Loi sur la Formation Continue et pour répondre, dans l’immédiat, aux exigences de la compéti-tivité et de l’employabilité, quatre mesures proposées par la CGEM, au Comité de Gestion de l’OFPPT, ont été adoptées à l’unanimité et sont déclinées selon les procédures des nou-veaux Manuels des Procédures des GIAC et des CSF :

la simplification des procédures des CSFIl s’agit de l’allégement des procédures des CSF au profit des TPME par I. l’abandon des contrôles à priori, pour leur renfor-cement à postériori, II. la réduction significative des justifica-

tifs préalables, III. la célérité du traitement des dossiers et IV. l’assouplissement des délais. Un mécanisme de tiers payant est mis en œuvre pour inciter la TPME à recourir à la formation en cours d’emploi sans impacter sa trésorerie.

la dématérialisation des échanges Entreprise-OFPPT Une plateforme de dématérialisation des échanges Entre-prise-OFPPT est mise en ligne et améliore significativement le confort d’utilisation des mécanismes des CSF. De ce fait, elle contribue à stimuler le recours massif à la formation en cours d’emploi. Ainsi, la TMPE sera en mesure de suivre toutes les étapes de son dossier CSF, de la vérification de l’éligibilité au remboursement effectif des prestations de formation réali-sées.

la mise en œuvre des mécanismes de prospective sectorielle et territoriale - métiers et compétencesCes mécanismes confèreront aux Associations profession-nelles (branches professionnelles des Fédérations sectorielles et aux Associations professionnelles régionales) l’acuité des évolutions prévisibles de leur environnement pour un pilotage clairvoyant de leur activité. L’ingénierie de formation sectorielle mise en œuvre produira les plans de formation groupée, les Répertoires Emplois-Métiers (REM-REC) et leur actualisation systémique et itérative.

la sécurisation du financement des GIAC et CSFIl s’agit de la sécurisation des fonds de la formation continue par le transfert annuel de 30% de la taxe de la formation professionnelle réservée aux actions de Formation en Cours Emploi, soit environ 500 MDH en 2013. Un compte spécial sera dédié exclusivement au financement des mécanismes des CSF et des GIAC.

RÉFORME DES CONTRATS SPÉCIAUX DE FORMATION - CSF

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Dans le cadre de son action de proximité, la CGEM s’est fixée comme objectif d’engager un processus de réflexion autour des problématiques que connaissent les entreprises en région et qui peuvent varier selon les spécificités locales.

Ainsi, la CGEM a organisé, le 19 février 2015 à 15h00, un Forum Régional de la Compétitivité et du Progrès Social au niveau de toutes les régions.

Les objectifs de ce forum sont :

¡ présentation des recommandations de l’étude réalisée par la CGEM sur les leviers de la compétitivité des entreprises et débat sur la mise en œuvre de ces recommandations ;

¡ débat sur les facteurs permettant d’assurer un progrès social et qui assurent le cadre d’un dialogue social durable.

Cette journée, organisée au niveau des CGEM Régions au profit de leurs membres, a permis de susciter le débat autour des problématiques et entraves majeures à la compétitivité que connaissent les entreprises dans les régions, le rôle joué par les entreprises dans le cadre du Partenariat Public-Privé ainsi que les pistes d’amélioration de chaque région pour améliorer leur développement et les doter d’un climat social sain, permettant ainsi un progrès pour l’ensemble des parties prenantes.

En ce sens et au-delà du rôle transversal que joue la Confé-dération dans la défense des intérêts des entreprises, elle se veut également être le porte-voix des besoins et des leviers à actionner pour que les entreprises en régions s’inscrivent dans une dynamique économique pérenne et durable.

Les principaux axes débattus lors de ce forum :

¡ l’état des lieux de la compétitivité des entreprises maro-caines ;

¡ l’identification des problèmes et entraves spécifiques aux régions en matière de compétitivité ;

¡ l’élaboration d’un pacte de confiance et de responsabilité

entre les acteurs publics et privés afin de renouer avec la croissance ;

¡ la réhabilitation de la compétitivité par l’incitation à la ré-industrialisation ;

¡ la mise en œuvre de moyens pour combattre l’économie informelle ;

¡ le maillage territorial pour soutenir le développement des activités créatrices d’emploi ;

¡ les pratiques de la législation du travail, après 10 ans de mise en œuvre ainsi que la discussion des propositions formulées par la CGEM relatives à l’amendement du code du travail ;

¡ l’état des lieux du climat social dans les régions et les pistes d’amélioration ;

¡ l’état des lieux des accords de médiation et des pactes sociaux CGEM-Syndicats dans les régions.

Les résultats de ces réflexions régionales seront consolidés lors d’une réunion nationale afin d’être portés à l’attention des acteurs publics concernés et engager le processus de ré-formes nécessaires.

FORUM RÉGIONAL DE LA COMPÉTITIVITÉ ET DU PROGRÈS SOCIAL

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INITIATIVES D’ENCOURAGEMENT À L’ENTREPRENARIAT

La croissance économique ne peut se faire sans les entre-prises. Dans un contexte international concurrentiel de plus en plus en plus accru, la CGEM a fait de la liberté d’entreprendre sa priorité afin d’encourager l’entreprenariat au Maroc, d’accompagner et de soutenir les entrepreneurs.

Cet acte d’entreprendre doit être pensé dans son écosystème, prenant en compte l’environnement dans lequel évoluent les chefs d’entreprises.

En effet, au-delà de l’envie d’entreprendre, il y a la capacité entrepreneuriale à restaurer et dans ce sens, la CGEM appuie la mise en place des mesures qui soutiennent la création d’en-treprise, le développement, la croissance et la pérennité de l’entreprise.

Cet objectif a été décliné en plusieurs actions qui favorisent l’entreprenariat et encouragent les entreprises novatrices.

PARTENARIAT GE/PME

Convaincue que sa principale mission est de promouvoir une économie forte à travers des entreprises solides, la CGEM s’est fixée comme objectif, l’accompagnement des entreprises marocaines dans leur acte entrepreneurial.

Une étude a été menée pour la mise en place d’un modèle de partenariat GE/PME gagnant-gagnant et pérenne, inspiré des meilleures initiatives nationales et internationales.

Cette étude s’est basée sur un diagnostic de la relation actuelle entre la GE et la PME à travers des entretiens sur le terrain d’une part et d’autre part, sur un benchmark à l’inter-national. Le diagnostic de la relation entre la GE et la PME au Maroc a permis de constater que la relation qui existe entre les GE et les PME est déséquilibrée. L’analyse de cette situation a fait ressortir trois facteurs essentiels : la problématique des délais de paiement, les demandes de garanties trop impor-tantes de la part des GE et des facteurs culturels.

A l’international, le benchmark des modèles de partenariat GE/PME existants et pratiqués a permis de noter que les pouvoirs publics démontrent une volonté forte de promouvoir la relation GE/PME à travers la mise en place d’un cadre favorable aux relations de partenariats GE/PME.

Par ailleurs, cette étude a permis de rappeler et de préciser les retombées positives d’un partenariat approfondi entre les entreprises. En effet, sur le plan micro-économique, les par-tenariats sont importants aussi bien pour les GE que pour les PME. Aussi, leur impact est certain sur l’économie marocaine puisqu’ils sont considérés, de par le monde, comme étant un moteur de croissance et une opportunité de création d’em-plois.

En outre, cette étude a permis de retenir cinq modèles de par-tenariats : la sous-traitance, le contrat-cadre, l’essaimage, le portage à l’export et le co-développement. Ces modèles se distinguent par leurs capacités à créer et renforcer les com-plémentarités entre les GE et les PME.

De ce fait, la Commission Partenariat GE-PME a pour princi-pale mission d’encourager les entreprises à nouer des parte-nariats et de participer à l’établissement d’un cadre propice pour pérenniser, sur le long terme, un esprit de partenariat.

MISE EN PLACE DE L’ACADÉMIE DES ENTREPRENEURS

Après avoir identifié les contraintes et obstacles que ren-contrent les PME pour leur financement, la Commission Relations Banques-Entreprises a émis comme principale recommandation la mise en œuvre d’une Académie des Entrepreneurs dans le cadre d’une démarche collective asso-ciant l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème de la PME. La Commission a ainsi initié une étude de faisabilité à fin novembre 2014 pour la mise en place de cette Académie.

1. Mission et objectifs de l’Académie des Entrepreneurs

L’Académie des Entrepreneurs vise ainsi à accompagner les entrepreneurs principalement sur leurs sujets de financement et plus globalement dans leur démarche entrepreneuriale :

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¡ en mettant à disposition des entrepreneurs de l’information pertinente aussi bien sur les aspects de financement que sur tous les sujets de préoccupation de l’entreprise ;

¡ en dispensant des formations à destination du dirigeant mais également de ses collaborateurs ;

¡ en garantissant la fiabilité d’un pool d’experts à même d’ac-compagner le dirigeant ;

¡ en créant des solutions qui facilitent les démarches de l’en-trepreneur ;

¡ en favorisant l’échange entre les entrepreneurs par la mise en place d’une plateforme dédiée.

2. État d’avancement du projet

¡ La phase d’investigation prévue dans le cadre de l’étude comme première étape est finalisée.

¡ La phase 2 relative à la proposition de valeur de l’Académie fait ressortir une offre de services destinée à aider l’entre-preneur à se développer et à développer son entreprise.

¡ Les prochaines étapes concernent notamment la validation du business model et du business plan associé ainsi que la signature d’une convention avec les banques.

GES, START-UP ACT

La CGEM a participé à l’organisation de la 5ème édition du Global Entrepreneurship Summit (GES), qui s’est tenue du 19 au 21 novembre 2014 à Marrakech, ayant pour mission commune de libérer l’acte d’entreprendre.

Etaient présents M. Joe BIDEN, Vice-président des États-Unis et M. Abdelilah BENKIRANE Chef du Gouvernement du Maroc ainsi que de nombreux hommes d’affaires internationaux, des représentants de différentes organisations internationales, des bailleurs de fonds, des business angels et surtout, de jeunes entrepreneurs et porteurs d’idées entrepreneuriales novatrices.

Dans le cadre du GES, la CGEM a participé à l’organisation du village de l’innovation dont l’objectif était de permettre à une cinquantaine d’entrepreneurs de présenter leurs projets inno-vants et d’assister à des débats et des formations.

A l’issue de ce Sommet international, la CGEM a signé plusieurs conventions, notamment avec la Royal Air Maroc, Cosumar, Managem et Somed. Ces conventions permettent de ren-forcer le partenariat GE/PME sur plusieurs aspects à savoir, l’accès au financement, au marché et au développement.

C’est dans ce sens que la CGEM a pris l’initiative de se rap-procher des jeunes entrepreneurs/start-ups afin d’explorer les possibilités d’accompagnement et d’assistance pour les encourager dans leurs projets créatifs innovants et les aider à se développer. Ces derniers ont manifesté un réel besoin d’une aide à la première commande.

Pour répondre à leurs attentes, la CGEM a initié un accéléra-teur de start-up dénommé « Start-up Act », qui a pour objectif de participer à l’émergence des jeunes entreprises innovantes, modernes, performantes et concurrentielles.

A travers cette initiative, la CGEM ambitionne de créer un envi-ronnement favorable de collaboration, de coopération et de partage entre les différents acteurs œuvrant dans le déve-loppement et l’accompagnement des jeunes entrepreneurs, notamment dans l’accès au marché (les premières com-mandes), l’accès aux nouveaux instruments financiers et à la technologie.

Cette chaîne de valeur permettra de soutenir les jeunes lors des phases d’idée du projet (stand up), de création (start up), et d’accompagnement et développement (scale up).

Le projet « Start-up Act » vise à accompagner 10 Start-ups par an. Ces jeunes entrepreneurs ont bénéficié d’une adhésion gratuite à la CGEM pour 2015 et 2016. Ils seront également encadrés pour leur faciliter l’accès à la première commande et la prise de RDV avec les Présidents et cadres dirigeants. Start-up Act représente un espace de partage d’expertise, d’échange, de réseautage et d’affaires, où grands patrons et jeunes start-up se rencontrent.

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FORUM D’INVESTISSEMENT DANS LES RÉGIONS DU SUD

La CGEM a organisé, en partenariat avec le Ministère de l’Intérieur, le samedi 28 mars 2015 à Laâyoune, un Forum d’Investissement dans les Régions du Sud.

Cette occasion a permis d’annoncer, en plénière, plusieurs projets d’investissements dans les régions de Laâyoune- Boujdour-Sakia Lhamra, Oued Eddahab-Lagouira et Guelmim-Smara et ce, en présence de Mme Meriem BENSALAH-CHAQROUN, Présidente de la CGEM, M. Mohamed HASSAD, Ministre de l’Intérieur, les dirigeants de banques marocaines ainsi que d’autres personnalités et représentants du secteur public.

Antérieurement à cet évènement, la Confédération a accom-pagné ces opérateurs économiques, marocains et étrangers, pendant plus de deux mois, dans leurs projets d’investisse-ments dans les Régions Sud du Royaume pour les aider à lever tous les prérequis nécessaires et concrétiser leurs investisse-ments, notamment en terme de recherche de foncier et d’ob-

tention d’autorisations. Ainsi, plusieurs séances de travail ont été organisées avec ces investisseurs pour cerner leurs projets et besoins et en discuter avec les autorités locales.

Aussi, préalablement à l’organisation de ce forum, la CGEM a réalisé une étude monographique du tissu économique et social de la région pour recenser les véritables potentialités et les niches d’investissement dans la région afin d’orienter ses actions dans les provinces du sud.

Cette monographie a fait ressortir les principaux atouts de la région ; à savoir la situation géographique qui assure un hub vers les pays de l’Afrique, une offre foncière importante per-mettant l’installation de projets d’investissements à des prix compétitifs, des ressources naturelles énergétiques, minières et halieutiques permettant à des industriels d’exploiter ces richesses. En sus de ces atouts, les régions du sud disposent d’une jeune population, en âge d’activité qui peut répondre aux besoins des investisseurs en termes de ressources humaines.

Forum d’Invesstissement dans les Régions de Sud, le 28 mars 2015

Forum d’Invesstissement dans les Régions de Sud, le 28 mars 2015

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Enfin, celles-ci disposent d’infrastructures portuaires, aéropor-tuaires et routières qui bénéficient continuellement d’une mise à niveau grâce au déploiement du nouveau modèle conçu pour les provinces du sud.

C’est dans ce contexte incitatif que cette initiative pionnière a pu se concrétiser et que plus de soixante projets ont été annoncés dans divers secteurs ; l’agro-industrie, l’énergie, l’industrie, l’immobilier, le BTP, le tourisme, les services, le transport, le commerce et la distribution et la santé. Ces projets annoncés mobiliseront un investissement global de 6 milliards de DH. A noter à cet effet que les secteurs de l’énergie et de l’immobilier sont les secteurs qui engageront une part importante de cette enveloppe avec un montant estimé à 4,5 milliards de DH. S’agissant du volet emploi, ces projets participeront à la création de 10.423 postes.

Enfin, pour l’accompagnement de cette dynamique, qui doit amorcer une nouvelle relance économique dans les pro-vinces du sud, Plusieurs conventions ont été signées à l’issue du forum :

¡ convention de partenariat entre la CGEM et la BCP pour la promotion de l’investissement dans les régions du sud ;

¡ convention-cadre entre la CGEM, L’OFPPT, la Fondation PHOSBOUCRAÂ et Microsoft Maroc pour la promotion de l’emploi et de l’entreprenariat des jeunes ainsi que la mise à niveau des professionnels opérant dans les provinces du sud ;

¡ convention-cadre entre la CGEM Sud, la Fondation PHOS-BOUCRAÂ et l’association Injaz Al Maghrib pour l’éducation à l’entreprenariat ;

¡ convention de partenariat entre la CGEM et l’OFPPT dans le domaine de la mise à niveau des entreprises des provinces du Sud.

L’organisation du forum dans la ville de Laâyoune a réaffirmé l’engagement de la CGEM et sa volonté d’œuvrer en faveur du développement socio-économique des provinces du Sud qui a été acté un an auparavant par l’ouverture de la CGEM Sud et par la tenue de son Conseil d’Administration.

Forum d’Invesstissement dans les Régions de Sud, le 28 mars 2015

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LES FORUMS ÉCONOMIQUES DE LA CGEM

Sur le plan africain et en marge des visites de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la CGEM a organisé 3 forums économiques et ce, les 23 et 24 février 2014 en Côte d’Ivoire, le 7 mars 2014 au Gabon et le 29 mai 2014 en Tunisie. La CGEM a également organisé un 4ème forum économique les 14 et 15 mai 2014 au Mali.

Au total, ces forums ont regroupé plus de 1000 opérateurs économiques marocains et africains et ont permis le dévelop-pement des relations d’affaires et de partenariats entre les opérateurs économiques en présentant des projets concrets d’investissements. Par ailleurs, plus d’une cinquantaine de conventions de partenariat ont été signées dans plusieurs domaines, notamment les BTP, l’Immobilier, les Energies, les Mines, l’Agroalimentaire, les NTIC…

Au niveau de l’Europe et de l’Asie, la CGEM a conduit d’impor-tantes délégations d’hommes d’affaires marocains sous la présidence de Mme Miriem Bensalah-Chaqroun, pour prendre part aux forums économiques Maroc-Russie le 10 juin 2014, Maroc-Chine le 28 novembre 2014 et Maroc-Andalousie le 21 février 2015, en vue de promouvoir les opportunités d’affaires dont regorge le Royaume et de développer les relations éco-nomiques bilatérales avec ces pays.

Au Maroc, la CGEM a organisé les rencontres économiques Maroc-Burkina Faso, le 21 juin 2014 à Rabat, Maroc-Guinée, le 9 septembre 2014 à Casablanca et Maroc-Brésil, le 22 novembre 2014 à Marrakech et ce, à l’occasion des visites respectives du Président du Burkina Faso au Maroc en marge du Forum Crans Montana, de 9 ministres guinéens et de M. Michel Temer, Vice-Président de la République Fédérative du Brésil.

Le 21 janvier 2015 à Marrakech, la CGEM a organisé la deu-xième édition du Forum économique Maroc-Côté d’Ivoire, avec la présence effective des deux Chefs d’État et de plus de 800 participants marocains et ivoiriens.

À l’issue de ces rencontres, la CGEM a signé plusieurs conven-tions de coopération avec ses homologues ivoiriens, gabonais, guinéens, maliens, brésiliens, tunisiens, russes et portugais et ce, en vue de promouvoir et renforcer la coopération bilatérale, favoriser le rapprochement entre les deux organisations et développer les échanges d’informations et d’expériences sur des questions d’intérêt commun.

Forum économique Maroc-Côté d’Ivoire, le 21 janvier 2015

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MONOGRAPHIE ÉCONOMIQUE RÉGIONALE

La croissance économique repose sur une gestion efficiente des ressources disponibles, conjuguée à une bonne gouver-nance. De plus, l’adoption de stratégies de développement volontaristes favorise l’optimisation et l’exploitation des richesses disponibles.

L’établissement d’un diagnostic sectoriel et régional s’impose comme une passerelle incontournable vers l’identification des enjeux et des axes d’intervention et ainsi vers la mesure des potentialités de développement local.

La monographie économique régionale a pour principal objectif de permettre :

¡ la présentation détaillée de la région (son infrastructure, ses activités productives, l’environnement de l’évolution des affaires...) ;

¡ une lisibilité multicritères de la structure sectorielle régionale ; ¡ la présentation des perspectives de développement

régional (projets en cours de réalisation, besoins en compé-tences, besoins en conseil,...) ;

¡ la mesure de l’intérêt éprouvé par les PME vis-à-vis des différentes structures d’appui et aux programmes de mo-dernisation ;

¡ l’élaboration de restitutions cartographiques pour spatiali-ser l’information analysée ;

¡ de ressortir les principaux projets planifiés ou en cours de réalisation dans la région.

La réalisation d’une étude monographique régionale passe à chaque fois par une analyse binomiale (disponible/optimal) selon les axes prioritaires suivants :

¡ positionnement de la Région ; ¡ ressources de la Région ; ¡ secteurs de production de la Région ; ¡ relation PME/Structures d’appui.

Dans ce sens, la CGEM a lancé en juin 2014 la réalisation de la monographie économique régionale pour les trois régions du Sud, afin de dresser un portrait économique des 3 régions, dis-poser d’un mapping de l’existant et identifier les opportunités et le potentiel des régions du sud ainsi que de leurs besoins

conjoncturels et structurels. Une task force a été constituée pour ce projet.

Sa réalisation a privilégié une démarche globale et concertée et s’est notamment appuyée sur une analyse approfondie des perspectives de développement des filières phares retenues dans le cadre des différents plans et stratégies de développe-ment sectoriel (Plan Maroc Vert, Plan Halieutis, Vision 2020, …).

Les premiers résultats de cette monographie ont été présen-tés lors du Forum de l’Investissement dans les Régions Sud, tenu le 28 mars 2015 à Laâyoune. Les enseignements clés issus de cette monographie économique font ressortir que ce sont des régions qui disposent de plusieurs facteurs d’attrac-tivité et que leur dynamique est animée par essentiellement 6 pôles économiques.

Ainsi, la vision globale dégagée pour accompagner le décollage économique du Grand Sud consiste à favoriser l’émergence d’une nouvelle communauté économique intégrée, forte de plusieurs écosystèmes créateurs de la valeur et de l’emploi, à travers notamment :

¡ l’accompagnement de la structuration du tissu économique autour d’écosystèmes d’affaires dynamiques et de pôles de compétitivité ;

¡ la dynamisation de l’investissement privé et l’entreprenariat ; ¡ le développement de nouveaux segments à fort potentiel et

créateurs de richesses et d’emplois ; ¡ l’amélioration, en continu, de l’offre de services aux entre-

prises, aux investisseurs et aux entrepreneurs (ex. renforce-ment des infrastructures, formation professionnelle, accès au financement, appui technique…).

Dans le même sens, la monographie économique de la Région Nord est en cours de réalisation par un prestataire externe.

Toutes les autres régions sont en phase de préparation pour le lancement de leurs propres monographies.

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DIMENSION TRANSVERSALE

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LES COMMISSIONS THÉMATIQUES TRANSVERSALES : UNE FORCE DE RÉFLEXION ET DE PROPOSITION

La CGEM entend contribuer à la création et au maintien d’un environnement entrepreneurial dynamique, en se rapprochant des centres de décisions pouvant aider au développement et à la pérennité des entreprises, notamment à travers ses Commissions transverses.

Ces Commissions thématiques transversales créent des espaces d’échange d’idées et d’expériences, dans l’esprit d’encourager la concertation et de proposer des solutions aux problématiques spécifiques à une thématique transverse, liées à l’activité de l’entreprise, que ce soit en matière économique, sociale, juridique ou fiscale.

La transversalité implique de faire le pont entre les thématiques et de s’assurer d’une prise en compte globale des enjeux des entreprises afin de lever les leviers mobilisables et faire valoir leur point de vue vis-à-vis des partenaires publics et sociaux.Toutefois, la dynamique des Commissions ne peut se faire qu’avec l’implication de ses membres, qui y participent activement et enrichissent le débat par leurs propositions, idées et actions, dans un espace favorable à la communication et au débat.

L’année 2014-2015 a été marquée par plusieurs concrétisations, fruit d’un travail laborieux des Commissions, notamment la réforme des Contrats Spéciaux de Formation, le soutien des Start-Ups, la mise en œuvre de partenariats GE-PME, la mise en place de l’Observatoire de la TPME…

Les Commissions ont également enrichi le débat national au cours de cette année, en produisant plusieurs études, notamment pour la mise en place de l’Académie des Entrepreneurs et la réalisation de guides sur la « Compensation industrielle », les « Plateformes logistiques » et le « Code du travail ».

La CGEM a également informé ses membres, décrypté l’actualité et la conjoncture économique à travers le Baromètre de conjoncture auprès des chefs d’entreprises, la Newsletter Emploi, l’Econews ainsi qu’une veille permanente qu’effectuent les Commissions sur les projets de Loi.

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PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA COMMISSION DURANT L’EXERCICE 2014-2015

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ACCOMPAGNEMENT DANS LA MISE EN PLACE DE L’IDENTIFIANT COMMUN DE L’ENTREPRISE (ICE)

Le projet de l’ICE a été inscrit comme projet prioritaire dans le plan d’actions du CNEA 2014 suite à la demande de la CGEM. Ainsi, la Commission Climat des Affaires et PPP a participé à plusieurs réunions avec les différents partenaires concernant la mise en place de cet identifiant.

L’ICE est un numéro qui identifie l’entreprise et ses succursales de façon unique et uniforme par toutes les Administrations, il crée un lien entre les autres identifiants légaux, sans pour autant les remplacer.

L’ICE est aussi un projet structurant avec des apports et avantages considérables pour les entreprises. Il permet de centraliser les données pour mieux décentraliser les services, de fluidifier la communication inter et intra-administration et ouvrir de réelles opportunités de simplification des procédures et de facilitation de l’accès aux services publics pour les entreprises. Un groupe de travail, dont la CGEM fait partie, a été constitué lors de la tenue du comité interministériel de l’ICE, le 21 janvier 2014. Il lui a été attribué d’élaborer la conception globale et détaillée de la plateforme ICE et de sa mise en œuvre.

La plateforme ICE a été lancée le 30 octobre 2014 lors d’une rencontre présidée par le Chef du Gouvernement. Cette cérémonie a été marquée par l’attribution des premiers ICE à quelques entreprises.

A partir de début mars 2015, l’attribution de l’ICE est devenue opérationnelle pour les entreprises nouvellement créées, au moment de l’octroi du certificat négatif.

Aussi, pour accompagner l’attribution de l’ICE aux entreprises, deux autres groupes de travail ont été constitués pour traiter des volets juridique et communication. Leurs missions

consistent à : ¡ identifier des textes juridiques, objet d’amendement pour

intégrer l’ICE ; ¡ préparer un plan de communication et de sensibilisation

pour inciter les entreprises à s’inscrire dans la plateforme et s’attribuer leur ICE, qui deviendra obligatoire l’année 2016.

Dans ce projet, la CGEM est le pilote de la campagne de communication, qui a pour objectif d’informer les entreprises sur l’ICE et les sensibiliser sur son attribution.

SIMPLIFICATION DES PROCÉDURES ADMINISTRATIVES

La Commission a tenu une réunion avec le Secrétaire Général du Chef du Gouvernement, le 10 juillet 2014, concernant le chantier de simplification des procédures administratives. A cette occasion, la Commission a présenté ses propositions pour l’accélération de ce chantier et l’amélioration de la méthodologie à suivre.

Un plan d’actions pour la mise en œuvre des mesures de simplification décidées sera déployé prochainement.

Par ailleurs, la Commission a tenu, le 30 novembre 2014, une réunion de discussion et de cadrage des textes proposés par le Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration Publique. Ces textes portent sur :

¡ la charte des services publics (loi-cadre) ; ¡ le décret relatif à la création des voies de recours dans

chaque Administration, la réception et le traitement des réclamations ;

¡ le décret de publication des procédures sur un site officiel ainsi que leur opposabilité à l’Administration.

La CGEM, à travers sa Commission Climat des Affaires et PPP, est membre du comité de pilotage relatif au projet « E-Régu-lation ». Ce projet vise la mise en place d’une plateforme tech-

COMMISSION CLIMAT DES AFFAIRES ET PARTENARIAT PUBLIC–PRIVÉ

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nologique pour la publication, la simplification et l’opposabilité des procédures administratives applicables aux entreprises. La phase pilote portant sur cinq procédures très usuelles, sera lancée à la commune de Casablanca, avant de la généraliser sur l’ensemble du territoire marocain et intégrer in fine d’autres procédures.La Commission a participé au chantier de simplification des procédures liées aux opérations d’import et d’export ainsi que des procédures de transport.

Une vingtaine de procédures a été transcrite et simplifiée. Un plan de mise en œuvre des mesures de simplification décidées sera déployé.

COMITÉ NATIONAL DE L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES (CNEA)

En tant que membre du CNEA, la CGEM participe aux différents projets et actions lancées par ce Comité à travers ses propositions et la remontée d’information, nécessaires à l’amélioration du climat des affaires et aussi par son engagement dans les différents groupes de travail pour la mise en œuvre de ces actions.

Ainsi, la Commission Climat des Affaires et PPP a élaboré des propositions de réforme dans le cadre du plan d’actions CNEA 2015, en ce qui a trait à l’amélioration du climat des affaires. Elles portent principalement sur la dématérialisation, la simplification des procédures, l’élargissement de la mission des CRI pour mieux accompagner l’investissement, la cohérence et la traçabilité de la commande publique et le paiement des impôts.

Elle a participé aux ateliers initiés par le secrétariat permanent du CNEA pour arrêter le plan d’action du CNEA.

Les dernières réunions du CNEA, auxquelles a participé la CGEM, ont eu lieu les 27 juin 2014 et 24 février 2015, sous la présidence du Chef du Gouvernement afin de dresser le bilan de l’avancement des travaux et arrêter un plan d’actions pour l’année 2015.

SUIVI DU CHANTIER DE TRANSFERT DE PROPRIÉTÉ

La Commission a participé aux chantiers de simplification de la procédure rattachée au transfert de propriété, qui est complexe et nécessite l’intervention de plusieurs administra-tions.Une plateforme d’échanges d’informations dématérialisées entre la DGI et la TGR a été développée et mise en œuvre. Cette plateforme a permis de réduire le temps d’octroi de certificat des impôts grevant l’immeuble dans un délai de 48 heures.Un groupe de travail a été constitué pour établir cette plateforme entre la TGR et la commune de Casablanca, avant de la généraliser à l’ensemble du territoire.

COMITÉ RÉGIONAL DE L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES (CREA)

La Commission a participé, le 02 décembre 2014, à la réunion de lancement du CREA de la ville de Casablanca, présidée par M. Khalid SAFIR, Wali du Grand Casablanca.

Cette réunion a porté sur les objectifs attendus du CREA Casablanca ainsi que le partage des propositions des diffé-rents partenaires membres. Une priorisation des propositions a été présentée lors d’une réunion de travail, qui a été consoli-dée par un plan d’actions pour l’année 2015.

Plusieurs groupes de travail ont été constitués, ayant pour objectif de faciliter l’acte d’entreprendre et faire de Casablanca, une ville pilote en terme de réformes impactant le climat des affaires.

CONFÉRENCE

MM. RAHHOU et RACHDI, respectivement Président et Vice-président de la Commission Climat des Affaires et PPP ont animé une conférence sur le Partenariat Public-Privé et le Développement Durable, le 09 décembre 2014, organisée par la Commission Economie Verte de la CGEM.

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PRINCIPALES RÉALISATIONS DE LA COMMISSION DURANT L’EXERCICE « 2014-2015 »

COMMISSION COMPENSATION INDUSTRIELLE ET ACCÈS AUX MARCHÉS PUBLICS

La Commission Compensation Industrielle et Accès aux Mar-chés Publics tourne ses activités et son plan d’actions autour de 3 volets essentiels : la compensation industrielle, l’accès aux marchés publics et les contrats de partenariat public-privé.

Elle ambitionne de rendre la compensation industrielle obliga-toire ou du moins en augmenter le recours dans les marchés publics, de veiller, par ailleurs, à une meilleure inclusion des entreprises nationales notamment les PME dans les marchés publics ainsi que dans les marchés régis par des Partenariats Publics-Privés (PPP).

Ses activités s’articulent autour d’actions préparatoires de réflexion, dans l’optique d’élaborer des propositions qui sont ensuite discutées avec les pouvoirs publics ainsi que la sensi-bilisation des entreprises par la production de guides d’infor-mation et la participation active aux rencontres dédiées à ses sujets de prédilection.

COMPENSATION INDUSTRIELLE

Pour la CGEM, La compensation industrielle doit être un levier pour l’accès aux technologies stratégiques ou utiles au pays, le développement industriel de l’entreprise privée et le renfor-cement des différents programmes de l’État. Et ce, grâce à l’instauration d’un véritable partenariat public-privé et d’une stratégie industrielle claire.

La création d’un Observatoire de la Compensation Industrielle est également un facteur clé de réussite de ce chantier. Il est proposé, dans ce cadre, que les attributions de la Bourse Na-tionale de Sous-Traitance et de Partenariat (BNSTP) soient revues en conséquence et adaptées à de nouvelles missions de connaissance du tissu industriel et de ses potentialités, du suivi des conventions signées et de le doter de l’expertise né-cessaire pour la rédaction des clauses des contrats.

Les secteurs où l’introduction de la compensation industrielle pourrait porter ses fruits ne sont pour le moment pas claire-ment identifiés. Un travail de cartographie du tissu industriel existant devrait être effectué par la BNSTP.

La Commission a initié des discussions avec le Ministère de l’Industrie. Une réunion s’est tenue le 24 juillet 2014 à cet effet, avec la Secrétaire Générale du Ministère de l’Industrie.

Les réflexions menées initialement sur la réalisation d’une étude pour le déploiement d’une stratégie de la compensation industrielle, de même que la Loi devant réglementer le sujet, ont été mises de côté pour le moment car ce processus risque de se prolonger dans la durée et de ne pas aboutir aux résul-tats escomptés. Le Ministère préfère travailler sur des réalisa-tions concrètes sur le terrain et c’est à partir des cas réussis que tout le système pourra se mettre en place.

Le Ministère a contacté un cabinet pour l’accompagner dans la démarche de mise en place. La réalisation de séminaires de formation sur les techniques de l’offset destinés aux Ministères concernés, à l’ANPME et également à la CGEM ; L’adhésion à des clubs de l’offset à l’international ; Le déploiement sur le terrain de 2 ou 3 conventions de compensation industrielle réussies pour créer une émulation figurent parmi les actions entreprises.

Toutes les démarches effectuées auprès du Ministère de l’In-dustrie sont restées vaines.

MARCHÉS PUBLICS

La CGEM et plusieurs Fédérations professionnelles militent depuis longtemps pour l’instauration de la préférence de l’entreprise nationale. La Commission a jugé nécessaire de réaliser une étude pour l’évaluation des coûts pour le Maroc des contrats publics passés avec des entreprises étrangères. Cette étude servirait d’argumentaire pour appuyer la position de la CGEM pour favoriser l’entreprise nationale de façon à accompagner son développement et à permettre la création de champions nationaux. L’étude va se concentrer sur l’impact des contrats passés aux opérateurs étrangers en termes de pertes ou de manques à gagner pour l’économie nationale, d’aggravation des déficits de la balance commerciale et de la

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balance de paiements, de fiscalité, d’emplois stables, de perte d’expertises mais également effectuer une analyse des avan-tages et des retombées positives sur l’économie nationale à travers la dévolution des marchés aux entreprises nationales.

Sur le volet de la sensibilisation, un guide de vulgarisation des marchés publics au profit des entreprises nationales notam-ment les PME a été réalisé. Il se veut un outil pratique pour les entreprises désireuses de postuler aux marchés publics, met-tant à leur disposition toutes les démarches à entreprendre dans le cadre de leur soumission.

PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ (PPP)

Les contrats de PPP sont un levier de développement de champions nationaux dans le cadre de la stratégie industrielle du pays mais également du développement de l’industrie lo-cale, par la création de valeur ajoutée, le gain d’expertise et de savoir-faire. Cette approche partenariale permet de bénéficier des capacités d’innovation et de financement du secteur privé, d’assurer un partage optimisé des risques en allouant les res-ponsabilités à la partie la mieux à même de les assumer le plus efficacement et de rémunérer les services rendus après leur effectivité et en fonction de leur performance.

La CGEM a été auditionnée par le Conseil Economique Social et Environnemental, le 11 juillet 2014. Elle était représentée par M. Salah-Eddine KADMIRI, Vice-président Général accompagné par M. Karim BENNIS, Président de la Commission Compen-sation Industrielle et Accès aux Marchés Publics de la CGEM et MM. Ahmed RAHMANI et Mohamed SAJID, membres de la Commission pour exposer sa position et ses recommandations sur les contrats de PPP globalement et sur la Loi sur les PPP plus spécifiquement.

Pour la CGEM, le gouvernement doit : ¡ utiliser les PPP comme leviers de développement permet-

tant l’acquisition de nouvelles technologies et la création de champions nationaux. Ils doivent être une partie intégrante de la stratégie industrielle du pays. Le PPP, doit être égale-ment un levier du développement de l’industrie locale par la création de valeur ajoutée, de gain d’expertise et de savoir-faire ;

¡ donner de la visibilité sur la stratégie du Gouvernement par rapport aux secteurs éligibles aux PPP et à la planification permettant au secteur privé de s’y préparer (investisse-ments, formation…) ;

¡ adopter une politique volontariste pour intégrer dans les PPP, les entreprises privées de droit marocain développant déjà de la valeur ajoutée dans le pays ;

¡ associer le secteur privé concerné dans l’évaluation préa-lable de l’intérêt d’un projet PPP et au sein de l’organisme de contrôle et de suivi des réalisations des projets de PPP ;

¡ renforcer la structure chargée du contrôle et du suivi des projets PPP.

Toutes ces recommandations ont été prises en compte par le CESE dans son avis ainsi que par la 2ème Chambre dans la ver-sion de la Loi qui a été soumise en 2ème lecture à la 1ère Chambre qui en a fait fis.

La version de la Loi publiée au Bulletin Officel du 5 février 2015 (version française) ne fait pas mention explicitement de ces points. Cependant, un projet de décret d’application de ladite Loi a été ouvert à la consultation sur le site du Secrétariat Général du Gouvernement pour lequel la Commission a émis ses observations et sa position afin que soient intégrées les recommandations initialement formulées.

PARTICIPATION AUX CONFÉRENCES, SÉMINAIRES, ATELIERS…

Rencontre organisée par la Banque Mondiale pour présenter les résultats préliminaires de l’étude sur l’amélioration des per-formances du système de gestion de la commande publique au Maroc.

VEILLE RÉGLEMENTAIRE

La Commission assure une veille réglementaire sur les disposi-tions légales entourant les sujets qui sont de son ressort. Ainsi, plusieurs textes législatifs et réglementaires ont été diffusés à l’ensemble des membres de la CGEM pour information.

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L’ambition de la Commission Économie Verte est de dévelop-per, avec les pouvoirs publics, une stratégie pour la mise en place d’une économie verte au Maroc et ce, par :

¡ l’encouragement d’entreprises dédiées aux métiers verts ; ¡ la mise en place de mesures incitatives dans le cadre d’une

fiscalité verte et d’une réglementation appropriée ; ¡ le développement d’une veille réglementaire sur les

dispositions environnementales existantes aux niveaux national et international et la formulation d’une position du secteur privé sur les textes en préparation ;

¡ la sensibilisation des entreprises à l’économie verte, à la pro-tection de l’environnement et à la production plus propre ;

¡ le suivi de la mise en œuvre des partenariats en cours et la recherche de nouveaux partenariats à l’échelle nationale et internationale.

Par ailleurs, la Commission appuie et s’appuie sur le Centre Marocain de Production Propre (CMPP), pour l’aboutissement de son ambition.

LANCEMENT DE LA GREEN GROWTH ACADEMY

Cette Académie se veut un espace de dialogue, de partage d’expériences et d’identification des opportunités d’affaires dans l’ensemble des secteurs de l’économie verte autour de débats qui regroupent des experts, opérateurs et respon-sables nationaux et internationaux des secteurs publics et privés :

¡ Tenue de la 1ère conférence du cycle de débats sur le thème « Villes intelligentes : quelle transition ? », le 23 septembre 2014. Tenue de la 2ème conférence sur le thème « Parte-nariat Public-Privé : outil de développement durable », le 9 décembre 2014. Cette rencontre a été organisée en colla-boration avec la Commission Economique des Nations Unies pour l’Europe et l’Agence de Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique, en partena-riat avec la Commission Climat des Affaires et Partenariat Public-Privé (PPP) de la CGEM.

¡ Tenue de la 3ème conférence sur le thème « Emplois Verts : potentiel de développement au Maroc », le 17 mars 2015.

CONSOLIDATION DU PARTENARIAT AVEC LA FONDATION MOHAMMED VI POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNE-MENT

¡ Participation à l’atelier de réflexion sur la vision et le position-nement de la Fondation, le 02 octobre 2014, visant à recueillir l’avis et les suggestions de ses différents partenaires quant à la mise en œuvre et au développement des partenariats en cohérence avec ses objectifs initiaux qui sont, l’éducation, la sensibilisation et les attentes actuelles de ses différents partenaires ;

¡ Participation à la cérémonie de remise des Trophées Lalla Hasna Littoral Durable, le 07 décembre 2014, céré-monie biannuelle récompensant les efforts déployés par les communes responsables de la gestion des plages, des opérateurs privés et associations de la société civile pour l’amélioration de la qualité des plages et la sensibilisation à la protection du littoral ;

¡ Tenue du Conseil d’Administration de la Fondation Lalla Hasna, le 08 décembre 2014, auquel a participé Mme la Présidente de la CGEM qui a rappelé l’importance de la signature de la convention portant sur l’expérimentation de l’outil « bilan carbone » ;

¡ Sensibilisation des entreprises à l’importance de la protec-tion du littoral, du 13 novembre au 26 décembre 2014, en les incitant à mener des actions pour la protection de ce dernier lors de la célébration de la deuxième édition des Journées du Littoral tenue du 15 au 26 décembre 2014. Une présentation sur l’importance du littoral et de sa protection a été diffusée à l’ensemble des membres. L’organisation de ces journées est une recommandation émise lors de la conférence internationale sur la gestion durable du littoral organisée par la Fondation en 2010 et dans laquelle la CGEM a été fortement impliquée ;

¡ Signature d’une convention cadre de partenariat pour la gouvernance, le développement et le déploiement de la méthodologie de comptabilisation des émissions de gaz

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à effet de serre au Maroc, en janvier 2015. Les actions en cours de développement sont : l’organisation d’une ren-contre de sensibilisation au profit des entreprises et l’élabo-ration d’un guide de vulgarisation de l’outil « bilan carbone » et de son utilisation.

REPRÉSENTATION AUPRÈS DES INSTANCES NATIONALES

Suivi de la Stratégie Nationale de Développement Durable Le Ministère de l’Environnement, initiateur de la stratégie nationale de développement durable a organisé des réunions du comité de pilotage de l’étude. Le suivi de l’avancement de l’étude est réalisé au niveau de la Commission Économie Verte par M. Ryad MEZZOUR, Vice-président de la Commission. Rap-pelons que l’objectif de la stratégie, qui s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Charte Nationale de l’Environne-ment et du Développement Durable, est d’examiner toutes les stratégies existantes et à venir, sous l’angle du développement durable.

Audition, au CESE, sur le projet de Loi relatif au Littoral, le 12 novembre 2014 M. Saïd MOULINE, Président de la Commission a exposé les recommandations et la position de la CGEM sur ledit projet.

Tenue de l’atelier de capitalisation du projet YES green et celui du développement de partenariats pour la promotion de l’emploi et de l’entreprenariat vert, le 19 décembre 2014. Le projet a été mené par la Ministère délégué chargé de l’Envi-ronnement. La CGEM a été partenaire dans la mise en œuvre du projet.

Organisation d’un atelier, par le Ministère délégué chargé de l’Environnement, le 23 décembre 2014, concernant le projet d’actualisation de la Loi 12-03, relative aux études d’impact sur l’environnement. Une note de position de la Commission sur la nouvelle version de la Loi a été transmise au Ministère.

Participation aux concertations relatives à la révision de la Loi 10-95 sur l’eau. Loi datant de 1995, dont certaines dispositions sont inappliquées car inapplicables ou devenues désuètes dans le contexte actuel.

SENSIBILISATION ET DIFFUSION D’INFORMATION

La Commission a assuré l’organisation et/ou l’animation de plusieurs séminaires et conférences dont les plus marquants sont :

¡ atelier de réflexion sur le thème « Vers une stratégie na-tionale de gestion des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) au Maroc » organisé en partena-riat avec le Ministère délégué chargé de l’Environnement et l’association Al Jisr, le 16 octobre 2014, en présence des entreprises productrices ou de valorisation des DEEE. Cette rencontre avait pour objet de définir une ébauche de stra-tégie pour la gestion des DEEE au Maroc ;

¡ sensibilisation des élèves et enseignants de l’Académie Régionale de l’Education et de la Formation du Grand Casablanca sur « les énergies renouvelables : levier de développement durable », thème retenu cette année pour le Programme « Jeunes Reporters pour l’Environnement » initié par la Fondation Mohammed VI, les 10 et 11 décembre 2014 ;

¡ intervention à Mundiapolis sur l’économie circulaire appli-quée au domaine de l’eau et de l’assainissement liquide, le 16 décembre 2014.

PARTICIPATION AUX SÉMINAIRES, FORUMS ET SALONS

¡ 6ème édition du Salon Pollutec des équipements, des tech-nologies et des services de l’environnement du 15 au 18 octobre 2014, pour lequel la CGEM est partenaire institu-tionnel depuis sa première édition et est présente via un stand commun avec le CMPP ;

¡ Atelier sur « l’adaptation du secteur privé aux changements climatiques » organisé par la GIZ, le 04 novembre 2014. L’approche finale adoptée est sectorielle ;

¡ Conférence régionale sur les performances industrielles des cleantech organisée par le cluster solaire marocain, le Centre d’Innovation Climat et MASEN, le 17 décembre 2014 ;

¡ 4ème édition du SIT eau, Salon des technologies de l’eau, du 14 au 17 janvier 2015. La CGEM et le CMPP ont été parte-naires institutionnels de ce salon.

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PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA COMMISSION DURANT L’EXERCICE 2014-2015

Code du Travail,au service du développementet de la responsabilité sociale

Droit de grève : Texte de Loi organique

proposé par la CGEM

Commission Emploi et Relations Sociales

La Commission Emploi et Relations Sociales (CERS) a structuré ses actions autour de cinq (5) volets :

¡ inciter l’État à jouer son rôle de régulateur et de facilitateur ; ¡ faire évoluer l’environnement législatif et réglementaire ; ¡ contribuer au développement de la création d’emplois à

travers la mise en œuvre du Pacte National pour l’Emploi ; ¡ capitaliser et formaliser le dialogue direct avec les

partenaires sociaux ; ¡ réfléchir avec toutes les parties prenantes à la construction

d’un modèle social national plus adapté à nos réalités ; ¡ sensibiliser et accompagner les entreprises à optimiser leur

compétitivité et installer un dialogue social direct et durable pour réduire les conflits.

CODE DU TRAVAIL : LES AMENDEMENTS PROPOSÉS PAR LA CGEM

Le code du travail représente certes, une avancée incon-tournable dans la législation qui encadre le travail et l’emploi et que la CGEM salue et appuie depuis son entrée en vigueur en 2004. Cependant, certaines dispositions demeurent inap-pliquées car inapplicables dans le contexte socio-économique actuel de notre pays.

A cet effet, la Commission Emploi et Relations Sociales de la CGEM a développé plusieurs propositions pour l’amélioration

de la législation du travail. Ces mêmes propositions ont été éditées par la suite, sous forme d’un livret pratique dénommé « Code du travail, au service du développement et de la responsabilité sociale ».

DROIT DE GRÈVE : LA CGEM LIVRE SA COPIE

Le droit de grève constitue un droit légitime de défense des intérêts matériels et moraux des salariés, tel que prévu dans certaines conventions interna-tionales et dans l’article 29 de la nouvelle Constitution de 2011, qui évoque dans son deuxième alinéa la nécessité de promul-guer une Loi organique pour définir les conditions d’exercice de ce droit.Fidèle à sa dynamique de force de proposition, la Commission Emploi et Relations Sociales de la CGEM a présenté une propo-sition de texte de Loi organique

au gouvernement et aux syndicats,relative aux conditions et modalités d’exercice du droit de grève dans son livret intitulé « Droit de grève : texte de loi organique proposé par la CGEM ». Une proposition issue de la pratique et surtout, conforme aux références légales nationales et internationales.

FLEXIBILITÉ DU MARCHÉ DU TRAVAIL : MODE D’EMPLOI PROPOSÉ PAR LA CGEM

Sans une réforme du marché du travail en profondeur et un changement de paradigme de la part des acteurs politiques et des partenaires sociaux, nous ne réussirons jamais à réduire la fracture sociale qui existe et qui interdirait à jamais au primo demandeur d’emploi d’avoir accès au marché du travail.

Dans ce contexte, la Commission Emploi et Relations Sociales de la CGEM a décidé d’éditer le guide pratique « Flexibilité responsable au service de la compétitivité et de l’emploi » qui propose un modèle combinant flexibilité et sécurité du marché du travail et visant la réduction de la précarité.

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Rencontres mensuelles « Progrès Economique et Social » : Le DG de la CNSS invité de la CGEM, le 11 novembre 2014

RÉGIONALISATION DU DISPOSITIF DE MÉDIATION SOCIALE CGEM-SYNDICATS

Dans le cadre des conventions paraphées avec les cinq centrales syndicales les plus représentatives, les Commissions mixtes CGEM-Syndicats ont contribué efficacement à la résolution de plusieurs conflits sociaux qui leur ont été présentés. Après le succès du dispositif au niveau national avec un taux de résolution des conflits avoisinant les 90%, la Commission Emploi et Relations Sociales de la CGEM a initié depuis février 2014, le projet de régionalisation du mécanisme à travers la signature de conventions avec les partenaires sociaux des régions Oriental, Marrakech-Tensift-Haouz, Souss-Massa-Draâ et Tanger-Tétouan. D’autres conventions régionales de médiation seront scellées durant les mois à venir, pour couvrir les autres régions du pays.

CARAVANE CGEM DE LA CONFORMITÉ ET DU DIALOGUE SOCIAL

Depuis son lancement en février 2013, la caravane sociale de la CGEM a sillonné six (6) régions du pays pour débattre avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiques régionaux du dialogue et de la médiation sociale en tant que leviers de la compétitivité de l’entreprise. Les différentes étapes de la caravane ont aussi été l’occasion de parapher des accords régionaux de médiation sociale entre les CGEM Régions et leurs principaux partenaires sociaux locaux.

« PROGRÈS ÉCONOMIQUE ET SOCIAL », LE RENDEZ-VOUS MENSUEL DE LA COMMISSION EMPLOI ET RELATIONS SOCIALES DE LA CGEM

Dans un souci permanent d’information et d’accompagnement de l’entreprise marocaine dans l’amélioration continuelle de son climat socio-économique et de sa compétitivité, la Commission Emploi et Relations Sociales de la CGEM a lancé, en septembre 2014, une série de rencontres-débats mensuelles baptisée « Progrès économique et social ». Un espace de dialogue et d’échange, avec tous les mois, un invité de renom pour débattre d’un thème important touchant à l’environnement socio-économique de l’entreprise qui nous interpelle tous : décideurs, employés ou employeurs.

LA CGEM LANCE SON ACADÉMIE SOCIALE

Dans le but de renforcer ses actions visant la promotion du dialogue social direct, le développement de la conformité sociale et du champ conventionnel… la CERS a lancé, en avril 2014, l’idée de créer une académie sociale destinée aux membres et aux partenaires de la CGEM. Un cycle diplômant composé de plusieurs modules dispensés par une équipe pluridisciplinaire d’experts et de praticiens du domaine social.

Après la finalisation de l’étude de faisabilité réalisée par les experts du Bureau International du Travail (BIT), l’académie a débuté par une expérience-pilote intra-entreprise pour se voir élargie à l’ensemble des entreprises membres et des partenaires de la CGEM (inter-entreprises).

INDEMNITÉ POUR PERTE D’EMPLOI (IPE)

Prévue par le dernier alinéa de l’article 53 du code du travail, l’Indemnité pour Perte d’Emploi (IPE) qui a été une initiative de la CGEM, a finalement vu le jour le 1er décembre 2014. Elle devrait bénéficier à environ 34.000 personnes par an, qui, suite à la perte involontaire de leurs emplois, recevront une aide financière et un accompagnement de l’ANAPEC et de l’OFPPT pour réintégrer le marché du travail.

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COMMISSION EMPLOI ET RELATIONS SOCIALES

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EXTENSION DE L’ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE (AMO) AUX SOINS DENTAIRES

Suite à l’accord de la CGEM, l’extension de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) aux soins dentaires est désormais effective et ce, depuis le 1er janvier 2015. Comme exigé par la Confédération, l’État prendra en charge, durant la première année suivant le démarrage du dispositif, la hausse générée par cette disposition.

PRINCIPAUX SÉMINAIRES, CONFÉRENCES ET RENCONTRES

¡ La Commission Emploi et Relations Sociales de la CGEM a accueilli la 4ème session du Forum des Employeurs du Maghreb. Cette réunion, qui a connu la participation d’organisations internationales d’employeurs (UTICA, CGEA, Fédération des Entreprises de Belgique…), a été dédiée au sujet du « Droit de Grève » ;

¡ En tant que membre du Bureau International du Travail (BIT), la CGEM a participé, via sa Commission Emploi et Relations Sociales, aux travaux de la 103ème session de la conférence internationale du travail qui a eu lieu à Genève, en juin 2014. A noter qu’en marge de cette conférence, le Président de la Commission, M. Jamal BELAHRACH a été élu Administrateur du BIT ;

¡ La Commission Emploi et Relations Sociales de la CGEM a représenté les employeurs marocains lors des travaux de la 41ème conférence de l’Organisation Arabe du Travail (OAT) organisée sous le thème « la promotion de l’emploi et le rôle de l’inspection du travail » ;

¡ La Commission Emploi et Relations Sociales a participé aux commissions préparatoires et a représenté la CGEM aux travaux du colloque national sur les 10 ans du code du travail ;

¡ En tant que membre de la coopération maroco-italienne pour le dialogue social, la Commission Emploi et Relations Sociales a participé aux différentes activités du programme « Le dialogue social pour un développement inclusif et la cohésion sociale au Maroc 14/15 » mené par l’Institut Syndical

de Coopération : ISCOS (Istituto Sindacale di Cooperazione allo Sviluppo) ;

¡ La Commission Emploi et Relations Sociales de la CGEM a représenté, avec les syndicats des travailleurs les plus représentatifs, le Maroc aux travaux du Forum des Partenaires Sociaux du Maghreb organisé à Tunis par le Bureau International du Travail (BIT). Ce forum a été couronné par l’adoption de la « Déclaration de Tunis » ; une feuille de route commune entre les partenaires sociaux participants visant le renforcement du dialogue social inter et intra pays du Maghreb ;

¡ Stratégie Nationale pour l’Emploi (SNE) : impliquée depuis la phase diagnostic, la Commission Emploi et Relations Sociales a participé à l’ensemble des travaux des comités technique et de pilotage chargés du suivi de la SNE ;

¡ Invité par la Chambre de Commerce Française, le Président de la Commission Emploi et Relations Sociales a animé une réunion d’information sur le « Contrat de travail temporaire : outil de flexibilité de l’emploi » ;

¡ Membre actif du programme IRAM ((Migration de travail & protection des droits des travailleurs migrants), la CERS a participé aux travaux de réalisation de ce projet triennal (2013-2015) porté par le Bureau International du Travail (BIT) visant l’amélioration de la gouvernance de la migration de la main d’œuvre depuis et vers le Maroc ;

¡ Dans le cadre de la convention de partenariat CGEM-AGEF, la CERS a co-organisé avec l’Association des Gestionnaires et Formateurs en ressources humaines un dîner-débat sur « la médiation, outil de prévention et de résolution des conflits collectifs du travail » ;

¡ Invitée par le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), la Commission a animé les travaux d’une journée d’études organisée en février 2015 sur « les politiques actives de l’emploi au Maroc » ;

¡ Invitée par la CNSS, la Commission Emploi et Relations Sociales a participé aux travaux du Forum Régional de la Sécurité Sociale pour l’Afrique organisé à Casablanca par l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS).

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COMMISSION FORMATION PROFESSIONNELLE

LA RÉFORME DE LA FORMATION EN COURS D’EMPLOI

Fruit d’un travail collaboratif étroit entre les différentes parties prenantes, dès la prise de fonction de la Présidence, ce chantier fut une des priorités de la CGEM.

La mise en place de la réforme de la formation en cours d’em-ploi est le résultat de trois années d’intenses négociations par-fois difficiles mais constamment animées par un esprit positif de coopération et marqué par un leadership remarquable de la Présidence.

Le facteur clé de cette réussite repose sur le fait de por-ter une réforme à isopérimètre juridique en vue de résultats tangibles à court terme. Cependant, le long terme est aussi pris en considération avec le projet de Loi sur la Formation Continue, en juillet 2014 (actuellement dans les circuits d’ap-probation institutionnel) qui a été adopté par le Conseil du Gouvernement.

LA RÉFORME DANS LE COURT TERME : LES NOUVEAUX MÉCANISMES DES GIAC ET DES CSF OPÉRATIONNELS DEPUIS LE 02 JUIN 2014

La recherche d’un cadre opérationnel crédible et efficace à très court terme est une nécessité absolue au regard des défis et des enjeux auxquels fait face la TPME marocaine. Privée depuis une décennie de ces deux instruments, la TPME a évolué sans capacité à anticiper les impacts des changements, sans se doter d’une vision d’avenir et sans instruments efficaces d’adaptation de ses compétences.

Partant de ce constat, la Commission a proposé, en août 2012, une réforme à iso-cadre, juridique, basée sur quatre mesures fondamentales :

la simplification du manuel de procédures des CSFElle consiste à exclure les multiples contrôles à priori qui pénalisent le processus de remboursement des frais de

formation continue engagés tout en introduisant le tiers payant au profit des TPME ;

la dématérialisation des échanges entreprise-OFPPTLes procédures simplifiées sont dématérialisées et la plate-forme e-CSF assurera le traitement et le suivi du contrat de formation de son introduction à sa liquidation ;

la mise en œuvre des mécanismes de prospective métiers et compétences au travers d’un financement déplafonné des actions du Groupement Interprofessionnel d’Aide au Conseil (GIAC). Les Observatoires Métiers et Compétences des Branches Professionnelles et des Régions sont ainsi institués et financés par les GIAC qui disposent d’un financement d’un montant de 2 MDh par Branche ou par Région/Zone d’activité valable pour une période récurrente de 2 ans ;

la sécurisation du financement des GIAC et des CSF à travers le transfert annuel de 30% de la TFP. Un Compte d’exploitation général et un plan comptable normalisé des CSF et des GIAC est aujourd’hui mis en place.

Ces 4 mesures fondamentales ont été adoptées à l’unanimité par le Conseil d’Administration de l’OFPPT et instituées par la signature des avenants des manuels de procédures des CSF et des GIAC, le 02 Juin 2014. Ces macro-mesures ont été mises en œuvre grâce à l’adoption par le Comité Central des CSF, en novembre 2014, de 38 mesures opérationnelles. La réforme dans le moyen terme : le Projet de Loi sur la Formation Continue (juillet 2014) et la Stratégie de la Formation Professionnelle à l’horizon 2021.

Pour donner corps à un droit constitutionnel permettant de mettre à disposition des citoyens des instruments de formation visant l’amélioration continue de l’employabilité et pour instituer une gouvernance prospective et participative de la formation professionnelle tout au long de la vie, une refonte du cadre légal est devenue nécessaire et incontournable.

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Grâce à une implication forte de la CGEM et à ses propositions, le projet de Loi sur la formation continue a été renforcé par les éléments suivants (liste non exhaustive) :

¡ externalisation de la gouvernance de la formation continue ; ¡ reconduite des acquis de la réforme à court terme ; ¡ droit à la formation à l’initiative de l’individu (salarié ou non

salarié) ; ¡ bilan de compétences et validation des acquis d’expérience

professionnelle.

PARTICIPATION AUX INSTANCES DE GOUVERNANCE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

La Commission participe de manière proactive et permanente aux travaux des différentes instances de gouvernance de l’OFPPT (le Comité Central des CSF, le Comité de Gestion et le Conseil d’Administration) en apportant des propositions et recommandations visant le renforcement et l’amélioration du dispositif actuel de la Formation Professionnelle.

Par ailleurs, la Commission n’a eu de cesse d’explorer de nouvelles pistes d’intégration et de collaboration entre les partenaires. C’est dans le cadre du programme Millenium Challenge Corporation (MCC) que la Commission a développé, en coopération avec les représentants du Département de la FP, l’OFPPT et le Ministère de l’Emploi, une proposition concrète pour la mise en place de l’Observatoire National du Marché du Travail et des Observatoires Régionaux et de Branches. Ce projet a été accueilli favorablement par les équipes du MCC.

Dans la continuité des actions menées dans le cadre de la coo-pération internationale, la Commission participe activement aux comités de pilotage de la coopération avec European Trai-ning Fondation (ETF) qui coordonne les projets de collabora-tion en cours, notamment :

¡ les Qualifications pour la Méditerranée ; ¡ la Gouvernance pour l’employabilité dans la Méditerranée ; ¡ le Processus de Turin ; ¡ la Gouvernance Régionale du Système de la Formation

Rencontre avec M. Abdelaâdim GUERROUJ, Ministre Délégué chargé de la Formation Professionnelle sur le thème « PME : Fin du dysfonctionnement chronique des mécanismes des Contrats Spéciaux de Formation (CSF) », le 23 février 2015

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Professionnelle, en appui à la Régionalisation Avancée avec un projet pilote sur la région Tanger-Tétouan ;

¡ les Certifications Sectorielles Régionales pour la région méditerranéenne pour les secteurs pilotes : BTP et Tourisme.

PROJET DE LA RÉFORME DE L’ÉDUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE PAR LE BIAIS DE L’APPROCHE PAR COMPÉTENCE

Ce projet est mené en collaboration avec la coopération Canadienne à qui la Commission a formulé plusieurs observations et recommandations.

BRITISH COUNCIL, « SKILLS FOR EMPLOYABILITY » PROGRAM

Dans le cadre du programme du renforcement du partenariat stratégique entre le Royaume-Uni et le Royaume du Maroc, un programme intitulé « Skills For Employability » porté par le British Council, a été proposé à la CGEM. Il s’agit d’un programme visant la promotion de l’employabilité des actifs à travers la formation pilotée par la demande du marché de l’emploi. Dans ce contexte, la Commission a porté son choix sur l’identification des meilleures pratiques mondiales en matière de Supply Chain (chaîne d’approvisionnement étendue) et la définition des besoins en compétences pour leur promotion/appropriation/mise en œuvre dans le secteur de l’industrie avec un focus sur le secteur de l’Aéronautique.

Avec le soutien financier du British Council, la Commission, en partenariat avec la Supply Chain Foundation a réalisé les objectifs suivants : 1. l’élaboration d’une infrastructure de qualification de la Supply Chain, 2. la création d’un pôle de compétence réunissant toutes les parties prenantes du secteur de l’aéronautique (entreprises, organisations professionnelles, GIAC, universités, OFPPT...).

CADRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS (CNC)

Le CNC est un instrument incontournable et décisif pour la reformulation du système de diplomation (= de certification) du Royaume. Il représente la pierre angulaire de toute réforme du système d’enseignement et de formation professionnelle. L’opérationnalisation de cet instrument représente un puis-sant levier au service de l’adéquation emploi-formation, de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes, de l’employabilité de l’individu tout au long de la vie et de la compétitivité durable de l’économie du Royaume. La Commission participe à sa mise en œuvre par la proposition d’un système de gouvernance et de pilotage efficient. La CGEM est membre permanent du Comité National du Cadre National des Certifications placé sous la Présidence du Chef du Gouvernement et membre du Comité de pilotage de mise en œuvre.

ACTIONS CONTINUES DE LA COMMISSION

¡ Au Conseil Economique, Social et Environnemental : intervention dans différentes auditions sur des questions relatives à « l’employabilité des jeunesé », au « capital humain et le capital immatériel », sur « les enjeux de la compétitivité et de l’emploi »…

¡ Avec les bailleurs de fonds : délégation de l’UE à Rabat, Commission Européenne, Banque Mondiale, Société Finan-cière Internationale, BAD…

¡ Participation à l’élaboration du projet de création d’un établissement de Formation tout au long de la vie avec le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) ;

¡ Participation, en tant que speaker, dans plus d’une vingtaine de conférences ou meeting consacrés à la question du développement du capital humain.

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COMMISSION ÉTHIQUE ET BONNE GOUVERNANCE

La Commission Éthique et Bonne Gouvernance a pour mission de promouvoir l’éthique des affaires et la bonne gouvernance dans la gestion de l’entreprise. Elle exprime la voix du patronat et défend ses positions. Pour ce faire, elle agit dans le cadre de partenariats avec les pouvoirs publics, les institutions privées et les organisations internationales.

STRATÉGIE NATIONALE DE PRÉVENTION ET DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Sous le pilotage du Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration associant la CGEM, l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC), Transparency Maroc ainsi que d’autres départements ministériels, une étude a été officiellement lancée le 27 février 2014 pour mettre en place une Stratégie Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption.

Cette étude confiée au cabinet PWC, suite à un appel d’offres, prend en considération les conclusions de l’étude réalisée par le Conseil de l’Europe et l’ICPC qui ont interrogé différentes parties prenantes pour établir le diagnostic du cadre législatif anti-corruption marocain.

Celle-ci dotera le Maroc d’une vision stratégique et d’un plan d’actions de prévention de lutte contre la corruption.

Dans ce cadre, la Commission a pris part aux différents ateliers stratégiques, réunions des comités projets et des comités de suivi tenus tout au long de l’année 2014, au cours desquels elle a fait part de ses remarques, suggestions et recommandations. Lors du comité de pilotage tenu le 15 janvier 2015 et présidé par le Chef du Gouvernement, la Commission a réitéré l’ensemble de ses préconisations y compris par écrit, afin que ce travail soit adapté aux besoins et attentes des opérateurs économiques et à la réalité vécue notamment par les PME.

La Commission a, par ailleurs, organisé un atelier stratégique dédié au secteur privé à la CGEM, le 24 juin 2014.Dans le même cadre, sur invitation du Ministère de la Fonc-

tion Publique et de la Modernisation et en partenariat avec le PNUD, la Commission a participé à une formation sur les outils d’évaluation et de monitoring à mettre en place dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, du 12 au 14 novembre 2014 à l’ENA.

LUTTE CONTRE LA CONTREFAÇON ET ACTIONS MISES EN ŒUVRE DANS LE CADRE DU COMITÉ NATIONAL POUR LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE (CONPIAC)

La Commission Éthique et Bonne Gouvernance préside le Groupe de Travail « Secteur privé » du Comité National pour la Propriété Industrielle et Contrefaçon « CONPIAC ».

Pour rappel, une étude sur les incidences économiques de la contrefaçon au Maroc a été réalisée et ses résultats ont été présentés lors d’une conférence tenue à la CGEM le 13 février 2013. Cette étude a permis d’identifier les secteurs les plus touchés par la contrefaçon et de faire ressortir les régions les plus exposées à ce phénomène. Ainsi, l’étude a donné lieu à un ensemble de recommandations et de propositions. Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions, des rencontres régionales ont été organisées à Tanger et à Oujda respectivement les 19 - 20 mai et le 13 novembre 2014 en présence des Présidents des CGEM Régions concernées ou de leurs représentants.

Dans le cadre de la lutte contre la contrefaçon, la Commis-sion a participé à plusieurs rencontres dont la 3ème réunion euro-méditerranéenne des comités nationaux de lutte contre la contrefaçon, (CNACs) tenue à Rome, le 25 novembre 2014, qui a connu l’élargissement de la lutte contre la contrefaçon dans la zone euro-méditerranéenne. En effet, le processus de coopération a été renforcé et élargi impliquant désormais 16 pays. Le 25 novembre 2014, des représentants gouvernemen-taux de Bulgarie, Croatie, Égypte, France, Grèce, Italie, Jorda-nie, Liban, Malte, Maroc, Portugal, Roumanie, Serbie, Slovénie, Espagne et Turquie ont signé la « Déclaration de Rome de renforcement dans la lutte contre la contrefaçon » pour apporter un nouvel élan aux politiques et pratiques anti-contre-

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façon. En marge de cette rencontre, la Commission a présen-té les actions du secteur privé à l’adresse des entreprises en matière de sensibilisation et de lutte contre la contrefaçon.Elle a également participé à la Journée Mondiale de la Contre-façon organisée le 5 juin 2014 dans le cadre des actions du CONPIAC ainsi qu’à la présentation, en avant-première, des nouveautés de la 6ème édition des Morocco Awards organisée par l’OMPIC, le 18 décembre 2014.

RÉSEAU ACIAC DU PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT

Le réseau régional du PNUD pour l’Intégrité et la Lutte contre la Corruption dans les Pays Arabes (PNUD-ACIAC) a pour ob-jectif de renforcer la coopération entre les différents acteurs publics, privés et sociétés civiles des pays arabes pour plus d’intégrité dans la gestion des affaires. Il a également pour mission de partager les bonnes pratiques et les expériences réussies des pays membres permettant ainsi leur dissémina-tion et l’implémentation à l’échelle de la zone MENA.

La Commission a organisé ou pris part à différentes rencontres et conférences régionales du réseau :

¡ organisation, en partenariat avec le PNUD-ACIAC, de sémi-naires locaux sur les cours anti-corruption dédiés aux PME membres de la CGEM, les 17 et 18 juin, à Casablanca et les 19 et 20 juin 2014 à Rabat ;

¡ participation aux consultations de haut niveau organisées par le PNUD à Skhirat, les 19 et 20 novembre 2014, sous le thème « Les voies de coopération contre la corruption et pour l’intégrité dans les pays arabes » en vue de définir la 2ème phase du programme ACIAC ACINET ;

¡ participation à l’atelier régional organisé par le PNUD-ACIAC en partenariat avec la CGEM du 15 au 17 novembre 2014 à Casablanca sur le thème « Vers la dissémination du cours de formation, agir contre la corruption » pour les PME dans les pays arabes. Cette rencontre des formateurs régionaux et locaux, intervenant en conclusion de la phase de pilotage du cours de lutte contre la corruption pour les PME dans les pays arabes, a eu pour objectif notamment de présenter les résultats de la première phase de ce pilotage.

PROGRAMME MENA-OCDE POUR L’INVESTISSEMENT

La Commission est intervenue, le 21 janvier 2015 à Casablanca lors d’un atelier organisé dans le cadre du programme MENA OCDE pour la Gouvernance, en partenariat avec l’ICPC et l’Ins-titution du Médiateur sur le thème « Une approche inclusive pour la promotion de la bonne gouvernance au niveau local.» La Commission a également participé, le 22 janvier 2015, à la Conférence Nationale sur « Le rôle des institutions indépen-dantes dans la moralisation de la vie publique » ainsi qu’à la rencontre organisée par le Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, en partenariat avec l’OCDE, le 23 janvier 2015, relative à la présentation du projet de rapport l’Open Government.

ACTIONS DE PLAIDOYER DANS LE CADRE DE LA PRÉPARATION DES NOUVELLES LOIS

La création de l’Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption a été instaurée par l’article 36 de la Constitution 2011 et vise à instaurer une « culture de l’inté-grité » au Maroc pour faire avancer le chantier de la lutte contre la corruption.

Partant du constat que le projet de Loi n°12.133, tel que validé par le Gouvernement, ne permet pas à l’instance de remplir pleinement ses prérogatives telles que préconisées par la Constitution et limite les moyens possibles et réalistes de lutter contre la corruption. La Commission Éthique et Bonne Gouvernance a élaboré une note de position soulignant le recul de ce projet de Loi ainsi que les points de vigilance et les recommandations en vue d’aboutir à la mise en place d’un dispositif d’intégrité fort, porté par des institutions disposant de pouvoirs législatifs et opérationnels conformes aux impéra-tifs d’urgence que nécessite le climat des affaires aujourd’hui.

Ainsi, en vue de faire connaître la position de la CGEM et d’échanger avec les différentes parties prenantes, la Commission a organisé une rencontre-débat sur le thème « Nouvelle instance de lutte contre la corruption : en phase avec les exigences d’une économie saine et compétitive ? », le 11 septembre 2014 à la CGEM, en partenariat avec le PNUD.

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COMMISSION EXPLOITATION DES ALE ET RELATIONS INTERNATIONALES BILATÉRALES

Dans un contexte marqué par l’accélération de la globalisation de l’économie et la multiplication des accords commerciaux régionaux, le Maroc s’est engagé, au cours de ces dernières décennies, dans des réformes économiques profondes et structurelles.

La concrétisation des Accords de Libre-Echange (ALE) a significativement augmenté les importations du Maroc, en raison, notamment, de la dynamique de la consommation intérieure. Cependant, ces ALE ont eu moins d’effets sur l’offre exportable, en raison de la faible compétitivité de notre économie à l’international, de la faible diversité et de la valeur ajoutée limitée de nos exportations. Ceci a donc contribué au creusement continu et régulier du déficit commercial.

Sans remettre en cause les choix d’ouverture de l’économie marocaine, la Commission constate néanmoins que le rythme de conclusion de ces ALE n’a pas été accompagné de mesures suffisantes sur le plan de la préparation et de l’accompagnement du tissu productif national. Le lancement de stratégies sectorielles ambitieuses, telles qu’Emergence, le Plan Maroc Vert ou, plus récemment, le Plan d’Accélération Industrielle ont commencé à inverser cette tendance et à renforcer la capacité exportatrice de l’économie marocaine.

Dans ce cadre, les principaux objectifs de la Commission Exploitation des ALE et Relations Internationales Bilatérales sont :

¡ améliorer, en concertation avec le Gouvernement, la préparation, le suivi et la mise en œuvre des ALE entre le Maroc et ses différents partenaires internationaux ;

¡ réaffirmer et renforcer les choix stratégiques du Maroc dans le domaine des relations économiques internationales, particulièrement l’ancrage à l’Union Européenne, dans une logique qui puisse profiter aux deux parties ;

¡ promouvoir l’accompagnement des ALE par des politiques structurelles d’amélioration de la compétitivité, notamment par le renforcement de l’offre exportable ainsi que l’appui à la logistique au service des exportations.

CONTRIBUTION À L’ÉLABORATION DES ÉTUDES D’IMPACT DE L’ALECA MAROC - UE

Dans le cadre de la préparation des négociations de l’Accord de Libre-Echange Complet et Approfondi (ALECA) entre le Maroc et l’Union Européenne, la CGEM a proposé au Ministère Chargé du Commerce Extérieur d’élaborer une étude d’impact qui permettra à la partie marocaine d’avoir une meilleure visibilité sur les principaux enjeux de ces négociations et d’identifier les besoins d’accompagnement nécessaires pour la négociation et la mise en œuvre de cet accord.

C’est ainsi que la Commission a participé, le 29 octobre 2014, à un séminaire d’information visant à exposer les méthodologies afférentes à cette étude d’impact, lancée par le Ministère du Commerce Extérieur. Par ailleurs, les Fédérations sectorielles ont contribué à l’élaboration de cette étude en participant activement aux consultations concernant les secteurs clés inhérents à l’ALECA.

RÉCEPTION D’UNE DÉLÉGATION DU GROUPE D’AMITIÉ UE-MAROC DU PARLEMENT EUROPÉEN

Dans le cadre de la visite, au Maroc, d’une délégation du groupe d’amitié UE-Maroc du Parlement Européen, M. Younes ZRIKEM, Président de la Commission Exploitation des ALE et Relations Internationales Bilatérales , a reçu le 29 octobre 2014, le Président du groupe d’amitié, M. Gilles PARGNEAUX qui était accompagné de deux autres eurodéputés.

RENCONTRE MAROCO-BRITANNIQUE

Mme Miriem BENSALAH CHAQROUN a reçu, le 17 juin 2014, son Excellence Lalla Joumala ALAOUI et l’Honorable Alderman Fiona WOOLF, Lord Maire de la City de Londres.

RENCONTRE MAROCO-AMÉRICAINE

En marge du comité conjoint maroco-américain, Mme Nawal ELAIDAOUI, Vice-présidente de la Commission a reçu le 19 février 2015, une délégation composée des représentants du

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Gouvernement américain, présidée par M. Daniel MULLANEY, Adjoint du Représentant Américain au Commerce. Cette rencontre a permis aux deux parties de dresser le bilan relatif à la mise en œuvre de l’ALE conclu entre le Maroc et les États-Unis et d’échanger sur le renforcement des relations économiques bilatérales.

« FAIRE DES AFFAIRES AUX ÉTATS-UNIS » : UN GUIDE À L’INTENTION DES ENTREPRISES MAROCAINES

La Commission a rédigé un guide à l’intention des entreprises marocaines ayant la volonté stratégique d’investir aux États-Unis. Ce document vise, entre autres, à :

¡ informer les membres de la CGEM sur l’ALE entre le Maroc et les États-Unis ;

¡ éclairer les entreprises sur les spécificités du marché américain ;

¡ préparer l’exportateur à mener efficacement des affaires sur le marché américain ;

¡ permettre aux entreprises d’acquérir une meilleure compréhension des contraintes réglementaires et techniques du marché américain.

SÉMINAIRE D’INFORMATION CONCERNANT L’INSTRUCTION GÉNÉRALE DES OPÉRATIONS DE CHANGES

Dans le cadre de la refonte de l’Instruction Générale des Opérations de Changes, la Commission, en collaboration avec l’Office des Changes, a organisé, le 19 juin 2014, un séminaire d’information visant à présenter les nouvelles dispositions de la réglementation des opérations de changes.

Tenue en présence de M. Jaouad HAMRI, Directeur de l’Office des Changes, cette rencontre a permis également aux membres de la CGEM d’évoquer les problématiques liées aux dispositions réglementaires actuelles.

SÉANCE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION CONCERNANT LES NOUVEAUX AMENDEMENTS DU SYSTÈME HARMONISÉ (SH) 2007 ET 2012

La Commission a tenu, le 28 janvier 2015, une séance d’information et de sensibilisation concernant les principaux amendements du Système Harmonisé (SH) 2007 et 2012. Lors

de cette rencontre, M. Abdelghani MOUHSSINE, Chef de division des bases de taxation au sein de l’Administration des Douanes et Impôts Indirects, a fait une présentation des amendements récents du SH ainsi que leurs impacts sur plusieurs secteurs d’activité.

EXAMEN DES PROJETS DE LOI CONCERNANT LE COMMERCE EXTÉRIEUR

Après avoir examiné les projets de Loi concernant le Commerce Extérieur et la Transformation du CNCE en Observatoire du Commerce Extérieur, la CGEM, conjointement avec les Fédérations professionnelles, a transmis ses propositions et ses remarques au Ministère du Commerce Extérieur.

Le projet de Loi sur le Commerce Extérieur a été accueilli très favorablement par la CGEM étant donné que cette Loi va contribuer à instituer le dialogue public/privé relatif aux accords de libre-échange et à la gouvernance des instances de préparation et de négociation de ces accords.

CONTRIBUTION À LA MISE EN ŒUVRE DE « MAROC EXPORT PLUS »

Dans le cadre de la stratégie de développement et de promotion « Maroc Export Plus », la CGEM a signé, avec le Ministère Chargé du Commerce Extérieur et Maroc Export, en septembre 2011, des conventions de partenariat concernant six programmes d’appui visant à accompagner les entreprises exportatrices et à mettre à leur disposition un ensemble d’outils nécessaires à leur développement à l’international.

La Commission Exploitation des ALE et Relations Internationales Bilatérales contribue également aux travaux du Comité de Pilotage des programmes « Contrats de Croissance à l’Export », « Audit à l’Export » et « Programme de Formation et Renforcement des Capacités en Commerce International ».

La Commission devra poursuivre sa collaboration avec le Ministère du Commerce Extérieur en vue de relancer et d’améliorer l’efficacité et l’impact de ces programmes de soutien aux exportations.

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COMMISSION FISCALITÉ

La Commission a maintenu sa mobilisation pour l’allégement de la pression fiscale au profit des entreprises et la simplifica-tion des relations entre l’Administration et le contribuable.

Dans ce cadre, la Commission a suivi de près toutes les étapes de l’élaboration de la Loi de Finances 2015, depuis la prépa-ration des recommandations jusqu’à la publication au Bulletin Officiel. La présence de la CGEM dans ce processus de Loi de finances témoigne de :

¡ la démarche partenariale tenue avec l’Administration Fis-cale ;

¡ le poids de la Confédération dans le champ économique national ;

¡ l’implication dans le changement du cadre économique national à travers l’amélioration de l’environnement des affaires.

C’est ainsi que la Commission a tenu plusieurs réunions d’infor-mation, de consultation, de cadrage et de recueil des propo-sitions des structures constituantes de la Confédération : les Fédérations Sectorielles, les CGEM-Régions et les Commis-sions transversales. Ces dernières ont remonté leurs propo-sitions d’amélioration du dispositif fiscal actuel. La réforme de la TVA (neutralité, crédit de TVA…) a figuré, comme à l’accou-tumé, en tête de liste des demandes des membres.

Par ailleurs, M. BOUKHRISS, Président de la Commission Fiscalité s’est entretenu avec les décideurs de l’Administration Fiscale afin de discuter de manière approfondie de chaque proposition. Il s’agit en l’occurrence des réunions tenues avec M. Mohamed BOUSSAID, Ministre de l’Economie et des Finances et avec Abdellatif ZAGHNOUN, Directeur Général des Impôts.

M. BOUKRISS a également participé à d’autres ateliers de travail, relatifs à la Loi de Finances notamment :

¡ les journées d’étude parlementaires organisées par les par-tis politiques de la 1ère et la 2ème Chambre ;

¡ les travaux de la Commission des Finances de la Première Chambre du Parlement ;

¡ les rencontres avec les principaux chefs de groupes parle-mentaires des deux Chambres pour présenter les amende-ments portés par la CGEM ;

¡ les réunions avec la DGI pour la validation de la note circu-laire relative à la Loi de Finances.

A l’issue de la publication de la Loi de Finances, la Commis-sion Fiscalité a organisé plusieurs rencontres d’information au profit des membres de la Confédération, à Casablanca et Marrakech, en collaboration avec la Fédération de la Chimie et de la Parachimie.

La Commission Fiscalité a également suivi le dossier de rem-boursement du crédit de TVA, chantier qui demeure au cœur des préoccupations de la Commission. La Loi de finances 2014 a défini les modalités de son application en publiant, pour la première fois, son décret d’application et la note circulaire le

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cadrant. Cette avancée donne un nouveau souffle aux PME en leur permettant de faire face aux problèmes de trésorerie qu’elles subissent.

Différents ateliers de sensibilisation ont été animés à Casa-blanca et Marrakech pour présenter les particularités du décret. La Commission Fiscalité s’est réjouie de cette réalisa-tion et demande la généralisation de l’application du rembour-sement du crédit de TVA à l’ensemble des entreprises, quel que soit le montant de leur crédit.

La Taxe Ecologique sur le plastique a également figuré parmi les dossiers phares de cet exercice.

En effet, celle-ci a fait l’objet de contestation de la part de la CGEM du fait qu’elle constitue un frein à la compétitivi-té du produit national. Dans le but de la rendre équitable, la Commission Fiscalité a sensibilisé les membres et les Fédéra-tions sur la nécessité de baisser le taux et d’élargir l’assiette. Dans ce cadre, des rencontres ont été tenues en collaboration avec la Fédération Marocaine de la Plasturgie pour la définition

des listes des articles à introduire dans le champ d’applica-tion de l’écotaxe. Ces listes ont été transmises au Ministère de l’Environnement pour décision et arbitrage.

Quant aux Droits de Timbres, ils ont fait l’objet d’un traitement inattendu de la part de l’Administration en 2014. En effet, le fisc a envoyé pour la première fois, des notifications de recouvre-ment des Droits de Timbres relatifs à la période 2004-2014. Les montants sont importants et pèsent lourdement sur la trésorerie des entreprises.

Afin de faire face à cette situation, la Commission Fiscalité a tenu des réunions avec la Direction Générale des Impôts pour trouver un terrain d’entente répondant aux contraintes de chaque partie. Un cadre régissant les Droits de Timbre est en cours d’élaboration.

A ces dossiers, s’ajoute celui de la TVA sur la messagerie qui a fait l’objet de plusieurs réunions dans le but de définir son cadre d’application.

Suite à l’étude menée par la Cour des Comptes pour le diagnostic et l’évaluation du dispositif de la fiscalité locale, la CGEM a été sollicitée pour communiquer sur sa vision. A cet effet, elle a participé aux entretiens de discussion sur les blocages vécus par les entreprises et sur les pistes d’améliora-tion à proposer pour y remédier.

Les autres actions de la Commission Fiscalité peuvent être résumées comme suit :

¡ participation aux réunions du Conseil National de la Comp-tabilité, organe chargé de la conception et de l’élaboration des normes comptables générales et sectorielles ;

¡ désignation des membres représentants de la Confédéra-tion au sein de la Commission Nationale de Recours Fiscal pour le mandat 2015-2017 ;

¡ participation aux tournées régionales de la CGEM.

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COMMISSION INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE

La Commission Intelligence Economique a pour mission de sensibiliser les entreprises à mieux appréhender les chan-gements et les informations liés à leur environnement pour pérenniser leur développement et améliorer leur position-nement dans un contexte de plus en plus ouvert, mondialisé et concurrentiel. A cet effet, la Commission se mobilise pour mettre en place une démarche d’intelligence économique, qui se révèle proche d’une opération de conduite du changement.

La Commission Intelligence Economique s’est fixée les axes de travail suivnats :

¡ diffuser, au sein de la CGEM, une véritable culture de l’infor-mation en inscrivant la démarche d’intelligence économique dans le respect de la Loi, des contrats et de la propriété intellectuelle ;

¡ mettre en place une déontologie du recueil, du traitement, de la conservation, de l’informatisation et de l’exploitation de l’information ;

¡ organiser des actions de sensibilisation pour les adhérents aux bonnes pratiques en matière d’Intelligence Economique et soutenir les autres commissions transverses concernées par ce type de problématique.

DÉMARCHE D’INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE

¡ Participation aux Workshops sectoriels sur le thème « la veille stratégique au service de la compétitivité », organisés par le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’investissement et de l’Economie Numérique, le 21 octobre 2014 à Rabat ;

¡ Participation à un séminaire relatif aux enjeux de la veille stratégique au sein des organisations, le 10 novembre 2014, au Ministère de l’Industrie.

RÉFLEXION ET DÉBAT SUR L’INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE

¡ Réunion de travail avec la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) pour l’organisation d’un séminaire sur l’intelligence économique, le 26 novembre 2014 à la CGEM.

¡ Contribution aux journées d’études sur l’intelligence économique organisées par la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) les 17 et 18 décembre 2014 au sein de l’Institut Royal de Police à Kenitra, sur le thème : « L’intel-ligence économique : nouvelle approche culturelle pour un monde en pleine mutation » ;Cet évènement a permis d’apporter un éclairage sur l’importance des enjeux de l’IE pour le développement des lieux, mais aussi de partager les expériences et les bonnes pratiques en la matière et d’envisager de nouvelles pistes de travail en développement des partenariats. Ont pris part à ces journées d’étude, des opérateurs économiques, des responsables de différents départements ministériels, des chercheurs universitaires, des experts et des représentants de différents organes sécuritaires ;Ainsi, Mme Miriem BENSALAH CHAQROUN a participé à la session inaugurale durant laquelle M. Khalid AYOUCH, Vice-président de la Commission Intelligence Economique a animé une session sur le thème de « L’Intelligence Econo-mique : opportunités pour les entreprises marocaines » ;

¡ Rédaction d’une newsletter hebdomadaire « News Econo-mie » qui a pour but de fournir de l’information économique utile aux membres.

PRINCIPALES RÉALISATIONS DE LA COMMISSION DURANT L’EXERCICE « 2014-2015 »

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COMMISSION JURIDIQUE ET RÈGLES DE MÉDIATION

PRINCIPALES RÉALISATIONS DE LA COMMISSION DURANT L’EXERCICE « 2014-2015 »

La Commission Juridique et Règles de Médiation a pour rôle de formuler les propositions des réformes législatives et des procédures ainsi que des formalités à simplifier en vue d’amé-liorer l’environnement des affaires. Elle constitue ainsi un organe de conseil et d’appui juridique pour la CGEM, ses Fédérations sectorielles et ses Commissions transverses.

La Commission a participé à l’élaboration du nouveau Règle-ment Intérieur de la CGEM, qui a été adopté par le Conseil d’Administration du 9 janvier 2015 à Tanger.

La Commission encourage le renforcement du recours aux règles d’arbitrage et de médiation comme modes alter-natifs de résolution des litiges et appuie le médiateur de la Confédération dans sa mission. D’ailleurs, d’importantes médiations qui ont été assurées et suivies, ont abouties à des accords conventionnels débloquant des investissements considérables.Aussi, de part son rôle de représentant de la CGEM au sein de la Commission Nationale de l’Environnement des Affaires (CNEA), notamment dans le chantier de la « Modernisation de l’Environnement Juridique des Affaires », la Commission Juridique et Règles de Médiation a participé aux réunions de concertation sur les réformes des textes de Lois.

Dans ce cadre, la Commission a soumis ses propositions de réforme du livre V du Code de Commerce relatif au traitement des entreprises en difficulté qu’elle a présenté et défendu lors des réunions de concertation organisées et pilotées par le Ministère de la Justice et des Libertés. Le texte est actuelle-ment en cours d’étude au niveau du Secrétariat Général du Gouvernement (SGG), en attendant son adoption.

Par ailleurs, la Commission a tenu une réunion de travail avec l’Agence Marocaine de Développement des Investissements pour discuter des modifications apportées au projet de la Charte des Investissements qui connaît un retard notable pour son adoption.

La Commission suit également de près, avec le Ministère de la Justice et des Libertés, les chantiers initiés et discutés lors des séances du dialogue organisées par la Haute Instance pour la Réforme de la Justice, notamment ceux relatifs au Droit des Affaires.

Enfin, assurant son rôle de veille, la Commission a participé à plusieurs conférences portant sur les modes alternatifs de règlement des différends, organisées par le Ministère de la Justice et des Libertés, la Chambre de Commerce et Services de Casablanca et Casa Finance City. Ces conférences avaient pour objectif d’encourager des entreprises au recours à ces modes pour le règlement de leurs conflits.

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COMMISSION INVESTISSEMENT, COMPÉTITIVITÉET ÉMERGENCE INDUSTRIELLE

Il est certain que si nous voulons améliorer l’environnement économique, nous devons agir sur la compétitivité qui doit être au centre du processus décisionnel et construire une base industrielle forte et innovante, garante d’une croissance durable et créatrice d’emplois pérennes. En effet, avec une décroissance, ces dernières années, de l’emploi industriel formel, il s’avère urgent de mettre en place un environnement à la fois attractif et prévisible pour inciter les entrepreneurs nationaux et étrangers à investir.

Ainsi, la Commission Investissement, Compétitivité et Émer-gence Industrielle s’est fixée comme principaux axes de travail : 1. La promotion de l’investissement productif ;2. L’amélioration de la compétitivité des entreprises ;3. L’incitation à l’industrialisation pour relancer l’activité écono-

mique et créer de nouveaux emplois.

La vocation de cette Commission est de se concerter et de débattre avec ses membres sur les thématiques traitées et de formuler des recommandations qui sont portées par la CGEM et partagées régulièrement avec les pouvoirs publics.

APPUI À LA MISE EN PLACE D’INCITATIFS POUR ENCOURAGER L’INVESTISSEMENT

¡ Rencontre avec les administrateurs de la Banque Eu-ropéenne de Reconstruction et de Développement (BERD) sous la Présidence de Mme Miriem BENSALAH-CHAQROUN, le 05 juin 2014 à la CGEM. Les discussions, qui se sont déroulées en présence de plusieurs membres du Conseil d’Administration de la CGEM, ont porté sur les perspectives de renforcement de la coopération entre la BERD et le secteur privé, à travers des programmes de financement, d’accompagnement des entreprises et le développement des marchés financiers et de capitaux ;

¡ La CGEM est présente, à travers sa Commission Investis-sement, Compétitivité et Émergence Industrielle, au comité

de pilotage relatif au Fonds d’Appui aux Centres Techniques (FACET). Plusieurs réunions se sont tenues à cet effet (24 juillet 2014, 05 décembre 2015 et le 12 mars 2015) ;

¡ La Commission a organisé une rencontre sur le thème « La place de l’investisseur marocain dans le plan de transformation de l’AMDI », en présence de M. BEN ELAFDIL, Directeur Général de l’AMDI, le 17 février 2015. Cette rencontre a été l’occasion de présenter la nouvelle stratégie en matière de promotion et de développement des investissements de l’AMDI et de débattre, avec les chefs d’entreprises, de leurs attentes en matière d’incitations à l’investissement ;

¡ La Commission a participé au Forum économique Maroc-Chine organisé par la CGEM, notamment au panel portant sur l’agriculture et l’agro-industrie, qui a eu lieu du 26 au 29 novembre 2014 à Pékin ;

¡ Représentation de la CGEM au sein du Conseil d’Adminis-tration de l’Agence Marocaine pour le Développement des Investissements (AMDI) notamment celui du 23 décembre 2014 à Rabat et présidé par le Ministre de l’Industrie. La Commission a émis ses recommandations en matière de restructuration et de réorganisation de la mission de l’Agence ;

¡ Participation à la rencontre entrepreneuriale entre le Maroc et l’Andalousie, le 21 février 2015 à Séville, pour la promo-tion des relations commerciales et l’étude des possibilités d’investissement entre le Maroc et la Région Andalouse ;

¡ Rencontre avec la délégation d’experts de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) concernant les recommandations émises au sujet de la politique d’investissement au Maroc, le 11 mars 2015 à la CGEM.

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SOUTIEN DES RÉFORMES STRUCTURELLES VISANT À AMÉLIORER LA COMPÉTITIVITÉ DES ENTREPRISES MAROCAINES

¡ La Commission a participé à une rencontre dans la Région de Souss Massa Draâ, organisée le 16 juillet 2014 à Agadir. Cette étape régionale a été l’occasion d’échanges fructueux entre les instances de gouvernance de la CGEM, les opéra-teurs économiques et les institutionnels de la région notam-ment sur la compétitivité ;

¡ Organisation d’une rencontre Banque Mondiale - CGEM concernant la présentation du projet de Mémorandum « Société ouverte et richesse immatérielle : nouvelles pers-pectives de développement pour le Maroc », le 25 sep-tembre 2014 à la CGEM ;

¡ Rencontre avec la Banque Africaine de Développement (BAD), concernant le Programme d’Appui à la Compétitivité de l’Économie Marocaine (PACEM), le 12 décembre 2014 à la CGEM ;

¡ Contribution à une journée organisée par la CGEM dans toutes les régions, autour du thème « Compétitivité des entreprises et progrès social : comment créer les conditions de la croissance durable ? », le 19 février 2015. Cette action s’inscrit dans le cadre des études et actions menées par la CGEM afin de créer un environnement des affaires favori-sant la croissance et l’emploi.

ACCOMPAGNEMENT DANS LA MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE INDUSTRIELLE EFFICACE, CAPABLE D’AMÉLIORER L’ATTRACTIVITÉ DES ENTREPRISES MAROCAINES

¡ La Commission a initié des discussions avec le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Eco-nomie Numérique, sur la mise en place de l’émergence industrielle notamment par la participation à une réunion de travail le 17 juin 2014, présidée par Mme BENSALAH-CHAQROUN, Présidente de la CGEM et M. ELALAMY, Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique. Cette rencontre a été consa-crée à l’opérationnalisation et le suivi du plan d’accélération industrielle 2014-2020 ainsi que de sa gouvernance ;

¡ Une réunion a été organisée avec M. Mamoun BOUHDOUD, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Industrie, du Com-merce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, chargé des petites entreprises et de l’intégration du secteur informel et les parties prenantes de ce pacte, concernant l’état d’avancement et la gouvernance du Plan d’Accéléra-tion Industrielle, le 10 octobre 2014, au Ministère de l’Indus-trie. La CGEM a montré sa volonté de s’impliquer dans le pilotage et la mise en œuvre de ce Pacte, notamment en s’assurant de sa déclinaison au niveau des régions et en contribuant à la mise œuvre des réalisations.

ETUDES ET ENQUÊTES

Baromètre de conjoncture auprès des chefs d’entreprises La CGEM réalise un baromètre trimestriel de conjoncture auprès des chefs d’entreprises. C’est un outil qui permet de suivre, dans le temps, l’opinion des entreprises marocaines sur l’activité économique, le climat des affaires, l’investissement et son financement, les problématiques sectorielles ainsi que celles relatives aux performances des entreprises. De manière spécifique, 600 dirigeants d’entreprises, de différentes tailles et de différents secteurs sont interrogés chaque trimestre.

Étude sur les leviers de la compétitivité des entreprises maro-cainesLa Commission a pris l’initiative de lancer une étude sur les leviers de la compétitivité des entreprises marocaines afin d’évaluer l’état de leur compétitivité et de proposer des me-sures prioritaires pour son amélioration.

L’étude a identifié 100 mesures pour l’amélioration de la com-pétitivité de nos entreprises, priorisées au regard de leur im-pact et leur facilité de mise en œuvre et 29 mesures ont été proposées comme prioritaires.

Les conclusions de cette étude ont été soumises aux diffé-rentes instances de la CGEM, avant d’être présentées aux Ministères concernés en mars 2014. Ainsi, cette étude est venue réaffirmer la nécessité de réindustrialiser le Maroc, qui s’inscrit en amont du Plan d’accélération industrielle, lancé par le Gouvernement.

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COMMISSION LOGISTIQUE

PRINCIPALES RÉALISATIONS DE LA COMMISSION DURANT L’EXERCICE « 2014-2015 »

Accompagner les instances publiques dans la mise en place de stratégies sectorielles, tout en défendant les intérêts des membres de la CGEM fait du quotidien de la Commission Logistique un vrai challenge d’orientation.

L’année 2014 a été marquée par la participation de la Com-mission à différents chantiers afin de mener à bien la Straté-gie Nationale de la Compétitivité Logistique et d’accélérer ainsi la mise en place des infrastructures et du cadre nécessaire pour hisser le Maroc en position de 1ère plateforme logistique africaine, le classant parmi les pays émergents les plus connec-tés en terme de logistique.

STRATÉGIE LOGISTIQUE – 4 ANS APRÈS LA SIGNATURE DU CONTRAT PROGRAMME

La Commission Logistique suit de près, avec l’Agence Marocaine du Développement de la Logistique (AMDL), un plan d’actions qui a découlé du Contrat-Programme Logistique. A cet effet, la Commission a participé aux différents travaux de pilotage, de concertation et de finalisation des contrats d’application. D’une part, 2014 a vu la concrétisation de 4 contrats d’appli-cation relatifs aux flux Import-Export ; Distribution Interne ; Formation et Matériaux de construction. Ces contrats ont fait l’objet de signature officielle en présence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le 13 mai 2014 à Zenata.

D’autre part, la première version des contrats d’application « flux énergétiques » et « flux agricoles » a été établie et com-muniquée aux Fédérations pour remonter leurs observations. Leur finalisation et signature est programmée courant 2015.

Quant à la structuration de la Zone Logistique Multi-flux de Zenata, elle a fait l’objet d’une première présentation de son étude, le 1er octobre 2014. La définition des modalités opérationnelles de cette zone est en cours de finalisation avec l’AMDL.

Par ailleurs, la Commission Logistique a participé au séminaire organisé par l’AMDL sur la Logistique Urbaine, le 26 juin 2014 à Casablanca en présence du Ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, durant lequel la problématique de la distribution intra-ville a été mise en exergue. Un premier comité de pilotage de présentation de l’étude à mener pour la structuration de cette logistique s’est tenu le 17 juillet 2014.

LE PORTUAIRE ET SA MODERNISATION

L’ANP a ouvert plusieurs chantiers pour lesquels la Commission Logistique de la CGEM a été force de proposition. Il s’agit du lancement du diagnostic stratégique des activités relatives à la construction et la réparation navale, la présentation de la stratégie de développement des infrastructures portuaires et enfin, l’organisation du séminaire sur la stratégie portuaire et le développement du pavillon marocain, le 19 janvier 2015.

La création de PORTNET, le Guichet Unique National pour faciliter les procédures du commerce extérieur, a fait l’objet d’une réunion de lancement en juin 2014 et d’un séminaire de présentation, le 3 novembre 2014.

Parallèlement, l’agence des ports mène des travaux d’évalua-tion des projets en cours en lançant une étude d’évaluation des retombées de la réforme du secteur initiée en 2006 et l’étude sur la création d’un Observatoire de la Compétitivité des Ports.

De même, la Commission a participé à la manifestation tenue en parallèle de la journée de la mer organisée les 27 et 28 octobre 2014 par le METL à Tanger.

MISE EN PLACE DE L’OBSERVATOIRE MAROCAIN DE LA COMPÉTITIVITÉ LOGISTIQUE (OMCL)

La mise en place de l’Observatoire Marocain de la Compétitivité Logistique est un élément «clé» du dispositif de gouvernance de la stratégie nationale logistique.

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Présidé par la CGEM, il permettra, outre l’évaluation de la performance des systèmes logistiques et la mise en place d’une veille active et pérenne sur le secteur, d’établir et de publier, de manière régulière, des indicateurs mesurant les progrès réalisés au niveau du secteur.

La convention de mise en œuvre de l’OMCL a été finalisée et signée le 13 mai 2014 en présence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

INTERNATIONAL

Sur le volet international, la Commission Logistique a marqué de sa présence les différentes manifestations organisées dans le cadre de la promotion de l’Entreprise Marocaine et le Développement de l’Economie Nationale. Elle a été membre des délégations ayant participé au Forum Afrique en février 2014, la rencontre Maroc-Russie en juin 2014, la visite ministérielle au Japon en août 2014, l’animation de la Commission mixte Maroc-Allemagne en septembre 2014 et à la rencontre Maroc-Chine tenue en novembre 2014.

De même, la Commission a animé l’atelier dédié à la logistique lors du 2ème Forum Economique et d’Affaires sur le Dialogue 5+5, tenu à Lisbonne, le 21 mai 2015.

Elle a, par ailleurs, participé avec l’AMDL à la réunion d’activation de la convention de partenariat Maroc- région Languedoc Roussillon.

SALONS ET SÉMINAIRES

Fidèle à sa vocation de soutien des initiatives marocaines pour le développement de la Logistique Nationale, la Commission a participé au Salon annuel de la Logistique « Logismed » organisé en mai 2014 à la salle d’’exposition de l’Office des Changes à Casablanca.

COMMUNICATION

Sur le plan communication, la Commission a réalisé un guide d’information à l’ensemble des membres portant sur les zones logistiques.

AUTRES MANIFESTATIONS

La Commission Logistique a répondu présente à d’autres évènements organisés par le METL. Il s’agit de la réunion de lancement de l’étude du Schéma Directeur de la Mobilité National tenue le 16 juillet 2014 et à la présentation de la stratégie ferroviaire tenue en mai 2014. De même, assurant son rôle de partenaire privilégié dans la gouvernance des instances étatiques, la Commission a participé aux Conseil d’Administration de l’AMDL et de l’ANP.

Elle a, par ailleurs, participé au FME, au GES et aux tournées régionales organisées par la Confédération au profit de ses membres dans les régions.

PERSPECTIVES

La Commission Logistique continuera de travailler avec le Ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL) et l’Observatoire Marocain de la Compétitivité Logis-tique (OMCL) dans l’établissement et la mise en application des contrats d’applications émanant du contrat-programme logistique. La Commission poursuivra également sa mission de défendre les intérêts transversaux de ses membres dans le cadre de la mise en place des différents contrats d’applica-tions.

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PRINCIPALES RÉALISATIONS DE LA COMMISSION DURANT L’EXERCICE « 2014-2015 »

La Commission Partenariat Grandes Entreprises (GE)-PME de la CGEM a pour mission de favoriser les partenariats entre les GE et les PME dans un esprit de complémentarité.

Celle-ci vise concrètement à mettre en place des partenariats « gagnant-gagnant » qui aideraient les Grandes Entreprises à bénéficier de gains de productivité en intégrant dans leur chaîne de valeur des PME innovantes, accompagneraient le développement des PME et contribueraient à l’émergence d’entreprises de taille intermédiaire.

Le plan de déploiement des résultats de l’étude menée courant 2013 a mis en exergue 2 grands chantiers prioritaires :

¡ la construction de maillage d’entreprises collaboratives. A cet effet, 5 types de partenariats ont été identifiés : le contrat cadre et l’accord cadre, la sous-traitance, le co-développement, le portage à l’export et l’essaimage ;

¡ le déploiement des axes d’accompagnement stratégiques : communication et marketing, financement, réglementaire ;

¡ Cette étape d’étude étant franchie et les recommandations établies, plusieurs actions ont été entreprises par la Commission Partenariat GE-PME durant l’année 2014 et le 1er trimestre 2015.

LES PRINCIPALES RÉALISATIONS DE LA COMMISSION

Cadrage des cas pratiques de partenariats avec les sponsors de l’étude :

La Commission Partenariat GE-PME a démarré l’expérience de construction de maillage d’entreprises collaboratives avec les principaux sponsors qui ont financé l’étude. Cette action s’est concrétisée par la tenue de nombreuses réunions pour le cadrage de 3 cas pratiques de partenariats GE-PME « Business Case » avec de grands donneurs d’ordres dont les lettres d’intentions ou conventions de partenariat sont en cours de signature.

Ingénierie des process industriels dont l’objectif est de développer une filière d’ingénierie marocaine pour la construction d’unités de process industriels (développement d’un savoir-faire national, limitation des sorties de devises, développement d’une offre globale intégrée, exportable à l’international). Les discussions sont toujours en cours avec les GE porteuses du projet.

La mécanisation de la production des cultures sucrières dont l’objectif est le développement d’une filière marocaine de production de machines pour la mécanisation de l’itinéraire cultural de production des plantes sucrières (amélioration du revenu à l’hectare de l’agriculteur, augmentation du rendement à l’hectare, augmentation de la production de sucre et diminution des importations). La convention est finalisée et en instance de signature.

Transport et logistique dont l’objectif est de développer une offre visant à mutualiser la logistique en aval. Cette plateforme dédiée serait utilisée par les producteurs industriels de biens de grande consommation.

Dossier en cours de discussion pour l’identification de toutes les parties prenantes, notamment les PME qui souhaitent participer au business case.

PARTICIPATION AU GLOBAL ENTREPRENEURSHIP SUMMIT

Signature de conventions pour le renforcement des par-tenariats en marge du GES organisé à Marrakech courant novembre 2014 avec des grands donneurs d’ordre : Cosumar, Somed, RAM et Managem. L’objectif principal de ces conven-tions est d’acter la volonté de ces GE à inscrire leurs relations avec leurs PME fournisseurs dans une relation de partenariat.

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TOURNÉE RÉGIONALE

Organisation d’une tournée régionale pour communiquer sur la mission de la Commission, d’informer sur ses réalisations et de promouvoir de nouveaux partenariats. Les rencontres ont concerné les villes d’Agadir, Marrakech, Meknès, Fès, Tanger et Rabat.

FORUM DE LA PME ET SES PARTENAIRES

Participation au « Forum de la PME et ses partenaires », les 11 et 12 décembre 2014 à la Foire Internationale de Casablanca. Cette participation s’est matérialisée par l’animation d’un atelier thématique sur le thème « PME, comment être au rendez-vous de la croissance ? ».

RENCONTRE AVEC LES FÉDÉRATIONS SECTORIELLES

Organisation d’une rencontre-débat avec les Fédérations sectorielles, le 26 janvier 2015, avec la participation de l’ANPME et de la CCG, afin de présenter la synthèse de l’étude et ses recommandations, de partager les cas pratiques de partenariats lancés et d’exposer les axes stratégiques développés.

FORUM RÉGIONAL DE L’INVESTISSEMENT DANS LES RÉGIONS DU SUD

Participation de la Commission Partenariat GE-PME à l’organisation du Forum de l’Investissement dans les régions du Sud. Ce Forum, qui a eu lieu le 28 mars 2015 au Palais des Congrès de Laâyoune, a été organisé par la CGEM avec le soutien du Ministère de l’Intérieur.

Cette initiative a permis d’identifier près d’une soixantaine de projets dans divers secteurs, avec un investissement global prévisionnel de 6 milliards Mad et une création d’emplois pour plus de 10.000 bénéficiaires.

FORMALISATION DES LIVRABLES

La Commission Partenariat GE-PME a finalisé plusieurs supports et outils de travail :

¡ charte de transparence et de visibilité des achats : il s’agit d’un référentiel de règles de conduite et de principes fondamentaux devant régir les relations entre GE clientes et PME fournisseurs ;

¡ contrats types de partenariats : des canevas de contrats types ont été élaborés pour faciliter aux entreprises la préparation de contrats avec les partenaires ;

¡ guides partenariats : mise à disposition d’un guide reprenant des fiches didactiques sur les modèles de partenariats identifiés avec un focus sur les intérêts potentiels pour chacune des parties ;

¡ site internet (portail et annuaire) : mise en ligne d’un portail sur le net avec une boîte à outils et un annuaire regroupant des sociétés qualifiées par activité et par région pour favoriser la mise en relation.

La Commission Partenariat GE-PME compte déployer les business cases qui ont été d’ores et déjà cadrés et accélérer la cadence de recrutement de nouvelles GE pour l’initiation de nouveaux partenariats.

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COMMISSION PME

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PRINCIPALES RÉALISATIONS DE LA COMMISSION DURANT L’EXERCICE « 2014-2015 »

Dans une perspective de favoriser un environnement propice au développement de la Petite et Moyenne Entreprise, la Commission PME est engagée dans des chantiers qui encouragent l’entreprenariat.

Ainsi, la Commission contribue à informer les membres sur les différentes opportunités offertes par le marché en matière de financement, sur les mesures d’accompagnement adaptées à l’entreprise ainsi que sur les garanties et les programmes d’appui.

PRINCIPALES RÉALISATIONS

Mise en place de l’Observatoire Marocain de la TPMELa CGEM a réalisé, en partenariat avec plusieurs Institutions publiques et privées (ANPME, BAM, CCG, CNSS, GPBM, MICIEN, MAGG, MEF), l’étude de faisabilité pour la mise en œuvre de l’Observatoire marocain de la TPME.

Cet Observatoire a pour mission de fournir aux entreprises une aide à la prise de décision, à travers une meilleure connaissance du secteur formel de la TPME aux niveaux régional, sectoriel et national. Il mettra ainsi à leur disposition un tableau de bord d’indicateurs reflétant la démographie, le comportement économique et la situation financière des TPME. Il produira régulièrement des études généralistes et thématiques concernant le secteur et mettra à leur disposition un portail d’accès aux différentes Institutions et prestataires de la TPME. L’Observatoire marocain de la TPME est mis en place, sous la forme d’une association à but non lucratif avec une gouvernance mixte et composée d’acteurs du secteur public et du secteur privé et d’une présidence tournante à raison de deux ans (public/ privé).

Durant la période de démarrage, cet observatoire sera hébergé à Bank Al Maghrib et sera financé entre autres, par des capitaux propres avec accès payant à des prestations spécifiques.

En 2015 et 2016, l’Observatoire va éditer son rapport annuel sur le secteur et procèdera à la réalisation des rapports thématiques, régionaux et sectoriels, bulletins de veille, rapports d’analyse prospective et benchmark.

L’opérationnalisation du portail de l’Observatoire marocain de la TPME est prévue courant 2015. Ce portail permettra à tous les utilisateurs, notamment les entreprises, les organismes publics, les organismes internationaux, les chercheurs, les étudiants et Chambres de Commerces, de disposer en temps réel d’informations claires et fiables sur l’économie marocaine et ses principales tendances.

Accompagnement du Fonds d’Appui aux Clusters Dans le but d’améliorer la compétitivité de l’entreprise, la CGEM contribue activement au projet « fonds d’appui aux clusters » en étant membre de son comité de pilotage.

Ces clusters ont pour objectifs de :

¡ mobiliser les acteurs (entreprises, centres de formation et d’unités de recherche) autour de projets collaboratifs à fort contenu R&D dans des niches identifiées ;

¡ créer un environnement technologique et des synergies favorables au développement de projets de R&D et d’innovation et à l’émergence de Start-ups innovantes.

D’ici fin 2015, le comité de pilotage envisage de réaliser l’évalua-tion des 3 premières années d’existence de ce projet (phase de démarrage des premiers clusters correspondant à la pé-riode de soutien à travers le Fonds d’appui) et ce, pour en tirer les enseignements permettant d’identifier les contraintes et d’apporter les mesures correctives et les adaptations néces-saires.

Les clusters développés à ce jour sont : Maroc Numeric Clus-ter (MNC), Morocco Microelectronics Cluster (MMC), Cluster Electronique, Mécatronique et Mécanique du Maroc (CE3M), Cluster Océanopôle de Tan Tan (OTT), Cluster Marrakech

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Exclusivity Network For Advanced Research In Art’s Living (MENARA), Agadir Haliopôle (AHP), Efficacité Energétique dans les Matériaux de Construction (EMC), Moroccan Denim Cluster (MDC) et Cluster des Textiles Techniques Marocains (C2TM).

Accompagnement dans la mise en place du statut de l’auto-entrepreneurLe statut de l’auto-entrepreneur s’adresse à toute personne physique qui souhaite exercer une activité individuelle, basée sur sa propre force de travail, ses compétences et son savoir-faire pour générer un revenu principal ou complémentaire. Ce régime est basé sur la simplicité (aussi bien dans la démarche de création, de gestion que de sortie) et la facilité (démarches administratives minimales et régime déclaratif simple).

La CGEM a participé aux différents groupes de travail pour la mise en place de ce dispositif notamment sur la fiscalité, la couverture sociale et le financement.

Tous les groupes ont finalisé leurs travaux, excepté celui du financement, qui est en cours de validation finale ainsi que le groupe de promotion et de déploiement régional qui n’a pas encore démarré.

Le projet de Loi no 114.13 portant sur le statut de l’auto-entrepreneur a été adopté par la chambre des conseillers le 21 janvier 2015. Cependant, le projet de Loi n’a pas encore été publié au Bulletin Officiel. Ce statut permet :

¡ l’intégration du secteur informel à travers des mesures incitatives d’ordre fiscal, social et financier ;

¡ la création d’une distinction entre la TPE et l’entreprise unipersonnelle qui a des caractéristiques économiques et sociales très particulières ;

¡ la mise en place d’une couverture sociale en contrepartie d’un travail non salarié.

Campagne régionale de la TPME 2014La Commission mixte TPME regroupant la CGEM, Bank Al Maghrib, le GPBM, l’ANPME et la Caisse de Garantie, a organisé une campagne régionale en faveur de la TPME au niveau de 15 villes du Maroc, entre le 20 octobre et le 09 décembre 2014 sur le thème « Ensemble pour le développement de la TPME dans la région ».

Cette campagne s’est inscrite dans une démarche de proximi-té et de partage d’une part et une démarche participative et novatrice d’autre part, avec toutes les TPME intéressées par la croissance de leur activité et par le développement socio-économique de leur région. La campagne était aussi l’occasion d’informer et de sensibiliser la TPME sur les mesures d’appui et d’accompagnement qui lui sont dédiées.

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COMMISSION RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, E-ENTREPRISE ET RELATION AVEC L’UNIVERSITÉ

PRINCIPALES RÉALISATIONS DE LA COMMISSION DURANT L’EXERCICE « 2014-2015 »

START-UP ACT

Une année au rythme de l’entreprenariat. La Confédération place au cœur de son action, la liberté de l’acte d’entreprendre ainsi que l’accélération de la croissance portée par les jeunes et soutenue par l’innovation et le développement technolo-gique. Dans cette optique, la Commission R&D, E-Entreprise et Relation avec l’Université a initié un projet d’accélérateur de start-up dénommé « Start-up Act » qui a pour objectif de participer à l’émergence de jeunes entreprises innovantes, modernes, performantes et concurrentielles.

A travers cette initiative, la Commission ambitionne de créer un environnement favorable de collaboration, de coopéra-tion et de partage entre les différents acteurs œuvrant dans le développement et l’accompagnement des jeunes entre-

preneurs, notamment dans l’accès au marché (les premières commandes) et l’accès aux nouveaux instruments financiers et à la technologie.

Cette chaîne de valeur permettra de soutenir les jeunes entre-preneurs pendant les phases d’idée du projet (stand-up), de création (start-up) et d’accompagnement et développement (scale-up).

A l’issue de plusieurs entretiens avec les jeunes entrepreneurs des start-ups et à l’implication de la CGEM dans l’organisation du Global Entrepreneurship Summit (GES), la Commission s’est rapprochée des jeunes entrepreneurs/start-ups dans le but de recenser leurs besoins. Ces derniers ont ainsi manifesté leur besoin de bénéficier d’une aide pour leur première commande. Le projet ‘Start-up Act’ accompagne 10 Start-ups chaque

La CGEM lance le “Start-up Act”, le 24-02-2015

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année. Celles-ci bénéficieront d’un suivi de la Commission qui leur faciliterait l’accès à la première commande et la prise de RDV avec les Présidents et cadres dirigeants. Start-up Act représente un espace de partage d’expertise, d’échange, de réseautage et d’affaires, où grands patrons et jeunes start-ups se rencontrent.

CGEM CAMPUS

Le renforcement de l’innovation technologique devient néces-saire en considérant l’Université comme un acteur socio-éco-nomique majeur. La qualification des ressources humaines est une donnée intrinsèque importante à la croissance de l’entreprise qui peut passer par l’encouragement et le déve-loppement de la culture du stage et la facilitation de l’accès au monde de l’entreprise.

Pour répondre à ces enjeux majeurs, la Commission a déve-loppé une plateforme web permettant aux étudiants, écoles et universités d’accéder à distance aux offres de stages des entreprises. Elle permettra de faciliter le lien entre les entre-prises et les étudiants et de créer un cadre simple et acces-sible pour la recherche de stages.

Cette plateforme sera enrichie d’autres rubriques relatives au développement de la recherche et de l’innovation collaborative entre l’Université, les centres de recherches et les entreprises.

BAROMÈTRE INNOVATION

Un des objectifs de la Commission est d’encourager les entre-prises et essentiellement la PME, à s’orienter efficacement vers l’innovation.

A cet effet, la Commission a lancé un appel à manifestation pour la réalisation d’un baromètre de l’innovation au sein de l’entreprise au Maroc afin d’en évaluer les différents aspects liés aux coûts et aux inhibiteurs ou catalyseurs, dans l’optique de mieux cerner l’environnement de l’innovation au Maroc, les secteurs innovants, les moyens et les tendances.

LABEL E-THIQ@

Suite à la signature de la convention de partenariat avec le MICIEN et l’ANPME relative à la prise en charge de la mission d’évaluation du label e-thiq@ (Moussanada IT) en mars 2014, plusieurs réunions de travail ont été programmées avec les dif-férents partenaires. Une nouvelle version du Label a été mise en place et plusieurs entreprises sont en cours de labellisation.

PROGRAMME D’ACTIONS ET RECOMMANDATIONS 2015

¡ Œuvrer pour la mise en place d’un environnement écono-mique favorable à l’innovation et à la créativité, à travers l’instauration du statut de la jeune entreprise innovante et l’adoption de mesures et incitations fiscales similaires à celles accordées au secteur privé dans les économies avan-cées ;

¡ Militer pour la création des Fondations d’Université pour développer la coopération entre les Universités et les entreprises ;

¡ Renforcer l’esprit d’entreprenariat et de leadership.

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COMMISSION RELATIONS BANQUES ENTREPRISES

La Commission Relations Banques Entreprises a pour mission d’œuvrer en faveur d’un meilleur accès des PME et TPE aux différents types de financement.

Le travail de la Commission a porté, dans un premier temps, sur l’analyse du contexte dans lequel opèrent les TPE-PME ainsi que sur l’identification des contraintes et des obstacles qu’elles rencontrent pour leur financement.

Ce diagnostic a permis à la Commission d’émettre des recommandations visant à réduire ou lever ces obstacles.

Une démarche collective et ambitieuse a été lancée pour approfondir ces pistes et aboutir à des actions pragmatiques et concrètes. Elle associe l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème de la PME : l’Etat, la CGEM, les banques, les Fédérations professionnelles ainsi que les différents organismes et associations œuvrant dans l’écosystème de la PME.

Pour ce faire, la Commission a initié une étude de faisabilité, fin novembre 2014, pour la mise en place d’une Académie des Entrepreneurs visant à répondre à la problématique du financement des TPME. MISSION ET OBJECTIFS DE L’ACADÉMIE DES ENTREPRENEURS

L’Académie des Entrepreneurs vise ainsi à accompagner les entrepreneurs, principalement sur leurs sujets de financement et plus globalement dans leur démarche entrepreneuriale :

¡ en mettant à disposition des entrepreneurs de l’information pertinente aussi bien sur les aspects de financement que sur tous les sujets de préoccupation de l’entreprise ;

¡ en dispensant des formations au dirigeant mais également à ses collaborateurs ;

¡ en garantissant la fiabilité d’un pool d’experts à même d’accompagner le dirigeant;

¡ en créant des solutions qui facilitent les démarches de l’entrepreneur ;

¡ en favorisant l’échange entre les entrepreneurs par la mise en place d’une plateforme dédiée.

ÉTAPES DU PROJET DE MISE EN ŒUVRE D’UNE ACADÉMIE DES ENTREPRENEURS

Le projet de mise en place d’une Académie des Entrepreneurs couvre deux grandes phases :

¡ la phase de réalisation d’une étude de faisabilité (prélancement de l’étude, élaboration de l’étude) ;

¡ la phase d’opérationnalisation et de mise en œuvre de l’Académie des Entrepreneurs.

Phase de pré-lancement de l’étude ¡ Elaboration des termes de référence et du règlement de la

consultation ; ¡ Lancement de l’appel d’offre ouvert ; ¡ Réception des offres de soumission ; ¡ Sélection du cabinet ; ¡ Recherche de financements.

Phase de l’étude Le projet s’articule autour de 4 Phases :

¡ phase 1 : phase d’investigation ; ¡ phase 2 : définition de la proposition de valeur de l’Académie,

étude des différents scénarios de business model et finalisation du guide de financement ;

¡ phase 3 : approfondissement du modèle économique de l’académie et des chantiers connexes ;

¡ phase 4 : aide à la conception d’accord ou convention avec les banques.

ÉTAT D’AVANCEMENT DU PROJET

¡ La phase 1 d’investigation est finalisée ; ¡ La phase 2 relative à la proposition de valeur de

l’Académie fait ressortir une offre de services destinée à aider l’entrepreneur à se développer et à développer son entreprise.

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L’Académie existera ainsi à travers des lieux physiques avec un positionnement rapide en régions et une plateforme communautaire en ligne, accessible aux membres et fournissant un certain nombre de services dont des guides, un forum, des outils d’autoformation et une médiathèque.

Les prochaines étapes concernent la validation du business model et du business plan associé ainsi que la signature d’une convention avec les banques.

MONTER EN COMPÉTENCES

SE METTREEN RÉSEAU

S’INFORMER ET ÊTRE ORIENTÉ

ÊTRE ACCOMPAGNÉ

GUIDE DE FINANCEMENT ET GUIDE DE L’ÉCOSYSTÈME ACCOMPAGNEMENT POUR

ACCÉDER AUX FINANCEMENTS

ACCOMPAGNEMENT PAR DES EXPERTS

ASSISTANCE POUR LES ÉTUDES DE MARCHÉ

ACCOMPAGNEMENT PAR DES MENTORS

FORMATIONS FINANCIÈRES

AUTOFORMATION

FORMATIONS HARD ET SOFT SKILLS

BIBLIOTHÈQUE BUSINESS

RÉPONSE AUX QUESTIONS DES ENTREPRENEURS

CONSEILLER

EVÉNEMENTS DE NETWORKING

MISE EN RELATION AVEC DES CLIENTS / INVESTISSEURS

ANIMATION D’UNE PLATEFORME COMMUNAUTAIRE

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COMMISSION RSE ET LABELS

PRINCIPALES RÉALISATIONS DE LA COMMISSION DURANT L’EXERCICE « 2014-2015 »

La Commission Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) et Labels a pour mission de promouvoir, au sein des en-treprises, une culture managériale intégrant les objectifs universels de la RSE. Le plan d’actions de la Commission RSE et Labels est axé sur des actions de communication, de sensi-bilisation et d’accompagnement de PME pour la labellisation et la diffusion des bonnes pratiques RSE.

La Commission est organisée en 5 groupes de travail : communication et sensibilisation, partenariat, handicap, genre et insertion des jeunes en situation précaire en milieu de travail. La Commission est en charge de la tenue et de la supervision des réunions du Comité d’attribution pour la labellisation des entreprises candidates au Label RSE et gère également les activités du Club des entreprises labellisées.

LABELLISATION RSE DES ENTREPRISES

Le label CGEM pour la RSE est attribué par la Présidente de la CGEM sur avis d’un Comité d’attribution, lequel est constitué de personnalités qualifiées et reconnues dans le développement des entreprises au Maroc. En 2014, le label RSE a été décerné à 17 entreprises pour une première attribution et 12 entreprises se sont vues renouveler leur attribution.

¡ Organisation de deux cérémonies de remise du label RSE aux entreprises distinguées, en marge de l’Assemblée Générale Ordinaire de la CGEM en juin 2014 et dans le cadre de la conférence d’ouverture des « Rencontres Responsabilité et Performance » en décembre 2014. C’était l’occasion de féliciter ces chefs d’entreprises pour leur engagement, de communiquer sur leur performance RSE et d’en stimuler d’autres par l’exemplarité.

PROJET « WAD3ÉYATI », AMÉLIORATION DE L’ÉGALITÉ DE GENRE DANS LES ENTREPRISES

Le projet Wad3éyati a vu le jour suite à la signature d’une convention de partenariat, le 15 avril 2014, entre la Commission RSE et Labels et l’entreprise MSI Maroc. Ce projet entre dans le cadre d’un appel à projet international lancé par le Département d’État Américain du Travail (USDOL) pour le Maroc et remporté par l’entreprise MSI Maroc. D’une durée de 3 ans, ce projet vise à améliorer les performances d’égalité de genre Homme/Femme d’une cinquantaine d’entreprises, PME et grandes entreprises tous secteurs d’activité confondus.

Il a pour objectif de faire bénéficier l’entreprise d’une expertise et d’une assistance technique sans contribution financière pour la réalisation d’un diagnostic sur le genre Homme/Femme, d’être encadré par des experts pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’actions adapté à sa situation pour l’égalité des genres Homme/Femme, disposer d’un outil didactique et opérationnel lui permettant de s’auto-évaluer en la matière et de capitaliser sur les bonnes pratiques d’autres entreprises avancées sur le sujet. Une vingtaine d’entreprises volontaires ont adhéré au projet.

PROGRAMME « INCORPORA »

Le programme est financé par la Fondation espagnole « la Caixa » dans le cadre d’un partenariat avec la Commission RSE et Labels qui répond aux attentes de différentes associations pour faciliter l’accès à l’emploi aux personnes vulnérables en Cérémonie de remise du Label en marge de l’AGO 2014, le 11 juin 2014

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risque d’exclusion sociale. Il s’appuie sur la Cellule d’Orientation et d’Insertion Professionnelle - COIP, présente au niveau de chaque association locale, partenaire du projet et animée par un « technicien d’insertion ». Le programme est implanté à Casablanca à travers un réseau de 5 associations et 4 associations à Tanger.

Les résultats de l’année 2014 se résument à plus de 1800 personnes bénéficiaires du programme, plus de 440 insertions et la participation de 400 entreprises dans le processus. Une conférence a été organisée fin avril 2015 par la Commission RSE et Labels et ses partenaires pour présenter ces résultats et remettre un trophée aux entreprises les plus actives dans le programme.

INSERTION DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP (PSH)

Mise en place d’un groupe de travail « Handicap » suite à la volonté des entreprises d’intégrer des personnes handicapées dans leurs équipes pour favoriser la diversité et l’égalité des chances à l’emploi. Ce groupe travaille en étroite collaboration avec les associations qui œuvrent dans ce sens, notamment avec l’AMH (l’Amicale Marocaine des Handicapés).

Le projet de Loi cadre 97/13 relative à la protection des personnes en situation de handicap a été examiné dans le cadre des actions du groupe de travail. La Commission a émis ses observations et recommandations sur ledit projet au Conseil National des Droits de l’Homme et au Conseil Economique, Social et Environnemental suite à la consultation lancée par ces deux institutions auprès des parties prenantes concernées par ledit projet, dont la CGEM.

COOPÉRATION AVEC LE CONSEIL NATIONAL DES DROITS DE L’HOMME « CNDH »

Organisation du 2ème Forum Mondial des Droits de l’Homme en entreprises, du 27 au 30 novembre, à Marrakech, dans le cadre de la promotion des droits de l’Homme en entreprises. Une table ronde sur le thème « La RSE, pilier pour la promotion des Droits de l’Homme en entreprise » a été animée par des PME et des grandes entreprises issues de 5 pays, des institutions comme le Bureau International de Travail et l’Organisation

Internationale des Employeurs et des experts. Une présentation d’un panorama des pratiques des entreprises et des États en matière de Droits de l’Homme a également été effectuée.

Cet événement était l’occasion de partager les politiques des entreprises pour l’intégration de leur préoccupation « Droits de l’Homme » dans la transversalité de leur démarche RSE et dans leur stratégie pour son respect et sa promotion dans leur chaîne d’approvisionnement.

Participation de la Commission à l’étude sur l’employabilité des personnes en situation d’handicap lancée par le CNDH, cette étude est en cours de finalisation.

TENUE DES « RENCONTRES RESPONSABILITÉ ET PERFORMANCE »

¡ Organisation des Rencontres Responsabilité et Performance en partenariat avec l’agence Déclic, en décembre 2014. Cet événement adopte un nouveau concept à travers l’organisation des ateliers et des conférences sur des thématiques transversales au cœur de la démarche RSE. L’objectif est de concrétiser l’opérationnalisation de la RSE au sein des entreprises par la dissémination des bonnes pratiques, la discussion des difficultés éventuelles qu’elles peuvent rencontrer dans le déploiement, le suivi et l’évaluation.

Les Rencontres « Responsabilité et Performance », le 17 décembre 2014

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COMMISSION RSE ET LABELS

¡ La conférence d’ouverture a été présidée par Mme Miriem BENSALAH-CHAQROUN et d’éminents intervenants du monde de la finance, des Droits de l’Homme et des entre-prises engagées. La 2ème journée s’est distinguée par dix ateliers thématiques, le nombre de participants, la qualité des intervenants et des débats. Dans le but de sensibiliser sur le management responsable, l’événement était ouvert aux étudiants et au monde universitaire.

¡ Signature d’une convention de partenariat entre la CGEM et l’UNICEF qui prévoit d’encourager les membres de la Confédération, particulièrement celles bénéficiaires du label « RSE » à contribuer à la promotion des droits de l’enfant via l’élimination du travail des enfants dans leurs chaînes d’approvisionnement et leurs relations commerciales et à garantir la sécurité des produits et services.

FORMATION RSE SUR LE GLOBAL REPORTING INITIATIVE (V4)

¡ Organisation d’une journée de sensibilisation et de forma-tion sur la dernière version du GRI (v4) en partenariat avec le Global Reporting Initiative (GRI) et l’Ambassade de Suède à Rabat, à destination d’une quarantaine d’entreprises.

L’objectif de cette formation est d’aider les entreprises les plus engagées en matière de RSE à l’élaboration de leur rapport RSE et développement durable en appui à l’outil GRI qui est reconnu à l’échelle internationale par la pertinence de sa méthodologie et le choix de ses indicateurs pour le reporting extra-financier.

ORGANISATION ET ANIMATION DE RENCONTRES NATIONALES ET INTERNATIONALES SUR LA RSE

L’expérience de la CGEM en matière de RSE suscite de l’intérêt dans plusieurs pays, notamment africains et de la Région MENA. C’est dans ce sens que la Commission RSE et Labels a organisé plusieurs rencontres de sensibilisation sur la RSE et le Label RSE. Elle a également été invitée à animer plusieurs conférences sur la thématique avec différents partenaires dont des organisations internationales telles que le Bureau International de Travail « BIT » et l’Organisation Internationale des Employeurs « OIE », des confédérations patronales tells que la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie « CONECT » et la Fédération des Industries Egyptiennes « FEI ». D’autres actions ont été menées en partenariat avec des Ambassades des pays étrangers au Maroc comme les Ambassades de Suède, de Norvège et du Danemark.

¡ Intervention, lors de rencontres organisées par les Universités et écoles supérieures, les associations et réseaux internationaux pour la promotion de la RSE et l’investissement socialement responsable, dont le Réseau Anima Network et le Forum Mondial de l’Economie Responsable.

PUBLICATIONS

¡ Plaquette d’information sur le label RSE et les modalités de son octroi ;

¡ Publication d’un KIT sur le projet « Alliance Emploi » avec des fiches descriptives de ses différentes étapes, accompagné d’un CD d’entretien avec les jeunes formés et les entreprises ayant participé au projet ;

¡ Articles et interviews avec des médias nationaux et internationaux sur la RSE et le Label de la CGEM.

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PRINCIPALES RÉALISATIONS DE LA COMMISSION DURANT L’EXERCICE « 2014-2015 »

Dans un contexte caractérisé par le renforcement et l’accélé-ration de la coopération économique et commerciale entre le Maroc et l’ensemble des pays du Sud, la CGEM a mis en place une Commission spécialement consacrée au développement des relations Sud - Sud.

Dans ce sens, la Commission s’est fixée les objectifs suivants :

¡ inciter et promouvoir, dans leurs opérations commerciales, les investissements en Afrique ;

¡ saisir les opportunités de coopération Sud-Sud ; ¡ contribuer à l’amélioration du cadre institutionnel des

échanges ; ¡ instaurer un cadre juridique amélioré par la poursuite

des efforts du Maroc pour la mise en place de nouveaux Accords Préférentiels ;

¡ instaurer un cadre juridique incitatif à travers les Accords de Protection des Investissements ;

¡ contribuer à la négociation d’accords de non double impo-sition ;

¡ participer aux actions institutionnelles pour le développe-ment de la coopération.

¡ Organisation d’un séminaire d’information en collaboration avec l’Office des Changes, sur le thème « Nouvelle procé-dure de l’Office des Changes concernant le traitement des demandes d’autorisations des opérations en Afrique », le 12 juin 2014, au siège de la CGEM. Cette nouvelle procédure vise à simplifier les formalités concernant la réalisation des opérations sur le continent africain.

¡ Cette instruction vise à réduire les délais de traitement des demandes d’autorisations présentées et permettra ainsi aux opérateurs marocains de bénéficier d’un accord global pour réaliser des opérations en Afrique.

¡ Rencontre avec la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique, le 24 juin 2014. La Commission a reçu M. Souleymane ABDELLAH, Responsable des Affaires

Economiques, en charge des questions de politique indus-trielle de la Commission Économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA).

¡ Dans le cadre de cette rencontre, M. Boubker JAI, Président de la Commission Développement des Relations Sud-Sud, a mis en exergue les spécificités du système financier au Maroc et a donné un aperçu concernant l’implantation des banques marocaines dans les pays d’Afrique.

¡ Participation à la journée économique d’El Jadida, placée sur le thème « El Jadida, un hub africain », le 23 octobre 2014. La Commission est intervenue lors du panel sur « Le Maroc, deuxième investisseur en Afrique », cette rencontre a per-mis de présenter les avantages stratégiques du Royaume, les accords commerciaux conclus avec l’Afrique ainsi que les success stories en Afrique.

COMMISSION DÉVELOPPEMENT DES RELATIONS SUD - SUD

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COMMISSION DYNAMIQUE RÉGIONALE

Par le biais de sa Commission Dynamique Régionale, la CGEM confirme ses dimensions régionale et transversale. Dotée de représentations au niveau des régions (les CGEM-Régions), elle a pour principales missions :

¡ d’apporter un appui et une assistance aux entreprises locales pour les accompagner face aux défis rencontrés ;

¡ d’impulser une dynamique régionale basée sur l’investisse-ment, la création de valeur ajoutée et d’emplois.

La Commission Dynamique Régionale ambitionne d’agir autour des 5 axes suivants :

¡ soutien du développement économique des régions ; ¡ promotion de chaque région selon ses potentialités ; ¡ amélioration du climat des affaires ; ¡ promotion des investissements ; ¡ développement et renforcement des partenariats avec les

institutions gouvernementales, non gouvernementales et syndicales.

La Commission Dynamique Régionale a développé une approche socio-économique en faveur du développement régional afin de soutenir les régions et de favoriser les syner-gies intra régionales. Pour ce faire, celle-ci a mis en place un plan d’actions s’articulant autour de l’accompagnement et de la promotion de l’investissement.

Les principales réalisations de la Commission durant l’exercice 2014-2015 sont les suivantes :

LES SMART PLAN RÉGIONAUX

Dans une démarche efficiente, la Commission Dynamique Ré-gionale a signé un Smart Plan avec toutes les CGEM Régions, le 19 mars 2014. L’objectif de ce Smart Plan est d’harmoniser les actions prioritaires à entreprendre avec les entreprises et pour lesquelles les CGEM Régions doivent être mobilisées.

Ce Smart Plan s’articule autour des axes suivants :

¡ développement de l’attractivité régionale ; ¡ encouragement de l’innovation ; ¡ incitation à l’ouverture à l’international ; ¡ promotion et communication autour des politiques locales

de formation ; ¡ renforcement de l’entreprenariat régional. ¡ les Comités Régionaux de l’Environnement des Affaires

« CREA »

Dans le cadre de la mise en place du plan d’actions annuel du Comité National de l’Environnement des Affaires (CNEA), la Commission Dynamique Régionale a été impliquée dans la création des Comités Régionaux de l’Environnement des Affaires (CREA). A cet effet, les Présidents des CGEM Régions ont signé les chartes afférentes aux créations des CREA de leur région.

Les dates de signatures de ces chartes sont :

¡ CREA Casablanca - 11 décembre 2013 ; ¡ CREA Tensift (Marrakech) - 15 avril 2104 ; ¡ CREA Souss Massa Draa (Agadir) - 16 juillet 2014 ; ¡ CREA Oriental (Oujda) - 02 décembre 2014 ; ¡ CREA Tafilalet (Meknès) - 17 décembre 2014 ; ¡ CREA Gharb-Chrarda-Beni Hssen (Kénitra) - 18 décembre

2014 ; ¡ CREA Fès Boulemane - 25 décembre 2014 ; ¡ CREA Chaouia Ouardigha (Settat) - 05 février 2015 ; ¡ CREA Tadla Azilal (Béni Mellal) - 22 avril 2015.

LES MONOGRAPHIES ÉCONOMIQUES RÉGIONALES

Convaincue qu’une croissance économique repose essentielle-ment sur une démarche de gestion proactive des ressources disponibles, la Commission Dynamique Régionale s’est attelée à mandater des spécialistes pour établir des monographies économiques par région.

PRINCIPALES RÉALISATIONS DE LA COMMISSION DURANT L’EXERCICE « 2014-2015 »

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L’objectif de ces monographies est de disposer d’un diagnos-tic sectoriel par région permettant d’identifier les besoins conjoncturels et structurels d’une région et les enjeux et les axes d’intervention à privilégier pour favoriser un développe-ment économique local.Dans ce sens, la Commission Dynamique Régionale a lancé la monographie économique pour les Régions du Sud, en juin 2014. Les premiers résultats ont été présentés lors du Forum de l’Investissement dans les Régions Sud, tenu le 28 mars 2015 à Laâyoune.

Parallèlement, une monographie économique de la Région Nord a été confiée à des consultants spécialisés pour disposer d’une étude complète et exhaustive portant sur les caracté-ristiques et les spécificités de la région, ce qui permettra à la Commission de mettre en place un plan d’actions sur mesure.

FORUM RÉGIONAL DE LA COMPÉTITIVITÉ ET DU PROGRÈS SOCIAL

La Commission a organisé, avec les CGEM Régions, un Forum de la Compétitivité et du Progrès Social, le 19 février 2015, afin d’échanger sur les problématiques rencontrées par les entre-prises locales ainsi que pour proposer des pistes d’améliora-tion visant à consolider leur compétitivité dans un climat social pérenne. Ce Forum a aussi été l’occasion de présenter et de partager les recommandations de l’étude sur les leviers de la compétitivité des entreprises qui a été réalisée par la CGEM.Ce Forum a été tenu simultanément dans toutes les régions.Les résultats de ces réflexions régionales seront consolidées lors d’une réunion nationale courant 2015 afin d’engager, dans une logique de continuité, les démarches nécessaires avec l’ensemble des acteurs concernés.

FORUM DE L’INVESTISSEMENT DANS LES RÉGIONS SUD

En vue d’insuffler une dynamique économique dans les Régions Sud, la Commission a organisé, le 28 mars 2015 à Laâyoune, un Forum de l’Investissement dans les régions du sud.

Ce forum, co-présidé par Mme Miriem BENSALAH-CHAQROUN, Présidente de la CGEM et M. Mohamed HASSAD, Ministre de l’Intérieur, a accueilli plus de 400 opérateurs écono-

miques et représentants du secteur public et a été l’occasion d’annoncer plusieurs projets d’investissements structurants. Ces projets généreront, dès leur concrétisation, de la valeur ajoutée et de l’emploi dans les régions du sud.

Par ailleurs, ce forum a été couronné par la signature de plusieurs conventions pour la promotion de l’investissement et le renforcement des partenariats, la mise à niveau de l’entre-prise locale et la promotion de la formation des jeunes et des salariés des entreprises locales.

DÉCLINAISON RÉGIONALE DU PROCESSUS DE MÉDIATION SOCIALE

Suite au lancement du dispositif de médiation sociale par la CGEM en 2012, des signatures de conventions régionales avec les partenaires sociaux ont été concrétisées dans les 4 régions suivantes : Oujda, Marrakech, Agadir et Tanger. Celles-ci visent à mettre en exergue le rôle majeur du dialogue social et de la médiation dans l’amélioration de la compétitivité de l’entre-prise.

LE FONCIER INDUSTRIEL DANS LES RÉGIONS

Dans l’optique de faciliter l’obtention d’un foncier industriel au niveau des régions, la Commission Dynamique Régionale a entrepris un recensement, auprès des membres de la CGEM, des contraintes liées à l’accès au foncier économique.

Cette opération a permis, dans un premier temps, de dé-nombrer, par région, les principaux dysfonctionnements et contraintes rencontrés et permettra, dans un deuxième temps, de formuler, à court terme, des recommandations et solutions pour améliorer les conditions d’accès et d’usage. Les premiers résultats de cette opération ont été présentés lors d’un comité élargi avec les Présidents des CGEM Régions, le 19 mars 2014.

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DIMENSION RÉGIONALE

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LA DIMENSION RÉGIONALE

La CGEM a toujours été convaincue de l’importance de la politique de régionalisation pour permettre le développement économique des régions et la pérennisation des entreprises régionales.

Les CGEM Régions constituent le réseau de proximité de la CGEM au service de ses membres implantés sur les différentes régions du Royaume.

Cette organisation a pour objectifs de :

¡ permettre aux membres de débattre des problèmes propres à la région et proposer au Conseil d’Administration et au Conseil National de l’Entreprise les mesures et recommandations appropriées ;

¡ organiser l’action des entreprises de la région ; ¡ défendre leurs intérêts ; ¡ les représenter auprès des autorités régionales et locales.

�La CGEM agit à travers ses 10 représentations régionales pour une plus grande proximité de la CGEM avec les entreprises sur tout le territoire.

Plusieurs antennes provinciales dépendant des CGEM Régions sont en cours de mise en place (Tétouan, Al Hoceima, Nador...).

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La CGEM Centre a organisé plusieurs événements dans le cadre de son plan d’actions :

DÉVELOPPER L’ATTRACTIVITÉ RÉGIONALE

¡ Rencontre sur le thème « La Région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen : une nouvelle dynamique d’investissement » en partenariat avec la Wilaya de la Région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen, le 18 décembre 2014. Cette rencontre, présidée par Mme Miriem BENSALAH CHAQROUN-Présidente de la CGEM, a été l’occasion d’un riche débat entre les instances de gouvernance de la CGEM, les opérateurs économiques et les institutionnels de la Région du Gharb. Cette étape a également été l’occasion de lancer le Comité Régional du Climat des Affaires pour la Région Gharb-Chrarda-Bni Hssen (CREA GCBH), de signer la Charte et de la mettre en place pour que les partenaires publics et privés de la région puissent œuvrer ensemble pour le développement de la compétitivité et l’attractivité de la région. En clôture, la CGEM a annoncé le lancement d’une antenne de la CGEM à Kenitra voire, à terme, si le besoin se justifie, la mise en place d’une CGEM Région.

¡ Rencontre-débat sur les thèmes « Capital Humain : facteur clé de compétitivité » et « benchmark des pratiques RH gagnantes », le 18 juin 2014 à Rabat. Cette rencontre a été l’occasion de mettre en exergue l’importance du facteur humain pour la compétitivité de l’entreprise et découvrir les stratégies RH déployées par de grandes sociétés nationales et multinationales pour la valorisation de leur capital humain. Les participants ont émis le souhait de multiplier ces ren-contres jugées très efficaces pour le partage et le bench-mark des « best practices RH » ;

¡ l’Escale des Managers sur le thème « PME : quelles mesures d’accompagnement et de financement adopter pour une meilleure relance ? » en partenariat avec la Fédération du Commerce et Services (FCS), le 16 avril 2014. Cette rencontre a été l’occasion de présenter les outils de finan-cement et de garantie disponibles afin d’améliorer la com-pétitivité de l’entreprise régionale.

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA CGEM CENTRE DURANT L’EXERCICE 2014-2015

CGEMCentre

Rencontre débat sur le capital humain, le 18 juin 2014

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ENCOURAGER L’INNOVATION

La CGEM Centre a organisé un séminaire consacré au thème « L’innovation, facteur clé de la compétitivité », le 27 mars 2014 à Rabat. Au niveau régional, ce thème est décliné à travers la Commission Emploi, Formation et Relations avec l’Université en plusieurs objectifs :

¡ démontrer l’importance de l’innovation comme moteur de la croissance et de la compétitivité des entreprises ;

¡ exposer l’importance du partenariat entreprises-universi-tés dans la R&D ;

¡ présenter les programmes et actions en cours dans ce domaine et les expériences et success stories en matière d’innovation ;

¡ dresser un bilan d’étape et proposer des pistes d’action originales.

ENCOURAGER L’OUVERTURE À L’INTERNATIONAL

¡ Dans le cadre du renforcement de la diplomatie économique avec les pays d’Afrique Subsaharienne, la CGEM Centre a accueilli, le 17 novembre 2014, le Président de l’Association Malienne d’Amitié Mali-Maroc (AMAMA). L’objectif de cette rencontre était de définir les axes de coopération et de par-tenariat possibles entre les deux pays en organisant des rencontres B to B entre les membres de la CGEM Centre et ceux de l’AMAMA ;

¡ Dans le cadre de la mission commerciale d’hommes d’af-faires belges au Maroc, le CRI RSZZ a organisé, en par-tenariat avec la CGEM Centre, une rencontre B to B, le 11 décembre 2014.

PROMOUVOIR LES POLITIQUES LOCALES EN MATIÈRE DE FORMATION CONTINUE ET DE L’ENTREPREUNARIAT RÉGIONAL

La CGEM Centre a signé une convention de partenariat avec l’Université Ibn Tofail de Kénitra, le 18 décembre 2014, relative à :

¡ la mise en place d’un incubateur ; ¡ la promotion de l’innovation et de l’esprit entrepreneurial ; ¡ l’analyse et l’adéquation de la formation aux besoins des

entreprises de la région.

La réalisation de ces objectifs se fera à travers :

¡ l’encouragement et le développement des programmes de formation initiale, continue et complémentaire adaptée aux besoins du marché de l’emploi, leur anticipation ainsi que l’évaluation des résultats de ces programmes ;

¡ l’encouragement et la valorisation de la recherche appli-quée liée à l’industrie et à l’innovation technologique ;

¡ l’encouragement de la création d’entreprises innovantes à travers les structures de valorisation de l’UIT ;

¡ la facilitation de la circulation de l’information scientifique et technique entre l’université et l’entreprise.

La CGEM Centre a procédé à la signature d’une convention avec l’OFPPT de la région Nord-Ouest, le 18 juin 2014. La convention vise à concrétiser une relation de partenariat et de collaboration entre les deux entités, permettant ainsi à l’OFPPT d’adapter son offre pour garantir à ses lauréats une meilleure employabilité et offrir aux entreprises de la région des compé-tences répondant mieux à leurs exigences.

Une convention de partenariat a été signée le 1er décembre 2014 entre la CGEM Centre et Réseau Entreprendre Rabat. L’objectif de cette convention est de soutenir et d’appuyer les activités respectives des deux organismes pour la contribution au développement du tissu socio-économique de la Région Centre.

AMÉLIORATION DE LA SANTÉ ET SÉCURITÉ EN MILIEU DU TRAVAIL (SST)

La SST fait l’objet d’une attention particulière au niveau de la CGEM Centre par l’organisation annuelle d’une rencontre professionnelle. Dans ce cadre, la CGEM Centre, en partena-riat avec le CRI Kénitra, a organisé une rencontre sur le thème « Santé et Sécurité au Travail : grands chantiers de construc-tion‘ », le 16 octobre 2014. Cette rencontre a été l’occasion de mettre en lumière la réalité du terrain en matière de Santé et Sécurité au Travail (SST) dans les grands chantiers de construction, d’échanger des idées et des solutions pratiques pour améliorer ce concept dans les milieux du travail et de pré-senter des exemples d’actions mises en œuvre pour prévenir les risques professionnels.

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PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA CGEM CENTRE NORD DURANT L’EXERCICE 2014-2015

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La CGEM Centre Nord (CGEM CN), désireuse de contribuer à redonner à la région sa place dans l’économie nationale, reste proche et à l’écoute des entreprises, des universités et continue de renforcer son partenariat avec les institutions publiques et privées.

Convaincue que l’économie est au cœur de la problématique de la région, la CGEM CN a milité pour activer la redynamisation des secteurs clés, sources de création d’emplois.

DÉVELOPPER L’ATTRACTIVITÉ RÉGIONALE

Parmi les secteurs clés de la région, l’artisanat a retenu l’atten-tion de la CGEM CN, notamment sur la question de l’informel.

Plusieurs réunions de travail se sont tenues avec les membres de la Chambre de l’Artisanat en vue de sensibiliser les acteurs du secteur à se structurer et à proposer aux architectes et promoteurs immobiliers des idées et concepts « artisanaux » à intégrer dans les plans et construction.

M. Jaouad Hamri, Directeur de l’Office des Changes, s’est rendu à Fès dans le cadre de sa tournée régionale dans le but d’éclairer les opérateurs économiques sur les dispositions relatives à la contribution libératoire au titre des avoirs et liqui-dités détenus à l’étranger ainsi que sur les opérations géné-rales des opérations de change.

Cette rencontre a accueilli un public composé de chefs d’en-treprises, banquiers et partenaires publics. La présence effec-tive de M. Le Wali de la Région Fès-Boulemane a contribué à la réussite de cette manifestation. Le sujet du foncier a été largement abordé avec la promesse des acteurs concernés de tout mettre en œuvre pour rendre à la région son attractivité d’antan par l’activation prochaine de la P2I de Ras el Ma, la réhabilitation du quartier industriel de Bensouda et par un appui sans égal au Fès Shore.

ENCOURAGER L’INNOVATION

Une convention a été signée entre la CGEM CN et l’Union Européenne pour le projet CINEA (2013-2016) « Euro-Med for foster innovation and exploitation in the Agro-Food Domain ». Ce projet permettra aux entreprises participantes de la CGEM CN de bénéficier de l’expérience de grands centres de recherche à l’échelle mondiale tels que le CNRS français et le CENTA espagnol. Les entreprises de la région retenues pour participer à ce programme de recherche dans le domaine de l’agroalimentaire, doivent soumettre un projet innovant, rentable, à impact social et environnemental. CINEA a pour objectif de surmonter les obstacles de l’innovation dans les pays partenaires et de renforcer la collaboration avec l’UE.

Rencontre CGEM Centre Nord et l’Office des Changes, le 15 avril 2015

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La synergie entre la CGEM CN et l’Université Sidi Mohamed Ben Abdallah à l’échelle régionale et nationale est opérationnelle.

CONSOLIDER L’ENVIRONNEMENT RÉGIONAL ET OEUVRER POUR UNE MEILLEURE QUALITÉ ET DISPONIBILITÉ DU FONCIER

Le CREA de la Région de Fès-Boulemane (Comité Régional de l’Environnement des Affaires) a vu le jour, à Fès en vue d’instaurer un cadre institutionnel dédié à la relance des investissements.

Cette instance régionale, destinée à améliorer le climat des affaires et assurer l’évaluation des projets lancés, s’inscrit dans le cadre de la stratégie gouvernementale vouée à la coordina-tion et au suivi des réformes transversales liées à l’environne-ment des affaires.

Le CREA s’assigne plusieurs objectifs qui consistent à :

¡ assurer le suivi de la situation de l’environnement des affaires au niveau régional ;

¡ œuvrer pour la simplification des procédures liées à la créa-tion d’entreprise et au traitement des projets d’investisse-ment ;

¡ coordonner les actions menées par les différents acteurs régionaux ;

¡ développer un plan de communication pour promouvoir les réformes relatives à l’environnement des affaires.

Cette instance qui regroupe les élus, les opérateurs écono-miques et les professionnels de la région, adopte une démarche participative dans l’élaboration des propositions de mesures pour améliorer l’environnement des affaires et œuvre à impliquer tous les acteurs concernés par l’environnement des affaires dans les travaux et les actions menées.

Ce comité encouragera incontestablement les opérateurs économiques à investir davantage et boostera le développe-ment local. Les atouts économiques de la région et l’importance de son tissu industriel ont été mis en avant par le Président de la CGEM CN, incitant le comité à favoriser les investissements et conforter la compétitivité des petites et moyennes entre-prises.

Cette rencontre a été marquée par la signature d’une charte du comité entre les principaux partenaires, la Wilaya, le Conseil de la Région, le CRI et la CGEM CN afin de déterminer les mis-sions, l’organisation et le fonctionnement de cette structure.

Signature de la charte du CREA Fès Boulemane, le 25 décembre 2014

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PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA CGEM CHAOUIA OUARDIGHA (CGEM RCO) DURANT L’EXERCICE 2014-2015

CGEMChaouia Ourdigha

La CGEM RCO a mené de nombreuses activités en 2014 afin de :

¡ renforcer sa représentativité et sa présence dans la région ; ¡ consolider l’entreprenariat régional ; ¡ mettre en avant les potentialités et les opportunités qu’offre

la région ; ¡ encourager l’innovation pour réussir le pari de la compéti-

tivité ; ¡ veiller à la mise en œuvre des politiques locales ; ¡ encourager l’ouverture à l’international ; ¡ résoudre les problématiques inhérentes au foncier.

CONSOLIDER L’ENTREPRENARIAT RÉGIONAL

La CGEM RCO a procédé à la co-organisation de plusieurs activités dans le but d’institutionnaliser l’entente sur les théma-tiques de développement de l’entreprenariat régional :

¡ Campagne régionale TPME 2014, le 26 novembre 2014 à Settat. Cette campagne a permis aux membres intéressés par la croissance de leur activité, de prendre connaissance des outils et des nouveaux produits d’accompagnement et de financement mis à leur disposition ;

¡ Demi-journée débat autour du thème « les principales dispositions fiscales de la Loi de Finances 2014 » animée par M. Abdelkader BOUKHRISS, Expert-comptable et Président de la Commission Fiscalité de la CGEM, le 14 février 2014. Cette demi-journée débat a permis de mieux comprendre certaines mesures proposées par la Loi de Finances 2014 ;

¡ Séminaire sur la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise, le 11 novembre 2014 à Settat. Ce séminaire a permis de mieux comprendre les principes et concepts de la Responsabilité Sociétale et la mise en application de la norme ISO 26000 ;

¡ Forum International des TPE, le 20 septembre 2014 à Khouribga. Ce forum a permis de présenter aux dirigeants des TPE les divers produits et services que les institution-nels et le privé ont développé ces dernières années pour favoriser le financement et l’accompagnement de projets entreprenariaux.

ENCOURAGER L’OUVERTURE À L’INTERNATIONAL

La Commission Promotion à l’International a organisé plusieurs rencontres dans le but d’explorer les opportunités d’affaires sur les marchés étrangers :

¡ un séminaire portant sur les opportunités d’exportation et d’investissement au Canada, le 9 avril 2014 à Settat. Ce séminaire a permis d’échanger au sujet des besoins et des particularités du marché canadien. Des ateliers B to B ont été également organisés entre les entreprises des deux régions ;

¡ une rencontre régionale de l’export, le 6 juin 2014 à Set-tat. Cette rencontre a porté sur l’appui et le soutien finan-cier accordé aux entreprises ainsi que les services offerts par Maroc Export, l’Office des Foires et Expositions de Casablanca (OFEC), l’Office de Commercialisation et d’Exportation (OCE) et le Conseil National du Commerce Extérieur (CNCE).

ENCOURAGER L’INNOVATION Fortement convaincue de l’importance de la coopération Université – Entreprises, notamment en matière de recherche et d’innovation, la CGEM RCO a organisé :

¡ une table ronde sur le thème « Université/Entreprises, quand la collaboration crée de la valeur », le 20 mars 2014 à Settat. Cette table ronde était l’occasion d’exprimer la volonté de la CGEM RCO d’établir une liaison avec le milieu universitaire afin de mieux adapter les qualifications fournies par l’ensei-gnement aux besoins de l’économie en innovation ;

¡ la 1èreédition des Assises du Numérique, le 18 juin 2014 à Settat. Cette manifestation avait pour objectif de sensibiliser les acteurs de la région sur le rôle de l’aména-gement numérique dans le processus de l’innovation et le développement territorial et initier le partenariat pour le déploiement de projets inscrits dans le cadre de la stratégie nationale du numérique.

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PROMOUVOIR LES POLITIQUES LOCALES La CGEM RCO a initié des actions pour contribuer à l’instaura-tion d’une confiance mutuelle avec ses partenaires et garantir une concertation régulière concernant les politiques locales :

¡ rencontres avec le Wali de la région : ces rencontres ont permis aux représentants de la CGEM d’exposer à M. le Wali leurs orientations dont le but principal est de rendre la région plus attractive en matière d’investissement et d’améliorer la compétitivité des entreprises. Les sujets abordés ont tou-ché essentiellement aux aspects liés à l’aménagement des zones dédiées aux activités économiques qui permettent de renforcer davantage les opportunités d’investissement ;

¡ projet de dépollution des rejets industriels de la ville de Settat : un comité désigné par la Wilaya a lancé des audits environnementaux dans plusieurs unités installées dans la zone industrielle de Settat. L’objectif de ces audits est de disposer de plus d’informations sur la nature et la source des déchets toxiques générés par les unités industrielles et d’identifier les moyens et procédés de minimisation des déchets par application des technologies de prévention de la pollution.

DÉVELOPPER L’ATTRACTIVITÉ RÉGIONALE

¡ Lancement officiel du Comité Régional de l’Environnement des Affaires La charte de mise en place du CREA Chaouia Ouardigha a été paraphée, le 5 février 2015 à Settat par la CGEM RCO, pilote du comité de suivi, la Wilaya (assurant la présidence du CREA), le Conseil Régional et le CRI, Secrétaire Général du comité. Le CREA Chaouia-Ouardigha constituera un cadre institutionnel dédié à l’amélioration du climat des affaires au niveau régional. Il permettra aussi d’assurer le suivi et l’évaluation des principaux facteurs déterminants de l’attractivité de la région.

¡ Lancement du projet régional « MED TEST2 »

L’organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) a lancé ce projet qui consiste à appor-ter l’assistance technique et le coaching à des entreprises industrielles ainsi que la formation de leur personnel, en partenariat avec la CGEM RCO et la Délégation du Minis-

tère de l’Industrie. Il cible essentiellement les entreprises industrielles et est financé par l’Union Européenne et le GEF (Global Environnement Fund).

FORMATION DU CAPITAL HUMAIN Convaincue que la valorisation des ressources humaines constitue la colonne vertébrale de toute stratégie de déve-loppement des entreprises, la CGEM RCO a lancé, pour la deuxième fois, un cycle de formation destiné à ses membres. L’objectif est de répondre à une demande grandissante de la part des entreprises souhaitant mettre en œuvre une gestion optimisée de leurs opérations et une dynamique col-lective d’amélioration continue de leur processus de produc-tion afin de faire face aux enjeux de la compétitivité.

Sept thématiques de formations ont été animées suite à une identification des besoins des membres :

1. lean manufacturing ;2. développement de l’orientation client dans l’entreprise ;3. maîtrise des risques de l’Entreprise ;4. leadership et management des équipes ;5. gestion des déchets industriels ;6. cartographie des risques d’entreprise ;7. transport et Logistique.

le Forum de la TPME à khouribga, le 20 septembre 2014

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PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA CGEM NORD DURANT L’EXERCICE 2014-2015

DÉVELOPPER L’ATTRACTIVITÉ RÉGIONALE

¡ Participation à une réunion tenue entre les Présidents des Associations Professionnelles et Industrielles de la ville et CCIST, le 12 mai 2014. Cette réunion a porté sur l’augmen-tation du SMIG et l’expression de leur inquiétude vis-à-vis des effets négatifs de cette augmentation ;

¡ Conduite d’une délégation d’opérateurs de Tanger/Tétouan pour une visite de coopération à Hoceima, les 5 et 6 juin 2014. La délégation a été reçue par Monsieur le Wali de la région, a effectué des visites de zones d’activités écono-miques et a participé à des rencontres B to B au CRI ;

¡ Participation à une réunion au siège de la Wilaya de Tanger dans le but d’améliorer le climat des affaires et d’encoura-ger l’investissement dans la région, le 26 novembre 2014 ;

¡ Participation à la rencontre des partenaires économiques et institutionnels de Tanger Med pour la présentation des réalisations et investissements de TMSA et ses filiales, la présentation du « Tanger Med Cluster » et la constitution des commissions de travail relatives à l’amélioration de la performance et de la compétitivité du complexe portuaire de Tanger Med, le 18 décembre 2014 ;

¡ Tenue du premier Conseil d’Administration et Conseil Natio-nal de l’Entreprise de la CGEM à Tanger Med, le 9 janvier 2015.

ENCOURAGER L’OUVERTURE À L’INTERNATIONAL

¡ Séminaire « Développement de l’Afrique Subsaharienne : quels rôles et opportunités pour le Maroc ? » : intervention sur le thème « Bilan et perspectives des relations commer-ciales et de partenariat économique Maroc-Afrique Subsa-harienne », les 25 et 26 avril 2014 ;

¡ Rencontre de partenariat entre les Présidents d’Associa-tions Professionnelles et M. l’Ambassadeur du Pakistan accompagné de son Conseiller Economique, le 22 mai 2014 ;

¡ Réception d’une délégation roumaine, le 24 septembre 2014. Le Ministre de l’Economie Roumain accompagné de l’Ambassadeur de son pays au Maroc et une importante délégation d’hommes d’affaires et investisseurs ont par-

ticipé à des rencontres B to B. Lors de ces échanges, un accord de coopération dans les différents domaines économiques et industriels a été signé ;

¡ Conduite d’une délégation de chefs d’entreprises à Cadiz dans le cadre du Partenariat CGEM Nord / CEC, le 20 novembre 2014, dans le but de favoriser les relations entre entreprises marocaines et espagnoles.

PROMOUVOIR LES POLITIQUES LOCALES DE FORMATION

La CGEM Nord joue un rôle proactif en menant une réflexion sur les futurs besoins de la région en termes de formation. Dans ce cadre, la Commission Emploi et Formation a participé à la rencontre de préannonce de l’appel à manifestation d’intérêt MCC destiné à financer des initiatives de partenariat public-privé en matière de formation professionnelle et de renforce-ment de l’intermédiation sur le marché de l’emploi, le 20 février 2015. La CGEM Nord avait déjà participé au focus group animé par le MCC en janvier 2014. CONSOLIDER L’ENTREPRENARIAT RÉGIONAL

¡ Dans le cadre du projet d’intégration locale avec Renault, des réunions de travail ont été tenues entre la Commission de la CGEM Nord et M. Jacques PROST, Directeur Général de l’usine Renault Nissan Tanger et son équipe. Le plan d’action vise à explorer de nouvelles pistes potentielles pour plusieurs secteurs d’activités, réétudier les offres des entreprises déjà en contact avec Renault, organiser des visites de sites avec les entreprises, définir une liste de pièces pour l’intégration profonde dans le but d’améliorer la compétitivité des fournisseurs rang 1 de Renault et enfin, définir une liste de pièces à technologie non encore identi-fiée par Renault au Maroc ;

¡ Participation du Président de la CGEM Nord à une réunion de concertation, le 15 juillet 2014, dans le but de présenter « CHRAFATE PACE » projet d’appui à la création d’entreprise au profit des populations défavorisées de la province Fahs Anjra ;

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¡ La Fédération Commerce et Services et la CGEM Nord ont organisé « Les escales des managers » sous le thème « les Enjeux de la mise à niveau et les nouveaux outils de finance-ment à disposition des Entreprises » avec la participation de la BERD, l’UE, la Bourse des Valeurs de Casablanca, la CCG, l’ANPME et d’INMAA, le 29 octobre 2014 ;

¡ Participation de la CGEM Nord à la Caravane régionale TMPE, le 1er décembre 2014, initiée par la Commission mixte TPME afin d’informer les opérateurs des différents produits mis à disposition par l’État et le secteur bancaire au profit des TMPE ;

¡ La Commission GE /PME et la CGEM Nord ont organisé une rencontre sous le thème « les partenariats : une nou-velle dynamique au profit des entreprises », le 4 février 2015. La rencontre a été l’occasion de mobiliser les grands donneurs d’ordres régionaux et fédérer les PME autour de ces derniers.

ENCOURAGER L’INNOVATION POUR RÉUSSIR LE PARI DE LA COMPÉTITIVITÉ

La CGEM Nord, à l’instar de toutes les régions, a organisé la journée de la compétitivité et du progrès social avec les entrepreneurs de la Région Nord, le 19 février 2015. La ren-contre a été l’occasion d’échanger autour des problématiques spécifiques des opérateurs régionaux pour identifier les leviers à actionner pour un processus de développement durable.

ÉTAT DES CONVENTIONS SIGNÉES

¡ Signature d’une convention de partenariat avec l’ANAPEC lors de la 3ème édition du Forum HR DAYS, les 5 et 6 décembre 2014. Un comité de pilotage est prévu pour opérationnali-ser l’étude sur les besoins en compétences et en formation de l’ensemble des secteurs de la région, objet de la conven-tion. Une convention de partenariat a également été signée avec la Fondation Mohammed VI pour mettre en œuvre la convention-cadre avec le Centre d’Accompagnement et de Réinsertion de Tanger ;

¡ Signature d’accords de médiation avec les bureaux régio-naux de l’UMT, UGTM et l’UNTM lors du séminaire orga-nisé par la CGEM Nord sur le thème « Dialogue Social et Médiation : leviers de la compétitivité de l’Entreprise », le 11 décembre 2014.

INFORMATION, COMMUNICATION AUX MEMBRES

¡ Deux rencontres sur « la catégorisation fiscale des Entre-prises », l’une à Tanger, le 19 février 2014 et l’autre à Tétouan, le 24 avril 2014, en partenariat avec des associations profes-sionnelles ;

¡ Une rencontre avec les associations professionnelles régio-nales et le DGI, M. Abdellatif ZAGHNOUN sur « Les nouvelles dispositions fiscales 2014 », le 7 mars 2014 ;

¡ La 1ère Escale de la tournée régionale de M. Jawad HAMRI, Directeur Général de l’Office des Changes, le 17 mars 2014, sur « Les nouvelles dispositions en matière de changes » en collaboration avec la CCIST et les associations profession-nelles régionales ;

¡ Un séminaire sur la propriété industrielle et les outils de lutte contre la contrefaçon sous le thème « Enjeux et perspectives pour les entreprises de la Région Nord », les 19 et 20 mai 2014, en partenariat avec le CONPIAC et l’OMPIC ;

¡ Un séminaire sous le thème « Le statut de l’opérateur agréé en douanes », en collaboration avec la Direction Générale des Douanes, le 10 juin 2014 ;

¡ Participation aux « Travaux de la journée de la mer mondiale », le 27 octobre 2014, au cours desquels il a été annoncé la construction de 5 nouveaux ports internationaux (Port Nador West Med, port Jorf Lasfar, port de Kénitra, port de Safi et le port de Dakhla Atlantique) ;

¡ Participation à la 18ème édition de la semaine Nationale de la Qualité organisée par la délégation du Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numé-rique de Tanger, en collaboration avec l’ANPME, BAM et la CCIST sur le thème « La traçabilité consolide la confiance et la qualité », le 13 novembre 2014 ;

¡ Une cérémonie de clôture du projet « ALLIANCE EMPLOI », en collaboration avec la Commission RSE de la CGEM et en partenariat avec la Casa Del Infants, le 08 décembre 2014. Les résultats du projet et son impact sur les jeunes en risque d’exclusion sociale à Tanger et à Casablanca ont été clairement exposés ;

¡ Une rencontre entre les opérateurs économiques régio-naux et la Direction Régionale des Impôts, en collaboration avec le Conseil Régional de Rabat et Nord et l’Ordre des Experts Comptables sur « les dispositions fiscales de la Loi de Finances 2015 », le 23 janvier 2015.

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Le binôme M. Mehdi ABDELKRIM (Président), et M. Mohammed M’RABET (Vice-président) a été reconduit pour un deuxième mandat successif. Cette reconduction s’explique par la volon-té d’achever les chantiers initiés, notamment par rapport au développement de l’attractivité de la région, l’encouragement de l’innovation, le renforcement de l’ouverture à l’Internatio-nal, la promotion de la politique locale, l’encouragement de l’entreprenariat et la mise à disposition des investisseurs d’un foncier abordable et accessible.

LES PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA CGEM ORIENTAL DURANT L’EXERCICE 2014 SONT LES SUIVANTS :

DÉVELOPPER L’ATTRACTIVITÉ RÉGIONALE

¡ Accompagnement d’une importante délégation de députés européens, les 15 et 16 février 2014 ;

¡ Rencontre de l’Ambassade de l’Union Européenne pour promouvoir la région auprès de la délégation diplomatique de l’UE, le mercredi 29 octobre 2014 ;

¡ Reprise de la présidence du groupe de travail dédié à l’amé-lioration de l’attractivité et de la compétitivité territoriale auprès du Comité Régional de l’Environnement des Affaires Oriental (CREAO), après sa mise en place en 2013 ;

¡ Participation à la semaine de promotion de la station Saïdia en communiquant autour des journées nautiques de l’Oriental organisées à Saïdia, du 4 au 7 septembre 2014 ;

¡ Organisation du forum régional pour la compétitivité et le progrès social, le 19 février 2015, pour mettre en exergue les problématiques des entreprises régionales et proposer des pistes d’amélioration.

ENCOURAGER L’INNOVATION

¡ Mobilisation des experts marocains et espagnols autour du projet réseau d’écosystèmes (RED ECOSYSTEMAS) visant à promouvoir l’entreprenariat, l’innovation et la compétiti-vité au sein des entreprises et structures de l’agroalimen-taire en organisant une activité de formation en faveur des filières de l’oléicole et de la confiserie dans la Région de l’Oriental, les 15 et 16 octobre 2014 ;

¡ Participation au comité de sélection du Directeur de l’ENSAH (l’Ecole Nationale Des Sciences Appliquées), le 10 janvier 2014 ;

¡ Présence au Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique tenu à Oujda, le 23 octobre 2014.

ENCOURAGER L’OUVERTURE À L’INTERNATIONAL

¡ Participation, à travers des entreprises membres, à une visite d’étude en Andalousie dans le cadre du projet de coopération transfrontalière réseau d’écosystèmes (RED ECOSYSTEMAS), du 17 au 21 novembre 2014 ;

¡ Accueil et accompagnement de l’escale de la caravane de l’export, le 9 mai 2014 à Oujda ;

¡ Participation à la réunion de lancement du projet «Hammala», le 19 juin 2014. Ce projet a pour objectif de promouvoir les échanges économiques et commerciaux entre la région de Grenade et celle de l’Oriental ;

¡ Accompagnement de l’ASMEX dans l’ouverture de son antenne dans la région de l’Oriental.

PROMOUVOIR LES POLITIQUES LOCALES

¡ La CGEM Oriental est membre de la FROCOD (Fonda-tion de la Région de l’Oriental pour la Coopération Décen-tralisée). Cette instance régionale est dédiée à l’appui des réseaux territoriaux pour la bonne gouvernance et le développement de la région ;

¡ Mobilisation de la CGEM Oriental pour la médiation sociale récompensée : résolution d’un conflit social à Nador oppo-sant une entreprise membre à ses salariés ;

¡ Organisation de petits déjeuners débats en faveur des membres de la CGEM Oriental en vue de renforcer la com-munication et discuter des questions et problématiques touchant l’entreprise régionale ;

¡ Co-organisation de l’Escale de la Caravane TPME dans l’Oriental, sur le thème « Ensemble pour le développement de la TPME dans votre région », les 27 et 28 octobre 2014 ;

¡ Co-organisation et mobilisation massive autour d’un séminaire de sensibilisation à l’importance de la propriété industrielle, le 13 novembre 2014 ;

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¡ Intervention lors d’un atelier de réflexion organisé autour du thème « Partenariat Ecole-Entreprise, vecteur de déve-loppement : Quel(s) modèle(s) pour la région de l’Orien-tal ? » dans le cadre d’un partenariat avec l’association AL JISR, le 26 février 2015.

CONSOLIDER L’ENTREPRENARIAT RÉGIONAL

¡ Co-organisation d’une rencontre autour de l’Investissement, en partenariat avec la Province de Berkane, le 15 mai 2014 ;

¡ Partenariat avec l’USAID en faveur de l’auto-entreprenariat dans le cadre du consortium « Collegiate Entrepreneurship and Collaborative Strategies » regroupant l’Ecole Supérieure de Technologie d’ Oujda, l’USAID et le Gateway Technical College (Wisconsin GTC) ;

¡ Bénévolat pour insuffler l’esprit d’entreprenariat en milieu estudiantin dans le cadre d’un projet partenariat avec l’Association INJAZ ALMAGHRIB ;

¡ Organisation d’une rencontre avec l’Office des Changes pour exposer les nouvelles dispositions en matière de change aux

opérateurs économiques de la région, les 8 et 9 avril 2014, à Nador et Oujda ;

¡ Participation au comité régional tripartite pour la mise en œuvre du programme national « Certificat des Compé-tences Professionnelles » mené par l’OFPPT, la CGEM et le Ministère de l’Enseignement Supérieur.

ŒUVRER POUR UNE MEILLEURE QUALITÉ ET DISPONIBILITÉ DU FONCIER

¡ La CGEM Oriental est partie prenante de la conception de la stratégie de développement du Grand Oujda 2020. Cette stratégie de développement met en place une plateforme de concertation et de débats. La CGEM Oriental a apporté sa contribution pour enrichir cette plateforme de concertation en plaidant pour un foncier accessible et abor-dable aux investisseurs.

Table ronde autour du Projet RED-ECOSYSTEMES relatif à l’Oléicole et à la pâtisserie industrielle et artisanale, le 18 juin 2014

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CGEMSouss Massa Draa

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA CGEM SOUSS MASSA DRAA (CGEM SMD) DURANT L’EXERCICE 2014-2015

DÉVELOPPER L’ATTRACTIVITÉ RÉGIONALE

¡ Organisation du Forum de la Compétitivité et du Progrès Social, programmé simultanément dans toutes les CGEM Régions en faveur des membres, le 19 février 2015. Ce forum a permis de mettre en avant les problématiques des entreprises de la région et proposer des pistes de progrès pour améliorer leur compétitivité et le climat social ;

¡ Participation à la 3ème édition du Salon HALIEUTIS sur le thème « La mer, l’avenir de l’Homme » du 18 au 22 février 2015 ;

¡ Rencontre avec le Président du Conseil Municipal d’Agadir sur le thème « Propositions de voies, résolutions pour un climat des affaires propice à l’investissement », le 5 décembre 2014. Cette rencontre a été l’occasion, pour les membres, de soumettre leurs doléances au Président du Conseil Municipal d’Agadir, de l’interroger sur la qualité de traitement des dossiers des investisseurs et de l’inviter à créer un pont de dialogue entre les deux institutions pour améliorer l’attractivité de la ville et soutenir les investissements ;

¡ Organisation de la 3ème édition de la campagne régionale dédiée à la TPME sur le thème « Ensemble pour le développement de la TPME dans votre région », le 21 octobre 2014 à Agadir, par une Commission mixte regroupant Bank Al-Maghrib, le Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM), la CGEM, la CCG et l’ANPME ;

¡ Rencontre entre les instances de gouvernance de la CGEM, les opérateurs économiques et les institutionnels de la région, le 16 juillet 2014 à Agadir. Présidée par M. le Wali, cette rencontre a été aussi l’occasion de lancer le Comité Régional du Climat des Affaires pour la Région Souss Massa Draa (CREA SMD), signer la Charte y afférent et la mettre en place ;

¡ Rencontre organisée sur le thème « remboursement de la TVA et catégorisation des entreprises », le 4 avril 2014, en collaboration avec la CCISA et la Direction Régionale des Impôts. Cette rencontre a permis d’échanger autour des préoccupations des membres en matière d’information et de dialogue mais aussi de présenter le programme de remboursement de la TVA, la catégorisation des entreprises et les objectifs, procédures et avantages de ce programme ;

¡ Organisation d’un séminaire au profit des membres et des responsables et cadres des entreprises et sociétés de la Région, notamment celles du secteur BTP, en collaboration avec la CCISA, les 21 et 22 février 2014. Ce séminaire de présentation du nouveau décret sur les marchés publics avait pour but d’appréhender les modifications survenues dans les procédures de passation des marchés publics et leur gestion ;

¡ Organisation d’une rencontre sur le thème « Moteurs et leviers pour le développement des PME-TPE de la Région Souss Massa Draa » en partenariat avec Attijariwafa Bank, le 23 janvier 2014 à Agadir.

CONSOLIDER L’ENTREPRENARIAT RÉGIONAL

¡ La CGEM SMD, partenaire du 1er Forum Ecoles – Entreprises organisé par l’Alliance des Ecoles de l’Université Ibn Zohr en partenariat avec le CRI-SMD, la CCIS-Agadir, l’ANAPEC-

Campagne reginoale dediée a la TPME, le 23 janvier 2014

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SMD et la Région-SMD, les 10 et 11 avril 2014 à Agadir. Ce forum s’est focalisé sur l’adéquation entre les formations et les réalités du marché de l’emploi et a permis aux étudiants d’avoir un premier contact avec les chefs d’entreprises présents ;

¡ Participation au 12ème Congrès International Francophone des PME organisé par UNIVERSIAPOLIS en partenariat avec l’AIREPME sur le thème « de la diversité des cultures en entreprenariat et PME ». Ce congrès se veut une plateforme d’échange pour les chercheurs, étudiants et professionnels soucieux d’être au courant des derniers développements sur les réseaux d’accompagnement, les facteurs clés de succès et les opportunités entrepreneuriales.

ENCOURAGER L’OUVERTURE À L’INTERNATIONAL

¡ La Région SMD, invitée d’honneur de la 12ème édition du SMAP IMMO 2015, a assisté à une série de réunions préparatoires pour sa participation au Salon prévu du 22 au 25 mai 2015 à Paris ;

¡ Participation aux travaux du Forum pour la modernisation touristique Canaries-Maroc dans le cadre de la coopération transfrontalière entre Las Palmas et la Région SMD, du 1er au 4 décembre 2014 à Agadir ;

¡ Conduite d’une délégation marocaine à Santa Cruz de Tenerife (Iles Canaries) dans le cadre des initiatives du programme d’actions visant à renforcer la connectivité entre les Iles Canaries et le Sud du Maroc (Transmaca), du 24 au 27 juin 2014. Le TRANSMACA fait partie du programme opérationnel de coopération transfrontalière Espagne-Frontières extérieures (POCTEFEX) dont le but est d’améliorer les liaisons maritimes et aériennes entre le Maroc et l’archipel canarien afin d’accroître les échanges commerciaux et la circulation des personnes entre les deux régions.

PROMOUVOIR LES POLITIQUES LOCALES

¡ Sollicitation de la CGEM SMD en vue d’identifier les besoins en métiers décelés par les opérateurs économiques de la région pour une meilleure adéquation entre la formation de requalification et l’emploi, dans le cadre du projet initié par la Primature de requalification et co-piloté par les universités

et l’OFPPT, en vue de la réinsertion des licenciés diplômés des universités marocaines ;

¡ Réception des représentants internationaux du BIT, le 13 juin 2014, dans l’objectif de présenter le programme régissant les relations professionnelles et promouvoir les droits du travail auprès des employeurs ;

¡ Tenue d’une série de rencontres avec les Secrétaires Régionaux des Centrales Syndicales les plus représentatives (UMT, UGTM, CDT, UNMT et FDT) en vue de discuter de la mise en application de la convention de médiation sociale signée le 20 mai 2014 à Agadir. L’ensemble des parties ont exprimé la nécessité de bâtir cette relation sur la confiance et l’échange mutuel pour garantir l’engagement de tous et faciliter sa concrétisation. Son application tiendra compte des spécificités régionales et suivra le modèle national dans lequel les médiateurs sont désignés d’un commun accord ;

¡ Participation à des rencontres de conciliation avec la wilaya d’Agadir dans le but de trouver des solutions à des situations problématiques vécues par certaines entreprises opérant dans le secteur du Tourisme et de la Pêche.

Lancement du CREA SMD, le 16 juillet 204

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CGEMSud

Les activités de la CGEM SUD ont tourné autour du développement de l’attractivité régionale, l’encouragement de l’innovation et l’ouverture à l’international en passant par la consolidation de l’entreprenariat régional, la promotion des politiques locales et le développement des infrastructures d’accueil et des supports fonciers.

LES PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA CGEM SUD DURANT L’EXERCICE 2014-2015 SONT LES SUIVANTES :

DÉVELOPPER L’ATTRACTIVITÉ RÉGIONALE

La CGEM SUD, en tant que nouvel acteur dans les régions du sud, a fait entendre sa voix et sa vision dans le cadre des réunions et actions au niveau des 3 régions du Sud, à savoir :

¡ entrevue et échange d’informations avec les intervenants dans les zones d’activités économiques au niveau des trois régions du Sud sur leur état actuel : des propositions d’amélioration ont été suggérées, les 5, 6 et 7 février 2014 ;

¡ participation au Conseil d’Administration Régional de l’Agence Urbaine de Dakhla, tenu le 10 mars 2014, sous la Présidence du Ministre M. LAENSER ;

¡ participation à la journée régionale de la protection du consommateur, organisée conjointement par la Chambre de

Commerce, d’Industrie et de Services de Oued Eddahab et la Délégation du Commerce et d’Industrie d’Oued Eddahab, le 11 mars 2014 ;

¡ participation à la réunion du Ministre du Tourisme avec les opérateurs du secteur de la Région Oued Eddahab–Lagouira, le 23 mars 2014 ;

¡ participation à la réunion du CRI Dakhla sur le thème « Installation de deux projets d’énergie solaire », le 31 mars 2014 ;

¡ organisation de rencontres avec les Walis des régions du Sud et les services extérieurs régionaux au sujet de l’élaboration de la monographie économique des régions sud durant le mois de juin 2014 ;

¡ réunion avec M. Jérôme Lib Eskind (consultant en logistique) dans le cadre des travaux préparatoires pour le développement du réseau intégré des zones logistiques, le 25 novembre 2014. Ce projet est prévu dans le cadre de la stratégie logistique nationale à travers une étude de marché et de structuration des projets des premières zones logistiques régionales.

ENCOURAGER L’INNOVATION, LA FORMATION ET L’EMPLOI

¡ Participation à la 2ème rencontre du forum des jeunes à Dakhla sur le thème « Le développement des provinces du Sud, la place actuelle et le rôle futur du capital immatériel », organisée du 4 au 7 décembre 2014 ;

¡ Participation au débat régional sur la réforme du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, organisé le 28 octobre 2014 à Lâayoune et le 29 octobre 2014 à la Willaya d’Oued Eddahab ;

¡ Séance de travail avec l’ANAPEC/OUED EDDAHAB au sujet des possibilités d’une coopération et/ou d’un éventuel partenariat dans le but d’améliorer les conditions d’accès à l’emploi, de répondre efficacement aux besoins des professionnels en terme de compétences et promouvoir la culture entrepreneuriale.

ENCOURAGER L’OUVERTURE À L’INTERNATIONAL

¡ Participation à la cérémonie de signature de l’accord de coopération entre Dakhla et Tarifa ;

Rencontre avec les entreprises de la région au sujet de « l’exonération fiscale », le 7 avril 2014

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¡ Participation à la cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente dans le cadre du jumelage des villes de Dakhla et Honolulu, le 10 février 2015 ;

¡ Réunion au CRI de Dakhla au sujet de « la participation de la région au festival organisé par les MRE de Belgique » durant lequel la ville de Dakhla est invitée d’honneur ;

¡ Réception d’une délégation des Conseillers Economiques des Ambassades de Norvège, Suisse et Canada au sujet de « la participation du secteur privé dans le développement économique et social de la région d’Oued Eddahab », les 14 et 15 janvier 2014.

PROMOUVOIR LES POLITIQUES LOCALES

¡ Participation à la cinquième étape des rencontres nationales de la Modernisation de l’Administration, le 12 novembre 2014 à Lâayoune - Boujdour – Sakia Al Hamra. Cette rencontre a été consacrée à la présentation des chantiers de modernisation de l’Administration et du plan d’action du Ministère au titre de la période 2014 – 2016 ;

¡ Participation à la sixième étape des Rencontres Nationales de la Modernisation de l’Administration de la Région Oued Eddahab – Lagouira, le 7 janvier 2015.

CONSOLIDER L’ENTREPRENARIAT RÉGIONAL

¡ Réunion-débat sur le « Système fiscal dans les régions du sud » avec les entreprises du BTP, le 13 janvier 2014 à Dakhla ;

¡ Réunion-débat avec les entreprises du BTP à Dakhla et Lâayoune pour discuter des problèmes relatifs aux dernières dispositions relatives aux impôts, les 8 et 9 février 2014 ;

¡ Organisation d’une rencontre avec les entreprises, présidée par M. Hormatollah au sujet de « La fiscalité dans les Régions du Sud », le 7 avril 2014 à Dakhla ;

¡ Participation à la rencontre de Bank Al-Maghrib avec les entreprises régionales pour présenter les différentes mesures prises pour faciliter l’accès au financement bancaire, le 2 juin 2014 à Lâayoune ;

¡ Participation à la caravane de l’entreprenariat « Moubadara 2014 », le 20 juin 2014 ;

¡ Organisation, en partenariat avec le cabinet Lagune Expertise, d’un séminaire de formation sur le rôle de

l’information financière dans la prise de décision et la découverte de la génération I7 de la solution de gestion SAGE, le 15 juillet 2014 ;

¡ Participation à la rencontre du Club des Investisseurs Marocains de l’Etranger avec le Wali de la Région Oued Eddahab – Lagouira et des acteurs civiques, le 20 juillet 2014 pour encourager l’investissement dans la région ;

¡ Organisation, en partenariat avec le GPBM, la CCG et l’ANPME, de la campagne régionale TPME 2014, le 20 novembre 2014 à Lâayoune. La campagne régionale a porté sur le thème « Ensemble pour le développement de la TPME dans la région » dont l’objectif était de présenter les nouveautés relatives aux mesures d’accompagnement, de financement et de garanties mises à leur disposition et visant le développement de leurs entreprises ;

¡ Organisation d’une rencontre entre les membres de la Délégation de l’Union Européenne, les membres de l’Association Marocaine des Armateurs et Industriels de la Pêche Pélagique et le délégué des pêches maritimes de Dakhla, accompagnés des représentants du Ministère de l’Agriculture et des Pêches Maritimes, le 12 février 2015. La réunion a porté sur l’impact du secteur de la pêche maritime sur l’économie régionale en général et les possibilités de coopération entre les entrepreneurs des deux côtés dans le cadre de l’accord de pêche Maroc/UE.

ŒUVRER POUR UNE MEILLEURE QUALITÉ ET DISPONIBILITÉ DU FONCIER

¡ Participation à la réunion de la délégation provinciale du commerce et de l’industrie, organisée le 20 octobre 2014 dans le cadre du suivi du projet de réhabilitation de la zone industrielle Essalam ;

¡ Participation à une réunion de validation de l’étude de faisabilité pour la réalisation d’un nouveau port, Dakhla Atlantique, situé dans la zone N’tireft au niveau de la Région d’Oued Eddahab, le 16 février 2015.

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CGEMTafilalet

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA CGEM TAFILALET DURANT L’EXERCICE 2014-2015

La CGEM Tafilalet a mené de nombreuses actions en vue de défendre et accompagner l’entreprise régionale dans son développement et étudier les voies de sortie de crise possibles.

DÉVELOPPER L’ATTRACTIVITÉ RÉGIONALE

La CGEM Tafilalet a organisé plusieurs événements en vue de développer l’attractivité régionale :

¡ Rencontre autour de la PME sur le thème « La PME com-pétitive : levier de développement économique régional », le 16 janvier 2014. Cette rencontre a été l’occasion d’informer et de sensibiliser les entreprises régionales sur les straté-gies nationales et les programmes d’appui à la compétitivité. De plus, cette rencontre a permis de faire connaître les différentes offres et les mesures d’accompagnement mises en place pour faciliter l’accès au financement ;

¡ Séminaire au profit des membres sur le thème « Assurance et sécurité dans l’environnement de l’entreprise », le 4 décembre 2014. Ce séminaire a permis d’aborder les risques que génère l’activité économique et qui sont susceptibles de mettre en péril l’entreprise, son fonctionnement, sa rentabilité, son développement ou sa pérennité ;

¡ Participation à différentes tables rondes, par le biais de l’Association des Lotisseurs et Promoteurs Immobiliers de Meknès (ALPIM) et proposition de solutions aux problèmes d’urbanisme que connaît la ville en insistant sur l’urgence de publier le plan d’aménagement urbain pour harmoniser et donner un cachet typique à la Cité Ismaïlienne ;

¡ Organisation, en partenariat avec la Direction Régionale des Impôts, d’un séminaire sur la catégorisation des entreprises, le 11 décembre 2014. L’objectif était de présenter les avantages et services offerts par ce dispositif de l’Administration Fiscale.

La PME compétitive : levier de développement économique régional, le 16 janvier 2014

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ENCOURAGER L’INNOVATION

¡ Sélection de trois PME régionales membres de la CGEM Tafilalet pour présenter leurs projets innovants au Village de l’Innovation organisé en marge du GES 2014 tenu à Marrakech.

ENCOURAGER L’OUVERTURE À L’INTERNATIONAL

¡ Rencontre avec le Consul Général de France à Fès pour l’organisation de rencontres B to B dont le but est d’inciter les investisseurs français à s’installer dans la région en mettant en avant ses atouts et ses potentialités économiques, le 19 février 2014 ;

¡ Réception d’une délégation d’opérateurs économiques de la Région Midi-Pyrénées sous la conduite des responsables de l’Agence de Développement Économique et Culturel Nord-Sud (ADEC-NS), le 14 avril 2014. L’objectif de cette rencontre était de créer et développer des partenariats d’affaires entre les entreprises de la Région Midi-Pyrénées et leurs homologues de la Région de Meknès-Tafilalet.

PROMOUVOIR LES POLITIQUES LOCALES

¡ Réunion avec M. le Wali de la Région Meknès-Tafilalet , les Gouverneurs des provinces dépendantes de la région, les Présidents de communes, les chefs de services extérieurs, le CRI, les Présidents des Universités et la CGEM Tafilalet en vue de mettre en place un Comité Régional de l’Environnement des Affaires (CREA). Le but de ce CREA est l’amélioration de la compétitivité régionale, l’instauration d’une instance de concertation public-privé pour faciliter la pratique des affaires et enfin le renforcement du rôle de l’environnement des affaires en menant des actions visant la promotion des opportunités d’investissement dans la région et l’encouragement de l’acte d’entreprendre, le 17 septembre 2014 ;

¡ Participation à une conférence-débat organisée par l’Université Moulay Ismail sous le thème « Stage : opportunités et obstacles », le 1er avril 2014 ;

¡ Participation à un atelier tripartite concernant la négociation collective. Cet atelier a été organisé par le Ministère de l’Emploi et des Affaires Sociales en partenariat avec l’Organisation Internationale du Travail (OIT) dans le but d’élargir et de renforcer le champ du dialogue social tripartite à travers le soutien des instances de dialogue et de concertation sociale aux niveaux régional et sectoriel, le 12 septembre 2014 ;

¡ Participation à la 2ème Edition du Forum International de la TPE à Meknès sous le thème « Un nouveau cap : se rapprocher de nos entreprises en région », le 15 novembre 2014 ;

¡ Réunion avec M. Le Wali dans le but de poursuivre la concertation et le dialogue pour trouver des solutions aux obstacles qui peuvent entraver le bon déroulement des affaires au niveau de la région, le 11 juillet 2014.

OEUVRER POUR UNE MEILLEURE QUALITÉ ET DISPONIBILITÉ DU FONCIER

¡ Participation aux réunions d’attribution des lots de terrains dans les différentes zones industrielles de la région en tant que membre de la commission d’attribution pour étudier les demandes présentées par les porteurs de projets intéressés par l’acquisition de lots de terrains.

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CGEMTensift

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA CGEM TENSIFT DURANT L’EXERCICE 2014-2015

La CGEM Tensift a entrepris de nombreuses actions s’inscrivant dans le cadre du développement de l’attractivité de la région et des entreprises, l’encouragement de l’entreprenariat et de l’innovation, l’ouverture à l’international, la formation et la valorisation des ressources humaines.

CREA – MARRAKECH TENSIFT AL HAOUZ

Le 2ème CREA créé après celui du Grand Casablanca a été lancé lors d’une cérémonie officielle avec signature de la charte par les différents partenaires impliqués (CGEM, Conseil Régio-nal, Wilaya, CR). Le CREA de Marrakech Tensift Al Haouz a pour principale mission de proposer et prendre toutes décisions et mesures nécessaires à l’amélioration du climat des affaires. La CGEM Tensift est engagée et impliquée dans ce chantier.

MEDIATION SOCIALE

Afin d’accompagner ses membres dans la résolution des conflits sociaux, la CGEM Tensift a signé plusieurs conventions avec les représentations régionales des centrales syndicales les plus représentatives, à savoir l’UMT, l’UGTM, la CDT, l’UNMT, et la FDT, en février 2014.

ENCOURAGER L’INNOVATION ET ACCOMPAGNER DES PME ET START UPS INNOVANTES

La CGEM Tensift est déterminée à poursuivre ses efforts d’accompagnement et de soutien aux PME et start-ups innovantes. Dans ce cadre, un programme d’action commun avec le Cluster MENARA et le soutien de l’Université Caddi Ayyad a été mis en place et porte sur les actions suivantes :

¡ montage de formations orientées « innovation » ; ¡ organisation de trois conférences technologiques et

scientifiques ; ¡ concours de la meilleure start-up 2015 (agroalimentaire et

cosmétique de luxe) ; ¡ rencontres périodiques de l’innovation auxquelles sont

conviés des PME innovantes et des experts en vue de leur permettre d’échanger sur des thématiques liées à l’innovation.

RENCONTRES RÉGIONALES, CONFÉRENCES, SÉMINAIRES

Plusieurs rencontres traitant de thématiques transversales et variées ont été organisées dont :

¡ conférence-débat sur le Dialogue Social et la Médiation à Marrakech, le 14 février 2014 Organisée en partenariat avec la Commission Emploi et Relations Sociales de la CGEM avec l’appui de la direction sous-régionale du BIT, cette rencontre a permis de débattre, avec l’ensemble des parties prenantes, du rôle majeur du dialogue social et de la médiation dans l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise et de présenter le dispositif de médiation sociale lancé par la CGEM et ses partenaires sociaux.

¡ forum Régional de la Compétitivité et du Progrès Social, le 19 février 2015 A l’instar des autres CGEM Régions, la CGEM Tensift a organisé le « Forum Régional de la Compétitivité et du Progrès Social », événement initié par la Confédération dans toutes les régions du Maroc le même jour et selon le même modèle. Ce forum a été organisé dans le but de mettre en exergue les problématiques que connaissent les entreprises en région mais aussi de proposer des pistes d’amélioration de leur compétitivité et les doter d’un climat social sain.

¡ table ronde sur le traitement des difficultés des entreprises, le 15 octobre 2014La Commission Climat des Affaires et Partenariat Public – Privé de la CGEM Tensift a organisé, en partenariat avec le Tribunal de Commerce de Marrakech et le Financial Services Volunteer Corps (FSVC), une table ronde sur le thème « Le traitement des difficultés des entreprises : état des lieux et réformes à entreprendre ». Animée par deux éminents

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juges du Tribunal de Commerce de Marrakech, cette rencontre a vu la participation de deux juges américains, ce qui a permis d’échanger sur les procédures de liquidation judiciaire pratiquées aux États-Unis.

¡ campagne TPME (Marrakech et Safi), le 20 octobre 2014La 3ème campagne régionale de sensibilisation a été lancée sur le thème « Ensemble pour le développement de la TPME dans la Région ». L’escale de Safi a eu lieu le 4 novembre 2014 et a été organisée par la Commission mixte TPME. Cette campagne a permis de présenter aux participants les mesures d’accompagnement, de financement et de garanties mises à leur disposition pour le développement de leur entreprise et de débattre des problématiques liées aux PME.

¡ rencontre sur « Les partenariats : une nouvelle dynamique au profit des entreprises », le 5 janvier 2015Organisée par la Commission Partenariat GE-PME de la CGEM et la CGEM Tensift, cette rencontre a permis de communiquer sur la mission de la Commission, d’informer sur ses réalisations et de concrétiser de nouveaux partenariats. Elle a été aussi l’occasion de présenter aux membres de la CGEM la synthèse de l’étude sur les modèles de partenariats à mettre en place.

¡ séminaires et tables rondes • Rencontre sur le thème « Les modalités d’application

des dispositions des articles 8 & 10 de la Loi de Finances 2013 et du décret-loi n°2-13-657» ;

• Table ronde sur le thème « Application des principales mesures fiscales de la Loi de Finances 2014 » ;

• Séminaire sur l’exportation et l’investissement au Canada, le 11 avril 2014 ;

• Table ronde au sujet du décret du remboursement de la TVA ;

• Rencontre – débat annuelle sur La Loi de Finances 2015.

OUVERTURE À L’INTERNATIONAL

¡ Organisation de visites d’entreprises dans le secteur du textile et de l’agroalimentaire dans la région de Marrakech pour la délégation d’hommes d’affaires ivoiriens en visite

dans le cadre du Forum Économique Maroco - Ivoirien 2015 organisé le 19 janvier 2015 par la CGEM et rehaussé par la présence des chefs d’état marocain et ivoirien ;

¡ Participation à une réception avec l’Ambassade d’Egypte à Rabat, suivie d’un dîner en l’honneur de son Excellence Monsieur Nabil Fahmy, Ministre Egyptien des Affaires Etrangères, le 18 février 2014.

FORMATION ET RESSOURCES HUMAINES

¡ Formation La CGEM Tensift a organisé plusieurs journées de formation, à destination de ses membres, sur des thèmes variés dont les implications fiscales et comptables des nouvelles dispositions de la LF 2014, la catégorisation des entreprises…

¡ Ressources Humaines La CGEM Tensift a lancé, en partenariat avec le cluster MENARA et le soutien de l’UCA, un audit RH orienté R&D auprès des entreprises de la région pour identifier leurs besoins en compétences liées à l’innovation.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE ANNUELLE

Les membres de la CGEM Tensift se sont réunis en Assemblée Générale Ordinaire, le 14 février 2014 pour débattre du rapport moral et financier 2013. Ces derniers ont été approuvés à l’unanimité.

PROXIMITÉ ÉCONOMIQUE DANS LES PROVINCES

Dans la perspective de créer des représentations provinciales de la CGEM Tensift, des tournées hors chef lieu ont eu lieu notamment à Safi et Essaouira. Deux réunions ont été tenues avec des chefs d’entreprises des deux villes. Les difficultés ren-contrées par ces derniers ont été rappelées notamment : les retards de paiement de la part de certaines administrations, la lenteur administrative… Ces rencontres ont également été l’occasion de promouvoir la CGEM Tensift pour encourager l’adhésion de nouveaux membres.

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CONVENTIONS SIGNÉES

¡ Conventions CGEM Tensift – ENCG : L’objectif principal de la convention est de mettre en place un réseau de partenariat visant le rapprochement des étudiants avec le monde socioéconomique et le développement d’une collaboration fructueuse dans les domaines de la formation professionnelle et continue, de la R&D et de la valorisation de la relation école – entreprise ;

¡ Convention CGEM Tensift – INJAZ AL MAGHRIB : Collaboration en vue de faire bénéficier des élèves de collèges et lycées et des étudiants d’universités de Marrakech des programmes de formation de Junior Achievement qui visent à stimuler l’esprit d’entreprise chez les jeunes ;

¡ Soutien CGEM Tensift–Master RH de la Faculté des Sciences Economiques : collaboration pour la mise en place du Master « Stratégies et Management des Ressources Humaines » au sein de la FSJES-M ;

¡ CGEM Tensift - Réseau Entreprendre – Marrakech : A travers cette convention, les deux parties entendent développer davantage l’échange d’informations et d’expériences sur les questions d’intérêt commun. Le Directeur de la CGEM Tensift est désigné membre du comité d’engagement du réseau. Selon la nature des projets portés par les jeunes entrepreneurs, un membre de la CGEM sera invité à prendre part à la réunion du comité d’engagement qui valide le financement des projets.

ENQUÊTES ET ÉTUDES

¡ Réalisation de deux enquêtes sur les problématiques et difficultés rencontrées par les entreprises de la région de Marrakech Tensift Al Haouz à travers des questionnaires et entretiens avec les opérateurs économiques membres de la CGEM ;

¡ Synthèse des mardis du CRI de Marrakech ; ¡ Recommandations de la CGEM Tensift relatives aux SDAU et SRAT – Marrakech.

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CGEMTadla Azilal

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA CGEM TADLA AZILAL DURANT L’EXERCICE 2014-2015

2014 a été marquée par l’absence de gouvernance de la CGEM Tadla Azilal. En effet, depuis janvier 2013, plusieurs appels à candidatures ont été lancés sans résultat.

La Commission Dynamique Régionale et le Pôle Développement Sectoriel et Régional de la CGEM ont assuré l’intérim de l’antenne pour répondre aux actions courantes auprès des membres de la région et coordonner les actions menées par les différents partenaires.

Malgré l’absence de gouvernance, quelques événements ont été organisés :

¡ Caravane de l’Export, en partenariat avec le Ministère délégué chargé du Commerce Extérieur, l’ASMEX et la Fédération des CCIS, le 28 avril 2014 à Béni Mellal. Cette caravane permet d’identifier le potentiel et les capacités productives exportatrices des régions et recueillir les attentes des entreprises et des acteurs locaux régionaux pour construire une stratégie de développement qui réponde à leurs attentes ;

¡ Campagne de sensibilisation et d’information Banques/TPME par le comité mixte TPME composé de la CGEM, le GPBM, l’ANPME et la CCG, le 25 novembre 2014 à Béni Mellal ;

¡ Participation de la CGEM au séminaire organisé dans le cadre du Projet Tempus SEMSEM sur l’employabilité et la mobilité sous forme de stages en entreprise des étudiants du Maghreb/Machrek, les 04 et 05 décembre 2014. La CGEM Tadla Azilal a été signataire de ce projet daté du 12 mars 2013.

¡ Après plusieurs appels à candidatures infructueux, l’Assemblée Générale Elective pour la Présidence de la CGEM Tadla Azilal s’est tenue le 26 février 2015, ce qui a engendré l’adhésion de 112 nouveaux membres.

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LA DIMENSION SECTORIELLE

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LA DIMENSION SECTORIELLE

La CGEM constitue le premier réseau d’entrepreneurs du Maroc avec 31 fédérations professionnelles statutaires regroupant les entreprises et les organisations et associations professionnelles d’un même secteur.

Elles constituent les portes voix des entreprises de leurs secteurs respectifs auprès du Conseil d’Administration et du Conseil National de l’Entreprise de la CGEM.

Ces Fédérations ont pour mission de :

¡ assurer une veille sectorielle régulière pour les membres ; ¡ réaliser des études et identifier les besoins et les problématiques qui

touchent leur secteur ; ¡ organiser des débats sur les sujets d’actualité affectant le secteur ; ¡ veiller à la mise en place d’un climat d’affaires favorable aux entreprises

du secteur ; ¡ maintenir une présence auprès des différents opérateurs économiques

pour remonter les doléances des entreprises ; ¡ centraliser les dysfonctionnements détectés au niveau de leur secteur et

remonter l’information aux pouvoirs compétents ; ¡ renforcer les ponts de communication avec les instances administratives

pour un développement durable des secteurs ; ¡ représenter et défendre les intérêts des membres auprès des pouvoirs

publics, organismes nationaux et internationaux ; ¡ etre une force de proposition pour la résolution des problématiques

sectorielles ; ¡ répondre aux besoins des membres notamment en matière d’information,

formation, expertise, conseil, documentation et sensibilisation ; ¡ oeuvrer pour le développement du partenariat public privé.

ENTREPRISES

CHAMBRES PROFESSIONNELLES

ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES

GROUPEMENTS D’INTÉRÊT ÉCONOMIQUE

COOPÉRATIVES

7 Fédérarions Internes

7 Fédérarions Internes24 Fédération Externes

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En 2014, la Fédération du Commerce et Services a organisé 14 événements et débats, 5 études et sondages, 9 rapports et notes d’observations, un guide sur les programmes de financement et d’accompagnement des entreprises au Maroc et a travaillé sur plusieurs sujets impactant le développement et la pérennité des entreprises marocaines.

FÉDÉRATION DU COMMERCE ET SERVICES – FCS

La FCS représente 5 branches d’activités, plus de 37 secteurs et 40 associations réparties sur plusieurs régions du Royaume.

Les axes de travail majeurs de la FCS traitent des problématiques liées aux :

¡ marchés publics ; ¡ financement et accompagnement des PME ; ¡ export ; ¡ fiscalité ; ¡ développement des entreprises.

PRINICPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FCS DURANT L’EXERCICE 2014-2015

MARCHÉS PUBLICS

La FCS a réalisé plusieurs débats et événements sur les problématiques des marchés publics. Elle a également remonté aux autorités concernées les différentes doléances et propositions sur le projet de décret de passation des marchés publics, la Loi sur le nantissement des marchés publics et le

projet du Cahier de Clauses Administratives et Générales (CCAG) applicables aux marchés de fournitures.

D’autre part et pour faciliter l’accès des TPME aux marchés publics, une rencontre a été organisée le 28 mai 2014 en partenariat avec l’ONCF en vue de présenter son système d’achat et ses projets de développement aux membres de la FCS, cela, dans le cadre des « Rencontres de l’Achat Public » organisées périodiquement par la FCS.

Dans le même sens, la FCS travaille actuellement, en collaboration avec la Commission Compensation Industrielle et Accès aux Marchés Publics, sur la réalisation d’un guide sur les marchés publics.

DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES

Afin de favoriser le développement des entreprises membres et déceler les spécificités de chaque région quand à leurs besoins en terme de financement, la FCS a co-organisé avec les CGEM régions et plusieurs partenaires institutionnels différents événements dans le cadre de ses tournées régionales appelées « Les Escales du Manager » :

¡ à Rabat, sur le thème « PME : quelles mesures d’accompagnement et de financement adopter pour une meilleure relance », le 16 avril 2014 ;

¡ à Tanger, sur le thème « Les enjeux de la mise à niveau et les nouveaux outils de financement à disposition des entreprises », le 29 octobre 2014.

Toujours dans le même cadre, la FCS a organisé, le 27 mars 2014, une conférence sur le thème « La bourse finance votre développement », en collaboration avec la Bourse des Valeurs de Casablanca et a publié la première édition des Guides du manager. Le guide du manager consolide les « Programmes de financement et d’accompagnement des entreprises au Maroc » et met en exergue les outils et les mécanismes existants pour le développement des entreprises au Maroc.

Débat sur le décret 2-14-271 relatif au remboursement du crédit de la TVA cumulé, le 06 juin 2014

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Cette première édition s’inscrit dans le cadre d’une série de guides à paraître qui traiteront de problématiques auxquelles font face nos entreprises en général et la PME en particulier.

EXPORT

La FCS a réalisé des rapports et études sur des sujets relevant des besoins et des problématiques à l’export, à savoir :

¡ propositions sur les problématiques à l’export (ALE) ; ¡ position de la FCS sur le projet de l’ALECA et l’ALE Canada ; ¡ diagnostic des besoins des membres pour l’export ; ¡ étude sur la perception, les opportunités et les réticences

vis-à-vis de l’Accord de Libre-Échange Complet et Approfondi (ALECA) avec l’Union Européenne.

Dans ce sens, la Fédération a participé à plusieurs réunions de concertation avec le Gouvernement sur l’ALECA.

La FCS compte lancer une série de séminaires sur l’export pour préparer les entreprises membres dans leurs démarches d’exportation et exposer les différents mécanismes existants pour accompagner les exportateurs.

FISCALITÉ

La Fédération a organisé, le 6 juin 2014, en partenariat avec la Direction Générale des Impôts, l’Ordre des Experts Comptables et la Commission Fiscalité de la CGEM, un débat sur le décret 2-14-271 relatif au remboursement du crédit de la TVA cumulée.

En partenariat avec l’Ordre des Experts Comptables du Maroc et le Département Science Economique & Gestion de la faculté poly-disciplinaire de Khouribga, la FCS a organisé, le 11 mars 2014 une conférence sur le thème « Les enjeux économiques et sociaux de la Loi de Finances 2014 ».

DÉBATS ET SÉMINAIRES

En 2014, la FCS a eu l’occasion d’organiser plusieurs débats et séminaires au profit de ses membres :

¡ Débat avec les professionnels de la logistique portant sur le contrat-programme logistique, volet distribution interne, le 21 février 2014 ;

¡ Séminaire sur la franchise sur le thème « La Franchise au Maroc, quelles opportunités ? », le 16 juin 2014 ;

¡ Conférence, en collaboration avec la Commission Nationale de Contrôle de Protection des Données à Caractère Personnel (CNDP) sur le thème « La protection des données personnelles et enjeux de développement », le 4 février 2014.

OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES

La FCS a organisé, le 18 juin 2014, une rencontre B to B entre les membres de la FCS et les représentants de « ONEBIZ », groupe leader de la franchise au Portugal. Cette action a eu pour objectif d’offrir aux membres de la Fédération plus d’opportunités d’affaires avec nos homologues portugais. D’autre part et afin de promouvoir les cabinets de conseil membres de la FCS et mettre à profit la mission de la Com-mission Nationale de Contrôle de la Protection des Données (CNDP), la FCS a mis en ligne une liste exhaustive des cabi-nets de conseil qualifiés à accompagner les entreprises dans leur démarche de mise en conformité vis à vis de la loi 09-08 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractères personnel.

PRÉSENCE À L’INTERNATIONAL

La FCS a été conviée à des manifestations internationales afin de représenter son secteur :

¡ rencontre organisée par la Banque Mondiale à Dubaï, les 10 et 11 juin 2014, sur le thème « Les experts des marchés publics » ;

¡ rencontre sur les relations économiques franco-marocaines, à l’Institut du Monde Arabe à Paris, le 25 novembre 2014.

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FÉDÉRATION DE L’INDUSTRIE MINÉRALE - FDIM

SÉANCE DE TRAVAIL AVEC M. LE MINISTRE DE L’ENERGIE, DES MINES, DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT, LE 21 MARS 2014

A cette occasion la FDIM a remis et exposé à M. le Ministre un mémorandum qui, après un rappel en préambule des caractéristiques et spécificités du secteur minier et de l’importance de son rôle dans l’économie nationale, présente les principales contraintes auxquelles ce secteur est confronté (fiscalité, cadre législatif et règlementaire, procédures adminis-tratives, etc.) et les mesures jugées nécessaires par la profes-sion pour lui assurer un développement durable et harmonieux.

REFONTE DES TEXTES LÉGISLATIFS ET RÈGLEMENTAIRES RÉGISSANT LE SECTEUR MINIER

La Fédération a été très active au courant de cette période face au nombre important de projets de textes, régissant directement ou indirectement le secteur minier, en cours d’élaboration, de finalisation ou faisant l’objet de travaux de réflexion au niveau des différents départements et pour les-quels la FDIM a été appelée à contribuer.

¡ Projet de Loi sur les minesCe projet entre dans le cadre de la réforme du règlement minier datant de 1951, réforme qui figure, depuis plusieurs années en tête des doléances récurrentes de la profes-sion minière. Ce projet a nécessité la tenue de nombreuses réunions de travail avec les responsables de la Direction du Développement Minier (DDM) du Département de l’Energie et des Mines. Par ailleurs, la FDIM a participé à la journée sur les mines organisée, le 15 décembre 2014, par la Commission des Infrastructures, de l’Energie, des Mines et de l’Environne-ment de la Chambre des représentants.

¡ Avant-projet de Loi portant sur le statut du personnel des entreprises minières (statut du mineur)Ce projet, qui a fait l’objet de plusieurs réunions avec les différents partenaires en 2011 et 2012 (Administration et partenaires sociaux), a de nouveau été soumis à la Fédéra-

tion, en date du 24 février 2014, lui demandant de faire part des observations et commentaires de la profession.

Compte tenu de l’important impact que ce texte aura sur l’avenir du secteur, celui-ci a fait l’objet d’une étude et d’une analyse approfondie par un cabinet juridique spécialisé et a nécessité plusieurs réunions de travail.

Ces travaux ont abouti à l’élaboration d’une contrepro-position argumentée de la Fédération accompagnée d’un mémorandum remis à l’Administration de tutelle, le 13 août 2014.

¡ Projet de refonte de l’activité minière artisanale (zone CADETAF)La Fédération a organisé un atelier de réflexion, le 3 juil-let 2014 consacré au projet de refonte du Dahir portant création de la Région Minière du Tafilalet et de Figuig et à la restructuration de l’activité minière artisanale dans cette région. Les propositions de la profession, issues de cet ate-lier, ont été présentées à l’Administration de tutelle, le 13 juillet 2014.

Ces propositions visent, tout en sauvegardant les droits ac-quis des artisans, l’ouverture aux opérateurs miniers publics et privés de cette région.

Par ailleurs, la FDIM a participé, dans le cadre du projet de refonte du texte régissant cette activité, au forum national sur la restructuration de l’activité minière artisanale, organi-sé le 14 janvier 2015 par le Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement.

¡ Textes relatifs aux Valeurs Limites Générales des Rejets Liquides (VLGRL)Suite à la publication, en octobre 2013, de l’arrêté conjoint fixant les valeurs limites générales de rejets (VLGR) dans les eaux souterraines ou superficielles, la Fédération a sai-si le Ministre de tutelle lui demandant de doter le secteur minier, à l’instar du secteur du sucre et du secteur de la pâte à papier, du papier et du carton et de valeurs limites spécifiques.

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FÉDÉRATION DE L’INDUSTRIE MINIÉRALE DURANT L’EXERCICE 2014-2015

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Après l’accord du Ministre, des échanges et négociations ont été entrepris entre la Fédération et les services concer-nés du Ministère pour faire aboutir ce projet.

¡ Convention de Minamata sur le mercureLa FDIM a été appelée à participer à un atelier de concer-tation sur la convention de Minamata sur le mercure, organisé par le Ministère délégué chargé de l’Environne-ment, le 17 janvier 2014 et à procéder à l’examen par ses principaux membres des dispositions de ladite convention. A l’issue de cet examen, la FDIM a formulé son accord pour la signature de cette convention.

¡ Projet de Loi sur les explosifsA la demande de l’Administration, la FDIM a procédé, lors d’une réunion qui a regroupé les représentants de cer-tains opérateurs miniers et de deux fabricants d’explosifs, à l’examen du projet de Loi sur les explosifs. Les observations relevées à l’issue de cet examen ont été transmises à la Direction du Contrôle et de la Prévention des Risques du Département de l’Energie.

¡ Avant-projet de décret déterminant les secteurs d’activité et les cas exceptionnels dans lesquels des contrats à durée déterminée peuvent être conclusSuite à la publication de cet avant-projet sur le site du Secrétariat Général du Gouvernement, des lettres ont été adressées par la FDIM aux Ministres en charge des Mines et de l’Emploi ainsi qu’à la Présidente de la CGEM. Ces courriers demandent à ce que le secteur minier, à l’instar des secteurs de l’Agriculture, du Tourisme et de l’Industrie Cinématographique, soit intégré de manière explicite dans le décret susvisé parmi les secteurs dans lesquels des contrats à durée déterminée peuvent être conclus.

DOLÉANCES DE LA PROFESSION MINIÈRE EN MATIÈRE DE FISCALITÉ

Dans le cadre de la préparation de la Loi de Finances 2015, la FDIM a soumis à la CGEM un mémorandum relatif aux mesures fiscales que la profession minière juge nécessaires de mettre en place, à l’instar des pratiques à l’international, pour encou-rager les investissements nationaux et internationaux dans le secteur.

LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL DANS LE SECTEUR MINIER

Dans le cadre de la préparation et de l’accompagnement des travaux menés par le Conseil de la Médecine du Travail pour l’élaboration de la nouvelle politique nationale pour la promo-tion de la Santé et Sécurité au Travail (SST), la FDIM a élaboré une fiche relative à la santé et la sécurité au travail dans le secteur minier. Cette fiche, qui présente les efforts menés dans ce domaine, a été transmise, le 11 août 2014.

PROCÉDURE DE GESTION DÉCONCENTRÉE DU PATRIMOINE MINIER

Suite à l’obligation introduite par certains Centres Régionaux d’Investissement (CRI) concernant la procédure d’instruction des demandes de transformation des Permis de Recherche en Permis d’Exploitation, une lettre a été adressée, le 21 juillet 2014, au Ministère de tutelle contestant cette mesure. En effet, celle-ci alourdira davantage la procédure de gestion des titres miniers et se traduira inéluctablement par une augmenta-tion de la durée d’instruction des dossiers y afférent et ce, au moment où notre pays s’est engagé dans un processus d’allè-gement et de simplification des procédures à tous les niveaux de l’Administration Centrale et Régionale.

AUTRES

¡ Participation, en tant que représentant de la CGEM, aux réunions de la commission provinciale chargée d’examiner et de statuer sur la demande de fermeture de l’activité Or de la Société AKKA GOLD MINING (AGM). Suite à cette réunion, l’accord de fermeture a été accordé par décision du Gouverneur de la Province.

¡ Participation à la Journée d’étude organisée par le Conseil Economique, Social et Environnemental, le 4 février 2015 sur le thème « L’intégration de la durabilité dans les politiques publiques ».

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FÉDÉRATION DE LA CHIMIE ET DE LA PARACHIMIE - FCP

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE

Lors de l’AGO du 27 mars 2014, M. Abdelkbir MOUTAWAKKIL a succédé à M. Khalid LAHLOU MIMI à la Présidence de la Fédération de la Chimie et de la Parachimie.

RENCONTRE AVEC LE MINISTÈRE DE L’INDUSTRIE ET LE DIRECTEUR GÉNÉRAL D’AL OMRANE DANS LES BUREAUX DE L’OMPIC

Cette rencontre entre dans le cadre des actions que la FCP entreprend depuis plusieurs années pour trouver des terrains industriels de 1ère et 2ème classes dans les environs de Casablanca pour répondre aux besoins de plusieurs de ses membres dont les unités, installées en milieu urbain, se trouvent encerclées par des habitations.

RENCONTRE AVEC LA WILAYA ET LE CRI DE CASABLANCA AU SUJET DE LA ZONE INDUSTRIELLE D’OULED HADDA

Une rencontre a eu lieu au siège de la Wilaya de Casablanca pour trouver une issue au problème de la zone d’Ouled Had-da dans laquelle plusieurs membres de l’Association AMIPEC ont installé leurs unités. C’est une zone encore considérée, par les autorités, comme une zone agricole non desservie par les services de voirie, de transport, d’éclairage et autres.

SIGNATURE AVEC LE MINISTÈRE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE D’UNE CONVENTION POUR L’ACCÉLÉRATION INDUSTRIELLE DANS LE SECTEUR DE LA CHIMIE ET PARACHIMIE

La Fédération a signé, en 2014, une convention avec le Ministère de l’Industrie et du Commerce, visant à opération-naliser les engagements pris par le Gouvernement dans le cadre du contrat-programme signé, le 20 février à Tanger, en présence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Déjeuner débat sur la Loi sur les délais de Paiement, le 27 juin 2014

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ORGANISATION D’UN DÉJEUNER-DÉBAT À MOHAMMEDIA AUTOUR DE LA LOI SUR LES DÉLAIS DE PAIEMENT

Dans le cadre de son programme de communication et d’infor-mation, la Fédération a organisé, le 27 juin 2014, un déjeuner-débat sur les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de la Loi sur les délais de paiement. Cette rencontre a été animée par M. BOUKHRISS, Président de la Commission Fiscali-té de la CGEM en présence de plus de 50 personnes représen-tant essentiellement des entreprises du secteur de la Chimie et Parachimie.

CRÉATION D’UN GUIDE DE BONNES PRATIQUES DE GESTION DES PRODUITS CHIMIQUES

La Fédération a établi un guide de bonnes pratiques de gestion des produits chimiques visant à aider ses adhérents à manipuler, stocker et transporter les additifs dans le res-pect des règles strictes de l’hygiène et de la salubrité de ces produits entrant dans la fabrication des aliments destinés à la consommation humaine ou animale. Ce guide a été soumis pour approbation, à l’Office Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires.

FORMATION DE SECOURISTES-SAUVETEURS AU TRAVAIL

La FCP a organisé une formation de secouristes-sauveteurs au travail pour répondre aux besoins de ses adhérents. La formation, qui a eu lieu les 19 et 20 février 2014 au Centre des services de la Chimie, a été animée par Mme Mireille BUJADINOVIC, spécialiste en réanimation et secourisme en milieu professionnel et a regroupé une vingtaine de personnes.

NOUVELLE RÉGLEMENTATION DU SECTEUR DE LA COSMÉTIQUE ET DE L’HYGIÈNE CORPORELLE

La FCP a réussi à finaliser, après deux années de travail achar-né et de contact permanent avec la Direction du Médicament et de la Pharmacie, la réglementation du secteur de la cosmé-tique et de l’hygiène corporelle. Regroupée au sein d’une circu-laire ministérielle portant le N° 104, la nouvelle réglementation a la prétention de donner un coup de fouet au développement de ce secteur, diagnostiqué par l’étude stratégique de la chimie comme étant un secteur à fort potentiel de développement.

LANCEMENT D’UNE ÉTUDE POUR L’IDENTIFICATION DES ÉCOSYSTÈMES PERFORMANTS DANS LE SECTEUR DE LA CHIMIE ET PARACHIMIE

La Fédération a commandé, en collaboration avec le Ministère de l’Industrie et l’ANPME, une étude au Cabinet VALYANS avec l’objectif d’identifier 6 écosystèmes industriels performants. Ces écosystèmes seront proposés au Ministère de l’Indus-trie pour un accompagnement spécifique dans le cadre de la nouvelle politique d’accélération industrielle du Maroc. Cette action rentre dans le cadre de l’opérationnalisation des enga-gements du Gouvernement vis-à-vis du secteur de la Chimie et Parachimie, inclus dans le contrat-programme 2013-2023.

DÉJEUNER-DÉBAT SUR LA NOUVELLE LOI DE FINANCES 2015

La Fédération a organisé un déjeuner-débat sur les nouvelles dispositions de la Loi de Finances 2015, le 12 février 2015. Cette table ronde a été animée par le Président de la Commission Fiscalité de la CGEM, M. BOUKHRISS, devant une assistance de 35 personnes représentant les opérateurs de la Chimie Parachimie.

Déjeuner débat sur la nouvelle loi de Finances 2015, le 12 février 2015

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STRATÉGIE SECTORIELLE – CÉRÉMONIE DE SIGNATURE DU CONTRAT PERFORMANCE 2015/2020 DES ECOSYSTÈMES TEXTILES

MM. El Mostafa SAJID, Président de l’AMITH, Moulay Hafid ELALAMY, Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie Numérique et Mohamed BOUSSAID, Ministre de l’Économie et des Finances ont procédé à la signature du Contrat-Performance 2015 – 2020 et des trois premiers écosystèmes textiles : Fast Fashion, Denim et Distributeurs Industriels de Marques Nationales, le 24 février 2015.

Par cet acte, L’AMITH et les Pouvoirs Publics ont donné un contenu opérationnel au volet textile du Plan d’Accélération Industrielle à horizon 2020, présenté le 2 avril 2014 devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI. C’est le coup d’envoi de la mise en œuvre des ambitions conjointes visant à :

¡ renforcer les fondamentaux du secteur et particulièrement au niveau de son amont industriel et de son extrême aval, à travers la distribution, par une démarche consensuelle de structuration du secteur en écosystèmes performants qui privilégient les synergies entre acteurs en vue d’une plus grande valeur ajoutée nationale ;

¡ soutenir la compétitivité des acteurs à tous les niveaux : coûts, innovation, performances techniques et technolo-giques, compétences et ressources humaines, accès au foncier et aux financements ;

¡ permettre au secteur d’atteindre une taille critique, impérative dans un contexte de marché de plus en plus concentré.

À cet effet, des choix stratégiques ont été opérés pour permettre l’éclosion et le fonctionnement harmonieux des écosystèmes à travers :

¡ un parti-pris focalisé sur six écosystèmes prioritaires dans lesquels le Maroc dispose, à la fois, d’un avantage

compétitif, d’un savoir-faire historique et de forts potentiels de marchés. En plus des trois écosystèmes déjà mis en orbite, l’AMITH et les Ministères se sont engagés à finaliser les trois autres écosystèmes au cours du 1er semestre 2015 (Maille, Textiles de Maison et Textiles à Usages Techniques) ;

¡ l’impulsion de la croissance des locomotives textiles pou-vant tirer avec elles des acteurs disposant des aptitudes industrielles demandées par le marché mais qui sont faible-ment outillés en termes de force commerciale, de capacités financières et de compétences créatives ;

¡ l’accompagnement dans le sillage des locomotives, le développement et la mise à niveau des acteurs hors locomotives afin de traiter, sans exclusion, l’ensemble des entreprises du secteur.

¡ À travers cette signature, le secteur textile a franchi un grand pas. Il n’en demeure pas moins que de grands défis nous font face :

¡ opérationnaliser les leviers et les dispositifs d’appui ; ¡ mobiliser les acteurs autour des objectifs stratégiques du

volet textile du Plan d’Accélération Industrielle 2015 – 2020 ; ¡ valoriser l’image de marque du secteur à l’échelle nationale

et internationale auprès des clients et prospects.

PROMOTION COMMERCIALE

En 2014, l’AMITH a organisé six missions de mise en relation B to B pour 31 entreprises marocaines avec 99 donneurs d’ordres internationaux.

ASSOCIATION MAROCAINE DES INDUSTRIES DU TEXTILE ETDE L’HABILLEMENT – AMITH

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR L’AMITH DURANT L’EXERCICE 2014-2015

Thème

Maille denim

Trade mission

Enfant

Casual sportswear femme

Prêt à porter femme

Maille fine et grosse maille

Marché

UK, Londres

Allemagne

France, Paris

France, Paris

Espagne, Barcelone

France, Paris

Date

26/27 fév 2014

8/9 avril 2014

2/3 juillet 2014

18/19 mars 2014

20/21 mai 2014

9/10 déc 2014

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Par ailleurs, organisés simultanément et durant deux jours, les salons Maroc in Mode et Maroc Sourcing ont accueilli 1500 visiteurs d’exposition, dont près de 200 enseignes. Ces distributeurs internationaux (italiens, allemands, britanniques, espagnols, portugais et français principalement) sont venus à la rencontre d’une filière marocaine qui monte en gamme avec moins de produits basiques et de sous-traitance, davantage de co-traitance et de produits finis, comme en témoignait l’offre exposée sur les quelques 135 stands.

Pour autant, le Maroc se positionne toujours comme réactif, avec des entreprises expertes en actualisation, court-terme et fast fashion, l’un des axes principaux du secteur.

Un nouvel « Espace Denim » a vu le jour à l’occasion de cette édition qui a rassemblé et présenté l’offre des principaux acteurs de la filière Denim.

Les chiffres provisoires pour les exportations en 2014 annon-cent une croissance de plus de 5% et un chiffre d’affaires de l’ordre de 31 milliards de dirhams.

FORMATION

Le secteur du Textile-Habillement connaît des mutations très importantes. Les entreprises doivent continuellement s’adap-ter à leur organisation et veiller à l’amélioration des compé-tences de leurs ressources humaines. La plupart des entre-prises recèlent d’importants gisements d’améliorations qui peuvent être atteints grâce à l’apport du GIAC Textile & Cuir.Conscients de ces exigences et en collaboration avec le Dépar-tement de la Formation Professionnelle, la CGEM, l’OFPPT et la Fédération des GIAC ont apporté des améliorations notables aux deux systèmes GIAC et CSF, pour les rendre encore plus flexibles et attrayants pour les entreprises et particulièrement les PME/PMI :

¡ mise en application du système du Tiers Payant sur les deux mécanismes GIAC (pour les études individuelles des entreprises, à savoir, Diagnostic Stratégique et Ingénierie de Formation) et CSF (Plan de formation) ;

¡ prise en charge de 100% TTC des études sectorielles ; ¡ dossiers de demande de financement sous format

électronique.

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PROMOTION

Salon Professionnel de l’Artisanat Marocain « Minyadina 2014 »En partenariat avec la Maison de l’Artisan MDA et le Ministère de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire, le Salon Professionnel « Minyadina » s’est déroulé du 23 au 26 octobre 2014 à la Foire de l’Office des Changes (CICEC) de Casablanca.

Le Salon a vu les réalisations suivantes :

¡ Nombre d’exposants : 63 (dont 48 entreprises et 15 coopératives) contre 50 exposants en 2013 ;

¡ Nombre de filières représentées : 6 filières (Décoration et accessoires de maison, ameublement et arts de la

table, bijouterie, habillement et accessoires personnels, architecture, arts traditionnels et produits du terroir) ;

¡ Nombre de visiteurs professionnels : plus de 4 200 visiteurs au salon ;

¡ Nombre de conférences : 3 conférences ; ¡ Tenue d’un stand abritant une école de vente où les

différents métiers de l’artisanat étaient représentés.

L’organisation du Salon a été saluée par l’ensemble des acteurs économiques, les médias ainsi que les autorités publiques et gouvernementales. Cette réussite a contribué à l’amélioration de la notoriété de la FEA et de ce fait, a permis de gagner la confiance des entreprises du secteur qui ont manifesté leur souhait de la rejoindre.

Une séance de « feedback » sur le salon a réuni l’ensemble des exposants de cette 2ème édition afin de dresser un état des lieux de l’édition passée et constituer une cellule de réflexion chargée de préparer l’organisation de la prochaine édition prévue en 2015.

SALON « MAROCOTEL INTERNATIONAL »

En partenariat avec la Maison de l’Artisan, la Fédération des Entreprises d’Artisanat a participé, via 14 membres, à la 13ème édition du salon professionnel MAROCOTEL qui a eu lieu du 12 au 15 mars 2014. Le salon a permis aux entreprises d’artisanat de valoriser les produits d’artisanat de luxe dans le secteur de l’hôtellerie.

PARTENARIAT

Renforcement du partenariat entre le Maroc et la Côte d’Ivoire à travers la signature, le 7 avril 2014 à Abidjan, d’une conven-tion de partenariat entre les opérateurs économiques ivoiriens et marocains dans le domaine de l’artisanat, en présence de Madame la Ministre de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire et du Ministre Ivoirien du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME. Cette convention, signée par la Fédération Nationale des Commerçants de Côte d’Ivoire (FNACCI) et la Fédération des Entreprises d’Artisanat du

FÉDÉRATION DES ENTREPRISES D’ARTISANAT – FEA

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FEA DURANT L’EXERCICE 2014-2015

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Maroc (FEA), vise l’identification mutuelle des domaines de dé-veloppement économique pour les entreprises des deux par-ties.

FINANCEMENT

Présentation, le 9 mai 2014, au siège du Ministère de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire, des résultats d’une étude menée par le cabinet « Ernest & Young » ayant pour thème « Etude pour la réalisation du bilan du chantier d’appui aux PME de l’artisanat et la définition d’une nouvelle démarche pour leur accompagnement ». Cette étude a permis de :

¡ ressortir les principaux leviers d’actions pour mieux accompagner les entreprises d’artisanat ;

¡ mettre en place une proposition de stratégie et de gouvernance ;

¡ segmenter le marché de l’artisanat en fonction du niveau de structuration de ses entreprises ;

¡ ressortir une proposition de package (à la carte) à adapter en fonction des cibles définies ;

¡ formuler certaines recommandations transverses (recours aux clusters, clarifier le statut spécifique de l’artisan, recours au coaching dans les entreprises, élargir les offres de financement avec une adaptation aux spécificités du secteur, approvisionnement, Etc…).

COMPÉTITIVITÉ

¡ Restitution, le 2 juin 2014 au siège du Ministère de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire, d’une étude menée par le cabinet « Mazars » ayant pour thème « Etude et assistance technique pour l’accompagnement des Acteurs de Référence ADR ». Cette étude a permis de :

• définir les besoins des ADR ;• proposer les mécanismes d’appui en fonction des

besoins des ADR ;• accompagner ces ADR en vue d’appliquer les mécanismes

d’appui appropriés à chaque ADR.

¡ Lancement, en août 2014, d’un appel à manifestation d’intérêt par l’ONUDI au sujet d’un projet de développement de Clusters dans les Industries Culturelles et Créatives

(ICC) dans le Sud de la Méditerranée. Ce projet, financé à hauteur de 5.6 millions d’euros par l’Union Européenne et la Coopération Italienne, va durer 42 mois et permettra de mettre en place une cartographie des clusters et chaînes de valeur dans les ICC potentiels, identifier et sélectionner les clusters bénéficiaires des mécanismes de soutien dans le cadre de ce projet.

Les mécanismes d’appui sont traduits par un support et une assistance technique sous forme de conseils et services en développement économique et commercial mais aussi de formations, de transfert de savoir-faire et de mécanismes d’appui en réingénierie et en modernisation des processus productifs et accès aux marchés.

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L’année 2014 a été marquée par un engagement plus pronon-cé de la Fédération en faveur des programmes nationaux de protection de l’environnement. La Fédération s’est également investie dans la promotion du recyclage en dupliquant ses efforts pour impliquer les opérateurs susceptibles de l’assister pour la réalisation de son objectif vital, à savoir hisser le taux de ramassage des vieux papiers et cartons et celui du recy-clage de 28% à environ 65%, soit le taux moyen de recyclage en Europe.

JOURNÉE NATIONALE DE COLLECTE ET DE RECYCLAGE DES VIEUX PAPIERS ET CARTONS

Consciente des enjeux et des défis environnementaux que le Maroc doit relever et compte tenu de l’importance du recyclage du vieux papier et carton pour l’industrie papetière qui ne dispose pas de ressources forestières suffisantes à même de permettre la production du papier à prix compétitif, la FIFAGE a pris l’initiative d’introduire dès juin 2010, une jour-née nationale de collecte et de recyclage des vieux papiers et cartons.

Le 12 juin 2014, la CGEM a abrité la 3ème édition de cette jour-née nationale avec la participation, pour la première fois, des

opérateurs de collecte des déchets dans les municipalités, notamment Sita El Baida, filiale de Suez Environnement et Veolia Environnement. Cette édition a connu une contribution effective des associations de la société civile, à travers l’asso-ciation « l’Heure Joyeuse », qui a grandement avancé dans son projet pilote de ramassage et tri sélectif des déchets au niveau du quartier du Maarif à Casablanca. Cette action pilote est le fruit d’un partenariat établi avec l’Heure Joyeuse, qui consiste à initier une première expérience, avec l’objectif de dupli-quer ce processus au niveau du Grand Casablanca dans un premier temps et de l’incorporer par la suite à l’échelle nationale. L’extension de cette expérience de ramassage et recyclage permettra la création de plusieurs milliers d’emplois permanents, tout en structurant la filière de valorisation des déchets papiers et cartons.

Ce rendez-vous annuel s’est démarqué cette année par la présentation d’une expérience réussie dans la collecte, spon-sorisée par Sanad Assurance, ayant mis sous contrat un chineur pour le ramassage de ses papiers usagers et cartons, tout en lui mettant à disposition des équipements de transport et de protection nécessaire à l’exercice de son métier dans les meilleures conditions. Les membres de la FIFAGE ont réitéré, à cette occasion, leur mobilisation pour le développement de cette filière, car la survie d’un secteur en dépend. A noter que ce secteur génère annuellement près de 13 milliards de DH.

ORGANISATION DE LA FILIÈRE DE VALORISATION ÉCOLOGIQUE DES VIEUX PAPIERS ET CARTONS

Dans cet élan, la FIFAGE est en discussion avec le Ministère Délégué chargé de l’Environnement pour mettre en place une convention visant l’organisation de la filière de valorisation écologique des vieux papiers et cartons (VPC), afin d’organiser et structurer le secteur informel qui opère aujourd’hui dans ce domaine.

Dans ce sens, plusieurs réunions préliminaires avec divers responsables du Ministère Délégué chargé de l’environnement

FÉDÉRATION DES INDUSTRIES FORESTIÈRES DES ARTS GRAPHIQUES ET DE L’EMBALLAGE - FIFAGE

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FIFAGE DURANT L’EXERCICE 2014-2015

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ont eu lieu, dont les discussions ont porté sur les objectifs de cette convention et les possibilités de financement de cette activité. D’autres rencontres sont prévues pour rapprocher les points de vue et aboutir à une convention susceptible de satisfaire toutes les composantes de la Fédération.

PROMOTION DU SECTEUR

La FIFAGE a pris part au forum des déchets, organisé par le Ministère Délégué chargé de l’Environnement, auquel ont pris part de nombreux pays africains subsahariens et autres, dont la Mauritanie, le Sénégal et la Côte d’ivoire, qui ont mani-festé leur souhait de collaborer avec des opérateurs maro-cains qualifiés sur des projets de collecte et de recyclage. Ses représentants ont pu discuter avec les autorités concernées des problématiques du potentiel de développement de la collecte et du recyclage, des divers moyens pour en faire une activité reconnue et respectée et des moyens de donner un statut formel à ses travailleurs.

Par ailleurs, la FIFAGE, en collaboration avec la CGEM, la Chambre Française de Commerce et d’Industrie(CFCIM) et Ubifrance (agence française pour le développement des entreprises à l’international) ont contribué à l’organisation, pour la première fois en Afrique, du « colloque papier / carton à Rabat », le 11 novembre 2014. L’objectif était de sensibiliser les participants aux dernières nouveautés techniques de la fabrication du papier, de papiers tissus et du recyclage. L’ordre du jour portait sur des discussions sur le traitement de productivité, l’économie d’énergie et le traitement de l’eau. Cette rencontre se veut être une journée de réflexion sur les solutions à adopter pour répondre aux enjeux de demain en se focalisant sur le savoir-faire français en la matière.

Eu égard à l’indisponibilité d’études actualisées sur le secteur et son devenir, la FIFAGE a approché l’ANPME pour le finance-ment et le lancement d’une étude globale sur le secteur et ses diverses filières. Un accord de principe a été obtenu et le projet est en phase d’examen pour optimiser sa mise en œuvre.

Nous n’avons pas manqué de signaler l’amorce d’une étude sur la filière de l’imprimerie, qui n’a jamais abouti pour diverses rai-sons. L’ANPME a été relancée pour la reprise et la finalisation

de l’étude dans l’intérêt du devenir d’une activité, employant actuellement plus de 100 000 personnes, essentiellement par des PME.

DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES

Le comité central des Contrats Spéciaux de Formation a donné son accord, le 19 février 2015, pour le financement des études et des conseils pour l’élaboration d’une stratégie de dévelop-pement sectoriel et d’ingénierie de formation sectorielle. Cet accord tombe à point nommé et contribuerait à résorber une carence qui a longtemps handicapé la filière. La FIFAGE a donc approché ledit comité pour la concrétisation des deux volets de l’accord, au bénéfice de toutes ses composantes.

SALON INTERNATIONAL DU NUMÉRIQUE, DES ARTS GRAPHIQUES ET DE L’EMBALLAGE (SIAGRA)

Le SIAGRA est le rendez-vous biennal incontournable des pro-fessionnels internationaux du numérique, de l’art graphique et de l’emballage. Etant la seule manifestation sectorielle à l’échelle africaine hors Afrique du Sud, le SIAGRA n’a cessé d’élargir son audience auprès des opérateurs nationaux et du continent, plus présents que jamais. Le salon représente un outil stratégique continental et international, avec un large programme de conférences et d’ateliers, des zones d’ani-mations et de démonstrations pour apporter à ses visiteurs des solutions concrètes. Le salon réunit les opérateurs de différents métiers allant du numérique à l’intégralité de la chaîne graphique y compris l’emballage.

La prochaine édition du SIAGRA sera organisée fin octobre 2015 à Casablanca, en accord avec le bureau de la FIFAGE, avec une nouvelle édition des « journées techniques papetières du Maroc » et diverses conférences et discussions sur les su-jets les plus sensibles touchant le secteur.

Une réflexion sur le devenir du secteur est désormais ouverte à tous les membres de la FIFAGE dans la perspective d’éla-borer sa proposition de contrat-programme et approcher le Ministère de tutelle pour explorer les possibilités de le joindre au « plan émergence ».

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L’Assemblée Générale Elective de la FIMME s’est tenue en juin 2014 à Casablanca et M. SOUIRI a été réélu en tant que Président de la Fédération pour un second mandat.

CONVENTIONS AVEC LES POUVOIRS PUBLICS ET LES ADMINISTRATIONS

Le Gouvernement et la FIMME ont signé, lors des Assises de l’Industrie organisées en 2014 et présidées par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, une convention pour la mise en place d’un écosystème favorable au développement du secteur des industries métallurgiques et mécaniques. Cette convention vise à compléter les stratégies sectorielles mises en place en intégrant un des secteurs majeurs de l’industrie marocaine.

Elle a été élaborée afin de permettre aux entreprises du secteur d’adresser au mieux la demande nationale actuelle et prospective induite par les différents plans sectoriels et de devenir compétitives à l’export.

Dans le cadre des travaux de finalisation de la convention-cadre FIMME-Ministère de l’Industrie, du Commerce, del’Investissement et de l’Economie Numérique (MICIEN), plu-sieurs réunions ont été tenues lors du 2ème semestre 2014, dont une présidée par Monsieur le Ministre de l’Industrie.

La vision proposée pour le développement des Industries Métallurgiques et Mécaniques (IMM) s’appuie sur une forte volonté d’intégration industrielle, rendant indispensable unrenforcement de la compétitivité du secteur. La stratégie adoptée dans le cadre de cette vision repose sur trois piliers :

¡ élargir les débouchés de l’IMM marocaine (développer de nouvelles filières, renforcer les débouchés des filières tradi-tionnelles...) ;

¡ renforcer la compétitivité des entreprises en agissant sur les flux de matière (énergie, approvisionnement, logistique...) et en valorisant les ressources (formation, innovation...) ;

¡ mettre en place un environnement favorable au développe-ment du secteur (promotion de l’export, réglementation et normalisation...).

LA FIMME : MEMBRE FONDATEUR DU CLUSTER SOLAIRE

La cérémonie de lancement de la création du cluster solaire a eu lieu le 21 avril 2014 à Casablanca.

M. Mustapha BAKKOURY, Président du Directoire de MASEN (Agence Marocaine pour l’Energie Solaire), a été élu Président de cette association à l’issue de l’Assemblée Générale tenue le même jour. Le cluster regroupe plusieurs membres, représen-tant les secteurs publics et privés dont institutionnels, entre-prises, universités et structures de recherches et de formation. Cette initiative est née de la volonté de favoriser l’émergence d’une filière industrielle solaire compétitive au Maroc. Le Cluster se veut une plateforme qui fédère tous les acteurs actuels et futurs pouvant agir sur le maillon de la chaîne de valorisation des ressources solaires.

CONSTRUCTION ET RÉPARATION NAVALES

Une rencontre entre les principaux industriels opérant dans la filière « construction et réparation navales » a eu lieu le 04 août 2014.

A cette occasion, M. le Président de l’Union de la Métallurgie de la FIMME a fait une présentation complète sur l’état du secteur, mettant en exergue les problèmes rencontrés par les profes-sionnels de la filière et les obstacles pouvant freiner son déve-loppement.

PROMOTION

Pour la 25ème année consécutive, la FIMME était présente au MIDEST - leader mondial des salons internationaux de la sous-traitance industrielle, qui s’est tenu à Paris, du 4 au 7 novembre 2014.

La FIMME organise depuis 8 ans, en marge du salon, une confé-rence portant sur l’opportunité de l’investissement au Maroc visant à valoriser l’industrie marocaine.

Par ailleurs, dans la lignée du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020, la FIMME a participé, en tant qu’exposant aux cô-

FÉDÉRATION DES INDUSTRIES MÉTALLURGIQUESMÉCANIQUES ET ELECTROMÉCANIQUES - FIMME

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tés de quelques adhérents, au Forum de la PME et de ses par-tenaires, organisé en décembre 2014 à la Foire Internationale de Casablanca.

Par ailleurs, dans le cadre du projet « Maroc Expert Construc-tion Acier (MECA) », une réunion s’est tenue le 04 mars 2015 au Ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique. Cette rencontre a été essentiellement consacrée à échanger autour de la promotion, voire la vulgarisation de l’utilisation de l’acier dans les ouvrages de construction de bâtiments et des travaux publics, ainsi qu’à l’identification des moyens à mettre en place pour accompagner ledit projet. COOPÉRATION ET PARTENARIAT

La FIMME et La Fédération Française des Industries Méca-niques (FIM) ont signé, en marge du MIDEST, une coopéra-tion d’intérêt mutuel pour consolider les collaborations entre fédérations et membres pour fructifier les relations bilatérales dans l’objectif de contribuer au développement des industries mécaniques au Maroc et en France.

En partenariat avec l’Ambassade de France au Maroc, un séminaire d’information sur les Industries Métallurgiques et Mécaniques s’est déroulé à la Chambre Française de Com-merce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), le 10 décembre 2014. FORMATION

L’OFPPT et la FIMME se sont rencontrés, le 18 février 2015, dans le but de définir les priorités du secteur en termes de formation en accompagnement de l’écosystème IMME à travers lequel le secteur s’est engagé à créer 28 000 emplois à l’horizon 2020. Cette 1ère réunion OFPPT/FIMME pour l’année 2015 marque la volonté des deux parties d’assurer la meilleure adéquation Formation/Emploi pour le secteur des IMME.

L’attention sera portée sur le développement de l’offre de formation et sa diversification en réponse aux nouveaux métiers du secteur, le renforcement de l’implication des pro-fessionnels, à travers la redynamisation des Comités de Gestion d’Établissements sectoriels, le développement de la formation par alternance…Les deux parties ont proposé différents axes d’amélioration, notamment :

¡ l’évaluation conjointe de l’offre de formation actuelle et son adaptation aux besoins du secteur ;

¡ le développement de nouvelles filières de formation pour lesquelles aucune qualification n’existe, telles que les sys-tèmes hydrauliques et pneumatiques, la mécanique indus-trielle, la sidérurgie, la fonderie, la construction et la répara-tion navale-ferroviaire… ;

¡ la redynamisation de la formation continue au profit des entreprises du secteur à travers la mise en place d’un cata-logue de formation dédié ;

¡ la création d’une structure dédiée à la formation sur le développement personnel et la connaissance de l’environ-nement de l’entreprise ;

¡ la mise en place de partenariats OFPPT/FIMME/Ecoles d’ingénieurs et universités pour le développement du volet innovation pour les métiers IMME.

Par ailleurs, la convention de gestion destinée aux profession-nels d’Instituts de Formation aux Métiers des Energies Renou-velables et de l’Efficacité Energétique (IFMEREE) a été signée le 03 février 2015 à Rabat, entre l’État et les professionnels. Cette convention, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de partenariat, conclue le 31 mai 2011 à Oujda sous la Présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour la mise en place des IFMEREE, permet de confier la gestion de ces instituts aux professionnels du secteur impliqués dans la stra-tégie énergétique nationale, dont la FIMME.

ACCOMPAGNEMENT DU SECTEUR ET DES ENTREPRISES

Plusieurs réunions avec l’équipe dirigeante de Maghreb Steel se sont tenues depuis décembre 2014. Elles ont porté essen-tiellement sur les problématiques phares vécues par les indus-triels de la Fédération qui sont directement liées à l’impact des mesures de défense commerciale relatives aux tôles d’acier sur les filières en aval (sauvegarde pour produits froids et anti-dumping pour produits chauds).

Ces séances de travail avaient également pour objectif de se pencher sur l’instauration d’un nouveau modèle de partenariat qui se voudrait « gagnant-gagnant » et durable entre Maghreb Steel et les entreprises du secteur, combinant proximité, qua-lité, réactivité, engagement et crédibilité.

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La Fédération Marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring est une Fédération en charge de défendre les intérêts des secteurs qu’elle représente.

Depuis 1989, la Fédération a accompagné l’évolution du secteur IT au Maroc et les tournants technologiques que connaissent l’Administration, l’industrie et la société marocaine en général. C’est dans ce sens que la Fédération continue à pro-duire des livrables, des analyses et des stratégies dont la der-nière en date est « Les convictions de l’APEBI à horizon 2020 ».

CONVICTIONS DE L’APEBI À HORIZON 2020

Une série de réunions avec les membres a permis de relever les réalités de chaque sous-secteur de l’IT, ses difficultés et les projets phares qui permettraient d’avancer et de créer de l’emploi. Ci-dessous, quelques grandes convictions de l’APEBI autour desquelles se structure cette synthèse :

¡ favoriser l’émergence de champions nationaux TIC recon-nus pour leur savoir-faire national et international ;

¡ établir un climat favorable à l’innovation et à l’éclosion de startup ;

¡ mettre en place un cadre réglementaire et un arsenal juri-dique adaptés à l’industrie TIC ;

¡ accélérer, par les TIC, la modernisation des TPE/PME maro-caines pour assurer leur compétitivité aux niveaux national et international ;

¡ équiper l’ensemble de l’écosystème académique et adap-ter la formation aux besoins de l’industrie TIC ;

¡ accélérer la digitalisation de l’Administration marocaine et projeter ses infrastructures vers les technologies d’avenir ;

¡ donner à l’offshoring les conditions pour une contribution forte au développement du pays et à la formation de sa jeunesse ;

¡ fournir un service de qualité pour nos citoyens dans l’en-semble des villes marocaines, à travers la mise en œuvre de projets smart-cities ;

¡ mettre en place une stratégie dédiée au développement et à la promotion des exportations pour l’industrie TIC.

LES COMMISSIONS THÉMATIQUES ET TRANSVERSES

Aujourd’hui, les activités de l’APEBI sont structurées autour de cinq Commissions et plusieurs projets transverses. Chaque Commission est en charge de délivrer des outputs et d’organi-ser des événements afin d’animer ses sujets de prédilection et défendre les intérêts des entreprises qu’elle représente.

Voici une brève présentation de quelques Commissions actives de l’APEBI et leurs réalisations pendant la période janvier 2014 à mars 2015 :

LA COMMISSION TPE

Lancement de différents partenariats négociés dans le cadre du Centre de Services de l’APEBI pour les PME/TPE du secteur qui vient s’ajouter à la liste de services déjà existants (juridique, information, ressources humaines, loisirs, formation, services pour entreprises …).

FÉDÉRATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ET DE L’OFFSHORING – APEBI

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR L’APEBI DURANT L’EXERCICE 2014-2015

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LA COMMISSION EXPORT

Cette Commission s’appuie sur des partenariats forts avec des institutions marocaines (Maroc Export, Ministère du Commerce Extérieur et Ministère de l’Industrie) afin d’élabo-rer une stratégie et des services permettant de soutenir les exportations IT en Afrique et dans le monde. Parmi les nom-breuses réalisations de cette Commission, on compte l’élabo-ration d’un plan stratégique pour l’ensemble des sous-secteurs de l’IT avec une analyse Offre/Marchés Cibles et l’identification de marchés de niche pour chaque sous-secteur. Ce livrable a été présenté aux partenaires publics et à nos membres pour en faire une feuille de route pour le secteur. La Fédéra-tion a également constitué trois consortiums IT afin d’explorer, ensemble, les marchés africains avec le soutien du Ministère délégué du Commerce Extérieur.

Avec le support de Maroc Export, des voyages d’affaires à Paris, Dubaï et d’autres destinations ont été organisés et un plan d’action pour l’export a été élaboré en partenariat avec IDConsulting. La participation de l’APEBI à différentes ren-contres bilatérales organisées par la CGEM et les représen-tations diplomatiques étrangères au Maroc, permet de faire profiter les entreprises du secteur de toutes les synergies pos-sibles (ex. Forum Economique Maroc-Côte d’Ivoire, Digital IT day, G.E.S…).

LA COMMISSION ÉDITEUR

Suite au recensement effectué lors du premier semestre 2014 des éditeurs marocains, la Commission Editeur a développé en interne « l’annuaire marocain des éditeurs ». Ce guide est désor-mais disponible en ligne afin d’orienter les choix des entreprises non-IT et de l’Administration à travers les différentes solutions à implémenter. L’objectif est de développer des champions nationaux qui seraient labellisés pour la qualité de leur logiciel.

Cette Commission continue notamment l’effort sur la profes-sionnalisation du secteur, la défense de la propriété intellec-tuelle et la promotion de l’offre Cloud au Maroc.

LA COMMISSION SÉCURITÉ ET CONFIANCE NUMÉRIQUE

¡ Promotion des technologies : PKI, signature électronique, BYOD …;

¡ Préparation de la participation marocaine au sommet international du Cyber espace 2015 ;

¡ Co-organisation d’une rencontre sur la protection des don-nées à caractère personnel avec la CNDP, l’Ecole de Gou-vernance et d’Economie et l’Ambassade des Pays-Bas.

LA COMMISSION OFFSHORE

¡ Réalisations• Signature de la convention-cadre en présence de Sa

Majesté le Roi Mohammed VI, le 8 mai 2014, entre l’APE-BI, le Ministère de l’Industrie et d’autres partenaires (des conventions d’application devront suivre) ;

• Validation de l’étude BCG sur la stratégie offshore et élaboration du plan d’action par le comité de pilotage ;

• Enquête des salaires disponible chez DiorH (convention signée en 2013 APEBI/DiorH).

¡ En cours • Elaboration d’un contrat-programme ;• Adaptation de l’offre en ressources humaines (Bac +2;

Bac +3) ;• Evolution des offres vers plus de valeur ajoutée ;• Amélioration de la compétitivité coûts et hors-coûts du

Maroc ;• Accélération de la croissance par le deal-making.

¡ Networking et B2B• Réalisation du « Ftour » de l’APEBI sur la thématique du

Partenariat Public-Privé dans l’IT ;• Réalisation de deux rencontres APEBI-Technopark

visant le rapprochement d’entreprises de différentes tailles pour favoriser le partenariat, l’investissement et la consolidation dans le secteur ;

• Rencontre de coaching/mentoring APEBI–AFEM pour encadrer les projets NTIC des incubateurs nationaux ;

• Organisation de rencontres B2B APEBI/AUSIM en marge des Assises 2014.

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Le secteur de la pêche a connu une évolution remarquable ces dernières années. En effet, la production halieutique nationale enregistrée en 2011/2012 (956 milles tonnes) a entamé une amélioration permettant d’atteindre 1 million 246 milles tonnes en 2013/2014, pour une valeur de 8,8 milliards de DH.

Hormis l’impact incontestable des conditions favorables de l’hydro climat, les mesures prises par le Ministère, en collabo-ration avec les professionnels, se sont avérées opportunes, efficaces et ont commencé à porter leurs fruits (mise en place de plans d’aménagement pour la pêcherie aux crevettes, pour la pêche du merlu et la pêcherie des petits pélagiques …).

L’évolution appréciable des différentes pêcheries est interve-nue toutefois dans un contexte de crise mondiale marqué par un resserrement global de la demande et donc une baisse des prix qui en a malheureusement atténué la portée.

Quantitativement, la pêche pélagique (sardines, maquereaux, anchois, chinchards ….) approche le million de tonnes de pro-duction à l’issue de l’année 2013.

L’exploitation des stocks du Sud lancée depuis quelques années a permis de faire de Laâyoune le premier port péla-gique du Royaume.

Il y a lieu, à cet effet, de se féliciter du développement des infrastructures et superstructures tout au long des côtes de nos provinces sahariennes depuis Tarfaya jusqu’à Lagouira en passant par Dakhla et Boujdour et qui ont permis de rappro-cher ces infrastructures des zones d’activités de pêche tout en impactant l’économie régionale.

Ainsi, à côté des investissements publics (ports, points de débarquements aménagés, halles aux poissons…), les inves-tissements privés se sont bien développés pour l’accueil, le traitement, le stockage et la commercialisation du poisson (entrepôts frigorifiques, usines de traite et de transformation, flotte de camions frigos pour le transport …).

Pour ce qui est de la pêcherie poulpière, la plus importante en termes de valeur, l’impact des mesures mises en œuvre a été déterminant, d’autant plus que cette activité est importante aussi bien sur le plan économique que social :

¡ elle concerne les trois segments d’activité de pêche en l’occurrence la pêche hauturière, la pêche côtière et la pêche artisanale ;

¡ elle représente, en investissements à terre et en mer, plus d’un milliard de dollars ;

¡ elle emploie directement quelques 50 000 marins, nonobs-tant les emplois indirects à terre ;

¡ elle contribue à l’exportation pour près de 450 millions de dollars.

RÉGLEMENTATION

Les mesures mises en place concernent particulièrement le contrôle et le suivi. Elles se sont succédées dans leur appli-cation par les exigences du marché extérieur notamment européen, comme le fait de n’accepter du poisson qu’as-sorti d’un certificat prouvant qu’il a été régulièrement pêché (Procédure INN).

FÉDÉRATION DES PÊCHES MARITIMES - FPM

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR L’FPM DURANT L’EXERCICE 2014-2015

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Parallèlement, l’installation du système de localisation des navires en mer, dont l’arrêté a été promulgué en 2011, a pu se poursuivre pour être généralisée à la totalité des navires de pêche.

Entre temps, le contrôle des unités de congélation à terre avant, pendant et après le repos biologique a commencé à s’effectuer et à porter quelques fruits malgré les failles qu’il continue de comporter.

Enfin, mesure-clé et d’une grande efficacité, l’interdiction de la pêche du poulpe pendant le repos biologique a été étendue à tout le littoral marocain. Cette mesure a incontestablement constitué une avancée sur le plan biologique puisque désormais, on ne se limite plus à préserver une zone de concentration de l’espèce mais l’espèce là où elle se trouve. Simultanément elle s’est avérée d’une redoutable efficacité puisqu’elle a permis de juguler le blanchiment, au Nord, du poulpe pêché illégalement au Sud sous prétexte qu’il a été pêché hors zone d’aménagement.

Grâce à la combinaison de l’ensemble de ces mesures et à l’impact d’un hydro-climat favorable, les prémisses d’un redressement réel du stock de poulpe ont commencé à appa-raître et à se confirmer au cours de cette année.

QUELQUES RÉSULTATS

Le rapport de l’Institut de Recherche (INRH) qui sanctionne la campagne de prospection effectuée en octobre dernier, a re-levé que les indicateurs de régénération et de développement du stock de poulpes sont en nette amélioration.

Ce constat a été confirmé dans les faits, puisque le quota de poulpe alloué au secteur est passé à plus de 45 000 tonnes soit une augmentation de 50% par rapport à l’année précé-dente.

En ce qui concerne les autres pêcheries, les conditions hydro climatiques favorables se sont traduites par :

¡ l’accroissement des stocks pélagiques dont les captures sont revenues à des niveaux acceptables (1 million de tonnes) ;

¡ l’amélioration de la pêcherie crevettières, qui continue de

souffrir cependant de surexploitation malgré l’institution d’un repos biologique annuel naturellement bénéfique mais dont les effets sont rapidement épuisés.

PRINCIPALES ACTIONS ENTREPRISES AU NIVEAU DE LA FÉDÉRATION

¡ Elaboration d’une étude juridique sur les textes régissant la marocanisation des équipages. Grâce à cette étude, les professionnels ont pu continuer de bénéficier de l’apport de l’assistance technique étrangère ;

¡ Intervention auprès du Ministère pour soutenir les profes-sionnels dans leur lutte pour maintenir l’exonération du matériel et engins de pêche de la TVA. Cette action a abouti à la réduction de 20 à 10% du montant de ladite taxe, dans la Loi de Finances 2015 ;

¡ Coordination des efforts entre segments d’activités pour appuyer le Ministère de tutelle dans la mise en œuvre de sa politique de préservation des ressources dont sa décision de généraliser l’interdiction de pêche aux poulpes pendant le repos biologique et ce, à travers une sensibilisation des opérateurs et une campagne de presse visant à surmonter les poches de résistance ;

¡ Collaboration pour la mise en place des plans d’aménage-ment de la pêcherie du merlu, de la crevette et des petits pélagiques ;

¡ Contributions au niveau des séminaires et conférences sur le secteur afin de défendre les acquis des professionnels.

LE PLAN D’ACTIONS PRÉVISIONNEL

Il s’agit principalement de :

¡ Poursuivre l’appui au Ministère pour l’assainissement des différentes pêcheries ;

¡ Entreprendre des actions vis à vis de l’ANP pour alléger les charges liées à l’utilisation des infrastructures portuaires ;

¡ Prendre part aux travaux de préparation pour la mise en place et le suivi des plans d’aménagement élaborés par le Ministère de tutelle ;

¡ Organiser des rencontres pour assainir la gestion des res-sources en introduisant le concept de la pêche responsable à travers des campagnes de presse et de sensibilisation.

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L’IMPORTATION DE VÉHICULES AUTOMOBILES MONTÉS

Salon AUTO EXPO 2014L’Association des Importateurs de Véhicules au Maroc (AIVAM) a organisé, du 8 au 18 mai 2014, la 9ème édition du Salon Auto Expo à Casablanca. L’Auto Expo se veut un des leviers de développement majeurs du secteur de l’automobile qui a généré, en 2013, un chiffre d’affaires global de 50 milliards de dirhams, ce qui représente une part de plus de 2,3 % dans le PIB du pays.

Elaboration du contrat-programme initié par l’AIVAM avec les pouvoirs publics Le contrat-programme fait l’objet de plusieurs mesures incita-tives au soutien du secteur automobile, à savoir :

¡ la clarification du processus d’homologation ; ¡ la reprise et la revente des véhicules d’occasion ; ¡ la facilitation du stockage en magasin de dédouanement ; ¡ la réglementation des importations de véhicules et de

pièces de rechange d’occasion ; ¡ la réglementation du secteur des pièces de rechange ; ¡ la prime à la casse ; ¡ la prime à la casse pour les petits taxis ; ¡ la prime à la casse pour les grands taxis ; ¡ le fonds de garantie pour l’acquisition d’automobiles neuves

et d’occasion.

Actions à mener contre la pièce détachée contrefaite ¡ Mutualisation des efforts de tous les membres pour mener

des actions communes ; ¡ Recrutement d’entités spécialisées dans le domaine de la

contrefaçon pour la recherche d’importateurs des pièces contrefaites et établissement d’un cahier des charges pour ces entités ;

¡ Action de sensibilisation auprès des instances gouverne-mentales.

Actions auprès de l’Administration concernant l’importation de véhicules neufs par le marché parallèle

¡ Faire une campagne de presse pour sensibiliser les pouvoirs publics sur cette problématique ;

¡ Se rapprocher du Centre National d’Essais et d’Homologation (CNEH) pour étudier la possibilité de réglementer l’homologation de ces véhicules.

Démarrage du projet « école de vente » Dans le cadre de la convention qui lie l’AIVAM au Groupement National pour la Formation Automobile (GNFA) depuis plus de trois ans, plusieurs formations dans différentes disciplines ont ainsi été dispensées à une grande partie des membres. Parmi les priorités du plan d’action de l’AIVAM, il a été décidé d’étu-dier un projet d’école de vente au profit des membres, en par-tenariat avec le GPLC, le GNFA et l’ANAPEC.

LE POIDS LOURD ET LA CARROSSERIE

Les ventes de l’ensemble des marques membres du GPLC re-présentent 95% des volumes de ventes globales. Un projet de modernisation est en cours d’étude avec le Ministère du Trans-port pour avoir les données structurées au niveau de l’imma-triculation.

Normes et réglementationUne commission d’étude et de veille travaille avec l’Administration pour la mise en place des normes techniques et les circulaires réglementaires. Après les études, une réunion mixte, État-GPLC a entériné les décisions de manière à assurer les transitions souhaitées.

Conjoncture sectorielleNous constatons que le secteur connaît une baisse des ventes de 60% par rapport à l’année record de 2008. 2014 a connu une stagnation générale qui est en partie dûe au manque de financements qui ne cesse d’handicaper les ventes.

FÉDÉRATION DE L’AUTOMOBILE - FA

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FÉDÉRATION DE L’AUTOMOBILE DURANT L’EXERCICE 2014-2015

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L’activité du groupement et les chantiers à lancerLes véhicules devraient respecter certaines normes à compter du 1er janvier 2013 dans le cadre de la mise en application de la Loi sur le code de la route.

Une action a été menée, auprès des pouvoirs publics de manière à préserver l’industrie nationale et ne pas entraîner un surcoût pour le consommateur, qui a abouti à la signature d’un mémorandum pour proroger l’application de la Loi au 1er janvier 2015. Cette mesure a permis de garder le montage CKD au Maroc.

Le GPLC (Groupement du Poids Lourd et de la Carrosse-rie) a lancé une étude pour la vision 2014 – 2020 sur l’avenir de la filière. Cette étude a été confiée à EUROGROUPE pour l’élaboration du diagnostic de notre secteur, la détermina-tion des actions de mise à niveau et la rédaction d’un contrat objectif performance à signer avec l’État. L’étude est à présent terminée et les travaux des ateliers pour l’élaboration du Contrat Objectif Performance sont lancés.

Plusieurs chantiers sont en cours avec le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Economie Numérique :

¡ étude et suivi avec l’État pour la mise en place d’un labora-toire professionnel ;

¡ mise en place d’une structure de formation professionnelle dédiée au secteur, sur la base de l’alternance ;

¡ conditions de mise en place d’un écosystème du Poids lourd et de la carrosserie ;

¡ mise en place d’un comité de suivi et de structuration des opérations d’homologation, notamment avec la mise en place de l’accréditation des entreprises ;

¡ harmonisation des nouvelles normes pour les véhicules.

L’INDUSTRIE ET CONSTRUCTION AUTOMOBILE

Intégration industrielleDans le but de renforcer le tissu économique marocain par l’intégration de nouveaux fournisseurs locaux dans le panel Renault, la CGEM Nord a initié un partenariat avec le construc-teur automobile.

Le plan d’action du projet s’articule autour des points suivants :

¡ explorer de nouvelles possibilités potentielles pour plusieurs secteurs d’activités (Equipementiers, IMME, Plasturgie…) pour identifier les entreprises susceptibles de répondre aux besoins ou qui sont intéressées par l’un des produits et pouvant faire l’objet de sous-traitance ;

¡ réétudier les offres de quelques dossiers d’entreprises déjà en contact avec Renault ;

¡ prendre rendez-vous et rendre visite aux entreprises membres ;

¡ définir une liste de pièces pour l’intégration profonde et par conséquent, l’amélioration de la compétitivité des fournis-seurs rang 1 Renault.

Salon Automotive Meetings Tangier-MedL’Association Marocaine pour l’Industrie et le Commerce de l’Automobile (AMICA) organise un rendez-vous biennal réunis-sant les principaux acteurs de la filière automobile première monte : Constructeurs, Equipementiers, Fournisseurs de rang n+1 mais aussi, les sociétés d’ingénierie et les opérateurs lo-gistiques. Ce salon professionnel est conçu pour développer des partenariats dans l’industrie automobile euro-méditer-ranéenne à travers des rencontres BtoB, des conférences et tables rondes thématiques animées par des experts nationaux et internationaux.

L’édition 2014 de l’Automotive Meetings Tanger-Med (AMT 2014) tenue à Tanger, a connu le lancement officiel de quatre premiers écosystèmes automobiles relevant de la catégorie des équipementiers. Ces premiers contrats de performance des écosystèmes identifiés dans le cadre du Plan de l’Accé-lération Industrielle (PAI), concernent le câblage automobile, l’intérieur du véhicule et siège, l’emboutissage métal et les bat-teries automobile.

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FÉDÉRATION DES SECTEURS BANCAIRE ET FINANCIER - FSBF

FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉE 2014

¡ Avec un taux de croissance inférieur à 3% en 2014, le Maroc a connu un ralentissement de son économie (4,4% en 2013) sous l’effet d’une année agricole mitigée, de l’atonie du secteur des BTP, associées au ralentissement de la crois-sance de l’Europe, principal partenaire du Royaume ;

¡ La Bourse de Casablanca a connu une nette amélioration (+7% par rapport à 2013) de sa capitalisation boursière (487 Mds de dirhams à fin 2014) en dépit d’une baisse consé-quente (-20% par rapport à 2013) des volumes échangés (49,8 Mds de dirhams à fin 2014). Dans ce sillage, la place casablancaise a connu au cours de l’année 2014 : (i) une introduction en bourse (Résidence Dar Saada pour 3,7 Mds de dirhams) (ii) 6 augmentations de capital (pour un total de 425 M de dirhams) et (iii) 8 émissions d’emprunts obliga-taires (pour un montant total de 8,1 Mds de dirhams) ;

¡ Par ailleurs, le secteur des OPCVM s’est caractérisé par le lancement de 11 nouveaux Fonds en 2014 et la progression significative des actifs nets gérés (300,5 Mds de dirhams à fin 2014, en hausse de +22% par rapport à 2013) par les différentes Sociétés de Gestion de la place ;

¡ De leur côté, les professionnels du Capital Investissement ont porté leur capacité d’investissement de 4 Mds de dirhams en 2013 à 4,4 Mds de dirhams en 2014 (après avoir levé 423 M de dirhams en 2014 contre 1,4 Mds de dirhams en 2013). En 2014, l’AMIC recense 42 Fonds dont 15 en cours de désinvestissement ou totalement désinvestis. Les montants investis sont restés relativement stables en 2014 (+1% s’établissant à 696 M de dirhams) malgré une baisse du nombre des sociétés investies (14 sociétés en 2014 contre 17 en 2013). A fin 2014, le cumul des montants investis par le capital investissement s’élève à 4,9 Mds de dirhams ;

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¡ Au cours de l’année 2014, Bank Al Maghrib a baissé son taux directeur à deux reprises, l’établissant à fin 2014 à un niveau historiquement bas de 2,5% et ce, dans le but de dynami-ser le financement de l’économie. Par ailleurs, les crédits bancaires ont enregistré, au titre du premier mois 2015, une amélioration de 4,3% par rapport à janvier 2014. Le montant des crédits à l’économie est donc passé de 723,96 Mds de dirhams à fin janvier 2014 à 755,18 Mds de dirhams à fin janvier 2015. Les dépôts bancaires ont progressé de 5% entre janvier 2014 et janvier 2015 s’établissant à 752,7 Mds de dirhams ;

¡ A noter, par ailleurs, que les créances en souffrance ont atteint un total de 52 Mds de dirhams enregistrant une hausse de 16,7% entre janvier 2014 et janvier 2015.

ACTIONS MENÉES PAR LA FSBF EN 2014

Au cours de l’année 2014, la FSBF a axé son intervention sur l’inclusion financière des TPME et la promotion des secteurs bancaire et financier marocains à travers :

¡ la mise en place du Fonds de Soutien financier des TPME et des ETI, initiative conjointe de Bank Al-Maghrib, des banques marocaines et de la CCG, dont l’objet est de cofinancer des TPME/ETI jugées viables mais connaissant des difficultés passagères ;

¡ la sensibilisation des TPME sur les différents programmes et produits mis en place par l’État et le secteur bancaire pour répondre à leurs besoins de financement. Cette sensibilisation a été élaborée dans le cadre de la campagne régionale TPME (octobre – décembre 2014) organisée par la commission mixte regroupant Bank Al Magrhib, le GPBM, la CCG et l’ANPME ;

¡ la réforme de la Loi bancaire (adoptée définitivement par les deux chambres du parlement en novembre 2014) qui instaure de nouveaux dispositifs de prévention et de gestion des crises, renforce la supervision des activités de crédits et instaure un cadre législatif régissant l’activité des banques participatives ;

¡ la clarification de certains aspects fiscaux relatifs aux banques et aux sociétés de financements en concertation avec la DGI ;

¡ les différentes options qui s’offrent au Maroc pour réamé-nager le régime de change actuel ;

Par ailleurs, la FSBF a participé, aux côtés de l’AMIC et de la CCG, à un séminaire sur le financement en fonds propres des entreprises au stade de l’amorçage, de la création et de la post-création. Lors de cette rencontre la FSBF a apporté son éclairage sur :

¡ le point de vue des banques en matière de financement d’amorçage et de création d’entreprise ;

¡ la place de ce type de financement dans les stratégies des banques ;

¡ les contraintes liées à ce type de financements.

Dans le cadre de ses activités avec les partenaires étrangers, la FSBF a participé à une table ronde avec l’Association du secteur Bancaire Italien. Cette rencontre a été l’occasion de renforcer les relations existantes entre les parties et d’exami-ner de nouvelles opportunités de collaboration.

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PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FÉDÉRATION DU TRANSPORT DURANT L’EXERCICE 2014 -2015

La Fédération a participé :

¡ au Forum des Entreprises Maghrébines organisé à Marrakech, les 17 et 18 février 2014 ;

¡ à la réunion du groupe chargé de la formation « plateforme CGEM-Gouvernement » ;

¡ aux différentes réunions de présentation de la stratégie industrielle nationale 2014-2020 en présence de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI ;

¡ aux rencontres avec le Chef du Gouvernement relatives au dialogue social et à la réforme du système des retraites ;

¡ aux séances de travail concernant la préparation des pro-positions des mesures fiscales à introduire dans la Loi de Finances 2015 avec la Commission Fiscalité de la CGEM et le Ministère de l’Economie et des Finances.

Sur le volet de la Formation Professionnelle, la Fédération a participé à la préparation et à la signature d’une convention de partenariat, entre le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle, l’Office de la Formation Pro-fessionnelle et de la Promotion du Travail et la Fédération du

Transport. Cette convention a pour but de mettre en place un baccalauréat professionnel dans les instituts de l’OFPPT de formation en matière de transport et de logistique. La Fédé-ration a, par ailleurs, pris part aux travaux du Comité Central des Contrats Spéciaux de Formation et à la préparation de la convention État-OFPPT pour la mise en œuvre de la première formation continue obligatoire des conducteurs professionnels.

Par ailleurs, les relations avec l’Administration ont concerné plusieurs Ministères et Etablissements Publics. Ainsi, au niveau de l’activité du transport, il a été procédé, à l’initiative de la Fédération, à la création d’une organisation nationale regrou-pant tous les opérateurs du transport routier de marchan-dises dans les ports marocains. Affiliée à la Fédération, cette nouvelle structure encadrera les TPE du transport routier à partir de ces ports.

Il a été également procédé à l’évaluation des Contrats-Programmes pour la mise à niveau des acteurs du transport routier de marchandises 2003-2006 et 2011-2014 entre le Gouvernement et la Fédération par une commission mixteavec le Ministère de tutelle qui a édité son rapport en février 2014. Celui-ci a servi de plateforme à la journée d’étude organisée par le METL (Ministère de l’Equipement du Transport et de la Logistique regroupant toutes les parties concernées des secteurs public et privé.

Cette évaluation 2003-2014 a révélé que sur les 38 actions prévues, 12 uniquement ont été mises en application. Le sec-teur reste marqué, dix ans après sa réforme par la Loi 16.99, par sa forte atomisation, l’avilissement des tarifs, le déséqui-libre entre l’offre et la demande et la prépondérance de l’infor-mel.

La Fédération a participé à plusieurs travaux dont :

¡ comité adhoc relatif à l’étude sur le développement des infrastructures portuaires dédiées à la construction et la réparation navales ;

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¡ comité de pilotage de l’étude relative aux phases ultérieures de développement de la Zone Mutli-Flux de Zenata (ZLMF) ;

¡ travaux du Comité Directeur de l’étude lancée par le METL concernant le calcul, l’actualisation et le suivi de la structure des coûts de référence du transport routier de marchan-dises et la mise en place d’une application informatique y afférente ;

¡ séances de travail pour la préparation du Contrat-Pro-gramme relatif à la réforme du système de transport public interurbain des voyageurs et à la conférence de presse organisée le 24 février 2015, pour présenter des proposi-tions concrètes et réalisables visant cette réforme ;

¡ travaux de l’Assemblée Générale du Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation (CNPAC), de sa Commission d’Audit et de la Commission des Investisse-ments et Programmes ;

¡ réunions des jurys de sélection du meilleur conducteur et de la meilleure entreprise dans le domaine de la sécurité routière et de la prévention routière au Maroc ;

¡ travaux du Comité de Pilotage élargi du projet d’assistance technique pour la mise en place du volet Formation-Emploi de l’Observatoire Marocain de la Compétitivité Logistique (OMCL), dans le cadre de l’accord de coopération entre la Société Financière Internationale (IFC) et l’Agence Maro-caine du Développement de la Logistique (AMDL ) ;

¡ séance de signature des quatre contrats d’application (Im-port/Export-Distribution Interne-Matériaux de Construc-tion et Formation) tenue le 13 mai 2014 à Zenata ;

¡ travaux des comités de pilotage et de suivi de l’étude pour la conception et la mise en place de l’Observatoire de la Compétitivité des Ports Marocains.

Par ailleurs, plusieurs séances de travail ont été tenues entre l’ANP et la FMTRP (Fédération Marocaine des Transports Routiers) pour l’amélioration des conditions de travail des opérateurs du TRM (Transport Routier de marchandises) au niveau du port de Casablanca, sous le pilotage de la Fédéra-tion du Transport.

Plusieurs réunions ont également été tenues, avec les repré-sentants de l’Office des Changes, pour la prise en compte des propositions de la Fédération dans le projet de refonte des textes réglementaires relatifs au transport international en matière de changes.

Un comité paritaire comprenant les représentants de la CNSS et de la Fédération a été constitué pour analyser et faire des propositions concrètes et réalisables tendant à régler le pro-blème des arriérés de paiement.

Sur le plan international, la Fédération a pris part aux réunions des commissions mixtes relatives au transport routier inter-national de personnes et de marchandises instituées par les accords bilatéraux y afférents liant le Maroc à l’Espagne, au Portugal et à la France.

Enfin, la Fédération a participé aux travaux de l’AGO et des Commissions thématiques chargées du transport de mar-chandises à Genève.

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ACTIVITÉS DES ASSOCIATIONS DE LA FMP

Depuis le passage de l’Association Marocaine de la Plasturgie en Fédération Marocaine de la Plasturgie en 2010, cinq asso-ciations se sont constituées :

1. Association Marocaine de l’Emballage Tissé en Polypropylène ;2. Association Marocaine des Fournisseurs de la Plasturgie ;3. Association Marocaine des Producteurs de sacs, sachets et

films en plastique ;4. Association Marocaine des abris serres en plastique ;5. Association Marocaine des Producteurs de tubes en plastique.

Une sixième Association (Association de l’Emballage Plastique Industriel), dont le bureau a été constitué, renforcera prochai-nement la structure de la FMP.

LOI 22-10 : utilisation des sacs et sachets en plastique dégra-dables ou biodégradables.

L’Association des Sacs et Sachets en Plastique « AMP2SF » a tenu une dizaine de réunions axées principalement sur la problématique des sacs dégradables, notamment sur la sensi-bilisation de l’Administration sur les aspects inéquitables de la Loi 22-10 et les difficultés techniques de sa mise en application.

A noter que d’après une étude réalisée par l’AMP2SF, sur les trois dernières années, l’application de la Loi 22-10 et l’informel ont conduit à la disparition de 70 TPE formelles du secteur de la fabrication des sacs et sachets en plastique.

Avec l’avènement du Gouvernement BENKIRANE II, les efforts de la FMP et de l’AMP2SF ont abouti. En effet, suite à des cour-riers envoyés à l’ensemble des membres du Gouvernement, le Chef du Gouvernement a donné ses instructions pour abroger la Loi 22-10.

L’élaboration du texte d’abrogation de la Loi 22-10 a été confiée au Ministère de l’Industrie, l’AMP2SF a pris en charge ce chantier avec une assistance permanente et une concer-tation continue de la Présidence de la FMP. Dans ce cadre,

une convention d’entente et d’engagement sera signée entre l’AMP2SF et le Gouvernement.

L’Association des Tubistes a tenu cinq réunions autour de trois sujets de haute importance, il s’agit de la structuration du marché, la normalisation des produits du secteur et le dévelop-pement de la relation avec les partenaires business à savoir : les donneurs d’ordre et les sous-traitants.

¡ L’Association des Fournisseurs de la Plasturgie s’est réunie à deux reprises pour discuter de la structuration du marché, de l’informel et des importations frauduleuses qui entrent dans le cadre des régimes préférentiels des produits destinés à l’agriculture et qui se retrouvent mis à la consommation et des problèmes survenus avec la douane lorsque cette dernière a introduit des changements dans les procédures.

¡ L’Association des Producteurs des Abris Serres en Plas-tique, s’est réunie plus de quatre fois avec ses membres. En plus de ces réunions, s’ajoutent celles tenues avec la Direction Régionale et Centrale des Douanes, le Ministère de l’Industrie et le Département du Commerce Extérieur.

LES RELATIONS AVEC L’ADMINISTRATION ET LES PARTENAIRES

Dans son rôle de représentant incontournable du secteur de la plasturgie, la FMP a maintenu tout au long de l’année un contact quasi-permanent avec les différents départements Ministériels. Cette relation proche a permis à la FMP de donner la position du secteur sur tous les sujets évoqués.

Réunions avec la Direction Générale des DouanesLa modification des procédures de travail de la douane marocaine a occasionné un certain nombre de problèmes à nos adhérents importateurs de matières premières, surtout les importations en provenance des pays avec lesquels le Maroc a signé des ALE. La Fédération a tenu une série de réunions avec les différents services de la douane qui ont rapidement apporté des solutions pour débloquer la situation.

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Les échanges avec la Direction Générale de la Douane (DGD) ont aussi permis la révision des prix d’alerte sur les produits finis, ce qui a eu comme impact immédiat la relance de certains sous-secteurs dont la fabrication de chaussures en plastique.

D’autres dossiers qui concernent, entre autres, la révision des prix d’alerte des sacs en polypropylène tissé et toiles tissées sont en cours de traitement par la DGD.

Étude stratégique de la chimie et de la parachimie (plasturgie)Les filières de la plasturgie évoluent dans des conditions diffé-rentes les unes des autres. A cet effet, la FMP participe régu-lièrement, depuis 2009, au comité de pilotage de l’étude stra-tégique de la chimie et de la parachimie (plasturgie).

Le premier objectif de cette étude a porté sur le diagnostic et le benchmarking de l’ensemble des industries chimiques et parachimiques (dont la plasturgie) sur l’état des lieux, les avan-tages compétitifs et la performance des industries chimiques et parachimiques.

Ce travail a abouti à une vision globale pour le secteur de la chimie et de la parachimie (plasturgie) ainsi qu’une vision pour chaque sous-secteur dont la plasturgie. Les visions définies devraient mettre à profit les forces de chaque sous-secteur pour favoriser son développement, créer ou/et consolider des synergies avec les autres secteurs de la chimie et parachimie ou d’autres secteurs tels que l’agroalimentaire, la construction...L’étude a abouti à un plan stratégique qui a été traduit en plans d’actions spécifiques inscrits dans le cadre d’un Contrat-Programme qui a été signé entre la FMP et le Gouvernement marocain lors des Assises de l’Industrie en février 2013 en présence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Plus d’une trentaine de réunions ont été tenues dans le cadre de cinq Commissions et la mise en œuvre était prévue pour l’année 2014. Le Ministre de l’Industrie actuel a opté pour un autre programme « l’Accélération industrielle » dont l’objectif est l’assainissement de l’Ecosystème industriel.

Écotaxe et mise en place de la filière de collecte, de tri et de recyclage plastiqueSuite aux engagements pris par le Gouvernement marocain avec la Banque Mondiale lors de la journée de la terre, la FMP a reçu plusieurs experts mandatés par la Banque Mondiale et/ou par le Ministère de l’Environnement pour discuter de la mise en place de filières de collecte, de tri et de recyclage du plas-tique.

A l’issue de ces réunions, le Ministère de l’Environnement a inscrit une Écotaxe dans le chapitre 39 de l’ordre de 2,5%, dans le projet de Loi de Finances 2013.

Suite à l’intervention de certains membres du bureau auprès de parlementaires et au soutien de la CGEM, le taux de l’Ecotaxe a été réduit à 1,5% et son application a été reportée à 2014 pour que l’Administration et le patronat aient le temps d’élargir l’assiette et proposer un modèle plus sain d’application de l’Ecotaxe.

Promotion de la création de consortiums d’exportationLa FMP a organisé, en collaboration avec le département du commerce extérieur, un atelier d’information pour la promo-tion de la création des consortiums d’exportation au sein du secteur de la plasturgie.

A l’issue de cet atelier, plusieurs doléances dans l’intérêt des entreprises du secteur ont été recueillies pour la création de consortiums d’exportation dans le cadre du « Programme Export ».

SALON PLASTEXPO

La 5ème édition du Salon Plastexpo 2013 tenue sous l’égide du Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Tech-nologies, du 19 au 22 juin 2013, à la Foire Internationale de Casablanca, a connu un franc succès et a réussi sa mission de passerelle euro-méditerranéenne vers l’Afrique. En effet, 134 exposants de 21 pays se sont donnés rendez-vous et ont eu l’occasion de rencontrer 5058 visiteurs professionnels venus de 31 pays.

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Le contexte économique mondial a accentué l’exigence de la compétitivité des clients et donneurs d’ordres étrangers, ce qui a nécessité une plus grande implication du secteur, un travail collectif et un esprit d’initiative pour faire face à cette période difficile. La crise économique a été une opportunité pour le secteur du cuir marocain qui a profité de la délocalisation et de la proximité des pays européens qui s’approvisionnent au Maroc. C’est dans ce cadre que la Fédération Marocaine des Industries du Cuir (FEDIC) s’est inscrite sous le signe de l’émergence en ouvrant plusieurs chantiers.

PROMOTION DU SECTEUR

¡ Lancement de la nouvelle version du site internet de la FEDIC ;

¡ Développement des actions de communication nationales et internationales via des insertions dans des revues diffusées en Espagne, France, Italie, Grande Bretagne, Allemagne et États-Unis.

Par ailleurs, la FEDIC a participé et organisé divers salons professionnels :

¡ ZOOM By FATEX à Paris ; ¡ MICAM - salon international de la chaussure en Italie ; ¡ GDS - salon international à la foire de Düsseldorf en

Allemagne ; ¡ 6ème édition du salon international du cuir - MaroCuir par la

FEDIC.

APPUI AUX PME ET TPE DU SECTEUR

Finalisation d’un projet en collaboration avec l’organisme de coopération allemande GIZ et l’ANPME qui sont les initiateurs du programme d’appui TAM aux PME-TPE. Ce projet, qui vise une vingtaine de TPE du secteur, a deux objectifs principaux :

¡ aider les TPE bénéficiaires à s’inscrire d’une manière durable dans une dynamique de modernisation de leur structure ;

¡ sensibiliser les TPE dans une démarche progressive de formalisation.

PROMOTION DES EXPORTATIONS

Le secteur a bénéficié de l’assistance technique du programme EnACT (Enhancing Arab Capacity for Trade) de l’International Trade Center (ITC), financé par le Gouvernement canadien. Ce programme vise à renforcer le potentiel à l’export et la compétitivité du secteur du cuir sur la scène internationale.

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La Fédération a également accompagné ses membres dans le cadre du renforcement des exportations avec le contrat-programme de croissance à l’export lancé par le Département du Commerce Extérieur en partenariat avec le Département des Finances, Maroc Export et la CGEM.

DYNAMISATION DE LA FILIÈRE TANNERIE

Finalisation en cours de l’étude de restructuration de l’amont de la filière de Tannerie, celle-ci est stratégique pour le secteur. En effet, elle permettra de dégager des recommandations afin d’approvisionner le secteur en peaux brutes de bonne qualité et ce, à travers :

¡ le traitement du cheptel pour éradiquer les maladies des peaux ;

¡ la réalisation de huit abattoirs mécaniques, avec une restructuration de l’abattage ;

¡ une sensibilisation des éleveurs sur les maladies des peaux ; ¡ une amélioration de la collecte et de la conservation des

peaux brutes ; ¡ la mise en place d’une bourse de cuir.

Formation

Un projet de restructuration de la formation professionnelle est en cours, ce dernier est réalisé en collaboration avec l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), des experts de l’AED (Agence Espagnole de Développement) et le CMTC (Centre Marocain des Techniques du Cuir).

LES CHANTIERS DE LA FEDIC POUR 2015

¡ Projet d’implantation d’une zone industrielle à Ain Cheguag, dans la Région de Fès est en cours. Reliée à la station d’épuration nouvellement inaugurée, cette zone constitue une pièce maîtresse dans le repositionnement stratégique du secteur compte tenu de ses effets structurants sur l’activité de la filière. C’est une action menée par la FEDIC en collaboration avec la Chambre du Commerce et de l’Industrie de la Région de Fès ;

¡ Solliciter les autorités compétentes pour le renforcement du contrôle à l’importation de la qualité des articles chaussants en provenance des pays asiatiques. Cette mesure a été prise face à l’impact négatif de ces importations aussi bien sur la santé et la sécurité du citoyen que sur la compétitivité des entreprises marocaines (proposition d’institution d’un prix planché et contrôle de la conformité pour limiter les importations massives de chaussures neuves et aussi, l’interdiction d’importation des chaussures usagées) ;

¡ Epauler les PME et les TPE pour développer leur marché local des produits en cuir ;

¡ Créer un consortium d’entreprises exportatrices pour le marché américain.

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PRINICPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FMM DURANT L’EXERCICE 2014-2015

RELATIONS AVEC LE MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION

Le bureau exécutif de la FMM a effectué une série de rencontres avec le Ministre Mustapha EL KHALFI axée sur la réforme du Code de la Presse et de l’Edition visant la promul-gation d’un nouveau texte moderne, sans peines privatives de liberté, qui soit à même de garantir le droit d’accès à l’infor-mation et de mettre en place des mécanismes d’autorégula-tion de la profession. Grâce à la FMM, qui a obtenu la révision de nombreuses dispositions de cette Loi, le projet actuel a fini par regrouper l’ensemble des lois en un seul Code moderne et démocratique, susceptible de consolider les garanties des libertés de presse, en droite ligne avec les dispositions consti-tutionnelles et les engagements internationaux du Royaume et d’abolir les peines privatives de liberté, tout en les substi-tuant par la responsabilité sociale et la réparation civile, via des amendes appropriées.

Le nouveau texte vise également la réglementation de la presse électronique et l’ancrage de la déontologie et de la responsa-bilité dans l’exercice du métier. La réforme a aussi pour but de

corroborer les garanties professionnelles inhérentes à l’exer-cice du métier, avec en priorité, l’accès à l’information et sa publication, la réglementation de l’intégration de la profession de journaliste et la mise en place de conditions transparentes et effectives à même de garantir la gouvernance et l’efficacité de l’aide publique à la presse écrite, de sorte à en faire un soutien à l’investissement. Ce projet de réforme ambitionne également de répondre aux aspirations des professionnels et des acteurs de la société civile à un texte en phase tant avec les mutations profondes que connaît le Royaume dans le domaine des libertés qu’avec la cadence des évolutions tech-nologiques qui imposent désormais de grands défis au secteur.Relations Internationales

M. Kamal LAHLOU, Président de la Fédération s’est rendu en visite en Chine, France, Belgique, Australie, Espagne, à Dubaï et aux Emirats Arabes Unis.

GRAND PRIX NATIONAL DE LA PRESSE

Attribution, le 17 novembre 2014, à Rabat, du grand prix national de la presse à M. Abdallah EL AMRANI, membre de la FMM, en reconnaissance de son apport au développement de la presse écrite au Maroc.

Une cérémonie a été organisée à l’Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan, le 23 avril 2014, au cours de laquelle un hommage fut rendu à M. Abdallah EL AMRANI en reconnais-sance de sa contribution au développement des médias dans notre pays.

PERSPECTIVES

¡ Lancement du site interactif laverite.ma ; ¡ Engagement des préparatifs pour l’organisation d’un

congrès des éditeurs arabes ; ¡ Pourparlers à Rabat avec M. Jacques LANG, ancien Ministre

français et Président de l’Institut du Monde Arabe (IMA) en vue de l’organisation conjointe d’un forum à Marrakech en 2015.

FÉDÉRATION MAROCAINE DES MÉDIAS - FMM

Réunion avec le Ministre de la Communication

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PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FÉDÉRATION DE L’ÉNERGIE DURANT L’EXERCICE 2014-2015

FÉDÉRATION DE L’ÉNERGIE

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE ET ÉLECTIVE

L’Assemblée Générale Ordinaire et Elective de la Fédération s’est tenue le 25 mars 2014 avec à l’ordre du jour notamment, l’élection et la recomposition partielle du Bureau Exécutif.

ÉVÉNEMENTS PHARES

¡ Mise en place du système d’indexation des prix des pro-duits pétroliers et suppression progressive des subventions de tous les produits à l’exception du butane. Cette mesure est parachevée depuis décembre 2014 ;

¡ Etablissement et signature du contrat-programme entre l’État et l’ONEE, avec des aménagements tarifaires et une recapitalisation de l’office ;

¡ Publication de la feuille de route du plan gazier national.

RÉALISATIONS DE PROJETS STRUCTURANTS

¡ Démarrage du parc éolien de NAREVA à Tarfaya ; ¡ Démarrage des sites 5 et 6 de TAQA à Jorf Lasfar ; ¡ Lancement des travaux de deux centrales Safi et Oujda ; ¡ Poursuite des programmes de MASEN à Ouarzazate ; ¡ Poursuite du développement Eolien de l’ONEE ; ¡ Renforcement spectaculaire des opérations et des budgets

de recherche des hydrocarbures par l’ONHYM ; ¡ De multiples investissements lancés par les sociétés pé-

trolières destinés à moderniser et étendre les réseaux de distribution des produits liquides et gazeux et les capacités de transport et de stockage.

FORUMS, SÉMINAIRES, CONFÉRENCES ET ÉVÉNEMENTS

¡ Conférence du Ministère de l’Energie des Mines de l’Eau et l’Environnement à la CGEM ;

¡ Revue en profondeur de la politique énergétique au Maroc par l’AIE ;

¡ 2ème Forum de l’Energie ; ¡ IRESEN : Sélection et financement des projets de recherche ; ¡ SIE & IRESEN : Salon international Photovoltaïca ; ¡ MASEN : Lancement du Cluster Solaire ; ¡ MASEN : Conférence sur la technologie et le climat ; ¡ ONEE et OME : workshop sur les interconnexions électriques

internationales ; ¡ ADEREE : Différents ateliers et conférences ; ¡ Nouveau site web de la Fédération.

Un comité restreint s’attèle depuis plusieurs mois à préparer le futur Forum sur l’Efficacité Energétique. Plusieurs réunions ont été consacrées à la préparation de cet événement.

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PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FMSAR DURANT L’EXERCICE 2014-2015

DÉPLOIEMENT DU CONTRAT-PROGRAMME

¡ Accident du travail (AT) des fonctionnaires : finalisation de l’étude et remise des livrables ;

¡ Responsabilité civile (RC) des établissements recevant du public : poursuite des travaux de réflexion avec la Direction des Associations et de la Prévoyance Sociale (DAPS) pour la mise en place du cadre législatif ;

¡ Identification de la formation, la médiation et la RC Habita-tion comme mesures prioritaires à déployer après le dépôt, auprès du Secrétariat Général du Gouvernement (SGG), des textes de Loi généralisant la TRC et la RC décennale ainsi que celui relatif au Takaful.

POINT SUR LA CONVENTION D’INDEMNISATION DES SINISTRES CORPORELS AUTOMOBILE

Entrée en vigueur en 2013 de la convention d’Indemnisation des Sinistres Corporels Automobile qui connaît une montée en charge progressive. A fin 2014, 1784 dossiers ont fait l’objet de règlement par ce canal de transaction amiable.

AGENT JUDICIAIRE DU ROYAUME

Engagement des discussions avec l’Agent Judiciaire du Royaume sous l’égide de la DAPS pour améliorer les échanges sur les sinistres corporels impliquant des fonctionnaires de l’État.

POINT SUR L’ASSOCIATION MALADIE OBLIGATOIRE (AMO)/L’AGENCE NATIONALE DES INDÉPENDANTS (AMI)

¡ Extension de l’AMO aux soins dentaires ; ¡ Participation de la FMSAR aux assises des cliniques privées

en février 2014 ; ¡ Lors d’une réunion de présentation par l’Agence Nationale

de l’Assurance Maladie (ANAM) d’une étude sur l’AMI, il a été acté d’intégrer la Fédération dans les deux commis-sions AMO et AMI ;

¡ Projet de Loi sur la couverture des événements catastro-phiques ;

¡ Le secteur et la Direction des Assurances ont arrêté le schéma définitif de couverture lors de la Commission Admi-nistration et Organisation (CAO) du 16 octobre 2014 ;

¡ Le schéma de couverture impliquera aussi bien la réas-surance nationale via la Société Centrale de Réassurance (SCR) qui dispose de la garantie de l’État que la réassu-rance internationale. Le texte de loi a été déposé au SGG et les textes d’application sont en cours de rédaction.

PROJET D’AMENDEMENT DU LIVRE IV DU CODE DES ASSURANCES

A l’initiative de la DAPS, un projet d’amendement du livre IV du Code des Assurances a été soumis à la profession. Ce projet, qui modifie certaines dispositions liées à l’exercice de la profes-sion d’intermédiaire en assurance et qui redéfinit le périmètre d’intervention de la bancassurance, tout comme il modernise le cadre général de la distribution, a été adopté par la profes-sion et le régulateur est transmis au SGG.

ASSURANCE DE LA RC BIOMÉDICALE

¡ Élaboration, par le Ministère de la Santé, d’un projet de Loi qui prévoit de rendre obligatoire la couverture « Responsa-bilité Civile » inhérente à la recherche biomédicale ;

¡ Tenue de plusieurs réunions tripartites impliquant le Minis-tère de la Santé, la DAPS et la Profession pour cadrer le contour de la garantie en vue de la solvabilité de l’offre.

RELATION FMSAR/FNACAM

Création de 4 commissions pour échanger sur des sujets d’intérêts communs : Code de déontologie, Livre IV, Recouvre-ment ,Traité de nomination.

IMPLICATION DANS LA GOUVERNANCE DU COMITÉ NATIONAL DE PRÉVENTION DES ACCIDENTS DE LA CIRCULATION (CNPAC)

Le CNPAC étant un acteur important dans la sensibilisa-tion contre les accidents de la circulation, la Fédération s’est

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fortement impliquée dans sa gouvernance à travers la partici-pation dans plusieurs organes.

PUBLICATION DES STATISTIQUES SECTORIELS

La création d’une commission issue de la CAO pour identi-fier et arrêter le canevas des informations et la périodicité de publication à pour objectif de doter le marché d’indicateurs et de données statistiques consolidés à fréquence régulière. Les premiers reportings consolidés ont commencé à être publiés au mois d’avril 2015.

CHARTE DE CO-ASSURANCE

¡ Lancement du projet de dématérialisation des flux finan-ciers générés par la charte de co-assurance dont l’objectif est de fluidifier les échanges entre les co-assureurs et de tracer les flux financiers ;

¡ Le maritime fait l’objet de groupes de travail spécifiques ; ¡ Démarrage prévisionnel de l’extranet : 2ème trimestre 2015.

MARITIME

Face à la baisse continue de la flotte assurée, le Comité Maritime s’est réuni avec le Ministère de la Pêche pour rappro-cher les statistiques et explorer les voies et moyens d’élargir la couverture aux unités non assurées.

Un séminaire de restitution des recommandations de l’IUMI 2014 (conférence internationale sur l’assurance maritime) a été organisé au profit du marché marocain de l’assurance, en partenariat avec le CESAM de Paris.

SIGNATURE D’UNE CONVENTION DE FORMATION PROFESSIONNELLE AVEC L’ESCA ET L’ECOLE SUPÉRIEURE DES ASSURANCES DE PARIS (ESA)

¡ Objectif : lancer une formation Bac+5 avec double diplôme :• Diplôme ESCA : cycle supérieur en Management de l’As-

surance ;• Diplôme de l’ESA : manager de l’assurance : titre de

niveau 1 (Bac+5) inscrit au répertoire national des certifi-cations professionnelles de la république française.

PROJET DE LOI DE FINANCES 2015 – MESURES FISCALES CONCERNANT L’ÉPARGNE RETRAITE

Face à la mouture initiale de la Loi de Finances qui prévoyait de mettre un frein aux avantages fiscaux liés à la souscription des contrats de retraite, la FMSAR s’est mobilisée et a réussi à convaincre le Gouvernement et les différents groupes parle-mentaires de maintenir un dispositif favorisant la mobilisation de l’épargne longue durée.Le plafonnement de la déduction fiscale a été porté à 50% pour les revenus salariaux et 10% pour les revenus non salariaux. Ne sont concernés par cette limitation que les contrats souscrits après le 31 décembre 2014. Pour rappel, le projet de Loi de Finances avait fixé la limite pour les revenus salariaux à 10%.

TRANSFERT DES RENTES AT VERS LA CAISSE NATIONALE DE RETRAITES ET D’ASSURANCES (CNRA)

¡ Publication, en août 2014, de la Loi instaurant l’obligation de transfert des rentes AT à la CNRA (le stock n’est pas concerné) ;

¡ Création d’une commission tripartite DAPS-CNRA-FMSAR pour opérationnaliser le transfert : tenue de deux réunions pour construire le dispositif.

COOPÉRATION INTERNATIONALE

¡ Visite d’une délégation du marché tunisien conduite par le Président de la FTUSA (Fédération Tunisienne des Assu-rances) et le Secrétaire du Comité Général des Assurances (régulateur) ;

¡ Visite d’une délégation du Marché Guinéen des Assurances ; ¡ Coopération avec la FFSA et l’IFPASS pour le lancement de

sessions de formation continue.

ÉVÉNEMENTS PROFESSIONNELS

¡ Organisation du rendez-vous de l’assurance à Casablanca sur le thème « Quels relais de croissance pour un dévelop-pement durable de l’assurance » avec la participation de plus de 400 professionnels d’une trentaine de nationalités ;

¡ Participation à plusieurs forums et congrès aussi bien natio-naux qu’internationaux.

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CONTRAT-PROGRAMME FENELEC - GOUVERNEMENT

La réunion de la FENELEC avec Monsieur le Ministre de l’Industrie, du Commerce, des Investissements et de l’Economie Numérique, le 19 mai 2014, représente le point d’amorçage du contrat-programme FENELEC – Gouvernement. Cette réunion a été suivie par d’autres rencontres avec le Ministère et ont abouti à la signature, le 12 janvier 2015, d’une convention tripartite FENELEC-MICIEN-ANPME pour l’élaboration du contrat-programme ainsi que le lancement de son étude confiée au Cabinet Valyans.

Ainsi, une série d’ateliers autour de 10 écosystèmes a été organisée avec les opérateurs et les grands donneurs d’ordres (OCP, ONCF, Direction des Régies et Services Concédés, ONEE, ONDA, Ministère de l’Energie, ADEREE, SIE et MASEN).

DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL

La FENELEC a mené plusieurs actions pour la promotion de ses secteurs à l’échelle internationale s’articulant autour :

¡ des participations aux salons de 1er ordre tel que Productronica et Intersolar en Allemagne, Middle East Electricity à Dubaï, Big 5 à Jedah et la Foire internationale de Riyad ;

¡ des missions de partenariat dans le domaine des énergies renouvelables en Espagne et en France ainsi qu’une mission d’hommes d’affaires au Bénin ;

¡ des incoming missions qui consistent à l’invitation de plusieurs donneurs d’ordres publics et privés à la 1ère édition de l’elec expo Forum tenue, en octobre 2014, en collaboration avec l’OFEC.

L’action phare de cet exercice est l’organisation, en collaboration avec Maroc Export, de la 1ère Caravane sectorielle « Action Lumière » sur trois plateformes (Gabon, Congo et

FÉDÉRATION NATIONALE DE L’ÉLECTRICITÉ, DE L’ÉLECTRONIQUE ET DES ÉNERGIES RENOUVELABLES - FENELEC

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FENELEC DURANT L’EXERCICE 2014-2015

Caravane « Action Lumière » menée au Gabon, Congo et Burkina-Faso, le 24 septembre 2014

Convention de délégation de gestion des instituts de formation IFMEREE entre la FENELEC, la FIMME et l’État

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Burkina Faso) présidée par Monsieur le Ministre Délégué du Commerce Extérieur.

DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES

La compétitivité de ses membres est l’un des axes auxquels la FENELEC accorde une grande importance. Cette compétiti-vité passe inéluctablement par le développement des compé-tences de leurs ressources humaines.

Ainsi, dans le cadre de sa convention-cadre de formation avec l’ONEE-BE, la FENELEC a fait bénéficier ses membres de plusieurs formations techniques et managériales dispensées pour les cadres et agents ONEE-BE au centre CSTE/ONEE Aïn Sebaa.

Elle a également organisé, en partenariat avec l’ONSIP, trois sessions de formation sur la sécurité aux chantiers et le secourisme et trois sessions de formation sur le Management de Projet en partenariat avec le Cabinet PROMACT.

CONVENTIONS

¡ La FENELEC et la FIMME ont signé, avec l’État, une convention de délégation de gestion des Instituts de Formations aux Métiers des Energies Renouvelables et Efficacité Energétique (IFMEREE) ;

¡ Dans le cadre de l’adaptation de l’offre de l’enseignement à la demande du marché de l’emploi, la FENELEC a signé avec le Ministère de l’Enseignement et de la Formation Professionnelle et l’OFPPT, une convention pour la création du Bac pro en électricité et électronique.

NORMALISATION ET RÉGLEMENTATION

La FENELEC a été désignée pour siéger au Conseil d’Administration de l’IMANOR en tant que représentant des Associations Professionnelles.

La FENELEC, en étroite collaboration avec l’IMANOR, a pu redy-namiser le Comité Electrotechnique Marocain COMELEC, ceci à travers l’organisation de trois Assemblées Générales en 2014 dont une à Fès, en marge du CA de la FENELEC.

La FENELEC a conduit une délégation d’une quarantaine d’opérateurs publics et privés à l’Assemblée Générale de la CEI, à Tokyo, en novembre 2014.

Dans le cadre de sa convention de partenariat avec l’Administration des Douanes, la FENELEC a travaillé en étroite collaboration avec les services de la valeur, pour la réforme de la valeur minimale appliquée aux panneaux photovoltaïques à l’importation, de manière à préserver les intérêts des importateurs et fabricants locaux.

Mission d’opérateurs économiques à Tokyo, novembre 2014

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La Fédération Nationale de la Minoterie a toujours œuvré dans le sens de la mise à niveau du secteur meunier à travers, notamment, son dispositif pédagogique via l’Institut de Formation de l’Industrie Meunière (IFIM), l’organisation de manifestations professionnelles et le travail en partenariat avec un certain nombre d’institutionnels sur des projets de services publics.

Dès sa nomination en tant que Président de la Fédération, M. Chakib ALJ, s’est attaqué aux problèmes structurels qui menacent la performance financière et commerciale du secteur, voire même sa pérennité.

La Fédération a ainsi entrepris un certain nombre d’actions, notamment dans la mise à niveau du secteur, la tentative de sa libéralisation et son affranchissement progressif de l’encadrement administratif des pouvoirs publics, en mettant l’accent, en 2014, sur les axes suivants :

AMÉLIORER LA VISIBILITÉ DES PROFESSIONNELS DU SECTEUR MEUNIER EN PARTICULIER ET DE LA FILIÈRE CÉRÉALIÈRE EN GÉNÉRAL

¡ Révision du régime de commercialisation du blé (local et import) : lancement d’une étude pour l’optimisation des circuits de la commercialisation du blé tendre (local et import).

ATTÉNUER LES EFFETS NÉGATIFS DU SYSTÈME ACTUEL DE LA COMPENSATION

¡ Réforme du système de compensation, à travers la révision de la circulaire n°6 dans le cadre d’un comité conjoint FNM/ONICL (Office National Interprofessionnel des Céréales et Légumineuses), visant notamment la suppression de l’octroi du minimum de 2.500 qx pour toute nouvelle création ou toute unité existante ayant entamé leur 24ème mois d’arrêt continu.

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PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FNM DURANT L’EXERCICE 2014-2015

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CONTRIBUER À LA MISE À NIVEAU DU SECTEUR DE LA MINOTERIE INDUSTRIELLE

¡ Organisation de séminaires et de sessions de formations continue sur divers thèmes se rapportant à l’activité du secteur meunier ;

¡ Pérennisation du processus de fortification, dans le cadre de GAIN II, à travers la vulgarisation des bonnes pratiques d’enrichissement de la farine par la tenue de réunions régionales ;

¡ Mise en place, en collaboration avec l’ONSSA (Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires) et en concertation avec ses membres, du Guide de Bonne Pratique Sanitaires du secteur meunier conformément aux dispositions de l’article 3 de la loi 28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires.

RENFORCER LA SYNERGIE ENTRE LES OPÉRATEURS DE LA FILIÈRE CÉRÉALIÈRE

¡ Participation à la mise en œuvre du Contrat-Programme de la Filière Céréalière (Centre technique, Recherche variétale …etc) ;

¡ Relance du Projet de création d’une école de boulangerie en partenariat avec la Fédération Nationale de la Boulangerie Pâtisserie et France Export Céréales ;

¡ Signature d’un protocole d’entente avec l’Institut Interna-tional du Canada pour le Grain (CIGI) et l’AMIPAC (l’Asso-ciation Marocaine des Industries de Pâtes Alimentaires et Couscous, visant le transfert du savoir-faire canadien en matière de blé dur et de légumineuses, tant au niveau de leurs cultures que de leur transformation, par le biais de l’Institut de Formation de l’Industrie Meunière (IFIM) ;

¡ Instauration d’un système de veille technologique et normative des céréales, à travers un réseau de laboratoires opérant dans la filière céréalière (IFIMLABO, ONICL, LOARC, INRA).

RENFORCER ET DYNAMISER LA STRUCTURE DE COMMUNICATION DE LA FNM

¡ Dynamisation de l’Observatoire Economique du Secteur Meunier ;

¡ Mise en place d’un dispositif d’écoute des membres de la FNM à travers des enquêtes périodiques de satisfaction et des tournées régionales ;

¡ Projet de refonte des sites web respectifs de la FNM et de l’IFIM.

RENFORCER LE PARTENARIAT ENTRE LE MAROC ET LES PAYS DU MAGHREB ARABE

¡ Projet de création d’une Union Maghrébine de la Minoterie ; ¡ Participation à la 25ème édition de l’IAOM en Afrique du

Sud, en décembre 2014.

ORGANISATION DE MANIFESTATIONS PROFESSIONNELLES À L’ÉCHELLE NATIONALE

¡ Préparation de la 6ème édition des Journées Techniques de l’IFIM qui auront lieu les 27 et 28 mai 2015 au sein de l’Institut à Casablanca ;

¡ Projet d’organisation de la 27ème édition de l’IAOM, en 2016, à Marrakech.

Dans le cadre de la Présidence tournante de la FIAC (Fédéra-tion Interprofessionnelle des Activité Céréalières), la FNM a pris en charge cette fonction en novembre 2013. L’étude qui a été lancée pour l’optimisation du régime de la commercialisation du blé tendre, l’a été sous les auspices de l’interprofession pour prendre en compte les soucis de tous les maillons de la filière, depuis la semence jusqu’au pain.

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MODERNISATION DE L’INDUSTRIE

En continuité de son implication pour la mise en œuvre du plan de modernisation du secteur, la Fédération a fait part de ses doléances au Département de tutelle pour impliquer les 74 entreprises qui se sont manifestées aux prochaines étapes de l’étude. La FENIP a participé à l’orientation dans le choix des projets de modernisation à retenir ainsi que des points d’attention qui font référence à des thématiques qui méri-teraient une attention particulière. Ceci, afin de permettre le développement du secteur et l’accroissement de la qualité des produits de la mer marocains.

DÉVELOPPEMENT DES EXPORTATIONS

Une large campagne de sensibilisation a été initié à destination des entreprises membres pour les informer des programmes de développement des exportations lancés par le Ministère chargé du Commerce Extérieur à savoir :

¡ Le programme de développement des exportations des PME à travers les places de marché virtuelles (Virtual Market Place) ;

¡ Les contrats de croissance à l’export.

La FENIP a fait part aux Ministères concernés (le Département de la Pêche, le Ministère du Commerce Extérieur et le Ministère des Affaires Etrangères) de la demande des exportateurs des produits de la mer d’élargir l’Accord de Libre-Echange entre le Maroc et la Turquie aux produits de la mer.

Par ailleurs, la FENIP a contribué à l’élaboration des lignes direc-trices de l’étude sur le secteur des produits de la mer réalisée dans le cadre du programme EDEC. Un atelier de restitution de l’étude a été organisé le 25 novembre 2014 à Casablanca.

PARTENARIATS ET INFORMATION

Convention-cadre entre la FENIP et l’Institut National de Re-cherche Halieutique (INRH)La FENIP a renouvelé la convention-cadre établie entre la Fédération et l’INRH dans le but de diversifier la production du

secteur des industries de la mer. L’objet de cette convention est de mener des études techniques pour la fabrication de nouveaux produits de la mer choisis dans la gamme de pro-duits proposés dans le cadre de l’étude réalisée par la FENIP référencée 01/FENIP/PAPP/2-23 et intitulée « Possibilités de Valorisation de la Production Halieutique au Maroc ».

Formation « synergie, marketing, vente, leviers de compétiti-vité pour les entreprises »Agadir Haliopôle, en collaboration avec la Fédération et Centaure Innovation, a organisé une formation au profit des entreprises de transformation des produits de la pêche du 9 au 14 juin 2014 à l’Université Internationale d’Agadir. Cette formation avait pour objectifs de construire un plan marketing opérationnel cohérent et pertinent et d’acquérir les principes clés pour construire des arguments clients et des messages clés.

Information et sensibilisation ¡ Services et prestations accordées par la SMAEX ; ¡ Exigences sanitaires à l’export des marchés de l’Union

Douanière ; ¡ Rencontre avec les représentants du Yiwu Market venus

de Chine pour présenter les opportunités que présenterait le plus grand marché d’export de petites marchandises au monde pour les produits marocains de la mer.

PROMOTION DU SECTEUR

Dans le but de consolider les acquis sur les débouchés tradi-tionnels et de prospecter de nouveaux marchés, la FENIP a mené diverses actions promotionnelles au profit du secteur, conformément au programme annuel établi en début d’exer-cice, en concertation avec les associations membres. Parmi ces actions, il conviendrait de citer :

Participation au GULFOOD, UAE du 23 au 27 février 2014 C’est le salon professionnel N° 1 du secteur au Moyen-Orient.Les entreprises membres de la Fédération ont partici-pé à cette édition organisée par MAROC EXPORT car ce salon constitue « la meilleure porte d’entrée » au marché des

FÉDÉRATION NATIONALE DES INDUSTRIES DE TRANSFORMATION ET DE VALORISATION DES PRODUITS DE LA PÊCHE - FENIP

PRINCIPALES ACATIONS MENÉES PAR LA FENIP DURANT L’EXERCICE 2014-2015

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Émirats Arabes Unis. C’est également l’occasion de rencontrer de nouveaux prospects et de prendre part à un événement très médiatisé qui poursuit son essor.

Participation au salon Boston seafood show, du 16-18 mars 2014La FENIP a participé au salon Boston Seafood Show qui représente un rendez-vous incontournable pour les acteurs du secteur et permet de promouvoir les produits de la mer marocains sur le marché américain.

Participation au salon ALIMENTARIA à Barcelone, du 31 mars au 03 avril 2014

Participation au salon EUROPEAN SEAFOOD EXPOSITION à Bruxelles, du 6 au 8 mai 2014Ce salon reste le plus important des événements pour le secteur, d’où l’importance, pour la FENIP d’y accompagner, chaque année, un nombre de plus en plus conséquent de par-ticipants. Cette manifestation constitue une occasion annuelle où se rencontrent l’offre marocaine et la demande européenne qui représente le principal marché à l’export du Maroc.

Spot publicitaire sur EURONEWSA la demande de la FENIP, MAROC EXPORT a réalisé un spot publicitaire qui a été diffusé sur la chaîne EURONEWS, avant, pendant et après le salon European Seafood 2014. Le spot de 15 secondes met en avant la qualité et la diversité des produits de la mer marocains.

Showroom des produits de La mer à Rungis, le 25 mai 2014Un showroom des produits de la mer a été organisé conjoin-tement par l’Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination des Exportations (EACCE), la FENIP et l’Associa-tion pour l’Application et la Promotion des Energies Renouve-lables (APROMER). Lors de ce showroom organisé au marché de Rungis en France, le Maroc a pu exposer diverses espèces de poissons frais ainsi que les huîtres et coquillages témoi-gnant ainsi de la qualité et la diversité de l’offre marocaine. Une campagne promotionnelle a accompagné cet évènement. Toutefois les produits marocains restent peu compétitifs sur le marché français, en raison, en partie, des coûts élevés du transport aérien.

FORUM ÉCONOMIQUE MAROC-RUSSIE à Moscou, les 9 et 10 juin 2014Dans le cadre de la promotion de nos exportations sur le mar-ché russe, la FENIP a pris part aux travaux de ce Forum. C’était l’occasion de faire la promotion des entreprises exportatrices marocaines afin d’augmenter les exportations marocaines vers cet important marché.

WORLD FOOD MOSCOU à Moscou, du 15 au 18 septembre 2014Afin de tirer profit de la conjoncture actuelle et des opportuni-tés offertes par le marché russe, la Fédération a pris part à ce salon. Cette participation a été organisée par la FENIP dans un stand de 90 m², regroupant une dizaine d’opérateurs de tous les secteurs des produits de la mer. Le stand marocain était parmi les rares stands disposant de poissons frais exposés. Le salon a connu une grande affluence et sera désormais inscrit au programme promotionnel annuel de la Fédération.

Participation au CHINA FISHERIES & SEAFOOD EXPO à Qing-dao, du 5 au 7 novembre 2014Participation de la FENIP à la 20ème édition de ce salon, les exportations vers ce marché prometteur connaissent une croissance soutenue qu’il conviendrait de booster à travers une promotion agressive des produits marocains. En marge de cette participation, des représentants de la FENIP ont visité le marché d’EXPORT Yiwu Market pour examiner les possibilités de mise en place d’un showroom permanant des produits de la mer.

Participation au SALON HALIEUTIS 2015 à Agadir, du 18 AU 22 février 2015Compte tenu de la place qu’occupent la FENIP et ses membres dans la filière pêche et transformation, il a été décidé de les doter d’un stand qui met en valeur les différents sous-secteurs des industries de traitement des produits de la mer et de l’aquaculture. Le stand de la FENIP a reçu le prix de mérite à cette 3ème édition du salon.

Dans le cadre de la convention de partenariat établie entre la FENIP et l’INRH, une séance de travail a été tenue entre les deux organisations au salon Halieutis et ce, en vue d’organiser une série de séminaires portant sur les nouvelles voies de valo-risation des produits de la mer.

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FÉDÉRATION NATIONALE DES PROMOTEURS IMMOBILIERS - FNPI

La FNPI a amorcé l’année 2014-2015 par le lancement d’un de ses plus grands chantiers : le Label ILTIZAM pour la qualité des logements.

Lancé le 29 janvier 2014, ce label est destiné à la labellisation des projets immobiliers sur la base d’un référentiel établi par le cabinet de conseil Ernest & Young. Divisé en quatre grandes familles de critères : la transparence et les exigences régle-mentaires et légales, les exigences techniques et normatives, les assurances, la santé et la sécurité et enfin, l’innovation et le développement durable, il a été élaboré dans la continuité de la réglementation en vigueur.La première promotion de projets pré-labellisés et labellisés s’est distinguée à travers la conformité au cahier des charges

et au référentiel du label ILTIZAM. En date du 17 octobre 2014, cette promotion a concerné les projets labellisés suivants :

¡ « Fal el Hna - Tranche E » - Casablanca - du Groupe El Fal ; ¡ « Les Terrasses de Dar Bouazza » - Casablanca - du Groupe

Al Akaria li Taamir ; ¡ Ainsi que des projets pré-labellisés : ¡ « Les Terrasses de Dar Essalam » - Rabat- du Groupe

Alliances ; ¡ « Fal el Hna - Tranche D » - Casablanca - du Groupe El Fal ; ¡ « Résidence Amine » - Marrakech - du Groupe Al Amane ; ¡ « Casa View » - Casablanca - du Groupe KLK Immobilier.

CONVENTION CLASSE MOYENNE

La Fédération a également orienté ses actions vers la réso-lution de problématiques centrales liées à l’investissement immobilier. L’année 2014 a été marquée par la signature, au mois d’avril, d’une convention avec le Ministère de l’Habitat et la Politique de la Ville portant sur le lancement du nouveau pro-duit de logement dédié à la classe moyenne.

Dans le même sens, la FNPI s’est préoccupée de l’amélioration de l’environnement des affaires ayant abouti à la promulgation du nouveau Règlement Général de la Construction. D’autres chantiers aussi importants ont été poursuivis, notamment l’élaboration du projet de Loi modifiant la Loi 44 .00 sur la pra-tique de la VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement).

En outre, la Fédération a formulé ses propositions pour la Loi de Finances 2015, basées sur deux axes : l’encouragement à la production de logements et l’ajustement des mesures fiscales liées à l’immobilier.

La FNPI a favorisé le renforcement des relations de partena-riats et de collaboration entre les différents acteurs privés du secteur par la signature de deux conventions :

¡ La première, établie entre la FNPI et la Fédération des Industries des Matériaux de Construction (FMC), a pour objet la mise en place des actions pour le développement, la promotion de la qualité, le respect des normes et la régle-mentation du secteur ainsi que l’encouragement de l’inno-

Cérémonie de lancement du Label ILTIZAM, le 29 janvier 2014

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vation et la R&D en termes de fabrication de matériaux de construction ;

¡ La seconde convention, signée entre la FNPI et l’Université Internationale de Casablanca (UIC), vise à accompagner l’université dans la formation et l’insertion de cadres spécia-lisés dans les métiers de l’immobilier à la vue des mutations que connaît le secteur en termes de management et de recherche et développement.

INTERNATIONAL

Au niveau international, l’année 2014 a été marquée par la participation de la FNPI au SMAP Road Show en partenariat

avec le SMAP Groupe. La FNPI était présente aux stations de Bruxelles, Paris et Milan.

RÉGLEMENTATION

L’année 2014 a également été marquée par la publication de la nouvelle réglementation de sécurité contre les risques d’incen-die et de panique dans les constructions.

La FNPI a, dans ce sens, renforcé ses publications à travers l’édition de la nouvelle version du « Guide de l’acquéreur ». Différents séminaires de formation en faveur des adhérents ont également été programmés avec pour objet des sujets relatifs au secteur tels que les assurances et la sécurité, la présentation de la Loi de Finances 2015, les dispositions de mise en place du nouveau Règlement Général de la construc-tion.

Par ailleurs, Le 1er trimestre 2015 a été marqué par le lancement de l’indice des prix de l’immobilier de la ville de Casablanca. Ce travail, auquel la FNPI a apporté sa pleine contribution depuis 2013, a été élaboré en collaboration avec la Direction Géné-rale des Impôts. Ce référentiel technique contient un prix de référence moyen pour déterminer la base de calcul des droits et taxes appliqués par l’Administration. Il permet l’appréciation d’un bien par l’Administration en toute objectivité grâce à un système centralisé de données et d’une géolocalisation du bien dans le zoning objet de l’appréciation.

La FNPI a organisé, en février 2015, une rencontre centrée sur l’étude des mesures à prendre pour donner une dynamique nouvelle au secteur de l’immobilier et aux modalités permet-tant aux pouvoirs publics d’accompagner les professionnels et d’appuyer leurs actions en matière d’investissement immobi-liers.

A l’issue de cette rencontre, une Commission de haut niveau a été constituée pour l’élaboration des solutions appropriées à la problématique du financement bancaire, la garantie des crédits destinés au logement social, la simplification des procé-dures et le renforcement et la diversification de l’offre d’habitat.

Convention de partenariat avec le Ministère de l’Habitat et de la Politique de la Ville, avril 2014

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FÉDÉRATION NATIONALE DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS - FNBTP

PRINICIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FNBTP DURANT L’EXERCICE 2014-2015

MISE EN PLACE DU BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL À L’OFPPT

Le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle, l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail et la FNBTP ont signé, le 24 novembre 2014, une convention de mise en place du Baccalauréat Professionnel (BP) à l’OFPPT.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la vision globale de la réforme du système de l’Education et de la Formation. Elle permettra de diversifier les opportunités de formation et d’asseoir un système de passerelles entre le système de l’Education Nationale et celui de la Formation Professionnelle, de manière à renforcer la place de la Formation Professionnelle en tant que choix pour les jeunes. Le Bac Professionnel vise également à améliorer la synergie entre l’enseignement secondaire et le marché du travail, tout en donnant aux bacheliers la possibilité de poursuivre leurs études supérieures et d’augmenter ainsi leurs chances d’insertion professionnelle.

Le partenariat entre les Parties consiste en :

¡ l’élaboration des programmes de formation ; ¡ l’implication dans la formation pratique des jeunes ; ¡ la réalisation des stages en entreprise ; ¡ l’évaluation des compétences acquises par les jeunes ; ¡ l’aide à l’insertion des jeunes dans la vie active.

FINALISATION DU CONTRAT-PROGRAMME

Le Contrat-Programme entre le Gouvernement, la Fédération du Conseil et de l’Ingénierie (FMCI) et la FNBTP est décliné en un Contrat-Cadre qui sera signé avec le Chef du Gouvernement et des Contrats d’Application seront conclus avec les Ministères et les Organismes concernés par la stratégie de développement de l’ingénierie et de l’entreprise nationale du BTP.

Le Contrat-Cadre a été finalisé et validé par le Comité de Pilotage de l’étude lancée pour l’élaboration de la stratégie présidée par le Ministre de l’Equipement. Il est composé des

représentants des deux Fédérations, de tous les Ministères et Organismes concernés et par le Comité de Suivi composé du Ministère, des deux Fédérations et du cabinet chargé de l’étude.

ACTION D’ALPHABÉTISATION SUR LES GRANDS CHANTIERS DANS LE CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES GÉNÉRALES - TRAVAUX

La proposition de la FNBTP concernant l’action d’alphabétisa-tion a été retenue lors du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de Lutte Contre l’Analphabétisme (ANLCA) tenu le 05 novembre 2014 sous la Présidence du Chef de Gouverne-ment. « Article 33 : Action d’alphabétisation dans les chantiers »Lorsque le délai d’exécution du marché est égal ou supérieur à dix-huit (18) mois, l’entrepreneur doit procéder à l’organisation de cours d’alphabétisation sur le chantier. Pour cela, il doit :

¡ préciser dans le contrat de recrutement des salariés concernés, leur engagement à suivre le programme d’alphabétisation organisé sur le chantier pour lequel ils sont recrutés ;

¡ organiser des séances d’alphabétisation totalisant au moins quatre (4) heures par semaine ;

¡ affecter des locaux aménagés et équipés à cet effet sur le site du chantier ou à proximité immédiate ;

¡ rémunérer les salariés concernés pour les heures de cours d’alphabétisation qu’ils auront suivies aux mêmes taux applicables aux prestations pour lesquelles ils sont recrutés ;

¡ rémunérer les agents chargés des cours d’alphabétisation aux salaires fixés en concertation avec l’agence nationale de lutte contre l’analphabétisme ;

¡ veiller à ce que les agents chargés des cours d’alphabétisation utilisent des manuels conçus et élaborés par l’agence nationale de lutte contre l’analphabétisme ;

¡ veiller à la délivrance, à la fin du cycle d’alphabétisation, d’un certificat validé et signé conjointement par l’entrepreneur et l’agence nationale de lutte contre l’analphabétisme.

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Sa présence active au sein de la Commission Administration et Organisation (CAO), les séminaires thématiques et formations dédiés au réseau de distribution qu’elle a organisés, ont per-mis de créer des passerelles entre les différents opérateurs du secteur et fait comprendre les besoins et les attentes de la profession.

C’est dans ce sens que le projet d’amendement du livre IV du code des assurances régissant la profession, a tenu compte d’un certain nombre de doléances portées par la Fédération et exprimées tout au long de cet exercice dont :

¡ La possibilité, pour les intermédiaires, d’ouvrir des succur-sales et de les exploiter sous certaines conditions, en leur nom et sous leur responsabilité ;

¡ L’accès à la profession qui ne sera plus tributaire, en termes de diplômes, de la seule licence universitaire nationale mais élargie aux titulaires d’un diplôme sanctionnant 3 années d’études supérieures. L’idée est de permettre à d’autres profils issus de l’enseignement supérieur privé d’exercer un métier pour lequel ils ont sans doute la meilleure vocation ;

¡ L’intégration de la formation des intermédiaires et des collaborateurs des compagnies d’assurance sachant que ceci constitue un élément clé dans la mise à niveau de ceux qui servent le secteur et le consommateur.

Bien évidemment, des dispositions restent à revoir et à recon-sidérer tels que :

¡ le projet d’élargir le champ d’intervention de la bancassu-rance à la multirisque habitation, non adossée de surcroît à un crédit, sans aucune possibilité pour le client de choisir son propre assureur sachant qu’en France (Cf : Loi Christine LAGARDE publiée en 2010) l’emprunteur reste libre dans ces choix à la seule condition que la couverture présentée soit au même niveau en termes de garanties et de capitaux que celle exigée par la banque ;

¡ la suppression des examens pour les agents d’assurance, une mesure que rien ne justifie si ce n’est de créer encore des agences pour les fermer plus tard ;

¡ la dispense inexplicable des banques et autres établisse-ments de crédit de l’obligation d’information et de conseils au moment où les agents et courtiers s’en trouvent assujet-tis et dont la Loi sur les droits du consommateur en fait une obligation et un impératif.

Ces doléances sont dictées par le souci de consacrer l’égalité des chances et de servir au mieux le consommateur.

FÉDÉRATION NATIONALE DES AGENTS ET COURTIERS D’ASSURANCE AU MAROC – FNACAM

LA FNACAM A SU DEVENIR UN ACTEUR INCONTOURNABLE DANS LE DÉBAT ET UNE COMPOSANTE ESSENTIELLE DU PAYSAGE DES ASSURANCES.

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FÉDÉRATION NATIONALE DE L’AGROALIMENTAIRE - FENAGRI

PRINICIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FENAGRI DURANT L’EXERCICE 2014-2015

La FENAGRI représente l’industrie agroalimentaire directe-ment et indirectement via les associations sectorielles. En 2014, elle rassemblait 20 associations sectorielles.

LANCEMENT DE LA STRATÉGIE SECTORIELLE DES INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRES (IAA) ET CONTRAT-PROGRAMME

Sur les trois dernières années, la FENAGRI a milité auprès de ses partenaires institutionnels pour obtenir une vision, une stratégie et un contrat-programme spécifique au secteur agroalimentaire. Cette démarche a abouti au « Mémorandum d’entente pour la définition d’une stratégie de développement du secteur des industries agro-alimentaires et l’élaboration d’un projet de contrat-programme » signé en avril 2014 à l’occasion des Assises de l’Industrie par la FENAGRI, le Ministère chargé de l’Industrie et le Ministère chargé de l’Agriculture. Ce Mémorandum prévoyait le lancement d’une étude stratégique réalisée conjointement par les départements de l’Industrie, l’Agriculture et la FENAGRI.

Après appel d’offres, le cabinet Roland Berger a été retenu pour réaliser l’étude. Le cahier des charges initial prévoyait une durée globale de 6 mois pour la réalisation de l’étude. Pour structurer les propositions des industriels, la FENAGRI a constitué un comité stratégique composé de 22 membres représentant l’ensemble des branches agro-industrielles.

L’étude a démarré le 9 février 2015 et le kick off meeting a eu lieu au siège du Ministère de l’Agriculture en présence de MM. les Ministres AKHANNOUCH, EL ALAMI et BOUHDOUD. Compte tenu de l’urgence et des attentes, la durée de l’étude a été ramenée à 3 mois.

RÉGLEMENTATION

Le Décret n° 2-12-389, promulgué en 2013, posait le problème de mise à niveau car il est inapplicable en l’état pour les indus-triels membres de la FENAGRI. Suite aux différentes réunions

avec les responsables ministériels concernés et l’ONSSA, la FENAGRI a obtenu la modification de certaines dispositions et le report de 18 mois de l’entrée en vigueur du texte.

La TVA actuellement appliquée au Maroc aux produits alimen-taires est très complexe. En effet, en fonction des produits, pas moins de cinq taux sont appliqués (de 0 à 20 %). En moyenne, le taux de TVA est de 14 % au Maroc contre 5,5 % à 7 % dans les autres pays. La FENAGRI s’est mobilisée pour demander une réduction du nombre de taux appliqués et du pourcentage appliqué à des produits de première nécessité.

Dans le cadre de la réforme de la fiscalité de 2013, l’État a annoncé sa volonté d’élargir l’assiette et de limiter les taux de TVA progressivement à deux taux. Pour le secteur de l’indus-trie agroalimentaire, cela aura pour conséquence l’augmen-tation des taux de TVA appliqués à certains produits agroa-limentaires (thé, huiles et margarines, aliments du bétail) et le maintien de l’existant pour les autres.

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L’enjeu pour l’IAA est de taille, toute augmentation de TVA renchérit le prix d’achat des produits alimentaires transformés formels, incite à n’acheter que des matières premières non transformées qu’il cuisine lui-même ou à acheter dans l’informel. Or, la taille du marché intérieur et sa saturation par la production de l’industrie nationale contribuent fortement à la compétitivité de l’industrie comme dans tous les autres domaines d’ailleurs. Si celui-ci est trop réduit, l’industrie a peu d’intérêt à s’y installer. La FENAGRI a donc réitéré sa demande de révision de la TVA appliquée aux produits agroalimentaires transformés.

La FENAGRI a appuyé les associations sectorielles dans leurs demandes respectives au sujet de la Loi des Finances 2015. La FENAGRI a ainsi appuyé la demande de l’AMIPAC (Association Marocaine des Industries de Pâtes et Couscous) et obtenu le maintien de la TVA sur les pâtes alimentaires à 10%. LA FENAGRI a également appuyé la demande de l’APTM (Association des Professionnels du Thé du Maroc) et obtenu la réduction des droits de douane sur le thé en vrac de 25% à 2,5%.

TAXE ÉCOLOGIQUE SUR LES MATIÈRES PLASTIQUES

La Loi de Finances 2013 a instauré le principe d’une taxe éco-logique sur les matières premières et produits finis relevant du chapitre 39, celle-ci est entrée en vigueur le 1er janvier 2014. Les fonds collectés au titre de cette taxe doivent être alloués au financement de la filière recyclage.

La FENAGRI adhère totalement aux enjeux du recyclage des déchets au Maroc. Cependant, l’application des taxes écolo-giques pose un certain nombre de problématiques. En effet, les taxes écologiques, quand elles sont appliquées, pénalisent fortement la compétitivité des entreprises. Ce dernier point se pose avec d’autant plus d’acuité que les accords de libre-échange sont aujourd’hui signés et que les produits marocains sont directement concurrencés sur leur marché local par des produits étrangers.

La FENAGRI milite pour structurer une filière recyclage effi-ciente, constituée autour d’un GIE composé d’industriels prêts à agir. Ce GIE aura pour mission de collecter des Eco-contribu-tions auprès de ses membres pour initier et animer une filière recyclage efficiente.

CENTRE TECHNIQUE CETIA (CENTRE TECHNIQUE DE L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE)

La FENAGRI assure la gestion du Centre Technique de l’Indus-trie Agroalimentaire depuis sa création. Contrairement aux autres CTI (Centre Technique Industriel), le CETIA ne bénéficie pas de positionnement institutionnel sur le contrôle de confor-mité des produits du marché dont la compétence relève de l’ONSSA, office sous tutelle du Ministère de l’Agriculture. Pour les mêmes raisons, il ne bénéficie pas des dotations d’investis-sement du RSA (réussir le statut avancé), la FENAGRI a donc toujours été confrontée au problème de l’équilibre financier du CETIA.

Courant 2014, les ressources du centre n’ont pas permis d’ab-sorber les charges de fonctionnement et les charges induites par l’accréditation du laboratoire. Le Conseil d’Administration de la FENAGRI a donc décidé de mettre en veille le CETIA, le temps de trouver un nouveau positionnement du centre avec les responsables des Ministères chargés de l’industrie et de l’agriculture.

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GROUPEMENT DES INDUSTRIES MAROCAINES AÉRONAUTIQUES ET SPATIALES - GIMAS

PRINICIPALES ACTIONS MENÉES PAR LE GIMAS DURANT L’EXERCICE 2014-2015

L’année 2014 a été marquée par une forte croissance dansl’Industrie Aéronautique mondiale avec les carnets de com-mande pleins pour les prochaines années. Avec plus de 117 entreprises implantées et plus de 10.000 emplois qualifiés, le Maroc figure désormais sur la carte mondiale de l’Industrie Aéronautique avec une fenêtre d’opportunité stratégique qui s’offre à lui pour les prochaines années. La croissance moyenne enregistrée en 2014 pour les entreprises aéronau-tiques du groupement a été de 14%.

PROJETS STRUCTURANTS DU PACTE EMERGENCE INDUSTRIELLE POUR LE SECTEUR AÉRONAUTIQUE ET SPATIAL

Formation : Extension de l’Institut des Métiers de l’Aéronautique (IMA) Né d’un partenariat innovant public/privé entre l’État marocain, l’Union des Industries des Métiers de la Métallurgie française en charge de l’Assistance technique et de l’ingénierie de formation et le GIMAS en charge de la gestion du centre de formation. L’IMA est aujourd’hui un atout majeur de compétitivité des entreprises aéronautiques installées au Maroc. L’extension correspond à l’augmentation du besoin de formation professionnelle de l’industrie aéronautique au Maroc et à la croissance à deux chiffres de ce secteur. Ce projet d’extension va nécessiter un investissement de 3 millions d’euros. L’IMA a déjà formé 680 opérateurs et middle managers pour atteindre 800 à 1000 apprenants en 2013. Cette extension vient répondre à un besoin croissant du secteur en formation et l’IMA compte doubler sa capacité d’accueil d’ici 2015.

Évolution du secteur et nouveaux investissementsLe GIMAS compte 90 membres. Lors des Assises de l’Industrie du Maroc, le 2 avril 2014, des conventions d’investissement ont été signées entre le Gouvernement marocain et les industriels Alcoa Fastening Systems et Ateliers de Haute Garonne. Il s’agit de la construction de deux usines sur ce parc industriel situé près de l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Les sites pourraient totaliser, à terme, près d’un millier d’emplois.

COMMUNICATION ET PROMOTION DU SECTEUR AÉRONAUTIQUE ET SPATIAL ET ÉVÈNEMENTS MARQUANTS

¡ Visio B to B « Innov Days Morocco », le 13 février 2014 : parti-cipation du GIMAS ainsi que de l’ensemble de ses membres aux rencontres B to B en visioconférence organisées par le Centre Marocain de Promotion des Exportations ;

¡ 2ème Edition de la Morocco-US Business, les 10 et 11 mars 2014 : participation du GIMAS à cette 2ème édition organisée par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopéra-tion et le Département d’État américain, en collaboration avec la CGEM et la US Chamber of Commerce.

¡ Organisation par le GIMAS, le 11 mars, de plusieurs visites d’usines de l’Aéropôle de Nouasser pour les chefs d’entre-prises américains ;

¡ Aeromart Seattle, le 11 mars 2014 : participation du GIMAS aux rencontres d’affaires et conférences thématiques sur l’industrie aéronautique et défense ;

¡ «Investing in North Africa, the Moroccan exception», le 27 mars 2014 : organisation du premier voyage d’étude au Maroc pour des étudiants de l’Université de Stanford sur le thème «Investing in North Africa, the Moroccan exception» ;

¡ Le « Supplier’s Day Safran Morocco », première convention fournisseurs organisée par le Groupe au Maroc, s’est tenue le 17 juin 2014 à l’Institut des Métiers de l’Aéronautique - IMA, à Casablanca. Cet évènement a réuni plus de 100 en-treprises du secteur aéronautique, investisseurs étrangers, ainsi qu’un certain nombre de sociétés marocaines opé-rant dans les métiers de la métallurgie et de la mécanique. Il s’est déroulé peu après la création du siège Safran Ma-roc, regroupant l’ensemble des 7 filiales implantées confir-mant ainsi le positionnement stratégique du Maroc dans le développement du Groupe Safran, un des leaders mon-diaux dans les secteurs de l’aéronautique, du spatial, de la défense et de la sécurité.

Organisée par la Direction des Achats du Groupe Safran et Safran Maroc, en partenariat avec le GIMAS et Maroc Export, cette convention a pour objectif de présenter aux fournisseurs

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existants et potentiels du groupe, des programmes de fabrica-tion de pièces aéronautiques des métiers de la mécanique, de la chaudronnerie et de l’outillage.

Salon Aéronautique Farnborough, les 14 et 20 juillet 2014Le Ministre marocain de l’Industrie du Commerce, de l’Investis-sement et de l’Economie Numérique, M. Moulay Hafid Elalamy, a signé à Londres, en marge du salon aéronautique de Farn-borough, deux conventions d’investissement avec les sociétés Aerolia - filiale d’Airbus et Alcoa, leader mondial dans la produc-tion d’aluminium, pour un investissement de 45 millions d’euros qui devrait générer près de 750 emplois directs. Le groupe Aerolia, filiale d’Airbus a aussi signé, le 16 juillet, avec les autori-tés marocaines, sur le salon aéronautique de Farnborough en Angleterre, un Memorandum Of Understanding (MOU) pour l’implantation d’une usine de composants aéronautiques sur la zone franche Midparc de Casablanca.

Bureau Aéro PME : Mission organisée en partenariat avec le GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales), les 11 et 13 septembre 2014Le but étant de montrer le potentiel du Maroc ainsi que les opportunités que celui-ci représente pour les investisseurs étrangers. Plusieurs meetings ont été programmé ainsi que des visites d’industriels.

Aéromart Nagoya, les 24 et 26 septembre 2014 1ère participation du GIMAS aux rencontres d’affaires et confé-rences thématiques sur l’industrie aéronautique au Japon.

Participation au nom du GIMAS de M. Zouhair EL AOUFIR au Forum du Commerce et de l’Investissement de Dallas, le 16 octobre 2014

GES – Global Entrepreneurship Summit Participation du GIMAS, à travers l’exposition de l’inverseur de poussée RR de la société Aircelle Maroc. Aéromart de Toulouse, les 02 et 04 décembre 2014Organisation de la présence marocaine avec un pavillon MAROC, en partenariat avec Maroc Export. ( Accompagne-ment de 5 entreprises marocaines comme exposants directs ).

Organisation de missions et Visites pour des Investisseurs étranger, en novembre 2014 Millenium challenge corporation, Banque Mondiale, Latelec, Eca Sinters, Senior Ermeto, Calyos...

Stélia Supplier’s Day Morocco, les 04 et 05 mars 2015 Cet évènement a été l’occasion pour Stélia de rencontrer l’ensemble des industriels aéronautiques en vue de leur pré-senter ses activités, sa supply chain marocaine, mais aussi d’échanger avec eux sur les perceptives de croissance et les opportunités de développement de leur activité aéronautique au Maroc.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU GIMAS, LE 07 JUILLET 2014

L’Assemblée Générale Annuelle du GIMAS a été organisée, en présence de Monsieur le Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, Moulay Hafid EL ALAMY ainsi qu’un certain nombre de Hauts Responsables de l’Administration.

ACTIONS ENTREPRISES EN FAVEUR DES MEMBRES

Dans le cadre de l’optimisation de la supply chain, le GIMAS est en cours de réalisation d’entrevues avec les sociétés de production.

A la fin de cette première phase, plusieurs axes seront définis dont certains sont en cours de réalisation :

¡ Domaine de la formation :• développement de nouvelles formations ; • partenariat avec des organismes experts.

¡ Domaine industriel :• achat matières / Transport logistique ;• mise en place d’un réseau achat / SCH et panel fournis-

seurs ;• mise en place d’un support RH pour l’ensemble des

Membres. ¡ Services liés au personnel :

• mutuelle santé, assurance habitation, A.T et auto ;• hôtels, camps de vacances, clubs de sport ;• centre de langues ;

¡ Prêts bancaires immobilier et consommation.

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FÉDÉRATION INTERPROFESSIONNELLE DU SECTEUR AVICOLE - FISA

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FÉDÉRATION INTERPROFESSIONNELLE DU SECTEUR AVICOLE AU MAROC DURANT L’EXERCICE 2014-2015

FISCALITÉ DU SECTEUR

La Loi de Finances 2015 a maintenu l’exclusion des aviculteurs du secteur agricole, l’Administration fiscale les considère comme de simples marchands de gros. De ce fait, les éleveurs de volailles ne bénéficient pas, à l’instar de leurs homologues éleveurs de bovins et d’ovins, des dispositions de la fiscalité agricole accordées au secteur tel que prévu dans la Loi de Finances 2014. Ils sont soumis à l’IS au taux de 30% au lieu de 17,5% accordé au secteur agricole. Seul le système fiscal marocain fait cette distinction.

Par ailleurs, la TVA telle qu’elle a été appliquée au secteur, a généré un butoir au niveau de l’industrie de fabrication des aliments composés de près d’un milliard de dirhams. Ces arriérés remontent à 2004, cela fait donc 10 ans que les professionnels éprouvent des difficultés de trésorerie. Le remboursement institué dans le cadre de la Loi de Finances 2014 est loin de résorber intégralement ce butoir. Le pallier de remboursement, tel qu’il a été défini, soit 20 millions de dirhams, a fait que seul 7% de la créance du secteur était concernée.

Aujourd’hui et en l’absence de tout relèvement significatif du seuil, le butoir en TVA constitue toujours un handicap de trésorerie pénalisant.

Avec la campagne lancée dernièrement par la Direction Générale des Impôts et portant sur une procédure de taxation d’office concernant la justification du paiement des droits de timbres relative à la période allant de 2004 à 2014, les opérateurs avicoles organisés se retrouvent encore une fois alourdis par les mesures fiscales qui ne cessent de pénaliser toute la filière. Les entreprises sont ainsi confrontées à un redressement sur le chiffre d’affaires réalisé, ce qui risque d’aggraver la situation financière des aviculteurs, déjà affaiblie par une conjoncture à la fois difficile et instable, ce qui va pénaliser le secteur structuré avec un risque accru de migration vers l’informel.

SALON AVICOLE DAWAJINE 2014

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la FISA a organisé la 17ème édition du Salon Avicole de Casablanca « Dawajine 2014 » du 25 au 27 novembre 2014.

L’inauguration de cette édition a été assurée par une importante délégation présidée par M. Aziz AKHANNOUCH, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime.

Dawajine 2014 a été marqué par : ¡ Les visites massives des aviculteurs représentant les

différentes régions du Maroc ; ¡ La venue de délégations africaines en provenance de

l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, le Mali, le Ghana et le Niger ; ¡ L’organisation de la 3ème édition du concours du Meilleur

Ouvrier Avicole (MOA) et du Meilleur Technicien Avicole (MTA) au Maroc.

Quelques chiffres sur le salon : ¡ 154 stands d’exposition ; ¡ 360 exposants et marques ; ¡ 47% de sociétés étrangères ; ¡ 10.000 visiteurs nationaux et étrangers ; ¡ 6.500 m² couverts aménagés en stands modulaires ou

personnalisés ; ¡ 83% de taux de fidélisation des exposants de l’édition 2013 ; ¡ 13% de nouveaux exposants ; ¡ 86% des exposants ont répondu avoir atteint leurs objectifs

à travers leur participation au salon « Dawajine 2014 » ; ¡ 75% de satisfaction quant à la qualité d’organisation du

salon ‘‘Dawajine 2014’’. ¡ 87% de satisfaction par rapport à la disponibilité et l’écoute

des organisateurs du salon.

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JOURNÉE NATIONALE DE L’ŒUF

A l’occasion de cette Journée, célébrée annuellement et pour la septième année consécutive, le 15 janvier 2015, l’Association Nationale des Producteurs d’œufs (ANPO) a organisé les 16 et 17 janvier 2015 deux journées d’études. La première journée était destinée aux journalistes et professionnels de l’information et la deuxième, aux professionnels du secteur avec des interventions d’experts dans le domaine et aussi des ateliers de réflexion autour de thématiques vitales au développement de la filière.

Ces journées ont été l’occasion de promouvoir l’œuf en tant que produit noble dans l’équilibre alimentaire et de sensibili-ser à l’importance nutritionnelle de l’œuf auprès du consom-mateur. Elles visent également à sensibiliser le consommateur marocain aux efforts et avancées déployés pour lui garantir un œuf de qualité hygiénique et sanitaire irréprochable doté de propriétés nutritionnelles exceptionnelles vitales à sa bonne santé.

Cette journée a été marquée par la présence de M. Philipe JUVEN, Président du Comité National de la Promotion de l’Œuf en France (CNPO) qui a présenté les points forts de la filière française mais aussi les enjeux qu’elle doit relever pour suivre les tendances du marché et garantir aux opérateurs une rentabilité qui devient de plus en plus difficile face à la cherté des intrants et particulièrement, le cours des matières premières.

JOURNÉE NATIONALE DES VIANDES DE VOLAILLES

Dans le cadre de la célébration de cette Journée, l’Associa-tion Nationale des Producteurs des Viandes de Volailles (APV), sous l’égide de la FISA, a organisé, le 20 février 2015 à Moham-media, une conférence de presse sur le thème « Les viandes de volailles au service d’une alimentation saine ».

Les objectifs assignés à cette conférence consistent à promouvoir les viandes de volailles et à sensibiliser le consommateur à leur excellente qualité intrinsèque (qualité sanitaire, gustative, nutritive et diététique).

Cette conférence était également l’occasion de communiquer sur la conjoncture et les perspectives de la filière des viandes de volailles.

Lors de cette conférence, la FISA et la Fédération Marocaine des Droits du Consommateur (FMDC) ont signé un mémorandum de partenariat qui conforte une collaboration stratégique à travers des mesures visant la protection du consommateur de l’amont à l’aval de toutes les filières de production, de commercialisation, de transport, de vente et de transformation des produits avicoles et aussi à travers la création d’un observatoire pour centraliser les requêtes émanant des consommateurs.

ZOOPOLE DE FORMATION D’AÏN JEMÂA - CASABLANCA

Constatant la nécessité de la mise à niveau professionnelle des opérateurs et du personnel des filières des productions animales, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime a construit et équipé un zoopole de formation à Aïn Jemâa de Casablanca, à proximité du nouveau Laboratoire Régional d’Analyses et de Recherches de l’ONSSA pour une plus grande synergie et complémentarité entre les deux entités en matière de formation.

La gestion et le fonctionnement dudit zoopole seront délégués conjointement, dans le cadre des conventions de partenariat signées avec le Gouvernement, à la FISA, la Fédération Inter-professionnelle Marocaine du Lait (FIMALAIT) et la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR). Ce zoopole, dont l’ouverture est prévue courant deuxième trimestre 2015, assurera l’organisation de sessions de forma-tion pratiques et ciblées par modules de courtes durées au profit des professionnels, des techniciens et des ouvriers. Ouvert sur son environnement régional, le zoopole constituera un outil de coopération Sud-Sud en matière de formation des stagiaires provenant des pays africains.

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FÉDÉRATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE MICROCRÉDIT - FNAM

En 2014, dans un contexte économique difficile, le secteur du microcrédit marocain a démontré son dynamisme et a confir-mé sa sortie de crise avec une croissance progressive et maî-trisée. En effet, cette année a été consacrée à la consolidation des indicateurs financiers et sociaux afin d’assurer la pérennité de ses activités et mettre sa rentabilité au service du déve-loppement des bénéficiaires. L’encours crédit, en hausse de 12,5 %, s’établit à 5 682 millions de dirhams. Le nombre de clients actifs s’élève à 867 700 clients, en progression de 5,6 % et le PAR > 30 J s’est nettement amélioré en enregistrant une baisse de plus de 40% passant de 6,74 % à 3,5%.

Le secteur marocain représente 40% des encours de la région Afrique du Nord et Moyen Orient et 4 des 13 Associa-tions Nationales de Microcrédit (AMC) figurent au top 30 inter-national. Ce secteur, qui a bénéficié du soutien des Pouvoirs Publics, de l’appui et de la confiance des bailleurs de fonds internationaux et surtout de l’engagement volontariste des AMC et des banques nationales dans le développement humain et la lutte contre l’exclusion, s’est vu attribué diverses distinctions internationales.

Par ailleurs, M. Tarik SIJILMASSI, Président de la Fondation Ardi de microcrédit et Président du Directoire du Crédit Agricole du Maroc a été reconduit à la tête de la FNAM pour un 3ème mandat de 3 ans, à l’issue de l’Assemblée Générale tenue le 11 novembre 2014. Il devrait ainsi poursuivre la mise en œuvre des chantiers déjà engagés, circonscrits autour de l’améliora-tion de l’efficacité du secteur, son évolution vers les meilleures pratiques financières, l’augmentation du taux de pénétration, la lutte contre la pauvreté et l’inclusion financière.

Le secteur poursuit le déploiement de sa stratégie qui vise à faire du secteur national de la microfinance un acteur clé de lutte contre la pauvreté (par la création d’emplois et d’activités génératrices de revenus), performant, pérenne et intégré dans les politiques du Royaume.

La mise en œuvre de la stratégie repose sur 48 actions, orga-nisées autour de 7 leviers :1. environnement institutionnel et concurrentiel ;2. réglementation/Cadre Juridique ;

3. gouvernance des AMC ;4. efficacité opérationnelle ;5. développement de l’offre ; 6. ciblage bénéficiaire/régionalisation ;7. hub régional.

Le comité exécutif a également fait le point sur les activités des 3 commissions créées lors du dernier Conseil d’Adminis-tration de la Fédération :

¡ commission « Réglementation » chargée d’identifier et formaliser les différentes formes réglementaires auxquelles aspirent les membres de la FNAM ;

¡ commission « Etude Stratégique et Impact Social » chargée du suivi et de la mise en œuvre de la stratégie et du plan d’action du secteur ;

¡ commission « Communication et Relations Publiques » en charge d’élaborer et de décliner une stratégie de communi-cation pour le secteur.

INITIATIVE DE DEAUVILLE

Le Royaume du Maroc a sollicité un don sur le Fonds de Tran-sition, institué dans le cadre du partenariat de Deauville, pour le financement d’un projet d’assistance technique avec la Banque Mondiale « Projet Développement de la Microfinance au Maroc ».

Le projet s’appuie sur trois composantes, dont la première consiste en un renforcement du cadre institutionnel, juridique, réglementaire et fiscal de la microfinance ainsi que de sa gouvernance. Les deux autres composantes sont axées sur :

¡ le renforcement de l’infrastructure du marché, l’innovation des produits et les sources de financement pour la micro-finance ;

¡ l’intégration de la microfinance dans une stratégie d’inclu-sion financière nationale.

Cette mise à niveau de l’environnement institutionnel de la microfinance, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la microfinance, visant à permettre

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aux acteurs du secteur d’améliorer leurs performances et de contribuer efficacement à la réalisation des objectifs de cette stratégie.

La première année du lancement de « l’initiative Deauville » a été marquée par l’organisation d’un atelier sur la régulation et la supervision du secteur de la Microfinance au Maroc en décembre 2014. L’ambition principale était de créer des inte-ractions entre les acteurs du secteur et ceux du monde du développement en général et d’organiser des débats d’idées, de mobiliser la réflexion et de diffuser les bonnes pratiques.

Par ailleurs, plusieurs Appels à Manifestation d’Intérêt ont été lancés durant le 2ème semestre 2014 pour le projet :

¡ « Groupement solidaire du commerce » ; ¡ « Mise à niveau de l’environnement institutionnel de la

microfinance ; ¡ « Cellule de suivi et d’évaluation » des différents programmes.

Le lancement des activités suivantes est prévu en 2015 : ¡ renforcement de l’éducation financière des micro-entre-

preneurs ; ¡ étude/Benchmark sur les pratiques de transparence que

doivent observer les institutions de microfinance ; ¡ conception et élaboration des modules de formation

spécifiques à l’éducation financière à destination des micro-entrepreneurs ;

¡ élaboration de nouveaux modules de formation au profit des agriculteurs ;

¡ élaboration d’un portail dédié aux TPE dans le cadre du site Web de l’éducation financière ;

¡ projet relatif au développement d’outils et d’étude d’impact du secteur du Microcrédit au Maroc ;

¡ mise en œuvre et accompagnement du projet de plate-forme du reporting social (PRS) ;

¡ assistance aux autorités de tutelle dans la conception d’une structure de gouvernance pour la Stratégie Nationale d’Inclusion financière (SNIF) ;

¡ élaboration de la cartographie de l’inclusion Financière ; ¡ accompagnement dans l’élaboration de la stratégie d’inclu-

sion financière.

PRIX NATIONAL DU MICRO-ENTREPRENEUR

Fruit d’un partenariat entre la FNAM et le Centre Mohammed VI de Soutien à la Microfinance Solidaire, le Prix National du Micro-entrepreneur en est à sa 3ème édition, organisée le 09 décembre 2014 à Tanger. Cette édition a permis de mettre en valeur les performances et les réalisations des Associations Marocaines du Microcrédit dans le domaine de l’inclusion finan-cière au profit du plus grand nombre.

Véritable vitrine de la Microfinance et hommage à l’ensemble des bénéficiaires du secteur dans le Royaume, le but de cette manifestation annuelle est de récompenser, valoriser et mettre en avant des micro-entrepreneurs s’étant illustrés dans leurs domaines d’action tout en améliorant considérablement leurs conditions de vie, à travers la création d’une activité généra-trice de revenu.

Le Prix National du Micro-entrepreneur est donc un hommage aux hommes et femmes, venant des quatre coins du Maroc, ayant mis sur pied des projets intéressants et viables, en faisant appel au microcrédit, qui aura tour à tour porté, puis accompagné l’ensemble de leurs projets jusqu’à leur aboutis-sement.

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SITUATION DU TOURISME MONDIAL

En 2014, le tourisme international a continué sa crois-sance avec 1 milliard 138 millions de voyages internationaux enregistrés, soit une augmentation de 4,7 % par rapport à l’an-née précédente. Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, cette croissance devrait persister avec une croissance prévue en 2015 qui se situerait entre 3 et 4 %.

L’industrie du tourisme reste leader mondial des activités de services. Elle représente plus d’un tiers de l’ensemble du com-merce mondial de services et elle est l’un des secteurs de l’économie mondiale qui affiche la croissance la plus rapide. En 10 ans, les arrivées touristiques ont évolué de +60% et les recettes liées au tourisme de 126%. L’OMT s’attend à ce que le secteur fournisse plus de 300 millions d’emplois à l’échelle mondiale d’ici à 2020.

SITUATION DU TOURISME AU MAROC

Au Maroc, si l’année 2014 a très bien démarré, le dernier trimestre a connu d’importantes perturbations eu égard au contexte géopolitique qu’a connu la région. Malgré ces contraintes, les arrivées touristiques à fin 2014 ont augmenté de 2,4% pour atteindre 10,28 millions de touristes, les nuitées ont augmenté de 2,7%, avec un taux d’occupation moyen de 44% mais les recettes touristiques ont baissé de 0,7% pour atteindre 57,2milliards de DH. Le secteur continue néanmoins à être l’une des locomotives de l’économie nationale avec près de 107 milliards de DH de chiffres d’affaires, près de 8,6% du PIB national et plus de 500.000 emplois directs créés. BILAN D’ACTIVITÉS DE LA CNT

Dans ce contexte difficile, le Bureau de la Confédération Nationale du Tourisme a continué le déploiement du plan d’action selon 3 axes principaux :

CONFÉDÉRATION NATIONALE DU TOURISME - CNT

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA CNT DURANT L’EXERCICE 2014-2015

Assemblée Générale Élective de la CNT organisée à Casablanca, le 23 décembre 2014

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¡ Gouvernance : à travers le déploiement de la Vision 2020. La CNT a ainsi co-organisé les réunions du comité de pilo-tage de la Vison 2020 et mené avec le département de tutelle les plans d’actions de 6 commissions thématiques. La CNT s’est également déployée à l’élaboration d’un nouveau projet de règlement intérieur pour accompagner la nouvelle organisation des instances patronales du tourisme ;

La réflexion a été menée pour la mise en place progressive des Fédérations Régionales du Tourisme afin de créer ces structures représentatives du secteur privé du tourisme au sein des huit territoires touristiques définis et de les doter des moyens nécessaires pour leur fonctionnement. ;

La CNT a aussi continué à accompagner les Fédérations Métiers dans leur réorganisation et dans leur chantiers structurants comme la FNTT (Fédération Marociane du Transport Touristique), pour la mise en œuvre d’un nouveau cahier des charges réglementant la profession et la FLAS-CAM (Fédération des Loueurs d’Automobile sans Chauffeur au Maroc), qui a été la 1ère Fédération à harmoniser ses statuts ;

La CNT a travaillé aux côtés de la FNIH (Fédération Natio-nale de l’Industrie Hôtellière) et de la FNAVM (Fédération Nationale des Agences de Voyage du Maroc) dans des chantiers structurants pour ces Fédérations : la réforme des établissements de classement et le chantier de la distribution. Elle s’est aussi particulièrement impliquée dans l’accompagnement des professionnels au niveau de régions prioritaires tel que Ouarzazate.

¡ Amélioration de la compétitivité des entreprises touris-tiques : L’année 2014 a été marquée par plusieurs actions menées dans ce cadre. L’accompagnement de PME touris-tiques dans l’utilisation et la mise en place des programmes mutualisés, la participation aux caravanes de la compétiti-vité dans différentes régions, la sensibilisation aux produits Moussanada Siyaha, Imtiyaz Siyaha, RENOVOTEL… Des ses-sions de formation ont été organisées par la CNT en par-tenariat avec le Ministère du Tourisme. La CNT a procédé aussi à la remise de propositions pour l’amendement de la fiscalité du secteur, à l’organisation de plusieurs événe-

ments dont les Journées Professionnelles du Tourisme à Agadir, sur la thématique du développement du tourisme golfique qui a accueilli plus de 400 professionnels et experts du tourisme ainsi que la coorganisation des 11ème Assises du Tourisme, et la participation à plusieurs événements pour la promotion de la destination : Conférence de l’IMA…

Par ailleurs, la CNT a préparé plusieurs conventions avec la Royal Air Maroc pour le développement de l’aérien et avec l’ONMT (Office National Marocain du Tourisme) pour le dé-veloppement du tourisme d’affaires. Enfin, dans le cadre de ses efforts pour le développement du tourisme interne, la CNT s’est activée à travailler aux côtés de ses partenaires pour la gestion d’un portail dédié au tourisme national (www.kounouzbiladi.com), et la préparation d’un chantier révolu-tionnaire du tourisme interne : celui du chèque vacances ;

¡ Environnement social favorable au développement du sec-teur. C’est ainsi que la CNT s’est activée en 2014 à la mise en place la convention collective pour les métiers du tou-risme à travers la signature d’un protocole d’accord avec 2 nouvelles centrales syndicales ;

La mise en place d’une académie mutualisée dédiée aux métiers du tourisme a été aussi l’un des chantiers impor-tants sur lequel la CNT s’est engagée en 2014 avec l’ambi-tion de le finaliser en 2015. La CNT a aussi travaillé aux côtés de la CGEM sur le processus de qualification des métiers du tourisme et s’est engagée à travers la Commission du Développement Durable dans plusieurs chantiers visant à faire du Maroc la 1ère destination du tourisme durable du pourtour méditérranéen. Le but est d’initier une démarche globale des différents acteurs du tourisme au Maroc pour le développement d’un tourisme durable en se focalisant sur les priorités à valider avec l’ensemble des acteurs privés (TO , Hôtels ,réceptifs, …) et publics, en organisant les Moroccan Awards avec le partenaire de tutelle…

La CNT a enfin tenu son Assemblée Générale Ordinaire et Elective le 23 décembre 2014. Cette Assemblée Générale a connu l’élection de M. Abdellatif KABBAJ en tant que Président et M. Fouzi ZEMRANI en tant que Vice-président Général.

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FÉDÉRATION DES INDUSTRIES DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION - FMC

PARTENARIATS

Trois conventions de partenariats ont été signées en novembre 2014.

Convention de partenariat avec la FNPI La FNPI s’est engagée à adresser en priorité aux industriels nationaux des matériaux de construction pour satisfaire leurs approvisionnements en produits de construction de leurs pro-jets immobiliers. L’approvisionnement se fera de façon régu-lière et continue, la quantité et la qualité seront maintenues et les matériaux et produits de leur fabrication seront proposés au meilleur prix et en conformité avec les normes en vigueur.

Convention de partenariat avec l’ADEREE et Groupe Tolba-Verre

¡ Contribuer à la promotion de l’efficacité énergétique du bâ-timent au Maroc et au rapprochement entre leurs entités respectives dans ce domaine ;

¡ Organiser des rencontres périodiques entre les trois enti-tés dans le but de pouvoir échanger leurs expériences et connaissances concernant l’utilisation du double vitrage comme une référence de l’efficacité énergétique.

Convention de partenariat avec Maroc ExportCette convention vient renforcer la stratégie de la FMC à déve-lopper des synergies autour de la promotion de l’offre expor-table. C’est dans ce sens que la FMC a organisé les « Rendez-vous d’affaires FMC 2014 » en partenariat avec Maroc Export pour la promotion des matériaux de construction nationaux en marge du Salon International du Bâtiment « SIB 2014 » qui a eu lieu du 26 au 30 novembre 2014 au parc des Expositions de Casablanca.

COLLABORATIONS ASSOCIATIVES

La FMC a accompagné l’Association Professionnelle des Cimentiers (APC) lors de l’organisation de la Caravane Sécurité Transport- Chantiers qui s’est tenue du 13 au 20 juin 2014.

Organisation d’une rencontre avec L’Association Profession-nelle des Briquetiers (APB) le 17 juin 2014 dans le but de redy-

namiser le rôle de l’association à travers une tournée régionale et des réunions de concertations dans toutes les régions du Royaume.

FORMATION

Face aux besoins de plus en plus urgents en matière de res-sources humaines, la FMC et l’OFPPT ont lancé le démarrage de la formation à l’Institut des Matériaux de Construction de Tamesna en octobre 2014. L’institut a déployé, dès la rentrée 2014-2015, deux formations qualifiantes :

¡ technico-commercial en Industrie des Matériaux de Construction ;

¡ maintenance en Industrie des Matériaux de construction. ¡ La FMC et l’OFPPT comptent lancer de nouvelles filières de

formation pour la rentrée 2015-2016 : ¡ production de matériaux pour la construction et l’industrie :

Option Gestion de la Production ; ¡ production de matériaux pour la construction et l’industrie :

Option Maintenance ; ¡ production de matériaux pour la construction et l’industrie :

Option Qualité et Environnement ;

Inauguration du Salon International du Bâtiment tenu a Casablanca, du 26 au 30 novembre 2014

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¡ production de matériaux pour la construction et l’industrie (ciment, plâtre, céramique et tuiles et briques) ;

¡ métiers de la pierre (Taille, découpe, marbrerie, polissage et gravure).

LOI SUR L’EXPLOITATION DES CARRIÈRES

Le texte représente un pas en avant qui va impacter positive-ment le secteur de l’exploitation des carrières, la FMC a donc suivi de près l’examen du texte de loi sur l’exploitation des car-rières. Tout au long du processus, la FMC a proposé des amende-ments et est allée à la rencontre des Ministres (Equipement, Industrie et Habitat), des parlementaires, du CESE… afin de porter au mieux les propositions des professionnels. Grâce à l’engagement de ses membres et à la persévérance de la FMC, les plus importants amendements ont été adoptés au Parlement.

LA FMC AU « SIB 2014»

Pour cette édition, la FMC et ses membres ont accueillis de nombreux visiteurs sur le stand. Ce dernier était un espace d’échange d’expériences et de compétences et également une occasion pour renforcer le partenariat entre les différents acteurs institutionnels et les professionnels du secteur aux niveaux national et international.

La FMC a pris en charge la préparation et l’animation du panel 2 « les matériaux de construction au service de la ville de demain » avec la participation des experts nationaux et inter-nationaux :

¡ thème 1 : Efficacité énergétique dans le bâtiment ; ¡ thème 2 : Les matériaux de construction, un secteur au ser-

vice de la salubrité urbaine ; ¡ thème 3 : Quels produits de construction pour la ville de

demain !

Cette édition a connu pour la première fois, l’organisation de rencontres B2B par la Fédération. Le succès était au rendez-vous étant donné que plus de 130 rendez-vous durant la mati-née du 27 et la journée du 28 novembre ont été enregistrés et qu’environ 48 sociétés marocaines et 10 étrangères y ont participées.

L’organisation des B2B par la FMC s’inscrit dans le cadre de sa politique d’accompagnement des Industries des Matériaux de Construction dans leurs stratégies de développement :

¡ participation de 5 pays africains : Tunisie, Mali, Sénégal, Guinée, Côte d’ivoire ;

¡ présence du Président des PME et PMI de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de la Côte d’ivoire ;

¡ plus de 130 rendez-vous B2B programmés de 30 minutes, organisés selon les choix et les préférences des participants ;

¡ plus de 48 entreprises marocaines et 10 étrangères ; ¡ plus de 70 dirigeants et cadres d’entreprise présents ; ¡ des contrats de partenariats signés entre les industriels des

matériaux de constructions et les donneurs d’ordre afri-cains ;

¡ 16 visites d’usines réalisées au profit des donneurs d’ordres.Conférence sur les matérieaux de construction au service de la ville de demain tenue au SIB, le 27 novembre 2014

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FÉDÉRATION NATIONALE DES NÉGOCIATIONS EN CÉRÉALES ET LÉGUMINEUSES – FNCL

LE SYSTÈME DE COMMERCIALISATION

La FNCL s’est totalement impliquée dans l’élaboration des modalités de mise en œuvre du projet de réforme initié par la Fédération Interprofessionnelle des Activités Céréalières (FIAC) sur la base d’une étude réalisée par le Bureau Harris. Ce projet fait suite à une proposition conjointe de la FNM (Fédération Nationale de la Minoterie) et de la FNCL visant à garantir l’utilisation de la production nationale de blé tendre collectée, en contrepartie d’un régime d’importation donnant aux opérateurs la visibilité nécessaire pour assurer l’approvisionnement du pays dans les meilleures conditions de qualité et de prix pour éviter la congestion portuaire coûteuse en surestaries.Le projet tient compte de l’importance que revêt la filière céréalière sur le plan socio-économique et l’extrême sensibilité que revêt l’approvisionnement du pays en blé tendre. De plus, ce projet de même qu’il s’inscrit dans le cadre du Plan Maroc Vert et du Contrat-Programme 2009-2020 et a pour objectif la valorisation de la production nationale et l’optimisation des circuits de commercialisation.

Après avoir été validé par toutes les composantes de la filière, le projet a été agréé par les quatre Ministères concernés sous la forme d’un projet d’accord-cadre. L’objectif est de mettre en œuvre cet accord dès la campagne 2015.

TRANSIT PORTUAIRE

Une intense activité a été déployée pour améliorer le transit portuaire céréalier. Cependant, les résultats tangibles se font attendre. Ainsi, le Ministère de l’Equipement a commandité simultanément deux études. La première, destinée à mettre en place un Observatoire National de la Compétitivité Portuaire, la seconde porte sur une évaluation de la réforme portuaire initiée en 2009 et dont les conséquences ont été des plus négatives pour le secteur. En attendant que ces projets soient menés à bien et qu’ils donnent les résultats escomptés, la Fédération a organisé une série de réunions avec le Ministère

de l’Equipement, l’Agence Nationale des Ports (Agence Nationale des Ports) et les principaux terminaux céréaliers. Ces réunions ont pour but d’étudier les moyens d’assurer une meilleure fluidité du transit céréalier portuaire et réduire autant que possible les engorgements et leurs conséquences coûteuses.

OFFICE DES CHANGES

L’Office des Changes, en parallèle de la révision de « l’instruction générale des opérations de change » a élaboré un nouveau projet de circulaire réglementant les opérations de couverture contre les risques de fluctuation des prix des matières premières.

La circulaire actuellement en vigueur fait l’objet d’une lecture très restrictive de la part de l’Office, ce qui donne lieu à des divergences d’interprétation et des litiges avec les opérateurs. Cela a été le cas pour plusieurs membres de la FNCL qui ont subi des contrôles des services de l’Office concernant notamment la couverture sur les marchés à terme notamment.

Après avoir étudié le projet élaboré par l’Office des Changes, la Fédération, avec le soutien d’un bureau d’études spécialisé, a pris l’initiative d’élaborer un contre projet de réglementation des instruments de couverture prenant en compte les pra-tiques internationales en la matière et les préoccupations aussi bien des opérateurs que de l’Etat. Elle a soumis ce projet à l’Office qui s’est engagé à le discuter dans une prochaine réu-nion.

La FNCL a également organisé un séminaire de formation intitulé : « les outils des marchés céréaliers : dérivés et futurs » auquel elle a invité des représentants de l’Office des Changes et d’autres Administrations concernées pour les sensibiliser davantage aux spécificités des importations de céréales et notamment aux achats et vente à primes.

PRINCIPALES ACTIONS MENÉES PAR LA FNCL DURANT L’EXERCICE 2014-2015

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DIMENSION INTERNATIONALE

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ÉVÉNEMENTS INTERNATIONAUX

À l’échelle internationale, la CGEM a renforcé ses relations économiques et commerciales avec ses homologues étrangers et a accompagné ses entreprises membres dans leur processus de développement à l’international à travers l’organisation d’événements dans le cadre de rencontres de haut niveau, commissions mixtes, conseils d’affaires, visites de délégations étrangères, rencontres institutionnelles, forums économiques et missions à l’étranger.

Entre janvier 2014 et mars 2015, la CGEM a traité plus d’une centaine de missions répartie comme suit : plus d’une dizaine de forums économiques organisés au Maroc et à l’étranger avec plus de 2000 rencontres B to B, une trentaine de délégations étrangères reçues, l’invitation des entreprises membres à participer à plusieurs événements organisés par les partenaires à l’international…

En effet, la CGEM a organisé plusieurs forums économiques au Maroc et à l’étranger dans le but de raffermir les relations d’affaires bilatérales et mettre en relation ses entreprises membres avec leurs homologues ivoiriens, gabonais, russes, tunisiens, chinois, guinéens, espagnols, burkinabé et bien d’autres. Ces forums ont permis aux participants de discuter des possibilités de partenariat dans différents domaines.

Par ailleurs, la CGEM a reçu, cette année, une trentaine de délégations africaines, européennes, asiatiques, américaines et du monde arabe et ce, à l’occasion de la visite au Maroc, d’importantes personnalités du monde politique et écono-mique.

NOUVELLES ACTIONS

En termes de nouvelles actions, le Pôle des Relations internationales a mis en place un service de mise en relation payant, visant à optimiser les opérations de prospection sur le marché marocain. Ce service a été conçu dans le but de faciliter le processus de prospection, garantir la fiabilité de l’information fournie aux partenaires mais aussi d’assurer un gain de temps considérable en comparaison avec la procédure de recherche traditionnelle. Cette offre se décline en trois services : la sélection de contacts sur mesure, le test sur l’offre et l’organisation de rendez-vous d’affaires ciblés.

PROJETS EN COURS

Mise en place de CGEM internationalCompte tenu de la croissance importante qu’a connue la CGEM en termes d’activités internationales et en vue de structurer son offre et offrir aux entreprises membres un accompagnement personnalisé à travers des services dédiés au développement à l’international, la CGEM souhaite mettre en place CGEM International.

À travers cette structure, la CGEM vise à accroitre le volume des exportations marocaines en identifiant de nouvelles opportunités et de nouveaux marchés à l’étranger, encourager les investissements des entreprises marocaines à l’étranger et ceux des entreprises étrangères au Maroc et constituer une force de négociation et d’influence pour accroitre la compétitivité des entreprises marocaines à l’étranger.

Initiative Maghrebine du Commerce et de l’Investissement – IMCILe 3ème Forum des Entrepreneurs Maghrébins, organisé par la CGEM au nom de l’Union Maghrébine des Employeurs (UME) les 17 et 18 février 2014 à Marrakech, a été marqué par le lancement de l’Initiative Maghrébine du Commerce et de l’Investissement (IMCI).

L’IMCI regroupe une série de propositions pour renforcer l’intégration maghrébine et améliorer la structure et la productivité de l’UME. Un plan d’action a été proposé en vue de créer les conditions favorables pour accélérer le rythme de l’intégration maghrébine, augmenter le niveau des investissements et échanges commerciaux interrégionaux, ainsi que coordonner les politiques et procédures commerciales, douanières et bancaires afin de faciliter le climat des affaires et encourager les prestataires économiques.

Ainsi, un comité de suivi a été constitué en vue de permettre la mise en œuvre du plan d’action 2015 de cette Initiative et de redynamiser le processus de l’intégration régionale en matière de commerce dans la région du Maghreb. Parmi les actions prioritaires identifiées, on peut citer la restructuration du fonctionnement de l’UME et l’identification des secteurs prioritaires pour la tenue de tables rondes thématiques.

PÔLE « RELATIONS INTERNATIONALES »

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LES SERVICESDE LA CGEM

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LES SERVICES DE LA CGEM

Représenter les entreprises, défendre leurs droits et leurs intérêts auprès des différentes instances du Royaume du Maroc et mettre en œuvre une politique générale de développement de l’entreprise et de l’investissement basée sur la liberté d’entreprendre : telles sont les principales missions de la CGEM.

Partie prenante de toutes les réformes et de tous les chantiers de l’économie marocaine, la CGEM s’affirme comme une force de proposition vis-à-vis des pouvoirs publics et des partenaires sociaux.

Elle est l’unique interlocuteur, représentant le secteur privé dans le dialogue social et dispose, grâce à la plateforme CGEM-Gouvernement, d’un outil lui permettant d’apporter aux entreprises des solutions concrètes.

La CGEM s’exprime au nom de ses 31 fédérations sectorielles, représentant l’éventail du tissu économique national.

Elle dispose de 22 commissions thématiques transversales et de 11 représentations régionales.

En tant que membres de la CGEM, les entreprises marocaines bénéficient de l’appui de la Confédération dans leur dévelop-pement aux niveaux national et international et d’un ensemble de services dédiés.

DES SÉMINAIRES, CONFÉRENCES ET RENCONTRES

Plus d’une centaine d’événements sont organisés par la CGEM chaque année, portant sur des thématiques variées et dans différentes régions du Royaume.

Les événements de la CGEM sont un véritable lieu d’échange, de rencontre et de partage.

UNE MISE EN RELATION AUX NIVEAUX NATIONAL ET INTERNATIONAL

Nouveau service de la CGEM, la mise en relation consiste à accompagner les entreprises étrangères et marocaines dans leur prospection selon leurs besoins et leur profil. Elle se décline en 3 services :

La sélection de contact sur mesure Elle consiste à proposer aux souscripteurs une base de données d’entreprises sur mesure, en fonction de critères prédéfinis (secteur d’activité, produits…). Ce service facilite l’accès aux partenaires potentiels, accélère la pros¬pection et garantit la fiabilité de l’information.

Rendez-vous d’affaires Ce service permet la mise en relation directe des souscrip-teurs avec leurs potentiels partenaires marocains à travers l’organisation de plannings de rendez-vous d’affaires.

Test sur l’offre B to B Il s’agit d’évaluer l’intérêt des produits et/ou services auprès d’un panel d’entreprises marocaines. Ce service permet aux souscripteurs de cerner les attentes des distributeurs ou des consommateurs et d’adapter, si besoin, leurs produits ou services.

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UN MÉCANISME DE MÉDIATION SOCIALE

Les membres de la CGEM ont la possibilité de recourir à ce service afin de solutionner les conflits rencontrés avec leurs salariés et ce, à travers une commission de médiation mixte composée de représentants de la

CGEM et des centrales syndicales les plus représentatives (UMT, UGTM, CDT, UNMT et FDT).

DES TARIFS PRÉFÉRENTIELS

Plusieurs conventions et partenariats ont été signés et/ou renégociés afin d’offrir aux membres de la CGEM des tarifs attractifs auprès de plusieurs partenaires.

HÔTELLERIE

Les membres de la CGEM bénéficient de tarifs avantageux sur l’ensemble des hôtels du groupe Accor, l’hôtel Michlifen, Mazagan Beach Resort et les hôtels du groupe Palmeraie.

ASSISTANCE

Des remises au profit des membres de la CGEM sur les produits « Accueil Plus En Europe » et « Globale Assistance Voyage Gold » en partenariat avec Axa Assistance.

IMMOBILIER

Prix avantageux sur la majorité des projets immobiliers du Groupe Alliances Développement Immobilier, du groupe Palmeraie Développement et de Bouygues Immobilier.

VOTRE RDV VISA EN 48 H AUPRÈS DU CONSULAT DE FRANCE En partenariat avec le consulat de France, les membres de la CGEM bénéficient de plages horaires dédiées et d’un rendez-vous en 48H pour le dépôt du dossier de visa.

UN BUSINESS CENTER ADAPTÉ À VOS BESOINS

Le Business Center de la CGEM (siège de la Confédération) est le lieu idéal pour organiser une réunion, un séminaire, une conférence ou une for-mation.

Composé de 5 salles de réunion, un amphithéâtre et un bureau VIP entièrement équipés (écran de projection, rétroprojecteur, paper board, wifi…), modulables et d’une capacité de 2 à 110 personnes, le Business Center de la CGEM est un véritable lieu de travail, de rencontre et d’échange professionnel.

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MISSIONS

La CGEM s’organise autour de 22 commissions thématiques qui accom-pagnent les entreprises dans leur développement.

La CGEM constitue également le premier réseau d’entrepreneurs du Maroc

avec 31 fédérations sectorielles couvrant tous les domaines d’activité écono-mique au Maroc.

¡ Mettre en œuvre une politique générale de développement de l’entreprise basée sur la liberté d’entreprendre ;¡ Valoriser l’image de l’entreprise en renforçant l’éthique de l’acte d’entreprendre et sa dimension citoyenne ;¡ Mette en valeur le rôle essentiel de l’entreprise en tant que principal facteur de développement économique et social ;¡ Contribuer à la mise en place de conditions nécessaires à la lutte contre les pratiques nuisant à la stabilité du commerce.

23, Bd. Mohamed Abdou, Quartier Palmiers, 20340 - Casablanca - Maroc - Tél : +212 522 99 70 00 - Fax : +212 522 98 39 71 - www.cgem.ma

La CGEM est le représentant du secteur privé auprès des pouvoirs publics et des institutionnels. Elle s’exprime au nom de ses 88.000 membres directs et affiliés.

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