Rapport annuel

2014-2015

SommaireBut de l’association 4

Rapport de la présidente 6

C’est arrivé près de chez nous 10

Rapport du groupe d’octroi des aides 12

Statistiques sur les évolutions des bénéficiaires 13

Comité 16

Message de Mrg Jean-Marie Lovey 18

De la solidarité à la fraternité: message du pasteur François Schlaeppi 19

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SOS Enfants de chez nous a été créée en 1993 par Mme Marie-Josèphe Gaillard et constituée en association en 1994.

Son but est de venir en aide aux enfants défavorisés vivant en Valais. Les formes d’aide sont pécuniaires et matérielles; elles tendent toutes à favoriser le développement socio-culturel de l’enfant par des apports d’argent, des bons d’achat, des jouets, des vêtements, des équipements scolaires ou d’hiver, de l’aide au placement en camp de vacances, etc.

SOS Enfants de chez nous attache une attention particulière aux loisirs notam-ment cours de musique, peinture et sport.

Un enfant dans une famille au bord de la misère se rend compte de sa situation précaire. Ces petits plus qui contribuent à une enfance heureuse, très souvent, manquent. Il compare et revendique. Très tôt, il comprend, se tait ou se révolte. SOS Enfants de chez nous souhaite par ces petites aides ponctuelles, rendre à ces enfants défavorisés, ce à quoi ils ont un certain droit au rêve et à l’insou-ciance.

But de l’association

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Les moyens financiers nécessaires sont récoltés lors d’une journée d’appels de dons et de dons effectués en cours d’année. Ils proviennent de sociétés, d’écoles, de personnes ou de familles célébrant des événements heureux (anniversaire) ou douloureux (deuil), de la Dîme de l’alcool et du Pour-cent culturel Migros.

Chaque année, environ 2’000 enfants bénéficient ainsi de l’aide de SOS Enfants de chez nous.

Nous pratiquons toujours la même politique, celle du COUP DE POUCE, une aide complémentaire à l’assistance officielle. Nous ne nous substituons pas aux services sociaux.

L’ensemble des membres du comité ainsi que les vérificateurs des comptes oeuvrent bénévolement durant toute l’année afin que l’association puisse assu-rer ses différentes missions.

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Pour ce rapport 2014-15, je voudrais d’abord redéfinir une notion essentielle de la solidarité qui nous interpelle tous depuis quelques mois. Selon la définition du dictionnaire, la solidarité est: «... une dépendence naturelle dans les relations humaines, sentiment qui pousse les hommes à s’entraider ». La notion de solidarité est un vaste sujet qui requiert un esprit constant de partage. L’essentiel pour comprendre ce que nous voulons, ce que nous pen-sons est d’avoir l’envie et l’énergie de soutenir son prochain dans une société acquise à cette vision.

Dans la vie de tous les jours, il y a mille et une façon de regarder l’autre, connu ou inconnu, avec attention et respect. Vivre et partager les petits et grands bon-heurs, les petites et les grandes souffrances n’exigent aucune formation particu-lière. C’est un état d’esprit, de l’empathie pour autrui.

Dans la solidarité il n’y a pas de limites. Un regard bienveillant, une parole de paix, une écoute attentive, une compréhension de la misère ont autant de valeur, si ce n’est plus qu’une aide pécuniaire ou matérielle.

SOS Enfants de chez nous a depuis le début de son activité un souci permanent de soutenir les familles défavorisées. Les enfants se rendent compte des condi-tions difficiles, ils souffrent et parfois se révoltent. Dans la société d’opulence ou

Rapport de la présidente

tout semble facile pour certains et douloureux pour d’autres, les enfants s’inter-rogent sur leur sort. Pourquoi les parents disent souvent non même pour des choses qui semblent banales ou indispensables. Exemple: le matériel scolaire ou les cotisations à des activités sportives ou culturelles si importantes pour le développement d’un enfant. SOS Enfants de chez nous oeuvre beaucoup pour ce genre de situations; un coup de pouce ponctuel qui donne à l’enfant un peu d’espoir, de rêve et de confiance.

Malheureusement, ces aides sont ponctuelles et ne vont pas résoudre l’ensemble des problèmes des familles dans le besoin. Ce sont les centres médico-sociaux et les institutions officielles spécialisées qui gèrent la globalité des situations avec beaucoup de compétences.

L’esprit qui anime notre association est:. La collaboration avec les partenaires médico-socio-éducatifs qui nous trans- mettent les demandes inviduelles après une analyse de chaque situation.

. L’OSEO par la récolte des jouets, leur remise en état, la redistribution tout au long de l’année et en particulier à Noël pour les enfants défavorisés. C’est un travail énorme assorti d’une once de bonheur.

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. Le stockage des vêtements d’enfants, du matériel de puériculture et du mobilier est géré par une bénévole qui met à notre disposition ses compétences, son temps et son local.

. Les ventes-échanges qui nous offrent les vêtements et objets invendus. Les trans- ports se réalisent, sans frais, grâce au bus de l’OSEO et des bénévoles.

. Des bons pour notamment le ski, le foot, les piscines, l’équitation... font le bon- heur des enfants et de leurs parents.

Remerciements. Aux généreux donateurs qui nous gratifient de leur soutien, certains depuis plus de 20 ans! C’est une vraie histoire d’amitié et de confiance.

. Aux autorités cantonales, communales et religieuses qui reconnaissent notre action.

. Aux bénéficiaires qui méritent notre respect car ils acceptent de livrer quelque peu de leur histoire. Nous leur souhaitons un avenir meilleur.

. Aux membres du comité, entièrement bénévoles et compétents. Chacun est engagé dans des tâches spécifiques tout au long de l’année.

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. Au Nouvelliste et à Rhône FM pour leur soutien logistique et médiatique.

. A la BCVs pour leur implication depuis 1993.

. Aux travailleurs socio-éducatifs qui relayent les demandes des bénéficiaires.

Ces quelques propos livrés avec modestie reflètent l’esprit qui anime l’ensemble du comité: offrir du bonheur aux enfants.

Béatrice JordanPrésidente

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C’est arrivé près de chez nous

La chaîne de la solidaritéCet enfant âgé de 10 mois souffrait d’une importante malfor-mation du cœur et son pronostic vital était engagé.

Aux Philippines, la famille étant dans l’impossibilité de faire face aux coûts élevés d’une telle opération, rapidement ici en Suisse au travers du « réseau » une action de soutien s’est mise en marche.

La médecin-cheffe des HUG du service de cardiologie infan-tile a été contactée et elle s’est mise en relation avec l’associa-tion « Laisse battre ton cœur » qui a immédiatement accepté de prendre en charge cette opération.

Une fondation zurichoise à quant à elle accepté de prendre en charge les coûts liés au transport dans notre pays de cet enfant malade et de sa maman.

Autre maillon de la chaîne de solidarité, une agence de voyage s’est fortement impliquée afin d’organiser le transport adapté à sa pathologie.

Stewen avant l’opération

Après l’opération

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L’intervention complexe a été finalement réalisée le 8 mai 2014… et malheureusement pour le petit Stewen les méde-cins découvrent après coup une grande hernie inguinale.

Il est alors nécessaire d’agir rapidement… un médecin pé-diatre valaisan prend en mains la situation, l’enfant est opéré une seconde fois à l’Hôpital de Sion sans frais et avec succès.

La Maman et le bébé sont finalement retournés chez eux le 30 mai 2014 remplis de bonheur.

C’est un rêve qui s’est réalisé, un miracle pour la famille et les nombreuses personnes amies, bénévoles et professionnels qui ont œuvrés avec un immense esprit de solidarité pour per-mettre au petit cœur de Stewen de tout simplement « battre ».

Les personnes impliquées dans cette chaine de la solidarité ont toutes souhaité rester dans l’anonymat.

Elles méritent une profonde reconnaissance, elles ont permis de sauver un enfant et cela n’a ni de prix ni de gloire.

Stewen aujourd’hui

Rapport du groupe d’octroi des aides

Composée de quatre membres du comité, Mmes Béatrice Jordan et Béatrice Ifkovits, Mrs Max Fellay et Marco Mayoraz la commission d’octroi des aides se réunit chaque quinze jours pour traiter les demandes qui lui parviennent par le biais des services sociaux ou des directions d’institutions. Ces demandes, sous forme de fichiers informatiques, arrivent chez M. Max Fellay qui les transmet aux membres de la commission, ceux-ci peuvent ainsi analyser les situations et attribuer les aides dans un grand respect de l’argent confié.

Pour ce dernier exercice, 371’168 francs ont été versés. Ce sont 2’089 enfants issus de 1’156 familles qui ont été aidés.

Comme les années précédentes, les familles qui sollicitent l’aide de SOS Enfants de chez nous sont concernées par des problèmes liés au divorce, au chômage, à l’alcoolisme, à la drogue ou à l’emprisonnement. Ces situations sont souvent dramatiques et les enfants en sont toujours les premières victimes.

Nous tenons à remercier tous les généreux donateurs ainsi que les acteurs so-ciaux qui permettent à notre association d’atteindre ses objectifs.

Pour la commissionMarco Mayoraz

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SOS Enfants de chez - évolution des bénéficiaires

Nombre Familles Nombre Enfants Dons redistribués (en milliers de CHF)

Evolution desbénéficiaires

Comité

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PrésidenceJordan Béatrice, présidente, membre du groupe d’octroi des aides, Sion

Donnet Catherine, vice-présidente, Troistorrents

Administration Balet Andréa, trésorière, Grimisuat

Begg Anne-Sophie, secrétaire, Vex

Fellay Max, responsable informatique, membre du groupe d’octroides aides, Versegères

MembresBerclaz Jeanine, supports de communication, Grône

Bonnard Jean, Le Nouvelliste, Sion

Ifkovits-Putallaz Béatrice, membre du groupe d’octroi des aides, Vétroz

Frachebourg André, responsable de la journée de récolte de dons, Martigny

Germanier Fabrice, Rhône FM, Vétroz

Mayoraz Marco, membre du groupe d’octroi des aides, Sion

Moulin Gérard, OSEO Valais, Martigny-Croix

Vérificateurs des comptes Ghislaine Dubuis, Vétroz

Maurice Aymon, Sion

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Message de Mgr Lovey

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Le Pape François a non seulement remué les consciences mais provoqué la réaction avec sa proposition concrète. « Que chaque paroisse, chaque couvent s’organise pour accueillir une famille ou une personne réfugiée » .

Dans toute structure familiale, l’enfant est habituellement parmi les êtres humains celui qui est le plus vulnérable, celui qui a le plus besoin d’attention bienveillante pour emmagasiner en lui-même le ressources auxquelles il va pouvoir puiser pour traverser la vie.

Le réfugié est par condition « hors sol » et donc plus exposé de par son déra-cinement. Lorsque le réfugié est un enfant, il est doublement fragilisé. Double merci donc à celles et ceux qui ouvrent le coeur, la maison, les bras à un de ces petits. Ainsi les parents et familles de réfugiés, frappant à la porte, n’auront pas l’angoisse d’envisager qu’éventuellement « il n’y a pas de place pour eux à l’hôtellerie ».

+Jean-Marie LoveyEvêque de Sion

Un sage juif ayant été mis au défi d’expliquer toute la loi divine en une seule phrase l’a résumée en ce seul pré-cepte: « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ! » Ainsi donc, le principe de solidarité est au cœur-même de la Bible entière, le Christ ayant lui aussi fait culminer le mes-sage évangélique dans un commandement qu’il qualifie de nouveau: « Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres » (Jean 13 : 34).

L’amour du prochain ne prend sens que s’il se traduit en des actes concrets: on n’aime pas son prochain seulement avec le cœur mais aussi et surtout avec les mains. Etre solidaire, c’est s’investir dans des projets, dans des relations; être solidaire c’est partager des compétences, c’est donner du temps et aussi de l’argent…A la question de savoir qui est la vraie famille de Jésus, lui-même répond ainsi: « Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère » (Matthieu 12 : 50).

En étant solidaires, nous entrons dans la vraie parenté du Christ !

François SCHLAEPPIPasteur de la paroisse protestante de Sion

De la solidarité à la fraternité

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Mot de remerciement d’un enfant à SOS Enfants de chez nous

SOS Enfants de chez nous route de Loèche 47

1950 SionTél. 079 606 27 07

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