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RAPPORT ANNUEL 2013 Innovating together

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RAPPORT ANNUEL2013

Innovating together

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RAPPORT ANNUEL 2013

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EditoDE SOLIDES FONDATIONS POUR DEMAIN

En 2013, le CRP Henri Tudor a atteint de bons résultats malgré la situation conjoncturelle et l’effort qu’il a dû fournir pour préparer son regroupement avec le CRP Gabriel Lippmann. Les résultats en terme de recherche contractuelle (8,7 M€, soit une progression de plus de 18% par rapport à l’année pré-cédente) sont nettement au-dessus des objectifs fixés dans le Contrat de Performance pour l’année 2013 (dépassement de l’objectif de 15%). Cette évolution confirme la stratégie mise en place en 2010 avec les programmes d’innovation et le travail réalisé ces dernières années pour professionnaliser la gestion des partenaires et leur offrir des formules de col-laboration plus structurées. Des conventions-cadre pour des partenariats public-privé orientées vers le long terme ont ain-si été signées avec ArcelorMittal et ILNAS en 2013 et EBRC et Post Luxembourg début 2014.

En matière de recherche compétitive européenne, le CRP Henri Tudor dépasse les objectifs fixés dans le Contrat de Performance pour l’année 2013 (892 K€, soit +19% par rap-port aux objectifs fixés). Les investissements consentis de-puis 2011 dans un support interne adapté et efficace portent donc leurs fruits et permettent au CRP Henri Tudor de par-tir en position de force dans le programme européen Horizon 2020, ce d’autant plus que les trois piliers du programme (ex-cellence scientifique, primauté industrielle, défis sociétaux) correspondent en grande partie aux axes dans lesquels il est actif et qu’une place importante est enfin donnée au transfert et à la valorisation.

Pour ce qui concerne la recherche compétitive nationale, donc le programme CORE du Fonds National de la Recherche (FNR), le CRP Henri Tudor est en-dessous des objectifs du Contrat de Performance fixés en 2010 pour 2013 (4,9 M€ soit -28% par rapport aux objectifs fixés pour 2013) et ce mal-gré l’acceptation de plusieurs nouveaux projets dans le do-maine des matériaux avancés. Le caractère compétitif des appels CORE continue à s’accentuer, ce qui est sur le fond une bonne chose. Par contre, le fait de mettre en avant la seule excellence scientifique peut convenir à des institutions de re-cherche académique de type universitaire, mais pas à celles, comme le CRP Henri Tudor, dont le métier est celui d’un RTO (Organisation de recherche et de technologie), visant sur-tout la création d’impact par le transfert de technologies, de connaissances et de compétences.

Enfin, les résultats en matière de transfert et de valori-sation, quant à eux, sont tout à fait honorables avec six de-mandes de brevets déposées, 108 licences payantes accordées et, surtout, la sortie d’une 4ème spin-off. La société Open Assessment Technologies S.A. (OAT), hébergée au Technoport

à Belval, commercialise et poursuit au niveau international le développement de l’outil d’évaluation des compétences assistée par ordinateur TAO®, fruit d’une série de projets de recherche menés en collaboration avec l’Université du Luxembourg. La création de cette société s’est faite grâce à l’intérêt marqué par Cito B.V., un des leaders mondiaux dans le domaine de l’évaluation des compétences, qui a co-investi de manière substantielle dans la société, donnant ainsi un signe fort de confiance dans la valeur du produit, les compétences de l’équipe et le modèle d’affaire choisi pour la société.

Belval est l’autre grand fait marquant de 2013 pour le CRP Henri Tudor qui a commencé à prendre ses quartiers à la Cité des Sciences avec l’installation d’une centaine de chercheurs. Ces derniers pourront suivre de près l’évolution du chantier de la Maison de l’Innovation dans laquelle le CRP Henri Tudor em-ménagera courant du premier semestre 2015. Soulignons éga-lement l’aménagement en 2013 d’un laboratoire dédié aux analyses environnementales dans les locaux de Hautcharage.

Du côté des activités scientifiques et académiques, l’année 2013 a été très bonne. Avec 245 articles scientifiques avec co-mité de relecture publiés dans des revues internationales et des actes de conférences dont 66% référencées par Thomson Reuters ou Scopus, le Centre dépasse de loin les objectifs fixés dans le Contrat de Performance. En 2013, le Centre a égale-ment assuré en collaboration avec des universités étrangères et/ou l’Université du Luxembourg l’encadrement de 37 doc-torants. Treize ont soumis avec succès leur thèse doctorale. Par ailleurs, de nombreux chercheurs du Centre ont participé à des activités d’évaluation, en tant qu’évaluateurs pour des programmes de recherche nationaux ou européens, membres de jurys de thèse dans des universités européennes ou encore relecteurs d’articles dans des journaux scientifiques. Enfin, le Centre a activement participé à l’enseignement dans des universités européennes avec plus de 680 heures de cours. Ces excellents résultats sont entre autres le fruit d’un pro-jet interne visant l’amélioration de la qualité scientifique de nos travaux et dans lequel tout un ensemble de mesures sont prises au niveau de la formation des chercheurs, du sou-tien en matière de veille STM (Scientifique, Technologique, Marché), de l’encadrement des doctorants, etc.

Finalement, pour ce qui est du regroupement avec le CRP Gabriel Lippmann, les fondations du nouveau CRP ont été posées et le projet a franchi d’importantes étapes en 2013 avec, en particulier, la définition de son cadre stratégique et de son modèle organisationnel. La vision développée pour les 10 années à venir est ambitieuse et audacieuse : figurer dans le top 10 des RTO en Europe dans un nombre limité d’axes prioritaires et devenir un partenaire clé dans le développe-ment socio-économique du Grand-Duché de Luxembourg. A nous maintenant de mettre en musique cette vision ! C’est un défi que nous sommes prêts à relever…

Georges Bourscheid Dr Marc Lemmer Président du Conseil d’Administration Directeur Général

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Principaux chiffres 2013PROJETS DE RECHERCHE, DE DÉVELOPPEMENT ET D’INNOVATIONPROJETS 2013 PAR DOMAINE SCIENTIFIQUE

19%

25%

13%

24%

19%

31 Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)

41 Technologies des matériaux avancés31 Organisation et gestion des entreprises40 Technologies pour l’environnement21 Technologies pour la santé

Total : 164 projets

PROJETS 2013 PAR TYPE DE FINANCEMENT

34%

13%6%

12%

10%

5%

3%17%

55 Projets RDI collaboratifs dans le cadre de programmes européens

22 Projets RDI collaboratifs dans le cadre de programmes nationaux (FNR)

10 Projets RDI collaboratifs20 Projets de prestation de recherche et

d’innovation (supérieur à 25.000 euros)9 Projets de support aux politiques publiques16 Projets RDI à financement propre28 Projets RDI à financement mixte4 Projets de maturation

Total : 164 projets

PROJETS 2013 DANS LE CADRE DE PROGRAMMES COMPÉTITIFS

31%

22%

18%

29%

Principaux programmes RDI européens7 FP75 CIP1 LIFE+3 AAL1 ERA Net

Autres programmes RDI européens3 ESA2 EUREKA13 FEDER - CRE5 LLL LEONARDO1 Autres

Programmes de développement régionaux14 INTERREGProgrammes de financement nationaux18 CORE3 INTER1 PEARL

Total : 77 projets

PRINCIPALES ACTIVITÉS DE SUPPORT SCIENTIFIQUE AUX POLITIQUES NATIONALESConvention de collaboration MAEDéveloppement du transfert technolo-gique à travers la collaboration interna-tionale entre le Luxembourg et des pays tiers avec le support du Ministère luxem-bourgeois des Affaires étrangères et eu-ropéennes * Bernard LAMBEAUX

CRTIB - documentation & managementSupport à la direction et la documen-tation du CRTIB, en collaboration avec l’OAI, la Chambre des Métiers, le Groupement des Entreprises et la Fédération des Artisans * Fabrice ABSIL

CVTSupport au développement de la pro-priété intellectuelle au Luxembourg, en

collaboration avec l’Office de la Propriété Intellectuelle du Ministère de l’Economie * Serge QUAZZOTTI

Helpdesk Reach&CLPSupport au déploiement des règlements européens REACH et CLP, en collabora-tion avec le Ministère de l’Economie et le Ministère du Développement durable et des Infrastructures * Arno BIWER

Convention de collaboration MIGRSupport à la définition, l’évaluation et la mise en oeuvre de politiques de la ges-tion de l’eau, en collaboration avec le Ministère de l’Intérieur et à la Grande Région et l’Administration de la Gestion de l’Eau, avec un accent sur la directive

européenne cadre sur l’eau (flux et de-venir de polluants dans les eaux de sur-face et eaux souterraines) et la gestion du cycle de l’eau urbain (eaux potables, eaux usées) * Tom GALLÉ

Convention de collaboration MDDISupport au Ministère du Développement durable et des Infrastructures (MDDI) et à l’Administration de l’Environne-ment pour la définition, l’évaluation et la mise en oeuvre de politiques envi-ronnementales, dans les domaines de la production propre (législation commo-do/incommodo), de l’efficience énergé-tique et des énergies renouvelables, de la construction durable et de la mobili-té/logistique * Bianca SCHMITT

RETROUVEZ LA LISTE DES PRINCIPAUX PROJETS RDI EN PAGE 32

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COLLABORATIONS & PRODUITSLes contrats repris dans le tableau ci-dessous sont regroupés par catégories de collaboration.

COUVERTURE SECTORIELLE PAR SECTION D’ACTIVITÉ DE LA NACE DES CONTRATS SIGNÉS EN 2013

25%

19%

17%

10%

8%

5%

11%2%

3%

Industrie manufacturière Activités spécialisées, scientifiques et

techniques Administration publique Enseignement Information et communication Autres activités de services Construction Santé et social Autres sections NACE

VENTILATION DES CONTRATS SIGNÉS EN 2013 PAR PAYS

58%

9%

13%

5%6%

3%

2%2%

1% 1%

Luxembourg France Belgique Allemagne Pays-Bas Royaume-Uni Italie Pologne Autres pays de l’UE Autres pays du monde

NOMBRE DE PARTENAIRES CONTRACTANTS PAR ANNÉE

0

50

100

150

200

250

300

201320122011

202

243263

PRODUITS FINANCIERS 2013 EN M EURO

48%12%

14%

6%

13%7%

20,6 Dotation du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

3 Secteur public5,5 Entreprises privées2,6 Organisations internationales5 FNR6 Autres (provisions, ESPON)

Total : 42,7 M Euro

VOLUME DE CONTRATS DE COLLABORATION SIGNÉS EN 2013

Catégorie de contrat

Montant engagé dans les contrats

Nombre de contrats signés

Contrats cadres - 10

Contrats dans le cadre de projets de support aux politiques publiques 1 160 319 € 4

Contrats de prestations standards 666 873 € 236

dont sur catalogue (formations, veille, laboratoire des matériaux) 548 056 € 196

dont sur mesure 110 881 € 30

dont licences 7 936 € 10

Contrats de prestations de recherche et d’innovation 2 800 520 € 61

dont <25.000€ 295 130 € 41

dont ≥ 25.000€ 2 505 390 € 20

Contrats dans le cadre de projets RDI collaboratifs 105 735 € 9

Contrats de subvention et de partenariat pour des projets RDI collaboratifs dans le cadre des programmes européens 3 019 708 € 13

dont programmes européens majeurs (FP, CIP, Life+, AAL, ERA.Net) 1 202 079 € 5

dont autres programmes européens 386 672 € 4

dont programmes de développement régional INTERREG 1 430 957 € 4

Contrats de subvention et de partenariat pour des projets RDI collaboratifs dans le cadre des programmes nationaux 2 648 516 € 14

Contrats de collaboration académique 735 996 € 13

dont subventions dans le cadre des Aides à la formation - recherche 407 789 € 5

dont autres 328 207 € 8

Contrats de subvention hors programmes nationaux 45 000 € 2

Total contrats signés dans l'année 11 182 667 € 362

5

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ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES ET DE TRANSFERTPUBLICATIONS SCIENTIFIQUES

0

50

100

150

200

250

201320122011201020092008

65(52%)

60(48%)

62(42%)

87(58%)

118(56%)

91(44%)

163(66%)

83(34%)

161(66%)

84(34%)

162(66%)

84(34%)

Publications non référencées

Publications référencées (ISI/Scopus)

THÈSES DE DOCTORAT

0

10

20

30

40

50

60

70

201320122011201020092008

11

19

3

16

20

8

9

28

13

17

33

2

15

41

10

7

42

17

Thèses défendues

Thèses en cours

Nouvelles thèses débutées au cours de l’année

FORMATIONS ET CONFÉRENCESNOMBRE D’ACTIVITÉS

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

201320122011

59

29

48

58

26

4

100

30

44

5

Conférences scientifiques

Conférences professionnelles et workshops

Formations diplômantes

Formations qualifiantes

NOMBRE DE PARTICIPANTS

0

350

700

1050

1400

1750

2100

2450

2800

3150

3500

201320122011

836

1295

104

794

1008

106

1431

358

1365

1004

109

281

Conférences scientifiques

Conférences professionnelles et workshops

Formations diplômantes

Formations qualifiantes

NOMBRE D’HEURES

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

2000

201320122011

520

99

861109

484

119

733

696

10656

771

70

Conférences scientifiques

Conférences professionnelles et workshops

Formations diplômantes

Formations qualifiantes

CRÉATION EN 2013 D’UNE SPIN-OFF APPELÉE À DEVENIR LE LEADER MONDIAL DES TECHNOLOGIES OPEN SOURCE DANS LE DOMAINE DU TESTING ASSISTÉ PAR ORDINATEUR, OPEN ASSESSMENT TECHNOLOGIES S.A.

4 PROJETS DE MATURATION EN COURS EN 2013

DÉPÔT DE 6 DEMANDES DE BREVETS EN 2013

. Demande de brevet intitulée « Hybrid coating and method to obtain such coating », citant comme inventeurs Claude BECKER, Julien PETERSEN et Grégory MERTZ

. Demande de brevet portant sur une géométrie de bridge pour stent coronarien citant comme inventeur Mohamed AZAOUZI

. Demande de brevet intitulée « Cell cultivation scaffold » et citant comme inventeurs Robert LEMOR et Götz PILARCZYK

. Demande de brevet intitulée « Device and method for electrophysiological measurement », citant comme inventeurs Robert LEMOR et Götz PILARCZYK

. Demande de brevet intitulée « Stent for implantation into blood vessels », citant comme inventeur Mohamed AZAOUZI

. Demande de brevet intitulée « Method for determining indoor locations of mobile receiver units », citant comme inventeur Damien NICOLAS

108 LICENCES PAYANTES ACCORDÉES EN 2013

Formations diplômantes Conférences scientifiques Conférences professionnelles et workshops Formations qualifiantes

6

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RESSOURCES HUMAINES (SITUATION AU 31.12.2013)

EVOLUTION DU NOMBRE DE COLLABORATEURS 2000-2013

0

100

200

300

400

500

20132012201120102009200820072006200520042003200220012000

161 167191

239 252 265302

335 346

402

447 462440

400

33 NATIONALITÉS REPRÉSENTÉES

DOMAINES D’EXPERTISE DE NOS CHERCHEURS ET SPÉCIALISTES DE L’INNOVATION

30%

20%

23%

14%

10%

3%

Informatique - Electronique Télécommunications

Ingénierie des matériaux - MécaniqueSystèmes industriels

EconomieGestion & Organisation

Ingénierie et sciences environnementales

Physique - ChimieMathématiques

Ingénierie de la santé Imagerie médicale - Biotechnologies

ANNÉES D’EXPÉRIENCE DE NOS COLLABORATEURS

8%

29%2%

19,75%0,25%

16,75%

3,75%

0,25%

0,25%

17%

31%

20%

17%

9%

4%

2%

9%

Âge moyen37,5 ans

Doctorantset Postdoctorants

Collaborateurs horsDoctorants et Postdoctorants

0 à 4 ans

10 à 14 ans

20 à 24 ans

25 à 29 ans

≥ 30 ans

15 à 19 ans

5 à 9 ans

France

Luxembourg

BelgiqueAllemagne

Italie

Algérie

Maroc

Espagne

Portugal Tunisie

Liban

Etats-Unis

Togo

Bulgarie Burkina Faso

Finlande

Mexique Moldavie Pays-Bas Pologne

Serbie

Vietnam

Brésil

IrlandeGrèce Inde

Bénin Chine

Roumanie

Vénézuela Zimbabwe

UkraineRoyaume-Uni

RÉPARTITION HOMMES/FEMMES

60% 40%

Hommes Femmes

PRINCIPALES NATIONALITÉS

22%

46%

11%11%

10%

NIVEAUX DE QUALIFICATION

27% 58% 15%

Doctorat Master Gradués

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Contrat de performanceDES RÉSULTATS CONCLUANTS ET PROMETTEURSLe deuxième Contrat de Performance que le CRP Henri Tudor a signé avec l’Etat et qui portait sur la période 2011 – 2013 s’est terminé fin 2013. Marc Lemmer, directeur général du CRP Henri Tudor, explique les résultats et les perspectives pour les prochaines années.

Quel bilan faites-vous du Contrat de Performance 2011 – 2013 ?Le bilan est positif puisque les objectifs sont atteints et ce malgré la situation conjoncturelle difficile et les efforts à réaliser pour préparer notre regroupe-ment avec le CRP Gabriel Lippmann.

En matière de recherche contractuelle, nous dépassons les objectifs que nous avons négociés avec le Ministère de l’En-seignement supérieur et de la Recherche. Il faut dire que nous nous sommes don-nés les moyens pour les atteindre. En ef-fet, en 2010, nous nous sommes dotés d’une structure interne dédiée au déve-loppement stratégique de nos marchés et de nos partenariats, ainsi qu’à la va-lorisation et au transfert technologique. La mission de cette nouvelle Direction « Business Development » est d’augmen-ter notre impact auprès des marchés et de valoriser au mieux nos résultats de recherche. L’introduction, l’année sui-vante, d’un nouveau mode de gouver-nance de nos activités de recherche, le management par programmes, a permis d’initier un travail de focalisation jugé nécessaire pour le développement futur des activités du Centre. Les programmes d’innovation visent une réponse mul-tidisciplinaire aux défis d’innovation des neuf marchés que sont l’industrie manufacturière, la construction, les

écotechnologies, la mobilité, le trans-port et la logistique, la santé, les ser-vices publics, les services IT régulés pour le secteur financier et le capital humain. Enfin, ces deux dernières an-nées, nous avons également commencé à mettre en place un mode de gestion pro-fessionnalisée de nos clients clés (Key Account Management). Des contrats-cadre portant sur un portefeuille d’ac-tivités de recherche pluriannuel ont été signés avec les entreprises Paul Wurth, PSA Peugeot Citroën, ArcelorMittal, EBRC, Post Luxembourg et avec l’ILNAS. Ce genre de partenariat public-privé (PPP) nécessite d’être développé dans les prochaines années.

Concernant justement ces partenariats public-privé, nous saluons la loi RDI de juin 2009, initiative du Ministère de l’Economie. Nous pensons toutefois que le potentiel de ces collaborations est loin d’être totalement exploité. Le CRP Henri Tudor participe bien sûr à des pro-jets dans le cadre de cette loi, huit pro-jets, la plupart lancés en 2013. Il faut dire que les premières années d’entrée en vigueur de cette loi ont été difficiles. Il a fallu se synchroniser sur la compréhen-sion des dispositions avec les ministères et Luxinnovation, puis avec les entre-prises, les sensibiliser et les convaincre et ce alors que la situation économique générale ne les incitait guère à investir

dans la recherche. Un autre fait est que l’investissement dans le recherche col-laborative avec des partenaires publics n’est pas encore inscrit dans la culture des entreprises luxembourgeoises, sauf bien sûr pour les ‘usual suspects’ qui sont, en général, des entreprises inter-nationales ayant une longue et forte culture de la RDI. Les incitatifs prévus dans cette loi pour encourager la re-cherche collaborative entre entreprises et acteurs de la recherche publique sont des éléments positifs. Cependant, pour intensifier cette collaboration tant sou-haitée, encore faut-il que les mécanismes d’incitation soient complets et adaptés. Nous sommes confiants que cela se fera dans le cadre de la révision de cette loi qui est en cours. Aussi, le Centre de-vrait-il pouvoir valoriser à juste titre les efforts réalisés pour susciter les entre-prises à investir dans une recherche col-laborative, ce qui n’était pas le cas dans le Contrat de Performance qui vient de se clôturer. Les contrats gagnés en 2013 et l’intérêt porté par tous les partenaires publics et privés nous font espérer pour les prochaines années un développement de nos activités de recherche collabora-tive avec les entreprises.

Un autre domaine dans lequel nous avons investi de manière importante ces dernières années et dans lequel nous enregistrons de bons résultats est la recherche compétitive européenne, notamment le programme cadre FP7 qui est venu à échéance en 2013. A titre d’exemple, citons le projet Eagle « Enhanced Government Learning » que le CRP Henri Tudor a lancé en février 2014 avec dix partenaires européens et qui est un des trois projets retenus en 2013 parmi les 80 propositions de projets soumises dans le programme FP7/ICT sur le thème «  Holistic learning solutions: managing, reaching and engaging lear-ners in the public administrations ». La mise en place en 2010 au sein du Project Management Office d’une cellule spé-cialisée dédiée au soutien des équipes pour la veille proactive des programmes

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AUTRES FAITS MARQUANTSCréation du groupement LIST GIE

Le 10 janvier, François Biltgen, Ministre de la Recherche, et

les présidents des Conseils d’Administration du CRP Henri Tudor et du CRP Gabriel Lippmann ont signé le contrat constitutif du groupe-ment d’intérêt écono-mique « Luxembourg

Institute of Science and Technology » dont

l’objectif est d’accompa-gner et coordonner le pro-

cessus de regroupement des deux CRP. Sur la photo, de gauche à droite, 1re rangée : François Biltgen, Ministre de la Recherche, Georges Bourscheid, Président du Conseil d’Administration du CRP Henri Tudor et vice-président du Conseil d’Admi-nistration du CRP Gabriel Lippmann ; 2ème rangée : Fernand Reinig, directeur du CRP Gabriel Lippmann, Marc Lemmer, directeur général du CRP Henri Tudor.

Coulée de béton Le 11 janvier, le premier bloc de béton de la Maison de l’Innovation dans laquelle le CRP Henri Tudor emménagera en 2015 a été cou-lé à Belval en présence de François Biltgen, Ministre de la Recherche, entouré de la bourgmestre d’Esch/Alzette, Lydia Mutsch, et des représentants du Fonds Belval, d’Ago-ra, du CRP Henri Tudor, de Luxinnovation et du Centre de Formation Dr Widong.

Installation à la Cité des Sciences à BelvalEn 2013, le CRP Henri Tudor a pris ses quar-tiers à la Cité des Sciences avec le déménage-ment, en attendant la Maison de l’Innovation, de deux de ses départements de recherche, le Centre de Ressources des Technologies pour la Santé (SANTEC) et le Centre de Ressources des Technologies pour l’Environnement (CRTE), re-présentant près d’une centaine de chercheurs, dans des locaux provisoires à Belval, le premier dans les anciens locaux du Fonds Belval et le deuxième dans ceux de l’ADEM. Pour le CRP Henri Tudor, la Cité des Sciences est l’occa-sion de réunir une grande partie de ses équipes sur un site unique, de créer de nouvelles sy-nergies et opportunités, grâce notamment à la proximité de l’ensemble des acteurs de la recherche et de l’innovation, et enfin de se rapprocher physiquement de son partenaire, le CRP Gabriel Lippmann, avec lequel il se re-groupera en 2015 et qui est installé à Belvaux à deux pas de la Cité des Sciences. L’inauguration des deux bâtiments a eu lieu le 10 juillet en présence du Ministre du Développement du-rable et des Infrastructures, Claude Wiseler.

Une spin-off de carrure internationaleLe 4 octobre, le CRP Henri Tudor a convié la presse pour présenter sa 4ème spin-off, Open Assessment Technologies S.A. (OAT S.A.), qui commercialise et poursuit le développement de l’outil d’évaluation des compétences assistée par ordinateur TAO®, fruit de plusieurs projets

de recherche. Développé à partir de 2002 et perfec-tionné tout au long de ces dernières dix années, en collaboration avec l’Uni-versité du Luxembourg et d’autres acteurs in-ternationaux, TAO® est aujourd’hui utilisé dans plus de 50 pays et notamment par l’OCDE pour la réalisation de ses enquêtes PISA (Programme for International Student Assessment) et PIACC (Programme for the International Assessment of Adult Competencies). Ses principaux atouts par rapport à ses concurrents sont son carac-tère Open Source, son architecture ouverte, collaborative et flexible, ses nombreuses fonc-tionnalités et son intégration facile à d’autres systèmes. L’ambition d’OAT S.A. est de deve-nir le leader mondial des technologies Open Source dans le domaine du testing assisté par ordinateur. La création de cette spin-off est un moment fort pour la recherche publique luxem-bourgeoise de par l’ampleur de l’entreprise, son marché, ses partenaires et son ambition, mais aussi en raison de l’entrée dans son capital de la société néerlandaise Cito B.V., un des lea-ders mondiaux dans le domaine de l’évaluation des compétences et de la mesure des connais-sances. Le CRP Henri Tudor est l’actionnaire majoritaire de cette société anonyme dont le financement initial s’élève à 1,5 millions d’euros. Sur la photo, de gauche à droite : Marten Roorda, CEO Cito B.V., Marc Lemmer, directeur général du CRP Henri Tudor, et Martine Hansen, Ministre de la Recherche.

et pour la soumission de propositions a pour objectif d’améliorer notre taux de réussite en étant plus sélectifs dans le choix des programmes, en travaillant sur la qualité des propositions de projets, en suivant la programmation européenne, en étant présents dans les réseaux eu-ropéens notamment l’Association euro-péenne des RTO (EARTO).

Au niveau de la recherche compéti-tive nationale, toutefois, l’objectif du Contrat de Performance 2011 - 2013 n’est pas atteint, même s’il y a une pro-gression des projets acceptés dans le programme CORE en 2013, surtout dans le domaine des matériaux avancés.

Ce résultat ne nous étonne guère. Nous continuons à insister auprès des acteurs politiques et économiques sur l’impor-tance d’envisager de nouveaux instru-ments financiers compétitifs nationaux supportant d’autres formes d’excellence que la seule excellence scientifique mise en exergue par le Fonds National de la Recherche (FNR). Il subsiste tou-jours cette lacune préjudiciable pour la recherche publique d’un fonds compé-titif dédié à l’innovation et au trans-fert comme cela existe, par exemple, en Allemagne, en Finlande ou en Lituanie.

C’est davantage dans ce cadre qu’un RTO comme le CRP Henri Tudor axé avant tout sur la recherche appliquée avec les en-treprises pourrait défendre son niveau d’excellence en matière de recherche compétitive nationale. Toutefois, il faut en même temps reconnaître qu’au niveau des entreprises la volonté d’investir dans la RDI reste encore très (trop) faible. Un rapprochement en matière de recherche industrielle et l’encouragement à la re-cherche dans les entreprises à l’image de ce qui se fait dans la plupart de nos voi-sins européens devraient être envisagés ensemble par l’industrie et les acteurs publics.

Enfin, en matière d’excellence scienti-fique, le Centre a investi systématique-ment depuis 2011 dans l’amélioration de la qualité scientifique. La mise en place de formations internes notamment sur la veille en matière d’intelligence éco-nomique, scientifique et technologique, tout comme l’encadrement amélioré des jeunes doctorants et le suivi plus adapté des relations avec nos partenaires aca-démiques, ne sont que quelques mesures qui ont contribué à faire évoluer favo-rablement le niveau d’excellence scienti-fique des chercheurs.

Quelles sont les priorités pour le prochain Contrat de Performance ?Les négociations pour le Contrat de Performance 2014-2017 ont démarré avec le Ministère de l’Enseignement su-périeur et de la Recherche en octobre 2013 et se sont poursuivies jusque début 2014 et ce dans le contexte des change-ments induits par le nouveau gouverne-ment en place depuis décembre 2013.

Ce que nous pouvons d’ores et déjà dire c’est que les priorités seront mises sur le développement de la recherche contrac-tuelle et collaborative avec les entre-prises des secteurs prioritaires pour le Luxembourg, que ce soient de grands groupes ou des PME. La proximité avec les entreprises restera notre principale force et nous continuerons, comme nous l’avons fait ces dernières années, à nous donner les moyens pour améliorer et pro-fessionnaliser encore davantage notre gestion des clients/partenaires dans le but de générer plus de partenariats de recherche ayant une forte composante de RDI collaborative.

Une autre priorité que nous renforce-rons davantage sera le positionnement du nouveau Centre dans les projets de recherche compétitive européenne et

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Programmes d’innovationUNE INITIATIVE PAYANTEEn 2011, le CRP Henri Tudor a mis en place des programmes d’innovation dédiés aux mar-chés prioritaires du Luxembourg. Trois ans plus tard, Joëlle Welfring et Jean-Pol Michel, directeurs Business Development en charge des programmes d’innovation, tracent un premier bilan de cette initiative qui s’est révélée payante pour le CRP Henri Tudor.

Pourquoi des programmes d’innovation ?L’idée de départ était d’avoir à côté de l’offre par domaine technologique des départements de recherche une offre sectorielle multidisciplinaire, ceci pour faciliter la communication vers nos par-tenaires et leur compréhension de ce que nous leur proposons. Un autre ob-jectif était d’améliorer l’échange à l’in-térieur du Centre entre départements, et ce au bénéfice de nos partenaires qui ont accès maintenant à une offre mul-tidisciplinaire et cohérente. Enfin, le troisième objectif était de focaliser nos efforts sur des secteurs jugés por-teurs pour le Luxembourg. Nous avons

ainsi défini neuf programmes d’innova-tion, un pour chaque marché prioritaire identifié : MANUFACTURING INDUSTRY, CONSTRUC TION, ECOTECHNOLOGY, TRANS-PORT & LOGISTICS, MOBILITY, HEALTH, PUBLIC SERVICES, INNOFINANCE et HU-MAN CAPITAL.

Quel est le bilan que vous faites trois ans après leur lancement ?Le bilan est plus que positif. En interne, d’abord, les programmes d’innovation ont permis aux équipes de recherche d’échanger entre elles, de partager leurs informations et de définir des projets qui vont au-delà de leur seule discipline et qui correspondent ainsi davantage à la

demande des marchés. Environ 50% de nos projets sont aujourd’hui des pro-jets pluridisciplinaires, un taux qui dé-passe de loin ce qui avait été fixé dans le Contrat de Performance 2011 – 2013.

Vis-à-vis de l’externe, nous pouvons dire à juste titre que les programmes d’in-novation nous ont permis de connaître nos marchés prioritaires en profondeur, les défis d’innovation auxquels ils sont confrontés et leurs besoins en termes de recherche et développement. Nous sommes aujourd’hui plus pertinents et plus légitimes auprès de ces marchés car nous parlons leur langage.

principalement dans le programme com-munautaire Horizon 2020, successeur de FP7. L’objectif est d’être encore plus ac-tifs, mais aussi de mieux cibler nos ef-forts et d’avoir de meilleurs taux de réussite. Sachant que cela sera difficile au regard du caractère plus compétitif de ce programme, les efforts que le CRP Henri Tudor a réalisés ces dernières an-nées seront poursuivis et intensifiés par le nouveau CRP. Celui-ci sera bien posi-tionné pour le nouveau programme eu-ropéen Horizon 2020 puisque les trois piliers du programme (excellence scien-tifique, primauté industrielle et défis so-ciétaux) correspondent en grande partie aux axes dans lesquels le nouveau CRP sera actif et qu’une place importante est donnée au transfert et à la valorisation.

Justement, le transfert et la valorisa-tion sont les autres priorités pour les années à venir. Les efforts initiés en 2011 par une réflexion profonde sur nos besoins réels, puis la mise en place en 2012 d’une cellule de transfert de tech-nologie (TTO) seront également poursui-vis. Le CRP Henri Tudor peut se prévaloir en 2013 de la sortie d’une spin-off, Open Assessment Technologies S.A. (OAT S.A.),

qui développera et commercialisera l’outil d’évaluation par ordinateur des compétences TAO® sur les marchés inter-nationaux et cela grâce notamment à la participation financière du leader euro-péen dans le domaine de l’évaluation des compétences, la société néerlandaise Cito B.V.

Où en est le projet de regroupement ?Après l’annonce publique en avril 2012 de notre intention de nous regrouper, le projet newCRP a débuté d’un point de vue opérationnel en septembre de la même année. Depuis, la réflexion straté-gique sur sa mission et son positionne-ment s’est achevée. La vision à 10 ans du nouveau CRP se décline en deux axes : premièrement, celui de figurer dans le top 10 des RTO en Europe et ce dans un nombre limité d’axes de recherche prio-ritaires et, deuxièmement, celui d’être un partenaire clé dans le développement socio-économique du Grand-Duché de Luxembourg. En été 2013, le Groupement d’Intérêt Economique «  Luxembourg Institute of Science and Technology  » (GIE LIST) a également décidé des premiers éléments de la structure

organisationnelle du futur CRP, une or-ganisation qui devra être suffisamment robuste et simple, mais flexible pour supporter le développement internatio-nal que nous souhaitons en complémen-tarité notamment avec les autres acteurs de la recherche publique et en particu-lier bien évidemment avec l’Université du Luxembourg. Fin 2014, les business plans relatifs aux différents domaines de recherche dans lesquels le nouveau CRP se focalisera seront finalisés. En pa-rallèle, nous travaillons sur la gestion du changement afin d’accompagner au mieux les collaborateurs vers le regrou-pement. Bien sûr, tout cela est réalisé à côté de notre « business as usual ». C’est pour cela aussi que nous comptons sur un accompagnement adapté de notre mi-nistère de tutelle comme cela avait d’ail-leurs été promis au moment de l’annonce du regroupement qui, rappelons-le, est une initiative des deux CRP. C’est égale-ment la raison pour laquelle je tiens à remercier l’ensemble des collaborateurs du Centre pour les efforts qu’ils sont en train de faire aujourd’hui pour que notre vision de demain se réalise.

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Par ailleurs, la connaissance du ter-rain que nous avons acquise à travers nos programmes d’innovation nous per-met maintenant de mieux focaliser nos activités de recherche et le développe-ment de nos compétences, un atout qui sera de poids pour le nouveau CRP en construction.

Enfin, les programmes d’innovation nous ont permis d’améliorer la communica-tion que nous avions avec les marchés. Notre offre est devenue beaucoup plus compréhensible et donc plus accessible pour nos clients/partenaires, ce qui se répercute sur notre volume de recherche contractuelle qui en 2013 dépasse large-ment ce qui avait été prévu.

Comment ont évolué les programmes ?Certains programmes se sont développés plus rapidement que d’autres. Certains se sont réorientés entre-temps, mais tous ont tenu la route.

Dans le programme MANUFACTURING INDUSTRY ce sont les thématiques des matériaux composites, de l’évaluation de la performance environnementale et REACH qui ont particulièrement intéressé les entreprises. La plate-forme de test et de caractérisation des matériaux, quant à elle, s’est révélée être pour beaucoup d’entreprises une porte d’entrée pour des projets de recherche plus ambitieux. Le programme CONSTRUCTION a sans doute connu la croissance la plus forte en termes de collaboration industrielle et de contract research. Bénéficiant d’un historique déjà bien établi, la progres-sion constatée démontre la pertinence de l’approche des programmes d’inno-vation, notamment grâce à la mobili-sation de compétences à la fois IT, en technologies environnementales et en matériaux avancés. Le programme MOBILITY s’est également bien déve-loppé. Il a su trouver un bon équilibre entre projets d’innovation, de recherche et activités de policy support en mobi-lité électrique, Systèmes de Transports Intelligents (STI) et en mobilité pour les personnes âgées. Dans le programme ECOTECHNOLOGY ce sont les thématiques du traitement des micropolluants et no-tamment des résidus de médicaments et le contrôle des systèmes complexes par le biais de la modélisation qui mènent la course. Le programme TRANSPORT & LOGISTICS, quant à lui, s’est inscrit dès le départ en support au Cluster for Logistics, ainsi qu’aux Ministère de l’Eco-nomie et Ministère du Développement durable. Il a apporté, dans l’écosystème

luxembourgeois, la dimension euro-péenne et interrégionale, dans le cadre notamment de projets INTERREG. En ef-fet, la problématique du transport et de la logistique ne pouvant se cantonner aux frontières, le programme continue-ra à développer ses partenariats inter-nationaux. Le programme HEALTH, pour sa part, a été boosté par sa collabora-tion avec l’agence eSanté nouvellement créée et dispose ainsi d’un ancrage fort autour des défis d’innovation du secteur. Dans le programme PUBLIC SERVICES, nous avons surtout travaillé sur le ma-nagement public avec le Ministère de la Fonction publique et de la Réforme ad-ministrative et sur les e-services et leurs standards européens avec le Centre des Technologies de l‘Information de l’Etat (CTIE). Deux nouveaux challenges à re-lever dans le futur sont : la démocratie participative et l’Open Data. Le pro-gramme INNOFINANCE a concentré avec succès ses efforts sur les prestataires de services IT et les régulateurs asso-ciés, dans les domaines de la sécurité de l’information et la gestion des risques opérationnels. La réorientation du pro-gramme vers l’écosystème plus large des infrastructures de données sécurisées, des dispositifs de régulation et des pres-tataires de services IT régulés est en fait le témoin d’un effort de diversification en passe de réussir au Luxembourg, au-tour du développement d’un centre d’ex-cellence national dans la gestion des données sensibles qui concerne beau-coup de secteurs, mais surtout ceux des services financiers, de la santé et du service public. L’atteinte de l’excel-lence dans ce domaine mérite incon-testablement un effort focalisé de la recherche publique. Enfin, le programme

HUMAN CAPITAL a réussi à fédérer au-tour de l’innovation les professionnels des ressources humaines et bénéficie au-jourd’hui d’une belle visibilité au niveau de la profession. Il a notamment reçu le prix de HR One « Best Public Partner ».

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?Au départ, nous avons certainement sous-estimé la difficulté de synchroniser les différents départements de recherche autour de programmes d’innovation cor-porate et multidisciplinaires. Ce n’était pas évident pour les départements de re-cherche d’échanger entre eux, de parta-ger l’information, de définir des projets conjoints, de céder en visibilité, etc. Cela a demandé un changement de pa-radigme. Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous avons gagné en maturité et que la recherche de l’interdisciplinarité est devenue une préoccupation constante.

La réussite d’une approche par pro-gramme sectoriel dépend fortement de la demande. Une difficulté rencon-trée a bien évidemment été la situation conjoncturelle qui a pu postposer les dé-cisions d’investissement de nos parte-naires et ainsi retarder les effets positifs des programmes d’innovation tels qu’ils se sont manifestés en 2013.

Et quels ont été les leviers ?C’est bien sûr l’accueil très positif que nos partenaires et clients ont réser-vé à notre démarche qui était pour eux - comme pour nous d’ailleurs -, tout à fait naturelle et logique, proche de leur réalité.

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Programmes d’innovationCIBLES ATTEINTESGrâce à ses programmes d’innovation, le CRP Henri Tudor ne cesse d’afiner ses activités et compétences au service des neuf marchés identifiés prioritaires il y a maintenant trois ans. Les excellents résultats 2013 confirment l’intérêt de la démarche.

MANUFACTURING INDUSTRY

• Mise en place dans le cadre du projet DuraPolyMat (FEDER) d’un laboratoire d’essais mécaniques statiques et dynamiques dédié aux polymères et aux composites et réalisation de premiers travaux de développement de méthodes d’essais ;

• Collaboration avec Tarkett dans le cadre d’un projet cofinancé par la loi RDI de 2009 et dont l’objectif est le développement de compétences pour la pratique de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) chez Tarkett. Le CRP Henri Tudor et Tarkett développent un outil d’aide à la décision robuste pour différentes équipes professionnelles de l’entreprise (avec peu ou pas d’expertise en Analyse du Cycle de Vie - ACV). Le Centre continue également de supporter Tarkett dans sa pratique de l’ACV, et les deux entités mènent ensemble des réflexions sur la compatibilité de l’ACV avec d’autres concepts tels que le Cradle to Cradle (C2C®) ;

• Collaboration avec le producteur de détergents CHEMOLUX du groupe McBride sur un projet de recherche cofinancé par la loi RDI de 2009 et ayant pour objet l’évaluation des impacts environnementaux de trois détergents de lave-vaisselle. Les aspects de recherche et d’innovation se sont concentrés sur le développement de facteurs d’impact (éco)-toxique pour des ingrédients spécifiques de la composition des détergents et sur le développement d’une méthodologie pour la législation et l’analyse scientifique de produits chimiques, pour répondre à la pression croissante des entreprises quant à leur conformité réglementaire à l’égard de l’utilisation de produits chimiques (dangereux). Les travaux ont été publiés dans un journal scientifique ;

• Nombreux résultats à l’échelle du laboratoire dans le projet FiberGO mené avec l’entreprise TEXTILCORD Steinfort (Glanzstoff Industries), cofinancé dans le cadre de la loi RDI de 2009. Le projet vise une amélioration des performances des produits de Textilcord pour le secteur MRG (Mechanical Rubber Goods). Ces résultats permettent d’envisager sereinement l’étape d’industrialisation ;

• Début du projet TIAMAT, mené en partenariat avec DELPHI (loi RDI 2009) et dédié à la compréhension des mécanismes physico-chimiques de vieillissement de matériaux polymères pour le secteur automobile ;

• Dans le cadre du projet TRANSCOMAS (INTERREG IVA) dont l’objectif est de créer des opportunités de collaboration en identifiant les équipements et services de mesure et de contrôle des secteurs spatial et aéronautique, un colloque transfrontalier sur les standards ECSS a été organisé et sept projets sont en cours de définition ;

• Dans le cadre du projet +Composites (Interreg IVB), organisation d’une quinzaine de séminaires, de sessions B2B et de visites d’entreprises et support personnalisé de plus d’une centaine d’entreprises dans leur démarche de développement via les matériaux composites ;

• Lancement du projet FRED dans le programme INTERREG IVA dans lequel onze partenaires de la Grande Région (universités, centres de recherche et entreprises) partagent leurs compétences en mécanique et en éco-conception afin de créer des modules de formation et des outils transférables aux entreprises du secteur de la mécanique pour les supporter dans les premières étapes de l’éco-conception. L’éco-conception, associée aux techniques de fabrication rapide, permet d’accroître la compétitivité de ce secteur et de mieux répondre aux exigences du marché.

Contact : [email protected]

CONSTRUCTION

• Organisation dans le cadre du pôle d’innovation technologique de la construction durable Neobuild d’une dizaine d’événements de sensibilisation et de deux enquêtes nationales ;

• Développement de services autour des pratiques de collaboration basées sur la maquette numérique (BIM) : les logiciels de CAO/BIM et leurs capacités d’interopérabilité, la mise au point de stratégies BIM et notamment la modélisation des processus d’échange basés sur le BIM, la simulation de la construction 4D. Des activités ont été menées notamment avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI), Schroeder et Associés, Felix Giorgetti et d’autres ;

• Poursuite de la commercialisation, dans le cadre du CRTI-B, de l’outil CRTI-weB® qui est une plate-forme permettant de gérer les comptes-rendus de projet et de faciliter l’échange de documents. Elle est aujourd’hui utilisée pour la gestion de nombreux projets de construction au Luxembourg, dont notamment une dizaine de l’Administration des Bâtiments Publics ;

• Les recherches sur le thème du « Lean Construction » et plus particulièrement sur la programmation architecturale, la gestion de projet de construction et l’excellence opérationnelle sur chantier ont permis de faire valoir l’expertise du Centre dans le cadre de plusieurs contrats nationaux et internationaux (Progroup, Schuler, CLK, Vinci, etc.) ;

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• Participation au projet d’innovation N-cube de la société NaturHome, dont l’objectif est de proposer une solution constructive pour concevoir et construire des habitations unifamiliales en bois saines et performantes, 20 à 25% moins chères qu’un habitat de même qualité réalisé suivant des méthodes traditionnelles ;

• En mars 2013, le projet de quartier « Hollerich Village » du groupe Schuler a été accrédité comme « One Planet Community ». Le CRP Henri Tudor a participé au groupe de travail qui a élaboré le plan d’action pour atteindre les objectifs fixés par BioRegional d’ici 2020 dans les dix principes de One Planet Living. Les chercheurs du CRP Henri Tudor ont travaillé sur les principes de gestion durable de l’eau, les matériaux éco-responsables et la gestion durable de l’énergie (zéro carbone) ;

• En novembre 2013, le projet ECO-TRANS-FAIRE (Interreg IV A) a remporté le trophée de la catégorie « Economie solidaire et création » à l’occasion des Trophées de l’Economie citoyenne et solidaire, organisés par le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle ;

• 310 personnes de 137 sociétés ont participé en 2013 à un ou plusieurs modules du cycle de formation pour les professionnels du domaine de la construction organisé conjointement avec l’OAI depuis 2002 ;

• Encadrement de 5 thèses de doctorat en relation avec le domaine de la construction dont trois soutenues avec succès en 2013.

Contact : [email protected]

ECOTECHNOLOGY

• Mise en service d’un système de contrôle avancé localisé à la station d’épuration de Heiderscheidergrund qui régule les effluents du réseau des communes du lac de la Haute-Sûre permettant d’éviter les déversements d’eaux mixtes dans les cours d’eau sensibles de la région du lac de la Haute-Sûre, principal réservoir d’eau potable du Luxembourg (projet ReseauSûre 2, cofinancé par le FNR et le Ministère de l’Intérieur et à la Grande Région) ;

• Démarrage du projet BioelectroMET financé par le programme européen FP7 et coordonné par WETSUS (Centre of Excellence for Sustainable Water Technology). L’objectif est de développer et d’évaluer un dispositif bio-électrochimique récupérant le cuivre et autres métaux des eaux usées produites par des procédés métallurgiques et d’exploitation minière. Le Centre, en charge de l’Analyse du Cycle de Vie (AVC) de ce procédé innovant, a commencé en 2013 le travail de collecte des données ;

• Suite au projet d’atlas thermique (www.heatmap.lu), démarrage en collaboration avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et avec le soutien du FNR d’un projet de thèse doctorale portant sur le développement d’une méthode d’optimisation des coûts et des émissions de CO2 liés à l’énergie thermique, à un niveau régional ou national ;

• Démarrage en partenariat avec Soil-Concept, L.E.E, Energolux, Gradel et l’Université du Luxembourg du projet ValorTech, cofinancé par le Ministère de l’Economie, dont l’objectif est de promouvoir un nouveau concept de la valorisation énergétique par gazéification des boues d’épuration et déchets verts ;

• Dans le projet INNERS (Interreg IVB NWE), le CRP Henri Tudor participe à l’élaboration d’un système de gestion énergétique en ligne (EOS – Energy Online System) pour optimiser le bilan énergétique des stations de traitement des eaux usées. Deux stations, celle de Heiderscheidergrund (L) et celle de Burg (D) sont connectés à EOS et fournissent les données nécessaires à la réalisation d’une optimisation énergétique. Deux autres stations d’épuration néerlandaises seront connectées sous peu.

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PUBLIC SERVICES

• Acceptation de trois projets compétitifs européens dans les programmes FP7 et CIP : > EAGLE sur la formation des agences des administrations locales (communes), > VIRGO qui vise la mise en place d’un cadastre européen des infrastructures souterraines, > SHARE-PSI sur la sémantique des informations du secteur public.

Ces trois projets commenceront début 2014.• Accueil dans le cadre d’une visite scientifique du Prof. Dr Bachir Mazouz de l’Université du Québec. Ce professeur

de renommée dans le domaine du public management s’intéresse à la gestion des interfaces dans un contexte de réformes administratives et le cas luxembourgeois s’est parfaitement prêté aux analyses qu’il a commencées en 2005 ;

• Organisation en collaboration avec l’Ecole Nationale d’Administration Publique (ENAP) du Québec de l’édition 2013 du Symposium International « Regards croisés sur les transformations de la gestion des organisations publiques » ;

• Lancement du projet e-SENS sur l’interopérabilité des services publics, financé par le programme européen CIP ;• Lancement en collaboration avec l’université privée d’Agadir, Universiapolis, et avec le soutien du Ministère des Affaires étrangères de

« Centaure Innovation – Réseau International Tudor », d’une plate-forme de transfert de technologies entre le Luxembourg et le Maroc.

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MOBILITY

• Inauguration, dans le cadre du projet ZAC-eMovin mené en collaboration avec le CEPS, Post Luxembourg, City Mov’ et Enovos, du système de chargement de voitures électriques et début d’expérimentation des solutions d’électromobilité pour les professionnels dans les zones d’activités commerciales ;

• Inauguration dans le cadre du projet Nordstad-eMovin mené avec les communes de la Nordstad, City Mov’ et Enovos, du premier service de car-sharing de voitures 100% électriques du Luxembourg et début des expérimentations pour évaluer le système d’électromobilité pour le grand public ;

• Lancement avec le Conseil Général de la Moselle, l’Université de Kaiserslautern et l’Institut für ZukunftsEnergie-Systeme (IZES) du projet ELEC’TRA (Interreg IVA) étudiant le potentiel des solutions d’électromobilité sur les principaux axes de déplacement des frontaliers de la Grande Région ;

• Lancement du projet HELCAR (AFR/FNR) dont l’objectif est de déterminer les impacts environnementaux des politiques de déploiement des voitures électriques au Luxembourg ;

• Lancement du projet européen MEDIATE coordonné par le Centre dans le cadre du programme AAL avec l’objectif de développer des solutions technologiques pour améliorer le maintien à domicile des personnes âgées. Le projet est également soutenu par le FNR ;

• Lancement du projet MOBITRAFF (FNR) visant à développer avec l’Université technologique de Varsovie un système de réseau VANET (Véhicule Ad-hoc Network) de véhicules connectés destiné à la gestion coopérative du trafic et de la mobilité ;

• Réalisation pour le Ministère de l’Economie et en coopération avec la société MRK d’une étude de faisabilité technico-économique sur l’impact des ITS (Intelligent Transport Systems) au Luxembourg ;

• Réalisation d’une étude de faisabilité technico-économique sur le Transport à la Demande Dynamique (DDRT) menée en collaboration avec Sales Lentz et Geosense ;

• Déploiement en collaboration avec Cybercultus et RBS du dernier pilote d’expérimentation dans le cadre du projet STIMULATE (programme AAL) développant une plate-forme technologique qui permet d’assister les seniors durant leurs voyages ;

• Clôture du projet MOEBIUS (FNR) coordonné par le CEPS et mené en collaboration avec le CRP Henri Tudor et l’Université du Luxembourg. Le projet a permis de développer des solutions d’aide à la décision en évaluant (via des simulations) les politiques de développement urbain qui visent en particulier les questions de mobilité résidentielle et quotidienne.

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TRANSPORT & LOGISTICS

• Lancement avec 14 autres partenaires de la région de l’Europe du Nord-Ouest du projet LaMiLo « Last Mile Logistic » (INTERREG IVB NWE) dont l’objectif est d’améliorer les livraisons de marchandises en travaillant sur la dernière étape de la chaîne d’approvisionnement appelée « last mile » ;

• Lancement en collaboration avec l’Agence d’Urbanisme de la région du Havre et de l’Estuaire de la Seine (AURH) de la plate-forme GeoWeastflows, un outil de cartographie interactif dédié au transport et à la logistique. GeoWeastflows rend les données cartographiques et statistiques du système de transport de marchandises de l’Europe du Nord-Ouest disponibles en ligne. Tous les types d’infrastructures (existantes ou en projet) et tous les types de transport de marchandises (rail, route, fleuve, mer, air) sont couverts ;

• Lancement du projet LIST «  Logistics Skills Transparency  » (programme Leonardo da Vinci) qui vise la création de programmes de formation pour les fonctions de gestionnaires d’entrepôt et de manutentionnaires conformes aux principes du système européen de transfert de crédits pour l’enseignement et la formation professionnels (ECVET) ;

• Dans le projet Ecologistics (Interreg IVB NWE), progression dans la spécification du démonstrateur Track & Trace grâce à la collecte des besoins de la chaîne d’approvisionnement des PME. Ces besoins ont été recueillis à travers des ateliers, des entretiens, des visites d’études et des cas d’utilisation ;

• Lancement de la 3ème promotion du Master en gestion de la chaîne logistique en partenariat avec l’Université de Lorraine ;• Participation en juin 2013 à la foire « Transport Logistic » à Munich et démonstration de la plate-forme GeoWeastflows à travers l’utilisation

d’une table tangible, véritable outil collaboratif et d’aide à la décision.

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HEALTH

• Avancements importants réalisés dans le domaine eSanté avec notamment l’intégration homogène de l’outil Open Source GECAMed (Gestion du Cabinet Médical) avec le DSP (Dossier de Soins Partagé) de la plate-forme nationale eSanté, l’élaboration et la rédaction d’un cahier des charges fonctionnel pour un service de pseudonymisation national pour l’agence eSanté, le développement de compétences dans l’ingénierie du savoir pour le secteur médical (génération et validation d’ontologies), la continuation des travaux dans le domaine de l’orientation personnalisée en matière d’alimentation (NutriHealth) et la prévention assistée par ordinateur (projet CAPSYS) ;

• Développement de compétences dans les exigences réglementaires de la directive sur les équipements médicaux ;• Début des activités dans le domaine de l’ingénierie des tissus basée sur les modèles.

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INNOFINANCE

• Le projet mené avec la société Labgroup a permis de développer des modèles de processus d’archivage, de tester une méthode et un outil interopérables de gestion des risques et d’identifier des indicateurs-clés de performance pour les activités du secteur. Parallèlement, la refonte du système de management de Labgroup a permis à la société d’obtenir la certification ISO/CEI 27001 pour l’ensemble de ses activités et de se conformer aux exigences du guide technique pour les PSDC (Prestataires de Services de Dématérialisation et de Conservation) ;

• Le projet PROGRESS, cofinancé par le FEDER, s’est clôturé avec des résultats particulièrement pertinents au regard des services externalisés par les PSF et des potentiels d’impact sur les PSF et leurs clients. La méthode de gestion des risques, le catalogue de risques et l’outil de pilotage développés dans le cadre du projet ont favorisé le développement de la maturité des PSF de support et ont contribué à leur sensibilisation dans le cadre de leur conformité aux exigences de la CSSF via la circulaire 12/544 sur la gestion des risques opérationnels ;

• Dans le cadre du partenariat avec l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR), l’année 2013 a permis de finaliser l’ensemble du dispositif de l’Institut pour sensibiliser et outiller les opérateurs de télécommunication électronique dans la gestion des risques de leurs réseaux. Le dispositif a été présenté aux entreprises en 2013 et sera présenté au niveau européen début 2014 ;

• Pour prolonger et renforcer les travaux de recherche et d’innovation au service de l’écosystème du secteur financier du Grand-Duché, plusieurs conventions de partenariat ont été signées avec notamment le GIE Smile, POST Luxembourg et EBRC. Ces collaborations sur le long terme faciliteront la recherche et l’innovation autant que les impacts économiques via les acteurs-clés de la place ;

• Lancement d’un programme de recherche sur l’approche systémique de la gestion des risques opérationnels (SARIM). Celui-ci pose les bases d’une recherche appliquée sur la gouvernance nationale des risques systémiques en visant la définition d’un framework commun aux multiples acteurs du secteur financier en terme de management des risques. Le programme associera pour cela les principaux régulateurs impliqués.

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HUMAN CAPITAL

• Création de la spin-off Open Assessment Technologies S.A. (OAT) qui développe et commercialise un outil dédié à l’évaluation des compétences assistée par ordinateur, appelé TAO® ;

• Signature d’un partenariat avec l’IUIL, sur la thématique de la prospective métiers « e-jobs » dans le cadre de l’Observatoire des compétences de l’IUIL. La contribution de Tudor consiste notamment à déployer et à transférer sa méthodologie d’anticipation des compétences validée scientifiquement et empiriquement au niveau de la Grande Région ;

• Lancement, en partenariat avec l’Université Catholique de Louvain, de la chaire laboRH en management humain et transformation du travail. Véritable observatoire de la fonction RH et de l’évolution du travail, cette chaire a pour objectif de faire collaborer professionnels RH et acteurs du monde académique et scientifique. Des workshop ont eu lieu en décembre pour l’élaboration et la validation du cahier des charges. Une formule pilote a été définie pour les entreprises luxembourgeoises et lancée en décembre. Ce pilote sera évalué en juin 2014 ;

• Organisation de trois « Matinales de l’Innovation RH » rassemblant au total plus de 80 professionnels RH autour de thématiques comme l’anticipation des compétences, la gamification et la collaboration multigénérationnelle ;

• Clôture du projet SCAN « Skills and Competences Assessment – New career guidance and counselling approach » (programme LifeLongLearning - Leonardo Da Vinci). Le projet a permis de transférer et d’adapter aux contextes slovaque et luxembourgeois, une méthodologie de coaching qui vient en aide aux personnes souhaitant changer d’orientation ou trouver un emploi (www.careerplanning.eu) ;

• Clôture du projet Q-CERT-VET « Quality Certification for Vocational Education and Training » (programme LifeLongLearning - Leonardo Da Vinci). Le projet a permis de développer une norme portugaise NP4512 grâce au transfert du modèle de certification allemand «  Quality Platform Learning (QPL) ». L’objectif plus large est de proposer une norme européenne de certification de la qualité de l’enseignement et de la formation professionnelle (www.edu-certification.eu) ;

• Lancement du projet CERTI TRAIN (programme LifeLongLearning - Leonardo Da Vinci) dont l’objectif est d’étudier les besoins de formation et de certification pour les formateurs travaillant dans le domaine de la formation professionnelle et continue ;

• En novembre 2013, le CRP Henri Tudor a reçu de HR One le HR Award « Best Public Partner » pour les activités de son programme d’innovation dédié au capital humain.

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SantéGECAMED, UNE SOLUTION AVEC UNE GRANDE VALEUR AJOUTÉEClaude Poupart (à droite), responsable de l’unité « Advanced Health Informatics » du département SANTEC, et Guido Bosch (à gauche), project manager, reviennent sur GECAMed, une solution innovante de gestion de cabinets médicaux développée au CRP Henri Tudor, dont le transfert vers le secteur de la santé et l’industrie a commencé en 2013. Avec ce transfert, la mission d’un centre de recherche public comme le CRP Henri Tudor est confirmée : créer de la valeur ajoutée pour la société et l’économie luxembourgeoises.

Comment est né GECAMed ?Au début des années 2000, de nom-breuses sociétés proposent aux médecins luxembourgeois des outils pour gérer leur cabinet médical. Certaines couvrent plus d’une centaine de cabinets, d’autres un nombre bien plus limité. En 2005, une des sociétés ayant en charge une cen-taine d’installations fait faillite et laisse les médecins sans aucun support. Ces derniers ne peuvent d’ailleurs même plus récupérer les données de leurs patients.

C’est alors qu’un groupe de médecins utilisateurs de cet outil, supporté par l’Association des Médecins et Médecins Dentistes (AMMD), contacte le Centre de Ressources des Technologies pour la Santé (SANTEC), un département du CRP Henri Tudor, pour développer un outil de gestion de cabinets médicaux qui ne dé-pendrait plus d’un seul fournisseur.

C’est ainsi que naît GECAMed, qui de-vient rapidement, grâce aux travaux de fin d’études de plusieurs étudiants de

la Fachhochschule de Trèves, une plate-forme complète, multilingue et très flexible, mais surtout Open Source et donc accessible par tout le monde sans frais de licence. Le support quotidien aux médecins choisissant ce nouvel outil pour la gestion de leur cabinet médical est confié, grâce à des formations don-nées par nos chercheurs, à plusieurs so-ciétés IT intéressées. Les médecins ne dépendent ainsi plus d’un seul fournis-seur pour ce support.

En parallèle, nous avons continué à dé-velopper l’outil en collaboration avec des industriels comme Agfa Health Care, Pfizer et AstraZeneca, qui nous ont contactés pour faire évoluer GECAMed. Ainsi, grâce au support financier de l’in-dustrie, plusieurs fonctionnalités ont été rajoutées ces dernières années. La plus importante est certainement un système de facturation innovateur, qui vérifie automatiquement les tarifications autorisées par la Caisse Nationale de Santé pour les généralistes et les radio-logues et qui ajuste automatiquement, si besoin, les factures. D’autres améliora-tions comme la facturation en milieu hospitalier, la vérification des factures

Notre objectif était de créer, grâce à GECAMed, le plus de valeur ajoutée possible pour le Luxembourg, son système de santé et son économie…

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pour cardiologues et une flexibilisation de la saisie des données de consultation pour des médecins spécialistes ont été apportées par le projet GECAMed Cardio. Enfin, la connectivité avec les « Hospital Information Systems  » (HIS) et les « Radiology Information Systems » (RIS) a été réalisée sur base du standard inter-national HL7. Tous ces développements ont été faits en gardant le principe de départ, celui de l’Open Source.

Combien de médecins utilisent aujourd’hui GECAMed ?Environ 90 médecins de toutes spéciali-tés confondues, mais principalement les généralistes, suivis par les cardiologues et les radiologues, utilisent aujourd’hui GECAMed pour la gestion de leur cabinet médical. A cela s’ajoutent les quelques 200 à 300 généralistes qui sont régu-lièrement en contact avec l’outil lors de leurs permanences dans une des trois Maisons Médicales du pays, GECAMed étant utilisé par le Ministère de la Santé pour la gestion de ces dernières.

Comment envisagez-vous de valoriser GECAMed ?Lorsque nous nous sommes penchés sur la question de la valorisation de GECAMed, nous avons exploré de nom-breuses pistes. Notre objectif était de créer, grâce à GECAMed, le plus de valeur ajoutée possible pour le Luxembourg, son système de santé et son économie,

tout en gardant son caractère Open Source le distinguant des autres outils.

En 2013 s’est présentée l’opportunité d’intégrer dans GECAMed certains ser-vices de la nouvelle plate-forme eSan-té. En effet, l’agence eSanté avait lancé un appel d’offre pour la mise en œuvre d’une plate-forme nationale eSanté. Un point du cahier des charges concernait l’intégration d’une application métier pour les médecins de ville au Dossier de Soins Partagé (DSP) de la plate-forme eSanté. Nous avons vite réagi et rejoint un consortium de cinq partenaires sous la coordination de la société française Sqli, qui, pour la suite, s’est vue attri-buer le marché parmi cinq consortia concurrents.

De juin 2013 à décembre 2013 nous avons ainsi travaillé avec nos parte-naires du consortium et l’agence eSanté pour réaliser une intégration transpa-rente pour l’utilisateur de GECAMed avec le service Dossier de Soins Partagé (DSP) de la plate-forme eSanté. Les derniers tests fonctionnels ont été ré-alisés en janvier 2014 par des méde-cins dans un environnement de test proche de la réalité. Nous attendons aujourd’hui le lancement officiel de la plate-forme eSanté pour déployer une nouvelle version «  GECAMed eSanté  » qui sera gratuitement disponible pour tous les médecins qui souhaitent utiliser GECAMed pour la gestion de leur cabinet médical et leur connexion avec la plate-forme eSanté. Le CRP Henri Tudor, quant

à lui, assurera l’évolution du logiciel pendant les premières années, tout en travaillant sur le transfert de la mainte-nance technique et de l’évolution fonc-tionnelle vers la société Lineheart, avec laquelle le CRP Henri Tudor a signé un contrat de collaboration de recherche. Dans ce contrat, il est prévu de travailler conjointement avec la société Lineheart pour développer de nouveaux services et modules innovants taillés sur les besoins spécifiques des utilisateurs. Finalement, ce projet de collaboration vise aussi à transférer des compétences internes à l’industrie, tout en développant de nou-velles connaissances qu’on pourra en-suite valoriser dans d’autres projets de recherche.

Qu’est-ce qui vous a le plus motivé dans ce projet ?C’est évidemment le contact direct avec les médecins. C’est avec eux que nous avons développé cet outil pour qu’il ré-ponde au mieux à leurs besoins et qu’il leur apporte une réelle plus-value dans leur travail quotidien. Nous avons beau-coup appris à leurs côtés et nous leur de-vons le succès de GECAMed.

Un autre élément qui nous a boosté tout au long du projet, a été de voir que de petites innovations permettent parfois de faire de grandes économies, en temps et en argent, et ce à l’ensemble des ac-teurs de la santé. C’est cela, selon nous, un des rôles d’un centre de recherche comme le nôtre.

… de petites innovations permettent parfois de faire de grandes économies en temps et en argent à l’ensemble des acteurs de la santé.

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Service ScienceUN BEL EXEMPLE DE CO-CRÉATIVITÉEn 2013, le CRP Henri Tudor a déposé un brevet sur une solution de géolocalisation indoor qu’il a développée dans le cadre de plusieurs projets de recherche. Pour concevoir les services autour de cette solution, le département « Service Science & Innovation » (SSI) du CRP Henri Tudor a consulté l’ensemble de ses unités de recherche, ainsi que des parte-naires externes. Damien Nicolas, ingénieur de recherche et responsable de la solution de géolocalisation (3e à gauche), Pierre Brimont, responsable de l’unité « Software Intensive Services Engineering » (2e à gauche), Yannick Naudet, R&D Manager en charge du projet EXPERIMEDIA BLUE (à droite), et Luc Vandenabeele, responsable de l’unité « Knowledge Intensive Systems & Services » (à gauche), reviennent sur ce bel exemple de co-créativité.

En quoi consiste la solution que vous avez développée ?Il y a trois ans, nous avons eu la possi-bilité dans le cadre d’un projet du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) dans lequel nous étions parte-naires de tester diverses solutions de géolocalisation. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à nous in-téresser de plus près aux possibilités de localiser une personne à l’intérieur des bâtiments. Nous avons, en effet, constaté que seules quelques rares so-lutions de géolocalisation pour l’inté-rieur des bâtiments existaient qui, de surcroît, demandaient en général un in-vestissement important en matériel. Nous nous sommes alors dit que ce se-rait intéressant de développer une solu-tion de géolocalisation indoor reposant sur un matériel déjà installé dans la plu-part des bâtiments d’entreprises, à sa-voir des bornes WiFi. Les entreprises

qui utiliseraient cette nouvelle solution n’auraient alors plus à investir dans du matériel supplémentaire.

Pour développer cette solution, nous sommes partis de l’algorithme HORUS développé aux Etats-Unis en 2005 et l’avons adapté afin qu’il fonctionne avec les téléphones portables. Ce nouvel al-gorithme développé par le CRP Henri Tudor a été déposé en 2013 auprès de l’Office Européen des Brevets.

Quelles sont les applications possibles de cette nouvelle technologie ?Afin d’étudier toutes les opportunités of-fertes par cette nouvelle technologie, nous avons organisé en interne, avec toutes nos unités de recherche, mais aussi avec des partenaires externes, comme Luxinnovation, que nous remer-cions d’ailleurs, une journée de co-créa-tion autour de cette technologie. L’idée était de trouver et d’étudier ensemble

un certain nombre de « business cases » pour cette technologie. Quelles sont les possibilités d’application de cette technologie ? Quels sont les services à concevoir autour de cette technologie ? Le séminaire a été riche en idées. Les secteurs d’application sont aussi variés que nombreux : tourisme, culture, évé-nementiel, surveillance, etc. Lors du séminaire, une des idées a été dévelop-pée plus en profondeur, sous l’intitu-lé PROCONNECT, à savoir l’utilisation de cette technologie pour mettre en rela-tion les professionnels ayant un même intérêt lors de salons professionnels.

Par la suite, avec le projet européen du programme FP7 EXPERIMEDIA, nous avons eu l’occasion de montrer concrète-ment l’application de notre technologie. Dans ce projet où plus d’une vingtaine de partenaires européens travaillent ensemble afin d’explorer de nouvelles formes d’expériences multimedia, le CRP Henri Tudor y coordonne plus particuliè-rement l’expérience EXPERIMEDIA BLUE dans laquelle il s’agit de personnaliser la visite dans les musées grâce à des ta-blettes numériques. L’utilisation de l’al-gorithme s’est avérée être la solution la plus intéressante parmi les solutions disponibles. Il a ainsi été intégré dans l’application mobile MyMuseumGuide, développée par le Centre, qui est un guide virtuel pour les musées fournis-sant, entre autres, des informations pertinentes en fonction de la locali-sation du visiteur. Dans EXPERIMEDIA BLUE, cette solution a été appliquée avec succès dans un cas réel, le mu-sée «  Foundation of Hellenic World  » à Athènes. Outre l’intégration dans l’ap-plication MyMuseumGuide, le CRP Henri Tudor a réalisé l’ensemble du calibrage dans le musée.

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AUTRES FAITS MARQUANTS10 ans pour TIPA®

TIPA®, la méthodologie développée par le CRP Henri Tudor pour évaluer les processus de ges-tion des services IT, a fêté fin 2013 ses 10 ans d’existence. Transférée vers les marchés depuis mi-2011 grâce à un partenariat avec l’entre-prise IT Preneurs, la méthodologie connaît un succès international sans pareil pour une innovation issue de la recherche publique luxembourgeoise. 60 nouveaux TIPA lead as-sessors de 15 pays différents ont été formés en 2013. En novembre 2013, l’équipe du projet TIPA a été invitée à participer avec les leaders mondiaux du service management à l’initia-tive « Taking Services Forward » qui devrait aboutir à la prochaine génération d’ITIL.

Création de la Business Unit STEPLa Business Unit « Services and Technologies for the Evaluation of Progress » a été créée au sein du département SSI courant 2013 pour piloter, en collaboration avec l’entre-prise américaine ETS (Educational Testing Services), les développements de l’outil-lage des grandes enquêtes de l’OCDE telles que PIAAC 2011 et 2014 et PISA 2015.

« Natural User Interfaces » pour le domaine de la logistiqueEn 2013, l’équipe du SSI a expérimenté les « Natural User Interfaces » (table tan-gible) dans plusieurs projets du domaine de la logistique. Ces diverses applications ont été présentées lors de plusieurs foires. La table tangible a également été exposée au Ministère du Développement durable et des Infrastructures du 2 au 13 septembre 2013.

Accompagnement méthodologiqueLe CRP Henri Tudor a accompagné pour le volet méthodologique le comité constitutif d’une plate-forme représentative pour l’économie solidaire, qui a amené à la constitution, le

1er juillet 2013, de l’Union Luxembourgeoise de l’Economie Sociale et Solidaire (ULESS).

InnovationSociale.luLe CRP Henri Tudor a lancé en 2013, en collaboration avec le Département de l’Economie Solidaire du Gouvernement, l’initiative InnovationSociale.lu. Celle-ci vise à explorer et à promouvoir l’innova-tion sociale au Grand-Duché de Luxembourg. Un site Internet dédié a été mis en ligne à l’adresse www.innovationsociale.lu, une newsletter a été lancée et une série de workshops a été organisée sous l’intitu-lé « Les Jeudis de l’Innovation Sociale ».

Global Entrepreneurship MonitorLe CRP Henri Tudor a participé au consortium international GEM (Global Entrepreneurship Monitor), en collaboration avec l’Uni-versité du Luxembourg et le STATEC, et a contribué à l’enquête nationale pour le rapport annuel GEM Luxembourg 2013 qui présente les tendances entrepreneu-riales au Grand-Duché de Luxembourg.

Visiteur scientifique de renomméeLe CRP Henri Tudor a accueilli pour un séjour scientifique de six mois un professeur de re-nommée dans le domaine du public mana-gement, le Prof. Dr Bachir Mazouz de l’Ecole Nationale de l’Administration Publique (ENAP) de Montréal. le Prof. Dr Bachir Mazouz est éga-lement titulaire de la Chaire Gutenberg 2009 à l’ENA en France et rédacteur en chef de la revue « Management international ». Cette visite scientifique s’inscrivait dans le cadre d’une étude exploratoire sur la gestion de l’innovation dans les organisations publiques et, en particulier, la gestion des interfaces politico-administratives au Luxembourg.

Symposium internationalLe CRP Henri Tudor a organisé du 21 au 22 no-vembre 2013 à Luxembourg, dans le cadre de

la visite scientifique du Prof. Dr Bachir Mazouz (voir ci-contre) et en collaboration avec l’ENAP, le Symposium International « Regards croi-sés sur les transformations de la gestion des organisations publiques ». Cette 5ème édition, placée sous le thème « La gestion stratégique des administrations publiques à l’aune des ob-jectifs et résultats de performance publique » a mobilisé l’espace de deux jours quelques 150 participants – experts, universitaires, diri-geants publics et consultants -, autour d’un programme riche en tables rondes, confé-rences académiques et ateliers de doctorants.

Des compétences mondialement reconnuesLes compétences du département « Service Science & Innovation » (SSI) dans le domaine de la gouvernance et de la performance des services IT sont de plus en plus reconnues par la communauté scientifique internationale. Le Prof. Dr Eric Dubois, directeur du SSI, a ainsi été invité en 2013 en tant que conférencier d’honneur à plusieurs conférences internationales presti-gieuses sur cette théma-tique dont la 17ème IEEE International Enterprise Distributed Object Computer Conference, qui s’est tenue du 9 au 13 septembre à Vancouver, et le 3rd Australasian Symposium on Service Research and Innovation, qui s’est tenu du 27 au 29 novembre à Sydney. Sur la photo, le Prof. Dr Eric Dubois remettant un des trophées récompensant le service australien le plus innovant déployé en 2013.

Par ailleurs, dans le domaine de l’Enterprise Engineering, l’équipe du Prof. Dr Erik Proper a co-organisé une série d’importantes confé-rences scientifiques (www.ee-team.eu/events), ce qui témoigne de la reconnaissance inter-nationale dont jouit désormais l’équipe.

Riches de cette expérience, nous es-sayons maintenant de démarcher des entreprises de secteurs divers pour de nouveaux cas d’application. Nous sommes actuellement en discussion avec plusieurs entreprises luxembourgeoises.

Quelles sont les évolutions possibles de cette technologie ?En parallèle aux cas d’application, nous continuons bien sûr à développer notre technologie afin de la rendre encore plus précise. A l’heure actuelle, la tech-nologie permet une précision de 2 à 5 mètres. Nous essayons également d’au-tomatiser la prise de mesure initiale qui peut s’avérer longue et fastidieuse. Cette prise de mesure pourrait se faire dans le futur via des robots. Un autre ob-jectif de recherche est de pouvoir com-biner la solution actuelle avec d’autres

technologies telles que le Bluetooth, les pseudolites ou les tags RFID, si celles-ci sont déjà disponibles dans le bâtiment. Enfin, nous continuons également à tra-vailler sur le volet de la protection des données personnelles, un élément im-portant pour la confiance dans notre solution et son adoption par les futurs utilisateurs.

Qu’est-ce qui vous a le plus plu dans ce projet ?Ce qui nous a le plus motivé c’est d’abord le défi technologique derrière ce pro-jet. Ce n’était pas évident au départ, mais nous avons réussi à développer en moins de temps que prévu une solu-tion innovante, viable, qui apporte une réelle plus-value aux entreprises sou-haitant utiliser des solutions de géolo-calisation indoor. Nous avons également

pu appliquer rapidement cette solution dans un cas concret, à la « Foundation of Hellenic World  ». Aujourd’hui, nous dé-marchons les secteurs cibles en pouvant leur présenter plus qu’un démonstrateur ou un prototype, un réel cas d’utilisa-tion, et il faut dire que les entreprises apprécient de voir que cela fonctionne.

Un autre élément qui a été très intéres-sant dans ce projet c’est le fait d’avoir pu faire avec toutes nos équipes de re-cherche, mais aussi avec des partenaires externes, cet exercice de co-création, qui a été très riche et qui nous a per-mis d’identifier de nombreuses pistes de développement. Cet exercice de co-créa-tion, surtout avec les industriels, est un véritable atout pour le CRP Henri Tudor et reste un élément clé de réussite pour l’ensemble des innovations que nous développons.

Cet exercice de co-création, surtout avec les industriels, est un véritable atout pour le CRP Henri Tudor et reste un élément clé de réussite pour l’ensemble des innovations que nous développons.

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EnvironnementCARACTÉRISER LA PERFORMANCE DES PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES INTÉGRÉS AU BÂTIMENTEn technologies environnementales, la performance des modules photovoltaïques intégrés dans les bâtiments a été étudiée à la loupe dans le projet BIPV-CharM « Building Integrated Photovoltaics Characterisation, Performance Assessment and Monitoring » qui s’est clôturé courant 2013. Daniel Koster, project leader (à gauche), et Oliver O’Nagy, project manager (à droite), reviennent sur ce projet sponsorisé par Sudstroum et dont les résultats permettent de faire avancer l’intégration des modules photovoltaïques dans les bâtiments.

Quels étaient les objectifs du projet BIPV-CharM ?Avec les Systèmes Photovoltaïques Intégrés au Bâtiment (BIPV), des élé-ments de construction traditionnels d’un bâtiment sont remplacés par des mo-dules photovoltaïques appropriés dont la fonction est multiple : contribuer à l’as-pect architectural du bâtiment, améliorer son retour sur investissements et pro-duire de l’électricité. C’est la combinai-son de ces fonctions en un seul élément de construction qui est intéressante dans les BIPV. Or, cette multifonction-nalité est également la cause d’une pro-duction d’électricité limitée par rapport aux installations photovoltaïques clas-siques, soit en raison d’une orientation non optimale des modules, soit parce que la construction elle-même entraîne une température de fonctionnement plus éle-vée et donc un rendement plus faible.

Ce sont justement ces limites qui ont été mesurées et analysées dans le projet BIPV-CharM que le Centre de Ressources des Technologies pour l’Environnement

(CRTE), un département du CRP Henri Tudor, a mené de 2011 à 2013 avec le soutien financier de Sudstroum. L’objectif du projet était plus précisé-ment de développer une méthode pour l’identification des meilleures techno-logies disponibles pour des BIPV, de caractériser les différences entre les modules photovoltaïques classiques et les BIPV pour la production d’électri-cité et de réaliser une installation de démonstration.

Quels sont les résultats ?Grâce à l’installation d’essai que nous avons mise en place sur le toit du Centre Hospitalier Emile Mayrisch (CHEM) à Esch/Alzette, nous avons pu tester des technologies très différentes comme le silicium mono cristallin (Mono Si), les couches minces de cadmium telluride (CdTe) ou de diséléniure de cuivre / in-dium (CIGS). Nous avons également pu mesurer toute une série de paramètres environnementaux comme, par exemple, l’ensoleillement (direct, diffus, global,

ainsi que son spectre compris entre 350nm et 1050nm) ou la température (ambiante et celle du panneau photovol-taïque). Les caractéristiques électriques des panneaux photovoltaïques ont été mesurées pour trois différents mon-tages : ventilé, thermiquement isolé et dégagé. Ces mesures ont été regroupées dans une importante base de données que nous pouvons maintenant exploiter selon nos besoins de recherche. Cette base nous a permis de déterminer pour chaque technologie les paramètres qui influencent le plus la performance du module photovoltaïque, leurs interdé-pendances et de calculer les différences par rapport à la situation optimale. La performance des panneaux photovol-taïques est principalement influencée par l’ensoleillement et la température de la cellule solaire. Ces mesures nous permettent aussi de tirer des conclu-sions sur l’importance du montage, c’est-à-dire de l’effet de l’isolation ou de la ventilation.

Notons également que le test que nous avons mis en place peut s’adapter à d’autres installations et s’appliquer à d’autres technologies photovoltaïques. Par ailleurs, nous avons également dé-veloppé un algorithme qui détecte et élimine les données de mauvaise qua-lité due à des conditions de mesures instables.

Qu’est ce qui vous a le plus plu dans le projet ?D’abord, nous sommes très contents d’avoir pu construire quelque chose sur les résultats d’un projet précédent, à sa-voir le projet PV-Lab, lors duquel nous avons installé un laboratoire de test de panneaux photovoltaïques sur le toit du CHEM. C’est sur cette plate-forme,

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AUTRES FAITS MARQUANTS Déménagement du CRTE à BelvalLe CRTE a déménagé début 2013 dans de nouveaux locaux à Belval et sera aux pre-mières loges pour suivre les travaux de la Maison de l’Innovation dont la première pierre a été posée en janvier 2013 et dans laquelle l’installation du CRP Henri Tudor est prévue pour le premier semestre 2015.

Nouveau laboratoire « Eau » à HautcharagePour faire face aux besoins croissants de ses projets de recherche en matière d’ana-lyses chimiques dans les cours d’eau et eaux souterraines, ainsi que sur les procédés de traitement des eaux usées, le CRTE a aména-gé un laboratoire environnemental pour :

• la préparation des échantillons solides et liquides ;

• les analyses de paramètres physico-chimiques tels que les nitrates, l’ammonium, les phos-phates, etc. et les analyses avancées comme celles des micropolluants organiques (pesti-cides, médicaments, perturbateurs endocri-niens, etc.) ;

• l’expérimentation telle que la dégrada-tion de produits pharmaceutiques par les micro-organismes.

Cet aménagement offre au département de nouvelles perspectives de développement tout en garantissant à ses chercheurs un niveau de confort de travail et de sécurité élevé.

Workshop sur l’Analyse de Cycle de Vie conséquentielleLe workshop final du projet FNR CORE LUCAS, « Modélisation des effets indirects des chan-gements d’utilisation des terres dans l’analyse du cycle de vie conséquentielle de la produc-tion de biogaz », qui s’est tenu au CRP Henri Tudor le 4 mars 2013 a permis de présenter les résultats du projet. Les réviseurs ont don-né un retour très positif sur les avancements méthodologiques apportés par le projet dans le domaine de l’Analyse du Cycle de Vie.

Démarrage de deux projets CORE• Le projet RIVHERB, mené en partenariat avec

l’Administration de la Gestion de l’Eau, le Helmhotz Centre for Environmental Research (Leipzig) et RWTH Aachen University, vise à étudier la relation de cause à effet entre l’exposition aux herbicides et les peuple-ments de macrophytes. Les résultats se-ront intégrés dans AQUATOX, un modèle de simulation Open Source pour les systèmes aquatiques.

• Le projet MUSA a pour objectif la simula-tion de scénarii futurs en relation avec la production de biogaz à partir de maïs au Luxembourg, basée sur des modèles mul-ti-agents. Les résultats des simulations seront utilisés pour réaliser une Analyse du Cycle de Vie conséquentielle. Le principal

livrable du projet sera le développement d’une méthodologie pratique pour l’inven-taire du cycle de vie conséquentiel basé sur les modèles multi-agents, ainsi qu’un greffon pour les systèmes multi-agents dans le logi-ciel OpenLCA.

IWA BeNeLux Young Water Professional Regional Conference Organisée par l’Association Internationale de l’Eau (International Water Association – IWA) et le CRP Henri Tudor, en collaboration avec le CRP Gabriel Lippmann, l’Université du Luxembourg comme partenaires luxem-bourgeois, et avec le support du Technoport® Business Incubator, ALUSEAU a.s.b.l., de l’Administration de la Gestion de l’Eau et des sponsors privés (Aquafin, Vlakwa, Wetsus et Elscolab), cette 3ème édition a accueilli à Belval du 2 au 4 octobre une centaine de jeunes chercheurs du domaine autour de thématiques comme les micropolluants, l’élimination de l’azote, l’eau urbaine, les bioréacteurs à membrane (MBR), l’eau potable, la digestion anaérobie, le traitement des eaux usées et les technologies microbienne.

Stand à l’Oekofoire 2013 dédié aux risques chimiques A l’occasion de la 26ème édition de l’Oeko-foire, la foire écologique de la Grande Région qui s’est déroulée du 27 au 29 septembre à Luxexpo, le CRP Henri Tudor et le CRP Gabriel Lippmann ont présenté sur un stand commun leurs projets et résultats de recherche sur la thématique : « Produits chimiques : quels risques pour l’Homme et l’environnement ? ».

Directive cadre EAU : collaboration avec l’Administration de la Gestion de l’Eau Grâce à sa participation au projet LIFE+ M3 « Modelling Monitoring Management » et aux projets qui lui ont succédé, le CRTE a contri-bué en collaboration avec l’Administration de la Gestion de l’Eau à l’établissement de l’état des lieux et du nouveau plan de ges-tion 2015 pour la directive-cadre EAU.

En effet, les techniques de monitoring passif et d’évaluation des données acquises à travers le projet M3 ont été mises à profit du projet ImmiCad visant à faire un screening des xéno-biotiques pertinents à surveiller dans le réseau hydrographique luxembourgeois. Les biocides en tant que polluants émergents ont été in-ventoriés quant à leur origine et à leurs flux venant des bâtisses (façades) et des applica-tions industrielles. Une évaluation générale de la pression des pesticides au Luxembourg a été

faite en combinant des données sur les cultures agricoles, les pesticides utilisés et les échan-tillonnages récents d’échantillonneurs passifs. L’eutrophisation des eaux de surfaces a été adressée dans des projets d’évaluation automa-tisée des pressions de nutriments (Eutropress) et la modélisation des dynamiques des ni-trates dans les bassins versants (EutroMod).

Formation continue « Traitement des eaux usées et protection des cours d’eau » En décembre 2013 a eu lieu la 6ème édition de la formation continue « Traitement des eaux usées et protection des cours d’eau », orga-nisée par le CRP Henri Tudor avec l’Associa-tion du Personnel des Stations d’Epuration du Luxembourg (APSEL) et l’Université du Luxembourg. La quarantaine de participants était composée d’employés du personnel d’ex-ploitation de stations d’épuration, mais aussi de nombreux ingénieurs-conseils du secteur de l’assainissement. Les présentations ont abordé les procédés de traitement, l’utilisation des techniques de mesure en station d’épuration communale, ainsi que les pratiques d’exploi-tation en station d’épuration communale.

Transition énergétique : workshop et rencontres à BelvalDu 19 au 21 novembre s’est tenue à Belval la réunion semestrielle des partenaires du pro-jet Interreg IVb MUSIC « Mitigation in Urban areas: Solutions for Innovative Cities ». Cinq municipalités européennes se sont engagées sur la route de la transition énergétique et le CRP Henri Tudor les accompagne dans le développement d’une plate-forme Internet commune d’aide à la décision pour la planifi-cation des réductions des émissions carbone, plate-forme appelée iGUESS. Cette réunion a permis de mettre en relation les partenaires du projet MUSIC avec les acteurs locaux du Luxembourg tels que la Ville d’Esch-sur-Al-zette, Climate Alliance, Pro Sud, MyEnergy ou encore le mouvement Transition Minett.

Conférence annuelle REACHPlus de 70 participants ont pris part à la 7ème édition de la « Conférence & Networking Lunch : Mise en œuvre des règlements REACH&CLP et challenges à venir » organi-sée le 5 décembre par le Helpdesk REACH&CLP Luxembourg, avec le soutien de la Fedil Business Federation Luxembourg, l’Enterprise Europe Network, le Ministère du Développement durable et des Infrastructures et le Ministère de l’Economie. Au programme : état de l’art des développements des différentes procédures de REACH et CLP en 2013 et perspectives pour 2014, le statut des nanomatériaux sous le rè-glement REACH, la procédure d’autorisation, le plan d’action 2020 pour les substances extrê-mement préoccupantes et un exemple concret de l’impact de la procédure d’autorisation sur les entreprises du secteur de la mécanique.

qui est en partie en plein air, que nous avons mis en place notre test. Ensuite, le projet nous a permis d’acquérir de nombreuses connaissances sur la me-sure de la performance et de la carac-térisation de modules photovoltaïques, connaissances qui nous font progresser

dans nos recherches pour une meil-leure performance des modules photo-voltaïques et que nous allons utiliser dans d’autres projets que nous menons dans le domaine de l’énergie solaire. Un autre élément qui nous fait plaisir c’est d’avoir réussi à développer une méthode

de test transférable à d’autres installa-tions. Nous sommes d’ailleurs en discus-sion avec plusieurs centres de recherche à ce sujet. Enfin, nous avons pu béné-ficier tout au long du projet du soutien sans faille de Sudstroum.

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MatériauxLES BIOPLASTIQUES POUR LES MATÉRIAUX DE DEMAINLes résultats du projet de thèse de Georgio Kfoury, doctorant au département « Advanced Materials & Structures » du CRP Henri Tudor, ont marqué l’année 2013 en ouvrant la voie à toute une série de nouvelles opportunités dans le domaine des bioplastiques. Georgio Kfoury, qui soutiendra sa thèse le 6 mai prochain, présente ses résultats.

En quoi consistait votre travail de thèse ?Intitulé «  High Impact Bioplastics by Reactive Extrusion of PLA  », mon pro-jet de thèse visait à améliorer les per-formances du poly(lactide) (PLA). Parce qu’il est biosourcé et biodégradable, le PLA représente un excellent candidat pour concevoir des matériaux polymères respectueux de l’environnement. Ce-pendant, il souffre de quelques lacunes liées à ses propriétés mécaniques et à sa mise en forme, à savoir : une mauvaise résistance aux chocs (26 J/m), un faible allongement à la rupture et une basse température de transition thermique. Or, pour la plupart des applications courantes, on demande aux matériaux polymères d’avoir un allongement à la

rupture et une résistance à l’impact éle-vés et de conserver autant que possible une haute résistance à la traction, ainsi qu’un module proche de celui de l’homo-polymère (PLA) de base.

Le projet de thèse a été encadré par le Prof. Philippe Dubois de l’Université de Mons dont la réputation en matière de biomatériaux n’est plus à faire. Il s’ins-crivait dans une collaboration déjà in-tense entre le département « Advanced Materials & Structures  » (AMS) du CRP Henri Tudor et le Centre d’Innovation et de Recherche en Matériaux et Polymères (CIRMAP) de l’Université de Mons dans les domaines de la modification et de la transformation des polymères. Du côté du CRP Henri Tudor, le scientific advi-sor du projet était le Dr Fatima Hassouna

de l’Unité des Matériaux. Le projet a été cofinancé par le Fonds National de la Recherche (FNR).

Quels sont les résultats ?Les résultats du projet sont très promet-teurs car nous avons réussi à améliorer sensiblement les propriétés du PLA. Les nouvelles propriétés pourraient être par-ticulièrement intéressantes non seule-ment pour le domaine du packaging (par exemple, agroalimentaire comme les pots de yaourt, les gobelets, les bouteilles en plastique), mais également, à terme, pour les applications plus durables. Dans ces domaines, il y a une réelle demande pour des matériaux plus souples, moins cassants et plus résistants au choc et permettant donc une plus grande mani-pulation et un meilleur stockage.

Le matériau aux propriétés améliorées a ainsi fait l’objet de la publication d’une revue et de deux articles scientifiques. Plusieurs autres articles seront publiés prochainement dans des journaux scien-tifiques de renommée internationale. Le projet a également fait l’objet d’une col-laboration industrielle avec l’entreprise PolyOne, l’un des leaders mondiaux dans le domaine. Enfin, le projet a débouché sur deux autres projets. Un projet de re-cherche accepté dans le cadre du pro-gramme CORE du FNR étudiera l’impact du recyclage de ce nouveau matériau sur la dégradation de ses proporiétés méca-niques afin d’envisager les différentes possibilités de valorisation du matériau ayant subi un ou plusieurs recyclages. D’un montant de plus de 850.000 euros et d’une durée de trois ans, le projet sera mené en collaboration avec l’Université de Mons et l’Université de Lorraine. Il in-tégrera aussi les résultats des travaux de thèse d’un autre doctorant du CRP Henri Tudor, Kui Wang, sur le recyclage de plastiques chargés. Le second projet est un projet de thèse cofinancé par le FNR au titre des Aides Formation Recherche. Il étudiera en profondeur les propriétés

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AUTRES FAITS MARQUANTSPublicationsA lui seul, AMS a publié en 2013 près d’une soixantaine d’articles scientifiques dans des journaux internationaux à comité de relecture.

Un chapitre de livre a également été pu-blié sous la référence : Y Habibi, Processing Cellulose Fibers to the Micron and Nanoscale, in Pulp Production and Processing : From Papermaking to High-tech Products, Eds Valentin Popa, Technical University of IASI, ISSN 9781847356338, nov. 2013.

Parmi les publications à s’être dis-tinguées en 2013 :

• Vincent Ball, Doriane Del Frari, Marc Michel, Markus J. Buehler, Valérie Toniazzo, Manoj K. Singh, Jose Gracio, David Ruch, Deposition Mechanism and Properties of Thin Polydopamine Films for High Added Value Applications in Surface Science at the Nanoscale, BioNanoScience, Vol 2(1), pp. 16-34.

• Chun-Teh Chen, Vincent Ball, José Joaquim de Almeda Gracio, Manoj Kumar Singh, Valérie Toniazzo, David Ruch, Markus J. Buehler, Self-Assembly of Tetramers of 5,6-Dihydroxyindole Explains the Primary Physical Properties of Eumelanin: Experiment, Simulation, and Design, ACS Nano, Vol 7(2), pp. 1524-1532.

• Vincent Ball, José Gracio , Mercedes Vila, Manoj Kumar Singh, Marie-Hélène Metz-Boutigue, Marc Michel, Jérôme Bour, Valérie Toniazzo, David Ruch and Markus J. Buehler, Comparison of Synthetic Dopamine–Eumelanin Formed in the Presence of Oxygen and Cu2+ Cations as Oxidants, Langmuir, Vol. 29(41), pp. 12754–12761.

Encadrement de 20 doctorantsAMS a encadré en 2013 vingt doctorants, 9 dans le domaine des matériaux et 11 dans le domaine de la modélisation et de la simu-lation, signe de l’importance accordée par l’équipe d’AMS à la recherche doctorale.

Visiteurs scientifiquesComme tous les ans, l’équipe d’AMS a porté une attention particulière à l’accueil de visiteurs scientifiques d’autres universités. Ils étaient 6 scientifiques à être venus au Luxembourg pour échanger avec les chercheurs d’AMS. Leurs universités d’origine étaient l’Univer-sité Mohammed Premier d’Oudja au Maroc, l’Université Badji Mokhtar d’Annaba en Algérie, l’Université de Strasbourg et la School of Civil Engineering de l’Université de Wuhan en Chine.

Succès dans l’appel à projets COREQuatre projets soumis par l’équipe d’AMS à l’appel à projets CORE du FNR ont été acceptés. Il s’agit des projets HABaC « Hybrid Anti-Bacterial Coating », Energycell « Spray

Deposition of Polyelectrolythe-polyelectrolyte and/or Polyelectrolyte-nanoparticle Complexes for the Design of Durable Fuel Cell Electrodes », DuraPLA « Mechanical Recycling of Polyactide : Evaluation of Recycling-induced Degadation Mechanism and of the Resulting Deformation Mechanisms for New Applications » et EcoBlend « New Approach of Polymer Reactive Comptabilization : Use of Chemically Modified Cellulosic Nanofilers as Compatibilizers for Immiscible PLA/ABS blends ».

EvénementsAMS a organisé deux conférences, ainsi qu’un séminaire. Une première conférence a été co-organisée avec l’Université de Wuhan à Wuhan du 11 au 13 octobre et s’intitu-lait : « International Conference on Science and Technology of Heterogeneous Materials and Structures » (ICSTHMS 2013). Les deux autres événements ont été organisés dans le cadre du projet +Composites : « Design et production innovante : Impression 3D, fa-brication additive et mass customization » (13 juin) et « Usinage et assemblage des matériaux composites » (26 septembre)

Le projet DeStenEE s’est clôturé avec succèsLes stents sont des implants métalliques tu-bulaires biocompatibles utilisés pour rétablir le flux sanguin dans une artère malade et pour maintenir celle-ci ouverte après une angioplas-tie. La conception du stent est le principal élé-ment qui détermine sa fiabilité, que ce soit lors de son insertion dans l’artère bouchée (flexibi-lité) ou à long terme (résistance à la fatigue).

Le projet DeStenEE, cofinancé par le FNR et mené en collaboration avec l’Insti-tut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle au Luxembourg, avait pour objectif d’améliorer la concep-tion de ces implants pour en optimiser la mise en place et réduire les complications occasionnées par une rupture imprévue.

Le projet a permis de développer un nouveau modèle de stent coronaire beaucoup plus per-formant du point de vue du comportement de la structure : flexibilité, force radiale, rappro-chement, résistance élastique, résistance à la fatigue, échafaudage, etc. Le nouveau design du stent a été obtenu grâce à des simula-tions numériques successives qui ont permis d’explorer l’impact des différentes concep-tions sur le comportement de la structure. Plus fiable et d’une durée de vie plus longue, le stent optimisé permettra de réduire les complications et offrira aux patients une meil-leure qualité de vie. Le stent optimisé a fait l’objet d’une demande de dépôt de brevet.

Le laboratoire d’essais mécaniques s’équipeDans le cadre du projet de recherche DuraPolyMat, financé par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et visant à mettre en place une plate-forme d’essais méca-niques afin d’évaluer la performance mécanique des nouveaux matériaux à base de polymères et d’offrir de nouveaux services aux entreprises de la region, AMS s’est équipé en 2013 de trois nouvelles machines d’essais mécanique : deux machines universelles d’essais mécaniques, de type quasi-statique et dynamique, ainsi qu’un mouton pendule pour les tests d’impact.

Des visiteurs de marqueLes laboratoires des matériaux ont accueilli toute une série de visiteurs de marque dont des représentants de la société DuPont de Nemours (1er mars, photo 1), une délégation d’Airtech Europe (17 juillet, photo 2), les ingénieurs de Katcon (2 août, photo 3), du Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique (CSEM S.A.) (26 juillet), la direction des Sociétés britanniques Elysium (1er juillet), et Johnson Mathey (29 juillet).

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mécaniques du nouveau matériau, no-tamment par rapport à un matériau de référence non modifié.

Enfin, en parallèle, notre département continue les travaux de recherche pour améliorer le matériau et notamment ses coûts de production et la toxicité d’un de ses composants. Si cela fonctionne et je suis sûr que cela fonctionnera car nous avons déjà quelques pistes, alors

la voie sera ouverte pour le transfert du matériau vers l’industrie.

Qu’est-ce qui vous a le plus plu dans le projet ?Au niveau scientifique, j’ai aimé travail-ler sur un projet qui combine à la fois chimie et mise en œuvre (par extru-sion réactive) de nouveaux matériaux polymères prometteurs, ainsi que leur

caractérisation physico-chimique et mo-léculaire détaillée. Cela a été une expé-rience très intéressante et enrichissante. Du point de vue collaboratif, le partena-riat avec l’Université de Mons a été très riche en échanges. Enfin, cela fait tou-jours plaisir de voir que son projet de thèse a abouti à de beaux résultats, non seulement valorisés à travers de nou-veaux projets, mais qui seront un jour transférés vers l’industrie.

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Propriété intellectuelleLE CVT VEILLE SUR LES ENTREPRISES DEPUIS 20 ANSA l’occasion des vingt ans d’existence du Centre de Veille Technologique (CVT), Serge Quazzotti, directeur du CVT, revient sur les grandes étapes qui ont marqué le développe-ment de cette structure au service de la compétitivité des entreprises.

Comment est né le CVT ?Le CVT est né en janvier 1994 d’une ini-tiative commune du CRP Henri Tudor et de l’Office de la Propriété Intellectuelle du Ministère de l’Economie qui ont déci-dé de créer une structure proposant aux entreprises des services de veille tech-nologique et compétitive en vue d’aug-menter leur compétitivité. A l’époque, la veille technologique et compétitive était une thématique encore relativement nouvelle au Luxembourg. Elle a d’ail-leurs fait l’objet d’une conférence natio-nale rassemblant l’ensemble des parties prenantes, au cours de laquelle un pro-jet pilote a été lancé. Ce dernier donnera naissance au CVT qui fête aujourd’hui ses vingt ans.

Les premiers services proposés par cette nouvelle structure, hébergée au CRP Henri Tudor, étaient les recherches bre-vets qui se faisaient à l’époque encore via une bibliothèque de CD ROM. Lors de cette phase initiale de «  start-up », la collaboration avec le Prof. Henri Dou de l’Université d’Aix-Marseille, un des pionniers en matière de veille techno-logique et compétitive, a été très pré-cieuse. Elle nous a permis d’asseoir nos compétences, de découvrir toute une série d’outils d’analyse de l’informa-tion, d’offrir aux entreprises de plus en plus de services et aussi de recruter des stagiaires qui sont ensuite restés pour construire avec nous le CVT.

Comment l’initiative a-t-elle été accueillie par les entreprises ?Les entreprises ont tout de suite com-pris la plus-value que pouvait apporter un centre de veille comme le nôtre. Il faut aussi dire que la proximité que nous avions avec le Ministère de l’Economie a facilité notre entrée en contact avec les entreprises.

La première à nous avoir fait confiance et avec laquelle nous avons mené notre premier grand projet était ProfilArbed (ArcelorMittal aujourd’hui). Nous avons travaillé avec son service des palplanches pour mettre en place au sein de l’entre-prise un service de veille technologique, service qui vingt ans plus tard fonc-tionne encore ! Depuis, les collabora-tions avec Arbed, puis ArcelorMittal, se sont multipliées et existent encore aujourd’hui.

ProfilArbed a rapidement été suivi par d’autres grandes entreprises comme Paul Wurth, SIDEC et SuperDrecksKëscht, ainsi que par des PME.

Pourquoi êtes-vous aujourd’hui très actifs au niveau européen ?C’est avant tout pour échanger avec d’autres centres comme le nôtre, pour enrichir notre expérience et en faire pro-fiter les entreprises luxembourgeoises, que, vers la fin des années ’90, nous nous sommes lancés dans les premiers

projets transnationaux, puis européens. Le tout premier était le projet TWIPS que nous avons mené en coopération avec Luxinnovation en 1996 et dans lequel il s’agissait de sensibiliser les entreprises, de développer et offrir des services non seulement en veille technologique, mais aussi en propriété intellectuelle. Démontrer l’importance de ces deux dis-ciplines complémentaires et leur im-pact sur la compétitivité des PME était un défi à l’époque. En 1999, nous nous sommes lancés dans le projet européen REVEIL avec des partenaires français et espagnols. Celui-ci a abouti à notre pre-mière publication d’envergure : le Guide des Bonne Pratiques en veille technolo-gique pour PME/PMI.

Au début des années 2000, l’Union eu-ropéenne se rend compte de l’impor-tance de développer des stratégies de propriété intellectuelle afin de préparer l’Europe aux défis d’une dématérialisa-tion croissante des valeurs créées et du développement d’une société basée sur la connaissance et le savoir. Le CVT, qui avait développé de solides compétences dans ce domaine grâce aux projets européens dans lequel il avait participé, se retrouve ainsi en position de force. En 2002, il coordonne son premier pro-jet européen, le projet LIIP «  Linking Innovation and Industrial Property  », dans lequel participent cinq pays. Les résultats de ce projet ont été valorisés à travers une publication que nous sommes en train de transformer maintenant en ebook. Le succès de ce projet et de ceux qui l’ont suivi nous a permis d’acquérir

Les entreprises ont tout de suite compris la plus-value que pouvait apporter un centre de veille comme le nôtre.

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AUTRES FAITS MARQUANTSEuropean IPR Helpdesk

Le consortium constitué d’Infoeu-rope  S.A. (Luxembourg), d’Eurice GmbH (Saar brücken) et du CVT a gagné pour la 2ème fois l’appel d’offre pour l’animation de l’IPR Helpdesk européen.

IPorta

Dans le cadre du projet IPorta, Sigrid Kohll, collaboratrice du CVT depuis plus de 10 ans, a été détachée pendant 13 mois comme experte à Riga, auprès de l’Office de propriété intellectuelle let-ton, avec pour objectif de renforcer la collaboration avec ce nouveau partenaire et l’intégrer au projet, mais aussi lui

transférer des compétences en matière de services en propriété intellectuelle.

Reconnaissance scientifique

Plusieurs collaborateurs du CVT ont été nommés membres dans des comités scientifiques : Serge Quazzotti dans celui de la conférence «  Intelligence straté-gique pour la recherche et l’innovation » (Belgique) et Séverine Perbal dans celui de la conférence « Les Journées d’Intel-ligence économique – Big Data Mining » (Maroc). Par ailleurs, notons également que Serge Quazzotti est membre du Academic Advisory Board de l’Académie de l’Office Européen des Brevets.

Formations

Comme à l’accoutumée, le CVT a propo-sé plusieurs formations en 2013. Xavier Delecroix et Séverine Perbal ont réali-sé deux sessions du cycle de formation «  Technique de management de l’inno-vation 2013 » organisé en collaboration avec Luxinnovation et dédié aux ges-tionnaires de l’innovation dans les en-treprises. Le CVT a également lancé en 2013 une nouvelle formation pour les experts R&D et les gestionnaires de l’in-novation sur la thématique « Espacenet – une source d’information stratégique pour l’innovation ».

une certaine reconnaissance internatio-nale. Le réseau initial avec les cinq pays n’a depuis cessé de s’accroître et désor-mais, nous coordonnons des projets dans lesquels participent trente pays.

Que représente le CVT aujourd’hui ?Le CVT se compose aujourd’hui de 13 personnes. Notre mission est double : nous proposons et développons des ser-vices de veille et de propriété intellec-tuelle pour les entreprises. En 2013, quelques 152 prestations ont été réali-sées. Nous avons également implémenté un service d’intelligence scientifique et technologique à l’intérieur du CRP Henri Tudor, une mission qui s’est renforcée ces dernières années avec une atten-tion accrue donnée par le Centre à l’ex-cellence scientifique. Dans le cadre de cette mission, nous outillons et formons les chercheurs à la veille, nous propo-sons aux projets de recherche une sé-rie de services, à l’instar de ce que nous faisons pour les entreprises. Il faut aus-si remarquer, que nous avons beaucoup contribué à l’intégration d’une straté-gie de propriété intellectuelle au sein du Centre, stratégie qui est aujourd’hui gé-rée par le Technology Transfer Office du Centre. La propriété intellectuelle, ainsi que la veille et l’intelligence scientifique et technologique, sont des fonctions im-portantes et essentielles dans un RTO comme le CRP Henri Tudor.

S’il fallait citer quelques « success stories » du CVT, lesquelles citeriez-vous ?Je citerai certainement l’IPR Helpdesk européen que nous animons avec Infeurope (Luxembourg) et Eurice GmbH (Saarbrücken) pour la Commission

européenne. L’IPR Helpdesk européen a pour mission d’informer et d’apporter un premier conseil sur les questions re-latives à la propriété intellectuelle aux porteurs de projets européens (univer-sités, centres de recherche, PME), ainsi qu’aux PME impliquées dans des coopé-rations transnationales. Il a également une mission de sensibilisation et de for-mation et organise à cet effet des for-mations et participe à des événements. L’IPR Helpdesk européen s’appuie sur un réseau d’ambassadeurs issus de 22 pays, qui ont été formés par l’équipe de l’IPR Helpdesk et qui l’aident à relayer ses messages et ses services. Le consortium est particulièrement fier de ce réseau.

Un autre projet qui me tient à cœur est le projet IPorta « EU accessible Intellectual Property  » que nous coordonnons pour l’Office de la Propriété Intellectuelle du Luxembourg. Cofinancé dans le cadre du programme CIP de l’Union européenne, le projet regroupe les offices nationaux de propriété intellectuelle de 30 pays européens afin qu’ils échangent bonnes pratiques, expériences, méthodes de travail et outils, et développent des ser-vices de support en propriété intellec-tuelle pour les PME de leur pays. C’est un réseau stratégique pour l’Europe, sur le-quel on compte beaucoup pour sensibili-ser les PME européennes et leur fournir un meilleur accès à un support en pro-priété intellectuelle.

Cela fait toujours plaisir que de voir que nos efforts portent leurs fruits en terme de reconnaissance internationale.

Qu’est ce qui vous a fait avancer toutes ces années ?Il faut dire que le challenge était perma-nent que ce soit en terme d’entreprises à convaincre en faveur de la veille techno-logique et de la propriété intellectuelle ou pour suivre les constantes évolutions du métier. Cela nous a mené de l’avant. Un autre élément important a été le sou-tien sans faille que nous ont accordé nos « sponsors », le CRP Henri Tudor et l’Of-fice de la Propriété Intellectuelle, tout au long de ces années. Enfin, le nombre croissant d’entreprises qui ont fait ap-pel à nous et la confiance qu’elles nous ont accordée nous ont motivés à aller de plus en plus loin. En 20 ans, le CVT a ré-alisé plus de 3.000 prestations pour 177 entreprises.

Que souhaitez-vous au CVT pour les 20 prochaines années ?Je souhaite évidemment que les com-pétences que nous avons pu développer ces vingt dernières années et la recon-naissance internationale que nous avons acquise continuent à profiter aux entre-prises luxembourgeoises. Il y a encore un énorme potentiel de développement.

Et, vu le potentiel et la maturité acquise, je pense que le temps est venu de réflé-chir sérieusement, avec les parties pre-nantes, à un développement en dehors du CRP Henri Tudor, étape essentielle pour gagner en visibilité et toucher en-core plus d’entreprises et de chercheurs.

C’est pour échanger avec d’autres centres comme le nôtre, pour enrichir notre expérience et en faire profiter les entreprises luxembour-geoises, que nous nous sommes lancés dans les premiers projets européens.

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LES THÈSES DE DOCTORAT 2013 PAR DOMAINE

22%

32%

24%

11%

11%

8 Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)

12 Technologies des matériaux9 Organisation et gestion des entreprises4 Technologies pour l’environnement4 Technologies pour la santé

Total : 37 thèses de doctorat

LES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES 2013 PAR DOMAINE

33%

16%17%

20%

14%

82 Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)

39 Technologies des matériaux41 Organisation et gestion des entreprises50 Technologies pour l’environnement33 Technologies pour la santé

Total : 245 publications

Thèses de doctoratEn 2013, le Centre a assuré, en collaboration avec des universités étrangères et l’Université du Luxembourg, l’encadrement de 37 doctorants (liste détaillée sur www.tudor.lu/theses). 13 doctorants ont soutenu avec succès leur thèse de doctorat :Aleluia Lara, Université du Luxembourg, « Development and Application of an Asymptotic Level Trans port Pollution Model (AYLTP) for Luxembourg Energy Air Quality Project (LEAQ) » (thèse défendue le 28.01.2013)

Altenburger Thomas, Université de Lorraine, « INTERACT: User Interface Adaptation for Highly Collaborative and Mobile Contexts » (thèse défendue le 12.12.2013)

Becker Claude, Université de Strasbourg, « Intérêt de la pulvérisation magnétron cathodique assistée par laser pour la réalisation de surfaces superhydrophobes ajustables » (thèse défendue le 23.09.2013)

Boton Conrad, Université de Lorraine, « Business Views Design in Service-oriented Information Systems. Towards Adapted Multiviews for Collaborative 4D/nD Construction Simulation » (thèse défendue le 20.03.2013)

Brandt Christoph, Technische Uni versität Berlin, « An Enterprise Modelling Framework based on Algebraic Graph Transformation » (thèse défendue le 20.12.2013)

Catapano Anita, Université Pierre et Marie Curie, « Optimization of Composite Light Structures with Respect to Stiffness, Strength and Damage: a New Global Approach for Modern Applications » (thèse défendue le 4.06.2013)

Crisafulli Daniela, Politecnico di Torino, « Multi-scale Modelling, Design and Sensitivity - Analysis of Functionally Graded Materials and Structures » (thèse défendue le 8.04.2013)

Gryszkiewicz Lidia, Université de Namur, « Development of Service Innovation Capabilities in Knowledge-intensive Organisations: Evidence from Research and Technology Organisations and Business Consultancies » (thèse défendue le 9.12.2013)

Mortazavi Bohayra, Université de Strasbourg, « Multiscale Modelling of Thermo-Mechanical Properties of Nano-Structured Materials » (thèse défendue le 4.06.2013)

Schaberreiter Thomas, University of Oulu et Université du Luxembourg, « Risk Prediction Framework for Interdependent Systems using Graph Theory » (thèse défendue le 14.10.2013)

Wang Kui, Université de Strasbourg, « Characterization and Modelling of the Thermomechanical Behavior of Polypropylene-based Composites: Effect of Recycling and Filler Content » (thèse défendue le 5.06.2013)

Zignale Daniel, Université de Lorraine, « Designing Collaborative Services Adapted to Business Practices: A Usage-centered Method – Application to the Construction Sector » (thèse défendue le 17.07.2013)

Zoukel Abdelhalim, Université Lille Nord de France, « Study of the Gas Influence on Controlled Pressure Scanning Electron Microscopy. Application to Metallic Oxides / Polymers Composite Materials » (thèse défendue le 11.12.2013)

AUTRES ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES ET ACADÉMIQUESDes travaux primésCertains travaux, dont des thèses en-cadrés par le CRP Henri Tudor, ont été distingués en 2013. Ainsi, les travaux de thèse de Conrad Boton « Business Views Design in Service-oriented Information Systems. Towards Adapted Multiviews for Collaborative 4D/nD Construction Simulation » ont été publiés dans « Automation in Construction », un jour-nal scientifique de renommée internatio-nale dans le domaine de l’informatique pour la construction (5-Year Impact Factor 2,038). Les travaux de thèse de Thierry Fouquet défendus en décembre 2012 ont, quant à eux, été récompensés en 2013 par la Société Française de Spectrométrie de Masse, ainsi que par l’Université Aix-Marseille. La thèse a également reçu le prix de l’IUPAC (International Union of Pure and Applied Chamistry), ain-si qu’un « Honorable Mention Award » pour le « Young Chemistry Prize ».

Le Dr Anne-Laure Mention s’est vue attribuer, quant à elle, le IBM Faculty Award pour ses travaux de recherche dans le domaine de la la mesure de l’impact de l’Open Innovation.

PublicationsEn 2013, les chercheurs du Centre ont publié 245 articles scientifiques dans des revues internationales et des procee-dings de conférences dont 66% référen-cés par Thomson Reuters ou Scopus. La liste de toutes les publications est dis-ponible sur www.tudor.lu/publications.

L’intensité de publication par chercheur ne cesse d’augmenter depuis ces cinq dernières années et atteint en 2013 le chiffre de 0,86 publication par chercheur.

Certaines publications se sont particu-lièrement distinguées en 2013. Ainsi, la publication « Optimal Design of Multi-step Stamping Tools based on Response Surface Methods » de Mohamed Azaouzi, Salim Belouettar et Gast Rauchs a été classée par ScienceDirect parmi le TOP 25 des pu-blications scientifiques de « Simulation Modelling Practice and Theory » pour l’année 2012. La publication de Thierry Fouquet, Julien Petersen, Fabio Ziarelli, Jérôme Bour, Valérie Toniazzo, David Ruch et Laurence Charles, intitulée « Insights in the Architecture of Silicon-based Plasma Polymers Using Partial Network Ethanolysis Combined with Electrospray Tandem Mass Spectrometry » a, quant à elle, fait la cou-verture de l’édition de mars 2013 du jour-nal « Plasma Processes and Polymers », une publication révisée par les pairs qui foca-lise sur le domaine interdisciplinaire de la science du plasma à basse température.

Visites scientifiquesL’accueil de 14 visiteurs scientifiques té-moigne de la bonne dynamique du réseau académique du Centre. Les visiteurs scien-tifiques venaient d’Algérie, du Brésil, du Canada, de Chine, de France, d’Irelande, d’Israël, d’Italie et du Maroc. Par ailleurs, cette année, trois chercheurs du Centre, le Dr Götz Pilarczyk, Antonino Marvuglia et le Dr Anne-Laure Mention, ont été accueil-lis pour des visites scientifiques par les universités de Heidelberg, de Lausanne et par la Singapore Management University.

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fort avec le monde académique et de travailler sur des sujets très pointus avec en perspec-tive la publication scientifique et le trans-fert de compétences vers les entreprises.

C’est la raison pour laquelle le CRP Henri Tudor s’est engagé ces dernières années aux côtés des autres acteurs de la recherche pour offrir aux doctorants un cadre favorable pour la ré-alisation de leur thèse, comme, par exemple, l’accès via findit.lu à plusieurs dizaines de milliers de publications scientifiques, ebooks, ejournals, la possibilité de suivre des for-mations dans des domaines liés au mana-gement, la mise en place d’une plate-forme collaborative pour les doctorants, etc..

Activités d’encadrementDe nombreux chercheurs du Centre ont participé à des activités d’évaluation que ce soit en tant qu’évaluateurs de pro-grammes de recherche nationaux ou in-ternationaux, en tant que membres de jurys de thèse ou en tant que membres de comités de lecture de journaux scien-tifiques ou comités de programmes de conférences scientifiques internationales.

Notons qu’un chercheur du CRP Henri Tudor, le Dr Marc Michel, a été invi-té à participer au jury de pré-sélection pour le prestigieux programme améri-cain Fulbright « Chercheurs » en France.

Enfin, le Dr Salim Belouettar a été sélec-tionné par le Ministère de la Recherche chinois pour faire partie de son pro-gramme de chercheurs experts étrangers.

Près de 700 heures de coursEn 2013, le Centre a participé à l’ensei-gnement dans de nombreuses univer-sités. Près de 700 heures de cours ont ainsi été données par les chercheurs du Centre aux universités du Luxembourg, de Lorraine, de Louvain, de Namur, de Liège, du Québec à Trois-Rivières, et à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz (ENIM).

Projet interne sur l’Excellence scientifiqueLe projet interne sur l’Excellence scien-tifique a bien avancé en 2013. Le projet vise le développement de compétences pour améliorer la qualité scientifique, ainsi que la formalisation des éléments de scientificité au travers des proces-sus du CRP Henri Tudor. Ainsi, un certain nombre de services ont été définis, testés et packagés à des fins de développement de compétences sur des sujets comme les méthodes relatives à la définition du be-soin et à une approche professionnelle de recherche d’information, la maîtrise des sources d’information stratégique visible et invisible, formelle et informelle, des bases de données professionnelles spéci-fiques à son domaine de recherche, la maî-trise des méthodes et outils de collecte, d’analyse, de diffusion et de capitalisation de l’information, la maîtrise des indica-teurs de performance et stratégiques. Des actions spécifiques ont été entreprises pour les doctorants comme, par exemple, l’organisation des PhD Days, les 10 et 11 décembre 2013. Le projet a également dé-veloppé un référentiel en matière de ges-tion des connaissances STM (Scientifique, Technologique, Marché) définissant un système d’intelligence stratégique pour préparer les décisions stratégiques, d’or-ganisation, d’anticipation, de positionne-ment ou de protection de l’information.

Tudor’s PhD DaysLes 10 et 11 décembre 2013, le CRP Henri Tudor a organisé les Tudor’s PhD Days. Durant deux jours, les présentations et les discussions se sont succédées, une excel-lente opportunité pour les doctorants du CRP Henri Tudor de partager leur retour d’expérience, d’échanger sur les défis qu’ils doivent relever et de s’informer sur le sup-port à disposition, ainsi que sur leur future carrière, peut-être en tant qu’entrepre-neur, une des interventions, celle de Denis Avrilionis de OneTree Solutions, portant sur le lien entre recherche et entrepreneuriat.

Le CRP Henri Tudor accorde une impor-tance particulière à l’accueil de doctorants car celui-ci lui permet de garder un lien

Photo : Tudor’s PhD Days

Collaborations académiquesProfesseurs visiteurs, doctorants, Masters co-organisés, jurys de thèse, comités scientifiques, enseignement universitaire

Europe (130)

Amérique (11)

Océanie (1)

Asie (8)

Afrique (4)

Luxembourg (7)

Portugal (3)

Suisse (3)Autriche (1)

France (60)

Espagne (4)

Chypre (1)

Italie (4)

Allemagne (12)

Danemark (1)

Finlande (2)

Roumanie (1)

Pays-Bas (9)

Belgique (20)

Royaume-Uni (1)

Portugal (3)

Irlande (1)

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Business DevelopmentL’APPROCHE PARTENARIALE, CLÉ DE VOÛTE DE NOS ACTIVITÉSCes trois dernières années, le CRP Henri Tudor a souhaité développer encore davantage ses partenariats, notamment ceux publics-privés. Revenons avec Joëlle Welfring, directrice du Business Development, et Laurent Bravetti, CRM officer, sur les efforts réalisés.

Quelle place le CRP Henri Tudor accorde-t-il au partenariat ?Acteur majeur de la recherche contrac-tuelle au Luxembourg, le CRP Henri Tudor a l’approche partenariale inscrite dans son ADN. En effet, en tant que RTO (Research and Technology Organisation) notre mission première est de faire de la recherche appliquée avec les entre-prises et les organisations publiques pour renforcer leur capacité d’innova-tion et les accompagner dans leurs pro-jets d’innovation. Notre proximité avec les entreprises et les organisations pu-bliques est donc tout à fait normale. D’ailleurs, pour nous, l’innovation va au-delà du seul transfert de technolo-gies. Elle doit être comprise comme un processus collaboratif de co-conception (« Open Innovation ») renforçant de ma-nière durable la compétitivité de nos partenaires, dans le respect de la pro-priété intellectuelle de chacun. Bien en-tendu, cette approche d’ouverture doit se combiner avec la capacité à entrer en partenariat bilatéral avec un partenaire souhaitant un haut niveau de confiden-tialité dans l’accompagnement de ses innovations.

Notons enfin que les collaborations aca-démiques nous permettent, quant à elles, de développer des compétences que nous mettons ensuite à disposition des entreprises et institutions publiques avec lesquelles nous travaillons.

Qui sont les partenaires du CRP Henri Tudor ?La plus grande proportion, 25%, est is-sue de l’industrie manufacturière, suivie de peu par les organisations avec une forte composante recherche, le secteur public, les sociétés IT, le secteur de la construction et le secteur de la santé. Une proportion de plus en plus impor-tante des entreprises et organisations avec lesquelles nous travaillons (près de 42%) est basée à l’étranger, signe d’une internationalisation croissante de nos activités. 5% des activités se font même en dehors des frontières européennes. Toutefois, notre principal vivier reste la Grande Région.

Nous collaborons également avec de nombreuses universités et ce à travers l’accueil de visiteurs scientifiques, l’en-cadrement de doctorants, l’organisation conjointe de Masters, la participation à des jurys de thèse ou des comités scien-tifiques et à l’enseignement dans les universités. En 2013, les collaborations académiques étaient au nombre de 154.

Enfin, nous sommes membres de nom-breux réseaux non seulement scienti-fiques, mais aussi professionnels. Grâce à eux, nous élargissons nos connais-sances et gagnons en compétences que nous faisons ensuite bénéficier à l’en-semble de nos partenaires, dont, et il est

important de le signaler, le nombre ne cesse de s’accroître d’année en année.

Que faites-vous pour maintenir, voire développer ces relations ?Depuis près de 15 ans maintenant, dans un souci d’amélioration continue, nous essayons d’être à l’écoute de nos parte-naires et de leurs besoins en réalisant tous les ans des enquêtes de satisfac-tions clients sur les projets et presta-tions clôturés pendant l’année écoulée.

Ces trois dernières années, des efforts ont été faits pour renforcer encore davantage cette approche partena-riale. Ainsi, afin de faciliter l’accès à nos compétences, nous avons regrou-pé l’ensemble de notre offre multidis-ciplinaire de manière intégrée dans des programmes d’innovation ciblant les marchés prioritaires que sont l’industrie manufacturière, la construction, les éco-technologies, la mobilité, les transports et la logistique, la santé, le secteur pu-blic, la finance et le capital humain. Grâce à ces programmes et à cette vue marché, notre offre est devenue beau-coup plus compréhensible et donc plus accessible pour nos partenaires.

Nous avons également commencé à mettre en place une gestion profession-nelle de nos partenaires/clients. Nous avons ainsi désigné et formé à la ges-tion des clients/partenaires des per-sonnes-clés dans l’entreprise. Nous avons créé une communauté d’échange de bonnes pratiques. Nous sommes en train de développer un outil informa-tique pour gérer l’ensemble des relations clients/partenaires. En partenariat avec Luxinnovation, nous avons formé l’en-semble de nos chercheurs à utiliser les instruments financiers qui sont à leur disposition et à pouvoir conseiller au mieux nos partenaires.

Nous avons également travaillé ces der-nières années sur nos formules de col-laboration que nous avons essayé de simplifier et de présenter de manière synthétique dans une plaquette, en

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AUTRES FAITS MARQUANTSConvention avec ArcelorMittalLe 19 novembre, le CRP Henri Tudor et ArcelorMittal ont signé une convention de collaboration renforçant les liens déjà nom-breux qui existent entre eux et qui perdurent depuis plus de 15 ans. Les deux partenaires ont décidé de renforcer leur collaboration RDI dans les axes de travail suivants : technolo-gies des matériaux, Analyse du Cycle de Vie (ACV), construction durable, modélisation et simulation, revêtements nouveaux. Dans le futur, d’autres axes pourraient s’ajouter, à savoir, l’informatique avancée, le trans-port et la logistique, ainsi que l’intelligence technologique et compétitive. Sur la photo de g. à d. (1re rangée) : Jacques Hoffmann, directeur du Centre de Recherche d’ArcelorMittal à Esch/Alzette, Marc Lemmer, directeur général du CRP Henri Tudor, Gregory Ludkovsky, Vice President Global Research and Development ArcelorMittal, Fernand Reinig, directeur du

CRP Gabriel Lippmann, (2ème rangée) Luc Chefneux, Directeur Open

Innovation & Knowledge Management

ArcelorMittal, Joëlle Welfring, Business Development Director, CRP Henri Tudor, Salim Belouettar, responsable de l’uni-

té « Modelling and Simulation

of Materials, Structures and

Industrial Processes » du CRP Henri Tudor.

Tudor membre d’A.SPIRE AISBLLe CRP Henri Tudor est devenu en 2013 membre de l’aisbl A.SPIRE, l’association internatio-nale à but non lucratif créée pour représenter le secteur privé en tant que partenaire dans le processus industriel durable via le parte-nariat public-privé (PPP) pour l’efficacité en matière de ressources et d’énergie (SPIRE) qui sera lancé dans le cadre du programme Horizon 2020. L’association A.SPIRE représente plus de 70 acteurs issus de huit secteurs diffé-rents, dont ArcelorMittal, et a pour mission d’assurer le développement de technologies et de bonnes pratiques tout au long des pro-ductions existantes de la chaine de valeur,

en contribuant à une utilisation efficace des ressources de l’industrie des processus.

Coopération pour le transfert de technologie vers l’Afrique du NordDans le cadre du support que le CRP Henri Tudor apporte au Ministère des Affaires étrangères et européennes en matière de coopération pour le transfert de technologie vers les pays d’Afrique du Nord, l’année 2013 a été marquée par la si-gnature d’une convention de collaboration avec POL.I.TECH de Gabès en Tunisie, ainsi que par l’intensification de la collaboration avec l’Uni-versité privée Universiapolis d’Agadir au Maroc.

Dans la convention de collaboration signée avec POL.I.TECH, il est prévu de travailler ensemble, en impliquant les réseaux d’entre-prises luxembourgeoises et tunisiennes, sur l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) et ses ap-plications, la diversification industrielle et la chimie fine, la réduction de l’impact de l’industrie chimique sur l’environnement, le recyclage et la récupération de l’eau en in-dustrie, les écotechnologies, notamment pour identifier le potentiel de développement d’écotechnologies autour de la filière du phos-phate, et enfin sur la construction durable.

Pour ce qui concerne la collaboration avec Agadir, la plate-forme de support au transfert technologique que le CRP Henri Tudor a mis en place conjointement avec l’université pri-vée Universiapolis et dénommée « CENTAURE Innovation – Réseau international Tudor » a été présentée aux entreprises luxembour-geoises lors des GR Business Days qui se sont tenus les 12 et 13 juin. D’autres actions, telles que des séminaires, des formations et un pre-mier catalogue de services d’innovation ont été réalisées. Des projets de recherche col-laborative sont en cours de définition et une conférence sur la valorisation et le transfert de technologie est programmée pour 2014.

Renouvellement de l’accord avec l’Université de Wuhan en ChineDans le cadre de la conférence internationale sur la science et les technologies des matériaux et structures hétérogènes, organisée conjointe-ment par l’Université de Wuhan et le CRP Henri Tudor du 11 au 13 octobre à Wuhan, les deux partenaires ont renouvelé leur convention de collaboration. Pour le CRP Henri Tudor, cette collaboration permet de travailler sur des pro-jets communs dans le domaine des matériaux avancés et de développer des contacts avec

d’autres universités et centres de recherche chinois, partenaires de l’Université de Wuhan. Située dans la province centrale de Hubei, l’Université de Wuhan est l’une des plus pres-tigieuses universités chinoises avec de fortes traditions, quelques 53.000 étudiants, 18.000 postgradués et 5.000 professeurs, ainsi qu’un enseignement dans de nombreuses disciplines.

La collaboration entre les deux institutions existe depuis 2007 et porte avant tout sur les matériaux intelligents, ainsi que sur la simula-tion et la modélisation de structures. L’objectif initial d’intensifier l’échange d’étudiants, de doctorants et de chercheurs et de mener des projets communs est largement atteint par la co-organisation de la conférence en octobre, l’échange de professeurs visiteurs, l’encadre-ment par le CRP Henri Tudor d’un doctorant de l’université chinoise et la co-publication d’une vingtaine d’articles scientifiques.

Synergie renforcée en matière de normalisationLe CRP Henri Tudor et l’Institut Luxembourgeois de la Normalisation, de l’Accréditation, de la Sécurité et Qualité des Produits et Services (ILNAS) ont renforcé début 2013 leur collabo-ration dans le domaine de la normalisation. L’ILNAS fera bénéficier le CRP Henri Tudor de son expertise et de ses compétences en ma-tière de normalisation et le CRP Henri Tudor assurera à l’ILNAS un accès privilégié à ses unités de recherche et ses réseaux scienti-fiques. Sur la photo de g. à d. (1re rangée) : Jean-Marie Reiff, ILNAS, Marc Lemmer, CRP Henri Tudor, (2ème rangée) Béatrix Barafort, Sébastien Pineau et Jean-Pol Michel du CRP Henri Tudor, Harmony Marchal, ANEC, Jean-Philippe Humbert, ILNAS, et Hervé Peter, ANEC.

mettant l’accent sur la valeur ajoutée que chaque type de collaboration ap-porte au partenaire. Pour certains par-tenaires, le potentiel des collaborations était tel qu’il devenait intéressant de dé-velopper des formules de collaborations de type «  key accounts  ». Des conven-tions-cadre de collaboration avec pour objectif de travailler en partenariat pu-blic–privé (PPP) sur le long terme et sur des axes de recherche précis, selon un programme défini conjointement, ont ainsi été signées avec des entreprises comme Paul Wurth en 2011, PSA Peugeot Citroën en 2012, ArcelorMittal et l’ILNAS

en 2013, EBRC et Post Luxembourg début 2014. D’autres conventions sont en cours de définition avec des acteurs majeurs.

Quels sont les projets pour l’avenir?L’organisation conjointe en février 2014 du New Year Business Drink sous le leit-motiv «  Stronger together  » montre la volonté du CRP Henri Tudor et du CRP  Gabriel Lippmann de placer dès le départ le nouveau CRP, qui sera opéra-tionnel à partir de janvier 2015, dans une approche partenariale. Les efforts seront donc poursuivis notamment pour

développer encore davantage les parte-nariats publics-privés, mais aussi pour renforcer les relations internationales. En attendant que leur regroupement de-vienne effectif, les deux CRP mettent un point d’honneur à ce que tous leurs partenaires aient un accès simplifié et coordonné à l’ensemble des compétences disponibles dans les deux centres. La mutualisation des compétences et des moyens des deux centres est une formi-dable opportunité de développement et d’innovation pour nos partenaires qui accèdent à toujours plus de compétences et de capacités de recherche.

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RétrospectiveLES GRANDS ÉVÉNEMENTS DE L’ANNÉE10 janvier

Création du GIE LISTLe GIE LIST est créé pour accompagner et coordonner le processus de regroupement du CRP Henri Tudor et du CRP Gabriel Lippmann.

11 janvier

Maison de l’Innovation à Belval

Le premier bloc officiel de la Maison de l’Innovation est coulé en présence des représentants de toutes les parties prenantes.

17 janvier

Synergie renfor-cée dans le domaine

de la normalisationLe CRP Henri Tudor et l’ILNAS

renforcent leur collaboration dans le domaine de la normalisation.

23 janvier

New Year Business DrinkLe CRP Henri Tudor a invité tous ses parte-naires à un événement de networking.

7 mars

Congrès sur la gestion de projetLe 7ème Congrès sur la gestion de projet, lieu de partage de connaissances et de bonnes pratiques en gestion de projet, a rassemblé quelques 120 professionnels.

23 mars

Earth HourLe CRP Henri Tudor a participé à cet événe-ment organisé par la Ville d’Esch-sur-Alzette pour sensibiliser le public aux énergies renouvelables.

9 avril

Prix SecoluxLe prix SECOLUX a été remis par l’en-treprise SECOLUX S.A., spécialisée dans le domaine des prestations de contrôle de la sécurité dans la construction, à Kadir Apaydin et Abdelghani Laachachi, tous deux chercheurs au département « Ad-vanced Materials & Structures » pour leur travaux de recherche publiés dans la revue scientifique « Polymer Degradation and Stability » dans laquelle ils présentent un traitement de surface innovant améliorant la résistance au feu de matériaux plastiques.

15 – 17 avril

Mission économique en AutricheLe CRP Henri Tudor a participé à la délégation économique qui accompagnait Ses Altesses Royales le Grand-Duc et la Grande-Duchesse pour leur visite d’Etat en Autriche. Pour le CRP Henri Tudor, c’était l’opportunité de rencontrer

des organisations travaillant dans les mêmes thématiques, mais aussi de renforcer ses par-tenariats déjà nombreux avec l’Autriche.

25 avril

Girl’s DayCinq lycéennes ont pu découvrir lors de cette manifestation organisée par l’ADEM le métier de chercheur au CRP Henri Tudor.

25 avril

Journée Luxembourgeoise de la Propriété IntellectuelleCet événement était organisé en collaboration avec l’Office National de la Propriété Intel-lectuelle, la Représentation de la Commission européenne à Luxembourg et Luxinnovation.

7 mai

Mobilité durableLe CRP Henri Tudor et ses partenaires ENOVOS, Klimawelt et KPMG, ont organisé dans le cadre du salon eMobility qui se tient tous les ans en marge de la Foire du Printemps une confé-rence sur l’électromobilité et les solutions de mobilité alternatives à Luxembourg.

22 mai

La maquette numérique BIM dans la constructionTelle était la thématique de la conférence organisée par le CRP Henri Tudor en collabo-ration avec le pôle d’innovation Neobuild et à l’occasion de laquelle les expériences profes-sionnelles avec le BIM (Building Information Modelling) dans la conception, la construction et la gestion de projets ont été présentées.

7 – 8 mai

Business Meets ResearchLe CRP Henri Tudor était présent à cet événe-ment organisé par Luxinnovation.

4 – 7 juin

Transport LogisticLe CRP Henri Tudor a présenté

lors de cette foire mondiale qui se tient tous les deux ans à Munich le système d’informa-tion géographique GeoWeastFlows. Sur la photo de g. à dr.: David Evaristo, manager

du programme TRANSPORT & LOGISTICS, Claude Wiseler,

ministre du Développement durable et des Infrastructures,

et Etienne Schneider, Ministre de l’Economie.

13 – 14 juin

GR Business DaysLes deux journées du GR Business Days ont été pour le CRP Henri Tudor riches en contacts. Le moment fort a été la réception « marocaine » au cours de laquelle a été présenté aux entreprises la plate-forme de support au transfert technologique mise en

place avec l’université privée Universiapolis d’Agadir sous le nom CENTAURE Innovation. Le 2ème moment fort a été la conférence sur le design et la production innovante organisée dans le cadre du projet +Composites.

19 – 20 juin

ICT SpringLa participation du CRP Henri Tudor à ICT Spring a revêtu en 2013 un caractère particu-lier : pour la 1ère fois, les chercheurs du CRP Henri Tudor ont partagé un stand avec ceux du CRP Gabriel Lippmann en vue du futur re-groupement des deux centres. Ils se sont ainsi rassemblés autour du leitmotiv « Research in ICT, the key to your innovation challenges ».

1 – 7 juillet

Ecole d’été en ingénierie numériqueLe CRP Henri Tudor et l’Université du Luxem-bourg ont organisé pour la première fois une école d’été dédiée à l’ingénierie numérique. L’initiative sera renouvelée en 2014.

10 juillet

Tudor à la Cité des Science à BelvalLe Centre a inaugu-ré ses bâtiments de Belval dans lesquels ont emménagé deux de ses départements de recherche. Sur la photo de g. à dr. : Claude Wi-seler, ministre du Dé-veloppement durable et des Infrastructures, et Marc Lemmer, directeur général du CRP Henri Tudor.

11 juillet

Minimiser le rejet des eaux usées dans les eaux de surfaceLe Syndicat Intercommunal de Dépollution des Eaux résiduaires du Nord (SIDEN) et le CRP Henri Tudor ont officiellement mis en service à Heiderscheidergrund un système de contrôle en temps réel des flux d’eaux dans le réseau de collecte des localités regroupées autour du lac de la Haute-Sûre.

17 juillet

Le laboratoire des matériaux à l’heure chinoiseLa direction du département mécanique de l’Université de Wuhan en Chine a visité le la-boratoire des matériaux avancés du CRP Henri Tudor. L’Université de Wuhan est l’une des meilleures universités chinoises en matière d’excellence académique et de recherche.

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place avec l’université privée Universiapolis d’Agadir sous le nom CENTAURE Innovation. Le 2ème moment fort a été la conférence sur le design et la production innovante organisée dans le cadre du projet +Composites.

19 – 20 juin

ICT SpringLa participation du CRP Henri Tudor à ICT Spring a revêtu en 2013 un caractère particu-lier : pour la 1ère fois, les chercheurs du CRP Henri Tudor ont partagé un stand avec ceux du CRP Gabriel Lippmann en vue du futur re-groupement des deux centres. Ils se sont ainsi rassemblés autour du leitmotiv « Research in ICT, the key to your innovation challenges ».

1 – 7 juillet

Ecole d’été en ingénierie numériqueLe CRP Henri Tudor et l’Université du Luxem-bourg ont organisé pour la première fois une école d’été dédiée à l’ingénierie numérique. L’initiative sera renouvelée en 2014.

10 juillet

Tudor à la Cité des Science à BelvalLe Centre a inaugu-ré ses bâtiments de Belval dans lesquels ont emménagé deux de ses départements de recherche. Sur la photo de g. à dr. : Claude Wi-seler, ministre du Dé-veloppement durable et des Infrastructures, et Marc Lemmer, directeur général du CRP Henri Tudor.

11 juillet

Minimiser le rejet des eaux usées dans les eaux de surfaceLe Syndicat Intercommunal de Dépollution des Eaux résiduaires du Nord (SIDEN) et le CRP Henri Tudor ont officiellement mis en service à Heiderscheidergrund un système de contrôle en temps réel des flux d’eaux dans le réseau de collecte des localités regroupées autour du lac de la Haute-Sûre.

17 juillet

Le laboratoire des matériaux à l’heure chinoiseLa direction du département mécanique de l’Université de Wuhan en Chine a visité le la-boratoire des matériaux avancés du CRP Henri Tudor. L’Université de Wuhan est l’une des meilleures universités chinoises en matière d’excellence académique et de recherche.

16 septembre

Félicitations aux 310 participants du cycle de formation OAI/Tudor310 professionnels du secteur de la construc-tion ont été mis à l’honneur par l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-conseils et le CRP Henri Tudor en recevant des mains d’Etienne Schneider, ministre de l’Economie, leur certificat de participation à l’édition 2012 – 2013 du cycle de formation pour architectes et ingénieurs-conseils.

18 septembre

L’électromobilité dans les communes

de la NordstadLes partenaires du projet Nordstad-eMo-vin ont inauguré les bornes de chargement

et voitures électriques installées dans le cadre

de leur projet dans cinq communes de la Nordstad :

Bettendorf, Colmar-Berg, Diekirch, Ettelbruck et Schieren.

21 septembre

Mobilité et environnement à DudelangeLe CRP Henri Tudor a participé via des stands aux Journées de la Mobilité et de l’Environne-ment organisées par le Ville de Dudelange.

22 septembre

Portes OuvertesLe CRP Henri Tudor et le CRP Gabriel Lippmann ont ouvert les portes de leurs laboratoires. 590 visiteurs sont venus découvrir leurs pro-jets de recherche, leurs équipements à la pointe de la technologie et ont fait connaissance avec les chercheurs.

22 septembre

Coopération interrégionaleLe CRP Henri Tudor a fait découvrir au public lors de la Journée Européenne de la Coopéra-tion quelques uns des projets qu’il mène dans le cadre du programme INTERREG.

26 septembre

Renforcer les liens avec le CanadaLe CRP Henri Tudor a accueilli une délégation de la Chambre de Commerce Canada-Bel-gique-Luxembourg (CCCBL) pour discuter d’opportunités de collaboration. Le CRP Henri Tudor travaille déjà avec de nombreuses universités, entreprises et organisations cana-diennes et ce dans des domaines très variés.

27 – 29 septembre

Oekofoire« Produits chimiques : Quels risques pour l’Homme et l’Environnement ? », telle était la thématique du stand que le CRP Henri Tudor et le CRP Gabriel Lippmann ont partagé lors de l’Oekofoire 2013, en vue de leur prochain regroupement.

2 – 4 octobre

Gestion de l’eauLe CRP Henri Tudor a accueilli les jeunes pro-fessionnels de la gestion de l’eau du Benelux pour la 3ème édition de la conférence « IWA BeNeLux Young Water Professional Regional Conference ».

4 octobre

Une 4ème spin-offLe CRP Henri Tudor a présenté sa 4ème spin-off, la société Open Assessment Technologies S.A. (OAT S.A.), dont le lancement constitue un moment fort pour la recherche publique luxembourgeoise.

30 octobre

Science ClubSix jeunes ont profité des ateliers pédago-giques proposés par le Science Club pendant les vacances scolaires pour découvrir comment sont créés les nouveaux matériaux dans les laboratoires du CRP Henri Tudor.

30 octobre – 5 novembre

Partage d’expertise avec les entre-prises marocainesUne mission dédiée au Lean Construction a été organisée à Agadir dans le cadre de la plate-forme de transfert de technologie entre le Luxembourg et le Maroc, CENTAURE Innova-tion « Réseau International Tudor ».

5 novembre

Track and TraceDans le cadre du projet européen Ecologistics,

le CRP Henri Tudor a organisé le workshop « Track and Trace dans votre Supply Chain » auquel pas moins de 20 acteurs de la logistique au Luxembourg ont participé.

6 – 7 novembre

POL.I.TECHLe CRP Henri Tudor a signé une conven-tion de colla-boration avec POL.I.TECH de Gabès en Tunisie en vue de tra-vailler ensemble dans le domaine des technologies environnementales.

7 novembre

B2LuxLe CRP Henri Tudor était présent à ce salon qui s’est tenu à Marche-en-Famenne avec un stand dédié à ses activités d’évaluation environnementale des systèmes, à son offre de formations et aussi à son programme d’inno-vation pour l’industrie manufacturière.

7 – 10 novembre

Science FestivalPrésent depuis

le début à cette mani-festation dont le succès se confirme d’année en

année, le

CRP Henri Tudor a proposé trois ateliers péda-gogiques. La ministre de la Recherche, Martine Hansen, faisait partie des 12.000 visiteurs qui ont serpenté les couloirs du festival. Sur la photo, la ministre avec Emmanuel Henry, chercheur au département environnemental du CRP Henri Tudor.

14 novembre

« Jeudi de l’innovation sociale »Le premier workshop « Jeudi de l’innovation sociale » a rassemblé 30 acteurs de l’économie solidaire, du support au développement et du financement de l’innovation sociale.

19 novembre

Convention avec ArcelorMittalLe CRP Henri Tudor et ArcelorMittal ont signé une convention pour renforcer leur collabora-tion RDI.

21 novembre

Best Public PartnerLe CRP Henri Tudor s’est vu décerner lors du Gala HR One le HR Award « Best Public Partner » pour ses activités dans le domaine du capital humain. Photo : Linda Szelest, manager du programme HUMAN CAPITAL, lors de la remise du prix.

21 – 22 novembre

Transformation de la gestion publiqueOrganisé avec l’Ecole Nationale d’Administra-tion Publique (ENAP) du Québec, le sympo-sium international « Regards croisés sur les transformations de la gestion des organisa-tions publiques » a mobilisé 150 personnes autour de la thématique « La gestion straté-gique des administrations publiques à l’aune des objectifs et résultats de performance

publique ».

4 décembre

Mobilité éco-responsableLe CRP Henri Tudor a inauguré, dans le cadre du projet ZAC-eMovin, son système de recharge pour voitures

électriques.

13 décembre

Rencontre avec la nouvelle direction de LuxinnovationCette rencontre a permis de faire le point sur les activités que les deux institutions parte-naires mènent ensemble, d’échanger sur leurs stratégies respectives – en pleine évolution de part et d’autre, et de discuter sur de nouveaux axes de collaboration.

17 décembre

Nouvelle secrétaire générale EARTOLa visite au CRP Henri Tudor de Muriel Attané, nouvelle secrétaire générale de l’Associa-tion européenne des RTO (EARTO) entrée en fonction en août 2013, a permis aux deux par-tenaires de s’informer mutuellement sur leurs stratégies respectives. Le CRP Henri Tudor est membre d’EARTO depuis 2007.

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PRINCIPAUX PROJETS RDI PAR PROGRAMMEUn certain nombre de projets cités ci-dessous ont bénéficié du soutien financier de l’Union européenne, du Fonds National de la Recherche (FNR), ainsi que des ministères luxembourgeois.

Programme d’innovation MANUFACTURING INDUSTRY +COMPOSITESAwareness and Transfer of Innovation in Composite Materials * BELL Francis

ANNEAU Nouvelle gamme d’anneaux de levage innovants par une ap-proche intégrant l’analyse fonctionnelle, l’expérimentation, la modélisation et la simulation numériques * BELOUETTAR Salim

ATHENAAvoidance of Thermal Distortions Using Advanced Straightening with Optimal Process Parameters Decreasing Damage in Long Products: Application to Sheet Piles * RAUCHS Gast

CONDUCTIVEPOXYIncorporation of Nanofillers into Resin Epoxy in order to Improve its Thermal Conductivity * LAACHACHI Abdelghani

DURAPOLYMATDurability of Polymer Based Composite Materials and Structures * GAILLARD Sylvain

ESA-SSMESA - Solar Sail Material * VAUDEMONT Régis

Factory of the future (Kronospan)Demonstration of the Production of Wood Panels with Near-zero Environmental Footprint * POPOVICI Emil

FiberGOAdhérisation d’un tissu technique chainé et tramé destiné à ren-forcer des gommes techniques à hautes valeurs ajoutées * MICHEL Marc

BNMBureau National de Métrologie * KADOK Philippe

Mc Bride-CHEMOLUXDevelopment of a Methodology for Regulatory and Scientific Analysis and of Novel (Eco) Toxicity Characterization Factors of Chemicals to Support RDI Activities in the Industry * MOELLER Ruth

NANOPROTECHDevelopment of Nanostructured Coatings for Anti-corrosion and Auto Lubricant Purposes * DEL FRARI Doriane

ResilieNtWEBSustainable Businesses for Resilient NWE Business Networks * HILD Paula

THIAMATThermo-electric Ageing of Ignition Plug Top Coil Material * VAUDEMONT Régis

TRANSCOMASTransregional Control Measure Aeronautic and Space * BRAYE Lucie

Programme d’innovation CONSTRUCTION CRTI Web TransferWeb based Services for the Construction Industry * BRAVETTI Laurent

Eco-Trans-Faire (ETF) Pôle de coopération transfrontalier, levier d’une offre locale d’éco construction et d’éco rénovation * FRY Clémentine

MoDELModel-driven Adaptive User-centered Service Lines * SOTTET Jean-Sebastien

MORTACOUSTICSModélisation et aide à la conception de mortiers à haute perfor-mance acoustique * EL HACHEMI Mohamed

SC_CONSTRUCT2_RECHERCHELean management pour le secteur de la construction * HARBOUCHE Lahcène

Programme d’innovation ECOTECHNOLOGY BioelectroMETBioelectrochemical Systems for Metal Recovery * IGOS Elorri

BIOPHARMRemoving Pharmaceuticals in Domestic Wastewater by Biofilm Treatment Processes - A Modelling Approach * KOEHLER Christian

BIPV-CHARM (funded by Sudstroum)Building Integrated PV - Characterisation, Performance Assessment and Monitoring * O’NAGY Oliver

Boost-IPBoost Intellectual Property Practices in Luxembourg * DUBOIS Cyrille

INNERSInnovative Energy Recovery Strategies in the Urban Water Cycle * BRAUN Christian

MoGREPoModèle de gestion des réseaux d’eau potable * SCHUTZ Georges

NoPillsNo Pills in Waters * VENDITTI Silvia

OptiHeatDevelopment of a Multi-objective Optimisation Methodology of Heat Recovery and Energy Technologies at Multiple Application Scales (Processes, Sites, Regions, Country) * BERTRAND Alexandre

PV-Forecast (Fondation Enovos)Development of a Dynamic, Self-adapting PV Power Forecasting Model (by the means of Monitoring of Reference Systems) * MINETTE Frank

RESEAUSURE2Développement d’un outil de contrôle en temps réel du réseau d’assainissement des localités regroupées autour du Lac de la Haute-Sûre * SEIFFERT Stefanie

SmartHeatFlowTowards a Heat Map for the Recovery of Excess Heat * BERTRAND Alexandre

SupraBattHigh-Performance Nanostructured Membrane Electrode Assemblies for Hydrogen Fuel Cells Made by Layer-By-Layer Assembly of Organic/Inorganic Materials * MICHEL Marc

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WIZ-CSOApplication of the Discharge-triggered WIZ Sonde for Stand-alone CSO Impact Quantification in Rivers * HUCK Viola

Programme d’innovation TRANSPORT & LOGISTICS DG-TracDangerous Goods Transport Tracking and Tracing in the Medical Sector * NICOLAS Damien

ECOLOGISTICSEfficient Carbon-reduction and Optimisation of Logistic Operations Generated via Innovative Services, Training and ICT using Cooperative Standards * GUERNACCINI Pierre

LAMILOLast Mile Logistics * GUERLAIN Cindy

LISTLogistics Skills Transparency * KALEV Aleksandar

TLITransport & Logistic Investigation * EVARISTO David

WEASTFLOWSTo Strengthen the Development of Sustainable Connectivity Solutions for Freight Transportation and Logistics in NWE on an East-west Green Axis through Telematics & ICT Solutions * VERGNOL Laurent

Programme d’innovation MOBILITY COMOSEFCo-operative Mobility Services of the Future * ARNOULD Gérald

ELEC’TRAConcept transfrontalier de mobilité pour la réduction des dépla-cements individuels des navetteurs dans la Grande Région en privilégiant des solutions d’électromobilité complémentaires aux transports en commun * AGGOUNE Riad

HELCARHybrid and electric cars Life Cycle Assessment * QUERINI Florent

MEDiATECollaborative and Intermediating Solution for Managing Daily Activities for the Elderly at Home * MTALAA Wassila

MobiTraffMobility2Traffic * AGGOUNE Riad

MOEBIUSMobilities, Environment, Behaviors, Integrated in Urban Simulation * GATEAU Benjamin

Nordstad-eMovinElectromobility Solutions Targeting the Nordstad Region * WATRINET Marie-Laure

STIMULATESustainable E2 Mobility Services for Elderly People * NICOLAS Damien

V_FEATHERInnoVative Flexible Electric Transport * MTALAA Wassila

ZAC-eMovinElectromobility Solutions Dedicated to Industrial Zones (ZAC) * WATRINET Marie-Laure

Programme d’innovation HEALTH BOLUSModellprojekt zur grenzüberschreitenden telemedizinischen Zusammenarbeit von Nordrhein-Westfalen (NRW) und Luxemburg * MACK Nico

CAPSYSStudy on Improved Prevention Methods for Cerebro-cardio-vascular Diseases Based on a Computer Aided Prevention System * SPASSOVA Lübomira

CCeSantéCréation de compétences, conception et expérimentation d’ap-proches eSanté * ROTH Uwe

CIPClinical Intelligence and Performance * DA SILVEIRA Marcos

CoCoMoCommunity Collaboration Monitoring/Modelling * FOULONNEAU Muriel

DynaMOReconciliation of Dynamic Medical Knowledge Organizing Systems * PRUSKI Cédric

EPI_CTEpidemiological Study to Quantify Risks for Paediatric Computerized Tomography and to Optimise Doses * JAHNEN Andreas

FreeGate IIOpen Source Netbeans-based Application * DONAK Ortwin

GECAMed eSantéAmélioration de la sécurité de GECAMed et lancement d’une com-munauté pour la promotion et l’évolution du logiciel * BOSCH Guido

GECAMed CardioIntégration du module cardiologique dans le logiciel Open Source de gestion de cabinets médicaux GECAMed * BOSCH Guido

InnoMIInnovation in Medical Imaging * JAHNEN Andreas

ISFHInformation Service for Food-related Health Problems * ARENS Andreas

MOTIONRemote Home Physical Training for Senior * MACK Nico

NUTRIHEALTHNutrition and Health * ARENS Andreas

TebateTemplate Based Tissue Engineering * PILARCZYK Götz

Programme d’innovation PUBLIC SERVICES CAPACITIChange Analysis in Luxembourg Public Service Organisations re-lative to Continuous Improvement Tools’ Implementation * ROSSIGNOL Karen

e-SENSElectronic Simple European Networked Services * WATRINET Marie-Laure

ISISIntegrated Services in Information Security * MAYER Nicolas

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LPO IILean Public Organization II * HUA Duan

NET_EUCENNetwork of European Stakeholders for Enhance User Centricity in eGovernance * GRONIER Guillaume

PROSILPromoting Social Innovation in Luxembourg * GALLAIS Marie

STORK_2.0Secure Identity across Borders Linked 2.0 * MERCHE Jean-François

Programme d’innovation INNOFINANCE PROGRESSPromotion de la gestion des risques pour l’excellence des ser-vices externalisés * MENTION Anne-Laure

TIPAMaturation des résultats du projet AIDA : Tudor’s ITIL Process Assesment * RENAULT Alain

LABModélisation des processus d’archivage et gestion des risques en collaboration avec Labgroup * MAYER Nicolas

ILRIntégrité des réseaux de communication électronique en parte-nariat avec l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR) * CHOLEZ Hervé

Programme d’innovation HUMAN CAPITAL CertiTrainEuropean Trainer’s Training and Certification * JACQUEMART Stéphane

CERTITUDECertification de la fonction tutorale * JACQUEMART Stéphane

EU.EM.NETEuropean Systematic Approach for Employers’ Engagement to Anticipate Skills Requirements and Support Quality Assurance (QA) in VET * REITER Sandrine

SCANSkills and Competences Assessment – New Career Guidance and Counseling Approach * REITER Sandrine

Programme d’investissement Nanostructured and functional polymer- based materials: from macromolecules to applications CARACCaractérisations avancées appliquées à la reconstruction d’archi-tectures complexes * RUCH David

COSMICDesign of an Anti-static ETFE-based Nanocomposites * ADDIEGO Frédéric

DAMTAM_RECHERCHEVers le développement d’approche multi-technique pour l’analyse de matériaux * RUCH David

FRCoatingsNew Nanocomposite Coatings for Fire Retardant Applications * LAACHACHI Abdelghani

MATPRO_RESEARCHInteraction matériau - forme - procédé * DI MARTINO Jean

OMIDEFOptimal Microstructure Design of Solid Oxide Fuel Cell * MAKRADI Ahmed

POLY-TAILORPlate-forme d’élaboration de polymères et composites polymères * ADDIEGO Frédéric

STAPOLStructural Adhesives Based on Thermoset Polymers * VERGE Pierre

Supramolecular AssembliesElaboration de structures multicouches par auto assemblage su-pramoléculaires : création de nouvelles piles à hydrogène et de nouveaux capteurs chimiques * MICHEL Marc

Programme d’investissement Towards multiscale material design combining experimentation and simulation HYDROPOLElaboration de polymères intelligents dans les milieux aqueux * TONIAZZO Valérie

DEV BIO NANOTECHDéveloppement de la thématique BIO-Nano Tech * TONIAZZO Valérie

Programme d’investissement Modelling and simulation for science and engineering ASPIEZOSensitive Design of Multifunctional Piezoelectric Polymer Composites Based on Hierarchical Multiscale Modelling * KOUTSAWA Yao

DeStenEEDesign of Stents for Enhanced Endurance and Flexibility * MAKRADI Ahmed

FUNCTIONALLYFunctionally Graded Materials Multi-Scale Modelling, Design and Optimisation * GIUNTA Gaetano

MDOMultidisciplinary Design Optimisation * BELOUETTAR Salim

MOLBIERModelling and Optimization of Load-bearing Brittle Implants for Enhanced Reliability * RAUCHS Gast

MUMANICMultiscale Modelling of Anisotropic Conductivity * EL HACHEMI Mohamed

OPTIPIEZOShape Optimal Design of Piezoelectric Transducers Based on Advanced Modelling for Adaptive Structure Applications * NASSER Houssein

SIMUCOMPAdvanced Numerical Simulations of Inter- and Intralaminar Failures in Composites * MAKRADI Ahmed

STADESolutions pour le traitement avancé de données éclectiques * SCHUTZ Georges

WRINKLEMultiscale Modelling and Simulation of Wrinkling Phenomena in Nano-material and Composites Structures * BELOUETTAR Salim

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Programme d’investissement Environmental assessment of systems MUSAMulti agent Simulation for consequential Life Cycle Assessment of Agrosystems * MARVUGLIA Antonino

EVALEAUEvaluation des performances environnementales et économiques intégrées de procédés de production d’eau potable * IGOS Elorri

LUCASIndirect Land Use Change Effects in Consequential Life Cycle Assessment of Bioenergy * MARVUGLIA Antonino

FREDFabrication Rapide & Eco Design * GUITON Mélanie

ValueFromUrineBio-electrochemically-assisted Recovery of Valuable Resources from Urine * MARVUGLIA Antonino

DryBuffable HEEco-design of TARKETT Resilient Flooring System: Support for the Definition of a Specific Life-Cycle Assessment (LCA) Approach and Development of a Customized LCA Interface * GUITON Mélanie

Programme d’investissement Environmental policy support ARBORAccelerating Renewable Energies through Valorisation of Biogenic Organic Raw Material * HUCK Viola

C2CCradle to Cradle Business Innovation & Improvement Zones * BERTRAND Alexandre

LUXENIntegrated Assessment of Future Energy Scenarios for Luxembourg * ZACHARY Daniel S.

MetabolicRiverIntegrative Assessment of Ecological Status of River Segments Using Online Oxygen Probes and the Modelling of River Metabolism * HUCK Viola

MeToxIntegration and Calibration of a Biodynamic Toxicity Module for Metals in the Ecological Model AQUATOX * MASSARIN Sandrine

MUSICMitigation (Actions to Reduce CO2 Emissions) in Urban Areas and the Creation of Solutions for Innovative Cities * LEOPOLD Ulrich

PAHPolycyclic Aromatic Hydrocarbon (PAH) Monitoring in Suspended Sediments and Macroinvertebrates in Luxembourgish Rivers – Evaluation of Ecological Impact * FRELAT Marion

RivHerbExplore Mixture Toxicity of Herbicides in Rivers and its Treatment by Ecotoxicological Models * CARAFA Roberta

Programme d’investissement Service science and innovation ACDCAdaptive Content Delivery Cluster * NAUDET Yannick

ACETA Design for Architectural Coordination of Enterprise Transformations * GAALOUL Khaled

ASINEArchitecture-based Service Innovation in Networked Enterprises * PROPER Henderik Alex

CLOVISCloud Computing Improvement through Risk and SLA Management * GATEAU Benjamin

CockpitCICyber security on SCADA: Risk Prediction, Analysis and Reaction Tools for Critical Infrastructures * OUEDRAOGO Moussa

CPIContinuous Process Improvement * KALEV Aleksandar

EXPERIMEDIA BLUEPersonalized Museum Exhibit Monitoring and Description Based on Individual Visiting and Cognitive Style * NAUDET Yannick

INNOSERVInnovation dans les services * JOHANNSEN Laurence

OISISOpen Innovation Strategies in IT Service Firms * ASIKAINEN Anna-Leena

OMNISCIENTISOdour Monitoring and Information System based on Citizen and Technology Innovative Sensors * JOHANNSEN Laurence

PlaCIO_2Plate-forme de compétence du CIO et animation de la commu-nauté des CIO à Luxembourg en vue de favoriser le développe-ment de leurs compétences * MIGLIORANZO Eric

RationalArchitectureRationalisation of Architecture Related Design Decisions * PROPER Henderik Alex

SAINTSSecurity Assurance in Service Outsourcing * OUEDRAOGO Moussa

SENSIBILISE_PMEConception et développement d’une démarche de sensibilisation à l’innovation (de services par les TIC) * GALLAIS Marie

VODstudyVideo On Demand Platform Business Study * DOS SANTOS Jennifer

Programme d’investissement Competitive intelligence and intellectual property CASIP-SMEsIP Services to Enterprises to Support Innovation and Markets * DUBOIS Cyrille

IPortaEU Accessible Intellectual Property * KOHLL Sigrid

IPR-HelpdeskIntellectual Property Rights Helpdesk * DUBOIS Cyrille

PAT-DEV 2014Development of CVT Competencies and Services in future Target Sectors * DELECROIX Xavier

N'hésitez pas à contacter les responsables des projets pour en savoir plus (adresse email : [email protected]) ou bien à visiter notre site Internet www.tudor.lu

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ORGANISATIONConseil d’AdministrationGeorges Bourscheid Président du Conseil d’Administration du

CRP Henri Tudor, Administrateur délégué de GUARDIAN LUXGUARD I S.A. (e.r.)

Hubert Jacobs Van Merlen Vice-président du Conseil d’Adminsitration du CRP Henri Tudor et membre du Bureau, Conseiller économique

Arthur Philippe Membre du Bureau du Conseil d’Administration du CRP Henri Tudor, Directeur honoraire de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF)

Jacques Hoffmann Membre du Bureau du Conseil d’Administration du CRP Henri Tudor, Directeur du Centre de Recherche d’ArcelorMittal à Esch-sur-Alzette

Léon Diederich Membre, Conseiller de Gouvernement, Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Jean-Marie Haensel Membre, Premier inspecteur des finances

Heike Poignand Membre, CEO, MIRAD Systems S.A.

Gregory Saeul Membre, Chef de bureau adjoint, Ministère de l’Economie

Georges Thielen Membre, Manager Technology Programs, Goodyear Innovation Centre Luxembourg

Léon Wietor Membre, Directeur, Administration des Services Techniques de l’Agriculture

Pierre Decker Commissaire du Gouvernement, Premier Conseiller de Gouvernement, Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Executive Management BoardDr Marc Lemmer, Directeur général

Etienne D’hoedt

Pr Dr Eric Dubois

Dr Robert Lemor

Jean-Pol Michel

Dr David Ruch

Dr Paul Schosseler

Nobert Vidon

Joëlle Welfring

Sylvie Weyland

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Départements de rechercheAdvanced Materials & Structures Dr David Ruch, Directeur

Centre de Ressources des Technologies pour la Santé Dr Robert Lemor, Directeur

Centre de Ressources des Technologies pour l’Environnement Dr Paul Schosseler, Directeur

Service Science & Innovation Pr Dr Eric Dubois, Directeur

Services pour l’innovationCentre de Veille Technologique Dr Serge Quazzotti, Chargé de direction

Knowledge Transfer & Training Centre Dr Andreas Bladt, Manager

CRTI-B - Centre de Ressources des Technologies et de l’Innovation pour le BâtimentMichel Brachmond, Directeur adjoint, Chambre des Métiers

Laurent Grein, R&D Manager, CRP Henri Tudor

Business Development AdministrationCorporate Innovation programmes (INNOFINANCE, PUBLIC SERVICES, HUMAN CAPITAL, CONSTRUCTION, TRANSPORT & LOGISTICS), Technology Transfer Office, Product management, Fonds compétitifs, Programme management Jean-Pol Michel, Directeur

Finances, Services juridique, achats et infrastructures Etienne D’hoedt, Directeur

Corporate Innovation programmes (MOBILITY, ECOTECHNOLOGY, MANUFACTURING INDUSTRY), Account management and Strategic partnerships, Communication externe, Relations publiques, Relations internationales Joëlle Welfring, Directrice

Ressources Humaines, Communication interne, Secrétariat Sylvie Weyland, Directrice

OrganisationProject Management Office, Qualité, Systèmes d’information Norbert Vidon, Directeur

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COMPTES ANNUELSApprobation des comptes La comptabilité financière et analytique a été réalisée au Centre. Les comptes ont été vérifiés par Deloitte Audit, cabinet de revi-sion agréé, et approuvés par le Conseil d’Administration lors de sa séance du 18 mars 2014.

Compte de Profits et Pertes pour l’exercice clos au 31 décembre 2013 (en euros)

2013 2012CHARGES Consommation de marchandises et de matières premières et consommables 1 090 644,53 904 949,91

Autres charges externes 8 777 024,35 9 540 542,24

Frais de personnel 27 261 039,27 28 997 070,92

Corrections de valeur sur frais d’établissement 942 472,40 1 055 102,92et sur immobilisations corporelles et incorporelles

Corrections de valeur sur éléments de l’actif circulant 465 896,99 394 536,77

Autres charges d’exploitation 4 448 011,74 4 117 669,77

Intérêts et charges assimilées 489,32 1 121,40

Charges exceptionnelles 1 736 046,34 1 432 770,30

Résultat de l’exercice (excédent de recettes) 0,00 0,00

Total 44 721 624,94 46 443 764,23

PRODUITS Montant net du chiffre d’affaires 34 206 254,88 35 455 625,07

Subventions d’exploitation 1 720 366,25 1 503 024,84

Produits des projets et structures autonomes 2 207 425,57 1 926 466,26

Production immobilisée 32 530,67 994 019,24

Autres produits d’exploitation 4 231 585,68 4 724 368,55

Autres intérêts et produits assimilés 1 925,80 40 899,25

Produits exceptionnels 242 918,43 308 460,93

Résultat ordinaire - 258 255,83 - 101 206,22

Résultat non ordinaire pour charges d’investissement 2 336 873,49 1 592 106,31

Total 44 721 624,94 46 443 764,23

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Bilan au 31 décembre 2013 (en euros) 2013 2012ACTIF

Actif immobilisé

Immobilisations incorporelles

Frais de recherche et de développement 22 923,69 1 483 229,55

Concessions, brevets, licences, marques, ainsi que 402 393,95 605 057,54 droits et valeurs similaires

Immobilisation corporelles

Installations techniques et machines 780 433,45 641 104,53

Autres installations, outillage et mobilier 539 772,03 688 699,20

Immobilisations financières 1 093 550,45 600 000,00

Total de l’actif immobilisé 2 839 073,57 4 018 090,82

Actif circulant

Créances

Créances résultant de ventes et de prestations de service 11 899 444,26 13 544 571,95

Autres créances 599 458,34 815 438,24

Total créances 12 498 902,60 14 360 010,19

Avoirs en banques, avoirs en CCP, chèques et en caisse 6 204 619,94 4 117 492,12

Total de l’actif circulant 18 703 522,54 18 477 502,31

Compte de régularisation 857 775,24 1 117 641,04

Total actif 22 400 371,35 23 613 234,17

PASSIF

Capitaux propres

Dotation initiale 247 893,52 247 893,52

Réserve libre 2 609 943,01 2 609 943,01

Réserve de développement stratégique 8 020 576,55 9 600 288,18

Résultats reportés 161 982,81 73 171,27

Résultat ordinaire 258 255,83 101 206,22

Résultat non ordinaire pour charges d’investissement - 2 336 873,49 - 1 592 106,31

Total des capitaux propres 8 961 778,23 11 040 395,89

Provisions 2 466 710,07 2 434 081,06

Dettes

Dettes envers établissement de crédit 0,00 0,00

Dettes sur achats et prestations de services 1 673 654,81 1 310 164,96

Dettes fiscales et sociales 781 793,61 826 146,19

Autres dettes 4 596 590,81 4 013 527,38

Total des dettes 7 052 039,23 6 149 838,53

Compte de régularisation 3 919 843,82 3 988 918,69

Total passif 22 400 371,35 23 613 234,17

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Crédits photographiques et iconographiques :

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