rapport annuel 2013

rapport annuel

2013

Rapport d’activité

3 > Éditos


4 > NOTRE PHILOSOPHIE

8 > LE BÉNÉVOLAT

10 > NOS FAITS MARQUANTS

14 > NOS ACTIONS

26 > ILS NOUS SOUTIENNENT

Rapport financier

32 > LE COMPTE EMPLOI DES RESSOURCES

36 > LE BILAN SIMPLIFIÉ

37 > FOCUS SUR LES FONDS DÉDIÉS

Annexes

38 > LA GOUVERNANCE

39 > LES PROJETS

40 > Nos partenaires

Sommaire

Pose de panneaux solaires à Capachica, Pérou

Installation d’une borne-fontaine à Bondo Téna, Mali

Panneau solaire à Puerto Maldonado, Pérou

Electriciens sans frontières > 3Rapport annuel 2013 >


En trois ans, Electriciens sans frontières a beaucoup évolué : création d’une association unique et nationale, diversification des profils de nos bénévoles, perspectives de collaboration accrues avec des institutions comme la Banque mondiale, l’Organisation internationale pour les migrations, le Centre de crise du Ministère des Affaires étrangères et du Développement international…

Notre objectif, lui, demeure inchangé : améliorer les conditions de vie des populations les plus démunies en leur offrant un accès durable à une énergie efficace, abordable et la plus propre possible. Notre cœur d’action aussi reste le même et l’année 2013 le confirme : une centaine de projets de développement sont actuellement en cours dans plus de 30 pays. 2013 aura aussi été marquée par notre intervention aux Philippines. Notre millier de bénévoles n’aura donc eu cesse de se mobiliser et je les remercie pour leur implication dans la vie de notre organisation et de nos projets.

Je retiens le succès de la 1re édition de notre Semaine de l’énergie solidaire, qui aura fédéré une vingtaine d’événements dans toute la France autour de l’accès à l’électricité dans le monde. Mais également notre participation au Défi Recylum pour lequel nos bénévoles ont témoigné au sujet de leur engagement et de nos actions dans le monde auprès des élèves des écoles primaires françaises.

Enfin, nos efforts continus sur la transparence de la gouvernance et de nos actions se sont vus récompensés en mai 2013 par l’obtention de la reconnaissance d’utilité publique, puis en février 2014 par l’accréditation du Comité de la Charte du don en confiance.

Trois ans après des changements structurels importants, Electriciens sans frontières a su affirmer son modèle de fonctionnement basé sur un engagement bénévole fort et des partenariats durables. Notre défi, maintenant, est de le consolider pour continuer à venir en aide aux populations les plus pauvres.

HERVÉ GOUYET Président d’Electriciens sans frontières

Évoluer en restant fidèleànosvaleurs

Un enjeu enfinreconnu

“

À mon arrivée chez Electriciens sans frontières, l’accès à l’électricité dans le monde restait une cause confidentielle, défendue par un cercle d’initiés ayant à cœur de mettre leurs compétences au service des populations les plus démunies. Longtemps oublié des programmes d’aide au développement, l’accès à l’électricité est enfin reconnu par les Nations Unies et les autres grandes instances internationales comme une condition sine qua non de la lutte contre la pauvreté. J’en suis fier !

Dans le paysage français également, l’accès à l’électricité pour l’ensemble des populations de la planète fait son chemin. En janvier 2013, Electriciens sans frontières réunissait 200 personnes pour échanger sur les solutions à mettre en œuvre pour que le milliard et demi de personnes privé d’électricité puisse lui aussi prendre part à la transition énergétique. C’est dans cet esprit et ce cadre de réflexion, qu’Electriciens sans frontières, avec l’appui de nombreux partenaires du Nord et du Sud, conduit un projet d’électrification de villages isolés au nord du Laos, sur la province de Phongsaly. Pour chaque village, en fonction du type d’énergie renouvelable disponible, du revenu moyen des habitants, de leurs aspirations sociétales, de leur capacité d’apprentissage à maîtriser la pérennité des installations, et de leurs besoins de développer des activités génératrices de revenus, nous établissons un dialogue avec les bénéficiaires afin d’aboutir à des solutions adaptées.

En 2015, la France accueillera les pays signataires du protocole de Kyoto pour aboutir à un nouvel accord international sur le climat. Espérons que l’équation transition énergétique et lutte contre le réchauffement climatique permettra d’avancer en faveur de l’accès à une énergie fiable et renouvelable pour tous.

GÉRARD DESCOTTE Administrateur d’Electriciens sans frontières

“Éditos

4 < Electriciens sans frontières < Rapport annuel 2013


L’arrivée de la lumière dans une classe à Kassakongo, Burkina Faso

L’ÉLÉCTRICITÉ, FACTEUR DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN ET ÉCONOMIQUE

C’est une évidence : le développement humain et économique des populations les plus pauvres de la planète passera par l’accès à l’électricité. Partant de ce constat, Electriciens sans frontières, ONG de solidarité internationale reconnue d’utilité publique, agit, depuis bientôt 30 ans, pour offrir un accès durable à une énergie efficace, abordable et la plus propre possible à des populations souvent dépendantes de ressources énergétiques nocives pour la santé, coûteuses et mauvaises pour l’environnement.

Nous sommes quelques 1 000 bénévoles, professionnels de la filière électrique pour la plupart, à mettre nos compétences en pratique dans 3 champs d’action :

1 DÉVELOPPEMENTNous mettons en place des projets d’accès à l’électricité et à l’eau afin de contribuer à l’amélioration des conditions d’éducation, de soins et au développement économique des zones isolées. Permettre à un bébé de naître en toute sécurité la nuit, à un enfant de recevoir un vaccin efficace car conservé au frais et de faire ses devoirs le soir, aux adultes de développer une activité artisanale ou agricole, à un village d’accéder durablement à une eau de qualité, tels sont les objectifs qui motivent nos actions.

2 URGENCENous intervenons en situation de crise humanitaire pour permettre aux autres acteurs de la solidarité internationale d’intervenir dans les meilleures conditions possibles (électrification d’hôpitaux, éclairage des zones de recherche de survivants). Nous agissons aussi directement auprès des populations sinistrées pour participer à la sécurité des personnes et assurer le maintien d’un lien social à la nuit tombée grâce, notamment, à de l’éclairage public.

3 EXPERTISENous apportons notre appui et savoir-faire à nos partenaires du Nord et du Sud dans le montage ou la mise en œuvre de leurs actions pour les volets accès à l’électricité et à l’eau. Nous nous mobilisons aussi sur le terrain pour répondre aux sollicitations des acteurs de l’aide humanitaire ou de la société civile pour sécuriser leurs installations ou renforcer leurs capacités d’intervention.

NOTRE PHILOSOPHIE

près de

1,2milliard de personnes

n’ont toujours pas accès à l’électricité 1

1. International Energy Agency, World Energy Outlook, 2013.



Éclairage d’une école à Déosa, Népal

UNE CONDITION ESSENTIELLE POUR LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ DANS LE MONDEEnjeu commun planétaire, l’énergie est pourtant la grande absente des 8 objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) fixés en 2000 par les Nations Unies et à atteindre d’ici 2015 par les 189 États Membres de la Déclaration du Millénaire. Remis au cœur des enjeux de développement par l’initiative « Sustainable Energy for All » (SE4All), lancée en 2011 par Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies, et à laquelle a succédé « l’Année internationale de l’énergie durable pour tous » en 2012, l’accès à l’électricité est aujourd’hui reconnu comme une condition nécessaire à la réalisation des OMD.

Grâce à nos projets d’accès à l’électricité et à l’eau, nous sommes fiers de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations les plus démunies de la planète. Nous participons ainsi à 5 des objectifs fixés par l’ONU :

éliminer l’extrême pauvreté et la faim (OMD n° 1), en aidant la création d’activités génératrices de revenus et en développant des activités artisanales et agricoles grâce à l’électricité, la réalisation d’adductions d’eau et la motorisation de puits ;

assurer l’éducation primaire pour tous (OMD n° 2), en éclairant des établissements scolaires et des centres de formation et en rendant possible l’accès aux technologies de l’information ;

promouvoir l’autonomisation des femmes (OMD n° 3), en rendant possible l’organisation de cours d’alphabétisation le soir dans l’école éclairée, en allégeant la corvée d’eau au bénéfice d’activités économiques et éducatives et en favorisant l’implication des femmes dans la gestion économique des installations électriques ;

réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle (OMD n° 4 ; 5) en assurant l’alimentation électrique de centres de soins et d’hôpitaux et en permettant ainsi l’accès à du matériel médical moderne, la conservation des vaccins au frais et des accouchements sûrs lorsqu’ils sont notamment pratiqués la nuit ;

préserver l’environnement (OMD n° 7) en privilégiant les énergies renouvelables comme le soleil et l’eau pour produire l’électricité à partir d’installations photovoltaïques ou de turbines hydrauliques.

L’électricité au centre des besoins élémentaires

Sécurité alimentaire et agriculture

durableÉducation et

alphabétisation

Santé (dont maternelle et infantile)

Communautés (lien social et sécurité)

ACCÈS À L’ÉLECTRICITÉ

Activités génératrices de revenus

Eau et assainissement

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L’ÉNERGIE DURABLE EST LE FIL D’ARIANE QUI RELIE CROISSANCE ÉCONOMIQUE, ÉQUITÉ SOCIALE, CLIMAT STABLE ET ENVIRONNEMENT SAIN.

Ban Ki Moon, SecrétairegénéraldesNationsUnies



Électrification d’un hôpital, d’une maternité et d’une ferme agropastorale à Mossendjo, République du Congo

CONSTRUIRE DES PROJETS DURABLES

Dans la mise en œuvre de nos actions, nous veillons à :

Répondre à un besoin exprimé localementNous intervenons toujours en réponse à une sollicitation émanant des futures populations bénéficiaires, qui peut nous être transmise par des acteurs locaux ou de la solidarité internationale.

Construire et réaliser le projet en concertation avec les bénéficiaires (autorités locales, collectifs ou associations de femmes…)La solution technique est étudiée en coordination avec les acteurs locaux du projet afin de nous assurer que les installations proposées sont en adéquation avec leurs besoins et ressources, qu’elles s’adaptent aux normes locales et répondent à des exigences d’efficacité énergétique.

Valoriser les ressources naturelles locales pour produire de l’électricitéPar l’installation de panneaux photovoltaïques ou de petits groupes hydrauliques, nous privilégions l’utilisation des ressources naturelles locales et renouvelables.95 % de nos actions ont recourt à des énergies renouvelables, de manière partielle ou totale.

Privilégier les services collectifs pour toucher le plus grand nombreNous nous attachons à faire bénéficier de l’électricité le plus grand nombre de personnes possible. Nos projets d’électrification concernent majoritairement des écoles, des centres de formation, des orphelinats, des centres de santé ou des hôpitaux. Nous refusons toute demande à caractère individuel ou discriminatoire.

Accompagner le développement d’activités génératrices de revenusEn parallèle des actions d’électrification des services collectifs, nous considérons comme indispensable le développement d’activités génératrices de revenus rendu possible grâce à l’électricité afin de dégager les fonds nécessaires à l’entretien et la maintenance des installations. Cela peut s’illustrer par la mise en place d’un espace de recharge payant pour téléphones mobiles dont une partie des revenus servira à financer l’entretien des panneaux photovoltaïques et l’achat de nouvelles batteries.

Impliquer, former et transmettre nos compétencesToutes nos actions de développement, mais également d’urgence, comportent un volet dédié à la formation des bénéficiaires afin de garantir leur sécurité et leur autonomie. Nous les sensibilisons aux risques électriques, aux économies d’énergie, et les formons à l’entretien et à la maintenance des installations. Impliquer les bénéficiaires et leur transmettre des compétences garantit la pérennité des actions engagées.

NOTRE PHILOSOPHIE

“

“

CONJUGUER ACCÈS À L’ÉLECTRICITÉ ET À L’EAU DE SERVICES COLLECTIFS ET DÉVELOPPEMENT D’ACTIVITÉS GÉNÉRATRICES DE REVENUS AFIN D’ASSURER LA PÉRENNITÉ DES PROJETS ET CRÉER UN CERCLE VERTUEUX.



NOS PERSPECTIVES ET LEURS CONCRÉTISATIONS EN 2014

PAUL TORRÈS, professeur à l’université Eastern Samar - Philippines

Paul Torres a rencontré Electriciens sans frontières à Guiuan alors que le campus de Salcedo, sur lequel il en-seigne, souffrait d’importants dégâts matériels et électriques.

« Synergie, c’est le 1er mot qui me vient à l’esprit quand j’évoque ma collaboration avec les équipes de bénévoles d’Electriciens sans frontières. Dès leur arrivée sur le campus, ils ont demandé à s’entretenir avec l’électricien de l’univer-sité pour identifier ensemble les dégâts électriques, établir un plan d’actions et s’assurer que le budget de l’université permettrait d’entretenir les installations une fois l’équipe partie. Je retiens le caractère unique du dévouement des bé-névoles qu’ils insufflent dans tout ce qu’ils entreprennent. »

DÉVELOPPER NOS RESSOURCES

Tirer parti du savoir-faire et du dyna-misme des nouveaux adhérents en les impliquant dans chacune de nos activités.

Travailler avec les acteurs de la solidarité et bailleurs institutionnels, notamment en contribuant au colloque international Eau Énergie à Lyon en octobre 2014 et en menant à bien un projet d’électrifica-tion de 500 écoles en Haïti, soutenu par la Banque mondiale.

Créer le comité des Amis d’Electriciens sans frontières.

Poursuivre notre collaboration avec les artisans.

Multiplier les appels à la générosité du public.

AMÉLIORER NOTRE EFFICACITÉ

Mettre en œuvre les propositions du groupe de travail mis en place pour consolider nos compétences en matière d’assainissement et d’accès à une eau de qualité.

Développer des outils pour renforcer les volets pérennité, suivi et évaluation des impacts de nos actions.

Mieux identifier et prendre en compte les attentes de nos bailleurs et partenaires.

Poursuivre le travail du groupe Urgence et définir des kits d’urgence adaptés aux différentes situations de crise.

Formaliser le cadre de nos interventions avec les acteurs humanitaires de réfé-rence (UNHCR, OCHA, IOM).

FAIRE PARTAGER LES ENJEUX DE L’ACCÈS À L’ÉLECTRICITÉ DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT

Poursuivre l’initiation d’un rendez-vous annuel en organisant la 2e édition de la Semaine de l’énergie solidaire du 29 sep-tembre au 4 octobre 2014.

Lancer la plateforme « énergie solidaire » en partenariat avec l’Arene, l’Ademe et le Gret.

Renforcer notre participation au sein des collectifs inter-ONG (Coordination SUD, F3E).

Un travail main dans la main avec la population locale et les autres ONG à Guiuan, Philippines

“ “

FAIRE AVEC REFLÈTE UN SAVOIR-ÊTRE ET UNE FAÇON DE FAIRE QUE L’ON RETROUVE DANS TOUTES NOS ACTIONS.



Le bénévolat en action à Capachica, Pérou

LE BÉNÉVOLAT

Carte des 14 délégations : 1. Alsace 2. Aquitaine 3. Bourgogne - Franche-Comté4. Bretagne 5. Centre 6. Haute-Normandie - Basse-Normandie 7. Ile-de-France - Nord-Pas-de-Calais - Picardie 8. Languedoc-Roussillon 9. Limousin - Poitou-Charentes - Auvergne 10. Lorraine - Champagne- Ardenne 11. Midi-Pyrénées 12. Pays de la Loire 13. Provence-Alpes-Côte d’Azur - Corse 14. Rhônes-Alpes

Nous constituons un réseau de 1 000 bénévoles impliqués dans la vie et la gouvernance de l’organisation et dont les compétences sont mises au service des populations dépourvues d’électricité.

Femmes et hommes, actif (ve)s ou retraité(e)s, issu(e)s majoritairement du secteur de l’énergie mais pas exclusivement, aux compétences variées, nous sommes tous animés par la même volonté de donner de notre temps et partager notre savoir-faire.

Nous sommes organisés en 14 délégations régionales qui couvrent l’ensemble du territoire national et sont impliquées dans le pilotage de :

la sélection et la validation des projets en participant aux différentes instances de décision régionales et nationales ;

la conduite des projets : de la prise en charge d’une sollicitation, au montage du projet (identification des besoins, étude de la solution technique la plus appropriée, formation…) à la recherche de financements jusqu’à sa réalisation effective et son suivi ;

la vie associative : la représentation locale d’Electriciens sans frontières, l’accueil des nouveaux adhérents, la diffusion de l’information au sein des délégations, la relation avec les médias locaux, la participation à des événements régionaux, la recherche de partenaires locaux et la gestion des comptes de la délégation.

Chaque délégation est dotée d’un secrétariat régional composé d’un délégué régional, un trésorier, un correspondant projets et un correspondant communication et partenariats.

Dans un objectif de partage des compétences et expériences, des groupes de travail sont créés en fonction de l’actualité de nos actions et de leurs évolutions. Ainsi, une réflexion collective a été engagée sur la post-urgence afin de renforcer notre efficience.

LE BÉNÉVOLAT, MOTEUR D’ELECTRICIENS SANS FRONTIÈRES

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EXTRAIT DE LA CHARTE D’ELECTRICIENS SANS FRONTIÈRES

LE GUIDE DE L’ADHÉRENT

Depuis 2011, nous avons adopté une charte qui expose nos valeurs et engagements. Elle dicte les attitudes de tous les adhérents dans leur participation aux activités de l’ONG. Leur respect et mise en œuvre sont les clés de notre réussite collective. Cette charte engage chacun des adhérents et conditionne le bon fonctionnement de l’association. Chaque délégation veille au respect de la charte par ses adhérents.

LE RESPECT DE LA PERSONNENous portons une attention particulière au respect des cultures, des personnes et des collectifs pour et avec lesquels nous agissons.

LA REDEVABILITÉNous rendons compte de toutes nos activités aussi bien dans les pays où nous menons des actions qu’en France. Cet engagement de transparence est un gage de crédibilité et de pérennité.

LA DÉMOCRATIE INTERNENous disposons d’une animation participative dont les adhérents élus sont les moteurs et les garants. Ce fonctionnement collectif a été notamment validé par l’obtention du statut d’association reconnue d’utilité publique en mai 2013.

LE DÉSINTÉRESSEMENTLes adhérents et les élus sont tous bénévoles. Ils trouvent dans l’engagement associatif un moyen d’épanouissement et de valorisation de leur savoir-faire.

LA RESPONSABILITÉ DANS LA DURÉELa pérennité des actions que nous menons dans le monde est un enjeu prioritaire et une préoccupation constante.

Une intégrité comportementale permanente est attendue des adhérents, notamment dans le respect des populations locales, de leurs cultures et de leurs règles de vie. Le guide de l’adhérent précise les engagements de tout adhérent à Electriciens sans frontières. Ces engagements déclinent de manière opérationnelle les valeurs et principes énoncés dans notre Charte.

Éclairage de barangays à Guiuan, Philippines

1 000bénévoles

15 % 85 %

Préparation des projets

Gouvernance

Missions sur le terrain

Répartitiondutemps debénévolat

31

14

55%

40 % actifs

60 % retraités



NOTRE ANNÉE 2013

“ “

EN FRANCE, SUR 1 300 000 ASSOCIATIONS, UN PEU MOINS DE 2 000 SONT RECONNUES D’UTILITÉ PUBLIQUE.

RECONNAISSANCE D’UTILITÉ PUBLIQUE

Par un décret du 24 mai 2013, notre ONG s’est vu attri-buer la reconnaissance d’utilité publique. C’est le fruit d’un travail collectif et la reconnaissance offi-cielle de l’utilité de notre activité en faveur de l’accès à l’électricité des plus démunis. C’est aussi un gage de sérieux supplémentaire pour nos partenaires et donateurs. En France, sur 1 300 000 associa-tions, un peu moins de 2 000 sont reconnues d’utilité publique.

ALAIN LAIDETDélégué régional 1

DÉBAT À L’ASSEMBLÉE NATIONALE

Le 24 janvier 2013, nous avons organisé un colloque à l’Assemblée Nationale sur le thème « Quelle transition énergétique pour les populations démunies des pays les moins avancés ? ». Notre volonté était de réunir l’ensemble des acteurs concernés pour partager les expériences et faire des propositions concrètes d’action. Avec la participation de Madame Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et Monsieur Michel Destot, député maire de Grenoble, le colloque a réuni 200 participants pendant une matinée. Représentants de pays et d’associations du Sud, dont Madame Manivone Sumanivong et Monsieur Somphone Kavikeolar, partenaires locaux au Laos, instances gouvernementales et entreprises partenaires, chefs de

projet Electriciens sans frontières, tous ont pu confronter leurs points de vue sur le rôle de l’électricité dans le développement et les solutions envisageables pour les populations des pays les plus pauvres, dans les zones où les grandes infrastructures de distribution d’électricité ne sont ni d’actualité ni pertinentes.

BRUNO LÉCHEVINVice-président d’Electriciens sans frontières

Éclairage public sur les îles isolées autour de Guiuan, Philippines

NOS FAITS MARQUANTS



“ “LE DÉFI RECYLUM 2013-2014, C’EST PLUS DE 180 BÉNÉVOLES QUI SONT INTERVENUS DEVANT PRÈS DE 5 300 ÉLÈVES DE PRIMAIRE.

1RE SEMAINE DE L’ÉNERGIE SOLIDAIRE

Du 30 septembre au 6 octobre 2013, nous avons organisé, pour sa 1re édition, la Semaine de l’énergie solidaire. Une vingtaine d’événements ont eu lieu dans toute la France autour de conférences et tables rondes, expositions photos ou la reconstitution d’un camp de réfugiés. « Au volant d’une voiture prêtée par ERDF, 4 bénévoles de la délégation Electriciens sans frontières en Lorraine ont participé à une course de véhicules électriques afin de sensibiliser le grand public aux économies d’énergie » témoigne Fabien Mardiné. En Normandie, Valérie Jovet garde un souvenir positif de cette semaine « qui a été l’occasion de réunir autour d’un même événement regroupant exposition-photos, démonstration d’une installation solaire et conférence-débat, des associations qui œuvrent pour les pays en développement, des mairies, le Conseil régional et des bénévoles Electriciens sans frontières. »

RECYCLER ICI POUR ÉCLAIRER LÀ-BAS AVEC LE DÉFI RECYLUM

Dans le cadre d’un partenariat entre Electriciens sans frontières et Recylum, éco-organisme en charge de la collecte et du recyclage des lampes usagées, une opération a été organisée d’octobre 2013 à mai 2014 pour sensibiliser les élèves de primaire de toute la France au recyclage, à la solidarité internationale et à l’accès à l’électricité dans le monde. Ce défi a mobilisé 180 bénévoles Electriciens sans frontières qui ont échangé avec les enfants sur leur engagement et les actions menées par notre ONG. « Ces échanges ont été très enrichissants et témoignent d’un intérêt de la jeunesse pour

tout ce qui touche à la solidarité » témoigne Claudine Monnereau. « Mon intervention a montré aux élèves filles qu’une activité, a priori masculine, pouvait aussi être réalisée par des femmes. » Ce défi nous a permis d’éclairer des écoles au Pérou, Burkina Faso, Népal et Haïti. « Lors d’une intervention devant des élèves de CM2 en Ardèche, les élèves m’ont confié un courrier pour les enfants burkinabés. Une fois sur place, la précieuse lettre leur a été remise et j’espère qu’un bel exemple de solidarité entre ici et là-bas va se mettre en place. » témoigne Bernard Quinty, chef du projet à Lalgaye, Burkina Faso.

UN EXEMPLE DE TRANSFERT DE COMPÉTENCES À TIBIRI - NIGER

L’électrification par système photovoltaïque de cinq villages dans le département de Tibiri, région de Dosso au Niger en décembre 2013, illustre parfaitement la démarche de coopération entre notre ONG et la population et les autorités locales. Cette zone du Sahel ayant été interdite d’accès aux ONG par les autorités françaises pour des questions de sécurité, nous sommes intervenus par l’intermédiaire de l’association burkinabée Tin-Tua, notre partenaire depuis dix ans au Burkina Faso. Ce partenariat avait pour objectif l’équipement photovoltaïque de 14 centres d’alphabétisation et d’un centre agricole. À cette occasion, nous avions formé des techniciens de Tin Tua à l’installation et à la maintenance de ces équipements. Pour Tibiri, nous avons fait appel à leurs compétences afin de réaliser l’électrification d’une classe d’école primaire, de la case de santé et des logements des infirmiers ainsi que l’alimentation « au fil du soleil » de la station de pompage du château d’eau dans chacun des 5 villages.

ALAIN BARRIERCorrespondant Communication Partenariats 4, membre de l’équipe projet

FABIEN MARDINÉ, Délégué régional 2 et VALÉRIE JOVET, Correspondante Communication Partenariats 3

CLAUDINE MONNEREAU, Bénévole 6 et BERNARD QUINTY, Chef de projet 5

1. Ile-de-France - Nord-Pas-de-Calais - Picardie 2. Lorraine - Champagne-Ardenne 3. Haute-Normandie et Basse-Normandie 4. Bourgogne - Franche-Comté 5. Rhône-Alpes 6. Centre 7. Pays de la Loire 8. Limousin - Poitou-Charentes - Auvergne



“ÊTRE PRÉSENTS SUR 3 CHAMPS D’ACTION COMPLÉMENTAIRES : LE DÉVELOPPEMENT, L’URGENCE ET L’EXPERTISE.

ÉCLAIRAGE PUBLIC & ÉNERGIE DURABLE À BEIT SIRA – PALESTINE

Nous avons été sollicités par la ville de Montreuil, jumelée avec le village palestinien de Beit Sira, pour mener une étude d’expertise sur le réseau d’éclairage public du village. Nous avons proposé deux solutions complémentaires qui s’inscrivent dans une démarche durable : l’optimisation du fonctionnement des lampadaires existants, notamment en diminuant la puissance totale des lampes installées et l’installation d’un champ solaire (panneaux solaires) sur la toiture-terrasse de la mairie qui permet d’injecter sur le réseau des kWh produits le jour qui compenseront les consommations des lampadaires la nuit. Cette solution innovante et économique vise à réutiliser au mieux les installations existantes tout en évitant des investissements coûteux comme du stockage dans des batteries. Les travaux se poursuivront en 2014 et 2015 par la réalisation de champs solaires sur 2 écoles et un bâtiment de l’intercommunalité.

ÉCLAIRER LES BARANGAYS ET LES ÎLES ISOLÉES AUX PHILIPPINES

L’année 2013 a notamment été marquée par le passage du typhon Haiyan aux Philippines le 8 novembre. Au total, en phase d’urgence, ce sont 7 équipes et 21 bénévoles qui se sont succédés jusqu’en février 2014. Notre action s’est concentrée sur la région de Guiuan particulièrement touchée. 95 % des habitations et 100 % du réseau électrique y ont été détruits. Aux côtés des autres organisations humanitaires présentes, nous avons électrifié des camps de tentes et de

bungalows en bois destinés à reloger les milliers de familles déplacées par le typhon. En concertation avec les autorités locales et la compagnie philippine d’électricité, nous avons ramené lumière et sécurité dans les villages isolés du réseau principal et remis en état l’alimentation électrique des stations de pompage d’eau des municipalités. 650 points lumineux, 96 générateurs électriques et 28 km de câble ont ainsi été installés. Mais ce que nous retenons tous, c’est l’accueil généreux qui nous a été réservé par les Philippins qui, chaque jour, ont su relever la tête et faire un pas vers l’avenir.

DIDIER LE DOEUFFCorrespondant Communication Partenariats 7 et membre de 2 équipes aux Philippines

NOS FAITS MARQUANTS 2013

DOMINIQUE LIVÉBénévole 1, membre de l’équipe projet

FORMER DES APPRENTIS ÉLECTRICIENS AU PHOTOVOLTAÏQUE EN HAÏTI

Quatre ans après le séisme de jan-vier 2010, nous poursuivons nos actions dans les quartiers haïtiens en reconstruc-tion. 465 lampadaires solaires ont ainsi été installés dans 13 communes. Pour assurer leur pérennité, nous misons sur la formation et le transfert des compétences aux acteurs

locaux afin qu’ils se les approprient et en assurent une gestion efficace et durable. En mai 2013, avec 3 autres bénévoles, nous avons ainsi formé, pendant trois semaines, 100 apprentis électriciens à l’éclairage pho-tovoltaïque.

LUCIEN FILLEULBénévole 8, membre de l’équipe projet

1. Ile-de-France - Nord-Pas-de-Calais - Picardie 2. Lorraine - Champagne-Ardenne 3. Haute-Normandie et Basse-Normandie 4. Bourgogne - Franche-Comté 5. Rhône-Alpes 6. Centre 7. Pays de la Loire 8. Limousin - Poitou-Charentes - Auvergne



JANVIER

Projet d’accès à l’électricité et à l’eau à Tibiri, Niger

DÉCEMBRE

NOVEMBRE

MAI 2013

OCTOBRE

Novembre 2013 - février 2014 : Éclairage public des barangays et îles isolées à Guiuan, Philippines

FÉVRIER

Septembre - octobre 2013 : Semaine de l’énergie solidaireà gauche : Préparation des équipes pour le rallye de véhicules électriques (Metz)à droite : Reconstitution d’un camp de réfugiés (Chambéry)

SEPTEMBRE

Optimisation des lampadaires existants de la ville avec pose de panneaux solaires à Beit Sira, Palestine

Organisation d’un débat à l’Assemblée nationale sur le thème « Quelle transition énergétique pour les populations démunies des pays les moins avancés »

Formation de 100 apprentis électriciens au photovoltaïque en Haïti

Octobre 2013 - mai 2014 : Défi Recylumà gauche : Vous êtes 180 bénévoles à être intervenus dans des classes plus curieuses les unes que les autres. Bravo !à droite : Préparation de l’électrification d’une école à Puerto Maldonado, Pérou



124actions en cours

35pays

AGIR POUR L’ACCÈS À L’ÉLECTRICITÉ ET À L’EAU

NOS ACTIONS

L’année 2013 confirme à la fois le dynamisme de nos équipes et l’appui

renforcé de nos partenaires : 43 nouveaux projets présentés en Commission

des projets, plus de 2 400 000 € de ressources financières. Nous observons une

affectation équilibrée de nos actions entre des projets inscrits dans des programmes

pluriannuels et des projets de taille plus modeste : tous sont complémentaires.

Le bilan des missions réalisées montre aussi notre capacité à tirer parti des missions

de réalisation pour instruire, sur le terrain, de nouvelles actions.

Les chiffres et le bilan qui suivent ne révèlent que la partie émergée de nos

activités. N’oublions pas le travail collectif et exigeant des équipes bénévoles et

salariées pour instruire et monter de nouveaux projets, le temps consacré à mériter

la confiance de nos partenaires et à trouver de nouveaux financements pour nos

actions. Enfin, la disponibilité et l’engagement de tous ceux qui se mobilisent pour

permettre l’accès à l’électricité des plus démunis.

JEAN-PIERRE CERDAN, Secrétaire général et responsable de la Commission nationale des projets

“

Afrique du Sud

Mozambique

Swaziland

Madagascar

Cameroun

République Démocratique

du Congo

République du Congo

République Centrafricaine

Algérie

Mali

Niger

Éthiopie

Jordanie

Liban

Bénin

TogoBurkina

Faso

Guinée

SénégalHaïti

Pérou

Honduras Guinée-Bissau

Maroc

Mauritanie

1

16

11

23

6

1

1

1

1

11

1

3

1 65

8

72

2

4

2

18

18

Kenya

Tanzanie

5

action de développementaction d’expertiseaction d’urgenceaction de développement + action d’expertise

nombre de projets par pays3



Kirghizistan

Bangladesh

Népal

Cambodge

PhilippinesMyanmar

Laos

1

3

3

3

11

1

43nouveaux projets

présentés en Commission des projets

30nouveaux projets

acceptés

Projets utilisant uniquement des énergies renouvelables (solaire, petite installation hydraulique)

Projets avec mix énergétique (énergies renouvelables/raccordement au réseau électrique du pays/groupe électrogène)

Projets utilisant uniquement des énergies fossiles (groupes électrogènes)

Lapartbelleauxénergiesrenouvelables

5837

5

%

Lesactionsdedéveloppementrestentnotrecœurd’action

Projets de développementActions d’expertiseActions d’urgence

102

202

L’Afriqueaccueille lamajoritédenosprojets

Afrique CaraïbesAsie Moyen-OrientAmérique latine

134

11

94

2



Avant l’arrivée de l’électricité dans une école à Tori Bossito, Bénin

ÉDUCATION

NOS ACTIONS

1. Rural Electrification and Development in the Philippines : Measuring the Social and Economic Benefits, UNDP/World Bank Energy Sector, mai 2002.2. ibid.

3. Antonia C. Jiminez, Tom Lawand, Renewable Energy for Rural Schools Golden, US National Renewable Energy Laboratory, novembre 2000.

Une personne ayant accès à l’électricité peut espérer

avoir un revenu entre 37 et 47 $ de

plus qu’une personne sans

électricité, à un niveau d’éducation

égal 1

CHIFFRES Une étude américaine menée aux Philippines montre que les personnes ayant accès à l’électricité prolongent leurs études de 2 ans par rapport aux personnes sans accès à une énergie efficiente 2.

Une personne ayant accès à l’électricité peut espérer avoir un revenu entre 37 et 47 $ de plus qu’une personne sans électricité, à un niveau d’éducation égal 2.

ENJEUXL’éducation, dont les bienfaits ne sont plus à démontrer, est facilitée par un accès à l’électricité. Les quelques études existantes sur le sujet montrent un lien entre le niveau d’accès à l’électricité, le niveau d’éducation et le niveau de revenus 3. Un plus haut niveau d’éducation permet à la population d’accéder à de meilleurs revenus et à un meilleur niveau de vie. Or la quasi-totalité des écoles des villages isolés d’Afrique subsaharienne, d’Asie du Sud-Est et d’Amérique latine manquent encore d’un accès durable à une énergie efficace, fiable et abordable, obligeant les enfants à quitter l’école faute de lumière plutôt que d’y rester faire leurs devoirs.

L’électrification des salles de classe contribue à apporter aux élèves et professeurs de meilleures conditions de travail en fin de journée. La lumière permet aussi la mise en place de cours d’alphabétisation pour les adultes en soirée.

Une école disposant d’un accès à l’électricité peut bénéficier d’ordinateurs avec parfois un accès Internet, permettant aux élèves de s’initier aux outils informatiques et d’avoir accès, pour l’équipe enseignante, à de nouveaux contenus pour la préparation de leurs cours. Grâce à certains programmes spécifiques, des écoles se dotent parfois de tableaux numériques interactifs remplaçant ainsi les livres que les élèves doivent partager. De plus, l’électrification des écoles en zones isolées et leur équipement en matériel informatique contribuent à freiner l’exode des équipes enseignantes vers les grandes villes. C’est aussi pour cette raison qu’il est important d’éclairer les logements des enseignants pour les inciter à rester dans les villages.

En zone rurale, l’école joue finalement souvent le rôle de lieu de rencontre et d’échanges pour la communauté. Son électrification permet à la population locale d’avoir un endroit où se réunir et organiser des événements, renforçant ainsi le lien social.

LE SAVIEZ-VOUS ?L’accès à l’électricité impacte les conditions d’apprentissage mais aussi la qualité de l’éducation. Une école éclairée en soirée, c’est un enseignant qui peut préparer sa leçon du lendemain ou proposer des cours de soutien.



ÉCOLES ET POSTES DE SANTÉ À PUERTO MALDONADO

SOLLICITATION : nous intervenons suite à la demande de l’association péruvienne Apronia pour l’électrification des écoles et des postes de santé de villages situés au cœur de la forêt amazonienne. Ce pro-gramme d’électrification de structures de services collectifs concerne 110 villages et a débuté en 2009.

OBJECTIF : contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et des soins et permettre ainsi à la population de rester vivre dans ces lieux reculés tout en bénéfi-ciant de services élémentaires.

PROJET : en août 2013, nous avons électrifié les écoles et les centres de santé de 5 vil-lages dans la région de Madre de Dios grâce à l’installation de kits photovoltaïques.

PÉRENNITÉ : pour garantir la pérennité de l’action, nous formons des techniciens locaux à l’exploitation quotidienne des installations. Des accords ont été signés avec les minis-tères de l’éducation et de la santé pour le fi-nancement de la maintenance et le remplace-ment du matériel.

ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES DE DEOSA

SOLLICITATION : la demande d’interven-tion émane du comité de village de Deosa pour électrifier le principal établissement scolaire secondaire du village et ses 4 écoles primaires.

OBJECTIF : contribuer à l’amélioration des conditions d’enseignement et d’apprentis-sage des professeurs et élèves de Deosa.

PROJET : nous avons installé une turbine hydro-électrique produisant de l’électricité pour les bâtiments scolaires. Des projecteurs installés à l’extérieur permettent aux élèves habitant près des écoles de jouer le soir dans la cour et aux villageois de s’y réunir. L’élec-tricité produite est également utilisée par les villageois pour alimenter l’ensemble des maisons du village.

PÉRENNITÉ : une personne a été formée à l’installation et la maintenance des installa-tions et un comité villageois a été créé pour veiller à l’entretien des installations.

DE L’ÉLECTRICITÉ SOLAIRE POUR KOUBA

SOLLICITATION : l’association villageoise Kouba Kambeng et l’association ANIMA (Association Nyonaise d’Interventions Mé-dicales en Afrique) nous a contacté pour mener à bien l’électrification solaire d’un certain nombre de structures collectives du village de Kouba, situé en Casamance.

OBJECTIF : contribuer à l’amélioration des conditions d’éducation des 310 enfants sco-larisés et d’accès aux soins des 2 000 habi-tants de Kouba.

PROJET : en novembre 2013, nous avons construit une centrale de production d’élec-tricité photovoltaïque pour alimenter en électricité le dispensaire, la maternité, l’école et les logements des enseignants.

PÉRENNITÉ : nous avons assuré la forma-tion d’une équipe technique pour l’exploita-tion et la maintenance des installations et sensibilisé la population, les élèves et les enseignants aux risques électriques. L’asso-ciation Kouba Kambeng dispose d’un comité d’électrification dont les ressources pro-viennent de l’organisation de projections de films, la recharge de téléphones…

PÉROU NÉPAL SÉNÉGAL

ELECTRICIENS SANS FRONTIÈRES TOUJOURS MOBILISÉE EN HAÏTI

Le 10 janvier 2010, l’île d’Haïti était touchée par un violent séisme faisant des centaines de milliers de victimes. Près d’1,5 million de personnes se sont retrouvées sans abri suite à la destruction de leur habitation. 4 000 écoles ont été détruites, plus de 30 000 élèves et 1 400 enseignants ont péri. La reconstruction d’Haïti et le retour à la vie normale de sa population passent notamment par la réhabilitation de ses établissements scolaires. Nous continuons à mettre notre expertise et nos compétences au service de projets d’électrification d’écoles. En 2013, nous avons instruit de nombreuses sollicitations qui, pour certaines (écoles de Cabaret, Gressier et Meyer) seront réalisées au cours de l’année 2014.

Depuis 2012, nous travaillons avec l’association Haïti Futur sur un programme d’électrification solaire de 1 000 écoles haïtiennes, destiné à permettre, notamment, le déploiement de tableaux numériques interactifs. Accompagnés d’une formation dédiée, ces tableaux numériques permettront aux enseignants de pratiquer une pédagogie plus interactive et plus adaptée à des enfants qui, pour certains, ont déserté l’école après le tremblement de terre. Ce projet emblématique et innovant est soutenu par l’Ambassade de France et la Banque mondiale et coordonné par le Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications haïtien, qui a choisi de faire appel à Electriciens sans frontières pour assurer la maîtrise d’œuvre déléguée de l’électrification des établissements scolaires. Les premières installations doivent voir le jour courant 2014.



SANTÉ

CHIFFRES 72 % des structures de santé de 11 pays d’Afrique subsaharienne ont un accès partiel à l’électricité et subissent des coupures de courant de plus de 2 h pendant les heures de service, selon une récente étude 2.

26 % des structures médicales étudiées n’ont absolument aucun accès à l’électricité 2.

ENJEUXL’accès à l’électricité et la qualité des soins dont bénéficie une population sont intimement liés : un accès durable à une source d’énergie fiable et sécurisée permet à la fois un meilleur équipement des centres de santé et l’amélioration significative de la prise en charge et du suivi des patients.

Les centres de soins des zones isolées sont peu raccordés au réseau national d’électricité car souvent trop éloignés. Dans la meilleure des situations, ils fonctionnent à l‘aide de groupes électrogènes pour alimenter quelques points lumineux. Au pire, les accouchements se font à la lampe à pétrole ou à la lampe torche coincée entre le cou et l’épaule de la sage-femme. Répondre à l’ensemble des besoins électriques de ces structures est donc un véritable enjeu de développement, qui entre pleinement dans l’atteinte des OMD identifiés par les Nations Unies.

La mise en place d’une alimentation électrique fiable dans les centres de santé permet une meilleure prise en charge des patients, les consultations pouvant se faire désormais de jour comme de nuit.

Elle permet également l’acquisition de nouveaux équipements comme des réfrigérateurs – indispensables à la conservation des vaccins–, des appareils de laboratoire, de petite chirurgie ou de radiologie, mais aussi du matériel informatique qui permet d’optimiser le suivi des consultations.

Enfin, elle améliore les conditions de travail des équipes médicales qui, plus satisfaites, sont plus enclines à continuer à travailler en zones isolées, assurant ainsi un service de santé de proximité aux populations locales éloignées des grandes villes.

Électrification d’un centre de santé à Déosa, Népal

NOS ACTIONS

Seuls

2 %des structures

de santé de 11 pays d’Afrique

sub-saharienne ont un accès

fiable à l’électricité 1

1. Heather Adair-Rohanet al., Glob. Health Sci. Pract., août 2013.2. ibid.



FIABILISATION DES INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES DU CENTRE MÉDICAL DE SAPONÉ

SOLLICITATION : nous avons été sollicités par l’association « Solidarité Santé » pour la sécurisation des installations électriques du centre médical avec antenne chirurgicale du village de Saponé. Alimenté par des panneaux solaires, des groupes électrogènes et raccor-dé au réseau depuis 2009, il subit néanmoins de fréquentes coupures d’électricité, ce qui nuit à la qualité des soins et au travail du personnel et empêche la pratique de certains examens tels que les échographies.

OBJECTIF : fiabiliser et sécuriser l’alimen-tation électrique du centre en optimisant le mix énergétique disponible afin d’améliorer l’efficacité du personnel soignant et renforcer ses capacités d’intervention, évitant aux po-pulations locales de longs et onéreux dépla-cements à Ouagadougou pour des examens spécifiques.

PROJET : nous avons audité les installations électriques existantes afin de définir par la suite les travaux de mise en conformité et d’optimisation à réaliser.

PÉRENNITÉ : afin de garantir la pérennité du projet une équipe technique a été formée à l’exploitation et la maintenance des instal-lations.

ACCÈS À L’ÉLECTRICITÉ DANS CINQ CENTRES DE SANTÉ À MOSANGO

SOLLICITATION : l’Association Aide Médicale au Congo (AMC) nous a sollicité pour électrifier 5 centres de santé dans la région de Monsa-go (Mulutu, Kasay, Kinzamba, Kinzenzengo et Kitambo).

OBJECTIF : lutter contre la mortalité infan-tile et les maladies endémiques en mettant en place de meilleures conditions de fonction-nement des centres de santé.

PROJET : nous avons conçu une solution hy-bride à base de panneaux photovoltaïques et d’un groupe électrogène de secours dans le centre de soins et les logements des infirmiers à Kasay et Mulutu. Lors d’une 2e mission prévue en 2014, nous électrifierons un hôpital et un centre de santé supplémentaire, contrôlerons les installations réalisées en 2013 et mettrons en service les réfrigérateurs dont disposeront alors Kasay et Mulutu.

PÉRENNITÉ : une campagne de sensibilisa-tion à la bonne utilisation des installations a été menée auprès du personnel médical. Des formations ont été dispensées aux personnes identifiées pour leurs compétences tech-niques. Enfin, nous nous sommes assurés de l’existence d’un fonds de gestion pour financer les travaux de maintenance.

ACCÈS À L’ÉLECTRICITÉ POUR LES DISPENSAIRES, LES HÔPITAUX ET LES ÉCOLES DE SAVALOU ET NATITINGOU

SOLLICITATION : nous intervenons suite à la demande de l’ONG Action Bénin Solidarité afin d’apporter une réponse technique fiable et pérenne aux problèmes de coupures de cou-rant dans les dispensaires, les hôpitaux et les écoles de 13 villages de Savalou et Natitingou.

OBJECTIF : minimiser les risques sanitaires lors des opérations chirurgicales, améliorer la prise en charge de nuit et permettre de meil-leures conditions d’apprentissage et d’ensei-gnement dans les écoles.

PROJET : pour pallier les coupures récurrentes subies par un centre de santé déjà raccordé au réseau, nous l’avons équipé d’un groupe élec-trogène. Les dispensaires et écoles ne sont quant à eux pas raccordés au réseau élec-trique. Des panneaux photovoltaïques ont été installés dans les écoles et centres de santé de 4 villages, ainsi que des lampadaires solaires pour assurer l’éclairage public des places cen-trales et contribuer à renforcer le lien social et la sécurité des personnes. Les structures des 9 autres villages seront équipées en 2014.

PÉRENNITÉ : dans chaque village, une per-sonne est employée pour assurer un service de recharge de téléphones portables. Les revenus financeront le renouvellement des batteries, le remplacement des ampoules et le salaire de l’employé.

BURKINA FASO RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

BÉNIN

SOLLICITATION : la Croix-Rouge camerou-naise nous a sollicités pour l’électrification et l’alimentation en eau du centre de santé de Manga, situé au nord du pays.

OBJECTIF : assurer l’approvisionnement en eau en quantité suffisante pour couvrir les be-soins du centre de santé et contribuer ainsi à l’amélioration des conditions d’hygiène.

PROJET : nous avons réalisé un forage et un pompage solaire alimentant un réservoir tampon qui ont permis au centre de santé et

à la population de bénéficier d’un accès direct à l’eau.

PÉRENNITÉ : des formations à la mainte-nance de base ont été dispensées auprès du personnel du centre de santé et un contrat avec une entreprise locale a été signé pour les interventions plus lourdes. Un comité de gestion de l’eau est responsable de la collecte des redevances auprès de la population locale dont la somme sera allouée à la maintenance et au remplacement du matériel.CAMEROUN

DE L’EAU POUR LE CENTRE DE SANTÉ DE MANGA



EAU

CHIFFRES 780 millions de personnes dans le monde n’ont pas accès à une source d’eau améliorée, soit environ une personne sur neuf 2.

2,5 milliards de personnes n’ont pas accès à un assainissement adéquat 2.

Plus de 3,4 millions de personnes meurent chaque année de pathologies liées à l’eau, à l’assainissement ou à l’hygiène. 99 % de ces décès ont lieu dans les pays en développement 2.

Le manque d’accès à l’eau potable, à un assainissement et à une hygiène appropriés sont l’une des principales causes des maladies diarrhéiques, deuxième facteur de mortalité des enfants de moins de 5 ans 2.

ENJEUXL’accès à l’eau et à l’électricité partagent 3 grands enjeux communs : répondre à la croissance de la demande poussée par l’augmentation démographique ; limiter le changement climatique et assurer la gestion durable des ressources ; réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations les plus défavorisées. Associés, ils permettent de couvrir une large variété de besoins essentiels au développement humain et économique des populations les plus pauvres.

Faciliter l’accès à une eau de qualité grâce à l’électricité a pour conséquence une baisse de la morbidité et de la mortalité, notamment infantile, dans des régions où les enfants meurent encore de diarrhées.

Relier un puits à une pompe solaire ou construire des bornes-fontaines allège la corvée d’eau des femmes et des enfants qui peuvent consacrer plus de temps à des activités professionnelles, éducatives ou simplement à des loisirs.

L’eau peut aussi irriguer un maraîchage, dont les cultures serviront à la fois à nourrir le village et à lui apporter un revenu quand elles sont vendues sur les marchés locaux.

La garantie d’un accès à l’eau grâce à un système d’irrigation durable assure ainsi à la population une sécurité alimentaire essentielle en période de sécheresse.

LE SAVIEZ-VOUS ?Une douche de cinq minutes utilise plus d’eau qu’un habitant de bidonville d’un pays en développement n’en utilise pour une journée entière 2.

NOS ACTIONS

780millions de

personnes dans le monde n’ont pas accès à une

source d’eau améliorée, soit

environ une personne sur

neuf 1

1. www.water.org2. ibid.

Pompe à eau destinée à être reliée à un château d’eau à Kassakongo, Burkina Faso



ALIMENTATION EN EAU PAR POMPE SOLAIRE DU VILLAGE DE SVAY SAR

SOLLICITATION : nous avons été sollicités par l’Association pour le Développement de la commune de Svay Sar pour résoudre les problèmes d’approvisionnement en eau du vil-lage, situé au nord du Cambodge. Les puits actuels sont peu profonds, souvent asséchés et souillés, ce qui a des consé-quences sur la qualité de l’eau et la santé des habitants.

OBJECTIF : contribuer à l’amélioration des conditions sa-nitaires en garantissant aux 4 000 personnes résidant à Svay Sar un accès à une eau de qualité toute l’année.

PROJET : nous avons fait réaliser 2 forages profonds et avons installé des pompes alimentées par des panneaux solaires, qui approvisionnent plusieurs bornes-fontaines dans le village.

PÉRENNITÉ : afin de nous assurer de la pérennité du projet, nous avons dispensé une formation sur la gestion des eaux usées et l’assainissement.

DE L’EAU POUR LES CENTRES DE DSCHANG ET BAFOU

SOLLICITATION : le projet émane d’une demande de l’ONG Caritas Genève pour résoudre les problèmes électriques et d’alimentation en eau du centre des jeunes aveugles de Dschang. Celui-ci accueille des enfants et adolescents aveugles, pour la plupart orphelins ou abandonnés, et leur permet d’apprendre le braille et de poursuivre leur scolarité. L’annexe à Bafou, à 20 km, est un centre de formation professionnelle aux techniques agricoles pour les jeunes adultes aveugles.

OBJECTIF : améliorer les conditions d’apprentissage dans les 2 centres, pour les 40 enfants et adolescents aveugles de Dschang et les 50 apprentis aveugles de Bafou.

PROJET : nous avons alimenté en eau l’annexe de Bafou et réalisé l’alimentation de 3 bornes-fontaines par une pompe immergée : une pour le centre d’appren-tissage et deux pour les villageois. Nous avons également réparé l’alimentation électrique du château d’eau de Dschang.

PÉRENNITÉ : un comité de gestion a été mis en place pour percevoir une rede-vance sur le prélèvement de l’eau aux bornes-fontaines. Les montants perçus sont exclusivement alloués à l’entretien du réseau d’eau et la maintenance de la pompe immergée.

CAMBODGE CAMEROUN

L’arrivée de l’eau, Madagascar



Vente de produits locaux, Burkina Faso

DÉVELOPPEMENT D’ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

CHIFFRES En 2012, 1,3 milliard de personnes, soit 22 % de la population mondiale, vivent toujours sous le seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,25 dollar par jour 1.

Dans la plupart des pays les moins avancés, la majorité des revenus des ménages provient de sources agricoles (agriculture, élevage et production de cultures) 2.

Le secteur de l’industrie représentait seulement 7 % de l’emploi total des pays les moins avancés en 2000 et devrait atteindre les 10 % en 2018 2.

Les activités de services progresseraient quant à elles de 22 % en 2000 à 27 % en 2018 2.

77 % des personnes qui sortent de la pauvreté le font grâce à des initiatives individuelles (création d’activité) 4.

ENJEUXL’absence d’électrification est un frein au développement économique des pays les moins avancés. Sans électricité, la productivité est très faible, ce qui signifie une faible production par personne, de faibles revenus et donc des difficultés à sortir de la pauvreté.

Des données publiées par le PNUD en 2004 montrent le lien étroit entre l’augmentation de la consommation d’énergie, notamment pour les activités économiques et le niveau de revenus de la population, particulièrement en Afrique subsaharienne. Ainsi une augmentation de la consommation d’électricité s’accompagne d’une amélioration radicale du niveau de vie 4 et peut à long terme être mise en corrélation avec une baisse des taux de mortalité infantile, d’analphabétisme et de fertilité, ainsi qu’une hausse de l’espérance de vie.

L’accès à des services énergétiques modernes :

permet à la population de poursuivre ses activités à la tombée du jour et crée des opportunités de création d’activités manuelles (artisanat), sources de revenus supplémentaires ;

donne la possibilité d’accroître les revenus de l’agriculture et de l’élevage grâce à l’utilisation de machines qui permettent de gagner du temps tout en augmentant la production et aussi grâce à une irrigation facilitée par des pompes solaires. Ces productions peuvent être conservées dans de bonnes conditions, faire l’objet d’une transformation agroalimentaire et être vendue sur les marchés locaux ;

offre des opportunités d’emploi supplémentaires qui permettent aux agriculteurs de diversifier leurs sources de revenus, réduisant ainsi les risques inhérents aux moyens de subsistance qui dépendent de l’agriculture et génèrent de nouvelles opportunités commerciales telles que le traitement agro-industriel de base, la charpenterie, la soudure et les activités dépendant de la réfrigération ;

permet une productivité accrue grâce à l’utilisation d’ordinateurs, de téléphones mobiles et d’Internet ;

peut engendrer la création d’une petite entreprise par l’électricien, préalablement formé et en charge

de la maintenance des installations.

NOS ACTIONS

1. Moving Out of Poverty, Narayan, Patti & Kapoor, 2009.2. ibid.

3. Énergie : vers la fourniture de services en faveur des Objectifs du Millénaire pour le Déve-loppement, Banque Internationale pour la Re-construction et le Développement/La Banque Mondiale et le Programme des Nations Unies pour le Développement, 2005.4. ibid.

77 %des personnes qui sortent de la pauvreté le font grâce à

des initiatives individuelles 3



DE L’ÉLECTRICITÉ POUR LA FERME AGROPASTORALE DE MOSSENDJO

SOLLICITATION : l’association « Louessé Diaspora Solidarité » nous a sollicités pour participer à l’ins-tallation et l’alimentation d’un atelier de transforma-tion et de commercialisation du manioc au sein d’une ferme agropastorale. Cette nouvelle activité s’ajoute à une activité de pisciculture débutée en 2011 et à un élevage d’aulacodes, gros rongeur d’Afrique subsaha-rienne réputé pour sa viande.

OBJECTIF : diminuer la pénibilité du travail des femmes dans la préparation des pains de manioc et améliorer l’autosuffisance alimentaire dans le bassin de la Louéssé. Ce projet participera aussi à la création d’emplois dans la région de Mossendjo qui compte 41 000 habitants, assurera des revenus aux paysans et alimentera le marché national en denrées alimen-taires de base.

PROJET : nous avons réalisé l’alimentation électrique de l’atelier de transformation du manioc en pain et sa mise en exploitation. En parallèle, l’équipe de bé-névoles a électrifié l’hôpital et éclairé la salle d’ac-couchement de la maternité, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions de soins et d’accueil des patients.

PÉRENNITÉ : l’ensemble du personnel en charge de l’entretien et de la maintenance des installations élec-triques a reçu une formation de base dans ce domaine et deux personnes ont été plus spécifiquement formées aux premiers dépannages. Ces deux techniciens ont en-suite sensibilisé eux-mêmes les différents acteurs de la ferme et de l’hôpital à l’utilisation et à la gestion de l’électricité.

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

AIDE AU DÉVELOPPEMENT DE L’ÉLEVAGE DE CREVETTES À KRIBI

SOLLICITATION : l’association Bleu Cameroun a fait appel à nos équipes pour l’accompagner dans son projet Aquasol qui, face au déclin de la pêche aux crevettes, a pour but de développer la pénéiculture (élevage des crevettes) familiale au Cameroun.

OBJECTIF : aider les communautés Sawa de la région de Douala et Kribi à se structurer et développer des micro-uni-tés familiales d’aquaculture de crevettes.

PROJET : nous avons effectué une mission d’études préliminaires en sep-tembre 2013, 1re étape d’un programme en trois phases : la fiabilisation du la-boratoire, l’alimentation électrique de la ferme école et l’alimentation d’une ou plusieurs fermes familiales. Elle a permis d’identifier les acteurs locaux, d’établir un premier diagnostic des solu-tions électriques à mettre en place et de collecter les informations nécessaires à l’exploitation et au déploiement des fermes familiales.

PÉRENNITÉ : un programme de for-mation est inclus pour assurer l’auto-nomie des acteurs locaux dans la mise en œuvre des fermes et la maintenance des équipements.

CAMEROUN

DÉVELOPPER LA PRODUCTION D’UN CENTRE DE FABRICATION DE KARITÉ ET D’UNE SAVONNERIE À YONA

SOLLICITATION : la Fondation SEMAFO nous a contactés pour électrifier les locaux du centre de production de karité, la savonnerie de Yona ainsi que le centre de santé de Mana.

OBJECTIF : rendre plus performant le centre de transformation du karité et la savonnerie en réduisant les coûts de fonc-tionnement et ainsi permettre d’améliorer les résultats économiques grâce à une plus grande autonomie de gestion.

PROJET : la solution retenue est l’instal-lation de panneaux photovoltaïques pour alimenter les locaux du centre de trans-formation du karité et d’un congélateur solaire. Nous avons choisi de réaliser le projet à distance en nous appuyant sur les compétences de l’installateur local rencontré lors d’une précédente mission et l’appui de la Fondation SEMAFO.

PÉRENNITÉ : l’installateur local a été chargé de former le groupement de femmes et les membres du comité de ges-tion à la maintenance des installations.

BURKINA FASO

LE SAVIEZ-VOUS ?On compte plus de 6 milliards d’abonnés à la téléphonie mobile dans les pays en développement. Améliorer les opportunités d’accès à l’énergie pour la recharge des téléphones permet de favoriser l’entreprenariat et d’améliorer la productivité des initiatives économiques locales.

Selon une étude de l’UNESCO publiée en avril 2014, dans les pays où le taux d’analphabétisme est élevé et l’accès aux livres limité, des centaines de milliers de personnes utilisent aujourd’hui leur téléphone mobile pour lire 3.



Formation à l’électricité à Kpele Tutu, Togo

FORMATION ET TRANSFERT DE COMPÉTENCES

CHIFFRES100 % de nos projets incluent une formation de base des bénéficiaires qui permet aux personnes identifiées de maîtriser l’essentiel des techniques de maintenance des installations électriques mises en place, et qui sensibilise les bénéficiaires aux règles de base de sécurité et d’usage de l’électricité et de l’eau.

ENJEUXL’implication des bénéficiaires, aussi bien dans les projets de développement que dans ceux d’urgence et de reconstruction, est une condition de réussite et un des principes d’action que nous appliquons dans la totalité de nos actions

Les faiblesses au niveau du savoir-faire technique et de la gestion, ainsi que les difficultés à trouver le personnel compétent pour la maintenance des installations représentent un réel défi pour la pérennisation des projets d’aide au développement.

Les formations que nous intégrons à nos projets ont pour but de pallier ce manque. Elles sont dispensées par les équipes de bénévoles pour renforcer les compétences des bénéficiaires locaux et assurer ainsi la pérennisation des installations réalisées.

Le transfert des connaissances permet d’assurer la bonne gestion des installations et est essentiel pour assurer une réelle appropriation de celles-ci et une plus longue durée de vie du matériel installé.

Enfin, la formation de techniciens permet à plus long terme la réplication des projets. Le renforcement des capacités des bénéficiaires peut en effet donner lieu à des initiatives locales visant à répliquer les installations électriques. L’acquisition de compétences techniques permet aux bénéficiaires de lancer leurs propres projets.

NOS ACTIONS

100 % de nos projets incluent une

formation des bénéficiaires pour assurer la pérennité

des installations



UN CHANTIER ÉCOLE À KINDIA

SOLLICITATION : Coopération Atlantique Guinée 44 (CA-G44) nous a sollicités pour l’électrification et l’installa-tion d’un générateur photovoltaïque dans la salle informa-tique de la bibliothèque de Kindia et dans le même temps pour former de jeunes apprentis.

OBJECTIF : permettre aux jeunes et moins jeunes d’avoir accès à l’informatique et aux apprentis électriciens de connaître les normes électriques pour réaliser des ins-tallations électriques fiables, conformes et sûres. Cette formation est un vrai plus dans leur vie professionnelle, non seulement pour travailler eux-mêmes en sécurité, mais aussi pour promouvoir des installations électriques de qualité. Les acquis de cette formation sont aussi un atout sur leur CV pour trouver un emploi.

PROJET : nous avons animé un chantier école dans la salle informatique de la bibliothèque de Kindia. Après avoir sensibilisé 8 apprentis électriciens et 4 profession-nels aux normes électriques intérieures, nous avons réa-lisé l’installation pratique de l’électricité pour 15 ordina-teurs, alimentés par des panneaux photovoltaïques.

PÉRENNITÉ : la mise en place d’un responsable mainte-nance et sa formation permet d’assurer la pérennité des équipements, CA-G44 prend en charge son financement.

LUMIÈRE ET EAU POUR LE DÉVELOPPEMENT DU CANTON À KPELE TUTU DAWLOTU

SOLLICITATION : nous intervenons suite à la sollicitation des villageois du canton de Kpélé Tutu Dawlotu. Cette demande fait suite à un précédent projet dans la même région qui avait permis l’électrification de 8 établissements sco-laires, d’un dispensaire et l’accès à l’eau de 4 sites scolaires et du dispensaire.

OBJECTIF : électrifier les bâtiments d’une case de santé, d’une école et d’un bâti-ment multifonctions (salle de formation agricole, bibliothèque informatique, ac-tivités génératrices de revenus), réaliser l’éclairage public de la place du marché et mettre en place un réseau de distribution d’eau.

PROJET : en 2013, nous avons animé une formation pour la maintenance des installations (panneaux, batteries, onduleur, régulateur, rôle des organes de sécu-rités) auprès de 9 stagiaires. En parallèle, nous avons réalisé, avec les stagiaires, le générateur photovoltaïque et les installations électriques intérieures de la case de santé (infirmerie, salle de repos, logements infirmiers) et de l’école de Gueba-kui. Nous avons également accompagné les membres du comité villageois dans la mise en place d’un groupe de gestion des installations électriques de la case de santé qu’une association locale suivra pendant 3 ans.

PÉRENNITÉ : Le village de Guebakui sert de site pilote et permettra la repro-duction de la solution étudiée sur les 5 autres villages du canton. Des activités génératrices de revenus pourront être mises en place pour assurer la prise en charge des équipements. Un groupe de femmes sera impliqué à la gestion des bornes-fontaines, une stagiaire est présente depuis 2010 dans l’équipe formée. Suite au projet, un jeune a repris ses études à Lomé, ses frais d’inscription ont été pris en charge en contrepartie d’une visite technique de tous les sites du projet pour faciliter la maintenance des installations.

GUINÉE TOGO

“ “LES FORMATIONS QUE NOUS INTÉGRONS À NOS PROJETS […] SONT DISPENSÉES PAR LES ÉQUIPES DE BÉNÉVOLES POUR RENFORCER LES COMPÉTENCES

DES BÉNÉFICIAIRES LOCAUX ET ASSURER AINSI LA PÉRENNISATION DES INSTALLATIONS RÉALISÉES.



Déroulage de câble, Bénin

UN OBJECTIF PARTAGÉ : FAIRE RECULER LA PAUVRETÉ ÉNERGÉTIQUE

ILS NOUS SOUTIENNENT

En 2013, Electriciens sans frontières a maintenu son cap : mobiliser un nombre croissant d’acteurs de la filière électrique française et de la société civile autour des enjeux que revêt l’accès à l’électricité dans les pays les plus démunis et cela dans une démarche de responsabilité collective et partagée.

PARTENARIATS ONG - ENTREPRISESSi cela a pu être le cas par le passé, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ne peut aujourd’hui se limiter à des opérations de communication ou s’illustrer par des actions qui ne seraient pas en adéquation avec l’activité et la philosophie de l’entreprise. Cette responsabilité fait partie des préoccupations des acteurs économiques attentifs aux attentes de leurs collaborateurs, clients, actionnaires, des pouvoirs publics et plus largement de la société civile.

Un partenariat ONG – Entreprise, quelle que soit la taille de l’entreprise, nécessite d’être pensé autour de 3 piliers : pérennité – sens et sincérité – réciprocité. Inscrit sur le long terme, dans une dynamique « gagnant – gagnant », le partenariat permet ainsi de développer conjointement une relation forte et significative.

Des collaborateurs se mobilisent au sein d’Electriciens sans frontièresIls nous permettent de bénéficier de leur expertise, ils acquièrent de nouvelles compétences, s’imprègnent d’une autre réalité au sein d’une association dont le sérieux et le professionnalisme sont reconnus par leur employeur. L’entreprise, elle, fait la preuve de l’excellence de ses collaborateurs, leur permet de donner une valeur nouvelle à leur activité, accroît la solidarité au sein des équipes et les fédère autour d’une action solidaire concrète.

Du partenariat peut naître l’innovation durable !Reproduire à l’identique les solutions des pays du « Nord » dans les contextes des pays du « Sud » est-ce la stratégie la plus efficace ? Développer et adapter de nouveaux modèles économiques, de nouvelles solutions techniques, tels sont les enjeux du développement pour qu’il soit véritablement

“ “

UN PARTENARIAT DURABLE NÉCESSITE D’ÊTRE PENSÉ AUTOUR DES PILIERS PÉRENNITÉ, SENS, SINCÉRITÉ ET RÉCIPROCITÉ.



en adéquation avec les besoins des populations concernées, le contexte local, et, de fait, durable. Ces réflexions menées avec l’ensemble des parties prenantes, et notamment les entreprises, participent à la pertinence et à la réussite des solutions élaborées.

Co-construire des actions avec l’entreprise et ses parties prenantes pour développer une relation et des liens fortsL’entreprise et ses collaborateurs peuvent agir de différentes façons pour soutenir un ou des projets menés par notre ONG. Cela vise à mobiliser chacun des acteurs impliqués autour d’un enjeu transverse, global et fédérateur : le développement de l’accès à l’électricité dans les pays en développement. Pour lever des fonds et susciter des vocations, ils associent leurs clients et fournisseurs et, de là, découlent une relation collaborative différenciante et fidélisatrice qui impacte positivement l’ensemble des relations futures.

DOMINIQUE MAILLARDPrésident du directoire de RTE

C’est au cœur de l’énergie bénévole déployée par les salariés qu’a toujours résidé le sens de notre engagement avec Electriciens sans frontières. Ce soutien est le prolongement naturel des valeurs de solidarité et de l’engagement de nos salariés en faveur du développement durable, au bénéfice de la collectivité. Par leur investissement lors de missions ou dans la vie de l’organisation, les

hommes et les femmes de RTE mettent à disposition leur savoir-faire. Par là même, ils s’enrichissent de nouvelles compétences. Mais ce dont témoignent le plus nos salariés investis, c’est la richesse des échanges et du partage avec des bénévoles d’autres horizons. Ces aventures humaines sont un motif de fierté et de motivation essentiel.

Tandis que notre entreprise se consacre à des ouvrages de grande envergure, la Fondation Alstom a pour ambition d’agir en faveur des personnes isolées des réseaux de distribution. Dans le cadre de cette action, nous avons recherché un partenaire sur le long terme pour nous appuyer et avons sélectionné Electriciens sans frontières, pour la première fois en 2013, en finançant deux projets.Cette première coopération a permis de mieux connaître l’association et ses membres. Nous avons ainsi eu l’opportunité de rencontrer des volontaires très compétents et ex-périmentés, mais aussi et surtout extrêmement passionnés et impli-qués dans leurs projets. Certains collaborateurs d’Alstom, séduits, ont d’ailleurs adhéré à Electriciens sans frontières depuis. La transparence dont fait preuve Electriciens sans frontières dans les échanges est très appréciable et a permis d’instaurer une relation de confiance.Dans le cadre de son action pour l’électrification des territoires isolés, la volonté de la Fondation Alstom aujourd’hui est de poursuivre sa collaboration avec Electriciens sans frontières dans la durée.

Nous le savons, l’accès à l’électricité est l’un des leviers fondamentaux de développement humain. Sans électricité, l’existence même de toute organisation sociale est rendue extrêmement compliquée. Or, l’accès à l’énergie est au cœur du métier et des responsabilités de Legrand. C’est pourquoi nous avons choisi d’œuvrer en partenariat avec Electriciens sans frontières, l’ONG de référence en matière d’accès à l’électricité.L’ONG a besoin de soutien matériel, mais aussi de l’ensemble des compétences de la filière électrique, aussi bien des techniciens réseaux, des artisans de la filière électrique, des spécialistes des installations et des formateurs.Le vrai succès de notre partenariat se mesure dans la mobilisation spontanée et la réactivité des équipes de Legrand pour accompagner Electriciens sans frontières dans ces différentes actions :

collecte de fonds, promotion de l’action, préparation des missions à l’étranger… L’idée commune entre Legrand et Electriciens sans frontières est de répondre aux besoins essentiels, en essayant au maximum de rendre autonomes les populations concernées.

GILLES SCHNEPPPrésident-directeur général du groupe Legrand

DOMINIQUE JAOULSecrétaire Générale de la Fondation Alstom

“

NOUS AVONS EU L’OPPORTUNITÉ DE RENCONTRER DES VOLONTAIRES TRÈS COMPÉTENTS

ET EXTRÊMEMENT PASSIONNÉS.




Défense du service public, dévouement, solidarité : ces valeurs forgent l’identité d’ERDF et de ses 38 000 salariés.Electriciens sans frontières est, à mes yeux, emblématique des qualités qui fondent l’esprit de notre entreprise.Dans un monde en proie à bien des difficultés, des incertitudes et des souffrances, les nombreux bénévoles de l’association ne ménagent ni leur temps, ni leur peine, ni leurs talents, pour venir en aide à ceux qui

sont confrontés à la pauvreté et à la précarité énergétique. De même, comment ne pas être admiratif, reconnaissant à tous ces bénévoles qui se mobilisent en permanence pour mener des missions d’urgence lors de catastrophes humanitaires.Ces femmes et ces hommes sont une fierté pour nous tous à ERDF. Ils incarnent un idéal qui doit continuer d’inspirer l’ensemble de notre entreprise. Oui, l’on peut conjuguer efficacité industrielle et humanisme.

PHILIPPE MONLOUBOUPrésident du directoire d’ERDF

Le partenariat avec Electriciens sans fron-tières a été monté dans le cadre d’une idée ori-ginale des équipes BizLine : réunir à Paris, autour du Marathon de Paris, 100 coureurs Rexel venant du monde entier. Chacun était « encou-ragé » par ses collègues nationaux qui avaient la possibilité de soutenir le projet Electriciens sans frontières « Puerto Maldonado ». Par la voie de plus d’un millier de dons d’une valeur volontai-rement limitée à 10 € ou 13 $, nos équipes ont pu contribuer à financer une partie de ce beau projet. De plus, grâce à cette initiative, plus de 6 000 personnes du groupe Rexel dans le monde ont découvert Electriciens sans frontières.À travers cette première collaboration avec Electriciens sans frontières, nous avons ren-contré une équipe de passionnés qui a par-faitement « fonctionné » avec notre propre équipe BizLine, jeune et enthousiaste. Nous avons découvert le projet Puerto Maldonado, à la taille de notre entreprise et en totale adé-quation avec les valeurs du groupe Rexel et de notre filiale. Ainsi, nous avons su, ensemble, créer un vrai mouvement « d’appropriation » de ce projet commun par nos jeunes équipes.

PATRICK FOUCOINDirecteur de BizLine

Vous le savez, un quart de l’humanité n’a pas accès à l’électricité. EDF a considéré qu’il était de sa responsabilité d’agir, par la voie de sa Fondation. C’est tout le sens du programme EDF HELP, qui consiste à soutenir des ONG ainsi qu’à mobiliser les salariés actifs volontaires de l’entreprise pour permettre l’accès de populations à des biens essentiels que sont la santé, l’éducation et la sécurité.La Fondation EDF et Electriciens sans frontières travaillent ensemble en coordonnant leurs actions, en s’appuyant sur les forces de chacun. L’ONG est aujourd’hui un partenaire privilégié que nous soutenons, territoire par territoire, projet par projet. Ce qui nous guide les uns comme les autres, c’est bien l’intérêt général de l’accès universel à l’électricité en mobilisant les compétences individuelles.

HUGUES RENSONDélégué Général de la Fondation EDF

Le développement de la politique internationale a toujours été au cœur des orientations de nos organismes. Elle permet d’inventer de nouvelles formes d’engagement. En 2013, j’ai voulu que soit donnée la parole à Fabien, jeune agent des IEG à Thionville et Délégué régional d’Electriciens sans frontières. À la lecture de son portrait, on s’aperçoit que ses missions au Congo ou à Haïti ont changé son regard sur le monde. Pour beaucoup de jeunes agents, l’action internationale est une belle porte d’entrée vers l’engagement et le bénévolat. Par ailleurs, j’ai voulu que les actions de l’ONG soient valorisées dans nos médias au même titre que ceux du Secours populaire français, d’ATD Quart Monde, de l’association Droit à l’énergie ou de L’Avenir social, pour ne citer que ces quelques exemples. Ainsi, la première campagne de dons menée en janvier dernier avec le Journal des Activités Sociales a permis de récolter plus de 8 500 € au profit d’Electriciens sans frontières.

MICHAËL FIESCHIPrésident de la CCAS



SYNDICATS MIXTES, COLLECTIVITÉS ET SOLIDARITÉSyndicats mixtes, agences de bassin et collectivités s’impliquent également en faveur d’un accès démocratisé à l’électricité. Depuis 2006, la loi Oudin-Santini, amendée Pintat, permet ainsi aux communes et aux syndicats mixtes, chargés des services publics de distribution de l’électricité et du gaz, de consacrer jusqu’à 1 % de leur budget à des actions de solidarité internationale dans le domaine de l’énergie. Cette disposition législative, d’ores et déjà connue et maîtrisée en ce qui a trait à l’accès à l’eau, gagne en notoriété dans sa dimension « électricité », nous permettant ainsi de disposer de fonds déterminants dans la réalisation de nombre de nos projets.

En termes de développement, les accès à l’eau et l’électricité sont indissociables. D’une part, l’accès à une eau de qualité garantit la diminution de maladies et la proximité d’une ressource saine réduit le temps passé pour le portage. D’autre part, l’accès à l’électricité garantit la pérennité et l’efficacité d’activités artisanales ainsi que de meilleures conditions pour les familles notamment le soir pour les devoirs des écoliers. Grâce à l’énergie solaire, gratuite et propre, les projets font de plus en plus appel à des pompes alimentées par des panneaux photovoltaïques. En plus de réduire la pénibilité du travail, ce système permet d’envisager une alimentation plus performante par château d’eau et bornes-fontaines. C’est pourquoi les accès à l’eau et à l’électricité sont complémentaires. Et c’est la raison pour laquelle, l’Agence de l’eau Loire Bretagne travaille de concert depuis des années avec Electriciens sans frontières.

MICHEL STEINChargé de mission relations internationales, Agence de l’eau Loire Bretagne

“ “CES AVENTURES HUMAINES SONT UN MOTIF DE FIERTÉ ET DE MOTIVATION ESSENTIEL.

Installation de bornes-fontaines, Kenya




ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES, LA RECONNAISSANCE DE LA FILIÈRELe soutien que les organisations professionnelles nous apportent confère crédit et reconnaissance aux actions que nous conduisons et constitue une motivation supplémentaire pour les entreprises qui souhaitent s’impliquer à nos côtés en faveur du recul de la pauvreté énergétique.

Qui plus est, elles ont la capacité de mobiliser leurs adhérents et membres pour initier et soutenir des actions conjointes illustrant ainsi la responsabilité collective de toute une filière prête à collaborer dans un but désintéressé et altruiste.

“ “IL Y A PEU DE CHOSES QU’ON NE SOIT CAPABLE DE RÉALISER LORSQU’ON UNIT SES EFFORTS.

La solidarité est une des valeurs fortes défendues par les artisans. Au travers de son engagement aux côtés d’Electriciens sans frontières, la CAPEB souhaite inciter ses entreprises artisanales adhérentes à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations parmi les plus pauvres.En tant que Président de l’UNA3E de la CAPEB, j’encourage toute initiative qui pourrait découler de déclinaisons locales de notre accord. Plusieurs partenariats régionaux ont ainsi déjà été signés, gages de l’implication des artisans de la CAPEB.Artisans électriciens, notre contribution peut se décli-ner en tant que donateurs mais également en mettant notre expertise technique au service de l’association.En tant que partenaire d’Electriciens sans frontières, la CAPEB est fière de pouvoir aider, avec ses moyens, à combler le fossé des inégalités qui existe dans l’accès à l’énergie.

CHRISTOPHE BELLANGERPrésident de l’Union Nationale Artisanale de l’Équipement Électrique et Electrodomotique (UNA3E) de la CAPEB

L’UFE a choisi de soutenir activement l’action d’Electriciens sans frontières tout d’abord parce que nous pensons qu’il est de la responsabilité « naturelle » d’une organisation qui rassemble tous les acteurs de l’industrie électrique, d’accompagner l’action bénévole des salariés de nos adhérents.Nous avons un devoir moral envers tous ceux et celles qui investissent de leur temps, de leurs compétences. Il s’agit d’un engagement fort et solennel, symbolique pour toute la pro-fession et nous sommes fiers de l’assumer.

S’engager aux côtés d’Electriciens sans frontières, c’est ensuite, pour l’UFE, afficher que nous partageons avec elle une certaine éthique de la vie, du travail, du don. C’est aussi affirmer une conviction forte : celle qu’il y a peu de choses qu’on ne soit capable de réaliser lorsqu’on unit ses efforts.Enfin, n’oublions pas que notre cœur de métier, c’est l’électricité. Et l’électricité, c’est la vie ; c’est l’accès au confort, à la sécurité, aux moyens de communication, aux capacités de soins. Sans électricité, il n’y a pas de progrès !

ROBERT DURDILLYPrésident de l’Union Française de l’Electricité (UFE)



LA GÉNÉROSITÉ DU PUBLIC, TÉMOIGNAGE D’UNE PRÉOCCUPATION COLLECTIVELa générosité du public constitue une part modérée de nos ressources en 2013, et nous avons la volonté de l’accroître. La sensibilisation grandissante de la société civile aux problématiques énergétiques associée au gain de notoriété d’Electriciens sans frontières explique sans doute cette tendance. Nous ne pouvons que nous en réjouir car plus vite l’électricité sera reconnue comme présupposée à tout développement humain et économique, plus vite nous gagnerons en efficacité collective.

Électrification photovoltaïque d’un centre de santé à Mulutu, République démocratique du Congo

Mon soutien à Electriciens sans frontières a débuté tout à fait par hasard au détour des rues de Paris un jour d’automne 2013, par une amie qui avait eu la courageuse mais généreuse idée de courir le marathon au profit de cette association ! Ce don fut ponctuel mais lors du typhon Haiyan, quand les bénévoles d’Electriciens sans frontières ont été parmi les premiers sur place à agir et à témoigner, j’ai voulu transformer mon soutien d’un jour en une aide plus durable et accompagner cette ONG très spécialisée et très opérationnelle dans ses actions au quotidien. SANDRINE FINE

Donatrice régulière

“ “J’AI VOULU TRANSFORMER MON SOUTIEN D’UN JOUR EN UNE AIDE PLUS DURABLE ET AINSI ACCOMPAGNER L’ONG DANS SES ACTIONS AU QUOTIDIEN.


Rapport financier

La signature du transfert de propriété des installations à Pissila, Burkina Faso

RAPPORT FINANCIER

Les comptes au 31 décembre 2013 ont été certifiés sans réserve par notre commissaire aux comptes, le cabinet Mazars. Ces comptes ont été présentés et arrêtés par le Conseil d’administration du 13 mai 2014 puis approuvés par l’Assemblée générale du 30 juin 2014.

Pour se soumettre à une totale transparence financière, notre ONG s’est dotée d’outils de contrôle interne et externe pour garantir à ses adhérents, partenaires et donateurs une gestion rigoureuse et transparente des ressources qu’ils lui confient. Une Commission de contrôle interne analyse les risques liés à l’activité et formule des préconisations. Elle s’assure également que les procédures de bonne gouvernance et de bonne gestion sont bien appliquées par l’ensemble des délégations et le siège de l’association. Nous travaillons également avec un cabinet d’expertise comptable indépendant, Certus Associés, pour l’établissement des comptes annuels. En accord avec nos statuts, nous établissons les comptes de l’association qui ont toujours été certifiés réguliers et sincères par le commissaire aux comptes depuis qu’ils sont soumis à sa validation. L’engagement durable de partenaires privés et publics à nos côtés est un gage de confiance qui atteste de nos exigences. Début 2014, Electriciens sans frontières a par ailleurs reçu l’agrément du Comité de la Charte du don en confiance.

A - LE COMPTE EMPLOI DES RESSOURCESLe compte d’emploi annuel des ressources (CER) présente de manière analytique les ressources selon leurs destinations (missions sociales, frais de recherches de fonds, frais de fonctionnement) et leurs origines (ressources collectées auprès du public, fonds privés, subventions publiques et autres produits).

Il est strictement en adéquation avec le compte de résultat : le total des emplois du CER est égal au total des charges, et le total des ressources du CER est égal au total des produits.

RAPPORT FINANCIER


Rapport financier

1 - D’OÙ VIENNENT NOS RESSOURCES GLOBALES ?

Nos ressources globales pour l’année 2013 s’élèvent à 7 190 k€ et comprennent 2 volets : les ressources financières : 2 473 k€ les contributions volontaires en nature : 4 717 k€

RESSOURCES FINANCIÈRES EN MILLIERS D’EUROSRESSOURCES COLLECTÉES

SUR 2013

RESSOURCES COLLECTÉES

SUR 2012

1 - Ressources collectées auprès du public 78 k€ 62 k€

2 - Autres fonds privés 1 650 k€ 1 402 k€

3 - Subventions et autres concours publics 561 k€ 489 k€

4 - Autres produits 184 k€ 160 k€

Total des ressources de l’exercice inscrites au compte de résultat 2 473 k€ 2 113 k€

Reprises des provisions 75 k€ 8 k€

Report des ressources affectées non utilisées des exercices antérieurs 834 k€ 1 533 k€

Insuffisance de ressources de l'exercice 35 k€ 31 k€

Total général 3 417 k€ 3 684 k€

ÉVALUATION DES CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES EN NATURE EN MILLIERS D’EUROS

Bénévolat 4 411 k€ 5 612 k€

Prestations en nature 157 k€ 27 k€

Dons en nature et Abandons de frais 149 k€ 705 k€

Total des contributions volontaires en nature 4 717 k€ 6 344 k€

Fonds privés

Subventions et autres concours publics

Autres produits

Ressources collectées auprès du public

67

37

%23

Compositiondesressourcesfinancières

“ “

NOS RESSOURCES GLOBALES SE COMPOSENT À 66% DE CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES EN NATURE ET À 34% DE RESSOURCES FINANCIÈRES.

1.1 - Les ressources financières

Nos ressources financières s’élèvent à 2 473 k€ en 2013 et ont augmenté de 17 % par rapport à l’année 2012.

Les fonds privés s’élèvent à 1 650 k€ en 2013, soit une augmentation de 18 % par rapport à 2012, et se répartissent comme suit :

35 % des fonds privés proviennent de dons des entreprises. Le montant de ces dons a baissé de 45 % par rapport à 2012. Cette baisse est due principalement au changement de mode de soutien de l’un de nos partenaires, qui nous soutient désormais par le biais de sa fondation d’entreprise ; 61 % des fonds privés proviennent de dons des fondations d’entreprises et associations. Le montant de ces dons augmente de 209 % par rapport à 2012, ce qui s’explique par la mise en œuvre d’une politique active de développement de nos partenariats et le repositionnement de l’un de nos partenaires évoqué précédemment ; 4 % des fonds privés proviennent de dons de divers comités d’entreprise et groupements d’entreprises.

Les subventions et autres concours publics s’élèvent à 561 k€ en 2013, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2012. Cette somme est composée pour 21 % de subventions des syndicats d’électricité et pour 79 % de subventions des collectivités territoriales, agences de l’eau et agences de l’état.

Les autres produits (cotisations des adhérents, ventes d’artisanat, produits financiers, prestations d’expertise) s’élèvent à 184 k€ en 2013, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2012.

Les ressources collectées auprès du public s’élèvent à 78 k€ en 2013, soit une augmentation de 26 % par rapport à 2012. Suite au typhon Haiyan qui a frappé les Philippines en novembre 2013, Electriciens sans frontières a lancé un appel à la générosité du public qui a permis de récolter 32 k€, soit 40 % des ressources collectées auprès du public en 2013.


Rapport financier

RAPPORT FINANCIER

1.2 - Les contributions volontaires en nature

Nos contributions volontaires en nature s’élèvent à 4 717 k€ en 2013 et ont baissé de 26 % par rapport à l’année 2012.

La valorisation du bénévolat

L’action d’Electriciens sans frontières repose sur l’engagement d’un millier de bénévoles qui mettent leurs compétences en matière d’accès à l’électricité et à l’eau au service du développement des populations les plus pauvres. Les bénévoles d’Electriciens sans frontières participent activement à la mission de l’ONG en s’investissant dans le montage, la réalisation et la restitution technique et financière des projets ainsi que dans la gouvernance et la recherche de fonds et de partenariats.

La valorisation du temps de bénévolat consiste à faire l’inventaire de toutes les contributions des bénévoles (temps de gouvernance, préparation des projets, missions) et à les valoriser à hauteur de 265 € par jour afin d’évaluer l’importance du bénévolat dans les actions de l’ONG. Le montant retenu pour valoriser le bénévolat est issu des conventions de mécénat de compétence signées par Electriciens sans frontières avec ses partenaires. Cette valorisation s’élève à 4 411 k€ en 2013.

16 646 JOURS de bénévolat

dont 2 296 JOURS de mission sur le terrain

La valorisation des prestations en nature, dons en nature et abandons de frais

Les prestations en nature, valorisées à 157 k€, recouvrent l’apport de consultants sur certains projets, l’évaluation du loyer des locaux du siège et la mise à disposition du délégué général dans le cadre d’un mécénat de compétence.

Les dons en nature et abandons de frais sont valorisés à 149 k€.

Les dons en nature se composent notamment de matériels électriques (panneaux photovoltaïques, disjoncteurs, interrupteurs…) ou de câbles donnés par nos partenaires. Ils sont valorisés au coût de revient (91 k€ en 2013). Sans ces dons en nature, Electriciens sans frontières aurait dû acheter ces matériels pour une valeur de 491 k€ dans le commerce.

Valorisation du bénévolat

Prestations en nature

Dons en nature et abandons de frais

94

33

%

Compositiondescontributionsvolontairesennature

“

“

NOTRE SPÉCIFICITÉ VIENT DE L’ENGAGEMENT D’UN MILLIER DE BÉNÉVOLES QUI METTENT LEURS COMPÉTENCES AU SERVICE DES POPULATIONS LES PLUS PAUVRES.

Cette collecte spécifique explique en grande partie cette augmentation. 86 % des ressources collectées auprès du public financent les missions sociales, 8 % les frais de recherche de fonds et 6 % les frais de fonctionnement.

ÉRIC CHARLETtrésorier de l’association

On observe une baisse de la valorisation du bénévolat de 21 %. Néanmoins, il est à noter que de nouvelles activités sont entrées dans le champ d’activité des bénévoles d’Electriciens sans frontières sans être chiffrées dans le calcul du nombre de jours de bénévolat. La Semaine de l’énergie solidaire, non évaluée cette année, a notamment été l’occasion de nombreuses manifestations sur tout le territoire français, mobilisant de nombreux bénévoles sur les différents événements en régions.

Cette baisse s’explique par : la baisse du nombre de projets ayant donné lieu à une mission en 2013 (43 projets contre 53 projets en 2012) due notamment au fait que certains projets ont été réalisés à distance pour des raisons de sécurité dans le pays concerné ; la baisse du nombre moyen de jours de mission par projet (53 jours contre 59 jours en 2012) ; la baisse de 8 % du nombre de jours de gouvernance est en partie expliquée par la fusion de deux délégations (Basse Normandie et Haute Normandie).



Rapport financier

Les abandons de frais représentent les frais de déplacement des bénévoles pour lesquels ces derniers ont renoncé au remboursement (58 k€ en 2013).

2 - QUELLES SONT NOS DÉPENSES GLOBALES ?

Nos dépenses globales pour l’année 2013 s’élèvent à 6 712 k€ et comprennent 2 volets : les emplois financiers : 1 995 k€ les contributions volontaires en nature : 4 717 k€

2.1 - Les emplois financiers

86 % des ressources financières sont consacrées aux missions sociales. Ces missions sociales correspondent aux projets d’accès à l’électricité et à l’eau que nous menons toute l’année à travers le monde. Les dépenses liées aux missions sociales s’élèvent à 1 706 k€ en 2013, soit une baisse de 23 % par rapport à 2012. Cela s’explique par la baisse du nombre de projets ayant eu une mission en 2013. Cette baisse ne traduit pas une baisse du nombre de projets initiés mais est due à des problématiques de sécurité dans certains des pays où nous agissons et à des bouclages de financement de projet encore en cours fin 2013. L’intégralité de ces missions est réalisée à l’étranger.

Les frais de recherche de fonds s’élèvent à 159 k€ en 2013 et restent stables par rapport à 2012, de même que les frais de fonctionnement qui s’élèvent à 130 k€ en 2013.

2.2 - L’utilisation des contributions volontaires en nature

80 % des contributions volontaires en nature sont consacrées aux missions sociales de l’ONG, 10 % aux frais de recherche de fonds et 10 % aux frais de fonctionnement et autres charges.

EMPLOIS FINANCIERS EN MILLIERS D’EUROS

EMPLOIS DE 2013

EMPLOIS DE 2012

1 - Missions sociales réalisées à l’étranger 1 706 k€ 2 230 k€

2 - Frais de recherche de fonds 159 k€ 153 k€

3 - Frais de fonctionnement 130 k€ 119 k€

Total des emplois de l’exercice inscrits au compte de résultat 1 995 k€ 2 502 k€

Dotations aux amortissements et provisions 45 k€ 167 k€

Engagements à réaliser sur ressources affectées 1 377 k€ 1 016 k€

Excédent de ressources de l’exercice - -


ÉVALUATION DES CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES EN NATURE EN MILLIERS D’EUROS

Missions sociales 3 777 k€ 5 195 k€

Frais de recherche de fonds 448 k€ 576 k€

Frais de fonctionnement et autres charges 492 k€ 573 k€

Total des contributions volontaires en nature 4 717 k€ 6 344 k€

Les prestations en nature augmentent de 472 % par rapport à 2012, hausse importante qui s’explique par la mise à disposition du délégué général de l’association en mécénat de compétence et des locaux du siège de l’association. En 2012, la rémunération du délégué général était à la charge de l’association et la mise à disposition des locaux ne donnait pas lieu à un reçu fiscal.

Les dons en nature et abandon de frais baissent de 82 %. En 2012, un don exceptionnel de panneaux photovoltaïques avait fortement augmenté cette partie. En 2013, l’association retrouve le niveau de collecte de dons en nature et abandon de frais qu’elle avait en 2011.


Missions sociales

Frais de recherche de fonds

Frais de fonctionnement

80

10

%

10

Contributionsvolontaires ennaturepartyped’emploi

Missions sociales

Frais de recherche de fonds

Frais de fonctionnement

86

68

%

Dépensesfinancières partyped’emploi

Autres pays

Haïti

Madagascar

Burkina Faso

Pérou

Sénégal

Philippines

Népal

Dépensesfinancières «missionssociales»parpays

28

2415

5 5

11

66

%


Rapport financier

RAPPORT FINANCIER

B - LE BILAN SIMPLIFIÉ

Les disponibilités et valeurs mobilières de placement s’élèvent à 2 488 k€ contre 2 320 k€ au titre de l’exercice précédent. Elles comprennent pour partie les subventions versées par les bailleurs pour les projets.

Après affectation du résultat 2013, les fonds associatifs et les réserves s’élèvent à 830 k€ et se composent comme suit :

17 k€ de libéralités à caractères d’apport ;

290 k€ de fonds propres régionaux – issus de la fusion des associations régionales en 2010 – au 31 décembre 2013.

Le solde de 523 k€ représente trois mois d’activité de l’association au 31 décembre 2013.

Les provisions pour risques et charges s’élèvent à 126 k€ et diminuent par rapport à 2012 car l’association a diminué ses risques de pertes probables sur les projets une fois imputés les frais de fonctionnement.

Le montant des fonds dédiés s’élève à 2 048 k€ et correspond aux fonds affectés par des tiers financeurs à des projets définis et qui n’ont pas encore été utilisés au 31/12/2013.

ACTIF EN MILLIERS D’EUROS EXERCICE CLOS LE

31/12/ 2013

NET

EXERCICE CLOS LE

31/12/ 2012

NET

TOTAL I - Actif immobilisé 40 k€ 15 k€

Stocks 64 k€ 43 k€

Avances & acomptes versés 48 k€ 71 k€

Autres créances 654 k€ 477 k€

Disponibilités et Valeurs mobilières de placement 2 488 k€ 2 320 k€

TOTAL II - Actif circulant 3 255 k€ 2 910 k€

Charges constatées d'avance 7 k€ 8 k€

TOTAL III- Charges constatées d'avance 7 k€ 8 k€


PASSIF (EN EUROS) EXERCICE CLOS LE

31/12/ 2013

NET

EXERCICE CLOS LE

31/12/ 2012

NET

TOTAL I - Fonds associatifs et réserves 830 k€ 865 k€

TOTAL II - Provisions pour risques et charges 126 k€ 167 k€

TOTAL III - Fonds dédiés 2 048 k€ 1 505 k€

TOTAL IV - Dettes 298 k€ 395 k€

TOTAL V - Produits constatés d'avance 0,1 k€ 0,2 k€


Essai lumière dans l’école de Gressier, Haïti

Pose de lampadaires solaires dans la commune de Meyer, Haïti


Rapport financier

C - FOCUS SUR LES FONDS DÉDIÉS

Éclairage de la place centrale d’un village, BéninInstallation d’un point lumieux à Glekope, Togo

Les « Fonds dédiés restant à l’ouverture de l’exercice » correspondent aux ressources financières reçues par Electriciens sans frontières aux cours des exercices précédents, comptabilisées et non encore utilisées. Ils s’élèvent au 1er janvier 2013 à 1 505 k€.

Comptablement, lors du passage des charges sur projet en fonds dédiés, ce sont d’abord les ressources collectées les années antérieures qui sont consommées (ce qui correspond au chiffre « Report des ressources affectées non utilisées des exercices antérieurs » du CER simplifié) puis les ressources collectées au cours de l’année si besoin. Le solde des ressources collectées au cours de l’année et non utilisées correspond au chiffre « Engagements à réaliser sur les nouvelles ressources affectées » du CER simplifié.

En fin d’exercice, le solde des ressources financières reçues par Electriciens sans frontières, comptabilisées sur les projets et non encore utilisées, sont inscrites au passif du bilan. Ce sont les « Fonds restant à engager en fin d’exercice », qui s’élèvent au 31 décembre 2013 à 2 048 k€.

Fonds dédiés restant à l’ouverture

de l’exercice 2013

Report des ressources affectées non utilisées

des exercices antérieurs (= utilisation au cours de

l’exercice) du CER

Engagements à réaliser sur nouvelles ressources

affectées du CER simplifié

Fonds restant à engager en fin d’exercice 2013

1 505 k€(a)

834 k€(b)

1 377 k€(c)

2 048 k€(= a - b + c)


Annexes

ANNEXES - LA GOUVERNANCE

NOS INSTANCES DE GOUVERNANCE, COMMISSIONS ET COMITÉS

BUREAU CONSEIL DE GOUVERNANCE

SECRÉTARIATS RÉGIONAUX

Son rôle: assurer la gestion courante d’Electriciens sans frontières.

Son rôle: garantir le respect des valeurs, des statuts et du règlement intérieur, préparer le plan d’action, le budget et les notes d’organisation, valider les projets ayant reçus un avis favorable de la Commission des projets.

1 délégué régional1 trésorier1 correspondant projets1 correspondant

communication et partenariats

COMMISSION DES PROJETS

COMMISSION COMMUNICATION ET PARTENARIATS

RÉUNION DES TRÉSORIERS

Son rôle: vérifier la conformité des projets avec nos critères d’éligibilité, élaborer et proposer au Conseil de gouvernance les outils et processus nécessaires à l’élaboration des projets, proposer au Conseil de gouvernance un avis sur les projets qui lui sont soumis.

Son rôle: assurer le développement du réseau des partenaires de l’association, réfléchir à de nouvelles pistes de financement, proposer des formes de soutien diversifiées et élaborer des outils de communication.

Son rôle: élaborer et ajuster les procédures et modèles de budgets relatifs au montage, suivi comptable et financier des projets.

CONSEIL D’ORIENTATION COMMISSION DE CONTRÔLE INTERNE

Son rôle: délivrer des avis concernant toutes orientations ou questions dont il serait saisi par le Conseil d’administration, le Conseil de gouvernance ou le Bureau.

Son rôle: veiller aux principes d’éthique, à la transparence, au respect des engage-ments pris, à la traçabilité des décisions, au respect des délégations de pouvoir et de si-gnature et au cycle de chaque type d’action.

COMITÉ DE SUIVI DES PROJETS COMITÉ DE SUIVI FINANCIER

Son rôle: étudier les sollicitations extérieures, examiner les réponses aux réserves de la Commission des projets, et proposer (ou non) de lever ces réserves, examiner les modifications de projet et proposer (ou non) de les accepter.

Son rôle: étudier le plan de financement des projets, proposer au bureau l’affectation de ressources libres si nécessaire, proposer au bureau l’acceptation (ou non) des projets et suivre le budget de l’association.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CONSEIL D’ADMINISTRATION

Son rôle: approuver les comptes et le rapport moral et d’activités, voter le budget, élire les membres du Conseil d’administration et du Bureau, statuer sur toutes les résolutions qui lui sont présentées.

Son rôle: déterminer les principales orientations d’Electriciens sans frontières, arrêter le budget et les comptes annuels.

LA VIE DES INSTANCES

EN 2013

Conseil d’administration : 28 février, 4 juin,

10 décembreIl est composé des membres du Bureau (Hervé Gouyet, Président de l’association ; Bruno Léchevin, Vice-président ; Jean-Pierre Cerdan, Secrétaire général ; Éric Charlet, Trésorier ; Marc Gratton, invité au titre de Délégué général), des membres du collège association (Richard Buckenmeyer, Philippe Defossez, Gérard Descotte, Christine Ferry, Jean-Paul Flachat, Alain Laidet, Alain Lambert, Jean-Yves Retière et Jean-Christophe Huchard) et des personnes qualifiées (François Ailleret, Raymond-Max Aubert, Xavier de Froment, Michel Destot, Jean-Claude Guillot).

Bureau : toutes les 2 semaines

Conseil de gouvernance : 14-15 février, 8 avril, 5 juin,

30 septembre, 25-26 novembre

Commission des projets : 23 janvier, 19 mars, 23 avril,

18 juin, 24 septembre, 3 décembre

Commission Communication et Partenariats :

23 janvier, 4-5 avril, 18 juin, 11-12 septembre,

10-11 décembreRéunion des trésoriers :

10 décembreComité de suivi des projets :

toutes les 2 semainesComité de suivi financier :

toutes les 2 semainesConseil d’orientation :

21 févrierCommission de contrôle

interne : 22 avril

Assemblée générale : 17 juin

Nos instances se réunissent régulièrement :


Annexes

ANNEXES - LES PROJETS

NOS CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ D’UN PROJET

Nous avons élaboré de manière collective des critères d’éligibilité pour la sélection des projets menés.

Ces critères sont répartis en 3 catégories :

A- La cohérence avec les orientations d’Electriciens sans frontières

Le projet constitue un réel apport au développement des populations démunies à travers l’accès à l’électricité et/ou à l’eau.

La plus-value d’Electriciens sans frontières est démontrée (apport d’expertise, conseil auprès d’un maître d’ouvrage, maîtrise d’œuvre).

B- Le caractère responsable du projet

Les effets directs (amélioration des conditions de vie de la population, bénéfices pour l’activité économique locale, charges induites pour les bénéficiaires) et indirects (risques d’exclusion et/ou de modification de l’équilibre social, impact environnemental…) du projet sont clairement identifiés.

Le projet s’inscrit dans la durée et intègre pour cela des activités génératrices de revenus ou s’assure de permettre le bon fonctionnement des installations pendant une durée d’au moins cinq ans, prévoit le transfert des compétences aux parties prenantes pour garantir leur autonomie et implication et s’adosse à un partenaire du Sud légitime, solide et compétent.

Une équipe projet compétente.

Les risques financiers, humains, sociaux, techniques sont évalués et des solutions proposées.

C- La cohérence avec la stratégie d’Electriciens sans frontières

Le rapport coût/efficacité du projet.

L’inscription du projet dans un programme pluriannuel portant sur plusieurs réalisations plutôt qu’une opération ponctuelle.

Le partage des compétences et expériences entre les différentes délégations d’Electriciens sans frontières.

L’innovation, tant sur le plan social que méthodologique, géographique, partenarial ou technique, susceptible d’enrichir l’expertise ou la valeur ajoutée d’Electriciens sans frontières.

La mutualisation des projets et des ressources pour permettre des économies d’échelle.

Le nombre de salariés d’entreprises partenaires impliqués dans le projet.

La perspective de développement de partenariats importants pour Electriciens sans frontières avec des acteurs reconnus de la solidarité internationale ou de l’accès à l’énergie.

La lisibilité du dossier projet.

LA VIE D’UN PROJET

Le projet est déclaré éligible, la recherche de financements démarre

Le projet est instruit par une équipe de bénévoles qui étudie la demande et vérifie qu’elle répond à nos critères

d’éligibilité

Le reporting est effectué auprès de l’association et des partenaires/bailleurs

L’équipe continue à suivre la pérennité du projet et capitalise sur ses

enseignements

LE PROJET EST RÉALISÉ

Le financement est bouclé, le projet est accepté

Une proposition de projet nous est transmise par une association ou une

collectivité locale

Le projet est à retravailler

Le projet est déclaré

éligible avec des réserves à lever par

l’équipe projet

LE PROJET EST SOUMIS À LA COMMISSION

DES PROJETS


Nos partenaires

NOS PARTENAIRES

EntreprisesActitech - Active Plomberie - AJCC - ATEA - BECF - Bedier - Bet Reunir - BizLine - Blanchard Electricité - Bouygues - BRL - BTP Rhône - Burger - Camping le Dauphin - CGE Distribution - Coreba - Créapix - Création Art Immobilier - Delavenne - E.ON - EAP - E-Cube - efluid - Eiffage - Electricité concept - Enea Consulting - ETPM - Flash Energie - FLD - Gian - Giessler - Gnat Ingéniérie - Grohen et Cie - GTIE Ardennes - Guerineau - Ingerop - Jura Energie Solaire - Labalette - LBS - Les villas fleuries - Marbour Chemical Solutions - Mechkour Electricité - Numelec - Odelec - Pezant - Philips Lighting - Ponticelli - Pyrénées Automatismes - RCT Logistique - Rexel - Ricelec - Roque Industrie - Samm Trading - Sicame - Sinteo - SNE - Soltys - Solylec - SPIE - STTB - Sucillion - Up Solar - Valette

Organisations professionnellesAssociation Francaise de l’Eclairage - Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment - Consuel - Fédération française des entreprises de génie électrique et énergétique - Fédération nationale des collectivités concédantes et régies - Gimelec - Industries du Génie Numérique, Energétique et Sécuritaire - Promotelec - Rotary

Collectivités territorialesCommunauté urbaine de Lyon - Communauté urbaine Le Creusot Montceau - Conseil général de l’Herault - Conseil général de Lozère - Conseil général de Seine-Maritime - Conseil général de Seine-Saint-Denis - Conseil général du Finistère - Conseil général du Gard - Conseil général Pyrénées-Atlantique - Conseil régional d’Aquitaine - Conseil régional d’Ile-de-France - Conseil régional du Centre - Conseil régional du Languedoc-Roussillon - Conseil régional Haute-Normandie - Ville de Donzère - Ville de Montreuil - Ville de Nantes - Ville de Saint-Brieuc - Ville de Tourville

Fonds et FondationsFondation Anber - Fondation Véolia - Fonds d’Action pour la Sécurité Electrique

Comités d’entreprisesCE CERA - CE Sicae de l’Oise - CMCAS Aude Pyrenées Orientales - CMCAS de Strasbourg - CMCAS de Toulouse - CMCAS des Alpes du Sud - CMCAS des Hauts-de-Seine

Institutions Commission de régulation de l’énergie - Fonds social de développement - Médiateur national de l’énergie - Union européenne

Syndicats mixtesGaz de Barr - SICAE de la Somme et du Cambraisis - Sivu Energie 64 - Syndicat Départemental d’Energie des Côtes d’Armor - Syndicat Départemental d’Energie Electrique de la Gironde - Syndicat Départemental d’Energies de la Drôme - Syndicat Départemental d’Electrification et d’Equipement de la Lozère - Syndicat Départemental d’Energie et d’Equipement du Finistère - Syndicat Départemental des Collectivités Électrifiées de l’Ariège - Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Île-de-France - Syndicat Mixte à cadre Départemental d’Electricité du Gard - Syndicat Mixte d’Energies du Département de l’Hérault - Syndicat Mixte de l’Energie des Communes du Var

AssociationsAmis de Massac - CISF - Coopération Atlantique Guinée 44 - Fadama - Flying Twin - Fraternité Cénacle - LDS - Les amis de la Sicile - Opals Kindia - Opération Centrafrique - Parrainage Enfants Bukinabe - Pomme Cannelle - SOS Attitude - Team Europ Energie

Nous agissons pour :

p permettre à un bébé de naître en toute sécurité la nuit,

p assurer à un enfant de recevoir un vaccin efficace car conservé au frais ou de faire ses devoirs le soir,

p faciliter l’accès d’un village à une eau de qualité,

p soutenir les adultes dans le dé-veloppement d’une activité économique,

p apporter lumière et sécurité aux sinistrés d’une catastrophe humanitaire.

Près de 1,2 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité dans le mondeElectriciens sans frontières, ONG de solidarité internationale reconnue d’utilité publique, mobilise, depuis 1986, les compétences de ses 1 000 bénévoles pour permettre aux populations les plus démunies d’accéder durablement à une énergie sûre, abordable et efficace. Elle agit sur 3 champs d’action :

p développement

p urgence et reconstruction

p expertise

L’électricité, indispensable

à tout développement

humain et économique

www.electriciens-sans-frontieres.org

J’AGIS EN FAVEUR DE L’ACCÈS À L’ÉLECTRICITÉ

DEVENEZ PARTENAIREQue vous soyez industriels ou prestataires de services, artisans ou multinationales, professionnels de la filière électrique ou d’un autre secteur d’activités, les opportunités de collaboration entre vous et nous sont multiples pour contribuer au développement de l’accès à l’électricité.

Notre collaboration pourra prendre diverses formes : faire un don ponctuel ou régulier avec, notamment le bulletin ci-dessous ; encourager l’engagement bénévole de vos collaborateurs ou collègues au sein d’Electriciens sans frontières dans le cadre d’un mécénat de compétences ; mettre votre activité au service de la solidarité internationale en organisant des ventes de « produits-partage » ou en proposant à vos clients de rétrocéder tout ou partie de leurs points de fidélité à l’association ; proposer à vos collaborateurs et collègues d’arrondir chaque mois leur salaire à l’euro inférieur pour faire don de quelques centimes à l’association ; organiser des challenges avec vos collaborateurs et collègues au profit des projets d’Electriciens sans frontières ; offrir du matériel neuf nécessaire à la réalisation des projets ; Et toutes les autres formes de partenariat restant à imaginer ensemble !

Émilie Jautzy, responsable des partenariats, est à votre disposition pour répondre à vos questions, vous informer et identifier avec vous les initiatives que nous pourrions prendre ensemble :

[email protected] - 01 84 21 10 41

“ “

LES OPPORTUNITÉS DE COLLABORATION ENTRE VOUS ET NOUS SONT MULTIPLES POUR CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT DE L’ACCÈS À L’ÉLECTRICITÉ.

Electriciens sans frontières est habilitée à recevoir des dons et des legs. L’ONG mutualise l’ensemble des fonds quelle reçoit afin d’agir en réponse aux besoins prioritaires. Elle délivre des reçus fiscaux qui permettent aux donateurs particuliers de bénéficier d’une réduction d’impôt d’un montant égal à 66 % de la somme versée dans la limite de 20 % du revenu imposable, et aux entreprises, d’une réduction d’impôt égale à 60 % du montant du don dans la limite de 0,5 % du C.A. H.T. Electriciens sans frontières n’édite pas de reçu fiscal pour les dons inférieurs à 15 €.Les informations recueillies dans ce bulletin sont nécessaires pour traiter votre don. En application des articles 39 et suivants de la loi du 6 janvier 1978 modifiée, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations vous concernant. Vous pouvez exercer ce droit en écrivant à : Electriciens sans frontières Relation donateurs - 82, rue Robespierre BP 37 - 93171 Bagnolet cedex»* Dans le cas d’un don régulier et par soucis de simplicité et transparence, vous serez prélevé d’un montant trimestriel arrondi à la baisse. Par exemple, si vous donnez 1 €/semaine,

vous serez prélevé de 13 € en début des mois de mars, juin, septembre et décembre. La 1re échéance sera calculée au prorata de la date à laquelle vous avez souscrit au don.

JE SOUTIENS ELECTRICIENS SANS FRONTIÈRES

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MES COORDONNÉESJe suis : un particulier une entreprise

Email : ..............................................................................................................................

Nom : .................................................................................................................................

Prénom : .........................................................................................................................

Société / raison sociale : ................................................................................

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Ville : ..................................................................................................................................

JE DONNE UNE FOIS 25 € 60 € 120 € €

soit après déduction fiscale :pour un particulier8,50 € 20,40 €

pour une entreprise10 € 24 €

40,80 €

48 €

JE DONNE TOUTES LES SEMAINES*

(uniquement par prélèvement)

€ 1 € 2 € 4 €soit après déduction fiscale :

pour une entreprise0,40 €

pour un particulier

0,80 €

0,68 €

1,60 €

1,36 €0,34 €

MON MODE DE PAIEMENT

Je donne une fois par chèque à l’ordre d’Electriciens sans frontières et l’envoie avec ce bulletin à Electriciens sans frontières - 82, rue Robespierre - BP 37 - 93171 Bagnolet cedex

Je donne régulièrement par prélèvement automatique. J’indique mes coordonnées bancaires et je joins un relevé d’identité bancaire (RIB) à Electriciens sans frontières - 82, rue Robespierre - BP 37 - 93171 Bagnolet cedex

Établissement : .....................................................................................................

Adresse : ...................................................................................................................

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Code postal : ............................................................................................................

Ville : ............................................................................................................................

Mes coordonnées bancaires :

J’autorise l’établissement teneur de mon compte à effectuer sur ce dernier et si sa situation le permet, tous les prélèvements ordonnés par le créancier désigné ci-contre. En cas de litige sur un prélèvement, je pourrai en faire suspendre l’exécution par simple demande à l’établissement teneur de mon compte ou à Électriciens sans frontières.

N° National d’émetteur : 604482

Vous avez aussi la possibilité de donner en ligne, par carte ou virement bancaire, directement sur notre site

sécurisé www.electriciens-sans-frontieres.org

Signature :

Fait à : ............................................................................. le …………/…………/…………

Code banque Code guichet N° de compte Clé RIB

Données moyennes fournies à titre d’exemple, ces chiffres pouvant varier d’un projet à l’autre selon le contexte

J’alimente en électricité un centre de santé pendant 2 mois pour 120 €

J’assure 50 litres d’eau par jour pour une famille pendant 10 ans pour 60 €

J’éclaire une salle de classe pendant 1 mois pour 25 €

AGISSEZ À NOS CÔTÉS

Faîtes un don et contribuez à l’accès à l’électricité pour tous. Envie de donner durablement ? Pour apporter un soutien régulier et continu à nos actions, passez au prélèvement automatique en donnant 1 € ou plus/semaine. Rendez-vous sur notre site sécurisé www.electriciens-sans-frontieres.org ou complétez le bulletin ci-dessous.

Devenez adhérent à Electriciens sans frontières et engagez-vous en faveur de l’accès à l’électricité dans les pays en développement. En rejoignant notre réseau de bénévoles vous avez la possibilité de mettre vos compétences au service d’actions d’accès à l’énergie (missions, études, ingénieries, formations, gestion de projets…) mais aussi de vous impliquer dans la vie de l’association (communication, recherche de financement, logistique, comptabilité, gouvernance…). Rendez-vous sur la page Devenez adhérent de notre site www.electriciens-sans-frontieres.org

La lumière à Phongsaly, Laos

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Partenariats Émilie [email protected] 84 21 10 41

Communication/PresseLaura [email protected] 84 21 10 48

ProjetsSophie [email protected] 84 21 40 58

Relation donateursÉtienne [email protected] 84 21 10 45

Photo de dernière de couverture : Électrification de barangays à Guiuan, Philippines

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Association Loi 1901 reconnue d’utilité publiqueSIRET n° 394 528 897 00074 – Code APE 9499Z

Ce support a été réalisé gracieusement par l’agence de communication éditoriale Créapix, partenaire d’Electriciens sans frontièresagencecreapix.com

Electriciens sans frontières 82, rue Robespierre - BP 37

93171 Bagnolet Cedex01 84 21 10 40

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www.electriciens-sans-frontieres.org

rapport annuel 2013

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