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BURUNDI Rapport de situation Dernière mise à jour: 12 juin 2020 Page 1 de 6 https://reports.unocha.org/fr/country/burundi/ Téléchargé le: 15 juin 2020 FAITS SAILLANTS Mise à jour COVID-19 Les victimes de catastrophes naturelles ont besoin d’aide alimentaire L’UNICEF apporte un soutien d’urgence à la communauté de Gatumba touchée par les inondations L’UNICEF soutient la réponse nationale contre le COVID-19 La communication sur le changement de comportement : un levier dans la lutte contre la malnutrition Les sinistrés pêchent maintenant dans les champs inondés, qui sont également des zones à risque pour les maladies d’origine hydrique. © UNICEF Burundi/2020/Z.BOUJRADA (12 juin 2020) CHIFFRES CLÉS Personnes dans le besoin (2020) Personnes ciblées (2020) Personnes déplacées internes Personnes en insécurité alimentaire # cas confirmés de COVID-19 # décès lié au COVID- 19 1,74M 630K 100K 1,74M 94 1 FINANCEMENT Requis Reçu FTS: https://fts.unocha.org/appeals/9 22/summary (2020) $168.4M $27.3M Progrès Sor An 16% CONTACTS Jutta Hinkkanen Chef de Bureau [email protected] Lauriane Wolfe Chargée de l'information publique [email protected] RÉPONSE D'URGENCE Mise à jour COVID-19 Premier cas : 31 mars 2020 Nombre total de cas : 63 (au 4 juin 2020) Nombre total de décès: 1 (12 juin 2020)

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BURUNDIRapport de situationDernière mise à jour: 12 juin 2020

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FAITS SAILLANTS

Mise à jour COVID-19

Les victimes de catastrophes naturelles ont besoind’aide alimentaire

L’UNICEF apporte un soutien d’urgence à lacommunauté de Gatumba touchée par les inondations

L’UNICEF soutient la réponse nationale contre leCOVID-19

La communication sur le changement decomportement : un levier dans la lutte contre lamalnutrition

Les sinistrés pêchent maintenant dans les champs inondés,qui sont également des zones à risque pour les maladiesd’origine hydrique. © UNICEF Burundi/2020/Z.BOUJRADA

(12 juin 2020)

CHIFFRES CLÉS

Personnes dans lebesoin (2020)

Personnes ciblées(2020)

Personnes déplacéesinternes

Personnes eninsécurité alimentaire

# cas confirmés deCOVID-19

# décès lié au COVID-19

1,74M 630K

100K 1,74M

94 1

FINANCEMENT

Requis Reçu

FTS: https://fts.unocha.org/appeals/922/summary

(2020)

$168.4M $27.3M

Progrès

SorAn

16%

CONTACTS

Jutta HinkkanenChef de [email protected]

Lauriane WolfeChargée de l'information [email protected]

RÉPONSE D'URGENCE

Mise à jour COVID-19

Premier cas : 31 mars 2020

Nombre total de cas : 63 (au 4 juin 2020)

Nombre total de décès: 1

(12 juin 2020)

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Séance de dépistage et contrôle de latempérature. Photo : ©OMS BURUNDI/DismasJunior

Vols/front ières : Les vols internationaux de passagers ont étésuspendus le 22 mars. L’aide humanitaire, les vols médicauxdiplomatiques et d’urgence sont exemptés de cette mesure desuspension. Les frontières terrestres avec la Républiquedémocratique du Congo et le Rwanda ont été rouvertes le 15 avrilpour permettre la circulation des marchandises. La frontière avec laTanzanie est restée ouverte à la circulation des marchandises et auretour des Burundais.

Mesures de confinement : Depuis le 5 mars, la quarantaineautofinancée de 14 jours est obligatoire pour les voyageurs et toutepersonne ayant été en contact avec des personnes symptomatiques.

Graphique montrant upward tendances dans lescéréales (maïs en bleu) et les prix des haricots(en jaune). © PAM Burundi/2020

CONTEXTE

Les victimes de catastrophes naturelles ont besoin d’aidealimentaire

Les 19 et 30 avril 2020, de fortes pluies ont fait déborder les rives dela rivière Rusizi dans la province de Bujumbura Rural, inondant plus de7 000 foyers et affectant environ 50 000 personnes selon les chiffresdu Gouvernement. La communauté humanitaire, en collaboration avecle gouvernement et le secteur privé, s’est rapidement mobilisée pourfournir une assistance aux plus touchés. Il s’agissait notamment derelocaliser les familles déplacées vers des sites d’abris temporaires,de distribuer de la nourriture et des articles non alimentaires, defournir de l’eau, des installations sanitaires et des trousses d’hygiène,un soutien psychosocial, et plus encore. En avril, le Programme alimentaire mondial (PAM) au Burundi a fourni une aidealimentaire vitale à 1 804 familles qui ont perdu leurs biens pendant l’inondation. En outre, 9 070 personnes touchées ontreçu des rations alimentaires de 2 mois, soit 321 tonnes.

Les inondations ont détruit des milliers d’hectares de cultures prêtes à être récoltées (principalement des légumineuses etdes céréales), privant les habitants de stocks alimentaires essentiels pour l’année à venir. Avec plus de 80 % de lapopulation dépendante de l’agriculture de subsistance, les communautés déjà vulnérables subiront probablement unepériode difficile de soudure en raison de récoltes insuffisantes, ainsi que l’augmentation des prix sur le marché.

Au cours des trois derniers mois, les prix des produits alimentaires de base ont tendance à la hausse sur la plupart desmarchés. Cependant, les prix des tubercules et des racines (principalement la patate douce et le manioc) restent constants.En janvier 2020, le prix du maïs, céréalier le plus consommé, a augmenté de 48 % par rapport à 2019 et de 20 % par rapportà la moyenne des 3 dernières années. Les précipitations excessives pourraient avoir un impact sur les récoltes pendant lasaison de croissance 2020B (févr.-mars). Les prévisions indiquent également que le prix du maïs et des haricots pourraitcontinuer d’augmenter à mesure que les négociants tentent de préserver leurs récoltes en prévision de récoltespotentiellement mauvaises.

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La pandémie de COVID-19 continue d’avoir des répercussions sur le secteur de la sécurité alimentaire. En raison del’augmentation des prix et des délais d’approvisionnement. L’épidémie de criquet pèlerin dans la région de la Grande Cornede l’Afrique a également réduit les possibilités d’approvisionnement régional. Dans l’ensemble, un faible niveau de stocksdans tous les secteurs et le manque de financement limitent l’intervention humanitaire et limitent la capacité despartenaires humanitaires à réagir aux conséquences de ces catastrophes naturelles.

Des fonds supplémentaires d’urgence sont nécessaires pour assurer la capacité d’intervenir à la fois en cas d’urgencesoudaine ainsi qu’aux besoins préexistants.

En réponse à l’épidémie de COVID-19, l’UNICEFBurundi est sur le terrain avec ses partenairestels que la protection civile burundaise, eninstallant des stations de lavage des mainsdans les centres de santé et les écoles. ©UNICEF Burundi/2020/Z.BOUJRADA

CONTEXTE

L’UNICEF apporte un soutien d’urgence à la communauté deGatumba touchée par les inondations

Les 19 et 30 avril 2020, de fortes pluies ont fait déborder les rives dela rivière Rusizi dans le district de Gatumba, dans la province ruralede Bujumbura, touchant plus de 10 000 ménages. En conséquence,11 des 14 écoles du district ont suspendu leurs classes. Plus de 1000 personnes ont trouvé refuge sur un site officiel en cours dedéveloppement dans la zone Kinyinya II. Les personnes déplacéesont besoin d’une aide multisectorielle urgente, y compris des abris,l’accès à l’eau, l’hygiène, et l’assainissement (EHA), ainsi que de lanourriture, des soins médicaux, une éducation alternative pour lesenfants, la protection de l’enfance et les soins psychologiques.

L’UNICEF Burundi a travaillé en étroite collaboration avec l’unitéd’urgence du Ministère de l’Enseignement, de la Formation Techniqueet Professionnelle, et ses partenaires de mise en œuvre tels que PlayInternational pour fournir des kits scolaires d’urgence à quelque 4 800écoliers actuellement dans des sites d’hébergement officiels. Encollaboration avec l’ONG Groupe de Volontariat Civil, l’UNICEF aégalement installé des latrines d’urgence et une citerne d’eaupermettant de fournir de l’eau sur les sites de déplacés. En outre, 12216 personnes ont reçu des kits EHA, y compris des boîtes de savonet de jerrycans (pour stocker l’eau). L’UNICEF Burundi a besoin de 1,3million de dollars supplémentaires pour couvrir les besoins en matièred’EHA, d’éducation, et de protection de l’enfance des personnestouchées.

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CONTEXTE

L’UNICEF soutient la réponse nationale contre le COVID-19

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L’UNICEF Burundi soutient le Ministère del’éducation pour que les enfants touchés par lesinondations retournent à l’école. © UNICEFBurundi/2020/ Uwamahoro

Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, l’UNICEF a mené unesérie d’évaluations rapides afin de déterminer le niveau deconnaissances et de perception des risques concernant le COVID-19.Les évaluations ont été effectuées par l’intermédiaire de U-Report,une plateforme d’enquête en ligne destinée aux adolescents et auxjeunes enfants à partager leurs opinions sur les problèmes et lessujets qui pourraient affecter leur vie. La première évaluation a vu 12574 participants, dont 67 % ont déclaré avoir entendu parler deCOVID-19. De plus, 61 pour cent des répondants pensaient que laviolence au sein du ménage pourrait augmenter avec la propagationactuelle du COVID-19 en raison de l’isolement, du stress et del’anxiété.

Les résultats de l’évaluation indiquent la nécessité de continuer àpromouvoir les mesures de prévention. L’UNICEF, point focal pour lacommunication inter institutions sur le COVID-19 et Co-leader duSous-Comité sur la communication des risques et l’engagement communautaire (RCCE) au Burundi, a créé des brochures etdes posters, et a utilisé des spots radio et TV, pour normaliser le message collectif sur la prévention. Destinés auxcommunautés locales, ces messages de plaidoyer ont été approuvés par le gouvernement en Kirundi, Français, et enanglais, et sont à la disposition de toutes les parties prenantes.

Au cours des dernières semaines, des vidéos, des affiches, et des infographies ciblant le grand public ont été diffusés parl’UNICEF et ses partenaires au niveau national et par l’intermédiaire des médias. À ce jour, 20 000 dépliants et 11 000brochures ont été imprimés et distribués pour atteindre plus de 4 000 écoles, 60 ONG et établissements de santé. Le sous-comité du RCCE estime que 9 035 000 personnes ont déjà été contactées par des messages radio sur la prévention COVID-19. Ce chiffre est basé sur la fréquence des émissions, le nombre de messages, le nombre de stations de radio (20) et lapénétration de la radio.

Certaines communications ont fait preuve d’innovation. Par exemple, l’UNICEF travaille avec des partenaires tels qu’AuxFin,une organisation qui a développé une application mobile appelée UMVA accessible à 200 000 ménages ruraux grâce à desprogrammes communautaires. L’application, disponible sur Android, fournit des informations sur les modes de transmissionde COVID-19 et des informations sur la prévention (en format vidéo). Un autre outil novateur utilisé par l’UNICEF, qui estdevenu populaire dans les écoles burundaises, est une vidéo sur la façon de faire un Honyorukarabe (tap tippy), un moyensimple et peu coûteux de maintenir l’hygiène grâce à un lavage fréquent des mains.

CONTEXTE

La communication sur le changement de comportement : un levier dans la lutte contre la malnutrition

Lors d’un atelier tenu le 24 février 2020, le Programme Alimentaire Mondial (PAM)  et le Programme National Intégréd’Alimentation et de Nutrition (PRONIANUT) ont présenté les résultats de leurs recherche qualitative conjointe sur lesprincipaux facteurs comportementaux liés à la nutrition (menée en janvier 2020). L’objectif de cette étude était de renseignerla stratégie nationale pour lutter contre les niveaux élevés de malnutrition chronique au Burundi. L’étude a examiné lesfacteurs qui déterminent les connaissances nutritionnelles ainsi que les attitudes et les pratiques sur le choix, et laconsommation des aliments. Une trentaine d’intervenants et d’experts clés du domaine de la nutrition y ont participé.

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© PAM Burundi/2020/Irénée Nduwayezu

Le Burundi a le deuxième taux de malnutrition chronique le plus élevédans le monde (56 %), selon le Rapport Conjoint  (FAO, FIDA, UNICEF,PAM et OMS) sur l’Etat de la Sécurité Alimentaire et la Nutrition dansle Monde (JANSFA 2019). Le rapport montre également que lesgarçons sont plus touchés par la malnutrition que les filles (59,4 et52,4 % respectivement). Selon le Rapport Mondial sur la Nutrition(2018), le Burundi a aussi le deuxième niveau de retard de croissancele plus élevé dans le monde, affectant plus de la moitié des enfantsde moins de cinq ans.

« Le retard de croissance varie considérablement selon l’étatnutritionnel et le niveau d’éducation de la mère, selon nos recherches.Les taux de retard de croissance les plus élevés se trouvent chez lesenfants de femmes qui souffrent d’insuffisance pondérale, sous-alimentée et n’ont pas terminé leurs études secondaires », a expliqué le directeur de PRONIANUT, le Dr Fidèle Nkezabahizi,dans son discours d’ouverture.

En effet, la malnutrition couvre deux grands groupes de maladies, selon l’OMS. L’un est la sous-nutrition qui comprend leretard de croissance (faible hauteur pour l’âge), la perte (faible poids pour la taille), l’insuffisance pondérale (faible poidspour l’âge) et les carences en micronutriments (manque de vitamines et de minéraux importants). Le second groupecomprend le surpoids, l’obésité et les maladies non transmissibles liées à l’alimentation (comme les maladies cardiaques,les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et le cancer).

Dans le cadre de cette étude conjointe qualitative entreprise par le PAM et PRONIANUT, 4 provinces (Ngozi, Kirundo, Rutanaet Cankuzo) du Burundi ont été ciblées. Au total, les groupes de discussion ont réuni plus de 90 personnes, parmi lesquellesdes parents d’enfants de moins de cinq ans, des femmes enceintes ou allaitantes, des adolescents (garçons et filles), despersonnes vivant avec le VIH/SIDA et des agents de santé communautaire.

Les résultats de l’étude montrent que le manque d’information et les perceptions locales contribuent à la forte prévalencede la malnutrition chronique. La recherche a également mis en exergue des perceptions sur l’alimentation et la nutrition auBurundi. Par exemple, la connaissance des cinq groupes d’aliments (céréales, légumes, fruits, lait et produits laitiers, viandeet haricots) est généralement faible, et les gens ne peuvent pas classer les aliments dans les bons groupes, selon lestémoignages des participants. Ils ont tendance à croire que ce qu’ils mangent constituent un régime alimentaire complet,tandis que les parents ne reconnaissent pas toujours que leurs enfants sont sous-alimentés. En conséquence,l’administration locale est obligée de les persuader de se faire soigner.

L’étude s’est portée sur un pourcentage égal de participants masculins et féminins. Bien que les adolescentes (représentant17 % des 90 personnes interrogées) aient des besoins nutritionnels spécifiques, ni les garçons ni les filles n’en ontconnaissance. Lors des groupes de discussion, un participant a avancé que les garçons devraient manger de plus grandesportions, car ils auraient le plus besoin de force. De leur côté, les filles qualifie de la discrimination fondée sur le sexe, si lesgarçons devaient avoir un repas plus copieux que le leur. Elle estiment que la même ration alimentaire doit aller auxadolescents-es, sans distinction de sexe. En outre, les enfants des zones rurales du Burundi sont plus susceptibles desouffrir davantage de malnutrition aigüe et chronique que ceux des zones urbaines. En effet, l’étude JANSFA 2019 aconfirmé que les enfants en milieu rural étaient plus rabougris que leurs homologues urbains ( 58,8 et 27,8 %respectivement).

De manière générale, les principaux déterminants de la malnutrition sont liés non seulement à la rareté des terres, ce quiconduit à la pauvreté, mais aussi à des pratiques inadéquates d’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants. Unefécondité élevée, ainsi que de courts intervalles entre les naissances, qui sont tous deux fortement liés aux questions de

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Les frontières, les noms ainsi que les descriptions utilisés sur cette carte n'impliquent aucune reconnaissance ouacceptation officielle par les Nations Unies.

https://www.humanitarianresponse.info/fr/operations/burundihttps://www.unocha.org/burundihttps://www.hpc.tools/plan/721

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genre comptent parmi les éléments entrainant la malnutrition.

Pour promouvoir l’évolution des attitudes et des perceptions à la nutrition, plusieurs recommandations sont formulées danscette étude, comprenant (entre autres) :

Sensibilisation des adolescents - en particulier les filles - à promouvoir un changement des habitudes alimentaires,

Promotion de la participation des hommes à l’éducation nutritionnelle,

Promotion des potagers comme un des éléments clés de la lutte contre la malnutrition,

Synergie avec d’autres programmes qui visent à lutter contre la malnutrition.

Lors de son allocution prononcée à l’ouverture de l’atelier, Mme Virginia Villar Arribas, Directrice et Représentante du PAM auBurundi, a salué les efforts déployés par le Gouvernement du Burundi pour contribuer à la lutte contre la malnutrition, aucours des dix-huit derniers mois. Le PAM n’a pas cessé de soutenir l’extraordinaire volonté du Burundi de réduire lamalnutrition chronique en appuyant la rédaction d’une stratégie pluriannuelle, le développement du réseau d’affaires SUN(Scale Up Nutrition) Business Network, l’appui au renforcement des capacités du Secrétariat du SUN, et la réalisationd’évaluations de la sécurité alimentaire et de la nutrition (JANFSA, Fill the Nutrient Gap/FNG), entre autres activités.

" Le changement de comportement nutritionnel, combiné aux programmes de prévention du retard de croissance et celuiportant sur le traitement de la malnutrition, est un facteur majeur dans la lutte contre la malnutrition", a-t-elle souligné LaReprésentante du PAM-Burundi a clôturé son propos en déclarant que cette recherche aiderait à développer des stratégieset des programmes appropriés pour influencer le changement social et comportemental, de manière à améliorer la situationnutritionnelle dans le pays.