D epuis les années 1980, la conduite en lyreest largement adoptée pour la culture duraisin de table, lorsque les conditions

parcellaires le permettent. L'amélioration qualitative, l'augmentation des rendements et la réduction des coûts de production ontconvaincu les producteurs.

Parce que la structure de la lyre subit des contraintes mécaniques particulièrement élevées(poids des raisins à maturité, prise au vent) et quesa durée de vie doit être au moins égale à celle de la vigne, il convient d'accorder une attentionparticulière à la plantation et au palissage.

La conduite en lyre se prête particulièrement bien à laproblématique de la viticulture de table moderne.Comparée au plan vertical classique (ou espalier), l'in-clinaison et le dédoublement du plan de productionentraînent :• L'OPTIMISATION DES RENDEMENTS ET DE LAPRÉCOCITÉ DE LA RÉCOLTEAccroissement de la Surface Foliaire Exposée (SFE - cf. schéma 1) et de l'intensité de la photosyn-thèse à la souche, ce qui permet, selon la charge deraisin laissée, d'augmenter la production à la parcelleou de hâter la précocité.• UN MEILLEUR ÉTAT SANITAIRE A LA RÉCOLTEAmélioration du microclimat des grappes (aération)et meilleure pénétration des produits de traitementsdonc meilleure qualité sanitaire.• LA RÉDUCTION DES TEMPS D'INTERVENTION,RAMENÉS AU Kg DE RAISIN RÉCOLTÉFacilite le travail d'égrappage et la récolte (grappesplus accessibles) et réduit le ciselage en raison dumeilleur état sanitaire.• UNE MEILLEURE HOMOGÉNÉITÉ VISUELLEProtection des grappes de la surexposition aux heuresles plus chaudes de la journée (ombrage) ce qui limiteles risques d'échaudage et de brûlures de l'épiderme.

Nicolas Jégouic

Pourquoi choisir la lyre ?

Raisin

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mai 2006

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Schém

a 10 : Taille de formation d’une lyre

La lyre c’est aussi…

Outre les éléments techniques men-tionnés, le choix de la conduite enlyre, c'est aussi réfléchir sur : • UNE ANNEE DE PLUSPOUR LA TAILLE DE FORMATION(cf. schéma 10)• DES COUTS D'INSTALLATIONSUPERIEURS DE 20%L'installation d'un rang de lyrenécessite 2 fois plus de matériel(piquets et fils) et de temps de tra-vail. En revanche, la moindre den-sité réduit le coût consacré à lataille en début de formation (1ère et2ème feuille). Au final, la mise enplace d'une parcelle en lyre repré-sente une charge de l'ordre de30 000 €/ha contre 25 000 €/ha pourun plan vertical*, soit un surcoûtd'environ 20%.* données Ch. Agriculture 84, cam-pagne 2005, regroupant les frais depréparation de la parcelle, d'achatde matériel et de main d'œuvre lorsdes 1ère, 2ème et 3ème feuille• L'ADAPTATION DEL'ALIMENTATION HYDROMINERALEL'augmentation de l'expressionvégétative (une parcelle en lyreproduit entre 40 et 65% de sar-ments en plus qu'une parcelle équi-valente en plan vertical) et de lacharge en raisin nécessite de raison-ner spécifiquement les apportsd'éléments nutritifs. La fertilisation

devra couvrir cet accroissement debesoins du végétal, mais reste à rai-sonner au cas par cas en fonctiondes différents diagnostics pratiqués(analyse de sol avant plantation,analyse pétiolaire, symptômesvisuels). La comparaison des ETP(Evapo-Transpiration Potentielle)des 2 modes de conduite montrequ'une parcelle en lyre"consomme" 30% d'eau supplé-mentaire en saison, ce qui devraêtre pris en compte, lorsque cela estpossible, dans le pilotage de l'irri-gation.• L'AUGMENTATION DES TEMPSDE TRAVAUX RAMENESA L'HECTARELes opérations d'ébourgeonnage,d'effeuillage et d'égrappage enparticulier pratiquées entre avril etjuillet sont allongées de façonconséquente (temps moyen de cesinterventions : 100 h/ha en planvertical contre 140 h/ha en lyre).Même si le temps nécessaire à laproduction d'un kg de raisin estréduit, l'entretien d'1 ha de raisinen lyre demande davantage demain d'œuvre. • DES POSSIBILITESDE MECANISATION REDUITEDans de nombreuses situations,aucune modification matériellen'est requise (pulvérisateur, travail

du sol) même si les pratiquesdemandent parfois à être modulées(passage des appareils de traite-ment dans tous les rangs). Dans certains cas, des adaptations sontproposées par les fabricants (certai-nes écimeuses, effeuilleuses méca-niques et prétailleuses) mais il restedes opérations pour lesquelles l'utilisation du matériel prévu pourdu plan vertical ne sera pas transpo-sable à la lyre (cas d'effeuilleusesnon adaptables, palisseuses, etc.).• DE NOMBREUSES VARIANTES…Les éléments récapitulés ici se rapportent à la plantation d'uneparcelle en lyre standard. De nombreux cas particulier peuventêtre déclinés, et méritent le caséchéant, de prolonger la réflexion.Parmi eux, citons :- l'installation de la lyre sur parcelleen terrasse,- la mise en place d'une structure decouverture plastique, anti-pluieet/ou paragrêle,- les structures pliables…Au-delà de ces principes généraux,il n'existe pas "une" mais "plu-sieurs" lyres, issues des expériencespratiques de chacun. Le producteurpersonnalisera son installation enopposant ses propres "trucs" et"astuces" aux difficultés spécifiquespouvant survenir.

• LES MÊMES VARIÉTÉS QU'EN PLAN VERTICALLa conduite en lyre est envisageable et intéressante pour tous types variétaux. La lyre permet théoriquementde doubler le rendement à la souche, mais en pratique, le maintien de la qualité passe bien souvent par la limitation de la production. Sur le Muscat de Hambourg notamment, la maîtrise de la charge par l'égrappagepermet de favoriser l'obtention d'une coloration bleue-noire optimale. En définitive, les expérimentationsmenées ont permis d'estimer à 50 % l'augmentation du rendement par la conduite en lyre, avec une produc-tion de qualité équivalente ou supérieure à celle d’un plan vertical.• LE CHOIX D'UN PORTE-GREFFE ADAPTÉOutre le respect des consignes classiques (tolérance au calcaire actif, à la sécheresse, incompatibilités éven-tuelles), on doit veiller à ce que la vigueur conférée soit suffisante pour permettre un bon développement végétatif du cep. Sauf exception, les porte-greffes de faible vigueur ne sont pas indiqués.

Choix du matériel végétal

Raisin

de tab

le - Con

du

ite• LES CLIPS, ATTACHES ETLIGATURES (STRUCTURE -BOIS ET VEGETATION)Selon les cas, on privilégiera : - des attaches pluriannuelles(ex : gaines plastiques creuses(cf. photo 7), nylon) pour la fixationdes cordons sur le fil porteur.- des attaches annuelles (ex :raphias avec fil d'acier de longévitéannuelle) pour l'attache desbaguettes (taille Guyot).Lors de l'attache, il est important de

ne pas trop serrer le lien pour nepas "garrotter" le sarment ou lecordon, surtout si le lien utilisé n'estpas extensible.• LES AGRAFES POUR FILSRELEVEURSPour fils fixes ou mobiles, les agrafespermettent de lier les 2 fils en vis-à-vis afin de les maintenir à hauteur etd'enserrer les sarments. Deux typesd'agrafes peuvent être utilisés :- les agrafes métalliques ou synthé-tiques réutilisables, à ramasser

(type UUggiiffiill) ou à laisser sur les filsaprès la saison (type CClliipp iinnooxx).- les agrafes annuelles biodégrada-bles ou photodégradables (typeAAggrraaffeess CCBB) qui rompent après lasaison (pas de passage post-saisonnécessaire).En bout de rang, la maniabilité desfils mobiles peut être facilitée parl'emploi d'étriers ou de chaînettes.

Photo 3 Photo 4 Photo 5 Photo 6 Photo 7

2èm

eédition

mai2006

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sur le coût des éléments de

palissage, des intrants et dum

atériel viticole :• IITTVV FFrraannccee//CChhaamm

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ggrriiccuullttuurree 6666- "Le coût des

fournitures en viticulture etœ

nologie", réédition annuelle• CChhaamm

bbrree dd''AAggrriiccuullttuurree ddee

VVaauucclluussee -- "Références technico-économ

iques", réédition annuelle…

sur le raisonnement de la

fertilisation de la vigne : • IITTVV FFrraannccee,,2003-2004 -

"Fertilisation de la vigne : unpoint sur les préconisations",Fiches 1, 2 et 3

… sur les porte-greffes et leurs

caractéristiques:

• IInnssttiittuutt RRhhooddaanniieenn,, 2004 -"Bien choisir son porte-greffe envallée du Rhône", Fiche "PointRhône n°1"

… sur la m

ise en place d'un réseaud'irrigation goutte à goutte : • AA

RRDDEEPPII,,2000 - "Irrigation

localisée sur raisin de table",Fiche "L'eau fertile", 2

èmeédition

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de Vaucluse•• MM

.. IIssnnaarrdd,, JJ.. FFlloorreenntt,,Producteurs de Raisin de Table

MISE EN PLACE D'UNE LYRE :Discours et méthode

MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode

Schéma 1 : Surface Foliaire Exposée (SFE)

Le calcul de la SFE tient compte de l'épaisseur du feuillage, de lahauteur de palissage et des ombres portées. Exprimée en m2 de feuillage par m2 de surface au sol, la SFE est unindice qui permet de comparer le potentiel photosynthétique dedifférents modes de conduite.(NB : SFE ci-contre calculées selon la formule proposée par A. Carbonneauet les dimensions mentionnées dans la présente fiche)

Rayonnementdirect

Rayonnementdiffus

SFE“PV”

0.92 m2

SFE“Lyre”

1.34 m2

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IITTVV FFrraannccee,, CChhaammbbrree

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nologie 2005", 111 p. VVIIDD

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RR..,1993 - "Le Raisin deTable", 263 p. BBOO

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, 25 p.CCHH

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1991 - "Le Savoir-Lyre", 4 p.JJAA

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performant, la conduite en Lyre",

Vaucluse Agricole n°1212, p. IV, CCHH

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..,,1990"Raisin de Table : Palissage en Lyre",fiche technique du Dom

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entation, 1985 à 2004

Domaine Expérimental La Tapy - 1881 Chemin des Galères - 84200 Carpentras-SerresTél. 04 90 62 69 34 - Fax 04 90 62 74 67 - e-mail : contact@domainelatapy.com - www.domainelatapy.com

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Les préconisations sont globale-ment celles retenues pour leplan vertical, même si la lyrenécessite la mise en place sup-plémentaire d'un fil central (cf.Schéma 5 - rôle assuré par le filporteur en plan vertical).• LES MATERIAUXLe premier critère de choix est larésistance à la rupture. La sélec-tion du type de fil dépendra durôle joué par celui-ci et danstous les cas, il est préférabled'utiliser des fils à faible coeffi-cient d'allongement. Différentesgammes de matériaux sont dis-ponibles : LL''aacciieerr iinnooxxyyddaabbllee :: très uti-lisé, large gamme, résistantmême à faible diamètre, faiblecoefficient d'allongement. Lafinesse du fil occasionne parfoisdes blessures sur sarments (cisail-lement).LLee mmééttaall ggaallvvaanniisséé :: très uti-lisé, large gamme, résistant,coeff ic ient d'a l longementmoyen à élevé. La résistance à lacorrosion augmente avec lacharge en Zinc.LLeess mmaattéérriiaauuxx ssyynntthhééttiiqquueess(polyester, type BBaayyccoo ouDDeelltteexx) : assez utilisé (rele-veurs), moyennement résistant,coeff ic ient d'a l longementmoyen. Les vrilles s'y fixent engénéral plus difficilement et lalongévité peut s'avérer un peufaible.• LE FIL CENTRALPermet la fixation du tuteur etde guider les sarments du plan-tier. Charge de rupture : supé-rieure à 200 kg.• LE FIL PORTEURSupporte le poids de la récolte, ilest le plus sollicité. Charge derupture : supérieure à 300 kg.Certains fils ondulés (typeVViiggnnaalluu) facilitent le maintienet l'attachage du cordon ou dela baguette.• LES 3 A 4 AUTRES FILS DEPALISSAGEPermettent l'entrelacement dela végétation. Charge de rup-ture : supérieure à 200 kg.• LES FILS RELEVEURSMobiles, ils permettent le rele-vage de la végétation en saison.Charge de rupture : supérieure à150 kg. Classiquement, on dis-pose 1 paire de fils par face, et lerelevage se fait en 2 ou 3 passa-ges (cf. schéma 9).

Distance de plantation et densité

MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode Raisin

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le - Con

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MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode

Schéma 2 : Ecartementdes rangs en lyre et en plan vertical

Schéma 3 : Implantationen lyre double densité

Schéma 4 : Cas des parcelles dont les rangs sont orientés Nord-Sud(Lyre vue de dessus)

Orientation des rangsEn l'absence de contrainte parcellaire majeure (très forte pente par exemple),on choisira l'orientation du rang afin de :• LIMITER LA PRISE AU VENTDans la basse vallée du Rhône, une orientation Nord-Sud du rang permet delimiter les dégâts du Mistral sur la structure, en particulier s'il n'est pas envisa-geable d'installer une haie brise-vent.• FAVORISER UNE EXPOSITION HOMOGENEUne orientation de rang Nord-Sud permet également de protéger les grappesde la surexposition solaire (cf. schéma 4 - ombre du feuillage quand le soleil estau zénith). A l'opposé, sur les grappes exposées "Sud" (orientation des rangsEst-Ouest), les cas d'échaudage des grappes et de marquage de l'épiderme peu-vent être préjudiciables lors d'années chaudes (comme 2003).

Piquets de palissage• LES MATERIAUXLLaa ccoorrnniièèrree mmééttaalllliiqquuee (acier brut ou galvanisé classe A à C), très utilisée, peuonéreuse, résistante aux contraintes mécaniques, installation facile (faiblesection), pratique (pré-perforée pour passage des fils), longévité moyenne(accrue pour l'acier galvanisé), assise moyenne dans le sol.Les cornières de dimension "35 x 35" (en intermédiaire) et "40 x 40" (en tête)sont les plus utilisées. Elles sont à proscrire en sol acide ou à forte salinité, carsujettes à la corrosion.LLee ppiiqquueett pprrooffiilléé (acier brut, galvanisé, inoxydable ou aluzinc), assez utilisé,plutôt onéreux, installation facile (faible section), pratique (encoches pour fils)et adapté à tous types de sol, longévité moyenne (accrue pour l'acier galvanisé,excellente pour l’inox), bonne assise dans le sol.La résistance à la déformation peut s'avérer parfois insuffisante (fortescontraintes mécaniques).LLee ppiiqquueett bbooiiss (pin, épicéa, etc.) assez utilisé, plutôt onéreux, installation plusou moins délicate, bonne longévité et stabilité, adapté à tous types de sol, trèsbonne assise. Le pin injecté est le bois présentant la meilleure longévité mais ladisposition particulière des nœuds (en couronne) représente un point derupture privilégié en cas de choc.

AAuuttrreess mmaattéérriiaauuxx.. Béton (onéreux, installation délicate mais trèsbonne longévité), composites et plastiques (onéreux, modèles trèsvariables) sont dans l'ensemble peu utilisés, mais présentent l'avantaged'être utilisables en sol acide.• LES PIQUETS DE TETE ET INTERMEDIAIRESLes piquets de tête subissent, plus encore qu'en plan vertical, lescontraintes mécaniques les plus fortes : ancrage, poids de la récolte,resserrement ou écartement des 2 bras. Cela nécessite le choix d'unmatériel renforcé par rapport aux piquets intermédiaires.• LES DIMENSIONSLa taille des piquets est à adapter à la parcelle. Dans le cas général, onrecherche un palissage culminant à 2 m, avec un rapport de 3 pour 1entre "hauteur émergée" et "profondeur dans le sol". Les piquetscommunément employés mesurent 2.80 m et sont enfoncés à 60-70 cmde profondeur (cf. schéma 5).

Type de piquet et type de solComme pour le plan vertical, il existe pour la lyreplusieurs réponses à la question du choix du typede piquets. Outre les critères mentionnés ci-contre, il faut prendre en compte la situation par-cellaire particulière. La section importante des piquets bois peut, dansle cas de sols durs ou compacts, rendre la mise enplace délicate, mais offre une meilleure assise dansdes conditions de sol mouvant. Bien souvent,combiner plusieurs types de matériaux peut s'avé-rer un compromis intéressant.

Photo 1 : Bois en piquet de têteet cornières en intermédiaire

Installation de la structure

Ancrage

L'ancrage des piquets de tête se doitd'être adapté au sol et suffisammentrésistant pour supporter les tensionsimportantes imposées par la lyre.L'amarre doit être installé dans leprolongement des fils de tensions etdistant d'environ 1.50 m des piquetsde tête (cf. schéma 7). Dans les solsmeubles, un ancrage plus profondpermettra une meilleure assise.Concernant le matériel, on peut opterpour : • des hélices (systèmes àdisques), • des harpons (systèmes àailettes, type AAnnccrreesstt)),, • des amarres(système à tiges déployables, typeFFeennooxx), • des cornières métalliquestronquées…Deux ou trois paires de fils permet-tent de fixer la structure de tête àl'ancrage (cf. schéma 7). Il est égale-ment possible de fixer les fils depalissage directement sur l'ancrage.Les contraintes exercées sur le piquetde tête seront alors en partiereportées sur l'ancrage.

Fils• L'ÉCART SUR LE RANG INCHANGÉComme pour une plantation en plan vertical, les souches sont généralementimplantées tous les 1.20 m à 1.50 m.• L'AUGMENTATION DE L'ESPACE INTER-RANGAvec l'inclinaison, le sommet de la lyre empiète sur l'inter-rang et il est néces-

saire d'espacer davantage les rangs souvent au-delà de 3 m (cf. Schéma 2) pourpermettre le passage des machines.• LES DENSITÉS ENVISAGEABLES

• LA PLANTATION EN HAUTE DENSITEDes parcelles en lyre haute densité ("lyre double") font actuellement l'objetd'un suivi expérimental. Classiquement, les souches sont disposées selon leschéma 3, et palissées en alternance sur l'une et l'autre face de la lyre. L'objectifest d'améliorer l'exploration du sol par les racines, et de réduire la charge parsouche afin de faciliter la maturité des grappes. Résultats d'expérimentationsdans quelques années…• LE CAS DES VIGNES EN PENTESur parcelle en pente (axe des rangs perpendiculaire à la ligne de pente), il peutêtre nécessaire d'augmenter l'espace entre les rangs, parfois jusqu'à 3.50 m.Plus l'inclinaison du terrain est forte, plus le rapprochement des structures estconséquent au niveau du feuillage, ce qui peut gêner le passage des engins.

DDIISSTTAANNCCEE SSUURR LLEE RRAANNGG11..2200 mm 11..3300 mm 11..4400 mm 11..5500 mm

2.50 m 3 330 3 080 2 860 2 6703.00 m 2 780 2 560 2 380 2 2203.20 m 2 600 2 400 2 230 2 0803.50 m 2 380 2 200 2 040 1 905

PPVV

LLyyrree}• 4 SOUCHES MAXIMUM ENTRE CHAQUE ÉLÉMENT DE STRUCTURELes piquets doivent être disposés au maximum tous les 6 m. Au-delà, lastructure risque d'être déséquilibrée, étant donné le surpoids de récoltepar rapport au plan vertical. Les piquets sont plantés en vis-à-vis,manuellement ou mécaniquement. Une barrette transversale est fixéeentre 80 et 100 cm de hauteur ; au-dessus, la mécanisation des travauxtel que le prétaillage peut être compromise.• L'UTILISATION D'UN GABARITDu fait de l'inclinaison, la mise en place de la structure d'une lyre estplus délicate que celle d'un plan vertical. La plantation des piquets s'ef-fectue avec un gabarit. Le schéma 6 propose les dimensions d'un gaba-rit pour une plantation avec un angle d'ouverture classique de 22° parrapport à la verticale.• LE CAS PARTICULIER DES PIQUETS DE TÊTELe plan formé par les piquets de tête doit être incliné par rapport à la verticale, afin d'offrir une meilleure résistance à la tension (schéma 7). Une inclinaison trop faible des piquets de tête ne permet pas à l'ancrage de jouer correctement son rôle.A contrario, une inclinaison trop importante risque de "coucher" la structure. Un angle de 20° apparaît comme un bon com-promis. Là aussi, l'utilisation d'ungabarit permet d'assurer une implan-tation stable, optimale et régulière.

Fils releveurs fixesLaisser les releveurs au sol peut,dans le cas de désherbage mécani-que du rang, poser problèmes... Ilest alors possible de les retenir auniveau des porteurs ou d'utilisercertains accessoires (ex : Agraflyre)ou bien encore, d'opter pour 2niveaux de fils fixes en lieu et placed'un fil de palissage classique(cf. photo 2). Le relevage est alors remplacé par l'opération de palissage.L'emploi de fils synthétiques colorés facilitera par ailleurs la manipulation ensaison (repérage des fils, souplesse du matériau).

Photo 2 : 2ème niveau de releveurs fixes

Autres accessoires et petits matérielsUne multitude d'accessoires depalissage (non spécifiques de lalyre) est proposée par les fabri-cants. Il n'est pas possible d'êtreexhaustif, mais voici quelqueséléments.• LES TUTEURS Entre la 2ème feuille (taille hiver-nale) et la 4ème feuille, le tuteu-rage de la pousse sur des fers àbéton ou des bambous (cf.photo 3), attachés au fil central,assure le maintien de l'architec-ture de la lyre.• LES BARRETTES ETCRAMPILLONS La fixation des fils sur la struc-ture dépend du type de piquetsutilisé.- Profilés : encoches pour fils

fixes et mobiles (cf. photo 4), ousystèmes spécifiques (ex : piquetCClliicckk aanndd GGoo).- Cornières métalliques : perfora-tions pour fils fixes (avec utilisa-tion éventuelle de "guide-fil" -type PPaalliicclliipp), barrettes à instal-ler pour fils mobiles.- Bois : Crochets/crampillons àinstaller pour fils fixes, barrettespour fils mobiles (cf. photo 5).• LES TENDEURSIls permettent de relier les filsrompus (lors d'opération detaille par exemple) ou distendus(type MMaaxxtteennssoorr, GGrriippppllee ouTTeennvviitt - cf. photo 6). Certainssystèmes permettent de réparerles fils sans les détendre (typeSSyymmpplleexx).

Un 3ème point d’attache pour une structure stable(cf. schéma 8 ci-contre)

Les structures dont lespiquets sont uniquementsolidarisés par les 2points d'attaches de labarrette (A et B) risquentde s'ouvrir et de s'affais-ser au fil des années,sous le poids de larécolte (CAS 1).Il est important, d'ajouterun 3ème point de fixation àla jonction des 2 piquets(C) pour stabiliser l'en-semble (CAS 2).L'opération peut s'avérerdélicate sur des piquetsen bois.

Schéma 8

à éviter conseillé

Cas n°1 Cas n°2

Schéma 9 : Relevage de la végétationen 2 passages.En hiver, les releveurs sontposés au sol

Domaine Expérimental La Tapy - 1881 Chemin des Galères - 84200 Carpentras-SerresTél. 04 90 62 69 34 - Fax 04 90 62 74 67 - e-mail : contact@domainelatapy.com - www.domainelatapy.com

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Schéma 5 : Dimension et positionnement des élémentsd'une lyre

Schéma 6 :Gabarit pour angle de 44° (soit 22° par rapport à la verticale)

Schéma 7 : Inclinaison

des piquets de tête et

position de l'ancrage

Les préconisations sont globale-ment celles retenues pour leplan vertical, même si la lyrenécessite la mise en place sup-plémentaire d'un fil central (cf.Schéma 5 - rôle assuré par le filporteur en plan vertical).• LES MATERIAUXLe premier critère de choix est larésistance à la rupture. La sélec-tion du type de fil dépendra durôle joué par celui-ci et danstous les cas, il est préférabled'utiliser des fils à faible coeffi-cient d'allongement. Différentesgammes de matériaux sont dis-ponibles : LL''aacciieerr iinnooxxyyddaabbllee :: très uti-lisé, large gamme, résistantmême à faible diamètre, faiblecoefficient d'allongement. Lafinesse du fil occasionne parfoisdes blessures sur sarments (cisail-lement).LLee mmééttaall ggaallvvaanniisséé :: très uti-lisé, large gamme, résistant,coeff ic ient d'a l longementmoyen à élevé. La résistance à lacorrosion augmente avec lacharge en Zinc.LLeess mmaattéérriiaauuxx ssyynntthhééttiiqquueess(polyester, type BBaayyccoo ouDDeelltteexx) : assez utilisé (rele-veurs), moyennement résistant,coeff ic ient d'a l longementmoyen. Les vrilles s'y fixent engénéral plus difficilement et lalongévité peut s'avérer un peufaible.• LE FIL CENTRALPermet la fixation du tuteur etde guider les sarments du plan-tier. Charge de rupture : supé-rieure à 200 kg.• LE FIL PORTEURSupporte le poids de la récolte, ilest le plus sollicité. Charge derupture : supérieure à 300 kg.Certains fils ondulés (typeVViiggnnaalluu) facilitent le maintienet l'attachage du cordon ou dela baguette.• LES 3 A 4 AUTRES FILS DEPALISSAGEPermettent l'entrelacement dela végétation. Charge de rup-ture : supérieure à 200 kg.• LES FILS RELEVEURSMobiles, ils permettent le rele-vage de la végétation en saison.Charge de rupture : supérieure à150 kg. Classiquement, on dis-pose 1 paire de fils par face, et lerelevage se fait en 2 ou 3 passa-ges (cf. schéma 9).

Distance de plantation et densité

MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode Raisin

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MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode

Schéma 2 : Ecartementdes rangs en lyre et en plan vertical

Schéma 3 : Implantationen lyre double densité

Schéma 4 : Cas des parcelles dont les rangs sont orientés Nord-Sud(Lyre vue de dessus)

Orientation des rangsEn l'absence de contrainte parcellaire majeure (très forte pente par exemple),on choisira l'orientation du rang afin de :• LIMITER LA PRISE AU VENTDans la basse vallée du Rhône, une orientation Nord-Sud du rang permet delimiter les dégâts du Mistral sur la structure, en particulier s'il n'est pas envisa-geable d'installer une haie brise-vent.• FAVORISER UNE EXPOSITION HOMOGENEUne orientation de rang Nord-Sud permet également de protéger les grappesde la surexposition solaire (cf. schéma 4 - ombre du feuillage quand le soleil estau zénith). A l'opposé, sur les grappes exposées "Sud" (orientation des rangsEst-Ouest), les cas d'échaudage des grappes et de marquage de l'épiderme peu-vent être préjudiciables lors d'années chaudes (comme 2003).

Piquets de palissage• LES MATERIAUXLLaa ccoorrnniièèrree mmééttaalllliiqquuee (acier brut ou galvanisé classe A à C), très utilisée, peuonéreuse, résistante aux contraintes mécaniques, installation facile (faiblesection), pratique (pré-perforée pour passage des fils), longévité moyenne(accrue pour l'acier galvanisé), assise moyenne dans le sol.Les cornières de dimension "35 x 35" (en intermédiaire) et "40 x 40" (en tête)sont les plus utilisées. Elles sont à proscrire en sol acide ou à forte salinité, carsujettes à la corrosion.LLee ppiiqquueett pprrooffiilléé (acier brut, galvanisé, inoxydable ou aluzinc), assez utilisé,plutôt onéreux, installation facile (faible section), pratique (encoches pour fils)et adapté à tous types de sol, longévité moyenne (accrue pour l'acier galvanisé,excellente pour l’inox), bonne assise dans le sol.La résistance à la déformation peut s'avérer parfois insuffisante (fortescontraintes mécaniques).LLee ppiiqquueett bbooiiss (pin, épicéa, etc.) assez utilisé, plutôt onéreux, installation plusou moins délicate, bonne longévité et stabilité, adapté à tous types de sol, trèsbonne assise. Le pin injecté est le bois présentant la meilleure longévité mais ladisposition particulière des nœuds (en couronne) représente un point derupture privilégié en cas de choc.

AAuuttrreess mmaattéérriiaauuxx.. Béton (onéreux, installation délicate mais trèsbonne longévité), composites et plastiques (onéreux, modèles trèsvariables) sont dans l'ensemble peu utilisés, mais présentent l'avantaged'être utilisables en sol acide.• LES PIQUETS DE TETE ET INTERMEDIAIRESLes piquets de tête subissent, plus encore qu'en plan vertical, lescontraintes mécaniques les plus fortes : ancrage, poids de la récolte,resserrement ou écartement des 2 bras. Cela nécessite le choix d'unmatériel renforcé par rapport aux piquets intermédiaires.• LES DIMENSIONSLa taille des piquets est à adapter à la parcelle. Dans le cas général, onrecherche un palissage culminant à 2 m, avec un rapport de 3 pour 1entre "hauteur émergée" et "profondeur dans le sol". Les piquetscommunément employés mesurent 2.80 m et sont enfoncés à 60-70 cmde profondeur (cf. schéma 5).

Type de piquet et type de solComme pour le plan vertical, il existe pour la lyreplusieurs réponses à la question du choix du typede piquets. Outre les critères mentionnés ci-contre, il faut prendre en compte la situation par-cellaire particulière. La section importante des piquets bois peut, dansle cas de sols durs ou compacts, rendre la mise enplace délicate, mais offre une meilleure assise dansdes conditions de sol mouvant. Bien souvent,combiner plusieurs types de matériaux peut s'avé-rer un compromis intéressant.

Photo 1 : Bois en piquet de têteet cornières en intermédiaire

Installation de la structure

Ancrage

L'ancrage des piquets de tête se doitd'être adapté au sol et suffisammentrésistant pour supporter les tensionsimportantes imposées par la lyre.L'amarre doit être installé dans leprolongement des fils de tensions etdistant d'environ 1.50 m des piquetsde tête (cf. schéma 7). Dans les solsmeubles, un ancrage plus profondpermettra une meilleure assise.Concernant le matériel, on peut opterpour : • des hélices (systèmes àdisques), • des harpons (systèmes àailettes, type AAnnccrreesstt)),, • des amarres(système à tiges déployables, typeFFeennooxx), • des cornières métalliquestronquées…Deux ou trois paires de fils permet-tent de fixer la structure de tête àl'ancrage (cf. schéma 7). Il est égale-ment possible de fixer les fils depalissage directement sur l'ancrage.Les contraintes exercées sur le piquetde tête seront alors en partiereportées sur l'ancrage.

Fils• L'ÉCART SUR LE RANG INCHANGÉComme pour une plantation en plan vertical, les souches sont généralementimplantées tous les 1.20 m à 1.50 m.• L'AUGMENTATION DE L'ESPACE INTER-RANGAvec l'inclinaison, le sommet de la lyre empiète sur l'inter-rang et il est néces-

saire d'espacer davantage les rangs souvent au-delà de 3 m (cf. Schéma 2) pourpermettre le passage des machines.• LES DENSITÉS ENVISAGEABLES

• LA PLANTATION EN HAUTE DENSITEDes parcelles en lyre haute densité ("lyre double") font actuellement l'objetd'un suivi expérimental. Classiquement, les souches sont disposées selon leschéma 3, et palissées en alternance sur l'une et l'autre face de la lyre. L'objectifest d'améliorer l'exploration du sol par les racines, et de réduire la charge parsouche afin de faciliter la maturité des grappes. Résultats d'expérimentationsdans quelques années…• LE CAS DES VIGNES EN PENTESur parcelle en pente (axe des rangs perpendiculaire à la ligne de pente), il peutêtre nécessaire d'augmenter l'espace entre les rangs, parfois jusqu'à 3.50 m.Plus l'inclinaison du terrain est forte, plus le rapprochement des structures estconséquent au niveau du feuillage, ce qui peut gêner le passage des engins.

DDIISSTTAANNCCEE SSUURR LLEE RRAANNGG11..2200 mm 11..3300 mm 11..4400 mm 11..5500 mm

2.50 m 3 330 3 080 2 860 2 6703.00 m 2 780 2 560 2 380 2 2203.20 m 2 600 2 400 2 230 2 0803.50 m 2 380 2 200 2 040 1 905

PPVV

LLyyrree}• 4 SOUCHES MAXIMUM ENTRE CHAQUE ÉLÉMENT DE STRUCTURELes piquets doivent être disposés au maximum tous les 6 m. Au-delà, lastructure risque d'être déséquilibrée, étant donné le surpoids de récoltepar rapport au plan vertical. Les piquets sont plantés en vis-à-vis,manuellement ou mécaniquement. Une barrette transversale est fixéeentre 80 et 100 cm de hauteur ; au-dessus, la mécanisation des travauxtel que le prétaillage peut être compromise.• L'UTILISATION D'UN GABARITDu fait de l'inclinaison, la mise en place de la structure d'une lyre estplus délicate que celle d'un plan vertical. La plantation des piquets s'ef-fectue avec un gabarit. Le schéma 6 propose les dimensions d'un gaba-rit pour une plantation avec un angle d'ouverture classique de 22° parrapport à la verticale.• LE CAS PARTICULIER DES PIQUETS DE TÊTELe plan formé par les piquets de tête doit être incliné par rapport à la verticale, afin d'offrir une meilleure résistance à la tension (schéma 7). Une inclinaison trop faible des piquets de tête ne permet pas à l'ancrage de jouer correctement son rôle.A contrario, une inclinaison trop importante risque de "coucher" la structure. Un angle de 20° apparaît comme un bon com-promis. Là aussi, l'utilisation d'ungabarit permet d'assurer une implan-tation stable, optimale et régulière.

Fils releveurs fixesLaisser les releveurs au sol peut,dans le cas de désherbage mécani-que du rang, poser problèmes... Ilest alors possible de les retenir auniveau des porteurs ou d'utilisercertains accessoires (ex : Agraflyre)ou bien encore, d'opter pour 2niveaux de fils fixes en lieu et placed'un fil de palissage classique(cf. photo 2). Le relevage est alors remplacé par l'opération de palissage.L'emploi de fils synthétiques colorés facilitera par ailleurs la manipulation ensaison (repérage des fils, souplesse du matériau).

Photo 2 : 2ème niveau de releveurs fixes

Autres accessoires et petits matérielsUne multitude d'accessoires depalissage (non spécifiques de lalyre) est proposée par les fabri-cants. Il n'est pas possible d'êtreexhaustif, mais voici quelqueséléments.• LES TUTEURS Entre la 2ème feuille (taille hiver-nale) et la 4ème feuille, le tuteu-rage de la pousse sur des fers àbéton ou des bambous (cf.photo 3), attachés au fil central,assure le maintien de l'architec-ture de la lyre.• LES BARRETTES ETCRAMPILLONS La fixation des fils sur la struc-ture dépend du type de piquetsutilisé.- Profilés : encoches pour fils

fixes et mobiles (cf. photo 4), ousystèmes spécifiques (ex : piquetCClliicckk aanndd GGoo).- Cornières métalliques : perfora-tions pour fils fixes (avec utilisa-tion éventuelle de "guide-fil" -type PPaalliicclliipp), barrettes à instal-ler pour fils mobiles.- Bois : Crochets/crampillons àinstaller pour fils fixes, barrettespour fils mobiles (cf. photo 5).• LES TENDEURSIls permettent de relier les filsrompus (lors d'opération detaille par exemple) ou distendus(type MMaaxxtteennssoorr, GGrriippppllee ouTTeennvviitt - cf. photo 6). Certainssystèmes permettent de réparerles fils sans les détendre (typeSSyymmpplleexx).

Un 3ème point d’attache pour une structure stable(cf. schéma 8 ci-contre)

Les structures dont lespiquets sont uniquementsolidarisés par les 2points d'attaches de labarrette (A et B) risquentde s'ouvrir et de s'affais-ser au fil des années,sous le poids de larécolte (CAS 1).Il est important, d'ajouterun 3ème point de fixation àla jonction des 2 piquets(C) pour stabiliser l'en-semble (CAS 2).L'opération peut s'avérerdélicate sur des piquetsen bois.

Schéma 8

à éviter conseillé

Cas n°1 Cas n°2

Schéma 9 : Relevage de la végétationen 2 passages.En hiver, les releveurs sontposés au sol

Domaine Expérimental La Tapy - 1881 Chemin des Galères - 84200 Carpentras-SerresTél. 04 90 62 69 34 - Fax 04 90 62 74 67 - e-mail : contact@domainelatapy.com - www.domainelatapy.com

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Schéma 5 : Dimension et positionnement des élémentsd'une lyre

Schéma 6 :Gabarit pour angle de 44° (soit 22° par rapport à la verticale)

Schéma 7 : Inclinaison

des piquets de tête et

position de l'ancrage

Les préconisations sont globale-ment celles retenues pour leplan vertical, même si la lyrenécessite la mise en place sup-plémentaire d'un fil central (cf.Schéma 5 - rôle assuré par le filporteur en plan vertical).• LES MATERIAUXLe premier critère de choix est larésistance à la rupture. La sélec-tion du type de fil dépendra durôle joué par celui-ci et danstous les cas, il est préférabled'utiliser des fils à faible coeffi-cient d'allongement. Différentesgammes de matériaux sont dis-ponibles : LL''aacciieerr iinnooxxyyddaabbllee :: très uti-lisé, large gamme, résistantmême à faible diamètre, faiblecoefficient d'allongement. Lafinesse du fil occasionne parfoisdes blessures sur sarments (cisail-lement).LLee mmééttaall ggaallvvaanniisséé :: très uti-lisé, large gamme, résistant,coeff ic ient d'a l longementmoyen à élevé. La résistance à lacorrosion augmente avec lacharge en Zinc.LLeess mmaattéérriiaauuxx ssyynntthhééttiiqquueess(polyester, type BBaayyccoo ouDDeelltteexx) : assez utilisé (rele-veurs), moyennement résistant,coeff ic ient d'a l longementmoyen. Les vrilles s'y fixent engénéral plus difficilement et lalongévité peut s'avérer un peufaible.• LE FIL CENTRALPermet la fixation du tuteur etde guider les sarments du plan-tier. Charge de rupture : supé-rieure à 200 kg.• LE FIL PORTEURSupporte le poids de la récolte, ilest le plus sollicité. Charge derupture : supérieure à 300 kg.Certains fils ondulés (typeVViiggnnaalluu) facilitent le maintienet l'attachage du cordon ou dela baguette.• LES 3 A 4 AUTRES FILS DEPALISSAGEPermettent l'entrelacement dela végétation. Charge de rup-ture : supérieure à 200 kg.• LES FILS RELEVEURSMobiles, ils permettent le rele-vage de la végétation en saison.Charge de rupture : supérieure à150 kg. Classiquement, on dis-pose 1 paire de fils par face, et lerelevage se fait en 2 ou 3 passa-ges (cf. schéma 9).

Distance de plantation et densité

MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode Raisin

de tab

le - Con

du

iteMISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode

Schéma 2 : Ecartementdes rangs en lyre et en plan vertical

Schéma 3 : Implantationen lyre double densité

Schéma 4 : Cas des parcelles dont les rangs sont orientés Nord-Sud(Lyre vue de dessus)

Orientation des rangsEn l'absence de contrainte parcellaire majeure (très forte pente par exemple),on choisira l'orientation du rang afin de :• LIMITER LA PRISE AU VENTDans la basse vallée du Rhône, une orientation Nord-Sud du rang permet delimiter les dégâts du Mistral sur la structure, en particulier s'il n'est pas envisa-geable d'installer une haie brise-vent.• FAVORISER UNE EXPOSITION HOMOGENEUne orientation de rang Nord-Sud permet également de protéger les grappesde la surexposition solaire (cf. schéma 4 - ombre du feuillage quand le soleil estau zénith). A l'opposé, sur les grappes exposées "Sud" (orientation des rangsEst-Ouest), les cas d'échaudage des grappes et de marquage de l'épiderme peu-vent être préjudiciables lors d'années chaudes (comme 2003).

Piquets de palissage• LES MATERIAUXLLaa ccoorrnniièèrree mmééttaalllliiqquuee (acier brut ou galvanisé classe A à C), très utilisée, peuonéreuse, résistante aux contraintes mécaniques, installation facile (faiblesection), pratique (pré-perforée pour passage des fils), longévité moyenne(accrue pour l'acier galvanisé), assise moyenne dans le sol.Les cornières de dimension "35 x 35" (en intermédiaire) et "40 x 40" (en tête)sont les plus utilisées. Elles sont à proscrire en sol acide ou à forte salinité, carsujettes à la corrosion.LLee ppiiqquueett pprrooffiilléé (acier brut, galvanisé, inoxydable ou aluzinc), assez utilisé,plutôt onéreux, installation facile (faible section), pratique (encoches pour fils)et adapté à tous types de sol, longévité moyenne (accrue pour l'acier galvanisé,excellente pour l’inox), bonne assise dans le sol.La résistance à la déformation peut s'avérer parfois insuffisante (fortescontraintes mécaniques).LLee ppiiqquueett bbooiiss (pin, épicéa, etc.) assez utilisé, plutôt onéreux, installation plusou moins délicate, bonne longévité et stabilité, adapté à tous types de sol, trèsbonne assise. Le pin injecté est le bois présentant la meilleure longévité mais ladisposition particulière des nœuds (en couronne) représente un point derupture privilégié en cas de choc.

AAuuttrreess mmaattéérriiaauuxx.. Béton (onéreux, installation délicate mais trèsbonne longévité), composites et plastiques (onéreux, modèles trèsvariables) sont dans l'ensemble peu utilisés, mais présentent l'avantaged'être utilisables en sol acide.• LES PIQUETS DE TETE ET INTERMEDIAIRESLes piquets de tête subissent, plus encore qu'en plan vertical, lescontraintes mécaniques les plus fortes : ancrage, poids de la récolte,resserrement ou écartement des 2 bras. Cela nécessite le choix d'unmatériel renforcé par rapport aux piquets intermédiaires.• LES DIMENSIONSLa taille des piquets est à adapter à la parcelle. Dans le cas général, onrecherche un palissage culminant à 2 m, avec un rapport de 3 pour 1entre "hauteur émergée" et "profondeur dans le sol". Les piquetscommunément employés mesurent 2.80 m et sont enfoncés à 60-70 cmde profondeur (cf. schéma 5).

Type de piquet et type de solComme pour le plan vertical, il existe pour la lyreplusieurs réponses à la question du choix du typede piquets. Outre les critères mentionnés ci-contre, il faut prendre en compte la situation par-cellaire particulière. La section importante des piquets bois peut, dansle cas de sols durs ou compacts, rendre la mise enplace délicate, mais offre une meilleure assise dansdes conditions de sol mouvant. Bien souvent,combiner plusieurs types de matériaux peut s'avé-rer un compromis intéressant.

Photo 1 : Bois en piquet de têteet cornières en intermédiaire

Installation de la structure

Ancrage

L'ancrage des piquets de tête se doitd'être adapté au sol et suffisammentrésistant pour supporter les tensionsimportantes imposées par la lyre.L'amarre doit être installé dans leprolongement des fils de tensions etdistant d'environ 1.50 m des piquetsde tête (cf. schéma 7). Dans les solsmeubles, un ancrage plus profondpermettra une meilleure assise.Concernant le matériel, on peut opterpour : • des hélices (systèmes àdisques), • des harpons (systèmes àailettes, type AAnnccrreesstt)),, • des amarres(système à tiges déployables, typeFFeennooxx), • des cornières métalliquestronquées…Deux ou trois paires de fils permet-tent de fixer la structure de tête àl'ancrage (cf. schéma 7). Il est égale-ment possible de fixer les fils depalissage directement sur l'ancrage.Les contraintes exercées sur le piquetde tête seront alors en partiereportées sur l'ancrage.

Fils• L'ÉCART SUR LE RANG INCHANGÉComme pour une plantation en plan vertical, les souches sont généralementimplantées tous les 1.20 m à 1.50 m.• L'AUGMENTATION DE L'ESPACE INTER-RANGAvec l'inclinaison, le sommet de la lyre empiète sur l'inter-rang et il est néces-

saire d'espacer davantage les rangs souvent au-delà de 3 m (cf. Schéma 2) pourpermettre le passage des machines.• LES DENSITÉS ENVISAGEABLES

• LA PLANTATION EN HAUTE DENSITEDes parcelles en lyre haute densité ("lyre double") font actuellement l'objetd'un suivi expérimental. Classiquement, les souches sont disposées selon leschéma 3, et palissées en alternance sur l'une et l'autre face de la lyre. L'objectifest d'améliorer l'exploration du sol par les racines, et de réduire la charge parsouche afin de faciliter la maturité des grappes. Résultats d'expérimentationsdans quelques années…• LE CAS DES VIGNES EN PENTESur parcelle en pente (axe des rangs perpendiculaire à la ligne de pente), il peutêtre nécessaire d'augmenter l'espace entre les rangs, parfois jusqu'à 3.50 m.Plus l'inclinaison du terrain est forte, plus le rapprochement des structures estconséquent au niveau du feuillage, ce qui peut gêner le passage des engins.

DDIISSTTAANNCCEE SSUURR LLEE RRAANNGG11..2200 mm 11..3300 mm 11..4400 mm 11..5500 mm

2.50 m 3 330 3 080 2 860 2 6703.00 m 2 780 2 560 2 380 2 2203.20 m 2 600 2 400 2 230 2 0803.50 m 2 380 2 200 2 040 1 905

PPVV

LLyyrree}• 4 SOUCHES MAXIMUM ENTRE CHAQUE ÉLÉMENT DE STRUCTURELes piquets doivent être disposés au maximum tous les 6 m. Au-delà, lastructure risque d'être déséquilibrée, étant donné le surpoids de récoltepar rapport au plan vertical. Les piquets sont plantés en vis-à-vis,manuellement ou mécaniquement. Une barrette transversale est fixéeentre 80 et 100 cm de hauteur ; au-dessus, la mécanisation des travauxtel que le prétaillage peut être compromise.• L'UTILISATION D'UN GABARITDu fait de l'inclinaison, la mise en place de la structure d'une lyre estplus délicate que celle d'un plan vertical. La plantation des piquets s'ef-fectue avec un gabarit. Le schéma 6 propose les dimensions d'un gaba-rit pour une plantation avec un angle d'ouverture classique de 22° parrapport à la verticale.• LE CAS PARTICULIER DES PIQUETS DE TÊTELe plan formé par les piquets de tête doit être incliné par rapport à la verticale, afin d'offrir une meilleure résistance à la tension (schéma 7). Une inclinaison trop faible des piquets de tête ne permet pas à l'ancrage de jouer correctement son rôle.A contrario, une inclinaison trop importante risque de "coucher" la structure. Un angle de 20° apparaît comme un bon com-promis. Là aussi, l'utilisation d'ungabarit permet d'assurer une implan-tation stable, optimale et régulière.

Fils releveurs fixesLaisser les releveurs au sol peut,dans le cas de désherbage mécani-que du rang, poser problèmes... Ilest alors possible de les retenir auniveau des porteurs ou d'utilisercertains accessoires (ex : Agraflyre)ou bien encore, d'opter pour 2niveaux de fils fixes en lieu et placed'un fil de palissage classique(cf. photo 2). Le relevage est alors remplacé par l'opération de palissage.L'emploi de fils synthétiques colorés facilitera par ailleurs la manipulation ensaison (repérage des fils, souplesse du matériau).

Photo 2 : 2ème niveau de releveurs fixes

Autres accessoires et petits matérielsUne multitude d'accessoires depalissage (non spécifiques de lalyre) est proposée par les fabri-cants. Il n'est pas possible d'êtreexhaustif, mais voici quelqueséléments.• LES TUTEURS Entre la 2ème feuille (taille hiver-nale) et la 4ème feuille, le tuteu-rage de la pousse sur des fers àbéton ou des bambous (cf.photo 3), attachés au fil central,assure le maintien de l'architec-ture de la lyre.• LES BARRETTES ETCRAMPILLONS La fixation des fils sur la struc-ture dépend du type de piquetsutilisé.- Profilés : encoches pour fils

fixes et mobiles (cf. photo 4), ousystèmes spécifiques (ex : piquetCClliicckk aanndd GGoo).- Cornières métalliques : perfora-tions pour fils fixes (avec utilisa-tion éventuelle de "guide-fil" -type PPaalliicclliipp), barrettes à instal-ler pour fils mobiles.- Bois : Crochets/crampillons àinstaller pour fils fixes, barrettespour fils mobiles (cf. photo 5).• LES TENDEURSIls permettent de relier les filsrompus (lors d'opération detaille par exemple) ou distendus(type MMaaxxtteennssoorr, GGrriippppllee ouTTeennvviitt - cf. photo 6). Certainssystèmes permettent de réparerles fils sans les détendre (typeSSyymmpplleexx).

Un 3ème point d’attache pour une structure stable(cf. schéma 8 ci-contre)

Les structures dont lespiquets sont uniquementsolidarisés par les 2points d'attaches de labarrette (A et B) risquentde s'ouvrir et de s'affais-ser au fil des années,sous le poids de larécolte (CAS 1).Il est important, d'ajouterun 3ème point de fixation àla jonction des 2 piquets(C) pour stabiliser l'en-semble (CAS 2).L'opération peut s'avérerdélicate sur des piquetsen bois.

Schéma 8

à éviter conseillé

Cas n°1 Cas n°2

Schéma 9 : Relevage de la végétationen 2 passages.En hiver, les releveurs sontposés au sol

Domaine Expérimental La Tapy - 1881 Chemin des Galères - 84200 Carpentras-SerresTél. 04 90 62 69 34 - Fax 04 90 62 74 67 - e-mail : contact@domainelatapy.com - www.domainelatapy.com

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Schéma 5 : Dimension et positionnement des élémentsd'une lyre

Schéma 6 :Gabarit pour angle de 44° (soit 22° par rapport à la verticale)

Schéma 7 : Inclinaison

des piquets de tête et

position de l'ancrage

D epuis les années 1980, la conduite en lyreest largement adoptée pour la culture duraisin de table, lorsque les conditions

parcellaires le permettent. L'amélioration qualitative, l'augmentation des rendements et la réduction des coûts de production ontconvaincu les producteurs.

Parce que la structure de la lyre subit des contraintes mécaniques particulièrement élevées(poids des raisins à maturité, prise au vent) et quesa durée de vie doit être au moins égale à celle de la vigne, il convient d'accorder une attentionparticulière à la plantation et au palissage.

La conduite en lyre se prête particulièrement bien à laproblématique de la viticulture de table moderne.Comparée au plan vertical classique (ou espalier), l'in-clinaison et le dédoublement du plan de productionentraînent :• L'OPTIMISATION DES RENDEMENTS ET DE LAPRÉCOCITÉ DE LA RÉCOLTEAccroissement de la Surface Foliaire Exposée (SFE - cf. schéma 1) et de l'intensité de la photosyn-thèse à la souche, ce qui permet, selon la charge deraisin laissée, d'augmenter la production à la parcelleou de hâter la précocité.• UN MEILLEUR ÉTAT SANITAIRE A LA RÉCOLTEAmélioration du microclimat des grappes (aération)et meilleure pénétration des produits de traitementsdonc meilleure qualité sanitaire.• LA RÉDUCTION DES TEMPS D'INTERVENTION,RAMENÉS AU Kg DE RAISIN RÉCOLTÉFacilite le travail d'égrappage et la récolte (grappesplus accessibles) et réduit le ciselage en raison dumeilleur état sanitaire.• UNE MEILLEURE HOMOGÉNÉITÉ VISUELLEProtection des grappes de la surexposition aux heuresles plus chaudes de la journée (ombrage) ce qui limiteles risques d'échaudage et de brûlures de l'épiderme.

Nicolas Jégouic

Pourquoi choisir la lyre ?

Raisin

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mai 2006

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Schém

a 10 : Taille de formation d’une lyre

La lyre c’est aussi…

Outre les éléments techniques men-tionnés, le choix de la conduite enlyre, c'est aussi réfléchir sur : • UNE ANNEE DE PLUSPOUR LA TAILLE DE FORMATION(cf. schéma 10)• DES COUTS D'INSTALLATIONSUPERIEURS DE 20%L'installation d'un rang de lyrenécessite 2 fois plus de matériel(piquets et fils) et de temps de tra-vail. En revanche, la moindre den-sité réduit le coût consacré à lataille en début de formation (1ère et2ème feuille). Au final, la mise enplace d'une parcelle en lyre repré-sente une charge de l'ordre de30 000 €/ha contre 25 000 €/ha pourun plan vertical*, soit un surcoûtd'environ 20%.* données Ch. Agriculture 84, cam-pagne 2005, regroupant les frais depréparation de la parcelle, d'achatde matériel et de main d'œuvre lorsdes 1ère, 2ème et 3ème feuille• L'ADAPTATION DEL'ALIMENTATION HYDROMINERALEL'augmentation de l'expressionvégétative (une parcelle en lyreproduit entre 40 et 65% de sar-ments en plus qu'une parcelle équi-valente en plan vertical) et de lacharge en raisin nécessite de raison-ner spécifiquement les apportsd'éléments nutritifs. La fertilisation

devra couvrir cet accroissement debesoins du végétal, mais reste à rai-sonner au cas par cas en fonctiondes différents diagnostics pratiqués(analyse de sol avant plantation,analyse pétiolaire, symptômesvisuels). La comparaison des ETP(Evapo-Transpiration Potentielle)des 2 modes de conduite montrequ'une parcelle en lyre"consomme" 30% d'eau supplé-mentaire en saison, ce qui devraêtre pris en compte, lorsque cela estpossible, dans le pilotage de l'irri-gation.• L'AUGMENTATION DES TEMPSDE TRAVAUX RAMENESA L'HECTARELes opérations d'ébourgeonnage,d'effeuillage et d'égrappage enparticulier pratiquées entre avril etjuillet sont allongées de façonconséquente (temps moyen de cesinterventions : 100 h/ha en planvertical contre 140 h/ha en lyre).Même si le temps nécessaire à laproduction d'un kg de raisin estréduit, l'entretien d'1 ha de raisinen lyre demande davantage demain d'œuvre. • DES POSSIBILITESDE MECANISATION REDUITEDans de nombreuses situations,aucune modification matériellen'est requise (pulvérisateur, travail

du sol) même si les pratiquesdemandent parfois à être modulées(passage des appareils de traite-ment dans tous les rangs). Dans certains cas, des adaptations sontproposées par les fabricants (certai-nes écimeuses, effeuilleuses méca-niques et prétailleuses) mais il restedes opérations pour lesquelles l'utilisation du matériel prévu pourdu plan vertical ne sera pas transpo-sable à la lyre (cas d'effeuilleusesnon adaptables, palisseuses, etc.).• DE NOMBREUSES VARIANTES…Les éléments récapitulés ici se rapportent à la plantation d'uneparcelle en lyre standard. De nombreux cas particulier peuventêtre déclinés, et méritent le caséchéant, de prolonger la réflexion.Parmi eux, citons :- l'installation de la lyre sur parcelleen terrasse,- la mise en place d'une structure decouverture plastique, anti-pluieet/ou paragrêle,- les structures pliables…Au-delà de ces principes généraux,il n'existe pas "une" mais "plu-sieurs" lyres, issues des expériencespratiques de chacun. Le producteurpersonnalisera son installation enopposant ses propres "trucs" et"astuces" aux difficultés spécifiquespouvant survenir.

• LES MÊMES VARIÉTÉS QU'EN PLAN VERTICALLa conduite en lyre est envisageable et intéressante pour tous types variétaux. La lyre permet théoriquementde doubler le rendement à la souche, mais en pratique, le maintien de la qualité passe bien souvent par la limitation de la production. Sur le Muscat de Hambourg notamment, la maîtrise de la charge par l'égrappagepermet de favoriser l'obtention d'une coloration bleue-noire optimale. En définitive, les expérimentationsmenées ont permis d'estimer à 50 % l'augmentation du rendement par la conduite en lyre, avec une produc-tion de qualité équivalente ou supérieure à celle d’un plan vertical.• LE CHOIX D'UN PORTE-GREFFE ADAPTÉOutre le respect des consignes classiques (tolérance au calcaire actif, à la sécheresse, incompatibilités éven-tuelles), on doit veiller à ce que la vigueur conférée soit suffisante pour permettre un bon développement végétatif du cep. Sauf exception, les porte-greffes de faible vigueur ne sont pas indiqués.

Choix du matériel végétal

Raisin

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le - Con

du

ite

• LES CLIPS, ATTACHES ETLIGATURES (STRUCTURE -BOIS ET VEGETATION)Selon les cas, on privilégiera : - des attaches pluriannuelles(ex : gaines plastiques creuses(cf. photo 7), nylon) pour la fixationdes cordons sur le fil porteur.- des attaches annuelles (ex :raphias avec fil d'acier de longévitéannuelle) pour l'attache desbaguettes (taille Guyot).Lors de l'attache, il est important de

ne pas trop serrer le lien pour nepas "garrotter" le sarment ou lecordon, surtout si le lien utilisé n'estpas extensible.• LES AGRAFES POUR FILSRELEVEURSPour fils fixes ou mobiles, les agrafespermettent de lier les 2 fils en vis-à-vis afin de les maintenir à hauteur etd'enserrer les sarments. Deux typesd'agrafes peuvent être utilisés :- les agrafes métalliques ou synthé-tiques réutilisables, à ramasser

(type UUggiiffiill) ou à laisser sur les filsaprès la saison (type CClliipp iinnooxx).- les agrafes annuelles biodégrada-bles ou photodégradables (typeAAggrraaffeess CCBB) qui rompent après lasaison (pas de passage post-saisonnécessaire).En bout de rang, la maniabilité desfils mobiles peut être facilitée parl'emploi d'étriers ou de chaînettes.

Photo 3 Photo 4 Photo 5 Photo 6 Photo 7

2èm

eédition

mai2006

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sur le coût des éléments de

palissage, des intrants et dum

atériel viticole :• IITTVV FFrraannccee//CChhaamm

bbrreedd''AA

ggrriiccuullttuurree 6666- "Le coût des

fournitures en viticulture etœ

nologie", réédition annuelle• CChhaamm

bbrree dd''AAggrriiccuullttuurree ddee

VVaauucclluussee -- "Références technico-économ

iques", réédition annuelle…

sur le raisonnement de la

fertilisation de la vigne : • IITTVV FFrraannccee,,2003-2004 -

"Fertilisation de la vigne : unpoint sur les préconisations",Fiches 1, 2 et 3

… sur les porte-greffes et leurs

caractéristiques:

• IInnssttiittuutt RRhhooddaanniieenn,, 2004 -"Bien choisir son porte-greffe envallée du Rhône", Fiche "PointRhône n°1"

… sur la m

ise en place d'un réseaud'irrigation goutte à goutte : • AA

RRDDEEPPII,,2000 - "Irrigation

localisée sur raisin de table",Fiche "L'eau fertile", 2

èmeédition

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iiccoollaass JJééggoouuiiccavec la participation de PPhhiilliippppee MM

oouurriieerr, Dom

aine Expérimental La Tapy

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VViinncciigguueerrrraa,, Domaine

Expérimental La Tapy

•• YY.. TTeexxiieerr,,Chambre d'Agriculture

de Vaucluse•• MM

.. IIssnnaarrdd,, JJ.. FFlloorreenntt,,Producteurs de Raisin de Table

MISE EN PLACE D'UNE LYRE :Discours et méthode

MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode

Schéma 1 : Surface Foliaire Exposée (SFE)

Le calcul de la SFE tient compte de l'épaisseur du feuillage, de lahauteur de palissage et des ombres portées. Exprimée en m2 de feuillage par m2 de surface au sol, la SFE est unindice qui permet de comparer le potentiel photosynthétique dedifférents modes de conduite.(NB : SFE ci-contre calculées selon la formule proposée par A. Carbonneauet les dimensions mentionnées dans la présente fiche)

Rayonnementdirect

Rayonnementdiffus

SFE“PV”

0.92 m2

SFE“Lyre”

1.34 m2

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IITTVV FFrraannccee,, CChhaammbbrree

dd''AAggrriiccuullttuurree 6666,,2005 - "Le coût

des fournitures en viticulture etœ

nologie 2005", 111 p. VVIIDD

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RR..,1993 - "Le Raisin deTable", 263 p. BBOO

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EE LL..,,1993 - "Le palissage de la vigne en Corse", w

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, 25 p.CCHH

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1991 - "Le Savoir-Lyre", 4 p.JJAA

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EETT OO.. ,,1990 - "Pour un verger

performant, la conduite en Lyre",

Vaucluse Agricole n°1212, p. IV, CCHH

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..,,1990"Raisin de Table : Palissage en Lyre",fiche technique du Dom

aine La TapyDD

oommaaiinnee EExxppéérriimm

eennttaall LLaa TTaappyyCom

ptes-rendus Annueld'Expérim

entation, 1985 à 2004

Domaine Expérimental La Tapy - 1881 Chemin des Galères - 84200 Carpentras-SerresTél. 04 90 62 69 34 - Fax 04 90 62 74 67 - e-mail : contact@domainelatapy.com - www.domainelatapy.com

Domaine Expérimental La Tapy - 1881 Chemin des Galères - 84200 Carpentras-SerresTél. 04 90 62 69 34 - Fax 04 90 62 74 67 - e-mail : contact@domainelatapy.com - www.domainelatapy.com

Domaine Expérimental La Tapy - 1881 Chemin des Galères - 84200 Carpentras-SerresTél. 04 90 62 69 34 - Fax 04 90 62 74 67 - e-mail : contact@domainelatapy.com - www.domainelatapy.com

D epuis les années 1980, la conduite en lyreest largement adoptée pour la culture duraisin de table, lorsque les conditions

parcellaires le permettent. L'amélioration qualitative, l'augmentation des rendements et la réduction des coûts de production ontconvaincu les producteurs.

Parce que la structure de la lyre subit des contraintes mécaniques particulièrement élevées(poids des raisins à maturité, prise au vent) et quesa durée de vie doit être au moins égale à celle de la vigne, il convient d'accorder une attentionparticulière à la plantation et au palissage.

La conduite en lyre se prête particulièrement bien à laproblématique de la viticulture de table moderne.Comparée au plan vertical classique (ou espalier), l'in-clinaison et le dédoublement du plan de productionentraînent :• L'OPTIMISATION DES RENDEMENTS ET DE LAPRÉCOCITÉ DE LA RÉCOLTEAccroissement de la Surface Foliaire Exposée (SFE - cf. schéma 1) et de l'intensité de la photosyn-thèse à la souche, ce qui permet, selon la charge deraisin laissée, d'augmenter la production à la parcelleou de hâter la précocité.• UN MEILLEUR ÉTAT SANITAIRE A LA RÉCOLTEAmélioration du microclimat des grappes (aération)et meilleure pénétration des produits de traitementsdonc meilleure qualité sanitaire.• LA RÉDUCTION DES TEMPS D'INTERVENTION,RAMENÉS AU Kg DE RAISIN RÉCOLTÉFacilite le travail d'égrappage et la récolte (grappesplus accessibles) et réduit le ciselage en raison dumeilleur état sanitaire.• UNE MEILLEURE HOMOGÉNÉITÉ VISUELLEProtection des grappes de la surexposition aux heuresles plus chaudes de la journée (ombrage) ce qui limiteles risques d'échaudage et de brûlures de l'épiderme.

Nicolas Jégouic

Pourquoi choisir la lyre ?

Raisin

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mai 2006

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a 10 : Taille de formation d’une lyre

La lyre c’est aussi…

Outre les éléments techniques men-tionnés, le choix de la conduite enlyre, c'est aussi réfléchir sur : • UNE ANNEE DE PLUSPOUR LA TAILLE DE FORMATION(cf. schéma 10)• DES COUTS D'INSTALLATIONSUPERIEURS DE 20%L'installation d'un rang de lyrenécessite 2 fois plus de matériel(piquets et fils) et de temps de tra-vail. En revanche, la moindre den-sité réduit le coût consacré à lataille en début de formation (1ère et2ème feuille). Au final, la mise enplace d'une parcelle en lyre repré-sente une charge de l'ordre de30 000 €/ha contre 25 000 €/ha pourun plan vertical*, soit un surcoûtd'environ 20%.* données Ch. Agriculture 84, cam-pagne 2005, regroupant les frais depréparation de la parcelle, d'achatde matériel et de main d'œuvre lorsdes 1ère, 2ème et 3ème feuille• L'ADAPTATION DEL'ALIMENTATION HYDROMINERALEL'augmentation de l'expressionvégétative (une parcelle en lyreproduit entre 40 et 65% de sar-ments en plus qu'une parcelle équi-valente en plan vertical) et de lacharge en raisin nécessite de raison-ner spécifiquement les apportsd'éléments nutritifs. La fertilisation

devra couvrir cet accroissement debesoins du végétal, mais reste à rai-sonner au cas par cas en fonctiondes différents diagnostics pratiqués(analyse de sol avant plantation,analyse pétiolaire, symptômesvisuels). La comparaison des ETP(Evapo-Transpiration Potentielle)des 2 modes de conduite montrequ'une parcelle en lyre"consomme" 30% d'eau supplé-mentaire en saison, ce qui devraêtre pris en compte, lorsque cela estpossible, dans le pilotage de l'irri-gation.• L'AUGMENTATION DES TEMPSDE TRAVAUX RAMENESA L'HECTARELes opérations d'ébourgeonnage,d'effeuillage et d'égrappage enparticulier pratiquées entre avril etjuillet sont allongées de façonconséquente (temps moyen de cesinterventions : 100 h/ha en planvertical contre 140 h/ha en lyre).Même si le temps nécessaire à laproduction d'un kg de raisin estréduit, l'entretien d'1 ha de raisinen lyre demande davantage demain d'œuvre. • DES POSSIBILITESDE MECANISATION REDUITEDans de nombreuses situations,aucune modification matériellen'est requise (pulvérisateur, travail

du sol) même si les pratiquesdemandent parfois à être modulées(passage des appareils de traite-ment dans tous les rangs). Dans certains cas, des adaptations sontproposées par les fabricants (certai-nes écimeuses, effeuilleuses méca-niques et prétailleuses) mais il restedes opérations pour lesquelles l'utilisation du matériel prévu pourdu plan vertical ne sera pas transpo-sable à la lyre (cas d'effeuilleusesnon adaptables, palisseuses, etc.).• DE NOMBREUSES VARIANTES…Les éléments récapitulés ici se rapportent à la plantation d'uneparcelle en lyre standard. De nombreux cas particulier peuventêtre déclinés, et méritent le caséchéant, de prolonger la réflexion.Parmi eux, citons :- l'installation de la lyre sur parcelleen terrasse,- la mise en place d'une structure decouverture plastique, anti-pluieet/ou paragrêle,- les structures pliables…Au-delà de ces principes généraux,il n'existe pas "une" mais "plu-sieurs" lyres, issues des expériencespratiques de chacun. Le producteurpersonnalisera son installation enopposant ses propres "trucs" et"astuces" aux difficultés spécifiquespouvant survenir.

• LES MÊMES VARIÉTÉS QU'EN PLAN VERTICALLa conduite en lyre est envisageable et intéressante pour tous types variétaux. La lyre permet théoriquementde doubler le rendement à la souche, mais en pratique, le maintien de la qualité passe bien souvent par la limitation de la production. Sur le Muscat de Hambourg notamment, la maîtrise de la charge par l'égrappagepermet de favoriser l'obtention d'une coloration bleue-noire optimale. En définitive, les expérimentationsmenées ont permis d'estimer à 50 % l'augmentation du rendement par la conduite en lyre, avec une produc-tion de qualité équivalente ou supérieure à celle d’un plan vertical.• LE CHOIX D'UN PORTE-GREFFE ADAPTÉOutre le respect des consignes classiques (tolérance au calcaire actif, à la sécheresse, incompatibilités éven-tuelles), on doit veiller à ce que la vigueur conférée soit suffisante pour permettre un bon développement végétatif du cep. Sauf exception, les porte-greffes de faible vigueur ne sont pas indiqués.

Choix du matériel végétal

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• LES CLIPS, ATTACHES ETLIGATURES (STRUCTURE -BOIS ET VEGETATION)Selon les cas, on privilégiera : - des attaches pluriannuelles(ex : gaines plastiques creuses(cf. photo 7), nylon) pour la fixationdes cordons sur le fil porteur.- des attaches annuelles (ex :raphias avec fil d'acier de longévitéannuelle) pour l'attache desbaguettes (taille Guyot).Lors de l'attache, il est important de

ne pas trop serrer le lien pour nepas "garrotter" le sarment ou lecordon, surtout si le lien utilisé n'estpas extensible.• LES AGRAFES POUR FILSRELEVEURSPour fils fixes ou mobiles, les agrafespermettent de lier les 2 fils en vis-à-vis afin de les maintenir à hauteur etd'enserrer les sarments. Deux typesd'agrafes peuvent être utilisés :- les agrafes métalliques ou synthé-tiques réutilisables, à ramasser

(type UUggiiffiill) ou à laisser sur les filsaprès la saison (type CClliipp iinnooxx).- les agrafes annuelles biodégrada-bles ou photodégradables (typeAAggrraaffeess CCBB) qui rompent après lasaison (pas de passage post-saisonnécessaire).En bout de rang, la maniabilité desfils mobiles peut être facilitée parl'emploi d'étriers ou de chaînettes.

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"Fertilisation de la vigne : unpoint sur les préconisations",Fiches 1, 2 et 3

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• IInnssttiittuutt RRhhooddaanniieenn,, 2004 -"Bien choisir son porte-greffe envallée du Rhône", Fiche "PointRhône n°1"

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•• YY.. TTeexxiieerr,,Chambre d'Agriculture

de Vaucluse•• MM

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MISE EN PLACE D'UNE LYRE :Discours et méthode

MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode MISE EN PLACE D’UNE LYRE : Discours et méthode

Schéma 1 : Surface Foliaire Exposée (SFE)

Le calcul de la SFE tient compte de l'épaisseur du feuillage, de lahauteur de palissage et des ombres portées. Exprimée en m2 de feuillage par m2 de surface au sol, la SFE est unindice qui permet de comparer le potentiel photosynthétique dedifférents modes de conduite.(NB : SFE ci-contre calculées selon la formule proposée par A. Carbonneauet les dimensions mentionnées dans la présente fiche)

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1991 - "Le Savoir-Lyre", 4 p.JJAA

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Vaucluse Agricole n°1212, p. IV, CCHH

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ptes-rendus Annueld'Expérim

entation, 1985 à 2004

Domaine Expérimental La Tapy - 1881 Chemin des Galères - 84200 Carpentras-SerresTél. 04 90 62 69 34 - Fax 04 90 62 74 67 - e-mail : contact@domainelatapy.com - www.domainelatapy.com

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