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Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013 1 Johnville, vol.1, no. 3 Février 2013 Qui est Yves? par Alek Blais Vers 12 ans, son frère lui a fait découvrir une passion. Est-ce que vous savez de qui je parle? Il s’agit du nouveau professeur de musique, Yves Loiselle. Il est arrivé à l’école Notre-Dame-de-la-Paix le jour de notre spectacle de Noël. Yves a commencé la musique parce qu’il a vu son frère en jouer et il aimait en faire lu i aussi. Il joue de la basse. C’est une guitare, mais comparativement à la guitare sèche, elle a quatre cordes et le son est plus grave. Yves est musicien ainsi qu’un enseignant talentueux et travaillant. J’ai demandé aux élèves de ma classe ce qu’ils aimaient chez Yves. « Il nous fait participer, il nous prend au sérieux et il nous fait faire des gros projets », a répondu Nathan. « Il nous fait choisir la musique qu’on veut écouter », a ajouté Tristan. Yves est une personne spéciale parce qu’il nous écoute toujours quand on lui parle et il nous encourage. Notre classe de 5 e et 6 e année aime beaucoup le nouveau professeur de musique parce qu’il nous fait toujours jouer un instrument à la place de rester assis et l’écouter. Notre classe est ravie d’avoir Yves à notre école. On sait qu’on passera une belle moitié d’année avec lui. Dans ce numéro Page Dans ce numéro Page Qui est Yves? 1 Quatre dans la classe 5 Un Noël amusant et payant 2 Bravo! 6 Des lutins coquins 2 Une grande fierté 6 Une journée savonneuse 3 Des petits rubans verts 7 De la roche à la montagne, du gaz à l’énergie 3 Une semaine sans devoirs 7 Être écrivaine, c’est toute une histoire 4 La fête de l’amour 8 On engage des élèves de 6 e année maintenant? 5 L’amour ne meurt pas 8 Le journaliste Alek Blais, en compagnie de M. Yves Loiselle.

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Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013 1 Johnville, vol.1, no. 3

Février 2013

Qui est Yves? par Alek Blais Vers 12 ans, son frère lui a fait découvrir une passion. Est-ce que vous savez de qui je parle? Il s’agit du nouveau professeur de musique, Yves Loiselle. Il est arrivé à l’école Notre-Dame-de-la-Paix le jour de notre spectacle de Noël. Yves a commencé la musique parce qu’il a vu son frère en jouer et il aimait en faire lui aussi. Il joue de la basse. C’est une guitare, mais comparativement à la guitare sèche, elle a quatre cordes et le son est plus grave. Yves est musicien ainsi qu’un enseignant talentueux et travaillant. J’ai demandé aux élèves de ma classe ce qu’ils aimaient chez Yves. « Il nous fait participer, il nous prend au sérieux et il nous fait faire des gros projets », a répondu Nathan. « Il nous fait choisir la musique qu’on veut écouter », a ajouté Tristan. Yves est une personne spéciale parce qu’il nous écoute toujours quand on lui parle et il nous encourage. Notre classe de 5

e et 6

e

année aime beaucoup le nouveau professeur de musique parce qu’il nous fait toujours jouer un instrument à la place de rester assis et l’écouter. Notre classe est ravie d’avoir Yves à notre école. On sait qu’on passera une belle moitié d’année avec lui.

Dans ce numéro Page Dans ce numéro Page

Qui est Yves? 1 Quatre dans la classe 5

Un Noël amusant et payant 2 Bravo! 6

Des lutins coquins 2 Une grande fierté 6

Une journée savonneuse 3 Des petits rubans verts 7

De la roche à la montagne, du gaz à l’énergie

3 Une semaine sans devoirs 7

Être écrivaine, c’est toute une histoire

4 La fête de l’amour 8

On engage des élèves de 6e

année maintenant? 5 L’amour ne meurt pas 8

Le journaliste Alek Blais, en compagnie de M. Yves Loiselle.

Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013 2 Johnville, vol.1, no. 3

Un Noël amusant et payant par Nicolas Desjardins « Oh non! » C’est ce que je me suis dit quand je suis arrivé au marché de Noël de l’école Notre-Dame-de-la-Paix, le 8 décembre dernier, car presque tous les bricolages des élèves de 5

e et de 6

e année étaient

déjà vendus. Les casse-noisettes des élèves de la classe de madame Lisa ont fait un malheur. Aux alentours de 10h00, ils étaient pratiquement tous partis. Moi, j’en aurais bien voulu un comme les 14 autres qui les ont achetés. En parlant du marché de Noël, je vais vous présenter les suites de cet évènement un peu plus en détails. J’ai posé quelques questions à l’enseignante responsable des activités de la fondation de l’école, à savoir madame Linda. Je lui ai demandé: Que pensez-vous du nombre de visiteurs? Selon vous, est-ce que ça a été un plus grand succès que l’an passé? Elle m’a répondu: « Il y a eu autant de personnes que les autres années et les gens venus d’ailleurs ont aimé l’ambiance ». Elle m’a également dit qu’ils avaient ramassé environ 1000$.

Or, comme tout dans la vie, il reste toujours quelque chose à améliorer. Notamment, selon madame Linda, il y a la vente de sapins. Elle croit qu’il faudrait changer la formule pour cette vente. Elle a également dit qu’il faudrait essayer de varier les bricolages des élèves et essayer d’avoir plus d’artisans. Je trouve que ça vaut la peine de travailler fort pour le marché de Noël, car la majorité de l’argent récolté sert à payer les sorties et activités éducatives des élèves. C’est un rendez-vous pour l’année prochaine.

Des lutins coquins par Mélissa Simard « On a attrapé un lutin, Mme France! On a attrapé un lutin! Je te le jure! », a dit un élève de la classe de maternelle. À l’école Notre-Dame-de-la-Paix, il y a eu un évènement inoubliable… Une semaine avant les vacances de Noël, à l’entrée de la cour d’école, madame France et sa classe ont vu un panneau sur lequel il était écrit : Traverse de lutins. Alors, Mme France a proposé à ses élèves d’installer un piège, mais les lutins s’en moquaient et riaient. Par la suite, ils plaçaient des chaises n’importe où dans l’école pour laisser des traces de leur passage. Les lutins moqueurs et rigolos jouaient aussi des tours. Par exemple, ils ont joué à la chaise musicale dans le bureau de la secrétaire, ils ont mis le désordre dans le bureau de M. Levasseur et ils ont laissé des grelots de leur chapeau par terre. J’ai demandé aux élevés comment ils imaginaient les lutins. Les élèves me répondaient tous en même temps tellement le sujet les fascinait. Ils m’ont dit qu’ils imaginaient les lutins avec de petites oreilles très pointues, de longues jambes et plein de grelots sur leurs chapeaux et leurs souliers. Mme France aussi était excitée et avait hâte de répondre à ma question : comment vos élèves ont-ils réagi? « Mes élèves étaient excités, amusés et curieux. La magie de Noël était dans l’air. Le matin, c’était mignon de les voir. Ils espéraient toujours avoir attrapé un lutin. » Finalement, les élèves étaient contents que leur piège ait fonctionné. Grâce au biscuit placé dans le sac, ils ont attrapé le Lutin Doré. Le petit lutin adorait les biscuits. Au revoir les lutins! Nous espérons que vous reviendrez l’année prochaine.

Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013 3 Johnville, vol.1, no. 3

Une journée savonneuse par William Côté

À l’école Notre-Dame-de-la-Paix, les élèves ont reçu la visite des Débrouillards trois fois pendant le mois de décembre. Les Débrouillards sont des animateurs qui vont dans des écoles pour faire des sciences avec les jeunes. La première fois était avec les élèves de la maternelle. La deuxième fois était avec les élèves de la 1

ère et 2

e année avec qui ils ont fait de papier recyclé. Puis, ils sont venus dans notre classe

de 5e et 6

e année.

Madame Lisa a invité les Débrouillards pour faire du savon artisanal. Nous avons appris depuis quand le savon existe, de quelles matières il est composé, etc. Pour la fabrication, après avoir fait fondre de la glycérine, on a mis des colorants et des arômes pour donner de l’odeur au savon, comme orange et melon d’eau dans un produit. Ces produits se retrouvaient dans un chaudron. On les a brassés avec une cuillère en bois. Après, on a versé le mélange dans des petits contenants en forme de cœur. Pendant que ça refroidissait, on a fait un panier en origami pour mettre nos savons et les offrir à Noël. En résumé, les élèves de 5

e et 6

e année ont appris et se sont amusés. En plus, les parents ont eu des

petits savons qui sentent bon.

De la roche à la montagne, du gaz à l’énergie par Antony Daigle

On entend du bruit dans la classe des élèves de 5e et 6

e

année. Pourquoi? C’est parce qu’ils préparent leur exposition sur la Terre. Notre enseignante madame Lisa a eu l’idée, pour les cours de sciences, que l’on fasse un petit musée sur la Terre. Nous avons bien apprécié l’idée. « J’ai aimé ça parce qu’on pouvait découvrir de nouvelles connaissances et on pouvait s’amuser et bouger », a dit Mégane Mongeau. C’est exact. Les élèves devaient d’abord faire une recherche sur leur thème pour trouver les informations dont ils avaient besoin. Ensuite, ils devaient écrire les informations sur des fiches pour les visiteurs,

comme dans un musée. Il fallait que ce soit dans leurs mots pour que tout le monde comprenne. Après, ils devaient trouver une façon visuelle de représenter leurs informations avec des objets, des maquettes, des expériences, etc. Le 18 janvier, c’était la grande ouverture du musée…dans la classe! Les 25 élèves de 3

e et 4

e année sont venus nous visiter. «

J’ai appris que le morceau d’un iceberg au-dessus de l’eau est huit fois plus gros en-dessous de l’eau », a dit Kristophe. Bien sûr, ce n’est pas la seule information que lui et ses amis ont retenue, mais ça serait trop long de tout énumérer. À la fin, les élèves de 3

e et 4

e année avaient l’air

impressionnés et ils avaient hâte à l’an prochain pour faire d’aussi grandioses projets que nous sur les thèmes du 3

e

cycle.

Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013 4 Johnville, vol.1, no. 3

Être écrivaine, c’est toute une histoire par Holly Joyce Le 4 février, une écrivaine est venue dans la classe de 5

e-6

e année à l’école Notre-Dame-de-la-Paix. Il

s’agit de Marie-France Desrochers qui est aussi enseignante à l’école secondaire Tournesol à Windsor. Deux semaines avant sa visite madame Lisa nous a fait lire un de ses livres : Le plan V. Nous avons aussi trouvé des questions à poser à Mme Desrochers pour en savoir plus sur son roman et sur son métier. Lorsque nous l’avons rencontrée, elle nous a expliqué qu’elle a décidé d’appeler son premier livre « Le plan V » pour Vélo, Victoire et Vérité. En fait, Jérémie, le personnage principal de l’histoire, veut avoir un vélo, mais il ment souvent. Aussi, Mme Desrochers nous a dit qu’elle a commencé à écrire des livres, après avoir amené ses élèves à la bibliothèque. Un élève lui a dit qu’il n’aimait pas lire et Mme Desrochers n’arrivait pas à trouver un livre qui le rejoignait. Donc, elle a décidé d’écrire des livres en s’inspirant des anecdotes vécues avec ses élèves et de leurs intérêts. Elle se donnait le défi de donner le goût de lire aux garçons. Ensuite, Mme Desrochers nous a dit par où le livre passait avant de sortir en magasin : dans les mains de l’éditeur, de l’illustrateur, du graphiste, de l’imprimeur, du distributeur et du libraire. Elle nous a aussi présenté sa collection de neuf romans, dont Totem et La carte maléfique. Puis, Mme Desrochers nous a fait faire un atelier d’écriture. En équipe, on créait une histoire avec des personnages suggérés par d’autres équipes. « Je donne des ateliers de ce genre de 3 à 4 fois par années pour donner le goût aux jeunes garçons de lire. C’est aussi parce que j’aime rencontrer les jeunes lecteurs », a expliqué Mme Desrochers. Après cette belle présentation certains élèves auront sûrement envie de devenir écrivain ou d’acheter les livres de Marie-France Desrochers. « J’aimerais ça devenir auteur. De la manière dont Marie-

France Desrochers nous l’a décrit, ça a l’air intéressant », a dit Nathan Cusson. Mission accomplie pour cette écrivaine! Si nous avons pu vivre cette belle activité, c’est grâce à madame Marie-Claude. Elle a travaillé fort pour que l’école reçoive des subventions pour des activités culturelles. C’est ainsi que toutes les classes ont reçu ou recevront une écrivaine. En effet, les élèves de maternelle, 1

ère et 2

e année ont eu la visite de

Caroline Merola qui est leur a présenté son travail d’auteur et d’illustratrice. La classe de 3

e-4

e année

recevra bientôt la visite de Sylvie Desrosiers. De plus, au mois de mars, toute l’école passera une journée au Musée des Sciences et de la Nature de Sherbrooke. Au mois d’avril, nous irons tous voir une pièce de théâtre au Centre culturel de Sherbrooke. Nous sommes chanceux! Merci madame Marie-Claude!

Madame Caroline Merola, dans la classe de 1ère année.

Madame Marie-France Desrochers (au centre, à l’arrière), avec les élèves de 5e-6e année qui ont chacun en main une copie de son premier roman, Plan V.

Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013 5 Johnville, vol.1, no. 3

On engage des élèves de 6e année maintenant? par Gabrielle Lorange « Avec une recherche à l’ordinateur, on s’ennuie. Sur le terrain, on s’amuse », dit Antony Daigle. Je vais vous expliquer pourquoi il pense ceci. Le 16 janvier, les élèves de 6

e année de la classe de madame Lisa

sont allés faire un stage. Ils ont tous été dans des endroits différents et ont donc vécu des expériences différentes. Voici quelques exemples des métiers qui ont été explorés : vétérinaire, électricien, animatrice littéraire, etc. Tous les élèves ont aimé cette activité. Premièrement, madame Lisa a fait faire un stage aux élèves de 6

e année

pour qu’ils puissent vivre une vraie expérience de travail. Également, ce stage était l’occasion de poser des questions à l’employeur. Il permettait aussi de réaliser ce qu’un vrai travail implique. Où a-t-elle pris cette idée? C’est une de ses collègues d’une autre école qui faisait cette activité. Elle lui a partagé l’idée et madame Lisa l’utilise maintenant.

Deuxièmement, je vais vous expliquer comment les élèves de 6

e année ont

procédé. D’abord, ils se sont trouvé un endroit où ils aimeraient aller et ils ont fait une demande à l’employeur. Ensuite, ils ont vécu une journée de stage avec un professionnel, comme moi avec le journaliste Marcel Gagnon à TVA et Holly avec Valérie Ambault à Rouge FM. Les élèves posaient des questions et prenaient des notes. Puis, les élèves ont appris en classe à faire un diaporama avec leurs informations et leurs photos. Après, ils ont présenté leur métier à la classe. Les élèves ont trouvé que c’était une meilleure façon d’apprendre. Ils étaient aussi plus attentifs aux informations présentées par leurs pairs.

J’espère que les élèves ont découvert une ou des professions qu’ils pourraient faire plus tard. De mon côté, j’ai découvert plusieurs autres métiers, comme technicien de son, monteur, etc. Ceci m’a donné le goût d’en apprendre encore plus.

Quatre dans la classe par Tommy Bernier « Oui, j’ai aimé ça parce qu’on en a appris plus sur un métier », a dit Tristan Côté. Savez-vous de quoi il parle? Il parle de la journée où les élèves de 6

e année sont partis en stage. Nous, les élèves de 5

e année

nous sommes restés à l’école avec Mme Lisa et nous avons travaillé les métiers d’une autre manière. On a fait ça à la mi-janvier, en classe. Le but de Mme Lisa était de nous permettre de mieux nous connaître (nos talents, notre style d’apprentissage et nos intérêts) pour que nous découvrions des métiers qui nous ressemblent. C’était aussi pour que nous ayons un but pour venir à l’école. Comment a-t-on procédé? Au début, on a utilisé les questionnaires que Mme Lisa nous avait préparés. Par exemple, il y en avait un avec lequel on trouvait notre style dominant. Moi, c’est visuel. Aussi on a trouvé notre code RIASEC. Moi, c’est CRS pour conventionnel, réaliste et social. Aussi, on a trouvé quel secteur de travail nous intéresse le plus. Après, on a cherché un métier qui nous ressemble et on l’a étudié. Moi, j’ai choisi : concepteur de jeux vidéo. Aussi, on a fait un diaporama Power Point pour faire une présentation orale sur ce métier. « J’ai appris que tout le monde a un code RIASEC qui nous aide à trouver des métiers. En plus, on a appris à se connaître », a dit Nathan. Mes amis de 5

e année et moi, on a bien aimé cette journée à quatre

et on a hâte de faire notre stage en 6e année.

Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013 6 Johnville, vol.1, no. 3

Bravo! par Nikolas Lafond

« Je me suis donné un défi et je l’ai surmonté », m’a dit William après avoir reçu son trophée. En effet le 27 janvier 2013, à l’Université de Sherbrooke, il a eu le Gala des Bravos.

Ceci est une journée où on prend le temps de souligner les efforts de quelques élèves dans chaque école de la région. La CSRS fait ceci pour encourager les élèves à persévérer. Je crois que ça fonctionne bien, car les autres élèves auront envie de se dépasser pour aller eux aussi sur la scène. De plus, les élèves gagnent un trophée qui représente une personne avec la main vers le ciel en signe de victoire.

Au Gala, il y avait des numéros de danse et de chant réalisés par des élèves de la CSRS. En plus, il y avait un humoriste, Pierre-Luc Pomerleau, comme animateur. Les deux élèves de l’école Notre-Dame-de-la-Paix qui se sont mérité un Bravo sont William Coté et Benjamin Jaquet. Benjamin m’a dit : « Je suis fier, mais je ne m’attendais pas à l’avoir. » Ce fut la même réaction pour William. Le choix de ces élèves a été fait à la fin de l’année dernière par les enseignantes. Madame Lisa a nommé William, car il a progressé dans son défi d’améliorer ses notes et son comportement. Benjamin a été nommé par Madame Martine, car il s’est amélioré et il a persévéré toute l’année.

Bravo à tous les deux! Qui réussira à se démarquer cette année pour aller au Gala l’an prochain?

Une grande fierté par Mégane Mongeau

Madame Lisa a une autre raison d’être fière de nous. La classe de 5e-6

e année de l’école Notre-Dame-de-

la-Paix a fait trois gagnants. Comment? Si je vous dis : « Dictée P.G.L », est-ce-que ça crée des images dans votre tête? Moi oui, car le 30 janvier 2013 nous participions à la compétition de la dictée P.G.L.

Tout d’abord, est-ce-que vous savez ce que signifie P.G.L? Ce sont les initiales du fondateur de la dictée, Paul Gérin-Lajoie. Cette dictée permet de ramasser de l’argent pour chaque mot réussi de chaque élève. Ensuite, cet argent est divisé en deux parties égales. Il y a une partie pour les élèves, pour qu’ils puissent faire des activités. Par exemple, l’an passé, madame Lisa a fait venir le slammeur David Goudreault pour un atelier de poésie. L’autre partie va à la fondation P.G.L qui va donner l’argent en Haïti et en Afrique pour payer des enseignants et des livres aux enfants.

Je ne vous ai pas encore parlé de nos gagnants. Alors les voici. En première position, c’est Gabrielle Lorange, qui participera à la finale régionale vers la mi-mars. Nous avons une égalité à la deuxième place qui revient à Holly Joyce et Nikolas Lafond. J’ai demandé à Gabrielle si elle s’attendait à gagner. Elle m’a répondu : « Non, car je ne savais pas si la dictée allait être trop difficile pour moi ». Ensuite, Antony Daigle m’a expliqué sa méthode pour étudier. Premièrement, il a relu ses dictées en regardant bien quelles ont été ses fautes depuis le début de l’année. Après, sa mère lui a donné une dictée et il ne fallait pas qu’il fasse les mêmes erreurs.

Il vous reste sûrement encore une petite question en tête : combien d’argent avons-nous ramassé? Tous ensemble, nous avons recueilli 260$. C’est donc 130$ pour les pays pauvres et 130$ pour l’activité de classe. On peut être assez fiers de nous. D’ailleurs les élèves étaient très heureux. « C’est incroyable, car nous sommes juste 14 élèves et nous avons ramassé beaucoup d’argent », a affirmé Nathan.

Pour finir, Madame Lisa est fière de ses élèves? « Oui, parce qu’ils ont réussi une de leurs meilleures dictées. En plus, il y avait beaucoup de pièges où même les adultes auraient pu se faire prendre. Je suis encore plus fière de leur attitude parce qu’ils étaient déterminés et ils ont fait beaucoup d’efforts, ce qui m’impressionne encore plus que le résultat ». Voilà donc une enseignante fière de ses élèves et des élèves de 5

e et 6

e année qui sont fiers d’eux aussi.

Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013 7 Johnville, vol.1, no. 3

Des petits rubans verts par Benjamin Jaquet Espérons que tous se sont dépassés pendant la semaine de la persévérance scolaire. Cette semaine, du 11 au 15 février, visait à faire remarquer des actions de persévérance aux élèves et à leur faire comprendre l’importance que ça a. À l’école Notre-Dame-de-la-Paix, cette semaine de la persévérance a été organisée par Mme Émilie. Celle-ci a eu l’idée de mettre au gymnase des affiches avec des mots d’encouragement prononcés par les enseignantes. Aussi, elle a repris l’idée de l’an dernier qui avait été très appréciée. C’est un arbre sur le mur de la scène où les élèves de l’école ont pu accrocher les rubans verts qu’ils ont reçus pour souligner leurs efforts. J’ai posé une question aux élèves de la classe de 5

e et 6

e

année : qu’est-ce que la persévérance scolaire? Antony Daigle m’a dit : « C’est de s’améliorer dans les matières où on a le plus de difficulté ». Holly Joyce m’a répondu : « Si l’enseignante te renvoie à ta place plusieurs fois et que tu ne chiales pas jusqu’à temps que tu réussisses, c’est de la persévérance ». Maintenant que des élèves ont donné leur avis, je vais vous dire quelques facteurs de persévérance scolaire. Il y a : avoir du plaisir à apprendre, adopter de saines habitudes de vie et faire confiance aux gens qui croient en toi. Il en existe plusieurs autres qui étaient d’ailleurs sur un petit carton qui a été remis à tous les élèves. J’espère que les élèves vont continuer de persévérer jusqu’à la fin de l’année.

Une semaine sans devoirs par Antony Pomerleau

Ne pas avoir de devoirs, pouvoir se coucher plus tard et se réveiller à midi, voici ce qu’on appelle la semaine de relâche. J’ai fait une enquête auprès des élèves de 3

e à 6

e année de l’école Notre-Dame-de-la-

Paix pour savoir ce qu’ils vont faire pendant la relâche. Je vous rappelle que ce congé se déroulera du 4 au 8 mars 2013.

Donc, dans quelques jours, ce sera la fête puisque ce sera la semaine de relâche. J’ai interrogé deux élèves dans la classe de Mme Martine. Théo m’a dit que durant cette semaine, il irait à Bromont. En plus, sa famille louerait un chalet pour le ski. Si j’étais lui, j’irais voir mes parents et je leur dirais un gros merci. Ce ne sont pas tous les enfants qui peuvent avoir une semaine de ski. Il est chanceux, ce gars-là! Laurie Gagnon voudrait aller dans des glissades d’eau intérieures. Je l’avoue : moi aussi, j’aimerais ça. Laurie dit que ça serait sa semaine de rêve.

Aussi, j’ai interrogé Nikolas Lafond dans la classe de 5

e et 6

e année pour

savoir ce qu’il va faire pendant ce long congé. Il a dit : « Je vais sûrement aller magasiner avec ma famille et surtout voir mes amis ». De mon côté, je vais essayer de me reposer durant ces jours de relâche, mais je ne pense pas que je vais réussir. Je vais plus bouger, car je ne suis pas capable de ne rien faire. Profitez bien de ce congé. La semaine de relâche, c’est pour s’amuser!

Madame Émilie avec des élèves de 2e année devant l’arbre de la persévérance.

Le Reflet de Notre-Dame-de-la-Paix, février 2013 8 Johnville, vol.1, no. 3

La fête de l’amour par Tristan Côté Il y a environ une semaine, c’était la Saint-Valentin. Je me suis demandé si la Saint-Valentin, c’est important pour les enfants. Pour le savoir, j’ai fait ma petite enquête dans la classe de Madame Lisa. Pour ce faire, je me suis posé une question : est-ce que les élèves de 5

e-6

e année savent d’où vient la

Saint-Valentin? Sur 14 élèves, personne ne sait d’où vient cette fête. Donc, pour le savoir, j’ai fait une recherche. J’ai découvert qu’au 3

e siècle, un homme nommé Valentin encourageait les gens à se mettre

en couple alors que ce n’était pas la coutume à l’époque. Le 14 février, il fut exécuté et il devint un saint. Depuis ce temps, à chaque année, on fête la Saint-Valentin à cette date. J’ai posé une question à Madame Lisa : selon vous, est-ce que la saint-Valentin, c’est important pour les enfants et pourquoi? « Oui, parce que c’est la fête de l’amour et l’amour n’a pas d’âge ». Par la suite, j’ai demandé à deux autres élèves s’ils avaient hâte à cette fête et pourquoi. « Oui, parce que je vais voir ma famille et je vais pouvoir passer du bon temps avec elle », a dit Nathan Cusson. À la question : penses-tu que la Saint-Valentin est importante et pourquoi?, voici ce qu’a répondu Antony Daigle : « Oui, pour pouvoir dire à tes proches ce que tu aimes chez eux ». Avec ces commentaires d’élèves, j’espère que la Saint-Valentin va continuer d’être célébrée. Maintenant que vous connaissez l’histoire de la Saint-Valentin, vous aurez peut-être encore plus le goût de fêter.

L’amour ne meurt pas par Nathan Cusson La plus grande histoire d’amour n’est pas celle de Roméo et Juliette. C’est celle de grand-maman et grand-papa qui ont vécu toute leur vie ensemble. Je me suis dit qu’une histoire d’amour pourrait peut-être vous faire rêver en ce mois de la St-Valentin. En plus, vous connaissez bien Johanne, la surveillante du diner. Son mari est Réjean Ménard et je suis leur petit-fils. Voici donc leur histoire. Dans une salle de danse, se trouvaient une femme et un homme très attirant qui dansaient au son de l’orchestre à Coaticook. Cette jeune femme, qui s’appelait Johanne, eut la bonne idée de prouver que les hommes ne sont pas les plus courageux. Elle décida de s’exprimer auprès du jeune homme, Réjean. Cet homme allait changer sa vie. Depuis ce jour, elle sut qu’elle avait fait le bon choix. Johanne et Réjean ont passé trois ans en couple sans être mariés. Ils ont démontré qu’ils étaient faits l’un pour l’autre et que jamais personne ne pourrait les empêcher d’être ensemble. D’année en année, ils formaient le couple parfait. Après ces longues années, ils ont décidé de se marier. Comme ce sont deux grands croyants, ce mariage allait les renforcer. En plus, de cette union, sont nés non pas un, non pas deux, mais bien trois enfants : ma tante Nancy, ma mère Karine et mon oncle Rémi. Ça fait maintenant trois ans de couple et 35 ans de mariage pour Johanne et Réjean. Comme vous voyez, l’histoire de Roméo et Juliette n’est rien comparativement à celle de mes grands-parents. Joyeux mois de la St-Valentin!

Madame Johanne Ménard, surveillante du dîner et grand-mère du journaliste Nathan Cusson.