questionnaire d’Évaluation des bases de donnÉes sur …

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RESIP Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 1/19 QUESTIONNAIRE DEVALUATION DE LA SATISFACTION AUX EXIGENCES DE LA CHARTE DE QUALITE DES BASES DE DONNEES SUR LES MEDICAMENTS DESTINEES A LUSAGE DES LOGICIELS DAIDE A LA PRESCRIPTION ET DES LOGICIELS DAIDE A LA DISPENSATION CANDIDATS A LA CERTIFICATION DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE Il est précisé que toutes les versions de la Base Claude Bernard (ci-après dénommée BCB) sont strictement identiques en termes de référentiel et contenu. Les seules différences portent sur les systèmes d’exploitation (LINUX, MAC, TWINSERVER, UNIX, WINDOWS) pouvant être rendus nécessaires pour l’exploitation de la BCB sous différents supports (ACCESS, CRITERIA, INFORMIX, CTREE, MYSQL, ORACLE, POSTGRESQL, SQL Serveur) et par différents éditeurs de logiciels. 1. Introduction En application des articles L. 161-38 et R. 161-75 du Code de la sécurité sociale, la Haute Autorité de Santé (HAS) a été chargée d’établir des procédures de certification des Logiciels d’Aide à la Prescription (LAP) et des Logiciels d’Aide à la Dispensation (LAD) d’officine. Pour apporter un service utile et sûr aux professionnels de santé, les logiciels de soin doivent s’appuyer sur des informations de qualité sur les médicaments. C’est pourquoi la HAS a élaboré une charte de qualité des Bases de données sur les Médicaments (BdM). Les éditeurs de BdM candidats doivent décrire leur produit d’après ce questionnaire qui reprend les différents axes de qualité énoncés dans la charte. La HAS délivre un agrément à chaque produit que l’éditeur a déclaré comme BdM notamment en se basant sur les réponses au questionnaire. Pour être certifié selon un référentiel de la HAS, un logiciel de soin doit être adossé à une BdM agréée par la HAS pour l’option qui le qualifie : LAP de médecine ambulatoire, LAP hospitalier, LAD d’officine, LAD de vente en ligne. Selon les réponses de l’éditeur, l’agrément est attribué ou non avec les options auxquelles l’éditeur prétend. Ce questionnaire et la charte de qualité sont susceptibles d’être modifiés, notamment en raison des progrès techniques, scientifiques, et en fonction des évolutions règlementaires du domaine. 2. Options de l’agrément : types de logiciel de soins certifiés que l’éditeur de la BdM s’engage à supporter RESIP demande l’agrément de la BCB en vue de supporter : - les LAP de médecine ambulatoire - les LAP hospitaliers - les LAD d’officine. RESIP exclut, pour la présente demande, le support aux LAD de vente en ligne mais se réserve le droit de produire une nouvelle demande si le contenu de BCB venait à évoluer conformément aux attentes liées à la future certification des LAD de vente en ligne. Il est précisé que RESIP demande l’agrément conformément aux critères exigibles au 1 er janvier 2015. Les demandes exigibles au 1 er juin 2015 et au 1 er juin 2016 feront l’objet d’une demande complémentaire au moins 3 mois avant ces dates. 3. Caractéristiques du produit « BdM » 3.0.1. Quelle est la dénomination commerciale du ou des produits dont les caractéristiques sont décrites dans ce questionnaire ? La BCB est connue sous les dénominations commerciales suivantes : - Banque Claude Bernard - Base Claude Bernard - BCB - BCB Dexther

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RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 1/19

QUESTIONNAIRE D’EVALUATION DE LA SATISFACTION AUX EXIGENCES DE LA CHARTE

DE QUALITE DES BASES DE DONNEES SUR LES MEDICAMENTS DESTINEES A L’USAGE

DES LOGICIELS D’AIDE A LA PRESCRIPTION ET DES LOGICIELS D’AIDE A LA

DISPENSATION CANDIDATS A LA CERTIFICATION DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE

Il est précisé que toutes les versions de la Base Claude Bernard (ci-après dénommée BCB) sont

strictement identiques en termes de référentiel et contenu. Les seules différences portent sur

les systèmes d’exploitation (LINUX, MAC, TWINSERVER, UNIX, WINDOWS) pouvant être rendus

nécessaires pour l’exploitation de la BCB sous différents supports (ACCESS, CRITERIA,

INFORMIX, CTREE, MYSQL, ORACLE, POSTGRESQL, SQL Serveur) et par différents éditeurs de

logiciels.

1. Introduction

En application des articles L. 161-38 et R. 161-75 du Code de la sécurité sociale, la Haute Autorité de Santé (HAS) a été chargée d’établir des procédures de certification des Logiciels d’Aide à la Prescription (LAP) et des Logiciels d’Aide à la Dispensation (LAD) d’officine.

Pour apporter un service utile et sûr aux professionnels de santé, les logiciels de soin doivent s’appuyer sur des informations de qualité sur les médicaments. C’est pourquoi la HAS a élaboré une charte de qualité des Bases de données sur les Médicaments (BdM).

Les éditeurs de BdM candidats doivent décrire leur produit d’après ce questionnaire qui reprend les différents axes de qualité énoncés dans la charte. La HAS délivre un agrément à chaque produit que l’éditeur a déclaré comme BdM notamment en se basant sur les réponses au questionnaire.

Pour être certifié selon un référentiel de la HAS, un logiciel de soin doit être adossé à une BdM agréée par la HAS pour l’option qui le qualifie : LAP de médecine ambulatoire, LAP hospitalier, LAD d’officine, LAD de vente en ligne. Selon les réponses de l’éditeur, l’agrément est attribué ou non avec les options auxquelles l’éditeur prétend.

Ce questionnaire et la charte de qualité sont susceptibles d’être modifiés, notamment en raison des progrès techniques, scientifiques, et en fonction des évolutions règlementaires du domaine.

2. Options de l’agrément : types de logiciel de soins certifiés que l’éditeur de la BdM s’engage à supporter RESIP demande l’agrément de la BCB en vue de supporter :

- les LAP de médecine ambulatoire

- les LAP hospitaliers

- les LAD d’officine.

RESIP exclut, pour la présente demande, le support aux LAD de vente en ligne mais se réserve

le droit de produire une nouvelle demande si le contenu de BCB venait à évoluer conformément

aux attentes liées à la future certification des LAD de vente en ligne.

Il est précisé que RESIP demande l’agrément conformément aux critères exigibles au 1er janvier

2015.

Les demandes exigibles au 1er juin 2015 et au 1er juin 2016 feront l’objet d’une demande

complémentaire au moins 3 mois avant ces dates.

3. Caractéristiques du produit « BdM »

3.0.1. Quelle est la dénomination commerciale du ou des produits dont les

caractéristiques sont décrites dans ce questionnaire ?

La BCB est connue sous les dénominations commerciales suivantes :

- Banque Claude Bernard

- Base Claude Bernard

- BCB

- BCB Dexther

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RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 2/19

3.0.2. Quels sont les supports de distribution respectifs des différents produits

dont les caractéristiques sont décrites dans ce questionnaire (type de disque, web

service, site internet,...) ?

La BCB peut être distribuée par :

CD ROM acheminés directement chez les professionnels de santé avec une fréquence

mensuelle,

Mise à jour mensuelle par Internet en remplacement du support CD ROM,

Service de mise à jour quotidienne par Internet couplé aux 2 distributions mensuelles

précitées,

Web services : la base de données est hébergée et mise à jour par RESIP de manière

quotidienne,

Les sites Internet qui intègrent la BCB à partir des API ont une distribution par CD ROM

mensuel ou téléchargement par Internet. Les autres utilisent les Web services en ligne.

3.0.3. Quelles sont les modalités de mise à disposition pour les logiciels de soins

des données de la BdM : routines informatiques d’interrogation ? données brutes ?

autre ?

La BCB n’est pas fournie sous forme de données brutes.

La mise à disposition auprès des éditeurs de logiciels de soins se fait par API ou Web

services.

Cela consiste en un appel classique de fonctions avec passage de paramètres et retour

d’informations formatées. La large couverture technique permet de répondre à toutes les

demandes des éditeurs de logiciels de soins tant du point de vue du système d’exploitation que

du langage de développement et du type de base de données.

4. Le contenu et les sources de la BdM

4.1. Etendue et complétude des informations sur les spécialités

Quelle est l’étendue des spécialités pharmaceutiques couverte par la BdM en termes d’AMM (national, centralisé, ATU,…), de statut de commercialisation et de date de dernière commercialisation en France ?

4.1.1. Quelle est l’étendue des spécialités pharmaceutiques couverte par la BdM en

termes d’AMM (national, centralisé, ATU,...), de statut de commercialisation et de date

de dernière commercialisation en France ?

Etendue des spécialités pharmaceutiques

La BCB référence l’ensemble des spécialités pharmaceutiques autorisées en France, qu’elles

soient disponibles en ville ou à l’hôpital.

Par spécialités pharmaceutiques autorisées en France, nous entendons :

- les médicaments soumis à une AMM nationale,

- les médicaments soumis à une AMM européenne,

- les médicaments sous autorisation d’importation parallèle,

- les médicaments sous autorisation de distribution parallèle,

- les médicaments sous ATU de cohorte,

- les médicaments sous ATU nominative.

Statut de commercialisation et date de dernière commercialisation

La BCB référence l’ensemble des spécialités pharmaceutiques autorisées en France, ayant

au moins une présentation commercialisée ou ayant été commercialisée au cours des 5

dernières années a minima. En pratique, depuis 2003, la BCB ne supprime plus physiquement

de la base les présentations retirées du marché.

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RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 3/19

Le motif d’arrêt de commercialisation n’entre pas en compte dans la durée de conservation

des informations sur les spécialités retirées du marché.

Compte tenu des retards ou insuffisances de déclarations de commercialisation à l’ANSM de la

part des exploitants et titulaires d’AMM, ces informations sont recoupées et consolidées par des

sources quotidiennes d’informations privées complémentaires.

Au 10/12/2013, l’étendue du répertoire des spécialités pharmaceutiques mis à disposition des

utilisateurs dans la BCB est conforme au dénombrement suivant :

Présentations commercialisées : ........................................................... 17 386

Présentations dites supprimées (retraits, suspension ou arrêts) : .............. 11 792

Total : ............................................................................................... 29 178

Parmi les présentations commercialisées :

Présentations ambulatoires dites de ville ........................... 13 222

o Dont remboursables : ............................................ 10 578

o Dont non remboursables : ....................................... 2 644

Présentations réservées à l’usage hospitalier ...................... 4 164

o Avec AMM : ........................................................... 3 518

o ATU de cohorte : ......................................................... 12

o ATU nominatives : ..................................................... 634

4.1.2. Pour une spécialité pharmaceutique précise, quelles sont les informations

médicales, scientifiques et réglementaires que la BdM met à disposition des

utilisateurs sans connexion internet ? Quelles sources sont utilisées pour l’élaboration

de ces informations ? Parmi ces informations, lesquelles sont accessibles par le biais

de requêtes documentées par l’éditeur de BdM afin d’être utilisées par un logiciel de

soins client ?

Informations mises à disposition

Les informations fournies par la BCB le sont sous deux formes :

Une forme textuelle en langage naturel, les informations étant regroupées sous

forme d’une monographie

Une forme structurée et indexée pour certains chapitres (détail ci-dessous) aux

fins de gestion des alertes dans les logiciels de soins.

Les informations décrites ci-dessous sont affectées à la présentation.

Forme et présentation

o Forme pharmaceutique (transcodée standard terms)

o Dosage exprimé éventuellement dans deux unités : en UCD ou fraction

d’UCD et en unités de mesure type mg/kg/jour ou unités par M2 de

surface corporelle

o Contenance de la présentation en unités de prise

o Voie d’administration (transcodée standard terms)

Composition

o Qualitative et quantitative en principes actifs

o Qualitative en excipients

o Spécification des excipients à effet notoire

o Codes CAS number

o Codes INN pour les principes actifs

Classes thérapeutiques

o Classe ATC : la première information vient du chapitre

« pharmacodynamie » du RCP. Ensuite, lors de l’intégration dans BCB des

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RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 4/19

mises à jour de la classification ATC officielle par l’OMS (2 fois par an),

nous ajustons cette information.

o Classe propriétaire RESIP

o Classe EphMRA

Indications

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Structuration en mots clés dits mots AMM transcodés CIM 10

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur les indications.

Posologies

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Posologies structurées et indexées sur l’âge, les données staturo-

pondérales, l’insuffisance rénale, l’insuffisance hépatique et généralement

les facteurs de risque pour proposer au prescripteur la posologie adaptée

aux données personnelles de son patient.

Contre-indications

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Structuration en mots clés dits mots AMM transcodés CIM 10

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur les contre-indications.

Précautions d’emploi et mises en garde

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Structuration en mots clés dits mots AMM transcodés CIM 10

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur les précautions d’emploi et mises en garde

Interactions médicamenteuses

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Structuration des interactions conformément au Thesaurus des

interactions médicamenteuses de l’ANSM

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur les interactions.

Effets indésirables

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Structuration et hiérarchisation en mots clés dits mots AMM

o Codage de la fréquence

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur les effets indésirables.

Grossesse et allaitement

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Texte éventuel extrait du livret grossesse de source ANSM

o Structuration en mots clés dits mots AMM transcodés CIM 10 et codage en

fourchette de semaines d’aménorrhée

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur la grossesse.

Pharmacodynamie

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur la pharmacodynamie.

Pharmacocinétique

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur la pharmacocinétique.

Conduite et utilisation de machines

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

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RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 5/19

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur la conduite.

o Ajout éventuel des icônes réglementaires de source Journal officiel portant

sur l’influence de la présentation sur la conduite automobile

Surdosage

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur le surdosage.

Données de sécurité précliniques

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur la sécurité préclinique.

Incompatibilités

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur les incompatibilités.

o Structuration des données en fonction de la voie d’administration aux fins

de génération d’alerte en prescription et/ou en dispensation

Conditions particulières de conservation

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur la conservation.

Modalités particulières de manipulation

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur la manipulation.

Conditions particulières de délivrance

o Texte réglementaire de source RCP ANSM / EMA

o Date du dernier rectificatif ou de l’AMM en l’absence de rectificatif portant

sur la délivrance.

o Quantité maximale délivrable en une seule fois (basée sur l’arrêté du 22

février 1990 portant exonération à la réglementation des substances

vénéneuses destinées à la médecine humaine et les arrêtés le modifiant)

Fiche d’identité interopérable conforme à la norme AFNOR NF S 97-555

Gestion du risque caniculaire

Compte-rendu de la commission de transparence comportant notamment le SMR

et l’ASMR, éventuellement en fonction de l’indication.

Données technico-réglementaires

o Code CIP

o Code UCD

o Nombre d’UCD dans la présentation

o Code CIS de la spécialité de rattachement

o Situation éventuelle par rapport au répertoire des génériques (référent ou

générique)

o Tarif forfaitaire de responsabilité éventuel

o Conditions de délivrance (liste)

o Situation par rapport au dopage

o Statut administratif (AMM, ATU de cohorte, ATU nominative, AMM

européenne)

o Titulaire de l’AMM et laboratoire exploitant

o Date de l’AMM

o Date et motif de l’arrêt de commercialisation : compte-tenu de

l’insuffisance d’information dans le répertoire des spécialités de l’ANSM, la

date d’arrêt est généralement celle proposée par le laboratoire et/ou par

nos partenaires (club CIP/ACL, grossistes-répartiteurs). Le motif d’arrêt de

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RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 6/19

commercialisation est celui proposé par le répertoire des spécialités de

l’ANSM ou une mention « arrêt suite à alerte ANSM/EMA » si lié à une

alerte ANSM ou une mention « décision laboratoire » si absence

d’information contraire.

o Prix de vente TTC

o Prix de vente de l’UCD

o Taux de TVA

o Taux de remboursement assurance maladie

o Agrément collectivités

o Statut prescription restreinte

o Eventuel statut de tarification hors GHS/T2A

o Eventuelle tarification à l’unité commune de dispensation

o Statut par rapport à l’ALD

La mention « supprimé le [date] » permet la reconnaissance de l’information d’arrêt de

commercialisation temporaire ou définitive d’une présentation avec sa date d’effet.

Il est nécessaire de préciser ici que nous regroupons sous le vocable "suppression" avec date

d’effet, tant les suspensions que les suppressions.

Sources utilisées pour l’élaboration de ces informations

Les sources utilisées pour les informations citées dans la réponse 4.1.3 sont les suivantes :

ANSM

1. Ampliations d’AMM nationales et de reconnaissance mutuelle

2. Répertoire des génériques

3. Liste des ATU de cohorte

4. Liste et composition des ATU nominatives délivrées dans le mois

précédant la publication

5. Thesaurus des interactions médicamenteuses

6. Recommandations ANSM

7. Livrets grossesse

8. Tarification hors GHS

9. Plans de gestion des risques

10. Rapports public d’évaluation

11. Liste des excipients à effet notoire

HAS

1. Avis de la commission de transparence (SMR et ASMR)

2. Synthèse d’avis de la commission de transparence

3. Recommandations

4. Fiches de synthèse

Journal Officiel

1. Fiches d’information thérapeutique des médicaments d’exception

2. Taux, prix de vente et tarifs de remboursement

3. Agrément collectivités

4. Tarifs de remboursement à l’UCD (hôpitaux)

5. TFR des groupes génériques

EMA

1. EPAR (European Public Assessment Reports)

2. RCP des AMM européennes

3. Statut de médicament sous surveillance renforcée

Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative

1. Substances dopantes

CNAMTS

1. ALD exonérantes

Pharmacopée européenne

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RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 7/19

1. Standard terms formes pharmaceutiques

2. Standard terms voies d’administration

OMS

1. Classification ATC et DDD (Definite Daily Doses)

ATIH

1. Classification CIM10 modifiée par l’ATIH

United states national library of Medicine

1. Code CAS

Mednet who

1. Libellés et codes INN

Ouvrages scientifiques ou sites internet correspondants

1. MARTINDALE

2. MERCK Index

3. Index Nominum

4. Stockley drugs interactions

5. TRISSEL (Handbook on injectable drugs)

Parmi ces informations, lesquelles sont accessibles par le biais de requêtes

documentées par l’éditeur de BdM afin d’être utilisées par un logiciel de soin client ?

Les informations décrites en 4.1.2 sont disponibles et accessibles aux éditeurs de logiciels de

soins via une bibliothèque de fonctions (API ou Web Services).

4.1.3. La BdM met-elle à disposition des photos des spécialités pharmaceutiques ?

Si oui, pour quelles spécialités ? Quelles photos : conditionnement, dispositif

d’administration,... ? Quelles sont les caractéristiques communes des prises de vue et

des photos ?

Non.

4.1.4. La BdM met-elle à disposition les notices des spécialités pharmaceutiques ?

Oui, par la fourniture d’un lien hypertexte (voir 4.1.8).

4.1.5. Pour une spécialité pharmaceutique précise, vers quelles ressources

documentaires disponibles via internet la BdM met-elle à disposition des utilisateurs

les liens hypertextes ?

Toutes les informations fournies par la BCB sont consultables en local sans qu’il soit

nécessaire de recourir à des ressources Internet exception faite :

de l’accès aux documents d’information de source ANSM, HAS ou INCa liés directement à

une présentation grâce à un travail d’auteur de RESIP et centralisés sur un serveur mis à

jour quotidiennement. Ces documents sont du type :

o Fiche bon usage du médicament

o Fiche d’information thérapeutique

o Fiche sortie de la réserve hospitalière

o Guide ou recommandation HAS concernée

o Informations de pharmacovigilance

o Journal officiel

o Livret grossesse ANSM

o Livret G6PD ANSM

o Note de synthèse HAS

o Plan de gestion des risques

o Rapport public d’évaluation

o Ruptures de stocks et difficultés d’approvisionnement

o Courriers laboratoires publiés sur le site ANSM

des liens hypertexte permettant d’accéder à l’information de référence du répertoire des

spécialités pharmaceutiques de l’ANSM : RCP et notice.

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RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 8/19

Il est à noter qu’il n’y a pas de critère d’inclusion/exclusion de ces documents en fonction des

spécialités pharmaceutiques, dans un souci de neutralité de l’information.

4.2. Etendue et complétude des informations permettant une prescription en Dénominations Communes

La méthode utilisée par la BCB pour rendre disponible la prescription en dénomination

commune dans les logiciels de soins repose sur la création de médicaments virtuels.

Un médicament virtuel correspond à l’association d’une DCI (ou association de DCI), d’un

dosage, d’une forme pharmaceutique et/ou d’une voie d’administration, sans préjuger de nom

de marque.

Toutefois dans certains cas la définition d’un médicament virtuel sur ces seules propriétés

peut s’avérer insuffisante. Il est alors nécessaire d’analyser et de prendre la décision de ne pas

créer de médicament virtuel ou au contraire de définir plus précisément certains médicaments

virtuels afin de respecter des différences liées aux dispositifs médicaux ou conditionnements

primaires associés. Un exemple est celui du Salbutamol administré par inhalation buccale à 200

microgrammes par dose. 2 médicaments actuellement sur le marché seraient rattachés au

même médicament virtuel si on s’en tient à la définition classique (molécule, dosage, forme

galénique et/ou voie d’administration). Mais la nature même du dispositif médical associé a un

impact sanitaire significatif nécessitant de différencier les 2 médicaments. L’un bénéficie d’un

système auto-déclenché (par inspiration buccale) alors que l’autre nécessite une coordination

main-bouche pour délivrer la dose adéquate.

4.2.1. En termes de spécialités pharmaceutiques correspondantes, quelle est

l’étendue des situations dans lesquelles la BdM permet l’utilisation de la

Dénominations Communes par les logiciels de soins ?

Afin d’éliminer les différents risques thérapeutiques, RESIP exclut la prescription en

dénomination commune dans les cas suivants :

Spécialités comportant plus de trois principes actifs (exemple : solutions pour dialyse -

ATC B05DA)

Spécialités comportant des unités de prise dont la composition est variable (exemple :

contraceptifs triphasiques - ATC G03AB06)

Spécialités dont le RCP déconseille l’utilisation de la DC (exemple : NEORAL® 50mg

capsule)

Spécialités radio-pharmaceutiques (exemple : Dérivés du 99mTc-Technetium - ATC

V09GA)

Spécialités homéopathiques (exemple : LEHNING COMPLEXE 29 FERRUM®)

Spécialités de phytothérapie (exemple : GRIPPONYL® poudre pour suspension buvable)

Spécialités d’origine biologique sans DC comme les vaccins (exemple : MMR VAXPRO®)

mais également certaines insulines (exemple LANTUS® 100 unités/ml injectable)

Pour ces catégories de spécialités, la prescription en dénomination commune peut être

préjudiciable à la lisibilité de la prescription et donc à sa mise en œuvre ou ne pouvoir faire

l’objet d’une sécurisation ou simplement être impossible faute de composants identifiés.

Il convient de noter que la BCB propose désormais des médicaments virtuels correspondant

à des médicaments relevant du régime des stupéfiants.

Sur 21571 présentations commercialisées ou l’ayant été dans les 5 dernières années,

2280 ne sont pas liées à un médicament virtuel (dont 507 ne sont plus commercialisées).

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RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 9/19

Sur les 2280 présentations citées :

- 457 (dont 44 non commercialisées) ont plus de 3 composants

- 460 (dont 108 non commercialisées) sont d’origine biologique sans DC

- 237 (dont 48 non commercialisées) ont une formulation complexe (poches

multicompartimentées, contraceptifs multiphasiques, …)

- 208 (dont 31 non commercialisées) ne sauraient être traduites avec assez de précision en

DC (gaz médicaux, colle chirurgicale, ATU, …)

- 461 (dont 134 non commercialisées) sont du domaine de l’homéopathie

- 333 (dont 135 non commercialisées) sont du domaine de la phytothérapie

- 102 (dont 6 non commercialisées) correspondent à des préparations radiopharmaceutiques

- 22 (dont 1 non commercialisée) ont dans l’AMM une mention contre-indiquant la

prescription en DC (notamment les spécialités à base de Ciclosporine)

4.2.2. Pour un médicament virtuel précis, quelles informations médicales,

scientifiques et réglementaires la BdM met-elle à disposition des utilisateurs sans

connexion internet ? Quelles sources sont utilisées pour l’élaboration de ces

informations ? Parmi ces informations, lesquelles sont accessibles par le biais de

requêtes documentées par l’éditeur de BdM afin d’être utilisées par un logiciel de

soins client ?

Informations mises à disposition sans connexion internet

Nous sommes amenés à concevoir une architecture propriétaire dans laquelle un médicament

virtuel défini comme ci-dessus est lié aux spécialités en nom de marque avec AMM, indexées

par un CIS dont la composition qualitative et quantitative en principes actifs, la forme

pharmaceutique et la voie d’administration sont analogues à celles du médicament virtuel

auxquelles elles sont rattachées.

En l’absence de source documentaire textuelle concernant le médicament virtuel, l’information

mise à disposition est le fruit d’un travail d’auteur réalisé par l’équipe scientifique de RESIP.

Cette information, analogue à celle présentée pour les spécialités en nom commercial, se

présente uniquement sous la forme de données structurées permettant une lecture de

l’information essentielle ainsi que la génération d’alertes cohérentes dans les logiciels de soins.

Les informations proposées sont :

Libellé du médicament virtuel

Composition qualitative et quantitative en principes actifs, le cas échéant

restreinte aux bases actives correspondantes

Excipients à effet notoire présents dans au moins une des spécialités en nom de

marque susceptibles d’être délivrées par les pharmaciens

Forme pharmaceutique

Voie d’administration

Classes pharmaco-thérapeutiques, notamment ATC. Cette information est

directement liée à l’information des spécialités rattachées. La mise à jour de cette

information sur ces spécialités entraine la mise à jour des classes pharmaco-

thérapeutiques du médicament virtuel.

Indications thérapeutiques

Posologies structurées

Contre-indications

Interactions médicamenteuses

Incompatibilités physico-chimiques

Allergies

Précautions d’emploi

Propriétés pouvant être communes aux spécialités en nom de marque

correspondantes telles que la prescription restreinte

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RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 10/19

La présence de ces informations comme propriétés du médicament virtuel permet, comme pour

les spécialités en nom commercial, de répondre à l’exigence de sécurisation de la prescription

telle que préconisée par la Haute Autorité de Santé :

Détection des Interactions médicamenteuses et incompatibilités physico-

chimiques

Détection des contre-indications pouvant être liées :

A l’âge

Au sexe

A la grossesse et l’allaitement

Aux facteurs de risque du patient.

Détection des risques allergiques y compris par allergies croisées

Détection de la redondance thérapeutique

Détection d’un risque de surdosage posologique

Lorsque certaines catégories de médicaments le nécessitent, nous estimons nécessaire d’alerter

le prescripteur sur des réserves quant à la prescription en dénomination commune concernant

particulièrement :

Les médicaments à marge thérapeutique étroite (antiépileptiques, AVK, etc.)

Les médicaments à indications thérapeutiques différentes

Certaines formes pharmaceutiques pouvant nécessiter l’apprentissage du patient

par le médecin avec une spécialité particulière (exemple des inhalateurs anti-

asthmatiques)

Il est à noter que dans certains cas, le rattachement ne se fait pas au niveau de spécialités

pharmaceutiques mais au niveau de présentations commerciales lorsque la description du

médicament virtuel s’y prête mieux.

Le libellé du médicament virtuel et la continuité du discours thérapeutique

La prescription en dénomination commune est ensuite interprétée par le dispensateur puis par

le patient qui confronte le libellé de la prescription avec les spécialités délivrées et leurs

notices ; La réalité de cette chaîne thérapeutique nous a amenés à prendre les mesures ayant

pour objectif une continuité du discours thérapeutique.

C’est en particulier le cas de l’expression en dénomination commune de spécialités dont la

composition en principes actifs, le dosage, la forme et la voie d’administration sont identiques

mais dont les indications et les posologies décrites dans les AMM sont différentes.

Cette catégorie de principes actifs dont les spécialités commercialisées possèdent des

indications et, dans certains cas des posologies différentes, est représentée par les substances

et dosages suivants :

Bromocriptine 2.5 mg comprimé : arrêt de la lactation (PARLODEL LACTATION®)

ou traitement du Parkinson/arrêt de la lactation (PARLODEL®)

Bisoprolol 10 mg comprimé : hypertension artérielle (DETENSIEL®) ou

insuffisance cardiaque (CARDENSIEL®)

Ofloxacine 200 mg comprimé : cystite aigue de la femme (MONOFLOCET®) ou

indications élargies aux infections bronchiques (OFLOCET®)

Ropinirole différents dosages comprimé : syndrome des jambes sans repos

(ADARTREL®) ou traitement du Parkinson (REQUIP®)

Naltrexone 50 mg : Traitement de la dépendance alcoolique (REVIA®) ou

traitement de la dépendance aux opiacés (NALOREX®)

Page 11: QUESTIONNAIRE D’ÉVALUATION DES BASES DE DONNÉES SUR …

RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 11/19

Nous avons donc été amenés à prévoir des libellés de médicaments virtuels éventuellement plus

précis qu’un libellé strictement limité au décret de 2002, ceci afin de lever certaines ambiguïtés

tant lors de la dispensation que lors de l’usage par le patient. A titre d’exemple, le médicament

virtuel « Ofloxacine 200 mg comprimé », libellé en dénomination commune conforme au décret,

permet au pharmacien de délivrer :

soit MONOFLOCET® monodose 200 mg boite de 2, contre-indiqué chez

l’enfant car ses indications sont exclusivement la cystite aigue de la femme

âgée de moins de 65 ans

soit OFLOCET® 200 mg comprimés boite de 10, contre-indiqué chez l’enfant

de moins de 6 ans avec des indications plus étendues incluant des infections

bronchiques.

L’expérience du dispensateur lui permettra généralement d’interroger le patient pour que le

choix de la spécialité à délivrer soit le plus proche du choix originel du prescripteur mais le

risque existe d’une confusion de délivrance.

Dans ce cas, nous avons fait le choix de créer deux médicaments virtuels distincts dans la BCB :

Ofloxacine monodose 200 mg comprimé et Ofloxacine 200 mg comprimé

Dans certains cas extrêmes, les différences d’indications, de posologies, de contre-

indications sont telles que nous sommes réservés quant à l’expression en dénomination

commune (Ropinirole).

Ces considérations revêtent une importance primordiale dans le domaine ambulatoire alors

même que le domaine hospitalier permettrait, par l’organisation de sa dispensation

habituellement nominative et unitaire, de regrouper des spécialités présentant des différences

(indications / schémas thérapeutiques) dans le même médicament virtuel.

Dans le cadre des travaux sur la normalisation des médicaments virtuels, si des décisions

venaient à remettre en cause notre méthodologie, nous réviserions le présent document afin de

faire confirmer notre agrément.

Le médicament virtuel et la prévention de la iatrogénie

Le concept de médicament virtuel représente, en conclusion, un apport quant à la

sécurisation de la prescription, de la dispensation et de l’utilisation par le patient. Le travail

d’auteur pour sélectionner les données issues des RCP les plus récents et les plus aboutis

permet en effet de faire bénéficier le médicament virtuel d’une fraîcheur de l’information

scientifique apportant une meilleure sécurité pour le patient lorsque, notamment pour les

génériques, les RCP ne sont pas toujours homogènes et peuvent différer en matière de données

cliniques.

Quelles sources sont utilisées pour l’élaboration de ces informations ?

L’information proposée concernant le médicament virtuel est issue d’un travail d’auteur

réalisé à partir des informations accessibles pour les spécialités en nom de marque liées.

La base de l’information du médicament virtuel est donc constituée de l’ensemble des RCP

des spécialités liées, lesquels sont analysés et comparés afin d’en sortir l’information essentielle

pondérée notamment par la fraicheur de l’information. Ainsi une information nouvelle, présente

dans un RCP récemment révisé, pourra être favorisée par rapport à une information retrouvée à

plusieurs reprises dans des RCP jugés plus anciens.

L’exploitation des sources citées doit cependant être soumise à plusieurs principes ayant

pour objet de prévenir la iatrogénie et notamment :

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RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 12/19

La prescription en dénomination commune, pour respecter la volonté thérapeutique du

prescripteur, doit pouvoir être interprétée sans ambiguïté par le dispensateur et utilisable sans

risque de confusion par le patient qui confronte l’ordonnance originale avec les boîtes de

médicaments délivrées par le pharmacien.

Parmi ces informations, lesquelles sont accessibles par le biais de requêtes

documentées par l’éditeur de BdM afin d’être utilisées par un logiciel de soin client ?

Les informations décrites en 4.2.3 sont disponibles et accessibles aux éditeurs de logiciels de

soins via une bibliothèque de fonctions (API et Web Services).

4.2.3. Pour un médicament virtuel précis, vers quelles ressources documentaires

disponibles via internet la BdM met-elle à disposition des utilisateurs les liens

hypertextes ?

Par définition la monographie du médicament virtuel repose sur une synthèse des

informations disponibles concernant les spécialités pharmaceutiques rattachées. Pour autant, il

n’est pas souhaitable de lier le médicament virtuel à l’ensemble des ressources documentaires

des spécialités pharmaceutiques rattachées.

Seuls des documents officiels généraux peuvent être associés aux médicaments virtuels dès

lors qu’ils traitent d’une molécule (ou association de molécules) et non de médicaments sous

nom de marque.

4.2.4. La BdM met-elle à disposition des monographies pour les médicaments

virtuels respectant les critères qualité énoncés par la HAS ?

La BCB présente, pour le médicament virtuel, une monographie allégée en regard de celle

des spécialités en nom commercial.

L’information se présente sous forme structurée, sans aucun texte associé puisqu’il n’existe

pas de texte de référence.

Les informations présentes dans la monographie d’un médicament virtuel sont les

suivantes :

Libellé

Composition qualitative et quantitative en principes actifs, le cas échéant

restreinte aux bases actives correspondantes

Excipients à effet notoire présents dans au moins une des spécialités en nom de

marque susceptibles d’être délivrées par les pharmaciens

Forme pharmaceutique

Voie d’administration

Classes pharmaco-thérapeutiques, notamment ATC

Indications thérapeutiques

Posologies structurées

Contre-indications

Précautions d’emploi

Liste des présentations ayant servi à la construction du médicament virtuel et

susceptibles d’être délivrées par les pharmaciens à la lecture d’une prescription

en DC

4.3. Fraîcheur et actualisation des informations 4.3.1. Comment les utilisateurs de la BdM peuvent-ils apprécier la fraîcheur des

informations mises à leur disposition ?

La rubrique « Données technico-réglementaires » de la monographie comporte la date de

l’AMM originelle à partir de laquelle a été construite la monographie initiale de la présentation

dans la BCB.

Chaque rubrique de la monographie comporte en outre, dans le bandeau titre, la date du

document d’origine ANSM ayant été utilisé pour mettre à jour la dite rubrique. C’est ainsi que

Page 13: QUESTIONNAIRE D’ÉVALUATION DES BASES DE DONNÉES SUR …

RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 13/19

les dates de mises à jour des différents chapitres peuvent différer dans une même monographie

et différer de la date de l’AMM originelle, attestant ainsi de l’activité de mise à jour.

4.3.2. Comment les utilisateurs de la BdM à travers un logiciel de soin peuvent-ils

apprécier la fraîcheur des informations mises à leur disposition ?

Les logiciels de soins disposent, par l’intermédiaire des API et Web Services comportant

l’accès aux monographies, de l’ensemble des informations et fonctions décrites ci-dessus. Il

appartient aux éditeurs de logiciels de soins de présenter ces informations aux utilisateurs

finaux.

4.3.3. Dans la période d’arrivée sur le marché français ou en cas d’extension

d’indication d’une nouvelle spécialité pharmaceutique, dans quels délais minimum et

maximum par rapport à leur publication, la BdM met-elle à disposition le RCP, l’avis de

la commission de la transparence, la synthèse d’avis de la commission de la

transparence ?

Il faut distinguer les 2 modes de mise à jour de la BCB : quotidienne et mensuelle.

Dans le cadre d’une primo-commercialisation, la monographie de la spécialité est mise à

disposition dans la BCB avec un délai médian de 3 jours correspondant à la rédaction et au

contrôle de la monographie BCB. Les délais vont ainsi de 24h pour une spécialité générique

dont le RCP est jumeau d’un autre RCP à 5 jours pour un médicament dont l’information

médico-pharmaceutique est particulièrement complexe. Ces délais incluent le « temps

informatique » de diffusion de l’information jusqu’à l’utilisateur final.

Dans le cadre de la mise à jour mensuelle, le délai sera de 2 à 6 semaines selon la date à

laquelle nous recevons l’information de commercialisation de la nouvelle spécialité.

Ce délai inclut la rédaction et le contrôle de la monographie BCB d’une part, le délai à passer

avant le prochain arrêté des bases puis le temps de montage et de diffusion de la BCB

mensuelle.

Un travail de veille sur le site de la HAS permet de mettre à jour au plus tard

mensuellement les informations issues de l’avis de la commission de transparence ou de la

synthèse d’avis de la commission de transparence.

4.3.4. En dehors de l’arrivée sur le marché d’une nouvelle spécialité

pharmaceutique, quels sont les délais maximaux entre la publication d’une

information sur le médicament par l’ANSM ou les autres organismes publics de

référence et la disponibilité des mises à jour selon leurs différentes modalités ?

Nous faisons nos meilleurs efforts pour proposer toutes modifications dans les délais les plus

courts, compatibles avec les 2 principaux modes de mise à jour de la BCB : quotidienne ou

mensuelle.

- les alertes ANSM sont traitées avec la plus grande priorité et sont donc rendues disponibles

dès le lendemain de leur parution (mise à jour quotidienne) ou lors de la plus proche mise à

jour mensuelle,

- les révisions d’AMM sont traitées par ordre d’urgence, la priorité étant donnée aux

révisions d’AMM susceptibles de modifier la sécurité d’utilisation du médicament (Ex :

modifications de contre-indication ou de valeurs posologiques, etc…). Le délai maximum sera de

90 jours.

- les interactions médicamenteuses sont mises à jour à chaque parution du Thesaurus des

interactions médicamenteuses de l’ANSM mais aussi lors d’échanges avec la cellule Interactions

Médicamenteuses de l’ANSM pour avis. Le délai de mise à jour varie de 20 à 50 jours pour la

version mensuelle de BCB et est de l’ordre d’une semaine pour la mise à jour quotidienne de

BCB.

Page 14: QUESTIONNAIRE D’ÉVALUATION DES BASES DE DONNÉES SUR …

RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 14/19

5. Neutralité et conflits d’intérêts

5.0.1. La sélection, l’ordre, la présentation et les signes distinctifs des

médicaments dans les résultats des requêtes pratiquées sur la BdM répondent-ils aux

exigences de neutralité formulées par la HAS ? La BdM diffuse-t-elle des messages

publicitaires ?

La présentation des monographies BCB suit un seul et même format d’affichage pour

l’ensemble des médicaments, en l’occurrence l’ordre alphabétique.

Aucun message publicitaire, aucune information ciblée sur un nombre restreint de

médicaments ne sont utilisés dans la BCB.

Les seuls signes distinctifs présents sont des icônes symbolisant des propriétés technico-

règlementaires particulières des médicaments :

5.0.2. Quels sont les liens (en particulier capitalistiques, commerciaux et

juridiques) et les modalités d’éventuels partenariats de l’éditeur de la BdM avec

d’autres structures (professionnelles, industrielles, commerciales ou associatives)

actives dans le domaine de la santé ? La BdM permet-elle l’affichage en français de

ces informations dans les logiciels de soins ?

Liens et modalités d’éventuels partenariats avec d’autres structures actives dans le

domaine de la santé ?

RESIP est filiale à 100% du groupe Cegedim.

Dans le domaine du médicament, RESIP a des accords de partenariat avec les principaux

grossistes-répartiteurs (OCP, Alliance Healthcare, Phoenix Pharma) ainsi qu’avec le club

CIP/ACL. Ces accords prévoient l’échange d’informations permettant à la BCB d’assurer

l’exhaustivité de son référentiel en termes de commercialisation des médicaments.

La BdM permet-elle l’affichage en français de ces informations dans les logiciels de

soin ?

RESIP et CEGEDIM sont des sociétés de droit français qui publient les informations en

français, notamment sur le site www.bcbdexther.fr .

BCB intègre les informations du texte de la réponse 5.2 avec les informations de version de

la BCB à compter de la BCB d’Avril 2014.

Page 15: QUESTIONNAIRE D’ÉVALUATION DES BASES DE DONNÉES SUR …

RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 15/19

6. Autres spécificités techniques d’intérêt

6.0.1. Les procédures d’édition de la BdM font-elles l’objet d’un contrôle qualité

interne ou externe et, si oui, selon quelle(s) démarche(s) ?

Les informations médico-pharmaceutiques de la BCB sont saisies et contrôlées par des

professionnels de santé (médecins, pharmaciens, préparateurs en pharmacie).

La qualité de l’information de la BCB repose sur un principe simple de saisie par une

personne de profil compétent (l’auteur), contrôle par une autre personne ayant des

compétences semblables (le contrôleur), le système informatique ne permettant pas à un

collaborateur d’être le contrôleur de son propre travail d’auteur.

Sur le plan informatique, le montage mensuel des différents formats de la BCB est validé

après avoir passé avec succès le cahier de tests (conforme au référentiel de certification des

LAP ambulatoires) interne à RESIP.

6.0.2. Comment se positionnent les monographies des spécialités pharmaceutiques

au regard des critères qualité énoncés par la HAS ?

Les monographies des spécialités pharmaceutiques suivent l’ensemble des critères énoncés

par la HAS :

- les monographies sont en langue française,

- les monographies présentent les textes des RCP et le cas échéant des textes issus d’autres

sources clairement identifiées,

- les monographies permettent d’apprécier la fraicheur de l’information en présentant la

date du RCP initial et de la dernière révision,

- les monographies permettent la génération d’alertes documentées par l’affichage du

chapitre du RCP correspondant, notamment :

Interactions médicamenteuses et incompatibilités physicochimiques,

Grossesse/allaitement,

Procréation et risque tératogène,

Contre-indications et précautions d’emploi par sexe, âge, antécédent et profil

physiopathologique,

Posologies : minimale et maximale recommandées par 24h, seuil de toxicité par

24h,

Produit dopant / risque lié à la conduite ou à l’utilisation de machines

- les monographies présentent les documents de référence datés.

- les monographies n’ont pas, à ce jour, de date de prise en compte garantie. Une réflexion

est en cours afin de voir comment la renseigner et comment la présenter.

6.0.3. Comment se positionnent les monographies des médicaments virtuels au

regard des critères qualité énoncés par la HAS ?

Les monographies des médicaments virtuels suivent la même philosophie que celles des

spécialités pharmaceutiques mais l’information y est plus parcellaire, compte-tenu de l’absence

de textes officiels.

Les mêmes alertes peuvent être générées (voir 6.2.).

Les textes de RCP ne sont pas présents et sont remplacés par les informations structurées

associées.

6.0.4. La BdM met-elle à disposition la possibilité de facturation hors groupe

homogène de séjours par les établissements de soins et les motifs nationaux de

prescription qui autorisent cette facturation ?

La BCB propose un attribut spécifique pour les médicaments facturables hors GHS.

Pour ces médicaments, la BCB lie parmi les documents officiels les Référentiels de Bon

Usage incluant les Protocoles Thérapeutiques Temporaires contenant les motifs nationaux de

prescription permettant la facturation hors GHS.

Page 16: QUESTIONNAIRE D’ÉVALUATION DES BASES DE DONNÉES SUR …

RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 16/19

6.0.5. La BdM est-elle en mesure de fournir au logiciel de soins les données de

masse et de volume en étant capable de les exprimer conformément au code unifié

des unités de mesure (casse sensible) ?

Nous travaillons à cette demande exigible au 1er juin 2015. Nous demanderons donc une

extension d’agrément avant cette date.

6.0.6. La BdM met-elle à disposition les dosages en bases actives des principes

actifs de façon structurée ?

Nous travaillons à cette demande exigible au 1er juin 2016. Nous demanderons donc une

extension d’agrément avant cette date.

6.0.7. La BdM est-elle en mesure de fournir au logiciel de soins une indexation des

vaccins selon le format spécifié par la HAS ?

Nous travaillons à cette demande exigible au 1er janvier 2015. Nous demanderons donc une

extension d’agrément avant cette date.

6.0.8. La BdM met-elle à disposition les volumes des médicaments injectables de

façon structurée ?

Nous travaillons à cette demande exigible au 1er juin 2016. Nous demanderons donc une

extension d’agrément avant cette date.

6.0.9. La BdM met-elle à disposition la teneur des gouttes en substance active de

façon structurée ?

Nous travaillons à cette demande pour laquelle aucune date d’exigibilité n’a été donnée mais

qui semble pouvoir être groupée avec les autres demandes pour le 1er juin 2016. Nous

demanderons donc une extension d’agrément avant cette date.

6.0.10. Pour les médicaments injectables, la BdM met-elle à disposition les solutés

de perfusion compatibles de façon structurée ?

Nous travaillons à cette demande pour laquelle aucune date d’exigibilité n’a été donnée mais

qui semble pouvoir être groupée avec les autres demandes pour le 1er juin 2016. Nous

demanderons donc une extension d’agrément avant cette date.

6.0.11. La BdM met-elle à disposition de façon structurée la divisibilité des

médicaments en fractions équivalentes ? La BdM met-elle à disposition de façon

structurée la masse pondérale en base active de la plus petite fraction qui résulte de

cette divisibilité ?

Oui la BCB intègre la notion de divisibilité et de plus petite fraction pouvant être prescrite et

administrée.

Concernant la masse pondérale en base active de la plus petite unité divisible, nous

travaillons à cette demande exigible au 1er juin 2016. Nous demanderons donc une extension

d’agrément avant cette date

6.0.12. La BdM permet-elle aux logiciels de soins d’utiliser des médicaments sans

mention du dosage (par exemple « médicament de prescription » ou « prescriptible

») ? Si oui, pour quels médicaments ? Comment sont documentés les contrôles de

sécurité exigés par les certifications HAS que la BdM prétend supporter ?

La BCB n’intègre pas à ce jour de concept de médicament prescriptible.

6.0.13. Pour quelle(s) catégorie(s) de patient et de médicament la BdM permet-

elle d’intégrer le poids du patient pour les contrôles de sécurité de la posologie ?

La BCB, dans sa structuration de posologies, propose des posologies aussi précises que

celles mentionnées dans les RCP. Cela signifie que si le RCP mentionne un adulte de plus de 18

ans et de moins de 70 kg, BCB propose un terrain de la même précision. Ainsi lors de la

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RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 17/19

prescription, il est possible de se positionner automatiquement sur la posologie la plus adaptée

au profil du patient selon ses critères de sexe, d’âge, de poids et/ou de taille.

Concernant la sécurisation des posologies, dès lors que l’information est disponible dans les

RCP, la BCB propose des expressions de valeurs de posologie maximale toxique par 24h en

dose administrée « globale », quantité par poids et/ou par surface corporelle (taille et poids).

Les profils d’âge de patients concernés sont les suivants :

- Nourrissons : de 0 à 30 mois

- Enfants : de 31 à 180 mois

- Adultes : de 181 à 780 mois

- Sujets âgés : de 781 à 1800 mois

Il est à noter que l’API de décodage des posologies, en l’absence d’informations sur le sujet

âgé, considère l’adulte de 181 mois à 1800 mois.

Il est à noter que les différentes expressions de valeurs posologiques maximales peuvent

exister pour une même spécialité, afin d’assurer une meilleure précision dans la détection des

alertes. Dans ce cas et par souci de précaution, la valeur la plus basse est retenue dans la

génération d’alerte.

Ex : cas du paracétamol dont les valeurs admises sont 4 g/24h ou 60 mg/kg/24h en cas de

poids inférieur à 50 kg.

Ainsi pour un adulte de 80 kg, la valeur de 4 g est retenue comme seuil de toxicité (contre

60*80=4800 mg) alors que pour un adulte de 45 kg, c’est la valeur de 2700 milligrammes

(60*45=2700mg contre 4g) qui sera utilisée comme valeur-seuil.

6.0.14. Pour quelle(s) catégorie(s) de patient et de médicament la BdM permet-

elle d’intégrer la taille du patient pour les contrôles de sécurité de la posologie ?

La BCB, dans sa structuration de posologies, propose des posologies en fonction de la

surface corporelle. Dès lors qu’une telle posologie existe, l’utilisateur est invité à mentionner le

poids et la taille du patient pour en déduire la surface corporelle et permettre la réalisation des

contrôles.

Dès lors que des posologies sont exprimées en surface corporelle dans l’AMM, la BCB permet

la sécurisation par intégration du poids et de la taille du patient.

La co-existence d’expressions différentes de posologies maximales et le mécanisme décrit

dans le paragraphe précédent sont également vrais pour celui-ci.

6.0.15. Comment sont prises en compte par la BdM les caractéristiques du dossier

médical du patient pour évaluer un risque iatrogène en relation avec une insuffisance

rénale ?

La génération d’une alerte dans ce domaine peut se faire de 2 façons :

- soit par la saisie d’un mot-clé d’insuffisance rénale en pathologie

- soit par la saisie de valeurs biologiques.

Les valeurs biologiques utilisées pour définir une insuffisance rénale sont, au choix :

- la clairance à la créatinine en mL/min,

- la créatininémie en mg/L ou µmol/L.

La clairance à la créatinine reste la valeur de référence, l’utilisation de valeurs de la

créatininémie aboutissant à un calcul de la clairance à la créatinine via la formule de Cockroft.

Même si nous proposons les 2 systèmes, nous privilégions la génération d’alertes par la

saisie de valeurs biologiques car elle est plus précise par rapport aux informations de l’AMM. En

effet, face à la relative disparité des valeurs proposées dans les RCP pour définir un niveau

d’insuffisance rénale, il est plus aisé de tester une valeur de clairance.

Les monographies BCB de médicaments sont codées conformément aux RCP. En ce sens, si

le RCP contient des valeurs chiffrées, alors les valeurs sont reportées telles quelles dans

l’information codée (mots-clefs) ou structurée (posologies). Dans le cas contraire, des valeurs

Page 18: QUESTIONNAIRE D’ÉVALUATION DES BASES DE DONNÉES SUR …

RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 18/19

faisant consensus sont utilisées comme précision dans les mots-clefs et terrains posologiques

adéquats (IR légère de 61 à 90 mL/min ; IR modérée de 31 à 60 mL/min ; IR sévère de 0 à 30

mL/min).

Ainsi BCB s’assure qu’une alerte en contre-indication ou précaution d’emploi sera générée si

nécessaire quel que soit le codage du dossier-patient (valeur biologique ou mention d’un code

en pathologie –code BCB ou code CIM10-). Il en va de même pour les posologies et la détection

de la posologie la plus adéquate en fonction du terrain physiopathologique du patient.

6.0.16. Quelles catégories de patients la BdM considère-t-elle en âge de procréer

pour les contrôles de sécurité de tératogénicité ?

La BCB inclut l’âge de procréation dans un intervalle allant de 12 à 55 ans chez la femme.

Concernant les hommes et le risque de tératogénicité, il n’y a pas de gamme d’âge par

défaut. Le codage de l’information se fait donc selon la précision du RCP et par l’intermédiaire

de mots-clefs intégrant ou non des valeurs d’âge minimum/maximum.

Exemples de mots-clefs : Homme fertile (sexe : masculin ; âge : non défini) et Homme de

plus de 40 ans (sexe : masculin ; âge : 480 mois mini).

6.0.17. Quelles informations la BdM prend-elle en compte sur le risque et les

modalités d’utilisation des médicaments chez la femme enceinte ?

La BCB code l’information issue du RCP.

Nous envisageons d’inclure les informations du CRAT sous forme textuelle mais il s’agit

d’une information parcellaire puisque tous les principes actifs ne sont pas traités.

L’information du RCP restant référentielle, nous n’envisageons pas de générer des alertes

sur la base de l’information CRAT.

6.0.18. Quelles informations la BdM prend-elle en compte sur le risque et les

modalités d’utilisation des médicaments chez l’enfant ?

La BCB inclut des mots-clefs liés à l’âge en contre-indication/précautions d’emploi sur la

base de l’information du RCP.

Ainsi les formes orales solides sont toutes contre-indiquées chez l’enfant de moins de 6 ans.

La saisie de l’âge de l’enfant permet de générer une alerte le cas échéant.

6.0.19. La BdM permet-elle une identification des spécialités pharmaceutiques

selon le code CIS ?

Oui. La BCB respecte la norme AFNOR NF S 97-555, d’autant plus que RESIP a été

contributeur de sa conception.

6.0.20. La BdM permet-elle une identification des unités de dispensation des

spécialités pharmaceutiques selon le code UCD ?

Oui. La BCB respecte la norme AFNOR NF S 97-555, d’autant plus que RESIP a été

contributeur de sa conception.

6.0.21. La BdM permet-elle une identification des présentations selon le code CIP ?

Oui. La BCB respecte la norme AFNOR NF S 97-555, d’autant plus que RESIP a été

contributeur de sa conception.

6.0.22. Quelles sont les autres nomenclatures, classifications et codifications qui

permettent l’interrogation de la BdM ?

Nous reprenons ici des informations figurant déjà dans certaines des questions ci-dessus :

Classification Internationale des Maladies 10ème édition (CIM10)

Classification Internationale des Soins Primaires de la WONCA (CISP)

Classification ATC

Classification EphMRA

Page 19: QUESTIONNAIRE D’ÉVALUATION DES BASES DE DONNÉES SUR …

RESIP – Demande d’agrément de la base Claude Bernard (BCB) – Version du 12 Mai 2014 19/19

Codification des formes et voies d’administration « Standard Terms » de la

Pharmacopée Européenne)

Codification CAS Number

Codification International Nonproprietary Names (INN) de l’OMS

La codification CIP, CIS et UCD

6.0.23. Quelle est la politique de l’éditeur de BdM concernant les délais et les

modes de mise à disposition des éditeurs de logiciels de soins de la documentation

des requêtes et sous-routine permettant l’utilisation de la BdM comme serveur de

données ?

BCB diffuse au minimum 1 version majeure par an.

Les éditeurs sont circularisés afin de réaliser les bêta-tests.

Les API, Web services et leur documentation sont disponibles en ligne sur un espace de

téléchargement dédié.

Après validation, la version passe en diffusion générale, généralement dans un délai de 2 à

3 mois.

6.0.24. Pour combien de temps la BdM s’engage-t-elle à la non-régression des API

ou des structures de base de données supportant, dans les logiciels de soins, les

fonctions couvertes par cet agrément ?

RESIP assure une compatibilité ascendante permanente de ses fournitures.

Par exemple, il reste un éditeur sur le marché utilisant la version 16 bits de l’API BCB. Elle

n’évolue évidemment plus, mais reste compatible avec le modèle de données.

6.0.25. Selon quels critères la BdM permet-elle de rechercher un médicament ?

La sélection d’une présentation peut être effectuée selon plusieurs critères qui peuvent être

également combinés dans une requête multicritère avec critères d’inclusion et critères

d’exclusion :

Nom de la présentation

Composition (en principes actifs et/ou en excipients)

Dénomination commune (médicament virtuel)

Classe thérapeutique BCB

Classe ATC

Laboratoire

Indication

Forme pharmaceutique

Famille d’appartenance

Aspect des formes solides divisées

Codes CIP, UCD, CIS