Janvier 2014 NUMERO 28

P.L.A.I.N.E. Association régie par la loi de 1901 ( agrément 1252 du 27/12/97 )

Siège : 19 rue du Coq Chantant, 59126 Linselles

Depuis sa création, l'association PLAINE ancre ses actions dans une dynamique de partenariat forte

sur le territoire Linsellois .

Qu’est ce que ça veut dire ? Cela implique une mobilisation inter associative, un travail ensemble

dans lequel chaque acteur peut prendre sa place en fonction de ses compétences, de ses missions et

de ses convictions.

« Le partenariat se définit comme une association active de différents intervenants qui, tout en maintenant leur autonomie, décident de mettre en commun leurs efforts en vue de réaliser un projet commun relié à un problème ou à un besoin clairement identifié dans lequel, en vertu de leur mission respective, ils ont un intérêt, une responsabilité, une motivation, voire une obligation. »

Nous avons ainsi, durant toutes ces années, initié et réalisé différentes actions :

avec le milieu scolaire public comme privé ( les Recyclades, Trésors d'arbres, Sorties nature,

échanges-débats thématiques),

avec des acteurs associatifs comme la Bibliothèque pour tous, l'association des Papillons

Blancs , la CLCV et l'Ecole des Consommateurs, le Fil et la guinde, l'Entorse, Pocheco

Reforestation., le cinéma Le Foyer de Bousbecque, les Jardins Linsellois.

avec des acteurs individuels comme les agriculteurs engagés dans les actions locales de

plantations.

D'autre part, l'association s'inscrit dans une logique fédérative en adhérant à Nord Nature, ainsi

qu'en contribuant activement à l'animation du collectif Lys Deûle Environnement.

Cette dimension partenariale est primordiale , car elle est porteuse de mobilisation des habitants,

pour une meilleure prise en compte des préoccupations environnementales, à la dimension de

chacun .

C'est , dans cet état d'esprit, que PLAINE, sollicitée et interpellée directement par la ville de

LINSELLES, mobilise Pocheco Canopée Reforestation pour travailler sur un projet de plantation

citoyenne, sur le terrain du Verger, nouvelle salle polyvalente municipale.

Plusieurs réunions ont lieu. Bonne nouvelle, voilà enfin pour PLAINE, l'occasion de travailler en

collaboration directe avec la municipalité, et de contribuer à construire un projet citoyen

d'envergure municipale. Afin de formaliser les rôles de chacun, PLAINE propose la rédaction d'une

convention tripartite. Un projet est écrit, proposé aux services de la ville....puis plus de contact !

Plusieurs semaines se passent, sans aucune communication pour que finalement.......... nous apprenions

brutalement et par hasard que tout le projet avec PLAINE et Pocheco Canopée Reforestation est

annulé !

Aucun coup de téléphone, aucun courrier officiel, aucun élément expliquant les raisons de cette

annulation.

Les bénévoles qui ont travaillé sur ce projet sont en colère, amers, consternés, dégoutés.

A Linselles, nos élus ne cessent de se féliciter du dynamisme associatif , la vie associative semble

en effet très bien se porter lorsque les bénévoles sont des « gentils petits soldats. »..

Par contre, n'employez pas le terme de partenariat, c'est une option non programmée , dans le

langage et les pratiques municipales !

Pourtant, on sait :

que les pesticides contaminent les nappes phréatiques,

que ce problème touche de nombreuses régions françaises (la France étant le premier

utilisateur de pesticides d’Europe !)…

que le département du Nord est particulièrement atteint …

qu’il y va de la santé publique, puisque les pesticides sont considérés comme des perturbateurs

endocriniens qui portent atteinte à la santé des enfants …

Ne sommes-nous pas en droit d’espérer un traitement des « mauvaises herbes » qui soit plus

respectueux des personnes et de l’environnement ?

Les communes de la Vallée de la Lys qui ont mis en place cet Agenda 21 ne

pourraient-elles pas s’associer pour mutualiser leurs moyens en personnel et en

matériel afin de ne plus avoir recours aux produits phytosanitaires dans les parcs

et jardins publics ?

D’une commune qui a mis en place un Agenda 21 (émanation de la Conférence de Rio de 1992

dont les 3 axes essentiels sont l’écologie, le social et l’économie), on s’attendait à ce qu’elle

soit respectueuse de l’environnement, qu’elle soit à l’écoute de ses administrés, qu’elle tente de

répondre à leurs requêtes le plus sérieusement possible ….

Que l’élu au Cadre de Vie rétorque qu’il n’y a pas de danger,

que le Gold Verdys utilisé (qui n’est autre, en vérité, que le Roundup: Glyphosate sous forme de sel

d’isopropylamine) « entre dans la classe des produits sans classement toxicologique », alors que

les études scientifiques démontrent la dangerosité de tels produits chimiques.

Que ce même élu tend à vous tourner en dérision devant le conseil municipal ( 20 juin 2013) en

déclarant « une habitante a eu peur d’un agent municipal habillé en cosmonaute », parce que ce

dernier portait une combinaison et un masque, preuve s’il en est de la dangerosité du produit

utilisé…

Peut-on encore croire en une politique communale respectueuse de

l’environnement et de ses habitants ?

Quand on soulève le problème de l’utilisation des herbicides

dans les lieux publics à une heure de grande fréquentation

( Château du Vert Feuillage, à 17 heures le 5 juin 2013).

« La conscience est probablement ce lieu intime où chaque être humain peut, en toute liberté, prendre la mesure de sa responsabilité à l’égard de la vie. » Pierre RABHI, Manifeste pour la terre et l’humanisme: Pour une instruction des consciences. (p58)

FFAVORISERAVORISER LL’’IMPLANTATIONIMPLANTATION DEDE RUCHERSRUCHERS: : UNUN ACTEACTE CITOYENCITOYEN

L’abeille nous donne le miel et ses nombreuses vertus. Mais le plus grand service qu’elle nous rend est ailleurs: chef de fil des insectes pollinisateurs, elle joue un rôle primordial dans l’agriculture et donc dans notre alimentation.

AABEILLESBEILLES ETET POLLINISATIONPOLLINISATION

Les abeilles sont un maillon essentiel de la biodiversité : elle assurent la pollinisation – le transport de

grains de pollen permettant de féconder les plantes - de très nombreuses cultures et arbres

fruitiers. 80% des cultures (essentiellement fruitières, légumières, oléagineuses et protéagineuses)

sont dépendantes des insectes pollinisateurs. Par leur puissance de travail exceptionnelle (une colonie

d’abeilles peut visiter en une journée plusieurs millions de fleurs), par leur capacité à prospecter tous

les nouveaux emplacements fleuris et par leur aptitude à tirer parti de toutes les fleurs, les abeilles

sont, de loin, les pollinisateurs les plus actifs.

Selon une étude de l'INRA et du CNRS, 35 % de la production mondiale de nourriture est directement

dépendante des pollinisateurs. La valeur du service de pollinisation des insectes a été estimée à 153

milliards d'euros, soit 9,5% de la valeur de la production agricole mondiale.

Ce service de pollinisation assuré par les abeilles est un bien commun entre les apiculteurs, les

agriculteurs et la société toute entière. Sans les abeilles, pas de fraises, d’aubergines, de poires ou

d’amandes sur les étals des marchés…

AABEILLESBEILLES ETET BIODIVERSITÉBIODIVERSITÉ

Le lien entre abeilles et biodiversité est étroit : les abeilles créent de la biodiversité et en ont besoin

pour vivre. Dans les champs où la biodiversité florale est moindre (parce qu’il n’y a plus de lisières,

d’arbres et de haies à proximité par exemple), il y a moins d’abeilles. Un cercle vicieux risque alors de

s’installer : souffrant de carence alimentaire, les colonies s’affaiblissent, et ne peuvent plus polliniser

autant, entraînant une réduction de la biodiversité florale et végétale…

C'est là, tout l’intérêt des chantiers de plantations de haies ou d'arbres fruitiers menés par les

associations environnementales.

L’L’ABEILLEABEILLE SENTINELLESENTINELLE

L’abeille intervient comme sentinelle et donne l’alerte pour les atteintes à l’environnement et la

biodiversité. Elle est l’avant garde de l’humain. L’abeille est un bio-indicateur particulièrement

performant, puisqu’elle est quotidiennement au contact de plusieurs éléments des écosystèmes tels

que les végétaux, l’eau, le sol et l’air, dont elle conserve des traces sur son corps couvert de poils.

Observer les troubles et les mortalités des colonies d’abeilles, et surtout chercher à en comprendre

les causes, c’est aussi protéger la santé publique.

LLAA DISPARITIONDISPARITION DESDES ABEILLESABEILLES ETET SESSES CONSÉQUENCESCONSÉQUENCES

La disparition d'une quantité considérable de colonies d'abeilles sévit depuis quelques années, partout

dans le monde : 29 % des colonies d'abeilles seraient décimées en France.

Plusieurs facteurs contribuent à cette surmortalité : les pesticides utilisés dans l'agriculture

intensive sont incriminés, notamment le Cruiser, le Gaucho, et le Régent.

Un champignon appelé Nosema Ceranae serait également responsable de la disparition des abeilles,

ainsi que le varroa, un acarien, et un virus IAPV

Des espèces invasives, notamment des colonies de frelons asiatiques, ont également de lourdes

répercussions pour l'apiculture française. Cette espèce se nourrit des abeilles, les attaque en plein vol

ou siège à l'entrée des ruches, obligeant leurs habitants à jeûner : la ponte et la fabrication du miel

sont alors stoppées, ce qui est le signe de la mort certaine de la ruche.

La pollution des écosystèmes, la raréfaction des espèces végétales, la diminution de la taille des

habitats, les insecticides utilisés pour les cultures OGM et le réchauffement climatique semblent

également contribuer au déclin des abeilles.

La disparition des abeilles et des autres insectes pollinisateurs aurait un impact catastrophique sur

l'agriculture mondiale : il diminuerait la production agricole et augmenterait les prix de l'alimentation,

aggravant la crise alimentaire mondiale qui sévit actuellement. Les conséquences en termes

de préservation de la biodiversité seraient également catastrophiques.

L'L'IMPLANTATIONIMPLANTATION DD''UNUN RUCHERRUCHER ÀÀ LLINSELLESINSELLES : : UNUN PARTENARIATPARTENARIAT AVECAVEC LL''ASSOCIATIONASSOCIATION

DESDES PPAPILLONSAPILLONS BBLANCSLANCS DEDE RROUBAIXOUBAIX--TTOURCOINGOURCOING

Goutte d'eau dans l'océan des problèmes soulevés à l'échelle planétaire, l'association PLAINE prend

son inspiration dans la démarche des colibris*...

C'est ce qui nous a amenés à installer des ruches à L'ESAT Maraîchage Biologique de Hautevalle. Le

choix de l'ESAT repose sur plusieurs critères : la production biologique et donc respectueuse de la

santé des abeilles, l'accessibilité du site en proximité du centre de ville et enfin la dimension

citoyenne et éducative d'un partenariat inter-associatif .

A travers la gestion de ces deux ruches , nos objectifs sont de provoquer des prises de conscience et

d'encourager les démarches simples, les petits gestes du quotidien utiles à la planète.

Avec la complicité éclairée de Jérôme Rohart et de Rosanne Tardif, plusieurs ateliers ont eu lieu dans

l'année. Nous avons en effet assisté quasiment en direct à un essaimage.( voir site internet Plaine.org)

Ces ateliers , ouverts à tous, nous permettent de mieux comprendre le fonctionnement de la ruche,

tout en apprenant les règles de sécurité .

Un regret à ce jour : l'absence , malgré notre sollicitation, de la municipalité de

Linselles dans ce projet ...

Pour l’article, sources : agriculture.gouv.fr, inra.fr

*colibris-lemouvement.org

Particuliers, engagez-vous pour l’apiculture, signez la charte Abeille, sentinelle de l’environnement.

Site internet de l’UNAF (Union Nationale pour l’Apiculture Française)

PPROPOSITIONSROPOSITIONS DEDE LECTURELECTURE

Pour notre santé Ces abeilles qui nous guérissent De Roch Domerego - Paru en octobre 2011 – édition Lattes

Des travaux scientifiques récents prouvent que les différentes substances fabriquées

par les abeilles, ainsi que leurs infinies combinaisons avec les plantes, sont de

véritables médicaments. Spécialiste de l’api thérapie, Roch Domerego nous révèle des

recettes pratiques qui permettent de traiter plus d’une centaine de pathologies et

montre que la médecine verte permet de prendre soin de sa santé naturellement,

simplement... et efficacement. www.editions-jclattes.fr

Sciences et Avenir: Hors serie-n°175 juillet/aout 2013, La vie extraordinaire des abeilles.

AABEILLESBEILLES ETET PESTICIDESPESTICIDES

Depuis quelques années, de nombreux scientifiques et apiculteurs s’inquiètent du déclin des abeilles

domestiques. Ce déclin toucherait aussi les abeilles sauvages, sans qu’on puisse réellement en estimer

l’importance. Une équipe de chercheurs du centre Inra PACA et du CNRS, associée à des ingénieurs

agricoles, ont mené une étude dont les récents résultats peuvent expliquer en partie ces disparitions.

Ils ont disposé des puces RFID (radio fréquence) sur 650 abeilles, fonctionnant comme des

code-barres individuels lors du passage dans la ruche, elle-même munie d’un capteur. Elles ont ensuite

été nourries soit d’une simple solution sucrée, soit d’une solution sucrée couplée à une très légère dose

d’insecticide, et placées à 1 km, distance habituelle de leur ruche. En comparant les proportions de

retours à la ruche des deux groupes d’abeilles, les chercheurs ont constaté que l’ingestion de pesticide

provoquait un phénomène de désorientation chez l’abeille. L’intoxication aboutit à une mortalité

journalière de 25% à 50% chez les butineuses intoxiquées, soit jusqu'à trois fois le taux normal

(environ 15% des butineuses par jour).

Source : inra.fr

En arrivant à l’ESAT pour un

atelier, nous avons eu la

surprise de découvrir un

essaim: notre ruche s’était

divisée !! Jérôme l’apiculteur

a installé l’essaim dans une

nouvelle ruche ! PLAINE a

maintenant 2 ruches !

La saison de plantation 2013-2014 bat son plein…

Les membres de P.L.A.I.N.E. se sont engagés, dans le cadre du collectif Lys Deûle Environnement, à

participer aux plantations citoyennes. Huit sites, neuf agriculteurs, sont concernés à Bousbecque,

Comines, Deûlémont, Linselles et Quesnoy-sur-Deûle.

Des plantations ont déjà eu lieu les 23 et 30 novembre 2013, et 11 janvier 2014. Il restera encore

quelques journées de plantations. Les citoyens sont invités à nous rejoindre, des groupes organisés

participent, tels des collégiens, des lycéens, des personnes en situation de handicap, des membres

d’AMAP, etc…

Nous sommes financés par le Conseil Général et la DREAL, et ponctuellement par des entreprises

(Crédit Agricole, Banque Populaire). Des agriculteurs sont partants pour reboiser leurs parcelles. Il ne

manque plus que vous, avec vos bottes, vos bêches, et vos bras. Nous vous attendons pour une

demi-journée en plein air, dans la bonne humeur, et le plaisir d’agir pour notre environnement.

Avec Lys Deûle Environnement, nous aurons plantés 2.000 arbres et arbustes au cours de la saison

2013-2014. Avec les associations du collectif, on peut multiplier les projets de plantation…

Planter, c’est lutter (modestement) contre le changement climatique, c’est préserver et développer la

biodiversité, et c’est embellir le paysage…

Alors, aux arbres, citoyens !!!

www.plaine.org

www.lysdeuleenvironnement.org

La 5° édition des VELOCYCLADES, le 22 septembre 2013 a eu autant de succès que les précédentes :

20 équipes formées par 37 adultes et 27 enfants et adolescents ont parcouru 25 kilomètres dans les

campagnes belge et française, répondu à plus de 30 questions et cherché les réponses dans le livret de

route riche d’une dizaine d’articles . Une satisfaction pour la quinzaine de bénévoles qui a préparé et

participé à cette belle journée.

Aujourd'hui, pour le Conseil d'administration de PLAINE, la question se pose : faut-il continuer à

organiser des VELOCYCLADES ?

Est ce notre mission d’organiser des activités loisirs si, ensuite les participants se mobilisent peu pour

d'autres actions, à vocation plus militantes ?... En effet, une part minime des VELOCYCLADISTES

participent aux autres actions de l'association PLAINE : plantations d’arbres, activités ruches, sorties

nature, conférences, …

Ne faut-il pas préserver notre énergie et notre temps pour d’autres actions concernant des thémati-

ques plus sensibles : la lutte contre les pesticides, le suivi du dossier de la route de contournement ,

l'éducation à l'environnement dans le milieu scolaire, l'aménagement du territoire et la construction….

Bref, répondre au plus près à la vocation de l’association : Protection de Linselles et Alentour dans

l’Intérêt de la Nature et de l’Environnement et peut être aller davantage à l'essentiel quand les

moyens associatifs sont fragiles.

Les VELOCYCLADES sont elles essentielles dans ce contexte ?

L’équipe des administrateurs est divisée à ce sujet ( en toute sérénité, rassurez vous).

Vos arguments sont les bienvenus pour alimenter le débat, en bon esprit de démocratie.

Alors votons !: les vélocyclades, oui ou non ? (pour voter, rendez-vous sur le site www.plaine.org)

Ce rallye nature a beaucoup d’intérêt :

- découvrir de nouveaux chemins et des sites peu connus et avoir envie d’y retourner

- prendre du plaisir à faire une activité en famille ou entre amis et en plein air

- rencontrer des personnes d’âges et de situations différentes; des tout petits enfants jusqu’aux

grands-parents, des jeunes du Foyer des Papillons Blancs, des sportifs et d’autres qui le sont moins

avec leurs vélos à assistance électrique, …

- provoquer un partenariat avec d’autres associations ou structures: les Jardins Linsellois, le magasin

BIOVALYS, un guide nature du collectif Lys Deûle Environnement

- mettre dans le coup de nombreux bénévoles pour préparer, accueillir, guider, sécuriser, cuisiner, …

- et surtout éduquer à l ‘environnement, sensibiliser à la biodiversité, apprendre à regarder, à

réfléchir, à protéger la nature, …

Le questionnaire rempli par les VELOCYCLADISTES en fin de journée atteste de la grande

satisfaction de tous, vu le nombre de « très bien » et de « bien » pour noter l’itinéraire, le questionnai-

re, le livret, le goûter, l’ambiance, l’organisation,… et beaucoup nous disent : « A l’année prochaine ! »

Quand, réunis dans un collectif d'associations, nous avons réussi à obtenir l'annulation du projet

autoroutier A24, qui allait défigurer notre campagne Linselloise (et bien plus : d'Amiens à la

frontière belge), nous avons participé à la préservation de notre environnement champêtre et au

maintien de nos terres agricoles, indispensable au développement des circuits courts (agriculture de

proximité). Ce projet était d'un autre siècle et ne prenait pas en compte la dimension du déclin des

réserves pétrolières, des pollutions liées aux transports, de la perte des terres agricoles...

Une voie de contournement, c'est aussi, d'après nous, un projet dépassé pour les mêmes raisons.

Bien sûr, il ne s'agira pas d'une autoroute, mais ce sera quand même un « aspirateur » à voitures.

Choisir de faire une voie de contournement, c'est à la fois une facilité, au début, en reproduisant

les mêmes réponses, mais c'est plus tard une complication, en attirant un trafic de plus en plus

dense.

Nous n'avons pas critiqué le boulevard de la Lys qui, d'Halluin à Comines, et même au-delà, nous

semblait être la voie de contournement de la vallée de la Lys. Mais est il nécessaire d'en rajouter ?

Certains le pensent, pas nous...

Il faut donc en débattre et c'est à nos élus d'envisager la mise en place d'un moment de

démocratie. Mais les dés ne doivent pas être pipés et une réunion publique doit être organisée en

amont et pas alors que les décisions sont déjà prises, comme cela arrive trop souvent.

Y a t'il eu des comptages rue de Castelnau depuis 2009, soit après l'inauguration du boulevard

de la Lys ?

Y a t'il eu une étude sur les nouvelles constructions et leur impact sur la circulation à

Linselles ?

Y a t'il eu des réflexions sur les alternatives qui pourraient être engagées pour limiter

l'augmentation de la circulation dans Linselles ?

A t'on déjà pensé à aménager et développer des circulations douces ?

A t'on déjà organisé des pédibus et vélobus dans le cadre de l'éco-mobilité scolaire ?

Peut on mieux promouvoir et développer les transports en commun ?

A t'on cherché à développer la voiture à la carte, le covoiturage, l'autopartage... ? (Selon

l'entreprise Véolia, une voiture individuelle passe 95% de son temps sur une place de

stationnement et coûte en moyenne 6.000 € par an à son propriétaire).

Selon l'ADEME, une réduction de

seulement 4% du nombre de voitures en

circulation permet de passer d'un

embouteillage à un trafic fluide... et il n'y

a pas encore d'embouteillages à Linselles...

Alors, çà vaut le coup d'y réfléchir,

d'autant plus qu'une telle voie aura un

coût, alors que tous les budgets se

resserrent !

Nos objectifs: défendre les intérêts de la nature et de l’environnement en informant et en sensibilisant le

public. Proposer des activités pédagogiques et de découverte. Peser dans les débats liés à ces questions.

Si nos activités vous intéressent, rejoignez-nous !

P.L.A.I.N.E Association agréée le 29/03/01 au titre de l’article L 252-1 du code rural. tel: 03 20 23 23 71

Imprimé par nos soins Ne pas jeter sur la voix publique