quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

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ACCUEILLIR, INFORMER, FORMER. QUELQUES RÉFLEXIONS SUR LES DIFFICULTÉS ET LES ENJEUX DE L’ACCUEIL EN BIBLIOTHÈQUE Marc Maisonneuve, Tosca consultants Université d’Artois Arras 17 avril 2014

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Journée d'étude "Accueillir, informer, former", université d'Artois, Arras 17 avril 2014.

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Page 1: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

ACCUEILLIR, INFORMER, FORMER.

QUELQUES RÉFLEXIONS SUR

LES DIFFICULTÉS ET LES ENJEUX

DE L’ACCUEIL EN BIBLIOTHÈQUE

Marc Maisonneuve, Tosca consultantsUniversité d’Artois

Arras 17 avril 2014

Page 2: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Accueillir ? Accueil ?

Tosca consultants

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http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?11;s=4228101450;r=1;nat=;sol=0;

ACCUEIL, subst. masc.

I. Fait d'accueillir, manière d'accueillir.

A. Fait d'accueillir.

1. [L'accueil est l'œuvre de pers.]

a) [L'accueil a pour obj. des pers.] :

b) [L'accueil a pour obj. des choses, le plus souvent résultats d'une activité humaine : livre, spectacle,...] :

2. P. ext. Ce qui accueille est un inanimé personnifié ou rappelant l'homme, comme p. ex. un élément de son

vêtement ou de son mobilier :

II. Le fait d'être accueilli; la manière dont qqn (ou qqc.) est accueilli.

A. [En parlant d'une pers. (l'accueil réservé à qqn)] :

B. [En parlant d'une chose (l'accueil réservé à qqc.)] :

Rem. Sens et champ paradigmatique du mot accueil. Il y a 2 sortes d'accueils : celui que l'on fait, celui que l'on reçoit. Cette

distinction correspondant à celle de l'emploi actif et de l'emploi passif du verbe accueillir. L'accueil que l'on fait témoigne des

dispositions, d'une attitude de l'« accueillant » pour celui qui est accueilli. Parfois il révèle un aspect psychol. de la

personnalité qui accueille. Si entrent en jeu des agents inanimés, ils le peuvent par l'artifice de la personnification ou par la

proximité avec des préoccupations humaines. L'accueil dans ce cas entre dans le champ paradigmatique de l'ouverture qui

peut s'adresser aux êtres comme aux choses, être négative ou positive, favorable ou défavorable selon qu'un sentiment de

sympathie ou d'antipathie préside à l'accueil. L'accueil que l'on reçoit peut provenir à la fois d'êtres et de choses. Ce n'est plus

alors la notion d'ouverture qui prévaut mais celle de réceptacle, de contenant. Pour les animés, il s'agit de laisser entrer

l'accueilli dans l'intimité physique, intellectuelle, morale de celui qui accueille. Une valeur soc. s'attache à cet accueil comme

le montrent les syntagmes : maison, centre d'accueil. Les choses accueillent aussi : un fauteuil, une maison. Accueillir signifie

alors « entrer dans l'enclos de leurs limites, se mouler dans leurs formes, se conformer à leurs mesures ».

Page 3: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Définition de l’accueil

Selon les directives du ministère de la Fonction publique, publiées en

1994:

«L’accueil est la réponse donnée par un organisme

public à une demande d’information, d’écoute, de

service ou d’assistance d’un usager ».

Pas de définition trouvée dans le référentiel Marianne ! http://www.modernisation.gouv.fr/sites/default/files/fichiers-

attaches/referentiel_marianne_vf_juin_2013.pdf

ni dans sa déclinaison pour les bibliothèques Qualibib !(CG 46 information et documentation/SC 8 qualité et performance, QUALIBIB. Guide pratique pour l’amélioration

de la qualité de l’accueil et des services dans les bibliothèques et centres de documentation, décembre 2009 :

http://www.bivi.fonctions-documentaires.afnor.org/livres-blancs/qualibib)

Tosca consultants

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Page 4: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Encore faudrait-il que l’usager pousse

la porte de la bibliothèque !4

Tosca consultants

Page 5: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Qu’est-ce qui pourrait l’empêcher d’entrer ?

http://mairie20.paris.fr/mairie20/document?id=18205&id_attribute=43

5

Un immeuble intimidant ?

Un nom de racine grecque

(bibliothèque) ou un nom mal compris

(médiathèque) qui mettent l’accent

sur l’érudition

Un adjectif « municipale » qui renvoie

à l’institution qui décide et qui finance

Un nom de baptême, sans ancrage

local, qui renvoie à la culture froide

(celle de l’élu ?) et ne parle pas

forcément aux jeunes, aux personnes

éloignées de la lecture

Cela a la mérite d’annoncer la couleur : il va falloir nous mériter;

à vous « administré, usager » de faire des efforts…

Les américains ont de meilleures pratiques : New York public library.

Ici cela aurait donné : bibliothèque publique du quartier Saint-Blaise.

Page 6: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

L’usager, un être unique qui en plus

charrie avec lui ses représentations

Chaque usager est unique

son vécu

ses croyances

ses valeurs

sa culture

son expérience professionnelle

ses savoirs et savoir faire…

Tosca consultants

6

L’usager partage cependant avec d’autres

sa représentation desbibliothèques

sa représentation des bibliothécaires

Tout cela joue sur la manière de s’exprimer, sur la relation avec la bibliothèque,

sur l’appréciation de la légitimité de ses usages ou de ses questions, sur ce qui

pourra être dit et sur ce qui ne sera pas dit…

Page 7: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Tosca consultants

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Maresca, Bruno, avec la collab. de Christophe Evans et Françoise Gaudet, Crédoc, Les bibliothèques

municipales en France après le tournant Internet. Bpi-Centre Georges Pompidou, 2007.

Quelle représentation les citoyens

ont-ils des bibliothèques ?

Fiction : les bibliothèques

concurrencées par les

librairies et les hypermarchés

Loisirs, vie pratiques : les

bibliothèques ne sont pas vues comme

susceptibles de répondre aux besoins

Documentation : Internet

puis les bibliothèques

La bibliothèque un lieu où il est possible de trouver

des documents d’étude, éventuellement de la fiction…

Page 8: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Etude menée par OCLC sur un total de 3 348

personnes de plus de 14 ans dont 396 étudiants

de 1er cycle (mai/juin 2005). Australie, Canada,

Inde, Singapour, Royaume-Uni, Etats-Unis La bibliothèque est

jugée fiable, pertinente

Les moteurs de

recherche sont jugés

rapides et pratiques

Quelle représentation les usagers

ont-ils de la bibliothèque ?

Tosca consultants

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La bibliothèque est donc fiable,

pertinente mais ni très pratique,

ni très rapide.

Page 9: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Quelle représentation les usagers

ont-ils de la bibliothèque ?

Une offre de service

centrée sur le lieu :

emprunt, consultation

sur place,

suggestion… avec

parfois tout de même

la réservation

Place centrale du

catalogue et des outils

de gestion de la

circulation des

documents

Des outils de recherche « datés »o Version dégradée de la recherche professionnelle

→ maîtrise de notions ténébreuses comme le sujet, la vedette, l’accès, le booléen… → taux de silence redoutable

o On ne voit rien du document que la notice est censée décrire : pertinence du document ? incitation à la découverte ?

o Peu d’aide au choix (critique, recommandation…)

o Pas de guide pour trouver ensuite les documents

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http://www.libraryjournal.co

m/article/CA6698264.html

La bibliothèque est

complexe, exigeante,

parfois un peu

bizarre, datée…

Page 10: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Quelle représentation les citoyens

ont-ils de la bibliothèque ?

Tosca consultants

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Sartiaux, Yves. L'accueil en bibliothèque . Bulletin des bibliothèques de France [en ligne], n° 2, 1998 [consulté le 20 mars 2014].

Disponible sur le Web :http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1998-02-0077-008 . ISSN 1292-8399

Dès 1859, un journaliste, Charles Manselet, écrit : « tout bibliothécaire est

ennemi du lecteur »,

« Les représentations du métier dans la littérature et le cinéma semblent

se limiter aux clichés, ceux d’individus introvertis et peu enclins à

communiquer ». Il faut lire des romans pour la jeunesse pour trouver des

rapports plus amicaux, plus humains, entre bibliothécaires et lecteurs.

« Les mots-clés pour décrire les bibliothèques sont presque toujours les

mêmes : souris, poussière, silence… (évocation du passé ?) ou échelles,

piles, labyrinthes (accès et circulation difficiles dans ces lieux ?). »

La bibliothèque est difficile d’accès, stricte dans les

usages qu’elle impose, un peu rigide, plus tournée

vers le passé et les collections que vers l’avenir…

Page 11: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Quelle représentation les jeunes (11-18 ans)

citoyens ont-ils de la bibliothèque ?

Tosca consultants

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La bibliothèque est …

Catégorie de jeunes Perceptions et images

Les usagers assidus (inscrits, lecteurs, dont la

famille fréquente)

Image traditionnelle idéalisée des établissements, associée à un sentiment de liberté.

N’imaginent pas pouvoir y trouver d’autres choses et avoir d’autres pratiques que celles qu’ils ont déjà. Ils se

positionnent généralement contre l’idée d’y trouver des téléviseurs ou des jeux vidéos notamment.

Leur bibliothèque idéale aurait des fonds plus diversifiés et plus de facilité d’accès aux ordinateurs, avec des

espaces séparés(selon les âges pour les 11-14 ans).

Les usagers

épisodiques (non inscrits, non lecteurs,

faible fréquentation de la

famille)

La bibliothèque représente un lieu de travail, offre les conditions optimales pour travailler (documents, espace,

mobilier…), permet d’apprendre à se responsabiliser et acquérir une autonomie; elle est considérée comme

une chance pour réussir dans la vie, en particulier par les jeunes issus de l’immigration.

Leur bibliothèque idéale aurait des fonds et des supports (ordinateurs) plus diversifiés ; avec des espaces

séparés (moins selon les âges que les usages) et des horaires d’ouverture plus larges pour venir y travailler.

Les usagers qui ont

interrompu leur

fréquentation (usagers actuels ou

anciens)

La bibliothèque représente un lieu sérieux.

Existence sécurisante des bibliothèques ; ils envisagent la possibilité d’y retourner dans le cadre des études

futures.

Une bibliothèque idéale plus diversifiée, parfois à l’image des grands magasins.

Internet remplace la « médiathèque » pour le travail scolaire et la musique.

Les jeunes les plus

éloignés (non usagers, anciens et

certains usagers

épisodiques)

Très rarement hostiles ou réfractaires; surtout indifférents ; ils instaurent un rapport distancié face à un univers

qui ne les intéresse pas.

Sentiment que les bibliothèques pourront leur être utiles plus tard, au cours de leurs études (mais mises en

concurrence avec d’autres établissements).

Pas d’idéal de bibliothèque, sinon à l’image des grands magasins ou d’autres établissements qu’ils

fréquentent (MJC, maison de quartier…).

Internet remplace (de fait) la « médiathèque » pour le travail scolaire et la musique.

Page 12: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Quelle représentation les jeunes

citoyens ont-ils de la bibliothèque ?

Tosca consultants

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La bibliothèque est un lieu sérieux, intimidant pour

certains, tourné vers le livre; c’est un espace de

silence… Les bibliothécaires sont des personnes qui

s’ennuient, pas nécessairement tournées vers l’accueil !

Des représentations communes

Cela apparaît dans l’appréciation des bibliothèques (généralement peu de critiques spontanées à

l’égard des bâtiments, du fonds, de la circulation…)… se satisfont de l’existant… « c’est comme ça

(…) et soit on aime, soit on n’aime pas !»

La bibliothèque ou médiathèque représente (parfois exclusivement) le lieu du livre (et de la fiction!

BD et Mangas ne sont pas considérés comme de « vraies » lectures).

La bibliothèque est un lieu sérieux (même en matière de loisirs), légitimement calme et codé… « ça

ne va pas sans la bibliothèque ».

Une image très stéréotypée des bibliothécaires (des femmes, « assises » et « calmes » à l’image du

lieu) et du métier (« statique », « répétitif » et « ennuyeux »).

Une difficulté à imaginer une bibliothèque différente de celle qui est connue ou perçue, voire à

envisager un idéal de bibliothèque.

Source : La place de la bibliothèque municipale dans les représentations et dans les pratiques de loisir,

de culture et d’information des jeunes de 11 à 18 ans (BPI, 2009). Etude conduite par Tosca consultants

Page 13: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Accueillir ? Accueil ?

Tosca consultants

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Ces représentations détourneront certains des bibliothèques, sans effrayer

les plus audacieux (qui les conserveront en arrière plan). Il n’est peut-être

pas inutile de travailler l’image de la bibliothèque, son ancrage local, son

ancrage dans la culture populaire, dans la culture chaude pour créer des

conditions favorables à un accueil de qualité.

«L’accueil est la réponse donnée par un organisme public à une demande

d’information, d’écoute, de service ou d’assistance d’un usager »,

Ces représentations ne faciliteront pas l’expression d’une demande.

L’usager aura un besoin mais il n’osera peut-être pas l’exprimer, craindra de

mal l’exprimer, jugera ce besoin peu légitime…

L’une des premières fonctions de l’accueil n’est-elle pas de faciliter

l’expression des usagers, de les inciter à parler de leurs besoins, de ce

qu’ils aiment… bref de rendre possible, plus facile la formulation d’une

demande ?

Page 14: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Accueillir ? Accueil ?

Tosca consultants

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« La bibliothèque n'est plus un espace de stockage, mais un espace

d'usages » (Bertrand Calenge)

Pour faciliter l’expression des questions des usagers, qui devraient refléter

ces usages multiples, ne faut-il pas mettre sur un pied d’égalité ces

différents usages ?

• En abolissant la hiérarchie des supports que renvoient par exemple les

conditions tarifaires (l’imprimé plus noble que l’audiovisuel)

• En abolissant la hiérarchie des usages (lecture recueillie plutôt que travail

de groupe), sans renoncer à en organiser la coexistence

• En ouvrant le domaine du possible et en le faisant savoir (vous pouvez

recevoir des appels mais en laissant votre portable en mode silencieux),

• En recréant des conditions de confort qui permettront à chacun de se

sentir à la bibliothèque un peu comme chez soi ou comme chez un ami,

avec les mêmes devoirs et les mêmes obligations

Page 15: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Quels peuvent être les obstacles ?15

Les difficultés de communication sont réelles

Son vécu

Ses croyances

Ses valeurs

Sa culture

Son expérience professionnelle

Ses savoirs et savoir faire…

Sa représentation desbibliothèques

Sa représentation des bibliothécaires

Son vécu

Ses croyances

Ses valeurs

Sa culture

Son expérience professionnelle

Ses savoirs et savoir faire…

Sa représentation de l’usager

Sa représentation du quartier

Usager

Bibliothécaire

L’usager peut redouter l’échange avec le bibliothécaire, avoir du mal à exprimer son besoin

Le bibliothécaire peut avoir du mal à comprendre l’usager ou son besoin et à bien y répondre

Page 16: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Quels peuvent être les obstacles ?

Tosca consultants

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Ce que l’usager veut dire

Ce que l’usager peut dire

Ce que l’usager ose dire

Ce qu’il dit

Ce qu’il pense

avoir dit

Ce qu’il répond

effectivement

Ce qu’il souhaite répondre

Ce qu’il a compris

Ce que le bibliothécaire pense avoir entendu

Page 17: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

Quels peuvent être les obstacles ?

Tosca consultants

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Le sociologue Denis Merklen a conduit 75 entretiens avec des bibliothécaires du réseau Plaine commune (23

bibliothèques, 8 communes). Il rend compte de ces échanges dans « Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques ? »,

Comment le bibliothécaire voit-il le quartier ? Comment l’usager voit-il la bibliothèque de son quartier?

Le quartier se dégrade (trafic, délinquance, galère des

jeunes), se vide. Peu de révolte malgré la pauvreté et

le chômage.

La quartier est défini par sa population étrangère.

Violence, rapport conflictuel aux normes et à

l’autorité.

Les classes populaires ne sont plus des classes

laborieuses. Jeunes désœuvrés, sans repère.

Le livre n’est plus vu comme un moyen

d’émancipation, le numérique s’impose et menace

la bibliothèque.

Les agents de catégorie C souffrent davantage. Il y

a un clivage entre la hiérarchie (proche des

humanités ») et l’agent (proche socialement du quartier).

Violence : insultes, menaces, dégradations.

Conflits entre les usagers ados et les autres

usagers.

L’usager n’est pas ou ne se sent pas positionné

comme un citoyen qui peut agir sur la bibliothèque.

La bibliothèque est associée l’État qui a abandonné

le quartier à son sort.

L’usager se sent face à un organisme prescripteur

qui ne reconnaît pas ses propres pratiques

culturelles. La bibliothèque n’a rien à voir avec la

culture populaire.

Elle est posée là; les décideurs sont ailleurs.

La richesse des locaux fait contraste avec les

bâtiments délabrés du quartier.

C’est un peu le lieu sacré de l’autre, du pouvoir, des

intellos… Elle s’installe dans le prolongement de

l’école . Elle rappelle l’échec scolaire (38 % de

chômeurs parmi les jeunes). .

« On nous met des bibliothèques pour nous

endormir ».

Page 18: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

L’accueil, un véritable métier

Tosca consultants

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L’accueil est un métier impliquant, complexe en raison de la nécessité de

s’adapter à la diversité des usagers, de leurs besoins, de leurs pratiques

culturelles…

Idéalement l’accueil devrait non seulement tenir des représentations que

l’usager à des bibliothèques (pour mieux comprendre la demande, la réinterpréter mais aussi

percevoir le non-dit) parfois difficile à identifier mais aussi s’adapter aux spécificités

de groupes d’usagers plus faciles à appréhender.

• Tranches d’âges (en très forte corrélation avec les pratiques culturelles et les pratiques

d’information)

• PCS (influant beaucoup sur les représentations, sur la relation avec l’institution…)

• niveau de maîtrise du numérique (jouant sur l’autonomie de l’usager dans son utilisation

de la bibliothèque)

• langue maternelle , niveau de maîtrise du français,

• handicap…

peuvent nécessiter des accueil spécifiques avec des compétences particulières

Page 19: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

L’accueil, un véritable métier

Tosca consultants

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Le métier le plus difficile, le plus noble peut-être, en

tout cas il occupe une place stratégique, au

croisement de l’offre et de la demande.

C’est un métier qui devrait mobiliser de réelles

connaissances sociologiques.

Au delà des enjeux d’accès à la culture,

c’est probablement le métier le plus propice

à la réflexion sur les nécessaires évolutions des

bibliothèques.

Page 20: Quelques réflexions sur les difficultés et les enjeux de l'accueil

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