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QUELQUES CONSEILS POUR PLANTER SA HAIE Quand planter ? Avant le démarrage de la végétation au printemps (à la montée de la sève) et hors période de gel. Arbres et arbustes en racines nues : Tous les ŵois de l’autoŵŶe ou de l’hiveƌ. Noveŵďƌe est l’uŶ des mois les plus appropriés : « A la Sainte Catherine, tout bois prend racine. » Arbres et arbustes en godet ou en motte : EŶ thĠoƌie, toute l’aŶŶĠe, ŵais eŶ pƌatiƋue, dĠĐoŶseillĠ eŶ pĠƌiode estivale. AveĐ uŶ aƌƌosage appƌopƌiĠ et ƌĠgulieƌ ;saĐhaŶt Ƌu’il Ŷ’est pas aidĠͿ Comment planter ? Si possible, planter deux lignes de plantation en quinconce ;si l’oŶ dispose d’uŶe laƌgeuƌ d’au ŵoiŶs 2 ŵğtƌesͿ. Attention aux distances de plantation réglementaires à respecter par rapport aux fonds voisins (voir doc p. 3). NB : La distaŶĐe se ŵesuƌe paƌ ƌappoƌt à l’axe du tƌoŶĐ des vĠgĠtaux plaĐés sur le rang de la plantation le plus proche de la limite parcellaire Toutes les branches dépassant la limite parcellaire doivent être coupées par le propriétaire de la haie. PeŶseƌ à ƌĠseƌveƌ uŶ espaĐe pouƌ peƌŵettƌe la gestioŶ de la haie ;passage d’engins, taille manuelle, etc.) Choisir les essences Favoriser les espèces autochtones en se référant à la liste des végétaux fournie, et en veillant à choisir des espèces adaptées aux conditions écologiques locales (cette liste reprend des essences locale de Bourgogne ; pour le Val de SaôŶe, ƌetiƌeƌ les plaŶtes Ŷe suppoƌtaŶt Ƌu’uŶ sol ĐalĐaiƌeͿ. Remarques : sont fortement déconseillés les résineux, les espèces exotiques ornementales, les espèces invasives (ex : Robinier faux acacia, Buddleia faussement appelé « arbres aux papillons », etc.). Planter Préparer le sol (sous-solage, labour, hersage, désherbage manuel ou mécanique) sur une largeur de : 2 m minimum pour une haie à 2 rangs ; 1,2 m minimum pour une haie à 1 rang. Amender le sol avec fumier ou compost. Planter : Tailler les pointes des racines et des branches (si présence de feuilles) ; Praliner les racines nues ; Bien tasser la terre au niveau du pied du plant afiŶ d’assuƌeƌ uŶ ďoŶ ĐoŶtaĐt teƌƌe-racines ; Arroser ; Tuteurer les arbres. Protéger les plants lors de leur croissance Il est fortement conseillé de pailler les jeunes plants car le paillage est déterminant pour la réussite de la reprise des plants. EŶ effet, la pƌoteĐtioŶ des plaŶts ĐoŶtƌe l’heƌďe est toujouƌs ŶĠgligĠe. RĠsultat : les plaŶts Ŷe gƌaŶdisseŶt pas, sont étouffés. Le paillage doit être efficace au moins 3 ans. Type de paillage : se référer à la fiche conseil dédiée. Comment entretenir pour assurer la reprise ? Au cours des 3 années suivant la plantation : Désherbage manuel ou mécanique ; Recépage si les plants sont peu ou pas ramifiés à la base. Il est à faire après la 2ème année de plantation, hors période de gelée et pendant le repos végétatif Paillage Taille. Fabriquer son paillis (BRF) ou broyer les petites tailles à la tondeuse : vidéo de démonstration : http://www.abctoutvu.com/c-plante/video/500/1/-methode-de-broyage-a-la-tondeuse/ A retrouver en tapant les mots clés « vidéo ABC tout vu broyage tondeuse » dans votre moteur de recherche

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QUELQUES CONSEILS POUR PLANTER SA HAIE

Quand planter ? Avant le démarrage de la végétation au printemps (à la montée de la sève) et hors période de gel.

Arbres et arbustes en racines nues :

Tous les ois de l’auto e ou de l’hive . Nove e est l’u des mois les plus appropriés : « A la Sainte Catherine, tout bois prend racine. »

Arbres et arbustes en godet ou en motte :

E th o ie, toute l’a e, ais e p ati ue, d o seill e p iode estivale. Ave u a osage app op i et gulie sa ha t u’il ’est pas aid

Comment planter ? Si possible, planter deux lignes de plantation en quinconce si l’o dispose d’u e la geu d’au oi s 2 t es . Attention aux distances de plantation réglementaires à respecter par rapport aux fonds voisins (voir doc p. 3).

NB : La dista e se esu e pa appo t à l’axe du t o des v g taux pla és sur le rang de la plantation le plus proche

de la limite parcellaire

Toutes les branches dépassant la limite parcellaire doivent être coupées par le propriétaire de la haie.

Pe se à se ve u espa e pou pe ett e la gestio de la haie passage d’engins, taille manuelle, etc.)

Choisir les essences Favoriser les espèces autochtones en se référant à la liste des végétaux fournie, et en veillant à choisir des espèces

adaptées aux conditions écologiques locales (cette liste reprend des essences locale de Bourgogne ; pour le Val de

Saô e, eti e les pla tes e suppo ta t u’u sol al ai e . Remarques : sont fortement déconseillés les résineux, les espèces exotiques ornementales, les espèces invasives (ex

: Robinier faux acacia, Buddleia faussement appelé « arbres aux papillons », etc.).

Planter Préparer le sol (sous-solage, labour, hersage, désherbage manuel ou mécanique) sur une largeur de :

2 m minimum pour une haie à 2 rangs ;

1,2 m minimum pour une haie à 1 rang.

Amender le sol avec fumier ou compost.

Planter :

Tailler les pointes des racines et des branches

(si présence de feuilles) ;

Praliner les racines nues ;

Bien tasser la terre au niveau du pied du plant

afi d’assu e u o o ta t te e-racines ;

Arroser ;

Tuteurer les arbres.

Protéger les plants lors de leur croissance Il est fortement conseillé de pailler les jeunes plants car le paillage est déterminant pour la réussite de la reprise

des plants. E effet, la p ote tio des pla ts o t e l’he e est toujou s glig e. R sultat : les pla ts e g a disse t pas, sont étouffés. Le paillage doit être efficace au moins 3 ans.

Type de paillage : se référer à la fiche conseil dédiée.

Comment entretenir pour assurer la reprise ? Au cours des 3 années suivant la plantation : Désherbage manuel ou mécanique ;

Recépage si les plants sont peu ou pas ramifiés à la base. Il est à faire après la 2ème année de plantation, hors

période de gelée et pendant le repos végétatif Paillage Taille.

Fabriquer son paillis (BRF) ou broyer les petites tailles à la tondeuse : vidéo de

démonstration : http://www.abctoutvu.com/c-plante/video/500/1/-methode-de-broyage-a-la-tondeuse/

A retrouver en tapant les mots clés « vidéo ABC tout vu broyage tondeuse »

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Alnus glutinosa

Carpinus betulus

Castanea sativa

Quercus robur

Quercus pubescens

Quercus petraea

Acer campestre

Acer platanoides

Acer pseudoplatanus

Fagus sylvatica

Prunus avium

Juglans regia

Populus nigra

Tilia cordata

Tilia platyphyllos

Sorbus aria

Sorbus torminalis

Prunus padus

Prunus mahaleb

Sorbus domestica

Mespilus germanica

Pyrus pyraster

Malus sylvestris

Prunus spinosa

Prunus domestica

Salix sp

Salix capréa et pendula

Sorbus aucuparia

Amelanchier ovalis

Rhamnus frangula

Buxus sempervirens

Lonicera xylosteum

Cornus mas

Cornus sanguinea

Coronilla emerus

Rosa canina

Berberis vulgaris

Euonymus europaeus

Juniperus communis

Ribes uva-crispa

Ilex aquifolium

Rhamnus catharticus

Corylus avellana

Sambucus racemosa

Sambucus nigra

Ligustrum vulgare

Viburnum lantana

Viburnum opulus

NOM LATIN NOM FRANÇAIS SOLS BRUNS NEUTRES

SOLS HYDRO-MORPHES ET ALLUVIAUX

SOLS À TENDANCE

ACIDE

SOLS À TENDANCE CALCAIRE

ESSENCES MELLIFÈRES

Aulne glutineux

Charme

Châtaignier

Chêne pédonculé

Chêne pubescent

Chêne sessile

Erable champêtre

Erable plane

Erable sycomore

Hêtre

Merisier

Noyer commun

Peuplier noir

Tilleul à petites feuilles

Tilleul à grandes feuilles

Alisier blanc

Alisier torminal

Cerisier à grappes

Cerisier de Sainte-Lucie

Cormier

Né$ier

Poirier sauvage

Pommier sauvage

Prunellier

Prunier

Saule

Saule Marsault

Sorbier des oiseleurs

Amélanchier

Bourdaine

Buis

Camérisier à balais

Cornouiller mâle

Cornouiller sanguin

Coronille

Eglantier

Epine-vinette

Fusain d’Europe

Genévrier commun

Groseillier

Houx

Nerprun

Noisetier

Sureau à grappes

Sureau noir

Troène commun

Viorne lantane

Viorne obier

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x . . . Essence compatible avec le sol en place | (x) . . . Essence pouvant accepter le sol en place | ... Essences mellifères (en choisir 6 au minimum)

Liste exhaustive des essences d’arbustes et d’arbres autochtones en plantation de haies et de bosquets (les essences ne &gurant pas sur cette liste ne seront pas retenues)

STRATE DOMINANTE DE LA HAIE OU DU BOSQUET

ETAGE D’ACCOMPAGNEMENT DE LA STRATE DOMINANTE

STRATE BUISSONNANTE

Le robinier faux acacia (robinia pseudoacacia), l’aubépine (crataegus monogyna), le frêne commun (fraxinus excelsior) et l’orme champêtre (ulmus minor) pourront être éligibles, et seront étudiés au cas par cas,

sous réserve que les projets les incluant ne créent pas localement de nouveaux risques sanitaires et invasifs.

Alterre Bourgogne – pour le Réseau Bocages de Bourgogne

PLANTER Fiche 2 QUELLES DISTANCES DE PLANTATION DOIS-JE

RESPECTER ? Lorsque vous planter une haie, un arbre isolé, des arbres d’alignement ou un bosquet, en limite d’une parcelle voisine, sur la limite séparative (haie mitoyenne) de votre propriété ou le long des voies ouvertes à la circulation (desserte, chemin rural, route), vous devez respecter des règles strictes en matière de distances de plantation. Encarts Les références réglementaires : Recueil des Usages Locaux à caractère agricole de la Côte d’Or, de la Nièvre, de la Saône et Loire et de l’Yonne (disponible en chambre départementale d’agriculture) Articles L.671, 672, 692 et 693 du Code Civil pour les règles générales relatives aux plantations Articles L.670 pour les haies mitoyennes Article L.114-1 du Code rural et de la pêche maritime pour les haies dans les zones d’érosion du sol Article L.162-1 du Code rural et de la pêche maritime pour les haies le long des chemins d’exploitation Article L161 -1 et L.161-24 du Code rural et de la pêche maritime pour les haies le long des chemins ruraux Article R.116-2 du Code de la Voirie routière

Type de haie Haie < 2 m de hauteur

Haie > 2 m de hauteur

Remarques

A proximité de la propriété voisine

50 cm à partir de la limite séparative

2 m à partir de la limite séparative

Ces règles s’appliquent quelque soit : - le type de zone dans les documents d’urbanisme (agricole, constructible

ou naturelle), - l’origine des haies : celles-ci peuvent avoir crû naturellement ou avoir

été plantées de main d’homme, - les essences utilisées (forestière ou ornementale, à croissance rapide

ou non et à feuillage caduque ou non), - le dénivelé du terrain.

En revanche, elles ne s’appliquent pas aux plantations en espaliers (haie palissée) situées le long d’un mur de clôture. Leur hauteur ne doit toutefois pas être supérieure à la hauteur du mur préexistant. Des distances de plantation spécifiques différentes peuvent être prises entre les propriétaires voisins. Dans le cas d’un accord amiable entre ces propriétaires voisins, il est conseillé de mentionner et définir les nouvelles règles de distances de plantation dans une convention ad hoc cosignée.

Mitoyenne Sur la limite séparative

Sur la limite séparative

Le long des chemins

d’exploitation privés

50 cm à partir de la limite séparative

2 m à partir de la limite séparative

Des distances de plantation spécifiques différentes peuvent être prises entre les propriétaires voisins, étant entendu qu’elles doivent permettre d’assurer la circulation sur le chemin. Il est conseillé de définir et mentionner ces nouvelles règles de distances de plantation dans une convention ad hoc cosignée.

Le long des chemins ruraux (domaine privé de la commune)

Le long des chemins ruraux sans conditions de distance.

Le long des chemins ruraux sans conditions de distance.

Ces distances s’appliquent sous réserve que soient respectées les servitudes de visibilité et les obligations d'élagage prévues à l'article D.161-24 du Code rural.

Le long des voies ouvertes à

la circulation

Au moins 2 m de la limite du domaine routier qu’il soit communal, départemental ou national

Au moins 2 m de la limite du domaine routier qu’il soit communal, départemental ou national

Seules les plantations nouvelles sont concernées ; Les haies antérieures à la voie publique échappent à cette contrainte : elles sont admises à rester en place sans toutefois pouvoir être renouvelées à l’identique.

Alterre Bourgogne – pour le Réseau Bocages de Bourgogne

Les conséquences en cas de non respect des distances de plantation et des servitudes Pour les haies séparatives (entre deux propriétés privés) : Si les règles de distance de plantation ne sont pas respectées, le voisin peut exiger que les arbres, arbrisseaux et arbustes isolés ou constituant une haie ou un alignement, soient arrachés ou réduits à la hauteur prévues par la loi et ce même s’il n’y a pas de gêne réelle pour le voisin ou que les végétaux présentent un intérêt pour lui-même, à moins qu’il n’y ait titre ou convention, destination du père de famille ou prescription trentenaire. Le voisin ne peut cependant pas se faire justice lui-même. Il n’est pas en droit de procéder, lui-même et de son propre chef, aux opérations d’arrachage ou de réduction à hauteur des arbres, arbrisseaux et arbustes isolés ou constituant une haie ou un alignement. Le propriétaire des arbres, arbrisseaux et arbustes isolés ou constituant une haie ou un alignement dispose seul du choix de la mesure appropriée pour respecter les règles de distances de plantation : l’enlèvement de la haie ou sa réduction à hauteur réglementaire. Pour les haies le long des chemins d’exploitation : Les haies réalisées en bordure des voies privées doivent respecter les distances légales de plantation prévues à l’article 671 du Code civil, à moins qu’il n’y ait titre ou convention entre propriétaires voisins. Dans ce cas, les branches avançant sur le chemin doivent être coupées périodiquement de façon à assurer la circulation sur le chemin. NB : l’article L.162-1 du Code rural défini les chemins d’exploitation comme : « les chemins et sentiers d’exploitation sont ceux qui servent exclusivement à la communication entre divers fonds ou à leur exploitation. Ils sont, en l’absence de titre, présumés appartenir aux propriétaires riverains, chacun en droit soi, mais l’usage en est commun à tous les intéressés. L’usage de ces chemins peut être interdit au public ». Pour les haies le long des chemins ruraux : Les haies doivent être conduites à l’aplomb de la limite des chemins ruraux. Les branches et racines des arbres qui avancent sur l'emprise des chemins ruraux doivent être coupées, à la diligence des propriétaires ou exploitants, dans des conditions qui sauvegardent la sûreté et la commodité du passage ainsi que la conservation du chemin. Dans le cas où les propriétaires riverains négligeraient de se conformer à ces prescriptions, les travaux d'élagage peuvent être effectués d'office par la commune, à leurs frais, après une mise en demeure restée sans résultat. En outre, dans un souci de sécurité de la circulation (visibilité), de commodité du passage ou de maintien en bon état des chaussées des chemins ruraux et de leurs dépendances, le maire peut, par arrêté, désigner les chemins de sa commune le long desquels les plantations devront être placées à des distances au plus égales à celles prévues pour les voies communales. NB : l’article L.161-1 du Code rural défini les chemins ruraux comme « les chemins appartenant aux communes, affectés à l'usage du public, qui n'ont pas été classés comme voies communales. Ils font partie du domaine privé de la commune ». Pour les haies le long des voiries ouvertes à la circulation : Le représentant de l'Etat dans le département, le conseil général ou le conseil municipal, selon qu'il s'agit d'une route nationale, d'une route départementale ou d'une voie communale peut approuver la mise en place d’un plan de dégagement établissant des servitudes de visibilité. Ces servitudes restreignent la hauteur et les distances de plantation des arbres ou arbustes des propriétés privées riveraines de la voie lorsque les haies sont situées à proximité de croisements, courbes ou virages, ainsi que de points dangereux ou incommodes pour la circulation publique. Des mesures radicales peuvent être alors envisagées : suppression ou réduction de la hauteur des plantes gênantes ou plus exceptionnellement, interdiction absolue d’effectuer des plantations de haies. Cette servitude de visibilité ouvre au profit du propriétaire droit à une indemnité compensatrice du dommage. A défaut d'entente amiable, l'indemnité est fixée et payée comme en matière d'expropriation. En outre, le propriétaire d'un arbre ou d'une haie peut être punis d'une amende de cinquième classe dès lors qu'il aura établi ou laissé croître des arbres ou haies à moins de deux mètres de la limite du domaine public routier et dès lors que cet arbre ou cette haie portera atteinte à l'intégrité de ce domaine ou de ses dépendances, ainsi qu'à celle des ouvrages, installations, et plantations.

Alterre Bourgogne – pour le Réseau Bocages de Bourgogne

Les documents spécifiques permettant de déroger aux règles de distance de plantation L’arrachage ou la réduction à hauteur d’une haie implantée à une distance non conforme cède devant la production d’un titre ou convention, d’une servitude de plantation (destination du père de famille) ou d’une prescription trentenaire. En cas de volonté conjointe, les propriétaires voisins peuvent décidés de maintenir ou planter des arbres, arbrisseaux ou arbustes isolés ou constituant une haie ou un alignement à une distance inférieure à celle prévue par l’article 671 du code civil (au moins 50 cm de la limite cadastrale pour les haies dont la hauteur est inférieure à 2 m ou au moins 2 mètres de la limite cadastrale si la hauteur de la haie est supérieure à 2 m). Un titre ou convention attestant des dispositions prises en matière de distance de plantation peut alors être signée entre deux propriétaires voisins pour protéger ou planter, en bonne intelligence, les arbres, arbrisseaux ou arbustes isolés ou constituant une haie ou un alignement. Il y a destination du père de famille lorsqu’il est prouvé que les deux fonds, actuellement divisés, ont appartenu au même propriétaire et que c’est par lui que les choses ont été mises dans l’état duquel réside la servitude. Le maintien en place de la haie d’origine est donc possible au cas où le terrain se trouve divisé, par la suite, au profit de plusieurs personnes (en application d’une vente ou d’un partage entre héritiers, etc.) et que la haie ne respecte plus alors les distances légales de plantation (articles 692 et 693 du Code civil). Il y a prescription trentenaire lorsque le maintien en place de la haie (non conforme) pendant une durée de 30 ans, sans aucune protestation du voisin, ne permet plus à ce dernier de demander par la suite l’arrachage ou la réduction à hauteur de la plantation.

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Fiche technique « Paillage »

Objectifs du paillage :Contrôler la croissance des adventices (lutte contre la concurrence herbacée) Diminuer l’implantation des plantes adventices

Limiter leur croissance en limitant l’accès à la lumière et à l’espace

Réduire la compétition pour l’eau et les éléments nutritifs

Protéger le sol et les plants Réduire l’érosion du sol due aux actions mécaniques de la pluie, du vent et du soleil

Eviter le tassement du sol lié aux piétinements (bétail) et aux précipitations

Protéger les racines super$cielles des plants

Maîtriser les $uctuations de température et d’humidité Maintenir l’humidité du sol en réduisant l’évapotranspiration de l’eau présente dans le sol (les paillages doivent être perméables)

Limiter les variations de température journalières (diurne / nocturne) et saisonnières (maintien d’un sol chaud l’automne, et frais l’été)

Améliorer la structure et la fertilité des sols Apporter de la matière organique (avec un paillage végétal)

Diminuer les pertes d’éléments minéraux lors du lessivage des eaux de pluie

Favoriser l’activité et le développement de la microfaune dans le sol

Favoriser l’apparition d’auxiliaires Fournir un refuge et une réserve de nourriture pour la microfaune auxiliaire

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TYPE DE PAILLIS BIODÉGADABLES AVANTAGES INCONVÉNIENTS

CARACTE--RISTIQUESTECHNIQUESMINIMALES

COÛTSINDICATIFS

Paille de céréales (blé)

- Paillage foin (vieux foin)

Paillis de chanvre (ou de

lin, sous réserve)

PA

ILL

IS O

RG

AN

IQU

ES

PA

ILL

IS V

ÉG

ÉTA

UX

Paillis de Miscanthus

Broyats de bois (planches, fûts)

Palettes broyées

Copeaux debois - Plaquettes

forestières

BRF (Bois Raméal Fragmenté)

Écorces de pins

Écorces de peupliers

Feutresvégétaux

Nattes ou toilesvégétales tissées

Film ou bâchesplastiques biodé-

gradables

Feutres

Toilesvégétales

Film etBâche

TO

ILE

S

Écorces

Naturel, bonne biodégradabilité, hébergement d’insectes auxiliaires en hiver, bon pouvoir couvrant - Epandre la paille sèche - Ef&cace contre les adventices, limite l’éva-poration de l’eau - Meilleur intégra-tion paysagère que les matériaux

arti&ciels (toiles,…)

Riche en éléments nutritifs -Esthétique (couleur blanche, dorée ou terreuse), très ef&cace contre les adventices - Forte rétention d’eau

- PH neutre

Naturel, bonne biodégradabilité, hébergement d’insectes auxiliaires

en hiver, bon pouvoir couvrantPH Neutre

Valorisation de « déchets », gratuit, &lière courte -

Ef&cace contre les adventices - Accueil de microfaune béné&que pour la biodiversité - Peu cher et

bon écran

Durée de vie de 3 à 5 ans suivant le diamètre - Valorisation

de déchets industriels -Très ef&cace contre les adventices

Paillis longue durée -Granulométrie de 12 à 40 mm -

A apposer sur terre humide

Riche en lignine, nutriments et cellulose - Créé un humus riche en carbone organique - Restaure les

sols « épuisés » - Facile à manipuler et à mettre en œuvre - Pauvre en

lignine, riche en cellulose (très bon et le plus écologique)

Très ef&caces, esthétiques, riches en éléments nutritifs -

Ef&cace contre les adventices

Biodégradable, bonne in&ltration de l’eau, enrichissent le sol -Dalles de &bres végétales

(chanvre, lin, liège, coton, …)

Biodégradable, perméable à l’eau et à l’air - Fibres végétales tissées

(&bres de jute / bois / chanvre / coco ou natte en résidu de pâte à pa-

pier…) - Pose facile et mécanisable - Ef&cace sur les haies en pente ou

sur talus (permet le maintien du sol et lutte contre l’érosion).

Film biodégradable (à base d’amidon de maïs ou autre, …) -

Très ef&caces contreles adventices -

Dégradation très lente

Faible durabilité (se dégrade très rapidement) - A mettre en couche suf&sante et relativement épaisse - Besoin de paillage de regarnissage

à n+1 / n+2 -A mettre de préférence sous forme

« compactée » en « tranche » (balles rectangulaires ou en « plaque » (balles rondes)

Peut former une croûte perméable à la pluie -

Faible durabilité (durée de vie de 1 à 2 ans selon l’épaisseur) -

Désherbage facile car les racines sont encore dans le paillis au stade

juvénile -Paillis de lin déconseillé

A mettre en couche suf&sante et relativement épaisse - Besoin de

paillage de regarnissage

Durée de vie de 1 à 3 ans selon le diamètre du broyat -Trop riche en lignine

Plus coûteux que le broyat local de bois - Attention aux procédés

de fabrication des palettes parfois traitées

3 à 5 années pour une décomposition totale

1 à 3 années pour une décomposition totale

Risque potentiel d’acidification du sol (fonction du sol et de la fréquence des

apports) - Modifient l’activité microbienne -Dégradation de 2 à 3 ans - Risque de

s’envoler lors de coups de vent

Fragiles et se dégradent trop rapi-dement (durée de vie

de 3 années maximum)

Peuvent se dégrader trop vite -Dégradation de 1 à 3 ans

Dégradation de 6 à 36 mois(selon épaisseur de la toile) -

Aspect esthétique déplaisant à la dégradation -

Moins écologique que le BRF mais plus pratique (bon écran, facilité de stockage, de transport et rapidité de

mise en œuvre)

Dégradation très lente et parfois pas totale - Aspect esthétique déplaisant

à la dégradation - Epaisseur de 40 à 80 microns - Détruisent en

partie la vie microbienne du sol

20 cm d’épaisseur minimum

(4 à 6 kg /m²)

20 à 40 € laBalle ronde de

200 kg-

Soit 1 à 2 € / m²

(à renouveler1 à 2 fois)

10 cm d’épaisseur minimum

- (à renouveler

1 à 2 fois)

Balle de 13 kg -

Soit 3.50 € / m²

(à renouveler1 à 2 fois)

7 à 10 cm d’épaisseur

(2 à 3 kg /m²)

40 à 50 € /m3-

soit 2 à 3 € / m²

5 à 10 cm d’épaisseur

-(à renouveler

1 à 3 fois)

8 à 10 cm d’épaisseur

0 € à quelques € (coût du broyeur)

8 à 10 cm d’épaisseur

(de 14 à 20 m² pour 1 m3)

5 à 7 cm d’épaisseur

(de 22 à 25 m² pour 1 m3)

35 à 50 € / m3-

Soit 2 à 3 € / m²

35 à 50 € / m3-

Soit 2 à 3 € / m²

8 à 10 cm d’épaisseur

8 à 10 € / m²

4 à 6 € / m²

1.000 à 1.400 g / m²

1 à 4 € /m²

2 à 5 € / m²

100 g / m² 1 à 2 € / m²

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Conseils pour réaliser un « bon paillage » de vos haies :

Le paillage doit être réalisé sur un terrain propre. Son rôle est de former un écran opaque empêchant toute germination de

graines présentes dans le sol. Pailler si possible avant plantation.

La mise en place du paillage ne doit pas être réalisée sur des sols trop humides ou gorgés d’eau.

Il doit être réalisé sur des terres préalablement travaillées (le paillage n’est pas un désherbant, il doit permettre d’éviter la pousse

de la concurrence herbacée).

Un apport complémentaire régulier peut être nécessaire pour maintenir une épaisseur minimale constante.

Ne pas pailler par vent fort ou sur sol gelé.

Si un paillage convient mieux à votre situation mais que vous ne le trouvez pas esthétique, vous pouvez superposer deux

paillages (exemple 3 ci-dessus).

Conséquences possibles : Possibilité de prolifération de micromammifères (rongeurs), et possibilité de paillage dégradé par les

sangliers à la recherche de ces micromammifères, de vers ou de larves.

Exemple 1 :

Paille

Exemple 2 :

Toile tissée

biodégradable

Exemple 3 :

Copeaux de bois au

pied des plants + paille

Il est très important de conserver un paillage au pied des plants au cours des 3 premières années suivant la plantation (un paillage de regarnissage est souvent nécessaire lors des

opérations de suivi et d’entretien de la haie)

IMPORTANT