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www.dila.premier-ministre.gouv.fr Congrès CGE Paris Quelle réponse au défi de l’international pour l’enseignement supérieur ? Jeudi 7 et vendredi 8 octobre 2010 Paris

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www.dila.premier-ministre.gouv.fr

Congrès CGE Paris

Quelle réponse au défi de l’international pour l’enseignement supérieur ?

Jeudi 7 et vendredi 8 octobre 2010

Paris

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Programme général

Jeudi 7 octobre 2010

* Séance plénière inaugurale, 9h00 - 12h15 - Modérateur : Alex TAYLOR, journalisteLieu : Écoles des Mines – 60 boulevard Saint Michel 75006 ParisAccueil de M. Pierre TAPIE, Président de la CGE

- Interventions de : M. Jean-Pierre RAFFARIN, ancien Premier Ministre :Attractivité de la France pour les étudiants étrangers et exemple de la Chine, questions – réponses avec la salle

M. Cédric VILLANI, médaille Fields 2010

* Déjeuner - Buffet, 12h45 – 14h15Lieu : Observatoire de Paris – 61 avenue de l’Observatoire 75014 Paris

* Ateliers thématiques, 14h30 - 16h30Lieu : ESTP –57, Bd Saint Germain 75005 Paris

• Atelier 1 : Égalité des chances dans une perspective internationaleModérateur : M. Jean-Pierre HELFER, Directeur général d’Audencia Nantes

• Atelier 2 : Implantation d’institutions françaises à l’internationalModérateur : M. Hervé BIAUSSER, Directeur de l’Ecole Centrale Paris

• Atelier 3 : Enjeu de marque, mythe ou réalitéModérateur : M. Bernard RAMANANTSOA, Directeur général d’HEC

• Atelier 4 : Shanghai doit-il dicter une politique nationale pour l’enseignement supérieur ?Modérateur : M. Pascal CODRON, Directeur de l’ISA Lille

• Atelier 5 : Quelle attractivité universitaire de la France face à l’international et quels enjeux pour les entreprises françaises ?Modérateur : M. Arnaud VAISSIÉ, PGD d’International SOS

• Atelier 6 : Quels étudiants étrangers dans nos programmes de doctorat et quelle attractivité pour les chercheurs étrangers ?Modérateur : M. Alain STORCK, Directeur de l’INSA de Lyon

* Déjeuner Débat public, 17h30 – 19h00 - Modérateur : Alex TAYLOR, JournalisteLieu : Lycée Louis Le Grand – 123, rue Saint Jacques 75005 Paris

M. Pierre TAPIE : Président de la CGEM. Lionel COLLET : Président de la CPUM. Patrick HETZEL : Directeur général de l’enseignement supérieurM. Robert LACROIX : Professeur émérite, Université de Montréal CIRANO

* Dîner de Gala, 20h30 – 23h30Lieu : Observatoire de Paris – 61 avenue de l’Observatoire 75014 Paris

Vendredi 8 octobre 2010

* Séance Plénière, 9h00 – 12h30Lieu : Collège de France - 11, place Marcelin Berthelot 75231 Paris Cedex 05

• Restitutions des ateliers• Conclusion de M. Pierre Tapie• Intervention de Mme Valérie PECRESSE, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, questions – réponses avec la salle

* Déjeuner au Collège de France, 12h45 – 14h30Lieu : Collège de France - 11, place Marcelin Berthelot 75231 Paris Cedex 05

* Atelier d’information et d’échange ou programme touristique, 15h00 – 17h00- Atelier d’information et d’échange sur le Développement Durable- Programme touristique parisien au choix : Visite des Catacombes ou de l’Observatoire de Paris

Congrès CGE Paris-2010

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La Direction de l’information légale et administrative (DILA), résultant de la fusion des directions de La Documentation française et des Journaux officiels en janvier dernier, a signé en 2010 un partenariat avec la Conférence des Grandes Écoles (CGE).

Elle met à disposition des textes et documents utiles à l’ensemble des directeurs de grandes écoles de l’association, dans le cadre de la parution de Grand Angle, sa lettre d’information mensuelle.

Dans le prolongement de cet engagement, la DILA propose, à travers ce document, quelques ressources utiles et en lien avec le thème du congrès Quelle réponse au défi de l’interna-

tional pour l’enseignement supérieur ?, ressources qu’elle souhaite vous faire découvrir ou redécouvrir en vous invitant à consulter ses catalogues en ligne ou à recevoir ses actualités en vous abonnant à ses lettres d’information.

En effet, avec les publications de référence de sa marque éditeur La Documentation française, elle contribue, depuis plus de 60 ans, à la compréhension des grands débats publics sur les sujets essentiels de notre société.

Parmi elles, la Documentation photographique sur les grands sujets d’histoire et de géographie, le très sélectif Problèmes économiques qui recense les articles majeurs à travers les meilleures revues françaises et étrangères, la revue Questions internationales sur tous les grands thèmes internationaux actuels ou plus récemment Grande Europe, nouvelle revue en ligne d’actualité économique, politique et sociale sur les pays du continent européen, sans omettre la collection Les Études qui traite en profondeur des thèmes aussi variés que les services à la personne, le marché de l’art ou le développement durable.

La DILA, c’est aussi des ressources accessibles en ligne sur www.ladocumentationfrancaise.fr (dossiers d’actualité, chro-nologies, cartographies) pour appréhender rapidement toutes les données d’un sujet qui fait débat, pour étayer et comprendre un sujet d’actualité, une réforme en cours.

À ce titre, son autre site www.vie-publique.fr, est une référence en la matière et met à disposition des informations utiles sur le fonctionnement des institutions, les débats publics en cours, etc.

L’autre volet important des missions de la DILA concerne l’actualité légale et administrative, contribuant ainsi à la trans-parence économique et financière. Sont notamment mis en ligne l’ensemble des lois et décrets sur www.legifrance.gouv.fr, les droits et démarches du citoyen sur www.service-public.fr, l’ensemble des informations des sociétés cotées sur www.infofinanciere.fr, ou encore l’ensemble des échanges parlementaires au Journal officiel.

À titre privé ou professionnel, la DILA, par ses contenus et ses services, est utile au quotidien, comme source fiable pour s’informer, comprendre ou apprendre.

L’institution est honorée de contribuer au succès de votre congrès et à la richesse des débats.

Xavier PATIER

La Conférence des Grandes Écoles et moi-même sommes particulièrement heureux d’avoir noué un partenariat fructueux avec La Documentation française, en 2010. Cela nous per-met de travailler en avant-première avec un service dont les revues et collections ne sont plus à présenter (Les Notices, Problèmes économiques, Problèmes politiques et sociaux, Économie internationale, Questions internationales, …) et jouent un rôle majeur dans l’édition publique natio-nale. Ces publications sont autant de jalons dans notre réflexion sur les sujets d’actualité économi-que, sociale et juridique. Ce partenariat signale à notre communauté les ouvrages de référence sur les grands enjeux contemporains. Ils nourrissent nos débats sur l’avenir de l’enseignement supérieur et de nos métiers et nous permettent d’appréhender ces questions complexes dans une perspective européenne, internationale et comparative, aujourd’hui indispensable.

Pierre TAPIE

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L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEURVers un marché international de l’enseignement supérieur ?Dans Problèmes économiques n° 2961, mercredi 24 décembre 2008, 48 p. 4,70 € Réf. 330333 029617http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303332029617/index.shtml

Les réformes de l’enseignement supérieur se sont succédées, ces dernières années, en France, comme dans la plupart des pays européens. La thématique en vogue de l’économie de la connaissance a placé les universités au cœur des préoccupations gouvernementales. La quête de meilleures performances dans les domaines de l’éducation, de la re-cherche et de l’innovation a abouti à une remise en cause du rôle de l’Etat et à une transformation des organisations. Les logiques de privatisation se sont affirmées et l’idée de transférer vers les universités des modes de gouvernance et de management issus du privé s’est progressivement imposée. Enfin, au cours des dernières décennies, la mobi-lité internationale des étudiants et des universitaires s’est développée et est même devenue une source de revenus. L’intensification de ces échanges, dans le cadre de la mondialisation, annonce peut-être l’avènement prochain d’un marché international de l’enseignement supérieur.

Dialogue interculturel sur les campus universitaires2009, Conseil de l’Europe , 224 p. 29 € ISBN : 978-92-871-6502-2 Réf. 9789287165022http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9789287165022/index.shtml

Le Conseil de l’Europe a fait du dialogue interculturel l’une de ses priorités politiques, comme en témoigne l’adoption, en mai 2008, du Livre blanc «Vivre ensemble dans l’égale dignité». L’enseignement supérieur représente un vecteur naturel du dialogue et de la compréhension interculturels. Les établissements d’enseignement supérieur, les campus universitaires, eux-mêmes des sociétés multiculturelles, sont, ici, étudiés en tant que tels. Un second volume s’intéres-sera au rôle de l’enseignement supérieur dans la promotion du dialogue et de la compréhension interculturels.

Fuite ou mobilité des cerveaux ?CEREQ

Formation-emploi n° 103, juillet-septembre 2008, 144 p. 20 € Réf. 3303338301038http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303338301038/index.shtml

Dossier :«Fuite ou mobilité des cerveaux ?»De la mobilité des cerveaux- La mobilité des cerveaux ne se réduit pas à un débat autour des pays gagnants ou perdants (Annie Vinokur)Le non-retour des étudiants étrangers : au-delà de la « fuite des cerveaux »- S’interroger sur une éventuelle fuite des cerveaux implique de questionner les raisons de leur retour ou non dans leur pays d’origine (Richa Ennafaa et Saeed Paivandi)Mobilité internationale des étudiants et débuts de vie active- Quel est l’impact de la mobilité internationale des étudiants sur leur carrière professionnelle ? (Harald Schomburg et Ulrich Teichler)L’autre réalité du programme Erasmus : affinité sélective entre établissements et reproduction sociale des étudiants- Au-delà des facteurs scolaires, sociaux et économiques, la mobilité internationale pendant les études dépend aussi largement du prestige de l’établissement (Magali Ballatore et Thierry Blöss)Postface : de la fuite des cerveaux à la guerre des cerveaux (Bernard Hugonnier)BibliographieProfessionLa déqualification ouvrière en question- Qu’en est-il de la qualification ouvrière face notamment aux restructurations, à l’affaiblissement des syndicats et au développement de l’intérim ?

Encourager la mobilité des jeunes en EuropeOrientations stratégiques pour la France et l’Union européenne Juillet 2008Centre d’analyse stratégiqueYves Bertoncini, avec le concours de Yves chassard, Mohamed Harfi, Marie-Cécile Milliat (et al.)Secrétariat d’État à la prospective, à l’évaluation des politiques publiques et au développement de l’économie numérique - Secrétariat d’État aux affaires européennes - Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

2008, La Documentation française, coll. «Rapports et documents» n° 15, 152 p. 10 €ISBN : 978-2-11-007388-4 Réf. 9782110073884http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110073884/index.shtml

Étude réalisée à la demande d’Éric Besson, de Jean-Pierre Jouyet et de Valérie Pécresse dans la perspective de la présidence française du Conseil de l’Union européenne. Afin d’encourager la mobilité des jeunes en Europe, les préconisations du Centre d’analyse stratégique portent essentiellement sur les aspects juridiques et financiers de politiques coordonnées avec : l’amélioration des conditions matérielles et culturelles du séjour, la reconnaissance

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bilatérale des diplômes et l’européanisation des bourses nationales ; l’élargissement des soutiens publics directs y compris l’aide aux mobilités professionnelles des «volontaires». En outre, une parfaite complémentarité entre l’Union européenne, l’État et les collectivités locales est préconisée avec des relais d’information efficaces et l’ouverture d’un «guichet unique» d’information sur les démarches à accomplir et les aides disponibles. L’objectif étant d’offrir à terme à l’ensemble d’une classe d’âge d’européens la faculté de bénéficier, dans le cadre de la formation scolaire, universi-taire ou professionnelle, associative ou civique, d’une expérience de long séjour dans un autre État membre de l’UE, avec la perspective d’un élargissement de cette mobilité au plus grand nombre possible de jeunes. Au-delà de ces dispositifs, l’objectif est de susciter parmi les jeunes générations l’adhésion à une identité européenne. Les annexes comprennent notamment les données statis-tiques sur la mobilité des étudiants en Europe et le soutien dont ils bénéficient depuis 2000 en Europe et en France.

Les étudiants étrangers en FranceEnquête sur les projets, les parcours et les conditions de vieRéalisée pour l’Observatoire national de la vie étudianteRidha Ennafaa, Saeed PaivandiPréface de Guillaume Houzel

2008, La Documentation française, coll. « Panorama des savoirs », 254 p., Bibl. 16 €ISBN : 978-2-11-006861-3 Réf. 9782110068613http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110068613/index.shtml

Une enquête inédite qui s’est intéressée de près aux motivations, aux parcours et à la mobilité de ces jeunesLa mobilité nationale des étudiants est devenue une dimension importante du développement de l’enseignement supérieur à travers le monde. En 2005-2006, les étudiants étrangers représentaient près de 15 % de la population étudiante des universités en France. Afin de mieux connaître les par-ticularités de cette mobilité, une équipe du CRES (Centre de recherche sur l’enseignement supérieur) a réalisé, pour le compte de l’Observatoire national de la vie étudiante, une enquête par questionnaire auprès d’un échantillon représentatif de 1715 étudiants inscrits dans dix établissements universitaires, en 2005. Cette enquête s’est intéressée aux différentes thématiques du séjour d’études des jeunes étrangers : les projets et les motivations, les disciplines d’études, le déroulement du parcours universitaire, la pratique de la langue française, les conditions de vie et d’études ainsi que l’expérience sociale. Les résultats de cette enquête et sa perspective comparée contribuent à une connaissance plus fine et à une meilleure compréhension du monde étudiant, les travaux en sociologie sur ce sujet, en France, ayant jusqu’à présent peu abordé le sujet.

L’enseignement supérieur à l’horizon 2030Vol.1 - Démographie2008, OCDE, 328 p. 40 € ISBN : 978-92-64-04067-0 Réf. 9789264040670http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9789264040670/index.shtml

Ce volume est le premier de la série : « L’enseignement supérieur à l’horizon 2030 » ; il analyse de manière prospective l’impact des différentes tendances actuelles sur l’enseignement supérieur. L’étude couvre la plupart des pays de l’OCDE, avec les exemples spécifiques de la Corée, de la France, des États-Unis et du Japon.

Table des matières :- Les prévisions démographiques de long terme sont-elles possibles ? Points de retournement et tendances- Quel est l’impact de la démographie sur les systèmes d’enseignement supérieur ? Une approche prospective pour les pays de l’OCDE- Démographie et enseignement supérieur : impact sur la pyramide des âges du personnel et sur la formation de capital humain- Retour vers le futur ? Les professions universitaires au XXIe siècle- Évolution des effectifs d’étudiants et du taux d’obtention de diplômes dans la zone de l’OCDE - Quels enseignements pouvons-nous tirer des statistiques internationales ?- L’accès à l’enseignement postsecondaire aux États-Unis : situation passée et présente, perspectives futures- L’avenir de l’enseignement supérieur face à une décroissance de la population étudiante : enjeux pour les pouvoirs publics japonais et coréens- L’adaptation de l’enseignement supérieur au handicap : évolutions, enjeux et perspectives- Immigration et accès à l’enseignement supérieur - intégration ou marginalisation ?- L’inversion des inégalités entre les sexes dans l’enseignement supérieur : une tendance qui a de l’avenir

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L’enseignement supérieur transnationalUn levier pour le développementOrganisation de coopération et de développement économiques (OCDE)

2008, OCDE, 238 p. 24 € ISBN : 978-92-64-03364-1 Réf. 9 789264 033641http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9789264033641/index.shtml

Une réglementation pour les prestataires de l’enseignement supérieur privé dans les pays en déve-loppementDepuis quelque vingt ans, les programmes et les prestataires de l’enseignement supérieur se sont diversifiés. Cette évolution présente de nombreuses opportunités : accès élargi à l’enseignement su-périeur, alliances stratégiques entre pays et régions, valorisation des ressources humaines et renfor-cement des capacités institutionnelles etc. Mais ces évolutions comportent aussi des revers : accrois-

sement potentiel des prestataires médiocres ou peu scrupuleux, titres et diplômes non reconnus par les employeurs ou les établissements locaux, ou encore élitisme source de tensions. Dans bien des cas, ces nouvelles tendances conduisent les pays à repenser différents volets de leur politique d’enseignement supérieur, et plus particulièrement les cadres réglementant l’assurance qualité et l’enseignement supérieur privé. Ce rapport intéressera tout particuliè-rement les responsables des politiques éducatives ainsi que les nombreux acteurs de l’enseignement supérieur dans les pays en développement.

DOSSIER D’ACTUALITE EN LIGNE SUR LE SITE DE LA DOCUMENTATION FRANCAISELa mobilité des étudiants en Europe et dans le mondehttp://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/mobilite-etudiants-europe-monde/index.shtml© La Documentation française.

La mobilité universitaire, sans être vraiment une réalité nouvelle, s’est aujourd’hui considérablement développée pour devenir un phénomène mondial. Outre le besoin d’échanges propice à l’adaptation des étudiants, cette évo-lution met également en lumière la place croissante de l’enseignement supérieur et de la recherche dans les relations internationales.

Les enjeux de la mobilité étudiante (extrait)Un plus dans le parcours personnel de l’étudiantLe choix de suivre à l’étranger une partie de sa scolarité est un choix lourd d’investissement personnel : apprentissage de la langue, ou tout au moins de l’anglais, à un niveau permettant de suivre les cours ; adaptation à un système d’enseignement différent, capacité à nouer des relations avec des étudiants d’autres cultures. Un temps d’études à l’étranger représente également le plus souvent des frais non négligeables que les bourses d’études ne couvrent en général que partiellement.

La grande majorité des témoignages soulignent cependant le caractère très positif d’une telle démarche. Les avantages les plus fréquemment cités sont les suivants :Une expérience d’autonomie. Cette dimension est très sensible pour les étudiants. Constituant parfois la première expérience de vie en dehors du cadre familial, la période de mobilité amène quelquefois à devoir partager un même logement avec d’autres étudiants. Nouveau statut, nouveaux types de relations, nouvelle gestion de sa vie…nombreux sont les étudiants qui évoquent les dimensions humaine et personnelle de leur mobilité.

Une expérience culturelle. L’expérience tangible de la différence culturelle est également très présente dans les témoignages. Vivre au quoti-dien dans une langue et des personnes différentes permet aussi de porter un regard différent sur sa propre culture et sur l’altérité au-delà des préjugés.Un cursus valorisé. L’année d’études à l’étranger est le plus souvent reconnue, mais même si ce n’est pas le cas, elle valorise fortement un CV dans la mesure où elle manifeste le dynamisme et les capacités d’adaptation de l’étudiant.

De possibles suites professionnelles. Cette réalité n’est pas du tout négligeable, surtout dans des pays offrant davantage d’opportunités à un étudiant de haut niveau que son pays d’origine.

Les facteurs d’attraction de la mobilité étudianteQuels sont les facteurs d’attraction d’un pays donné pour les étudiants étrangers ?Les facteurs éducatifs : réputation de l’établissement et du pays d’accueil; degré de reconnaissance des diplômes ; contacts privilégiés entre établissements d’accueil et d’origine.Les facteurs pratiques : coût de la vie et de la scolarité, qualité des infrastructures d’accueil (logement, dispositifs d’apprentissage de la langue, modalités de financement de la mobilité, prestations sociales) ; qualité de vie générale.Les facteurs culturels : la langue utilisée (avec un puissant avantage pour les pays de langue anglaise), la proximité géographique, historique et culturelle, la présence éventuelle d’une communauté de concitoyens déjà installée.

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La dimension globale de la mobilité étudianteLes enjeux économiquesDurant ces vingt dernières années, l’une des principales caractéristiques du développement économique est sa dépendance de plus en plus forte à l’égard de la production et de l’utilisation de nouvelles connaissances.Une telle évolution entraîne une croissance continue des besoins en étudiants de haut niveau et en chercheurs avec dans certains cas des situa-tions de pénurie. Une économie fortement animée par l’innovation comme celle des États-Unis ne peut plus se passer de l’apport des étudiants étrangers, vivier potentiel de chercheurs et d’ingénieurs.Dans les pays de l’OCDE, le nombre d’étudiants étrangers inscrits dans des établissements d’enseignement supérieur s’élève à environ 2 millions en 2003, soit un doublement en vingt ans. À l’horizon 2025, ce chiffre devrait être multiplié par 5. Il y a donc une réalité globale de la mobilité étudiante pour l’enseignement supérieur et la recherche, avec des phénomènes de concurrence entre établissements voire entre pays.De nombreux États, soucieux de conserver leur compétitivité, ont d’ailleurs mis en place des dispositifs visant à attirer et à conserver un « réser-voir » d’étudiants en particulier dans les domaines scientifique et technique.La capacité à attirer des étudiants étrangers devient également un facteur de rayonnement culturel et technologique avec ses bénéfices af-férents sur d’autres terrains : adoption de normes internationales, exportation de modèles d’organisation et de pensée. Elle a également des effets significatifs pour la balance des biens et des services des pays d’accueil, comme l’exemple de l’Australie l’illustre : le poste « formation supérieure» de ce pays est le troisième en matière de recettes dans sa balance des paiements.Ces politiques d’incitations posent également la question de la mobilité des étudiants venant de pays en développement, pour lesquels les pays d’origine consentent souvent un effort financier substantiel, et qui pour certains d’entre eux font le choix de rester dans le pays d’accueil après leurs études.

Les enjeux universitaires et de rechercheLa mobilité internationale est nécessaire à l’excellence scientifique qui suppose des interactions entre étudiants et chercheurs au niveau internatio-nal. Elle permet l’intensification des coopérations entre laboratoires de recherche de différents pays et la formation de réseaux internationaux de chercheurs.Elle contribue également à la compétitivité internationale des établissements d’enseignement et des laboratoires de recherche publics et privés, compétitivité de plus en plus évaluée au travers des classements internationaux (cf. le désormais célèbre classement des universités établi par l’Université de Shanghaï).En 2007, la France accueillait 260 596 étudiants étrangers, ce qui la place parmi les cinq premiers pays de l’OCDE en nombre d’étudiants ac-cueillis.La France, avec 20 673 étudiants « Erasmus » pour l’année 2006, est également l’un des tout premiers pays d’accueil des étudiants européens dans le cadre de ce programme.Pour 2007, le taux d’étudiants étrangers s’établit en moyenne à 11,7 % des étudiants à l’université. Cette proportion est de plus en plus élevée à mesure que l’on s’élève dans le niveau d’études.Cette forte présence à ce niveau se retrouve dans la plupart des pays de l’OCDE avec une place particulière pour les États-Unis, largement en tête dans l’accueil des doctorants. D’autres pays tels que la Suisse, la Belgique où le Royaume-Uni sont également très attractifs pour les étudiants de haut niveau.La France se distingue sur deux points de l’ensemble des pays de l’OCDE : elle attire plutôt moins d’étudiants étrangers dans ses filières scien-tifiques ou d’ingénieurs, elle accueille proportionnellement plus d’étudiants en provenance d’Afrique et moins d’étudiants en provenance d’Asie.En sens inverse, 76 971 étudiants français étaient inscrits à l’étranger en 2006.Les principaux pays de destination sont le Royaume-Uni, la Belgique, l’Allemagne, les États-Unis, l’Espagne et la SuisseAu niveau européen, 22 981 étudiants français en mobilité relevaient d’un programme « Erasmus » pour l’année 2006-2007. De façon générale, le pourcentage d’étudiants français faisant des études dans un autre pays membre de l’UE était de l’ordre de de 4 à 5 %.Les principaux pays de destination « Erasmus » pour les Français sont le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie.Au total, la France apparaît globalement comme attractive. En effet, pour un étudiant français en mobilité internationale, plus de trois étu-diants étrangers poursuivent leurs études en France.Plusieurs rapports récents préconisent d’aller encore plus loin.Ainsi parmi les propositions du rapport Attali (rapport de la Commission pour la libération de la croissance française, 2008), on peut noter :- « Proposer à nos partenaires européens de multiplier par 10 le nombre de bénéficiaires du programme Erasmus et en étendre le champ d’ap-plication à toutes les formations relevant de l’université des métiers » (décision 218)- « Étendre les bourses de l’enseignement supérieur ainsi que l’offre de formations qualifiantes aux pays de la future Union méditerranéenne » (décision 219)- « Accueillir davantage d’étudiants étrangers en scolarité payante » (décision 221).

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ENSEIGNEMENTRecueil de données mondiales sur l’éducation 2009Statistiques comparées sur l’éducation dans le mondeUNESCO - Institut de statistiques de l’UNESCO2009, UNESCO, 262 p. 25 € ISBN : 978-92-3-204130-2 Réf. : 9789291890712

L’édition 2009 du Recueil de données mondiales sur l’éducation présente un vaste éventail d’indicateurs d’éduca-tion qui permettent d’évaluer les progrès effectués dans le cadre des projets de l’Education pour tous (EPT) et des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Ces indicateurs permettent les comparaisons entre pays et fournissent aussi des références pour prendre en compte les performances des systèmes d’éducation nationaux. Cette édition met tout particulièrement l’accent sur l’analyse des nouvelles tendances mondiales dans l’enseigne-ment supérieur. Elle souligne le développement rapide des systèmes d’enseignement supérieur depuis 1970, les chan-gements qui touchent les diplômés par domaine d’études ainsi qu’en particulier, le nouveau visage de la mobilité étudiante internationale.

Universités et grandes écolesJean-Richard Cytermann

Problèmes politiques et sociaux n° 936, mai 2007, 120 p. 9,50 € Réf. 3 30333 2109364

EUROPELe traité de Lisbonne en discussion : quels fondements pour l’Europe ?Claire Demesmay, Andreas Marchetti

Institut français des relations internationales (IFRI)

2009, 144 p., 11,50 € réf. 9782865923748 ISBN 978-2-86592-374-8http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782865923748/index.shtml

Les auteurs de cette étude - politologues, juristes et économistes - présentent les innovations insti-tutionnelles du traité et explorent les différentes dimensions attendues sur l’Union et sur le projet européen. Fruit d’un projet de recherche franco-allemand mené dans le cadre du Cerfa (IFRI) de Paris et du ZEI (Zentrum für europäische Integrationforschung) de Bonn, cette « note « engage une réflexion interdisciplinaire pour rendre compte du caractère hétérogène et de la complexité de ce nouveau Traité. Dans chaque chapitre, les analyses des experts allemands sont suivies d’un com-mentaire d’un politologue français qui livre son point de vue sur un aspect précis.

L’économie européenne... vingt ans aprèsProblèmes économiques n° 2982, mercredi 11 novembre 2009, 48 p. 4,70 € Réf. 3303332029822http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303332029822/index.shtml

Les formes inattendues de la puissance européenneLes essais de TelosZaiki Laïdi

Pour décrire l’Europe, on se sert souvent de l’image selon laquelle les pays européens seraient à la fois un géant économique et un nain politique. Zaki Laïdi réfute cette conception trop simpliste de l’Europe. Pour lui, celle-ci est un empire, plus précisé-ment un empire normatif : en tirant avantage de la force de son marché intérieur, riche, attractif et organisé, l’Europe dispose d’un extraordinaire pouvoir pour imposer ses normes au reste du monde. L’auteur rappelle ainsi que ce sont les Européens qui

sont à l’origine de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou du Protocole de Kyoto. Le pouvoir normatif de l’Europe s’étend également à la régulation de la concurrence, ainsi qu’à la gouvernance mondiale. Cette préférence pour la norme s’explique par l’essence même du projet européen. Le seul moyen de lier durablement des pays qui entendent rester souverains est en effet de les faire adhérer à une norme commune d’autant plus contraignante qu’elle aura été négociée.

Des réussitesEurope centrale : la transition économiquePolitique étrangèreSandor Richter

La transition d’une économie planifiée vers une économie de marché est un processus long et difficile. Confrontés d’abord à l’effondrement de leurs économies avec une chute très importante du produit intérieur brut (PIB), les pays d’Europe centrale ont dû traverser une première période difficile marquée par plusieurs crises financières. Mais au fil du temps, la libéralisation des marchés, les privatisations et les politiques

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de stabilisation macroéconomique ont porté leurs fruits. La perspective de l’adhésion à l’Union européenne a joué un rôle considérable dans ce processus. Aujourd’hui, vingt ans après le début de la transition, les niveaux de développement à l’ouest et au centre du continent se sont rapprochés de façon significative. Cependant, les inégalités se sont creusées et le chômage se maintient, dans un certain nombre de pays de la région, à des niveaux élevés. En 2013, le passage à l’économie de marché sera enfin achevé avec la levée des restrictions sur l’égalité de traite-ment entre anciens et nouveaux membres de l’Union.

L’euro, monnaie des peuplesPolitique internationaleChristian Noyer

Il y a un an, l’euro célébrait ses dix ans d’existence. Première monnaie sans Etat de l’histoire, l’euro par l’origine de sa création et les fondements de son fonctionnement est sans doute l’expression la plus emblématique du projet européen des pères fondateurs de l’Union. La monnaie unique se veut et se révèle, en effet, selon l’auteur, être un instrument de stabilité, de prospérité et de paix en Europe, voire dans le monde. L’euro peut contribuer à la cohésion interne de ses Etats membres et jouer un rôle protecteur non négligeable en situation de crise économi-que, comme semblent l’avoir montré les évènements récents. Le rôle international de la devise européenne comme monnaie de réserve, de facturation et de paiement, se développe graduellement. Le renforcement de l’Europe, grâce au succès de l’euro, est de nature à accroître la concertation internationale pour la résorption des déséquilibres économiques et monétaires mondiaux.

Le modèle social européen résisteLa note de veille du CASYves Chassard et Jean-Louis Dayan

Dans le domaine social, il existe bel et bien un modèle européen. Il se caractérise par son haut niveau de protection des individus contre les aléas de la vie. Si on veut juger l’influence de la mondialisation sur les principales sécurités qu’il procure, il faut différencier deux pans du modèle social. En ce qui concerne le secteur de la protection sociale, il s’avère que l’idée selon laquelle la mondialisation engendrerait une course vers le bas et ébranlerait les bases du modèle social européen (MSE) n’est pas toujours vérifiée dans les faits. Les systèmes sociaux en Europe doivent plutôt gérer des défis internes comme le vieillissement démographique ou les inégalités sociales. Quant à la protection de l’emploi, celle-ci a subi les profonds changements qu’ont connus les modèles productifs en Europe. Tous les pays européens ont ainsi assoupli leur législation dans ce domaine et le modèle de la « flexicurité « semble devenir pour les Européens le nouvel horizon en matière de modèle social.

Les leçons de la criseLa zone euro face à la crise : premières leçonsBulletin de l’Observatoire des politiques économiques en EuropeMichel Dévoluy

L’Union européenne (UE) disposait-elle de tous les instruments économiques nécessaires pour gérer la crise ? L’histoire a montré qu’une combi-naison pertinente des principaux moyens d’action à la disposition des pouvoirs publics, à savoir les politiques monétaire et budgétaire (policy mix), permettait de faire face à une conjoncture difficile, comme celle que toutes les grandes économies du monde vivent actuellement. Or, dans le cas de l’UE, contrairement aux Etats-Unis, ces politiques sont élaborées distinctement et n’obéissent pas aux mêmes objectifs : la politique monétaire relève de la Banque centrale européenne (BCE) qui veille à la stabilité des prix, tandis que chacun des Etats membres mène de façon autonome la politique budgétaire dans le respect du Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Dans ces conditions, mettre en œuvre, au niveau européen, un policy mix est difficile, voire impossible. A l’avenir, il serait souhaitable, selon l’auteur, que la BCE élargisse ses objectifs prioritaires au-delà de la seule stabilité des prix. En outre, un véritable budget européen, financé par un impôt, devrait être institué.

La gouvernance européenne face à la criseLa note de veille du CASMarie-Cécile Milliat

La crise économique actuelle agit comme un révélateur des forces et faiblesses de la gouvernance européenne. Cette dernière renvoie à l’ensemble des règles, processus et comportements qui influent sur l’exercice des pouvoirs au niveau européen. Elle est représentée par le triptyque Commission/Parlement/Conseil : la Commission européenne formule des propositions législatives, le Conseil des ministres les adopte à la majorité qualifiée ou en codécision avec le Parlement et la Cour de justice garantit le respect de l’Etat de droit. Ce mode de gouvernance permet une gestion sur la durée et en « temps calme «, mais rencontre des difficultés dans les périodes de crise, car l’Union européenne n’est pas une structure fédérale. Elle ne dispose pas, en vertu des traités, de tous les moyens que peuvent mobiliser les Etats. La présidence française de l’Union qui s’est déroulée pendant la crise actuelle, a redonné une place centrale au Conseil européen, et a ainsi donné l’impression aux opinions publiques nationales qu’il « existait un gouvernement européen «. En matière de gouvernance, le traité de Lisbonne apporte plusieurs suppléments, mais il reste à savoir si ces apports seront en mesure de rendre le système de gouvernance européen plus efficace.

Des politiques européennes en questionLes inégalités de niveau de vie menacent l’avenir de la construction européenneAlternatives économiquesGuillaume Duval

Si le passage d’une Communauté à une Union et d’un marché commun à un marché unique a permis à la construction européenne de progres-ser, l’élargissement, depuis 2004 et 2007, à de petits pays aux niveaux de vie très inférieurs à ceux des pays riches de l’Union européenne (UE) a engendré un fractionnement croissant de l’espace politique. Le creusement des inégalités au sein de l’UE a conduit les pays d’Europe centrale et orientale (PECO) à mener des stratégies de rattrapage fondées sur le dumping fiscal et social ravivant ainsi les tensions entre les Etats membres. Forts de leur avantage structurel qui leur permet de compenser, avec une hausse de leurs exportations, le recul de leur demande intérieure - ou d’attirer suffisamment de capitaux étrangers, en abaissant les taux d’imposition, pour qu’au final les rentrées fiscales augmentent -, les petits pays sont les principaux gagnants de l’élargissement. Dans un tel contexte, ceux-ci n’ont aucun intérêt à défendre un projet d’intégration européenne. Mais en réalité, tout le monde y perd car le résultat de cette concurrence interne grandissante est que la croissance économique ne cesse de ralentir au sein de l’UE. Seule la crise que l’Europe traverse aujourd’hui pourrait amener les pays membres à sortir de ce jeu non coopératif.

Pour une PAC refondée en politique alimentaire communePaysansLucien Bourgeois

La crise alimentaire des années 2007-2008 a montré la fragilité de l’équilibre alimentaire dans le monde. La spécialisation internationale de la production agricole et l’ouverture des frontières ne permettent en définitive ni de régulariser les cours, ni d’assurer la sécurité alimentaire mondiale. A travers la Politique agricole commune (PAC), les Européens se sont donné dans le passé, malgré l’exigüité de leur territoire, les moyens d’assurer leur sécurité alimentaire. La PAC a permis de réduire la volatilité des prix des produits agricoles et de stabiliser les revenus des

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agriculteurs. Cette politique a entraîné une croissance sans précédent de la productivité des exploitations agricoles qui a bénéficié aux industries agroalimentaires et aux consommateurs. Mais la PAC présente aussi de graves faiblesses. La spécialisation à outrance des exploitations agricoles s’est faite au détriment de l’emploi et de la préservation de la biodiversité. Malgré de nombreuses réformes, les aides publiques versées aux agriculteurs restent en grande partie illisibles. Refonder la PAC passe, aujourd’hui, selon l’auteur, par un retour aux fondamentaux de toute politique agricole. Assurer la sécurité alimentaire du monde permettrait à l’Union de retrouver de la cohésion et une ambition pour le XXIe siècle.

L’Europe dans l’économie de la connaissance : l’histoire et les enjeuxProspective stratégiqueJanez Potocnik

En mars 2000, au Conseil européen de Lisbonne, l’Europe en quête d’un nouveau souffle s’est fixé l’objectif de devenir, d’ici à 2010, « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique au monde «. A quelques mois de l’échéance, force est de constater que l’objectif ne sera pas atteint. La stratégie de Lisbonne en perd-elle pour autant sa pertinence ? Assurément non ! Dans un monde globalisé, où « la connais-sance « joue un rôle central dans l’économie, la stratégie de Lisbonne doit plus que jamais rester un objectif politique global de l’Union. Son échec relatif tient pour partie à sa méthode non contraignante qui ne permet d’obtenir que des résultats limités et de surcroît assez lentement. L’objectif de Lisbonne reste atteignable à plus longue échéance. Mais il sera nécessaire pour cela de repenser la méthode de mise en œuvre de la stratégie, d’accélérer le processus de création d’un espace européen de la recherche, d’augmenter de façon significative la part de la recherche et développement (R&D) dans le produit intérieur brut (PIB) de l’Union européenne (UE) et d’engager à l’échelle européenne une véritable politique technologique et industrielle.

L’Europe doit se préparer au vieillissement de la populationHorizons bancairesGiuseppe Carone et Declan Costello

Quatre phénomènes concourent actuellement au vieillissement de la population européenne : un taux de fécondité inférieur au seuil de rem-placement des générations, la diminution des flux migratoires annuels nets entrants, le départ à la retraire des baby boomers qui accroît le taux de dépendance des personnes âgées et enfin, la progression de l’espérance de vie à la naissance, de 8 ans depuis 1960. Les répercussions sur l’emploi et la croissance du vieillissement de la population qui a gagné les vingt-sept Etats membres de l’Union européenne (UE) devraient être significatives. Si, selon les auteurs, l’augmentation du taux d’emploi contrebalancera la diminution prévue de la taille de la population d’âge actif - résultant du départ en retraite de la génération des baby boomers -, le nombre d’actifs devrait, en revanche, sur la fin de la période, reculer de près de 30 millions. Le taux de croissance potentiel annuel moyen du produit intérieur brut (PIB) devrait, en outre, chuter à 1,2 % entre 2031 et 2050. Mais dans la mesure où l’impact du vieillissement sur les finances publiques est un processus lent et prévisible, il revient aux Européens de s’y préparer.

L’avenir de l’EuropeL’Europe en 2025 : du soft power au smart power ?GéoéconomiePascale JoanninL’Union européenne (UE), forte aujourd’hui de vingt-sept Etats membres, dispose de nombreux atouts. Première zone de production (22,6 % du produit intérieur brut - PIB mondial), première puissance commerciale (16,5 % des échanges mondiaux) et premier investisseur (420 milliards d’euros), l’UE est en outre une puissance démocratique sans cesse renouvelée grâce au principe de l’élargissement. L’Europe a également réussi à imposer ses normes en matière de commerce et elle s’est dotée d’un soft power, opposé au hard power qui a longtemps caractérisé les Etats-Unis. Mais, face à la concurrence de plus en plus vive des pays émergents, l’UE devra prendre modèle sur les Etats-Unis et se saisir du smart power (le pouvoir de l’intelligence) que ces derniers maîtrisent, à l’heure actuelle, à la perfection. Les Européens devront pour cela investir massivement dans la recherche et développement (R&D) et dans leur système éducatif.

L’économie verteUn défi pour l’EuropeYves Petit

2009, La Documentation française /France info, coll. « L’Actu facile », 104 p. 9 €ISBN : 978-2-11-007597-0 Réf. 9782110075970http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110075970/index.shtml

Avec l’adoption du paquet « énergie-climat «, un an avant la conférence de Copenhague sur le climat, de décembre 2009, c’est un véritable défi que l’Union européenne s’est lancé : celui d’une économie verte, limitant les rejets et économisant les ressources naturelles. Les divers aspects de ce paquet « énergie-climat « - lutte contre le changement climatique, énergie, pollution de l’air, transport, gestion de l’eau, protection de la biodiversité, lutte contre le bruit, traitement des déchets - sont décrits dans cet ouvrage qui montre leur lien avec le quotidien des citoyens européens. Un ouvrage, clair et précis où chacun pourra découvrir l’ensemble des enjeux, des engagements et des réalisations. Une mise en pages vivante, des textes courts, ponctués d’encadrés, de statistiques, de focus, pour offrir une information à la fois synthétique et complète, accessible à tous.

Atlas de l’Europe dans le mondeReclus ; CNRS UMR Géographie-cités ; Sous la dir. de Clarisse Didelon, Claude Grasland, Yann RichardAvec la collaboration de Pierre Beckouche, Athanase Bopda, Olivier Clochard (et al.)2009, CNRS / La Documentation française, coll. « Dynamiques du territoire », 264 p., cartes, tabl., stat. 42 € ISBN : 978-2-11-007524-6 Réf. 9782110075246http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110075246/index.shtml

Fruit d’un projet de recherche européen et universitaire, c’est un ouvrage de référence, servi par une superbe cartographie.

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Si la mondialisation et l’Union européenne ont l’une et l’autre fait l’objet de multiples études, en revanche, la place et le rôle de l’Union européenne dans la mondialisation restent méconnues. Cet atlas, réalisé par une équipe de chercheurs et d’universitaires, permet de les évaluer et d’en saisir les fondements. Il permet aussi de reconsidérer les idées préconçues sur l’identité même de l’Europe, sur la puissance réelle ou supposée de l’Union européenne et sur le rôle qu’elle entend assumer en tant que modèle dans de nombreux domaines : démographie, économie et échanges, transport et communications, droits de l’homme, développement et qualité de vie, migrations et mobilités.... Ce sont ces études transversales qui sont ici présentées. Comme tous les titres de cette collection, cet ouvrage se distingue par la richesse de sa cartographie. Des orientations bibliographiques complètent ce volume.

JEUNESSE France : des emplois pour les jeunesJobs for Youth2009, OCDE, 214 p. 29 € ISBN : 978-92-64-06196-5 Réf. 9789264061965http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9789264061965/index.shtml

Le chômage des jeunes reste une préoccupation majeure de l’OCDE qui a lancé une série d’études afin d’identifier les obstacles à l’emploi et d’évaluer l’efficacité des dispositifs existants au sein des pays membres. Le rapport présente également une série de recommandations à l’intention des auto-rités publiques et des partenaires sociaux.

Guide de l’apprenti2008, 208 p. 8 € ISBN : 978-2-11-007178-1 Réf. 9 782110071781http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110071781/index.shtml

Véritable projet pédagogique associant savoir théorique et expérience pratique, l’apprentissage permet d’acquérir un diplôme ou un titre homologué (CAP, BEP, diplômes d’ingénieur...) et d’accéder à un grand nombre de métiers. Spécialement conçu pour les jeunes intéressés par cette formation, ce guide leur explique, en termes clairs, tout ce qu’ils doivent savoir avant d’entrer en apprentissage. Des conseils pratiques et des adresses de sites Internet com-plètent ces informations.

RELATIONS INTERNATIONALESLes nouveaux (dés)équilibres mondiaux Michel Foucher

Un monde en déséquilibre Un monde d’hommes, de flux et de frontièresUn monde polycentriqueLa Documentation photographique n° 8072, novembre-décembre 2009, Le dossier : 64 p. 10,80 € Réf. 3303331280729Les projetables 9,70 € Réf. 3303331080725http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303331280729/index.shtml

Comment lire notre monde, un monde complexe, qui n’oppose plus des blocs mais développe les interactions, encourage les connexions, multiplie les flux ? Michel Foucher, professeur de géographie à l’École normale supé-rieure, ancien conseiller d’Hubert Védrine aux Affaires étrangères et ambassadeur de France en Lettonie, nous livre ici une réflexion originale sur ce monde plein d’aspérités, dont il analyse les nouveaux équilibres et déséquilibres.

Migration, International Trade, and FinanceÉconomie internationale n° 115, 2008-3, 220 p. 20,00 € Réf. 3303336701151http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303336701151/index.shtml#

Introduction(Xavier Chojnicki, Cécily Defoort & Vincent Dupont)- Brain drain, remittances, and fertility (Luca Marchiori, Patrice Pieretti & Benteng Zou)- Diaspora externalities and technology diffusion (Elisabetta Lodigiani)- The brain drain between knowledge-based economies : the European human capital outflow to the US (Ahmed Tritah)- Learning-by-exporting or managerial quality ? Evidence from the Czech Republic (Branislav Saxa)

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- Disaggregated trade flows and the «missing globalization puzzle» (Boriss Siliverstovs & Dieter Schumacher)- A two-sector small open economy model with monopolistically competitive non traded markets (Romain Restout)- Currency transaction tax elasticity: An econometric estimation (Francis Bismans & Olivier Damette)

La mondialisation sous le choc de la criseProblèmes économiques n° 2976, mercredi 22 juillet 2009, 48 p. 4,70 € Réf. 3303332029761http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303332029761/index.shtml

Risque d’un retour au protectionnisme, réforme de la régulation financière au niveau mondial, nouvelle redistribution des pouvoirs l’onde de choc de la crise s’étend à tous les cercles de l’éco-nomie mondiale.

La mondialisation sous le choc de la criseLes temps sont durs pour les échanges mondiauxThe Economist

Selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la contraction de la demande mondiale devrait provoquer une diminution de 9 % du volume des échanges internationaux. Entre 1990 et 2006, le commerce mondial a augmenté de 6 %, soit un taux deux fois plus rapide que celui de la croissance mondiale. La tendance s’est désormais inversée et les échanges internationaux décroissent beaucoup plus rapidement que la production. S’il est encore trop tôt pour parler d’un retour au protectionnisme, on observe de plus en plus d’Etats qui procèdent à une hausse de leurs tarifs douaniers tandis que dans plusieurs pays, diverses mesures de restriction des échanges commencent à être mises en œuvre.

Le débat autour du protectionnisme est relancéInstitut de l’entrepriseJean-Marc Siroën

Les crises économiques ont, de façon récurrente, pour conséquences de raviver les tensions protectionnistes. Si, aux Etats-Unis, le principe du « Buy American « n’a finalement pas été retenu, on note toutefois, depuis quelques mois, une résurgence un peu partout dans le monde des mesures de restriction commerciale. Mais, selon l’auteur, ces dernières restent de faible ampleur, comme le montre le nombre relativement peu élevé de plaintes auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou celui des demandes d’ouvertures d’enquêtes pour des mesures anti-dumping et des clauses de sauvegarde. En outre, les craintes concernant la montée du protectionnisme ne se justifieraient pas. En effet, comme le rappelle l’auteur, les modèles empiriques utilisés pour isoler les déterminants de l’échange montrent que les politiques commerciales joueraient un rôle relativement secondaire par rapport aux différentiels de revenus, de coûts de transport, de distances, etc.

Le protectionnisme est-il la solution ?Alternatives économiquesGuillaume Duval

Les pays riches sont aujourd’hui frappés de plein fouet par le ralentissement de la croissance mondiale. Mais s’ils décident d’adopter des mesures protectionnistes, la crise économique risque, selon l’auteur, de s’aggraver. Ces dernières déclencheraient en effet probablement une réaction en chaîne et entraîneraient les économies dans une guerre commerciale. Elles n’aideraient, en outre, pas non plus les économies du Sud, relative-ment plus ouvertes au commerce international que celles du Nord, à se développer. Quant au protectionnisme écologique, parfois évoqué par certains Etats, il ne serait qu’une solution provisoire qui pourrait même avoir pour conséquence de retarder les négociations en cours visant à trouver un accord général sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre qui doit prendre la suite du protocole de Kyoto.

La mondialisation financière se heurte à la criseFinances et DéveloppementAmar Bhattacharya

La crise financière suscite une profonde remise en cause du rôle des marchés financiers et révèle leurs lacunes (dysfonctionnements, régulation défaillante, profondes carences de la coordination et de la coopération internationales). La portée des décisions prises lors de la réunion du G20 à Londres, en avril 2009, n’est pas négligeable. Les gouvernements des économies les plus influentes de la planète se sont mis d’accord pour favoriser une régulation mondiale de la finance. Les premières réformes ont été décidées, notamment aux Etats-Unis, avec la création d’un Conseil de surveillance des services financiers et la mission de supervision des institutions financières américaines confiée à la Réserve fédérale (Fed).

Les nouveaux enjeux de la mondialisationLa revue internationale et stratégiqueJacques Sapir

La crise financière et économique a conduit à une nouvelle distribution des pouvoirs à l’échelle mondiale. Certains acteurs voient leur rôle s’affirmer, c’est le cas de l’Etat et de certaines organisations internationales comme le Fonds monétaire international (FMI) qui a récemment été doté de moyens supplémentaires. Si l’hégémonie américaine reste, selon l’auteur, d’actualité, le poids relatif des Etats-Unis a diminué au profit d’économies émergentes qui disposent de marchés intérieurs considérables comme la Chine. Les risques inflationnistes et bancaires ont par ailleurs de nouveau attiré l’attention sur l’importance de la politique monétaire qui devrait redevenir un instrument privilégié de la politique économique.

« La vraie relance, c’est le développement du commerce international »Les EchosEntretien avec Pascal Lamy

Au moment où les idées protectionnistes semblent retrouver les faveurs d’un certain nombre de décideurs politiques, le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, cherche plus que jamais à convaincre les Etats du bien-fondé du commerce interna-tional. Selon lui, ce dernier est « le seul moyen de soutenir la croissance «. L’OMC doit également se montrer rassurante concernant la question de l’ouverture des économies à laquelle est souvent associé le processus de dérégulation des marchés. Quoi qu’il en soit, Pascal Lamy affirme qu’un recul de la mondialisation n’est pas envisageable tant que l’efficience technologique continuera d’inciter les entreprises à internationali-ser certaines phases de leur production. Il estime toutefois que l’instauration de nouveaux rapports de force, tant économiques que politiques, sont à attendre de la crise économique mondiale.

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PAR ZONES GÉOGRAPHIQUESLa politique étrangère, de sécurité et de défense de l’Union européenne Fabien Terpan - La Documentation française

2010, Dila, coll. « Réflexe Europe », 120 p., 12 € ISBN : 978-2-11-00074560 Réf. : 97821100074560http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110074560/index.shtml

Avec la déclaration de Laeken en 2001, la politique étrangère de sécurité et de défense (PESD) est de-venue la composante opérationnelle de la PESC, avec pour but d’agir pour la résolution de crises, avec des moyens opérationnels, civils et militaires. Avec l’entrée en vigueur au 1er décembre 2009 du traité de Lisbonne, la politique étrangère de sécurité et de défense (PESD) devient la politique de sécurité et de défense commune (PSDC).Puissance économique avérée, l’Union européenne a plus de difficultés à s’imposer comme une puis-sance politique internationale. Si ses politiques extérieures - commerciale, relations avec les orga-nisations internationales, aides au développement ou humanitaire - sont décidées selon la méthode communautaire, (La Commission et le Parlement y jouent un rôle important) sa politique étrangère, la PESC qui inclut le domaine de la défense continue de relever de la politique intergouvernementale (le Conseil européen est le principal décideur et le principe de l’unanimité prévaut). C’est un domaine où les intérêts nationaux prévalent, où des contradictions se révèlent souvent entre l’appartenance à l’OTAN et une position indépendante.Après un rappel historique de la politique étrangère, de sécurité et de défense et de sa mise en œuvre, l’ouvrage s’attache à décrire ses réalisations réalisées au cours de la décennie écoulée.

Livre blanc sur la politique étrangère et européenne de la France : 2008-2020Sous la présidence d’Alain Juppé et de Louis Schweitzer

Ministère des Affaires étrangères et européennes2008, La Documentation française, 224 p. 14 € ISBN : 978-2-11-007297-9 Réf. 9782110072979http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110072979/index.shtml

Fil directeur pour l’action extérieure de l’État dans les douze ans à venirQuelles missions la France doit-elle assigner à son action extérieure dans un monde caractérisé par une interdépen-dance et une complexité croissantes ? Comment adapter la stratégie diplomatique aux réalités d’aujourd’hui et de demain ? Comment concilier les ambitions internationales de la France et de l’Europe, les impératifs de la réforme et les contraintes budgétaires ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles répond ce Livre blanc. Ces travaux sont le fruit de réflexions d’une commission indépendante composée de parlementaires, de représentants du monde des affaires et de la société civile, d’universitaires et de chercheurs, de diplomates et de hauts fonctionnaires. Le Livre blanc a aussi été enrichi de nombreuses contributions extérieures, françaises et étrangères. Son but est de servir de fil directeur et de base de propositions aux efforts de modernisation de l’action extérieure de l’État dans les douze ans à venir. Il concernera tous ceux qui souhaitent mieux comprendre l’environnement européen et international de la France et le rôle qu’elle aspire à jouer en Europe et dans le monde. Réalisé à la demande du Président de la République et du Premier ministre, sous la direction d’Alain Juppé , ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères ainsi que de Louis Schweitzer, président de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, il a été remis en juillet 2008 à Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes.

L’Afrique en mouvementQuestions internationales n° 33, septembre-octobre 2008, 128 p. 9,80 € Réf. 3303331600336http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303331600336/index.shtml

Ouverture : Europe-Afrique : deux continents qui s’éloignent (Serge Sur)- Des sociétés en mutation (Roland Pourtier)- L’Afrique au cœur d’une rivalité mondiale (François Lafargue)- Une relation de voisinage partenariale avec l’Union européenne (Nathalie Delapalme)- De nouveaux modes de règlement des conflits (Roland Marchal)- Enjeux et paradoxes de la démocratie en Afrique (Richard Banégas)- Les nouvelles dynamiques économiques (Guillaume Fine)- Un développement en dehors de la mondialisation ? (Philippe Hugon)* Les encadrés du dossier- L’Afrique depuis 1945 : éléments chronologiques (Pauline Clément)- La santé en Afrique subsaharienne : quels enjeux, quels progrès ? (Annabel Desgrées du Loû)- Le pétrole africain au cœur des convoitises internationales (Philippe Copinschi)- De la Françafrique à l’Eurafrique. Les débats nés du discours de Nicolas Sarkozyà Dakar (Yves Gounin)- La consolidation de la paix : une synergie entre Nations Unies et pays africains (Pauline Clément)- De l’Union africaine à la création des États-Unis d’Afrique. La question de l’intégration du continent (Moussa Cissé)- ONG, image et transparence. À la recherche de l’idéal perdu (Marc-Antoine Pérouse de Montclos)- L’Afrique en marche ? (Guy Feuer)

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Questions européennes- Les conséquences institutionnelles et politiques du «non» irlandais au traité de Lisbonne (Jean-Luc Sauron)

Regards sur le monde- Liban, un équilibre précaire (Élizabeth Picard)- La construction des murs, ou la mondialisation à rebours (Alexandra Novosseloff et Frank Neisse)- Les murs en droit international (Loïc Simonet)

Actualités de Questions internationales- Les enjeux de l’élection présidentielle américaine. Entretien avec Anne Deysine

Les portraits de Questions internationales- Romain Gary : un diplomate non conformiste (Paul Dahan)

Autour de « l’Atlantique noir » : une polyphonie de perspectivesSous la dir. de Carlos Agudelo, Capucine Boidin, Livio Sansone

Institut des hautes études de l’Amérique latine (IHEAL)2009, IHEAL, coll. “ Travaux et mémoires ”, 222 p., ill. 19 €ISBN : 978-2-915310-93-1 Réf. 9782915310931http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782915310931/index.shtml

Cette notion géo-historique, forgée par le sociologue anglais Paul Gilroy au début des années 1990, a doté l’anthropologie des sociétés et des cultures afro-américaines d’objets, de problématiques et de cadres théoriques nouveaux. Elle étudie les productions culturelles afro-américaines en évitant le piège des oppositions binaires (essentialisme/anti-essentialisme, tradition/modernité) et dessine les routes maritimes de la terreur esclavagiste comme étant une dimension consubstantielle de la modernité. Ré-

vélant l’océan Atlantique comme lieu de circulation, de création et de résistance culturelle, l’ouvrage de Gilroy est rapidement devenu un classique des sciences sociales, discuté dans plusieurs pays, langues et disciplines.Comment historiens, anthropologues, géographes ou sociologues d’Amérique latine, d’Afrique et d’Europe se sont-ils approprié la démarche et les problématiques de l’Atlantique noir ? En quoi les perspectives ouvertes par cette approche novatrice ont-elles transformé la manière de penser les relations entre les trois continents ? C’est à ces questions qu’entend répondre cet ouvrage, qui offre une polyphonie d’échos des travaux de Paul Gilroy et en atteste l’impact dans la pratique des sciences sociales en ce début de XXIe siècle.

Chine-EuropeMonde chinois n° 20, Hiver 2009-2010, 136 p., ill., 20 € ISBN : 978-2-916722-80-1 Réf. : 9782916722801http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782916722801/index.shtml

- L’Union européenne, un bon partenaire (Karine Lisbonne-de-Vergeron)- « Un bon partenaire est un partenaire ordonné » (Jean-Pierre Raffarin)- Échanges fructueux entre deux civilisations (Kong Quan)- Les relations UE-Chine : l’Europe face à ses divisions- Vers une coopération sino-européenne [...] (Song Zhe)- Plaidoyer pour une formation des élites [...] (Emmanuel Lincot)- La construction européenne peut-elle inspirer la Chine ? (Chen Yan)

- Sécurité énergétique chinoise [...] (Michal Meidan)- Chine-Afrique, une approche sans conditions (Ana Maria Gomez)- Pour une rencontre transculturelle (Yu Shuo)Questions de Chine- L’agriculture chinoise au milieu du gué (Mélanie Kuhn, Thierry Pouch)- La prostitution en Chine : une réalité sociale (Mélissa Desrochers)- Cimetières du maoïsme (Francis Deron)- Chine-Brésil : une alliance fragile (Patrck Howlett-Martin)

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VIENNENT DE PARAÎTRE AUX ÉDITIONS DE LA DOCUMENTATION FRANÇAISE

Violences et sécurité à l’école N°363 août-septembre 2010La Documentation françaiseRegards sur l’actualité7,80 € Année d’édition : 2010Réf. : 330333260363388 pages, 16x24 cmISSN : 0337-7091

Premier emploi. Quels sont mes droits ? (4ème édition)Ministère du travail, des relations sociales et de la solidaritéLes indispensables jeunes8 € Année d’édition : 2010Réf. : 9782110081841232 pages, 10,7x18 cmISBN : 978-2-11-008184-1

Rapport du médiateur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, année 2009Humaniser les approches. Juin 2010Ministère de l’éducation nationale10 € Année d’édition : 2010Réf. : 9782110081742144 pages, 16x24 cmISBN : 978-2-11-008174-2

Espaces ouverts au public au 29 Quai Voltaire – 75344 Paris cedex 07

La librairie Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 9h à 18h, et le jeudi jusqu’à 19h

Le Centre de documentation Le centre Europe direct, labellisé par la Commission européenne L’espace de consultation des fonds des Journaux officiels et de la Documentation française Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 10h à 18hStandard : 01 40 15 70 00

Plus d’infos sur www.dila.premier-ministre.fr

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