pwp ars 2012
DESCRIPTION
Diaporama intégral de la journée.TRANSCRIPT
Ouverture de la journée
Jean-Christophe PAILLE Directeur Général de l’ARS
Joëlle BARAT Vice Présidente du Conseil Régional Déléguée à la Santé et au Handicap
Benoit HURE Président du Conseil Général
Histoire Droit Statistiques
Bénédicte de VILLERS Docteur en philosophie,
Chercheuse en anthropologie de la communication.
Université de Liège
Didier VERNAY Médecin neurologue au CHU de Clermont-Ferrand,
Responsable du Diplôme Universitaire de Relation d’Aide par la Médiation Animale
Olivier BAUD Médecin hygiéniste infectiologue,
Coordonateur de l’ARLIN Auvergne
ARS Champagnes-Ardennes-Fondation A et P Sommer - ANFH
« La médiation animale : une ressource thérapeutique, pédagogique et
sociale »
« Des relations qui font lien »
B. De Villers
Dr en philosophie
Chercheuse en anthropologie de la communication homme/animal à l’Université
de Liège (Belgique)
Introduction
Mise en contexte de la médiation animale :
Présence d’animaux auprès des humains =
phénomène transculturel et transhistorique
Fonctions diverses
Motivations humaines variées
Points de vue sur la domestication
Interprétation moderne
« L’utilité » des animaux = un principe
explicatif insuffisant
Les liens sociaux, affectifs et émotionnels
entre humains et animaux au fondement de
toute autre forme de rapports
Recherches actuelles:
Une attention portée sur :
Les liens sociaux qui relient humains et animaux
Modalités de présence animales propres
Compétences relationnelles particulières des
animaux
Exemples
Capacités sociales et cognitives des chiens (cf.
Hare & Tomasello, 2002)
Recherches actuelles (suite)
Les « communautrés hybrides » (Br. Latour)
Ce que les animaux font et font faire aux
humains
La médiation animale au sens large : un
moyen de penser autrement la technique
Les animaux dans les soins
Multiplicité des pratiques
Multiplicité des animaux mis à contribution
Multiplicité des objectifs poursuivis
L’animal-assistant
L’animal de médiation
Au cœur de la médiation : des enjeux
sociaux, affectifs et émotionnels
Boris Levinson (1961): le chien « co-
thérapeute »
Samuel et Elisabeth Corson (1975): une
expérience en institution psychiatrique
Ange Condoret (1978): des animaux à l’école
Enjeux épistémologiques de la médiation
animale
1) Distinguer :
L’animal dans le développement de l’enfant
L’animal au cœur d’une relation
thérapeutique
L’animal dans des dispositifs collectifs et
sociaux
Enjeux épistémologiques de la médiation
animale (suite)
2) Nommer des pratiques :
exemples
hippo ou équithérapie, zoothérapie, thérapie
facilitée, assistée, médiatisée par l’animal
Enjeux épistémologiques de la médiation
animale (suite)
3) Difficulté de discerner « ce qui » est
thérapeutique dans les relations aux animaux
(cf. Servais et Millot, 2003)
Les années 1985-2000:
prégnance d’un modèle « pharmacologique »
pour comprendre ces relations
Nouvelles perspectives, nouvelles
recherches
Depuis les années 2000:
Les praticiens prennent la parole
Des animaux sujets, acteurs, authentiques partenaires dans les relations
Nouveaux modèles de compréhension des interactions homme/animal
Vers une compréhension « ensembliste » des relations et des situations
Nouvelles perspectives, nouvelles
recherches (suite)
Retour sur l’expérience des époux Corson en
milieu psychiatrique
Des changements dans « toute l’unité »
Soignants et soignés :
dans des modalités relationnelles nouvelles
un regard « oblique » vers l’animal = un moyen
de sortir d’une relation duelle, de face à face
Nouvelles perspectives, nouvelles
recherches (suite)
À propos de la spécificité de la présence
canine (A. Piette)
Question finale :
La présence canine serait-elle révélatrice d’une
singularité humaine ?
fin
Je vous remercie pour votre attention
Histoire
Droit
Statistiques Bénédicte de VILLERS Docteur en philosophie,
Chercheuse en anthropologie de la communication.
Université de Liège
Didier VERNAY Médecin neurologue au CHU de Clermont-Ferrand,
Responsable du Diplôme Universitaire de Relation d’Aide par la Médiation Animale
Olivier BAUD Médecin hygiéniste infectiologue,
Coordonateur de l’ARLIN Auvergne
Médiation Animale :
le point de vue des acteurs
Didier Vernay
Neurologue - Sc MPR
CHU de Clermont-Fd
responsable pédagogique du DU RAMA
président de l’association Licorne & Phénix
Attention, faute de
réglementation, la
médiation animale
nécessite une posture
éthique réfléchie.
C’est nécessaire mais
pas suffisant, mais
d’abord ne pas les
stresser
espace
temps
sens
Pièges & enjeux :
- Amalgame affectif / technique
- pouvoir ?
- reconnaissance ?
- argent ?
- sexe ?
L’intervenant en médiation animale :
à la recherche du positionnement « juste »
L’intervenant à la rencontre
des autres acteurs de la médiation animale
Mehdi Tafti,
neurophysiologiste, à l'université de Genève.
Schéma descriptif du cerveau tri-tunique d'après Paul D. Mac Lean / Modèle d'état central fluctuant Jean-Didier Vincent
400 M d'années
« cerveau reptilien »
Contrôle des instincts et comportements
fondamentaux / survie
Immédiateté
Poissons, batraciens, reptiles . . . .
Asservissement au déterminisme des interactions programme
génétique / environnement
Corps / environnement
Absence :
- d’homéothermie
- de sommeil paradoxal
Schéma descriptif du cerveau tri-tunique d'après Paul D. Mac Lean / Modèle d'état central fluctuant Jean-Didier Vincent
400 M d'années
« cerveau reptilien »
Contrôle des instincts et comportements
fondamentaux / survie
Immédiateté
Oiseaux,, mammifères
Modulation des interactions programme génétique / environnement
« empathie » émotionnelle et cognitive
Corps – émotions / environnement
65 M d'années *
« système limbique »
Émotions, motivation
« intelligence affective »
« esprit de l’espèce »
Homéothermie
sommeil paradoxal * Dinosaures ?
Schéma descriptif du cerveau tri-tunique d'après Paul D. Mac Lean / Modèle d'état central fluctuant Jean-Didier Vincent
400 M d'années
« cerveau reptilien »
Contrôle des instincts et comportements
fondamentaux / survie
Immédiateté
65 M d'années
« système limbique »
Émotions, motivation
« intelligence affective »
« esprit de l’espèce »
Néocortex : « re - présentation du monde », théorisation . … conscience
corps
émotions
cognition
J’en vois qui fonctionnent au
niveau sous-cortical
Ils doivent stresser . . .
.
espace
temps
sens
Intervenant
Animal
Bénéficiaire
Médiation Animale = rencontre de 3
« Umwelts »
cognition
émotions
corps Intervenant
Bénéficiaire
Animal
Si l’on ne nomme pas
correctement les choses, alors on
ajoute à la souffrance du monde
Albert Camus
Histoire Droit Statistiques
Bénédicte de VILLERS Docteur en philosophie,
Chercheuse en anthropologie de la communication.
Université de Liège
Didier VERNAY Médecin neurologue au CHU de Clermont-Ferrand,
Responsable du Diplôme Universitaire de Relation d’Aide par la Médiation Animale
Olivier BAUD Médecin hygiéniste infectiologue,
Coordonateur de l’ARLIN Auvergne
Protocole pour contrôler la transmission d’infection
impliquant l’animal
Dr Olivier Baud
ARLIN Auvergne
Hygiène Hospitalière - CHU Clermont-Ferrand
Avec la collaboration du Dr Annie Treyve CCLIN Sud-Est
Risques infectieux liés à l’homme
– Barrières naturelles • État cutané / respiratoire
(sonde / cathéter / trachéotomie)
– Immunodépression • Maladie immunosuppressive
• Traitement immunosuppresseur
• Âges extrêmes
– Comportement • Troubles cognitifs
• Mesures d’hygiène
Risques infectieux liés à l’animal
– Comportement / Type d’animal / Éducation
– Alimentation
– Hygiène
– Vaccination
– Environnement
Risques infectieux liés au germe
– Infectiosité / Pouvoir infectant
• Dose infectante
• Capacité à rompre les barrières
– Pathogénicité / Capacité à induire une infection
• Germe commensal, germe opportuniste
• Pathogène obligatoire
– Virulence / Gravité de l’infection
• Infection bénigne : dermatophytose
• Infection mortelle : la rage
Transmission suite à un traumatisme
• Morsure
– Pasteurellose : (Pasteurella multocida) commensal des voies aériennes des vertébrés. Contamination par inoculation. Infection locale, locorégionale, systémique.
• Griffure
– Maladie des griffes du chat (Bartonella henselae) lymphoréticulose bénigne d’inoculation. Adénite, parfois endocardite ou infection neuroméningée.
Transmission par ingestion
• Campylobacter – Campylobacter jejuni : chiens et chats porteurs
asymptomatiques. Responsable de diarrhée fébrile parfois sanglante chez l’homme.
• Toxoplasmose – Toxoplama gondii : infection le
plus souvent asymptomatique.
Danger pour les femmes enceintes
et immunodéprimées.
Transmission par inhalation
• Tuberculose :
– Mycobacterium tuberculosis : l’Homme contamine le chien ou le chat qui, à son tour, peut contaminer l’Homme.
– Mycobacterium bovis : contamination de l’animal par gouttelettes.
Transmission transcutanée ou transmuqueuse
• Leptospirose – Leptospira canicola : excrété dans les urines de
l’animal malade. Contamination de l’homme lors de contact cutané ou muqueux avec les urines contaminées.
• Teignes – Microsporum canis : les chatons sont porteurs
sains ou peu symptomatiques. Contact direct entre enfant et chat. Teigne tondante avec grandes plaques d’alopécie.
Transmission par contact
• Bactéries multirésistantes aux antibiotiques Entérobactéries, S. aureus, Enterococcus faecium/faecalis
– Portage muqueux : transmission par léchage morsure
– Portage sur le pelage : transmission par contact
– Portage sur les pattes : transmission par contact
– Portage digestif
Bruno B. Chomel and Ben Sun Emerging Infectious Diseases Vol. 17, No. 2, February 2011
Clinical Infectious Diseases 2003; 36:e26–8
Un homme de 48 ans, diabétique et insuf rénal chronique, présente un infection de moignon. On retrouve un portage au même germe MRSA. Plusieurs tentatives de décontamination n’empêchent pas une persistance du portage. Sa femme, transplantée rénale, est alors hospitalisée pour une cellulite à MRSA. Leur dalmatien de 18 mois est alors prélevé et retrouvé avec un portage nasal de MRSA. L’interrogatoire note que les propriétaires de l’animal partagent leur lit avec le chien, et que le chien leur lèche régulièrement le visage …
S.L. Lefebvre, J.S. Weese doi:10.1016/j.jhin.2009.02.019
• Recherche de portage MRSA et C. difficile chez 26 animaux avant et après visite en IUC et SLD.
• Un animal porteur de Clostridium difficile.
• Un animal porteur de MRSA.
• Animaux montant sur les lits, donnant la patte et pratiquant le léchage.
1. Un établissement de santé ne devrait en aucun cas utiliser des « nouveaux animaux de compagnie » pour des fins de zoothérapie à cause du risque élevé de zoonose.
2. On doit s’assurer que tous les animaux de compagnie sont en santé, bien dressés et qu’ils sont adéquatement vaccinés.
3. L’établissement de santé devra identifier les zones où les animaux ne pourront pas accéder. 4. L’animal ne doit jamais venir en contact avec une peau qui n’est pas saine (plaies, sites
chirurgicaux). 5. Le personnel hospitalier devra se conformer aux pratiques préventives de bases et aux
précautions de contact pour nettoyer un endroit de l’établissement contaminé par les excréments ou les excrétions d’un animal (selles, urines, sang, vomissure ou autres excrétions).
6. Toute personne qui a eu des contacts avec un animal, avec ses selles ou son urine devra effectuer un lavage adéquat des mains en utilisant de l’eau et du savon ou un agent antiseptique.
7. La formation du personnel est également une mesure importante pour réduire le risque de zoonose.
8. Les établissements de santé devraient également se doter d’une politique concernant la zoothérapie. Cette politique spécifierait entre autres les conditions dans lesquelles un animal peut fréquenter l’établissement. De plus, toutes les mesures préventives qui viennent d’être énoncées pourraient être reprises dans cette politique.
• 201 Hôpitaux sur 223 autorisent l’accès des animaux.
• Les services de soins aigus acceptent 5x moins les animaux que les autres services.
• 20% des propriétaires de chien ne font pas de contrôle infectieux.
• 73% des propriétaires de chien les autorisent à monter sur le lit des patients et 79% les autorisent à lécher les patients.
• 41% des propriétaires ne sont pas capables de citer au moins une zoonose.
Infection control and hospital epidemiology july 2006, vol. 27, no. 7
Characteristics of Programs Involving Canine Visitation of Hospitalized People in Ontario Sandra L. Lefebvre, DVM; David Waltner-Toews, DVM, PhD; Andrew Peregrine, PhD, Diplomate EVPC, MRCVS; Richard Reid-Smith, DVM, DVSc; Leslie Hodge, MSc; J. Scott Weese, DVM, DVSc, Diplomate ACVIM
Remerciements particuliers
• Au Dr Annie Treyve qui sans relâche m’a transmis pas moins d’une 50aine de publications récentes sur le sujet.
• Au Dr Didier Vernay qui m’associe à cette démarche d’intégration des animaux en milieu hospitalier, avec le dynamisme et l’implication personnelle qu’on lui connait.
Histoire Droit Statistiques
Robert KOHLER Directeur de la maison de retraite La Roselière
à Kunheim
Boris ALBRECHT Directeur de la Fondation A et P SOMMER
Approche managériale de la présence animale
en maison de retraite
Une approche humaniste
Robert KOHLER
Châlons-en-Champagne 13 septembre 2012
Pourquoi j’ai introduit Passion?
Une proposition d’un membre du Conseil d’administration.
Le chien fait surgir spontanément des sentiments d’affectivité, de sensibilité et d’attachement.
Mais, le chien attise des craintes pour un directeur.
C’est une gestion de projet qui combat « la mort des résidants, et la routine des personnels »
Combler un manque d’affection qui fait défaut dans les maisons de retraite
Problématique
Est-il possible de définir
ou de concevoir une
place pour l’animal dans
une institution ?
Avec quels moyens ?
Selon quelle méthode ?
Pour quels objectifs ?
avec Marie-Claude LEBRET Shéma universel servant à poser des
questions sur tous les sujets possibles –
Ars magna sciendi, Amsterdam, 1669.
Quelques aspects… pour
crédibiliser une démarche
• La présence animale dans les maisons
de retraite en France
• Des questions juridiques
• La gestion des risques
• Un cahier des charges
Pour toutes questions 676 pages
Un fil conducteur unit tout
ce travail :
C’est l’usager
À la lumière:
Chien
référent
Bénéficiaire
Les institutions = lieux de vie
Une nouvelle culture basée sur le lien social
Les besoins physiologiques et les besoins de se réaliser (Maslow)
AMP
La vie et l’épanouissement des résidants
Donner du sens
Désir et plaisir
Des « passions ordinaires »
La présence animale dans les
maisons de retraite en France
• 2 études
– 2005
– 2010
– sous l’égide de la Fondation Pierre
et Adrienne SOMMER
Le nombre d’EHPAD en France
La présence animale dans les
maisons de retraite en France
La présence animale dans les
maisons de retraite en France
Taux de possession par espèces animales
Proportion des espèces animales
dans les 2 408 établissements ayant une
présence permanente d’animaux
La présence animale dans les
maisons de retraite en France
Présence de chiens dans les maisons de
retraite (en nombre)
La présence animale dans les
maisons de retraite en France
Chiens, chats oiseaux et autres…
Taille moyenne des structures et
présence animale permanente
Le contrôle des animaux
Etablissements
privés
Etablissements
publics Total
Animaux sous le
contrôle de
l’établissement
765 665 1 430
Animaux sous le
contrôle du résident 450 229 679
Le taux de possession des usagers
Etablissements publics 6,29%
Etablissements de Sécurité
Sociale 7,69%
Etablissements à but non
lucratif 7,24%
Etablissements
commerciaux 15,94%
Taux de possession animale des usagers selon
les catégories d’établissement
EHPAD avec présence permanente
et/ou occasionnelle
Capacités moyennes des établissements avec
animaux en 2010
5.426 ?
Evolution en 2005 et 2010
Type d’animaux Nombre en
2005
Nombre en
2010 Différentiel
Chiens 772 765 -7
Chats 1 035 1 421 +386
Oiseaux 610 580 -30
Aquariums
(poissons) 387 487 +100
Autres 515 576 +61
Evolution de la présence animale permanente dans les maisons de
retraite entre 2005 et 2010
Evolution en 2005 et 2010
Evolution de la présence animale dans les maisons de retraite entre 2005 et 2010
Des questions juridiques
• Droit à la possession animale
• Droit de l’animal
• Présence animale en milieu
institutionnel
• L’utilisateur
• L’animal, source de responsabilité
Code d’Hammurabi
1730 av. J.C.
Droit à la possession
en institution
• Déclaration des droits de l’homme et
du citoyen du 26 août 1789
• L’arrêté du 26 avril 1999
• Loi du 2 janvier 2002
• Loi du 11 février 2005
• Des droits émergents
Le droit à la présence animale en
milieu institutionnel
• L’accueil des animaux à l’hôpital
• L’accueil des animaux dans le secteur
médico-social
• Une interprétation laissée au libre choix du
directeur
Vers un changement du statut
juridique de l’animal
• Le lien d’affection
• L’animal considéré comme un être
psychologiquement sensible
• La réparation du préjudice moral
• L’animal aux confins du droit de la famille
• Vers une protection de l’être aimé
• Le chien – prothèse vivante
L’utilisateur
• Le concept de faute
• La notion de responsabilité
• La responsabilité de l’établissement
• La responsabilité des bénévoles
préposés
L’animal, source de responsabilité
• La responsabilité civile du fait du
chien
• La responsabilité pénale du fait du
chien
• Les soins courants
Le contexte juridique
• Des fondements financiers
• Le principe de précaution
• La présomption de faute
• L’évolution (favorable au patient)
Une responsabilité préventive
- Appropriation des outils institutionnels
issus du droit
- L’information des usagers
- Les entretiens d’admission
- Le livret d’accueil
- Le règlement de fonctionnement
- Le contrat de séjour
La réparation des dommages
- La nature des préjudices
- Les assurances
La gestion des risques
Il est nécessaire de comprendre l’animal
• Outil thérapeutique
• Un volet d’éthologie indispensable
• Il faut pouvoir expliquer les échecs et les
réussites
La gestion des risques
Une approche identique
aux autres activités
sanitaires
Les désagréments induits par la
présence animale
Les aspects humains
• Les aspects hygiéniques
• Les salissures et les déjections
• Les morsures et griffures
• Les allergies
• Les nuisances sonores et olfactives
• Les contre indications
• L’hospitalisation, l’aggravation de la dépendance
ou le décès du maître
• L’intolérance des résidents
• Les aspects médicaux
Les aspects vétérinaires
• Les zoonoses
• Les personnes à risques
• Les mesures préventives
Les événements indésirables
Diagramme de Reason, trajectoire et niveaux de défense
Les facteurs contributifs
Répartition des facteurs contributifs des événements indésirables
évitables identifiés pendant l'hospitalisation
L’émergence de la gestion
des risques
• Droit du patient à la sécurité sanitaire • loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la
qualité du système de santé rénovant le secteur social et
médico-social
• L’hôpital tétanisé par le risque
• Le contexte de la gestion des risques
sanitaires
• Perception du risque
• Par le promoteur
• Par les acteurs institutionnels
• Par l’usager et les familles
La métrologie du risque
L’indice de criticité
C = P x O x G
Criticité = Pondération x fréquence d’Occurrence x Gravité
Le risque peut se mesurer
Indice de Gravité
Indice d’Occurrence
Indice de pondération
• Echelle de gravité
• 1 Sans impact
• 2 Faible
• 3 Moyen
• 4 Fort
Cas d’une infection nosocomiale:
Gravité = 4
Occurrence = 2
Pondération = 4
Criticité = G x O x P
= 4 x 2 x 4 = 32
Méthode des « 5 m »
• L’usager (dans l’industrie – la matière)
• La méthode
• Le matériel
• Le milieu
• La main d’oeuvre
L’usager
L’usager
Les principaux risques des AAA
Le diagramme causes-effets
Diagramme causes effets
Le protocole de nos chiens
• Contenu du protocole (Prévention du risque infectieux)
- Zones de circulation du
chien
- Entretien des locaux
- Soins du chien (vétérinaire, corporel,
alimentation…)
- Fiche de progrès
La construction d’indicateurs
Evaluation qualitative
Items / évaluation
chiffrée 1 2 3 4
Compréhension verbale Normale --- perturbée Indicible
Attention/concentration Satisfaisante Labile Difficile à
soutenir
Difficiles à
évaluer
Mémoire immédiate Bonne Limitée Fluctuante Difficile à évaluer
Capacité d’initiatives Bonne Limitée Fluctuante Difficiles à
évaluer
Production verbale Normale --- Perturbée Indicible
Orientation spatiale Bonne Limitée Fluctuante Difficile à évaluer
Mémoire ancienne Bonne Limitée Fluctuante Difficile à évaluer
Orientation temporelle Bonne Limitée Fluctuante Difficile à évaluer
Raisonnement/jugement Bon Limité Fluctuant Difficile à évaluer
Capacité insertion groupe Bonne Limitée Fluctuante Difficile à évaluer
Animal fomentateur du
geste Bon Limitée Fluctuant Difficile à évaluer
L’évaluation qualitative - radar
La conception d’un cahier
des charges
Le cahier des charges
• 4 postulats
• Définitions des objectifs
• Indications des contraintes
• Outil de dialogue
• Gestion des risques
Définitions des objectifs
Indications des contraintes
Outil de dialogue
Gestion des risques
Les réflexions indispensables pour
l’accueil d’un chien
• Les aspects prioritaires
• La réussite dépend de la qualité du
projet
• Un emploi du temps pour le chien
• Un préalable : les chiens visiteurs
• Une programmation pluriannuelle
• La fin ou la suspension d’un projet
En conclusion
« Je trouve que l’intégration d’un chien collectif représente un intérêt
pour les résidents, et j’encourage ce type d’expérience qui se trouve
souvent freiné par une multiplication des interdits. Mais il faut que
l’encadrement du chien soit suffisant pour le respect des règles
d’hygiène et de sécurité. Dès lors que l’établissement a pris toutes
les mesures, tout devrait bien se passer. Il lui faut un maître et éviter
la dilution des responsabilités pour qu’il ne devienne pas le chien de
tout le monde et le chien de personne ».
M. Claude HERVIER
Directeur de la DDASS du Haut-Rhin
2002
« Prends-moi avec toi,
et de nos deux misères
nous ferons peut-être
une espèce de
bonheur !»
Charles Baudelaire
(1821-1867)
Spleen de Paris
Je vous remercie
de votre attention.
Histoire Droit Statistiques
Robert KOHLER Directeur de la maison de retraite La Roselière
à Kunheim
Boris ALBRECHT Directeur de la Fondation A et P SOMMER
Constats et perspectives de la Fondation
MEDIATION ANIMALE :
Focus 2012
ACTIONS EDUCATIVES
INFORMATION
MECENAT
• 6000 classes /an
• Centres de loisirs
• 800 références
• Aides à la recherche
• Colloques
• Film documentaire
• Prix
• 300 projets
• 2 millions d’€
LA FONDATION
PERSONNES AGEES
canidés 76%
divers 2%
équidés 6%
félidés 4%
Animaux de ferme 12%
2011 : 35% des demandes
2012 : 61% des demandes
PERSONNES HANDICAPEES
Chiens 25%
Chevaux, poneys
60%
Anes 9%
Ferme 6%
DIFFICULTES SOCIALES
2012 : 16 % des demandes
Chiens 57%
Chevaux, poneys
33%
Anes 5%
Ferme 5%
canidés 75%
équidés 25%
ENFANCE -ADOLESCENCE
2012 : 4% des demandes
LES COÛTS
EXEMPLE : MEDIATION PAR LE CHIEN
Frais vétérinaires = de 30 € à 1000 € ou +/an Nourriture = 25 € le sac de 3 kg Transports = véhicule adapté + 0.38cts du kms Box /abri/Pension = 10 à 15 €/jour Matériel (laisse, gamelles, brosse, agrès…) Assurance = 200 € /an Stages d’éducation canines
Formations, Transports, Assurance spécifique, Défraiements et ou salaire.
Compétences humaines et animalières,
Prévention,
S’informer et se former,
Travailler en synergie.
QUI PEUT INTERVENIR ?
En l’absence de cadre juridique,
il faut :
Travailleurs sociaux,
Infirmières, psychomotriciennes, kinésithérapeutes, médecins…
Psychologues,
Vétérinaires,
Éducateurs animaliers,
Directeurs d’établissements
• Milieu carcéral
• Réinsertion sociale (SDF…)
• Scolaire et parascolaire
• Aide aux personnes sourdes et épileptiques
• Auprès des personnes âgées
• Avec les personnes handicapées
• Avec l’enfance et l’adolescence en difficulté
EXPERIENCES EPROUVEES
DES INITIATIVES EN DEVENIR…
Merci de votre attention…
http://www.fondation-apsommer.org
Histoire Droit Statistiques
Robert KOHLER Directeur de la maison de retraite La Roselière
à Kunheim
Boris ALBRECHT Directeur de la Fondation A et P SOMMER
Jessie ANSORGE-JEUNIER Psychologue clinicienne, docteur en
psychopathologie
François BEAULIEU Educateur Technique Spécialisé, responsable
de la ferme pédagogique de l’IME des Isles - Auxerre
ETUDES
EVALUATIONS
EXPERIENCES
La médiation équine: un regard global
Jessie Ansorge-Jeunier
Colloque
La médiation animale: une ressource thérapeutique, pédagogique et sociale
Jeudi 13 septembre 2012
Châlons-en-Champagne
Les différentes pratiques en médiation équine
Médiation équine : ensemble de dispositifs utilisant le cheval et ses compétences spécifiques comme support de rééducation physique et/ou comme facilitateur des processus de symbolisation.
Intervention directe d’un praticien, dont le but est d’améliorer le potentiel physique, cognitif, psychosocial, affectif d’un individu.
• Equithérapie: toute action d’équitation à visée thérapeutique (physique ou psychique) On monte sur le cheval;
• Thérapie avec le cheval travail monté ou à pied près du cheval;
Ces deux types de médiation équine touchent une population souffrant de pathologies physiques et/ou de troubles psychiques, ou de difficultés ponctuelles nécessitant un travail complet à la fois sur les plans psychomoteur, social et affectif.
• Hippothérapie : rééducation fonctionnelle visant à maintenir, recouvrer ou développer en priorité les fonctions motrices On monte généralement sur le cheval.
Le contexte actuel
• Nécessité de diversifier les moyens de prise en charge, de proposer des
activités motivantes et stimulantes aux personnes souffrant d’un handicap psychique;
• Popularité, médiatisation, effet de mode? • Manque d’intérêt de la part de la communauté scientifique.
Enquête nationale:
• 103 établissements spécialisés en psychiatrie infanto-juvénile: Hôpitaux de jour (50%),Centres hospitaliers spécialisés (34%)
Expérience/ ancienneté de la médiation équine dans la PEC:
– Entre 1 an et 5 ans d’expérience: 19% – Entre 6 ans et 10 ans d’expérience: 14% – Entre 11 ans et 15 ans d’expérience: 23% – Entre 16 ans et 20 ans d’expérience: 13% – Entre 21 ans jusqu’à 45 ans d’expérience: 31%
Orientation des enfants vers la médiation équine:
– Dans 92% des cas, indication thérapeutique posée par l’équipe, avec prescription du médecin psychiatre responsable.
Répartition nationale des établissements ayant répondu
Cadres d’intervention
Les objectifs thérapeutiques généralement ciblés par la médiation équine
Résultats principaux
Selon cette enquête: L’intervention du cheval dans les dispositifs de soins en psychiatrie infanto
juvénile: • n’est pas récente en France • n’est pas un phénomène isolé • fait référence à une pratique plutôt homogène
Selon une étude longitudinale portant sur 23 enfants atteints de troubles
psychiques divers • Atteinte de la plupart des objectifs thérapeutiques ciblés par l’activité
avec des résultats visibles pendant et en dehors de la PEC, dès la première année de participation;
• Des résultats qui semblent cibler les troubles émotionnels, les troubles psychomoteurs et les difficultés de socialisation comme indications à privilégier;
• Des résultats contradictoires avec les autres études de ce type chez les enfants souffrant d’autisme.
- Améliorations moins observables - Absence/ émoussement de l’intérêt porté à l’animal et à l’ensemble
de l’activité.
Reconnaissance de la pratique et des praticiens
• Peu d’organismes proposent une formation adaptée*: – psychopathologie humaine, éléments de médecine; – éléments d’éthologie animale; – une mise en pratique.
• Pas de cadre juridique clair réglementant la pratique:
– Avantages: des pratiques innovantes, richesse des personnes « ressource »;
– Inconvénients: risque de pratiques inefficaces voire dangereuses.
• Des mesures de sécurité particulières;
• Présence obligatoire d’un moniteur d’équitation certifié pour le travail monté.
*Formation FENTAC: Fédération Nationale des Thérapies Avec le Cheval *Formation SFE: Société Française d’Equithérapie et *Formation Handi Cheval *D.U RAMA: Diplôme Universitaire « Relation d’Aide par la Médiation Animale »
Intérêts et limites
• Intérêts – Le cheval a l’avantage d’être à la fois assez facile d’accès et de pouvoir
être monté;
– Axes de travail variés s’adaptant à beaucoup de problématiques;
– Activité ludique;
– La médiation équine ne requiert pas un niveau de langage élaboré.
• Limites – Coûteux en moyens humains;
– Coûteux en moyens financiers;
– Nécessité de poursuivre les efforts d’évaluation.
Jessie ANSORGE-JEUNIER Psychologue clinicienne, docteur en
psychopathologie
François BEAULIEU Educateur Technique Spécialisé, responsable
de la ferme pédagogique de l’IME des Isles - Auxerre
ETUDES
EVALUATIONS
EXPERIENCES
La médiation animale à IME des Isles
Aspects tridimensionnels
Bien-être et expression
Ouverture sur l’extérieur
Support pour le mise en œuvre des Projets Individuels et des axes de travail institutionnels (exemple de la communication)
IME des Isles
• Individualisation de l’accompagnement : pas de programme standard appliqué à tous.
• Approche globale et transversale : PI : identité, motricité, communication, socialisation, autonomie…
• Dynamique d’ouverture vers différents courants théoriques et méthodologiques : à l’écart d’une position dogmatique.
• Prenant en compte le fait que les informations visuelles sont mieux traitées que le langage oral, un appui sur des indices visuels est favorisé : objets, pictogrammes, photos, mots écrits…
• L’expression orale sera envisagée de façon simplifiée :
consigne claire, précise sans contre sens possible.
Bien-être
Expression
Ouverture sur l’extérieur
Support pour le mise en œuvre:
• des Projets Individuels
•des axes de travail institutionnels
(exemple de la communication
Face aux difficultés à communiquer par le langage oral, utilisation de moyens de communication alternatifs et augmentatifs pour aider la personne à comprendre et se faire comprendre : exp. photos, picto, Makaton…
Makaton : signes / picto / mots
Application en classe :
• Face aux difficultés à traiter les informations de l’environnement (les organiser, les hiérarchiser) et les informations sensorielles, proposition d’une organisation qui permettent de mieux se repérer / circuler / se concentrer :
Des lignes de temps
Espace de travail :
Dans les espaces institutionnels : repérages des lieux
Repérages matérialisés sur le mobilier :
Tâches décomposées en étapes : présentation visuelle et organisée
Marie-Claude LEBRET Fondatrice d’Handi’Chiens, intervenante au
Diplôme Universitaire de Relation d’Aide par la Médiation Animale
Catherine CHANTREUX et Monique JAMINON
Educatrice spécialisée et Présidente de Bianca et Compagnie
Christophe MEDART et Ludovic MAZZIER
Cadre infirmier et éducateur spécialisé à l’hôpital Saint-Martin de Dave - BELGIQUE
ETUDES
EVALUATIONS
EXPERIENCES
Un chien d’assistance pour retrouver l’essentiel de la vie
Les chiens Handi’chiens
- Chien d’assistance pour personnes
handicapées : La majorité
- Chien d’assistance dit d’éveil
- Chien d’assistance dit
d’accompagnement social
L’importance des familles d’accueil Le pilier de la formation
Le chien d’éveil
Le chien d’accompagnement Social
Est confié à une équipe ou à un professionnel de la santé
intervenant dans un établissement sanitaire, social ou
médico-social au terme de plusieurs formations et d’un stage
de 7 jours de remise du chien.
Les qualités d’adaptabilité, d’animateur et de catalyseur
social du chien sont utilisées de même que les aspects
affectifs qu’il apporte tant individuellement que
collectivement.
Les Formations - Stage de 3 jours d’écriture de projet (intervention de plusieurs
professionnels travaillant avec un chien d’accompagnement social) à Alençon (61).
- Mise en forme du projet (objectifs, moyens humains, financiers, accord des décideurs).
- Si le projet est complet, participation des référents au stage de transmission du chien, à Kunheim (67), durée 7 jours.
- Formation de nouveaux personnels sur site après l’arrivée du chien.
- Suivi des équipes de référents par Handi’Chiens et nouvelle intervention si besoin ( le chien reste la propriété de l’association).
- Regroupements réguliers de tous les référents pour échanges des pratiques et développement d’un réseau.
Etablissements pouvant être concernés EHPAD-Foyer logement
Maison d’accueil Spécialisée (M.A.S.)
Foyer de vie – F.A.M.
Institut Médico Educatif (I.M.E)
Institut d’Education Motrice (I.E.M.)
Institut d’Education Sensorielle (I.D.E.S.)
Centre Educatif Renforcé (Association St François Xavier)
Associations de chiens visiteurs
Professionnels de la santé intervenant en établissement médico-social
(Psychologue, orthophoniste, ergothérapeute…..)
Centre de rééducation fonctionnelle
Centre psychothérapique (Hôpital de jour)
CHS
CCAS
…
La vie du chien dans
l’établissement
L’emploi du temps du chien est défini par les
référents et les équipes, il prévoit:
- Des périodes de libre circulation avec un
résident ou au milieu des résidents. C’est la
spontanéité, lors de ces temps informels.
- Des activités encadrées par les référents.
Au travers d’images, un nouveau paradigme
• Sur le plan moteur
• Sur le plan psychomoteur
• Sur le plan sensoriel
• Sur le plan de la communication et du langage
• Sur le plan de la compréhension et de l’élaboration de la pensée
• Sur le plan de la réactivation de la mémoire
• Sur le plan de l’ajustement des comportements
• Sur le plan de la vie affective et relationnelle
• Sur le plan de la responsabilisation
Sur le plan moteur
Sur le plan moteur
Sur le plan moteur
Sur le plan moteur
Sur le plan psychomoteur
Sur le plan psychomoteur
Sur le plan sensoriel
Sur le plan de la communication et du langage
Sur le plan de la compréhension et de l’élaboration de la pensée
Sur le plan de la compréhension et de
l’élaboration de la pensée
Utilisation de la cape sensorielle
Sur le plan de la compréhension et de l’élaboration
de la pensée
Sur le plan de la vie affective et relationnelle
Sur le plan de la vie affective et relationnelle
Des soins plus faciles
En maison d’accueil spécialisée
Formations-Evaluations-Bilans-Echanges
• Fiche d’évaluation à construire
• Bilan en réunion de synthèse
• Regroupement pour échange des pratiques avec Handi’chiens
• Formation sur site
• Pérennisation
Marie-Claude LEBRET Fondatrice d’Handi’Chiens, intervenante au
Diplôme Universitaire de Relation d’Aide par la Médiation Animale
Catherine CHANTREUX et Monique JAMINON
Educatrice spécialisée et Présidente de Bianca et Compagnie
Christophe MEDART et Ludovic MAZZIER
Cadre infirmier et éducateur spécialisé à l’hôpital Saint-Martin de Dave - BELGIQUE
ETUDES
EVALUATIONS
EXPERIENCES
Marie-Claude LEBRET Fondatrice d’Handi’Chiens, intervenante au
Diplôme Universitaire de Relation d’Aide par la Médiation Animale
Catherine CHANTREUX et Monique JAMINON
Educatrice spécialisée et Présidente de Bianca et Compagnie
Christophe MEDART et Ludovic MAZZIER
Cadre infirmier et éducateur spécialisé à l’hôpital Saint-Martin de Dave - BELGIQUE
ETUDES
EVALUATIONS
EXPERIENCES
Le projet Baltique:
Un projet de thérapie assistée par l’animal intégré dans les plans de soins destinés à une population
de patients psychotiques chroniques non stabilisés.
1) Présentation de l’unité de soins:
Unité de soins ouverte
Modèle communautaire intégratif
Plans de soins individualisés
2) Le projet Baltique
Origines du projet
Concept et volonté de départ: l’intégration de la T.A.A. dans les plans de soins.
Axes communautaires et individuels: démarche scientifique à partir des symptômes du patient et des 14 besoins fondamentaux selon Virginia Henderson.
Encadrement universitaire autour de chacun des pôles mis en jeu dans cette relation de soins triangulaire:
Le pôle soigné: encadrement de la faculté de psychologie de l’université
catholique de Louvain ( professeur René Zayan)
Le pôle animal: encadrement de la faculté de médecine vétérinaire de l’université de Namur ( professeur Claire Diederich)
Le pôle soignant: encadrement de la faculté d’anthropologie de la
communication de l’université de Liège ( professeur Véronique Servais)
UCL: pôle soigné
Ulg: pôle soignant FUNDP: pôle animal
Les autres partenaires autour de ce projet:
La région Wallonne: a permis l’engagement et le financement d’un éducateur spécialisé à temps plein sur le projet Baltique.
La firme Royal canin : nous apporte un soutien logistique, de communication et scientifique d’une importance capitale.
Le chanteur Renaud: Parrainage de cœur et soutien du projet par l’acceptation de sa part que l’on utilise ses mélodies et ses textes afin d’aider à porter nos témoignages.
Le R.C.B.A.: Le club de race du berger allemand de Belgique qui nous accueille chaque semaine dans ses installations pour que nous puissions intégrer les groupes de travail canin spécifique.
3) Le capital émotionnel
4) Le soutien du projet Baltique à la dynamique communautaire.
5) Le programme de travail spécifique pour chiens d’utilité publique: un soutien aux
plans de soins individuels.
a) Travail sur la gestion de l’agressivité et de l’impulsivité.
b) Travail sur la gestion des idées délirantes et sur la concentration
c) Travail sur le retrait social et l’affirmation de soi.
6) Le projet Baltique: une opportunité de soutien à l’ouverture sur soi même et vers
les autres.
a) Ouverture vers les autres: Chaque semaine, nos patients vont, accompagnés par les chiens du projet, rendre visite à des personnes plus âgées et à mobilité réduite en maison de repos. Cela les responsabilise fortement, valorise leur image d’eux-mêmes et crée des relations entre des personnes qui, sans ce projet et sans les chiens, ne se seraient probablement jamais rencontrées.
Ouverture sur soi même: Groupe d’expression organisé autour du thème de la présence des chiens dans l’unité de soins. Expression du
ressenti des patients par la réalisation d’un livre dans lequel ils se sont exprimés au travers de photos du quotidien qu’ils ont légendées avec
les textes de Renaud.
Merci pour votre attention.
Professeur Philippe GILLERY Président de la Conférence Régionale de Santé et de l’Autonomie de Champagne Ardenne
Jean GOURNAY Délégué Régional de l’Association Nationale pour la Formation permanente du personnel Hospitalier
Clôture de la journée