publiÉe mensuellement sous la direcnon di papus - … · lei doctrines matérialistes ontvécu....
TRANSCRIPT
PUBLIÉE MENSUELLEMENT SOUS LA DIRECnON DI
PAPUS I. U 0.0%<
------56 m. V LUME. 16 ...• ANN E
PARTIE
PARTIE PHILOSOPHIQUE
Lettres ma'tll'rl/l<:SAu pays desEludes chinoises.
97 il 1
101 à 1 AmelineanSédir.X...
PARTIE INITIATIQUE
(p. 163 à 1
1 ko à Zhora.
Tahl<'HU B('vuesel ,IIHII·lHltlx. - :'\ollvdles divel'sPs, - Ordrl' marlillisle. Livl'csrel;u,;.
Tont ce concerne la Rédaction et les Ecllanges doit être adressébOlll1evard MOlltmorellcy, à Paris. 690-50
- ABONNEMENTSI...IICln'MIRIE L
PAUlS 50. Chaussée-d'Antin, 50 ;:,:
Lei Doctrines matérialistes ont vécu.Elles ont voulu détruire les éternels sont
de la de la et de mais elles n'on1abouti vaines et stériles l1é'Ral:io'llS. Science eyn",rli_mentale a conduit les savants eu'll: dans le domaine desforces purement par et ladistance. résultats de propres lesMatérialistes en arrivent à les nier.L'Initiation est de cette renaissance §nUlfn",,_
liste dont les efforts tendent:Dana la à constituer la en aplplil1.u1mt la
méthode anciens aux découvertes des
s'adresse à
années sonl absolument
(lI:iti'ati:qu.e) contient lesétudes de
REIUIPCID, à une base solide il la Morale par laésotérisme caché au fond de tous les cultes.
Pl:dlollll!ophie, à sortir des méthodes méta-l sortir des purementunir dans uneet la et la
troisièmearticles aux lec:tellrsScience Occulte.L'Initiation du 15 au 20 de mois el
compte quatorze années d'existence.- Abonnement: 10 francspar an.
collections des deux
l'Initiation adhère au desociétés défendent contre
l'arbiitrllir,e, en et luttent contre les deuxfléaux et le sectarisme sous
toutes leurs formesEnfin l'Initiation
du de l'fInODo,tisme et de laconnus et en Orient et surtout dans
de toutes lesaucune. Elle
instruits dans
LES MOULAGES DE FORMES MATÉRIALISÉES
Il est peu aient dis-cussions que celle des obtenus soit par le
Aksak.off, soit
memblres et
l'eInpreilote en creuxêtre en
desa
d'o)tenlir desapparitiions sur
Du moment que dessaient
en même soitvenue aux decesA cet on a emlpl()yé
et les résultats obtenus à cesont à toutes mémoires. Mais la
photclgr,apllie soulevait encore des obiiecltioI1Sn'ont pas les
7
L'INITIATION
dans
mains dans Jes'iuels le poign1etbilité ou de sortie enimlPossibles, de ce à être reproduits
mêmes COfldiltiollS d'exl:>ériime:nts,tion.colonel de Rochas a fait avec J:::u:sapia PaJadiI1lo
du
orésenlter dans Ies1tluelsse
un mo'ulajl,'e nous avonsnous servira à établir la
curieux.Ce
mêmemène. Les
la du médiumexactement comme cela ,se serait prclduit
l'a{lpJlcatiIOn de la réelle sur du mastic. Deschleve:ux de femme encadraient ce et oe,rm.et-tent d'éliminer tout de suite d'un
serait venu se matérialiser et semodeler. Ouvrons ici une Les scC:ptiqlleset les peu au courant de ces ne
pas de dire que c'est le médium lui-déllla<:é pour le onem)-
AksakotT et les détails desdes faites par M. de Ro-
chas à suffiront à réduire à néant cestions enfantines.Nous avonsdemandé à notre ami R...
de en un naïf dessin la théorie donnéece fait.d'une sortie hors du
médium de son astral ousa forme sur la substance plslstique.
le s'est prclduit dans leEUtsapia t'ialalllfllo. Mais d'autres
lecas OelJV(mt
)
[gltL byCoog[e
LES PHÉNOMÈNES PSYCHIQl:ES ILLUSTRÉS 99.retlroduitdestraits tout de ceux du médium.La théorie admet que ce sont les « »eux-mêmes se ainsi. Sans nier cette
nous pouvons s'il n'existe.- pasd'autres du phénl)m,ène.Tous les occultistes savent que, dans ces
de le médium par son corpsextériorisé au niveau de la rate, la substance
dont va se servir comme d'une l'êtresubstance n'est en somme que le
moule formé par l'idée vivante constituantde la et le se résume à larecher,che de de cettedu cliché astral. Nous ne nions pasréeUelrnelot être la cause de ce Mais les eXJ>éri:en,cesprésen:tées, avec clichés à au vUliJgl't::>
par Donald Mac tendent à prouvermentalecrééedetoute le cerveau du médiumest de constituer une
Avant 1 aux '""' .....".''"' '''''.connaissait la théorie et la pnltiqlue
ces s'amusait à donner auxla forme traits des hommes
ques ce se faire en la créa-tion des clichés mentaux actionnant la force astraledu médium.On ne connaît peu
d'action de la humaIne et sa dYloalnicluetive. Le commandant démon-trer combienavoir d'action directe sur la
mellltaJe, mais réeUelnellt sc:ientifilQue
100 L'INITIATION
soit Il faut doncminutieuses
le cerveau dude la ma'térialisa-
selpr(lidulira:it ainsi entre le cerveau de la mèreet le corps astral du pour constituer
l'aplpari:tion de décédé.
sous lapar le
ab!.ohlmlelIt toute fraude
aussi être vrai pour une création demJl'tprillli'IPf'. et !'el(périrrlentation viendra seule àde toutes les d'une solutilon, nQn senti-
ces
, 1DANS L'ANCIENNE tGYPTE
PAR E. AMELINEAU
réOCIQUe àle double
des
valléeviendront se jUll:tat,oslerrerontpasdisiparaitre.en et voir ce nous en dirontments, sans avoir à nouslaquelle remontent ces monuments, car
tnl'lÎnllll"!I: pour les auPtc)lé:mé:es, comme il existaitau des Pyral1nid.es.
double naissait avec le corps, avec lecorps et à toutes actions faites par le
rep1réSieniteia Dans
Laissant de côté la o.l'rindlp prétlistori:qu.e, entronsde dans la Nous voyons
dèshabitants de la vallée du Nil CfC)va.ierlt
comme on l'aappielailent ka.
102 L'INITIATION
ces gfllneles "''''''''''',.'"''
par nous font assisterà la naissance d'un III.mère l'avait conçu du Dieu Râ en et elleétait venue le du Dieu. Assise
'l;ll1'lnr,rtiP sans faiblesse les dou-l'ellta:ntement, et les c'est-à-dire les
ac(:ouchleusies, se font passer de main en main leau lieu d'un seul eUes en
de même de même confor-lUiiUUII, de mêmes exactement semblables enun mot. Serait-ce donc que la reine eût donné leà deux ? Non; en même que
devait être son doubleest venu au monde. Il avecdans toutes les actions du fils de
le Pharaon livrera qUlelque!.-U1l1csont illustré son
quelque!i-UneS de ces gnlneles cérémonies que con-naissait le culte le double y seracar on le voit assistant à la bataille ou à la
haut d'une d'étendardsur le ka le ainsi fortclairement. la vie le corps, abandon·nait·elle aussi le double? La n'a pas encoreété résolue par ; mais il y Il dansune des oraisons que l'on récitait aux funérailles une
résout fort clairement le selonmoi. 11 y est dit que le corps a été embaumé etembandeletté par hommes de ce soin;mais que le double a été par la déesseTart en c'est-à-dire par la bandelette déi-
L'IDÉE D'AME DANS L'ANCIENNE ÉGYPTE
avec leà
fiée. donc le double a été soumis à la mc)miificatilon,dont 1'embandelettement le dernier terme, c'est
mort aussi avec le corps) comme il était néc'est était
l'irlnplllissaIlce causée la dissolution la vie.si nous la cause des
cérémonies funéraires en nous verrons faci-que ces cérémonies viennent confirmer
de la mort momentanée du double; car ces cérémo-nies ont pour cause pour seul lavie rendre au double par la cérémonieconnue sous le nom d'ouverture de la bouche.Vl.ldiU'A,en le cadavre avait été soleOinellenilerlt
conduit à sa demeure et en son lieuune cérémonie bien
curieuse. On drlessait sur un tas de sable unestatue aussi exactement ledéfunt; on la au InOyen de l'eau et decens toute une suite de cérémonies
d'instruments mllgiques,on lui déliait les on lui rendait le mouve-ment, des bras et des on lui ouvraitla les les afin de le rendre à lavie humaine une seconde fois. la statue étaitainsi à recevoir la on lui le cœurdans sa et on lui remettait le membre de la
lui avait enlevé: évidemment cen'était pas à elle donnait son cœur, le cœur
avait reçu de sa ainsi lestextes, ou de la virilité ; ce n'était
mJ'sté:rieuse de ce avait
croyances,
tUI1:éra.Hle:s, était-il
L'INITIATION
des talismans ei à la récitationla statue ne recevait rien du tout, le double
rec:evlil.it, au son cœur et sa virilité luiavaient été enlevés dans de l'ernblil.Urne-ment. il de redonner au
de la vie d'abord lesen lui donnant les
scelptre:s, la en luisur la tête les diverses en lui
enfin un repas se d'unecentaine de mets. Assurément ce n'était pas le cadavre
recevait ces ces à l'onpréiselltait ce repas: il était embandelettédans son et ce avait été dansla terre ou dans un ; ce n'était pas non
la statue était aussi insensible la céré-monie de l'ouverture de la : c'étaitle avait lations faites par lel'homme au rouleau et était leentretenus par le Les n'étaientpas assez que la statue dumort ou le absorbait les alimentsque aux défunts; ils savaient bien que ni
statues, ni les manger. Ilest vrai que leréellement; mais il le pOllvait
tout ce fallait.Aussi le soin de ce double à la vie
en vertu des incantations etconstituaient la Célrél11l01fl1e
104-
àmules:
erreur de croire que tous lesà leurP' en était où
tornbleallix tant de générations qui Véc:uflentce n'est pas les tombes ont été cOilservées.sent-elles cent auraient suffi à la POllul.lticmtienne six ans. La vérité est que le tornbl!aUétait une concession du roi faite à ceux de ses grands officiers
avaient bien mérité les services rendus l l'adminis-phllra(mi''Iue : cl!la. le nombre de
construits ou creusés en L'his-toire du a suivi uneD'abord le tombeau est a <:nl'",h'p'ni ..
une vie méritoire aux vers la XVII" ouXV'lIl· dVnllstile. il un monument famille où tousmembres de même famille se faire enterrer,
précédemment on ne que trois ou quatredeux cadavres dans le même tombeau.
L'IDÉE D'AME DANS L'ANCIENNE ÉGYPTE 105de son tombeau s'il en avait un, ou del'endroit où il avait été s'il n'avait pas detombeau (1), et d'aller en sa maison de la 1"1..,..... ;;1,."
au festin terminait lesde se promener dans tous les avait
aimés son existence mortelle. D'un autrele devoir de ce défunt à la vie
pour une de ses constitutives était de nrll'll"vnirà sa nourriture. De là tirait son une
des coutumes à la civilisationtienne. D'un autre le du chef de familleétait tellement et l'union des divers membresd'une était si étroite que les devoirstaient du morts étaientsacrés aussi bien à des
des La mort du'si l'on ne soin de lui assurer la
était par les comme
106 L'INITIATION
un immense tout cemme tard la mortl'Ame nous aurons LI";''''''
à assurer cette vie que l'on tenaittant à conserver le cadavre Même les
de les voleurs avaientde tous lesavaient soin reconstituer
assez bien la momie que le double encoretrouver en elle dont il avait besoin. n·•• iIl ..."r"si le cadavre momifié venait à uneraison ou pour une autre, il trouvait un nouvelen la statue ou les statues du défunt avait
dans sa nouvelle que ce n'étaitpas à la statue, etavait rendu la faculté de maircrler,et même de la
est en gros la du double. Il ne fautpas cette est avant tout unedoctrine Les heureux de la terre à cetteépclque, les riches se payer le luxed'entretenir un un homme au ouKliler,hel7. pour réciter dont larécitation donnait de nouveau la vie à cette autre
de humain et lui assurait la dela seconde existence: non que tous les hommesn'avaient pas ce double leur être; car, du moment
l'admettait le Pharaon et ses offi-il fallait l'admettre aussi la
des hommes; le menu devait <:1l'nn,r1lrtprmême la mort, la condition danslaquelle s'était écoulée sa vie et SOlJffl,anlte.
L'IDÉE D'AME DANS L'ANCIENNE ÉGYPTE 107
Les doubles hommes et des femmes ducomme aussi des réduits au rôle dedoubles errants, ils devenaient des malfaiteurs àcertains moments dominaient en parcou-raient la vallée en tous sens à la d'unenourriture ne leur donnait pas: c'étaient eux
se nourrissaient de déllritus, d'exclrénneIlts, ';'11''''''''''de soutenir leur défaillante vie;c'étaient eux que l'on dans les invocations
c'était contre eux toutesles pré:cal1tic)Os pour ne pas les oU'enser
pour les éviter ensuite et ne leur donneraucune sur sa per'SOltlnl:.comme le rc<:ornnlarlllele des et néf.aste·s.sUloerstil:ioIlS sont en VigUellfne doute pas comme les les Eg-vpt:ierlseussent des de fête destinés à subvenir aux be·soins des cela dit nulle
Ce y a de bien c'est que, pourarriver à donner au dQUble la vie il fallaitle nourrir lui avoir fait les funérailles
or les den'étaient que pour les le
tombeau était la faveur que le Pharaonaccorder à ceux l'avaient fidèlement
et il n'accordait une nourrituredoubles de ceux à il avait d'abordle tombeau. vers le xvmo siècle avant Jésus-
le de devintcommun à toute la cepour les idées mais lespas heureux.
L'INITIATION
II
cOI:porel, semt>lalble en touton trouve dans
second être estle rôle n'a pas été
que, le mot ététoutes
cnerc:hé à en saisir diversesl'a presque traduit par bien-QuelCilue autre mot réclamé par le
A côté
auxà se rendtel'idée a subies
Il faut dire aussi que les mot sont relati-vement peu nombreux et sont entourés d'obscurité
Je vais essayer ici diversessubies dans son
évolution.mot je l'ai le lumineux. Tous
ceux ont lu les de revenants, et n'ena pas lu ? savent revient est censéentoulré d'une lueur les contoursdu corps sous les traits il se mamil'este.C'est ce que le mot khou em-
en voit ainsi que lesidées encore à lades fantômes datent de loin. Peut-être ceJ>endaJrlt
vée. On trouve aussi le mot khan emloll)végner ancêtres en gelleriElI
revenants
L'mÉE D'AME DANS
IUl1nerlt commesont
croient.Je serais bien tenté trouver dans les
la de cette th,s'nripétaitcrois avoir démontré
pas
le fantôme ou le revenant n'étaitdes ou
res:pcl:talbles. encore ouapJ:lara,Ître sous les der'niè:res dYIlasltiesle "hou de la dame Unektlaritrois ans la mort
ne le laisse pas entoute la vie commune le mari s'est montréprc!:velnarlce:s,de et ri' ....... ,",,· pour sa Telencore ce revenant dont est racontée sur unostracon du musée de Florence.revenaient la des abso-
sU1=lerstitileux de nosils
ÉGYPTE lOg
lUlllUl;;I:, dont on gar-honorait d'un
culte au ancêtreun être lumineux par ses enJanlts
et toute sa car dansoccasions disait à la lanrUlJle ce avaità faire. Je pas ce dernier sens est un
le même mot au farltOlmematériel; mais ce ne seraitsens serait venu
d'une ....u .." .. ,
110 L'INITIATION
n'avaients'étaient contentés de noms de leurssUlper'stitions, en un mot que, loin de convertiridées aux idées du c'était au contraire lechristianisme avaient converti à idées (Tout homme de réfléchira tant soit peu àce verra que ne se
autrelmeil1t.Or, sur cette lie COlmp1llsi-hUlmallne, les
pur'e éIrIrpti!ennle: ils adr:nettentque: l'hllmrneest et âme, La preuve? dira-t-on.La preuve, la voici: le assiste son
à l'article de la mort, il trouvemettant la main sur labond était montée à sadroit où elle est arrêtée. le mClrikx>oldle dernier il rend d'abord sonson âme. De on fait le récit mortimoOl1arlte. on ne manque de dire: il exhalason et son âme. pour les vUIJU;:',dif1érait de et cette âme était cOlfpelreJlle. L'es-
c'était sans doute le double devenu c'est-à-dire mot mieux aplprclpr:ié à lachose que le mot
à cela que se bornent les quenous ont transmis sur le
plus loin à quelleIl nous faut m2linlten,ant voir ce
cr. Rt!IIue de l'histoire dn Rt!ligio1$s, années 1déc:embre et
L'IDÉE D'AME DANS L'ANCIENNE ÉGYPTE III
que c'était dans
III
diverses théories se
A côté du double et du les documentstiens mentionnent un troisième être ne doit passe confondre avec eux, c'est l'âme. L'âme se nommaiten et elle avait une tout autre destinéeque le double et le khou. était son ? Jene crois pas que on ait trouvé un seultexte nous cette y fassesellLlernerlt allusion. Lesde nous de comme ils n''''I""tdu double et du khou. C'est tout ce dire,La elle-même ne nous offre aucun fonde-ment pour construire une théorie sur lanature et de l'âme; il en est de même de
où l'ontrouver indice mette sur la solution dupr()bl'ème, Rien ne vient au secours dudu moins à ce que je connais; car le mot âme s'écritpresque ce suffiraità montrer l'ancienneté de cette Vidéo-
la dans l'écriture estcar l'on une sorte de grue, un vase oùl'encens et un mêmeon emlpll'lede ces à la la et le vase, ou le
bélier et le vase; mais la grue et le àma connaissance du moins. Je dois que rem-
du pour cette est
112 L'INITIATION
toujours la
nous, certaines actionsau àla
de leur être: s'ils localisaient en sorte leaction de celles que nous aplPellPns
c'est les maté-le dire
ltla, cœur, ils disaient semettrecomme ont d'autres
Il ne faut pas pour considérercomme êtres car nous enfaisons autant, Je cœur n'étant viscère que les
p.laçlaiellt dans le ventre, et ils dOlilnlliellt
rcl,ati'l'enrterlt récent; anlcie:nnlement c'estque l'on emplclie.
C'est tout ceactuelle sur
nouscomme nous
phlénClm€!ne de la mémoirecette gTclssièreté
au ventre unie éten<:lue bea.uc()uP pUJlli
ne Us avaientavons .aussi tort, puisqluea le cerveau comme
nousexpress.ion parllant detaines paliSic)Ds; il est vrai cette
unllqu!em1ent au Pharaon. Il est donc enpluisieurs enc:1ro,its, non pas de mais des âmes
L'IDÉE D'AME DANS L'ANCIENNE ÉGYPTE
du comme il est aussicertaines localités
à·dire des ces localïltés.conque voudra dans les livrespassage où Isis à son fils âmes
ce je veux dire ici (1). Leavait donc et ces âmes étaient lede certaines facultés comme la ; il
que la volonté,
un message au
gvolonté de ses ;si le Dieu ne s'il ne voit
les cieux du des âmes de Raou-sorma le taureau aime la » (4). Ilest bien évident que la l'amour et sans
la de Ramsès Il sont ici donnés commepr()dllctionls des âmes du roi Ramsès. Mais c'est
201-:1103.aime, et tous
VI. Lesu.nl: talfmrlCClont on ne
8
L'INITIATION
ne sera de misenous n'en sommes
ces âmes
elle apJ:lartenaitdite vassales'acheminait au
et certains canaux
114-
là une COllcelPticlnavant notrel'ancien Enrtpire.étaient connues dèsconstituent une doctrine émlin,em,memtarlist()Cratique,et les devaient se contenter d'unemême en avaient une.
ce qu: l'âme devenaitdu corps par la mort.
sort ultra·terTe!ltre dél,enldait du avaitchoisi ; si elle s'était déclarée
ou de des autresfUllérai r'es , elle se à travers
chsLmJ)S du Dieu s'était:oul",ulr;. Nous ne savonsrel2ardlele des âmes dans le domaine
de Râ; ledès l'époqIle
légen<:les du sort de l'âme dans ledomaine ou dans celui de Râ suffisent aml!)u:=-ment à nous reconnaître ce quepellsaïer1lt à cet et je vais mettre lemême de ce que les de
élevés dans l'échelle socialecertain au Le siècle avant notre ère.
la mort était arrivée par les'en déltachaiitnattlreJllelnent, dans les deux léRen<ies; si
eltsi etsuit: EUe
nOlra-lest de vers certainslui fallait traverser à la
L'IDÉE D'AME DANS L'ANCIENNE ÉGYPTE 115
nage et arrivait finalement devant un bras de mertrès ne penser à passer par cemoyen. Elle faisait le bruit de son "Hl """t;;.si elle était , si c'était même une âmefaisait savoir au passeur chose un nainmonstrueux était arrivé demandait à se rendredevant Osiris afin de le divertir. n'était pas uneâme avait eu soin de se munir de
de son passage donnerpasosellr : ,elle avait en effet le
une et Je dupasseur, au fond -entre des desdiverses ou diverses Ces balrqllleS,
à certains rites la conduisaient à cer-taines îles dans les marais du nord-est de où tous les bienheureux menaientune vie aussi en cultivantch,amlpsd'Osiris et en faisant pousser du blé de
cOIJdE!eS, c'est-à-dire 3 mètres et demi environ,dans les d'Jalou ou de Souchets comf'sti-bles Ces âmes étaient les féaless'étaient faites les vassales du Dieuet, leur mort, ses terres pourlUI: elles avaient donc droit à la nourriture que toutêtre à un maitre en doit recevoir. Cet en-
val;sallité de l'âme au service
(1) La dénomination de ces de SOUclll!tsavec la. mention cultivait blé, sulfit il elle seulemontrer combien était vieille etavaient dA opérer il mesure que la civilisation gran-dissait.
II6 L'INITIATION
d'un Dieu déterminé donna à undans actions au du double:on n'offrit les directement auseul; une et sans doute pour le tout, onles au Dieu des morts
ou ou de autre nomencore, afin que les ses
et les au mort, non pas seulementau était dans le mais encore àcette âme était parvenue aux
devait et par manger,était matérielle. Afin que cette distribution fûtabondante on fit for-
le Dieu à cette distribution : onrernalrOllé sans que les offrandes des rois
étaient considérables que par-ticuliers et on de s'assurer la mort le bé-
d'Clffr,anlies ; comme cela ne coûtait riend'e:mJ)lo'ver l'el,prlessiion la on s'ac-coutuma à dire: Faire offrande à ou à
autre Dieu ( C'était là au demeurant unemanière assez et assez consolante pour l'hiomme
son passage le monde nouveauvenait d'être : tantchose l'on ne connaissait pas, il valait mieuxfaire une se mettre sur laconscience une sombrc et(1) C'est là l'explication de la formule habituelle en
de ce qu'on a le : Souten tisauten ne se trouve placé que par suite de pIlleed'honneur, comme c'est le cas pour un assez nombred'autres expressions.
etavait
exa;:tementle
cOfllséqluel:lt moins agréable àl'explicaticln par la de Râ.ri '",,,,,.,.,, cette léjl:ende,
la chaîne ara,bicluedissiipait le brmlÎllard
L'IDÉE D'AME DANS L'ANCIENNE ÉGYPTE 1 (7là Elle est très anc:ienlne,
puisque, telle que je viens de la passer sousyeux de mes elle remonte au moins àque desMais à côté cette était à
la il y en avait une autre
sur sasa du
Nil céleste le DieuThot se tenait à cette
obéissait et que la déesse Vérité deboutdu Dieu. La était tirée à la par
de lui faisait leen Occident. le soir était venu,
à l'horizon occ:identa:l, pt'ena:ïtsuivant une cosim()gonie pairm:u-
l'El:!Vllte. et se le lendemainde parcouru
sur un fleuve unsernbllable à celui avait parcouru
sur un fleuve céleste. Ainsi le monde étaitles en zones ténébreuses.le n'avait aucune difficulté à fournir
navijl:ation car il était dans sonun DOIIvoir absolu sur les
118 L'INITIATION
trAVel"saiit. les dieux étant des vassaux de-8!;suiiett:is à sa loi; il
entrait dans son parcours noctuirnle,heure il traversait des territoires il devaitsortir victorieux: de toutes les embûches et de tous les
lui étaient dressés. Pour il dev31tsavoir les mots passe et la connaissance detous les cc lui était relati1;rel1neIltmais ce était radicalement à ceuxn'avaient pas le même que le Dieu.Il au coup âmesavaient laissé le corps dans le funéraire ou
dans maison sur terre et le double du ca-n'avaient absolument rien à faire avec ce
le destin des âmes fut attaché detrès tel que je viens de
brièvement. au moment où elledu corps par la mort, était tenue, avait-
im,aginé, de se rendre à J'ouverture de lac·est-.a-Ollre à l'endroit même où le semblait
dans la variait se-districts de elle arrivait sur les
COIlfiI1S des deux royaumes du et de la etdevait bravement entrer dans les ténèbreslourdes et ou pour mieux dire 'devaitattendre le passage de la afinmonter. En pour avancer dans ce royaume, il
être initié aux mots de passe et n'avoir rien àredouter des aux diversesheures de la nuit. Il arrivait que les âmesainsi dans le royaume ténèbres pou-
L'IDÉE D'AlliE DANS L'ANCIENI'E ÉGYPTE
vaient au coup monter dans laet dans le district suivant;
étaient d'attendreaussi eût leurs
comme dans les croyances grecques et chinoises.elles avaient réussi à passer leselles devaient renc.uveler cet effort autant de
y avait à traverser: c'est dire",,,',,,Il ••,,, devaient réciter les et ré-
mots de passe. si les savaient. Si ellesne les savaient pas, restaient dansle cette heure de la nuit, Aussi la
solaire arrivait dans l'un de ces ellesaluée par un concert de et
tions : le Dieu ou"u,..ln"·.·..... de ses compagnons,
TendElballtq1ue manus ulterioris amore.
Si étaient.assez pour êtreelles remontaient sur la et ainsi
ce eussent achevé de franchir les douzedomaines des heures de la nuit; hors del'atteinte de leurs elles étaient reçnes dansla de si elles en étaient ou SJnlDle-ment allaient se ranger les nombreux haleUlrs.amis de tiraient la à la cOI'delle.
ainsi que. la dela du sort futur des âmes.
théorie semble en manifeste sur laà elle était liée; mais on nene fOt sombre que la Elle
120
le fruitet, le
1
Andrias à
Tu t'es ma commeune âme fière que les coups du Des-tin; c'est tu seras la à connaîtrecelui que je viens de recevoir de ce maître du mOlndle.Je suis ruiné; les métaux avaient eu pour mesmains ont brus-
laissent dans unme assez
somciter la compas-mes calnaracles
LETTRES MAGlQl1ES 121
festins. sans aucun jenous avons souvent rernalrqllé ensemble leurspetites:ses et leurs pour ne pas souhaiterquelqlue autre décor à notre
que je ce sont belles arc:hitectli1res,les pures formes de les tableaux savoureux
va abandonner aux hasards de la fortUl:le,ce sont les tentures, les les cris-taux les armures lesha!;arc!s d'une d'aventures chez de etbal'bares toutes cesje les comme descomme des taStella; comme des élixirs d'éternelle pourla sensibilité de mon et pour délicatesémotions de nos cerveaux. Mais toute chose passeici-bas; et dans la fleur de le Destin m'a
les pauvres et les - moic'est
quelque raison secrête et comme toutesles hommes. Peut-être
passer par ce creuset de la et de lafaim pour en sortir aveuli la ivret!'''''·lnl ..il solitaire ou transl:onmépré'visions ne t'arnsourire et toute de ton corps. Il faut'aussique je dise adieu à ce chef-d'œuvre; nele encore une derniêre avant de
dans les ténèbres froides où le sort me
122•L'INITiATION
II
Andréas à
ce que tu ; et quoiqlued'un manteau de correc-
etannées où le
renlpliissa.it d'une
Tuclu>quant pour le vul-
sais que tou-un peu fou;
destiné:e, p()Ur(IUoi ladeet
mefait sentir l'almour, ce
a couru en vain leAn.un:as, et que trouve etJe ne crc,va:ls devoir ton un peu descience pmlnl"lln·IAP aux livres de certaine
de ; et voici que luit dans ton cœur laflalnrnle irréelle d'un autre amour, tu devaisêtre belle en écrivant cette lettre que je veuxcomme la seule me reste de toi et de nosbelles années 1
je ne veux pasnous aurions dû COllvr:ïr
ce que tonje ne l'ac:ceflteraiété un peu
me soustrairecrallndlre? Si
mes...."..c ... il sera, dans ma dét:res:se.
monroute, aussi je ne crainstout, ne vois pas dans monvanité blessée : nous sommesJ'une race haute et
..LETTRES MAGIQUES 123
que des sentiments divins. Reste dans taspllendellf ; continue rayonner sur la foule éblouieqUlelques reflets de ta Beauté. Pourton le souvenir de ton corps. laV1SIon de tes de lasaveur de ta chair. que ce trésor de viene vaille les froides de l'Art.
tout, je commence à que touteest vraie; les artistes d'artificiel et de
monstrueux sans leursà comme amants de lavie des de la nature extérieure;
dira où commence où finit l'in-rêves pas vécu dans nos
nuits de ? Où ? Ou'étilons,-ncms.au ? Comme tu sentais le fin tissu de tes nerfss'étendre dans la comme tes yeux hallu-cinés dans une vapeursortir de les contours de ton corps, ainsi ton
s'ouvrait à des idées méditiatÏ()llSà l'ivresse tu te sentais
le avait arrêtédOl:.tlelurs de la rose que
tu chantais avecoiseaux de ta de retrouver
maitresse; et, imitant la méditationde nos chats aux yeux, tu sentais descendre. en ton sein les forces cachées de l'Univers où tudé<:OUIVrliis. dans les coins de lala silhouette dansante d'un familier.
ces étaient vrais puisqiue.tU
partunls de l'Indeles thèmes
ainsi que lePeut-être les
des ensei-
L'INITIATION; étaient-ce
donnaient un corps? ou biendes danses que je t'ai
DalienHJIS dans l'air des forces inc:on,nules,le veut un de nos savantscroient lesrites cOlnpliqlJés
pourà les amants en des extases indlicibles.n'est il pas ? et OOlJraiuoi. en disant:
n'est pas; se d'unesance ou d'une idée?Eh à la fête que vous
allez donner dirons à nos camarades ;à nos pa:rasite:s, que je pars pour un très
indéterminé;dans ma solitude
et de Ut;élULt;.
amour vaut que je te de mesaussi bien ta discrétion est cellé d'un et je te
ab:solunleIlt le sur ceci et surpOlurr'ais recevoir ensuite de moi.
r<lr\n....,rt.. la connais-je cOIIlpte dès aUl()ur-
re!iati()ns avec cet je ne teque ces secrets ne m'appalrticmrlel1it
tOlljolurs suivi avec intérêt la vieSOlJvemtentel1tdu supposer que les gemmes,
obscurs minéraux sontaiment et
n'ai rien d'autre à
LETTRES MAGIQUES 125
la de mesrare de mes anciens trésors.
cOrlltinuer l'étude m'a touiours p.asSiOnIléêtre me reverras-tu vieil alchilmiste mrsute,de retortes, mais sl.Îrement tu me verrasdemain pour t'admirer une dernière fois.Tu verras aussi ce soir-là l'ami dont je viens de te
et que nous si tu leveux bien; ce sera d'ailleurs un convive peu h ...,v<.nt
et sobre.A UIl:IUU'I.
œuvres
III
Andréas à
je n'ai pu me défendre de lahuit en que je t'ai
; comme notre dernière nuit fut dé:liciieuse,comme la douleur d'une imminente 'UI"UI:.iltoutes nos ! nous tnms:portil:mles
de la mort, et nous avons subi ensembleterrible et délicieux frisson de la d'Azraël.
Mais tort ces instants;huit et huit nuits en-
core que je lùtte contre leur souvenirPour toi au le ciel te donnlera,nos commémorations ...I •• ;n" .., de char-mes; ton iilUilllH, voué à lasollitude, n'aura pour se COltlscller que le du
métaux dans les creusets de sonMais ma me fait en
126 L'iNITIATION'
de te rensei-Je me doutais
mon ami ne te laisserait pasincliffere,ntle, et à ne te rien je sur lui
te distraire de ta douleur.PuisclUe tu m'en avec, une si charmante
sisltance, je vais les détails de ma pre,mièrerencontre avec ; aussimême très heureux de POlIvoir prolonjgerrie avec toi; tu sais si nous sommes HU'''''';;'',
les que nous nous sommesdonnées à nous-mêmes. .Je t'ai y a une dizaine d'smrlée:s,
je me le versant desséJ:larlmt les deux de etcOlltrée, encore m'aurait
couraient sur elle; desdes paysages
impét:uelux, une et unerantes, le à : autant defermirent dans ma résolution.
à où je me de mespér'égl'inlltic>Ds dans en mon
un doux farniente. Il faut avouersce:pticiSlme dont la Occiden-
s'écarte unl'extrême courtoisie des
les et leur vis-à-vis .de leur dela mort et du iH.',..af·" IIl'luldicruait que cette poliitesseétait toute
,...nl"I;"1" toute convenance et jegner sur lesbien que l'aI)parition
LETTRES MAGIQUES
je
la crainte; je crus venait de leur UU{ ....<;;uet de la conscience leur sUlpér'iot"ité sur nous. Maisen cette ?ne découvrir. Je
: J'étais au miHeude me faire la
du pays, en outre le pour lire surles manuscrits les du sublime; jem'habituai à marcher et à contenir mon
mes ; je fis enfin un beauavoir tout mon attirai! d'e:xp.lorateur,fession entre les mains d'une dizaine de Jem'accoutumai très vite à la vie du mendiant
dans de suivre tous les."l'ii....... r.halt:liIJlenleI1lt, la nourriture et la
vie de ces je sus bientÔtaccroissement de et de santé ce '''1','''''''
donnait au corps, je me sentais redevenir ; lebien-être la liberté de mes sens, la vivacité
inl:elligenc'e, tout croissait en de pro-résoJllS à ne donner aux études
gu::us«:s que le strict pour conservermon je au bout d'une semaineavoir un fort Crédulecomme tous le.<; je de:SÜlm in,doJleDits, paresseux et ; tous les orieo-talistes ne les reflré:sel1ltellt-illslJaS comme sachalltles formules de demandées par leursfOlletiion:s? Je fus vite novice estattacl1lé au service d'un pour au moins un an.
A on me confia un hOlnIlle d'envir'on
L'INITIATION
de
et quedevait se
où la; et, chose
hOl;tiliités avaient émuaux
chez ceset de religioJn,
parpre:mière semaine; je me levais
et pour ba-je n'ai retrouvé
touteinn,rni1p se pas.
du soir
inconnue à nos dil:>lo,mlites,toute la frontière nord deraisons ces inQIUi(!tw:!espellpIl:S si différents de race, de
pu les cormSlïtrle.
ans, et d'extérieurcomme tous ses c'était un des rares
à le sourire était car d'clrdina.iremoines ont l'air absorbé et sombre. Il mele ton des de nos pays, ressernblaDice
à cela unetu auras
celui
l'ranceccommerlçait à conliuér'ir
sait sous ceme trouvait encore...."fi'..... cela je ne per'daJisvovalle:je n'avais
nos étaienten avec des monastèresau nord de la m01ntstgn·e. Il y avait là des construc-tions à des travaux on me re-
d'une arrnedélrensiv·e.tout
LETTRES MAGIQUES 129
où ildes conlseills,
connut très dis;posé, d'autant que l'étatune sagesse dont je n'aurais
sans la surveillance étroite meshlltigues musculaires. A mon
mon m'adressa un discours'exprima en termes avec des souhaits et
n'était pas très certain de la par-sincérité de mes convictions ; et,
comme, étonné de sa je de maferveur: « C'est mon me dit·il en souriantet les baissés; mais du
?»Je fus car il disait je m'jingéniais
réellement à en pour mes ChllS:iE:Sau une sarbacane ct à tuer une variétédont le venin cst ; je n'avais soufflé motà personne de mon ; en un instant toutes leshYIPothèses se à monm"avait Je niai avec tout le sallll··trcliOsible; il m'écouta en et me : « Monfils. le mensonge est un suicide; mais tu as encore àvivre dans le monde avant de voir la lumière; vadans la ton destin ; tuaOIDrendras là-bas comment celui s'est desdouze les d"autrui. )lJe te ferai du récit de mon voyage; tous les
récits des voyageurs se ressemblent et tu connais partoi-même les beautés la flore orientale; mais tu
fléaux de ces : les mous·venimeuses. Par un hasard Sir:lgulIier,
à travers tous de9
130 L'INITIATIO:-l
par un ser-pas un de nous neou par une mcmche.
Je passe sur les détails de notre arrivée et la cons-truction du Vihara; je COlmn!1erlçais à trouver le
et je combinais mes de voyage dont lemeill€lUr était fort peu ; nous étions sur leversant oriental de par ensuivant des nombreux ruisseauxarrosaient la certainement enqUlelquessemaines ensur un herbu entouré
de ; l'air y était sec, arl:>mlatiiql.Jled'électricité; aussi, selon
sUlpériellr nous avait ordonné une retraite et,seul de la le droit de sortir pourrécolter les fruits nécessaires à la subsistance de tous.
entièrement par la site et par cecharme certain que une de vollontésunies vers un même idéal.Un dans la en sautant un tronc
ver'm(>ullu, le bruit que je fis une de cesà tête que je recherchais; elle se dressa
que l'éclair; mon rencontra sesronds et s'enfuit à toute vitesse. Aussi-le chasseur ressuscita en moi; je me prc!cilpitai
sautant à je lui écrasai la têteavec mes talons. Je aussitôt le venin de sesl'p<;:PI"'tJ'niY'<;: et, creuse, jedél)os:ai; je rentrai au bien décidé à
le soir même.
LETTRES MAGIQUES 131
rien à cra.inclre.ténlérllire; de la
Je pus mettre mon à eXf:cu'tioll,et dès que la se laissa à travers les
je me mis en route, vêtu delaclueUe je cachai ma sarbacane
ut:<;nc's, ,",,""rf,fOnt le vase à aumônes et armé de'entreprise était
jetluittaiis je n'avaisà tous les
de bêtes Lesdescendent des sont eninextricable de hautes de
buiss<)DS épinellx et de où des ennombre. Je à les entendre dès la
CÎrlqtlièlne nuit de et, pour dormir un peu,je dus du sur ungros me fiant à ma bonne fortune pour évitersoit la rencontre le creux dusoit le d'être découvert sur une grosse branchepar un de ces terribles mangeurs d'hommes.Vcrs le milieu du sixième je du
d'un rocher un d'eau coulant dans lacar je n'avais pas
; et, ma soif je leme conduirait quelQlue
vers d'ailleurs lesla nuit les sur la positlionje m'étais informé des bouddhistes. Mon ruis-seau à peu; un beau je le visformer une ; son cours, devenaitra!J1UII:, je voulus m'en servir; Je me construisis une
étroit avec. des lianes et des
,1
à cause de la viCllerlce
,iltrès à undétour de la mon cœur se serra, reconnuun poUl' avoir confiancedans le maniement de ma je me sentisnnl:1l1'\l'1I que la cascade haute. Rien à faire;rives s'encaissèrent dans desde ; le bruit devint je
vite cheval aud'écume se formait au-devant desd'eau; je fermai les yeux et me cnlm:poltln,i1i
sensation; je me vois au
je remonte coup desur une de
sance.rendu à la conscience par une dOl!lelu
le dos i je sentis unm'étouffer,une me :suffioqua; je devinai,avec terreur, car tombé la face contre terre,
était sur moi; il ne se de'errIPo'rte:r, je sentais sa le
coulait de mon
LETTRES MAGIQUES 133
sec:on.des, une
de une flèche sortie de male et me tuant dans son de mort.Je voulus tenter la chance: avec une de Peau-
le saISIs une la ctje me à me tourner de .::6té pour voir monennemi dont le devait être à mapoussa unsur mon corps en les dans leschairs; je crus mourir de douleur; dans une convul-sion je tournai la tête et unhomme de sortait lentement du boiset bras collés au corps et le
; je mourais detailbJesse et de colère 1
écrasé par une de jesortir et rentrer dans ma chair vive;
mais un
m'envahit. la je masituation en Je l'homme aplprochlerlentement; c'était une admirable mllSCullltUre. ilme
giga.ntcesque; je toute saphysiiqllle avec une entière sérénité; comment seme sa barbe? Il n'est pas de cepays; je voulus mieux son mais mon
me faisait voir devant ses yeux un nuageà travers le feu de sesLe continuait à
j'elltendais sa queue puiss,anlte battre la terre, avecbruit du fléau sur le était à
nl1l'!n'I1I".. pas de nous; je sentis duil
enje t'aime
auxClP'èLU'::;, les oreillesmenace du ; je la vis dis:paraitreles fOUlrrés proltol1lds.L'homme me dans ses me lava dans la
rivière et apl,liclua sur mes blessures les feuilles d'uneen les bandant avec des lianes vertes et
- Tu as deviné que ce était Théo-; le reste de notre histoire n'offre pas d'intérêt;
maintenant que l'inconnu ne trou-blera pas ton que je souhaite etbercé de beaux rêves.
chère
L'INITIATION
frisson courut sur sa il eut un miaulementl'hl)mme était là et lui avait mis une main
le mufle; les demUlsclies te:rril:>Jes se déten-
rougesle terrible
poi'trin.e, la bête féroce s'enmon sauveur, la tête
comme un chien sous laà peu
s
SUR
CHAPIITRF: XX
v ..... SES USAGES ET SES ABUS
Me voici maintenant amené par mon récit à une deces où la terre indienne semble aumilieu des calamités extérieures ou intérieures'acculrIlulerlt sans cesse sur ce pays,dant un instant de cette fausse de cette trêve
où la main du démon de la guerre cessed'étreindre la de je trouvaila de cultiver ces ren-
élevaient mon âme dieuxde et me faisaient communier avec les êtres
(1) Voir l'Initiation de juilletà XVIII contiennent le journal deami du chevalier de B... Ce raconte les événementsde la vie du chevalier moment où il fut trouvé encorevivant dans les bois, son l'Inde. Dansles XVIII et XIX parus dans (avril, juin,
1l, le chevalier le récit de ses aventuresans avoir J'AnRleterre. Nousdonner ultérieurement le journal de John(Note du traducteur.)
L'INITIATION
saints dont la notre monde d'an-si nous ne les chassions pas avec nos œuvres de
démons.heureuses de ma vie furent cesau sein de la fraternité ol .....i ••llc,..
escluissé les au cours descédlen1ts C,hal)iU'es. Tant que ressentis rtrlttl:len..:e,
"'''lUU'''' que je vivais au milieu ri'",".,.""A'...""".;.c; et, à mesure que les sublimesouvraient devant moi me devenaientje me réconciliai avec le dur je me sentisconfiant en avenir. Et je com-pre:nais alors comme maintensmt, lorsqlleà mon souvenir ces extatiqu,c:s et célestes enltre1tiel:lS,combien ils me rendaient impr<)pr'e à unterre, à un retour à ses et à ses \,;UlIlI::S.
Je savais me fallait non seulement y retourner,mais encore active auxévénements danse mortuaire
de celles avaientterrifié cette terre maudite de l'Orient. Je savais aussipar la force de ces fléau etbénédiction du sedans ma vie bien ou de ceux
pOlurllierlt le suivre. cesbien que ne être écartés ni ne meper"m<mslÎcrlt pas d'éviter les et de gouverner levaisseau de ma vie en de la mer orageuse oùil était menacé de sombrer.
moment de clore nos séances était venu. Lesnobles et les frères
donttombe sur chllqllela vie a été et n'estTous ceux s'étaient dans notre
souterrain pour une des sublimesy étaient s'étaient
comme les de l'hiver t:\"lJlU't:. saufmon ami Brahmane Nanak-Rai et moi-même.Au moment de notre des environs
nous étions par le car,itaine (jr,ahllm.t.c,ossals dont fait la connaissance
ques années avant mes voyages avec leseur Von Marx et que ensuite rencontré errantcomme moi-même ces merveilleux,
années s'étaient écoulées notre pre-mière rencontre et le avait dechanigerne.ntsen nous; nous nous reconnûmes cepen-dant immédiatement et nous avecsir une connaissance était de l'amitié.
AU PAYS DES ESPRITS
plusieurs étaient allaient separ différents Les anges de
avaient leur fonction nousaUluerlt s'envoler vers des scènes maisnon Les nous avaientservis à leurs efforts en notre fa-
de et lesternples allaient deve-
nir à la dè;ollltie,n
seconde vueattiré
et avait
possédait m'avaientvers lui. Il avait obtenu un court
son à AII.ah'llbsld dans
138où je fusdans les
que nous causions en fumant desparrunnés sous le d'un depallm:ier:s, mon ami commença avec hésit2.-tions à me sur les occultes desfakirs dans mon établissement.
nombre de je finisle but de ces JI désirait
les connaissances mBlgil:jUlesextlltiques nr....."'<li ..nt êtredes femmes. Je traitai d'abord leà attirer
le but de visiter cavesassez heureux pour le rencontrer et leruines m'étaient tal1nil:ièn:sJe bientôt n'était pas
membre de notre association dont il OrC)tol1-dérnerlt l',existc,nc,e, comme tant d'autres foulaient
où elle se réunissait. 'L..oCUCA.'-
dant il ne mamquait pas de certaines versla connaissance et devenir undis,ciple dans l'école de dont Nanak-Raiétait un des adhérents. Je le àmon savant heureux à la des tré-sors de sagesse le allait recevoird'un tel Tels mes deux compa-gnons pel:'ldllnt mon voyage à Bénarès où le Brahminrésidait et où loué moi·même unteI1npl:>raJre dans les environs. comme je l'ai
un moment de trêve dans la vie del'Hindoustan; rien ne vint donc nos discus-'Sions sur les abstraits de l'occultismeet 'CIe la métap'hy:sique.Un
m'ait
d'une
AU PAYS DES ESPRITS
avec le et l'indifférence méritait;mais je bientôt que le Graham
sérieusement et même avait l'intention de seservir pour lui-même de ces Je tressaillis etlui demandai assez je pense, commentun homme comme lui penser à se servir d'unart si peu et dans un but si bas. Lesans me de ressentiment pour la sévéritéde ma tourna vers moi ses clairs yeux bleuset me dit: « Mon pensez-vous quel'exercice de la nature nous dote estmauvais? ""
supposez que la naturedoué très ételldu:s,riez-vous que je commettrais un acte bas etsi ces pour me faire aimerfemme que ?- Je ne vois Tien à à- Eh bien! vous admettez la seule pn:>p()si,tion sur
laQlueHe je dit mon ami. où est le malaux dont la nature nous a doués
des occultes encore pourvu,bien que le but soit le même et que je cher-
seulement à m'assurer l'afrection de la femme que?
- Celle que vous aimez ne vous rend pas votreaffection?
Non!-- Et vous voulez la à vous sa
volonlté?
L'INITIATION
tort
140-Je incliner cette volonté vers lamienne,
Chevalier. mede faire un de mes ? Je veuxépllUl.er une femme à je n'ai pu arriver
à mes propres sentiments.pOlurr'aisHe lui faire en dévouant ma vie à son
bonlheur?
délivré desterrestre, si vous habitieztions soient
des
tuels?- Par le mon en
tressaillant et en marchant avec agital:ioll, je n'avaisétudié la sous cet
l'idée de à desde s'O(:cu'per de cela est un blalspltlèrne.
Vous m'avez bien Graham; mais nevous apercevez-vous pas que vous l'interven-tion des bons à l'examen? Et s'il en est
sorte d'êtres seraient donc attirés pour vousservir et voudraient vous aider dans vos enchante-ments?
De mauvais r,,,,,,,,,,, c,ert,iln:etrleolt, ou du moins"':>lp1l<:> d'un ne serait
moi; vous savezexiste en nous certains et dans la naturecertaines forces occultes à l'aide de!iquels il serait
sans l'aide des d'arriver au but
AU PAYS DES ESPRITS
voulu. avez souvent ofC)U'II'évolonté et votre à la
volonté des autres à votre désir; ne pour-pas me servir d'une influence du même
pour me faire aimer?- Vous avez constamment ?-Ouil- Et sans succès?- Sans aucun succès 1
vous ai souvent dit concernant les conditionspelJV(:nt s'irltel:poser pour annihiler les des im-
me en votrethéorie?
Je crois que mama force estsur une pourvuentre le courant de monsur je veuxvous voulez à vous
la distance ou les mais ilait aucun courant ma.e:nle-
contraire entre vous et votre aucune vollontépuissan1teqlue la vôtre contre vous. Dans
ce cas, votre action serait certainement contrariée etvotre dans l'eliDa,cc.
avoir connaissance de cefait? Et comment opposer?
une chance à courir. ne sommes pasencore assez être maîtres de toutes
142 L'unTIATloN
les situations que nous voudrions eXlpér'im:entersiir que ces contraires demille sources inconnues sont la cause réelle desinsuccès se dans les cas similaires auvôtre. Le succès estest éle1ctriiquementC'est cevil des crirninels,toute sa force sur une personnetive et entièrement sans défense. Ceux entourentcette personne du 11<1,"",,''-
court, n'exercent aucune neutrali-sante, aucun contraire pourcelui de l'envoiiteur. Le résultat est la soumission· du
au la victoire d'un surun ange.- Je suis contraint d'admettre votre cxlpli,cat:iol:l,
Uli:1U,iUU; je sais que vous avez souventrev'en,diqlué la souveraine pour la vn,lnl"!t"Je vous ai aussi entendu insister sur les causes
si active dans certains cas, sansd'autres. Je me vois forcé debons et l'exercice du DOllvoir psy(:hCllojgique.Mais n'existe-t-il dans la nature aucune """'5""'-'
ou talisman par l'occultepuiss'Iln(:e de la nature soit à la réalisationde mon désir? Je sais que je vous monvous allez me me haïr pour toutesces si délgradantE!s
vous n'aimez pas, vousvous ne. pouvez même paf. com-
At: PAYS DES ESPRITS
s't!cria monnaïveté; c'est
aimerami avec autant d'l!itollm:mlent
ce l'amour.est fort que la mort,tout le reste, sagesse,ciel ou crainte de toutla ; mais je lene pouvez me COlnp'rCl.ldl"e- Vous vous trompiez, réI>Ol1ldi:s-jle, Dressallt ami-
callenlerlt la main de mon pauvre ami et en nrl'n:lntle ton le me fût pos:sible : jepeux vous et je vous Bienqu'allCl.Jlne· mortelle n'ait encore en moi la
je le le où jeserai blessé par l'amour; biencomme vous aimez et cons-cient d"un silencieux et toute la jeme moi-même et renoncerais à mon art,si je d'être amené à m"en servir dansle but de me rendre de la que je sais
être forcé d'aimer en vain.
- Votre rend flatteur pour votreGraham et pas comme il doit
l'être le caractère de la dans ses côtés lesnobles. que je vous dis est la et bien que jen'aie pas encore vu celle je vousai je sais pas à la clas:;edes que les hommes se vanter de
facilement et ceuxPour il existe
L'INITIATION
J'ai
lienseuxun
une femme doit être et est son âme sœur. C'estcelle que je ne sur terre, mais que
dans cieux. consultons-nous comme des étudiants en oCiculltisml!,comme des de gagner l'amourd'une bas et vils Lesles sorts, les en,chlmternlents ne doivent leur réussite
raide rl',..,,,,..it,, ou d'ÎI:np:res!,iollSde vous montrer que les
VOludlrailmt vous assister vous lieraient à eux par desque vous deviendriez commevous vous trouveriez encharné dans
horrible àSU1PPiJrter. Nous avons aussi en'\l1s,H!'è la réussite pas·sible ou l'insuccès les impriessÎOI:IS osvc:ho,lo-
Sur art VOludlrie.:-v()UStionner?
sur l'effet des charmes et talismans? La puissllnc:eleur attribue est--elle une fiction?
mCiuchoir, Graham; je l'ai acheté hiervous. dans
pourausa fabrication ou dans le faitla vente?
int,ent:iOIls de monde ce mouettoir
Ce:rtalinememt, aucune que je sache 1pI8:ce2:-l.e maintenant entre les mains
vous pourrezd'un
biense seront
l'admettez?
AU PAYS DES ESPRiTSNous avons eudespreuvesdece que vous avan-
cez. Continuez.
1s'écria
maintenantadhère à ce tissu jtement concentrée; ne pensez-vous pas que
y serait aussi ? Et cettevolontaire de mon sur cette substance inani-
ne constitue-t-elle pas un talisman?La vertu des talismans est donc
Graham !- Patience 1 réFlliqlua.i-jle. Avant de continuer nos
raisonnements sur la de réaliser votre butpar des moyens laissez-moi vous dé'vel,oPI)erles ordinaires de ces sortes d'alctions.Vous pas la nature de
philoslophliqu:e, jecOlnprerlds mieux vous. ou le mobile
le nom avoir trois causes: la pre-mière est une affinité un mouvementatomes matériels du corps humain mis ensence d'une autre série pour lesquelsune causent cette attraction puiss,anl:e
est convenu amour. Ceci est uneaffinité et à l'affinité
existe entre les atomes des corps de laavec cette différence que l'affinité chimiqtle
pelrmanen'te et ne varie pas, tandis que l'a,lffin:itéle libertin vers sa Victime
invariablement par une suivie detroideur, d'indifférence et de Il n'est même
voir ces basées sur l'attraction10
L'INITIATION
pa:sSi()0I1elle seule finir par une si intensepousse le séducteur à devenir meurtrier.
ce n'est pas sans raison que les phrétlo-de rautre sur le crâne les
organes de la luxure et de la destructivité.mon cher 1 s'écria leéclatant de rire à ma grave an:llv!;ere,tpérjeloce seule If'" ...r;;"
connaître. Voilà pour lal'amour; est la deuxième?- La deuxième n'est pas de l'amour. seule-
ment de l'amitié; cela devenir une base excel-lente d'union entre un et une femme et abien de de duréemère. Mais ce n'est pass'unissent sur depriloci!'e de toute jntl:délité, netlvelrlttions de l'amour pour d'autres.- Ah 1très bien: d'accord! de l'amitié entre mari
et femme ou entre deux hommes! lavive amitié pour vous, mais je n'ai pas la
envie de vous épou:serêtre mes sentiments si vous étiez femme. non,cher l'amitié n'est pas l'amour 1 suis par-faitelloeIlt certain; maintenant au n° 3. Ah! voussOllpirez? Je commence à croire vous êtes
que vous voulez bien Non? Ehcette est votre cOIlfe:ssÏl)n.
me voilà d'attendre que vouscomme je le suis; mais COlrlti:nu1on:s,connaître ce votre n° 3,
dont vos
qUl=stion, voici ma répom;e parde certaines ou vaillellrs prcldl1fire une
excitation l'effet n'est que tennp4:>raire ; on
leurs transitoires sontd'une réalction
une aussi forte
L'INITIATION
momentanément mais nonune exciter une attraction
pa!;SiClnlllelle, non créer des sentiments durables. Cesun mais
suivis d'une
été viollente.- Je le s'écria mon pauvre vous êtes un
maître sévère mais vrai. En outre, nosme que vous avez raison. J'aurais certes
ma vie et donné mon âme obtenir l'amour; mais la seule de chan-
en la tolérance est unterrible; c'est assez. Il a pour moi d'e:spléra.nc1e.Et que les de mafailblesse ont été ouvertes devant vous, retournons àl'Ol:Ctllltisme. Vous dites le dont on
un lui donne une vertu talisma-a-t-il donc de naturels?
- Des si notre vue lesdiscerner. Il y a des milliers d'herbes et dedont la influence nousrendre ou tristes. Il existe despuiss,anlts entre le visible et l'irlvi.dhllp
sur nos sens et sur notredans leur science
de la nature etpar le mot « », sont
eux-mêmes des sots.SEOIR.
1''11''11I11''\111:'11''''11:' {Il
r"REP.II,RA'TlOiN DE LA PIPE. - Le Chandoo est be,aU(:ouiPpour être introduit dans la
ouverture du fourneau et fumé tel Il est indis-pellsable de le de son eau par deSisic,cationdessus de la cela de lechaleur et le laçonlnerêtre fixé convenablement dans cette ouverture.C'est avec à arrive à ce
résultat. On son extrémité effilée dans leCl1landolo, et soumet resté adhérent à lachaleur de la au-dessus de la cheminée enverre, en soin de entre le pouceet l'index. se en une bulle
se dessèche peu à peu et reste à l'état piil,l:U,A,à la chaleur; on le roule alors avec l'aiguille
sur la du fourneau pour lui donner uneforme son introduction dans la
(1) Voir l'Initiation d'avril 1902.
l150 L'INITIATION
l'aiguiille estCotTlpor1e de
rentrer en igrlition commele tabac on le fume et la de la
doit rester assez à 3000 an
30 centigrlaml1nes.tité en plolngeaIlt
riche en..'1 .......... à chaud; il se détachele taç:onne sur le fourneau de la il
est et comme de la En outre,il obstrue le on le fume.
Dès est arrivé à une consistance pilula:ire parl'effet du on dansl'ouverture du on fixe la boulette rl'...ni,,,,,,...et on rétire l'instrument par unmouvement de torsion en deux sens, facile à saisir.La boulette dans l'ouverture reste
par le retrait de d'un canaliculeservira de cheminée.La est, dès à !tre elle est
d'une quanllité .. ... - variant entre 20 etaUjgmenlte cette quan-
l'aiguiille dans le
LES SCIENCES CIHI'OISES
b01l.1ctle très
i 51
sante.Plus la est courte, la fumée est chaude en
arrivant au fUIne1ur. et moins elle en route
L'INITIATION
de mais aussi toxiql:les. Lade om,40 de est la à condition
n'excède pas 4 de de
fumer dans une neuve, à causeil faut se
afil::iclonle, dont on nepremil:r plfopriél:air,e, et si l'on nequalrltité approxiimative de
";rlUll.illt: se font enU:i.JIUII'. en os de en bois de
en racine de bambou ou deen
et enbeauc()up etla suite. La matière dont on fait COlnnlUllénrlerlt
est le bambou; c'est une des en ces'ilnoré'me entièrement de la et que, auplulsieurs années de le le
par un tube d'unnoir "'''UQU', pal'faitel10ellt culotté. Les seules subs-tances au sont: la corne,
et surtout la canne à sucre; celle-ci devientexcellente; à cause de la poro5;ité
de la canne, son mérite décroît aussi vitecrû. L'ivoire lentement
dC\'ien,t. à la 1 VlJli'>UI<; ,
de valeur inl"ri,p,,,'"
LES SCIENCES CHiNOISES 153
l ..... est dense êtreau couteau; du couteau
Les
secs, en étatventl'étain ouou à
à l'aiglilille,
en verre, en corne, entrès doit être mis dans de
faïence ou de corne, sur le se pose,sans vis ni coincement; il se ainsi une éva-
ta'i'orabJleàlafermentation. Lei Opi.UrliSfum& 00
sont de conservés danscouvercle à frotlerrlent
est toujours
Une d'ivoire ancien se300 francs. La d'écaille
avait à Luu vinhfablillellX pou:" le pays, de 525
!VUllglréQluece moins élégant, il estfér,able d'eolploYl:r hllamFle en cristal; elle
pn)preté méti-on
or: mais ce ne sont que desaPI:>réciable:s. La en est lafacile à se procurer, la moins chère et l'une des
il est si vrai ques'attache aux du aug-
mente la richesse des furnéc:s s11ccessive's,en bambou maisseravendue sensiblement aussi rh,,,,!" l'I1'nn,pen écaille ou ivoire.
11__-
L'INITIATION
doitse fumer
membres na'turelilem,enl: étlenclus, les vêtements licheset Pendant le fumeur est sur lecôté la main droite ou, ce estprl!:térabl,e, sur le côté en face delui le dans la
lonlgtE!ml)S sans effetà cause de des éléments de la
faite dans les poreuses.En usage un certain la n'a
le même absorbant; son intérieur estd'une certaine de résidusmais non pour avoir fait ledu tout entier, L'action de ces résidus sur lafumée passe est doit être soi-
'''5''''''1;. c1tlallfféie auest, at:lsoiIUl:'llellt sec, on le
au en laissant tomber unerectifié sur l'extrait.face de term<:ntatilon, on malaxe le tout.
disent les mfldernisJ'p,!:,
dans la
\'aSI>irat,ion, le tumeur,sur le dos; en tout cas, cela est nél:::essaire,a fini fumer.Si le est
vient d'être collso,mrné,à travers ce résidu les
étant saturéesd'alcaloides. La courtesuivant le cas, une exacerbation ou une stu-
il de suivre une
LES SCIENCES CHINOISES I!)S
les
gn,em.enlerltrtMprmi "';'1' comme un facteur im:nn.ot.a •• ton s'en ape:rço,it d'ailleurs facïlelnelrlt trèsdivers revêt un même UPIII.lII:J, demême et de même mais de et
faut SW:tolJtl:lrelrldl-eattention à celaGlueHeon vientde fumer d'une
s'échauffe ettrès toutes les pr()priétlésdans le tube, Une même doitprc:>dtline, et en effet sur le fumeur les mêmesimprcessiol1iS; et s'étonne de l'accélérationsilligulièlre dans les résultats à la fin de la fumerie;cette accélération ne de l'état du IUlnelur,ni de sa à tel ou telmoment de de l'état dechauffe de lesnrclnriétl'" et exacerbe les effets
là un facteur dont on d'autant vo-lonlticlrs que ses éléments entrent end'une manière et ne sont pas visibles. Onattribue facilement au hasard ou à des causesvagues la d'un faitet c'est l'occasion de ici que tout,
et doit être et évalué.Mais l'influence la se fait sentir dans
le ou moins de cuisson de la à fumer. Lesla
sut)isslent des et desun instant de ou moins d'ex-
ttamrne, pour un mouvement de malaxa-autour de Dans
156 L'HlITIAl'ION
héclonistes, la et la thébaïnese volatilisent à sa
intlenslté.la thébaïnedemf:nt que la ; et cela est une raison de
pour l'abêtissement final des hédonistes purs.Le vrai en consiste à fumer un
cuit avec Dans les desles substances à
une cuisson de se dissocier etde demeurer dans le «dross », sansennuyer le fumeur de leur inutile et par-fois Les purs se volatilisentment; il s'ensuit au de vue hygufnzqu,e,
est du fumer uncuit dans toutes sesII n'en est pas ainc;i au de
et au de vue de l'utilité. Ledu dllsparaitla ctUI!etlr
maximum
vireuse aplpellc le recuit,le pré:cèdle immédiatement celui où
l'on dit que la c'est-à-diredes lourds se car'bonise. ou même hrlu:nlll'-ment s'enflamme.La thébaïne et les autres excitants sont au
premi,er t/oco;nnemelzt de la à leurA l'ébullition ilsorc)venallt de leur combus-s'éval,or'ent. et c'est le
tion inférieure que laisse passer rOI'lum. .. au-dessus de la il et crève pérlibilCITlent,comme la suie de nos
LES SCIENCES CHINOISES
une
on a cal-que un dixième
Les résistent mieux; une cuissoneXlIgèlre; une cuisson considérable fait
cesser ces mais ne diminue en rien leurquanllitative. La est le résis-
les et de tous les alcaloide:s.Dans un à 10 p. 100 de rnrlrnhir."
dans rémission de lade pour cent, aufumeur; une. ..
du tube; unemeure dans les résidus du
faut voir reJtplicatioin
tière stupètlan·te
pré:fèr1ent le secondfont fumér une
avant de lè consommer eux-mêmes ; endans le« dross », il ne reste pour ainsi
mais il reste tous lesune C1uanltité de ; cette mor-dant l'action n'est contrariée par la
sence des cal-mant et à la fumerie la
et c'est ce seul résultat que rec:hercllel1it leshédonistes.Il reste même encore de la m<lrphitle
seconde cuisson à la dans le dross d'undeux fumé; et les oallvries diables, veu-se à bon cOlmJëlte, trouvent encore, dans
les résidus de « troisième» et de 1'«quatr'ièlne », excités de assez de ma-
aux substances lourdes de
rayonssent force insuffisantepour crever la et ainsi les pro-duits l'ébullition interne. La force des alcaloïdesexcitants demeure donc et on en sans
calculer la valeur et les effets. Le seul inconvé-est en de l'immenseoffert par cette est un manque
d'tlolJnolgérléil:é dans le résidu; en pour conser-vêr la différence d'état: entre 11intérieur et l'extérieurde la il faut malaxer très sUllerliciell<ementil y a donc un arrêt dans la de la
158 L'INlTIATlO:-'
la se procurer une ivresseet stupide.On delà
tateurs et les tOJ:ic(»)oR\llesau de cuisson de chaleur de leurs tandisque les hédonistes sans tracas de ce selivrer à leur doux ensommeillement.Pour arriver à à la fumée: son maximum
et, en même pour obtenir une cuis-à il serait certai-
sacrifier un peu de de lac1'conPl"pl" dl" la manière suivante:
La étant au·dessus de la la soumettreà une action violente et quela La extérieure etdurcit presque et vis-à-vis dela contre les effetsébullition travers cette
à tel
d'accé-LES SCIENCES CHINOISES
fumée; et on est au milip.u de lalérer et d'auglnerlter les
à la matérielle de arl)Œl:lecompose une cela est tout à faitfume ou moins de suivantIl est facile d'obtenir lason et dans la de lade taille.de même
en cecClordoDD.é, de de
l'alcool et de parceles au comt\lence-
ment de la à setir de la fonction naturelle à ce moment, et aussi
que cette lutte intérieure fournit unest de doser .
La à est des
,L'INITIATION
trèscom-
se rompre dans lales effets
mencé
quea.u moment oùramentsment
besoin
pour les résultats à obtenir; mais elle estperllici(:use à le
vient à deces forces et vers son but.De le corps est matériellement assez soutenupour donner un libre cours auxriences le moment en coïncide avecl'arrivée de la nuit c'est-à-dire du repos, dusilence et de la toutes choses etutiles au lU!1nel:lr e:tpÉ:rirnelltaI.J'aiiouterai que, tous les ou tous les deux
il est bon de fumer à des heures et àintervalles réll[uliier:•.Nous ne saurions rien .. in,utl''''
mination de l'art dece faire; la pnlticluecomment il le faire. L èlJ;;I,IH<::
du sontdes et
• LES SCIENCES CHINOISES
habitude.gaspililera bien de
neOn brûlera bien des on
('",,,,,nn avant de réussir et d'attacher au tOtlrneall,coup, une véritablement d'être
fumée. Mais tout ceci n'est maté-rieL Et celui s'en trouverait rebuté ne serait pas
de tourner cette
CONSEILS PRATIQUES
inc1itten!mlment, sans être
thé:bai;niclue : il faut alorsJamais il ne faut
du refroidissement dunon si on est con-
à l'air extérieur.
Les donnent sinonnall1sé:es, du moins affadissement ; il fautle surmonter. un fumeur coutumier ade fumer un les trois oumières lui valent un malaisesuivantes calment le malaise.Mais il revient tOlljollJrs
sante pourde fumée mOlrplliniqtles'arrêter et demeurer tra:nq[Ulllle.fumerfront; il ne faut pastraint de de suiteA mesure que les de fnnnpr;p s"av,tl.nc:ent, le
malaise peu à peu diminue; il finit pardi<;osllrlliitre. Dans cette le fumeur' doit Cllsserde au moment oÙ il ressent, par suite d'unecirculation accélérée du sang, une titillation au boutdes est uncurseur de la satiété.LOI'Sqlll: le tumleur
Il
162 L'INITIATION
.....,.;;',... ,:A. vert, bouilli.sans sucreavec
fumer trente ctlorsqlle surtout il cesser subitementsans ressentir le malai!$e du du vide céré·
et de la si des fU(nelJfSorclimlires, alors il est parfaitement
les Ilà une année d'exercices.Voici les adiiuv'ants ce trayail
et en hâter les résultats: Slh'lnrnri.rln, d'abord de cafépar verres par aumoment du
pe:ndant lanAlrfllm" ordinaires
dal:ur'ls). Cet usage estd'accoutumance; il est à peula ; la dé5iiJ,tllatlionet leur sont soumis à
seront déterDainées ailleurs.MATGIOI.
.... NPr04l1CltiOll dM al'tieltllllliD'''l!. "abHélI P"l" l'lnlllllticm llliltfOJ!'llllellemellt blteNite, • morne IItaalorl.doB fIIp6elale.
1 (1)
LOGIQUE
astral étaitcette constante re-
de tend de toutes sesà déterminer les intermédiaires unir deux
sontimpolssit)les à mélanger intimement. Aen faire une dans laquelleiU:X:lat)oslent sans se mêler.carbonate de soude suffit à tra.nsfotlltlertraires enle duet à l'eau mllLtétielle,
le lecteur d'e,lCl.llSerest aussi le
comme
molécllJes se
entre la(1) Extrait du volume Spiritualill",I' et Occultillm" 2 fr. 50
chez Alean.
sur ChlllCUlledél1uc:ticlfi et l'irldulcli,on, s'apP'uY':lnt alternativementsans s'astreindre aux
de ,'arlaI1ogi.e est aussià l'occultisme comme méthelde que la peau est liée aucorps.
de cette méthode aerna(l(le unpour ne pas les excès de
l'iInagirlatiorl, et un de tous instants pourorcldulire un résultat là que les nombresrenldr4::mt des services et c'est bien à tortn'a pas donné aux livres nombresla attachée à ses livres sur la gé4:>métr'je.La meilleure montrer ce
analc)gilqu!e, c'est encore de l'elmpllo,,,ernombreux ennus; c'est ce que nous nous
*••an,alogie est ai nsi
nous, le nom coillec:tiIla :
« est en« est comme.«
accomlPlir le miracle
165
est in-
sait s'ilchoses.Aussi le dit-il: « Ce est en haut est
comme ce est en bas. lt Et il ne dit pas: «est en haut est ce est en bas. »Par il pr()te:ste d'avance contre l'accusation
se sont tOlljOlllfS effor-occultistes et
autre o'est semblable.la constitution de J'h4:>mme en troisâme et corps, et de la constitution d'un éqtJip:ageen sont assez nettes pour
de résoudre de curieux et Dieuy a peu de entre ces deux
thf:oriqlle; voyons main-
Le prernier ensieigrlementest donc
la Tablel'allaloglle des contraires: haut et
po:ssè,dellt un commun, dont la suite du textehermétiqu,e détermine le caractère.Le second c'est le retour à J'unité de
ces unissant en elle toutesles et c'est là le de laLoi universelle de HClené- 'wl'onskiTelle est la première
tenant lesEn il est de s'élever du
nhvsiou,e à l'inconnu ou mieuxvisible à pour une étude analo-
semble une naïveté. en OCc:ulltisrne,est aussi déterminé que le
à sonpar
J66 L'INITIATION
non senlbl;ables),se retrouvent an,alolgÜluc:mient
a fait dire que l'Homlmeun monde en
était un monde ou un hommeet que tous deux la loi de la
« Dieu a fait l'homme à sondans la et
de toutes les entresans ais l'on
avec l'autre.maintenant un nous allonsrésoul:lre par diverses méthodes
des trois deet tète entre eux?
les lesgroupes nerveux existant dans Chl!Qlle centre, et decette induira une ou moins com-
phillmiophe. procédant par déduction pure, dé-lien existe entre trois
L'A:.iALOGIE
éléments étudiés, et il en des considérationsou moins géllérales.méthodes sont connues et inutiles à détailler.
V n'vnrll; maintenant comment pr<>cédel'a r,an,alo'gil;te.il posera ces trois éléments .rI'''I,,'';I..
hiérar'chlie brutale:
En haut:Au milieu:En bas:
La têteLa poitruleLe ventre.
Cela il cherchera tout est la re·de chacun des dans les deux
anlaJogle nécessite un ou pluisieursidentiqules dans chacun des termes
ici de découvrir. Alors il dira:Dans le ventre, il doit y avoir un élé:mlmt caracté-
du ventre de son se trouverreJ:lré!;enté dans les deux autres Nous pose-rons donc:
l, élément propre au ventre;Ventre: 2, du ventre dans la
trine;3, du ventre dans la tète;
Il en sera de même pour le second ladoit avoir un élément propre et la rep.rés:en·
tation de cet élément dans chacun des deux autres
Cela nous amène à constituer un tableau
168 L'INITIATION
de en écrivant sur unecolonne verticale:
TètePoitrineVentre
Et sur une seconde colonne horizontale:Ventre. • . • Poitrine. • Tête.une sorte de table de où les t:lé-
le rôle des et làde la table de telle que
l'elnp!lo)railent les initiés. Nous avons donc un tableauainsi constitué:
Tête
Poitrinc
Vcntre
Tète Poitrine VClltrc
nplrm,pff'FP de lesles éléments à décou-
'''''' ...'';. Il suffit de réu-dont cettede
La prlemllèl:e colonne verticale sera ainsi
Têle Têle dansln lêle
Poilrine Tltle dnnsla poitrine
Ventre Tète dansle ventre
Tête PoUrine Ventre
En de même pour les deux autres seg-ments, on obtient le tableau définitif suivant:
Têle dllns Poill'ine duns Ventre dnll,.III Téle III Tête la Tête
Têle dllils PoUrine dllns Venlre dllnsPoilrine ln Poilrille ln Poitrine III Poilrille
Têle dans Poilrine dans Venlre donsVenlre le Venlre le VenIre le Ven Ire
Tète Poitrine VenIn.'
Il nous reste maintenant à nous adresser à laet à l'anatomie pour par les noms
des organes leur caractère donné par le tableau ct,nous aurons entre les
COlltnlir($, c'est-A-dire :
L'INITIATION
La tête dans le ventre et le ventre dans la tête;La tête dans la et la la tête ;La dans le ventre et le ventre la
trine.
..noms vont prl,ai .." .. ces
d'une curieuse et montrer la de la mé-thode de que nous àtude de cette n'est pas ainsidéterminée par les intersections de phlsileuI's élénnellts.Pour être dans nos ral>pC)rt:s, nous nous
souviendrons le est l'unité résume lesdivers de la alors nousobtielndlrOflS le tableau les termes
Inférieur rernp,lac:e le mot Ventre ou AbdomenPoitrine ou ThoraxTête.
et où la face le tout.La tête dans le ventre ou le sUlpérieutr dans l'infé-
dest le solaire; tandis le ventre dansla tête ou dans le c'est les vais-seaux et de la tête.Nous retrouvons là cette an,alogie entre les gan-
et les gatlglllonspour la nerveuse, comme
les seconds pour les réserves matérielles.Nous trouverions de même d'autres curieuses ana·
serviront de d'étude à ceux vou-dront les étudier.
L'ANALOGIE : Î 1
COLO:'lNY. DUCOLON:'lll DUMONDE MOYEN
(Ventre)
(etnnnexes)
(Thorax)
CE:'lTI\E DUlfONDE 1Il0YE:"
• (Tète)
Plexus
(Face)
-
mais
montrer queapplical:>le à nos sciences
Les
L'lNI1lAl10N
geiller'al($ oeu'V'erlt en être
172Si nous avons dé'veloppé, comme eX(:ml)]e,
bleau se référant à c'estla méthodelescations les
ne seraient pas aussi délrno,nsltrativ1es queque nOlls avons choisie,
allons donner un des trois DI.lu",;)pri.ncipes étudiés par Claude de Saint-Martin:r.HlOI1I1n1le et l'Univers:
Dieu L'Homme L'Univers
Dieu L'Homme L'UniversDieu cn Dieu en en
lui-même Dieu Dieu
Dieu L'Homme L'UnÎ\'ersL'Homme en en en
l'Homme lui-même l'Homme
Dieu L'Homme L'UniversL'Univers en dlms en
rUnhers rVniyers llll·même
de ces sections d'uneseulement que l'occul-en Lui-même et sa
en et de
étude Oh"",.""""tisme
Ainsi est dès maintenant de
L'ANALOGIE
par les thé:o!c)gi€ms contretisme.
'occuJltisme étudie en effet successivement le maté-le le déisme constituer
leur en déterminant le terme <;:ulr'lpril"l'lr
les unir dans la mathèse "''''''VI .........• •
toutparcomme une
nos appHcatiQllS d'un analo-nous avons la constitution de
l'homme en âme et corps, à celle d'unpage en cheval et voiture, on nous a oblec1téque celte ne serait vraieautre ap'pal'eil ml)tl"llr
objection nous a été faite par le R. P. Bulliotà l'ancienne Société d'étudespar le et où des tl1éoloigiells d,eva:ierltse rencontrer avec des des sciences contem-
et aux autres dede donner
la
Pour à cette objectionmême noustrois tableaux enJoclomoti1re et la bicycle:tte.Les un peu avancés
ces tableaux à des très intéressantes et d'untout autre ordre.
insistons sur la constitution desanalo'gi(IU€:s pour éviter aux étudiants bien mé-cOlmpites et des car la du terme
répon(:lan.t, d'une à sa
L'INITIATION
Cocher Voilure
Cocher
Chenl
Voiture
La LocomolilJe Mécanicien Moleuf Voiture
Mécanicien
Motenr
L'AXAI.OGI!!:
dans le tableau au croisement des deux termesrateurs et, d'autre étant anal()giqule de son con-
demande des tout à fait person-nelles et laisse peu à l'invention
on a les de plulsieurson passer à un exercice encore
ressant: c'est le de cn,leunavec tous ses dans
Ainsi on de la manière suivantetous les tableaux à trois termes qije nous avons don-nés
1Principes Dieu Uomm(, Univcrs
HomlDc Espril Ame Corps
humaie Tèle Thorax Abùomen
Cocher Cbeval Voilure
Locomoti'i'tl Mécanicien )Iotcur Voil.orc
BicycleUl: Cyclisle HoLanr BlcyelclLa
..
... 41.. ""," .••
L'INITIATIaN
On détermine ainsi la clef réelle des tableaux ana-IOflriQIJeS à et douzetermes donnés parocculte. Chacun de ces termes à lui donnerlieu à un tabléau et tous les termesdans la même case des tableaux sont stricte-,ment entre eux.Ainsi vient appuyer la déc:iu<:ticm et l'in-
duction dans tous les ouvrages La or;lncll'difficulté pour de cette méthodenous l'avons de ne pas avecla similitude et de ne pas cfoire que ana-
sont forcément semblables: ainsi le cerveau etle cœur sont en et ils sont loind'être semblables. Cela tient à la doctrine des corres-
nous avons dit un mot. sont les... dans une même colonne de co:rre:spcm-
dance sont et le caractère de l'allalogiteest déterminé le sens de la colonne toutentière.
le cœur etl'anatomie phtilClsophiqlle Malfatti
le cerveaurl'prnr.....u'\ ... <: resoec:tivement à chacun
etorganes
letrois centres: abe:iornirlal, th()raCÎqluedans ils sont contenus.
sont donc entre eux cette fOIlctiionMais on aussi leur analoRie ,..,......,...tres éléments Si nous considérons eneffet ces trois organes au de vue de fonc-tion nous constatefons que le oflemierdirectement du monde extérieur des aliments ; le
L'ANALOGIE
troilsièll11e, desvue deet cette
serlsations, est entre eux. carentre elles determine
constituantes de cesl'éJluti.cité corlsidléra.ble de cette méthode
sinlpJicité, est très à ma-
31;;\.um... de l'air atl1nos'phén1quesensations. Il y ala directe d'un
trois
auxnom
ignora:nts et les sec-
nier avec et pr€!cÜ.iOlrl.'analolgie est la méthode que les
tistes réservent à leurs recherches concernant leoh"siclue et le monde des lois.
ri'..,.,,,,... des de secondeet sur causes
les occultistesune méthode de
ment à la mél:ho(le giéné:rale,
avancés dans la pnltiqluevIsion dans le mondeavec soin dans des écoles de utilisée
les et les et conservéement, de raressociétés chinoi:ses,
des emroy'és
et aussisur son
tair'tfs. secûnde métheldement utilisée pour les rec:herclles concernant et
L'INITIATION
à une idée et à un hiéro-calractéristilquies, si bien que lois des combi-
la combinaison des
maître de Palsqulally,
L'union de et de la vision'donné naissance à l'.... 'rn".l"i des et desboles tel que le les occultistes. En
éviter les erreurs l'em-hors de de la kabbale est venue
donner un instrument de contrôle dans lesnombres et leurnombre
l'Univers.
ses traltlsf()rm,ati.ons
naisons des nombresSYl10belles etdes et danssacrés aux nombresvoués à ce genre rensei-
à ce en a résUD'léques-uns dans son Traité d'Isis et d'Osiris.par ce traité nous avons notion nombres
et admis par les occul-tistes au même titre que les carrés oucutliqlles. Il en est de même des arilhmé-
courantes, les occultistes ajo;utlmt1° L'addition étant
( 1) Traduction en 3 vol. vol. 1.
179quelc:Ol1lqlle de 1 à (), à addition-
l'unité nombrepar le nombre 5; pour
avoir son ad::lition on additionneral, 2, 3, 4- et 5, c'est-à-dire tous nombres de 1 aunombre considéré 5. donnera IS. Le nombre 4
par le même 10.
2° La réduction consiste à ré-duire les de deux. ou
en nombres J'un seul par l'additionsuccessive de tous les chiffres constituant le nOlmb,re,
ce ne restele nombre 25 se réduit à 2
réduit successivement de la2 4 15;15=-1
6 en ultime réduction.Claude de dans son livre sur les
Nomt>re:s, iiJPpt:Ul: racine essentielle le résultat de l'ad-dition et il en fait le desracines carrées et des racines cubiqlues.Pour ce aperçu sur les il
n:ms reste à le sens des courammentutillisés, au de vue par les occul-
donné unner tous les no,mt)re:s,
listes.1. Le - 2. Le prililCI!)e ncgiJlUI.
3. Le résultant de l'actiondes deux 4. La
matérielle. 5. Action du actif (1)sur la forme la vie. - 6. L desles deux courants et évolutif de la nature,
par le sceau de Salomon.
1
L'INiTIATION
eoltrellacc:s et à sommets OPIPOSiés.
-9·- 10. ActionPremière création colmpiJèt.e,
dèle toutes autres.Nous arrêterons ici ces
être cOllsiclér'llblement ;; nombre a.en au moins trois sens avec des di-verses aux divers Les ont spc!:cialle-ment cette questiorl ...
PAPUS.
(Suite
'"""n",. divin est la chose onet à on pense le moins. On est si
hablt:ué de dire Dieu nous a amour.est rare y pense, ne moment,
d'une manière intime et Do:sitive.Au cours de ces études que nous avons
nous avons laissé de côté cet Omni-notre moment.
ÉTUDES TENTATIVES 181
Il fallait montrer à nos lecteurs que nous·considé-rions Dieu comme entité et vivante que nous
à suivre et à et non commeattirer nos
une ou une prc:>mess;enous alimente ded'un infiniment
...t/V"'''': «Je suis là ».qUC:;UI::; é111r1l1lm::, dira-t-on. du Dieu tout-s'est incarné nous. Se
transformant à nos yeux ainsi rêve de mer-et cependlant tnllinnr... irlfinJm,ent !':l1rléri,PIll" à
nos attentes, Dieu reste à sa Naturedivine.Il ."",j",........ infiniment à nos besoins,
dira-t-on que est que nous n'ensavons à le sacrifice de dontnous ne connaissons que traits souventestroI:liés par le en fait et surtout
par le fait même de leur transmission?Vllra-[-on que la active manque à ce Dieuse tient au loin et laisse cette
attend son jugementne le pas. Si doit êtrele la sauve doit être auLe fini son œuvre?
pas:::iaILlvc:ur ne
le
parl'ons de la
proph€!tes en
autour de nous, et la réIlorlsede nous sauter aux yeux,vînt sur cette terre, il y eut des
son œuvre; or pOlUrrlUr)ien aurait-il pas aussi bien 1
séjoulrne en est ne m"stlihes'appl'oell1erlt en adorant.
n'enverra-t-îl pas qU lelqu'u:nsoit en Lui?
tel homme se tienne sur laterre sans que tous ses halbitanlts le sachent et secipiterlt vers lui?Toute la terre connu ....o.,,"'-......'ude car nous ne sommes, chacun nous,
attirés que vers les centres de devies sont les fortes en nous-mêmes. Il ne
donc du hasard ou de bonne ch,[lQ(:ede tel ou soit mis sur la route d'un
céleste mais de son propre cœur et dece que son cœur a aimé.Pour nous Dieu ne manque pas d'alCtllalité,
nous donne notre ; sice est dans est aussi dans l'ordremoral et que le soleil matériel nous éclaire jOllrnellle-ment, combien ne nous laissera-t-il sansincliClltiems directes et dans le domaine denos âmes ilIl est rare désire l'actualité divine, Un
Dieu à notre directeurvivant de nos actes. Les sontet ceux ont le cœur souffrant
ÉTUDES TENTATlVI::S 183..... et non de la minoritlé) "",, """tce que en eux la Vérité. sommesmCtde:rne:s, il nous faut l'actualité. nous par-
de de 1!1 n'ont pas la vie nécessairerassasier nos âmes. nous dit que la vérité
n'est que dans cette seule manifestation duet que, recevoir ilfautêtre par-
fait. croyez-vous que le doitla vie à viendra se mettre le
monde en confusion coup tous les« bons »,sont encore des tomberont à genoux et,
seront reconnus par Lui siens? Nes=rait-ce pas propres
du du sien pour nous en/'tnnn.er_ viendra comme Lui consoler et attirer versLui les gens et dans decette vie affairée ?Seul à dans la solitude du ceux
auront reçu l'aide demandée à un homme passad'eux reconnaîtront fut un en'vo,re
du Ciel.Pour nous, il existe des théories; pour
Dieu tout est à une sescréatures le non pas enhrt''l1!.nt et sûr de mais dans la ;)VIIlY'I.I<;
sUI)rêmc du cœur humain. Si cela était autrement, ilfaudrait des pour faire des
pour former l'âme à sans connaître.Or tout ceci est à de et lapreuve réelle de ce que nous avons résidel'Hltellsilté de la conviction que notre être
perisonnel. Cette cOrllvictioll-là ne déI>cn,drafaits ext.éri1eurs, ni des matériels accumuléscontre - cette aura la vie par elle-
car ne que du toutevie.Il est une souvent ébr'anile
le Bien et par endu mal sur le Bien.
de sadu mal en le mêlant au bien.passe à travers lui. Le mal
de"iellt le bien aussinrimi,ti'll'iI'! en malle lui pçlun;:l.nous une étiJr1ceille ......'U.l''''.
substances térllébireuseslui sont échues en et que, les
retourne avec elles àcéleste.
ment.
différlenc:e entre l'amour humain et P •._ •••••
Dieu consiste en ce que nous avons presque tOlljolllrsune raison nos tandis
le nous aime tOtirjollrs et l:)Q,·tlUlt pour notreet pour ce sommes momentané-
bonsaime tous
encore.
nous soyons mau-mais nous
On montre à W8lshiing:ton un tableausentant le Hammond AhL Cetableau, attire la atten-tion. à de
savants ethoml1l1eS du monde. la cannaIt sous la de :c A l'ombre de la Croix» et son histoire est aussi intéres-sante sa est ine:xplicllble.
avoir étudié dans les centres an:istiqlJes de l'an-cien M. Ahl était rentré en et avait éta-bli son atelier à SPlrinlgfie:ld, oli, pel1ldallt qluehiue
il nnlrtr,.itc: et des paysages. Surtourna son attention vers les
religileUlt, et commença entre autres un dude naturelle. JI ne réussit pas à réaliser sonet cette ébauche interminable finit par devenir pourune cause de rn,,,,,,,,nParmi les visiteurs de son atelier se trouvait un confé-
rencier très s'intéressace tableau, et esuya dedu tel rêve sail;issant le
"""".11::. L'artiste chercha vainement àcet et il y avait la vision se retraçasoudain à son JI commença aussitôt à faire untableau du ChristDésireux de savoir ce que le conférencier en dirait, il
chercher. Dès que celui-ci fut entré dansil : il: Eh bien! vous avez le Christ tel que jel'ai vu 1 ,.Peu de temps M. Ahl eut affaire à son atelif'f
pel!1dllDt la nuit et étonné en sontableau était visible dans sem·
186 L'INITIATION
et QU'aLH1es;,us et der-
et il ne peut y en avoir. Toute
peintlllre (ut achetée un médecin de" ...." .." .... ,1.. dans cette où elle fut montrée à
reconnurent de donner aucuneeXI,lk:ati·on. Elle est et Il été lede des sermons. disait· ctableau est ce ce soit
suite d'un ou que ce un pro-H fera attirer l'attention sur le Christ que
tout ce à notre l>
A la le tableau unedu Sauveur debout de vêtu duvêtement des une main SUl' la l'autre
sur le cOté. Dans semblemarcher dans un clair de lune. Elle se mouvoir. Le
les les mains ressortent avec une clartéétonnante. Derrière ce semble on voitune croix bien dessinée.Le tableau est dans une chambre dont toute
lumière est exclue par rideaux sombres. onentre, on ne voit tout rien. L'introducteur eXlpliclueque. par suite de l'éclat de la lumière du dehors,environ minutes pour chose;mais au bout de ce temps l'creil lalueur et si l'on le tableau avec atten1tiolIJ,on tous les détails. se lit-
blait marcher à la clarté de larière lui se une croix.Sa première
à travers quelqjue la croix était un effetd'ombre. avait pas de lune cesoir·là. Il un seul rayon declarté du dehors tableau brillait d'une1umière douce. II à mettre de croix dansson tableau et celpelldllnt était bien visible, àla lueur peint.ur,e. était inex-
emlpl()yées des couleursne
reste à dire. C.-H.Sprinlgtliel<i, et maintenant est
s'est intéressé à cesCÎlmtifique, et est à le
lumière estSHAKESPEARE
et les spectateurs intrigluésminutieusemlent, et peuvent tourner tout
mains sur ledélco\lvrir le secret.
ainsi le nrr,nr,,·_possible de aux cou-
lumineuses destrouvera ce secret est faite.
de refaire un tableau: c A l'ombre de la
le cerveau hu-se l'est fait;
ici, nous ne croyons rien hors de
Dieu, est l'invisible évident.Le monde c'est Dieu. Dieu dilaté, c'est le
monde.Nous
Dieu.Cela dit, continuons.Dieu crée l'art l'homme. 11 a un
main. Cet outil, l'ouvrier lui·mêmeil n'en Il pas d'autre.Forbes, dans le curieux fascicule feuilleté par War-
burton et Garrick, affirme selivrait à des de était danssa famille et que bon dans ses luiétait dicté par « un », unDisons-le à ce propos, car il
cune des questiollS
J88 I:INITIATION
autre, àsans nul doute. l'\j'llUIL''''''''mènes il la crédulité,humaine.Homère affirme de marchaient
tout et il eXI,liclue chant de l'Uiade,endisant que forgcllit<ies roues invisibles. L'ex-
de tous les temps de vouloir donner au cerveau humaindes auxiliaires extérieurs. Antrum patem. L'œuvresemble on a voulu intervenir l'extra-humain; dans le de nos la table.La table n'est autre revenant.Prendre au de la le Socrate se
SUI)po'se, et le de Moise et la de etde Plotin, et la colombe de c'est être
d'unetournante ou par'iulte,
net, cette raillerie est sansla c'est cOlmrJnolde, mais peuà nous, nous estimons le devoirest de sonder tous les ; la
igrloranlte et n'a pas le droit de ; un savantpo:ssili:lle est bien d'être un idiot. L'inat-tOll jOIi.lrs être par la science. Elle a pour
fonctions de au et de le lech.iml!:riiqUle, constatant La science n'a sur faits
visa. Elle doit vérifier et Touteconnaissance humaine n'est com·
pli,quiilOt le vrai n'excusel'ivraie est·elle
la mauvaise herbe, mais moissonnez le fait etliez-le aux autres. La science est la des faits.Mission de la science : tout et tout sonder.
que nous soyons, nous sommes les créanciersreJtarJoerl, nous sommes ses aussi. Onle doit et nous le devons. unlui refuser le d'attentionl'éiCOlldl.lir·e, le mettre à la lui tourner le do:>
la vérité, c'est laissersignature de science. Le du tré·
antiQue table moderne a comme unl·oltlse:rvllli()n. La science
SHAKI!.SPEARI!:
plic:aticm ne pas bea,uc()uPstatues de gel;ticubÜerltvolontaires et résistlliellt
les attacherd'étrangE:s chiens
page 52 de son Histoire de à pnJp(1l> '":COIi'lSflinlticm des sorciers du IV· siècle contre reinpere'ur,table tournante dont nous
dire ce Fléchier netable couverte d'une lame ronde faite
sieurs métaux, ex diversis metallicis materiiscomme les de cuivre et de zinclement par On le voit, le tOLljollirs
et n'est pas d'hier.reste, la crédulité en ait dit ou
et des tables est sansc'est là que nous voulons en venir, avec l'irlslliiral-
toute directe. Laest lui-même est lece merveilleux alambic de
le cerveau de pour ne s'en Lelui faut dans son cerveau.Toute
monte et se du cerveau,comme le fruit de racine. La est résultante del'homme. La racine dans la terre; le cerveau
en Dieu:,-est·a··Qu·e dans l'infini.
témoin ce Forbes -son honneur 011 le roiou une
œuvres sont œuvres del'homme. n'a pas besoin de faire aiderou Calderon par un morceau de bois.Donc écartons le La
respectueux devant le Po!.sit>le,sait la limite. soyons attentifs ethuma.in, d'ot! nous sortons et nous . mais nediminuons les travailleurs terrestres par des
ne sontpas nécessaires; laissons au cerveau ce est au cerveau
L'INITIATiON
et constatons que l'œuvre des est du surhumainsortant de l'homme.Tout cela ne peut la
connaltre le contenu fameux cahiers derons que M. Paul Meurice, les a en sa po:.sessl,ou,consentira bientôt à satisfaire cette curiosité.
du Merveilleux, 15
ayantle
spiritiste; et
maLgni Ul!S couron-famille et
beau nœud de
le dimanche 26lieu les
frère. Les six cOlrdt)Dsles senors AllmasqllJé, reflrél;entarltpour la « Unionrecueilli le dernier" Centro Barcelonès ,. ;Roca, les f2rl)u!)l!sdeSur char
ne. de fleurs naltur,elll:sl'autre desruban couleur bleu ciel.En tête du marchaient: uri neveu du vicomte;
Senor comme exécuteur testamentaire DonFéliciano Oliveras et Don Jacinto Estevatant son de« La Union» et du «Baccelonès », n'a pu y assister suite de la désin-carnation de sa Maria dont l'enlerre-ment devait avoir lieu le soir du mêmeOnt assisté aux de nombreux
lesqueni nous nous ceux des cercles: «« et « Aurora ". Sabadell c La EspelrarJLZa
Saint-Martin; c La Union lt de Manresa; « LaBuena Nuevll" de Gracia c La Fralernidad Humana ltet la revue de ; «La Sociedad Pro-
Le vicomte de To,rrE:s-::)ollanot, né à Madrid II! 20Jlier 1 est mort li 5 heures le 24vier 1Ce
REVUES ET JOURNAUX
Femenina ConstanciaAvant de rlPf",c••r tombeau la déJlouille
relie de notre estimé discoursDoncés les frères Felrna,ndez, et n.5'......vu,par
*Jules-Stanislas l'ancien
vient de mourir il Carcassonne. pu être seserr'elller.lts. nous n'avons à nous ici que de la sin-cérité et la foi idéaliste de notre ex-collaborateur. laLumière divine l'éclaire l'Au-delà!
Rosa
1universelle, la
pSj(c1lique,s, le Moniteur deswelt et Der Theosopiiis-
W,eglve,iseir. Les citudiants s'intéressent aude la volonté liront avec fruit la revue de
üUltlme, de Lamott U. S. A.): The Pr,(lnf,!pLDans l'ls/amic uneJohn Yarker. The Star thedu et des renseilgnements d'a:strcllOé:ie
et OCClÛt Views de Toledo c'",,..,..,,,,,
Alchcmica semble se vouer 11 l'étude de l'astrolo-sill:nalorls SIPé<:ialielllerlt les études savantes de M. Paul
Dans l'Echo du lire les intéres-sants travaux physiognom<)fiiques de Genia lesfaits de et modernes. Dans le Mercurede France le Rituel et Code de la Sociétésecrète du Léon bonnes théo-ries de Gabriel sur le somnambulisme avecsolalie dans sa Rel/ue et morale du .t1'"ir';f1t;m"(mars et
la Revista
L' INITIATION
et de volonté. Dans leet un article de W.-A.déré comme un
Notre ami et collaborateur a donnédernièrement une conférence très applacudlie, dans la salledu sur l'immortalité chezles sauvages. ...Le dimanche 30 mars a été célébré au Père-Lachaise le
33· anniversaire de la mort d'Allan K.ardec•.......
Nde l'Ordre croît aux en
Danernal'k et en Italie.Les de Paris redoublent d'activité à la fin de cette
session et les initiations font en nombre.
Dro LAURENT ET NAGOURE. L'Amour et /'QICCI'.4lt.e,in-18, chezERICH BOHN. Le Médium Anna Rathe b br.
in-8 de Nord und
Le Gérant: ENCAUSSE.
Paris-Tours. lmp, E. ARRAULT et Cie. Il, rue N.-D.·de-LoreUe
ETLIBRAIRIE PAUL OLLENDORFF
S DIR,1'COURS DE PREMIÈRE A'NNÉE
PROFESSÉ A L'ÉCOLE SUPÉRIEURE LIBRE DES SCIENCES HERMÉTjlQllES
(L,ettre"PI"éfl:lce de PanUi!l\
Brochure in-S de pages. 1 .franc.
1AVEC LES PL\NCHES REPRÉSENTANT LES AISSAOUAHS
BI'CKhure de 28 pages. 1 .franc.
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de 20 pages. . o
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sontCesel seront vile eplll!!ees.
Contre 'T"IIU'".<:era vendu
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