psychomotricité autre chose que de la gymnastiqu e! · vice est entièrement gratuit....

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Portes ouvertes dans les “Coronary clubs” En Wallonie et à Bruxelles, seize clubs sportifs s’adressent aux victimes d’une pathologie cardiovasculaire stabilisée. Ils offrent une panoplie d’activités pour se remettre en forme. PAGE 4 Santé cardiaque Un prêt à 0 % La Wallonie a mis en place un prêt sans intérêt à destination des plus de 65 ans précarisés, pour financer des travaux d’aménagement de leur domicile. PAGE 2 Aînés Cherche parents d’accueil… L’aide à la jeunesse recommande parfois d’éloigner des enfants de leur foyer d’origine. Pour un certains temps ou à intervalles réguliers. Mais les candidats à l’accueil font défaut. PAGE 5 Accueil familial LA SOLIDARITÉ, C’EST BON POUR LA SANTÉ Les coureurs de fond du MOC Le Mouvement ouvrier chrétien (MOC) a un nouveau président : le mutuelliste Christian Kunsch. Dans une interview, il dresse le panorama des enjeux politiques et sociaux du moment. PAGE 6 Société civile © REPORTERS- Phanie ESPACE RÉSERVÉ À L’ADRESSAGE POSTAL © Michel Houet/BELPRESS Bimensuel N°1502 5 septembre 2013 Ch. de Haecht, 579 BP 40 1031 Bruxelles BUREAU DE DÉPÔT LIÈGE X © plaisirsminuscules.be Psychomotricité Autre chose que de la gymnastique! PAGE 7

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Portes ouvertes dans les “Coronary clubs”En Wallonie et à Bruxelles, seize clubs sportifs s’adressent aux victimes d’unepathologie cardiovasculaire stabilisée. Ils offrent une panoplie d’activités pour se remettre en forme. PAGE 4

Santé cardiaque

Un prêt à 0%La Wallonie a mis en place un prêt sansintérêt à destination des plus de 65 ansprécarisés, pour financer des travauxd’aménagement de leur domicile.

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Aînés

Cherche parents d’accueil…L’aide à la jeunesse recommandeparfois d’éloigner des enfants de leurfoyer d’origine. Pour un certains tempsou à intervalles réguliers. Mais lescandidats à l’accueil font défaut.

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Accueil familial

L A S O L I D A R I T É , C ’ E S T B O N P O U R L A S A N T É

Les coureurs de fond du MOCLe Mouvement ouvrier chrétien (MOC)a un nouveau président : le mutuellisteChristian Kunsch. Dans une interview, il dresse le panorama des enjeuxpolitiques et sociaux du moment.

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Société civile

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Bimensuel N°15025 septembre 2013

Ch. de Haecht, 579BP 40

1031 Bruxelles

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PsychomotricitéAutre chose que de la gymnastique!PAGE 7

25 SEPTEMBRE 2013 EN MARCHE

M U T U A L I T É S E R V I C ELe service social vous informe

Aînés : un prêt 0% pour aménager son domicileEn Wallonie, à certaines conditions, les personnes âgées de plus de 65 ans peuvent béné-ficier d’un prêt sans intérêt pour financer des travaux d’aménagement de leur domicile.Objectif: pallier une perte d’autonomie et rester le plus longtemps possible chez soi.

Au 1er septembre 2013

Certaines prestations sociales revaloriséesSuite à l’application du mécanisme légal d’adaptation au bien-être des prestations deremplacement de revenus et des allocations d’assistance sociale(1), une série de revalo-risations interviennent au 1er septembre 2013.

Dans le cadre de la plate-forme “Bien vivre chez soi”(www.bienvivrechezsoi.be), laWallonie a mis en place unprêt sans intérêt pouvant s’éle-ver de 300 à 10.000 euros,remboursable sur une duréeallant de 18 à 48 mois selonl’importance du montant em-prunté. La Wallonie a désignéla société coopérative Crédalcomme opératrice pour l’oc-troi de ces prêts à taux zéro.

> Pour qui?La personne doit être âgée de65 ans minimum et remplir aumoins une des deux condi-tions suivantes:• être exclue du crédit ban-caire ordinaire.• disposer de revenus netset/ou allocations inférieurs à1.200 euros/mois (si elle estisolée) ou à 1.600 euros/mois(si elle fait partie d’un mé-

nage) et ce, après déduction du loyer ou de lamensualité hypothécaire.

�> Comment introduire la demande?Avant toute demande de prêt, la personne doitsolliciter l’avis d’un des quatre servicesconseils de la plateforme “Bien veillir chezsoi”, relatifs aux aménagements du domicile.Parmi eux figure Solival, ASBL partenaire de laMutualité chrétienne (1). Le recours à ce ser-vice est entièrement gratuit. L’ergothérapeuteévalue avec la personne âgée ses difficultésquotidiennes et ses besoins d’aménagement. Ilenvisage les solutions d’aménagement les plusadéquates en fonction des besoins, des capaci-tés, des habitudes de vie et de l'environnementde la personne.

Une fois cette démarche réalisée, la personneenvoie au Crédal un courrier annonçant son in-tention d’introduire une demande de finance-ment. Le Credal la contacte alors afin d’enregis-trer ses données et lui envoie la liste des docu-ments à fournir, à savoir :• une copie de la carte d’identité,• une composition de ménage,• la preuve des revenus,• un budget du ménage complété,• une copie du bail si la personne est locataire,• le rapport du service conseil comprenant l’es-timation technique et chiffrée des travaux àeffectuer.

Lorsque la personne a rassemblé tous ces docu-ments, elle peut prendre rendez-vous dans unlieu de permanence du Crédal ou, si elle estdans l’incapacité de se déplacer, envoyer lesdocuments par courrier. Ceux-ci seront analy-sés et, si la situation le requiert, un conseillerdu Crédal se rendra au domicile de la personne.La décision d’octroi ou non du prêt, prise par

un comité, lui est transmise par courrier. Si leprêt est accordé, la personne fait établir un de-vis définitif et précis et l’envoie au Crédal poursignature du contrat de crédit.

//SERVICE SOCIAL

>> Infos: n° de tél. gratuit de la Wallonie : 0800 100901 - www.bienvivrechezsoi.be

(1) Solival : 070/221.220 - www.solival.be

Le service social de la MC

Les Centres de Service social de la Mutualitéchrétienne sont à votre disposition pour toutequestion sociale.

Appelez gratuitement le 0800 10 9 8 7 ou sur-fez sur www.mc.be pour connaître les horairesde la permanence proche de chez vous.

Un premier pas qui en appelle d’autres

Énéo, mouvement social des aînés, se réjouit de la mesure prise en Wallonie. Mais il regrette que l’aide fi-nancière soir réservée aux plus de 65 ans. Certains aînés devraient s’équiper avant cet âge mais ne dispo-sent pas de revenus suffisants pour le faire. Ne faudrait-il pas élargir le prêt à toute personne disposantd’un revenu inférieur à celui déterminé pour bénéficier de l’intervention majorée ?

Enéo s’étonne aussi de la discrimination à l’égard des propriétaires, étant donné que le revenu pris encompte n’est diminué que du montant du loyer ou du remboursement du prêt hypothécaire (générale-ment terminé à 65 ans). Or, bon nombre d’aînés sont propriétaires de maisons certes remboursées maisnécessitant de lourds travaux d’améliorations.

Enfin, Énéo salue la gratuité des services conseils mais demande d’alléger le dossier administratif assezlourd. Il souhaite que ce système de prêt sans intérêt soit intégré dans une véritable politique d’accompa-gnement des personnes dépendantes, à l’aube du transfert aux régions de plusieurs compétences fédé-rales dont l’octroi de l’allocation pour l’aide aux personnes âgées (Apa).

//Ph.ANDRIANNE & K. NAÏTO

Aucune aide du même type n’est – encore – ac-cordée pour les personnes âgées domiciliées enRégion bruxelloise. Le monde politique bruxel-lois est cependant conscient de la nécessité demettre en place un tel système d’intervention fi-nancière pour favoriser le maintien à domicilede la population âgée.

La Communauté flamande, par contre, accordeaux personnes âgées – ou aux personnes amé-nageant leur domicile au bénéfice d’un membreâgé de la famille – une prime s’élevant à 50 %(plafonné à 1.250 euros) de la facture payéepour l’adaptation du domicile. Plus d’infos surwww.bouwenenwonen.be

Et dans les autres régions?

> Pensions• Les pensions minimales des travailleurs sala-riés et indépendants sont augmentées de 1,25%. • Comme chaque année, les pensions des sala-riés et des indépendants ayant pris cours cinqans auparavant sont revalorisées de 2%. En2013, il s’agit donc exclusivement des pensionsayant pris cours en 2008 (2). • Le droit minimum par année de carrière quicorrespond au salaire minimum garanti estaugmenté de 1,25%.

> Indemnités d’incapacité de travail • En raison du lien légal entre les pensions et lesindemnités d’incapacité de travail et d’invalidité,les minimas octroyés aux travailleurs régulierssalariés ainsi que les forfaits octroyés aux travail-leurs indépendants sont augmentés de 1,25%.• Les minimas octroyés aux titulaires salariésayant la qualité de travailleur non-régulierssont revalorisés de 2%.• Comme chaque année, les indemnités des sa-lariés dont l’incapacité de travail atteint la duréede six ans pendant l’année en cours sont revalo-risées de 2%. En 2013, il s’agit donc exclusive-ment des titulaires dont l’incapacité a débuté en2007 (2).

> Accidents du travail et maladies professionnelles

• Les minima octroyés aux travailleurs dans cessecteurs sont augmentés de 2%. • Comme chaque année, les indemnités d’acci-dent du travail ou de maladie professionnelle

qui ont pris cours six ans auparavant sont reva-lorisées de 2%. En 2013, il s’agit donc exclusive-ment des titulaires qui bénéficient de telles in-demnités depuis 2007 (2).

> Allocations de chômageLes minima et forfaits octroyés dans le secteurdu chômage sont revalorisés de 2%. Les alloca-tions pour crédit-temps, congés spécifiques etinterruption de carrière ne sont pas concernés.

> Prestations d’assistance socialeLe revenu d’intégration sociale (Ris), la garantiede revenus aux personnes âgées (Grapa) et lesallocations de remplacement de revenus auxpersonnes handicapées sont augmentés de 2%.

> Des plafonds de revenus augmentésPour que les adaptations au bien-être n’entraî-nent une perte de revenus en raison du dépas-sement des différentes limites de revenus dansla sécurité sociale, certaines de celles-ci sont re-levées (généralement de 2 %). C’est le cas duplafond de revenus pour le régime préférentielen soins de santé (Bim), de certains abatte-ments en matière d’allocations aux personneshandicapées et du plafond de revenus de rem-placement autorisés de la personne à charged’un chômeur.

//JD

(1) Loi du 23 décembre 2005 relative au pacte de soli-darité entre les générations. (2) Une seconde revalorisation de 2 % est prévue enseptembre 2014 pour ce groupe d’assurés sociaux.

5 SEPTEMBRE 2013 EN MARCHE3

A C T U A L I T ÉA suivre…

Le monde des Petits PoucetsAssis dans le bus ou le train, rares deviennent les passagers aux mains vides. Ca et là, un bouquin, un journal… qui, par moment, glissera à terre sous l’effet dela somnolence du navetteur bercé. Surtout, de plus en plus nombreux sont ceuxqui manipulent un petit appareil, plus petit qu’une carte postale, plus menu qu’unformat poche. Cette connexion en continu leur attire les critiques de leurs aînés.Un vieux philosophe propose pourtant un regard différent.

(1) Michel Serres, “Petite poucette”, éd. Le Pommier, coll Manifestes, 2012. Michel Serres intervenait ce 1er septembre,pour “Les inattendues”, festival de rencontres entre musiques et philosophies à Tournai. www.lesinattendues.be (2) Michel Serres choisit volontairement le féminin, témoignant par là, d’un des renversements qui caractérise notreépoque : la “victoire des femmes”, meilleures étudiantes.

La dextérité sur les minis claviers de portable estsaisissante. L’entraînement peut-être. Les SMS(Short Message Service) et autres “post” sur lesmessageries instantanées se comptent par mil-liers. Les moyennes – pour un ado - flirtent avec laseptantaine de textos pianotés au quotidien.Cette agilité, ce savoir-faire nouveau des 0-35ans, le philosophe Michel Serres les considèreavec affection(1). “Pour envoyer, plus rapidementque je ne saurai jamais le faire de mes doigtsgourds, des SMS des deux pouces, je les ai baptisés,avec la plus grande tendresse quepuisse exprimer un grand-père, PetitePoucette et Petit Poucet”. Le regard decet octogénaire se distingue desconsidérations agacées ou inquiètesqui ne manquent pas d’assaillir nom-bre d’entre nous. Face au tapotementqui apparaît frénétique et hors de laréalité, face aux sonneries répétées marquantl’arrivée des messages, face à ce que l’on peutressentir comme une impossibilité de communi-quer, face à ce l’on considère comme une perte detemps.

“Soyons indulgents avec eux, ce sont des mutants,indique Michel Serres sans cependant tomber nonplus dans l’admiration béate de la nouveauté. Lemonde a tellement changé que les jeunes doiventtout réinventer : une manière de vivre ensemble,des institutions, une manière d’être, de connaî-tre…”. Le philosophe compare la période quenous traversons aux deux révolutions majeuresdans la communication : l’invention de l’écritureet de l’imprimerie. Aujourd’hui, voici venue l’èrede l’ordinateur. Sa mémoire colossale, ses millionsd’images, ses logiciels et techniques qui permet-tent de résoudre des problèmes inaccessibles aucerveau humain transforment totalement la so-ciété occidentale et ses habitants. Quelques illus-trations citées en vrac donnent le tournis et té-moignent de l’étendue des secousses à l’œuvre.Par rapport au savoir : le dictionnaire s’enrichit demilliers de mots chaque année ; la masse des don-nées scientifiques récoltée est inégalée ; les bi-bliothèques se font portables et accessibles entout lieu; l’accès au savoir est largement ouvert àqui dispose d’une connexion. Mais le bouleverse-ment dépasse la sphère des connaissances ettouche à l’existence elle-même : l’espérance devie est doublée ; la Terre prend l’échelle d’un vil-lage ; le voisinage semble lointain au regard del’échelle géographique ancienne; le contact avecla terre n’existe plus pour beaucoup ; la campagne– ancien lieu du travail éprouvant – se mue en lieude vacances…

Les Petites Poucettes(2) n’ont pas accompagnél’arrivée du numérique, elles vivent dedans. N’ont-elles pas été baptisées : “Digital Natives”? Del’avis de quelques aînés, elles seraient guettéespar l’illettrisme, incapables de se concentrer, sansculture générale… En somme, on craint pour l’in-telligence de ces générations internet ou “Y”,comme s’amusent à les qualifier quelques ana-lystes, en référence à la forme des fils des écou-teurs ou plus sérieusement au phonétisme de“pourquoi” en anglais (Why). Michel Serres rap-

pelle sagement qu’à chaque révolution,“on craint tout perdre”. “Les inventionsde l’écriture, de l’imprimerie ou du nu-mérique touchent, incontestablement, ànos facultés de concentration et de mé-morisation. Certains parlent de cerveauvide. Mais on n’a pas le cerveau vide, ona le cerveau libre ! Au moment de la ré-

volution de l’écriture, on invente la géométrie ; aumoment de la révolution de l’imprimerie, on inventela science expérimentale. Aujourd’hui, on perd deschoses, mais l’expérience historique nous montre àquel point on gagne quand on perd !”Il parie sur le développement de facultés cogni-tives comme l’imagination, l’invention, l’intuition,l’innovation. Puis, il croit aussi au scénario de l’ac-cumulation : “Lorsqu’on a commencé à écrire, onn’a pas arrêté pour autant de parler ; lorsqu’on a in-venté l’imprimerie, on n’a pas arrêté d’écrire, etlorsqu’on a inventé Wikipédia, on n’a pas arrêtéd’imprimer. Au contraire, on a même récupéré uneimprimante personnelle à domicile.”

Petite Poucette n’est-elle pas époustouflante? Ellepeut faire trois choses en même temps, tout enrestant concentrée. Devant l’ordinateur, elle est enposition de “conducteur”, assise et attentive. Uneposture sans aucune commune mesure avec celleque la télévision demande d’adopter, où l’on seplante en “passager”. Reste à naviguer d’une ma-nière intelligente dans la masse d’informations, endébusquant les stratégies de “captation” des in-dustries du divertissement, en développant un es-prit critique, en prenant du recul dans l’afflux d’in-formations, en usant de cette possibilité de faireentendre sa voix, d’écouter celle de milliers d’au-tres… Michel Serres se plaît à citer un philosophecontemporain de l’apparition de l’imprimerie, Mon-taigne, qui disait préférer “une tête bien faite à unetête bien pleine”. Reste aussi aux enseignants, auxmédecins… à adopter un nouveau mode de rela-tion : “la présomption de compétences”, oùl’écoute doit accompagner le discours.

// CATHERINE DALOZE

//BONNESNOUVELLES//

pement de sanatoriums (notamment à Mont-sur-Meuse et Pulderbos en Belgique, ou en par-tenariat avec des infrastructures existantes enSuisse). Elles veulent donc en informer lesmembres via le journal.

Surtout, En Marche mobilise ses lecteurs au-tour des campagnes annuelles d’entraide et desolidarité envers les malades de la tuberculose.Ces récoltes de fonds permettent aux Mutuali-tés chrétiennes de financer les séjours de ma-lades dans les sanatoriums et de soutenir les fa-milles de tuberculeux. Ancêtres de la Tombolade l’Aide aux malades, “Les étrennes aux tuber-culeux” perdurent sous cette appellationjusque dans les années 1960.

L’amélioration des conditions de vie et de loge-ment ainsi que la découverte de médicamentsantituberculeux efficaces permettent heureu-sement d’endiguer progressivement la mala-die. La cuti-réaction, systématiquement prati-quée dans les écoles, améliore grandement ledépistage tandis que les progrès techniques enradiologie facilitent le repérage du bacille deKock responsable de l’affection. Au début desannées 1970, la maladie est contrôlée. Les dis-pensaires et sanatoriums ferment progressive-ment leurs portes.

Aujourd’hui, la vigilance demeure. La tubercu-lose est en recrudescence en Europe et un mil-lier de nouveaux cas ont été recensés dans no-tre pays l’année passée (1).

// JOËLLE DELVAUX ET FLORENCE LORIAUX (CARHOP)

(1) Plus d’informations auprès du Fonds des affec-tions respiratoires (Fares) - 02/512.29.36.www.fares.be

Maladie infectieuse, extrêmement conta-gieuse, la tuberculose se transmet par voie aé-rienne et s’attaque principalement aux pou-mons. Bien qu’elle soit curable et que les fac-teurs de risques soient connus, cette maladiereprésente hélas toujours un problème de santépublique majeur au niveau mondial, plus parti-culièrement en Afrique et en Asie et dans lesmilieux sociaux défavorisés.

Au 19ème siècle et au début du 20ème siècle, la tu-berculose tue davantage que les épidémies decholéra en Europe. Après la Seconde Guerremondiale, pouvoirs publics et associations ca-ritatives mènent une véritable croisade contrela maladie. Dès 1948, le journal En Marcheaborde la maladie sous divers angles, le pre-mier étant médical. “Prise à temps, la tubercu-lose est guérissable”, lit-on en ‘Une’ de l’éditiondu 1er décembre 1952, détaillant “ce que tout lemonde doit savoir sur la tuberculose”. Le 24 dé-cembre 1956, le journal titre à nouveau : “La tu-berculose, maladie curable est encore au-jourd’hui un fléau social”. Des numéros spé-ciaux à gros tirages sont diffusés. On y incite àse faire dépister dans les dispensaires ; on in-siste sur l’existence de traitements et on invitetout un chacun à ne pas stigmatiser les ancienstuberculeux remis au travail.

La prévention n’est pas oubliée non plus. Par-fois, des dessins agrémentent les conseils pra-tiques et recommandations. “Cracher par terreest un manque d’hygiène, d’éducation et de senssocial”peut-on lire sur l’un d’entre eux.

La prise en charge des adultes et enfants at-teints de tuberculose constitue un autre voletimportant de l’information. Les Mutualitéschrétiennes se sont investies dans le dévelop-

>> Depuis le 4 juillet dernier, dans chaque édition d’En Marche, retrouvez la rubrique “Bonnes nouvelles”.Une plongée résolument positive dans 65 ans d’histoire dont le journal s’est fait le témoin: conquêtessociales, progrès médicaux, avancées sociétales, améliorations de la qualité de vie...

1948 1952 2013

La tuberculosesous contrôle

Au milieu du siècle passé, la tuberculose fait des ravages dans la population belge. En Marchemultiplie les informations pour éviter, dépister et soigner la maladie. Il mobi-lise aussi le public autour d’actions d’entraide et de solidarité envers les tuberculeux.Un combat dépassé?

CAPABLES DE FAIRE

TROIS CHOSES

EN MÊME TEMPS,

TOUT EN RESTANT

CONCENTRÉS.

C’est reparti !

“Je cours pour ma forme”

“Je cours pour ma forme” est un programmede mise en condition physique par la course àpieds pour débutants, sans esprit de compéti-tion. Pendant 3 mois, on participe à 2 ou 3séances d’entrainement par semaine. Au termede la session, on est capable de courir 5, 10, 15,voire 20 km. En plus de la convivialité et desbienfaits du sport, on se sent mieux dans sapeau et dans son corps.

De nombreuses communes proposent des ses-sions JCPMF. Le prix ne dépasse jamais 40 eu-ros par trimestre. Convaincue des effets positifsde ce programme, la Mutualité chrétienne or-ganise ses propres sessions d’entrainement.

En tant que membre MC, les avantages à suivrece programme sont encore plus intéressants: • jusqu’à 40 euros remboursés par an, quel quesoit l’âge, grâce à l’intervention “sport”, com-prise dans l’assurance complémentaire,

• prix préférentiel en participant aux sessionsJCPMF de la MC.

>> Alors? Partants? Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.jecourspourmaforme.com

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5 SEPTEMBRE 2013 EN MARCHE4

E C H O S

en bref

>> Plus d’infos à propos du colloque sur www.alteoasbl.be. Participation gratuite.Inscription au 02/246.42.28 ou par mail à [email protected] . Dates des portes ouvertes de chaque club sur www.cardiaquesmaissportifs.be

>> Les quelque 300 inventionsrassemblées en dix ans par“Bricoleur du cœur” sontexpliquées et techniquementdécrites sur le sitewww.handicapinternational.be/fr

Accidenté du cœur ? Faites del’exercice! Mais pas n’importe où,ni comment. Les clubs sportifspour cardiaques offrent une pa-noplie de services à ceux qui veu-lent se remettre en forme.

Portes ouvertes dans les “Coronary clubs”

Un jour, le plus souvent sans criergare, l’accident survient. Une artèrequi fait grève, une valve qui vacille, lecœur qui crie “stop”. Depuis unetrentaine d’années, la chirurgie car-diaque a fait des progrès extraordi-naires et ce genre d’accroc ne se soldepas nécessairement par l’issue fatale.Il n’empêche: même après une reva-lidation cardiaque menée avec suc-cès à l’hôpital, la vie n’est plus tout àfait la même. Il faut entretenir soncœur, faire de l’exercice et, d’une ma-nière générale, veiller à sa santé car-diovasculaire. Finie l’époque où l’onprescrivait du repos à tout prix à tousles accidentés du myocarde!

C’est à ce type de public que s’adres-sent les “coronary” clubs ou clubscardiaques. Au nombre de 16 dans lapartie francophone du pays, ceux-cis’adressent spécifiquement à toutesles victimes d’une pathologie cardio-vasculaire stabilisée. Sous la supervi-sion d’un médecin cardiologue et de

moniteurs spéciali-sés, il leur est proposédiverses activités phy-siques, parmi les-quelles la pratique desports “habituels” :volley, natation, vélo,badminton, footballen salle… Mais avecplusieurs particulari-tés : l’encadrementspécialement adaptéà ce type de public,l’obligation de fournirchaque année un cer-tificat médical à l’ad-mission et, surtout,l’invitation pressanteà une pratique régu-lière. Avec toutes cesbalises, le patient –parlons plutôt du “sportif” – est cer-tain de se dépenser d’une façon favo-rable à son système cardiovasculaireet respiratoire.

Les bénéfices sont même généraux,comme l’amélioration musculaire etostéo-articulaire, l’amélioration dusommeil et l’épanouissement psy-chologique. “Le taux de fidélisationde nos membres est de quasiment100%, s’enthousiasme Guy Verbeke,

Depuis dix ans, Handicap International récompense des bricoleursayant trouvé des trucs et astuces qui facilitent le quotidien de personneshandicapées. Cette année, les inventions primées permettent de jouerdu trombone à une main, de maintenir un enfant en sécurité sur sa tableà langer ou de s’asseoir sans risque sur une chaise à roulettes.

HandicapDéjà 300 trucs et astuces

Lorsqu’on est confronté au handicap,à la maladie ou que l’on atteint un âgeavancé, certains gestes quotidienspeuvent se révéler difficiles à réaliser.Ramasser un objet, s’habiller, lirel’heure, franchir une marche... Les so-lutions proposées dans le commercesont souvent chères ou ne sont pasbien adaptées à un cas particulier. Leconcours “Bricoleur du Cœur”, orga-nisé depuis 2003 par l’ONG HandicapInternational en partenariat avecl’ASBL Solival, fait connaître des solu-tions simples, ingénieuses et peucoûteuses. Au fil des années, quelque300 inventions ont ainsi été soumisesau jury de ‘Bricoleur du Cœur’, révé-

lant des personnes handicapées dé-brouillardes, des parents astucieux,du personnel soignant dévoué…Comme l’explique Nicole Luyckx,coordinatrice du concours pour Han-dicap International : “Même lorsquedeux personnes sont confrontées à lamême déficience, les difficultés qui enrésultent sont propres à chacune. C’estpour cela qu’il est essentiel pour ellesde bénéficier d’aides parfaitementadaptées à leurs besoins. Encoura-geant la débrouille et le partage, Brico-leur du Cœur met en lumière des solu-tions et aide d’autres personnes à réali-ser elles-mêmes leurs propres astucesadaptées.”

La cuvée 2013 n’a pas déçu et permetde faire connaissance avec une séried’inventions jamais rencontrées au-paravant. Ainsi, l’une d’elles, conçuepar des étudiants de l’école de Des-ign et d’ergothérapie Howest, permetà Simeon, qui a perdu un bras dansun accident il y a quelques années,de reprendre sa passion pour le trom-bone.

Le papa de Gilles, lui, a imaginé unetable à langer sécurisée pour éviterque son jeune fils polyhandicapé nepuisse tomber.

La troisième invention primée per-met à Zurab, étudiant, de s’asseoirsans mal sur une chaise à roulettes etde suivre ainsi les cours d’une façonagréable. Ce sont deux étudiants, se-condés par deux ergothérapeutes,qui ont imaginé ce système de frein àpetit prix pour siège de bureau.

Par ailleurs, un prix spécial pour l’in-vention de la décennie a été décernépour la réalisation d’un plan inclinéportable. Comme de nombreusespersonnes à mobilité réduite qui uti-lisent une chaise électrique, Evelineest régulièrement confrontée à despetites marches qu’elle ne peut fran-chir. Son mari a mis au point un sys-tème de plan incliné pour chaiseélectrique, léger et facilement replia-ble au point qu’il se transportecomme une valisette.

Récompensés par les partenairescommerciaux du concours, les ga-gnants ont surtout la satisfaction defaire connaître leurs inventions augrand public en espérant qu’ellespuissent être utiles à d’autres per-sonnes...

//JD

président de l’Association des clubssportifs pour cardiaques Wallonie-Bruxelles (ACSCWB). Tout simple-ment parce qu’ils sont unis par le faitd’avoir connu un accident de la mêmenature. Cela crée de la solidarité et dela convivialité: chacun de nos clubsest géré par et pour des cardiaques!”.Et de rappeler que les maladies car-diovasculaires, dans nos pays occi-dentaux, représentent plus de 50%de la morbidité et de la mortalité, soitbien plus que Sida, accidents, sui-cides, maladies infectieuses et dégé-nératives réunis.

Pour fêter son 35ème anniversaire,l’ACSCWB organise, pour la pre-

mière fois, des portes ouvertes danstous les clubs de l’ASBL, fin septem-bre. Visiteurs intéressés bienvenus!Mais aussi… médecins et kinés sus-ceptibles d’apporter une aide béné-vole pour la création de nouveauxclubs…

Par ailleurs, le samedi 21 septembre,en étroite collaboration avec Altéo-Sport (partenaire de la Mutualitéchrétienne), un colloque intitulé“Bouger plus, manger mieux” rassem-blera à Bruxelles divers spécialistesautour des bienfaits et bénéfices del’exercice physique couplé à l’ali-mentation saine.

// PhL

> Maladie de Lyme

Valérie Obsomer, chercheuse à l’UCL,donne l’alerte à propos du flou statis-tique entourant la maladie de Lyme etd’autres pathologies transmises par lestiques. L’étendue de ces infections, pou-vant donner lieu à de graves complica-tions, est, selon la chercheuse, “trèssous-estimée” en Belgique. Pour y remé-dier, le site www.tekentiques.net a étémis en place. Il permet aux personnesde signaler le lieu où elles ont été mor-dues, ainsi qu’aux médecins de commu-niquer le nombre annuel de patientsmordus ou présentant des érythèmes.

> Alimentation durable

Un appel à projet à destination des asso-ciations, entreprises, administrations etparticuliers a été lancé par BruxellesEnvironnement. D’un montant maximumde 15.000 euros, ce soutien financierpermet de concrétiser un projet indivi-duel ou collectif en rapport avec l’ali-mentation durable. Les volontaires peu-vent remettre leur dossier decandidature jusqu’au 30 septembre à11h.INFOS : 02/775.75.75 – WWW.BRUXELLESENVIRONNEMENT.BE

> Endettement

L’Observatoire du crédit et de l’endette-ment a lancé une enquête afin de mieuxanalyser le rapport des Belges au crédit,à la consommation et à la gestion deleur budget. Tous les Belges majeurs, endifficulté financière ou non, sont invitésà y répondre jusqu’au 15 septembre. Lesparticipants peuvent en sus prendrepart à un concours dont les gagnants re-cevront jusqu’à 300 euros. Les résultatsde l’enquête seront publiés en décem-bre 2013.WWW.ENQUETEMENAGES2013.BE

> Handicap à l’école

Les élèves en situation de handicap ontdroit à des aménagements raisonnablesà l’école. Une brochure concernant cesaménagements vient d’être publiée, àl’initiative du Centre pour l’égalité deschances et la lutte contre le racisme.Elle informe les parents et les acteursdu monde scolaire à propos de la notiond’aménagement raisonnable et destextes légaux qui s’y rapportent. CETTE BROCHURE PEUT ÊTRETÉLÉCHARGÉE GRATUITEMENT SUR LE SITE WWW.DIVERSITE.BE.

> Arrêter de fumer

La Fondation contre le cancer a récem-ment publié une étude indiquant l’aug-mentation du nombre de fumeurs sou-haitant se sevrer (58% en 2013 contre51% en 2012). La popularité grandis-sante du site Tabacstop confirme ces ré-sultats. En 2013, la hausse de l’accompa-gnement téléphonique est de l’ordre de60% en Wallonie. Présentes depuis 2011sur les paquets de cigarettes, les coor-données de Tabacstop manquent encoresur les paquets de tabac à rouler. Selonla même étude, 90% de la population yseraient pourtant favorables. INFOS : 0800/111.000 – WWW.TABACSTOP.BE

© J. Degrande/Handicap International

© Michel Houet/BELPRESS

jeunes placés dans des familles d’ac-cueil. Leurs parents considérés

comme “défaillants” souffrent leplus souvent de problèmes

psychiatriques lourdsou d’addictions di-verses, les empê-chant de se présen-ter sous leur meil-leur jour à leur pro-géniture. A un

moment crucial deleur développement,

ces enfants ont besoin dese raccrocher à une relation

affective stable. D’où la campagneportée par la Fédération des servicesde placement familial (Plaf) (1) pourtrouver davantage de familles.

“Accueillir un temps, aider pour la vie”

“L’objectif de la campagne est de re-cruter une centaine de familles d’ac-cueil car il nous en manque cruelle-ment, explique Bernard Dormal, per-manent de la Plaf. En plus des af-

fiches, des spots télévisés et de nosévénements, nous voulons intervenirdans les associations de parents,dans les écoles sociales, à l’univer-sité… Tout le monde doit se sentirconcerné par les enfants de tout lemonde!”

Le message de la campagne: il n’y apas un profil idéal du parent d’ac-cueil. “Les personnes seules, lesjeunes couples… Beaucoup de per-sonnes pourraient valablement deve-nir parent d’accueil. Les couples ho-mosexuels aussi car, souvent, ce sontdes personnes très sensibles aux ques-tions d’identité”. Il faut pouvoir don-ner et recevoir. Donner la chance àun enfant de franchir des caps et re-cevoir son amour, peu importe la ma-nière par laquelle il le manifeste.

La première étape, c’est un accompa-gnement de six à neuf mois des per-sonnes intéressées. “C’est le tempsnécessaire pour rencontrer le candi-dat, analyser le projet qu’il veut porter,évaluer ses motivations, situer laplace réservée à l’enfant accueilli…Une fois qu’un enfant est confié, il n’estpas lâché dans la nature! Le servicede placement est présent pour accom-pagner le jeune et la personne qui l’ac-cueille. Le service s’occupe, par ail-leurs, de tout souci d’ordre socio-psy-chologique, financier, administratif…Il organisera également les rencontresentre l’enfant et sa famille de nais-sance si l’état de leur relation le per-met”.

Une crainte: que ça se termineL’enfant est accueilli dans un foyer àtemps plein ou à intervallesréguliers pendant unepériode déterminée.Une évaluation de lasituation est opéréerégulièrement etc’est cela qui ef-fraye le plus sou-vent les parentsd’accueil : la crainteque ça s’arrête un jour.

“La famille d’accueil doit être capablede se consacrer à fond à un enfant etpuis de ne plus rien savoir de luilorsqu’il s’en va. C’est là un des as-pects du contrat d’accueil qui est bienexpliqué lors des discussions préala-bles avec le service de placement”, ex-plique Daniel Cailteux. Avec sonépouse, Brigitte Henry, il a ouvert saporte pour accueillir des placementsd’urgence, c'est-à-dire, le temps né-cessaire pour trouver une solu-tion durable à l’enfant.Dans ce cadre, ils ontrencontré 18 enfantsen quatre ans. Etquand il s’agissaitde leur dire “aurevoir” ? “Nousavons toujours eules larmes aux yeuxet le cœur triste, par-ticulièrement s’il s’agis-sait d’un bébé ou si l’enfantétait resté longtemps. Nous di-sions aux enfants en accueil qu’ils ve-naient chez nous ‘en vacances’. Cettemanière de considérer l’accueil nousaidait aussi à passer à autre choseaprès leur départ.”

Augmentation de la demande“Le nombre de demandes de place-ment ne cesse d’augmenter”, affirmeArnaud Gendrot, Directeur-adjointd’un service de placement. Ce quil’explique? “En partie le fait que l’ad-ministration ait fait le choix de réduirele nombre de places en institution auprofit du placement familial, entre au-tres pour réduire les coûts.”

D’un autre côté, on constate que lenombre de foyers d’accueil

reste stable. Et, cela,malgré qu’ “il sembleplus difficile d’êtredisponible au-jourd’hui qu’hier,constate ArnaudGendrot. Avant, lesmamans restaientplus souvent à la

maison pour s’occuper

des enfants. Les conséquences desnouveaux schémas familiaux (gardealternée des enfants, famille recompo-sée…) rendent aussi plus compliquél’accueil d’un enfant”. Une stabilité del’offre, donc, mais insuffisante pourrépondre à la recrudescence des de-mandes.

En ce moment, l’enjeu est de pouvoiroffrir de l’affection et un environne-

ment stabilisé à des jeunes quin’ont pas la chance d’être

accueillis chez un parti-culier et qui n’ontconnu, le plus sou-vent, que des insti-tutions. Des homeset des internatspour les plus âgés,des pouponnières

pour les plus jeunes.D’ailleurs, certains en-

fants font face à des diffi-cultés plus importantes comme

ceux qui portent un handicap (2).Pour tous ceux-là, la volonté est au-jourd’hui de favoriser une prise enmain plus individuelle et moins col-lectiviste.

Comme dit le proverbe, “Il faut un vil-lage pour éduquer un enfant”. Rienn’est plus vrai lorsqu’il s’agit de don-ner la chance, à un gosse cabossé, deposer ses valises quelque part et deconstruire des liens durables. Mêmesi cela ne dure qu’un temps.

// MATTHIEU CORNÉLIS

(1) La fédération des services de place-ment familial prévoit des actions de sen-sibilisation dans différents lieux ainsique des ciné-débats très prochainement.Infos sur www.plaf.be.(2) A ce propos, le Réseau ASEA regrou-pant les services spécialisés en Wallonieet à Bruxelles peut être contacté au04/380.41.73. (Myriam Dehard).

S O C I É T ÉAccueil familial

Cherche parents d’accueil pour bien démarrer dans la vieEn Belgique francophone, 3.400 enfants vivent ou séjournent à in-tervalles réguliers dans des familles d’accueil. Ils sont éloignés deleurs foyers d’origine pendant un temps. Celui qui sera nécessaire àleurs parents pour (ré)apprendre à assumer pleinement leur paren-talité. Le nombre de familles d’accueil est cependant insuffisant.

Lorsqu’un enfant vit des difficultéssignificatives dans son foyer, leconseiller de l’aide à la jeunesseessayera, en premier lieu,d’orienter le jeune et sesparents vers un servicede première ligne ap-proprié. Celui-ci dia-loguera avec les ac-teurs de l’école, lesmembres de la fa-mille, le habitants duquartier… Mais si cettepremière tentative ne suf-fit pas et que le Service d’aideà la jeunesse (SAJ) estime que la santéou la sécurité du jeune est menacée,autrement dit, qu’il est en danger, leJuge de la jeunesse peut ordonnerl’éloignement du jeune de sa famillede naissance. La loi qui encadre cetype de décisions est bien claire surun point : cette mesure doit rester uneexception.

Au total, en Wallonie et à Bruxelles, ilexiste 3.400 exceptions. Autant de

“Je ne cherche pas à savoir d’où je viens. Je sais où je vais”

“Kevin”. C’est le prénom d’emprunt qu’il a choisi “parce que ça fait bien”. Etudianten informatique, 23 ans, pull à capuche, dégaine d’un jeune adulte bien dans sesbaskets, il entre timidement dans la discussion, l’air circonspect car “c’est la pre-mière fois que je raconte mon histoire comme ça… pour un article”.

D’emblée, lorsqu’on évoque son accueil dans une famille bruxelloise, il parle d’unechance. “Moi, j’ai eu des parents. Mon grand frère et mes grandes sœurs, en institu-tion, ont eu des éducateurs. C’est pas pareil. Il y a un côté affectif moins fort, moinssincère”.

A ses six ans, les services sociaux l’éloignent de sa maman. “Elle vivait seule avecsix enfants de cinq papas différents. Je suis le quatrième. Sans travail, c’était pas fa-cile pour elle de s’occuper de tout le monde. La semaine, je vivais avec elle. Le week-end et les vacances, j’étais dans ma famille d’accueil” Le rythme est régulier : cinqjours dans le quartier des Marolles, deux jours à Uccle. Et ainsi de suite... jusqu’àses treize ans.

Puis il suivra sa maman à Charleroi-Nord. “Le pire quartier. Là, j’ai débuté ma pé-riode délinquante. Je n’allais plus à l’école. J’avais seize ans quand ma mère me jetaitrégulièrement dehors. Selon elle, je devais me démerder. Alors j’ai visité des mai-sons. D’abord pour manger, ensuite pour l’argent. Je me suis fait attraper et le Jugede la jeunesse m’a envoyé en IPPJ(1)”.

A ce moment-là, et après trois ans sans contact, sa famille d’accueil l’appelle et luipropose des vacances. C’est le début d’autre chose et, depuis lors, le lien ne s’estplus brisé. Il s’installe chez eux le temps de suivre des cours de néerlandais puis vitseul deux ans. Aujourd’hui, il est de retour à Uccle et se forme à l’informatique.

Sa plus grande difficulté a été de combiner deux éducations différentes. “Dans mafamille d’accueil, on ne regardait pas la télé. On lisait des livres. Chez ma mère, onavait droit à Dragon Ball et plein de trucs à longueur de journée. C’est un détail mais,des règles différentes, ça crée des incompréhensions dans la tête d’un enfant”.

Autre difficulté : la traditionnelle question du “Qui suis-je?”, qu’il dédramatise : “Jene porte pas le nom de mon père et c’est normal de me demander ‘Papa où t’es?’.Mais je n’ai pas l’esprit de déprime. Je ne cherche pas à savoir d’où je viens. Je sais oùje vais. Ça, j’en suis sûr!”

Que conseillerait-il à des personnes qui se questionnent sur l’accueil? “J’ai vu, àCharleroi, des copains qui avaient faim à la fin du mois dans leurs foyers d’accueil etd’autres qui étaient les moins aimés des enfants. Il faut être sûr de pouvoir bien rece-voir un enfant. Si c’est le cas, un enfant accueilli donne autant d’amour qu’un enfantnaturel”.

(1) Institution publique de protection de la jeunesse.

Témoignage

5 SEPTEMBRE 2013 EN MARCHE5

5 SEPTEMBRE 2013 EN MARCHE6

Christian Kunsch :“Ayons le courage de ramer à contre-courant”Après 35 ans de vie mutuelliste dont onze à la tête de la Mutualité Saint-Michel (Bruxelles), Christian Kunsch assume pour quatre ans,depuis le 1er septembre, la présidence du Mouvement ouvrier chrétien (MOC). Succédant à Thierry Jacques, c’est à cet homme de 59ans, jovial et aux idées claires et déterminées, que revient dorénavant une tâche importante: faire en sorte que la Mutualité chré-tienne, le syndicat chrétien (CSC), Vie féminine, la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) et les Equipes populaires, s’accordent et pèsentde tout leur poids sur la scène politique et sociale belge. Rencontre.

Nouvelle présidence au MOC

M O U V E M E N T

En Marche : Dans quel état d’esprit abordez-vous vos nouvelles fonctions?Christian Kunsch :Directeur d’une mutualité,je deviens président d’un mouvement. Il y a à lafois rupture et continuité. Rupture, car j’auraispu continuer ma tâche à la Mutua-lité Saint-Michel, où la réalitébruxelloise – celle du multicultura-lisme, de la précarité sociale… –constitue un défi permanent entermes de réflexion et de gestion.Plus de 175.000 membres, 200 col-laborateurs : on est au four et aumoulin quasiment en perma-nence! Ici, la fonction sera encoreplus politique : établir des contacts,du “liant” entre de grandes organi-sations, nationales et régionales, mais aussiavec les mouvements d’éducation permanente.Pas simple! Mais les instances dirigeantes de laMutualité chrétienne m’ont demandé avec unecertaine insistance de me présenter. J’arrive en-thousiaste et motivé. D’autant plus qu’avec ledossier Arco, aujourd’hui en liquidation, cer-tains ont voulu écorner l’image du MOC, et, à tra-vers lui, l’essence même du modèle associatif etcoopératif. Or celui-ci mérite plus que jamaisd’être défendu bec et ongles. Continuité car, en-tre la MC et le MOC, nos valeurs de base, c’estchou vert et vert chou! A commencer par la soli-darité, l’égalité et la justice sociale.

EM : En novembre 2011, votre prédécesseur,Thierry Jacques, annonçait “un débat ap-profondi en faveur d’une réflexion critiqueet politique” autour de la chute d’Arco et dusoutien à Dexia Banque. Cela a-t-il été fait?ChK : Oui sans être conclu. Même si je ne suispas le plus compétent pour en parler, je peuxreconnaître, avec le recul, que des choix inop-portuns ont été opérés au moment de la dé-route bancaire de 2008. Mais il est toujours fa-cile de les blâmer a posteriori et je me garderaisbien de tout jugement en la matière. Histori-quement, il est pleinement justifié que la Mu-tualité chrétienne, la CSC et leurs mouvementsd’éducation permanente aient soutenu lacaisse coopérative financière qu’était la Bacob(devenue ensuite Dexia) et une société d’assu-rances comme les Assurances populaires (AP).Certains ont jeté en pâture à l’opinion publiquele prétendu scandale selon lequelune banque qui a été en difficulté(Dexia devenue Belfius) et aidée parl’Etat , n’avait plus à être liéeconventionnellement avec unmouvement comme le MOC. Cer-tains contestent par ailleurs la ga-rantie de l’Etat accordée aux épar-gnants détenteurs de parts coopéra-tives, perdant ainsi le sens de l’his-toire sociale et coopérative dans cepays. Il ne faut pas inverser le problème. LeMOC, le groupe ARCO et ses coopérateurs,sont, comme tant d’autres, les victimes du dé-rapage financier mondial, non les coupables.

EM : Ces dernières années, le MOC a parfoisété davantage perçu comme un groupe depression politique qu’un mouvementd’éducation permanente. Souscrivez-vous àcette perception?ChK : L’aspect mouvement et éducation per-manente doit toujours précéder l’action poli-

tique. Si le président s’exprime, c’est parce quele mouvement s’est emparé de certaines ques-tions et les a soumises au débat démocratiqueselon un agenda qui respecte la consultation etest transparent, ce qui n’est pas nécessaire-

ment le cas de l’agenda politique.Nous ne sommes pas opposés auxpolitiques mais complémentaires.Simplement, loin des jeux de pou-voir et d’alliances, nous avons no-tre propre rythme ; et aux raccour-cis du café du commerce, nouspréférons le “voir, juger, agir” deCardijn. L’éducation permanenteest un travail lent, difficile et peuvisible. Concrètement, ce sont nosformations (Isco et Fopes), nos

groupes de travail (fiscalité, logement, crois-sance…) et le travail quotidien de nos fédéra-tions et organisations. Ce travail aboutit à tra-duire les interrogations d’individus isolés -voire leurs amertumes ou leurs réflexes pouja-distes - en un questionnement collectif, puis enune véritable action sur le monde politique.

EM : Les dernières années ont été marquéespar la montée en puissance de petits partistrès marqués à gauche. Le MOC est-il prêt audialogue avec eux?ChK :François Martou (NDLR: ex-président duMOC) disait souvent des partis: “Eux, c’est eux.Nous, c’est nous”. Je m’y retrouve bien et cettequestion est actuellement en débat interne. Iln’y a donc aucune raison pour ne pas dialogueravec un parti marqué plus à gauche. Mais àdeux conditions. Primo, qu’il ne nous plantepas un couteau dans le dos dès le premier tour-nant: il nous faut du respect. Secundo, que ceparti s’inscrive dans le projet progressiste quiest le nôtre, tant sur les valeurs que sur les pro-cessus démocratiques. Car il y a plusieurs ma-nières de sortir de la crise: veut-on le chacunpour soi ou la solidarité ? Nous, nous avonschoisi. L’histoire a montré que les projets axéssur la solidarité sont ceux qui résistent le mieuxaux crises. Donc, pourquoi se priver d’une dis-cussion avec les partis à gauche de la gauche,sans exclusive, qui vont dans ce sens ? Les pi-liers, c’est une époque révolue: le temps où l’onprenait les gens du berceau au cercueil en leurdisant : “on va te fournir tout ce dont tu as be-

soin”, c’est fini.

EM : Le Parti Social Chrétien(PSC), naguère, a abandonné son“C”. Les scouts aussi... Mais pas laMutualité chrétienne! Et le MOC?ChK : Cette question ne me semblepas prioritaire. Ni aux organisationsmembres, me semble-t-il. L’Unionchrétienne des pensionnés est de-venue Enéo. L’Association chré-

tienne des invalides et handicapés se nommeaujourd’hui Altéo. Mais la CSC, la Mutualitéchrétienne, etc. ont conservé leur “C”. Si les au-môniers se font rares dans nos rangs et si lamesse n’est plus notre rituel d’initiation, le “C”fait partie de nos gènes. S’il peut paraître dés-uet de l’extérieur, il fait référence à des valeursqui, elles, restent d’une actualité brûlante: l’at-tention aux plus démunis, par exemple. Dèslors, il serait vain de nier notre passé. Que ceuxqui veulent faire un bout de chemin avec nousexaminent nos actions et notre programme et,

“LES POLITIQUES

SONT DES SPRINTERS

À L’APPROCHE

DES ÉLECTIONS.

MAIS LE SPRINT

ESSOUFFLE.

NOUS, NOUS SOMMES

DES COUREURS DE FOND”.

“LES MOUVEMENTS

QUI, COMME NOUS,

VEULENT SORTIR

DE LA CRISE

PAR LA SOLIDARITÉ,

ÇA NE COURT PAS

LES RUES”.

en cas d’adhésion, nous rejoignent. Noussommes ouverts et pluralistes depuis 1978. Lapriorité, aujourd’hui, c’est la sortie des crises :sociale, économique, financière et environne-mentale.

EM : Et le “O”, pour ouvrier? Un peu réduc-teur, voire contreproductif, au regard desthématiques balayées par le MOC?ChK :Derrière le “O”, on trouve la préoccupa-tion pour les personnes les plus fragilisées. Au-trefois, il s’agissait des ouvriers. Aujourd’hui,ils ne sont plus les seuls. Le “O” fait lui aussipartie de notre héritage historiqueet de nos combats sociaux. Mêmesi ce n’est pas une définition trèsorthodoxe, j’y vois une volonté deramer à contre-courant. Ce n’esttout de même pas le plus grandnombre, aujourd’hui en Belgique,qui veut militer pour les catégoriesles moins favorisées et pour la so-lidarité ! Regardez l’évolution poli-tique du pays. Le fait que la NV-As’en est prise au MOC à travers l’ACW (NDLR:l’équivalent flamand du MOC) n’est pas un ha-sard. Derrière le discours nationaliste de ceparti se cachent des choix qui sont non soli-daires. Il veut marginaliser et discréditer ce quiest progressiste. Mais cela démontre bien,a contrario, que l’ACW et leMOC gardent leur pouvoird’influence.

EM : Des pans importantsde la Sécurité sociale (al-locations familiales,gestion des maisons derepos et de soins…) ontété défédéralisés. Il y aà peine cinq ans, cer-tains affirmaient qu’untel “détricotage”, impen-sable, allait amener ladislocation de la Belgique.Aujourd’hui, plus per-sonne ne parle ainsi. Votreavis?ChK : Le transfert des com-pétences m’inquiète. Cequi fait mal, c’est que cesoit un gouvernementsans la NV-A qui ait in-troduit cette brèchedans la Sécurité so-ciale. Certes, sans ceparti mais sous sapression directe…Le plus inquié-tant, c’est le dis-cours “Ouf ! Ona colmaté la

brèche, on a limité les dégâts”. Même si, l’annéeprochaine, la NV-A n’obtient pas la victoireélectorale pressentie, il faudra travailler sansrelâche et, sous la pression des poujadismesambiants, expliquer et réexpliquer aux gensque la Sécu est un salaire différé. Que leur éven-tuelle tentation de sortir du système, par le re-cours aux systèmes d’assurances privées, estdangereuse pour tous, car elle affaiblit l’édificede la cohésion sociale. Par ailleurs, ce transfertdes compétences est acquis, mais pas encoreréalisé, loin de là! Il doit impérativement resterl’affaire des partenaires sociaux et d’organisa-tions de gestion comme les mutualités, les syn-dicats, les caisses d’allocations familiales etnon pas confié uniquement à des administra-tions régionales ou communautaires.

EM : Une attitude un peu corporatiste que lavôtre?ChK :Non ! Une attitude philosophique : la vo-

lonté de rester les garants d’unesolidarité aussi fédérale que pos-sible. La Sécurité sociale, financéed’une façon mixte (cotisations so-ciales et impôts) constitue un sys-tème de protection sociale iné-galé. A la Mutualité chrétienne,par exemple, nous avons à peine4% de frais administratifs. Pasmal, non? J’imagine facilementque certains ministres, dans le cli-

mat de disette généralisée, puissent voir lestransferts financiers comme des mannes bien-venues dans leurs soucis budgétaires, ajoutantainsi des étoiles à leur casquette. Je dis: dan-ger! Ce n’est pas que le secteur public soit à dé-

nigrer. Mais le partenariat des interlo-cuteurs sociaux a une matu-

rité puissante. Plus on trans-fère des compétences,

plus on aura des interlo-cuteurs distincts et les

politiques auront im-manquablementdes logiques, descultures, des ac-cents différents.Souvenons-nous :c’est seulementaprès dix ans que lacommunautarisa-tion de l’enseigne-ment a commencéà faire mal…

// ENTRETIEN : Ph.LAMOTTE

“FACE À LA CRISE

BUDGÉTAIRE,

MÉFIONS-NOUS DE TINA :

“THERE IS NO

ALTERNATIVE”.

TOUT CHOIX BUDGÉTAIRE

INDUIT UNE PHILOSOPHIE”.

© Matthieu Cornelis

5 SEPTEMBRE 2013 EN MARCHE7

out commence par un ri-tuel : on se dit bonjour. Onse parle un peu. Puis laséance démarre. Elle est

marquée par la spontanéité, raconteMartine Henet, psycho-motricienne, quand elleévoque une partie de sontravail comme indépen-dante avec les enfants.Différents objets sont dis-posés dans la salle. Des ta-pis, des cubes, des cordes,un miroir, des balles, unhamac…” Le jeu y est cen-tral. Ici, i l est recom-mandé, loin du culte de la réussite,loin des jeux intellectualisants ou surécran. Les tissus, les peluches, lesmousses invitent à apprendre avec lecorps, à inventer, à imaginer, à entreren relation… Place à l’imaginaire, aumouvement, à la spontanéité. Laconstruction d’une cabane, parexemple, en dit souvent plus qu’unlong discours. Elle peut être le refletde ce que l’enfant ressent : quand lamaison ne contient qu’une seuleplace toute serrée, quand ses murssont très épais et qu’il faut passer pardes pièges pour y arriver, quand elleprend la forme d’une tour et n’a pasd’intérieur… Le jeu permettra de met-tre des mots là où l’enfant ne peut enmettre, explique Martine Henet. Et depréciser : il ne s’agit pas d’interprétermais bien de sous-titrer des compor-tements ou des émotions.. “En se di-sant au revoir, j’invite souvent l’enfantà exprimer ce qu’il a ressenti. Je lui pro-pose de dessiner ce qu’il a joué”. On lecomprend: la psychomotricité ne serésume pas à des exercices de gym-nastique. Le corps en mouvementsera amené à intégrer les notionsd’intérieur/extérieur, d’avant/main-tenant/après. Une aide à s’inscriremieux dans le temps et l’espace. Del’avis de Jean-Pierre Yernaux, psy-chomotricien et formateur, très en-gagé dans l’Union professionnellefrancophone : “La psychomotricitéest un peu le théâtre symbolique oùl’on joue la vie, dans une implicationrelationnelle et corporelle du patientet du psychomotricien”.

Pas que les petitsA côté des consultations pour les en-fants, la psychomotricienne MartineHenet travaille également dans unservice de santé mentale et à l’Irsa(Institut royal pour sourds et aveu-gles). Les jeunes enfants ne sont, eneffet, pas les seuls concernés par lapsychomotricité. Certes, les psycho-motriciens sont particulièrement sol-licités par le secteur de la petite en-fance, mais ils le sont égalementdans le champ du handicap ou au-près des personnes âgées. Avec l’en-fant, ils participeront à construire

son identité ; avec la personneâgée à conserver du mouvementet de l’autonomie; avec la per-sonne handicapée à développerla communication et à s’intégrer

dans la vie sociale.Martine Henet ex-plique comme elleagit avec un grouped’adolescents de ma-nière un peu diffé-rente d’avec les pluspetits. Ils explorerontdavantage des tech-niques corporelles derelaxation, de ges-

tuelle, de danse, de massage…En décrivant son travail, elleévoque ces jeunes porteurs d’unhandicap qui ont parfois peurde se coucher au sol tout simple-ment.

Harmonie corps-esprit“Partir du versant moteur pourremonter à l’origine des troubleset permettre un mieux-être corpo-rel en favorisant un mieux-être psy-chique” (1), voilà traduit à l’attentiondes futurs psychomotriciens le dia-logue qui fonde leur prochain métier.Le mot “psychomotricité” l’indiquepar lui-même: les techniques à l’œu-vre relieront “psycho” (l’esprit,l’âme) et “motric” (legeste, le mouvement, lecorps, les sens). Là oùnos modes de vie ontsans doute trop ten-dance à privilégier la têteet délaisser le corps, lapsychomotricité privilé-gie la stimulation des sensationsphysiques, le passage par le corporel.Elle a pour objectif “d’aider à (ré)ha-biter son corps”, résume Jean-PierreYernaux. Comme l’explique MartineHenet de manière imagée, la psycho-motricité travaille les “fondations”,

aide à les rendre plus solides quandelle sont fragiles, à les (re)construirequand elles ont été cassées.

A l’école maternelleLes éducateurs semblent l’avoir com-pris : développer la sensorialité, le

mouvement, le rapport àautrui fait partie d’unprojet éducatif. Et l’édu-cation psychomotrice aun rôle à jouer dans ledéveloppement de l’en-fant. En Fédération Wal-lonie-Bruxelles, l’organi-

sation d’activités de psychomotricitéest obligatoire pour les écoles ou im-plantations maternelles. Un enca-drement spécifique est octroyé à ceteffet. “La sédentarité menace la santépsychique et physique des futurs ci-toyens, commente l’Administration

de l’enseignement. Les apprentis-sages construits par le mouvementdans des contextes adéquats favorise-ront, chez les élèves, un épanouisse-ment optimal”.

Soin et thérapieAu-delà du cadre éducatif conçu pourtous, la psychomotricité peut êtreégalement envisagée pour tenter de

remédier à des difficultés parti-culières. Problèmes d’apprentis-sage, retards de développement,troubles de l’équilibre, difficultésde coordination motrice, pro-blèmes d’attention, ou encoretroubles du comportement : lechamp d’actions des psychomo-triciens est large. Dans certainscas de figure, une partie de leursinterventions sont rembourséespar la Mutualité(2). On trouve des psychomotriciensdans les services psycho-mé-dico-pédagogiques, les centresde guidance et de santé mentale,les crèches, les écoles mater-nelles, mais aussi dans les ser-vices de gériatrie, de psychiatrie,dans les centres de rééducationet de réadaptation pour enfantset adultes. Certains pratiquentdes consultations comme indé-pendant. D’aucuns privilégie-ront une pratique davantageneuro-motrice, d’autres pluspsychologique voire psychana-

lytique. Différentes écoles cohabi-tent. Au carrefour de plusieurs pro-fessions, la psychomotricité conti-nue de préciser ses apports, d’évo-luer en complémentarité avec lessoignants qui entourent les patients,avec les éducateurs qui accompa-gnent les enfants.

// CATHERINE DALOZE

Voici un an, une formation spécifique de bachelier paramédical en psychomotricitévoyait le jour en Belgique francophone. Jusqu’alors, la formation de psychomotri-cité, en Communauté française, était assurée par un post-graduat paramédical oupar une spécialisation pédagogique destinée aux éducateurs spécialisés, aux ergo-thérapeutes, aux kinésithérapeutes, aux logopèdes, aux instituteurs... Cette spé-cialisation demeure. Mais en termes de formations, la Belgique francophone étaitplutôt à la traine, malgré l’essor important de cette approche par le corps, depuisune trentaine d’années. D’autres pays européens – la France, la Suisse, l’Italie, leDanemark…, organisent de longue date un baccalauréat professionnalisant en psy-chomotricité.

Pour la deuxième année consécutive donc, huit écoles en Fédération Wallonie-Bruxelles (4 établissements de l’Enseignement supérieur de promotion sociale et4 de l’enseignement de plein exercice) formeront les étudiants dans cette filière.On manque encore de recul pour en dresser le bilan. Les premiers diplômés sorti-ront en 2015. Néanmoins, le taux d’inscription au démarrage indique un certainsuccès, avec quelque 500 inscrits. Comme pour de nombreux métiers paramédi-caux, les écoles belges accueillent un certain nombre d’inscrits d’origine fran-çaise. La mise sur pied de cette formation de base participe de la volonté portée,depuis les années 80, par l’Union professionnelle des psychomotriciens franco-phones (www.upbpf.be) de voir reconnaître davantage, au sein de la santé pu-blique belge, le métier de psychomotricien, sa spécialité, sa complémentaritéavec d’autres professions paramédicales et éducatives. Elle vise l’harmonisationdes pratiques et marque un pas supplémentaire dans le développement du métier.Elle facilitera la mobilité des travailleurs dans les pays francophones comme laFrance, la Suisse, le Luxembourg où le psychomotricien est reconnu comme pro-fession paramédicale.

Vers plus de reconnaissance du métier

© REPORTERS - Phanie

Le jeupermettra de mettre des mots

là où l’enfantne peut

en mettre.

La psychomotricitéprivilégie

la stimulation des sensations

physiques.

S A N T ÉParamédical

Sur prescription d’un médecin généraliste, d’un pédopsychiatre, d’un neurologue, ouà la suggestion d’un instituteur…, il est parfois conseillé aux parents d’emmener leurenfant auprès d’un psychomotricien. Il peut être aussi suggéré à une personne plusâgée d’expérimenter ce type de prise en charge. Il ne s’agira pas de suivre une initia-tion sportive quelconque ou une psychothérapie. Mais bien d’une prise en charge paramédicale où le corps – souvent remisé au second plan – joue là un rôle central.

“T

Vous avez dit“psychomotricien”?

(1) D’après la fiche métier établie par le Service d'information sur les études et les pro-fessions (Siep) – http://metiers.siep.be/(2) Informations auprès de votre conseiller mutualiste, au 0800 10 9 8 7 ou surwww.mc.be

© Amelie Benoist/BSIP-REPORTERS

5 SEPTEMBRE 2013 EN MARCHE8

P E T I T E S A N N O N C E S

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Dates ultimes de rentrée des annonces :le vendredi 20/09 pour l’édition du 3/10.le vendredi 4/10 pour l’édition du 17/10.

Attention ! Vos petites annonces ne serontpubliées que si nous recevons en mêmetemps le texte de l’annonce, la vignettejaune et une copie de la preuve de paiement.Les petites annonces paraissent sous laseule responsabilité de leurs annonceurs.

COMMENT INSÉRER UNE PETITE ANNONCE ?

Les petites annonces sont réservées aux membres de la Mutualitéchrétienne. Chaque famille bénéficie, par année civile, d’une premièreannonce au prix préférentiel de 5 euros. Toutes les autres parutions sefont au tarif de 12,50 euros par annonce.

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# Villégiature (Autres pays)

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Chaussée de Haecht, 579 - BP 40 - 1031 Bruxelles � 02/246.46.27 - Fax : 02/246.46.30 - [email protected] - www.enmarche.beEDITEUR RESPONSABLE : Jean Hermesse, Opberg, 23 - Bte 11 - 1970 Wezembeek-Oppem.

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Le Centre d'études du vieillissement(CEV) est l'organe officiel chargé d'éta-blir chaque année les prévisions, à courtet à long terme, du coût pour la sécuritésociale de l'accroissement du nombre deseniors dans notre pays. C'est à ce titrequ'il est principalement connu cheznous. Mais en complément de ce rap-port, il nous livre une analyse de la pau-vreté. Pour ce faire, le CEV a recoursd'abord à la notion de “seuil de pau-vreté” qui s'établit à 60% du revenumédian de l'ensemble de la population.Le revenu médian est celui de la per-sonne qui se situe juste au milieu des re-venus de cette population, classés parordre d'importance (à ne pas confondreavec le revenu moyen).

En 2010, dernière année connue, le seuilde pauvreté s'élevait à 1.000 euros parmois et par personne. Est considéré "enrisque de pauvreté" celui ou celle dontles revenus sont inférieurs à cettesomme. Sur cette base, une personnesur cinq âgée de 65 ans et plus se situeen dessous du seuil de pauvreté tandisqu’il s’agit d’une personne sur sept chezles moins de 65 ans.

Le CEV relativise la portée de ce constaten supputant un revenu fictif provenantde la propriété de l'habitation. Ainsi lerisque de pauvreté des aînés se réduiraitde 20,2% à 11,3%! Il est vrai que la si-tuation d'un aîné propriétaire de son lo-gement peut être moins précaire quecelle d'un locataire. Mais la réduction dequasi la moitié du risque de pauvretépour le propriétaire est exagérée. Parexemple, il n'est pas tenu compte ducoût des réparations d'immeubles ac-quis depuis 30 ans et plus, ni du fait queles anciens bâtiments sont plus énergi-

vores que les constructions récentes.Le CEV mentionne aussi que des aînésen risque de pauvreté bénéficient dequelques "avantages sociaux" en ma-tière de transport ou de soins de santé.Il veut bien concéder toutefois que denombreux seniors ne peuvent financerun séjour en maison de repos. Effective-ment, après enquête, Enéo, le mouve-ment social des aînés, a constaté en2011 que le coût moyen de la facturedans une maison de retraite était de1.371 euros par mois.

Il y a lieu d'être circonspect dans l'in-terprétation des indices car lescontextes de vie réelle peuvent êtredifférents. Un pensionné marié, enbonne santé, vivant à la campagne, pro-priétaire de sa maison et cultivant sonpotager sera en situation moins pré-caire qu'une octogénaire citadine, iso-lée et locataire, obligée de survivreavec la Grapa (revenu minimum garantide 991,86 euros par mois en 2012). Oncompte environ 100.000 bénéficiairesde la Grapa dont 80% sont desfemmes. Pas mal d'aînés dont le revenudépasse de peu les 1.000 euros du seuilde pauvreté sont confrontés à de trèsrudes difficultés pour boucler leur bud-get.

Finalement, il est significatif que le CEVreconnaisse que le risque de pauvretédes pensionnés en Belgique est supé-rieur à celui des pays voisins (France,Allemagne et Pays-Bas). Les nuancesdans l'interprétation de la précarité nepeuvent masquer le fait que nos pen-sions légales, à la différence des sa-laires, sont inférieures à celles des payslimitrophes.

//DÉSIRÉ VÎHOUX

Qui est pauvre parmi les aînés?

En marge…

5 SEPTEMBRE 2013 EN MARCHE9

Un jour de septembre, une feuille de platane qui tombe avec une grâce inexorable, dans un tour-billon irrégulier mais harmonieux. Elle est morte. Tu t’arrêtes pour observer sa chute. Elle passedevant ton nez, frôle ton cœur et tombe juste dans tes deux mains, qui se sont ouvertes toutesseules. Au lieu de la repousser, de la jeter et de passer ton chemin, tu t’arrêtes, tu l’examines, turespires un peu plus fort.

Tu te sens complètement vivant, alors qu’il y a un instant, tu n’étais qu’un automate qui mar-chait en pensant à sa journée de boulot. Pourquoi es-tu ainsi doucement arraché à tes penséespar une feuille ? Pourquoi es-tu touché et bouleversé ? Pourquoi ce sentiment d’harmonie, cetteimpression que tout est en place. Plus tard un ami te dira que tu aurais aussi pu y voir un saleprésage, dans cette feuille morte : celui de la mort de ce qui vit, celui de la fragilité périssable detoutes les existences, dont la tienne. Mais non, c’est presque le contraire. La feuille qui tombait tedonnait un sentiment d’éternité de toutes choses.

Ils sont si importants, ces instants où tu sors du cadre, où tu quittes, doucement ou brutalement,les automatismes et habitudes où tu étais engagé. Tu quittes le chemin de ce qui était prévu : cesont les expériences d’éveil. Tu étais endormi ou assoupi par le ronron du prévisible ou de l’habi-tuel. En réalité tu étais absent à toi-même et à ta vie. Et te voilà arraché à cette rassurante et pré-visible monotonie. Te voilà dans cet « état de bouleversement calme » dont parle le poète Chris-tian Bobin. N’oublie jamais cet instant, n’oublie jamais de cultiver cette réceptivité, d’être pré-sent à ton existence, au lieu de ruminer le passé ou le futur, de vouloir être ailleurs ou autrement,pendant que ta vie s’écoule et que les grâces te passent sous les yeux.

EXTRAIT DE L’OUVRAGE “SÉRÉNITÉ. 25 HISTOIRES D’ÉQUILIBRE INTÉRIEUR”/ CHRISTOPHE ANDRÉ / ÉD. ODILE JACOB / 2012

Éveils

Quinzaine après quinzaine, Christophe André, psychiatre français, livre dans En Marche unevingtaine d’histoires et leurs enseignements, comme autant de leçons de sagesse, au plus près duquotidien, pour avancer sur le chemin de l’équilibre intérieur et de la sérénité.

La photographie est de Thomas Dos Santos, étudiant en photographie à l’école des arts et de l’image,Le 75. Elle a été réalisée à la demande du journal En Marche, avec le soutien de la Loterie nationale.

‘’”UN INSTANT EN ÉQUILIBRE

LA MUTUALITÉ CHRÉTIENNE DU BRABANT WALLONRECRUTE POUR SON SIÈGE CENTRAL À NIVELLES (H/F):> un chef de service comptabilitéCDI – temps plein avec période d'essai.Fonction: superviser et coordonner les activités du serviceet en assurer la gestion journalière - vérifier l’applicationconforme de la réglementation, des directives, des accordset procédures - élaborer et fournir des tableaux de bord à ladirection financière.

Profil : diplôme de niveau bachelier en comptabilité et/ou unmaster à orientation économique ou commerciale - minimum5 ans d’expérience dans le domaine comptable - une pre-mière expérience dans le secteur non-marchand constitueun atout.

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LE CENTRE PERMANENT POUR LA CITOYENNETÉ ET LAPARTICIPATION, RECRUTE (H/F):> un collaborateurattaché au pôle formation – contrat de remplacement -temps plein – passeport APE.Fonction : dispense de formations à destination de stagiaires,mandataires publics et membres d’associations – rédactionde publications.

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Plus de détails sur www.cpcp.beEnvoyez votre candidature avec CV et lettre de motivation avantle 15 septembre à M. Mathieu Morelle, responsable des servicesgénéraux, rue des Deux Églises 45 – 1000 Bruxelles ou à : [email protected]

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expérimentéspour la collection Alternatives Sud, de l’anglais ou l’espa-gnol vers le français – maximum 1 article d’environ

40.000 signes à traduire par trimestre - excellente capa-cité de rédaction et souci de la finition.

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C O N T A C T S

5 SEPTEMBRE 2013 EN MARCHE12

© A-M Jadoul

A l’heure de la rentrée, tout le monde y va deson projet pour 2014, pour 2022, pour les pro-chaines élections… Et d’un seul coup, tout neva plus aussi bien… On approche à grandspas d’une période électorale. Du côté de lapopulation c’est aussi l’heure de la rentrée.Elle sonne l’occasion des premières fois pourles enfants, les parents et les professeurs…Cette année, elle le sera aussi pour le nou-veau président du Mouvement ouvrier chré-tien (MOC), Christian Kunsch (lire inter-view, page 6). Le moment n’est pas banal,pour le MOC et ses organisations constitu-tives, dont la Mutualité chrétienne (MC).

A quoi sert-il encore de participerà une coupole telle que le MOCpour une entreprise de servicescomme la Mutualité ? Pourquoivouloir encore et toujours mar-quer sa différence en participantde manière active à la réflexion etl’action d’un mouvement social?Pourquoi articuler le projet de laMC en tant qu’acteur social aveccelui d’autres associations et ser-vices comme Vie Féminine, lesEquipes populaires, la JOC ou la CSC? Autantde questions qui surgissent à l’heure où nosmembres - et la population - n’ont pas l’his-toire de notre mouvement social commeprincipal attachement à nos services, àl’heure aussi où certains aimeraient voir dis-paraître notre rôle de co-bâtisseur et de co-gestionnaire d’une assurance soins de santéobligatoire forte, qui donne confiance à toutela population et assure la sécurité de sa santéet de ses soins de santé.

Un projet de société Au-delà du changement de personne, l’élec-tion d’un nouveau président est l’occasion,pour les institutions constitutives du mouve-ment, de se pencher sur le projet commun,sur les enjeux et sur la suite de son histoire,sur ce qui donne sens à l’action commune.La société se dirige vers une individualisa-tion des rapports aux institutions, aux ser-vices, de la relation contractuelle. Dans le ca-dre de cette évolution, il n’est pas toujoursaisé de comprendre et de poursuivre le tra-vail de “réseau” et de “conception communede l’organisation et de la construction d’unesociété”. Le projet du MOC est développé etlargement rappelé dans l’interview du nou-veau président, Christian Kunsch. Il ne peutse résumer en quelques lignes nécessaire-ment réductrices et caricaturales.

Remarquons, cependant, qu’une des carac-téristiques des organisations constitutives duMOC est qu’elles ne sont pas de “simples so-ciétés de services”, elles ont aussi un projetde société qui s’incarne dans leurs position-nements, dans leurs actions vis-à-vis de leursmembres, dans leurs revendications poli-tiques. Elles couplent leurs relations indivi-duelles de représentation, de défense deleurs membres avec une relation à l’Etat faite

Editorial

Tout le monde est d’accord : on vient de passer un “vrai été”, deux mois comme “aubon vieux temps” où les saisons existaient et les dictons étaient pleins de bon sens.Nous avons vu l’avènement de nouveaux souverains dans la joie populaire, des accordssur le processus d’exécution des transferts de compétences, la fierté des gouverne-ments wallon et francophone quant à leur avenir d’ici 2022, une population belge qui aprofité de la lumière et de la chaleur… Sans compter l’équipe nationale de football enpasse de se qualifier pour le mondial! Une forme d’Etat parfait… à première vue.

Alda Greoli//Secrétaire nationale

de propositions, de lobbying mais aussi deco-gestion et de co-responsabilités. Et ellessouhaitent poursuivre l’ensemble de ces mis-sions dans l’intérêt de la population.

Rien que pour soiPour les affiliés de la Mutualité chrétienne,au quotidien, il n’est pas aisé de voir les en-jeux de cette structuration en coupole desinstitutions constitutives du MOC.

Dans notre société, tout tend à nous fairepenser que les relations individuelles sont lemeilleur garant de la défense de nos droits et

de la légitimité de nos devoirs.Nous souhaitons des contratsadaptés à notre stricte situation.Nous voulons être reconnus pource que nous sommes : individuunique. Alors nous négocions desprix “juste pour nous”, nous si-gnons des contrats d’assurances“juste pour nous”, nous recevonsdes publicités adaptées “justepour nous”… Et nous ne nous ren-dons plus compte du coût, nipour nous, ni pour l’économie, ni

pour la société, de cette individualisationpoussée à l’extrême des besoins, contrats etréalisations. Nous avons tendance à oublier que, si unepart de nos contrats sont à ce point adapta-bles à notre situation particulière, c’est aussiparce que les fonctions essentielles à notrebien-être restent collectives, défendues etpensées pour tous et toutes. Au sein du MOC,on s’y emploie, avec un syndicat co-gestion-naire de la sécurité sociale et des relationscollectives, une mutualité à la fois co-gestion-naire du système de santé et donc de la sécu-rité sociale (un des employeurs du non-mar-chand les plus importants) et d’autres asso-ciations d’éducation permanente. L’existencede la coupole permet de poursuivre ces ac-tions et notre articulation spécifique aux dif-férents pouvoirs.

Bien vivre ensembleLe MOC dit quelque chose de notre concep-tion et de notre rapport à l’Etat, de notre par-ticipation démocratique mais aussi de notreprojet de société. Pour la MC, cela s’inscritdans la santé, la prévention et l’accès auxsoins de santé de qualité pour tous, sans lais-ser personne en dehors du système, jeune ouâgé, riche ou pauvre, travailleur ou deman-deur d’emploi… Car penser l’accès aux soinsde santé, c’est aussi penser la société dansson ensemble.

Le MOC assure le pluralisme des institu-tions en ayant un projet de société qui en-globe toutes les dimensions du “bien vi-vre ensemble”. La MC reste attachée àcette organisation coupole qui permet, audépart de la société civile et de l’action as-sociative, de penser et de forger un projetde vivre ensemble.

La Mutualité, fièrement ancrée dans le MOC

ça se passe

// Mourir dans la dignitéLe mardi 17 septembre à 20h, l’association Cafetheoorganise son café pluriconvictionnel sur le thème“Mourir dans la dignité”. Gratuit.Lieu : 1, quai de la Haine – 7140 MorlanwelzRens. > 064/44.31.19 • www.cafetheo.canalblog.com

// Louvain-la NeuveLe mardi 17 septembre, de 14 à 16h, l'équipe “Re-pèr'âges” organise une conférence intitulée: “Nais-sance de Louvain-la-Neuve, chronique d'une aven-ture”. Par le coordonnateur de ce projet urbanistique.Prix : 5 EUR. Lieu : Salle paroissiale du Petit-Ry – 1341 OttigniesRens. > 0470/07.34.75

// Sécurité sociale Le vendredi 20 septembre à 20h, le Centre Maximi-lien Kolbe et l’ARC organisent une conférence sur lasécurité sociale. Par Alda Gréoli, Secrétaire natio-nale de la MC. Prix : 4 EUR.Lieu : Salle de l’ARC – 4800 VerviersRens. > 087/33.84.22 •

www.centremaximilienkolbe.be

// Circuler librementLe samedi 21 septembre de 9h30 à 12h30, la CSC et leCIEP-MOC de Bruxelles organisent un débat sur lespolitiques migratoires. Paf libre.Lieu : 19, rue Pletinckx – 1000 BruxellesRens. > 02/557.88.38 • www.mocbxl.be

// Journée des famillesLe samedi 21 septembre de 10h à 17h, l’Associationfrancophone d’aide aux handicapés mentaux pro-pose des conférences, une visite du musée Hergé etdiverses activités ludiques. Prix : 10 EUR.Lieu : Grand place – 1348 Louvain-la-NeuveRens. > 02/247.28.21 • www.afrahm.be

// Journée interreligieuseLe samedi 21 septembre auront lieu des interven-tions et témoignages sur le respect mutuel, les iden-tités et le communautarisme. Prix : 10 EUR.Lieu : Abbaye de Maredsous - 5537 DenéeRens. > 082/69.82.60 • www.maredsous.be

// EcobiocontructionLes samedis 21 septembre, 12 octobre et 2 et 9 no-vembre, Nature et Progrès organise des conférencessur le thème de l’écobioconstruction. Pour particu-liers, porteurs de projets de construction, rénova-tion ou équipement de leur habitat. Lieu : 520, Rue de Dave - 5100 JambesRens. > 081/32.30.63 • www.natpro.be

// AcouphènesLe samedi 28 septembre à 15h, l’asbl Belgique acou-phènes organise une conférence intitulée: “résoudreles acouphènes par une approche corporelle ciblée”.Prix : 8 EUR.Lieu : Polyclinique Bracops – 1070 AnderlechtRens. > 04/367.45.65 • www.belgiqueacouphenes.be

// Culture juiveLe dimanche 29 septembre, le Musée juif de Belgiqueinvite à la découverte du patrimoine juif deBruxelles. Visites guidées, conférences, concerts...Gratuit.Rens. > 02/500.88.27 • www.mjb-jmb.org

// 10 ans de NatagoraLe dimanche 29 septembre de 10h à 19h, Natagorafête ses dix ans. Village associatif, artistes de rue,restauration bio... Gratuit.Lieu : Parc Royal – 1000 BruxellesRens. > www.natagora.be

// Langue des signesLe mercredi 2 octobre, de 17h30 à 19h30, démarrel’atelier hebdomadaire d’initiation à la langue ges-tuelle organisé par l’Apedaf. Prix : 35 EUR/an.Lieu : 11a, rue Van Eyck – 1050 BruxellesRens. > 02/644.66.77 • www.apedaf.be

// Concertation socialeLe jeudi 3 octobre, l’asbl Codef organise une forma-tion sur la concertation sociale. Prix : 90 EUR.Lieu : 30, rue de l’institut – 4670 BlegnyRens. > 04/362.52.25 • www.codef.be

// Animation et alimentationLe vendredi 4 octobre de 9h à 17h, l’asbl Éducationenvironnement proposera aux animateurs différentsangles d’approche pour sensibiliser aux probléma-tiques de l’alimentation et à ses alternatives dura-bles. Prix : 20 EUR.Lieu : 3, rue Fusch – 4000 LiègeRens. > 04/250.75.00 •

www.education-environnement.be

// Soins de santéLe samedi 5 octobre, la Fopes et la Chaire Max Bastinorganisent un colloque sur le thème : “Soins desanté : finances, solidarité et réformes institution-nelles”. Gratuit.Lieu : auditoire Montesquieu – 1348 Louvain-la-NeuveRens. > 010/47.39.0 • www.uclouvain.be

// Adolescence multiculturelleLe samedi 12 octobre de 9h à 12h30, le mouvementChangements pour l’égalité organise une rencontre-débat sur le lien entre appartenances culturelles mul-tiples des ados et apprentissage scolaire. Gratuit.Lieu : 336, rue Royale – 1030 BruxellesRens. > 02/218.34.50 • www.changement-egalite.be

// Images de l’autreLe mercredi 16 octobre à 20h se tiendra la confé-rence “Chrétiens et Musulmans, désarmer nosimages”. Prix : 7 EUR.Lieu : monastère de l’Alliance – 1330 Rixensart Rens. > 02/652.06.01 •

www.benedictines.rixensart.catho.be

// “Sans plus attendre”Le vendredi 18 octobre à 20h, à l’occasion de la jour-née mondiale des soins palliatifs, l’asbl Arcspho or-ganise la projection du film de Rob Reiner. Gratuit.Lieu : cinéma Forever – 7700 MouscronRens. > 069/22.62.86 • www.soinspalliatifs.be

// MédiationLe vendredi 18 octobre, de 20 à 22h, l’asbl Médiationorganise une conférence sur “le médiateur de l’âme”ou comment se réconcilier avec soi-même et les au-tres. Prix : 10 EUR.Lieu : 1, av. A. Solvay – 1170 BruxellesRens. > 0486/26.56.42 • www.mediationsasbl.be

// Jouer, coopérerLe samedi 19 et le dimanche 20 octobre, le Cefoc or-ganise une formation sur les jeux coopératifs enéducation permanente. Prix : 55 EUR.Lieu : La Marlagne – 5100 WépionRens. > 081/23.15.22 • www.cefoc.be

// MindmappingLe mardi 22 octobre à 19h30, l’Université de paix or-ganise une conférence sur “mieux communiquergrâce au mindmapping”. Prix : 10 EUR.Lieu : 4, Bd du Nord – 5000 NamurRens. > 081/55.41.40 • www.universitedepaix.org

// Éducation à l’environnementLe mardi 22 octobre à 16h30, le réseau IDée orga-nise, pour inaugurer 4 jours d’activités, la confé-rence : “l’éducation relative à l’environnement : uneopportunité pour l’école et les élèves”. Gratuit.Lieu : campus du Ceria – 1070 BruxellesRens. > 02/286.95.70 • http://assises-ere.be

// Thérèse “Vivre d’amour”Le vendredi 25 octobre à 20h, Natasha St-Pier et Ciedonneront un concert exceptionnel qui permettra definancer un nouveau bâtiment pour l’Unité scoute etdu patro de Soumagne. Prix : 40 EUR. Lieu : Église de Banneux Notre-Dame - 4141 BanneuxRens. > 070/66.06.01 • www.solmania.be

A C T U A L I T É

LES ORGANISATIONS

CONSTITUTIVES DU

MOC NE SONT PAS

DE SIMPLES SOCIÉTÉS

DE SERVICES.

ELLES PARTAGENT

UN PROJET

DE SOCIÉTÉ.