psychologie sociale la motivation & les emotions
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Anna Tcherkassof et Maria Popa-Roch [email protected]. CM 4. Psychologie Sociale La Motivation & Les Emotions. III. LES ATTENTES. Introduction. ATTENTE : la croyance qu’un ensemble de comportements amène à un - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Psychologie SocialeLa Motivation & Les Emotions
Anna Tcherkassof et Maria [email protected] CM 4
III. LES ATTENTES
Introduction
ATTENTE : la croyance qu’un ensemble de comportements amène à un but spécifique et l’attente de pouvoir concrétiser ce but dans un milieu spécifique
L’intensité et la persistance d’une conduite (v. déf. Motivation CM1) dépendra de - la force de l’expectation (attente) qu’un acte sera suivi de certaines conséquences - la valeur de cette conséquence (caractère attractif du résultat)
Les théories de l’apprentissage social : le comportement social est appris par récompenses et punitions ainsi que par observation
La motivation est étroitement liée aux croyances en matière de succès et échec
III. LES ATTENTES
IntroductionLa théorie de l’apprentissage social : Rappel
Le comportement social est acquis ; nous l’apprenons par, récompenses et punitions ainsi que par observation et imitation
Récompenses et punitions (Brown & Eliot, 1965)- modifier l’agressivité chez de jeunes garçons en maternelle (3 temps)
I. Application de la « tactique » suivante : -Récompenser les comportements sociaux positifs et coopératifs -Rien faire après des comportements agressifs
2 semaines
II. Quelques semaines sans « tactique » III. Nouvelle application de la « tactique »
Résultats
Moment de l’observation Nombre moyen d’actions agressives
Avant « tactique » 41,2 (P) 22,8 (V) 64,0 (T)
Après deux semaines de« tactique » 26,0 (P) 17,4 (V) 43,4 (T)Quelques semaines après tactique 37,8 (P) 13,8 (V) 51,6 (T)Après 2ème phase « tactique » 21,0 (P) 4,6 (V) 25,6 (T)
La théorie de l’apprentissage social : Rappel
L’observation (Bandura, Ross & Ross 1961)
III. LES ATTENTES
Introduction
La punition est-elle efficace?
Enfants préscolaires : coller individuellement des images dans un coin d’une pièce.
Adulte dans le coin opposé où se trouvaient des jouets
Conditions expérimentales (en fonction du comportement de l’adulte) :
C1 : agressif physiquement et verbalement envers Bobo
C2 : s’amuser de façon non-agressive avec les jouets en ignorant Bobo
C3 : aucun modèle
Ensuite : frustration légère (interdiction de jouer avec le jouet préféré)
Récompenses et punitions (suite…)
Observer le cpt des enfants pendant 20 minutes en train de jouer
La théorie de l’apprentissage social : Rappel
L’observation (Bandura, Ross & Ross 1961) suite…
III. LES ATTENTES
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Modèleagressifféminin
Modèleagressifmasculin
Modèlenon-
agressifféminin
Modèlenon-
agressifmasculin
Groupecontrôle
Type de modèle
Introduction
Nombre de comportements agressifs chez l’enfant place devant différents modèles
III. LES ATTENTES
Introduction
Variables motivationnelles à prendre en compte :
variables liées aux croyances de la personne concernant la contrôlabilité de la situation - LOCUS OF CONTRÔLE (LOC) ou LIEU DE CONTRÔLE - résignation apprise
Ces notions font référence à l’attente relative aux causes de réussite ou d’échec
variables liées à l’attente relative au degré de possession d’aptitudes favorisant l’obtention d’un certain type de résultat : posséder ou non les capacités requises pour atteindre un certain but
EXPECTATIONS DE RESULTATS
EXPECTATIONS D’EFFICACITE
III. LES ATTENTES
A. Le lieu de contrôle (Rotter)
1. Définition
- l’effet des renforcements dépend du lien de dépendance que l’individu établit entre son propre comportement et le renforcement qu’il reçoit de son environnement
- développement progressif à travers des expériences variées d’une attente généralisée qui porte sur le contrôle sur ce qui survient
Le concept Locus of Control (LOC) réfère au degré selon lequel les individus croient que les renforcements sont :
- sous leur propre contrôle (LOC interne) ou
- sous le contrôle de facteurs externes (LOC externe)
III. LES ATTENTES
A. Le lieu de contrôle (Rotter, 1966)
1. Définition
LOC INTERNE : la perception d’individu qui croit avoir la capacité à influencer l’occurrence des renforcements survenant à la suite de ses comportements
LOC EXTERNE : la perception d’un individu qui croit que les renforcements ne sont pas sous son contrôle
Ex : « grâce à mon entraînement actuel je pense que je suis en mesure de rendre plus positives les appréciations de mon entraîneur »
« la probabilité de réussir les examens repose sur mes efforts personnels »
Ex : « la façon dont on devient un membre titulaire de l’équipe dépend du fait d’avoir été là où il fallait au bon moment »
« la probabilité de réussir les examens dépend surtout de la chance de tomber sur un bon sujet »
III. LES ATTENTES
A. Le lieu de contrôle
2. Expectation généralisée/Expectation spécifique
On peut différencier les individus selon le degré de leur degré d’expectation généralisée quant' au déterminants des succès et des échecs
Le questionnaire élaboré par Rotter : Internal-External Control Scale
Expectation généralisée
-le score d’expectation généralisée obtenu pourrait prédire le comportement de l’individu en situation nouvelle et non-familière
Item LOC interne : « Les coups durs qui nous arrivent résultent de nos propres erreurs
Les récompenses et les punitions résultent du cpt même de l’individu
Item LOC externe : « La plupart des événements fâcheux qui arrivent dans la vie sont en partie à la malchance
Les récompenses et les punitions ne sont pas sous le contrôle de l’ind.
III. LES ATTENTES
A. Le lieu de contrôle
2. Expectation généralisée/Expectation spécifique
Expectation spécifique
-le score d’expectations spécifiques relatives à des situations particulières conduisent à de prédictions du comportement de l’individu en situation familière
milieu scolaire et universitaire :« Les notes que j’obtiendrai en fin d’année universitaire seront toujours en étroitrapport avec ce que j’aurai fait cette année »
situations de travail : « Dans mon emploi actuel, je pense pouvoir influencer le fait que j’ai ou non uneAugmentation de salaire »
exercices physiques :« La façon dont j’atteins mes objectifs d’exercice physique dépend pour l’essentielde mes propres efforts »
B. L’expectation d’efficacité
III. LES ATTENTES
Définition : l’expectation d’efficacité réfère aux croyances relatives
aux capacités personnelles nécessaires pour organiser et mettre en œuvre des actions spécifiques en vue d’atteindre un certain niveau de performance
Locus of control : croyance du lien entre ses efforts et les résultats≠
Expectation d’efficacité : croyances liées à la capacité de mobiliser effectivement des habilités et des connaissances
L’expectation d’efficacité personnelle se construit progressivement dans des domaines spécifiques
L’expectation de pouvoir concrétiser un but
B. L’expectation d’efficacité
III. LES ATTENTES
1. Les antécédents de l’expectation d’efficacité
L’accomplissent personnel
- Les expériences répétées de maîtrise personnelle, donc les succès
- Stabilisation et généralisation à des situations similaires
- Généralisation à des situations différentes
Tendance : le succès augmente l’expectation d’efficacité ; l’échec réduit cette attente
L’expérience vicariante (l’observation de l’autrui)- Observer comment les autres sont récompensés ou punis
- Des personnes similaires qui nous « ressemble »
- Des personnes crédibles : expérience de Schunk, 1981
Les indices physiologiques
Les suggestions et les exhortations verbales
B. L’expectation d’efficacité
III. LES ATTENTES
1. Les antécédents de l’expectation d’efficacité
- Convaincre une personne qu’elle est capable de réussir influence l’expectationd’efficacité
- Mais transitoire si elle n’est pas soutenue par les efforts de l’individu
- Moins efficace que les deux premières sources
Ex : fréquence cardiaque, le poids …
B. L’expectation d’efficacité
III. LES ATTENTES
2. Les conséquences de l’expectation d’efficacité
a. Le choix de nos activités : le but que nous essayons à atteindre
-Éviter les situations qui excédent les possibilités de l’individu-S’engager dans des activités pour lesquelles on estime qu’on a les habilités
b. L’ampleur de l’effort
-La quantité d’énergie et la persistance devant les obstacles-Plus forte l’expectation d’efficacité, davantage les individus se montrent actifs et produisent de bonnes performances
Barling & Beatie (1983) montrent que l’expectation d’efficacité est un très bon prédicteur des performances
B. L’expectation d’efficacité
III. LES ATTENTES
3. Stratégies de stimulation des expectations d’efficacité
Conséquence pragmatique : se fixer des sous-objectifs à cours terme plutôt que des objectifs à long terme avec accessibilité incertaine
Ce constat a été vérifié dans des domaines divers - psychothérapie - dans le milieu du sport - dans le milieu scolaire
Comment faire pour stimuler ou restaurer les expectations d’efficacité?
B. L’expectation d’efficacité
III. LES ATTENTES
3. Stratégies de stimulation des expectations d’efficacité
La maîtrise par l’activité
Le modelage social
- Essayer de réduire l’écart entre la performance actuelle et la performance désirée
- Des inférences que réalise un observateur à partir de comparaisons sociales
Emettre des conduites de plus en plus adaptées en observant d’autrespersonnes qui surmontent des difficultés
B. L’expectation d’efficacité
III. LES ATTENTES
3. Stratégies de stimulation des expectations d’efficacité
L’auto-instruction
-Les personnes doivent répéter des énoncés positifs se rapportant àeux mêmes
Dans le domaine du sport, cela augmente la performance surtout dans l’endurance ou des tâches douloureuses