PRÉSENTATION DES PROJETS

Soutenir l’engagement des frères hospitaliers et des collaborateurs dans la mise en œuvre

des valeurs d’excellence et d’humanité au sein des établissement Saint Jean de Dieu est une

priorité.

Assurer une hospitalité conforme au style de leur fondateur, notamment par l’accueil

fraternel et inconditionnel de tout être humain malade, pauvre, exclu, dans la détresse et la

souffrance physique et morale.

« Frères, faites-vous du bien à vous-mêmes

en donnant aux pauvres »

saint Jean de Dieu

saint patron des malades

O’ Jardin des sens Depuis plusieurs années, dans les monastères comme dans des établissements de soin, les jardins

ont été utilisés pour aider à soigner et à prendre soin. L’existence d’un jardin et la possibilité d’y aller

souvent permettent de se détendre, de réduire le stress, de recharger les ressources attentionnelles,

parfois très sollicitées lors des soins pour ces personnes prisonnières de leur corps handicapé.

Elaboré tel un parcours de découverte et d’exploration des sens dans une profusion de couleurs,

d’odeurs, de sons et de sensations, ce projet est une approche non médicamenteuse qui participera

à leur mieux-être.

De nombreuses études scientifiques menées en Europe, aux Etats-Unis ou encore au Japon ont

constaté les liens entre environnement vert et santé : plus on est vulnérable, plus espaces verts nous

sont profitables.

Budget 1ère phase 40 000 euros

Si le Centre médico-social du Croisic a été fondé en 1893 par les Frères de Saint Jean de Dieu pour y

emmener à la mer, les jeunes infirmes de l’établissement de la rue Lecourbe de Paris, il propose

aujourd’hui une offre d’hébergement globale pour adultes en situation de handicap lourd nécessitant

des soins constants :

Maison d’accueil spécialisée (MAS) : 42 places d’accueil permanent, de jour ou temporaire. Foyer d’accueil médicalisé (FAM) : 12 places d’accueil permanent. Foyer de vie : 31 places. Hébergement accompagné (HEBAC) permet d’accompagner quatre adultes vivant en appartement extérieurs. Le Centre médico-Social du Croisic accueille près de 89 adultes en situation de handicap, porteurs

d’une déficience motrice avec ou sans troubles associés. Un accompagnement individualisé est

proposé à ces personnes afin de maintenir dans la mesure du possible leur autonomie, la recherche

du bien-être étant la finalité de l’accompagnement.

De Babel à Forbin

Le projet est de permettre à toutes les personnes accueillies chaque jour de se rencontrer et de

mieux se comprendre : se rencontrer autour de la création d’un film qui présente toutes les étapes

de l’accueil au sein du Centre Forbin ; permettre à tous, quelle que soit son origine, de comprendre

ce que l’on fait au centre, ce qu’on y propose ; trouver un langage commun par le cinéma qui aide

chacun à trouver sa place.

Budget 10 000 euros

Le Centre d’hébergement et de réinsertion sociale Forbin à Marseille

En 1872, François Massabo, commerçant marseillais, décide de venir en aide à ceux que les épreuves

de la vie ont poussés à la rue. Il fonde le premier accueil de nuit d’Europe qui servira d’exemple à des

dizaines d’autres initiatives en faveur des sans-abri. Soucieux de pérenniser son œuvre, Massabo a

choisi de la confier aux Frères de Saint Jean de Dieu en 1897, qui l’ont développée en fidélité au

charisme de leur fondateur.

C’est aujourd’hui le premier accueil de nuit d’Europe de par le nombre de personnes accueillies.

Reconnu d’utilité publique, l’établissement offre le gîte et le couvert à 300 hommes sans domicile

chaque jour.

Psy’Bus

Le projet Psy’Bus propose de mettre en place une équipe mobile de pédopsychiatrie destinée aux

adolescents.

Les jeunes qui connaissent des difficultés d’ordre psychologique et psychiatrique ont parfois du mal

à faire la démarche de consulter et de recourir aux soins.

C’est pourquoi se rendre au plus près de leur lieu de vie, en leur offrant un espace privé rassurant,

permettrait d’intervenir le plus tôt possible avant une éventuelle crise aigüe.

Budget 94 500 euros : besoin pour lancer la 1ère phase : 20 000 euros

Le Centre Hospitalier Dinan/Saint Brieuc fut fondé en 1836 par le Père Paul de Magallon.

Établissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif, il participe au service public hospitalier dans le

domaine de la santé mentale depuis le 1er janvier 1977. Le Centre Hospitalier prend en charge toute

personne en souffrance psychique, de l’enfant à la personne âgée, pathologies aiguës ou chroniques

(autisme, syndrome dépressif, conduites addictives, psychoses, névroses, états confusionnels, etc…).

Le Centre Hospitalier Dinan/Saint-Brieuc dispose de plus de 300 lits et places d’hospitalisation et de

structures ambulatoires pour un accompagnement de proximité.

Un nombre de personnes suivies en constante augmentation, avec une file active (patients vus au

moins une fois dans l’année, soit en hospitalisation, soit en consultation) d’environ 11 300 patients en

2018, dont 80 % en ambulatoire.

Pour assurer cette mission, le Centre Hospitalier s’appuie sur les compétences des 633 personnes

employées, dont 30 médecins.

Maison de répits itinérante

La Maison des Répits la Villa Grenadine a ouvert ses portes en 2018. Aujourd’hui elle accueille près de 200 enfants de la région Il de France. Le répit itinérant développe deux nouveaux modes de répit. Ils ont pour but de prévenir l’épuisement et l’isolement des aidants ; soutenir l’épanouissement des familles d’enfants en situation de handicap.

- Proposer des séjours clés en mains avec ses parents, frères et sœurs dans un cadre naturel propice au dépaysement, au rapprochement familial… Ces séjours ont été pensés pour offrir aux familles une pause loin du quotidien et de ses réalités tout en bénéficiant d’un appui professionnel dédié : Budget 20 000 euros

- - Mettre en place du relayage à domicile pour les enfants qui sont en rupture de parcours

ou pour lesquels tout déplacement est difficile voire impossible. Cet accompagnement est développé en Amérique du nord mais pas encore en France. Il s’agirait pour des professionnels de la Maison des Répits d’intervenir à domicile durant près de 48 heures auprès de l’enfant. La famille serait, elle, en week-end à l’extérieur du domicile : Budget 27 000 euros

Le Centre médico-social Lecourbe Paris 15ème

Au milieu du XIXe siècle, les Frères de Saint Jean de Dieu fondèrent à Paris en 1858, un établissement

nouveau, unique en son genre, qu’ils baptisèrent « Asile des jeunes garçons infirmes et pauvres ». Le

Centre Médico-Social Lecourbe est aujourd’hui en taille le premier établissement parisien, situé au

cœur du 15ème, spécialisé dans l’accompagnement du handicap moteur, du polyhandicap, des

maladies rares avec ou sans troubles associés de l’enfant et de l’adulte. Il offre avec ses bâtiments

historiques datant du XIXème siècle et ses nouvelles constructions réalisées en 2010, plus de 17 000

m2 d'espaces adaptées à l'accompagnement des personnes accueillies.

Villa Magallon

Aménagement d’une serre réhabilitée en un lieu de bien-être en santé. Offrir aux personnes accueillies par la clinique Saint Jean de Dieu et son entourage un espace éloigné du soin dédié à l’accompagnement et l’hospitalité, conforme à l’esprit de Saint Jean de Dieu, en participant à l’aménagement d’une maison des patients. Y seront organisés des groupes de parole, des ateliers de mieux être (sportifs, artistiques, méditatifs, beauté et soins) et de prévention santé. Budget 100 000 euros

Reconnue pour l’excellence de ses soins en chirurgie et cancérologie, la technicité de ses installations

et son accueil remarquable, la clinique Saint Jean de Dieu est un établissement médical réputé en

plein cœur de Paris. La clinique a été, dès sa création en 1843 par le père Paul de Magallon, spécialisée

dans la chirurgie urologique. L’établissement conserve une composante chirurgicale forte et propose

à ses patients :

Chiffres 2018

250 professionnels accueillent près de 12 000 patients chaque année, ce qui représente :

9 380 séjours en ambulatoire

2 750 séjours en hospitalisation complète

5 150 séances de chimiothérapie

50 000 consultations externes

Réalité virtuelle en Ehpad

Permettre des expériences inédites aux personnes en mobilité restreintes et en grande précarité

grâce à la réalité virtuelle : visiter un musée, voler, voyager…

Cette technique d’immersion sensorielle, utilisée dans la recherche contre le vieillissement et les

maladies neurodégénératives réduit les risques de chutes, restructure la mémoire épisodique et

offre une excellente remédiation cognitive.

Budget 11 000 euros

Fondé en 1852 par le Père de Magallon, l’Ehpad Saint-Barthélémy (Marseille) est aujourd’hui un

établissement privé à but non lucratif, autorisé pour une capacité de 245 lits, tous habilités à l’aide

sociale départementale.

Son organisation est basée sur le principe de sectorisation des modalités d'accueil et

d'accompagnement des résidents et de la professionnalisation des équipes soignantes de chaque

unité de vie.

Une salle pour les ateliers d’art thérapie

Les arts pour grandir.

L’objectif est de mettre l’art au service de notre santé mentale et de construire un grand espace

couvert. Le personnel médical reconnaît les effets bénéfiques de ces ateliers sur les patients et

constate leur capacité à retrouver plus rapidement une autonomie au sein de la communauté. L’art

thérapie replace l’être au centre de sa vie en le reconnectant à ses choix et ressources personnelles.

Cette pratique permet de comprendre les causes et les effets des blocages – tels que les addictions,

l’état de confusion, les peurs – et provoque des réflexions essentielles pouvant aider à régler ces

difficultés.

Budget 40 000 euros

Le Centre hospitalier Saint Benoît Menni – Imerintsiatosika Madagascar

Face aux défis et aux besoins en psychiatrie dans ce pays, la province de France a inauguré en 2016 un

nouveau centre de santé mentale, à Madagascar. Le Centre Saint Benoît Menni accueille en

hospitalisation complète une quarantaine d’hommes et de femmes atteints de troubles psychiatriques

et autant en hôpital de jour.

Situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Antananarivo, dans la ville florissante d’Imerintsiatosika,

ce centre permet à des personnes atteintes de troubles mentaux, la plupart du temps sortant d’hôpital

psychiatrique, de réapprendre la vie en société. Le centre dispose de 23 chambres en hospitalisation

et d’un accueil de jour.

Le centre hospitalier mène une opération pilote d’ateliers d’art-thérapie particulièrement dynamique,

qui essaime au Centre hospitalier Saint Jean de Dieu de l’Ile Maurice (Centre René Guillemin) et les

modalités de prise en charge ont été reconnues par un groupe de médecins spécialistes de l’Union

Européenne. Ce sont plus de 450 patients qui ont bénéficié de ce programme animé par une équipe

d’une dizaine d’art-thérapeutes en étroite collaboration avec les équipes médicales.