projet de livre

CÉLÈBRESYVELINES

Parcours sur les traces desoixante dix-huit

personnalités marquantes de l’histoire

des Yvelines

DIRECTION DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DES YVELINES

CELEBRES_24x32_A_Mise en page 1 02/12/11 17:18 Page1

CÉLÈBRESYVELINES


C É L È B R E S E N Y V E L I N E S

78PERSONNALITÉS C1 Alvar AALTO

Bazoches-sur-Guyonne (XXe)

2 ALAINLe Vésinet (XIXe-XXe)

3 Jehan ALAINSaint-Germain-en Laye (XXe)

4 Louis ARAGON et Elsa TRIOLETSaint-Arnoult-en-Yvelines (XXe)

5 Mère Angélique ARNAULDMagny-les-Hameaux (XVIIe)

6 Joséphine BAKERLe Vésinet (XXe)

7 Cyrano de BERGERACSaint-Forget (XVIIe)

8 Duchesse de BERRYRosny-sur-Seine (XIXe)

9 Louis Alexandre BERTHIER, maréchal de FranceVersailles (XIXe)

10 Georges BIZETBougival (XIXe)

11 Louis BLÉRIOTBuc (XIXe-XXe)

12 Léon BLUMJouy-en-Josas (XXe)

13 Antoine BOURDELLELe Vésinet (XIXe-XXe)

14 BOURVILMontainville (XXe)

15 Georges BRASSENSCrespières (XXe)

16 Blaise CENDRARSLe Tremblay-sur Mauldre (XXe)

17 Jean COCTEAUMaisons- Laffitte (XXe)

18 COLETTEMéré (XIXe-XXe)

19 Yvonne de COUBERTIN et Charles de COUBERTINSaint-Rémy-les-Chevreuse (XXe)

20 COURTELINEVillette (XIXe-XXe)

21 Claude DEBUSSYSaint-Germain-en-Laye (XIXe-XXe)

22 Philibert DELORMESaint-Léger en Yvelines (XVIe)

23 Maurice DENISSaint-Germain-en-Laye (XIXe-XXe)

24 André DERAINChambourcy (XIXe-XXe)

25 Henri DEUTSCH de la MEURTHEEcquevilly (XIXe-XXe)

26 Raymond DEVOSSaint-Rémy-les-Chevreuse (XXe)

PagesAvant propos

Alain SCHMITZPrésident du

Conseil général

des Yvelines

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S CÉLÈBRES EN YVELINES27 Robert DOISNEAU

Raizeux (XXe)

28 Auguste DREYFUSPontchartrain (XIXe)

29 Alexandre DUMASPort-Marly (XIXe)

30 Marguerite DURASNeauphle le Château (XXe)

31 Madame ELISABETHVersailles (XVIIIe)

32 François-Joseph-Paul de GRASSE (Mar-quis de Tilly) (XVIIIe)

33 Sacha GUITRYFontenay-le-Fleury

34 Jules HARDOUIN-MANSARTMarly-le-Roi (XVIIe)

35 José Maria de HEREDIABourdonné (XIXe)

36 Olympe HERIOTLa Boissière-Ecole (XIXe) et Virginie HériotLe Vésinet

37 Lazare HOCHEVersailles (XVIII-XIXe)

38 Victor HUGOFourqueux, Jouy en Josas, Montfort-l’Amaury (XIXe)

39 Maréchal Joseph JOFFRELouveciennes (XXe)

40 Père JOSEPHLe Tremblay-sur-Mauldre (XVIe-XVIIe)

41 Jacques LAFFITTEMaisons-Laffitte (XIXe)

42 Gustave LEBAUDYRosny-sur-Seine (XIXe)

43 LE CORBUSIERPoissy (XIX-XXe)

44 Maximilien LUCERolleboise (XIXe-XXe) ???

45 MAC-MAHONVersailles (XIXe)

46 Maurice MAETERLINCKMédan (XIXe-XXe)

47 Madame de MAINTENONSaint-Cyr l’École (XVIIe-XVIIIe)

48 Jean MONNETBazoches-sur-Guyonne (XXe)

49 Berthe MORISOTMédan (XIXe)

50 Christophe Philippe OBERKAMPFJouy-en-Josas (XVIIIe-XIXe)

51 Alphonse PALLULe Vésinet (XIXe)

52 Blaise PASCALPort-Royal à Magny-les Hameaux (XVIIe)

53 Frédéric PASSYChambourcy (fin XIXe)

54 Christine de PISANPoissy (XIVe-XVe s)

55 Camille PISSAROLouveciennes (XIXe-XXe)

56 Georges POMPIDOUOrvilliers (XXe)

57 Elvire POPESCOMézy-sur-Seine (XXe)

58 François QUESNAYMéré (XVII-XVIIIe)

59 Jean RACINEMagny-les-Hameaux (XVIIe)

60 Maurice RAVELMontfort-L’Amaury (XXe)

61 Auguste RENOIRChatou (XIXe-XXe)

62 RONSARDMédan (XVIe)

63 Camille SAINT-SAENSLouveciennes

64 Romy SCHNEIDERLorem Ipsum

65 Victor SCHOELCHERHouilles (XIXe)

66 Marcel SEMBAT et Georgette AGUTTEBonnières-sur-Seine (XXe)

67 Alfred SISLEYMarly-le-Roi (XIXe)

68 SULLYRosny-sur-Seine (XVIe)

69 Jacques TATILe Pecq (XXe)

70 Haroun TAZIEFFPrunay-en-Yvelines (XXe)

71 Adolphe THIERSVersailles (XIXe)

72 Yvan TOURGUENIEVBougival (XIXe)

73 Duchesse d’UZESBonnelles (XIXe-XXe)

74 Elisabeth VIGÉE-LEBRUNLouveciennes (XVIIIe-XIXe)

75 Maurice de VLAMINCKChatou (XIXe-XXe)

76 Louise WEISSConflans-Sainte-Honorine et Magny-les-Hameaux (début XXe)

77 Emile ZOLAMédan (XXe)

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Index des secteurs référencés

Politique

Photographie

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Théâtre

Cinéma

Voyages

Peinture

Sculpture

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Chanson

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Littérature

Prix et récompenses

Retrouvez en fin d’ouvrage

la situation précise des lieux sur unecarte détaillée du département

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é le 5 juin 1833, Olympe Hériot estun militaire de carrière, formé àl’École spéciale militaire de Saint-

Cyr. En 1879, à la mort de sonfrère Auguste, fondateur desGrands magasins du Louvre,décédé sans postérité, puis de

leur mère, quelques mois plustard, il hérite de sa fortune et prend la

direction de la société, d’abord avec AlfredChauchard, co-fondateur, puis seul à partirde 1885.

Il démissionne de l’armée en 1881 et fonde,en 1886, un orphelinat militaire à La Boissière,devenue La Boissière-Ecole, près de Ram-bouillet. En 1888, les signes annonciateursd’une maladie mentale le contraignent àabandonner la direction des Grands Magasinsdu Louvre. Il meurt en 1899 à La Boissière,léguant sa fortune à sa femme et à ses troisenfants. Il est enterré dans un mausoléespectaculaire, construit par sa veuve, le Mo-nument au Commandant Olympe Hériot,œuvre en marbre de Antonin Carlès.

A la différence de son frère aîné, qui possédaità sa mort peu de biens immobiliers, Olympeest quant à lui, un bâtisseur compulsif. En1882, il fait raser la villa Stoltz, acquise parson frère au Vésinet, pour la remplacer parune nouvelle demeure qui sera elle-mêmedétruite en 1887 pour construire la villaHériot, aussi vaste que l’hôtel de ville deVersailles et qui fut détruite peu avant laPremière guerre mondiale. En 1883, il achèteau baron Le Gras de La Boissière, le châteaude La Boissière, dont il refait la quasi-totalitédu décor intérieur. Mais il préfère finalementvivre à Essoyes, dans l’Aube, où il a faitconstruire un gigantesque château.

a navigatrice Virginie HÉRIOT, filledu Commandant Hériot, naît auVésinet, dans la villa Hériot, au-

jourd’hui disparue, le 25 juillet 1890. Elledécouvre la mer en navigant sur les luxueuxyachts de la famille. A 19 ans, elle a déjàparcouru plus de 40 000 miles, mais c’estvers la compétition sportive qu’elle s’oriente.Elle fait construire des bateaux de course,les Ailes (8m) et Petites Ailes (6m), avec les-quels elle remporte plus de 130 victoiresdans les régates les plus prestigieuses. En1928, elle est championne olympique à Ams-terdam sur l’Aile IV. L’année suivante, ellereprend la coupe de France aux anglais. Elleconsacre son temps à promouvoir la construc-tion navale sportive et soutient des œuvresphilanthropiques et sociétés nautiques.

Blessée grièvement au cours d’une tempêteen 1932, elle reprend la compétition quelquesmois plus tard et meurt subitement à bordde son vaisseau le 28 août 1932. D’abordinhumée dans le mausolée familial de LaBoissière, son corps sera finalement rendu àla mer le 28 juin 19 48.

L

VIRGINIEHÉRIOT

(1890-1932)

LA BOISSIÈRE-ÉCOLE

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OLYMPE HÉRIOT(1833-1899)

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LA BOISSIÈRE-ÉCOLE 17


é à Cette (aujourd’hui Sète) dansl’Hérault, le 22 octobre 1921, d’unpère entrepreneur en maçonnerie,

athée convaincu, et d’une mère aux originesnapolitaines et fervente catholique, mais tousdeux réunis par le goût de la chanson,Georges Brassens baigne dans la musiquedès sa naissance. Il découvre ensuite la poésieet l’importance des mots en 1936, grâce àson professeur de français au collège, AlphonseBonnafé.

Poète, auteur-compositeur, interprète, il meten musique en s’accompagnant de sa guitare,plus d’une centaine de textes écrits par luiou d’autres poètes, dont Paul Fort, dans les-quels il n’a de cesse de chanter son irrévérenceenvers les conventions sociales. Il enregistre14 albums de 1952 à 1976, qui connurenttous un énorme succès populaire.

En 1958, las de vivre à l’étroit, impasse Flo-rimont à Paris, chez son amie Jeanne le Bon-niec, il jette son dévolu sur le moulin de laBonde, au bord du ru de Gally à Crespières,pour y recevoir les copains d’abord, ceux deson enfance mais aussi ceux du monde de lamusique et du spectacle. Il y restera jusqu’en1971, date à laquelle il s’installe en Bretagne.Il meurt le 29 octobre 1981, à Saint-Gély-du-Fesc, dans l’Hérault, laissant une œuvrede renommée internationale.

GEORGES BRASSENS(1921-1981)

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CRESPIÈRES

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Si Cendrars (1887-1961) disposeau Tremblay-sur-Mauldre d'un refugepour l'écriture dès 1918, c'est à Ray-

monde, actrice de la troupe de Louis Jouvet,qu'il le doit. C'est à elle aussi qu'il doitd'avoir rencontré Ambroise Vollard, à qui ilfait acheter une maison dans ce même village.Vollard y invite par la suiteRouault et Picasso. BlaiseCendrars écrit au Tremblay-sur-Mauldre l'Or et reçoit denombreux visiteurs dans «la

petite maison des champs», tels FernandLéger, Picabia, Le Corbusier et Modigliani.En mai 1994, la municipalité du Tremblay-sur-Mauldre accueille dans son cimetière lescendres de Blaise Cendrars et baptise de sonnom la sente qui mène à sa maison. C'estd'ailleurs devant cette demeure que passe la

nationale 10 que Cendrarsfait partir du parvis de No-tre-Dame de Paris pour abou-tir aux confins du Paraguay,dans l'Homme foudroyé.

BLAISE CENDRARS(1887-1961)

S

TREMBLAY-SUR-MAULDRE

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Francis Picabia et Blaise Cendrars dans le jardin de la petite maison des champs en 1923 Photo Lorem Ipsum



Si Cendrars (1887-1961) disposeau Tremblay-sur-Mauldre d'un refugepour l'écriture dès 1918, c'est à Ray-

monde, actrice de la troupe de Louis Jouvet,qu'il le doit. C'est à elle aussi qu'il doitd'avoir rencontré Ambroise Vollard, à qui ilfait acheter une maison dans ce même village.Vollard y invite par la suiteRouault et Picasso. BlaiseCendrars écrit au Tremblay-sur-Mauldre l'Or et reçoit denombreux visiteurs dans «la

petite maison des champs», tels FernandLéger, Picabia, Le Corbusier et Modigliani.En mai 1994, la municipalité du Tremblay-sur-Mauldre accueille dans son cimetière lescendres de Blaise Cendrars et baptise de sonnom la sente qui mène à sa maison. C'estd'ailleurs devant cette demeure que passe la

nationale 10 que Cendrarsfait partir du parvis de No-tre-Dame de Paris pour abou-tir aux confins du Paraguay,dans l'Homme foudroyé.

BLAISE CENDRARS(1887-1961)

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Francis Picabia et Blaise Cendrars

dans le jardin de la petite maison

des champs en 1923 Photo Lorem Ipsum


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