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P ro SYNERPA INFORMATION S U D - E S T S YNDICAT N ATIONAL DES E TABLISSEMENTS ET R ÉSIDENCES P RIVÉS POUR P ERSONNES A GÉES 2013 www.synerpa.fr Tableau de bord de pilotage point d’étape sur les travaux de l’ANAP Iatrogénie médicamenteuse et dénutrition Etude de l'ARS d'Auvergne Le Plan Alzheimer 2008-2012 mise en œuvre au sein des établissements et services

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Magazine d'information

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Page 1: Projection Sud-est 2013

ProS Y N E R P ASYNERPA

I N F O R M A T I O N S U D - E S TS y n d i c at n at i o n a l d e S e ta b l i S S e m e n t S e t R é S i d e n c e S P R i v é S P o u R P e R S o n n e S a g é e S

2013www.synerpa.fr

Tableau de bord de pilotage point d’étape sur les travaux de l’ANAPIatrogénie médicamenteuse et dénutritionEtude de l'ARS d'Auvergne

Le Plan Alzheimer 2008-2012 mise en œuvre au sein des établissements et services

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SYNERPAPourquoi EHPAD ASSISTANCE ?

Dans le souci est d’être toujours réactif, nous avons constaté que la société évolue sensi-blement. Nombre de personnes ou Sociétés voient leur avenir bouleversé suite à un évé-nement dramatique, survenu, de plus, lors du week-end ou durant la nuit. Il fallait donc pouvoir apporter à nos clients une assistance, soit une disponibilité immédiate et une qua-lité de prestations éprouvées pour les aider à faire face aux médias. C’est chose faîte avec EHPAD ASSISTANCE, un service 24h sur 24, 7j sur 7.

SYNERPAQuel service immédiat nousapportez-vous ?

EHPAD ASSISTANCE, exclusivement conçue pour les maisons de retraite, vous offre l’op-portunité de vous appuyer 24H sur 24 et 7J sur 7 sur un spécialiste de la gestion de crise. Vous n’êtes plus seul face à l’événe-ment. Malgré le stress auquel vous serez sans doute confronté, ce spécialiste, à vos côtés, vous apportera les réponses aux nombreuses questions que vous vous poserez et très préci-sément : Comment communiquer vis-à-vis des médias, du Personnel, des résidents, des au-torités, etc. ?, Comment sortir d’une impasse ?, Comment ne pas se faire déborder par la crise ?. Vous bénéficiez également d’un soutien permanent jusqu’à la sortie de crise.

SYNERPAUn résident fugue et se fait bousculer par un automobiliste. Comment devriez-vous réagir ?

Grâce à EHPAD ASSISTANCE, toutes les démarches nécessaires vont être engagées avec votre concours ou votre aval, le but étant de ne rien omettre dans les actions à mener.

• Prévenir sa famille,• Vous soutenir face à l’intervention des auto-

rités compétentes,• Vous aider à vous justifier de votre non res-

ponsabilité par la mise en place d’un dispo-sitif de sécurité.

SYNERPAMon établissement est victimed’un incendie partiel. Quelle serait votre démarche ?

EHPAD ASSISTANCE va vous aider à construire votre plan d’urgence. Parmi les nombreuses questions (sans se substituer aux autorités qui prennent la main dans ce genre de situation) :

• Dois-je organiser le transfert de mes rési-dents et dans ce contexte comment aviser les familles ? Comment répondre à leurs nombreux appels si la presse a informé l’opinion publique ?

• Comment répondre aux questions des jour-nalistes en ayant des messages cohérents ?

• Comment informer mon personnel soignant qui risque de ne plus pouvoir travailler ?

• Comment fournir les justificatifs nécessaires aux autorités et lesquels ?

• Ne pas oublier de s’appuyer sur son cour-tier et de faire une déclaration de sinistre auprès de la compagnie d’assurance.

• Quel plan de sortie de crise dois-je construire pour me permettre de redémarrer mes activités après l’aval des autorités et des organes de contrôle ?

• Etc.

SYNERPADans quelles circonstances et à quel moment puis-je faireappel à EHPAD Assistance ?

EHPAD ASSISTANCE est un service, spécia-lement développé pour vous, dont le seul objectif est de vous aider à sortir de toute situation d’urgence. L’appel à un numéro, qui vous est dédié, vous met en relation, en 15 minutes, avec un spécialiste de la gestion de crise qui vous rappelle et peut se rendre sur place si vous le jugez utile.

Dans toutes les circonstances, y compris la maltraitance, vous pouvez faire appel à EHPAD ASSISTANCE ; Indépendamment de l’événement, qu’il soit couvert ou non* par le contrat, ce spécialiste répond à vos ques-tions et vous apporte tous les conseils dont vous avez besoin.

*Si l’événement n’entre pas dans les conditions de votre contrat, ce spécialiste vous indiquera le mon-tant de sa prestation et vous donnera, après votre validation, tous les conseils utiles pour sortir de l’impasse face à laquelle vous vous trouvez.

Cornil & Cie - 5 rue Chalgrin - 75116 PARISTel : 01 45 22 03 23 - N° ORIAS 07 005 815 - www [email protected] - www.assurances-ehpad.fr

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Editorial 3

Actualités syndicales 5 Retour sur les réunions régionales 2012

Le Plan Alzheimer 2008-2012 : mise en œuvre au sein des établissements et services 13• Les différents axes du plan Alzheimer 13• PASA EHPAD « Beau Site» 18• PASA EHPAD « Clos Casaï » 21• ESA et PASA « JCM Santé » 24• UHR EHPAD « Saint Andre » 29• PASA EHPA « Beth Seva » 33• Plateforme de répit « Domus Vi » 38

Iatrogénie médicamenteuse et dénutrition 42• Retour sur l’étude menée en région Auvergne 42• La prévention de la iatrogénie : quel rôle pour le médecin coordonnateur ? 50

Tableau de bord de pilotage : point d’étape sur les travaux de l’ANAP 53

Vie des établissements 56• Bien être au travail 56• Art Postal 63• Evaluation interne : présentation d’une démarche collective en région PACA 66• Mutualisation entre établissements sanitaires et médico-sociaux 69

Le SYNERPA : c’est quoi ? 71 Contacts utiles 72 Agenda 75 Conditions d’adhésion 76

I N F O R M A T I O N S U D - E S TAuvergne

CorseLanguedoc-Roussillon

Provence-Alpes-Côte d'AzurRhône-Alpes So

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La parution du 4ème numéro de la revue PROJECTION SUD-EST nous donne l’occasion de vous présenter nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

Vœux en provenance de Marseille, Pourquoi Marseille, car c’est ici que la revue PROJECTION est née, qu’en 2013 Marseille Provence est Capitale Européenne de la Culture, mais surtout :

Marseille est la ville qui accueillera, les 6 et 7 juin prochains, le XIIIème CONGRES NATIONAL DU SYNERPA.

Mais revenons un peu en arrière..

2012 a été marquée par l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale, mais également par la relance du processus de renouvellement des conventions pluriannuelles, relance certes à petits pas, et dont le tripartisme initial paraît parfois pour le moins grippé.

Bien que le rythme des signatures semble s’être accéléré en fin d’année, on peut craindre toutefois que la totalité des crédits affectés à la médicalisation des établissements ne soit pas de nouveau intégralement consommée.

Une réforme du régime de conventionnement tripartite, comme une adaptation du système de tarification et d’allocation des crédits aux établissements, apparaissent aujourd’hui nécessaires.

2012 marque aussi la fin du plan Alzheimer 2008-2012. C’est pourquoi, dans ce numéro nous avons choisi d’aborder sa concrétisation en sollicitant plusieurs de nos adhérents qui ont ainsi pu mettre en place des PASA, UHR, ESA ou encore Plateforme de répit.

Alors qu’une réflexion est actuellement en cours au niveau national sur la poursuite et l’adaptation de ce plan, nous espérons modestement, par les différents témoignages de nos adhérents, contribuer à cette réflexion.

Ce numéro sera également l’occasion de réfléchir à d’autres problématiques comme celle de la iatrogénie médicamenteuse, à partir d’une importante étude réalisée en région Auvergne.

Nous ferons également un point d’étape sur les travaux de l’ANAP actuellement en cours et visant à mettre en place une plateforme d’indicateurs pour le secteur Médico-Social.

L’actualité dans les régions est, pour le SYNERPA, ponctuée par l’organisation des Assemblées Régionales. Une large place sera laissée dans ce numéro aux différentes assemblées qui se sont tenues en 2012 au cours desquelles des thématiques très diversifiées ont pu être abordées.

Ces Assemblées démontrent le dynamisme du SYNERPA au niveau local et la forte implication de ses Délégués Régionaux et Départementaux.

Dynamisme qui reflète celui de ses adhérents qui ne sont pas à cours d’initiatives pour mettre en œuvre des actions intergénérationnelles, des Groupements de Coopération ou encore des démarches visant à améliorer le bien être au travail des salariés, sans qui les établissements ou services ne pourraient pas fonctionner.

Nous vous en souhaitons une bonne lecture.

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David GRIVELConseiller Technique Régional

Florence ARNAIZ-MAUMÉDéléguée Générale

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Assemblées régionales 2012Des thématiques diversifiées et une fréquentation en augmentationSur le quart Sud-Est les Assemblées Régionales se sont échelonnées sur l’ensemble de l’année 2012 :

Dates Lieux Nombre de participants3 mai 2012 Lyon (Rhône-Alpes) 8221 septembre 2012 Saint-Jean-de-Vedas (Languedoc-Roussillon) 7328 septembre 2012 Aix-en-Provence (PACA) 11013 novembre 2012 Clermont Ferrand 20 285

Assemblée Régionale Rhône-Alpes – Lyon

Assemblée Régionale Languedoc-RoussillonSaint-Jean-de-Védas

Assemblée Régionale PACA – Aix-en-Provence

Avec près de 300 participants, ces réunions organisées et conduites par les Délégués Régionaux et Départementaux du SYNERPA, démontrent la vitalité et le dyna-misme de notre syndicat au plan local. S Y N E R P ASYNERPA

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Assemblée Régionale Rhône Alpes : Joseph SCHEMBRI, Délégué Régional – Muriel LEJEUNE – ARS Rhône Alpes

– Jean-Alain MARGARIT, Président National – Bruno MARQUET – Délégué Régional Adjoint

Assemblée Régionale Languedoc-Roussillon : Philippe LAPORTE, Délégué Régional Adjoint – Yannick MOU-REAU, ARS LR – Michèle TOMAS, Déléguée Régionale - Antoine FRAYSSE, SYNERPA

Assemblée Régionale PACA : Jean-Christophe AMARAN-TINIS, Délégué Régional Adjoint – Patrick ARDIZZONI, Délégué Départemental Adjoint

Les thématiques de ces réunions sont variées avec pour objectif bien entendu d’informer les établisse-ments adhérents du SYNERPA sur l’actualité nationale ou régionale,

mais également de mettre en avant des expériences originales mises en œuvre par nos adhérents, ou d’aborder des sujets plus straté-giques ou plus pratiques.

Médicalisation et renouvellement des conventions pluriannuelles : une reprise pour le moins « grippée »La reprise du processus de reconventionnement tri-partite et de médicalisation des EHPAD a été large-ment abordée. Après une année 2011 « désastreuse » en la matière puisqu’aucune convention n’avait pu être renouvelée, l’année 2012 était très attendue.

Assemblée Régionale PACA : Table Ronde sur la médicalisation :Astrid LAURENT et Jérome COMBA, ARS PACA – Antoine FRAYSSE SYNERPA

Or, force est de constater que si des conventions se-ront effectivement renouvelées, leurs signatures n’interviendront, dans le meilleur des cas qu’en fin d’année.

Entre lourdeur de la procédure et blocages institu-tionnels divers, il apparaît urgent d’amender un processus aujourd’hui à bout de souffle, qui conduit à une sous-consommation des crédits de médicalisation alors que les besoins dans les établis-sements sont importants.

L’ouverture des EHPAD vers l’extérieur et la nécessité d’une plus grande coopération avec les autres acteurs du système de santé

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Une des thématiques abordées lors de ces Assem-blées Régionales a été celle de la complémentarité avec les autres acteurs du système de santé.

Ainsi la complémentarité entre EHPAD et structures d’HAD a été débattue lors des Assemblées Régio-nales Rhône Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Assemblée Régionale Rhône Alpes : Eric DUBOST , Délé-gué Régional de la FNEHAD, Catherine DUVERGER, Mé-decin Coordonnateur EHPAD et Nadia IDIR, Directrice d’EHPAD et Déléguée Départementale de la Loire.

Assemblée Régionale PACA : Docteur Bernard DAVID, Médecin Coordonnateur- Antoine FRAYSSE SYNERPA, Docteur Fabienne REMANT-DOLE, Déléguée Régionale de la FNEHAD et Romain BOSSY, Directeur HAD Bouches du Rhône Est

Alors que l’intervention de l’HAD en EHPAD existe depuis plusieurs années, elle ne représente pourtant que 3 % des journées de l’HAD, même si on constate une augmentation au cours de ces der-nières années.

Plusieurs raisons sont évoquées, comme la com-plexité administrative du dispositif, la limita-tion importante des cas possibles d’interven-tion, mais également les difficultés qui peuvent exister pour définir le positionnement du personnel de l’HAD et celui de l’EHPAD.

Malgré ce constat, et devant une augmentation de la lourdeur des personnes prises en charge en EH-PAD, la nécessité de développer la complémentarité

entre EHPAD et structures d’HAD est partagée par l’ensemble des participants.

La complémentarité entre EHPAD et réseaux de soins palliatifs a également été abordée, puisque selon une étude récente, près de 17 % des personnes âgées hébergées en EHPAD relèveraient de soins palliatifs.

A la différence de l’HAD, un réseau de soins palliatifs ne « soigne pas », mais vient apporter son aide aux personnels de l’EHPAD et à la famille de la personne. Il peut, à ce titre, aider à l’élaboration du projet d’accompagnement d’une personne en fin de vie.

Assemblée Régionale Rhône Alpes : Intervention du Docteur Jacky SAUSSAC, Médecin Coordonnateur du Réseau RESONNANCE

Le déploiement des MAIA (Maisons pour l’Autono-mie et l’Intégration des malades d’Alzheimer), dont la création est encouragée dans le cadre du Plan Alzhei-mer mais qui sont aujourd’hui assez mal connues, a ainsi été présenté lors de l’Assemblée Régionale Rhône Alpes

Assemblée Régionale Rhône Alpes : Docteur Michel VERMOREL, ARS Rhône Alpes et Bénédicte CARRE, Direc-trice MAIA ADAG bb

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Prescriptions et iatrogénies médicamenteuses : un enjeu à la fois économique et de santé publique

De nombreuses études mettent aujourd’hui en lu-mière la surconsommation de médicaments chez les personnes âgées et les risques qu’elle peut repré-senter. Bien entendu les EHPAD sont concernés par ce problème, à la fois économique dans ce contexte de déficits chroniques des comptes sociaux, mais surtout de santé publique.

C’est pourquoi, cette thématique a été abordée lors des Assemblées Régionales PACA et Auvergne.

Assemblée Régionale PACA : Docteur Jean-Pierre BATTI-LANA, Dirigeant d’EHPAD, Antoine FRAYSSE, Synerpa, Madame Cathy BUONSIGNORI, Pharmacien Inspecteur de Santé Publique et Docteur Joël BRANDT, Respon-sable du service « Qualité et sécurité des activités phar-maceutiques » ARS PACA.

Les responsables des EHPAD, tout en partageant ce constat tiennent toutefois à préciser que les actions de sensibilisation doivent notamment être menées auprès des médecins prescripteurs.

Des enjeux plus stratégiques sont abordés lors de ces assemblées régionales…Les assemblées régionales sont également l’occa-sion d’aborder des sujets plus stratégiques pour le fonctionnement de notre système de santé.

Ainsi le développement de la télémédecine constitue un enjeu pour les années à venir alors que les besoins en santé sont de plus en plus importants,

mais que les « ressources » notamment très spéciali-sées peuvent s’avérer plus rares.

Ce sujet a été débattu lors de l’Assemblée Régionale Languedoc-Roussillon au sein de laquelle un GCS e-santé vient d’être créé sous l’impulsion de l’ARS.

Assemblée Régionale Languedoc-Roussillon : table ronde sur la e-santé

De même, l’organisation d’une véritable filière de soins au profit des personnes âgées est au-jourd’hui une nécessité comme ceci a été développé lors de l’Assemblée Régionale Languedoc-Roussillon

Docteur Alain CORVEZ – Directeur de la Stratégie – ARS LR

La responsabilité sociétale des entreprises au sein des EHPAD et le développement durable sont égale-ment abordés lors de ces assemblées Régionales, comme en Languedoc Roussillon,.

La Délégation Régionale du SYNERPA Langue-doc-Roussillon a d’ailleurs souhaité inscrire le Déve-loppement durable comme un des axes forts de son plan d’actions syndicales.

... Mais également des thématiques plus pratiquesL’accessibilité des personnes handicapées, avec l’échéance de 2015 et dont les répercussions sur les établissements risques d’être très importantes, a été évoquée lors de l’Assemblée Régionale PACA.

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S Y N E R P ASYNERPA

Alors que de plus en plus de personnes âgées en-trant en institution présentent des troubles psy-chiques, la protection juridique des majeurs a été abordée lors de l'Assemblée Régionale Rhône-Alpes.

Sans oublier la gestion des Ressources humaines, lors de l’Assemblée Régionale LR, avec la création du Club RH réunissant des établissements sanitaires et médico-sociaux privés à statut commercial de la ré-gion dont les objectifs sont de :

• Réunir les interlocuteurs Rhône-Alpes, mana-gers et décideurs des établissements par réseau ter-ritorial lors de rencontres thématiques tout au long de l’année.• Promouvoir une approche prospective des responsabilités des acteurs de ces établissements pour penser autrement les enjeux RH et agir dans le respect de la responsabilité sociétale des entreprises.• Faciliter les échanges d’expériences, les ap-proches innovatrices, la diffusion et les transferts de bonnes pratiques en ressources humaines entre cliniques et EHPAD membres du club.• S’affirmer comme un laboratoire d’idées et un outil facilitant la mise en réseau des professionnels impliqués dans la gestion des ressources humaines des établissements sanitaires et médico-sociaux pri-vés à statut commercial du Languedoc-Roussillon.

Les Assemblées régionales sont également le lieu adéquat pour mettre en avant les initiatives et actions innovantes menées par les adhérents du SYNERPALe projet « Vitae Clementia » a été développé par Viviane CHABERT, Directrice Générale Adjointe de la Mutuelle du Bien Vieillir (MBV), lors de l’Assemblée Régionale Languedoc-Roussillon.

Photo V CHABERT

Le développement durable : axe du plan régional d’actions syndicales du SYNERPA LR

La réunion régionale du 21 septembre dernier, fut l’occasion de faire le point sur l’un des 5 axes majeurs de la politique du Synerpa en région : le développement durable, à travers une intervention intitulée « Responsabilité sociétale d’entreprise : une notion à la Monsieur Jourdain ».

L’exposé des travaux des étudiantes du CESEGH a permis de rappeler que « la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable » (Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie).

Ainsi, en conciliant dans leur politique d’établissement : efficacité économique, équité sociale et préser-vation de l’intégrité de l’environnement, les adhérents du SYNERPA en Languedoc-Roussillon ont intégré cette préoccupation à leur management, bien souvent sans le savoir.Face à ce constat, la délégation régionale du SYNERPA a décidé :

- D’accompagner les adhérents dans cette démarche en recensant leurs actions tant sur le pilier « environnement », que sur le pilier « social » ou sur le pilier « économique »,

- De communiquer sur les actions de ses adhérents notamment à l’occasion de la semaine du développement durable qui se déroulera du 1er au 7 avril 2013.

Pour le Groupe Développement Durable,Olivier Bougeard – Délégué Départemental Adjoint du Gard

Photo O Bougeard

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Le projet intergénérationnel « Art Postal » a été présenté par Marie-Madelaine GASTALDIE, Délé-guée Départementale des Pyrénées Orientales, et Marie-France CAPARROS

Photo Mme GASTALDIE et Mme CAPARROS

Cette initiative qui permet de développer des échanges entre les résidents de l’établisse-ment et des élèves d’une Ecole Primaire et d’un Collège pourrait être amenée à se développer sur le Département et la Région.

Pour conclure, le SYNERPA tient à remercier les diffé-rents partenaires sans qui l’organisation de ces As-semblées Régionales ne serait pas possible :

• AMI2• HUON-CORNIL• INITIAL• SOS-OXYGENE• ELIORRestauration• TELECONCEPTS• VIAPRESEE• URBATRACE• IN&CO

Et pour nous avoir accueillis dans leurs locaux :• LaCCIdeLyon• LaMutuelleduBienVeillir

Projet "Vitae Clémentia" Issu de la recherche psychosociale développée par la Mutuelle du Bien Vieillir MBV depuis de nombreuses années, et intégré à la démarche d’entreprise responsable de MBV, le concept VITAE CLEMENTIA® propre aux établissements MBV, est une véritable philosophie de vie, qui s’attache à faire reculer au maximum les contraintes institutionnelles pour proposer des lieux d’accueil et des modalités d’accompagnement au quotidien permettant la continuité d’un mode de vie individuel et la recherche du bien-être personnel des résidents. Cet accompagnement, conceptualisé sous forme de 5 piliers centrés sur le résident et 2 piliers s’adressant aux collaborateurs MBV, acteurs majeurs de la mise en œuvre du concept, définit l’ensemble des compor-tements, processus et moyens à mettre en œuvre dans l’intérêt des résidents accueillis au sein des EHPAD MBV afin de retarder les échéances de la dépendance et de favoriser un projet de vie personnalisé, loin des traditionnels règlements intérieurs institutionnels.Conçu pour une vie résidentielle en EHPAD et s’ouvrant à l’amélioration de la vie des séniors à domicile et en résidence services, VITAE CLEMENTIA® va continuer à progresser grâce à la créativité et l’innovation ouvertes aux propositions de tous les collaborateurs MBV via le nouveau réseau social d’entreprise mis en place en 2013.

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Mise en œuvre au sein

des établissements et services

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Il s’agit notamment :• Mesure n°1 : développement et diversification

des structures de répit (accueil de jour, héber-gement temporaire ou encore plateforme d’accompagnement et de répit). Cette mesure n’était pas en soi nouvelle mais la continuité des plans précédents.

• Mesure n°16 : création ou identification au sein d’EHPAD, d’unités adaptées pour patients souffrant de troubles du comportement (UHR et PASA)

• Mesure n°6 : renforcement du soutien à domi-cile en favorisant l’intervention de personnels spécialisés (ESA)

• Mesure n°20 : plan de développement de mé-tiers et de compétences spécifiques pour la maladie d’Alzheimer et plus particulièrement la formation des Assistants de Soins en Géron-tologie

Le Ministère des Affaires Sociales a annoncé le 22 novembre 2012 une évaluation du plan Alzheimer 2008 - 2012. De cette évaluation de-vrait découler la poursuite ou non du plan pré-cédent ou du moins son adaptation.

C’est pourquoi, il nous est apparu important de recueillir l’avis de plusieurs de nos adhérents sur les mesures du plan Alzheimer :

Comment les ont-ils mises en œuvre ? et surtout comment voient-ils l’impact de ces mesures sur la prise en charge des personnes âgées concernées ?

On pourra d’ailleurs constater que si les adhérents du SYNERPA

ont majoritairement mis en œuvre des Pôles d’Activités et de Soins Adaptés (PASA), ils ont pu également développer d’autres mesures (UHR, ESA, Plateforme

de répit).Lors du lancement du plan et notamment de la mesure 16 visant à la création ou l’identification des Pôles d’Activités et de Soins Adaptés (PASA) ou des Unités de Soins Renforcés (UHR), les avis étaient pour le moins mitigés.

Avis mitigés tant du coté des professionnels que des autorités chargées de le mettre en œuvre.

On peut d’ailleurs le constater à la lecture du rapport d’activité 2011 sur les PASA :

Si certains départements comptent plusieurs PASA en fonctionnement, d’autres en sont totalement dénués et ce au sein d’une même région.

Est-ce la conséquence d’un cahier des charges trop stricte ? Ne laissant pas assez de marge de manœuvre aux opérateurs ?

Est-ce l’interprétation de ce cahier des charges faite par les autorités chargées de la procédure de labellisation ? Par exemple sur la notion de PASA éclaté qui ne paraît pas avoir été appréhendée de la même manière ?

Est-ce les difficultés pour beaucoup d’établis-sements existants de pouvoir dégager des locaux disponibles pour répondre aux préco-nisations du cahier des charges ?

Le plan Alzheimer 2008-2012 élaboré par le précédent

gouvernement comporte 44 mesures dont certaines

concernent directement ou indirectement les établissements

ou services pour personnes âgées.

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Quelles qu’en soient les raisons, il sera néces-saire de s’interroger sur les causes de tels écarts entre les départements et/ou les régions dans l’application d’un plan qui se veut national.

Mais « l’intérêt » ou non des mesures du plan Alzheimer

2008-2012 doit surtout être analysé au regard des bénéfices

constatés, au profit des personnes âgées souffrant

de cette pathologie avant tout, mais également

sur le fonctionnement des établissements, voire

en terme d’amélioration des conditions de travail des salariés.

Or selon une étude des chercheurs de l'Asso-ciation gérontologique de recherche et d'ensei-gnement en Ehpad (Agree), des améliorations en termes d’autonomie et sur le plan cognitif sur les personnes prises en charge au sein d’un PASA ont pu être constatées.

Ces améliorations portent sur différents plans :• autonomie des personnes (diminution du

GMP), • diminution du nombre de chutes, • diminution des hospitalisations,• diminution des troubles cognitifs• moindre recours à la prescription de psycho-

tropes• absence de Burn-Out au sein de l’équipe soi-

gnante• etc

Bien que les différents témoignages présentés dans

ce numéro de PROJECTION ne relèvent d’aucune étude

scientifique, ils paraissent également aller dans ce sens

et conforter les résultats de cette étude.

Le fait de pouvoir proposer à un nombre "réduit" de personnes âgées des activités spécifiques et adaptées à leurs pathologies, et ce grâce à un personnel mieux formé, semble constituer une avancée importante.

Les adaptations à apporter au plan Alzheimer 2008-2012 devront nécessairement permettre de solutionner les points de blocage de ma-nière à ce que les aspects positifs de ces me-sures puissent bénéficier au plus grand nombre d’établissements.

A ce titre, on peut regretter que la mesure 16 du plan n’ait pas assez pris en compte les dé-marches qui avaient déjà été mises en œuvre par les établissements.

Il s’agit notamment des unités spécifiques pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer créées dans de nombreuses structures mais qui ne peuvent répondre ni aux préconisations du cahier des charges sur les PASA, ni à celui des UHR.

Alors que ces unités répondent à des objectifs similaires à ceux des PASA, on peut regretter que le plan n’ait pas permis de leur apporter une reconnaissance ainsi que les moyens finan-ciers nécessaires pour accroître les effectifs en personnel de ces unités.

De même, si la formation d’ASG semble être reconnue comme très bénéfique, la question de son déploiement au delà des personnels affec-tés aux PASA ou UHR (ou ESA) devra être posée.

David GRIVELConseiller Technique Régional Sud-Est

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L’expertise dans le domaine sanitaire et médico-social du Cabinet a conduit, en partenariat avec des Directeurs d’établissements, à l’élaboration d’offres spécifiques pour la protection des salariés des maisons de retraite. Souhaitant s’associer à l’effort de rénovation sociale du secteur de l’hospitalisation privée élargi au secteur de l’accueil des personnes âgées à caractère commercial, les équipes ont travaillé sur une offre PREVOYANCE conforme aux conventions collectives et une offre SANTE adaptée au secteur d’activité.

SYNERPAEn PREVOYANCE, comment vous différenciez vous ?

François-Xavier HILEYAvec EHPAD PREVOYANCE, notre objec-tif est double. D’une part, apporter à notre clientèle une réponse précise, immédiate et compétitive sur la couverture prévoyance (capitaux décès, indemnités journalières, invalidité…) et d’autre part, répondre aux exigences des deux Conventions Collectives Hospitalisation Privée et CCU en complétant notre offre, le cas échéant, par un régime amélioré. Les Directeurs d’établissements, attentifs à la préservation de leur trésorerie, trouveront dans notre approche et dans le suivi relationnel, une sécurité.

SYNERPAVous proposez également une complémen-taire santé ?

François-Xavier HILEYUn contrat complémentaire santé répond à une réelle attente des salariés qui sont de plus en plus attentifs à leur protection sociale (désengagement croissant de la Sécurité Sociale, hausse des tarifs des professionnels de santé, optimisation de leur fiscalité…).En proposant EHPAD SANTE aux maisons de retraites, nous agissons sur plusieurs axes :

Pour l’établissement :• Une protection personnalisée,• Un excellent outil de fidélisation• La possibilité de réduire ses impôts

Pour le salarié :• Une protection complémentaire pour lui

et sa famille à un coût intéressant : le tarif groupe est plus avantageux qu’une adhé-sion individuelle et l’entreprise contribue au financement,

• Une fiscalité avantageuse : les cotisations de l’entreprise ne sont pas imposables pour le salarié.

SYNERPAQuels sont vos niveaux de garanties ?

François-Xavier HILEYNous avons laissé la possibilité à chaque Di-recteur d’établissement en fonction des bud-gets alloués, des catégories socio-profession-nelles et des choix de répartition Entreprise/Salarié de choisir un niveau de garanties. EHPAD SANTE s’articule autour de plusieurs niveaux de garanties.

Bien entendu, nous avons pensé aux postes sensibles comme « l’optique » et « le den-taire » afin que chaque assuré dispose de garanties optimales. Nos équipes ont éga-lement travaillé sur des services associés :

Assistance - consultation par Internet -Tiers payant -Tiers payant optique et sur un volet prévention - Substituts nicotiniques - Service d’accompagnement diététique par Internet…

SYNERPADes originalités ?

François-Xavier HILEYEffectivement la possibilité d’accéder aux consultations des prestations santé à partir d’un smartphone.Tous les assurés possédant un Iphone ou Blackberry et détenteurs d’un contrat pourront gérer leur contrat santé par le biais d’une application à télécharger.

Décompte des remboursements,mise à jour de l’attestation de tiers payant, demande deprise en charge hospitalière… seront désor-mais consultables via les smartphones. Il s’agit d’une application dite « résidente » préalablement paramétrée, qui se connecte automatiquement au compte de l’assuré sur le réseau internet.

Cornil & Cie - 5 rue Chalgrin - 75116 PARISTel : 01 45 22 03 23 - N° ORIAS 07 005 815 - www [email protected] - www.assurances-ehpad.fr

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r Pôle d’Activités et de Soins Adaptés à la Résidence

Beau Site, Marseille

La Résidence Beau Site est située à Marseille dans le quartier de la Panouse, au-dessus du Cabot. Elle accueille 120 résidents auto-

nomes, semi-autonomes ou dépendants dans un grand espace boisé.

Elle est implantée dans un territoire qui pro-pose peu d’Unités Protégées pour Personnes Désorientées et a donc fait le choix de créer un Pôle d’Activités et de Soins Adaptés (PASA).

Les objectifs d'un PASA, à travers des activités ludiques et thérapeutiques, sont multiples : •Réduire lestroublesducomportementetde l’hu-

meur,•Stimulerlescapacitésfonctionnelles:activitésphy-

siques, activités de la vie quotidienne (atelier cui-sine, jardinage...),

•Stimulerlescapacitéscognitivespréservées:ateliermémoire, langage, réminiscence...,

•Evitertouteformedecontention•Mobiliser les fonctions sensorielles :musicothéra-

pie, aromathérapie...,•Maintenir le lien social : repas, groupe de parole,

jeux de société, sorties...

D’une superficie de 157 m2, le PASA est installé dans la résidence, afin d'assurer une plus grande continuité de la vie sociale des résidents qui en bénéficient.

Il est composé d’une salle d’activités, d’une salle de restauration avec office, d’un espace repos et d'un espace à l'extérieur de la résidence.

Autrement dit, un espace de vie spécialement aménagé, confortable, rassurant, stimulant et sécurisé. Les familles y sont les bienvenues.

Au quotidien, le PASA de la Résidence Beau Site accueille 12 résidents ; il est ouvert de 10 h à 18h, 6 jours par semaine : du lundi au vendredi et un samedi sur deux.

Depuis son ouverture, 17 résidents ont pu bénéfi-cier de cet accompagnement spécifique. L’équipe a fait le choix, pour plus de cohérence, d’accueillir les mêmes 12 personnes toute la semaine. La visée étant « thérapeutique », elle induit une continuité des soins apportés à chacun des résidents inscrits. Le PASA accueille plus particulièrement des résidents présen-tant des altérations des fonctions cognitives (MMS à environ 15/30) avec troubles associés (vécu dépres-sif, anxiété, agressivité, agitation…), des risques de chute, des personnes qui déambulent, ou encore des résidents non inscrits dans une démarche de vie sociale au sein de l’institution. De nombreuses activités leur sont proposées : •ateliersmémoire,stimulationscognitives,• activités motrices (gymnastique douce, marche,

danse…), ateliers manuels (confection d’objets, art floral, dessin…),

•activitésdelaviequotidienne(dressagedelatable,cuisine…),

•activitésdedétenteoude loisirs (jeuxdesociété,jeux de cartes, jeux collectifs, films…), soins esthé-tiques…

Le programme, comprenant trois activités par jour et des moments de détente, est pro-posé tous les matins. Ainsi le matin est davantage consacré aux activités dites de mémoire, les capa-cités attentionnelles étant plus facilement mobili-sables. Les après-midi sont davantage l’occasion de proposer aux résidents des activités manuelles. En général la journée se découpe de la sorte :

Le groupe DomusVi développe la mise en place d’approches non médicamenteuses

dans l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés.

Depuis près d'un an, la Résidence Beau Site à Marseille s’est dotée d’un PASA (Pôle d’Activités

et de Soins Adaptés), dédié à l’amélioration des capacités des personnes atteintes

de ces pathologies.

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10h : accueil des résidents + activité mémoire12h : repas13h : moment de détente, sieste14h : activité manuelle et/ou de psychomotricité15h30 : collation15h45 : activité manuelle et/ou de psychomotricitéCe planning est réalisé à la semaine et répond aux envies exprimées par les résidents accueillis. Les activités sont ainsi évolutives et surtout ne sont pas figées dans le temps.

Ces ateliers sont proposés au plus grand nombre, en général 8 résidents. Ceux qui ne participent pas à l’activité du groupe sont mobilisés dans un sous-atelier de la psychomotricienne ou un sous-atelier mené par l’ASG. Cette organisation nécessite de l’adaptation au jour le jour, au cas par cas, en fonc-tion des besoins et envies des résidents.

Le projet est piloté par une psychomotri-cienne et par une assistante de soins en gé-rontologie, spécifiquement formées à la prise en charge de la maladie d’Alzheimer. Elles assurent le lien avec l’équipe soignante de la résidence pour faire le point sur les modifications comportemen-tales des résidents du PASA

La psychomotricienne assure des séances indivi-duelles et des ateliers autour de la conscience cor-porelle, la motricité, l’équilibre, les praxies -lors des temps de repas par exemple-. Elle est présente 2 après-midi par semaine. Un bilan psychomoteur, sys-tématiquement effectué à l’entrée de la personne au PASA, est utilisé comme support pour la construction d’objectifs psychomoteurs individualisés.

Après 10 mois d'ouverture, le bilan est plus que positif : • le PASA affiche un taux d’hospitalisation infé-

rieur à celui de l’ensemble de la résidence (0.06% contre 0.85%) ;

• la probabilité de chute est réduite de 61,1% durant la durée des activités, de même que la pro-babilité de fugue.

On constate également une stabilité, voire une régression, de l’évolution des symptômes as-sociés à la maladie d’Alzheimer : anxiété, dépres-sion, agressivité… Cela induit une diminution en moyenne de 10 % de la prescription de psychotropes.

Les bénéfices portent aussi sur la restauration du lien social, qu’il soit familial ou institutionnel.

Le PASA permet donc aux résidents accueillis de retrouver une place à part entière, de redevenir acteur dans leur projet de vie global ainsi que dans celui de la résidence. La personnalisation d’un projet spécifique pour chaque résident accueilli devient essentielle.

Ainsi le PASA participe pleinement à la réflexion institutionnelle sur la bientraitance.

Shaanaz GHOZAELDirectrice - EHPAD BEAU SITE

Marseille 9éme

Pôle d’Activités et de Soins Adaptés à la Résidence

Beau Site, MarseilleUn an et demi pour mener le projetLa Résidence Beau Site a soumis sa demande de pré-labellisation PASA en juin 2011 dans le cadre de la mesure 16 du plan Alzheimer 2008-2012, et des orientations 3 et 4 du schéma Départe-mental 2009-2013 des Bouches du Rhône. Après la visite de pré-labellisation du Conseil Général et de l’ARS en octobre 2011, l’autori-sation pour 12 places a été délivrée en janvier 2012, et complétée en novembre 2012 par une convention avec la CNSA. D’importants travaux ont été entre-pris pour répondre au cahier des charges.

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Vous avez obtenu la labellisation d’un PASA dans votre EHPAD Le Clos Casaï. Pouvez-vous expliquer en quelques mots les raisons qui ont motivé la création de ce nouveau service ?

Notre avons créé 14 places d’accueil PASA spécifi-quement dédiées aux personnes atteintes de la ma-ladie d’Alzheimer.

Ce type d’accueil s’avère particulièrement important, afin de stimuler très tôt les personnes âgées présen-tant les premiers risques de perte d’autonomie psy-chique.

Pour la mise en œuvre du projet développé autour du PASA, notre démarche poursuit plusieurs axes :

Retrouver le contact avec l’autre. Le PASA est un lieu de rencontre, d’échanges. Le résident y trouve des relations (discussions, émergence de souvenirs…). Il est conçu comme un lieu sécurisant dans lequel on retrouve des gestes simples, et où l’on évite les situa-tions d’échec. Des activités régulières et adaptées aux capacités des personnes accueillies constituent un bon moyen d’occuper et de rythmer leurs jour-nées et de créer les conditions d’une vie sociale.

Bénéficier d’un soutien psychologique pour les per-sonnes désorientées. En début de maladie, les pa-tients sont souvent conscients de leurs troubles ; ils vivent avec angoisse la perte de leurs fonctions co-gnitives et leurs difficultés toujours plus grandes. Des actions de psychothérapie sont envisagées (thérapie de soutien, groupe de parole, relaxation.)

Quelles évolutions avez-vous constaté depuis la création du PASA ?

Le PASA a présenté plusieurs intérêts, celui tout d’abord, de travailler sur la prise en charge spécifique de la maladie d’Alzheimer avec des objectifs de stabi-lisation des symptômes par le développement d’ac-tivités sociales et thérapeutiques.

Cette reconnaissance de l’ARS et du Conseil Général de Haute-Savoie donne ainsi à notre structure une compétence spécifique.

Les moyens qui nous ont été accordés permettent un dédoublement des activités d’animation en par-ticulier les après-midi.

D’autre part, de nombreuses énergies ont été mobi-lisées dans un cadre de travail participatif qui a constitué un bon outil de management, une dyna-mique de projet.

Quels sont les moyens humains ?

Les salariés amenés à travailler au sein du PASA sont d'abord et avant tout recrutés sur la base du volonta-riat.

EHPAD Le Clos Casai Retour d’expérience après 6 mois de fonctionnement du PASA

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Cette mission nécessite en effet un engagement et une motivation particulière. L'équipe pluridiscipli-naire du PASA est composée d'ASG, d'AMP, d'AS et d'une ASH.

Le médecin coordonnateur et la psychologue inter-viennent autant que nécessaire notamment dans leurs missions d’évaluation.

Comment est aménagé l'espace du PASA ?Afin d'assurer la sécurité, la fonctionnalité et le res-pect de la liberté, l’espace PASA d'environ 300m2 a été spécialement aménagé.

Il comprend 2 espaces d’activités, une cuisine équi-pée, un poste infirmier, un jardin attenant à une ter-rasse donnant accès au parc de l'établissement, les sanitaires et diverses pièces de rangement.

Les espaces permettent d'organiser différentes acti-vités ; un espace repos, un espace cinéma avec grand écran et home-cinéma, un coin bibliothèque, un sa-lon avec écran plat, un accueil des familles. Pour se faire, un jeu de 3 claustras a été installé afin de délimi-ter les espaces.

Quelles sont les différentes activités ? Quelle est l’organisation quotidienne des activités ?Le programme d’activités thérapeutiques est élabo-ré en équipe pluridisciplinaire sous la supervision de la psychologue et fait partie intégrante du projet in-dividualisé de chaque résident et du projet de vie au sein de l’établissement.

Les activités thérapeutiques permettent la stimula-tion :•desdifférentessphèrescognitives(mémoire,atten-

tion/concentration, langage, raisonnement/juge-ment, planification...) : thérapie par réminiscence, stimulation et réhabilitation cognitive.

• sensorielle : ateliers créatifsmanuels, art-thérapie,aromathérapie, cuisine thérapeutique, musicothé-rapie, ludothèque…

•socialeetintergénérationnelle

Il s'agit de maintenir le lien social, d'apporter un mieux-être aux personnes âgées accueillies, les ac-compagner au mieux dans un environnement calme et détendu, diminuant les éléments anxieux et dépressifs.

Il est important que chaque activité soit guidée par le plaisir. Il ne s’agit pas de sur-stimuler mais de res-pecter le rythme de chacun en évitant les mises en échec sans oublier les activités de détente ou de « laisser-faire ».

Comment fonctionne le PASA avec l’ensemble de l’établissement, notamment en terme de traçabilité ?

Les transmissions d'informations au sein du PASA et avec l'ensemble de l'établissement sont essentielles afin d'assurer une continuité dans l'accompagne-ment des résidents.

Ainsi, il existe des transmissions quotidiennes, des réunions de synthèse hebdomadaires ainsi que des réunions de direction mensuelles. Toutes les infor-mations sont tracées dans le dossier médical infor-matique des résidents.

Par ailleurs des fiches de liaison permettent d'évaluer l'évolution des troubles du comportement pertur-bateurs et d'ajuster ainsi au mieux notre accompa-gnement.

Journée type au PASALe matin : réorientation temporo-spatiale, revue de presse, activité cognitive.

Repas thérapeutique : Dressage de la table et dégustation des mets préparés le matin même.

Repos/Sieste : moment de détente où certains résidents remontent dans leur chambre pour la sieste, les autres regardent le journal télévisé.

Après-midi : 2 sessions d'activités de 1h chacunes, coupées par la prise de la collation.

La fin de journée se termine toujours par le bilan de la journée écoulée : travail sur la mémoire épisodique « qu’avons-nous mangé à midi, quelle activité avons-nous fait cet après-midi, quelles étaient les principales actualités aujourd’hui ?.... etc. »

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Quels sont les résidents concernés ?

Notre unité PASA, s'adresse préférentiellement à nos résidents déments légers à modérés de type Alzhei-mer ou apparenté, présentant des troubles du com-portement tels que l'agitation, l’agressivité, la déam-bulation, les troubles anxieux voire dépressifs, mais aussi les troubles de l'appétit, du sommeil.

Nous avons réalisé un inventaire neuropsychia-trique de chaque résident selon l'échelle du même nom reconnue par les services de gériatrie et avons déterminé un score pour chacun d'entre-eux, en équipe.

Quelle file active ?

Sur environ 50 résidents de l'établissement diagnos-tiqués « dément », nous en avons en moyenne 23 en file active qui peuvent bénéficier de ce nouveau ser-vice.

Nous avons établi un roulement du lundi au ven-dredi afin que chacun puisse participer au mieux de ses compétences, et selon son projet d'accompa-gnement.

Quelles évaluations à l'entrée et à la sortie ?Un premier score est établi selon l'inventaire neuro-psychiatrique avec l'équipe soignante (IDE et AMP) la psychologue, l'animatrice et le médecin co.

Puis une réévaluation de ce score a lieu tous les 3 mois.

Cette réévaluation permet de nous prononcer sur l’intérêt de poursuivre l'expérience pour le résident, augmenter ou réduire sa fréquence de présence voire sortir de la structure si aucun effet n'est obtenu sur ces troubles.

Par contre tant qu'il existe un résultat si petit soit-il nous le maintenons dans l'expérience.

Quels objectifs médicaux ?

Les objectifs médicaux sont de réduire ces troubles du comportement afin d'apporter un plus grand confort de vie à nos résidents.

Ainsi nous pouvons réduire de façon conséquente le recours aux anxiolytiques, neuroleptiques et autres tranquillisants et donc limiter les effets indésirables des traitements habituellement utilisés.

Favoriser une meilleure alimentation, un meilleur sommeil, réduire l'anxiété (toujours présente dans ces pathologies dégénératives) et apporter plus de sérénité dans l'établissement.

Quel est le projet d’accompagnement individuel des personnes prises en charge au sein du PASA ?

L’objectif est notamment de recréer des liens sociaux qui ont très souvent disparu, retrouver le goût de se nourrir normalement, être rassuré, pris en considéra-tion, avoir encore une valeur aux yeux des autres, ré-aliser que l'on peut encore faire des choses, rire, chanter, danser, aimer, jouer... vivre en somme, en reprenant de l'autonomie parce qu'il y a peu d'inter-dits dans ce lieu de vie sécurisé.

Le consentement des résidents ainsi que de leur fa-mille a été obtenu après plusieurs réunions d'infor-mation individuelles et collectives. Devant les résul-tats obtenus, il devient très difficile de les faire sortir de cette unité.Augmenter la capacité de ce service, de façon a pou-voir prendre en charge la totalité des résidents serait idéalement le but à atteindre.

Utiliser l'émulation ainsi générée tout en veillant à les intégrer selon leurs compétences et leurs désirs aura pour double résultat, d'apporter joie et sourire sur leur visage et diminuer autant que possible ce sentiment de culpabilité qui habite si souvent les familles.

En conclusion les premiers résultats constatés nous encouragent à poursuivre et à témoigner auprès des autres EHPAD du bien fondé de cette expérience.

Quels sont vos projets thérapeutiques ?La résidence a pour projet de développer les activi-tés interactives pour s'ouvrir vers l'extérieur :•UnCyberespaceavecuneWEBCAMpourresteren

contact avec les siens et faciliter le contact social intergénérationnel.

•L'utilisationd'unjeudeconsoleWii,adoptéspardeplus en plus de résidences, ces ateliers attirent de plus en plus de participants pas seulement pour le jeu, mais aussi pour l'esprit de convivialité.

•Atelierdecorrespondancepourdévelopperlacolla-boration avec des PASA d'autres EHPAD

Hubert CHAUDEURGEDirecteur de l’EHPAD CLOS CASAÏ

Marignier - 74970

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Mise en œuvre de plusieurs axes du Plan Alzheimer

par le Réseau JCM-Santé

Le réseau JCM SANTE est une société familiale qui a pour objectif de permettre à la personne âgée la meilleure prise en charge possible en travaillant de façon concertée avec les différents

acteurs pouvant intervenir auprès de ces personnes.Le réseau JCM SANTE, dès l’annonce du plan Alzheimer s’est intéressé aux différentes actions qu’il pouvait mettre en œuvre.Il a ainsi pu développer :• Une Equipe Spécialisée Alzheimer à partir de son SSIAD• Des Pôles d’Activités de Soins Adaptés (PASA) au sein de ses EHPAD• Une structure d’Accueil de jour Alzheimer

Cet ensemble intègre également en amont une structure sanitaire spécialisée (SSR) permettant ainsi de développer une importante complémentarité entre les acteurs du système de santé, ainsi qu’un service à domicile (SAD)

Une personne âgée hospitalisée peut ainsi être accueillie au sein de la Clinique LA PAGERIE, établis-sement de soins de suite et de réadaptation, dispo-sant d’une spécialisation dans la prise en charge des patients âgés dépendants ou à risque de dépen-dance.

La clinique de soins de suite est une structure de moyen séjour qui intervient après un épisode aigü lors d’une hospitalisation en court séjour, ou consé-cutif à un état physique dégradé nécessitant une période de réadaptation pour une durée moyenne de 30 jours.

Au cours de son séjour, l’équipe médicale, du pla-teau technique, mais aussi sociale mettront tout en œuvre pour que la meilleure prise en charge possible du patient soit assurée vers l’aval.

Ainsi, une coordination et une concertation sont effectuées au cours du séjour avec les proches et l’équipe sociale afin que la sortie soit la plus adaptée à l’état de la personne.

La coordination de la prise en charge du patient afin de préparer le retour à domicile ou un place-

ment en structure spécialisée fait partie de la poli-tique intrinsèque de la Clinique La PAGERIE.

L’organisation pluridisciplinaire des services de l’éta-blissement permet d’améliorer la fluidité avale, per-mettant de maîtriser la durée moyenne de séjour des patients. Le retour à domicile est favorisé. Pour cela un entretien régulier les familles, effectué par le corps médical, la cadre de santé et l’assistante sociale, permet de trouver les solutions les plus adaptées, les plus pertinentes et efficientes pour le patient.

Lorsque l’évaluation pathologique du patient montre l’impossibilité d’un retour à domicile dans les meilleures conditions de vie, le service social propose aux familles le placement en structure spécialisée, que ce soit, selon les pathologies une H.A.D., un SSIAD, un EHPAD.

Cette organisation permet d’évi-ter autant que possible, malgré parfois les situations précaires de patients, des hospitalisations dites « sociales » en secteur de soins de suite et de réadaptation.

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La coordination et les liens en réseaux, notamment avec les Réseaux Gérontologiques Marseillais, mis en œuvre, développés et évalués par la Clinique LA PAGERIE permet de raccourcir significativement l’attente de placement en secteur de long séjour médico-social.

Lorsque la personne peut retrouver son domicile, une aide à domicile peut être nécessaire aussi.

L’agence DOMIBLUE travaille en partenariat avec la structure SSR afin que la coordination soit effectuée en amont et dès son arrivée. De même, des soins in-firmiers sont parfois indispensables, les aides – soi-gnantes et les infirmières des SSIAD l’OASIS peuvent intervenir au domicile pour des soins.

Le SSIAD L’OASIS intervient sur différents ar-rondissements au cœur de Marseille 6ème, 8ème et 9ème pour 75 places.

Le SSIAD OASIS CASSIS avec ses 40 places peut prendre en charge des patients dont le domicile est situé sur les secteurs d’Aubagne, Cassis, La Ciotat et ses environs.

Le SSIAD OASIS CASSIS a intégré sa nouvelle équipe spécialisée Alzheimer. Cette équipe a permis l’exten-sion de 10 places de « soins d’accompagnement et de réhabilitation » à domicile (ESA) en faveur des malades souffrant de la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés.

Cette équipe est financée par l’Agence Régionale de Santé et couvre les zones d’Aubagne, Cassis et la Ciotat et ses environs.

l’EQUIPE SPECIALISEE ALZHEIMER A DOMICILE (ESA)

L’objectif est d’utiliser les capaci-tés restantes de la personne ma-lade afin d’améliorer et préserver son autonomie dans ses activités de la vie quotidienne.

Les personnes dont la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés, diagnostiqués à un stade léger sont adressées à l’ESA sur prescription médicale.

Douze à quinze séances de soins sont prodi-guées sur une période de trois mois, renouve-lable une fois par an.

Le plan de soins est élaboré et mis en œuvre par une équipe pluridisplinaire composée d’une infirmière coordonnatrice, de deux er-gothérapeutes, d'une psychomotricienne et de deux assistantes de soins en gérontologie.

A l’issue des séances, un relais est initié par l’équipe de l’ESA vers d’autres professionnels. Cette équipe se veut également être un soutien aux aidants au moment de cet accompagnement spécialisé.

Elle propose un accompagnement thérapeu-tique et prévention auprès des malades à domicile, par une approche non médicamenteuse adaptée. Il s’agit d’une intervention à domicile, ayant pour objectifs le maintien des capacités res-tantes par l’apprentissage de stratégies de compen-sation, l’amélioration de la relation « patient-aidant » et une adaptation de l’environnement.

Mise en œuvre de plusieurs axes du Plan Alzheimer

par le Réseau JCM-Santé

Pôle d’Activité et de soins Adaptés (PASA) et Equipes Spécialisées Alzheimer (ESA) à Domicile et Accueil de jour Alzheimer

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Notre équipe travaille en relation étroite avec le médecin généraliste, les médecins hospita-liers et l’entourage proche du malade. Elle propose des séances d’activités de stimulation cognitive à domicile afin de maintenir ou développer l’autono-mie et les capacités restantes et prévenir les compli-cations, mais aussi améliorer le bien-être de la per-sonne, pour qu’elle retrouve confiance en soi. Enfin, nous voulons valoriser le travail de l’aidant.

Le SSIAD OASIS Cassis a pour ambition de dé-velopper les partenariats, la coopération et la coordination avec les acteurs gérontologiques, sanitaires, sociaux et médicaux notamment pour les acteurs impliqués dans l’accompagnement de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés (MAIA, centre mémoire , accueil de jour et fil rouge……)

L’ACCUEIL DE JOUR ALZHEIMERLe centre d'accueil de jour La Source dispose d’une autorisation de 17 places pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés.

Cet accueil a pour vocation de recevoir une population ciblée affectée d’une dépendance psychique ou /et physique afin de permettre le maintien à domicile de ces personnes tout en amé-liorant les troubles de comportements de l’individu, préserver la santé physique et mentale des aidants.

Les personnes sont accueillies de 9h à 18h du lundi au vendredi. Des ateliers sont mis en place en fonction des ressources de la personne, qui va-rient du matin au soir. L’accueil des personnes se fait sur deux étages, pour harmoniser au sein de deux groupes l’état des personnes :• Au sein d’un étage, les personnes ont des patho-

logies débutantes, ayant une certaine autonomie cognitive ;

• Le deuxième étage s’adresse aux personnes dont les démences sont plus avancées. Les ateliers du matin sont : le journal, les ateliers mémoire, la gym douce et les ateliers de l’après-midi sont plus cen-trés sur les travaux manuels, artistiques, loto, etc…

Un véritable travail de partenariat et de coopéra-tion entre le centre d’accueil de jour et le fil rouge Alzheimer est fait par les équipes pluridisciplinaires pour détecter les personnes en souffrance qui ont besoin d’être accueillies en accueil de jour, mais

aussi, les aidants qui ont besoin d’aide ou tout évé-nement qui pourrait conduire la personne accueillie en accueil de jour à être placée en urgence au sein de l’EHPAD .

De plus, une convention de partenariat liant le Fil Rouge Alzheimer, le Centre d’Accueil de Jour LA SOURCE et l’ESA permet un travail auprès des personnes atteintes de la maladie, mais aussi, des aidants et des proches.

Parfois, le maintien à domicile n’est plus pos-sible, les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer entrent alors au sein de nos structures : la Résidence du CHATEAU, la Résidence VERTE COL-LINE et la Résidence KALLISTE, toutes trois bénéfi-cient depuis peu d’un pôle d’activité et de soins adaptés PASA, pré-labellisés par l’Agence Régionale de Santé et le Conseil Général en 2011.

LES PÔLES D’ACTIVITES ET DE SOINS ADAPTES (PASA)

Le PASA permet d’accueillir dans la journée des rési-dents de l’EHPAD ayant des troubles du comporte-ment modérés.

Le PASA fonctionne comme un accueil de jour interne à l’établis-sement qui a pour but d’amélio-rer la qualité de vie des résidents présentant des troubles modérés du comportement.

L’évaluation de ces troubles est réalisée par le médecin coordonnateur en concertation avec l’équipe soignante. Le consentement de la per-sonne est recherché ainsi que celui de ses proches pour la participation aux activités du pôle.

Sur une file active d’environ 30 personnes, 14 rési-dents participeront aux activités du pôle, sous ré-

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serve du diagnostic préalable du médecin coordon-nateur et de l’équipe soignante. (NPI, suivi quotidien, plan de soin.)

Le pôle PASA est localisé dans une partie du bâtiment qui regroupe deux salles d’activités, une salle de restauration, et une salle de repos. Les horaires du PASA sont de 9h30 jusqu’à 17h30, 5 jours par semaine du lundi au vendredi. Le personnel soignant du PASA : l’aide-soignante et une assistante de soins en gérontologie effectue les accompagnements jusqu’au pôle dès 9h30. Chaque atelier ou animation sera d’une durée de 30-45 minutes chacun correspondant à la durée moyenne de concentration des per-sonnes atteintes de ce type de pathologie.

Ils doivent permettre l’échange entre les résidents tout en respectant les goûts, les capacités et rythmes de chacun. Cela permet d’entretenir les capacités restantes et développer l’estime de soi, permettre l’expression d’une créativité et d’évi-ter les situations d’échec. Les ateliers sont adaptés et personnalisés en fonction des résidents, de leurs capacités, de leurs souhaits, de leur personnalité et de leur passé.

Les ateliers sont collectifs ou individuels pour maintenir les capacités fonctionnelles res-tantes et les fonctions cognitives (ergothérapie, ac-tivité physique, stimulation mémoire, jardinage…), mobiliser les fonctions sensorielles (stimulation, musicothérapie….), maintenir le lien social des rési-dents (repas, art thérapie, apéritif, café-débat..). L’atelier mémoire a pour objectif d’intégrer le résident dans le groupe pour être reconnu en tant que personne par son vécu, de rassurer ses capacités, de lui redonner confiance en soi et de s’exprimer. L’ergothérapeute donne des clefs à l’as-sistante en gérontologie pour lui permettre d’aider les résidents à prendre confiance, et multiplier les ateliers. L’ergothérapeute développe des ateliers pour le maintien ou la réhabilitation des capacités fonctionnelles.

Les ateliers du quotidien rappellent les activités de la vie de tous les jours comme : cuisine, couture, jardinage, décoration….

Les ateliers permettant de développer des ca-pacités sensorielles sont musique, chant, relaxa-tion, activités manuelles….

Les pôles d’activités ont au-jourd’hui presque un an d’exis-tence et devraient être labellisés dans les mois à venir.

Nous observons dans nos EHPAD un bien être des résidents ac-cueillis au sein de ces pôles, une amélioration de leurs capacités cognitives, une volonté accrue de s’améliorer et une joie de vivre ambiante. Cette mesure a per-mis à des résidents de reprendre confiance en eux , leurs familles étaient parfois sceptiques quant aux bienfaits. Un an après , ils en sont ravis et leurs parents aussi.

Une journée type au sein du PASA se déroule de la manière suivante :

Les résidents arrivent au fur et à mesure à partir de 9h30 et sont accueillis avec une tasse de café et la lecture du journal pour débattre des sujets d’actualités du moment. Les ateliers mémoire et la gym douce sont plus des activités mati-nales car les résidents sont plus aptes à les suivre. Puis après un repas en salle de restauration du pôle, les résidents qui le désirent peuvent se reposer en salle de repos. L’après-midi est l’occasion d’effectuer les ateliers de travaux manuels comme restauration de meubles, d’expression artistique telle que découpage, collage, travaux sur des gestes fins. Mais aussi, atelier esthétique (massage des mains, manucure ). Enfin, un loto est organisé une fois par semaine, pour suivre les goûts des résidents.

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Sophie AMARANTINISRéseau JCM Santé Aubagne

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En 1901, 12.7% de la population avait plus de 60 ans.

Au 1er janvier 2012 la population des plus de 60 ans représente

23.4% au niveau national.En 2007 selon un rapport publié par l’INSEE, les plus de 65 ans en

Corse représentent 19.9% de la population, alors qu’au

niveau national les plus de 65 ans représentent 16.3%.

Ces chiffres montrent que la popula-tion corse compte beaucoup de per-sonnes âgées et selon les projections

de l’INSEE, les tendances à venir sont encore à la hausse.

Avec l’allongement de l’espérance de vie, le nombre de personnes âgées atteintes de pathologies dé-mentielles a augmenté, créant une difficulté ma-jeure de prise en charge.

« Les aidant naturels » comme les enfants, le conjoint ou la famille ont du mal à gérer les troubles comportementaux liés à ces patho-logies, d’autant que le conjoint lui-même âgé, peut également être atteint de pathologies. Quant aux enfants, ils sont parfois toujours en activité professionnelle.

Ainsi, le milieu familial atteint vite ses limites en ma-tière de prise en charge, d’autant plus que la famille se retrouve investie d’une mission peu confortable où les rôles sont parfois inversés.

Ainsi le chef de famille, le patriarche au sens fort du terme, lorsqu’il devient dépendant, que ses capaci-tés cognitives déclinent, il est difficile pour son en-tourage de se positionner en « décideur » difficulté partagée par la personne malade qui peut même devenir agressive ou violente.

Les troubles du comportement liés aux patho-logies démentielles sont une difficulté égale-ment pour les établissements d’accueil :

EHPAD Saint André (Corse) Un ensemble

de services en direction des personnes

atteintes de la maladie d’Alzheimer

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L'accueil se fait dans des unités de soins classiques au sein des EHPAD ou dans des unités distinctes.

Dans ce contexte, le plan Alzheimer 2008-2012 (mesure 16) a prévu de créer pour les rési-dents en établissement souffrant de troubles du comportement trois types d’unités spécifiques correspondant à des profils de malades déterminés selon le niveau de ces troubles. On sait aujourd’hui que près de 80% des malades Alzheimer ou appa-rentées ont des troubles du comportement plus ou moins importants à un moment ou à un autre de la maladie, perturbant le fonctionnement des établis-sements, la quiétude des résidents et déstabilisant les équipes soignantes.

En regard du plan Alzheimer, et pour répondre aux besoins de la population, l’EPHAD St An-dré a créé un pôle Alzheimer comprenant quatre services spécifiques capables d’accueillir des rési-dents atteints de pathologies dégénératives quel que soit le stade de la maladie et les troubles du comportement qui la caractérise :• Le CANTOU (Centre d’Activités Naturelles Tirées

d’Occupations Utiles) : Dédié aux patients atteints de pathologies neuro dégénératives à un stade débutant ou modéré de la maladie.

• Le PASA (Pôle d’Activités Spécifiques Adaptés)Destiné aux ateliers thérapeutiques.• L’UHR (Unité d’Hébergement Renforcée) : Prévu pour les résidents présentant des troubles

psycho-comportementaux sévères qui altèrent la sécurité et la qualité de vie de la personne et des autres résidents.

• L’ACCUEIL DE JOUR ALZHEIMER : il ouvrira ses portes en début d’année 2013, il est destiné à accueillir les patients atteints de pathologies dégénératives associées à des troubles du com-portement .Ce mode d’accueil est une solution intermédiaire entre l’hébergement définitif et le maintien à domicile, il permet surtout de soulager les aidants naturels.

ZOOM sur notre Unité d’Hébergement Renforcé : UHRL’unité d’hébergement renforcée (UHR) est un lieu de vie et de soins qui fonctionne nuit et jour. Il propose l’hébergement, les soins, les acti-vités sociales et thérapeutiques dans un environne-ment architectural adapté.

Avant l'entrée en service, le projet de soins et d'ac-compagnement est renseigné dans le dossier de soin informatisé et connu des équipes.

Cette unité a une capacité d’accueil de 12 rési-dents, et l’entrée dans ce service est soumise à des critères spécifiques d’admission. Il convient au préalable que :

- l’évaluation et le bilan des symptômes aient été réalisés à l’aide du NPI-ES et, de même, en cas d’agitation, l’échelle d’agitation de Cohen-Mans-field.

- le diagnostic ait été posé et son annonce faite ;- le consentement de la personne ait été active-

ment recherché ;- et dans certains cas, un accompagnement psy-

chologique des familles s’avère nécessaire.

Les équipes soignantes de notre UHRLes équipes soignantes sont composées de diffé-rents professionnels œuvrant à une prise en charge quotidienne personnalisée et adaptée aux résidents et à leurs familles.

Dans ces équipes, nous retrouvons des Aides-Soi-gnantes, des Assistants en Soin de Gérontologie, des Auxiliaires de Vie Sociale, des Aides Medio-Psychologiques, une ergothérapeute, une psycho-logue clinicienne, un neuropsychologue, un méde-cin gériatre, une IDE, et une cadre de santé

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La philosophie de notre UHRUn accompagnement personnalisé de soin et de vie

A son entrée, il convient de s'assurer que l'his-toire de vie de la personne, ses habitudes de vie (sommeil, repas...) ainsi que ses goûts et ses inté-rêts soient inscrits dans le dossier afin de construire le projet personnalisé d'accompagnement et de soins d’une façon optimale.

Dans cette unité, il est indispensable de respec-ter le rythme de vie de la personne, y compris la nuit. La plupart du temps les troubles du compor-tement sont générés par de l'anxiété, et celle-ci est d'autant plus importante que le résident est soumis à de nombreuses contraintes.

Il faut diminuer les contraintes, les interdits, et les obligations très anxiogènes ; effectivement ceux-ci sont souvent incompris ou inadaptés face aux pathologies dégénératives avancées.

Seule la sécurité des résidents constitue une bar-rière au "laisser faire".

La conception architecturale de l'unité procure un sentiment de sécurité, offrant un grand espace à la déambulation, et bien qu'étant une unité fer-mée évite l'impression d'enfermement.

La liberté d'aller et venir est fondamentale et la mise en place de mesures de sécurité ne doit pas aller à l'encontre de cette liberté. Les résidents souffrant de troubles du comportement restent longtemps sensibles aux "atmosphères, aux ambiances, à la musique, aux couleurs, au toucher...

L'environnement doit être le support du projet de soins, pour cela il convient de créer un service confortable, rassurant et parfois stimulant.

La place des familles est prépondérante: si les rési-dents se sentent bien, si le service est accueillant et

rassurant, les familles viennent volontiers, le lien fa-milial sera préservé plus longtemps ce qui constitue une ressource importante pour le résident.

L'unité propose des activités individuelles ou collectives quotidiennes visant au maintien des capacités restantes, fonctionnelles (cuisine, ergo-thérapie...), cognitives (jardinage, atelier mémoire...) sensorielles (musicothérapie, massage, espace dé-tente...) et/ou sociales (repas, art thérapie...). Le personnel peut se trouver en difficulté face au quotidien. Il nous a donc paru important d’or-ganiser des réunions pour réaliser des Evalua-tion de Pratiques Professionnelles en équipe pluridisciplinaire.

Parallèlement, les psychologues assurent de façon hebdomadaire, des temps de paroles afin de libérer les tensions et les doutes que peuvent rencontrer les professionnels. Ces moments ont également pour but de créer une réflexion continuelle sur leurs pratiques. D’autre part, des formations assurées par le méde-cin coordinateur permettent de réactualiser les savoirs et de répondre aux questions des équipes.

Le service de l’UHR est un service d’accueil qui peut ne pas être définitif c’est un accueil dit « séquentiel ». En effet, si nous constatons une diminution ou une disparition des troubles psycho-comportementaux pendant une période suffisam-ment longue, une sortie peut être envisagée si la décision est prise par l’équipe pluridisciplinaire, sur avis du médecin coordonnateur et après la concer-tation avec la famille. C’est le seul service de ce type ouvert dans notre département et en cas de sortie de l’UHR les personnes peuvent re-tourner dans leur ancien centre d’accueil s’ils le désirent

Depuis l’ouverture nous avons constaté chez certains résidents une amélioration de l’auto-nomie (pour 71% le test de K.Richie a augmenté) notons, entre autre, qu’une régression de l’incon-tinence a été constaté, ainsi qu’une diminu-tion des troubles du comportement évalués grâce au NPI (50% d’entre eux.).

Conclusion : Ainsi, l’EPHAD ST ANDRE, peut accueillir des personnes présentant des pathologies neuro dégénératives depuis le début de la maladie et tout au long de son évolution. S Y N E R P ASYNERPA

Madame Renée BALBI -Directrice de l'EHPAD Saint André 20600 FURIANI

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Pourriez-vous en quelques mots nous expliquer qui est Alzheimer&Contract. Geria Contract, leader européen en amé-nagement de lieux de vie pour personnes âgées en institutions, innove avec sa filiale Alzheimer & Contract, dédiée à la maladie d’Alzheimer et troubles apparentés.

Après l’espace Réminiscence lancé en 2009 pourquoi le PASA Concept ?

Fort de son expérience de la prise en charge de la personne âgée dépendante, Géria Contract a été le 1er groupe à concevoir des collections exclusives de mobilier, puis des lieux de vie spécifiquement dédiés aux malades d’Alzheimer, comme le concept

"Réminiscence".Cet espace thérapeutique, qui connaît un vif succès auprès des patients et des aidants, vise à replacer le patient dans l'atmosphère des années 50's-60's, appelant ainsi un tra-vail d'évocation de sa mémoire ancienne, personnelle, familiale ou collective. Poursuivant son approche innovante des thé-rapies non-médicamenteuses, Alzheimer & Contract crée aujourd'hui PASA Concept, un nouvel espace d'activités et de soins multi-sensoriels, dans lequel chaque détail est pen-sé, s’inspirant du concept d’Humanitude et de la méthode Montessori Adaptée à la per-sonne âgée, pour favoriser le mieux-être et recréer le lien social du malade d’Alzheimer.

Que peut apporter le PASA Concept à votre établissement ?Une réponse globale à la création d’envi-ronnements et de produits adaptés aux maladies neuro-dégénératives. De l’archi-tecture au mobilier, des éléments décoratifs aux accessoires éducatifs et sensoriels, le tout s’appuyant sur les dernières avancées en neurosciences et à la prise en charge de la personne souffrant de troubles cognitifs ou apparentés.

Comment un PASA Concept s'intègre-t-il dans l'établissement ? OU : Dans le projet d'établissement ?Une véritable prise en compte intégrant le lieu, le patient, le personnel et les accompa-gnants. Tout est mis en œuvre pour gérer les troubles du comportement lié à la patholo-gie et permettre à chacun d’évoluer à son rythme, favorisant le bien être au cœur de toutes les unités de vie de l'EHPAD.

Quelles activités propose-t-on dans un PASA Concept ?Individuelles ou collectives, autour de l'ap-proche multi-sensorielle, du jardin thérapeu-tique, de l'écoute active ou du travail de la mémoire. Les activités proposées au sein de

PASA Concept visent à maintenir le lien so-cial du patient et à réinscrire sa place dans la communauté.

Les espaces PASA Concept sont ils tous identiques ?Les espace sont totalement modulables, une différenciation de l'aménagement étant réa-lisable en fonction des besoins de l'établis-sement, du projet de vie, de la population résidente, de la surface dédiée, de la nature des activités proposées, etc. Une approche

"sur-mesure" qui fait le succès de Géria Contract, avec comme dénominateurs com-muns le respect des critères de labellisation et le respect de la prise en charge de la personne âgée dépendante.

L'établissement porte-t-il seul le coût d'aménagement du PASA Concept ?Après labellisation, l'établissement peut bé-néficier d'une subvention pouvant atteindre 50% du coût des aménagements, notam-ment auprès de la CNSA et d'autres orga-nismes paritaires.

Quels sont les enjeux futurs pour votre Groupe ?Face aux perspectives très positives, à l’enthousiasme suscité par les thérapies non-médicamenteuses s'appuyant sur l'es-prit d'innovation du groupe, Alzheimer & Contract se positionne comme un véritable pôle de recherche et de développement, centré sur les pathologies de la dépen-dance. Les prochains mois verront la créa-tion d’un comité d'éthique et médical, qui aura en charge la validation de tous les produits mis en œuvre au sein des socié-tés du groupe. La recherche de partenaires pour la mise en place d’études cliniques, ainsi que la mise en production d’éléments qui ne sont à ce jour que des prototypes permettront, nous l'espérons, dans un futur proche, une meilleure prise en charge de nos ainés.

ALZHEIMER & CONTRACTCours Lauze de Perret - 84400 APT - France - T. +33 4 90 04 49 30 - F. +33 4 90 04 49 31 - Mail : [email protected]

Publi-rédactionnel

Etablissement : ........................................................................ NOM : ..........................................................

Tél bureau : ................................................................... Mob (GSM) : ...........................................................

Adresse mail : ............................................................................ @ : ...........................................................

Adresse postale : ............................................................................................................................................

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EHPAD Beth Seva

Pourquoi un P.A.S.A. ?Commençons par mettre en mots ce qui a motivé notre volonté de créer un P.A.S.A au sein de la rési-dence BETH SEVA.

Nous voulions une unité spécifique pouvant prendre en charge les personnes atteintes de maladies d’Alzheimer et syndromes apparen-tés en préservant la triple dimension sociale/rela-tionnelle, médicale/somatique et psychologique/psychiatrique.

Il est un fait que les personnes accueillies dans notre structure ne le sont pas « anodinement ». Si les mo-tifs d’entrée sont aussi variés qu’il y a de personnes, il y a pourtant une chose que l’on nomme plainte, souffrance, réalité, que l’on retrouve pour tout à cha-cun, c’est la question de la solitude. Et bien que la multiplication du nombre de personnes autour de soi puisse en atténuer quelque peu l’intensité (en tout cas, c’est ce que l’on se plait à croire…), c’est bien une présence stable, sécurisante et conte-nante qui peut produire de réels effets. Pour autant cette question de la solitude n’est ja-mais isolée et derrière l’entrée en institution pour personnes âgées, c’est toute la problématique du « je ne peux plus » (faire, penser, organiser….) qui apparaît. Ce « je ne peux plus » prend de multiples visages, chacun conduisant à des prises en charge différentes : l’une peut-être celle de la maladie d’Alzheimer et syndromes démentiels apparentés.

De la même manière que ce n’est le même antal-gique qui est prescrit en fonction du siège de la douleur, la prise en charge en E.H.P.A.D. diffère en fonction des difficultés présentées par la personne.

Ces personnes qui présentent de graves troubles cognitifs, invalidant une partie de leur vie doivent pouvoir bénéficier d’un accompagnement et d’un soutien physique, psychologique tout au long de la journée en se défendant constamment qu’elles deviennent « objet de gardiennage à défaut d’occu-per leur place de sujet de soins » ( Maisondieu J., Le crépuscule de la raison, 1989, Paris, Centurion).

Fonctionnement du P.A.S.A.Le pôle est ainsi ouvert de 10h30 à 19h30, 7j/7 où différents professionnels dans le cadre d’activités groupales et individuelles concourent au maintien ou à la réhabilitation des capacités fonctionnelles (gymnastique, cuisine…), des fonctions cognitives (atelier mémoire, jardinage…), des fonctions senso-rielles (art-thérapie, relaxation…), des liens sociaux (repas, revue de presse, sortie hors établissement) et de l’estime de soi (soins esthétiques, groupe de parole…).

12 résidents sont présents quotidiennement bien que nous ayons une file active qui varie entre 17 et 21 personnes.

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La présence d’une personne au P.A.S.A. et ses mo-dalités sont définies sur la base de critères médico-psychologiques et après concertation en équipe. Parallèlement, la décision est prise en fonction de l’histoire de vie, des envies de la personne, de son quotidien, de la fréquence de ses visites…

Dans la continuité de l’esprit du projet personna-lisé du résident, un planning individualisé a ainsi été conçu pour chaque résident car les besoins diffèrent et certaines personnes demanderont de penser une prise en charge 7j/7 au P.A.S.A alors que d’autres ne trouveront un intérêt en ne s’y rendant que certains jours et à certains moments.

En somme, la diversité des interventions et des intervenants permet de proposer aux personnes présentes au P.A.S.A des temps d’activités tous les jours mais aussi des temps de repos, des temps plus duels si elles le souhaitent dans la mesure où il y a toujours plusieurs professionnels en même temps et plusieurs lieux où s’installer.

Qu’est-ce que le P.A.S.A. a apporté aux résidents ?Le P.A.S.A. nous a offert la possibilité d’œuvrer pour un travail de régulation qui commence par laisser au résident son statut d’interlocuteur quelle que soit la tonalité de ses propos, de ses souvenirs. Son discours n’est pas entendu comme une confir-mation de l’altération des facultés mais bien plutôt comme une production originale qui de toute manière à un sens pour la personne même s’il peut être purement défensif.

Ce travail de régulation trouve aussi son fonde-ment dans la prévention du sentiment d’aban-don où montrer à la personne qu’on pense à elle par de simples interventions « vous allez bien ? », « vous avez besoin de quelque chose ? » peut l’épar-gner du sentiment de n’être rien, souvent éprouvé et verbalisé, puisque personne ne venait s’enquérir d’elle.

En parallèle, c’est aussi la possibilité de s’inscrire comme « conteneur » de l’angoisse, individuelle (et souvent, par ricochet, angoisse collective) qui peut alors permettre une régulation au niveau du groupe.

Le groupe a cette force de pouvoir dévelop-per chez des personnes en « manque à être » un réel sentiment d’appartenance, là où le « je » s’est peu à peu effacé, le « nous » peut venir colma-ter cette brèche et permettre une possible reprise des liens, lien à l’autre mais aussi lien à soi-même. « Ce sont les Autres qui nous permettent d’exister et d’ « Etre ». Aussi en perdant ses liens, le sujet finit par se perdre lui-même » ( Spiegel E., Cabrol F., Myslinski M., Démence D’Alzheimer : en groupe la vie est thé-rapeutique !…, 2009, in La revue francophone de gériatrieetdegérontologie,TomeXVI,n°151).

Concrètement, des bilans trimestriels nous ont per-mis de constater que des résidents avaient cessé leur déambulation durant certains ateliers, pouvant venir s’asseoir, rester assis et participer.

En prenant une journée type, le déroulement est le suivant

Entre 10h30 et 11 h, les personnes sont accueillies par l’A.S. de l’étage où est situé le P.A.S.A., elles arrivent ainsi dans un lieu où quelqu’un les attend.

Entre 11h et 12h, l’A.V.S. propose des petits ateliers basés sur les fondements de la sociothérapie (cf L.PLOTON) aux résidents qui ne participent pas à une activité prévue selon un planning avec un autre professionnel (psychomotricien, kiné-sithérapeute, orthophoniste, art-thérapeute, psychologue). L’A.V.S. est laissée ici libre dans les propositions qu’elle peut faire ayant pour seule consigne d’être à l’écoute de ce que lui tendent les résidents et de se laisser guider par eux.

Entre 12h et 13h30, c’est le moment du repas où nous souhaitons que ce temps reste thérapeutique, qu’il soit temps de convivialité, de plaisir, d’expres-sion libre de ses envies et de ses aversions, c’est pourquoi la psychologue et la psychomotricienne, chacune en fonction de son domaine de compétences sont présentes plusieurs jours par semaine sur les temps de repas. Leur simple présence permet de rappeler aux 2 aides-soignantes qu’il ne s’agit pas là d’un seul service d’hôtellerie.

A partir de 13h30 et ce jusqu’à 18h, des A.S. (A.S.G. ou pas), A.M.P., A.V.S. et autres intervenants comme cités ci-dessus, se relayent pour proposer d’autres activités définies par un planning. Certaines activités semblent pérennes dans le temps tel tout ce qui a attrait à l’esthétique par exemple alors que d’autres se font et se défont au gré des saisons comme le jardinage. Mais c’est aussi cela la vie au quotidien et en société.

Entre 18h et 19h30, c’est le dernier moment de la journée avant que les rési-dents ne regagnent leurs chambres, ce moment du dîner est perçu de la même manière que celui du déjeuner à la différence près qu’est ajoutée ici la notion de préparation à la nuit avec la volonté d’apaiser les angoisses dites nocturnes.

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Dans le même temps une baisse des cris, de l’agressivité et de l’agitation est à noter avec du même coup la possibilité d’établir de réels liens relationnels et sociaux.

Toutes les activités basées sur les fondements de la sociothérapie, et donc en lien avec les activités de la vie quotidienne, ont permis à certains résidents de gagner en termes d’estime et d’image de soi, redon-nant du sens au sentiment d’utilité.

C’est ainsi qu’il est à noter une baisse signi-ficative du degré de sévérité du syndrome dépressif pour un certain nombre de résidents.

Qu’ils soient comportementaux, psychiques, cogni-tifs ou relationnels, les troubles ont décliné. On observe des sourires bien plus présents, une dimension relationnelle et d’échanges dans la cohérence est apparue.

Enfin, le P.A.S.A. nous a permis une alterna-tive à l’hospitalisation, là où auparavant nous n’aurions pas eu d’autres recours.

Pistes d’améliorationLes axes d’amélioration sont nombreux, mais nous pouvons en cibler deux principalement. Nous pen-sons que, menés à leur terme, ils auraient des effets sur l’ensemble du fonctionnement du P.A.S.A.

Notre 1ère difficulté concerne le personnel présent sur le P.A.S.A. où des postes supplémentaires al-loués nous permettraient d’avoir chaque jour des A.S. ayant la spécificité d’A.S.G, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Dans le même sens, nous tendons à développer les formations en externe concernant la mala-die d’Alzheimer et syndromes apparentés pour tout personnel intervenant de manière régulière sur le P.A.S.A. Un personnel mieux formé est un personnel qui a une meilleure compréhension

des troubles du comportement et cognitifs. Cette meilleure compréhension amène à un ac-compagnement différent et permet au soignant de remettre du sens sur les motifs de son intervention.Pour la seconde difficulté, nous observons que la création d’un tel pôle demande une coordina-tion à part entière pour son bon fonctionne-ment : il s’agit d’un lieu de vie dans un autre lieu de vie. Le manque de moyens notamment financiers rend le travail plus difficile, aucun budget n’ayant été attribué pour ce type de gestion essentielle et qui représente à elle seule un demi ETP de person-nel encadrant (idec ? psychologue ? infirmière réfé-rente ?...).

En conclusionMalgré ces manques qui permettraient un fonction-nement bien plus aisé, nous mettons tout en œuvre pour que le P.A.SA. reste ce lieu tel que nous l’avions imaginé au départ.

Un lieu pensé en termes de sécurité matérielle, de préservation de la santé corporelle avec en parallèle la prise en compte de toute la dimension psychique de la personne, la « contention humaine » de son angoisse, la réassurance, la proposition d’activités préservant de l’échec et valorisant ce qui est produit.

En préférant une vision plus holistique de la per-sonne, le P.A.S.A. permet d’améliorer la prise en charge générale des résidents en leur offrant un confort adapté à leurs troubles : lieux sécuri-sants, ambiance sonore agréable et non anxiogène, lieux de vie constituant des repères stables et déli-mités non pas dans le sens de fermés (enfermés) mais d’identifiés, de référencés.

N’oublions pas que l’être humain est une entité inachevée dont l’évolution est permanente et dont les comportements s’expliquent en partie par son histoire qui n’est pas que le passé mais également le présent et l’avenir.

Il s’agit en somme de pouvoir offrir à chaque per-sonne des moments privilégiés sans pour autant l’exclure de la communauté : qu’elle pourra re-joindre à chaque fois qu’elle en exprimera le désir. A l’aube de souffler la première bougie du P.A.S.A., ponctuons cet exposé en disant que « tout » peut être thérapeutique dès lors que l’on s’inscrit dans une visée de prendre soin dans l’accompagnement.

Frédéric ZeitounDirecteur de Beth Séva – Réseau OMERIS

69100 - Villeurbanne

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Plateforme d’accompagnement

et de répit de l’EHPAD Tiers Temps

au Cannet (06)

C’est pourquoi, avec l’appui d’une socié-té de conseil spécialisée(1) dans le sec-teur, nous avons souhaité déposer

en septembre 2011 une demande de labellisa-tion en vue de la création d’une plateforme d’ac-compagnement et de répit en réponse à l’appel à projet de l’Agence Régionale de Santé PACA

Notre demande a reçu un avis favorable de l’ARS en date du 11/12/2011.

Après 3 mois de préparation anticipée, la plate-forme a ouvert 2 janvier 2012

Elle s’adresse aux aidants (enfants, conjoints …) de personnes atteintes de la Maladie d’Alzheimer ou d’un syndrome apparenté et demeurant à domicile sur un territoire délimité par les communes de Le Cannet, Vallauris, Cannes, Mougins et Théoule sur mer.

La mission de la plateforme d’accompagnement et de répit est de prévenir et réduire les risques liés à l’isolement et à l’épuisement physique et logique des aidants.

Il s’agit donc d’un lieu dédié à l’accompagnement, au soutien et au répit des aidants

La plateforme est située dans une Villa indé-pendante dans un parc magnifique arboré, sur le site de l'EHPAD, afin de garantir intimité et calme. Elle comprend un salon, un espace de repos, une cuisine équipée.

L’équipe de la plateforme est composée de : •0.5Psychologue•1ASG•0.5Secrétaire•Etponctuellementdesintervenantsextérieurs (médecins, Professeur d’activité physique adaptée,

diététicienne et psychomotricienne).

Les actions menées par la plateforme sont les sui-vantes :

- Soutien de l’aidant dans le cadre d’entretiens individuels et de groupe de paroles aux aidants

- Formation, information en fonction des be-soins des aidants (sur la maladie, les symptômes, l’évolution, la conduite à tenir en cas d’opposition ou d’agressivité…)

- Conseil et accompagnement sur les possibilités d’aides financières et les structures d’accueil

- Proposition d’un choix d’activité de loisirs ou de détente afin de maintenir une vie sociale .L’aidant pouvant venir avec son proche si il le sou-haite.

- Offrir à l’aidant des moments de répit, temps pendant lequel le proche est pris en charge ou par la plateforme ou en accueil de jour.

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S Y N E R P ASYNERPA

L’EHPAD Tiers Temps le Cannet avait déjà grâce à son accueil de jour de 10 places et la Conciergerie DOMUSVI entrepris des actions

en direction des familles et des proches de personnes atteintes de la Maladie d’Alzheimer.

(1) Cabinet ESMS-CONSEILwww.esms-conseil.fr

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Plateforme d’accompagnement

et de répit de l’EHPAD Tiers Temps

au Cannet (06) L’aidant peut aussi se rendre à certains rendez-

vous (médecins, administrations etc…) ou tout simplement pour prendre du temps pour lui (coif-feur, esthétique, amis etc….)

La plateforme peut également jouer un rôle vis à vis des professionnels de santé libéraux, les associa-tions et les bénévoles.

L’équipe de la plateforme est également ame-née à se déplacer au domicile des aidants dans le cadre d’un entretien d’accueil. Cela facilite la mise en confiance car ils sont dans un environnement familier.

Pour les couples ne pouvant se déplacer ils sont rencontrés régulière-ment au domicile

Il convient de préciser que le fonctionnement de la plateforme fait l’objet d’un finance-ment par l’ARS. Au-cune participation n’est demandée aux personnes - aidants ou proches.

Après 1 an de fonctionne-ment, ce sont 123 personnes qui ont été accueillies par la plateforme, 82 aidants et 42 aidés.

Aujourd’hui nous sommes confrontés à la nécessité de trouver des financements supplémentaires car la plateforme reçoit de plus en plus de demandes et l’équipe commence à avoir des difficultés de prise en charge.

Frantz WOLLNERDirection Départementale

DOMUSVI DOMICILE

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Plus d’informations

Manager, Directeur de Structures Médico-Sociales

Niveau 1 (RNCP)*

En partenariat avec

Parcours de 50 jours sur 2 ans

Cadres et dirigeants du secteur médico-social, pilotez la performance et optimisez votre impact managérial !

Niveau requis : bac+2 ou équivalent et expérience professionnelle de 5 ans minimum

www.poleformation -sante.fr

Pôle Formation Santé - GREENOPOLIS - 16 rue Berjon 69009 LYON - Tél. : 04 37 46 18 40 - Métro ligne D (Gare de Vaise) Stéphanie PACINI - s.pacini@poleformation -sante.fr *Journal Officiel (7 août 2012)

Page 44: Projection Sud-est 2013

Etude sur Les risques de iatrogénie

médicamenteuse* et de dénutrition*

en EHPADAgence Régionale de Santé

d’Auvergne

* Iatrogénie médicamenteuse : Le Haut Comité de la Santé Publique

définit comme iatrogènes « les conséquences indésirables ou négatives sur l'état de santé

individuel ou collectif de tout acte ou mesure pratiqués ou prescrits par un professionnel

habilité et qui vise à préserver, améliorer ou rétablir la santé».

* Dénutrition : Elle correspond à un état pathologique

provoqué par l’inadéquation persistante entre les besoins de l’organisme en nutriments

(surtout énergie et protéines) et les apports alimentaires.

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Page 45: Projection Sud-est 2013

Depuis Juin 2011, L’ARS Auvergne avec l’appui du Centre Hospita-lier Universitaire de Clermont-

Ferrand réalise une « étude / action » dans les Etablissements d’Hébergement pour Per-sonnes Agées Dépendantes (EHPAD) auver-gnats. L’objectif de l’ARS Auvergne est d’aider les EHPAD de sa région à améliorer la prise en charge médicale concernant deux enjeux de santé publique : la iatrogénie médica-menteuse et la dénutrition. Après 16 mois de travail, des données ont été collectées dans 97 EHPAD. L’analyse a été effectuée sur 54 d’entre-eux et auprès de 2937 résidents (64% de la population accueillie dans ces établisse-ments). L’équipe pluridisciplinaire en charge du projet revient sur les raisons qui ont poussé l’ARS Auvergne à effectuer ce travail, sur ses modalités pratiques de réalisation et nous livre ses premiers résultats.

Pourquoi une telle étude ?La iatrogénie médicamenteuse et la dénutrition sont fréquentes dans les EHPAD. Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), 20% des hospitalisations sont liées à un accident iatrogène médicamen-teux. Les mêmes sources révèlent que la dénutri-tion affecte 15 à 38 % des résidents institutionna-lisés. Ces deux facteurs sont de véritables enjeux de santé publique, sociétaux et économiques. Ils augmentent les risques de dépendance, de certaines pathologies, d’accidents et la morta-lité. Toutefois, ces problématiques peuvent être en grande partie évitées. Leur maîtrise repose sur une amélioration de la prise en charge des résidents. De ce fait, la lutte contre la iatrogénie médicamenteuse et la dénutrition constituent une des priorités des pouvoirs publics et, à ce titre, figurent en bonnes places dans différents programmes nationaux.

Une approche originale basée sur une aide, un accompagnement, une incitationEn complément à ces programmes nationaux, l’ARS d’Auvergne s’est engagée par l’intermédiaire de cette « étude / action » dans une campagne de sensibilisation, d’aide et d’accompagnement individualisé des 226 EHPAD de la région. L’étude a été conçue essentiellement sur un mode incita-tif / participatif. Elle peut se dissocier en 4 temps forts :

• Recueil des informations : une équipe se rend dans chaque EHPAD pour collecter les données relatives au risque iatrogène, la dénutrition et leurs principaux déterminants ;

• Une restitution des résultats pour chaque EH-PAD étudié : Afin de sensibiliser les acteurs du système de santé dans les EHPAD, de leur don-ner les moyens de s’approprier ces 2 thèmes étudiés et de les aider / accompagner dans leur démarche d’optimisation de leurs pratiques médicales, un rapport individuel d’une quaran-taine de page est rédigé. Il dresse un état des lieux objectif de l’établissement et souligne ses principaux points forts et faiblesses par rapport aux recommandations existantes. Seul l’EHPAD concerné est destinataire de ses propres résul-tats. Par la suite, une réunion inter-établisse-ment est organisée afin de présenter les résul-tats régionaux. Cette réunion permet à chaque EHPAD de procéder à sa propre auto-évaluation en se positionnant par rapport à l’EHPAD régio-nal « moyen ». La présence d’un comité d’expert à cette réunion permet également aux établis-sements de s’exprimer, de débattre et de parta-ger des expériences novatrices ou originales.

• Un plan d’action : Suite à la restitution, l’ARS Au-vergne demande aux établissements d’élaborer et de mettre en place un plan d’action. Toujours, dans une logique d’appropriation et pour per-mettre une réflexion approfondie, les mesures correctives opportunes sont au libre choix de l’établissement.

• Une mesure d’impact : Une étude mesurant l’im-pact des recommandations débutera en 2013 afin de caractériser l’efficacité des plans d’action.

Par ailleurs, du fait de la quantité d’EHPAD et du nombre élevé de résidents étudiés, les résultats régionaux seront diffusés aux professionnels de santé et aux pouvoirs publics via des publi-cations scientifiques et une communication appropriée.

De Gauche à droite : Dr. Olléon (Chef de projet médical, ARS Auvergne), A. Ordekyan (Pharmacien, CHU Clermont-Ferrand), C. Martin (Chef de projet administratif, ARS Auvergne), M. Dangin (ingénieur de recherche, CHU Clermont-Ferrand). A noter : l’absence sur la photo de I. Cossoul (Diété-ticienne, CHU Clermont-Ferrand).

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Résultats régionaux préliminaires :Aujourd’hui grâce à l’avancement de l’étude, l’ARS Auvergne est en mesure de dévoiler les premiers résultats obtenus. Ils confirment que la population hébergée en EHPAD présente de multiples patho-logies.

Pour la iatrogénie Cette polypathologie se traduit par une consom-mation moyenne de 8 médicaments par résident et par jour (min 0 ; max 24). La poly-médication (plus de 5 médicaments) concerne 76 % de la population ; 23% en consomme entre 10 et 15 et 3 % plus de 15 (fig. 1). Des ordonnances comportant plus de 15 médicaments différents sont retrouvées dans une majorité d’EHPAD. Si la polymédication est très souvent nécessaire et jus-tifiée pour cette population, la vulnérabilité des personnes âgées face aux effets indésirables des médicaments est réelle. Sachant que des travaux scientifiques ont montré que la prise de plus de 15 médicaments multiplie le risque iatrogène par 13, ces résultats illustrent la nécessité de reconsidérer les prescriptions, notamment pour les personnes qui consomment plus de 15 médicaments.

La qualité de la prescription joue également un rôle crucial. Elle a été évaluée sur la base de l’analyse des ordonnances et de la détection des interactions médicamenteuses et d’une liste des médicaments dénommés « médicaments potentiellement inap-propriés ».

Pour ce qui est des niveaux d’interactions médica-menteuses les plus graves - associations contre-in-diquées et déconseillées- elles concernent respec-tivement 3,4 et 13% des ordonnances (fig. 2). Des contre-indications sont observées dans 73% des EHPAD. Il s’agit principalement d’un risque d’hyper-kaliémie et de majoration du risque hémorragique.

Les médicaments incriminés dans ces associations font partie, selon l’HAS, des principaux pourvoyeurs d’accidents iatrogènes chez le sujet âgé. Depuis octobre dernier, l’HAS a pris en compte ces médica-ments en tant qu’indicateurs d’alerte et de maîtrise de la iatrogénie. Elle recommande un suivi biolo-gique renforcé, la confirmation et l’argumentation de la prescription en cas de co-prescriptions supé-rieures à 3 ou 4 en fonction des classes de médica-ments considérées.

En ce qui concerne les médicaments potentielle-ment inappropriés, 65% de la population étu-diée consomme au moins une molécule de ce type. Les benzodiazépines, dont la diminution est une des priorités nationales, sont retrouvées pour 44% de la population. Selon l’HAS, ces dernières molécules et plus globalement la classe des psy-chotropes, figurent parmi les médicaments fré-quemment mis en cause dans les effets indésirables chez la personne âgée. A ce titre, ils font également partie d’indicateurs d’alerte et de maîtrise de la iatrogénie.

D’un point de vue médical, en amont de la prescription il convient d’évaluer la fonction rénale. Avec l’âge, le rein filtre moins bien, or les médicaments qui ne sont pas éliminés cor-rectement peuvent induire l’apparition d’effets secondaires liés à un surdosage. La HAS a émis la recommandation suivante : l’évaluation de la fonction rénale doit être faite en dosant la créatininémie et en calculant sa clairance au minimum 1 fois par an. Dans les EHPAD d’Au-vergne, ce dosage est réalisé en moyenne dans 78% des cas à la fréquence recommandée, accom-pagné du calcul de clairance dans 63% des cas.

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Figure 1 : Répartition des résidents (%) selon le nombre de médicaments prescrits sur leur ordonnance

(4 classes : ≤ 5 ; 5-10 ; 10-15 ; > 15).

Figure 2 : Pourcentage de résidents selon les différents niveaux d’interaction médicamenteuse. La niveau le

plus dangereux – association contre-indiqué – est retrouvé pour 3,4 % des résidents et dans 73%

des EHPAD.

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Bien que les résultats diffèrent énormément selon l’EHPAD étudié, ces données, qui sont conformes à celles observées dans d’autres études et dans d’autres régions, confirment la forte prévalence du risque iatrogène en EHPAD.

Parmi les nombreux facteurs qui contribuent à réduire l’exposition du résident au risque iatrogène, il faut souligner l’importance de réévaluer le trai-tement à l’entrée du résident et régulièrement au cours de son séjour, de hiérarchiser les prescriptions, d’éviter la polymédication et les redondances médi-camenteuses.

Pour la dénutrition Les résultats préliminaires de notre étude sont en concordances avec les travaux déjà réalisés sur ce sujet. Ils confirment la forte prévalence de la dénu-trition. Ainsi, 26% des résidents d’EHPAD d’Au-vergne sont dénutris dont 6% sont en dénutri-tion sévère (fig. 3). Cependant il existe une forte disparité entre les établissements. En effet le taux de dénutrition oscille entre 6 et 41%.

Plusieurs voies d’amélioration dans la prise en charge de la dénutrition dans les EHPAD ont pu être identifiées. La première est de systématiser l’utilisa-tion de tous les outils de dépistage/diagnostique de la dénutrition recommandés par l’HAS, à savoir :

- un indice de masse corporel inférieur à 21 ; - une perte de poids supérieur à 5% sur 1 mois et/ou

supérieur à 10% sur 3 mois ; - une albuminémie inférieure à 35 g/l ;- un MNA (Mini nutritionnal assessment) inférieur à 17.

En effet, les résultats de l’étude montrent une sous-utilisation de ces différents outils. Ainsi la pesée mensuelle des résidents n’est retrouvée que dans 54% des EHPAD ce qui représente 59% des résidents d’EHPAD. L’IMC, lui, n’a été calculé que pour 37% de la population étudiée. Seuls 26% des résidents des EHPAD ont bénéficié d’un dosage de l’albuminé-mie couplée à celui de la CRP (C-Réactive Protéine) récent. Quant au dernier critère de dépistage de la dénutrition : le MNA, celui-ci n’a été utilisé que pour 5% des résidents soit dans 2% des établissements de la région.

Cette sous-utilisation des outils de dépistage de la dénutrition a des conséquences délétères. Ain-si, 26% de la population n’est pas diagnostiquée comme dénutrie et donc ne bénéficie pas d’une prise en charge nutritionnelle spécifique.

Par ailleurs, l’étude a permis d’identifier des popu-lations pour lesquelles le risque de dénutrition est plus élevé. Il s’agit des personnes les plus dépen-

dantes (sujets en GIR 1-2 : 33% de dénutrition), celles qui ingèrent des repas mixés (42%) ou hachés (30%), et/ou celles qui bénéficient d’une aide aux repas (44%). A l’opposé, pour les sujets en GIR 5-6 ou consommant des repas à texture non modifiée le taux de dénutrition est compris entre 11 et 15%. Toutefois, la dénutrition n’est pas une fatalité comme l’attestent les résultats obtenus dans certains EHPAD qui ont mis en place des pro-tocoles de prise en charge de la dénutrition particulièrement adaptés et chez qui le taux de dénutrition est très faible.

Une prise en charge efficace de la dénutrition requiert, bien évidemment, de tenir compte des pathologies associées, des comorbidités et de les traiter. Il est également nécessaire que les apports alimentaires soient supérieurs aux besoins, notam-ment en protéines et énergie. Par conséquent, toute stratégie qui permet d’augmenter les apports est recommandée (HAS), soit par exemple :

Figure 1 : Prévalence de la dénutrition en EHPAD. La dénutrition affecte 26% de la population hébergée en EHPAD et le stade dénutrition sévère est atteint dans 6% des cas.

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- la prise en compte des appétences de chacun, des menus variés et promouvoir l’activité physique quand c’est possible ;

- l’enrichissement des repas sous forme de nourri-ture enrichie (ajout de crème fraîche, de gruyère râpé, de solutions protéinées) ou sous forme de compléments alimentaires ;

- des repas fractionnés au cours de la journée ; - supprimer les régimes restrictifs qui n’ont pas lieu

d’être ;- une texture des repas adaptée aux capacités masti-

catoires et aux troubles de déglutition ;- une aide / une stimulation à la prise des repas pour

ceux qui en ont besoin ;- envisager la nutrition artificielle si l’alimentation

orale est insuffisante.

L’étude ne permet ni d’évaluer la prise en compte des goûts, ni la diversité de l’offre alimentaire ni la qualité des repas proposés. La complémentation orale est bien utilisée (20% des personnes). Par contre, l’alimentation enrichie et les collations sup-plémentaires sont, respectivement, peu (9%) ou très faiblement (0,3%) retrouvés. Les régimes restrictifs sont encore trop fréquemment prescrits soit du fait du médecin traitant soit par volonté de la famille ou du résident lui-même. Enfin, les repas à texture modifiée et l’aide aux repas sont bien sûr retrouvés dans tous les établissements et pour une impor-tante fraction de la population. Compte tenu de la prévalence de la dénutrition pour ces catégo-ries de population, il convient d’évaluer l’op-portunité d’associer à ces modalités de prise en charge un enrichissement systématique des repas.

Principaux enseignements de cette étude / action et axes de réflexionGlobalement, les résultats obtenus confirment l’importante prévalence du risque iatrogène médi-camenteux et de la dénutrition dans les EHPAD. Ces données sont conformes à celles d’autres études réalisées sur ces thèmes. Toutefois, des améliorations sont possibles.

Dans ce cadre, « l’étude / action », en sensibilisant les professionnels des EHPAD, en leur permettant de se situer par rapport aux recommandations, aux autres établissements d’Auvergne et en les incitant à mettre en place un plan d’action, a permis d’ini-tier une dynamique d’amélioration de la prise en charge médicale. Cette dynamique ne peut être maintenue qu’avec la participation active de tous les acteurs de santé et un travail collaboratif étroit pour la sécurisation et la qualité des soins pro-digués aux personnes âgées.

Si la prévention, le dépistage et la prise en charge de la dénutrition peuvent en grande partie être maitrisés directement par les établissements, la prévention du risque iatrogène médicamenteux repose avant tout sur le médecin prescripteur. Dans ce cadre, le médecin coordonnateur a un réel rôle à jouer dans la réévaluation du traitement à l’entrée et la concertation entre professionnels de santé (spécialistes et médecins traitants) afin d’ajuster la prescription selon la meilleure balance bénéfice / risque. Toutefois, le manque de temps de coordina-tion entre professionnels demeure un frein qui ne représente pas pour autant un obstacle insurmon-table car des leviers existent ou sont à développer.

Ainsi, les commissions de coordinations géria-triques peuvent participer à une diminution du risque iatrogène médicamenteux en sen-sibilisant les médecins prescripteurs sur ces sujets. A cet égard, les Indicateurs de Pratiques Cliniques (IPC) développés récemment par l’HAS peuvent permettre de dresser un état des lieux ob-jectif des pratiques de l’établissement, de rappeler les recommandations existantes et d’informer sur les programmes nationaux tels que le programme de Gestion du Risque porté conjointement par les ARS et les caisses d’assurance maladie. Dans le cadre de l’étude, une analyse spécifique concernant les IPC va être réalisée.

Le développement de systèmes d’alertes informa-tiques intégrés aux logiciels de gestion informa-tique des dossiers médicaux et plus précisément

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aux dispositifs d’aide à la prescription pourrait éga-lement être intéressant. Par exemple, en lien avec les IPC sur les benzodiazépines à longue demi-vie, il pourrait être imaginé une alerte informatique lors de la prescription de ces molécules. Une même ap-proche pourrait être faite pour les co-prescriptions dépassant le nombre défini par l’HAS.

La liste préférentielle de médicaments encore appelée livret thérapeutique peut concourir à une réduction du risque iatrogène. Elle repré-sente un véritable outil pratique d’aide à la prescrip-tion et au bon usage des produits de santé. Les mé-dicaments retenus dans ce livret doivent présenter le meilleur bénéfice / risque pour la personne âgée et être adaptés en termes de présentation (sirop ou patch plutôt que des comprimés difficiles à avaler), de réduction du nombre de prises, d’adaptation posologique… En Auvergne, peu d’établissement ont mis en place le dit livret, mais l’ARS se propose d’accompagner les EHPAD dans leur démarche par la mise à disposition d’un document d’aide à l’éla-boration et de liens utiles renvoyant vers des livrets existants. Une des limites de cette approche est, bien sûr, l’adhésion des médecins prescripteurs et l’utilisation systématique de cette liste.

De plus, ce livret thérapeutique peut inclure des informations relatives à l’écrasement des com-primés, l’ouverture des gélules et proposer des alternatives. En effet, l’écrasement des comprimés ou l’ouverture des gélules est quasi systématique-ment pratiqué par les établissements pour les résidents avec des problèmes de déglutition ou présentant des troubles psycho-comportemen-taux. Or, certains médicaments ne peuvent être écrasés ou ouverts et le non respect de ces indi-cations peut conduire à des accidents iatrogènes.

Ce type d’information est peu disponible dans les établissements alors que le personnel infirmier est très demandeur. Dans ce cadre, l’ARS Auvergne, sur son site internet, met à disposition une liste de médicaments qui peuvent ou non être écrasés / ouverts. Cette liste a été élabo-rée par le CHU de Clermont-Ferrand.

En résumé, cette étude/action illustre l’implication de l’ARS Auvergne et plus globalement des pouvoirs publics dans la réduction de la iatrogénie médicamenteuse et de la dénutrition. Elle a été conçue pour accompagner les EHPAD dans leur démarche d’amélioration des pratiques de prise en charge selon une approche incitative / participative. Toutefois, la dynamique initiée et son maintien ne pourra s’effectuer qu’avec la participation active de tous les acteurs de santé. Dans ce cadre, promouvoir, concevoir, et/ou diffuser des messages et outils adaptés sont les défis qui nous engagent tous pour obtenir un effet et le pérenniser.

Les détails de l’étude, l’ensemble des résultats et les recommandations peuvent être consultés sur internet : http://www.ars.auvergne.sante.fr/Etude-RIDE.137000.0.html

S Y N E R P ASYNERPA

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L’action auprès des médecinsLa rédaction de l’ordonnance est une étape essen-tielle à prendre en compte. Les médecins pres-cripteurs doivent hiérarchiser les pathologies afin de limiter le nombre de médicaments, analyser les bénéfices risques de leurs pres-criptions, vérifier quelle est la bonne galénique et la posologie la plus adaptée .De plus les traitements doivent être réévalués à chaque renouvellement, ce qui n’est pas fait systématiquement par manque de temps des médecins intervenants.

Cette démarche ne peut se faire qu’avec une bonne collaboration entre médecin coordon-nateur et intervenants libéraux, ce qui n’est pas toujours facile au quotidien : médecin défendant leur liberté de prescription, parfois insuffisamment sensibilisés aux spécificités gériatriques, multiplicité des intervenants à rencontrer, difficultés à coordon-n e r les rencontres et le suivi des

projets par manque de temps mutuel.

Néanmoins la créa-tion de la commis-sion de coordina-tion gériatrique est

le lieu i d é a l p o u r p r é -

senter les actions de pré-

vention… Il paraît préfé-rable que le plan de lutte contre la iatrogénie soit

réalisé en plusieurs étapes simples et faciles à réaliser pour les médecins (ciblé sur une classe thérapeu-tique par exemple ou sur une relecture épisodique de l’ordonnance) sans trop solliciter leur temps.

Mais constat est fait que les commissions sont iné-galement fréquentées. Un compte rendu diffusé à tous les intervenants prescripteurs peut néanmoins permettre d’amorcer le travail de collaboration.Il est par contre assez simple dans le dossier médical de mettre à disposition du médecin traitant un dosage de la créatinémie et de sa clairance, le poids du résident, ses allergies et intolérances, éléments essentiels pour inciter le médecin à adapter ses prescriptions et les posologies médicamenteuses.

La création du livret thérapeutique en collaboration avec les médecins prescrip-teurs est aussi une aide à la prévention de la iatrogénie.

En effet celui ci permet de définir les meilleurs choix thérapeutiques de molécules en gériatrie en précisant les galéniques, les adaptations posolo-giques et les effets secondaires ainsi que le suivi conseillé.

Ce livret doit être fait avec l’adhésion des médecins prescripteurs, ce qui peut s’avérer parfois difficile, par le nombre d’intervenants à contacter ou par leur crainte d’une atteinte, là aussi, à la liberté de prescription.

L’action auprès des infirmiers de l’EHPADUn autre point important de prévention est la sécurisation du circuit du médicament. Encore très peu d’EHPAD bénéficie d’une traçabilité et d’une sécurisation de toutes les étapes du circuit du médicament notamment dispensation, prépara-tion, distribution administration.

Le médecin coordonateur se doit d’améliorer, avec la direction, la sécurité du circuit du médicament.

La prévention de la iatrogénie Quel rôle pour le médecin

coordonnateur ?

La prévention de la iatrogénie médicamenteuse en EHPAD est une démarche complexe

pour le médecin coordonnateur. Elle se situe à différentes étapes,

de la prescription initiale du médicament à l’administration au résident.

Elle fait donc intervenir différents acteurs du circuit du médicament à savoir

les médecins prescripteurs, les infirmiers et les pharmaciens, auprès desquels le médecin coordonnateur doit agir.

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La prévention de la iatrogénie Quel rôle pour le médecin

coordonnateur ?Il doit sensibiliser l’équipe soignante au risque iatrogénique au quotidien ou à travers des temps de formation interne. Cela permet une meilleure surveillance de la tolérance des médica-ments, de leur efficacité, et un dépistage des effets secondaires et des accidents iatrogéniques (parfois peu évocateurs comme une chute ou une altéra-tion de l’état général).

Le médecin coordonnateur se heurte là aussi aux difficultés de libérer du temps de formation et au turn-over des équipes sans cesse à former de nou-veau. Le temps de formation peut être dédié aussi à l’enseignement de méthodes de prise en charge non médicamenteuse de certaines pathologies (troubles du comportement par exemple).

Action auprès des pharmaciens d’officineLe médecin coordonnateur se doit de développer sa collaboration avec le pharmacien d’officine de l’EHPAD .

Les pharmaciens peuvent être responsables de la dispensation et de la préparation des doses à administrer et doit alors en assurer la sécurisation en lien avec le médecin coordonnateur. Le phar-macien peut aussi collaborer avec l’EHPAD en signalant systématiquement les interactions entre médicaments et les associations déconseillées.

Il est important qu’il collabore au livret thé-rapeutique et participe aux commissions de coordination gériatrique.

Il est souvent en lien avec les médecins traitants et peut être un soutien utile pour le médecin coor-donnateur pour assurer leur sensibilisation à la iatrogénie.

Conclusion

Le rôle du médecin coordonnateur aujourd’hui bien établi permettra avec l’aide des directeurs d’établissements de développer plus facilement dans les années à venir le partenariat avec les médecins prescripteurs et d’inscrire la prévention de la iatrogénie comme un axe essentiel du plan de soins des EHPAD.

Docteur Sylvie NOVAROMédecin Coordonnateur

Résidence La Cyprière - Juvignac

Personnel infirmier de la Résidence la Cyprière

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Page 54: Projection Sud-est 2013

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Bac professionnel SPVL (Services de Proximité et Vie Locale)

Page 55: Projection Sud-est 2013

Pourquoi un tableau de bord de pilotage ?Plusieurs constats, partagés avec les acteurs du secteur, ont conduit à l’élaboration d’un tableau de bord de pilotage des structures médico-sociales :

• L’extrême hétérogénéité du secteur médico-social et des outils utilisés (en matière de système d’information par exemple) ;

• L’absence d’outil de description des presta-tions offertes et des ressources mobilisées par les structures ;

• L’absence d’outil commun au secteur des per-sonnes âgées et des personnes handicapées (enfants et adultes) ;

• Des changements profonds en matière d’au-torisation, de contractualisation ou encore d’éva-luation ;

• Des informations éparpillées (dans les docu-ments budgétaires, le dossier patient, etc.) ;

• Une absence de centralisation des informa-tions pour les ARS et Conseils Généraux et de vision globale sur une structure en particulier, et le secteur en général.

Quels sont les objectifs de ce nouvel outil ?Le tableau de bord, dans sa conception et ses modalités de fonctionnement, répond à plusieurs objectifs.

Le tableau de bord est, avant tout un outil de dialogue entre les structures et les autorités de régulation (ARS et Conseil Général) qui ont accès aux tableaux de bord de l’ensemble des struc-tures relevant de leur champ d’intervention. Le ta-bleau de bord est ainsi particulièrement utile dans la perspective de la contractualisation.

Pour les structures, le tableau de bord est égale-ment un outil de benchmark : il leur permet, en effet, pour chaque indicateur, de se situer par rap-port aux résultats obtenus par des structures comparables.

Enfin, dans la mesure où il permet de recueillir et de centraliser des données précieuses concernant la caractérisation des structures, l’utilisation des res-sources, les profils des usagers, le tableau de bord peut contribuer à améliorer la connaissance de l’offre disponible sur un territoire.

Quelle est l’architecture du tableau de bord ?Le tableau de bord porte sur les 4 domaines suivants :•lesprestationsdesoinsetd’accompagnement;•lesressourceshumainesetmatérielles;•l’équilibrefinancieretbudgétaire;•lesobjectifsdelastructure:étatd’avancementde

la démarche d’évaluation interne et externe et état des lieux de la fonction système d’information

Ces quatre domaines rassemblent des données habituellement suivies par les établissements et les services.

Développer un tableau de bord

de pilotage pour le secteur médico-social

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Avec l’appui et la participation des acteurs du secteur médico-social et des professionnels de terrain,

l’ANAP a élaboré un tableau de bord de pilotage pour l’ensemble des établissements et services

médico-sociaux, financés totalement ou partiellement par l’assurance maladie,

et qui accompagnent des personnes âgées ou handicapées (enfants et adultes).

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Page 56: Projection Sud-est 2013

Le tableau de bord est construit sur les 3 niveaux suivants :• des données de caractérisation permettant de

décrire la structure et de calculer les indicateurs suivants,

• des indicateurs de dialogue permettant à la structure d’échanger avec ses partenaires,

• des indicateurs clés d’analyse permettant d’ap-profondir la lecture des indicateurs de dialogue et de mener un pilotage interne de sa structure.

Comment fonctionnele tableau de bord ?Concrètement, les tableaux de bord des struc-tures sont hébergés sur une plateforme web sécurisée à laquelle les structures peuvent se connecter en saisissant un identifiant et un mot de passe.

Les structures saisissent les données élémentaires à partir desquelles la plate-forme génère automati-quement les indicateurs.

Le tableau de bord permet ainsi d’obtenir des graphiques qui restituent la valeur de l’indicateur observée dans la structure, comparée à celle des autres structures d’une même catégorie d’ESMS et d’une taille similaire.

Quelles modalités d’expérimentation de ce nouvel outil ?

Une première expérimentation en 2011 / 2012 :Le tableau de bord a fait l’objet d’une première ex-périmentation en 2011 auprès de 500 structures représentant 19 catégories d’ESMS et sur la base du volontariat.

Ces structures étaient issues de 5 régions (Alsace, Lorraine, Limousin, Pays de la Loire et Rhône Alpes) et 8 départements (Haut-Rhin, Bas-Rhin, Creuse, Corrèze, Haute-Vienne, Moselle, Maine et Loire).

A l’issue de la première expérimentation, le tableau de bord a emporté l’adhésion des utilisateurs tant sur le plan de la productibilité des données que de l’ergonomie de l’outil et des perspectives d’uti-lisation en termes de benchmark et de pilotage interne des structures.

Il a également suscité un vif intérêt auprès des ARS en vue d’obtenir une connaissance de l’offre, des indicateurs de suivi des structures d’un territoire et des indicateurs à l’appui de la démarche de contractualisation.

Une seconde expérimentation : 2012-2013 :La seconde expérimentation du tableau de bord répond à plusieurs objectifs :

- Tester le tableau de bord auprès d’un panel élargi de structures :1000 structures, impli-quées sur la base du volontariat, seront intégrées dans cette seconde expérimentation (conduite dans les 5 mêmes régions que l’expérimentation 2011-2012).

- Tester une version « améliorée » du tableau de

bord. Pour répondre aux demandes des premiers expérimentateurs, un certain nombre d’améliora-tions ont été apportées à l’outil : réalisation d’une interface spécifique pour les organismes ges-tionnaires, amélioration de l’ergonomie de l’outil et meilleure prise en compte des spécificités des services ambulatoires et du domicile.

L’appel à candidatures à destination des structures a été lancé en novembre 2012. Pour préparer le recueil des données, des formations seront proposées aux utilisateurs en janvier

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Page 57: Projection Sud-est 2013

2013, la saisie des données aura lieu quand à elle en février 2013.

En mars 2013, l’ANAP organisera des réunions régionales pour restituer aux établissements les résultats de la seconde expérimentation. Les enseignements de cette seconde expéri-mentation constitueront une base de réflexion indispensable pour consolider l’outil et préci-ser les perspectives de déploiement à grande échelle du tableau de bord.

Les membres de l’équipe projet « tableau de bord » de l’ANAP :

• Marie Dominique LUSSIER, Manager du Projet (à droite)

• Eva BATTAGLIA, Chargée de Projet (au centre)

• Pauline SASSARD, Chargée de Projet (à gauche)

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Page 58: Projection Sud-est 2013

Savoir être pour mieux savoir faireune prise en charge gagnant-gagnant

des risques psychosociaux

Ouvert en 2006, l’établissement a connu le turn-over habituel des pre-mières années. Toutefois, l’impor-

tance persistante de celui-ci (20% des soignants en 2008 et 2009) et le nombre de jours d’arrêt de travail, en 2009, de 280 jours pour 43 ETP, a conduit la Di-rection de l’établissement à mettre en place un plan d’envergure, sur 3 axes pour essayer de comprendre et maîtriser le problème.

1) TMS (Troubles Musculo-Squelettiques)

Deux partenaires essentiels peuvent être habile-ment sollicités lorsque les jours de maladie ont ten-dance à s' accroître : la CARSAT et le Médecin du Tra-vail. Le Dr Irène CLEMENS et le directeur de l’EHPAD, Jean-Marc BLANC ont constitué, dès le début 2010, avec pour prétexte « l’année du dos », un groupe de travail pluridisciplinaire autour des TMS.

Composé d’un préventionniste de la CARSAT, de l’er-gonome de la médecine du travail, d’un formateur Croix-Rouge « gestes et postures », de l’ergothéra-peute de l’établissement, de deux aides-soignantes et des deux initiateurs, ce groupe a d’abord généré un audit « état des lieux » pour ensuite mettre en place un ensemble de solutions. Ces moyens, de deux ordres ont été organisés autour des salariés ou autour des résidents. Autour des salariés (fauteuils ergonomiques de travail assis prolongé, lèves-personnes, verticalisateurs, draps de glissement, rails de transfert en chambre…) et autour des résidents (c’est-à-dire veillant à ce que l’effort soit supporté par le résident : disques de transfert, guidons de rotation, etc).

L’investissement total, autour de 75000 euros a été financé pour moitié sur le budget « soins » et pour moitié par la CARSAT.

2) Gouvernance et management

La mise en place de moyens ne peut se faire sans motivation et re-motivation constantes du person-nel ni sans une évaluation de la perception des solu-tions trouvées.

Afin d’engager un vrai management par la qualité, participatif, la direction a utilisé le moyen de la for-mation pour inclure tous les chefs de service (hôtel-lerie, soins, Cantou, cuisine, entretien, administratif ) dans une dynamique de gestion d’équipe.

Outre les bénéfices personnels de valorisation que chaque chef d’équipe a pu en retirer, la collabora-tion avec l’ex FORMA-HP, au travers des crédits de

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L’EHPAD « LES CINQ SENS » est un établissement privé appartenant

à la société « LE TEMPS PARTAGE », dirigée par Eric TEISSIER,

Délégué Départemental SYNERPA du Gard, sis à Garons, aux portes de Nîmes.

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Savoir être pour mieux savoir faireune prise en charge gagnant-gagnant

des risques psychosociauxtype Plan Plus ou du financement intégral des outils de GPEC (« conduire les entretiens annuels d’évalua-tion », par exemple) a été un moyen de pouvoir for-mer sans dépenser.

Le complément apporté par le Plan annuel de For-mation (les actions prioritaires, par exemple) a per-mis à l’établissement de rentrer intégralement dans ses frais pour des formations complémentaires

Intégralement financés par la CARTSAT également, les deux salariés appartenant au Groupe du Dos ont pu être formés « PRAP » et « Gestes et Postures », soit comme experts ressource auprès de leurs collègues, avec compensation des frais pédagogiques et des salaires.

Enfin, le médecin du travail a mis au point un outil d’évaluation, remis de manière anonyme et confi-dentielle à chaque salarié, permettant de globaliser, sur une année, au moyen d’échelles de valeurs, plu-sieurs éléments : le plaisir de se rendre au travail, la reconnaissance que l’on estime avoir de la part de ses supérieurs, le stress ressenti, les douleurs articu-laires – dos – épaules, etc.

3) RISQUES PSYCHO-SOCIAUX

L’ensemble de ces deux premiers volets d’action a bien occupé l’établissement sur 2010 et 2011. Tou-tefois, dès la mi 2011, il nous a semblé que notre action était trop partielle.

Les premiers retours des questionnaires distribués par le Médecin du Travail signaient une améliora-tion de la santé physique des salariés, corroborée, fin 2012, par une baisse spectaculaire du nombre de jours d’arrêt de travail (150 jours sur 2010 et 2011 cumulés) et un turn-over en nette baisse.

D’autres signaux éclairaient pourtant notre prise en charge des risques, nous laissant un sentiment d’action incomplète : les indicateurs de reconnais-sance au travail étaient moyens et la direction voyait arriver sur son bureau des indices, hors contexte professionnel, de difficultés auxquels les plus beaux rails de transfert du monde ne pouvaient répondre : ainsi, les arrêts de saisie sur salaire, soit 7/43 ETP, 16% des salariés (mais, en fait, 20% des classes de salariés les moins qualifiés).

La mission de l’entreprise n’est pas d’apporter du bonheur aux salariés, ni de leur vendre du rêve. En revanche, elle ne peut être aveugle sur les réa-lités sociales, tout comme elle ne peut pas s’auto-persuader que des salariés malheureux vont pouvoir être des relais de bientraitance auprès des résidents !

Nous mettons de l’argent et des efforts à perte à es-sayer d’expliquer, à des personnes n’ayant plus goût à l’intérêt de leur propre travail, voire au peu de sens de leur vie, comment bientraiter les personnes âgées ! Et cela au nom de grands penseurs qui parlent peu à des personnes ayant, pour ceux et celles qui en ont, des diplôme de niveau 4 au maximum.

Les Cinq Sens ayant développé un travail fortement couronné de succès avec les sophrologues et art-thérapeutes du bassin nîmois, le groupe de travail s’ouvrit alors à eux, passant de l’appellation « année du dos » à « risques psycho-sociaux » proprement dits.

4) MAINTENANTCe groupe, qui existe maintenant depuis la fin 2011, a décidé de créer de l’audace ! Pour donner aux salariés de la valeur ajoutée, pour donner à la prise en charge des résidents de la valeur ajoutée, pour donner à l’établissement de la valeur ajoutée !

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Plan d’Aide aux Salariés (qui permet à chacun de consulter de manière anonyme et gratuite un psy-chologue jusqu’à 5 fois par an, pour un stress, un souci, une préparation d’examen, financé par l’EH-PAD), Groupe de Parole, massage sur site (chaque salarié est massé deux fois par mois en moyenne)…

Les retours par le truchement du médecin du travail furent positifs : stress au travail à 3 sur une échelle de 1 à 10, une reconnaissance au travail à 9,… la multiplication d’initiatives personnelles (lecture quotidienne et partagée inter-équipes d’ouvrages sur éthique et vieillissement, ateliers communs avec les résidents, etc) en fut une autre conséquence.Le turn-over de l’établissement est stabilisé à 0% des effectifs depuis deux ans (hors situation person-nelle de type déménagement).

5) LA SUITELe Groupe de Suivi des Risques Psychosociaux est aujourd’hui bien en place et force de propositions, sur des initiatives, des formations. Il poursuit une politique d’expertise tant envers les salariés que les résidents, par ricochet.

Afin de renforcer l’approche globale des salariés, participer à leur savoir-être et mettre en harmonie les attentes des résidents, l’éthique initiée par la Di-rection et chacun des salariés, un professeur agrégé de philosophie intervient dorénavant dans l’EH-PAD…il anime une rencontre avec les résidents, il anime une synthèse avec la Direction et les chefs de

service, il anime enfin une rencontre avec tous les salariés, quelle que soit leur affectation ou leur qua-lification. Dans cette dernière rencontre, il expose la réponse philosophique aux attentes tirées des deux premières. Et les salariés s’en vont réfléchissant ! La première rencontre fut obligatoire. L’assiduité, depuis, côté salariés, est de 85% des effectifs.

En conclusion, il ne faut pas hésiter à être audacieux, à investir de l’argent et à croire, encore et toujours, en cet élément curieux qu’est l’humain ! Surtout lorsqu’il est au service de ses semblables ! C’est certes un peu d’argent mais un vrai retour sur inves-tissement !! Moins de remplaçants, moins de temps perdu à chercher des CDD ou de l’interim, moins de jours d’arrêt de travail et des gens qui s’interrogent.

Un parcours gagnant-gagnant !

Jean-Marc BLANCDirecteur et son équipe

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DEVELOPPER LE BIEN-ETRE

AU TRAVAILUne réponse innovante

dans la prévention des risques psycho-sociaux :

Les Programmes d’Aide aux Employés

Les P.A.E. sont des dispositifs de conseil et de soutien thérapeutique ou pédagogique, d’audit de situation de conflits ou de prévention de crise individuelle, relationnelle ou organisationnelle en milieu professionnel.

Ils aident, individuellement, les salariés à identifier et à résoudre leurs problèmes, qu’ils soient per-sonnels, familiaux ou professionnels, en appor-tant une aide personnalisée (évaluation, informa-tion, conseil et soutien).

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EHPAD Les cinq sens : Un exemple réussi d’une action de coopération entre un EHPAD et un service de santé au travailCette coopération a vu le jour en 2009 par la création d’un groupe de travail multidiscipli-naire, baptisé dans un premier temps pour la mise en place de l’ « année du dos ». Compo-sé notamment de la direction de l’EPHAD, du médecin coordonnateur, de l’ergothérapeute et des chefs de service, du médecin du travail et de l’ergonome du service de santé au travail, son travail a fait l’objet d’une présentation au Salon régional AIDOSOIN organisé par la CARSAT en 2011.

Son action et sa composition ont évolué et dans un deuxième temps ce groupe s’est fixé comme objectif la prévention des Risques Psychosociaux (RPS). Des réunions régulières sont organisées et s’appuient sur l’expertise de chacun –des repré-sentants des soignants, la psychologue… ont été intégrés à l’équipe-, sur différents indicateurs ainsi que sur des enquêtes effectuées par le médecin du travail au cours des visites médicales.

Les points forts de cet EHPAD – qui ne lésine pas sur le matériel : toutes les chambres sont équipées de rails de manutention par exemple

– sont représentés par la formation de ses sala-riés (parfois diplômante), et sur l’offre faite au personnel : massages pendant le temps de travail, groupe d’évaluation des pratiques, plan d’accompagnement (anonyme et gratuit) par un cabinet extérieur pour les personnes le de-mandant…

Pour autant, les difficultés (absentéisme, turn-over, parfois problèmes relationnels) ne sont pas ignorées par le groupe qui met en place une dis-cussion autour de ces sujets ainsi que des propo-sitions concrètes d’amélioration.

Ce groupe de travail représente un véritable espace de discussion et d’échanges, et ainsi, une réelle opportunité dans la prévention des RPS. Il devrait en outre permettre une meilleure circula-tion de l’information.

Docteur Irène CLEMENSAISMT. 4/12/2012

Les principaux bénéfices résident dans la sim-plicité et la souplesse d’accès, le salarié ayant à sa disposition un spécialiste qu’il peut mobiliser dès qu’il le souhaite sur rendez-vous.

Les objectifs de travail sont multiples et peuvent, pour exemple, concerner tout autant l’aide à la résolution de conflits relationnels au travail, le soutien suite à une maladie, à un décès ou encore la préparation à un examen ou concours profes-sionnel. De plus, ce service, pris en charge par l’entreprise, est anonyme et confidentiel.

A l’individu revient le bénéfice premier de l’in-tervention et à l’entreprise le bénéfice secon-daire, le mieux-être d’un salarié ayant des retom-bées positives sur son travail et son environnement professionnel. Le P.A.E., pour l’entreprise, est un atout sans précédent car cette politique d’antici-pation fait face à pléthore de problèmes psycho-sociaux : congés maladie, augmentation des coûts de recrutement, de la formation et de l’assurance, baisse des profits entraînant un manque de com-

pétitivité, etc.…La démarche du P.A.E., qui consiste à accroître, à la fois le bien-être du salarié et la performance de l’entreprise, lui confère une place unique dans le secteur de la santé au travail.

Il est impossible de scinder une personne en deux : un être « professionnel » et un être « privé ».

Les sphères privées et professionnelles sont en interaction. Les problèmes interperson-nels sur le lieu de travail ont aussi des réper-cussions importantes en termes de stress, de fatigue, d’agressivité et de conflits.

Nathalie PUELsophrologue

conseillère psycho-sociale Tél. 06 07 88 55 11

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9, ZA BompertuisAvenue d’Arménie13120 Gardanne

Tél. : +33 (0)4 42 37 06 22Fax : +33 (0)4 42 93 42 55

[email protected]

A G E N C E D E C O M M U N I C A T I O N

NOUVELLE ADRESSE

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Tout a commencé en Octobre 2011 par une lettre des résidents

de la maison de retraite Louis Pasteur à St Cyprien dans

les Pyrénées Orientales adressée à des jeunes scolaires

du primaire et du collège. Une seule injonction « soyez

résolument artistique ! Faites appel à vos pinceaux, votre imagination fera le reste ! »

Le concours de la plus belle lettre ou de la plus belle enveloppe

était lancé. Les personnes âgées avaient beaucoup à écrire, les

plus jeunes beaucoup à recevoir et à donner à leur tour …

Rappelons que l’art postal consiste à illustrer un courrier et une enveloppe en les rendant les plus créatives et les plus originales possibles, à les tim-brer et à les envoyer à son destinataire. L’Art Postal prend ses origines lors de la Première Guerre mon-diale. Les soldats dans les tranchées étaient peu conscients au travers de leurs lettres et de leurs des-sins, d’être les précurseurs de « l’Art posté » !

Cette action trouve ses origines dans la volonté de créer des rapprochements entre les ainés et les élèves, rompre l’isolement des personnes âgées vivant en institution et rappeler les valeurs de mé-moire et de solidarité. Durant toute l’année scolaire, des courriers ont été échangés et des rencontres organisées autour d’animations pédagogiques et festives. Mme Kar-poff l’institutrice soulignait tout l’intérêt de cette dé-marche d’apprentissage pour les tout-petits « pour

répondre aux lettres et aux invitations des Dames de la maison de retraite, il fallait vite apprendre à écrire… c’était très motivant pour eux, ils ont fait des progrès très rapidement »

De leur côté les résidents attendaient avec impa-tience, curiosité et amusement les courriers des plus jeunes. Les réponses s’organisaient en groupe ou individuellement. Les courriers étaient l’occasion d’évoquer des souvenirs de jeunesse, de prodiguer des conseils ou tout simplement de répondre aux questions des jeunes.

La remise des prix a eu lieu en présence de M.Ogier vice-président de L’ONACVG, partenaire de l’action. 5 récompenses ont été attribuées par un jury consti-tué de lecteur de la Médiathèque de St Cyprien. Les participants ont reçu des livres, des coffrets papier à lettres, des places de cinémas. La cérémonie était suivie d’un déjeuner dans le parc de la résidence et de promenades en calèche.

Art postalcorrespondance entre les âges

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Prix des jeunes scolaires : Schérazade Djorte

Prix des collégiens : Loic Chèze

Coup de cœur du Jury : Eugénie Talotti et Lorenzo Couloutchy

Les participants au projet intergénérationnel Art Postal•MaisonderetraiteLouisPasteuràStCyprien•CollègeAlice et JeanOlibode StCyprien, classe

de 5e 5•EcoleJulesFerrydePerpignan,ClasseCE1

Les partenaires

• OfficeNational des Anciens Combattants etVic-times de Guerre des PO et Bleuet de France

•MédiathèqueProsperMériméeetl’associationPas-serelles de St Cyprien

•LavilledeStCyprien

Marie-Madeleine ADLER-GASTALDIEMarie-France CASPARROS

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Prix des ainésMme Pierrette VaunoisChers enfants,

Même si mes souvenirs deviennent un peu flous, car je suis âgée aujourd’hui de 75 ans, j’ai plaisir à partager avec vous mes souvenirs à propos de mes grands- parents. À cette époque j’étais une toute petite fille et j’adorais ma grand-mère Aurélie. Il faut vous dire que ma grand-mère Aurélie et mon grand- père Alfred cultivaient tous deux la vigne à Courgis, un petit village de l’Yonne succédant eux-mêmes à leurs parents, mes arrières grands-parents paternels producteurs de vins de Chablis. Les voici tous les deux sur une photo qui doit dater des années 1910 ; ils ont une ving-taine d’année mais paraissent plus âgés.

Chaque année les grands-parents réunissaient toute la famille pour la cueillette des raisons qui ont fait la réputation des vins de Chablis. C’était l’occasion de revoir tous les membres de la famille éparpillés dans les communes environnantes, oncles, tantes, cousins et cousines. Pour tous, les vendanges étaient un moment de par-tage convivial et festif. On chantait, on discutait, on se chahutait et on riait tout en travaillant. Pas de tracteur, tout se récoltait à dos d’homme et de chevaux. Tous les ans mes parents nous envoyaient avec mon frère Pierre et mes sœurs Louisette et Mauricette chez notre grand-mère pour aider un peu. On nous confiait des gros sécateurs et nous tachions de remplir notre seau. Les journées étaient longues et le travail difficile mais on ressentait beaucoup de joie à travailler ensemble.

A midi les cousines apportaient notre repas à travers les vignes. C’est sur l’herbe que nous nous installions pour prendre nos repas composés de charcuteries, de viandes froides et de fruits, le tout arrosé évidemment de vin de Chablis.

Sur la deuxième photo on aperçoit ma grand-mère et mon frère Pierre devant notre ferme familiale. C’était pour nous les petits-enfants, une période très agréable de l’année car nous pouvions profiter de l’amour de notre grand-mère et de notre oncle René. Chaque année grand-mère me faisait un cadeau, un joli ruban de couleur pour retenir mes cheveux. J’étais heureuse de recevoir ces petits colis. Ces cadeaux et les souvenirs de vendanges sont les plus beaux souvenirs que je garde d’elle. Cet été avec ma fille et ma sœur Louisette nous sommes revenues dans le village de mon enfance. Que c’était émouvant de revivre au détour d’un chemin ou d’une rue, les scènes quotidiennes que nous avions vécues avec les personnes qui nous ont aimé et que nous avons aimé…

Chers enfants lorsque vous serez âgés vous chercherez aussi à retrouver des souve-nirs de votre enfance vécus en famille et vous serez probablement tout comme moi, bouleversés et heureux…

Pierrette

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L’échéance de la réalisation des évaluations internes (au sens de l’article L.312-8 du CASF) se faisant de plus en plus proche, 15 EHPAD in-dépendants de la région PACA ont décidé de se regrouper afin d’être accompagnés dans leur démarche.

A l’appui d’outils communs, l’objectif a été pour les établissements de finaliser leurs évaluations internes au cours des mois de décembre et jan-vier 2013.

Cette démarche a été menée, à partir du mois de novembre 2011, avec l’appui d’un cabinet conseil spécialisé (1) , dont le rôle a été de dynamiser, enca-drer et guider les travaux du groupe.

4 modules distincts ont ainsi été définis, en réfé-rence aux recommandations de l’ANESM et à la circulaire du 21 octobre 2011 relative à l’évaluation des activités et de la qualité des prestations déli-vrées dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux :• Module 1 : Désignation et formation du référent

qualité à la démarche d’évaluation interne, chargé de coordonner l’évaluation interne, de constituer et de faire fonctionner les comités de pilotage internes de chacun des établissements.

• Module 2 : Construction d’un référentiel d'éva-

luation interne et d’un rapport d’évaluation, com-muns entre les EHPAD du groupe. Il était en effet essentiel pour ces établissements de disposer d’outils identiques pour mener la démarche com-mune. Toutefois le référentiel prévoit la possibilité, pour chaque établissement, de l’adapter à leurs objectifs ou particularités propres.

• Module 3 : Réalisation de l'évaluation interne « à blanc ». Chaque établissement a ainsi mené sa propre évaluation interne, à l’aide des outils et des méthodes constitués dans le cadre du groupe de travail.

Véritable « ballon d’essai », cette évaluation « à blanc » a permis à chaque établissement de se confronter aux difficultés pouvant être rencon-trées dans ce type de démarche : constitution des groupes de travail, motivations des personnels, dégagement de temps de travail, etc.

• Module 4 : Lancement de la démarche d'évalua-tion interne définitive. Les évaluations internes à blanc ayant été auditées par le cabinet ESMS CONSEIL, ce dernier a effectué un compte-rendu général en groupe de travail (exposant les pro-blèmes fréquemment rencontrés dans les éva-luations à blanc), ainsi que des comptes rendus spécifiques à chaque établissement (problèmes de forme et de fond particuliers).

Forts de ces expériences, les référents qualité ont pu procéder aux évaluations internes définitives. Les rapports d’évaluation ont ainsi pu être adressés aux autorités compétentes au cours du mois de janvier 2013.

Il a d’abord été utile de préciser que l’évaluation interne, au sens du code l’action sociale et des familles, est fondamentalement différente de celle jusqu’ici rendue dans le cadre des conventions tri-partites.

En effet, les recommandations de l’ANESM ont impliqué de nombreuses modifications à apporter aux outils et méthodes habituelles de l’évaluation interne « ANGELIQUE » (référentiel le plus fréquem-ment rencontré et demandé dans le cadre des conventionnements tripartites), et les participants ont du se réadapter à l’évaluation interne sauce « ANESM ».

Un collectif EHPAD évaluation interne

en région PACA

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(1) Cabinet ESMS-CONSEIL www.esms-conseil.fr

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Du retour des expériences de chacun, le pro-cessus a permis de faire participer les person-nels de l’établissement, encore assez peu mo-bilisés sur des gestions de projets en EHPAD.

Expérience tout à fait positive selon les personnels, leur permettant de participer à la vie de l’établis-sement mais également de faire le point sur leurs pratiques quotidiennes et de découvrir le métier de leurs collègues : L’évaluation interne, là où le soin, l’administratif et l’hô-telier se rencontrent, se découvrent, et partagent.

Cette démarche commune a surtout représenté pour les établissements une opportunité de don-ner du poids à leur évaluation interne à travers la mise en place d'une démarche formalisée commune et de développer une meilleure connaissance réciproque entre les établisse-ments.

Ce travail en commun a permis de prendre du recul sur les pratiques de chacun grâce à des échanges sur les fonctionnements, sur les approches diffé-rentes et ainsi favoriser l'expression et le par-tage de bonnes pratiques professionnelles.

Un collectif EHPAD évaluation interne

en région PACA

Commentaires de participants :Elodie HODIMONT et Séverine GUERIN (EHPAD Les Jardins de Provence à Toulon) : Nous souhaitions avoir un référentiel commun nous servant de base à tous pour réaliser notre évaluation interne. Ce référentiel pourrait à l'avenir servir de référentiel pour tous étant donné qu'il n'en existe pas actuellement dans un souci d'unification.La démarche d’évaluation interne est une remise en question. Nous mettons tout à plat et nous nous interrogeons sur notre mode de fonctionnement, les protocoles mis en place et le réseau à développer.Elle permet également un échange et une participation globale de l'ensemble du personnel.

Sébastien FEMENIA (EHPAD Plénitude à Garéoult) :Je réalise l’évaluation interne de PLENITUDE tous les ans (par petites touches) et 2 fois intégralement en 10 ans.Réaliser une démarche commune permet de voir si d’autres professionnels abordent différemment les items du référentiel et pour quelles raisons ou au contraire, si nous avons des raisonnements communs. Je voulais également me situer par rapport aux autres établissements, repérer ceux qui s’en sortaient mieux que moi ou l’inverse…. Même si nous ne sommes pas en compétition, c’est bénéfique de se comparer (et aussi se remettre en question)L’intérêt d’une démarche commune a également résidé dans le fait de bénéfi-cier de l’expertise d’un Cabinet de Conseil et de ses consultants tout en minimi-sant les coûts pour chaque établissement.

Guillaume CLAQUIN (EHPAD Les Acacias à Marseille) : L'évaluation interne étant une obligation règlementaire, elle se devait en tant que telle d'être effectuée sérieusement, de l'étape de la conception jusqu'à la mise en œuvre dans nos propres structures.Entrer dans une démarche commune avec d'autres établissements a été alors un moyen de s'assurer que le référentiel créé serait le plus proche possible de la réalité du terrain.Cela nous a permis également de nous situer par rapport aux établissements d'un même secteur, d'échanger sur différents thèmes, de s'interroger sur notre propre mode de fonctionnement, et en fin de compte de débuter un processus d'amélioration de la qualité avant même l'entrée dans la démarche d'évalua-tion interne elle-même et de la mise en place des actions d'amélioration.

S Y N E R P ASYNERPA

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Un groupement de coopération sani-taire a pour objet de faciliter, d'amé-liorer ou de développer l'activité de

ses membres. A cet effet, il peut :1° Permettre les interventions communes de professionnels médicaux et non médicaux exerçant dans les établissements membres, des profession-nels salariés du groupement, ainsi que des profes-sionnels médicaux libéraux membres ou associés du groupement ;2° Réaliser ou gérer, pour le compte de ses membres, des équipements d'intérêt commun, y compris des plateaux techniques tels des blocs opératoires, des services d'imagerie médicale ou des pharmacies à usage intérieur, et détenir à ce titre des autorisations d'équipements matériels lourds et d'activités de soins.

Le groupement de coopération sanitaire peut être constitué entre des établissements de santé, des établissements médico-sociaux et des professionnels médicaux libéraux, pour les médecins libéraux ayant un contrat d'exercice avec un établissement de santé privé, du respect des en-gagements souscrits avec celui-ci. Un des membres au moins du groupement de coopération sanitaire doit être un établissement de santé.

EHPAD Sainte Victoire

Sur le plateau de Célony, en Aix en Provence, trois établissements dirigés par Monsieur Jean Chorro et Monsieur Patrick Ardizzoni ont créé un GCS (CDF LES FEUILLADES – SSR CENTRE DE SIBOURG –EPHAD SAINTE VICTOIRE).

L’objectif de ce groupement est d’assurer la promotion des actions de complémentarité ou de coopération entre les membres. Les objectifs ne sont pas limités (contractualisés et validés par l’ARS) et permettent une meilleure rationalisation et une utilisation plus efficiente des moyens humains et techniques dans le but de garantir une réponse optimale aux besoins exprimés par les patients et les résidents pris en charge.

Voici les actions d’amélioration et de dévelop-pement d’activité de ce groupement :- Optimiser les achats et l’approvisionnement des

médicaments et dispositifs médicaux,- Améliorer la sécurisation du circuit du médica-

ment et des dispositifs médicaux- Améliorer la qualité et la sécurité des soins- Orienter les demandes d’admissions et de sorties - Assurer la gestion des déchets infectieux- Partager et bénéficier de personnel pour lutter

contre les infections nosocomiales - Partager et bénéficier de personnel pour la prise

en charge alimentaire.

Patrick ARDIZZONIDélégué Départemental Adjoint

des Bouches du Rhône

Groupement de Coopération

Sanitaireou comment mutualiser entre

les établissements sanitaires et médico-sociaux

pour améliorer la prise en charge

CRF Les Feuillades

SSR Centre de Sibourg

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Il constitue un des acteurs majeurs du secteur de la prise en charge des personnes âgées en FranceInterlocuteur privilégié des pouvoirs publics, le SYNERPA est en contact fréquent avec le cabinet du Ministre en charge des personnes âgées, ainsi qu’avec toutes les directions ministérielles concer-nées.

Il est naturellement consulté sur tout projet de texte et fait partie des groupes de travail pour toute question intéressant la profession (Alzhei-mer, HAD et soins palliatifs en EHPAD, circulaires budgétaires, PLFSS, 5ème risque, qualification des directeurs, etc.)

Il œuvre à la mobilisation des acteurs nationaux et locaux en les sensibilisant à ses problématiquesLe SYNERPA publie régulièrement un livre blanc sur le secteur contribuant aux débats de société sur les conditions d’accueil et de prise en charge des personnes âgées en France, et se rend visible comme interlocuteur incontournable auprès de l’ensemble des médias nationaux et spé-cialisés du secteur, afin de relayer son opinion sur les nombreuses problématiques du secteur.

Il représente les employeurs de la branche dans les relations avec les partenaires sociauxIl négocie ainsi avec les partenaires sociaux au sein de la branche de l’hospitalisation privée dans laquelle il représente le secteur médico- social aux côtés de la Fédération de l’Hospitali-sation Privée.

Il informe et conseille ses adhérentsOutre l’accueil et le conseil téléphonique que les permanents délivrent aux adhérents, des réunions organisées avec les représentants départemen-taux et régionaux, le SYNERPA leur adresse régu-lièrement une circulaire d’information technique ainsi qu’une lettre trimestrielle destinée à tenir les adhérents informés des actions syn-dicales menées.

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Le SYNERPA fédère aujourd’hui 1700 établissements privés d’hébergement pour personnes âgées, associatifs et commerciaux, soit plus de 110 000 lits et places, ainsi qu’un nombre croissant de services d’aides à la personne et

de services de soins infirmiers à domicile.

SYNERPA

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S Y N E R P ASYNERPA

AUVERGNEDélégation RégionaleTitulaireThierry HAASDirection Régionale ORPEA Rhône Alpes Auvergne348 rue André PhilipT. 04 72 72 39 55 - F. 01 47 75 74 [email protected]

AdjointBenoît VAZEHPAD Résidence les Oliviers11 Avenue de Clermont63830 DURTOLT. 04 73 16 30 60 [email protected] Délégation Départementale de l'AllierTitulaireChantal HEOUDVilla PAISIBLE2 rue de l’Eglise - 03200 VICHYT. 04 70 32 87 85 – F. 04 70 32 38 [email protected]

AdjointeValerie BARDOTRésidence le BELLERIVEAvenue Général de Gaulle – 03700 BELLERIVET. 04 70 32 87 85 – F. 04 70 32 38 [email protected]

Délégation Départementale de la Haute-Loire TitulaireBenoît VAZFoyer Saint Dominique100 avenue de Vals - 43750 VALS PRES LE PUYT. 04 70 32 15 55 – F. 04 70 32 02 [email protected] Délégation Départementale du Puy de Dome TitulaireJoël LOISEAUEHPAD Les Candelies49 rue Antoine Faucher – 63140 CHATEL-GUYONT. 04 73 86 39 06 – F. 04 73 86 12 [email protected]

AdjointeJannick LEMMETRésidence Anatole France10 avenue Anatole France – 63130 ROYATT. 04 73 29 54 00 – F. 04 73 29 54 [email protected]

CORSEDélégation RégionaleTitulaireDr François ALBERTINIEHPAD Sainte DevoteRevinco - 20290 BORGOT. 04 95 30 06 00 – F. 04 95 38 39 [email protected]

AdjointJean-Michel PONSRésidence AGOSTABP 916 - 20700 AJACCIO Cedex 9T. 04 95 25 23 00 – F. 04 95 25 23 [email protected]

Délégation Départementale de Haute Corse TitulaireSylvestre COMITICASA SERENA3 chemin du Novacchioni20200 PIETRANERAT. 04 95 32 41 95 – F. 04 95 34 13 [email protected]

AdjointeRenée BALBIEHPAD Saint André - 20600 FURIANIT. 04 95 30 17 85 – F. 04 95 30 17 [email protected]

Délégation Départementale de Corse du SudTitulaireJean-Michel PONSRésidence AGOSTABP 916 - 20700 AJACCIO Cedex 9T. 04 95 25 23 00 – F. 04 95 25 23 [email protected]

AdjointeMarie-Françoise PALLIERRésidence Sainte CécileBoulevard Louis Campi – Lieu dit Finosello20090 AJACCIOT. 04.95.70.77.07 – F. [email protected]

LANGUEDOCROUSSILLON

Délégation RégionaleTitulaireMichèle TOMASGroupe E418 Chemin de la Plaine - 34990 JUVIGNACT. 04 67 04 33 90 F. 04 67 04 33 [email protected]

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les SIEGE NATIONAL

PrésidentJean-Alain MARGARITSYNERPA164 Boulevard du Montparnasse75014 PARIST 01 40 47 75 20F 01 40 47 75 21

Déléguée GénéraleFlorence ARNAIZ-MAUMÉSYNERPA164 Boulevard du Montparnasse75014 PARIST 01 40 47 75 20F 01 40 47 75 21

Conseiller technique Sud-estDavid GRIVEL40 promenade du Grand Large13008 MarseilleT 04 91 725 725/06 35 31 79 31F 04 91 25 26 [email protected]

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Page 75: Projection Sud-est 2013

AdjointOlivier BOUGEARDKorian Mas de Lauze17 chemin du Puits de Louiset - 30900 NîmesT. 04 66 05 00 22 – F. 04 66 36 11 [email protected]

Délégation Départementale de l’Aude TitulaireClaude ALBERTLo PortanelRue des Allicante - 11120 ST MARCEL SUR AUDET. 04 68 93 41 50 – F. 04 68 93 45 [email protected]

AdjointeMaguy FERRANDLes Berges du Canal78 Route Minervoise BP 1010311022 CARCASSONNET. 04 68 77 75 00 – F. 04 68 71 36 [email protected]

Délégation Départementale du GardTitulaireEric TEISSIERLes Cinq SensCarrière dis Amourous - 30128 GARONST. 04 66 64 82 20 / 04 66 76 08 04F. 04 66 67 28 [email protected]

AdjointOlivier BOUGEARDKorian Mas de Lauze17 chemin du Puits de Louiset - 30900 NîmesT. 04 66 05 00 22 – F. 04 66 36 11 [email protected]

Délégation Départementale de l’Hérault TitulaireVanessa BOUTON EHPAD La Madelon2 rue de la Cave Coopérative -34660 COURNONSEC T. 04 99 54 90 40 – F. 04 99 54 90 [email protected]

AdjointRégis BONNAFOUSEHPAD L’OUSTAL de MIREILLE31 rue des Troènes - 34690 FABREGUEST. 04 67 85 25 18 – F. 04 67 85 45 [email protected]

Délégation Départementale des Pyrénées Orientales TitulaireMarie-Madeleine ADLER-GASTALDI Résidence Jean-RostandRoute d’Alenya - 66750 SAINT CYPRIEN T. 04 68 21 49 37 – F. 04 68 37 06 [email protected]

AdjointeIsabelle RODRIGUEZLes Tuiles Vertes78 Cours Lassus - 66000 PERPIGNANT. 04 68 66 13 66 – F. 04 68 66 13 [email protected]

PROVENCE-ALPECOTE D’AZUR

Délégation RégionaleTitulaireClaude CHETONEMERAE’SPACE PARK B Allée des Ormes – 06250 MOUGINST. 04 92 990 990 – F. 04 92 99 53 [email protected]

AdjointJean-Christophe AMARANTINIS Réseau JCM SantéChemin des Sources - 13400 AUBAGNET. 04 91 05 55 50 – F. 04 91 05 55 [email protected]

Délégation Départementale des Alpes de Haute-Provence TitulaireJacques BOUCRAUT Les Jardins du CigalounRue du Cigaloun - 04130 VOLXT. 04 92 70 80 00 – F. 04 92 72 93 [email protected]

AdjointeMagali GOUBERTRésidence Les Cèdres81 Boulevard Charles de Gaulle -04100 MANOSQUET. 04 92 71 72 56 – F. 04 92 72 24 [email protected]

Délégation Départementale des Hautes-Alpes TitulaireAlain KRUMENACKER Résidence Mont SoleilChemin de la Barque - 05190 ESPINASSEST. 04 92 66 67 71 – F. 04 92 66 67 [email protected]

Délégation Départementale des Alpes-Maritimes TitulaireJean-François JUST SAS MUST21 rue Théodore de Banville - 06100 NICET. 04 93 98 08 07 – F. 04 93 98 08 [email protected]

AdjointLoic BATTESTI ORPEA – Division Sud - Les Jardins de Grasse41 rue Jeanne JUGAN - 06130 GRASSET. 04 97 05 29 51 – F. 04 93 36 17 [email protected]

Délégation Départementale des Bouches du Rhône TitulaireJean-Christophe AMARANTINIS Réseau JCM SantéChemin des Sources - 13400 AUBAGNET. 04 91 05 55 50 – F. 04 91 05 55 [email protected]

AdjointPatrick ARDIZZONIMaison de Retraite Sainte Victoire290 Chemin d’Eguilles - 13090 AIX EN PROVENCET. 04 42 17 50 00 – F. 04 42 17 50 [email protected]

Délégation Départementale du VarTitulaireSerge DANINOS EHPAD L’Age d’Or517 Avenue de Rome - 83500 LA SEYNE SUR MERT. 04 94 22 00 22 – F. 04 94 94 56 16serge.daninos@wanadoo

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Page 76: Projection Sud-est 2013

AdjointeMarie-Eve CORRELes Milles Soleils411 Boulevard Charles de Gaulle - 83490 LE MUYT. 04 94 19 65 65 - F. 04 94 45 95 [email protected]

Délégation Départementale du VaucluseTitulaireChristian GOUTAUDIER Résidence POMMEROLRue Alphonse Daudet - 84110 VAISON LA ROMAINET. 04 90 28 82 28 – F. 04 90 36 07 [email protected]

AdjointeVéronique PEREZRésidence Saint LouisRue Romuald Guillemet - 84200 CARPENTRAST. 04 90 63 86 00 – F. 04 90 63 86 [email protected]

RHONE ALPESDélégation RégionaleTitulaireJoseph SCHEMBRIGroupe ACPPA7 Chemin du Gareizin - 69340 FRANCHEVILLET. 04 72 16 30 70 – F. 04 78 59 22 [email protected]

AdjointBruno MARQUET RESEAU OMERIS22 Rue Pasteur - 69300 CALUIRET. 04 78 60 38 71 – F. 04 78 62 27 [email protected]élégation Départementale de l’Ain Maurice MEYERChâteau de ValencePlace de la Mairie - 01640 JUJURIEUXT. 04 74 36 89 01 – F. 04 74 36 91 [email protected]

Délégation Départementale de l’Ardèche TitulaireAnne BELLIARDO Korian La BastideRue des Horts - 07700 BOURG SAINT ANDEOLT. 04 75 54 52 44 – F. 04 75 54 63 [email protected]

AdjointFrançois FORTINLa Bastide du Mont VINOBRELes Blaches - 07200 SAINT SERNINT. 04 75 89 96 40 – F. 04 75 89 96 [email protected]

Délégation Départementale de la Drôme TitulaireMarie-Pierre MONTEILKorian Drôme ProvençaleQuartier LOCHES - 26450 CHAROLST. 04 75 90 40 50 – F. 04 75 90 20 [email protected]

AdjointeCorinne PEREZLes TilleulsLe Village - 26750 PARNANST. 04 75 45 31 85 – F. 04 75 45 35 [email protected]

Délégation Départementale de l'Isère TitulaireFrancette GOMES DA SILVAL’Isle aux FleursRue du Coteau de l’église38080 L’ISLE D’ABEAUT. 04 74 27 86 86 – F. 04 74 27 86 [email protected]

AdjointeMarie-Laure BISSUELLes Jardins de Médicis (DVD)Le Château 41 rue des Michaudières38790 DIEMOZT. 04 78 96 65 00 – F. 04 78 96 78 [email protected]

Délégation Départementale de la Loire TitulaireNadia IDIRRésidence ORPEA Saint Priest2 A Rue Pasteur - 42270 SAINT PRIESTT. 04 74 27 86 86 – F. 04 74 27 86 [email protected]

AdjointeGéraldine PAIRELa Chacunière - 9 rue Marengo - 42300 ROANNET. 04 77 67 45 13 – F. 04 77 71 59 [email protected]

Délégation Départementale du Rhône TitulaireDominique DEBRUYNERésidence Sainte Anne3 avenue Douaumont - 69009 LYONT. 04 78 64 05 05 – F. 04 72 53 93 [email protected]

AdjointePauline QUEYROUX-GALERARésidence Les Quatre Fontaines4 rue du Plâtre - 69720 ST BONNET DE MURET. 04 37 25 02 30 – F. 04 37 25 63 [email protected]

Délégation Départementale de la SavoieTitulairePierre LECORNETTiers Temps Aix Les Bains7 rue Victor Hugo - 73100 AIX LES BAINST. 04 79 34 18 59 – F. 04 79 34 32 [email protected]

AdjointPierre-Michel RAFFARDLe Doyenné Fontaine Saint Martin78 rue du Commandant Michard73000 CHAMBERYT. 04 79 70 91 00 – F. 04 79 33 09 [email protected]

Délégation Départementale de la Haute-SavoieTitulaireThierry BAREGERésidence ADELAIDE1 rue Emile Romanet - 74000 ANNECYT. 04 50 08 50 00 – F. 04 50 08 50 [email protected]

AdjointHubert CHAUDEURGELe Clos Casai191 rue du quai - 74970 MARIGNIERT. 04 50 91 69 10 – F. 04 50 93 24 [email protected]

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Mars22 Mars Assemblée Régionale Corse

AvrilDu 4 au 8 avril Semaine Nationale de la Santé Bucco-Dentaire

Mai 14 mai Assemblée Régionale Rhône Alpes

du 28 au 30 mai GERONTEXPO

31 mai Fête des voisins

Juin5 juin Journée des Délégués Locaux du SYNERPA

6 et 7 juin CONGRES NATIONAL du SYNERPA

Octobre1er octobre Assemblée Régionale Languedoc-Roussillon

18 octobre Assemblée Régionale PACA

Novembre 19 novembre Assemblée Régionale Auvergne

Décembre 12 décembre Assemblée Générale SYNERPA

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n CONDITIONS D’ADHÉSIONTout établissement privé d’hébergement pour personnes âgées, sans exclusion,

à la seule condition qu’il fonctionne avec une autorisation délivrée :• soit par le Préfet ou le Directeur Général de l'ARS,• soit par le Président du Conseil Général.

COTISATION ANNUELLE 2013Le montant de la cotisation pour l’exercice 2013 est fixé à :

• de 1 à 150 lits : 21,32 € par lit• de 151 à 1150 lits : 15,92 € par lit• au delà de 1151 lits : 12,42 € par litCotisation régionale complémentaire : 3,55 € par lit

La cotisation sera calculée en fonction de la date d’adhésion (prorata temporis).Dans le cas des établissements en cours de création, une cotisation forfaitaire annuelle

s’élevant à 400 € sera appliquée jusqu’à l’ouverture effective de l’établissement.

MODALITÉS D’ADHÉSIONPour adhérer au SYNERPA, l’établissement devra envoyer le bulletin d’adhésion

(téléchargeable sur le site www.synerpa.fr) dûment rempli et signé, accompagné de la photocopie de son autorisation délivrée, soit par le Préfet,

soit par le Président du Conseil Général, à l’adresse suivante :

SYNERPAService Adhésions-Cotisations

164 Bd du Montparnasse75014 PARIS

Un appel de cotisation sera alors adressé à l’établissement.

Conception graphique et publicité : Agence 3MSAgence de CommunicationRégie PublicitaireEdition - Multimédia9 ZA de Bompertuis13120 [email protected]él. : 04 42 37 06 22Responsable édition : Marc SALVADEROPublicité : Marc SALVADERO,Pascal SUFFRENCréation : Eric PERRINImprimerie Print Team

Seule l'Agence 3MS est habilitée à recueillir vos insertions publicitaires au nom de la revue "Projection".Toute reproduction interdite (loi du 11 mars 1957, art. 40 et 41 et Code Pénal art. 425).

Directeur de la publication : Jean-Alain MARGARITResponsable de la publication : Florence ARNAIZ-MAUMÉRédacteurs : David GRIVELShanaaz GHOZAELHubert CHAUDEURGESophie AMARANTINISFrédéric ZEITOUNFrantz VOLLNERMartial DANGINSylvie NOVAROMarie Dominique LUSSIEREva BATTAGLIAPauline SASSARDJean-Marc BLANCMarie Madeleine ADLER-GASTALDIEPatrick ARDIZZONI

SYNERPA

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