programmation carré d'art 2011-2012

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Programmation Carré d'Art 2011-2012

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Page 1: Programmation Carré d'Art 2011-2012
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Murmure, comme la lenterumeur qui se propage tout au long de cette saisonphotographique 2011-2012.Murmure, ou l’écho lointain du tumulte du monde.Murmure nous ouvre à une époque au cours de laquelle la ville concentrel’essentiel des questions sociétales,qu’elles soient d’ordre paysager,environnemental, social ou politique.Sept propositions d’artistes en formede constats, de récits, d’évocationspoétiques, d’interventions dansl’espace public. Sept propositionsdans lesquelles la rencontre, le récit autobiographique, la fiction, parfois s’invitent.L’univers de Christophe Le Devéhatéveille un sentiment mêlé d’étrangetéet d’enchantement. Ici, émergent des lieux clos. Sur le territoirefamilier du lycée, le regard se perd, s’accroche au moindre détail.

Laurent Grivet, observateur attentif de sa cité dortoir, capte le léger bruissement nocturne quil’envahit et soudain, par un simpledéplacement du regard, il révèle une ville fantomatique.Mais pas de ville sans homme, dit-on.Les métropoles occidentales sont un terrain de rencontre de l’autre, de l’étranger. Que savons-nous de ces hommes, de ces femmes ?Quelles villes ces migrants ont-ils fui ?De quelles cités ont-ils rêvé ? OlivierPasquiers, membre du collectif Le bar Floréal.photographie, interpelle. Comment faire émerger par l’imageces histoires humaines oubliées pour ne pas dire niées ?

Avec Marine Dricot, la ville, Bruxelles, apparaît comme un espace irrévocable de solitude pour une jeunesse inquiète. Le monde est mis à distance. Il est question d’ambiances urbaines où s’instaure une tensionentre un intérieur protecteur et un extérieur incertain.Chez Christine Barbedet, le corps est un marqueur du territoire, il est perçu dans sa confrontation àl’espace urbain. Ce sont des ombresdésincarnées qui se faufilent dans les interstices du tissu urbain.Adepte probable du “mentir-vrai”cher à Aragon, Lionel Raude interroge la frontière ténue quis’établit en photographie entre le vraisemblable et la pure fiction.Passants anonymes à la figureinterchangeable, lieux, architectureshors du temps, privés de tous repères,les habitants de la ville monde sont-ils unifiés par les mêmes attributs ?

Marie Färber et François Eluard sont partis à la rencontre d’une ville :Sarajevo. De leur séjour ils rapportentun récit qui interroge. Qu’est-ce quela mémoire d’une cité ? Mémoire des lieux, des événements passés,mémoire de ses habitants ? La villen’est-elle pas un corps vivant qui sans cesse se renouvelle et tend à masquer ses cicatrices ?Afin de poursuivre son action en faveur des talents émergents,le Carré d’Art ouvre cette année unnouvel espace, Figures libres. Pourcette première édition, trois auteursseront exposés : Lise Gaudaire, Jean-Paul Hesry et Fabrice Jouault.

Claude Tible conseiller artistique

LE 8 DÉCEMBRE 2011 le Carré d’Art invite Fotocollector.frpour une exposition-vente de livresphotographiques de collection.

MURMURE

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RETENIR SON SOUFFLEPHOTOGRAPHIES CHRISTOPHE LE DÉVÉHATDU 20 SEPTEMBRE AU 22 OCTOBRE 2011vernissage jeudi 29 septembre

Sidera Addere Caelo (Ajouter des étoiles au ciel) - Erasme

Ce travail autour du sténopé est issu pour partie d’une résidence au Lycée Bréquigny à Rennes.Il y a dans ce territoire vaste du lycée, dédié à l’apprentissage et aux savoirs, la présence singulière et centrale d’une forêt, comme un îlot de fiction. C’est un lieu de passages, marqué parles sentiers des traversées quotidiennes et qui résonne encore d’un imaginaire archaïque.Entre l’ombre changeante de la forêt, la pénombre rougeoyante du labo photo, et la luminosité créative de la salle d’arts plastiques,le sténopé, par l’incertitude et la liberté poétique qu’il propose,réinvente un territoire photographique, une vision en suspens, une mémoire fragmentée et fragile.Le trou de l’épingle initie l’étincelle d’un minuscule big-bang lumineux, un regard aveuglé, loin de l’instantanéité qui régit notre relation au monde. Il accompagne bien plus qu’il ne prend et matérialise, entre le temps de l’apparition et celui de la disparition, les traces et les désordres d’un réel insaisissable. C’est un lent dépôt sédimentaire de lumière, d’ombre et de temps, qui ramène constamment à l’esprit la question d’une origine du monde et de sa disparition, d’un chaos destructeur et fondateur.

Se retrouver dans un état d’extrême secousse, éclaircie d’irréalité, avec dans un coin de soi-même des morceaux du monde réel - Antonin Artaud, Le pèse-nerfs

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NUITPHOTOGRAPHIES LAURENT GRIVETDU 27 OCTOBRE AU 1ER DÉCEMBRE 2011vernissage vendredi 4 novembre

“[…] Lampadaires, lueurs diffuses d’intérieurs, lumière blafarde de l’aurore, miradors et portes entrouvertes ; la lumière nocturne est, à peu de choses près, artificielle.Et tandis que la lumière naturelle est pleine de variations horaires, climatiques, saisonnières, la lumière artificielle est statique, sans aléa ; de toute la nuit, rien ne bouge.Ainsi la nuit tombante est une suspension, une scène inlassablement reproductible où rien ne se passe, une image déjà fixe […]”. Gaël Grivet, extrait du texte NuitExposition coproduite avec le Village, site d’expérimentation artistique (Bazouges-la-Pérouse).Nuit est aussi un livre d’artiste, publié en février 2011. Édité par : Lendroit Éditions (Rennes) Le Carré d’Art (Chartres de Bretagne) L’Imagerie (Lannion)

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QUELLES VIES !PHOTOGRAPHIES OLIVIER PASQUIERSCOLLECTIF LE BAR FLORÉAL.PHOTOGRAPHIEDU 8 DÉCEMBRE 2011 AU 26 JANVIER 2012vernissage jeudi 8 décembre

Quelle vie pour ces vieux Marocains, Oubliés de guerre, qui ne parlent pas, ou si peu, le français ? Ils vivent là, isolés dans un foyer au milieu d’une cité comme une autre…Quelle vie pour tous ceux, jeunes ou vieux, femmes ou hommes qui errent des heures entières sans travail ni logement ? Première paye ; premiers pas dans la vie adulte. Dix ou vingt ans plus tard, ils sont chômeurs, sans droit ni espoir…Quelle vie faite à celles et ceux de tous âges, de toutes conditions, qui ont fuit les violences de leur pays ? Maux d’exil, j’ai vu, devant moi, pleurer une femme sri lankaise sans-papiers. Elle avait en permanence la peur au ventre à marcher dans ma ville, peur d’être expulsée, renvoyée dans son pays…Quelle vie faite au quotidien à tous ces corps contraints par l’extrême pauvreté, par l’angoisse de la maladie que l’on ne soignera pas ? Nous… notre corps. Corps douloureux, corps sans-abri, corps sans raison d’être un parmi les autres…Images extraites de la série Oubliés de guerre

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RACINE CARRÉEPHOTOGRAPHIES MARINE DRICOTDU 02 FÉVRIER AU 10 MARS 2012vernissage du jeudi 2 février 2012

C’est dans les villes les plus peuplées que l’on peut trouver la plus grande solitude. - Jean Racine, 1639 - 1699

Racine carrée pose un regard sur la jeunesse citadine belge et bruxelloise présentée sans “couleur locale” - si ce n’est celle du ciel gris, celle qui ne gardera de son adolescence que des souvenirs visuels trop rarement emplis de lumière. Un peu comme une gueule de bois - sans fête la veille.Dans ces atmosphères clair-obscures, on ne distingue généralement qu’un trait, une silhouette, des reflets et des ombres. Ces personnages sont à l’image des passants en ville dont on ne garde qu’une impression furtive, au-dessus desquels le ciel d’un pays trop pluvieux prend des allures de néon géant.On ne les connaît pas, et pourtant ils sont nous. Profondément enfouis dans leur coquille, on les croirait en perpétuelle introspection. Mais cette coquille n’est pas que métaphorique. Car Racine carrée montre aussi cet aspect si caractéristique de la vie en ville. Empilées en hauteurs, les habitations sont si étroites qu’elles offrent peu d’alternatives au repli sur soi et font naître un sentiment de léthargie,d’oppression. Quand seul un endroit clos, sec et chauffé nous apporte une réelle satisfaction, il ne reste plus qu’à prendre de la hauteur, du moins par les escaliers.Florence CornaExposition présentée dans le cadre du Festival de Cinéma de Rennes Métropole Travelling Bruxelles.

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OMBRES PORTÉES/DÉPORTÉESPHOTOGRAPHIES CHRISTINE BARBEDETDU 15 MARS AU 21 AVRIL 2012vernissage jeudi 22 mars

Au contact de la terre, l’équilibre de la marche se fait. Les pieds foulent, effleurent, passent, s’attardent et dessinent une chorégraphie de l’intime, sur le grain de l’asphalte, sur le pavé, dans le crissement des graviers, dans la poussière de sable ou dans les herbes folles.L’ombre donne un corps subtil à l’engagement du mouvement, en nappant d’un voile immatériel l’espace de la rencontre, sans en modifier la matérialité, juste la perception. L’ombre“empreinte” les chemins de traverse, sans laisser de trace.À l’instant T, l’ombre se déporte à portée de main et de viseur, et signe l’inscription sensible d’un état d’âme, passager et fugitif, à fleur de terre. Les captations numériques saisissent cette résistance poétique au temps et jouent le rôle de révélateur.Cette écriture graphique en surimpression se fait un cinéma, image par image, sur un sol en friche, en jachère, policé, ordonné, paysager, architecturé, souvent oublié.À cette mémoire visuelle s’agrège une mémoire auditive : les mots entendus d’une information croisée ou les mots qui s’imposent en découvrant l’image captée, une évocation intime, onirique ou militante.Christine BarbedetOmbres portées/déportées sera remis en jeu par des rencontres avec les Chartrains. Christine Barbedet mènera en particulier un travail avec la compagnie de danse Océane, dirigée par Agnès Chevalier.

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L’IDIOT SUR LA ROUTEPHOTOGRAPHIES LIONEL RAUDEDU 26 AVRIL AU 26 MAI 2012vernissage mercredi 2 mai

Il était environ neuf heures du matin, c’était à la fin de novembre,par un temps de dégel. Le train de Varsovie filait à toute vapeur vers Saint-Pétersbourg. L’humidité et la brume étaient telles que le jour avait peine à percer.J’aperçus soudain un train de marchandises qui passait, avec des centaines de vagabonds vautrés sur les plates formes,certains mâchonnant du bon raisin de Californie qu’ils avaientvendangé sur le bas côté.“Bon dieu, gueulai-je, voici la terre promise”.Fédor de Kerouac

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ALLÔ, ICI SARAJEVO !PHOTOGRAPHIES MARIE FÄRBER ET FRANÇOIS ELUARDDU 31 MAI AU 30 JUIN 2012vernissage jeudi 7 juin

Fresque visuelle, sonore et écrite au-delà de sa bulle de brouillard et de son passé.L’évocation de Sarajevo, premier lieu de conflit médiatisé pour nos jeunes mémoires et aussitôt tombé dans l’oubli, s’est naturellement imposée à nous.Rechercher la cicatrice, 15 ans après, nous avions notre sujet, aussi passionnant que naïf. Notre travail de recherche et de préparation de ce projet a duré deux ans, et il évolue tout au long de nos voyages.Aujourd’hui il nous semble important de parler de Sarajevo au présent en commençant par sa face la plus brute : À quoi ressemble cette ville ? Qui la peuple ?Pas de grands discours aujourd’hui donc mais une invitation à découvrir que, derrière les feux du passé, se cache la source du présent.François Eluard et Marie Färber

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PHOTO-CLUB DE CHARTRES DE BRETAGNEDU 5 AU 21 JUILLET 2012vernissage vendredi 6 juillet

Exposition annuelle des photographies réalisées par les membres du photo-club de Chartres de Bretagne, sur un thème défini en cours d’année.Photo ci-dessus : Claude Lacaine, extraite de la série réalisée par le photo-club autour de la résidence de la Compagnie Staccato au Pôle Sud, en janvier 2011

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USINE PSA

ÉGLISE

MAIRIE

MORDELLESCHAVAGNE

VERN-SUR-SEICHE NOYAL CHÂTILLON SUR SEICHE

NANTES - 90 KM

CHARTRES DE BRETAGNE

ROCADE DE RENNES - 6 KM

Depuis sa création en 1990, la Galerie le Carré d’Art a pour vocation de promouvoir la photographie en mettant en avant sa richesse, sa pertinence et sa diversité.La galerie propose huit expositions par an dans un espace localisé au cœur du Centre Culturel Pôle Sud. Sa mission de sensibilisation aux arts visuels est renforcée par la mise en place d’ateliers, ainsi que par le développement d’actions de médiation culturelle adaptées à chaque type de public.De plus, une convention de partenariat avec l’Éducation Nationalepermet au Carré d’Art de proposer un service éducatif autour des expositions (visites commentées, ateliers de pratiques artistiques, ateliers d’écriture, prêt d’une valise photographique pour les écoles,…).Le Carré d’Art a très tôt choisi d’acquérir une image lors de chaque exposition, enrichissant régulièrement son fondsphotographique. Constituée d’une centaine d’images, cette collection fait l’objet d’une exposition (plusieurs configurations possibles), disponible pour tous les lieux désirantdécouvrir ou redécouvrir les photographes que le Carré d’Art a présentés (informations et modalités sur demande).

directeur du pôle sudDominique Grelierconseiller artistiqueClaude Tibleresponsable et animateurFrançois Boucard

T 02 99 77 13 27 [email protected] www.galerielecarredart.fr

HORAIRES D’OUVERTUREmardi > vendredi 14h > 18h30samedi 9h > 12h30le Carré d’Art est ouvert les soirs de spectacles

ACCÈS DEPUIS RENNESen voitureroute de Nantes - N137sortie Chartres de Bretagneen bus(depuis Métro Henri Fréville)ligne 72 arrêt Pôle Sud, collège

création graphique / M. Desailly / S. Triballier / C. Le Fellic www.lejardingraphique.comimprimerie des Hauts de Vilaine

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SPECTACLE VIVANT

GALERIE D’EXPOSITION

MÉDIATHÈQUE CYBERESPACE

LES ATELIERS

1 rue

de la Con

terie

BP / 37604

35176 Cha

rtres de

Bretagn

e cede

x T 02 99 77 13 27