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Dossier de presse Programmation Satellite 2019 Julie Béna Anna & the Jester dans « La Fenêtre d'Opportunité » 08.03 — 19.05.2019

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  • Dossier de presse

    Programmation Satellite 2019 Julie BénaAnna & the Jester dans « La Fenêtre d'Opportunité »08.03 — 19.05.2019

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    EXPOSITION

    Julie Béna : Anna & the Jester dans « La Fenêtre d'Opportunité »8 mars – 19 mai 2019

    COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION

    Laura Herman

    VISITE DE PRESSE

    Jeudi 07 Mars 2019 à 11h30

    VERNISSAGE

    Jeudi 07 Mars 2019 à 19h

    Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la proposition de Laura Herman pour la programmation Satellite 2019 : Le nouveau sanctuaireElle est coproduite par le Jeu de Paume, le CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux et le Museo Amparo de Puebla, Mexique.

    La programmation Satellite est confiée, chaque année, à un commissaire indépendant chargé de concevoir trois expositions. Pour l'édition 2019 de cette programmation, le Jeu de Paume, le CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux et le Museo Amparo de Puebla, Mexique renouvellent leur partenariat.

    Laura Herman, commissaire indépendante est invitée à concevoir cette programmation, intitulée Le nouveau sanctuaire. Les trois expositions sont présentées au CAPC, au Jeu de Paume et au Museo Amparo de Puebla en 2019. Les expositions de la programmation Satellite s’accompagnent de trois publications. Chaque année, il est fait appel à des graphistes indépendants pour imaginer l’identité graphique des trois volumes de la programmation. Le graphisme de Satellite 2019 a été créé par le Groupe CCC (Alice Gavin et Valentin Bigel).

    INFORMATIONS GÉNÉRALES

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    PROGRAMMATION SATELLITE 2019

    LE NOUVEAU SANCTUAIRE

    Aujourd’hui, l’architecture est également capable de contribuer à la réinvention de l’expérience, non pas l’expérience personnelle ou sentimentale, mais l’expérience affective et politique. — Sylvia Lavin

    Comment l’espace détermine-t-il la façon dont nous nous sentons ? Basée sur l’idée d’un environnement menaçant et hostile, l’une des définitions fondamentales de l’architecture est de fournir abri et réconfort au corps humain. L’idée répandue de l’habitation comme « peau de substitution » nous vient de Gottfried Semper, qui décrivait l’enclos de l’animal, fait de peaux et de feuillages tissés, comme l’origine de l’espace architectural « privé ». Aujourd’hui, cette conception de l’architecture comme spatialité enveloppante – le désir moderne d’offrir un lieu de refuge – n’est plus opérante. Les changements sociaux, technologiques, démographiques et environnementaux se sont de plus en plus traduits par l’exploitation de l’environnement, la standardisation des modes de vie, les déplacements de personnes liés aux conflits, aux persécutions et à la gentrification, la surveillance des lieux de vie « privés », et enfin une négligence du corps et des sens.

    Concevoir des espaces d’appartenance et entretenir des environnements sûrs et hospitaliers demeurent néanmoins quelques-unes des plus grandes préoccupations de l'architecture contemporaine. Les « non-lieux », ainsi qu’on les nomme – des espaces de nature transitoire et anonyme, souvent construits avec des matériaux de mauvaise qualité et qui ne sont pas assez importants pour être considérés comme des « lieux » –, constituent de plus en plus la typologie architecturale de la maison. Alors que l’idée de l’architecture comme havre ou comme sanctuaire est devenue une conception privilégiée, des architectes, des designers et des artistes s’intéressent depuis longtemps à l’expérience corporelle et psychologique de ceux qui habitent les lieux. La Lovell Health House de Richard Neutra (1929), l’Endless House de Frederick Kiesler, restée à l’état de projet (1947-1960), et la Reversible Destiny Healing Fun House d’Arakawa + Gins (2011), également restée à l’état de projet et conçue sur le modèle du sanctuaire d’Asclépios, sont toutes des exemples d’architectures conçues pour être expérimentées par les sens, selon des modalités affectives et politiques. Ces tentatives – souvent avortées, rejetées ou oubliées – pourraient-elles servir de modèles aux aspirations architecturales contemporaines ? Et si nous devons reconsidérer l’architecture comme le point de rencontre entre différentes références culturelles, différentes pratiques, différents rituels, désirs et besoins, comment imaginer un sanctuaire adapté au monde actuel ?

    Le nouveau sanctuaire propose des œuvres issues de commandes récentes réalisées par les artistes Julie Béna, Ben Thorp Brown et Daisuke Kosugi, qui, du point de vue de leurs pratiques individuelles, étudient la capacité qu’a l’environnement aménagé à accueillir, prendre soin et dialoguer avec divers corps et sens. Une nouvelle animation de Julie Béna présente un conte architectural sur la standardisation et la transparence dans lequel les objets voyagent et se transforment, résistant ainsi à la marchandisation. Dans The Arcadia Centre, installation cinématographique développée en dialogue avec des chercheurs travaillant dans les domaines de la psychologie, des neurosciences et de l’éducation, Ben Torp Brown propose un sanctuaire qui crée une sorte d’expérience « restauratrice » et réagit à la politique de notre temps. Enfin, le film narratif expérimental de Daisuke Kosugi suit un ingénieur en bâtiment japonais à la retraite à qui l’on a diagnostiqué une maladie du cerveau. À travers un parcours architectural, ce film révèle le conflit intérieur du personnage, tiraillé entre son désir d’une efficacité absolue et le fait d’accepter son corps à la santé déclinante. Les trois expositions de cette série n’offrent aucune histoire simple de l’architecture, mais soulignent la complexité d’idées en constante mutation touchant à nos manières de vivre (et d’être vécus).

    Laura Herman, commissaire

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    LAURA HERMAN

    Laura Herman (1988, Bruxelles) est diplômée du Centre for Curatorial Studies du Bard College (CCS Bard, 2016), à New York, et titulaire d’un master de littérature moderne comparée (université de Gand, 2010). Depuis 2016, Laura est curatrice pour La Loge, un espace bruxellois dédié à l’art contemporain, à l’architecture et à la théorie. Elle est rédactrice pour De Witte Raaf, revue d’art bimensuelle distribuée en Belgique et aux Pays- Bas. Ses critiques et essais ont notamment paru dans Mousse, Frieze, Spike Art Quarterly, Metropolis M, et elle a organisé des expositions et des événements comme Wild Horses & Trojan Dreams chez Marres, à Maastricht ; Definition Series: Infrastructure au Storefront for Art and Architecture, à New York ; Third Nature au Hessel Museum, à New York, et Natural Capital (Modal Alam) au BOZAR, à Bruxelles. Elle développe actuellement une exposition qui interroge la famille en tant que fondement juridique de la citoyenneté, de la propriété et de l’État, et qui débutera à Extra City Kunsthal en 2019.

    BIOGRAPHIE

    CALENDRIER JULIE BÉNAAnna & the Jester dans « La Fenêtre d'Opportunité »08.03 – 19.05.2019

    BEN THORP BROWNThe Arcadia Center20.06 – 22.09.2019

    DAISUKE KOSUGIThe False Weight31.10.2019 – février 2020

    Ben Thorp Brown, The Arcadia Center, 2019, vidéo. Coproduction Jeu de Paume, CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux et Museo Amparo, Puebla. © Ben Thorp Brown

    Julie Béna, Anna & the Jester in Window of Opportunity, 2019, vidéo.Coproduction : Jeu de Paume, CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux et Museo Amparo, Puebla. © Julie Béna et Galerie Joseph Tang

    Daisuke Kosugi, Meeting Uncle Yuji, 2018, vidéoCourtesy de l’artiste © Daisuke Kosugi. Photo : Oscar Qvale

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    JULIE BÉNAANNA & THE JESTER DANS « LA FENÊTRE D'OPPORTUNITÉ »

    L’œuvre de Julie Béna est composée d’un ensemble éclectique de références associant littérature, art et culture populaire, humour et tragique, temps et espaces parallèles. Alliant sculpture, installation, cinéma et performance, son travail se déploie sur une toile de fond fictionnelle, où tout se veut possible. Ces dernières années, Julie Béna a développé une série de cosmologies personnelles mettant en scène des personnages et des objets apparemment banals qui ont des conversations et des interactions énigmatiques les uns avec les autres. De Pantopon Rose, personnage tiré du Festin nu de William S. Burroughs, à Miss None et Mister Peanut, perruque désincarnée flottant dans les airs et mascotte de la marque américaine Planters, l'artiste donne vie à ses personnages définis par ce qu’ils ne sont pas.

    Dans cette continuité, Anna & the Jester dans « La Fenêtre d’Opportunité », l’exposition inaugurale de Satellite 2019, Le nouveau sanctuaire , présente des œuvres qui, par le biais de la narration et de l'animation 3D, donnent corps et voix à des personnages qui, sinon, demeureraient anonymes et inanimés. Composée de sculptures et d’un nouveau film, cette exposition se présente comme une critique de la transparence sous forme de conte architectural et raconte la curieuse rencontre entre une série de personnages, à la fois existants et imaginés, tout en brouillant la distinction entre réel et virtuel.

    Dans la première salle de l'exposition est présentée Flexibility, pièce à la fois sculpturale et de mobilier, dont la rigidité apparente s'oppose à la malléabilité induite par son titre. Invitant le spectateur à y prendre place, elle le maintient pourtant à distance de son centre. Dans le second espace, le film s’ouvre sur la présentation d’Opportunity, une grande table, rappelant l'esthétique des bureaux d’entreprise, composée de verres et d'inox. Cependant cette image générée par ordinateur n’est que le substitut de la projection imaginaire de la « vraie » table conçue pour Destiny, son exposition à la galerie Edouard-Manet de Gennevilliers en 2015.

    Anna & the Jester [le Fou du roi] est une entité qui combine deux figures. Elle incarne, Anna Morandi, une femme pionnère, anatomiste du XVIIIe siècle, et l'avatar de Julie Béna, comme un clin d'œil à son enfance passée dans une troupe de théâtre itinérante.

    Au travers d'un voyage initiatique, Anna & the Jester rencontre des personnages inspirés par des foetus et des bébés nés avec des anomalies congénitales, dont les modèles en cire sont toujours présentés au Palazzo Poggi de Bologne.

    En envoyant Anna & the Jester explorer et donner vie à l'architecture transparente d’Opportunity, Julie Béna amorce un temps et un espace d'existence pour ces anonymes et ces sans voix, en questionnant les définitions de ce qui fait normalité, humanité, en passant par les systèmes et architectures utilisés pour mesurer, réguler ou évaluer ceux qui obtiennent ce droit.

    L'EXPOSITION

    Laura Herman,commissaire

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    BIOGRAPHIE

    PUBLICATION ANNA & THE JESTER DANS LA FENÊTRE D'OPPORTUNITÉ

    Avec des textes de : Julie Béna, Laura Herman et Irene Sunwoo

    Parution : février 2019Broché, 15 × 21 cm64 pages, 7 ill. coul.Bilingue français / anglaisConception graphique : Groupe CCC (Alice Gavin et Valentin Bigel)Éditeurs : Jeu de Paume / CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux / Museo Amparo

    Version papierISBN : 978-2-87721-245-8Prix : 14 €Diffusion-distribution : Les presses du réel

    Version e-pubISBN : 978-2-915704-86-0Prix : 6,99 €Diffusion-distribution : ABM Distribution

    JULIE BÉNA

    Julie Béna travaille sur des environnements s’inspirant des univers de la littérature, du cinéma, du théâtre et de la culture populaire. Procédant par glissements et second degré, Julie Béna détourne de leur quotidienneté images et objets.Ces derniers deviennent progressivement sujets à une variété de fictions poétiques et étranges. À travers l’installation, la photographie, la vidéo et la performance, l’artiste étudie des moments de transition, comme le passage qui sépare la nuit du coucher de soleil.

    Julie Béna (1982, France) vit et travaille entre Paris et Prague. Elle est diplômée de la Villa Arson de Nice et a participé au programme d'échanges à la Gerrit RietveldAcademie d’Amsterdam. En 2018, elle est nommée pour le prix AWARE destiné aux artistes femmes. Son travail a été récemment exposé à la Biennale de Rennes ; à Chapter, New York ; à la galerie Joseph Tang, Paris ; à FUSED Space, San Francisco ; à Mathew, New York et à BOZAR, Bruxelles. Elle a pris part à des performances à la Fondation Ricard et au Palais de Tokyo, Paris ; au CAC Brétigny ; au MRAC de Sérignan ; à l’Independent, Bruxelles ; au M Louvain ; à l’ICA et à la Delfina Foundation, Londres, ainsi qu'à la Kadist Foundation, San Francisco.Julie Béna a produit la fin de son projet Have you seen Pantopon Rose ? au Centre Pompidou, Paris. En 2019, son travail sera présenté à Bordeaux, Paris, Prague, Puebla, New York, Madrid et Londres.

    Elle est représentée par la galerie parisienne Joseph Tang.

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    VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE

    Toutes les images sont :

    Julie Béna, Anna & the Jester in Window of Opportunity,2019, vidéo.Coproduction : Jeu de Paume, CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux et Museo Amparo, Puebla.© Julie Béna et Galerie Joseph Tang. Adagp, Paris, 2019

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    ILS NOUS SOUTIENNENT

    PARTENAIRE FONDATEUR

    Les Amis du CAPC

    PARTENAIRES DONATEURS

    SUEZ, Mercure Bordeaux Cité Mondiale, Château Chasse-Spleen, Château Haut Selve

    Cette exposition est présentée dans le cadre de la programmation Satellite, coproduite par le Jeu de Paume, Paris, le CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux et le Museo Amparo de Puebla, Mexique.

    Les Amis du Jeu de Paume et Les Amis du CAPC contribuent à la production des œuvres et des publications de la programmation Satellite.

    JULIE BÉNAAnna & the Jester dans « La Fenêtre d’Opportunité »

    Ce projet a été sélectionné par la commission mécénat de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques qui lui a apporté son soutien.

  • capc-bordeaux.fr

    Image de couverture : Julie Béna, Anna & the Jester in Window of Opportunity, 2019, vidéo.Coproduction : Jeu de Paume, CAPC musée d’art contemporainde Bordeaux et Museo Amparo, Puebla. © Julie Béna et Galerie Joseph Tang

    PEDRO JIMÉNEZ MORRÁSResponsable communication et presseT. : +33 (0)5 56 00 81 70 (l.directe)Mob. : +33 (0)6 71 12 79 [email protected]

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