procédure simplifiée pour un test de détection rapide des bactéries dans les concentrés...

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Posters / Transfusion Clinique et Biologique 20 (2013) 295–369 307 virologique du donneur, on peut avoir recours à l’immunoblot vu la lourdeur de la technique PCR. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.050 P041 Amélioration de la qualité de la sélection médicale du don et gestion du risque viral transfusionnel I. Frigaa a,, S. Rezzagui b , S. Bouguerra b , A. Mammeri c , H. Ouelaa d a CHU Annaba-faculté de médecine Annaba, Annaba, Algérie b CTS CHU, Annaba, Algérie c Service des maladies infectieuses CHU Dorban, Annaba, Algérie d CTS CHU Annaba, faculté de médecine, Annaba, Algérie Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Frigaa) Le risque viral transfusionnel est différent d’un pays à l’autre, il peut être multi- plié par un facteur de 10 3 . La sélection clinique des volontaires au don de sang est une mesure essentielle pour diminuer le risque de transmission des maladies virales. Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un projet de gestion du risque viral transfu- sionnel dans notre établissement. L’objectif principal est de diminuer le risque viral par l’amélioration de la qualité de la sélection médicale du don. La prévalence des marqueurs viraux des dons positifs est calculée sur une période de 12 mois (2011) portant sur 19142 dons de sang dépistés au CTS CHU Annaba. Le dépistage par technique Elisa et MEIA concerne les trois marqueurs suivants : anti-HIV1/2, anti-HCV, Ag HBs. Les résultats montrent un taux des dons positifs de 78,88 pour 10 000 dons avec un taux de 56,42, 16,71 et 5,74 pour 10 000 dons respectivement pour l’HBV, l’HCV et l’HIV. Malgré la nette diminution de ces marqueurs depuis les cinq dernières années, ce taux demeure très élevé pour une population de donneurs de sang si on le compare avec d’autre taux des pays développés. Les donneurs de sang séropositifs sont convoqués pour une consultation post-don et contrôle de la séropositivité. L’analyse des facteurs de risque chez les donneurs de sang séropositifs convoqués est réalisée par le médecin du don sur la grille d’investigation des facteurs de risques de transmission chez les donneurs séropositifs. Les facteurs de risque sont répartis selon les différentes catégories de la grille. Enfin, les indicateurs de l’activité de la sélection médicale visualisent l’amélioration importante des pratiques des médecins du don. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.051 P042 L’évaluation du risque viral transfusionnel chez les polytransfusés I. Frigaa a,, H. Mehnaoui b , L. Boustil c , H. Ouelaa a a CHU Annaba, faculté de médecine Annaba, Annaba, Algérie b Service d’hématologie, hôpital Dorban CHU, Annaba, Algérie c Service de pédiatrie, clinique St Thérèse, Annaba, Algérie Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Frigaa) Introduction.– La détermination de la prévalence des infections virales permet d’avoir une évaluation du niveau de risque mais surtout de suivre leur inci- dence ainsi que l’imputabilité transfusionnelle. Le choix de la population des polytransfusés est porté sur les hémoglobinopathes. Patients et méthode.– Il s’agit d’une étude prospective transversale à visée des- criptive menée au niveau des services hématologie et de pédiatrie. L’étude a porté sur une cohorte de 146 malades polytransfusés durant une période de six mois. Nous avons réalisé sur chaque sérum une sérologie virale pour l’HIV, HBV et l’HCV. Résultats.– L’exploitation des données concernera uniquement l’HCV. Cela est expliqué par : l’absence d’infection d’HIV dans les résultats trouvés ; l’analyse difficile pour l’HBV en raison du caractère transitoire de l’HBs ainsi que la difficulté d’avoir des données valides sur le statut vaccinal des patients de cette série. Sur les 146 polytransfusés, 19 sont porteurs des Ac anti-HCV soit une prévalence de 13 %. Elle est de 9,20 % chez les B-thalassémiques et de 17,14 % chez les drépanocytaires. La population des drépanocytaires séropositifs au VHC a une moyenne d’âge de 27,57 ans, dont aucun malade n’a moins de 15 ans et 58,33 % ont plus de 30 ans ; la population des B-thalassémiques séropositifs a une moyenne d’âge de 21 ans, dont 14,28 % ont moins de 15 ans, 85,71 % ont entre 15 à 30 ans. Conclusion.– La prévalence du VHC varie essentiellement en fonction de : – l’âge transfusionnel ; – le début de la transfusion par rapport au dépistage systématique et les perfor- mances analytiques des premières générations des réactifs de l’HCV ; – la fréquence transfusionnelle ; – le nombre d’unités de PSL transfusés. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.052 P043 Séroprévalence des marqueurs de l’infection chez les donneurs de sang à Niamey (Niger) Z. Mayaki a,, N. Dardenne a , R. Kabo b , M. Moutschen a , D. Sondag a , A. Albert a , C. Gérard c a Université de Liège, Liège, Belgique b Centre national de transfusion sanguine, Niamey, Niger c Immuno-hématologie, CHU de Liège, Liège, Belgique Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Z. Mayaki) Objectifs.– Déterminer la séroprévalence du virus de l’immunodéficience humaine(VIH), des virus des hépatites B (VHB) et C (VHC) et de la syphi- lis chez les donneurs de sang à Niamey (Niger). Etudier l’association entre la séroprévalence et les facteurs sociodémographiques des donneurs. Méthodes.– L’étude transversale est réalisée en 2010 sur 3213 sujets. Les don- nées proviennent des questionnaires pré-don et des résultats des tests de qualification biologique des dons de sang. Résultats.– Jusqu’à 18,1 % des dons sont positifs. Les séroprévalences sont de 1,62 % (IC95 % : 1,21–2,12) pour le VIH, 15,4 % (IC95 % : 13,9–16,7) pour le VHB, 1,18 % (IC95 % : 0,84–1,62) pour le VHC et 0,47 % (IC95 % : 0,26–0,77) pour la syphilis. La prévalence du VIH est deux fois plus élevée chez les donneurs familiaux que chez les volontaires (OR = 2,15, IC95 % : 1,24–3,73). Pour l’hépatite B, la séroprévalence est plus élevée chez les nouveaux don- neurs (p < 0,0001) et chez les hommes (OR = 1,85, IC95 % : 1,39–2,45). Pour le VHC, la séroprévalence est plus élevée chez les hommes(OR = 4,41,IC95 % : 1,06–18,4) et chez les donneurs vivant en milieu rural (OR = 4,09,IC95 % : 1,42–11,8). La séroprévalence de la syphilis est statistiquement associée au statut matrimonial avec une prédominance des cas chez les divorcés (p = 0,0085). Conclusion.– La séroprévalence élevée justifie un renforcement de la lutte contre ces maladies dans la population générale ; ainsi que la promotion du don de sang, en encourageant les dons volontaires et une plus grande participation féminine. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.053 P044 Procédure simplifiée pour un test de détection rapide des bactéries dans les concentrés plaquettaires G. Lawrence , L. Shinefeld , N. Hornbaker Verax Biomedical, Worcester, États-Unis Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Lawrence) Introduction.– Dans le test PGD (Verax) actuel, 0,5ml d’échantillon est cen- trifugé pour concentrer les bactéries et retirer les antigènes solubles bactériens et le plasma ; le culot est remis en suspension par addition de deux réactifs avant de le verser sur le dispositif de test. Dans notre prototype simplifié, 0,2 ml d’échantillon est ajouté directement sur le dispositif de test après l’avoir mélangé avec 0,1 ml de réactif liquide. Nous avons comparé les deux méthodes. Méthode.– Des isolats cliniques de S. epidermidis, K. pneumoniae et E. coli et des souches de référence ATCC de S. epidermidis, E. coli et E. aerogenes sont cultivées pendant une nuit en RPMI1640 pour simuler la croissance dans les plaquettes. La souche de C. perfringens ATCC 13124est cultivée en anaérobie sur gélose au sang. Des dilutions de 10 en 10 des suspensions bactériennes sont

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mélioration de la qualité de la sélection médicale du dont gestion du risque viral transfusionnel. Frigaa a,∗, S. Rezzagui b, S. Bouguerra b, A. Mammeri c, H. Ouelaa d

CHU Annaba-faculté de médecine Annaba, Annaba, AlgérieCTS CHU, Annaba, AlgérieService des maladies infectieuses CHU Dorban, Annaba, AlgérieCTS CHU Annaba, faculté de médecine, Annaba, AlgérieAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (I. Frigaa)

e risque viral transfusionnel est différent d’un pays à l’autre, il peut être multi-lié par un facteur de 103. La sélection clinique des volontaires au don de sangst une mesure essentielle pour diminuer le risque de transmission des maladiesirales.e travail s’inscrit dans le cadre d’un projet de gestion du risque viral transfu-

ionnel dans notre établissement. L’objectif principal est de diminuer le risqueiral par l’amélioration de la qualité de la sélection médicale du don.a prévalence des marqueurs viraux des dons positifs est calculée sur une périodee 12 mois (2011) portant sur 19142 dons de sang dépistés au CTS CHU Annaba.e dépistage par technique Elisa et MEIA concerne les trois marqueurs suivants :nti-HIV1/2, anti-HCV, Ag HBs. Les résultats montrent un taux des dons positifse 78,88 pour 10 000 dons avec un taux de 56,42, 16,71 et 5,74 pour 10 000 donsespectivement pour l’HBV, l’HCV et l’HIV.

algré la nette diminution de ces marqueurs depuis les cinq dernières années,e taux demeure très élevé pour une population de donneurs de sang si on leompare avec d’autre taux des pays développés.es donneurs de sang séropositifs sont convoqués pour une consultation post-dont contrôle de la séropositivité.’analyse des facteurs de risque chez les donneurs de sang séropositifs convoquésst réalisée par le médecin du don sur la grille d’investigation des facteurs deisques de transmission chez les donneurs séropositifs.es facteurs de risque sont répartis selon les différentes catégories de la grille.nfin, les indicateurs de l’activité de la sélection médicale visualisent

’amélioration importante des pratiques des médecins du don.

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’évaluation du risque viral transfusionnel chez lesolytransfusés

. Frigaa a,∗, H. Mehnaoui b, L. Boustil c, H. Ouelaa a

CHU Annaba, faculté de médecine Annaba, Annaba, AlgérieService d’hématologie, hôpital Dorban CHU, Annaba, AlgérieService de pédiatrie, clinique St Thérèse, Annaba, AlgérieAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (I. Frigaa)

ntroduction.– La détermination de la prévalence des infections virales permet’avoir une évaluation du niveau de risque mais surtout de suivre leur inci-ence ainsi que l’imputabilité transfusionnelle. Le choix de la population desolytransfusés est porté sur les hémoglobinopathes.atients et méthode.– Il s’agit d’une étude prospective transversale à visée des-riptive menée au niveau des services hématologie et de pédiatrie. L’étude aorté sur une cohorte de 146 malades polytransfusés durant une période de sixois. Nous avons réalisé sur chaque sérum une sérologie virale pour l’HIV,BV et l’HCV.ésultats.– L’exploitation des données concernera uniquement l’HCV. Cela estxpliqué par : l’absence d’infection d’HIV dans les résultats trouvés ; l’analyse

ifficile pour l’HBV en raison du caractère transitoire de l’HBs ainsi que laifficulté d’avoir des données valides sur le statut vaccinal des patients de cetteérie. Sur les 146 polytransfusés, 19 sont porteurs des Ac anti-HCV soit unerévalence de 13 %. Elle est de 9,20 % chez les B-thalassémiques et de 17,14 %

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hez les drépanocytaires. La population des drépanocytaires séropositifs au VHCune moyenne d’âge de 27,57 ans, dont aucun malade n’a moins de 15 ans et8,33 % ont plus de 30 ans ; la population des B-thalassémiques séropositifs ane moyenne d’âge de 21 ans, dont 14,28 % ont moins de 15 ans, 85,71 % ontntre 15 à 30 ans.onclusion.– La prévalence du VHC varie essentiellement en fonction de :l’âge transfusionnel ;le début de la transfusion par rapport au dépistage systématique et les perfor-ances analytiques des premières générations des réactifs de l’HCV ;la fréquence transfusionnelle ;le nombre d’unités de PSL transfusés.

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éroprévalence des marqueurs de l’infection chez lesonneurs de sang à Niamey (Niger). Mayaki a,∗, N. Dardenne a, R. Kabo b, M. Moutschen a, D. Sondag a,. Albert a, C. Gérard c

Université de Liège, Liège, BelgiqueCentre national de transfusion sanguine, Niamey, NigerImmuno-hématologie, CHU de Liège, Liège, BelgiqueAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (Z. Mayaki)

bjectifs.– Déterminer la séroprévalence du virus de l’immunodéficienceumaine(VIH), des virus des hépatites B (VHB) et C (VHC) et de la syphi-is chez les donneurs de sang à Niamey (Niger). Etudier l’association entre laéroprévalence et les facteurs sociodémographiques des donneurs.éthodes.– L’étude transversale est réalisée en 2010 sur 3213 sujets. Les don-

ées proviennent des questionnaires pré-don et des résultats des tests deualification biologique des dons de sang.ésultats.– Jusqu’à 18,1 % des dons sont positifs. Les séroprévalences sont de,62 % (IC95 % : 1,21–2,12) pour le VIH, 15,4 % (IC95 % : 13,9–16,7) pour leHB, 1,18 % (IC95 % : 0,84–1,62) pour le VHC et 0,47 % (IC95 % : 0,26–0,77)our la syphilis. La prévalence du VIH est deux fois plus élevée chez lesonneurs familiaux que chez les volontaires (OR = 2,15, IC95 % : 1,24–3,73).our l’hépatite B, la séroprévalence est plus élevée chez les nouveaux don-eurs (p < 0,0001) et chez les hommes (OR = 1,85, IC95 % : 1,39–2,45). Pour leHC, la séroprévalence est plus élevée chez les hommes(OR = 4,41,IC95 % :,06–18,4) et chez les donneurs vivant en milieu rural (OR = 4,09,IC95 % :,42–11,8). La séroprévalence de la syphilis est statistiquement associée au statutatrimonial avec une prédominance des cas chez les divorcés (p = 0,0085).onclusion.– La séroprévalence élevée justifie un renforcement de la lutte contrees maladies dans la population générale ; ainsi que la promotion du don de sang,n encourageant les dons volontaires et une plus grande participation féminine.

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rocédure simplifiée pour un test de détection rapide desactéries dans les concentrés plaquettaires. Lawrence ∗, L. Shinefeld , N. Hornbaker

Verax Biomedical, Worcester, États-UnisAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (G. Lawrence)

ntroduction.– Dans le test PGD (Verax) actuel, 0,5 ml d’échantillon est cen-rifugé pour concentrer les bactéries et retirer les antigènes solubles bactérienst le plasma ; le culot est remis en suspension par addition de deux réactifsvant de le verser sur le dispositif de test. Dans notre prototype simplifié, 0,2 ml’échantillon est ajouté directement sur le dispositif de test après l’avoir mélangévec 0,1 ml de réactif liquide. Nous avons comparé les deux méthodes.éthode.– Des isolats cliniques de S. epidermidis, K. pneumoniae et E. coli et

es souches de référence ATCC de S. epidermidis, E. coli et E. aerogenes sontultivées pendant une nuit en RPMI1640 pour simuler la croissance dans leslaquettes. La souche de C. perfringens ATCC 13124 est cultivée en anaérobieur gélose au sang. Des dilutions de 10 en 10 des suspensions bactériennes sont

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aites dans du PBS contenant du BSA et du Tween 20. Pour le contrôle, 0,5 ml’échantillon est préparé selon la procédure actuelle PGD et versé sur le dispositife test PGD. Pour le prototype, 0,2 ml d’échantillon est introduit dans un tuberé-rempli d’un réactif lyophilisé, immédiatement suivi de l’addition de 0,1 mle réactif. L’échantillon est versé dans le dispositif de test prototype PGD. Poures deux méthodes, les intensités de signal sont évaluées visuellement vs desontrôles d’intensité.ésultats.– Pour les deux méthodes, les signaux détectés sur les lignes de capturent été quantifiés et additionnés.onclusion.– Dans tous les cas testés, le système prototype a produit des inten-

ités de signal plus élevées tout en utilisant un échantillon de volume plus petitt une préparation de l’échantillon simplifiée.

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éactivité améliorée du test rapide PGD aux bactéries àram négatif pour la détection dans les concentréslaquettaires. Quenette ∗, G. Lawrence , D. Laverda , N. Hornbaker

Verax Biomedical, Worcester, États-UnisAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (G. Quenette)

ntroduction.– La nature des antigènes (AG) des bactéries à Gram négatif (GN)els que l’AG du lipopolysaccharide O et l’AG flagellaire H d’espèces comme. coli varie largement. De nouveaux anticorps (AC) ont été développés parerax pour une utilisation dans une version améliorée du test PGD.éthode.– La réactivité des AC du test PGD actuels et futurs est déterminée

ar Elisa dans une série d’isolats de bactéries GN (E. coli, K. pneumoniae, Ente-obacter spp., S. marcescens et P. aeruginosa). La solution d’AC purifiés estise en réaction dans un puits recouvert d’un lysat de bactéries lu dans un

pectrophotomètre et rapporté en densité optique (DO).es bactéries sont cultivées une nuit dans du RPMI pour simuler la croissanceans les plaquettes. Cinq concentrations de bactéries sont préparées par dilutionsu dixième. 20 �l de l’anticorps couplé à de l’or colloïdal, 20 �l de bactéries et0 �l d’un tampon contenant des détergents sont mélangés dans les puits d’unelaque à 96 puits. Une bandelette de 0,5 cm d’une membrane de nitrocelluloseillipore contenant l’AC de capture et une mèche absorbante est placée dans

haque puits et incubée jusqu’à ce que tout le liquide ait migré. La bandelette estincée avec 100 �l de tampon avant d’évaluer l’intensité du signal par rapport àn contrôle.ésultats.– Pour les cinq bactéries de type GN testées, les nouveaux AC ont mon-

ré une réactivité largement supérieure avec les dix souches différentes testéesue les AC actuels.onclusion.– Les nouveaux AC développés par Verax contribueront à une ver-

ion améliorée du test PGD afin de mieux détecter les diverses souches deactéries à GN les plus rencontrées dans les concentrés plaquettaires.

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éthode rapide de dépistage de la proliférationactérienne dans les concentrés de plaquettes : PGD primeVerax). Deschaseaux a,∗, C. Naegelen a, S. Bégué b, L. Bardiaux a, P. Morel a

Établissement francais du sang BFC, Besancon, FranceÉtablissement francais du sang Rhône Alpes, Lyon, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (M. Deschaseaux)

ntroduction.– La prolifération bactérienne dans les concentrés de plaquettesCP) est encore responsable de deux décès par million de CP transfusés.’atténuation des pathogènes ou la détection des bactéries sont des solutions

ncore à l’étude.atériel et méthode.– La méthode de détection à la délivrance PGD prime

Verax) a fait l’objet d’une pré-évaluation pour apprécier la prise en main dea méthode et la variation de ses performances en fonction de la solution de

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onservation des CP. Des CPA en Intersol (n = 2), en plasma (n = 2), des MCPDn Intersol (n = 2), en Plasma (n = 2), en SSP+ (n = 2), ont été contaminés par desuspensions de concentration connues de quatre bactéries de collection (Kleib-iella P., E. coli., Staph epi, S. aureus). Les analyses PGD prime ont été réaliséeseux fois pour chaque concentration et chaque nature de CP. Quatre CP ont étéontaminés avec 103CFU/mL et mis en culture pour s’assurer de la détectabilitées bactéries après croissance dans des CP.ésultats.– La méthode de cette nouvelle version de PGD test a été simplifiée,lle se fait en trois étapes nécessitant moins d’une minute de mise en œuvre avant0 min d’incubation et une lecture rapide du résultat. La détection est influencéeavorablement par les solutions de conservation SSP+ et Intersol, mais présenten bruit de fond plus important lorsque le CP est en plasma seul. La détectiones bactéries en culture a été réalisée entre 24 h et 48 h. Aucun faux positif n’até observé pendant cette étude.onclusions.– PGD prime est simple à réaliser, ses résultats sont favorisés par

es solutions de conservation. Une évaluation de performance et de faisabilitést programmée au premier trimestre 2013.

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étection du prion dans le sang de mouton infecté au staderé-symptomatique. Ségarra a, D. Bougard a,∗, V. Béringue b, J. Coste a

Laboratoire TransDiag, sécurité transfusionnelle et innovation diagnostique,tablissement francais du sang Pyrénées Méditerranée, Montpellier, FranceUR892 VIM, Inra, Jouy-en-Josas, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (D. Bougard)

es maladies à prions ou encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST)ont des maladies neurodégénératives décrites comme transmissibles parransfusion. L’évènement central de ces maladies serait le changement de confor-

ation d’une protéine cellulaire normale PrPC en une forme infectieuse PrPEST.l’heure actuelle, aucun test de détection commercial ne permet de détecter

’agent infectieux dans le sang avant l’apparition des signes cliniques de laaladie.bjectif.– Développer un test de détection du prion dans le sang.éthodes.– Le test comprend trois étapes :capture de la PrPEST des différentes fractions du sang à l’aide de nanobillesagnétiques couplées à un ligand du prion ;amplification in vitro de la PrPEST par Protein Misfolding Cyclic Amplification

PMCA) en utilisant des cerveaux de souris transgéniques en tant que source derPC ou substrat ;détection par Western-Blot du signal caractéristique de la PrPEST. Le test a étéptimisé sur un volume de plasma de 500 �L et de buffy-coat de 25 ou 50 �L.ésultats.– Il permet de détecter la PrPEST :dans les globules blancs de quatre moutons infectés par la tremblante avec une

ensibilité et une spécificité de 100 % ;dans le plasma et le buffy-coat de mouton prélevés au stade pré-symptomatiquee la maladie.onclusions et perspectives.– Le niveau de sensibilité attendu pour le dépistageu prion dans le sang a été atteint. Notre test est actuellement évalué en tantue test de confirmation de la présence de l’agent du variant de la maladie dereutzfeldt-Jakob dans le sang humain. Il pourra permettre d’analyser des panelse populations à risque (patients polytransfusés).

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est diagnostique d’immunisation contre le VIH aisémentpplicable en milieu déshérité reposant sur des VHHdérivés recombinants d’anticorps de camélidés). Habib a, D. Smolarek a, C. Hattab b, M. Grodecka c, C. Gutiérrez d,. Laperche e, C. LE-Van-Kim a, Y. Colin Aronovicz a, K. Wasniowska c,. Gangnard a, O. Bertrand a,∗

Inserm UMR S665, Paris, FranceINTS, Paris, France