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(S) Traitement de surface

Préparation des pièces et peinturedes étapes à intégrer ?

Pourquoi ne pas intégrer une ligne de préparation de pièces et de miseen peinture sur son propre site ? Certes, le process représente de lourdsinvestissements et nécessite d'acquérir de nouvelles compétences en interne.Un tel projet ne s'improvise pas et de nombreuses questions de posent alors.A commencer par la définition de ses vrais besoins. Tour d'horizon et avis despécialistes...

L'effetélectrostatique,sur un pistolet à poudre,maisaussi sur un pulvérisateurdepeintureliquide,permetd'accroître lerendement.(DocITWGema)

Tous droits de reproduction réservés

Date : 01/11/2012Pays : FRANCEPage(s) : 28-40Diffusion : (5333)Périodicité : Bimestriel

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Tout d'abord, une figure imposée : investir dans uneinstallation de mise en

peinture (manuelle ou automatisée)nécessite de prendre en charge également sur site la préparation despièces. Chimique ou mécanique,elle demeure préalablement indispensable à une protection anti-corrosion efficace et pérenne appliquéeen phase finale. Il faut savoir qu'unepièce mise à nu (par exemple suite àune action de grenaillage), prête àêtre revêtue d'une peinture, ne peutrester plus de quelques heures sansrecevoir la protection adéquate.Autant dire que l'enchaînement desopérations doit s'effectuer selon unemême unité de lieu et de temps.Dans ce contexte, à l'échelle d'unejournée de travail, nombre de professionnels préparent les pièces lematin pour les peindre dans la foulée le jour même. Faute de quoi, lesrisques d'oxydation et de condensation sur les métaux pourraientengendrer des défauts à terme. Iln'est donc pas question d'investiruniquement dans une cabine depeinture ou seulement dans uneinstallation de grenaillage.

De l'utilité de "faire"en interne

Quel intérêt a un métallier à s'équiper, sachant que la peinture n'estpas son métier de base ?« Les mé-

talliers sont actuellement dans unelogique de souplesse et de réactivité.En général, les sous-traitants spécialistes de la peinture répondent bien àceschéma, souligne Hervé Sadones,responsable des systèmes ingénieriechez Sames, membre AFTA Ther-

molacier.Pourtant, certains métalliers vontmonter une petite installation depeinture pour gagner en délais et enservice, avec en plus une notion derentabilité. Maîtrisée en interne,l'installation permet alors de gérer les

L'effet électrostatique appliqué à la peinture liquide aide à parfaire le recouvrementde la pièce. (DocSames)

pièces de dernière minutes pour finirun chantier. . . »Peinture poudre ou peinture liquide ? « La poudre permet de réaliserplus facilement une installation eninterne. Deux raisons à cela : l'absencede dégagement de COVet un besoin demoindre qualificationpour lepersonnelen charge de l'application. » Globalement, quel ordre d'investissementnécessite une petite installation depeinture ? « four une installationde grenaillage Sa 2,5, le nettoyage, lacabine de peinture poudre et un fourà porte, il faut prévoir un investissement à partir de 100 à 200 kE. L'installation d'un convoyeur automatisésur toute la ligne, implique de doublerla misede départ. »Comment évolue le métier du cotédes "job coaters" ? « Les sous-traitants ont degrandes difficultés à trouver des opérateurs qualifiés. C'est unmétier difficileet il existepeu defilièresd'apprentissage. D'où leur recours deplus en plus flagrant à l'automatisation. C'est une tendance actuelle. ChezSames Technologies,nous développonsdes robots de peinture robotiséesparapprentissage ou directement par programmation. Ces solutions intègrent

au robot l'alimentation en peinture,le dosage et le changement de teinte.Certains pulvérisateurs sont devenusun véritable prolongement du bras robotisé. »Ce sont surtout des solutions adaptées aux industriels qui produisenten série ? « Oui, mais je suis cependant convaincu que certains grandsmétalliers et charpentiers pourraient àl'avenir seconvertir à la robotisation !Plusieurs d'entre eux nous ont déjà interrogé à cesujet. »Très impliqué dans la filière auprèsdes utilisateurs, Hervé Sadones nemanque pas de remarquer que lesmétalliers qui appliquent la peinture eux-même, assurent de plusen plus souvent l'assemblage d'en-



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semblés ou de sous-ensemble. Unecertaine idée du service !« Nos clients n'ont jamais autantdonné d'importance à la peinture ! »,conclut l'expert.

S'appuyer surune ingénierie

spécialisée

Ingénierie spécialisée en préparation et peinture de pièces, ainsiqu'en transitique, Api (6 personnes)propose depuis 1995 ses servicesen tant qu'"architecte" des équipements. Au menu : suivi de projet dès l'amont et maîtrise d'ceuvredéléguée jusqu'à la réception del'installation. Patrick Fillon, gérant : « 8projets sur 10 concernent deslignes automatisées. Pour le reste, nonprenons aussi en charge des projets decabines de peinture non automatiséesen atelier. »Pour Patrick Fillon, lancer un projetnécessite de connaître parfaitementson niveau d'activité jusqu'alorsconfié en sous-traitance : « Pourchaque projet, il existe un niveau seuilen dessousduquel les coûts d'investissement et d'exploitation ne pourrontêtre amortit rapidement. Cela n'empêchepas certains industriels d'investir quand même, mais en connaissancede cause et pour des raisons stratégiques. »Parmi les grands choix, il convientd'opter pour une peinture liquide(impliquant de suivre une réglementation lourde) ou en poudre(moins coûteuse à l'investissement).Coté préparation de pièces, il existela voie chimique, via des bains (également lourde à mettre en œuvre dupoint de vue réglementaire), ou lavoie mécanique (moins coûteuse).Par ailleurs, se pose la question de latransitique (convoyeurs, chariots...)et de l'automatisation : « Aux cotésde lapréparation et de la peinture, c'estvéritablement un troisième métier,

aussi important que les deux autres,mais souvent oublié ! C'est la colonnevertébrale de l'installation. » Opterpour une installation de transitiquerépond généralement à un volumede pièces donné. II faut savoir également anticiper cet aspect, car latransitique ne peut pas toujours êtreajoutée par la suite. . .Totalement indépendant de toutfournisseur, ADI réalise une quarantaine de projets par an et aideaussi ses clients dans le process dequalification des fournisseurs deconsommables. Coût global d'untel service ? « jusqu'à 7 96de l'enveloppe du projet », précise PatrickFillon.

Grenaillageautomatique

ou manuel

La projection d'un abrasif s'effectueselon 2 procédés : le grenaillage parturbines ou à jet libre. Dans les gre-

nailleuses à turbines (solution automatisée), l'abrasif est projeté parplusieurs turbines à ailettes en rotation entre 1 000 et 3 000 tr/min.La grenaille, par la force centrifugeexercée, est projetée sur un planselon un certain angle d'ouverture. Adapté aux grandes séries de-

pièces, ce procédé assure un rendement horaire élevé.Le grenaillage à jet libre consisteen revanche à simplement projeter de l'abrasif selon un flux d'aircomprimé avec une lance dirigéemanuellement. Ce schéma est plusadapté aux pièces unitaires et à lapetite série.Le grenaillage entre de plus en plussouvent dans le process des charpentiers métalliques, sous la pression des cahiers des charges.

Grenailles :quels consommables ?Manuelle ou à turbines, une cabineembarque généralement plusieurstonnes de grenaille qu'il convientde régénérer régulièrement. C'estpourquoi le choix initial de la grenaille est capital. Il n'est pas question de changer de type de consommable tous les ans.Les abrasifs principalement utiliséssont :- le corindon : abrasif minéral quiprésente l'avantage de pouvoir traiter différents métaux (acier, acier

inox, mais surtout aluminium etacier galvanisé), avec de bonnes caractéristiques de rugosité. Le corindon, comme l'ensemble des abrasifsminéraux, n'est cependant utilisablequ'en installation à jet libre ;



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- les grenailles angulaires en acier :elles sont couramment utilisées encabines automatiques ou en cabinesà jet libre pour traiter les aciers oula fonte ;- les grenailles angulaires en acierinoxydable : elles se font lentementconnaître. Elles génèrent moins depoussière et sont moins soumises àusure. La grenaille angulaire cassebeaucoup moins que le corindon.En revanche, elle se montre beau

coup plus abrasive pour les équipements (coûts de maintenance supérieurs).Le choix d'une grenaille relève plusexactement d'un mélange. Car lagrenaille ne doit être ni trop fine(elle n'assure pas assez d'attaque),ni trop grosse (elle prend du tempspour attaquer toute la surface de lapièce).Le mélange retenu doit procurer ceque les professionnels appellent "unbon recouvrement".

Spaleck Industries :le grenaillage, oui

mais pas seulement...

Spécialiste de la finition, SPAtfCKIndustries propose son savoir-faireen matière de grenaillage : « Sur labase d'études comparatives, nous recherchonslesfournisseurs qui disposentdes offres les mieux adaptées aux besoins du projet, explique Yvan Per-

rot, responsable commercial. Dansce type de démarche, nous n'avons aucun a priori ! »Complémentaire au grenaillage, lebrossage dont Spaleck Industriess'est fait une spécialité, permetd'enlever à l'aide de brosses abra-

sives ou métalliques les bavureset d'arrondir les angles des pièces.« C'est un bon traitement avant peinture notamment sur lesprofilés aluminium et même PVC. De quoi donnerune rugosité pour améliorer l'accrochede la peinture. Ce procédé peut s'ac-

Le nouvel OptiFlex2 vous permet de disposerde la technologie de poudrage manuel laplus évoluéeau monde. Pulvériseztoutesles poudresa\iecfacilité, poudrezles formesgéométriquesles plus complexesavec unrendement élevé,une qualité maximaleet cela dans les environnements les plusdifficiles et sous toutes les latitudes. Gema

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compagner d'une étape de lavage Zdégraissage. »Au-delà du grenaillage et du brossage, surtout réservé aux piècesde grandes dimensions, il existed'autres techniques de préparationavant peinture.Pour les petites pièces de 300 x800 mm au plus, Spaleck Industries propose le tonnelage. Cetteopération permet d'assurer un bonétat de surface et un dégraissage efficace. Les pièces sont alors traitéespar lot de 10 à 500 litres dans untonneau rotatif et se trottent entreelles éventuellement avec l'adjonction d'un média humidifié avec unproduit lessiviel. « Cette méthodeconvient aux pièces très grasses, maisuniquement en acier, explique YvanPerrot. Sur l'acier inoxydable, le ton-nelage nefait que coucher les bavures,

sans les casser. Il s'agit d'un procédédont le coût d'exploitation reste trèscompétitif. » Les équipements peuvent être manuels, mais aussi àchargement I déchargement automatique avec aspiration des poussières ou avec lavage et séchagedes pièces. Le tonnelage reste également une bonne technique depréparation des pièces oxycoupéesou issues d'une découpe laser sousoxygène. L'opération de tonnelagepermet de désoxyder les chants,étape primordiale avant toute phasede mise en peinture.Autre procédé : la tribo-finition.« Cette technologie basée sur la miseen vibration despièces dans une cuvechargée d'abrasifs et utilisant desproduits additionnels, fait l'objet de développements spéciaux chez SpaleckIndustries. Elle procure une excellente



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Une grenailleuse à commande numérique conçue pour les produits longs. (Photo Ficep)

finition de surface et un parfait arrondissement des angles. » Il faut cependant prendre en compte les coûtsde traitement des rejets liquides etabrasifs, pour un coût moyen d'exploitation tout de même environdix fois supérieur à celui (imbattable) du tonnelage.

Ficep : la grenailleuseà commandenumérique

Bien connu dans le monde de lamachine-outils à commande numérique dédié à la constructionmétallique, le fabricant italienFlCEPpropose un catalogue d'unedizaine de grenaillcuscs. Il s'agit demachines pour produits long brutsdotées à minima de 4 turbines etdes machines pour traiter les pièces

assemblées (équipées de 6 ou 8 turbines), répondant à une problématique de flux matière.Ficep est partenaire historique deWheelabrator Group (partenaireassocié depuis 2 ans) et distribueainsi en exclusivité les grenailleusespour charpentes métalliques du fabricant, en y intégrant au préalableles commandes numériques Ficepet les automatismes pour ateliersflexibles.« Depuis 4 ans, les charpentiers souhaitent investir dans des ateliersconduits par un minimum de personnel, explique Eric Patat, présidentde Ficep France. En réponse nousproposons des équipements à commande numérique pour automatiserla totalité de la ligne. Un de nos clientsoutre-Manche traite ainsi, sans assemblage,plus de 60 000 1 deproduits

longs par an. Un suivi informatiquetemps réel permet de piloter un enchaînement de 9 machines Ficep, dugrenaillage jusqu'au séchagepeinture,avec une équipe de 5 personnes ! »Dans ce contexte, les grenailleusesont acquis un haut niveau d'intelligence et s'adaptent au profilé et àla qualité de traitement demandée.« Il nous afallut mettre au point denouvellesgrenailleuses capablesde dissocierlescopeaux de la grenaille lors durecyclage.»Une des grenailleuses Ficep pourprofilés et tôles reçoit des pièces de2,5 m de longueur minimum, dansune section de passage de 1,5 x0,6 m. Coût d'une telle machine ?environ 250 kC« Dans la plupart despays européens,tels que l'Espagne, l'Allemagne, laBelgique ou la Grande-Bretagne, les



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charpentiers métalliques sont depuislongtemps équipés degrenailleuses, remarque Eric Patat. En France, c'estencore souvent la dernière machineachetéepar l'industriel... » La tendance évolue-t-elle ? « Oui, indirectement sous la pression réglementaire.Car les nouvelles normes européennesrelatives à la pollution par les COVouvrent la voie à quatre grands typesde solutions aux yeux du métallier :ne plus peindre, mais galvaniser ;sous-traiter la peinture ; appliquersoit-même la peinture sans grenailleret recourir à une peinture dégageantdes COV avec toutes les contraintesque cela induit ; grenailler les pièceset peindre avec desproduits en phaseaqueuse. D'où le regain d'investissement en grenailleuses permettant desuivre cettedernière voie. . . »

Rosier : de lagrenailleuse seuleà la ligne complète

Spécialiste allemand du traitementde surface, RoSLEftest spécialisé enmicro-billage et revendique la placede leader européen de la tribo-fini-tion. Avec une offre plutôt de qualité haut de gamme, le fournisseur adéveloppé une branche grenaillageen 1998, sur la base d'une acquisi

tion. En France, Rosier produit desinstallations de sablage à air comprimé pour les industries automobile et aéronautique.Rosier propose tous types de grenailleuses, de la cabine simple manuelle, jusqu'à la ligne robotisée.Dans certains cas, pour charpenteset tôles, Rosier maîtrise égalementla peinture en phase liquide. Dequoi fournir une ligne complète degrenaillage, peinture et séchage.Si Rosier a livré des lignes de grenaillage I peinture pour tôle de3,40 m de large, le spécialiste s'intéresse également aux petites installations pour métalliers.

Voortman :ligne complète

pour charpentiers

Le fabricant de machines d'usinagepour profilés métalliques à commande numérique est représenté enFrance par la société Némo. Avec laforte volonté de fournir l'ensemblecomplet d'une ligne de façonnageet de finition (convoyage inclus),Voortman a complété depuis4 ans son catalogue avec une offrede Grenailleuses et depuis 2 ansavec un process de préchauffage Ipeinture I séchage.

« Tout comme ses machines d'usinage,Voortman propose des grenailleuses etdes cabines de peintures à commandenumérique, explique Bernard Neveu, gérant de la société Némo.Grâce au lien numérique entre machines et à la valeur ajoutée du logicielde pilotage, une ligne composéed'unegrenailleuse, de machines de sciage etde perçage et d'un poste de peinture Zséchage, peut être gérée par un seulopérateur. »Voortman a déjà livré en Franceune ligne de grenaillage et de peinture automatisée (Dijon) et uneligne de grenaillage, sciage I perçage (Lyon).L'offre de grenailleuses comprendplusieurs modèles compacts et insonorisés de 4 à 6 turbines pour profilés et tôles, de 1 600 x 600 mm (largeur x hauteur), 2 600 x 600 mm et3 400 x 200 mm. « Nous conseillonsde placer en option à l'entrée de lagrenailleuse, un process de brossage Zaspiration permettant d'éliminer lespoussières etparticules ensuite difficilesà séparer de la grenaille. »Les cabines de peinture à commande numérique permettent l'application de peintures liquides enphase aqueuse (sans solvants) ouavec solvants. L'ensemble prendplace entre un four de préchauf-

'-.A

Ligne complète de grenaillage, peinture et séchage. (Photo Rossler)



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fage et un four de séchage (au gazou électrique). « Afin d'accroître lerendement de peinture, des cellulesde détection couplées à des électrovannes assurent le démarrage desjetsde peinture uniquement lorsque passent lesprofilés. Defaçon transversale,d'autres cellules coupesbrièvement lesjets lors despassages entre profilés. »Faut-il grenailler avant ou aprèssciage et perçage des profilés ? « Lesdeux techniques sont possibles, préciseBernard Neveu pour Voortman. Effectué avant façonnage, le grenaillage

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permet un meilleur accrochagedessoudures et participe à rendre l'usine pluspropre, car la calamine présente sur lesprofilés aura été soustraite en amont.Le métallier peut également, par lebiais d'une étape supplémentaire, appliquer une peinture d'apprêt autorisant les soudures, pour protéger lespièces de la corrosion lorsque la miseenpeinture n'est pas imminente. Réaliséaprès façonnage et assemblage méca-nO'SOudés,le grenaillage permet plusdifficilement l'évacuation de toutes lesgrenailles. Cela nécessitedéplus nombreusesmanipulations. . . »

W Abrasives :la grenaille acier au

carbone ou inox

Anciennement connu sous le nomde Wheelabrator Allcvard, le producteur de grenaille métallique senomme dorénavant WlNOA. L'industriel, qui commercialise sesgrenailles sous la marque W Abrasives, marque phare du groupe, està la tête de 14 usines de grenailleréparties mondialement. L'usinebasée à Le Cheylas (Isère) offre actuellement la plus grande capacitésur le marché (210 000 t/an).

Pour Alain Orban, responsabledu secteur Nord-Est France, EstBelgique et Luxembourg, le grenaillage, par son action mécanique,va au-delà d'un décapage chimique(élimination de la calamine, de larouille et des graisses), en créantun profil de rugosité adapté (Rzet nombre de pics). « A cetitre, unegrenaille métallique angulaire permet d'accroître la densité de pics et decefait d'améliorer l'accrochage de lapeinture. »L'opération de grenaillage fait appel à un process qui nécessite unestabilisé et donc régi par un modeopératoire précis : régularité et dosage des ajouts de grenaille neuveafin d'assurer des résultats constantsau fil du temps. « Cela nécessite unsuivi, à la demande du client, 3 ou 4fois par an pour analyser le mélangeopératoire et les rejets. Nous formonspour cela nos clients à estimer eux-

mêmesl'usure de la grenaille. »Winoa dispose sur son site de production isérois d'un centre de RôcD,d'essais et de formation (parmi 5centres implantés dans le monde).Le centre d essais permet de déterminer l'ensemble des paramètresnécessaires pour obtenir le résultat



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attendu par le client souhaitant tester un nouveau produit, expérimenter un process ou en comprendreson dysfonctionnement.

Labomat Essor : lamesure, l'accrochage

et le poudrage

La distribution d'équipements demesure demeure la principale activité (historique) de LabomatESSOR. La société française propose en effet les appareils d'unecinquantaine de fabricants afin dequalifier une peinture : couleur,brillance, épaisseur de poudre oude film, adhérence, brouillard salin,essais aux UV. .. « Dans la pratique,l'applicateur doit pouvoir, à minima,mesurer l'épaisseur de peinture et sonadhérence », ajoute Pierre-ArnaudLaurent, directeur adjoint. La mesure d'épaisseur nécessite quelquescentaines d'euros d'investissement,quant à la tenue, un peigne de quadrillage valant moins de 300 eurosfait l'affaire. « Il est important également de vérifier la bonne cuissonà l'aide d'un enregistreur à sonde etd'une mesure de température sur lapièce afin de comparer leprofil avec lesspécifications dufournisseur de peinture. Le label Qualicoat impose parexemple auxfabricants de menuiseriesaluminium, un relevé hebdomadairedesparamètres de cuisson. »Autre activité de Labomat Essor :la distribution d'accessoires deprotection de pièces et de manutention sur convoyeurs (crochets,balancelles, bouchons...). « Nousreprésentons l'offre du suédois HangOn regroupant plusieurs milliers deréférencescatalogue ! Nombre de professionnels passent encore beaucoupde temps à réaliser eux même leurscrochets alors que 1 000 crochets de10 cm de longpour une charge de 5 kgne coûtent que 7,40 C . . Il faut le savoir. Par ailleurs, un crochet réutilisé

peut réduire le rendement poudrage etcréer des défauts dufait d'un contactélectrique défectueux mettant à mal leprincipe de l'électrostatisme. »

Hang On propose des cadres balancelles permettant d'optimiserle nombre de pièces accrochées.Toutes les balancelles Hang Onsont conçues afin d'éviter leur dé

capage, d'être adaptables en fonction des pièces. Egalement au catalogue, des bouchons et capuchonsen caoutchoucs silicone stabiliséet des adhésifs de masquage. « Enlien permanent avec l'usine Hang On,nous assurons aussi une forte valeurajoutée en matière de conseil et de réalisations sur-mesure directement chez

Possibilitéd'aideà l'investissementaveclescaissesd'assurancemaladieLa miseen œuvred'uneinstallationde peintureinduit,parobligationréglementaire,la réalisationd'undossierderéceptiondanslequelsontconsignées,entreautre,lesvaleurseffectivesdeventilation(valeursderéférence),enlienavecle cahierdeschargesinitial.Cesvaleursmesuréesserventensuitedepointdecomparaisonlorsducontrôlepériodiqueannuel.LeGuiden" 10(voirci-après)décritnotammentlesétapesderéceptionetdevérification.Selonlesprojetsd'investissementet pourlesentreprisesdemoinsde200salariés,lescaissesrégionalesd'assurancemaladie(lesCARSATetlaCRAMIF)peuventdélivreruneenveloppefinancièreiorsd'uninvestissementencabinedepeinture.EmmanuelMarteau,responsableducentredemesuresphysiquesde la CRAMIF: « Outreles possibilitésd'aide au financement,nous apportonsunrôledeconseiltechnique,parexempleen devenantl'interlocuteurprivilégiéentreindustrielet fournisseurs.Plusen amont,nousinsistonsgénéralementsurla rédactiond'uncahierdeschargessuffisammentm \\détaillépourfaciliterlaconsultationdeplu- * ** . SÊttrsieursfournisseurs.Nouspouvonsaussiassisterl'entrepriselorsdudépouillementdesoffresetlorsdelacampagnede mesuresenphasederéception.»

Rédigésencommunparl'INRS(InstitutNationaldeRechercheetdeSanté),laCRAMIF(CaisseRégionaled'AssuranceMaladied'Ile-de-France)etlesCARSAT(Caissed'AssuranceRetraiteet delaSantéauTravail),plusieursguidespratiquedeventilationdécriventlesrèglesà observerlorsdelaconception,duchoix,de la réceptionet delamaintenancedesinstallationsd'applicationdepeinture:Guide9.1: Cabinesd'applicationparpulvérisationdeproduitsliquides(ED839);Guide9.2:Cabinesd'applicationparprojectiondepeintureenpoudre(ED928);Guide9.3:Pulvérisationdeproduitsliquides.Objetslourdsouencombrants(ED906};Guide10:Dossierd'installationdeventilation(ED60Û8).



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W Abrasivesreçoit sesclientsdans son centredeformationet d'essaisbaséenIsère.(PhotoWinoa)

le client, grâce à un expert duprototy-page se déplaçant sur site. » LabomatEssor dispose de 95*26des produitsdans un stock européen mutualisé(1 700 palettes) pour une livraisonsous 24 à 48 heures.Troisième activité pour LabomatEssor : la distribution de matérielde poudrage. « Dans le cadre d'unpartenariat avec Ramseier KoatingsTechnologies, nous proposons des pistoletsmanuels et desaccessoiresdepou

drage. Pour les cabines de peinture,nous limitons notre rôle à celui d'ap-porteur d'affaires. »

Gema : du poudragemanuel aux solutions

robotisées

Reprise par le groupe Graco en avril2012, le fabricant suisse allemandGEMA se situe dans une franged'offre plutôt haut de gamme. Son

Les paramètrespour qualifier la pièce avant peintureJusteavant l'étapede miseen peinture,le grenaillage,le brossage,la tribo-fi-

nition(oud'autresactionsmécaniquesvoirechimiques)permettentde préparerla surface métallique.Objectif: décalaminer,enleverles tracesd'oxydationetde corrosion.Secondeffet tout aussi important: ia créationd'une rugosité,garantede l'adhérencede lapeinture.Deuxgrandeursparmid'autrescaractérisentcetteétape:

DLarugosité(Ra,Rt,Rz) : ledegréderugositéévoqueledifférentielde hauteurentreles creuxet lesbosses.Ellese mesureà l'aided'unrugosimètre: Ra estl'écart moyen, moyennearithmétiquedes valeursabsoluesdes écarts entreles picset les creux; Rtest l'écart total,dénivellationla plusimportanteentrele plus hautsommetd'un pic et le fond le plus basd'un creux; Rzexprimelarégularité,moyenned'écartstotauxRtmesuréssur 5 longueurs;[ Le degréde Soin (Sa) : il qualifiela quantitéde calamineoude rouillerésiduellesurla pièceaprèstraitement.

secteur ? Le matériel de poudrage,les cabines d'application, ainsi queles automatismes de translation etde balayage. ' -. ;- .Christophe Livet, directeur commercial : « Intégrer la peinture danssa structure de production nécessitelemontage d'un véritable dossier technique dans lequel seront listées, entreautre, les raisons stratégiques de cechoix, tel que la qualité, la réactivité. . . Il peut s'agir de mettre fin à desbudgets de sous-traitance colossauxoubien dans d'autres casd'additionner demultiples petits gains de tous ordres. »Selon Gema, une petite installationde grenaillage, une cabine de peinture manuelle et un four box totalisent un investissement à partir de100 à 150 kC.Pour les petites installations nécessitant des changements de couleur, les solutions d'application manuelles ne recyclent pas les poudres.Près de la moitié des consommablesest alors perdue. Une solution derecyclage des poudres permet enrevanche d'atteindre un rendementsupérieur à 90 0Zo.Quelles sont les technologies depulvérisateurs disponibles ? « Ilexiste la technologie tribo qui permetune bonne pénétration de la poudresur les pièces, malgré l'effet cage deFaraday. Mais cettesolution reste trèsdépendante de la qualité de la poudre.Depuis plus de 10 ans, la technologieCorona a pris le pas en se perfectionnant, en particulier concernant l'effet cage de Faraday. Elle représenteaujourd'hui 99 96 des ventes. Soncomportement reste stable malgré deschangements de qualité de poudre, etl' évolution des paramètres de temperature, d'humidité de l'air... »Dans le cadre de ses équipementsmanuels d'application, Gema propose différents modes de stockageet de puisage des poudres. « Pourun métallier, il s'agit typiquementd'un puisage dans le carton situé en



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partie basse.Nous proposons aussi unesolution par gravité grâce à unepompedisposée sous le bac à poudre. C'est làun concept trèspolyvalent. »Pour des lignes d'application automatisées, Gema réalise égalementl'intégration de robotique de translation : « Pour arriver à cette étape,doivent être nécessaires des gains deproductivité ou de qualité évidant.Nous essayons alors de rendre l'automatisation la plus efficacepossible enadaptant la position du pistolet auxtypes de pièces grâce à l'action de barrières de cellules.L'intensité du jet depoudre est également adaptée. »

Nordson :des cabines pour

peinture en poudre

Spécialiste nord-américain,Nordson se consacre uniquementà l'application des poudres en matière de cabines de peinture. Le catalogue offre toutefois une gammede matériels d'application de peinture liquide, hors cabines.« Notre offre de cabines démarre àmoins de 10 kê avec de petites cabinespour un seul opérateur et jusqu'à degrosses cabines automatisées, précise

Thierry Qui net, responsable desventes France. Une solution mobilede pompe, console et pistolet est accessible à partir de 3 Àé'pour l'application depoudre. Un même équipementpour l'application de peinture enphase liquide sera accessibleàpartir de500 é', à moins de choisir une solutionintégrant une technologie électrostatique. Dans cecas, lesprix seront alorséquivalents à ceux d'un équipementpour peinture en poudre. » Nordsona d'ailleurs lancé fin 2012 une nouvelle gamme d'équipements pourpeinture liquide.Thierry Quinet insiste sur l'importance de passer par un ensemblier lorsque l'on souhaite conduirele projet d'une ligne de peinture :

La mesure de l'épaisseur du film de peinture permet d'ajuster l'application pourrépondre au juste cahier des charges et sans surcoût de consommable.(Photo Labomat)

« Les normes et règlements applicablessont relativement pointus, cequi rendassez complexe l'ouverture d'un projetde ce type. »« Je constate actuellement que nombrede petites lignes s'installent notamment chez les métalliers et chez de modestes sous-traitants en tôlerie. Celaévite en particulier les phases d'emballage et de transport pour expéditionchez un sous-traitant en peinture. Trèspeu d'entreprises qui ont fait le choixd'intégrer la peinture reviennent surleurs pas. Les retours sur investissement sont envisageables à partir de2 ans. »Lorsqu'une petite entreprise décided'acquérir une ligne de peinture,quelle formation doit-elle dispenseraux opérateurs ? « Cette formations'effectuesouvent sur place par lefournisseur ou par un prestataire de formations. En 2 jours d'apprentissage,un opérateur est capable de poudrerdes pièces simples. Après, vient l'ex-



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Gema propose notamment des équipements de peinture manuelle. Ici avecprise de la charge par gravité.(Photo Gema)

périence par laquelle il apprendra àfinement régler les équipements et sesgestes,pour obtenir ni plus ni moinsque la bo?me épaisseur de peinture.Dans tous lescas, il est beaucoup plussimple de former à la poudre qu'à lapeinture liquide ! »

Kaltenbach :grenaillage, peinture

et séchage

Fabricant allemand de machinespour la découpe et l'usinage du métal, Kaltenbach a absorbé en 2009la société Gietart Machinefabriek.Depuis, Kaltenbach a étendu sonsavoir-faire au grenaillage et à lapeinture. Il s'agit notamment de

grenailleuses polyvalentes pour profilés, tubes et tôles sur convoveurs àrouleaux ou plus spécifiquement degrenailleuses pour profilés mécano-soudés sur convoyeur à chaîne.Les grenailleuses polyvalentes offrent une largeur de chargementde 1,5 m (4 turbines) ou de 2,5 m(6 turbines). Pour le grenaillage depoutrelles mécano-soudées, les machines offrent une section de passage de 1,5 x 0,85 m ou 4 x 1,55 m.«Nous proposons aussi des cabinesautomatiques d'application de peintureliquide avec ou sans solvants équipées de 4 à 24 pistolets et d'un pistoletmanuel de retouche et si besoin d'uneélectronique anti-déflagrante, ajoutePhilippe Schneider, notammentresponsable grenaillage et cabinespeintures. En complément, notre tunnel de séchage,pourvu de brûleurs gazd'une longueur de 20 m, assure unebonne accrocheet un séchage optimal.De quoifournir une solution partiellement ou totalement intégrée. »Les solutions d'application de peinture sont proposées en pack avec lefour de séchage, aussi bien pour despièces seules (pack KPC) que pourdes constructions métalliques finies(pack KTC).Les lignes KPC (ouverture de passage de 4,10 x 0,70 m) conviennent par exemple à la constructionmétallique, au négoce d'acier, auxconstructeurs de machines et degrues... Elles assurent une application complète en un seul cycle depeinture hydrosoluble ou solvantée.Les lignes de peintures pour lapeinture finale des profilés etconstructions métalliques achevéstype KTC (ouverture de passagede 3,10 x 0,70 m) conviennent àla construction métallique, auxconstructeurs de machines et auxfabricants de grues... 12 pistolets(24 en option) effectuent une pulvérisation complète en un cycle de

travail avec une peinture hydrosoluble ou solvantée.

Sames Technologies :la qualité

de l'application

Sames Technologies est une filialedu groupe familiale français ExelIndustries, spécialiste de la pulvérisation sous toutes ses formes.Cœur de métier historique deSames Technologies, les systèmesélectrostatiques sont mis en œuvreau niveau des pistolets de projectionde peinture en poudre, mais aussisous forme liquide. Généré par uneunité haute tension, le champ électrostatique s'établi entre la pièce reliée à la terre et le pulvérisateur. Ce

champ d'environ 80 000 volts sousquelques micro ampères présenteune énergie très faible et sans danger pour l'opérateur. L'intérêt duchamp ? Accroître le rendement dela peinture en plaquant la poudresur la pièce reliée à la terre ou enaméliorant la dépose des gouttelettes en phase liquide.Fournisseur de solutions électrostatiques de mise en peinture liquideou en poudre, Sames Technologies propose un large catalogue depistolets manuels et de pulvérisateurs automatiques. Le spécialistetravaille en relation directe avecles industriels, qui sont ses clients,mais également en amont des projets avec les fabricants de peintureset de cabines. « Nous disposons d'undépartement d'ingénierie capable defournir à nos clients des installationsclé en main jusqu'à l'intégration robotique, avance Asbed Kechichian,responsable marketing et communication. Lorsque lefabricant de cabines estaussi intégrateur à l'échelle dela ligne depeinture, nous pouvons luiproposer un sous-ensemble d'intégration à partir de nosproduits. »



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Kaltenbach est en mesure de fournir une ligne complète de peintureet de séchage. (Photo Kaltenbach)

Quelles sont les attentes principalesde vos clients ? « En France, c'estsurtout le haut de gamme et la qualitédu produit fini. Nos clients utilisentsouvent despeintures à valeur ajoutéerelativement coûteuses,parfois jusqu 'à20 (l le litre, et recherchent à ce titre unrendement d'application élevé parallèlement à une qualité de finition irréprochable. Cela va souvent depaire,dans le cadre de marchés relativementlocaux, avec une production à hautevaleur ajoutée et une personnalisationdespièces. »

France Traitement :la performance

énergétiquedes cabinesde peinture

Connu jusqu'en 2005 sous le nomde Gandelin Industrie, FranceTraitement fabrique des cabines depeinture spécifiques et sur-mesuredans une frange moyen et haut degamme. Quels sont les différentes

technologies de cabines disponiblessur le marché ? « Il faut avant toutcomprendre que les critères de choix etde dimensionnement sont fortementinfluencés par la réglementation enmatière de protection de la santé destravailleurs et aussi par le caractèrepotentiellement explosible et inflammable de certaines atmosphères, explique Eric Lathuile : « Tout ceciimplique des vitesses d'air minimumet la mise en oeuvre d'une technologiedefiltration. En France, cette -vitessed'air en cabines de poudrage est parexemple supérieure aux exigences européennes. » Est-ce une forme deprotectionnisme par rapport auxautres acteurs européens r « Oui etnon, car les cabines européennes sontaux normes européennes et peuventêtre vendues en France puisqu'ellescomportent le marquage CE. .. Resteà lesmettre en conformité avec nos règlements nationaux. Ce qui n'est pastoujours réalisé. . . »Notamment pour les process manuels, les vitesses d'aspiration im

posées orientent vers un type decabine précis à flux vertical ou àflux horizontal. Ce choix influencela façon de peindre et le nombred'opérateurs potentiellement présents en cabine. Le flux verticalpermet notamment de se déplacerautour de la pièce à peindre, maisnécessite un coût d'investissementsupérieur.Et Eric Lathuile d'ajouter : « Il fautaussi considérer l'environnement et les"à-cotés", tel que l'emploi d'un systèmedouble flux par échangeur, afin derécupérer la chaleur perdue par évacuation à l'extérieur des locaux. Ceparamètre est d'autant plus importantpour les grosses installations situéesdans des zones climatiques relativement froides. »France Traitement développe justement ces principales innovations autour de la problématiquede l'énergie : récupération sur l'airextrait, variation de vitesse des ventilateurs, ventilateur à haut rendement. ..



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«Autre sujet important : la gestion desstocks de peinture amène à seposer laquestion de la protection contre l'humidité et contre les risques d'explosion.La Dreal reste sensible à ce dernierpoint lorsque d'importantes quantitéssont enjeu. D'une manière générale,nous conseillons aux industriels deprendre contact avec la Dreal et avec

leur Cram qui propose dans certainscas desaidesfinancières. »Quelles différences notoires peut-

on observer en général sur le marché, entre une cabine de peinturehaut de gamme et une cabine d'entrée de gamme ? « Une cabine hautde gamme sera ergonomique dans lesens où l'éclairage estplus efficace,les

piquages d'air pour l'opérateur s'effectuent directement, le nettoyage de lacabine estfacilité par desparois arrondies dans les angles ou encorepar desparois en matière anti-statique. Lapuissance d'extraction installée estgénéralement supérieure et des registresde réglage permettent d'ajuster lefluxd'air à laforme de la pièceà peindre. »

Michel Laurent

Pistolet de poudrage. (Photo Nordson)

www.machine-outil.com

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