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Pourquoi l’Islam ?

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Pour les Musulmans, comme pour les Juifs et les Chrétien, la notion que les écritures saintes se trouvent au coeur de la foi. est un héritage monothéiste commun, qui lie toutes les trois fois. Il est déjà annoncé dans le Coran, quand il s’adresse aux Judéo-chrétiens en utilisant l'expression "Ahl al-Kitab" (gens du Livre) {Coran (3:199)}, par exemple, Le Coran est, bien sûr ; "le Livre au sujet de lequel il n'y a aucun doute, un Guide pour le Pieux" Coran (2:2). Mais le Coran suggère aussi que c'est seulement la manifestation la plus récente du même "Livre primordial" sur lequel, les fois sœurs sont fondées. Dieu dit que ; "Nous avons donné à la famille d’Abraham le Livre et la sagesse" Coran (4:54). Dieu a aussi ; "révélé le Livre que Moise a apporté, comme lumière et guide pour les gens" Coran (6:91). Jésus a reçu de Dieu ; "le Livre, la sagesse, la Tora, et l'Evangile" Coran (5:110). Le message de Dieu aurait donc atteint sa dernière forme avec Mohammad, que Dieu a envoyé, comme "messager", sur la trace des prophètes bibliques, pour "réciter Ses signes (de Dieu) et enseigner le Livre et la sagesse" Coran (2:129). Joseph Lowry

Au Début Il y’avait les Livres

Et Tous ont été tripotés

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PROLOGUE

L'Islam, appartient par essence aux religions monothéistes révélées, comme le sont le Judaïsme et le Christianisme. Il forme d’ailleurs avec ces deux dernières religions les trois brindilles terminales de la branche Abrahamique de l’Islam Primordial (voir schéma).

Ces trois religions considèrent

l’Univers comme un acte volontaire d’un Ểtre Suprême absolu; « Dieu » en français, « El » en Palestinien, Cananéen et Araméen, « Adonaï », l’imprononçable ; « YHWH », et « Elohim » en Hébreux, et « Allah » en Arabe.

Le DieuDieuDieuDieu de l’Univers, pour ces trois religions soeurs, tel qu’enseigné par tous

leurs Prophètes est UnUnUnUn. Il est incréé, Éternel, et se révèle comme une Entité distincte du monde créé.

Cette conception de la divinité, est à contraster avec les conceptions métaphysiques ayant cours dans les religions d’Asie, comme on en trouve, par exemple, dans le : Bouddhisme, l’ Hindouisme, le Taoïsme et leurs variantes.

Pour ces dernières religions, l’Univers est l’émanation d’un principe suprême

et non d’un Ểtre Suprême, et aucune volonté personnelle n’a présidé à sa création.

La Première assertion La Première assertion La Première assertion La Première assertion du du du du monothéimonothéimonothéimonothéismesmesmesme Tous les Prophètes du monothéisme, sans aucune Tous les Prophètes du monothéisme, sans aucune Tous les Prophètes du monothéisme, sans aucune Tous les Prophètes du monothéisme, sans aucune

exception, font de l’exception, font de l’exception, font de l’exception, font de l’ «««« Unicité de DieuUnicité de DieuUnicité de DieuUnicité de Dieu » leur dogme » leur dogme » leur dogme » leur dogme

principal. principal. principal. principal.

C’est ce qu’enseigne;

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1) le Coran ; le livre sacré de l’Islam, et tous ; 2) les prophètes monothéistes dans les livres du VieuxVieuxVieuxVieux et du Nouveau Nouveau Nouveau Nouveau

TestamentTestamentTestamentTestament, à condition que leurs enseignements soient conformes avec ceux du Coran, qui joue le rôle de garde fou, à cause de son infaillibilité et de sa résistance à toute falsification.

Cette dernière condition est nécessaire, au vu du tripotage patent qu’ont subit la

plupart des livres sacrés, comme il deviendra clair d’ici peu. Donnons corps et substance à cette assertion par un exemple concret.

OOOOnnnn peut lire dans le cinquième livre de la « Tora » (le Pentateuque) : Deutéronome (32 : 39), attribué à Moise, qui vécut au XIIIième siècle avant l’ère chrétienne, Dieu s’exprimant ainsi:

Sachez donc que c’est Moi qui suis Dieu. Et il n’y a point de Dieu près de Moi…et personne ne délivre de ma main.

ParolesParolesParolesParoles qui seront reprises à la lettre par le Prophète Isaïe ; fils d’Amos (742 av. J.-C.- 687 av. J.-C.) qui prêcha dans Juda et Jérusalem en Palestine cinq siècles plus tard {Isaïe (46 : 9)} :

Je suis Dieu et nul n’est semblable à Moi.

Et dans Isaïe (43 : 11) :

C’est Moi, Moi qui suis l’Eternel et hors Moi il n’y a point de Sauveur. Et nul ne délivre de Ma Main.

CeCeCeCe que réverbéreront avec une grande fidélité les paroles de Jésus-Christ sept siècles plus tard dans cette même terre de Palestine {Evangile de Jean (17 :3)}:

Or la vie Eternelle, c’est qu’ils te connaissent, Toi, le Seul Vrai Dieu et (qu’ils connaissent) celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ

N’avonsN’avonsN’avonsN’avons----nous nous nous nous pas là, et de la bouche de l’envoyé de Dieu ; Jésus, en personne, l’écho de la confession de foi que fera tout Musulman six

siècles plus tard, en substituant simplement le nom de Jésus à la place du nom du Prophète de l’Islam ; Mohammad? :

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(��� ا� إ� إ��� �� ر�ل ا�)

Il n’y a de DieuDieuDieuDieu que DieuDieuDieuDieu et Mohammad (Jésus) est son Prophète

Six siècles s’écouleront encore après Jésus, avant que Dieu ne s’adresse à nouveau, mais en Arabe cette fois, à l’autre brindille de la lignée d’Abraham, et à travers elle, à l’Humanité entière, dans la Sourate 40 de « Ğãfir » ( �����) (le pardonneur), verset 62}:

��� آ� ��ء � إ�� إ� ه� �� � ����ن� � ذ��� ا�!� ر��

Tel est votre SeigneurSeigneurSeigneurSeigneur, Créateur de toute chose. Point de divinité à part Lui. Comment se fait-il que vous vous détourniez (du chemin droit) ?

Et dans la Sourate 112 « Al-I ĥlãs » (ا���ص) (le monothéisme pur), versets 1-4 :

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(1) Dis: Il est DieuDieuDieuDieu Unique. (2) DieuDieuDieuDieu. Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons. (3) Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus. (4) Et nul n’est égal à Lui.

CesCesCesCes affirmations/confirmations successives, qui perdurent dans le temps, l’ espace et les peuples, sont un trait saillant du monothéisme Abrahamique, qui remplit une double tâche:

1) distinguer d’abord les vrais Prophètes des faux prétendants, 2) servir comme Paradigme Standard pour certifier l’accord et la conformité

de l’enseignement transmis par les prophètes. Un vrai rasoir d’Occam et un test à l’acide des plus fiables, et auquel on aura

recourt très souvent dans ce qui va suivre. Donc; Le seul fait que le Coran puisse confirmer un enseignement

biblique donné, témoigne sans équivoque, en sa faveur, comme étant authentique.

Et c’est bien le cas pour ce passage dans Deutéronome (32; 39).

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La force de cet argument tire sa justification du fait que le coran est le seul

des livres sacrés à affirmer être ; inaltérable, Conservé et non falsifiable, et à mettre en défi quiconque de prouver le contraire.

Défi, que personne n’a jamais pu relever jusqu’à ces jours, quoique posé

depuis plus de quatorze siècles.

L'Eglise, l'Etat et la Censure Une fois que la brande de Christianisme à mystère Paulinien fût reconnue

comme la religion officielle de l'Empire Romain par l'Empereur Constantin le

Grand , au commencement du IVe siècle de l'ère chrétienne, il s'en est suivi, une grande vague d'intolérance religieuse envers les vrais chrétiens; les Ebionites, qui eux, ne voyaient dans l'Eglise officielle que l'instrument du diable pour dévoyer le message de Jésus de sa vrai vocation monothéiste.

Les Ébionites représentent sur le plan historiographique le chainon

manquant entre le vrai enseignement de Jésus et l’Islam.

Sur l\existence historique des Ébionites nous avons différents témoignages des

pères de l’Église tels; Tertullien 1 et son contemporain ; Hippolyte 2

1 Quintus Septimus Florens Tertullianus, dit Tertullien, né entre 150 et 160 à Carthage (actuelle Tunisie) et décédé vers 230-240 à Carthage, est un écrivain de langue latine issu d'une famille berbère païenne. Il se convertit au christianisme à la fin du II e siècle et devient la figure emblématique de la communauté chrétienne de Carthage. Théologien, père de l'Église, auteur prolifique, catéchumène, son influence sera grande dans l'Occident chrétien. {Voir sa biographie dans l’encyclopédie électronique ; Wikipedia}. 2 Hippolyte (170–235), connu sous le nom d'Hippolyte de Rome, théologien, martyr, saint, antipape de 217 à 235. Il est grec, originaire d'Alexandrie, et ancien élève d'Irénée de Lyon. Il est sans doute l'écrivain chrétien le plus prestigieux de l'époque, en tout cas dans la partie

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(Photo ; Le martyre d'Hippolyte) qui tous les deux présentent « Ébion » comme un personnage historique qui aurait donné son nom à une hérésie3 !

Pour Tertullien, l’“Épître aux Galates” réfute remarquablement les ébionites ou selon ses propres termes :

‘‘Quand {Saint Paul} écrit aux Galates, il s’élève contre ceux qui pratiquent

ou défendent la circoncision et la Loi : c’est l’hérésie d’Ébion '' 4 Nous découvrons chez cet apologiste de l’Église Paulinienne, par ce parallèle

qu’ils fait entre les Chrétiens judaïsant de Galatie et les ébionites, une première instance criarde d’un hérétique, qui ne se reconnaît pas en tant que tel, traitant les vrais tenant de la foi vraie d’hérétiques!.

Épiphane de Salamine5 s’en fera aussi l’écho deux siècles plus tard, quoique l’interprétation du nom la plus plausible semble être celle donnée par

Origène 6 dans son livre apologétique; “Contre Celse7”.

occidentale de l'empire. Aussi accepte-t-il mal la qualité qu'il estime médiocre des deux papes précédents (Zéphyrin et surtout Calixte Ier). {Voir sa biographie dans l’encyclopédie électronique ; Wikipedia}. 3 Voir ; Tertullien ; De la Prescription 33, 3-5.11. 4 Tertullien ; “De la Prescription” 33,5 5 Sanctus Epiphanius Constantiensis) ou Épiphane de Chypre (vers 315 - 403) était un Père de l'Église. Il est surtout connu pour sa défense de l'Église orthodoxe et sa traque des hérétiques lors de la période troublée qui suivit le Ier concile de Nicée. Il est un saint de l'Église orthodoxe et de l'Église catholique romaine, et est fêté le 12 mai. {Voir sa biographie dans l’encyclopédie électronique ; Wikipedia}. 6 Origène (en grec ancien Ὠριγένης / Ôrigénês) est un Père de l'Église, né à Alexandrie v.185 et mort à Tyr v.254. {Voir sa biographie dans l’encyclopédie électronique ; Wikipedia}. 7 Celse, philosophe épicurien grec du IIe siècle, est l'auteur d'un ouvrage analytique et articulé, Discours véritable (en grec: Λόγος 'AληΘής), rédigé vers 178. Une ironie de l'histoire fait que son texte, qui a été perdu, ne nous est parvenu que par des extraits contenus dans une réponse de son grand contradicteur Origène. Sous le titre de Discours véritable, il s'agissait d'un ouvrage où il attaquait le Christianisme naissant par les armes du raisonnement et par celles du ridicule, et qu'Origène crut devoir réfuter. Cet ouvrage était écrit en grec ; il ne nous est pas parvenu, mais on en trouve des morceaux étendus dans la Réfutation qu'en a faite Origène. Ce philosophe était lié avec Lucien de Samosate, qui lui dédia son Alexandre ou le faux Prophète. {Voir sa biographie dans l’encyclopédie électronique ; Wikipedia}.

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Selon Origène, Celse relate le cas d’un Juif s’adressant à l’ensemble des '' croyants issus du judaïsme '' pour leur reprocher de s’être laissé berner par Jésus, lorsqu’ils ont changé de nom et se sont détournés de la Loi de leurs pères.

Origène réfute pareille accusation8:

'' Il faut donc examiner ce que [Celse] dit contre les croyants venus du judaïsme. Il affirme qu’ “abandonnant la Loi de leurs pères, à cause de la séduction exercée par Jésus, ils ont été bernés de la plus ridicule façon et ont déserté, changeant de nom et de genre de vie”. Il n’a pas remarqué que ceux des Juifs qui croient en Jésus n’ont pas abandonné la Loi de leurs pères. Car ils vivent en conformité avec elle, et doivent leur appellation [d’ébionites] à la pauvreté!!!!!! 9 d’interprétation de la Loi. …

De plus, Pierre paraît avoir gardé longtemps les coutumes juives prescrites par la Loi de Moïse, comme s’il n’avait pas encore appris de Jésus à s’élever du sens littéral de la Loi à son sens spirituel. Nous l’apprenons des Actes des Apôtres. ''

Nous avons par ce rappel de l’existence des ébionites par Origène et de leur attachement aux coutumes juives une preuve historique de la continuité des pratiques enseignées par Jésus à ses premiers disciples et reconfirmées six siècles plus tard par l’ineffable Coran.

L’importance historiographique du texte d’Origène, quoique tardif (III siècle), réside dans le faite qu’il note l’existence de deux types d’ébionites, tous les deux acceptant Jésus, mais divergent quant à la nature de sa naissance, les uns confessant '' que Jésus naquit d’une vierge et les autres qui nient et affirment qu’il naquit comme les autres gens10

Pour trancher entre ces deux groupes, nous userons tout simplement de notre rasoir d’Occam, cité plus haut, à savoir; que

Le seul fait que le Coran puisse confirmer un enseignement biblique donné; la virginité dans notre cas, témoigne sans équivoque, en sa faveur, comme étant authentique.

Force est de constater donc, que dès le milieu du IIIème siècle, les tenants de la ''l’Église Paulinienne '', quoique le moins qu’on puisse dire d’eux sur le plan de la probité envers autrui laisse à désirer, seront obligés quand même de reconnaître que

8 Origène ; “Contre Celse” 2,1 9 Venant d’un ennemi des Ébionites, le mois qu’on puisse dire de cette interprétation est qu’elle est tendancieuse. 10 Origène ; “Contre Celse 5,61

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les ébionites, leurs bêtes noires, selon Irénée11 dans son livre; " Contre les Hérésies" , qu’ils n’aiment pas dalleurs, et qu’ils ne cessent de diffamer et de critiquer à tort et à travers, existent bel et bien dans l’histoire.

Thèmes qui seront repris un siècle plus tard par Eusèbe de Césarée12 qui dira d’eux13;

‘‘Il [leur] fallait complètement rejeter les épîtres de l’apôtre Paul, qu’ils appelaient un apostat de la Loi, ils se servaient uniquement de l’Évangile dit selon les Hébreux et tenaient peu compte des autres ''

Nous découvrons a travers ces récits apologétiques des pères de l’Église

Paulinienne la raison principale de l’opposition foncière des ébionites ; héritiers de l’enseignement des disciples de Jésus restés à Jérusalem, réputés très attachés aux lois mosaïques de l’Ancien Testament, ayant pour eux une valeur salvatrice, face aux Pères de l’Église Paulinienne, qui leur sont très hostiles, et qui maintiennent sans preuves tangibles à l’appui, si ce n’est les élucubrations prétentieuses de Paul, qui n’est même pas un disciple direct de Jésus, que la foi en Jésus suffit pour être sauvé !

Sur la foi des livres Judéo-chrétiens

11 Irénée (en grec ancien Εἰρηναῖος Σµυρναῖος / Eirênaĩos « pacifique » Smyrnaĩos « de Smyne ou Smyrnien ») est un des Pères de l'Église. l est l'auteur d'un important ouvrage : Réfutation de la prétendue gnose au nom menteur connu généralement sous le nom de "Contre les Hérésies" (Adversus Hæreses). Il s'agit d'un traité contre Valentin d'Égypte et les gnostiques Dans son traité, il mentionne, entre autres, l'existence d'un Évangile de Judas. Jusqu'à la découverte des manuscrits de Nag Hammadi, Irénée était notre principale source de connaissance sur ce courant de la gnose. Il reste aujourd'hui encore une source incontournable.{Voir sa biographie dans l’encyclopédie électronique ; Wikipedia}. 12 Eusèbe Pamphile de Césarée, en grec ancien Εὐσέιος, en latin Eusebius Pamphili (vers 265–339) est un évêque, un théologien et un historien de l'Église du début du IVe siècle. Il n'est pas reconnu comme un Père de l'Église mais ses écrits historiques ont une importance capitale pour trois siècles de l'histoire chrétienne. Eusèbe est le créateur de l' Histoire ecclésiastique (Θεοφάνεια / Theopháneia , histoire de l'Église). Il travaille sur une abond ante documentation et, à la manière des historiens modernes, inclut dans son ouvrage des ex traits des documents qu'il a utilisés (par exemple, des lettres de Constantin). Son récit est le plus souvent rationnel et précis. Néanmoins, ce n'est pas un historien objectif : comme il l'indiqu e lui-même, il fait œuvre de propagande pour le christianisme et il omet certaines informations {Voir sa biographie dans l’encyclopédie électronique ; Wikipedia}. 13 Eusèbe de Césarée ; L'histoire ecclésiastique d'Eusèbe, 3,27,4.

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La liste des livres canoniques chrétiens, telle que nous la connaissons

aujourd'hui a été fixée en 395 de l’ère Chrétienne, soit 362 années après la fin de la mission terrestre de Jésus.

Aux environ de l'an 450, alors que l'Empire , s'était déjà subdivisé en deux empires antagonistes dès la mort de l'Empereur Théodose Ie14r

en 395, les empereurs; Théodose II15 (gouvernant l'Empire d'Orient

avec Constantinople comme capitale) et Valentinien 1er 16 (Empereur de l'Empire de l'Occident avec Rome comme capitale), ont mis en place, chacun de son coté, des structures légales draconiennes pour censurer tout écrit religieux qui ne s'accorde pas avec le credo officiel de l'Etat, ainsi que les travaux de la plupart des historiens anciens, soit en partie ou dans leur totalité.

Cette censure impitoyable durera pour plus de mille (1000) ans! Il fallait donc, pour qu'une œuvre historique ou religieuse, soit éligible pour

passer vers la postérité, qu'elle puisse vaincre deux barrières quasi-insurmontables; a) la barrière légale impériale et b) la barrière ecclésiastique.

14 Théodose Ier (Flavius Theodosius ) (346-17 janvier 395) fut empereur romain et byzan tin de 379 à 395. Il fut le dernier empereur à régner sur un empire réunifié. Il était le fils de Théodose l'Ancien. .{Voir sa biographie dans l’encyclopédie électronique ; Wikipedia}. 15 Théodose II, (401 - 450), est un empereur romain d'Orient durant la periode (408–450). 16 Valentinien Ier (Flavius Valentinianus) (321 - 375), co-empereur romain (364-375) avec son frère cadet Valens (364-378).

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La comparaison de plusieurs textes classiques qui ont réussi à franchir ces deux barrières pour parvenir jusqu'à nous, montre que cette censure, quoique très éclectique par moment, était tout de même assez efficace, pour éliminer systématiquement tout ce qui n'était pas conforme ou en harmonie avec l'Orthodoxie Chrétienne Post- Constantinienne.

Quelques exemples suffiront pour montrer l'efficacité d'une telle censure; a) l'histoire des années 29 -31, très cruciale pour comprendre ce qui s'est

passé en Palestine, durant ces trois années fatidiques de la mission de Jésus, est complètement absente des "Annales" de l'historien

Romain; Tacite17 (55 – 116) b) Toute référence à Jésus dans le Talmud juif avait été censurée,

c) L'historien juif Josèphe flavien (37 – 100)18 omet complètement de mentionner; et Jésus, et les Chrétiens dans son livre " les Antiquités des Juifs" et dans son autre livre "La Guerre des juifs", alors qu'il était très proche de ces événements! Or, il existe une copie hébraïque médiévale d'une œuvre perdue du même historien, qui décrit jésus et ses supporters avec un grand détail!

d) Bien que des fouilles très poussées et des recherches méticuleuses ont

été faite dans des centaines d'églises anciennes, de vieux monastères et d'autres dépôts, durant les trois derniers siècles, aucun manuscrit

17 Tacite (en latin Publius Cornelius Tacitus) est un historien et un philosophe romain né en 55 et mort vers 120 ap. J.-C. Les Annales (Ab excessu diui Augusti) Écrite entre 115 et 117, constitue, la grande œuvre historique de Tacite. Le titre apocryphe qu'a retenu la tradition (Les Annales) est issu d'une interprétation abusive du passage IV, 32. On ne sait si l'auteur acheva son œuvre avant de mourir. Celle-ci devait comporter 18 livres dont le contenu s'étend du début du règne de Tibère (14 ap. J.-C.) à la fin du règne de Néron (68 ap. J.-C.). {Voir sa biographie dans l’encyclopédie électronique ; Wikipedia}. 18 Flavius Josèphe (en grec ancien Ἰώσηπος / Iốsêpos), né יוסף בן מתתיהו Yossef ben Matityahou HaCohen, Joseph fils de Matthias le prêtre) est un historien juif de langue grecque, né en 37 et mort vers l'an 100 de l'ère commune. {Voir sa biographie dans l’encyclopédie électronique ; Wikipedia}.

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d'évangile datant avant le IVe siècle n'a jamais été trouvé, pas même dans le Vatican, avec sa librairie réputée contenir plus de cinquante kilomètre de documents!

Au vu de ce constat peu encourageant, il va sans dire, que tout historien qui se

veut objectif autant que possible, et qui entend retourner les vieilles pierres pour jeter un nouveau regard sur les origines de Christianisme, se trouvera confronté, dès le début, avec ce problème de sources tripotées à dessein, qui n'est pas spécifique à la seule religion chrétienne.

Il est même très probable, sinon certain, que les quatre évangiles canoniques

que nous avons aujourd'hui entre nos mains, ne soient pas les mêmes que les quatre, des mêmes noms, qui auraient été utilisés par les premiers chrétiens pendant les premiers trois siècles de l'ère chrétienne, à cause des manipulations continues qu'ils ont subit à travers les âges avant de parvenir jusqu'à nous.

D’où la nécessité absolue de se poser, concernant ces sources, trois questions

pertinentes: 1) Est-ce que les manuscrits historiques (postérieurement aux décrets de

Théodose et de Valentinien), n'ont pas été tripotés, avant d'être retransmis à nouveau pour la postérité?

2) Est-ce que toutes les copies des manuscrits religieux peuvent être tracées à

un seul original unique? Et dans ce cas, est-ce que cet original, lui-même, n'a pas été fabriqué et assigné faussement à une quelconque autorité connue?

3) Est-ce que les moines, n'ont pas profité de l'occasion, qui s'était offerte à

eux, d'être les seuls réceptacles du savoir religieux et profane durant tout le Moyen Âge, pour manipuler et altérer ce savoir, qu'ils avaient l'occasion d'intercepter, dans le but de l'harmoniser avec le dogme officiel?

Méthodologie, qui a bien fait ses preuves, comme le montre un vieux

texte russe de Josèphe Flavien, qui ajoute le passage suivant, qu'on ne trouve dans aucun autre manuscrit19;

Et puisque, au temps de ces [gouverneurs], beaucoup de partisans du faiseur

de miracles [c.-à-d., Jésus] déjà susmentionné, sont apparus et ont parlé aux gens de leur maître, leur disant qu'il était vivant (bien qu'il eût été mort), et qu'il "les

19 Ce passage est introduit dans le volume II de "la Guerre des Juifs", xi, 6. toutes les addition à l'édition Slave se trouvent en appendice au Volume III de Josèphe Flavien dans la "Loeb Classical Library" par H. St. J. Thackeray and Ralph Marcus, William Heinemann (Ltd.) London.

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libérera de leur esclavage", beaucoup parmi la multitude ont répondu à leur prêche et ont obéit a leurs ordres. ( . . . ).

Mais quand ces nobles gouverneurs ont vu le consentement des gens, ils ont

décidé, avec les Scribes, de les emprisonner, de peur - que le petit ne reste pas petit, s'il finit par devenir grand -, ils les ont envoyés; certains à César, d'autres à Antioche pour être jugés, le reste ils ont banni vers les contrées lointaines.

Le lecteur notera en passant; que même si ce récit semble à première vue, ne

pas être, historiquement parlant, tellement loin de la marque, il atteste tout de même pour le haut niveau intellectuel du corrupteur, et non pour la véracité des faits historiques!

À ces tripotages historique, qui normalement ne retiennent que l'attention des

gouvernements, il y'a celui, encore plus grave, qui consiste à manipuler et à corrompre les sources religieuses premières destinées à l'usage des masses.

Or, si nous mettons de côté, pour le moment, les exemples de tripotages

testamentaires flagrants comme; a) les deux 'pseudo' généalogies de Jésus cité par Matthieu (1; 6-16),

qui assigne à Jésus 26 ancêtres bidon, depuis Josèphe le menuisier, le mari de Marie (la mère de Jésus), qui n'est pas son père biologique d'abord! Jusqu'au Roi David, et celle de Luc (3; 23-31) qui contrairement à Matthieu, assigne à Jésus 41 ancêtres! Jusqu'à David, au lieu de 26, et toujours à partir du même Josèphe le menuisier! Sans que les deux pseudo généalogies, partagent entre elles, autre chose, que les débuts des deux chaînes; Josèphe, et leurs fin; David, ainsi que;

b) l'invraisemblablement date de la naissance de Jésus, et

c) les plagiats des mystères des religions païennes, des mythologies et

de la philosophie grec, etc.

Il viendra sans doute, comme un choc traumatisant pour la plupart de chrétiens, crédules, d'apprendre que l'Eglise savait déjà, et depuis des siècles, que les derniers douze versets de Marc (16; 9-20), qui parlent de la "résurrection de Jésus", dogme

principal du christianisme, sont faux!

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Il en va de même pour les douze versets de John (8: 1-11) relatifs à l'incident de Jésus avec la femme adultère.

En effet, ces versets ont été reconnus comme faux, depuis au moins, un siècle par les experts bibliques, ce qui n'empêcha pas, pour autant, les moines de continuer à chanter cette fable à leurs ouailles naïves, du haut de leurs pupitres, comme une preuve irréfutable de la sagesse de Jésus et de sa pitié!

Il suffit de savoir que ce conte anhistorique est complètement absent de tous les

manuscrits grecs anciens, ainsi que des manuscrits; Syriaques, Coptes et arméniens. La fable, elle-même, était inconnue de tout écrivain chrétien, d'avant l'ère du

père de l'Eglise; Ambroise (340-397 apr. J.C.)20 ! Une raison de plus de croire, que ce sont les pères ecclésiastiques corrupteurs,

qui l'ont ajouté à l'évangile de John! Les exemples dans ce sens abondent, et nous y reviendrons.

Fin

Sera suivi par la partie II

Le Théorème Le Théorème Le Théorème Le Théorème ConfirmatoireConfirmatoireConfirmatoireConfirmatoire

Du MonothéismeDu MonothéismeDu MonothéismeDu Monothéisme

20 Saint Ambroise (340-397), évêque de Milan de 374 à 397 est l'un des Pères de l'Église latins. Il est connu en tant qu'écrivain et poète, quasi fondateur de l'hymnodie latine chrétienne et lecteur de Cicéron et des Pères grecs, dont il reprend les méthodes d'interprétation allégoriques. Il est aussi l'un des protagonistes des débats contre l'arianisme. C'est auprès de lui que saint Augustin se convertit au christianisme. Il est fêté le 7 décembre. {Voir sa biographie dans l’encyclopédie électronique ; Wikipedia}.