poulette mag

24
Poulette mag Revue chic et choc de la basse-cour normande

Upload: jean-robert

Post on 23-Feb-2016

223 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Revue chic et choc de la basse-cour normande

TRANSCRIPT

Page 1: Poulette Mag

Poulette magRevue chic et choc de la basse-cour normande

Page 2: Poulette Mag

2

Page 3: Poulette Mag

3

EDITO & SOMMAIRE

ÉDITO

Du cinéma et des étoiles plein les yeux

Un nouveau décor et une nouvelle équipe pour cette édition 2012 du camp Foi et lumière. En plein

bocage normand, de nouvelles têtes nous ont rejoints cette année : Nora, Camille, Marjolaine, Simon, Sophie, sans oublier Edwige la poulette, dont nous ferons dès le premier jour notre mascotte.Le camp 2012 a été placé sous le signe du 7e art. Et du cinéma, du grand cinéma, nous en avons eu une belle manifestation. Emmanuel, Hélène, Benoît, Louis, Lorraine... nous ont tous épatés par leur capacité à se glisser dans la peau des personnages et à restituer leurs émotions. Nous avons été marqués par leur concentration, pendant le tournage, mais aussi pendant les préparations, la fabrication des costumes et les répétitions. Et surtout, quel bonheur de les voir tous se prêter au jeu, y compris derrière les caméras : comme perchistes, scripts ou cameramen, ils nous ont fait vivre cette semaine au rythme des “moteur, action, coupez”... Un vrai bonheur de cinéma que nous sommes fiers de partager.

SOMMAIRE

Edito & sommaire ............................. 3

Sans tabou ........................................ 4

Culture – Peinture et architecture ....... 7

Culture – La rentrée littéraire ............. 8

Cinéma – Hollywood-sur-Ajon ............ 9

Cinéma – Chacun gère son stress ....... 10

Cinéma – Un tournage “amazing” ..... 12

Mode – La binôme attitude ............... 14

Mode – Fashion week à Banneville ..... 16

Beauté ........................................... 17

Sport et forme ................................. 18

Psycho ............................................ 20

Cuisine .......................................... 21

Ils & elles ont dit .............................. 22

Bonus ............................................ 24

Page 4: Poulette Mag

4

SANS TABOU

QUE FAIRE DE POULETTE ?Grand mystère, comment Edwige la poulette, qui vient nous rendre perpétuellement visite à l’heure du déjeuner, fait-elle pour sortir de son enclos ?Pourquoi vient-elle vers nous ? Et que faire d’elle ? Simon propose, avec une grande classe, de la déplumer. Julien renchérit en bon pragmatique : “On pourrait la tuer et ensuite, la manger.” Ces deux-là se sont bien trouvés dans leur binôme !

COUP DOUBLE POUR SÉBASTIENPourquoi Sébastien porte-t-il deux t-shirts l’un par dessus l’autre et deux shorts ?Est-ce l’effet d’une nouvelle mode à laquelle Banneville-sur-Ajon ne se serait pas encore préparée ? Une nouvelle avant-garde hipster ? Au petit déjeuner, Sébastien double sa tenue avec chic et décontraction enfilant deux t-shirts et deux shorts. En réalité, une petite incursion dans la tente de son binôme, Jean, lui a permis dès potron-minet de tester les vêtements de son pote. Objectif : voir lequel des anims sera le plus réveillé dès le petit matin pour repérer la supercherie.

EMMANUEL DARK KNIGHTComment passer une bonne nuit et avoir un sommeil profond ? Emmanuel nous livre ses conseils.“D’abord, il ne faut jamais laisser la vigi-lance tomber. Vérifier que la personne avec qui on partage la chambre ne nous aban-donne pas pour papoter dans le salon”, nous explique Emmanuel. Au milieu du camp, les températures étant devenues trop fraîches pour dormir sous la tente, la configuration des chambres a été revue pour permettre à Gabrielle et Jean de dormir au chaud. Après un jeu de lits musicaux, Emmanuel a eu la chance de partager sa chambre avec Elise. Pas mécontent d’hériter d’une belle blonde, Emmanuel avoue toutefois que “rien ne rem-placera la barbe de Matthieu”.

Page 5: Poulette Mag

5

SANS TABOU

SIMON SUR TOUS LES BONS COUPS“Mais comment fait-il ?”Prêt à bondir sur toutes les balles, que ce soit dans l’eau ou sur gazon, Simon donne de lui-même en toutes circonstances et dans les positions les plus improbables. Toutefois, en raison d’une distribution de ce magazine à un lectorat mineur, nous ne pouvons publier l’image de son saut en water-polo, censurée par Buckingham Palace et par les action-naires de Poulette Mag.

LE SLOW-FOOD-EATINGNicolas a trouvé deux adeptes, comme lui, de la mastication lente et de la slow-food attitude.Hélène et Nora prennent elles aussi le temps de déguster tous les bons mets servis. En plus, c’est bon pour la ligne. Un argument santé et minceur qui a séduit Lorraine. Même Emmanuel s’y est mis, optant pour la tech-nique “après chaque bouchée, on repose sa fourchette sur la table”.

Tout fout le camp, notre cheffe, accompagnée de deux anims, s’est laissée aller à un bain d’algues vertes toxiques.

Page 6: Poulette Mag

6

SANS TABOU

Mary-Sue, l’assistante tout-terrain de Joël Lars Gillian, est prête à relever tous les défis. Sous les insultes de son odieux patron, elle a couru derrière toute la basse-cour avant de réussir à prendre Edwige dans ses bras, manquant à plusieurs reprises de trébucher dans le crottin. Le réalisateur capricieux n’aurait pu se passer de Poulette pour le tournage de son film. “J’en ai bavé”, confiera-t-elle, avec son adorable accent américain.

UNE STAR INCOGNITOQui s’est caché derrière cette perruque bleue ?Avec ses lunettes de soleil et son foulard vichy, il était méconnnaissable, mais plu-sieurs sources ont confirmé qu’il s’agissait bien d’El Grin-go. Le comédien chicano est venu passer des vacances incognito à Banneville-sur-Ajon. Lorraine quant à elle s’est réincarnée sous l’iden-tité d’une Heidi normande.

« J’en ai bavé ! »

COMMENT MARY-SUE A TENTÉ D’ATTRAPER UNE POULEPas facile d’attraper une poule en petit tailleur serré mordoré et mini-escarpins.

Page 7: Poulette Mag

7

CULTURE

Chaque année, Sébastien nous surprend par ses créa-tions picturales, en constante recherche artistique. Cette année, Sébastien s’inscrit dans un courant artistique radical, la Ligne (aussi appelé “la Linea”). Un style épuré et un retour à l’abstraction mar-qué par des lignes directrices fortes et puissantes. Ce sou-ci de l’épure s’accompagne également d’une plus grande utilisation de la couleur, don-nant toute leur profondeur à ses créations.

DANS L’ATELIER DE SÉBASTIENPEINTURE. Dessinateur de talent, Sébastien a un style bien affirmé, qu’il ne cesse de faire évoluer vers plus de maturité.

C’est avec beaucoup de talent que Benoît, Louis, Em-manuel, Lorraine et Hélène, architectes et urbanistes en herbe, ont interprété et sculp-té dans le sable “leur” vision de Paris. Une ville rêvée, tout en coquillages et crustacés. Une ville plus poétique, mais aussi une ville plus sécuri-sée, grâce à la présence de nombreuses forteresses. Une solution pour lutter contre la délinquance ? Le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, n’a plus qu’à s’en inspirer.

PARIS RÉINVENTÉ SUR LA PLAGE DE LUC-SUR-MERURBANISME. Comment une utopie devient-elle réalité ? Inspirés par les beaux paysages normands, les participants du camp ont imaginé la ville du futur.

Page 8: Poulette Mag

8

CULTURE

La rentrée littéraire

“C’est l’histoire d’un petit garçon chauffeur de taxi, qui s’appelle Oui-Oui. Son copain, un petit nain, s’appelle Potiron. Un jour, Oui-Oui décide d’aller pêcher et il récupère plein d’objets dans l’eau : des tables, des chaises, un lit. Mais ce sont les meubles d’une petite sirène qui vit dans l’eau. Un jour, elle frappe à sa porte pour les récupérer. Je n’ai pas encore lu la suite donc je ne peux pas vous raconter. Ce livre me plaît parce qu’il y a plein d’aventures de Oui Oui.”

Banneville pourra bientôt détrôner Saint-Germain-des-Prés dans le cœur des littéraires. Deux lectrices averties évoquent leurs lectures-découvertes de cette rentrée.

“Ce livre me plaît beaucoup parce que je trouve que Monsieur Endormi ressemble à mon amoureux, Gaëtan. D’ailleurs, je le lui avais offert il y a quelques années. Parmi la collection des Messieurs-Mesdames, c’est celui qui me touche le plus. Si on le lit juste au moment de se coucher, on dort beaucoup mieux.” Nul doute que ce livre sert aussi de botte secrète aux heureux parents de la petite Olivia pour l’aider à dormir.

Les Vacances de Oui-Oui, Enyd BlytonRecommandé par Camille

Monsieur EndormiRecommandé par Elise

« On dirait un peu mon amoureux. »

« Dans ce livre, il y a plein d’aventures. »

Page 9: Poulette Mag

9

CINÉMA

Le cinéaste connu dans le monde entier a contacté par webcam

depuis New York tous les habitants du village normand pour les prévenir de l’arri-vée d’une pléthore de stars hollywoodiennes (Brad Pitt, la maman de Bambi...), sus-citant même le scepticisme de Louis, incrédule de voir ce New-Yorkais faire irruption dans le salon du gîte, par la simple magie des nouvelles technologies. “Mais comment fait-il pour être à la fois ici et là ?” “Skype”, lui répondra-t-on. “Mais, il ressemble un peu à Nico, non ?” “C’est une simple illusion d’optique capillaire, mon cher Louis”, rajoutera-t-on. “Pourquoi le son sort de la télé et pas de l’ordi ?” “C’est un problème de branche-ment de cables, Louis.”

Hollywood-sur-AjonRéalisateur parmi les réalisateurs, Joël Lars Gillian a choisi Banneville-sur-Ajon pour son prochain tournage.

« Mais, il ressemble un peu à Nico, non ? »

La phase d’interrogations existentielles étant passée, Joël Lars Gillian re-contacte le gîte le l e n d e -main : le tournage tourne à la catastrophe, tous ses comédiens (Brad Pitt, la maman de Bambi...) se sont décommandés ou sont morts. Il va falloir les remplacer au pied levé. Le camp s’agite,

mais très vite se rassure : la comédie, ça nous connaît. Joël Lars Gillian peut prendre son avion pour Paris tran-quille : il aura ses acteurs, ses assistants, ses cameramen, ses responsables maquillage, costume et coiffure.Ne reste plus qu’à préparer

les trois p r i n c i -pales sé-q u e n c e s du film : une scène de wes-

tern-spaghetti, une scène d’épouvante revisitant le mythe de Frankenstein et une scène de comédie musi-cale sur fond de Queen... Que du bonheur !

Page 10: Poulette Mag

10

Les confidences de Mary-SuePendant que Joël Lars Gillian avait le dos tourné, nous avons demandé à l’assistante, pardon, la souffre-douleur du réalisateur, comment elle faisait pour supporter les sautes d’humeur du New-Yorkais. Elle nous répond en toute franchise, de son délicieux accent américain.“C’est un twavail à la fois difficile et mewveilleux. Joël est twès exigeant. Il veut tout, tout de suite. Il est capable de m’appeler à 3 heures de la nuit, pour que je

lui serve un thé avec un nuage de lait. Mais gwace à lui, je peux voyager et rencontwer de supew comédiens, comme Lowwaine, Emmanuel el Gwingo ou Louis. De toute façon, je ne twavaillewai pas pouw Joël indéfiniment. J’ai obsewvé comment il twavaillait et j’ai appwis, sans ce qu’il le sache, à faiwe du cinéma. Bientôt, c’est moi qui wéalisewai un film. Je ne suis pas aussi cwuche que Joël le pense, haha.”Rendez-vous est donc pris avec Mary-Sue pour son premier long-métrage.

CINÉMA

Chacun gère son stressLa tension monte à l’approche de la journée de tournage.

CONFIANTE Gabrielle, première assistante réalisa-tion“Je le sens plutôt bien. L’équipe est prête. La déco et les costumes sont au top. L’équipe mise en scène sait exactement ce qu’elle veut. Pour avoir travaillé sur beaucoup de tournages, je sens que là, c’est dans les rails. Les comédiens n’attendent que l’occasion de faire parler leur talent.”

ENCHANTÉELorraine, comédienne“Je suis une chanteuse de comédie musicale dans ce film. Ce n’est pas évident de chanter et danser en même temps. Mais Nicolas va nous aider et Sophie nous diriger pour la par-tie chant. Elle chante très bien. L’autre jour, elle nous a chanté une berceuse espagnole. Je connaissais l’air. C’était très beau.”

Page 11: Poulette Mag

11

CINÉMA

MODESTE Matthieu, scénariste“Un tournage, c’est 99 % de talent et 1% d’organisation. Et puis je crois qu’il ne faut pas être trop ambitieux. On doit tourner trois scènes, mais en fait, ce sont trois films différents. Simple, mais efficace. C’est tout

à fait dans nos cordes. Ce qui m’a frappé pendant la préparation, ce sont les évidences de casting : Benoît en balayeur, Emmanuel en créature...”

EN MODE SOURDINESophie, coach chant“Je me sens capable de diriger un chœur, mais c’est un défi nouveau pour moi. Le niveau est très élevé. Je ne me fais aucun souci pour le volume sonore des chanteurs, nous n’aurons pas de problème de puissance. Nous chanterons du Queen, avec des paroles réécrites par Nicolas. “Bohemian Rhapsody”, ce sont trois styles de chant en un – pop, opéra, rock –, ce qui permet d’intégrer chœurs et solistes. Mais on fera du yaourt, car on ne connaît pas très bien les paroles. Ce sera un grand moment d’improvisation, c’est d’ailleurs là qu’on reconnaît le vrai le talent.”

STRESSÉE Perrine, responsable HMC (habillage, maquillage, coiffure) “Je ne sais pas si je vais y arriver. Nous devons gérer trois scènes différentes : le western, Frankenstein et la comédie musicale. C’est un gros challenge. Heureusement que j’ai l’aide de Lorraine comme assistante HMC.”

« Un tournage, c’est 99 % de talent et 1 % d’organisation. »

ENTHOUSIASTE Joël, réalisateur“Ce qui est important dans un tournage, c’est la cohésion d’une équipe. Et là, je sens que la cohésion y est, ça laisse présager du meilleur. Euh, Mary-Sue, un café s’il te plaît.”

Page 12: Poulette Mag

12

CINÉMA

Un tournage “amazing”

Arrivés par avion la veille du tournage, Joël et sa charmante assistante Mary-Sue n’ont eu qu’une petite nuit pour récupérer

de leur décalage horaire. Qu’importent la fatigue et les exigences de diva de Joël (“un café Mary-Sue”, “une chaise Mary-Sue”, “mon script Mary-Sue”), le jour-J, tout le monde est prêt. La première scène tournée est celle du western-spaghetti. A quelques pas de la mairie de Banneville, Joël y a trouvé un décor digne des meilleurs Sergio Leone. Au son des “silence, moteur, action”, tout le monde s’active. Après chaque prise, Benoît, dit “le balayeur”, fait le signe de la victoire : “Yes.” Gabrielle, camerawoman et première assistante, s’enthousiasme : “Ah, si tous les comédiens faisaient ‘yes’ à la fin de chaque prise.” La tension monte pour la scène du meurtre et de la chute des deux cow-boys. Joël se met au sol, vérifie le cadrage des plans : “Beautiful”. La caméra tourne... Plus personne ne respire. Louis et Sébas-tien tombent en synchronisation. “C’est dans la boîte”, crie Gabrielle. Applaudissements, joie. “Avec Joël, c’est une seule prise, lance encore la camerawoman. Les Schtroumpfs 2 en 3D, à côté, c’est du pipeau !”Après une grosse rincée, toute l’équipe retourne au gîte pour tourner la scène de Frankenstein, sous un préau. Cette fois, l’ambiance change : afin de créer une atmosphère intime et mettre les comédiens en condition, il est choisi de tourner en plus petit comité. La presse n’a pas eu accès au plateau de tournage et ne pourra donc pas vous en révéler les petits secrets. Mais des sources proches du réalisateur nous ont confié qu’elles

« C’est dans la boîte. Avec Joël, c’est une seule prise ! »

avaient été émues aux larmes par les prestations d’Emmanuel, d’Hélène et de Julien, qui les ont fait vibrer et frissonner.Malheureusement, faute de temps, la scène en

extérieur de la comédie mus-ciale n’a pu être tournée. Lor-raine, Gabrielle, Nora, Sophie et tous ceux qui s’étaient chauffé la voix et avaient travaillé leurs pas-chassés ont été très déçus. Mais Joël Lars Gillian a promis de

revenir en France tourner cette ultime scène, sans laquelle le triptyque ne sera pas complet.Le mot de la fin revient à Mary-Sue, la fidèle as-sistante qui a suivi cette journée de tournage de près.“It was amazing !”

Ce fut une journée intense de cinéma à Banneville. Reportage.

Page 13: Poulette Mag

13

CINÉMA

LA RÉCEPTION CRITIQUE DU FILMQuelques journalistes chanceux ont pu voir un premier rush du film.Ils ont été éblouis par la prestation des comédiens et par la finesse du scénario. Une critique du Monde (qui ne souhaite pas pour l’instant donner son nom car le film n’est pas encore complètement abouti et qu’elle tient à préserver son avis officiel pour la sortie en salles de l’œuvre), confie : “C’est un film d’une force rare, les comédiens sont épatants. Tout passe par leur regard. On sent une économie de moyens qui magnifie l’œuvre. Le scénariste Matthieu Protin avait

souligné à quel point il tenait à donner un contenu politique à ce film. Je ne peux qu’approuver. Les messages sont forts et inspireront la jeunesse : le slogan “mangez des

pâtes” est très bien mis en évidence dans le western spaghetti, par la présence d’un paquet de spaghettis. Et “ne réveillez pas les morts” est fabuleusement illustré dans la partie Frankenstein du film. Ce sont des idées phares. Et puis, bien évidemment, ce film est un hommage à Godard et à l’histoire du cinéma. J’attends avec impatience de voir le montage final.”

« Une force rare (...), un hommage à l’his-toire du cinéma.»

Page 14: Poulette Mag

14

MODE

La binôme attitude

Des fleurs et du lin, le naturel en tenue du soir pour Nora et Mathilde.

Elise et Camille ont coordon-né leur tenue jusqu’au bout.

Julien et Simon aiment les rayures et les carreaux.

Romantique chic avec Sophie et Hélène.

Le noir sied si bien à Jean et Sébastien, com-plices jusque dans le choix de leur tee-shirt.

Page 15: Poulette Mag

15

MODE

Sur le tapis rouge de Banneville, les binômes se sont mis sur leur 31. Quels belles-gosses et beaux-gosses !

Le câlin est de rigueur pour Benoît et Perrine.

Pour Matthieu et Emmanuel, la taille ne compte pas.

Le trinôme casual chic de choc : Nico, Louis et Lucile.

Derrière leur perruque et grand foulard, qui d’autre que les célèbres Lorraine et Marjo.

Les sans-binômes au grand coeur Gab’s et Alex se sont plutôt bien trouvés.

Page 16: Poulette Mag

16

MODE

La fashion week de Banneville

LES BIJOUX WHITEFEATHERLANDUne touche d’élégance à l’oreille.

COMMENT PORTER LE VESTON SANS MANCHEEn toute simplicité, Julien nous montre un exemple facile à copier.

LE COLORBLOCKCette saison, le pantalon sera de couleur ou ne sera pas.

Gabrielle et Mathilde ont succombé aux bijoux plein d’inventivité de la créatrice Ang. Une petite touche chic qui vous fera craquer.

Vert pomme, rouge carmin, rose layette... Le pantalon s’acoquine de toute une palette de nuances. Toutes les audaces sont permises. Le tout est de les assumer avec un grand sourire.

Elégance masculine avec ce pe-tit veston de mi-saison qui ha-bille d’un rien ces messieurs. A porter sur une chemise colorée pour plus d’effets.

Un duo réinterprété par Matthieu et Simon. « Toutes les audaces sont permises. »

Avant Milan ou New York, Banneville donne le ton des grandes tendances de la saison. Quelques idées à copier.

Page 17: Poulette Mag

17

BEAUTÉ

Beaux en toutes circonstancesLes trousses de toilette de Louis, Camille, Nora ou Hélène le confirmeront : au camp, on sait prendre soin de soi.

UN LAVAGE À BONNE FRÉQUENCE Camille voudrait laver ses cheveux tous les jours. Mais est-ce vraiment raisonnable ?Grande interrogation : faut-il laver ses cheveux tous les jours, à l’instar de ce que préconise Camille ? Nico est formel : “Plus on cherche à soigner ses cheveux, moins ils sont soigneux.” On espace donc le shampooing, ce qui tombe très bien puisque les deux premiers jours du camp, l’eau chaude a fait défaut. En revanche, pour tous les jours, les jolies nattes africaines tressées par Lucile permettent d’avoir une coiffure impeccable en toutes circonstances.

COMMENT BIEN CHOISIR SES

TEINTES DE MAQUILLAGEPremière règle : trouver une couleur qui s’adapte à sa carnation.Perrine, maquilleuse officielle des stars, nous livre ses conseils de choix de teintes : “Je me laisse guider par les choix de la personne que je maquille et aussi par sa carnation. Pour Lorraine par exemple, j’ai choisi un maquillage dans les teintes pourpres, qui sied à son teint.” Parce qu’elle le vaut bien.

Pour camoufler des cernes fatiguéesRien de tel qu’une bonne paire de lunettes noires. Autre astuce, pour laquelle a opté Jean : arborer un accessoire qui attire l’œil, comme une poule dodue, ce qui permet de faire oublier sa fatigue à son interlocuteur.

Plus belle la beauté au naturel

Page 18: Poulette Mag

18

SPORT & FORME

LES PLUS BEAUX PLONGEONSLa technique de Perrine est simple et diablement efficace. Gabrielle l’applique avec grâce.“Déjà, il faut commencer par saluer les spec-tateurs autour de soi, détaille Perrine. Rester bien droit, lever les bras très haut. Je plie mes genoux pour préparer mon impulsion. Je res-pire un bon coup puis je saute en gardant les bras bien collés à la tête.” Ne reste plus qu’à rentrer délicatement dans l’eau. Elémentaire.Perrine nous a livré une belle prestation, mais la mention Très Bien a été accordée au plon-geon de Gabrielle : une inclinaison de 45° de toute beauté, une belle ligne droite, qui lui valent un score de 9,6741 attribué par le jury des JO. Bravo.

Une course à pied réussieEn plein entraînement pour La Parisienne, Mathilde a enchaîné les foulées, entraînant avec elle quelques courageux : Louis, Lucile, Marjolaine. Voici quelques conseils pour ne pas s’épuiser et améliorer son endurance. “Il ne faut pas partir trop vite, sinon on ne tient pas. Le plus dur est de trouver son souffle, qui doit être profond sans que la respiration soit trop rapide et saccadée. Mais il faut surtout avoir de bons compagnons de course : Louis, qui malgré ses remarques sarcastiques, nous fait bien rire ; Lucile, toujours prête à réciter un “Notre père” salutaire devant les chapelles improvisées en pleine nature ; et Marjo, qui avec ses compétences de skieuse de fond, nous motive à fond.”

Sportifs en pleine action

Page 19: Poulette Mag

19

SPORT & FORME

Emmanuel : 98 % fourbe, 100 % déterminéEmmanuel excelle parti-culièrement dans les jeux qui exigent de tromper son adversaire, tels l’épervier ou le jeu du loup-ga-rou. Voici ses petits secrets : “A l’épervier, ma technique est de longer le poulailler, en restant dans les extrémités. Je prends mon temps avant de partir, puis je trompe mon

monde avant de m’élancer. Au loup-garou, je repère les adversaires en observant leur regard. Mais surtout, je suis très déterminé. Si je dé-

signe quelqu’un comme étant coupable, je l’ac-cuse jusqu’au bout. Tant pis pour Simon qui

en a fait les frais. Au moins, je l’ai destabilisé et j’ai insi-nué le doute chez les autres.”

Au bowling, plus que le score final, c’est le style qui compte, comme l’ont bien compris Gabrielle et Jean.

« Je prendsmon temps.»

C’est sans conteste la plus à l’aise de tous dans l’eau. Nora est capable d’enchaî-ner les longueurs sous l’eau sans relever la tête. Une vraie sirène qui nous a tous bluffés.

NORA, SIRÈNE DANS L’EAU Mieux que Michael Phelps et ses 18 titres olympiques, Nora évolue dans l’eau (et surtout sous la surface)en toute aisance.

L’art de la talonnade d’HélèmeUne flexion du genou, le pied vers la gauche, et toujours un grand sourire : Hélène sur-prend tous les Zidane des terrains de foot avec de ma-gnifiques passes en arrière. Buuuuuuut !

Page 20: Poulette Mag

20

PSYCHO

“LOVE IS IN THE AIR”On ne l’appelle plus “El Gringo” mais “El Seductor”.Mais quel a été ce petit clin d’œil complice d’Emmanuel à Lucile ? Ne serait-ce pas une marque de tendre affection ? Emmanuel, jamais mécontent d’être entouré de jolies filles, manifeste en tout cas sa joie en toute galanterie de se trouver en charmante compagnie.

ÇA BALANCE AU CAMPL’amitié ou la complicité fraternelle peut parfois tourner au vinaigre. Mais il faut savoir passer l’éponge.Profitant de la présence plusieurs fratries au camp (Gabrielle-Sophie, Perrine-Marjolaine, Jean-Alex) et de vieilles amitiés (Gaby-Mathilde), quelques vieux souvenirs sont remontés à la surface pendant le séjour à Banneville. Des souvenirs de classe de neige et de 2e étoile ratée ont ranimé la flamme d’un souvenir amer, mais heureusement, pas de quoi entamer la complicité entre de vieilles copines ou des frères et sœurs.

LA VIE DE COUPLE AU CAMPIl n’est pas toujours facile d’être avec son amoureux/se en collectivité. Gabrielle et Jean sont désormais des habitués de ces difficultés. Ils ont connu le peu d’intimité et les aléas des plans de chambre (“vous dormirez sur le canapé défoncé ? Ou alors sous la tente ?”), mais s’en sont toujours accomodé avec facilité.

Pour Nora et Alex, c’est une nouvelle

expérience, d’autant qu’Alex est un grand habitué du camp, tandis que pour Nora, partir une semaine en groupe est une première. Finalement, chacun s’en sort très bien et apprend à jongler entre les moments avec les copains-copines et ceux où on se retrouve en groupe.

Gérer l’éloignement avec sa progéniturePour les jeunes parents du camp, c’est une semaine test : cinq jours sans leurs adorables bouts de chou. A chacun sa méthode pour supporter la distance. Elise sera sauvée par la connexion wifi du gîte, qui lui permettra de skyper avec Olivia. Matthieu, lui, profitera des rares moments de connexion téléphonique pour prendre des nouvelles de Suzanne. La technologie les sauve, mais ce sont surtout les calins réconfortants de leur binôme qui leur a permis de passer cette semaine sans encombre.

« Vous dormirez sous la tente ? »

Page 21: Poulette Mag

21

CUISINE

Réussir des crêpes, par Marjolaine“Il faut d’abord bien huiler le fond de la poêle pour ne pas que ça accroche, puis répartir une louchée de pâte. Ensuite, il faut tout de suite décol-ler les bords. Là, je triche un peu, car j’utilise une spatule pour le faire. Ensuite, un bon coup de main permet de faire voler la pâte dans les airs pour la retourner. Mais il me faut bien sûr l’aide de mon binôme, Lorraine, sans qui j’aurais bien du mal à faire ces dizaines de crêpes.”

LE CRUMBLE DU CHAT QUI TOUSSEUne excellente recette proposée par Benoît, qui nous a tous régalés. Pour six personnes (multiplier par 3 ou 4 pour les voraces du camp), il faut :

- 6 belles pommes- 150 g de cassonade- 150 g de farine- 125 g de beurre (à sortir une demi-heure avant de commencer la préparation)- Quelques pincées de cannelle en poudre, un sachet de sucre vanillé et le jus d’un citron.

Préchauffer le four à 210°C. Peler et découper les pommes en gros cubes, les répartir dans un plat allant au four, verser dessus le jus d’un citron, la cannelle et le sucre vanillé.Dans un saladier, mélanger la farine et la cassonade, puis ajouter le beurre en petits cubes et mélanger à la main de façon à former une pâte grumeleuse. Emietter la pâte au-dessus des pommes. Mettre au four une bonne demi-heure. Puis se régaler en dégustant ce crumble tiède, avec un peu de crème fouettée ou de glace à la vanille.Merci Benoît.

Page 22: Poulette Mag

22

ILS & ELLES ONT DIT

Cuisinier inspiréNicolas, au téléphone : “Allo le gîte, je suis au supermarché. J’ai une question : qu’est-ce qui pourrait se substituer à des poireaux ?Mathilde, au gîte : Ça dépend. C’est pour quelle utilisation ?”

LucidesLouis, lors d’un jogging, à Mathilde et à Lucile : “Vous courrez comme des dindes.” Quelques minutes plus tard, lorsque Louis déclare forfait. Mathilde : “Au fait, c’est qui le dindon ?”

Avec ou sansLorraine : “Tu sais ce qu’on prépare pour le dessert ? De la banane à split.Matthieu : Parce que ça existe de la banane sans split ?”

FarcieLucile, pendant la préparation des tomates farcies : “Nico, il faut se le farcir !”

Au poilJulien, toujours en quête d’élégance : “Matthieu, il faut que tu te rases pour la boum.”

Trop forteCamille, avant le jeu du loup-garou : “Je suis trop forte en loup garou.” Une démonstration de force méritant d’être soulignée de la part de Camille, plutôt encline à une grande modestie.

Confirmée dans son talentCamille, après le jeu du loup-garou. “Je suis trop forte.” Effec-tivement, elle peut le redire, Camille est magistrale, surtout quand elle est loup-garou, aucun villageois ne résiste à ses crocs.

Les meilleures perles du camp

Page 23: Poulette Mag

23

« Nico ? Il faut se le farcir ! »

ILS & ELLES ONT DIT

SynthétiqueLouis, lors de son discours d’investiture comme “maire du village”, toujours au loup-garou. “J’ai envie de dire : Bien. Joie.” Rien à ajouter.

ExigeanteCamille, l’avant-dernier jour de camp : “C’était trop bien, mais c’était trop court. L’année prochaine, ce sera plus long ?Gabrielle : On va essayer que ce soit plus long.Camille : Il faut pas essayer, il faut réussir.”

Sportifs“Affûtés.” C’est désormais le maître-mot pour décrire les frères Robert, qui se sont mis au sport. Sachez-le.

Eblouie :Mary-Sue, après le tournage : “It was amazing !”

AssourdiBenoît, à table : “Moins fort !” Une demande de baisse de volume, qui de la part de Benoît, nous a tous étonnés, mais agréablement surpris. Un souci de paix sonore que nous en-courageons Benoît à cultiver ...

Le saviez-vous ?Gabrielle, de retour du tour-nage du western : “J’ai mal à la gorge d’avoir trop crié.Sophie : C’est parce que tu as trop tiré sur ta voix de poitrine.Mathilde, incrédule : La voix de poitrine ?Sophie : Oui, la voix de poitrine. C’est la voix par laquelle on comprime son diaphragme. On a deux voix, la voix de tête et la voix de poitrine. Quand on chante, on jongle entre les deux. Dans les années 50, les femmes parlaient plus avec leur voix de tête, aujourd’hui, elles parlent avec leur voix de poitrine.”

Page 24: Poulette Mag

24

BONUS

Le camp, c’était aussi...Des chorés menées par Matthieu en jupe,

des belles nanas qui paradent sur la plage,

plein, plein de calins... ... et encore des calins.

du « air ping-pong »,

une effrayante créature,