poubelle, la vie · 2018-06-27 · 2 e l'edito le sommaire pour tout renseignement...

N°33

JUIN 2018

WWW.CALITOM.COM

POUBELLE, LA VIELe magazine d'information de Calitom, service public des déchets

Actualités p.3 Atrion, une nouvelle envergure

Bonnes pratiques p.8 Les bouteilles de gaz

Initiative locale p.11 Le Festival Echall'art

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L'EDITOe

Le sommaire

Pour tout renseignement complémentaire, vouspouvez nous contacter :

Calitom, service public des déchets 19 route du Lac des Saules ZE la Braconne16 600 Mornac

n° vert 0 800 500 429www.calitom.com

Poubelle, la vieMAGAZINE D’INFORMATION DE CALITOM, SERVICE PUBLIC DES DÉCHETS

• Directeur de la publication : Michel Coq • Rédaction et mise en page : Service communication • Photos : Calitom, Fotolia, C.K Mariot photography • Impression : Rivet • Tirage : 104 300 exemplaires • Périodicité : quatre fois par an • Dépôt légal : juin 2018 • ISSN : 2106-7988 • Éditeur : Calitom, 19 route du Lac des Saules, ZE la Braconne, 16600 Mornac • Numéro vert : 0 800 500 429 • Site internet : www.calitom.com • Coût HT de cet exemplaire : 0,20€HT • Imprimé sur papier 100 % recyclé avec des encres d'origine végétale

N° 33 - JUIN 2018

2 - L'ÉDITO

3 - LES ACTUSAtrion, une nouvelle envergure, des composteurs pour Coeur de Charente, 15 août, AFNOR...

4 - LE DOSSIERLes derniers mois de l'incinération

8 - LES BONNES PRATIQUES Les bouteilles de gaz, le polystyrène, les textiles, les seringues, le compostage...

10 - À VOS CÔTÉSAccompagnement des entreprises

11 - INITIATIVE LOCALELe Festival Echall'Arts

12 - PRÈS DE CHEZ VOUSPortrait de Caroline, agent de tri à Atrion

Les articles de ce magazine liés aux consignes de tri des sacs jaunes, à la prévention et au traitement concernent tous les lecteurs. Les sujets qui traitent de la collecte des déchets et des déchèteries ne concernent que les habitants desservis par le service de collecte de Calitom. Si vous êtes habitant de la Ville de Cognac ou de la CDC du Rouillacais, ces informations ne vous sont pas destinées.

- POUBELLE LA VIE - JUIN 2018

Depuis 1997, date de création du syndicat départemental des déchets, le territoire

d'Angoulême avait conservé la totalité de ses compétences collecte et traitement.

L'an passé, les élus de Grand Angoulême ont décidé de faire confiance à la gestion de Calitom en lui délégant le traitement des déchets de l'agglomération - une belle union obtenue à l'issue de plusieurs projets menés conjointement. Les activités de la compétence traitement - les filières de déchèterie, le tri des emballages recyclables, le traitement des ordures ménagères et l'exploitation de l'usine d'incinération - sont désormais assurées par les services de Calitom sur la totalité de la Charente.

Attaché à maintenir un lien direct avec ses citoyens, Grand Angoulême conserve ses missions de proximité : la collecte des déchets, la gestion des déchèteries, les actions de prévention.

La départementalisation du traitement des déchets est une force en matière d'économie d'échelle et sur la table de certaines négociations locales, régionales voire même nationales.

Ce rapprochement témoigne de la volonté partagée d'organiser une gestion efficace des déchets au bénéfice de tous les administrés charentais, ruraux comme urbains.

Michel COQ,Président de Calitom

Ensemble, pour une gestion efficace des déchets

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LES ACTUSa

Les habitants des 52 communes de la communauté de communes Coeur de Charente seront prochainement sensibilisés au tri des biodéchets. A partir de la rentrée, une campagne d'information et de distribution de composteurs va débuter afin d'équiper tous les foyers. Cette opération s'inscrit dans le cadre de la décision prise par la CDC de réduire le volume des déchets et modifier la collecte des ordures ménagères. Plusieurs dates et lieux de distribution seront transmis par courrier aux habitants concernés entre septembre et octobre.

Vous pourrez également suivre l'actualité de cette opération sur le site internet calitom.com dès la fin de l'été.

Ce sont les habitants de la CDC Charente Limousine qui ont produit le moins d'ordures ménagères en 2017

Des composteurs pour Coeur de Charente

Atrion, une nouvelle envergure

Pour les besoins des collectivités voisines de Charente Maritime, Calitom devient prestataire de tri. Depuis le 1er juin, le centre de tri départemental Atrion de Mornac accueille et traite, en plus des déchets recyclables charentais, les emballages et papiers provenant des agglomérations de Royan, Rochefort, les communautés de communes de Marennes et de Haute-Saintonge.

Soit au total 37 000 tonnes tous territoires confondus qui ont conduit à réaliser de nombreux aménagements permettant de gérer les nouveaux apports et de renforcer les équipes de tri.

Cette prestation apporte des recettes supplémentaires qui optimiseront l'usine et profiteront ainsi aux contribuables charentais.

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• REPRÉSENTATION DE LA CHARENTE AU NIVEAU NATIONALCalitom fait partie du groupe d'experts participant actuellement à la normalisation sur l'économie circulaire. Ces travaux s'inscrivent en parallèle des 50 mesures de la Feuille de Route présentée par Nicolas HULOT, Ministre de la transition écologique et solidaire. Parmi les domaines d'action : l'approvisionnement durable, l'écoconception, la consommation responsable, l'allongement de la durée d'usage...

JUIN 2018 - POUBELLE LA VIE -

Tous les mois de nouvelles vidéos mises en ligne par Calitom sur Youtube pour en savoir plus sur les déchets : chaîne Calitom.

15 aoûtPas de collecte des déchets ni de déchèterie ouverte. La rubrique Ma commune du site internet fournit les décalages.

100% recycléset recyclables à l'infini

bouteilles et bocaux en verre

153kg/hab

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En matière de traitement ultime des ordures ménagères,

pour la part non-recyclables /non-compostables, il

n'existe pas de multiples solutions. Pour ces déchets, 2 alternatives : l'incinération ou le stockage. En Charente,

les deux techniques co-existent depuis la création

des premiers équipements de traitement et se répartissent

les tonnages collectés.

En juin 2017, l'agglomération de GrandAngoulême a confié à Calitom, le syndicat

départemental de gestion publique des déchets, le traitement de ses déchets. Les habitants des 38 communes du territoire urbain et péri-urbain restent collectés par les services de GrandAngoulême mais les déchets sont ensuite gérés par Calitom. Cette répartition des activités a conduit Calitom a devenir gestionnaire de l'usine d'incinération de La Couronne. Il en assure désormais le suivi et l'exploitation.

Histoire de l'incinération charentaiseDans les années 70, les communes ont commencé à organiser le traitement des déchets avec les techniques disponibles à l'époque.

A cette période, les collectivités croient en la possibilité de faire du compost

à partir d'ordures ménagères brutes. Le district d'Angoulême combine cette activité à un four afin d'incinérer les refus de compostage.

Alors que les communes rurales font le choix du stockage, les communes urbaines privilégient souvent le procédé thermique d'incinération, notamment en raison de contraintes foncières.

En 1986, le District d'Angoulême opte pour l'élimination de la totalité de ses déchets ménagers exclusivement par incinération. Pour cela, il procède à plusieurs aménagements sur l'installation du site de La Couronne.

Le site fera ensuite l'objet de différents travaux, répondant ainsi au fil des années à l'évolution de la réglementation en matière de traitement des rejets, jusqu'à être confié à Calitom, l'an passé.

Les derniers mois de l'incinération

LE DOSSIERd


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Sous le contrôle des services de l'ÉtatL'UIOM, Unité d’Incinération d’Ordures Ménagères est une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement. A ce titre, son fonctionnement fait l'objet d'un arrêté préfectoral fixant les conditions d'exploitation.

Ces éléments sont suivis et inspectés tout au long de l'année par les services de l'État afin de s'assurer du respect des normes. Une commission locale d'information et de surveillance communique chaque année aux communes et associations locales les résultats de l'année passée.

Au quotidienL'usine est exploitée par les équipes de la société privée Suez et fonctionne 24h/24 et 7j/7 pour éliminer les 100

à 150 tonnes journalières apportées : tous les sacs noirs produits par les foyers de l'agglomération mais également les déchets dits assimilés (petits commerces, artisans...) ou encore les déchets collectés par la Direction Interdépartementale des Routes Atlantique, le centre hospitalier de Girac, les établissements bancaires, les services techniques des communes...

Le procédé d'incinérationEn arrivant sur le site, tous les apports subissent une pesée et une détection de radioactivité. Les déchets sont ensuite stockés dans une fosse avant d'être repris par un grappin puis envoyés dans l'espace de combustion. Le four fonctionne exclusivement en auto-combustion grâce à la capacité calorifique

“ 24h/24 et 7j/7 pour éliminerles 100 à 150 tonnes journalières ” L'objectif des 9 collectivités charentaises

De 2015 à 2017, une soixantaine d'acteurs locaux et citoyens ont participé à un Débat Public organisé par Calitom et GrandAngoulême au sujet du traitement futur des déchets. Après examen de toutes les techniques existant aujourd'hui, il a été décidé de ne pas construire de nouvelle installation sur le département.

En l'état actuel des technologies, de la réglementation et de la fiscalité, les collectivités n'ont pas souhaité faire prendre de risques financiers, sociaux et environnementaux à la Charente mais d'agir à la source afin de réduire au maximum le volume des déchets.

Le scénario retenu a été celui de conserver le stockage des déchets, avec à Ste-Sévère une stabilisation préalable permettant d'extraire la part valorisable, et de fermer définitivement l'incinérateur de La Couronne en 2018.

Un Comité -20% déchets se réunit tous les mois afind'élaborer le futur plan de prévention et de réduction des déchets.

Réduire de 20% les déchets produits


68 000 tonnesd'ordures ménagères à traiter chaque année en Charente

43% incinéréle restant mis en centre de stockage

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des déchets. La température est supérieure à 850°C. Afin de réguler l'incinération, de l'air est injecté à différents stades du procédé.

A l'issue de la combustion, il demeure un résidu : les mâchefers. Ceux-ci contiennent encore des métaux ferreux qui seront extraits en vue d'être recyclés (500 tonnes par an).

Les 6 000 tonnes par an de mâchefer restant sont valorisées en sous-couches de voiries.

La combustion génère également des fumées qui doivent être traitées avec une attention particulière. Après leur passage dans une tour de refroidissement pour abaisser leur température, une opération d'épuration est effectuée pour retirer les polluants et métaux lourds

(technologies utilisées : électrofiltre et filtre à manche).

Les réactifs utilisés pour traiter les polluants sont le bicarbonate de sodium et le charbon actif. Les REFIOM, Résidus d'Epuration de Fumées issues de l'Incinération d'Ordures Ménagères, sont stockés dans un centre d’enfouissement de déchets dangereux dans des conditions bien spécifiques.

L'usine de La Couronne ne possède pas de solution de récupération de la chaleur comme les nouvelles générations d'équipement. Pour autant, une partie de la vapeur produite est utilisée pour l’autoconsommation de l’usine.

L'ensemble de cette activité emploie 13 personnes.

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90 € par tonne par an

€

LE DOSSIER

2 850 000 €

Toute activité de traitement de déchets a un coût. Ce coût d'exploitation permet de financer les frais de l'activité quotidienne (consommation énergétique, frais de personnel, analyses...) auxquels s'ajoutent les coûts de traitement des rejets polluants ainsi que la Taxe Générale sur les Activités polluantes mise en place par l'État (12 € la tonne pour les déchets incinérés). Ce coût est financé par les contribuables via la taxe d'enlèvement des ordures ménagères intégrée à la taxe foncière ou une redevance.

Les 68 000 tonnes de sacs noirs charentais produits chaque année sont reparties sur le centre de stockage de Ste-Sévère, l'incinérateur de La Couronne et un site de stockage au Vigeant dans la Vienne.

i Le ministère de la Transition Ecologique et Solidaire a rendue publique la feuille de route en matière d'économie circulaire et de gestion des déchets des années à venir. Les actions vertueuses de réduction et de réemploi sont les enjeux de demain (www.consultation-economie-circulaire.gouv.fr)

aller vers un cycle vertueux de gestion des déchets


L'énergie des déchetsLe site de La Couronne n'est pas

équipé pour valoriser l'énergie produite par la combustion des déchets. Or, la réglementation n'autorise plus à partir de 2025 l'activité des unités d'incinération qui n'alimentent pas de réseaux de chaleur proches (logements, industriels...). Pour maintenir le fonctionnement de l'usine de La Couronne, les travaux nécessaires (rapportés aux tonnages) auraient été trop chers pour adapter et raccorder le site.

par an nécessairespour incinérerles déchets urbains

Le coût de l'incinération

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Vice-Président de la prévention, la collecte et la valorisation des déchets à GrandAngoulême et Vice-Président du traitement à Calitom, M. Yannick Péronnet s'est vu confier l'exploitation et l'avenir de l'usine d'incinération de l'agglomération. Une mission sensible encadrée par une feuille de route précise : la volonté forte du Président de GrandAngoulême de mettre fin à l'activité de l'incinérateur.

Quelle était la situation de l'usine d'incinération au début de votre mandat ?Avec 30 000 tonnes incinérées par an, l'installation était de petite capacité mais répondait au besoin du territoire. Elle fonctionnait parfaitement et respectait surtout rigoureusement les normes de rejets exigées par la réglementation. Nous avons toujours pu en attester lors des commissions de suivi qui se tenaient sous l'égide de la Préfecture et en la présence des associations de protection de l'environnement et de riverains en place.

Quel objectif avait l'agglomération ?Le président de l'agglomération M. Dauré et l'ensemble de l'équipe communautaire, nous nous étions engagés à fermer cette unité de traitement au cours du mandat. Ceci a été annoncé dès 2016.

Des travaux étaient annoncés pourquoi ne pas avoir donné suite ?Sans solution de valorisation énergétique, l'usine n'avait plus d'avenir à l'horizon 2025. De nombreuses pistes ont pourtant été recherchées et étudiées en vue de moderniser l'équipement.

Mais, l'équilibre de l'investissement nécessaire à une éventuelle transformation du process n'était pas avéré sans augmenter en contrepartie le tonnage. Pour nous, ceci n'était pas acceptable sur le plan sociétal et pas acceptable pour les riverains.

Les conclusions du Débat Public mené par Calitom et GrandAngoulême ont confirmé notre analyse. Notre volonté aujourd'hui est d'aller vers un cycle vertueux de gestion des déchets en priorisant nos

moyens humains et financiers pour les réduire.

Que va devenir le site ?Le four ne fonctionne plus depuis janvier. Pour le moment, une activité de transfert demeure afin d'acheminer les déchets vers le centre de Clérac (17) où ils sont désormais enfouis. S'agissant de la future destination du site de La Couronne, Calitom a confié aux ingénieurs du CESI d'Angoulême l'étude de différents scénarios : démantèlement complet du site, développement d'un centre de tri des encombrants, autre domaine d'activité... rien n'est encore fixé.

Un sentiment particulier ?La satisfaction d'avoir tenu les engagements annoncés et de guider nos concitoyens vers un objectif de réduction des déchets indispensable.

“ aller vers un cycle vertueux de gestion des déchets ”

interview


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LES BONNES PRATIQUESb

Boîtes à oeufs en plastique ou en carton : pas de doute, direction le sac jaune !

Un tri dans vos placards et armoires s'impose ? Vêtements, draps, torchons, serviettes, gants, chaussures, baskets... se recyclent : suivez le guide !

En tout, plus de 300 points de collecte sont à disposition en Charente : sous forme de grandes armoires blanches ou vertes, ces conteneurs sont en accès libre dans les espaces publics. Sans compter ceux mis à disposition en déchèterie.

Qu'ils soient neufs, démodés, usagés, déchirés, troués... tous les textiles et les chaussures peuvent y être déposés, s'ils sont propres et

secs. Pour cela, ils doivent être mis dans un sac fermé, et les chaussures doivent être attachées ensemble. En revanche, en aucun cas ils ne doivent être déposés dans les sacs jaunes, ils ne seraient alors pas être recyclés.

Seuls les textiles souillés doivent être jetés dans les sacs noirs.

Pensez aussi aux associations charentaises qui les récupèrent ou encore aux magasins de vêtements d'occasion, aux ventes en ligne...

Tous les détails des consignes et les points de collecte sur le site internet www.lafibredutri.fr

Une seconde vie pour vos textiles et chaussures

De par les risques qu'elles représentent, les recharges et bouteilles de gaz ne peuvent être jetées n'importe où.

Les bouteilles de gaz françaises de 5 à 35 kg doivent être laissées aux revendeurs agréés.

Pour ce qui est des petites recharges de type "camping gaz" et autres, (inférieures ou égales à 500 g), attention à bien les vider entièrement. Une fois vidées, vous pouvez les apporter en déchèterie.

“ Les bouteilles de gaz...

Ne les jetez surtout pas dans les sacs jaunes ni les sacs noirs : elles représentent des risques d'explosion ou d'incendie en centre de traitement.

Retrouvez toutes les déchèteries de Calitom géolocalisées, sur www.calitom.com / carte interactive

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”


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Il en existe de plusieurs sortes : en plaques et en morceaux, en barquettes colorées ou non. Alors, quelles sont les consignes de tri ?

• Pour les morceaux et plaques de polystyrène expansé ou à grosses billes blanches, qui servent de protection dans les cartons, ou bien d'isolant, une filière est mise en place dans toutes les déchèteries pour les collecter afin de les recycler.

• En revanche, les barquettes d'emballages blanches, jaunes, noires... en polystyrène, des produits alimentaires comme la viande, le fromage, les plats cuisinés... doivent être jetés dans le sac jaune. Elles n'ont pas la même composition, et seront valorisées en énergie.

Le polystyrène

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Aux beaux jours, la pelouse réclame des tontes régulières. Si le réflexe facile est d'emmener le gazon tondu en déchèterie, sachez qu'il peut vous rendre bien des services utilisé au jardin et au potager !

• Dans le composteur : c'est un excellent apport, mis en petites quantités et mélangé avec des matières sèches comme des feuilles mortes, des branchages fins, des copeaux de bois, des morceaux de cartons, de la paille...

• En paillage : déposez au pied des cultures une couche peu épaisse de tonte fraîche : riche en azote, elle convient aux légumes tels que salade, chou, épinard, concombre, courge, courgette, pomme de terre, potiron... Si vous la laissez sécher, vous pouvez l'utiliser en paillis épais pour, par exemple, protéger les fraisiers. Résultat : moins de désherbage et moins d'arrosage en été !

• Le jardin en lasagnes : en superposant des couches de végétaux qui vont se composter, vous allez pouvoir faire pousser des fleurs et des légumes dans

un sol fertile, sans travailler la terre. Pour cela, posez au sol une couche de carton brun sur la surface souhaitée. Puis alternez des couches de déchets "bruns" (feuilles mortes, foin, brindilles, pailles...) et de déchets verts (tontes de gazon, déchets de cuisine, fumier...). Ajoutez une couche de compost mûr. Plantez !

• Le mulching : tondu régulièrement, le gazon a besoin d'être nourri pour se reconstituer. Pour ça, il y a une recette simple appelée le "mulching". Elle consiste à tondre la pelouse à l'aide d'une tondeuse équipée d'un système de coupe spécial. L'herbe, aspirée à l'intérieur du carter est recoupée plusieurs fois avant de retomber au sol. Elle est alors rapidement décomposée et le sol conserve un bon taux de matière organique et de substances nutritives.

astuces

Dans le sac jaune, peuvent être déposés tous les petits cartons et cartonnettes d'emballage : boite de céréale, boite à oeufs, carton d'emballage du dentifrice, des yaourts, petit tube en carton du papier toilette, paquet de lessive... Tous les cartons non volumineux. En revanche, les gros cartons d'emballage d'électroménager ou multimédia, de déménagement, plus encombrants... doivent être déposés en déchèterie afin de ne pas gêner le fonctionnement du centre de tri.

Des doutes sur le tri des déchets ? Retrouvez toutes les consignes sur le site internet www.calitom.com / rubrique "où va ce déchet"

Où jeter les seringues ?

Que faire des différents cartons ?


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Si vous êtes en auto-médication et utilisez des seringues, aiguilles, scalpels, lancettes, cathéters..., ces déchets de soins piquants, coupants ou tranchants disposent d'une filière de collecte et de traitement spécifique accessible gratuitement en pharmacie.

En effet, parce qu'ils présentent des risques à la fois pour les patients mais aussi pour les équipes de collecte et de tri, ils ne doivent en aucun cas être déposés dans les

dispositifs de collecte classiques (sacs et bacs noirs ou jaunes, colonnes enterrées,...).

Sur simple demande, les pharmacies remettent des boîtes à aiguilles jaunes à couvercle vert. Une fois remplie, vous pouvez la redéposer en pharmacie. Elles sont ensuite prises en charge par une filière spécifique, DASTRI.

Retrouvez tous les points de collecte près de chez vous sur www.dastri.fr

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À VOS CÔTÉSà

A vos côtés, tout l'été

Chaque été, la Chambre d'Agriculture de la Charente organise les marchés de producteurs de pays.

Le principe est simple : chaque semaine, de juin à septembre, une commune volontaire accueille le marché dans son bourg. Ainsi, les producteurs et les consommateurs peuvent se rencontrer pour acheter des produits frais, locaux, avec la possibilité de les faire cuire et de les manger sur place.

Pour sensibiliser les visiteurs à la réduction et au tri des déchets, les animateurs de Calitom seront sur place, à vos côtés. N'hésitez pas à venir leur rendre visite !

Lancement le 20 juin à 18h à La Rochefoucauld.

Marchés de producteurs

Tout comme les particuliers, les professionnels aussi sont concernés par la problématique des déchets. Si le poids et les volumes générés sont souvent importants, entreprises, artisans, commerçants... peuvent bénéficier d'accompagnement individualisé.

Produire des déchets en entreprise représente des coûts : de production (achat des matières premières et des consommables), de gestion interne (manutention et stockage interne des emballages et des déchets), de gestion externe (facture d'élimination et de traitement des déchets).

Gérer et réduire sa production de déchets offrent des pistes d'économie non négligeables pour les professionnels. C'est pourquoi Calitom propose aux volontaires,

deux types d'accompagnement au choix :

• Un programme court : sous forme d'intervention ou d'animation, de 2h à 1 journée en entreprise, pour sensibiliser les salariés au tri et à la prévention des déchets, selon les objectifs de l'entreprise ;

• Un programme long d'accompagnement sur 20 mois : pour ceux qui souhaitent faire évoluer leurs pratiques et baisser leur production de déchets de 10% minimum, avec un diagnostic déchets, des ateliers de sensibilisation et de formation, la mise en place d'un plan d'actions, un suivi individuel...

Si vous êtes intéressés, contactez le service prévention de Calitom - n° vert gratuit 0 800 500 429.

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Accompagnement

des entreprises


La boutique de Calitom

Dates des prochaines ventes

Meubles, vaisselle, livres, vélos, jouets, mobiliers de jardin, bibelots... à petits prix, rendez-vous à la Boutique Calitom située à Poullignac.

• Juillet : les samedis 7, 21, 28 et les mercredis 4 et 18• Août : pas de vente le samedi, les mercredis 8 et 22• Septembre : les samedis 1, 8, 15, 22, 29 et les mercredis 5 et 19• Octobre : les samedis 6, 13, 20, 27 et les mercredis 10 et 24

A noter : les samedis de 10h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h et les mercredis de 13h30 à 17h - www.laboutiquecalitom.com 24h/24.

Un doute sur ce que vous pouvez jeter ou non dans votre sac jaune ? Consultez le site www.trionsplusfort16.com ou la rubrique "Où va ce déchet" du site www.calitom.com !

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“ une aventure humainerencontre

INITIATIVE LOCALEi

riche et partagée


”Chaque premier week-end d'août, le village d'Echallat s'ouvre au public pendant trois jours dans le cadre du festival d'arts plastiques Echall'Arts. Avec près de 5 000 visiteurs accueillis, cette manifestation bénéficie d'une gestion exemplaire des déchets qui a fait ses preuves. Pascale Aubert, membre de l'association, nous explique.

Comment s'est mise en place la démarche ?Le festival a vu le jour il y a 11 ans, et très vite s'est posé le sujet de la gestion des déchets. Avec près de 5 000 personnes accueillies sur 3 jours, entre les visiteurs, les exposants, les maîtres de stage et les stagiaires, nous servons près de 3 000 repas du matin au soir. Nous avons voulu trouver des solutions pour mieux trier et réduire les déchets produits.

Comment vous êtes-vous organisés ?Très vite, il est apparu qu'il fallait une équipe dédiée au tri des déchets. Ainsi, parmi les 150 bénévoles mobilisés pour le festival, 30 personnes, dont 15 jeunes, et quelques personnes en situation de handicap, se consacrent à cette mission.

Le travail commence en amont du festival, au moment des achats. On s'interroge sur le déchet produit, à la façon dont on peut l'éviter. Et le cas échéant, comment faire en

sorte qu'il soit trié pour être recyclé et valorisé.

Concernant la vaisselle, toutes les assiettes, boites à gâteaux et à salades... sont compostables. Les couverts, les verres et les plateaux sont lavables et réutilisables. Les boissons sont achetées en gros contenants et sont servies exclusivement au verre. Les produits pour les repas sont de saison et proviennent de partenaires locaux, en circuits courts, ce qui limite considérablement les emballages. Ils sont ensuite cuisinés sur place par les bénévoles. Tout le matériel pour l'aire de lavage de la vaisselle, les cendriers, le matériel de tri... est fabriqué à partir de récupération.

Les visiteurs sont accompagnés dans ce sens ?Dans tout le village, nous disposons des points de tri avec une signalétique réalisée par les enfants. Pour les repas, deux tables sont mises en place avec un bac pour les épluchures et les restes donnés aux habitants

du village pour les animaux, un bac pour le compostable remis à la station de Douzat, un bac jaune pour le recyclable, un bac noir, et un bac pour la vaisselle lavable récupérée et lavée par les bénévoles. Notre équipe est constamment présente pour accompagner, expliquer les consignes, faire en sorte que ce soit simple pour tout le monde, non culpabilisant.

Est-ce que cela fonctionne ? Les retours des participants sont très positifs, ils jouent le jeu. Chaque année, c'est mieux trié. Par ailleurs, ça marche car c'est très familial et intergénérationnel. Les habitants du village, de 4 à 90 ans, sont impliqués en amont dans la réalisation : fabrication de matériel, cuisine, peinture... Les déchets produits durant le festival sont l'affaire de tous, c'est une volonté portée par le projet associatif. Il faut y aller progressivement, par étape, pour faire évoluer les habitudes. Chaque année, nous progressons.

En 2017 : 200 kg de déchets destinés aux animaux, 300 kg de déchets compostables, 15 bacs de sacs jaunes et 3 bacs de sacs noirs - 150 litres d'huiles repris par un ESAT pour réutilisation - Prochaine édition : 3, 4 et 5 août 2018 - www.echallarts.com

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Carolineagent de tri à Atrion

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