poster le compostage

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Le compostage un équilibre naturel D ans la forêt, les feuilles et les arbres tombent et ce depuis des millions d’années. Le sol n’est pourtant pas recouvert de déchets organiques et la couverture d’humus ne dépasse pas les 20 cenmètres d’épaisseur .... Quand de la maère organique tombe sur le sol, des organismes vivants : bactéries, pets vers, champignons, insectes, se développent dans ce milieu humide, chaud et oxygéné et se meent au travail. En quelques mois, cee maère est revalorisée. Nous pouvons en prenant exemple sur les mécanismes de la nature transformer nos déchets organiques en un compost, qui constue une véritable richesse pour notre terre. Une faune très acve s’installe naturellement Le ver de terre n’est pas le seul à « travailler » dans le composteur. D’autres acteurs participent à la transformation des déchets en compost et ont tous un rôle à jouer. Les bactéries sont les principales responsables de la décomposition de la matière organique. Les champignons microscopiques prennent ensuite le relais. Puis les fourmis, les mille-pattes, les larves, les cloportes, les escargots, les araignées arrivent. En se nourrissant, ils coupent les déchets en petits morceaux, ce qui accélère le travail des bactéries. Astuce ! Pour activer la dégradation de votre compost, vous pouvez ajouter, au choix, dans votre tas : des pissenlits, des orties, de la consoude, quelques poignées de terre ou de compost mûr. Il existe 2 méthodes pour le compostage individuel dans le jardin. En tas, les matières organiques sont rassemblées au fond du jardin et se transforment à l’air libre. Dans un composteur, les déchets sont contenus dans une structure en bois, en métal, en plastique ou un autre matériau. Il peut être plus ou moins ouvert sur l’extérieur. Des modèles en bois sont disponibles au Syndicat des Cramades. D’autres modèles sont disponibles dans le commerce. Un suivi régulier Pour éviter les dérives comme la sécheresse ou le pourrissement (trop plein d’humidité), il est nécessaire de surveiller régulièrement son composteur, d’adapter les apports, de remuer de temps en temps à l’aide d’une fourche. De l’eau, de l’air et une nourriture équilibrée Réussir son compost, c’est facile ! Il est important de diversifier les apports en évitant les couches trop épaisses d’un même produit, d’aérer pour une bonne dégradation des matières, et de veiller à une humidité constante. Les vers rouges. Les amis du jardinier par excellence ! Si vous avez la chance d’en avoir dans votre compost, vous vous apercevrez qu’ils sont de gros dévoreurs de déchets frais et font un travail de décomposition impressionnant ! La présence des lombrics dans un jardin est révélatrice de la bonne santé de la terre. Ils participent au brassage et à la fertilisation des sols. A éviter dans le composteur : les épluchures d’agrumes, la viande, le poisson, les os, le pain, les produits laitiers, les plats en sauce, les résineux. Le compost a besoin d’humidité pour que la décomposition se produise. Il est préférable de le placer dans un endroit ombragé à l’abri, si possible du vent. Des apports variés Une bonne alternance entre les apports azotés et carbonés permet de recréer l’équilibre naturel dans son composteur. Le carbone est l’élément énergétique qui permet aux bactéries de se nourrir et de se reproduire. L’azote est l’élément qui permet aux bactéries de décomposer la matière organique. La pratique montre qu’en respectant le mélange moitié de matières sèches carbonées : de la paille, de la sciure, des copeaux, des tiges, des feuilles et de la tonte d’herbes sèches, des branchages broyés, des plantes fanées, du papier essuie-tout en petite quantité et moitié de matières humides azotées : des épluchures de légumes et de fruits, de la tonte de gazon, du marc de café, des sachets de thé, des feuilles vertes, on obtient un compost de qualité pour le jardin. Syndicat des Cramades – ZA de la Florizane – 15100 Saint-Flour Crédits photos : Fotolia, Syndicat des Cramades – Conception réalisation : Couleur Vive Illustration : Jean-Philippe Stadelmann – Impression : La Dépêche d’Auvergne Dépôt légal : Avril 2012 – Tirage : 21 791 exemplaires APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE 0 800 800 469

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Page 1: Poster Le Compostage

Le compostageun équilibre naturel

Dans la forêt, les feuilles et les arbres tombent et ce depuis des millions d’années. Le sol n’est pourtant pas recouvert de déchets organiques

et la couverture d’humus ne dépasse pas les 20 centimètres d’épaisseur.... Quand de la matière organique tombe sur le sol, des organismes vivants : bactéries, petits vers, champignons, insectes, se développent dans ce milieu humide, chaud et oxygéné et se mettent au travail. En quelques mois, cette matière est revalorisée. Nous pouvons en prenant exemple sur les mécanismes de la nature transformer nos déchets organiques en un compost, qui constitue une véritable richesse pour notre terre.

Une faune très active s’installe naturellement

Le ver de terre n’est pas le seul à « travailler » dans le composteur. D’autres acteurs participent à la transformation des déchets en compost et ont tous un rôle à jouer.Les bactéries sont les principales responsables de la décomposition de la matière organique. Les champignons microscopiques prennent ensuite le relais. Puis les fourmis, les mille-pattes, les larves, les cloportes, les escargots, les araignées arrivent. En se nourrissant, ils coupent les déchets en petits morceaux, ce qui accélère le travail des bactéries.

Astuce !Pour activer la dégradation

de votre compost, vous pouvez ajouter, au choix, dans votre tas :

des pissenlits, des orties, de la consoude, quelques poignées de terre ou de compost mûr.

Il existe 2 méthodes pour le compostage individuel dans le jardin.• En tas, les matières organiques sont

rassemblées au fond du jardin et se transforment à l’air libre.

• Dans un composteur, les déchets sont contenus dans une structure en bois, en métal, en plastique ou un autre matériau. Il peut être plus ou moins ouvert sur l’extérieur. Des modèles en bois sont disponibles au Syndicat des Cramades. D’autres modèles sont disponibles dans le commerce.

Un suivi régulierPour éviter les dérives comme la sécheresse ou le pourrissement (trop plein d’humidité), il est nécessaire de surveiller régulièrement son composteur, d’adapter les apports, de remuer de temps en temps à l’aide d’une fourche.

De l’eau, de l’airet une nourriture

équilibréeRéussir son compost, c’est facile !

Il est important de diversifier les apportsen évitant les couches trop épaisses

d’un même produit, d’aérer pour une bonnedégradation des matières,

et de veiller à une humidité constante.

Les vers rouges.Les amis du jardinier par excellence !

Si vous avez la chance d’en avoir dans votre compost, vous vous apercevrez qu’ils sont de gros dévoreurs de déchets

frais et font un travail de décomposition impressionnant ! La présence des lombrics dans un jardin est révélatrice de la bonne santé de la terre. Ils participent au brassage et à

la fertilisation des sols.

A éviter dansle composteur :les épluchures d’agrumes, la viande, le

poisson, les os, le pain, les produits laitiers, les plats en sauce, les

résineux.

Le compost a besoin d’humidité pour que la décomposition se

produise. Il est préférable de le placer dans un endroit ombragé à

l’abri, si possible du vent.

Des apports variésUne bonne alternance entre les apports azotés et carbonés permet de

recréer l’équilibre naturel dans son composteur.Le carbone est l’élément énergétique qui permet aux bactéries

de se nourrir et de se reproduire. L’azote est l’élément qui permet aux bactéries de décomposer la matière organique.

La pratique montre qu’en respectant le mélange

moitié de matières sèches carbonées : de la paille, de la

sciure, des copeaux, des tiges, des feuilles et de la tonte d’herbes sèches, des branchages broyés, des plantes fanées, du papier essuie-tout en petite quantité

et moitié de matières humides azotées :

des épluchures de légumes et de fruits, de la tonte de gazon, du

marc de café, des sachets de thé, des feuilles vertes,

on obtient un compost de qualité pour le jardin.

Syndicat des Cramades – ZA de la Florizane – 15100 Saint-FlourCrédits photos : Fotolia, Syndicat des Cramades – Conception réalisation : Couleur Vive

Illustration : Jean-Philippe Stadelmann – Impression : La Dépêche d’AuvergneDépôt légal : Avril 2012 – Tirage : 21 791 exemplaires

APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE

0 800 800 469