porrentruy Çl Õitin rance culturelle, comme un t ot emÈ · 2016-04-01 · duit le public qui...

1
District de Porrentruy Le Quotidien Jurassien | Jeudi 10 mars 2016 | 9 les sœurs Rolande (Jeanine Burgerey) et Roselyne (Karin Comment), la pièce dé- voile une galerie de personnages pittores- ques dont les répliques piquantes ont sé- duit le public qui s’est déjà déplacé en nombre lors des premières représenta- tions. La tente reste plantée jusqu’au 20 mars Les prochains spectacles se dérouleront dans la salle paroissiale d’Alle, ce vendre- di 11 et samedi 12 mars, le mercredi 16 ain- si que le vendredi 18 et samedi 19 mars, à 20 h. Les dimanches 13 et 20 mars, les re- présentations ont lieu à 17 h. Un repas est proposé après le spectacle, les vendredis et samedis. Réservations au 079 437 48 38. MN boulée par l’arrivée de Jacques (Roger Fri- che) et André (Sébastien Comment), par- tis à pied pour échapper quelques jours à leurs épouses jugées trop directives. Les habitants se donnent alors pour mission d’accueillir ces marcheurs, pour le meil- leur et pour le rire. Pour sa nouvelle mise en scène, Anne- Marie Rebetez Ilerler a choisi de présen- ter une pièce pleine d’humour. Six mois de répétitions au total ont été nécessaires pour mener le groupe devant son public. «Le plaisir doit primer» confie la metteur en scène. Elle campe pour sa part le per- sonnage d’Henriette, une enseignante à la retraite, métier qu’elle pratiquait par ailleurs elle aussi dans la vraie vie. Du fier Gabriel, le maire de la commune joué par Roger Chambaz, à l’hilarant Alphonse in- carné par Manu Cuenot, en passant par L e week-end dernier avait lieu la pre- mière représentation de Trente kilo- mètres à pied, la nouvelle comédie, mise en scène par Anne-Marie Rebetez Ilerler, de la troupe Théâtr’Alle. Cette dernière est composée de mem- bres de l’Echo de l’Allaine, société de chant qui se produit en prélude de la piè- ce, et qui fête cette année ses 70 ans. Une commune troublée… mais curieuse «Des campeurs… au beau milieu de la place… et tout près du monument aux morts! Si ce n’est pas malheureux de voir ça.» Henriette a de la peine à cacher sa surprise lorsqu’elle aperçoit deux intrus au cœur du village de Piron sur Ajasse, quelque part dans le sud de la France. Il faut dire que toute la commune est cham- T HÉÂTR’ALLE Trente kilomètres à pied, et dans la bonne humeur Théâtr’Alle présente sur scène son nouveau spectacle, Trente kilomètres à pied, jusqu’au 20 mars. PHOTOS MN V Le Forum transfrontalier a tenu hier soir une confé- rence-débat à Porrentruy consacrée aux associations dont les activités sont perchées sur la frontière. V Il était le premier invité de la salle rénovée de l’Inter. V Dans le canton du Jura et le Territoire de Belfort, les coopérations dites «de terrain», se distinguent notamment par leur vitalité et leur nombre. Une frontière vivante. Hier soir, dans la salle rénovée de l’inter, le Forum transfronta- lier a mis en lumière la constellation d’associations à califourchon sur la frontière qui émaille le canton du Jura et le Territoire de Belfort. «Un mouvement de coopération transfrontalière menée par la société civile s’est manifesté de manière impressionnante» dans cette région, relevait Jac- ques-André Tschoumy, prési- dent du Forum transfronta- lier, dans son discours d’ou- verture. Sur l’ensemble de l’Arc jurassien, le Forum transfrontalier en dénombre 25, sur un total de 65. Devant quelque quatre- vingt spectateurs, le Forum transfrontalier a notamment restitué les résultats de l’étude scientifique qu’il conduit de- puis 2015 sur ces coopérations dites «de terrain». «Nous pres- sentions qu’il existait une coo- pération de petite taille, à l’om- bre des coopérations très connues», a détaillé Alexandre Moine, vice-président du Fo- rum transfrontalier et profes- seur de géographie à l’Univer- sité de Franche-Comté. Sur l’Arc jurassien, les petites coo- pérations sont liées à la cultu- re pour 59% d’entre elles, et à la catégorie du tourisme et du sport à raison de 26%. Les coopérations concernant l’éco- nomie et l’aménagement sont «quasiment inexistantes». Une vocation culturelle Ce constat ressort plus net- tement encore pour le canton du Jura et le Territoire de Bel- fort, où la culture, plus qu’ail- leurs, est un moteur de la coo- pération de terrain – les asso- ciations à vocation culturelle représentent 76%, le sport et le tourisme 24%. Parmi les particularités de cette région, Alexandre Moine a également souligné l’impul- sion donnée par les acteurs politiques, en particulier au ni- veau financier, et l’importance du Doubs, qui apparaît com- me «un liant important». Si l’étude du Forum trans- frontalier se penche sur les conditions dans lesquelles ces associations se créent, elle ap- porte également un éclairage concret sur leurs besoins. Ain- si, l’accès aux informations sur les partenaires potentiels, la lisibilité des manifestations en fonction de centres d’inté- rêts définis, l’identification des financements et des sou- tiens possibles émergent des demandes. La coopération, «un acte assez naturel» Et Alexandre Moine de conclure, quand bien même les conditions de développe- ment dans la durée «demeu- rent difficiles»: «La coopéra- tion est ici un acte assez natu- rel, dans des régions en situa- tion de Finistère. L’itinérance culturelle est ici comme un to- tem, comme quelque chose à afficher et à revendiquer.» ARIANE PELLATON PORRENTRUY «L’itinérance culturelle, comme un totem» Le Forum transfrontalier a porté hier sur la scène les associations aux activités transfrontalières. Le professeur Alexandre Moine a notamment restitué les ré- sultats d’une étude scientifique, devant quelque 80 personnes. PHOTO ROBERT SIEGENTHALER Alexandre Moine sur les agglomérations trans- frontalières existantes, Porrentruy et sa couron- ne, ainsi que Delle et ses environs, par exemple, comptant suffisamment d’habitants pour ima- giner revendiquer le statut d’agglomération transfrontalière. «Il faudrait, pour cela un chan- gement de la législation cantonale», précisait-il à l’issue de la conférence. V Prochaines haltes Après Les Brenets et Porrentruy, le cycle de conférences «À saute-frontière», dédié aux as- sociations transfrontalières, fera halte à Sainte- Croix, au Chenit-Lac de Joux et à Villers-le-Lac. Quant à la salle de l’Inter, elle sera inaugurée of- ficiellement du 22 au 24 avril. ARP V Agglomération transfrontalière Le maire de Porrentruy, Pierre-Arnauld Fueg, a souligné dans son discours de bienvenue l’his- toire que partagent la cité des Princes-Evêques et la France. «Je me plais souvent à rappeler, à nos amis suisses, que Porrentruy regarde depuis plus de 700 ans la France en face, avec la Suisse sur son porte-bagage.» Il a également fait réfé- rence à l’ouverture amenée par l’Europe, «béné- fique, et ceci pas qu’en matière associative et culturelle. Dans ces domaines, les choses ont été plus faciles, ce qui est réjouissant. Mais elle ren- voie le politique à réinventer les relations trans- frontalières sur un modèle plus direct et concret, au-delà de tous les textes qui peuvent être si- gnés». À l’heure des questions, il interrogeait Un projet d’agglomération en ligne de mire Vulic qui l’a eu. Il a été rejoint dans son projet par Cloé Gou- dron et Nuria Ferreiro. L’étu- diant a sélectionné deux contes populaires indiens, qu’il a adapté pour les rendre lisible des enfants. Il raconte aussi dans ce Happy Home Book le parcours de vie de deux des enfants qui vivent à l’orphelinat géré par la struc- ture ajoulote dans le sud de l’Inde. Les illustrations sont, elles, signées de l’artiste boncour- tois Darko Vulic, le père de Tim Vulic. Le vernissage du li- vre de contes Happy Home Book a lieu aujourd’hui dès 18 h, au rez de chaussée du bâti- ment du Séminaire à Porren- truy. Il est possible de se pro- curer l’ouvrage en envoyant un mail à happyhome- [email protected], via la page facebook du livre ou en- core à la librairie de Moutier et à la Bibliothèque des jeunes à Porrentruy. AD T rois étudiants en 3 e année d’Ecole de commerce ver- nissent ce soir à Porrentruy un livre de contes indien pour en- fants. Intitulé Happy Home Book, il a été réalisé en collabo- ration avec l’association ajou- lote Aurore Happy Home. Les bénéfices de sa vente seront reversés à la fondation qui gère un orphelinat en Inde. Vernissage aujourd’hui L’idée de cet ouvrage, édité à 200 exemplaires, c’est Tim ÉCOLE DE COMMERCE DE PORRENTRUY Un livre de contes solidaire Darko Vulic signe les illustrations. BUIX La Fanfare Union est en concert ce samedi soir La fanfare Union de Buix se produira en concert ce samedi 12 mars à 20 h 15 au bâti- ment polyvalent. Dirigés par Grégoire Meu- sy, les musiciens ont prévu un programme dynamique, diversifié et original. Il compor- tera notamment un solo de cor des Alpes. Après le concert, il y aura la possibilité de se restaurer. LQJ en bref en bref

Upload: trinhkhanh

Post on 16-Feb-2019

220 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: PORRENTRUY ÇL Õitin rance culturelle, comme un t ot emÈ · 2016-04-01 · duit le public qui sÕest d j d plac en nombre lors des premi res repr senta- ... du Jura et le Territoire

District de Porrentruy

Le Quotidien Jurassien | Jeudi 10 mars 2016 | 9

les sœurs Rolande (Jeanine Burgerey) etRoselyne (Karin Comment), la pièce dé-voile une galerie de personnages pittores-ques dont les répliques piquantes ont sé-duit le public qui s’est déjà déplacé ennombre lors des premières représenta-tions.

La tente reste plantéejusqu’au 20 mars

Les prochains spectacles se déroulerontdans la salle paroissiale d’Alle, ce vendre-di 11 et samedi 12 mars, le mercredi 16 ain-si que le vendredi 18 et samedi 19 mars, à20 h. Les dimanches 13 et 20 mars, les re-présentations ont lieu à 17 h. Un repas estproposé après le spectacle, les vendrediset samedis. Réservations au & 079 437 4838.

MN

boulée par l’arrivée de Jacques (Roger Fri-che) et André (Sébastien Comment), par-tis à pied pour échapper quelques jours àleurs épouses jugées trop directives. Leshabitants se donnent alors pour missiond’accueillir ces marcheurs, pour le meil-leur et pour le rire.

Pour sa nouvelle mise en scène, Anne-Marie Rebetez Ilerler a choisi de présen-ter une pièce pleine d’humour. Six moisde répétitions au total ont été nécessairespour mener le groupe devant son public.«Le plaisir doit primer» confie la metteuren scène. Elle campe pour sa part le per-sonnage d’Henriette, une enseignante àla retraite, métier qu’elle pratiquait parailleurs elle aussi dans la vraie vie. Du fierGabriel, le maire de la commune joué parRoger Chambaz, à l’hilarant Alphonse in-carné par Manu Cuenot, en passant par

L e week-end dernier avait lieu la pre-mière représentation de Trente kilo-

mètres à pied, la nouvelle comédie, miseen scène par Anne-Marie Rebetez Ilerler,de la troupe Théâtr’Alle.

Cette dernière est composée de mem-bres de l’Echo de l’Allaine, société dechant qui se produit en prélude de la piè-ce, et qui fête cette année ses 70 ans.

Une commune troublée…mais curieuse

«Des campeurs… au beau milieu de laplace… et tout près du monument auxmorts! Si ce n’est pas malheureux de voirça.» Henriette a de la peine à cacher sasurprise lorsqu’elle aperçoit deux intrusau cœur du village de Piron sur Ajasse,quelque part dans le sud de la France. Ilfaut dire que toute la commune est cham-

n THÉÂTR’ALLE

Trente kilomètres à pied, et dans la bonne humeur

Théâtr’Alle présente sur scène son nouveau spectacle, Trente kilomètres à pied, jusqu’au 20 mars. PHOTOS MN

VLe Forum transfrontaliera tenu hier soir une confé-rence-débat à Porrentruyconsacrée aux associationsdont les activités sontperchées sur la frontière.VIl était le premier invitéde la salle rénovée de l’Inter.VDans le canton du Juraet le Territoire de Belfort,les coopérations dites«de terrain», se distinguentnotamment par leur vitalitéet leur nombre.

Une frontière vivante. Hiersoir, dans la salle rénovée del’inter, le Forum transfronta-lier a mis en lumière laconstellation d’associations àcalifourchon sur la frontièrequi émaille le canton du Juraet le Territoire de Belfort. «Unmouvement de coopérationtransfrontalière menée par lasociété civile s’est manifestéde manière impressionnante»dans cette région, relevait Jac-ques-André Tschoumy, prési-dent du Forum transfronta-lier, dans son discours d’ou-verture. Sur l’ensemble del’Arc jurassien, le Forumtransfrontalier en dénombre25, sur un total de 65.

Devant quelque quatre-vingt spectateurs, le Forumtransfrontalier a notammentrestitué les résultats de l’étudescientifique qu’il conduit de-puis 2015 sur ces coopérationsdites «de terrain». «Nous pres-sentions qu’il existait une coo-

pération de petite taille, à l’om-bre des coopérations trèsconnues», a détaillé AlexandreMoine, vice-président du Fo-rum transfrontalier et profes-seur de géographie à l’Univer-sité de Franche-Comté. Surl’Arc jurassien, les petites coo-pérations sont liées à la cultu-re pour 59% d’entre elles, et àla catégorie du tourisme et dusport à raison de 26%. Lescoopérations concernant l’éco-nomie et l’aménagement sont«quasiment inexistantes».

Une vocation culturelleCe constat ressort plus net-

tement encore pour le canton

du Jura et le Territoire de Bel-fort, où la culture, plus qu’ail-leurs, est un moteur de la coo-pération de terrain – les asso-ciations à vocation culturellereprésentent 76%, le sport etle tourisme 24%.

Parmi les particularités decette région, Alexandre Moinea également souligné l’impul-sion donnée par les acteurspolitiques, en particulier au ni-veau financier, et l’importancedu Doubs, qui apparaît com-me «un liant important».

Si l’étude du Forum trans-frontalier se penche sur lesconditions dans lesquelles cesassociations se créent, elle ap-

porte également un éclairageconcret sur leurs besoins. Ain-si, l’accès aux informationssur les partenaires potentiels,la lisibilité des manifestationsen fonction de centres d’inté-rêts définis, l’identificationdes financements et des sou-tiens possibles émergent desdemandes.

La coopération, «un acteassez naturel»

Et Alexandre Moine deconclure, quand bien mêmeles conditions de développe-ment dans la durée «demeu-rent difficiles»: «La coopéra-tion est ici un acte assez natu-rel, dans des régions en situa-tion de Finistère. L’itinéranceculturelle est ici comme un to-tem, comme quelque chose àafficher et à revendiquer.»

ARIANE PELLATON

n PORRENTRUY

«L’itinérance culturelle, comme un totem»

Le Forum transfrontalier a porté hier sur la scène les associations aux activités transfrontalières. Le professeur Alexandre Moine a notamment restitué les ré-sultats d’une étude scientifique, devant quelque 80 personnes. PHOTO ROBERT SIEGENTHALER

Alexandre Moine sur les agglomérations trans-frontalières existantes, Porrentruy et sa couron-ne, ainsi que Delle et ses environs, par exemple,comptant suffisamment d’habitants pour ima-giner revendiquer le statut d’agglomérationtransfrontalière. «Il faudrait, pour cela un chan-gement de la législation cantonale», précisait-ilà l’issue de la conférence.

VProchaines haltesAprès Les Brenets et Porrentruy, le cycle deconférences «À saute-frontière», dédié aux as-sociations transfrontalières, fera halte à Sainte-Croix, au Chenit-Lac de Joux et à Villers-le-Lac.Quant à la salle de l’Inter, elle sera inaugurée of-ficiellement du 22 au 24 avril. ARP

VAgglomération transfrontalièreLe maire de Porrentruy, Pierre-Arnauld Fueg, asouligné dans son discours de bienvenue l’his-toire que partagent la cité des Princes-Evêqueset la France. «Je me plais souvent à rappeler, ànos amis suisses, que Porrentruy regarde depuisplus de 700 ans la France en face, avec la Suissesur son porte-bagage.» Il a également fait réfé-rence à l’ouverture amenée par l’Europe, «béné-fique, et ceci pas qu’en matière associative etculturelle. Dans ces domaines, les choses ont étéplus faciles, ce qui est réjouissant. Mais elle ren-voie le politique à réinventer les relations trans-frontalières sur un modèle plus direct et concret,au-delà de tous les textes qui peuvent être si-gnés». À l’heure des questions, il interrogeait

Un projet d’agglomération en ligne de mire

Vulic qui l’a eu. Il a été rejointdans son projet par Cloé Gou-dron et Nuria Ferreiro. L’étu-diant a sélectionné deuxcontes populaires indiens,qu’il a adapté pour les rendrelisible des enfants. Il raconteaussi dans ce Happy HomeBook le parcours de vie dedeux des enfants qui vivent àl’orphelinat géré par la struc-ture ajoulote dans le sud del’Inde.

Les illustrations sont, elles,signées de l’artiste boncour-tois Darko Vulic, le père deTim Vulic. Le vernissage du li-vre de contes Happy HomeBook a lieu aujourd’hui dès 18h, au rez de chaussée du bâti-ment du Séminaire à Porren-truy. Il est possible de se pro-curer l’ouvrage en envoyantun mail à [email protected], via lapage facebook du livre ou en-core à la librairie de Moutier età la Bibliothèque des jeunes àPorrentruy. AD

T rois étudiants en 3e annéed’Ecole de commerce ver-

nissent ce soir à Porrentruy unlivre de contes indien pour en-fants. Intitulé Happy HomeBook, il a été réalisé en collabo-ration avec l’association ajou-lote Aurore Happy Home. Lesbénéfices de sa vente serontreversés à la fondation quigère un orphelinat en Inde.

Vernissage aujourd’huiL’idée de cet ouvrage, édité à

200 exemplaires, c’est Tim

n ÉCOLE DE COMMERCE DE PORRENTRUY

Un livre de contes solidaire

Darko Vulic signe les illustrations.

BUIX

La Fanfare Union est en concertce samedi soirLa fanfare Union de Buix se produira enconcert ce samedi 12 mars à 20 h 15 au bâti-ment polyvalent. Dirigés par Grégoire Meu-sy, les musiciens ont prévu un programmedynamique, diversifié et original. Il compor-tera notamment un solo de cor des Alpes.Après le concert, il y aura la possibilité de serestaurer. LQJen

bre

fen

bre

f