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Musiques Populaires Modernes : Musique, culture de masse et reproduction sonore (1870-1948) : Musicologie Les fondements des musiques écouté aujourd’hui. Introduction. En populaire modern on peut tout analyser jusqu’aux pochettes. Ecoute : les Beach Boys « Good Vibration » 1966 ces californien on sorti un nouvel album en 2010 Smiles . Good vibration est une chanson typique de l’époque et de ce qu’on peut trouver dans les MPM (populaires modernes) Langue anglaise Travail précis d’enregistrement pour saisir les voix, les instruments à création technologique Utilisent le thérémine !! è montre une caractéristique de recherche sonore, d’un timbre, d’une qualité, recherche d’une forme Monde du marché économique du disque, les enjeux économiques sont des enjeux fort, c’est un monde de requin. C’est donc un phénomène qui dépasse la simple analyse cale. à Livre : histoire cale du Rock Christopher Pirenne. Ce cours est fondé sur l’analyse des pop è ? Ces ont-elles eu du succès ? I. Définition du Domaine. 1. Pourquoi le terme de « Musique Populaires Modernes » ? Parce que jaco préfère plutôt que musique actuelles. Parce que populaires moderne colle mieux à la réalité cale. En anglais on différencie le folk = trad rurale, et popular = urbaine nouvelles. En Français on n’a qu’un terme pop qi s’applique au deux définition. Pour différencier : Populaire è folk MPM è popular. [IASPM coordonne les populaire, « popular music » à Cambridge] Comment différencier ces MPM ? à Pb qui engendre des articles. On appel MPM les productions cales approuvées depuis la fin du XIX dans les villes du mondes occidentales, enregistré, puis diffusé largement, destiné à être consommé à grande échelles. Culturel

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Musiques Populaires Modernes : Musique, culture de masse et reproduction sonore (1870-1948) :

MusicologieLes fondements des musiques écouté aujourd’hui.

Introduction.  En ♫ populaire modern on peut tout analyser jusqu’aux pochettes.Ecoute : les Beach Boys « Good Vibration » 1966 ces californien on sorti un nouvel album en 2010 Smiles.Good vibration est une chanson typique de l’époque et de ce qu’on peut trouver dans les MPM (♫ populaires modernes)

Langue anglaise Travail précis d’enregistrement pour saisir les voix, les instruments à création technologique Utilisent le thérémine !! è montre une caractéristique de recherche sonore, d’un timbre, 

d’une qualité, recherche d’une forme Monde du marché économique du disque, les enjeux économiques sont des enjeux fort, c’est 

un monde de requin.

C’est donc un phénomène qui dépasse la simple analyse ♫cale.à Livre : histoire    ♫   cale du Rock    Christopher Pirenne.Ce cours est fondé sur l’analyse des ♫ pop è ? Ces ♫ ont-elles eu du succès ?I. Définition du Domaine. 1. Pourquoi le terme de « Musique Populaires Modernes » ? Parce que jaco préfère plutôt que musique actuelles.Parce que populaires moderne colle mieux à la réalité ♫cale.En anglais on différencie le folk = ♫ trad rurale, et popular = ♫ urbaine nouvelles.En Français on n’a qu’un terme ♫ pop qi s’applique au deux définition.Pour différencier : ♫ Populaire è folkMPM è popular.[IASPM coordonne les ♫ populaire, « popular music » à Cambridge]Comment différencier ces MPM ? à Pb qui engendre des articles.On appel MPM les productions ♫cales approuvées depuis la fin du XIX dans les villes du mondes occidentales, enregistré, puis diffusé largement, destiné à être consommé à grande échelles.

♫Culturel

Economique

Politique

Social

Technologique

Ces productions se caractérisent par un aspect ♫cale mais aussi par :                                                 Pose un problème de domaine.  

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  2. La distinction avec la ♫ classique et le Jazz   Ce n’est ni de la ♫ classique ni du jazz. La ♫ classique est une ♫ dite savante qui nécessite des technique et qui est en majorité très ≠ des MPM qui sont en pleine élaboration artistique. Démarche artistique qui n’est pas du commerce.C’est une ♫ aussi ≠ du jazz qui, bien sûr, à influencé les MPO, mais qui a son propre domaine, son propre circuit, à l’écart des MPO.La ≠ vient du fait que la ♫ occidentale savante et le jazz sont des ♫ savante, ce qui n’est pas le cas des MPM.3. Des productions industrielles conçues pour une consommation de masse et la recherche du profit.  Ecoute : « laissez-moi danser » star Accademy 4. Rythme simple, tempo rapide, tempo de marche. Le choix des voix est précis et répond à l’attente du public. Pourquoi ça marche ? 

Canle +, direct 8, SFR, société des eaux, Maroc, télécomC’est une ♫ largement diffusée, faite pour être vendue à pour être acheté. L’intérêt est pour les marques. 

Vivendi

TF1

Mercury

Universal

Entreprise commercial qui sont chargé de vendre   

Objectif = faire de la thune !! Et souvent la qualité artistique n’est pas au rendez-vous. Ces produits sont fondés sur des stratégies de communications. La plus part des ♫ commerciales sont calibré à 2’30 ou 3’.

4. Des produits technologiques fondé sur l’écriture du son.  La MPM remet en cause les catégories ♫cales habituelles car elles sont fondées sur une remise en cause de l’écriture.Depuis le début des années 50 (apparition du magnéto) à 80ü  Le travail est +++ important au niveau du son. Enregistrement à 2 piste, puis 4, puis 8, 16, 32,…ü  Mixage montage par des séquenceurs.ü  Compression du son è ↓ des fréquences è touche + d’auditeurs.Ecoute « Sweethart » Mariah Carey 1999. Travail sur le mixage entre la chanson et le rap. Le son est mixte, la voix devient un support rythmique, percussif. On n’utilise plus la voix pour le sonEcoute : « Hunter » Bjork. Ici la voix à une fonction bizarre. Passe de l’aigue au grave très vit. La voix ici est complètement trafiquée.Le paramètre son est très important.

5. Les dimensions artistique des MPM  Ecoute : « paranoïd Androïd » Ok Computer Radiohead 1997. L’orchestration importante, conception d’un temps évasif, distordu.L’interprétation est radicalement ≠ de la ♫ classique ou du jazz car les MPM fonctionnent ø partoches.Il faut savoir qu’est ce qu’on analyse ? Qu’est ce qui est essentiel ?à Le CD, l’enregistrement. Mais le quel ? Car évolution des enregistrements à démultiplie l’analyse.

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à Le concert = occasion d’une recréation. Pas comme dans un CD car on à le contacte du public. Qu’est ce qu’on analyse ?à C’est un domaine trop mobile, les dimensions artistiques sont multiples. 6. Les dimensions culturelles et sociales  MPM apparaissent dans les années 50. Se sont des ♫ qui sont lié à des couches èla jeunesse ! C’est une ♫ de jeunes à attitudes des générations. Rapport entre les ♫ et la génération. La ♫ est lié à des mouvements sociaux.Mouvement générationnel émerge aux USA. Comme des acteurs, ils ont un pouvoir d’achat, un besoin d’expression. Les MPM répondent à ces attentes. Les MPM mais aussi les ♫ urbaines. Dans les villes il existe des composantes sociale ≠. Les MPM expriment les désires de la jeunesse suivant les ≠ couches social : le rap.

7. La musicologie et les musiques populaires modernes.  La musicologie vas analyser :Ø  Les productionsØ  Les conditions de productionØ  Les conditions de diffusionØ  Les conditions d’interprétationØ  Les conditions de réceptionsComment un public ressent une ♫, l’interprète t’il, lui donne un sens ?Exemple qu’est qu’une ♫ sataniste ?C’est une ♫ qui s’oppos à la religion et qui exprime des valeurs provocatrices.Est-ce qu’elle se défini sur seul déclaration du chanteur/groupe, ou autrement ?Si le groupe se défini comme faisant de la « ♫ sataniste », le journaliste dit Ok àNON !!!!!En ♫cologie on interroge :Ø  La production : le son électronique, une ♫ violent, un haut niveau sonore, è quel sont les critère technique du satanismeØ  Le public : quel est son ressenti, est ce qu’il différencie la ♫ sataniste de la non ?Ø  Le groupe : quel est sa position, qu’est ce qu’il ressent ?II.     Musique, phénomène commerciaux et culturel de masse au XIXème siècle et au début du XX ème (1870-1920) 1. Les phénomènes commerciaux en musique avant 1870  

Les phénomènes commerciaux sont apparut avant le disque. à Dès les 1ers concerts payants (à Londres vers la fin du XVII). Au cours du XIX dans les institutions de ♫ trad (opéra, société de concert) [je sais pas ce que j’ai marqué ni ce que ça veut dire].A la fin de la société de cours, les ♫ciens font jouer leurs œuvres pour gagner leur pain è concerts et représentation payantes.Dans la 2nde moitié du XIX è culture de masse.= production culturel qui sont produite par des nouveaux médias et qui s’adresse à un public urbain très important. Notamment à des couches populaires. Ces productions apparaissent avec le développement du monde de l’industrie.Développement de l’industrie è concentration des populations dans les villes, ports, régions minière è développement de l’éducation dans les villes, de la lecture è fin de l’an alphabétisation (sous la III rép (1870-1940)).è Les gens lisent de + en + è développement des journaux, des revus qui sortent en gros tirage (1870 = 1 million d’exemplaires, 1914 = 9 à 10 millions d’exemplaires)Donne naissance à des nouvelles formes littéraires : le feuilleton littéraire, le roman policier è littérature industrielles1838 = 1er livre de poche à prix des livre ↓

2. Les transformations sociales au XIXème  La production d’œuvres dans le domaine ♫cale est lié au développement de nouveau spectacle, de nouvelles salles de théâtre (Paris, Londres, New York)è c’est du théâtre de divertissementDans les salles on développe le café concert, cabaret, on y boit on y fume, on y fait de la ♫ (chansons 

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urbaine) c’est des bordèles. Ces chansons nécessitent d’être diffusé. Des éditeurs des maisons d’édition vont s’intéresser aux éditions de chansons chantées dans ces café concerts et dans les cabarets. Mais aussi dans les spectacles à Londres le « Music Hall » = mélange de chansons et de numéros. L’apparition de chansons est liée à la danse.Les éditeurs veulent influencer les spectacles et provoquer la vente de chansons =+> le music hall et le cabaret sont des moyens de vente. Se développent des activité commercial comme des show le « Wild West Show » de Bill Cody (le Buffalo bill)L’industrie ♫cale se concentre à Tin Pan Alley, un quartier de New York.

3. Musique et entreprise commercial : Tin Pan Alley à New York   Littéralement « l’allé des casseroles », TPA est un quartier où se concentrait des éditeurs de ♫ qui produisaient des chansons à succès qui étaient vendus dans la rue, dans les immeuble à la population.Ils vendaient les ♫ sous forme de petit format (CF ce que marie m’a offert) et un chanteur chantait pour montrer à quoi ressemblait la ♫. Les éditeurs vendaient aussi à des entrepreneurs de spectacles. Ce petit format avait une duré de vie brève.Il fallait des démarcheurs, des arrangeurs (≠ hauteur, ≠ orchestration), ces petit format étaient diffusé à des 1000 d’exemplaires.Il fallait être le plus près de l’actualité, du public, évoquer les pb actuels les actualités.

4. La chanson populaire et les succès ♫ caux de l’époque industriel   Apparitions de chansons nouvelles è le rag Time avec Scott Joplin (1868-1917)Ecoute : Maple Leaf Rag       (la feuille d’érable) 1899 Scott Joplin. C’est une ♫cien noir dans un bordel.Il commence sa carrière dans le Missouri Sedalia. Il jouait dans le Mapel leaf (un cabaret) où il compose. En 1899 il rencontre un éditeur blanc John Starek à qui il vent pour 50 dollars la chanson Maple Leaf Rag. L’éditeur la vent à 400 000 exemplaire, mais S joplins en touche très peu. Il monte à N.Y où il veut représenter un Opéra« Treemonisha » (1915) créé en 1911 qui mêle gospel, rag time, ♫ européenne (1er opéra écrit par un afro américain)è échec total. «Comment écrire une chanson populaire » manuel écrit par Charles Harris en 1880 où il donne la recette pour écrire une chanson populaire. Il écrit « After the Ball » succès total se vent 25 000 dollars la semaine. 

5. l’analyse du succès de cette période

On s’intéresse à l’objet ♫cale (partition, chanson), mais aussi aux conditions de production et à l’interprétation (où ça a été enregistré)Objet ♫cale = mélodie, harmonie, structure = savoir des instrumentsè arrangementSavoir s’il y a des traits originaux è repose sur le rythme. Rythme = chanson de danse ou non.Richard Meiddleton = « studing popular music » 1990. C’est une ♫cologue qui analyse les conditions ♫cales des morceaux  le trait originaux, les blue note (note bleu). La plus part des morceaux de l’époque sont des produits industriel sans originalité.Le texte est un divertissement, il se danse et rend les gens heureux.Grand centre commercial mondial = USA = quantité qui prime. Le but est de gagner de l’argents et non de développer la ♫. Rare sont les éditeurs de qualité.Il y la « recherche du tube ». Qui ne concerne pas seulement le ♫ actuelle mais aussi le ♫ classique.III.     La reproduction du son et ses conséquence (1877-1948) 1.  L’enregistrement : un moyen sonore annexe du téléphone (1877)  1877 : invention du cylindre.[[b]pour les autres date voir la fiche les ≠ étapes du développement des ♫ modernes][/b]A la base c’est un instrument de communication et rien de +.Rivalité entre : 

Edison : « edison phonograph compagny » EPC pour développer son invention Et « Columbia graphophone company » CGC 1880 à cylindre pour enregistrer la ♫.

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1889 : 1er enregistrement1895 : 1er filme de l’arrivé du train par les frèrs lumière (muet)1890 : enregistrement de certain peuple indien = les sioux Nouveau format : le disque. Au début = cylindre fonctionne avec ressort ø prise électrique.Pg 15 du dossier : pub qui propose un cylindre avec opéra, opérettes, éléments humoristique, airs vocaux, - d’orchestre à rien de nouveau, tout existe déjà, pas de nouveau succès.La voix est un moyen facile pour enregistrer. Développe un préséance pour aller voir les concerts. On ne peut pas imaginer à remplacer le voix. Début XXème = - de cylindre car remplacé par le disque.1888 = invention du disque1898 = commercialisation.« Gramophone de Berlin » est une nouvelle firme qui rentre en rivalité avec la CGC et l’EPC. Il crée le 78 tour/mn = ♫ de 3 mn.

2. Du cylindre au disque 78 T : les 1ères batailles commerciales (1877-1920)  Ecoute : Enrique Caruso (1873-1921). Il fait carrière dans l’opéra. Il comprend qu’il est important de s’enregistrer sur un disque. Et il en vend beaucoup.1902= « Aïda », « Céleste » (Enrique C) durent 3’17 = donne la duré des chansons d’aujourd’hui. Ça correspond au temps que l’on pouvait enregistrer sur les 78T.La firme Victa en 1903 qui fait dans le domaine du disque décide d’enregistrer un opéra entier de Verdi « Hernani ». Il faudra 40 disques ! Impossible.1913 : V Symphonie de Beethoven = 15 disques, mais sera peu commercialisé. L’enregistrement est très limité et l’usage du disque aussi.1917 : ♫ nouvelle en Europe grâce à l’entré des USA en guerre : le Jazz. Fait fortune par les concerts et le 1erdisque ce cette ♫ se repend facilement. Il est commercialisé durant les années 20 mais ne concerne que les gens riches car très cher.3. Le développement de l’écoute médiatisée et ses aspects collectifs (1921-1948)  1920-1948 : apparition d’un nouveau moyen d’écoute de la ♫ : la radio !!(Au début que pour les militaires) en 1921, 1ère émission de radio (qui sont privées elles ne sont prise en charge par l’état que plus tard). D’abord en France, puis dans les grandes villes d’Europe.La radio va se développer dans les années 20 mais ne remplacera pas le disque. Fonctionne à l’électricité avec une prise.Les interprétations en direct des succès jusqu’en 19601925 : appareil qui fonctionne à l’électricité.1927 : 500 stations de radios jusqu’aux USA. Au début on diffuse de la ♫ qui existe en concert, puis petit à petit permet de créer des vedettes (au début = service de spectacle vivant, après = crée des vedettes)1929 : 1er vedette Berthe Sylva « les roses Blanches » chanson triste : impacte sur les gens. La radio est un moyen de confirmer une carrière. Pourquoi ?: car se développe surtout dans les années 30 « la boîte à jambon » en 1932 de Philips !! le poste radio en fait.1935-1939 : on passe de 1 millions à 4 millions de récepteurs en France. La radio va être le 1er élément d’écoute (le + fréquent) de la ♫ sans voir le ♫cien devant sois. Remplace la ♫ donnée en concertDurant la 2nde guerre mondiale c’est un instrument de propagande. Les nazis obligent les familles à avoir une radio. Celle-ci se développe et se perfectionne1935 : développe des reportages à la TV (nouvelle techniques d’enregistrement le disque se perfectionne aussi. En + la crise économique qui commence en 1929 vas faire s’effondrer la vente en quelques années. Un média qui joue un rôle important, le cinéma vas révolutionner la ♫ et l’enregistrement grâce au « parlant ».1927 : cinéma parlant « jazz singer » à fils de rabbin qui chant dans les synagogues. Lui est intéressé par les revus et son père veut en faire un rabbin.Vison extrait un du filme : la ♫ a été rajouté et ce n’est pas l’originale. Il doit se l=maquiller le visage en noir.C’est le 1er filme parlant qui traite de 2 minorité social : les juifs et les noirs. Il est parlant car on l’entend chanter (seul moment où l’on entend sa voix), mais les dialogues sont écrits sur les cartons. Encore très empreint du muet

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4. Musique et image : les filmes musicaux des années 1930

Les jazz est un truc générique [ ?] il y à un basculement de l’écoute de la ♫.Le cinéma devient un moyen de relier le son et l’image è grave exploitation grâce à des filmes musicaux (Fred Aster et Ginger Rogers). Le cinéma est un moyen de lancer et de construire une carrière de chanteur. Tino Rossi lance sa carrière avec « Marinella      ».   Vision : file de René Clairs « 14 juillet » lance pour la 1er fois une chanson « à Paris dans chaque faubourg » de Maurice Jaubert c’est le filme qui fait son succès. La ♫ est dissocié de l’action. Elle devient une ♫ emblématique de ce filme, la référence.Les filmes développent la chanson. Le spectacle filmé = un spectacle de référence comme le concert enregistré. 1936 Fred Aster et Ginger Rogers « Swing Time ». Le cinéma permet de voir un remplacement d’un spectacle réel. La danse représente un moyen de réaliser un spectacle au cinéma.Les chanteurs font des filmes et utilise pour la 1ère fois le micro, qui au début vas être complètement rejeté par le public. Jean Sablon le 1er à l’utiliser s’est fait huer par son public. Le micro se généralise plus tard et est utiliser par Edith Piaf.Tino Rossi combine tradition et technologie.Les spectacles sont filmé, toutes les comédies sont filmé, les chanteurs font des filmes = le cinéma est un moyen de faire carrière.

5. Les productions musicales des années 1930 et leur analyses  Les productions des années 30 sont pour la plus part :ü  Chansons à formes couplet, refrain, couplet refrain.ü  Des produits adapté au cinéma dans des séquences de danse.Ce qui domine c’est les chansons avec des rythmes issus du jazz comme le swing. Ce sont des chansons qui font appel à la danse (avant le rock).Les chanteurs doivent avoir une belle voix car les moyens d’enregistrement sont très simples et peu développer. C’est une époque de transition où le son prend de + en + d’importanceDans une analyse on prend en compte la mélodie, l’harmonie, le rythme, l’arrangement (+++ rythme jazz, swing,…). Le problème c’est qu’il y à beaucoup de version ≠.Conclusion  La période 1870-1948 est une période qui met en place l’écoute de la ♫ enregistré. A la fin des années 30, les habitudes d’écoute dans les pays développé sont créé par la radio et le cinéma. Cette période (40/50) va permettre de triomphe du rock. Elvis Presley fait carrière en disque comme au cinéma.

MUSIQUE , INDUSTRIES CULTURELLES ET CULTURE DE MASSE : LE DEVELOPPEMENT DE L’ECOUTE DES DISQUES ET DES PRODUCTION COMMERCIALES (1948-1982)

I.    La transformation de l’écoute dans les années 1950    21.    148-1949 : l’apparition du microsillon (33tours et 45tours)    22.    Etats Unis, 1948-1955 : le sacre du disque et la naissance du rock’n’roll. Le juke-box.    23.    De l’enregistrement à la recherche du son    34.    Le développement des moyen d’écoute et le rôle de la TV.    45.    l’essor du marché du disque et la consommation musicale (1956-1978)    46.    Des productions musicales standardisées ? La recherche du « tube ».    4II.    L’organisation du marché du disque et la recherche du profit    41.    Un marché organisé et dominé par des multi nationales    42.    les trois secteurs du marché du disque les aires culturelles.    43.    Les Majors compagnies ou « Majors »    44.    les indépendants    55.    contrats.    66.    La première crise du disque (1978-1982)    77.    Un mode de domination remis en cause aujourd’hui ?    7

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III.    L’analyse des chansons    71.    L’analyse des chanson : principe généraux    72.    Deux structures différentes présentes chez les Beatles    83.    Les théories de Philip Tagg sur les musiques populaires modernes    94.    Analyse de Fernando (1976) ABBA    95.    Elément d’analyse d’autres succès de cette période    9IV.    Les productions des années 1950 à 1980    101.    La diversité des productions musicales    102.    Le rôle de l’image et le culte des vedettes via les médias    103.    Un exemple : les recettes du succès de Claude François (1939-1978) en France : exemple d’analyse    11conclusion    11

I. LA TRANSFORMATION DE L’ECOUTE DANS LES ANNEES 1950 1. 148-1949 : L’APPARITION DU MICROSILLON (33TOURS ET 45TOURS)

1948 : la firme CBS (Columbia Breadcasting Système) sort le 33 tours (d’abord en 25 cm puis en 30 cm). C’est le LP long playing. Par rapport au 78 tour il est – chère, + souple, et il à une plus grans duré d’enregistrement. Et il est aussi de meilleur qualité sonore.Pour riposter, la RCA Radio Corporation of America lance le 45 tours. C’est le forma single, le format court. S’en suis alors une guerre commerciale entre le 45t et le 33t. Il faut une intervention politique pour partager les brevets.Le 33t devient le format de la ♫ classique et des albmes, et le 45t est utilisé pour la varriété, RN’B Rock’n’roll. Comme il est moins chère que le 33t, il est plus utiliser par les jeunes. Il est utilisable sur les deux face avec 6’30 par face soit 2 chansons par face.Le 33t et le 45t marque la fin du 78t dans les années 50’.

2. ETATS UNIS, 1948-1955 : LE SACRE DU DISQUE ET LA NAISSANCE DU ROCK’N’ROLL. LE JUKE- BOX.

Les années 50 sont des années de sacre au USA et un changement capitale pour l’histoire de la ♫. Ce grâce à l’apparition du rock’n’roll, mais surtout par la consécration du disque. Il devient le moyen n°1 pour écouter la ♫ et devient le but ultime, le graal dans la carrière d’un artiste.Il y a un changement dan l’écoute de la radio qui va se mettre à diffuser des disques. A l’époque les radios de références (les grandes radios) ne passait ø disque. Elles avaient leurs propres orchestres qui jouaient en direct. Le problème c’est qu’elle diffusait toujours la même chose, swing, jazz et ♫ tourné vers les « blanc ». en 1948 c’est la fin de la domination des grandes radios. Les petites radios diffusent de la ♫ nouvelle comme le rhythm’n’blues destiné au noirs, du RN’B, du Rock’n’roll.  + de diversité.En 1948, 81% du Marché est dominé par RCA, CBS, Decca, Capitol. Dans le domaine du swing, contry, ♫ crowner pour blanc. Vont alors apparaitre des firmes indépendantes qui serons plus tourné vers la ♫ rock’n’roll, et le rhythm’n’blues.Les radios indépendantes vont avoir un rôle plus important dans la diffusion du 45t. Dans ces années là apparait la TV  Moyen de faire connaitre des chanteurs jeunes, nouveau (commercialisation d’émission de TV, 1935 : 1ère émission de TV.Le Juke-box est un appareil qui contient des disques 45t et qui permet une diffusion automatisé de ♫ dans les bars. Un producteur veut appliquer le même principe à la radio.  Dans les émissions des nouveau disques de rock’n’roll qui se développe, on fait une programmation de disque. La jeunesse découvre une ♫ nouvelle avec Jerry Lewis, Little Richard, ≠ formations vocale (doo wap).La rock = ♫ nouvelle qui vas conquérir les jeunes. Repose sur une structure simple (comme le blues), ♫ de danse à deux, + rapide que la ♫ de variété. Le rock provoque l’écoute de disque.Ecoute : Rock around the clock (1955) Bill halley (1927-1981) and the comets.Intro            8 mes1ère partie        24 mesPont ou break    12 mes2ème partie        24 mes        24 mes        24 mes

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Pont ou break    12 mesCoda            16 mesC’est une ♫ qui utilise des instruments électrique et qui est fondé sur la guitare électrique (new !) les Gibson et Les Paules sont des guitares de rocker avec amplificateurs. L’instrumentalisatione st simple batterie, guitare électrique, basse électrique (qui remplace la contre basse) et parfois saxo ou clavier. S‘en suit une nouvelle conception de l’enregistrement.

3. DE L’ENREGISTREMENT A LA RECHERCHE DU SON

L’enregistrement au début dans le rock n’a pas +++ de possibilité technique : 1 micro (ou 2 suivant le budget) en monophonie. Les 2 micros systématiques n’arrivent qu’en 1958 pour se rendre compte du relief.Les enregistrements se font sur de magnétophones à bandes qui sont moins chère que le disqueBande de 38 cm/s

Casette = 2.4cm/s nul !    Dans les années 60 = 2 pistes, puis 4, 8, 16, 32, le son devient essentiel pour la confection des disques.Dans les années 50’/60’, le micro devient un instrument de ♫ à part entière et l’ingénieur du son un artiste et plus seulement un technicien. La ♫ est conditionné par la recherche du son.Les Beatles utilisent les 8 pistes. Ils sont 4 + 1. 4 artistes pour la qualité ♫cale, et 1 pour l’artiste de la qualité du son Georges Martins ingé son. De EMI. Sergents peper en juins 1967.

4. LE DEVELOPPEMENT DES MOYENS D’ECOUTE ET LE ROLE DE LA TELEVISION

        1956 : apparition du poste radio transistor : autonome (à piles)    1963 : apparition du magnétophone à cassettes, inventé par la firme     Philips    1978 : invention du baladeur (walkman) : écoute individualisée

La télévision devient également un moyen d’écouter de la musique (à partir des années 1940’). En 1955, déjà 65% des foyens américains en sont équipés. Ainsi, des programmes radio vont êtres transférés sur les programmes de télévision. Les 3 chaînes de télévisions de l’époque vont par conséquent mettre à contribution les artistes.

5. L’ESSOR DU MARCHE DU DISQUE ET DE LA CONSOMMATION MUSICALE (1956-1978)

Statistiques des ventes de disques :

- En France :

    1956 : 18,6 millions    1962 : 27,9 millions    1973 : 107,2 millions

 Forte croissance dans les années 1960’ – 1970’

- Dans le monde :

    1973 : 530 millions de 45 tours    1978 : 600 millions de 45 tours

 Dès les années 1970’, le disque est un véritable produit de consommation. Ainsi, Sheila, sans faire de concert, connait un fabuleux succès grâce aux ventes de disques. On assiste donc au triomphe du disque et à la mondialisation des produits musicaux.

Cependant, en 1978, les ventes de disques ont un coup d’arrêt, et l’on assiste à la chute des ventes en 1979, 1980 et 1981 : crise économique. L’apparition du format CD en 1982 permettra le retour du 

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marché.

6. DES PRODUCTIONS MUSICALES STANDARDISEES ? LA RECHERCHE DU « TUBE »  Le tube est le moyen de mettre en avant un disque et par conséquence la maison de disque. On recherche ainsi l’originalité, mais en respectant un format type (3 minutes environ).

Ecoute : Blue moon, The Marcels, 1957Ecoute : Little bitty pretty one, Thurston Harris and the Harts  présence d’un élément original : le gimmick.

Dans les années 1950’, le producteur Berry Gordy explique comment faire un succès :    - air simple    - paroles naïves    - accompagnement « carré »    - habillage instrumental

D’autre part, les carrières des groupes /  chanteurs sont souvent courtes dans les années 1950’, on assiste donc à un renouvellement permanent et à une recherche exacerbée du succès immédiat : le tube.

II. L’ORGANISATION DU MARCHE DU DISQUE ET LA RECHERCHE DU PROFIT

1. UN MARCHE ORGANISE ET DOMINE PAR DES MULTINATIONALES

Aujourd’hui, les Major Companies jouent un rôle dans 2 types de marchés :

    - le marché « physique » : avec support, le CD    - le marché « numérique » : vente par Internet

En France en 2010 :

    - 84% de ventes dites « physiques »    - 16 % par Internet

La majorité des disques sont vendus aujourd’hui dans les supermarchés, qui proposent en grande majorité des CDs produits par des Majors Companies (multinationales, ex. Vivendi), qui se partagent 80 à 85 % du marché du disque.Ces Majors Companies cherchent à faire du profit et donc à produire des artistes susceptibles de leur rapporter le plus de revenus. 2. LES TROIS SECTEURS DU MARCHE DU DISQUE – LES AIRES CULTURELLES

En 2010 :

    Variété nationale : 27,4 % des ventes    Variété internationale : 24,6%     Variété = 52 %    Techno : 2,6 %    Jazz : 2,3 %    Musiques du monde : 2,3 %    Musiques de film : 1,5 %

Top des albums en France :

1.    Christophe Maé2.    Les Prêtres3.    Les enfoirés4.    Yannick Noah

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5.    Best of Jean Ferrat

Top des singles :

1.    Shakira2.    Stromae3.    René la Taupe4.    Section d’assaut5.    Kesha

Les aires culturelles correspondent aux langues utilisées dans les disques vendus :

Anglais : 44 % des ventes  domination : langue internationaleJaponais : 15 %Allemand : 11 %Français : 8 %Espagnol : 5 %Autres langues : 17 %

3. LES MAJORS COMPAGNIES OU « MAJORS »

Ce sont des compagnies qui font les trois étapes de la vie d’un disque : réalisation diffusion distribution.Se sont des grandes entreprises qui existe mondialement mais qui ont des filiales dans tout les pays.Les majors ont une grande force = se sont des entreprise qui appartienne à des multi nationales mais elles sont lié à d’autres secteurs économique comme les appareils électronique de diffuseur de son ou d’image (sony)  c’est une force économique elles sont présente dans les télécom (universal = sfr)Pb d’un disque : être diffusé à la radio et dans les points de vente (/!\ majeur partie du marché est encore physique CD pas internet).Ces entreprises fabrique les CD et assurent leur diffusion et leur distribution (dans les hyper marché, et les surfaces FNAC, Virgin, équivalent) leur force est important et sont parfois la solution de disquaires indépendants..3 Majores se partagent 71% du marché mondial.•    Universal music (Franco anglaise) 38,9%. A fusionné avec EMI depuis Novembre. U2, Diana Rosi, Quenne, Radiohead, Pink Floyd,…•    Sony (japonais)  21,5%, absorbe BMG en 2003 (Bruel)•    Warner (américain) 11,8%.Ils ont leur site de téléchargement où ils vendent leurs produits.La Major fait signer un artiste/groupe qui s’engage pour 5 ans à faire 3 albums.L’objectif : artiste doit réussir à équilibrer les ventes. 1er album pour faire connaitre, 2ème rembours et équilibre les ventes, 3ème pour le fric. Si l’artiste ne remplis pas sont contrat celui-ci se termine mais n’est pas reconduit pour les 5 prochaines années. Les Major sont des entreprises capitalistes. Elles on un poids ++++++.

4. LES INDEPENDANTS

se sont des maison de disque qui ne sont pas rattaché à une major et qui à des difficulté pour diffuser ou distribuer des artistes. Ex : Harmonia Mundi : disquaire de Aix, assure la réalisation, diffusion, et distribution dans le domaine classique, jazz.Mais la + part des producteurs indépendants sont des structures de production qui réalisent leur CD mais qui n’assurent pas la distribution elle-même. Elle relègue cette étape au multi nationale. Elle représente 29% du marché du disque. Les indépendants sont + proche des artistes, + varié, la logique économique est la même. Il existe des autos-producteurs.

5. CONTRATS.

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Exemple : le contrat de licence avec un label indépendant en 2011

Droit du producteur = 12% du prix de vente au 501ème (1001ème car    )

6. LA PREMIERE CRISE DU DISQUE (1978-1982)

1977, mort d’Elvis  grande vente de disque.1978, mort de Brel et Claude François  + grand année de vente de disque au monde 1ère crise du disque car comme dans les années 30 la crise économique à immédiatement des conséquences sur le marché du disque. La crise entraine une chute des ventes des 33t et des 45 t. la solution = invention de l’enregistrement numérique et nouveau support : le CD (1982) au japon puis en Europe (1983).

7. UN MODE DE DOMINATION REMIS EN CAUSE AUJOURD’HUI ?

Le model des majors n’a pas été remis en cause par la piraterie (fin des années 90). L’invention du MP3, internet menace mais les majors sont toujours dominants. Le monde des MPM n’est qu’une entreprise qui veut faire des succès.

III. L’ANALYSE DES CHANSONS 1. L’ANALYSE DES CHANSON : PRINCIPE GENERAUX

La chanson  se défini par +++ choses.Franco Fabbri : musicologue Italien « composition brèves de texte et de ♫ »  définition en partie juste il uni le texte et la ♫ mais le problème reste lié à l’écriture du côté de la création. Or l faut ajouter « chanté par un(e) ou plusieurs interprètes [la chanson est destiné à un public précis]*La chanson = chant  quelqu’un qui chante  voix. Se défini par une combinaison de +++ système (5)    Le système linguistique (sens paroles)    Le système ♫cale    Système d’interprétation vocale et ♫cale    Système de performance scénique (représentation) importance des gestes, de la lumière,…    Système de mise en scène cinématographique (clip)Il faut considérer la chanson comme une écoute avec un aspect ♫cale. La chanson se détermine suivant certain critère, paramètre d’écoute.

2. DEUX STRUCTURES DIFFERENTES PRESENTES CHEZ LES BEATLES

Love me do (1962)

    Chorus (refrain)     dans le refrain on retrouve le titre.    Bridge (pont)    But = entendre le + le refrainForme couplet refrain (chorus verse)The long and Winding Road (1970)

 même structure

3. LES THEORIES DE PHILIP TAGG SUR LES MUSIQUES POPULAIRES MODERNES

(Cf fiche ABBA)Ecoute Kojak générique évoque la virilité masculine, rythmé, 4te au cuivre  quelque chose de vivant pas mou, doit arrêter les méchants !  Crée l’impression de déjà entendu.

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4. ANALYSE DE FERNANDO (1976) ABBA

Refrain = ambiance rock, couplet= ambiance autre. Les ambiances sont tranchées, séparé, ≠ entre le couplet et le refrain.Musèmes cf. fiche. Inconsciemment montre la future présence de conflits.

5. ELEMENT D’ANALYSE D’AUTRES SUCCES DE CETTE PERIODE

Fonction rhétorique d’une chanson fonctionne come un discoursFonction : convaincre (d’une émotion, qu’il y a un intérêt ♫cale qui passe autour de la chanson) et retenir l’attention de l’auditeur.La rhétorique : art de discourir.•    Etape 1 : exorde : début du discours, prise de contacte, introduction•    Etape 2 : diégesis : exposé des faits, narration•    Etape 3 : pistis : confirmation, moment de la preuve, prouver ou réfuter. Digression possible dans la narration (récit)•    Etape 4 : péroraison ou épilogue, résumé le discours et appel à l’émotion. Moment où on peut amplifier la narration de l’étape 2.En ♫ ces étapes sont présente à ≠ degré, sous ≠ aspects (instrumentale et/ou vocaux schéma le + adapté : chorus verse (refrain couplet)Ex : thank you fir the music ABBA. Où est l’accroche, quelle stratégie, quel discours, quelle structure?L’accroche (hook) est dans le refrain car volonté de mettre en avant le titre pour que l’auditeur le retienne.    Début genr arabseque de Debussy = intro    La voix part seul avec un piano ø rythme récitatif de femme.    Monté de la voix en tésiture et en volume. C’était la narration).    Refrain basse batterie + chœur    1er couplet     Refrain    Récitatif en suspend (c’était l’utilisation de la rhétorique de confirmation)    Refrain + coda de refrain c’est la péroraison)Contraste opposition entre le passage principaux (coloré) et les passages secondaires (gris) : les passages gris jouent un rôle essentiel car cela fait la présence d’un élément originale le « gimmick ». La voix est en mode cabaret, intime proche de l’auditeur.

IV. LES PRODUCTIONS DES ANNEES 1950 A 1980 1. LA DIVERSITE DES PRODUCTIONS MUSICALES

Explosion des ♫ et diversité de production. Dans tous les domaines on a une création de ♫. Ce qui domine = dans la jeunesse c’est le rock ! issus des USA. Puis dans les années 60s c’est la ♫ de GB les Beatles, Roll’n Stones, de Londres. Dans les sociétés occidentales c’est l’âge d’or de la chanson National. Les chanteurs chantent pour un public National. En France les + important sont les chanteur à texte Brassens, Brel, Ferré, et les chanteur yéyé (de variète)

2. LE ROLE DE L’IMAGE ET LE CULTE DES VEDETTES VIA LES MEDIAS

Le succès des chanteurs c’est grâce à des bonne chanson, de bonnes scènes, mais aussi de bonnes exposition médiatique (radio TV mais ø ciné fini). Mise en place d’une stratégie de communication  aspect physique, coifure (hyper important !), les vêtements, la démarche,….Autour du chanteur par la presse = reportage médiatique qui présente une image du chanteur séducteur(trice) malheureux(se) = fausse histoires.Stratégie nouvelle extra ♫cale pour assurer le succès du chanteur. Cela passe par le visuel et la maîtrise des médias et de l’exposition médiatique.La radio, TV, presse écrite est Hyper important

3. UN EXEMPLE : LES RECETTES DU SUCCES DE CLAUDE FRANÇOIS (1939-1978) EN FRANCE : EXEMPLE D’ANALYSE

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Biographie cf. fiche.Ecoute : même si tu revenais : 1966 1er succèsMême si tu revenais, je croie bien que rien n’y ferait

Notre amour est mort à jamais, je souffrirais trop si tu revenais

Rythme élémentaire hérité de la danse = rythme de marche.Rime en [né] = nonUtilisation de la syncope dans la chanson populaire. Ecoute Belinda, vient à la maison.

CONCLUSION

L’étude des 1948 à 1982 : ces années sont qualifié de mise en place définitive de l’écoute de la ♫ enregistré. Le disque devient une production de référence dans cette période. Il y a un fort développement de la consommation de la ♫. Durant cette période on entre dans une nouvelle étape dans la relation image/♫. L’apparence est très importante. La Tv devient un passage important pour se faire connaitre.Il y a apparition d’une ♫ de jeune naissance d’une MPM : le Rock ! C’est le triomphe de la culture jeune et du rock. Succès des groupes comme les Beatles, les Stones, Elvis,…C’est une culture mondialisé qui se met en place et c’est le triomphe des chansons en anglais.La ♫ est fondé sur la répétition dans le structure chorus bridge ou couplet refrain. Il y a une relation systématique entre la ♫ et la danse.

Musiques Populaires Modernes,       Textes de gens que je connais pas et qu’il que que qu’il faut-il les lire.              La filiale EPIC = label spécialisé dans le rap (ex. : NTM). La maison-mère est Sony Music (siège avenue Vagram à Paris). Le gros machin est SONY.            Marché dominant : marché en langue anglaise. Derrière l’anglais, la langue la plus importante est le japonais. Céline Dion : français ou anglais (québec). Les japonais c’est à part (y a que chez eux qu’ils vivent).            Stratégie du l’unilinguisme (chanter en anglais, comme ça tout le monde comprend).            Stratégie du bilinguisme (chanter en 2 langues) : c’est bon pour l’exportation, mais ça pose un problème. Yves Montand, Maurice Chevalier, Edith Piaf, Patricia Kaas. Camille = 1 album anglais. 3.3 Major-Company Entreprises multinationales qui font ou ont fait partie d’entreprises industrielles dans le domaine de la production électronique, dans le domaine des medias et de la presse, et = dans le domaine du cinéma et du jeu vidéo.Y a 3 majors, qui ont en France les ¾ du marché : Sony Music (21,5 %), Universal Music (38,9 %), Warner. Elles sont membres d’empires industrielles.            Elles sont organisées sur un grand nombre de pays, et possèdent des filiales (maisons de disques). Elles sont présentes dans les 3 étapes de la production de la musique : Production, Exposition Médiatique, Distribution. Les indépendants non.            Elles ont les principaux artistes du marché : Sony = Bob Dylan, Britney, Springsteen, Lopez, Santana, Pagny, Bruel ; Universal = Queen, Beatles, Radiohead, David Bowie, Rolling Stones, Elton John, Eminem, U2, Rihanna, 50 Cent ; Warner.            Universal est la 1ère en France (raisons historiques, héritières de Philips et Polydor, EMI). Sony (japonais) a fusionné avec BMG (all), Universal (Fr.), Warner (Américain).            Activités : Sony = électronique, walkman, tv, caméscopes, jv…Universal : branche avec Canal+, SFR, Maroc Télécom, téléphonie ; = des jeux (digitick, see-tickets, zaoza, wengo, etc.). Entreprise très active.             On a = les indépendants, toute l’histoire est la lutte entre les majors et les indépendants. Le rock c’est la victoire des indépendants. 

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3.4 Firmes indépendantes             Y en a plein, y en a des biens. Ce sont des entreprises capitalistes, qui n’ont pas les mêmes moyens et mêmes disponibilités que les majors. Elles réalisent la production d’artistes, des CDs, qui ont un problème avec la distribution. Impossible pour eux de la maîtriser. Celui d’Aix peut le faire : Harmonia Mundi, il maîtrise les trois aspects. Il est en difficulté.            Chez nous y a le physique > numérique.            Y a 700 maisons de disque indépendantes en France, mais c’est extrêmement clair que c’est difficile à faire vivre. Les indépendants sont des chiens.            En France, y a 25 000 groupes de rock. Il faut une signature avec une major. Un disque c’est du yaourt qui change 3.5 Truc.             Contrat d’artiste : 3 à 5 ans. Contrat qui porte sur la production de trois albums. Maison de disque : objectif = rentrer dans ses frais, et rentrer dans les bacs, VENDRE, POGNON ARRRRRRRRRRRRRRRRRR. Possibilité de devenir une vedette / star. Si on ne vend pas, go to fuck.             Contrat de licence : un contrat qui se situe à la 2ème étape de la production. Quand on réalise le master, c’est nous qu’on la fait, héha.            Contrat de distribution. Ça concerne seulement l’étape 3 (enregistrement, disque, et après on frappe chez les connards des maisons de disque.            Contrat de 360° : contrat d’artiste + prix de la maison de disque pour qu’elle organise les tournées de concerts.   3.6 1 ère crise du disque.              Apogée de la vente des disques. Y aura une perte du pouvoir d’achat, et une baisse de la vente des disques.   

L’ANALYSE DES TUBES Introduction :  ECOUTE : La Danse des canards.             C’est un succès de concert puis de boîte. C’est lancé par un indépendantUn disquaire indépendant.Sur l’album y a pas de vedette, la pochette y a que des canards mal dessinés. ECOUTE : Aïcha.La multinationale (Barclay et Polygram puis Universal) décide de faire un chanteur français avec une chanson française. Objectif : sortir à l’automne. Elle se fait à Tunis, Paris, LA… OMG. Programmation planifiée de ce succès. Pourquoi l’automne : prolongement de l’esprit des vacances.Le succès est planifié, on se donne tous les moyens sur le plan technique, distributif, c’est du commerce.  I. Un industriel du tube : C. François. A) Repères biographiques  Il est égyptien. Il se retrouve en France, sa famille est ruinée. 59 : il est batteur dans un petit orchestre à Juan-les-Pins.1962 : il chante son 2er 45trs en arabe : fiasco complet. Pendant 3 ans, il adaptera des chansons américaines en français. Il se fait accompagner.Il se fait connaître en concert, et vend à mort de disques. Il va assurer son succès avec la scène et l’exposition médiatique.VIDIO : Cloclo (le film) : y a le manager, la maison de disque, l’organisation du succès.

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MUSIQUES POPULAIRES MODERNES   CHAPITRE I  I. Définitions 1.1/ Pourquoi ce terme ? Le terme « Musique populaire moderne » est un terme qui est souvent remplacé par une autre expression, à savoir « musiques actuelles ». Mais le premier terme est peut-être plus près de la réalité de ces musiques. Il correspond en français à la division internationale à partir de la langue anglaise. Cette dernière distingue la musique savante « Art Music » de la musique populaire traditionnelle, les chants folkloriques en particuliers « Folk Music ». A partir du XXe siècle apparaît une nouvelle expression, « Musique populaire », qui correspond à « Popular Music ». Seulement la musique populaire désigne déjà la musique traditionnelle folklorique. Il faut donc ajouter le terme « moderne » pour avoir l’équivalent de « popular music » en français. A partir de 1981 a été fondé l’I.A.S.P.M, (International Association for the Study of Popular Music). Cependant, le terme lui-même pose problème. On appelle « Musique populaire moderne » les productions musicales qui sont apparues depuis la fin du XIX siècle, dans les villes du monde Occidental, productions musicales enregistrées puis diffusées largement, et destinée à être consommées à grande échelle. Ces productions se caractérisent non seulement par des aspects musicaux, mais par des dimensions culturelles, technologiques, économiques et sociales. Les musiques populaires modernes remettent en cause les catégories esthétiques de la musique classique. Leur dimension artistique est problématique. à Laissez-moi danser – DalidaLe rythme est très présent, et sollicite le corps de l’auditeur.  Mais il y a plusieurs degrés dans les musiques populaires modernes.   1.2/ La Différence avec le « classique » et le jazz La frontière des musiques populaires modernes et du classique est à priori facile à cerner. La musique Classique désigne la musique savante et contemporaine, qui est en général très élaborée, très construite ; mais cette distinction réelle pose certains problèmes puisqu’elle n’est pas absolue. Le domaine classique a été touché par la production de musiques destinées à un très large public. Certaines productions dans l’histoire de la musique classique peuvent être destinées au divertissement ; pour prendre exemple, on parlera de l’Opéra Comique, ou de l’Opérette. Au-delà ; des musiques classiques possèdent aussi leurs tubes, qui sont ainsi touchées par la commercialisation. Les musiques populaires n’intègrent pas le Jazz car c’est un style particulier qui nécessite une approche technique très poussée, relativement autonome dans le champ musical ; seul certains phénomènes comme le Jazz-Rock peuvent être considérés comme de la musique populaire moderne. Mais le Jazz est aussi soumis à la commercialisation et au rapport aux tubes. Le champ des musique populaires moderne se rapporte à tout ce qui a besoin de matériel sonore amplifié, bien qu’elles apparaissent dès la fin du XIXe siècle. Elles touchent le domaine de la chanson, du rock, les musiques urbaines comme le rap, la techno, l’électro, le reggae, les musiques du monde, soit toutes les productions qui ne relèvent ni du Jazz, ni du Classique. La chanson relève jusqu’à une certaine époque de la musique traditionnelle, quand elle est d’origine paysanne, mais à partir de la seconde moitié du XIXe siècle se développe un autre type de chanson, qui va devenir prédominant, et entrera dans le cadre des musiques populaires modernes.  1.3/ Des productions conçues pour le marché  à Macarena Ce sont des productions conditionnées pour une commercialisation, la production. Elles appartiennent à la culture de masse. Les musiques populaires modernes fonctionnent de manière industrielle, c’est une industrie culturelle, lié à une activité économique qui repose en général sur des 

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grandes entreprises, qui sont les majors du disque, détenant encore la majorité des ventes au niveau mondial (Universal, Sony B.M.G, Warner). Ces multinationales ont des filiales. Il y a une recherche du profit  1.4/ Des productions technologiques Ce qui caractérise les productions de musiques populaires modernes, est le fondement à partir de 1950 sur le travail du son. Elles ne sont plus fondées sur les paramètres musicaux habituels, comme l’harmonie, la mélodie ou le timbre. Ainsi se déploie un travail sur l’enregistrement, le mixage, la recherche de l’originalité. à Shakira – Hips don’t lieToutes les voix sont travaillées et filtrées par le mixage. On trouve une production polyphonique à l’instar de la chanteuse.à Björk-Homogenic – HunterDimension de la spatialité du son. La voix fonctionne comme un instrument. Ce n’est pas quelque chose de vocal, mais elle fait partie de la conception du son.  1.5/ Les dimensions artistiques Les dimensions artistiques sont multiples, elles relèvent du travail de production, d’interprétation sur scène. Dans les musiques populaires modernes, il existe une grande variété de compositions, de la plus élémentaire jusqu’à une grande production artistique. à Radiohead – Paranoid android, Ok ComputerLa construction musicale est très variée, avec une véritable distinction entre les différentes parties opposées. Il y a une relation entre la musique et les paroles. Ce qui domine dans les musiques populaires modernes est l’aspect musical, construit en général sur des paroles en langue anglaise. Les productions artistiques sont de plus en plus visuelles, intégrant l’image, qui sont créés d’abord pour être des clips. à « I love you Baby »La structure est singulière, pas de la forme couplet refrain. C’est une chanson intéressante d’un point de vue technique ; elle fait danser. Il faut s’interroger sur la dimension du succès ? Pourquoi une chanson peut avoir du succès.  1.6/ Les dimensions culturelles et socialesElles traversent complètement le domaine des musiques populaires modernes. Certaines chansons ont un message politique, social, qui sont est lié à une époque en exprimant son esprit à travers la personnalité de leur créateur.  à Riders on the storm – The Doors (1971), Jim MorrisonMorrison explique l’état d’esprit d’une génération issue de la culture Hippie. Ces phénomènes entre social et commercial sont nombreux. à Né quelque part – Maxime le Forestier (1985)Cette chanson touche les jeunes antiracistes. Cette chanson est considérée comme l’hymne de ce mouvement.  1.7/ La musicologie et les musiques populaires modernesLa musicologie est concernée par les musiques populaires modernes. La tache de la musicologie est d’analyser ces musiques, et dire pourquoi elles ont du succès. La musicologie analyse non pas les partitions mais des objets comme des enregistrements, puis analyse la scène, la recréation de la musique en concert. Le rapport à l’image est aussi un paramètre à impliquer dans cette étude. Les circonstances de fabrication d’un tube sont encore un paramètre à relever. La musicologie c’est aussi la manière dont les spectateurs et les auditeurs écoutent ces musiques là. Il faut donc relier l’analyse à la perception d’un public pour expliquer le fonctionnement d’une musique et son succès.    II. L’importance de la diffusion de la musique : phénomènes commerciaux et culture de

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masse au XIXe siècle et au début du XXe siècle (1870-1920)  1.1/ Scott Joplin à Maple leaf rag – Scott Joplin (1868-1917)C’est un ragtime, première musique des noirs avant le Jazz. Cette musique a été commercialisée à la suite du passage d’un agent entrepreneur dans la ville de Scott Joplin. Qu’est ce qui a permis à cette chanson d’avoir du succès. En partie, c’est l’originalité de la musique, nouvelle pour l’époque. Mais à l’époque le disque n’existait pratiquement pas. Cette chanson a pu avoir du succès parce que c’est devenu un objet de la culture de masse, adressé à un très large public, vendu et diffusé sous forme de papier, la partition qui a été diffusée à des milliers d’exemplaire.  Ce fut le cas surtout des chansons dont les partitions ont été beaucoup diffusées sous format papier, avant l’arrivée de l’enregistrement. 2.2/ Les phénomènes commerciaux avant 1870Ces phénomènes proviennent de la transformation des sociétés Européennes et Nord Américaines au cours du XIXe siècle. Ce XIXe siècle est le siècle de la consécration de la société industrielle. Il y a une masse de travailleurs dans les villes, une croissance des citées. Dans les music-halls apparaissent les premières vedettes chanteuses. A Paris, on peut noter la chanteuse Teresa. Pour ce nouveau public se constituent des formes culturelles nouvelles ; ces publics sont plus éduqués que les publics ruraux.  2.3/ Les transformations sociales au XIXe siècle à FILM. Sous les toits de Paris – René Clair (1930)Les partitions étaient vendues dans la rue, pour que les gens puissent chanter les paroles en même temps que ceux qui vendaient les partitions si la chanson leur plaisait.  2.4/ Musique et industrieOn passe de la culture rurale traditionnelle à la culture urbaine. A New-York se constitue un quartier entier, le Tin Pan Alley, l’allée de la casserole. Les maisons d’éditions avaient de nombreuses salles où on expérimentait les chansons ; il y avait tellement de piano qui jouaient en même temps que le son en devenait métallique. Ces chansons étaient immédiatement vendues au public de la rue, qui en cas de succès pouvaient être rééditées et diffusées massivement dans le pays. Ces succès étaient élaborés sur des livres de recettes, mis au point notamment par Charles Harris, qui en 1880 explique comment écrire une chanson populaire. Il explique qu’il faut un certain nombre de règles, comme une mélodie qu’on puisse retenir, un refrain qui revienne, un rythme entrainant, des paroles simples. 2.5. La Chanson populaire et les succès musicaux de l’époque industrielleLes succès se font toujours dans la langue du pays, avec peu de succès internationaux, en vendant les paroles. La plupart des succès sont tirés des revues. Il y a très peu de musiques purement instrumentales. Entre 1900 et 1910, se passe les premiers succès des musiques qui viennent des États-Unis. Cela amorce un phénomène de mondialisation. C’est d’ailleurs aux États-Unis que tout va s’élaborer, tout d’abord par la culture des noirs issus de l’esclavage qui ont développé une musique propre (Work Songs, Gospel, Blues), mais aussi par les nouveaux modes d’expression des spectacles. Le Ragtime est la première musique à se répandre au-delà des États-Unis. La musique suit aussi l’actualité politique ; ainsi une floraison de chants patriotiques est à noter au moment où l’Amérique entre en guerre en 1917.    III. Un moyen secondaire pour accéder au succès : le son enregistré 3.1 L’enregistrement : un moyen sonore annexe du téléphone (1877) Le début de l’enregistrement ne va rien changer à la situation de la musique. Le moyen d’avoir des succès reste les partitions. L’enregistrement apparaît d’abord comme un moyen de remplacer le téléphone. En 1855 Meucci invente le téléphone. Il envoie son invention à l’Américain Bell qui profite de l’invention de téléphone. En 1877, deux personnes inventent la même année l’enregistrement ; Charles Cros pour les Français, la même année Thomas Edison. Le Cylindre est un support sur lequel on peut enregistrer les paroles. Malgré ses moyens limités, le cylindre commence petit à petit à 

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enregistrer de la musique plutôt que des paroles. En 1887, deux compagnies entrent en concurrence pour commercialiser des machines parlantes. En 1890, des précurseurs ethnomusicologues vont enregistrer la musique des Sioux dans l’Ouest des États-Unis. C’est seulement en 1888 que Berliner va inventer le premier disque. 3.2 Du cylindre au disque 78 tours : Les premières batailles commerciales (1877-1920) Ce sont des conflits de support, mais aussi des conflits d’entreprises rivales. La première rivalité est entre la compagnie d’Edison et de Bell. Mais un autre conflit se tisse entre les fabriquant de cylindres et ceux du disque ; en 1898, Berliner va lancer la première compagnie de disque, la grammophon compagnie. Ce lancement du disque donne une forme de commercialisation de la musique qui va provoquer cette lutte entre le cylindre et le disque. Les 78 tours ne comportaient qu’une face à durée de 3 minutes 30, influence de la création de musiques courtes jusqu’à aujourd’hui. Un moyen de diffusion conditionne la création. L’enregistrement se fait sans micro et tous les interprètes se massent autour du capteur pour que la qualité soit la meilleure possible. Ainsi les disques vont être consacrés plutôt à la voix. En 1903, la firme Victor enregistre un Ernani de Verdi avec 40 disques, la possibilité d’enregistrer des grandes œuvres est réduite. Le disque reste peu pratique, peu efficace, et coûteux. Mais entre les compagnies de disques, les batailles commerciales sont présentes également, avec de nouvelles apparitions de firmes comme Pathé. Le disque reste malgré tout secondaire par rapport au spectacle vivant.  3.3. Les premières tentatives de commercialisation des cylindres et des disquesLes artistes décident d’enregistrer le plus possible. C’est le cas d’Enrico Caruso (1873-1921) à « Celeste Aida » Aida – Verdi (1902) Il y a des tentatives de commercialisations de la musique qui touchent aussi le cylindre. Cette commercialisation mêle la musique savante, plus ou moins légère, et plus partiellement des chansons populaires. Vers 1908, le cylindre disparaît.    à Berthe Sylva : « Les Roses blanches » (1937) C’est la première chanteuse à avoir eu du succès grâce à la radio, nouveau moyen de succès, qui va lui assurer la vente de disques. La radio devient un instrument incontournable de la diffusion à partir des années 1920. Avec la radio va se développer le cinéma qui va devenir parlant et musical, à partir de 1927 avec Le Chanteur de Jazz. Ainsi se passe le triomphe de la musique filmée.   CHAPITRE II I. L’apparition de nouveaux moyens de diffusion et leurs conséquences 1.1. Les débuts de la radio  En 1921, on invente la radiodiffusion. Cependant, elle existait déjà à la fin du XIXe siècle, mais réservée aux militaires. Elle va passer dans le domaine civil. Les premières stations de radio vont se répandre et se développer partout dans le monde. Les postes de radio sont primitifs, avec un émetteur qui émet qu’à très peu de distance. La radio fonctionne grâce à des entreprises, ce sont des radios privées. Il faut attendre 1922 en France pour qu’elle se déploie dans le grand public, se diffusant rapidement, et diffusant de la musique classique, non pas par le biais de disques, par directement d’un orchestre. A partir de 1924, la musique légère va se développer. En 1927, aux États-Unis, il y a déjà 500 stations de radios, qui peuvent parfois diffuser par disque. Les postes radio vendus dans le public sont rudimentaires, peu fiables, chers. C’est seulement en 1933 que Philips invente un poste radio appelé la « boite à jambon ». Ainsi c’est dans les années 1930 que la radio se développe véritablement. En France, en 1935, on compte 1,9 millions de récepteurs. En 1939, le chiffre double. Il y a des États où la radio fait partie de la propagande, comme le régime Nazi. La radio est dépendante de l’électricité. 1.2. Un moyen aléatoire de connaître le succès  La diffusion des œuvres va être complètement modifiée par l’apparition de la radio. La carrière des musiciens progressivement va passer par leur présence à la radio. Ce n’est ni général, ni immédiat ; la 

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radio constitue l’un des moyens pour avoir du succès, avec le cinéma. Charles Trenet est le premier chanteur qui métisse la chanson française avec des éléments musicaux Nord-Américain. En 1935, Trenet connaît ses premiers grands succès grâce à la radio. Tino Rossi, est aussi lancé par la radio, et à aussi comme relais médiatique le disque et la compagnie Colombia. La radio a des prolongements avec certains chanteurs dans les ventes de disque. Fréhel est une chanteuse qui va connaître le succès à travers le disque.  1.3. Une invention décisive, le cinéma parlant (1927)  Dans les années 1920, le cinéma est muet ; ce qui triomphe ce sont les spectacles de music-hall et cabaret, notamment avec Josephine Baker. Mais l’invention du cinéma parlant va concurrencer directement ces spectacles à Le Chanteur de Jazz – Alan Crosland(1927)L’histoire se passe à New-York et mêle la musique Juive et le Jazz. Cinématographiquement parlant, on trouve un mélange entre muet et parlant, mais souvent dans le cadre du musical. La musique apparaît comme le moyen de réaliser les ambitions du film parlant. Le cinéma prend le relais du spectacle. C’est le début de la grande épopée des films musicaux des années 1930. Ces films vont lancer des carrières et vont remplacer le spectacle vivant.  1.4. La première liaison entre image et musique : les films musicaux et les succès des années 1930 à Swing time – Fred Astaire, Ginger Rogers (1936)Le cinéma met en scène les riches, les lieux où les pauvres ne vont jamais, et permet de faire rentrer dans la salle de spectacle le bal.  Le cinéma va se substituer à la salle de spectacle. Les grandes salles de spectacles se transforment en salle de cinéma. Les films musicaux attirent beaucoup de monde. En 1929, la crise économique produit du chômage ; les masses populaires n’ont plus qu’un moyen de distraction : le cinéma. Il devient le moyen de se distraire le plus facile, le plus économique, moins cher que la radio, moins cher que le spectacle ; il devient le moyen le plus populaire pour construire le succès des chanteurs des années 1930, plus que la radio et que le disque. En 1933, René Claire sort le film 14 Juillet, qui contient une musique de Maurice Jaubert « A Paris dans chaque faubourgs », qui obtient un grand succès grâce au cinéma. Tous les chanteurs célèbres des années 1930 comme Charles Trenet, Tino Rossi, tournent des films. Le cinéma a des prolongements dans l’industrie du disque ; il permet de vendre des disques, et des petits formats. On bascule dans l’époque des médias, qui va transformer l’accès à la musique. Il va à partir des années 1930 passer d’avantage par les médias, moins par le disque, que par la musique vivante.    2.3. De l’enregistrement à la recherche du son …Le son devient petit à petit un élément extrêmement important de la création musicale. C’est le perfectionnement de l’enregistrement et l’apparition des magnétophones associée à la multiplication des possibilités de mixages qui explique que les musiques populaires modernes sont avant tout des musiques enregistrées, qui ne sont pas théoriques, ni écrites comme la musique savante ou la musique populaire traditionnelle.  Cette recherche du son se développe dans les années 1950, et plus encore en 1960. Le son définit un univers musical, un repère d’écoute. Le son est lié à la conception de la percussion, de la basse, du rythme. à A day in the life – The Beatles (1967)La ballade du début laisse place à un moment symphonique puis un cluster en résonnance, puis une ritournelle inquiétante. Cette musique a été possible grâce à Georges Martin, ingénieur du son dit le cinquième Beatles. Dans cet album, le son d’une chanson n’est pas le même dans une autre pour une diversité d’univers sonores. L’objectif est d’avoir un son original dès le début pour séduire les programmateurs et séduire en radio, en accrochant l’oreille. Les premières mesures d’une chanson sont très importantes. Les programmateurs ont énormément de possibilités de groupe, et leur oreille 

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doit être accrochée. 2.4. Le développement des moyens d’écoute et le rôle de la télévision Les années 1960 accueillent de nouveaux supports sonores, telles que la cassette, mini-cassette, K7, inventées par la firme Philips (1963) ainsi que le magnétophone. Au-delà d’écouter de la musique, il permet de s’enregistrer. Dans le Tiers monde c’était le moyen d’écoute le plus populaire. Par son fonctionnement à piles, il peut s’écouter partout. A partir de 1956, le Radio « transistor » permettait déjà d’écouter de la musique partout. Aussi, la télévision est l’équipement culturel des années 1960 qui permet de voir des chanteurs. La télévision est inventée en 1925 tandis que les premières émissions datent de 1935. Elle se développe à partir de 1946 aux États-Unis, et en 1949 en France. Au États-Unis, les télévisions vont plutôt favoriser le rock. En 1978, on invente le baladeur (walkman), appareil qui permet d’écouter des K7 en marchant. Or il va créer le problème de la rivalité commerciale. Alors que Philips invente la K7, Sony au Japon invente le baladeur. Ainsi, il y a de multiples façons d’écouter de la musique, à tous moments, à toutes heures, à partir de l’enregistrement analogique.  2.5. L’essor du marché du disque Le disque devient le principal moyen d’écouter de la musique plus que le spectacle vivant dans les années 1950. C’est un support qui est un objet de vente. Il constitue un domaine économique avec une recherche de profit. Il devient une marchandise de consommation. En France, le marché du disque double tous les 5 ans. Il est organisé sur la vente prioritaire de formats courts, en 45 tours de singles, puis vient après la montée des 33 tours en albums. Ce sont le moyen de faire connaître un groupe ou un chanteur ; les gens n’achètent pas d’albums avant les Beatles, avant les 33 tours étaient considérés comme albums collector des titres en 45 tours.  à Belles, belles, belles – Claude François (1962)2m11, très bref, prêt à la consommation. Un succès dure 2 mois, et tous les 2 mois il faut réaliser un nouveau succès.  2.6. La recherche du tube Un tube est un titre musical qui aboutit à des ventes massives. C’est un enjeu artistique et commercial. Les firmes de disques placent et retirent des artistes en fonction de leur succès.  à DOCUMENT : Parfaite alchimie du tube « Gangnam style » C’est notamment la musique rock qui produit ce modèle économique de la musique.   II. L’organisation du marché du disque et la recherche du profit 3.1. Un marché dominé et organisé par des multinationales La musique représente un domaine économique, industriel. Les firmes de disques sont les industries de ce domaine. Toute industrie a pour but de vendre, de faire des profits, et d’obtenir des parts du marché. Le chiffre de vente de disque baisse, à cause de la crise du C.D au profit d’internet. En 2 ans, la croissance baisse de -5% par an depuis 2002. C’est un marché rentable, mais qui a des problèmes. En France, les ventes physiques sont plus importantes que les ventes numériques. Aux États-Unis et en Grande Bretagne, c’est l’inverse. Le marché est dominé par des multinationales. C’est une firme de disque qui appartient à un grand groupe qui a d’autres activités industrielles, dans les médias, dans l’électronique, dans la presse, et qui a une organisation internationale. Universal est une firme française qui contient les disques, mais qui appartient au groupe Vivendi, où il y a la chaine Canal +, S.F.R. Dans Universal, on trouve Mercury, ou Barclay en tant que sous-firmes de disques.   

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3.2. Les trois secteurs du marché du disque – Les aires culturelle Le marché du disque est organisé en trois secteurs. Les variétés nationales, productions chantées dans la langue d’un pays. Les variétés internationales, chantées dans une autre langue, surtout en anglais. Le classique constitue un domaine à part. Au fil des années, des genres apparaissent comme l’électronique ou le Jazz, mais ce sont traditionnellement ces trois premiers secteurs. Le pourcentage des secteurs change selon les pays. En 1993, la variété nationale était de 37%, internationale de 53%, le classique de 10%. Derrière l’Anglais, le Japonais représente 15% du marché du disque. Derrière le Japonais se trouvent les langues Européennes. L’aire Francophone représente 8% du marché avec la France, la Belgique, ou encore le Québec, où Céline Dion augmente de beaucoup le marché français. Cette domination anglaise pose problème aux chanteurs français. Deux stratégies se fondent : l’unilinguisme, soit chanter en Anglais, ainsi que le bilinguisme, chanter en deux langues, mais surtout en anglais, ce qui pose un problème avec le public.  3.3. Les majors compagnies Ce sont des entreprises multinationales qui font partie ou ont fait partie en général d’entreprises industrielles dans le domaine de la production électronique, des médias et de la presse ou du cinéma et jeu-vidéo. Il y a actuellement trois majors qui ont en France environ les ¾ du marché du disque, à savoir Sony Music, Universal Music, et Warner, avec respectivement en part de marché de 21,5%, 38,9% et 11,3% soit environ 72%. Ces majors sont membres d’Empires industriels et possèdent deux caractéristiques. Tout d’abord, elles sont organisées sur un grand nombre de pays, et ont des filiales. Aussi, ce sont des entreprises qui sont présente dans les trois phases de la production de la musique, à savoir la production, l’exposition médiatique, et la distribution. Toutes trois fonctionnent avec des grands artistes, proportionnels à leur part du marché. Universal a fusionné il y a peu avec E.M.I. En ce qui concerne les activités, Sony s’occupe de l’électronique, Universal est plus varié, notamment dans la vie numérique.D’autres entreprises du disque sont dites indépendantes. Toute l’histoire du disque se fonde sur les indépendants, notamment le rock.  3.4. Une très grande variété des firmes indépendantes Les indépendants sont des entreprises capitalistes, qui n’ont pas les mêmes moyens et les mêmes possibilités que les majors. Ce sont des entreprises qui réalisent la production, la réalisation des C.D mais qui ont un problème pour la distribution. Rares sont les indépendants qui ont la possibilité de se distribuer, tels qu’Harmonia Mundi. Il existe à peu près 700 maisons de disque indépendantes en France, recouvrant tous les secteurs musicaux.  3.5. Les types de contrats et l’accès à la distribution.  à DOCUMENT : Les trois goulots d’étranglement Le contrat d’artiste est une signature entre une maison de disque et un artiste. Il dure 3 à 5 ans, et porte sur la production de trois albums. L’artiste s’engage à produire ses trois albums. L’objectif de la maison de disque est d’être le plus rentable. Le système est fondé sur la recherche des succès, mais au-delà des vedettes. L’objectif d’une major est de choisir en fonction de la jeunesse, l’originalité, l’impact dans le public. Le second contrat est le contrat de licence, qui se situe à la deuxième étape de la production. Quand le master est réalisé, la réalisation et la distribution du disque par une maison de disque se fait avec ce contrat. Le troisième contrat est le contrat de distribution, qui concerne seulement la distribution par une maison de disque.Le quatrième type de contrat est le contrat 360°, qui englobe le contrat d’artiste qui réalise les trois étapes, et qui réalise la mise en place des concerts.   3.6. La première crise du disque En 1978, c’est l’apogée de la vente des disques. 1977 est mort Elvis Presley, en 1978 Claude François, Jacques Brel. Mais la crise économique entraine une perte du pouvoir d’achat, et de la vente de 

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disque, comme dans les années 1930. C’est en 1983 avec le C.D qui relance l’économie du disque.  CHAPITRE III à La Danse des canardsà Aïcha Il y a deux succès. Le premier rare et aléatoire avec la danse des canards, ainsi qu’un succès complètement planifié avec Aïcha. C’est ce deuxième type de succès est plus fréquents, alors que le titre aléatoire ne possède pas de vedette. I. Un industriel du tube : Claude François 1.1. Repères biographiques (1939-1978)   à DOCUMENT : La carrière d’un chanteur à succès : Claude François Après 15 ans de carrière entre les années 1960 et 1970, Claude François est à la fois un chanteur extrêmement français dans ces succès, et connu internationalement notamment avec « My way » chanté par Frank Sinatra. 1.2. L’importance de l’image et du vedettariat  La notion de l’image est importante dans la construction du succès. Un succès musical n’est pas simplement un succès musical, mais la construction d’une aura, d’un mythe. Claude François est un chanteur qui a su comprendre comment s’adresser au public ; il a beaucoup joué sur son charme personnel et son physique. D’autre part, il a su passer du stade de l’idole des jeunes à un stade de chanteur familial. Ainsi, à la fin de sa vie, il compose Le téléphone pleure. Au même moment, il sort Le mal aimé, adressé aux femme, romantique. La stratégie est de porter différents costumes pour s’adresser au même moment à des publics différents. Entre le jeune, et le père, il y a l’homme marié, avec comme d’habitude. D’autre part, c’est un chanteur des années de prospérité, sans mouvements sociaux, crises, conflits. Ce n’est pas un chanteur de la révolte, mais d’un monde heureux ; Viens à la maison. C’est un chanteur consensuel. Ainsi c’est l’image d’une vedette qui doit générer des émotions positives. Mais la chanson n’était qu’un aspect du succès. Il faut une présence dans les médias, à savoir la radio, la télévision ou la presse (-> club de fans, et vente d’objets). Claude François va créer le journal Podium, qui va être le journal consacré à des chanteurs, mais surtout à lui. Toute cette présence médiatique joue un rôle publicitaire.Dans le domaine du disque, la production peut être qualifiée d’industrielle, avec 3/4 45 tours par an et 1/2 33 tours. C’est ainsi également un chanteur très présent dans la production de disque. La production est énorme, même après sa mort. En 1967, Claude François va fonder sa propre maison de disque « Flèche » en quittant Philips pour devenir indépendant. C’est un chanteur toujours à l’écoute de la production artistique Nord-Américaine. Avec Alexandrie-Alexandra ou Magnolias for ever, il passe de la rythmique rock à une rythmique qui tend vers la disco.  1.3. Une médiation et une mise en scène constante de soi  C’est un chanteur qui a été extrêmement dur sur sa vie personnelle, en par exemple cachant son second enfant pour ne pas décevoir ses fans. C’est aussi quelqu’un qui consommait constamment les femmes, insatiablement. Il a inventé des coups-monté, en simulant des malaises pour être présent dans les médias. Le succès n’est pas simplement des bonnes chansons, mais la présence dans les médias, en présentant constamment sa vie de famille, sa vie amoureuse, se mettre en scène. Unique en chanson française, son apparition avec les Claudettes, de physiques et d’origines différents. La vision était une grande préoccupation. Les Claudettes s’adressaient aux hommes, et lui s’adressait aux femmes. Cette érotisation du spectacle contribue à la popularité de Claude François.La troisième présence est la présence sur scène, avec beaucoup de concerts en France et à l’étranger, des pays francophones, africains, puis à Londres.1.4. Analyse d’un succès : « Même si tu revenais » (1965)

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On remarque que le vocabulaire est très simple. La maison vide symbolise l’amour vide. Ce sont des vers libres, de description. Claude François va construire un succès sur des principes particuliers. Cette chanson très courte à un format radio avec 2m05. La structure est de couplet-refrain, refrain éponyme. Le titre doit être connu, et fonctionne sur une stratégie de communication. La chanson est mélancolique dans le texte et dans la musique. Elle a un caractère particulier, différent, qui n’est pas l’expression de la douleur, mais qui est dynamique, grâce à un aspect rythmique important. Dans le refrain, le même élément rythmique sert de cellule fondamentale pour la construction des vers musicaux, à savoir 4 croches noires. Au-delà, c’est un rythme de marche. La musique dit le contraire du texte. En ce qui concerne la voix de Claude François, elle est particulièrement aigue, avec un timbre particulier, pas homme et pas femme. La voix permet la communication intime avec l’auditeur. L’arrangement musical est composé d’une ponctuation dramatique entre les coupures des vers. La musique donne un dynamisme dans ces ponctuations, de la percussion et guitare électrique à la trompette. Des décors se forment. La guitare entre d’ailleurs dans un aigu sur le grave de l’accompagnement ce qui donne un contraste. On peut remarquer aussi une flûte, un saxophone alto, des chœurs, un violon, un triangle qui donne une variété intéressante, toujours dans cette optique de dynamique.Tout cela pour retenir l’attention de l’auditeur, et lui donner envie non pas de pleurer mais de chanter.  1.5. Les principes des chansons de Claude François  Beaucoup de succès de Claude François sont construit sur une rythmique simple, qu’est celle de la danse, mais surtout de la marche, avec une rythmique dynamique et entrainante. La métrique est régulière et bien dessinée. Plus particulièrement, on trouve chez Claude François une abondance de rythmes syncopés.  à Chanson populaire (1973)à Belinda (1972)Instrumentalement, cette chanson possède une variété instrumentale particulière. Les procédés industriels sont très simples, mais sont masqués par le renouvellement des musiques. Ce sont des chansons intermédiaires entre des chansons de danse et des chansons à texte. Ce sont d’ailleurs des chansons qui vont être dansées en spectacle.  1.6. Le choix de la mondialisation   Claude François a construit sa carrière en langue française, mais va opter pour des chansons en anglais.  à Alexandrie, Alexandra (1978)Une chanson longue, avec un couplet rythmique et un refrain mélodique. Côté disco, période de découverte. Batterie très rythmée. Claude François est le produit de son temps, il est sans cesse en liaison avec l’évolution. Il est dans ce qu’on appelle le main stream.   II. Les principes musicaux du succès 2.1. Les différents types de structures   Chez Claude François, comme dans les chansons populaires habituelles, la structure est celle du couplet refrain. C’est une structure généralement narrative. Un autre type de structure a été inventé par les Beatles. à Love me do (1962)

INTRO 1Love me

2Love me

Bridge 3Love me

InstruBridge

4Love me

Coda

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do do do do   La structure est Chorus Bridge (Refrain-Pont). Le refrain est contrasté par un intermède musical ou chanté. De nombreuses chansons des Beatles sont construites sur cette structure à The long and winding Road (1970) 

1Chorus

2Chorus

Bridge 3Chorus

InstruBridge

4Chorus

Coda

   La structure fondée sur la répétition essentielle du chorus est plus adaptée au succès. Cette structure raconte moins une histoire mais a une dimension de communication plus importante.  2.2. Le principe du hook Il peut se définir comme le crochet, ou l’accroche ; ce qui accroche l’oreille de l’auditeur. C’est l’élément mémorable. C’est en général un élément qui est lié au titre de la chanson. Il peut y avoir un hook secondaire, qui permet de reconnaître le titre tout de suite. La stratégie essentielle est dans l’introduction. Les premières notes sont l’occasion de placer le hook qui permet de reconnaître la chanson. à Cette année-là – Claude François 2.3. Le rôle du rythme, de la dynamique et du son  Le rythme au niveau habituel des composantes musical est important, mais la dynamique sonore qui provient du travail du son à partir de travail de mixage (réverbération, compression, attaques) l’est tout autant. La basse aussi est très importante car elle conditionne la perception cardiaque et corporelle de l’auditeur. Ce gros son doit être constamment travaillé. à Billie Jean – Mickaël JacksonLe spectre original s’enrichit sans cesse. Alors que la dynamique sonore travaille sur le grave, le refrain laisse place à l’aigu avec la trompette et la voix. Le son va dans l’aigu au fur et à mesure de l’évolution du morceau. Il y a un rapport essentiel au son non seulement par la présence du hook, mais également le gimmick, l’élément original de la production.  SEANCE A RATTRAPER 

 III. Les boys Band  3.1.  L’un des produits caricaturaux de l’industrie musicale a été les Boys-Band, apparus dès les années 1960, mais s’affirment en 1990. Ce sont des groupes de chanteurs artificiels qui sont recrutés pour leur physique, leur capacité à danser, mais pas à interpréter la musique. Ce sont des groupes qui s’adressent aux adolescents ; ce sont des produits de marketing avec des chansons stéréotypées.  à Everlasting love - Worlds apart (1997) Dans ce genre de groupe musical, la primauté est à la dimension visuelle, par la danse, qui remplace la création musicale. L’objectif est de fidéliser dès le plus jeune âge un public considéré comme de futurs consommateurs.  3.2. La course au succès Elle est caractéristique de toutes les périodes de l’histoire de la musique populaire, depuis la fin du XIXe siècle. Elle utilise différentes voies et manières de toucher le public. Elle demande la présence 

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sur les radios, à la télévision, et aussi sur scène. Cette course est fondée sur la volonté pour une maison de disque de développer non pas une série de chanteurs, mais de miser sur des gros chanteurs, des gros succès individuels ou collectifs. Toute la stratégie est fondée sur le vedettariat, en les fabriquant.En France, on trouve Johnny Halliday, Patrick Bruel, Mireille Mathieu, Pascal Obispo, Charles Aznavour ou encore Florent Pagny. En rentabilisant les grandes vedettes, on limite les pertes des groupes moins amples.  3.3. La fonction des clips  Le clip est un moyen publicitaire qui est apparu au début des années 1980. En 1960, il existait des films musicaux appelés Scopitones (Italie), qui sont des illustrations filmées de chansons. La différence avec le clip est que ce dernier est un objet de promotion publicitaire, apparu avec la chaine M.T.V en 1981. Le prix d’un bon clip de 3 minutes est 150.000€. Le clip devient le moyen de représenter la musique d’une nouvelle façon. Il possède quatre fonctions, à savoir assurer la promotion, donner une identification du chanteur ou du groupe, être un canal de représentation de significations culturelles, et être un moyen de réécrire la musique, puisque certains chanteurs sont surtout connus par des clips. D’autre part, certains chanteurs n’auraient pas eu du succès sans leur clip (Thriller de Mickaël Jackson). A partir de l’apparition du clip, on voit une instauration entre la musique et l’image. Il faut maintenant voir la musique. Il constitue un moyen d’expression à part entière. Le clip instaure une fonction nouvelle dans l’histoire de la musique. Il y a différentes catégories de vidéo-clip, du degré le plus bas au plus haut. Le vidéo clip de Mylène Farmer est conçu comme un film, avec des figurants, une construction dramatique, fait se passer l’histoire de Blanche Neige en Russie. Le téléspectateur est séduit par l’exotisme ; on trouve des images de la révolution d’Octobre, et autres références russes typiques, qui n’ont aucun rapport avec la musique qui est chantée en fond sonore. C’est une création indépendante. Mickaël Jackson a poussé ce concept de création encore plus loin dans ces clips.  

Musiques populaires modernes

Il est question de parler du succès des musiques populaires modernes. Il setrouve que ce dernier s'articule autour de l'objet, des acteurs, et du contexteI. Rock around the clock - Bill Haley (1955)Présentation. C'est une chanson qui a été réalisée par un chanteur blanc detrente ans qui travaille dans le domaine du rock. Il a réalisé plusieursadaptations de musiques noires américaines, d'après le style musical duRhythm'n blues (Blues plus rythmé avec un tempo plus rapide). C'est unechanson qui s'inspire harmoniquement du style Blues. Elle apparaît dans leFilm Blackboard Jungle de Richard Brooks (Graine de violence en Français)qui raconte une histoire d'adolescents New-yorkais, confrontés à la violence ;on peut les voir en train de briser les disques de Jazz de leur professeur. Onrenie la musique du passé pour créer une nouvelle musique.La musique est en lien au mode de vie de la jeunesse (notamment parrapport à la danse). C'est le manifeste d'une génération qui s'oppose auxgénérations précédentes. La musique populaire moderne, au-delà de créerune opposition de style, créée une opposition générationnelle. Cette dernièreopposition explique le renouvellement des musiques, fondé sur un besoinsocial fondamental.La musique. La durée de la chanson est de moins de trois minutes, toutcomme la plupart des chansons de l'époque, en cause de la capacité du 78tours, qui a imposé son format par la suite. Cette musique a un texte minimal,et n'a aucune importance ; c'est une production où la musique prime. Toute laquestion du rock s'articule autour de l'importance donnée au texte, quiapparaitra dans les années 1960, avec la contre culture américaine (LesBeatles), où le texte est important. Mais ici, les paroles ont une fonctionmusicale de rythme. C'est une chanson qui ne s'intéresse pas au cerveau,mais au corps, pour la danse, notamment par le tempo rapide. C'est unechanson non pas improvisée mais structurée, à travers un certain nombre de

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dimensions.Dans les chansons de rock, on trouve une grande importance donnée auproportions. Le nombre de mesure n'est pas anodin pour présenter chaquepartie. Ici, la mesure est à 4/4, tout comme la grande majorité des musiquespopulaires modernes, où les deuxièmes et quatrièmes temps sont accentués.Structurellement, l'introduction est composée de 8 mesures, la premièrepartie de 24 mesures (2X12), le pont de 12 mesures, la seconde partie de 24mesures (2X12), le deuxième pont de 12 mesures, et la Coda 16 mesures.Nous avons au total 96 mesures, soit 4 X 24 (correspondant au nombred'heures dans une journée), soit les deux ponts 24, l'introduction et la coda24. Ainsi la chanson est extrêmement structurée, fondée sur la répétition. Ellen'est pas fondée sur la structure des musiques populaires modernes encouplet-refrain (chorus-verse), mais ici refrain-pont (chorus-bridge). Cettestructure met en avant le chorus, par la répétition au service de lacommunication, qui rapproche la chanson du monde de la publicité, et doncdu slogan commercial ; ainsi il y a une ambiguité dans l'utilisation de larépétition, la technique musicale n'étant pas complètement musicale, avec lavolonté de faire retenir le titre de la chanson. On trouve ici la technique duHook (le crochet), avènement d'une matrice qui pèse sur toutes les musiquespopulaires modernes.Cette musique met en place une section rythmique, avec une batterie, etcontrebasse. On trouve également une guitare et un saxophone, ainsi que lechanteur. Cette formation légère nous fait penser que ce qui compte estl'impulsion rythmique. En effet, on entend vraiment le saxophone et la guitaredans les ponts. Harmoniquement, on retrouve la grille propre au blues,organisée en section de 12 mesures, soit une succession d'accords du I (4mesures), IV (2 mesures), I (2 mesures), V (2 mesures), I (2 mesures).Ainsi on ne trouve pas beaucoup d'originalité dans cette chanson, mais alorsqu'est-ce qui explique son succès?Acteurs et contexte. Il arrive que les succès s'expliquent par la qualité de lamusique où de l'interprète. Ici, ce succès est dû à l'impact de la diffusion, etdu contexte. La chanson enregistrée n'est pas la même que la chanson jouéeen concert. L'interprétation est complètement différente. On trouve dans laversion concert l'enchainement des deux bridges, qui montre que le concertconstitue un moment particulier. Ainsi, il faut se demander ce qu'est l'objetdans les musiques populaires modernes, car ce dernier diffère entre lesdifférents médias de diffusion. On remarque dans les concerts que le publicest compris entre 18 et 20 ans. Les chansons de Rock'n roll s'adressentd'abord au public de jeune, qui l'utilise pour s'affirmer à travers la danse, avecla possibilité d'organiser des moments de fête, grande révolution à l'époque.Le succès s'explique ici par un contexte social, mais égalementtechnologique, avec l'apparition de disques 45 tours (1949, après le 33 toursen 1948), où l'on peut mettre chanson et qui a un prix modeste, en faisant parconséquent un objet de consommation. D'autre part, la prolongation de lascolarité et l'augmentation du pouvoir d'achat propre aux trente glorieusespermettent aux jeunes de se procurer de la musique.-------------------------------------------------------------------------------------------------------

II. Elvis Presley (1935-1977) : l'avènement de la vedetteIl est question de comprendre comment ce chanteur est devenu une vedettequi a conditionné le mode d'expression des rockeurs, et au-delà de lamusique de variété. C'est la matrice des moyens musicaux de diffusionmoderne.Elvis Presley est un jeune blanc pauvre, qui évolue à Memphis dans leTennessee. Sans grande racine culturelle, il fréquente la communautéreligieuse protestante ainsi que celle des noirs Américain, où il va ainsiconnaître le Blues. Il va fusionner au début de sa carrière le monde noir etblanc.En 1954, il décide de rentrer non pas sur scène, mais dans un studio

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d'enregistrement de la petite maison de disque "Sun" ; ses débuts ne se fontpas à la manière d'un chanteur normal de l'époque. Il décide ainsi à 19 ansd'enregistrer un disque non pas pour être diffusé à un public, mais pour samère. Sam Philips, le producteur, n'est pas séduit par la chanson et refused'enregistrer ; c'est sa secrétaire qui lui demande de faire un second essai, etPresley va travailler avec un ensemble instrumental. Il enregistre ainsi cettechanson qui est du chanteur Arthur Crudup.--> MUSIQUE : That's all right MamaLe producteur décide au final de commercialiser cette découverte, un blancqui chante comme un noir. À l'époque, les États-Unis n'ont pas de grandevoix, comparée à l'Europe avec Edith Piaf pour la variété et Maria Callas pourle Lyrique. Outre les chanteurs noirs, les États-Unis veulent vocalementreprésenter le nouveau monde. La maison de disque Sun est une firmeindépendante, et elle fait partie avec les autres firmes indépendantes, decelles qui vont créer l'histoire du Rock'n roll.Trois jours après, Presley passe sur la radio de Memphis que passe DeweyPhilips. Les auditeurs appellent la radio et plébiscitent Presley. C'estl'industrie culturelle moderne qui va engendrer la carrière d'Elvis Presley, etce n'est qu'après qu'il passera sur la scène.En 1956, il se retrouve avec un manager, le colonel Parker et une major :R.C.A, et s'ensuit un certain nombre de concerts.--> VIDEO : Elvis Presley en concertMais ce ne sont pas simplement des concerts, ce sont des véritablesspectacles. Le chanteur a un rapport d'érotisme avec son public ; il doit leséduire et s'unir à lui. Cela passe par une mise en valeur de l'interprète entenue "rebelle", tandis que ceux qui l'entoure sont habilléconventionnellement.Ce rapport nouveau à la scène va marquer les années à venir. Il va reprendrela tradition des années 1930 du chanteur-acteur qui joue dans les films. Lesfilms n'ont pas d'intérêt si ce n'est de mettre en valeur la vedette qui chantededans. Il y a en plus d'une image sonore, une image physique.L'avènement de Presley ne se fait pas sur un style unique, mais sur plusieursstyles de chansons, comme l'hymne religieux, qui touche un autre public ; cen'est plus du rock, une sorte de ballade accompagnée par un quatuor vocal.À partir de la programmation des Juke-Box, les programmateurs de radiovont programmer la playlist, dont va bénéficier Johnny Halliday en France.Le modèle de chanteur vedette va profondément changer lorsque l'accent vaêtre mis sur les groupes.-------------------------------------------------------------------------------------------------------

III. Les BeatlesOn assiste dans les années 1960 à une formation de type rock à uneformation de type symphonique. Cela marque un tournant dans la carrièredes Beatles, qui est aussi un tournant majeur dans la culture de la musiquepopulaire moderne. À partir de 1964, ce groupe au départ Européen prendune tournure mondiale après leur triomphe aux États-Unis, en venant défierles inventeurs du rock dans le propre fief. Dans les années qui suivents'enchaînent tournée, disque. En 1966, deux tournées en Asie (Japon,Philippines) se passent mal. Le public est hostile aux Beatles, qui sontobligées de quitter le pays. L'année 1966 n'est pas simplement une étapedans la carrière des Beatles, mais il est intéressant de constater que legroupe est épuisé, et décide d'arrêter leurs concerts, à une période où il y aun renouvellement qui s'opère dans la société, avec la contestation dusystème américain, et le développement du mouvement Hippie qui refuse lesvaleurs du mode de fonctionnement Occidental, au profit de l'Orient, del'Inde. On peut noter une relation entre ces nouvelles manifestations socialeset l'avènement du Rock progressif et notamment "The Beach boys" et leuralbum "Pet Sounds" (1966). On cherche à intégrer à la musique rock, denouveaux thèmes, de nouveaux textes, et un élargissement des sources

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sonores. On a un vrai travail sur le son qui n'est pas limité à un travaild'enregistrement. Les Beatles s'enferment dans un studio à Abbey Road etdécident de créer un album qui va révolutionner toute la conception musicaleet artistique "Sergent Pepper's (1967), qui est en quelque sorte une répondeaux Beach Boys.---> DOCUMENT : Pochette de l'album "Sergent Pepper's"L'album des Beatles se présente de manière nouvelle, comme un objet, unobjet qui déguise les Beatles ; un groupe qui relève d'uniforme de parades.Les textes des chansons sont présentées au dos de la pochette. On trouveégalement des accessoires qui peuvent êtres découpées avec l'album. Lapochette en elle même fait appel à une image insolite, avec la tombefunéraire des Beatles qui ont enterré leur groupe tel qu'il était avant. On voitdans le groupe des personnages importants tels que Presley, Dietrich ouCharles Dikens. Jusqu'alors il n'y avait pas d'ambition artistique concernantles albums. Pour la première fois, l'album se présente comme un objet deconsommation, et un objet artistique. Cet album a été élaboré après 700heures d'enregistrement, par le cinquième Beatles George Martin, ingénieurdu son. C'est un concert imaginaire du groupe imaginaire "Sergent pepper's"---> MUSIQUE : SGT. Pepper's lonely hearts club bandL'album est conçu en fonction de la succession de chanson extrêmementvariées les unes des autres, et avec un soin sonore et artistique. On retrouveune reprise de cette première chanson en avant dernière de l'album ; on endit que cela en fait un album conceptuel. Cette chanson est enregistréecomme un concert live, avec les réactions du public. Les titres 1 et 12 sontéponyme, ce qui réalise un parcours circulaire. La treizième chanson "A dayin a life" est donc à part. Cette structure originale caractéristiquede cet albumva servir de matrice à la construction des albums futurs. L'originalité vientaussi du traitement sonore, avec de nouveaux instruments (des cors se fontentendre dans les deux titres éponymes, mais également la présence du sîtarindien dans la chanson Within you, without you")---> MUSIQUE : Within you without you---> MUSIQUE : When I'm sixty-fourIl y a autant d'importance donnée à la musique qu'au texte. On entend toutessortes d'instruments (cloches, clarinettes, vibraphones...), mais égalementune grande qualité lié à l'enregistrement de la voix.---> MUSIQUE : Being for the benefit of Mr. Kite!À travers l'enregistrement du studio, le travail du son devient prioritaire danstous les groupes de rock, qui va se manifester dans la recherche denouvelles dimensions d'espaces sonores, pouvant s'assimiler à un espacesymphonique. On trouve cette dimension particulière dans la dernièrechanson de l'album, qui à la fois correspond à l'esprit de ce dernier, tout ens'en détachant.---> DOCUMENT : Partition de la chanson "A day in a life"---> MUSIQUE : A day in a lifeÀ travers cette chanson, on a le passage de deux états sonores. Le premierest antérieur au rock, la ballade. À travers les ponts qui sont réalisés, nousbasculons du rock à un langage contemporain.La chanson est inspirée d'un article de journal de Janvier 1967, le "Daily Mail"Il y a une expression qui fait basculer la chanson d'un univers musical àl'autre "I'd love to turn you on" (j'aimerai vous transformer, vous emmenerailleurs). Le travail sonore est en liaison avec le sens de la chanson. Le textepoétique est lourd de signification, il faut le prendre en compte, contrairementaux prémices de la musique rock. Il y a ici une dénonciation de l'absurdité dela vie ; on revendique une vie autre, une vie meilleure. Derrière l'imaginairedes Beatles, c'est l'appel à d'autres aspirations de toute une génération.Cette dernière va se retrouver dans le mouvement qui pendant 10 ans vas'élaborer, le rock progressif.-------------------------------------------------------------------------------------------------------

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IV. Analyser le rock Symphonique : le rock progressifSergeant Pepper's est le début d'un mouvement qui va changer le rock, en luidonnant ses lettres de noblesse. À partir des années 1960, le rock va évoluersur trois plans différents. Le premier est la qualité des textes, qui deviennentde véritables références, contrairement au début. On trouve l'héritage du folkavec Bob Dylan, qui en tant qu'antithèse du rock va proposer des textes bienplus fournies que le rock du passé ; les Beatles proposaient eux aussi destextes valables. La deuxième évolution est l'élargissement des sourcessonores, de la conception musicale, et de la qualité musicale. On sort desclichés d'orchestration, de formes. La troisième dimension est celle de lavigueur de la musique noire, avec le genre de la soul, dont Jimmy Hendrixsera l'héritier. Toute cette évolution musicale s'adosse à l'aspiration de lajeunesse à une autre société. Ce n'est pas simplement un mouvementmusical, mais également un mouvement social.En 1966, Pet sounds des Beach boys est présenté comme l'album le plusprogressif.Le rock progressif se caractérise par une grande variété d'instruments, c'estune musique que l'on écoute. On trouve également une fusion du pop, duclassique, du Jazz, une volonté de rassembler des courants musicauxcomplètement séparés. Aussi on note l'importance des textes littéraires.D'autre part, nous avons une musique technologique, qui fait appel auxtechniques d'enregistrement, et donc qui complexifie la rechercheharmonique. Les chansons ont une durée bien plus longue, aller vers lesymphonisme.---> DOCUMENT : Partition de "Caroline" des Beach Boys / Pet Sounds---> MUSIQUE : CarolineLa chanson se compose d'une partie musicale, et d'une partie sonorecomportant des aboiements de chien, et un train qui s'éloigne. La chansonest mixte. Cette chanson n'a pas de couplet, ou de refrain clair, mais lastructure est plutôt A.A'.B.A'', plutôt de type chorus bridge, mais sans le pont.Ca ne ressemble à rien de connu. La structure est l'expression d'une certainemobilité. Harmoniquement, on part d'une tonalité de Mi mineur, pour termineren Fa Majeur, pour retourner finalement en Mi mineur, et terminer en Famajeur. le langage harmonique est plutôt modal. Nous avons une chansond'une grande mélancolie. La partie la plus lyrique musicalement est dans lapartie la plus triste textuellement. Toute la chanson est ambigüe, on ne saitpas si le narrateur est vraiment triste ou non, par de multiple traits musicauxqui fournissent une palette d'expression extrêmement fine.Le groupe est mené par Brian Wilson. Le rock progressif va connaître sonextension, principalement en Grande Bretagne, c'est le mouvement qui vadominer la fin des années des trente glorieuses (jusqu'en 1976), avec desgroupes comme Genesis, les Moody blues.---> DOCUMENT : Le rock progressif, le premier album conceptuel---> MUSIQUE : Days of Future passed - Moody bluesL'album est interprété avec le London Festival Orchestra. L'orchestre estprésent dans les quatres premières chansons, qui décrivent toute la matinée.Le groupe décrit l'après midi, et les deux réunis la soirée et la nuit. L'albumest conçu comme une symphonie.---> MUSIQUE : Bourrée - Jethro TullDirectement inspiré d'une bourrée de Jean-Sébastien Bach, avec en plus desinfluences Jazz---> DOCUMENT : Jethro Tull - Aqualung : Analyse de la première chansonLe texte évoque un SDF nommé Aqualung, qui est repoussant, en image dela pochette du disque. La structuration est très élaborée, et contient en soncentre un break très riche harmoniquement.-------------------------------------------------------------------------------------------------------

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V. Les concertsDans les années 1960 apparaissent de nouveaux types de concerts. Leconcert déborde de la salle, intègre d'autres espaces, des espacescomplètement ouverts. Les grands groupes comme les Beatles et les Rollingstone ont besoin de grands espaces. La notion de festival se développe, avecun festival de Pop Rock en 1967, puis en 1969 avec le festival de Woodstock.Il s'agit de commenter le concert des rolling stones avec Mike jaeger, seretrouvent en 1969 à Hyde Park de Londres. Un concert n'est passimplement diffuser de la musique, mais c'est le lieu d'un échange entre lesspectateurs et les vedettes. C'est le lieu où l'objet musical est complètementtransformé. Le concert est le lieu d'une expérience, qu'il faut prendre encompte dans la musique ; c'est dans le cadre des musiques populairesmodernes comme dans la musique savante s'il faut se demander si leconcert n'est pas le véritable but. Est-ce que le disque n'est pas un moyend'arriver à la communication du concert? Le concert devient le but, d'où leprincipe des tournées, aussi pour le profit économique.--> Göttingen (1965) - Barbara (Version live au Châtelet)Le concert ou le passage sur scène n'est pas simplement un lieu de diffusionde la chanson mais une mise en espace, une mise en scène libérée descontraintes du disque. La scène est le lieu d'une transformation du sens de lachanson. C'est le lieu possible d'une re-création de la chanson et non d'unesimple interprétation ou performance. Il faut se demander si il y a unetransformation de la chanson par rapport à l'aspect du public. Le sens de lachanson est recréé. On remarque dans cette version concert que deuxcouplets de la chanson sont absents. À la fin de la chanson, Barbara va versle public salle éclairée et se met à l'avant scène. Les musiciens continuent àjouer jusqu'à la chute du rideau qui marque la fin du concert. Le sens premierde la chanson est un chant d'amour à une ville et à l'Allemagne, qui devientun chant passionné contre la violence pour enthousiasmer le public. Ce chantd'amour devient un chant d'amour pour le public, pour la communication. Letemps des gestes d'amour envers le public est aussi long que le temps de lachanson.La performance est un processus d'interprétation et de communication quiconcerne non seulement l'acte de jouer de la musique, mais tous leséléments qui participent de la mise en scène (Geste, éclairage, décor,réactions du public, etc.)La recréation est une chanson transformée par un processus dynamique quiredistribue les composantes de sa création sans s'en éloigner radicalement.C'est une forme développée de performance. La recréation peut se produireau cours d'un passage sur scène, espace inter-médial. La relation au publicet/ou sa participation sont déterminantes dans la re-création. On est dans unprocessus opératique, proche de la scène d'opéra.La scène traditionnelle est un espace théâtral. L'évolution des musiquespopulaires modernes libère cet aspect théâtral, voir suprathéâtral avec lecontact du public. Le micro figé devient mobile, le chanteur ne va plus secontenter du rectangle de gestuelle et va dépasser ce cadre. L'espace dumicro est lié à l'espace des lumières. Le noir est propice aux confessionsintimes. La présence du piano est aussi significatif dans l'espace. Les gesteset leur signification dit quelque chose, selon le type de geste, la position ducorps. Ces gestes sont présents dans la performance de l'interprète. SelonPaul Zumthor distingue les gestes du visage, les gestes des membressupérieurs, de la tête, du buste, ainsi que les gestes de tout le corps. D'autrepart, la kinésique est l'étude de la communication non verbale s'exprimant àtravers les mouvements du corps. Il existe 5 types d'expression du corps.Tout d'abord le geste emblématique, intentionnel, puis illustratif qui sert àillustrer ce qui se dit, puis le geste régulateur, servant à prendre la relèvedans l'échange verbal, puis le geste émotionnel, puis le geste adaptateur quisert à masquer des émotions. Le champ des gestes se rapproche du conceptde la proxémique ; c'est l'étude de la relation à l'espace de l'interprète (nom

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provenant de la proximité physique de ce qui entourre l'interprète). C'estl'étude de l'organisation de la scène et son évolution durant un concert, qui sedéploie sur plusieurs paramètres que sont la disposition sur scène del'interprète et des musiciens, l'emplacement et nature des éclairages, lanature du décor de la scène et des costumes, la relation au micro et à uninstrument de l'interprète, la relation de l'interprète aux autres musiciens, larelation de l'interprète au public, l'évolution de ces éléments pendant leconcert. L'utilisation de l'éclairage permet de transformer l'interprète enpersonnage, afin de le théâtraliser ; l'éclairage redéfinit les conditions duconcert en créant une relation particulière avec le spectateur, mais contribueaussi à accroitre certaines dimensions de la chanson.Ainsi où est la place de la chanson dans le déroulement d'un concert? Unerecréation est possible en fonction de la position de la chanson dans le choixdes titres qui composent le concert (la set list). Chez Barbara, le concert estune construction dramatique fondée sur les contrastes entre les émotionsindividuelles (souvent liées à l'évocation de la douleur et de la mort), et lavolonté de partager des moments de bonheur avec le public et/ou lesmusiciens. Barbara mélange les moments d'exécution pure de la chanson etles moments de re-créations. Il y a donc une véritable stratégie decommunication. Le concert est un rituel fondé sur l'enchaînement de titresdramatiques. Ils sont interrompus par des titres où l'interprète s'adressedirectement au public.Si on compare deux concerts de Barbara entre 1981 et 1987, elle chantedans les deux 25 chansons. On trouve dans les deux concerts un bloc dechanson en fin de concert qui est le même dans l'ordre dans lequel il esténoncé. Mais l'ordre général est complètement différent, qui signifie quelquechose d'un côté comme de l'autre. Il faut savoir quelle est la place deschansons les plus fortes dans le déroulement dramatique.-------------------------------------------------------------------------------------------------------

--> Concert de Queen au Stade Wembley (1986)Le chanteur n'est plus un interprète, mais un personnage à plusieurs facettesau fil des chansons. Il change de costume ; il ne s'agit plus d'un concert, maisd'un show, un spectacle qui a pour but de capter l'attention en permanence. Ilne faut plus simplement lui communiquer des sentiments, en utilisant soit laperformance scénique, soit des moyens visuels. Le concert devient unmoment de théâtre. Le public peut participer dans les chansons en chantantles moments les plus fameux ; c'est un autre principe de recréation. Il y a uneprise de pouvoir de l'interprète sur le public, qui se manifeste par l'habit de roique porte Mercury après sa chanson We are the Champions ; unesoumission de la masse à la vedette. À la fin, ils chantent l'hymne "God savethe Queen", symbolique par rapport au nom de groupe. Cela donne lafonction de rassemblement du public, autour de titres qui sont des hymnes.--> Concert de Madonna à Rome (1988)Chez Madonna, on trouve une dimension supérieure. Il y a sur scène desmusiciens, des acteurs, des danseurs. On trouve une transformation descostumes, de la scène, partitipatino des choristes. La scène se transforme endécor dans lequel l'interprète va évoluer ; il y a une création de systèmenarratif. La stratégie de Madonna est de limiter les moments de contact avecla foule, en essayant de centrer tout sur la scène et le podium. On trouveégalement une érotisation de son corps. Dans le concert de Madonna, lesmusiciens sont dans l'ombre. À un moment, on sort du show pour passer auconcert, qui nécessite la présence et la participation du public, et donc unhymne. Ici, Madonna ne fait que chanter une petite cellule enfantine, pourque le public y réponde. On est dans l'espace du concert, mais dans l'espacedu stade (par le cri qui ressemble au cri de supporters, de foule).-------------------------------------------------------------------------------------------------------- Travail : Résumé du texte Une histoire musicale du rock de Pirenne

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- Travail : Minutage des parties la chanson : A day in the life ; structure sousforme de tableau : Minutage / Partie / Description

Objet-Acteurs-Contexte3 champs d`investigation dans les musiques populaires modernes.Faire une analyse d`une chanson. L`objectif de cette annee ; Le succes des musiques populaires modernesAujourd`hui la dimension sonore a besoin de l`image, revolution du moyen de diffusion.

I Les succes des musiques populaires modernes1 Rock around the clock de Bill Haley 1955

Presentation ; Cette chanson marque l`univers du Rock. Bill Haley est un blanc americain qui travaille dans le milieu du Rock and Roll. Il reprend des standarts de la musique des noirs amercains. Il s`inspire du Blues, avec des periodes de 12 mesures. Tempo plus rapide, Rythm`n`blues, chanson qui apparait dans un film, ``Black Board Jungle`` en 1955 traduit en francais ``Graine de Violence``. C`est l`histoire d`un acte de revolte contre la musique des annees precedentes, des jeunes detruisent des disques de Jazz. De nouveaux elements voient le jour, le lien de la jeunesse a la danse, le mode de vie de l`epoque. Renouvellement des musiques, besoin d`affirmation social.

2 Ecoute de la chanson. 

Les chansons de Rock a l`epoque ne durent pas plus de trois minutes.

Ces sont des chansons assez breves. Cette chanson a un texte minimal, en anglais, nous allons faire du Rock autour de l`heure cette nuit, on aura du Fun. Dans cette production la musique est plus importante que le texte. Les paroles ont une fonction musicale, une pulsation rythmique. Cette chanson s`interresse au corps, pour la danse avec son tempo rapide. Extremement structuree a travers un certain nombre de proportions.Comment analyser cette chanson a partir de l`ecoute et non a la partition.La structure de cette chanson; decripter les proportions.Dans les chansons de rock une grande importance est donnee aux proportions. Comment de mesures? mesure tres simple a 4/4Rythme binaire, le deuxieme et le quatrieme temps sont accentues.Voir l`architecture globale de la chanson.Compter le nombre de mesures dans chacune des sections.

La structure;Intro de 8 mesures1 ere partie  24 mesures deux fois 12 mesures Chorus 1Pont de 12 mesures2 eme partie 24 mesures Chorus 22 eme pont de 12 mesuresFin la Coda 16 mesures Chorus 3

96 mesures, 24 fois 4 anecdote du chiffre 24 comme les heures.

La Structure n`est pas fondee sur la structure ordinaire couplet/ refrain.La structure est refrain /pont, chorus /bridge qui est tres utilisee chez les Beatles.Phenomene de la repetition, la repetion technique de communication.La repetition rapproche la chanson au monde de la publicite, au monde commercial.Technique commerciale, faire retenir le titre de la chanson, le Hook. Message bref concentre qui accroche. Cela conditionne le succes.

Les instruments;Section rythmique; batterie, contrebasse

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Guitare electrique, saxophonePetite formation de 4 instrumentistes plus le chanteur.L`impulsion rythmique est tres importante.

On s`interesse a la structure harmonique qui est issue du Blues. 12 mesures.4 accord, I, IV, I, V,I grille de blues classiqueLa structure harmonique ; heritage du Jazz et de la musique noire. Pas beaucoup d`evolution harmonique, nous sommes pas dans un model narratif mais dans un model repetitif qui est fait pour danser.

3 Acteurs et contexteLe succes est du a la qualite de la musique, la personnalite de l`interprete, l`impacte de la difusion et du contexte.

Ex; Roch`n`roll Forever 

La chanson enregistree n`est pas la meme que celle qui est jouee, l`interpretation est differente. Analyser la chanson enregistree ou l`interpretation ? Le public est jeune et qui est sensible aux chansons de Rock`n`Roll, les jeunes s`affirment a travers le Rock`n`roll. A l`epoque c`est un mode de vie revolutionnaire. Le succes s`explique grace au contexte social et a l`apparition en 1948 du 33 tours et du 45 tours en 1949. Le 45 tours est plus accecible pour les jeunes. Les electrophones permettent une diffusion massive de disques.

Element qui apparait pour conditionner le rock, presence nouvelle dans les medias, associee a une musique de fete. Les annees 1950, les avencees technologiques, l`equipement des menages. L`arrivee du transistor qu`on peut ecouter partout.

Elvis Presley 1935-1977 : l`avenement de la vedette.L`irruption de la vedette dans toute son ampleure. Le phenomene Elvis Presley, jeune blanc pauvre qui evolu dans une petite ville Memphis en Tennessee. Il vient d`un milieu pauvre, sans grande racine culturelle, il frequente depuis son plus jeune age, la communaute protestante et les noirs americains. Il va s`inspire du Blues. C`est un blanc qui va unifier les blancs et les noirs par sa musique. En 1954, il decide de rentrer dans un studio d`enregistrement, la maison de disque Sun. Il veut enregistrer un disque pour sa mere, le 05 juillet 1954. Il chante une chanson qui ne seduit pas le producteur San Philips. Il refuse d`enregistrer finalement il accepte. Ecoute: That`s all right Mama d`Arthur CrudupCette chanson va declencher l`enthousiasme du producteur, decouverte d`un blanc qui chante comme noir. Presley chante une musique noir et non country comme il est coutume de faire chez les blancs. Enrico Caruso le premier chanteur qui fait carriere au debut du siecle. Les Etats-Unis a l`epoque n`ont pas de vedette blanche, Elvis Presley represente la puissance vocale et la puissance culturelle americaine. La firme de disque est independante, artisanale, c`est une petite maison de disque. Presley va passer sur une radio de Menphis le 08 juillet. L`industrie moderne de la musique, d`abord la diffusion puis la scene. 1956 Presley se retrouve avec un manager, le couple manager artiste voit le jour. Il quitte Sun pour la Major. L`exposition mediatique a travers la television.Emission de television Sullivan`s Rock`n`rollChez Presley, on a une mise en scene destinee a un public jeune, mais aussi pour rassurer les parents. Union presque charnel avec son public constitue de beaucoup de filles. Nouvelle image d`herrotisation, l`interprete est comme une vedette il incarne le jeune rebel, il est rare a l`epoque d`avoir des plans du corps du chanteur. (Car il bouge beaucoup les jambes). Nouveau rapport a la scene. L`exploitation de l`image de Presley qui sera reprise , mettre en avant le chanteur acteur. Beaucoup de films voient le jour avec Elvis Presley, le cinema les medias, avoir une image sonore mais aussi une image phisique remplace la salle de spectacle. 1958 il fait son service militaire puis revient en 1960 et sera plus un chanteur de variete.Nouvelle relation avec l`image et la musique. Diffusion essentiellement par le disque, Presley passe a la radio. La France elle est tres en retard, les radios libre voient le jour qu`en 1981.Film << Et dieu crea la femme >> 

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En Fance le juke box est le moyen de diffusion. A st Tropez en 1956.Le Juke box va diffuser de la musique Rock. Ce moyen va conditionne la forme des emitions de radio. Les programmateurs de radio vont concevoir la playlist, la programmation de tous les tubes. Johnny Halliday son premier succes quand il avait 16 ans en 1943.

III )Le phenomene des Beatles 1962-1970

Les Beatles apparaissent a un moment ou la vague du Rock`n`roll c`est epuise. Disparition du Rock`n`roll.  Epuisement de cette musique, il y a de nouvelles modes.Texte de Christophe Pirenne, a lire.Les Beatles apparaissent en Grande Bretagne, ils vont avoir du mal a emerger sur la scene. L`Angleterre est un pays qui se releve a peine de la seconde guerre mondial, marque par la presence de la classe ouvriere. Les Beatles sont de jeunes proletaires qui vont se former par la scene et vont mettre des annees avant de se former.Leur premier succes est "Please, Please me."Qu`est ce qui fait le succes des Beatles. Pas de chanteur individuel ils ont un groupe. Ce groupe chante des compositions musicales qui dans les annees 1967 et 1969 vont s`affirmer. Il s vont echappees a l`industrie musicale, et vont creer un phenomene culturel. Le groupe va evolue avec son temps, on passe d`une machine a faire des succes a un groupe qui va composer des morceaux. "From to you" chanson de 1963 analyse. Leur carriere commence en 1963 grace a leur exposition mediatique. A la radio et a la television. Ils tournent dans le monde entier, en 1964 ils vont conquerir les Etats Unis. De 1963 a 1966 c`est l`age de gloire des Beatles.Leur manager ne peu t pas etre a lui seul responssable du succes de Beatles, c`est la production de disques qui est vachement intensive. Un 45 tours par trimestre (4 chansons). Un album par ans, qui rassemble tous les titres des single. George Martin est l`ingenieur du son , il saura comme le cinquieme Beatles. Les Beatles composent un type de chanson assez simple avec des innovations limitees mais qui deviennent de plus en plus interressantes.Il y a une vrai qualite d`ecriture. La melodie est simple, les harmonies sont recherchees, les structures simples pas difficil a comprendre.  "Eleanor Rigby" 1965, il y a dans cette chanson un vrai travail sur le son.La musique a ete faite avant les paroles. Le hook " from me to you". La structure de cette chanson ; Intro/ chorus/ bridge/ Le troisieme couplet est different des autres. C`est une chanson d`amour. Le debut commence comme une chanson enfantine. On commence en Do Mj avec la tierce bleu mi b. Ce sont les fins de phrases qui sont accentuees. Cadre rythmique, deux mesures pour l`intro et huit mesures. Il y a une quinte augmentee dans la partie B. (3 m couplet). Le Gimmick element original qui permet de rendre la qualite du morceau.."Love me do"

MUSIQUES POPULAIRES MODERNES

Introduction à l’analyse des musiques populaires modernes 

Ecoute : FERNANDO - ABBA - 1976

Analyse de Philip Tagg - Musicologue SuédoisA fait une étude de plusieurs productions musicales. Réfléchi sur la communication musicale. Son but est d’essayer d’expliquer comment une musique parvient à conquérir des auditeurs en cernant à quoi elle se réfère. Cette analyse est faite dans un but politique pour cerner les mécanismes qui structurent les valeurs de notre société. Pour Tagg, dans la communication musicale, un grand nombre de choses échappent à l’auditeur et agissent sur son subconscient.

Le but pour lui de l’analyse musicale est de rendre conscient les auditeurs, leur faire connaître des processus qui cachent la réalité du monde en maintenant un certain nombre d’illusion c'est-à-dire un certain nombre de visions idéologiques. 

La communication musicale : 

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Tagg distingue 3 niveaux : 

1) Le niveau Subconscient2) Le niveau Préconscient3) Le niveau Cognitif

1) Le niveau Subconscient : Niveau neurologique : niveau d’écoute où l’auditeur s’aperçoit pas de la présence d’un stimulus sonore

2) Le niveau Préconscient : Domaine des réactions intérieures provoquées par la musique. C’est ce niveau qui est obtenu par des sons, des paroles, des associations enregistrées par l’auditeur qui atteignent son inconscient.

3) Le niveau Cognitif : L’auditeur est conscient de la présence de ma musique, y accorde de l’intention, et cela aboutit à des associations entre des sons et des expériences affectives.

Dans cette perspective d’analyse, Tagg refuse de se fonder sur le discours des auditeurs et sur l’analyse des réponses du comportement. Il part de l’idée que les significations des musiques populaires modernes sont liées sur des affects provoqués par des associations entre des sons et des images. Il y a donc présence dans l’écoute de représentations audiovisuelles qui jouent dans le succès d’une musique. 

Relation entre réactions audiovisuelles et affectives.

Pour TAGG, il y a présence dans les bandes de génériques d’unité musicale qu’il nomme les « musèmes » qui sont des unités de signification fondées sur un élément mélodique ou un élément rythmique principalement mais aussi parfois sur un timbre particulier.

Le but de l’analyse est donc de trouver sur quels musèmes repose les musiques populaires modernes.

Musènes : Unités de signification. Eléments qui permettent d’isoler des signifiants qui font référence à des éléments culturels. 

Conception idéologique de la chanson qui apparaît dans Fernando.Conception fondé sur le fait que toute la chanson est avant tout un moyen de raconter une émotion. Tout est abstrait. Toute la musique va nous donner une image agréable de l’amérique latine. 

Le refrain rythmé est quelque chose qui refuse la dramatisation, il y a une présence du rythme qui va refuser toute explication conflictuelle et qui va remplacer le paysage des couplets. Dans Fernando nous avons le monde moderne qui se substitut à l’apparence du conflit ancien. 

Prédominance du monde occidental sur le monde latino - américain. Volonté de justifier la société occidentale capitaliste actuelle. L’analyse de Fernando conduit à dénoncer ce type de produit qui s’adresse au grand public, donne une image fausse du monde et lui font croire que tout peut être résolu.

Nous sommes en présence de problèmes musicaux mais aussi de problèmes de perceptions et de communications très importants.La plupart des musiques populaires modernes sont conçues pour un public précis, pour le divertir et pour lui communiquer des réalités agréables le plus souvent.Il s’agit de faire croire à un monde heureux et d’entretenir des illusions. Il y a donc des aspects idéologiques beaucoup plus fort que ces musiques occidentales savantes où les problèmes formels sont très importants.L’analyse de la musique populaire moderne n’est pas neutre, elle a aussi un sens politique en dernière instance, avant tout, il s’agit de cerner les stratégies de communication qui passent par la 

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musique et par les relations entre le texte, la musique, et les sons.

LA PRESENCE DU REFRAINLes formes Refrain / couplet (Chorus / Verse) et Refrain / Pont ( Chorus / Bridge )

Ecoute : « Love Me Do » (Aime moi) The Beatles 

Intro Chorus 1 Chorus 2 Bridge Chorus 3 Bridge Coda0’’ 13’’ 34’’ 56’’ 1’00 1’30 1’50

Ecoute : « The Long and Winding Road » 1970

Chorus Chorus Bridge Chorus Bridge Chorus Coda

14/10/05

Différentes parties d’une chanson

Commence souvent par une introduction instrumentale qui crée l’attention de l’auditeur.Dans les musiques populaires modernes, nous n’avons pas forcément de musiques composées d’après les textes mais nous avons une musique fondée sur des répétitions musicales pour mettre en valeur des éléments faciles à mémoriser qui se nomment en anglais « le Hook »

Dans ce type de chansons, nous avons à faire un dispositif rhétorique : 

- Exorde (Prooimion) : rendre l’auditoire attentif. Il peut y avoir une -absence d’exorde. Rattaché à l’introduction.- Narration (Diegesis) : exposé des faits.- Confirmation (Pistis) : preuve de quelque chose. Réfutation de ce que l’on repousse.- Péroraison (epilogos) : résumé du discours. Moment de l’émotion.- Amplification : sert de cadre pour développer la confirmation.

Toute chanson relève d’un petit discours qui s’appuie sur le texte ou la musique pour convaincre l’auditeur. Toute la question est la place laissée à la narration et au vécut.Elle peut être importante. On la trouvera alors dans des formes Chorus / Verse beaucoup plus que dans des formes Chorus / Bridge.Peut s’incarner également dans des formes musicales complexes et échapper au « modèle » Chorus / Bridge ; Chorus / Verse.

Ecoute : Supertramp - Breakfeast in AméricaIntro Chorus1 Chorus2 Brige Chorus3 Bridge2La narration du texte est doublée par une narration musicale.

Ecoute : The Beatles - Eleanor Rigby (1965)Chorus Verse Verse2 Chorus Verse3Il existe dans la période 50-80 plusieurs formes de musiques populaires modernes. L’élément mémorable peut être simple ou complexe mais est présent et doit être relié à l’analyse d’une chanson.

Ecoute : RadioHead - Karma Police - 1997