Points fort Marges de progrès

AUTONOMIE

Bonne autonomie décisionnelle : Choix de la race Monbéliarde, séchage en grange. Suivi technique et vétérinaire à sa demande

Commercialisation en coopérative quasi imposé

Autonomie financière faible Revenue faible et dépendance aux aides et au cours des marchés

Autonomie technique moyenne Azote utilisé est presque toute issue de la ferme (fumier et lisier) (Achat de 10% d’azote chimique) Autonomie fourragère (120T de foin produit)

92% des compléments alimentaires sont achetés sauf 4tonnes de blé autoproduit. Et achat des semences.

REPARTITION

Bonne répartition du foncier avec 50ha seuil de confortement.

Pas de demande de foncier supplémentaire

Intégration d’un actif supplémentaire

DEVELOPPEMENT LOCAL

Implication dans la vie local hors agricole et agricole. Participation à la conf’ Achats locaux

Vente en coopérative laitière, pas de transparence Faire des échanges avec les voisins

Participation au GIE par la laiterie, ADEAR, GVA, CUMA et solidarité paysans

Ouverture aux touristes avec les chambres d’hôtes et des visites de ferme

Possibilité de créer de l’emploi sur la ferme

DIAGNOSTIC AGRICULTURE PAYSANNE

LUC BONY 2014

Points fort Marges de progrès

TRAVAIL AVEC LA NATURE

Présence de prairies naturelles Culture de céréales pour autoconsommation Grand linéaire de haies et plantation de nouvelles - Parcelles petites et ombragées

Légumineuse dans les rotations

Utilisation d’engrais chimique Utilisation Fumier et Lisier sans compostage

Utilisation de la phytothérapie

Drainage zone humide

Chargement faible avec 0.84 UGB/ha

QUALITE DES PRODUITS

Note travail avec la nature

AOC CANTAL

Accessibilité de la production au consommateur

Animaux adaptés aux territoires avec des pâturages ombragés et portants

Garanti sans OGM

TRANSMISSIBILITE

Ferme viable et agréable avec possibilité d’entraide et d’échange

Temps de travail élevé (90h/semaine) Baisser le temps de travail en embauchant

Sécurité du foncier par la propriété

La ferme n’est pas très adaptable avec faible surface et haut en altitude.

Bonne viabilité économique (revenu disponible = 173% du SMIC)

Valeur de l’outil à transmettre important

FICHE D'EXPLOITATIONOctobre 2016

Nom de l’exploitation/exploitant : Jean-Luc Rollin

Forme juridique : exploitation individuelle

Adresse du siège de l'exploitation: La Voreille - 15100 VABRES

1- Description synthétique du système d’exploitation – points à préciserPour chaque exploitation, présentation succincte :

a) Système dominant (ex. : polyculture-élevage, grande culture, maraîchage,…) :

- Surface de l’exploitation : SAU : 43 ha.

- Détail des assolements (principales cultures et surfaces correspondantes) :

- prairies permanentes : 21 ha.- prairies temporaires : 20 ha.- céréales auto-consommées : 2 ha.

- Elevages et effectifs principaux effectifs par espèce (ex. : vaches laitières, vaches allaitantes, truies mères, effectif porcin à l’engrais moyen,…)

- vaches allaitantes : 28 mères.

b) Modes de production particuliers (indiquer par exemple, pour l’élevage : sur paille, stabulation libre, type d’effluents…, pour les cultures : non labour ou techniques simplifiées, mode de production biologique, label qualité, démarche spécifique (avec cahier des charges), etc… ) :

- exploitation en agriculture biologique depuis 40 ans - bâtiment entravé, paillé

c) Commercialisation, diversification, actions collectives (indiquer le cas échéant l’existence de circuits courts (%CA), d’activités de diversification (transformation, accueil à la ferme,…) ou l’appartenance à un groupement de producteurs, à une CUMA, à un groupement d’employeurs, à un collectif technique particulier…) :

- vente directe : 35%- vente grossiste : 65%

d) Intégration de l’exploitation dans le territoire (liens éventuels de l’exploitation avec le territoire, avec d’autres acteurs, contexte local spécifique …) :

2- En quoi l'exploitation est-elle concernée par le projet du GIEE ? (préciser les pratiques et les réalisations en lien avec le projet)

- amélioration du rendement fourrager en respectant l'environnement- volonté de transformer les bovins allaitants en faisant fonctionner les entreprises locales

Principales évolutions attendues avec l’engagement de l’exploitation dans le GIEE (préciser comment les pratiques agronomiques vont évoluer)

- amélioration du revenu - afin de faire face aux dépenses sans cesse croissantes -- sans obligation d'augmenter la SAU

Autre élément important ou remarque utile à la compréhension du système ou de la participation au projet (ex : appartenance à un réseau DEPHY écophyto, territoire à enjeu eau…) :

Pour information :J'ai procédé à un essai de cendres - 100 % bois - étendues sur une parcelle de mon exploitation, qui a rendude bonnes performances. Mais il n'y a aucune mise en place/organisation pour la récupération de cescendres sur ma région. Actuellement, elles partent toutes en déchetterie et ne sont pas valorisées.

3- Indicateurs de performances économique, environnementale et sociale de la situation initiale del’exploitation : indiquer a minima un indicateur pour chacun des trois domaines (si un diagnostic complet del’exploitation a été réalisé, indiquez lequel - exemples : diagnostic agro-écologique ACTA, IDEA, DAESE, Indiciades…,et quelles sont les conclusions en termes de forces/faiblesses/opportunités/menaces)

Performance économique : - diversification des débouchés afin de sécuriser le revenue Performance environnementale : - l'exploitation est en label Agriculture Biologique depuis 40 ans. Les prairiespermanentes notamment sont donc très bien diversifiées et permettent de contribuer de manière significative aumaintien de la biodiversité locale. Performance sociale : - une part non négligeable du CA se fait en circuit court ce qui permet un lien direct avec leconsommateurs et de tisser des liens avec la population locale.

FICHE D'EXPLOITATIONOctobre 2016

Nom de l’exploitation/exploitant : Jean-Pierre Chassang

Forme juridique : GAEC des ferrandaises

Adresse du siège de l'exploitation: Feyrolettes, 15320 Lorcières

1- Description synthétique du système d’exploitation

a) Système dominant- Surface de l’exploitation : SAU : 64 ha- Foncier : 62 ha en propriété et 2 ha en location- Détail des assolements : 57 ha de prairies permanentes, 7 ha de prairies temporaires (luzerne et mélange suisse) dont 25 ha fauchés.Elevages et effectifs :- 35 Vaches laitières dont 1/3 abondances, 1/3 ferrandaises et 1/3 croisées salers/abondance ousalers/ferrandaise- 6 ânes

b) Historique et modes de production2 UTAEtable entravée sur lisier, grange-étable entravée sur fumier et parcs de vêlage, tunnel, hangar à foin (vieuxsilo couvert).120 000 litres de lait vendus à SODIAAL.Installation en 2003 sur la ferme familiale qui était déjà en lait mais 100 % abondances. De plus, c'est unerace mixte qui peut être valorisée en viande si besoin.En 2007, introduction des ferrandaises sur la ferme : plus rustiques que les abondances.Pâturage tournant mis en place depuis 2011.Conversion en Agriculture Biologique en 2016.Le système tout en herbe permet une autonomie en fourrages. Les animaux sont rentrés pendant 4 moisdans l'étable où ils sont nourris à 100 % en foin.Complémentarité du pâturage entre vaches et ânes : ces derniers mangent les joncs et autres refus. Ilsassurent donc le nettoyage des parcelles.Problème de portance de certains sols l'hiver mais grande diversité qui permet de « jongler » (solsvolcaniques, granitiques, argileux).La seule fertilisation provient des effluents d'élevage.Monte naturelle.

c) Commercialisation, diversification, actions collectivesVente en circuits longs avec projet à terme de transformer le lait et le commercialiser en directe.

d) Intégration de l’exploitation dans le territoire- Responsabilités syndicales - Implication dans des manifestations agricoles, organisation d’événements en lien avec l’élevage- Membre du GVA local

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- Accueil d'étudiants et de scolaires

2- En quoi l'exploitation est-elle concernée par le projet du GIEE ? Participation historique aux formations et aux groupes de travail thématique. De plus, l'agriculteur a déjà misen place au sein de son exploitation agricole plusieurs actions en lien avec le GIEE :- Gestion du pâturage et valorisation de l'herbe exemplaires- Bovins uniquement nourris à l'herbe, autonomie de l'exploitation recherchée- Agriculture biologique- Biodiversité favorisée sur les parcelles (haies, traitement des animaux avec l'homéopathie et la phytothéra -pie, protection des cours d'eau) : plus de 60 espèces comptabilisées- Race adaptée au territoire- Valorise le patrimoine bâti en utilisant les bâtiments historiques de la ferme familiale (rénovés en 2008)- Produit de qualité en raison de l'alimentation, des races et de la conduite globale du troupeau- Ferme reconnue comme la plus performante du Cantal à l'issue de diagnostics Cap2er conduits sur unéchantillon de fermes diagnostiquées par Conseil élevage.Voir les deux diagnostics de ferme réalisés : En annexe 1 -diagnostic ARDEAR ; en annexe 2 – DiagnosticCap 2er.

Principales évolutions envisagées en lien avec les thématiques traitées par le GIEE Performance économique :

- Améliorer les marges avec des produits de qualité obtenus à partir d’itinéraires techniques à bas coût Performance environnementale :

- Développer l'utilisation des médecines alternatives en santé animale Performance sociale :

- Sensibiliser et former les futurs agriculteurs à des systèmes durables respectant les principes de l’agro-écologie.

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FICHE D'EXPLOITATIONOctobre 2016

Nom de l’exploitation/exploitant : Sylvie JOUVE

Forme juridique : Individuelle

Adresse du siège de l'exploitation: le bourg 15320 Loubaresse

1- Description synthétique du système d’exploitation

a) Système dominant- Surface de l’exploitation : STH : 25 ha- Foncier : propriété(17ha et 8 ha en fermage)- Détail des assolements : 22 ha de prairie permanente et 3 ha de prairie temporaire

Elevages et effectifs :- 15 Vaches Allaitantes de race Aubrac1 veaux

Composition du troupeau au 19 octobre : 15 mères, 5 génisses de 2 ans et demi, 1 taureau, 11 veaux

b) Historique et modes de production1 UTA2 granges-étables et 2 tracteurs et matériel de fenaison.Installation en 1996, reprise de l'exploitation familiale qui comptait 25 vaches laitières sur 27 ha. En 2000, pour bénéficier de la DJA, Sylvie a loué 9 ha supplémentaires à 12 km de la ferme (qu'elle aensuite rendus en 2008). Elle a remplacé les vaches laitières par 10 puis 30 vaches allaitantes de raceAubrac et a réaménagé l'intérieur des bâtiments (parcs, barrières).De 2000 à 2002, Sylvie a mené une activité de ferme découverte. Puis, à partir de 2010 mise en place dechambres d'hôtes sur sa ferme.Conversion en Agriculture Biologique en 2008.Le système tout en herbe permet une autonomie en fourrages(suppression aliments) La seule fertilisationprovient des effluents d'élevage.Pâturage tournant mis en place en 2016.

c) Commercialisation, diversification, actions collectivesDepuis 2011, la vente directe est pratiquée (livraison de colis à domicile et à l'Amap de Pierrefort).Gîte et chambres d'hôte « Accueil Paysan » depuis 2010.

d) Intégration de l’exploitation dans le territoire- Responsabilités associatives et syndicales - Implication dans des manifestations agricoles, organisation d’événements en lien avec l’élevage - Participation à des journées d’échanges- Amap, vente directe, visites ponctuelles de la ferme

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2- En quoi l'exploitation est-elle concernée par le projet du GIEE ? Participation historique aux formations et aux groupes de travail thématique. De plus, l'agricultrice a déjà misen place au sein de son exploitation agricole plusieurs actions en lien avec le GIEE :- Démarches de qualité et circuits courts- Bovins allaitant uniquement nourris à l'herbe, autonomie de l'exploitation recherchée- agriculture biologique- Biodiversité favorisée sur les parcelles (haies, traitement des animaux avec l'homéopathie et la phytothéra -pie, protection des cours d'eau)- Race adaptée au territoire

Principales évolutions envisagées en lien avec les thématiques traitées par le GIEE Performance économique :

- Améliorer les marges avec des produits de qualité obtenus à partir d’itinéraires techniques à bas coût Performance environnementale :

- Valorisation des prairies permanentes à flore diversifiée Performance sociale :

- Travailler sur les circuits courts et la commercialisation- Sensibiliser et former les futurs agriculteurs à des systèmes durables respectant les principes de l’agro-écologie.

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FICHE D'EXPLOITATIONOctobre 2016

Nom de l’exploitation/exploitant : Ghislain VALADIER

Forme juridique : individuel

Adresse du siège de l'exploitation: Le bourg, 15500 Bonnac

1- Description synthétique du système d’exploitation – points à préciserPour chaque exploitation, présentation succincte :

a) Système dominant (ex. : polyculture-élevage, grande culture, maraîchage,…) :

SAU : 38 ha STH : 30Prairies : 7 ha de PT et 30 ha de PP, les prairies sont ensemencées avec un mélange Suisse

objectif : améliorer le sol et la qualité des prairiesCultures : 4 ha de céréalesAmendement : chaux + 1 peu de compost

b) Modes de production particuliers

Alimentation des animaux :100 % herbe avec quelques exceptions pour les laitières et pour finir l'engraissement de certains animaux et pour faciliter le déplacement des lots d'animaux

Race des animaux : anciennes vaches montbéliardes issus du troupeau laitier passage en race allaitante : limousine et Aubrac (race allaitante avec de la rusticité)

Les vêlages se font toute l'année. Avant les vêlages étaient groupés à l'automne pour coïncider avec la courbe du prix du lait. Maintenant le souhait est fait d'avoir des vêlages au printemps pour se caler sur la pousse de l'herbe. Ainsi les vaches profiteraient d'une herbe riche et les veaux auraient une meilleure crois-sance.

Hivernage du cheptel : la majorité du cheptel passe l'hiver dans les sous-bois et les pentes à faible valeur agronomique. En effet, ces dernières n'ont reçu aucun apport de matière organique depuis leur ouverture hormis les reliquats du pâturage...De plus la pression pastorale pendant la belle saison ne limitait pas la pousse des ligneux et semi-ligneux sur ce type de parcelles...d'ou des interventions mécaniques...

c) Commercialisation, diversification, actions collectives

La ferme commercialise une partie de sa production en circuits courts : 5% du Chiffre d'Affaire.

d) Intégration de l’exploitation dans le territoire

Hormis la commercialisation en circuit court qui permet le lien avec les consommateurs locaux, il y a peu d'échanges avec l'extérieur. En effet, la taille de l'exploitation (38 ha) est trop petite aux yeux des autres agriculteurs et des pouvoirspublics locaux qui ne facilitent pas les échangent.

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2- En quoi l'exploitation est-elle concernée par le projet du GIEE ?

Les animaux sont presque tous nourri exclusivement à l'herbe avec pour certains un complément en cé-réales. L'objectif de production est de produire à moindre coût. Le système pâturant rentre parfaitement danscet objectif car il permet une grande autonomie par rapport à l'alimentation des animaux.

Principales évolutions attendues avec l’engagement de l’exploitation dans le GIEE

Les principales évolutions attendues avec l'engagement de la ferme dans le GIEE est d'augmenter la part des animaux nourris uniquement à l'herbe et d'améliorer le lien entre l'alimentation des animaux et la qualité des produits. Ce dernier point pourra permettre une meilleure valorisations des produits lors de la commer-cialisation.

Autre élément important ou remarque utile à la compréhension du système ou de la participation au projet

3- Indicateurs de performances économique, environnementale et sociale de la situation initiale de l’exploita-tion : indiquer a minima un indicateur pour chacun des trois domaines

Performance économique : Ghislain a diversifié ses débouchés : broutards, vente de génisses prêtes à vêler, vente direct decaissette. Cette diversification permet de mieux résister lorsque les prix de certaines productionsbaissent.

Performance environnementale : La ferme est en cours de passage en label Agriculture Biologique.Présence d'un site Natura 2000 qui permet de contractualiser des MAE.

Performance sociale : Les prix sont raisonnable afin que les produits vendus soient abordable au plus grand nombre declients.

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FICHE D'EXPLOITATION

Octobre 2016

Nom de l’exploitation/exploitant : Exploitation Agricole du Lycée agricole de Saint-Flour

Forme juridique : EPL

Adresse du siège de l'exploitation: Volzac, 15100 Saint-Flour

1- Description synthétique du système d’exploitation

a) Système dominant

- Surface de l’exploitation : SAU : 135 ha ; STH : 123ha- Propriété : 50 ha propriété Région, 30 ha mis à disposition, 53 ha en fermage

- Détail des assolements : 123 ha de prairie dont 40 ha de prairie de fauche ; 8 ha de céréales, 1,5 ha de lentille blonde de Saint-Flour, 0.5 ha de pomme de terre.

- Système polyculture-élevage Elevages et effectifs principaux effectifs par espèce :

- 25 Vaches Allaitantes de race Aubrac en sélection. Une conduite en croisement charolais à 30%sur les moins bonnes vaches pour augmenter la conformation des produits. Les débouchés sont la vente debroutards pour l’exportation, de reproductrices (génisses et vaches) ainsi que de réformes en vente directeet en label rouge bœuf fermier aubrac. Le troupeau est inscrit à l’UPRA Aubrac et au Contrôle de Croissance

- 26 Vaches Laitières de race montbéliarde en sélection, 202 000 L de référence en AOP Cantal. Letroupeau est inscrit au Contrôle Laitier du Cantal.

- 200 Brebis de race Blanche du Massif Central en sélection, production d’agneaux de boucherie, dejeunes béliers pour le haras de la race et de reproductrices. Le troupeau est inscrit à l’UPRA ROM et auContrôle de Croissance. Il est conduit en 1 agnelage par an au printemps.

b) Modes de productionL’atelier bovin lait Le troupeau est composé de 26 vaches laitières Montbéliardes. Le taux de renouvellement élevé (40%)permet la vente de vaches reproductrices. Les génisses sont toutes élevées et conduites en vêlage à 2 ans.Les vêlages sont saisonnés sur les mois d’Aout à Novembre. La référence laiterie est de 202 000 litres. Le lait est produit sous cahiers des charges de l’AOP Cantal,Fourme d’Ambert et Bleu d’Auvergne. L’alimentation hivernale des vaches laitière est composée d’ensilage d’herbe et de foin. Le potentiel laitierest d’environ 8000L par vache. Le séchage en grange a été mis en place en 2015 et le foin produit est surtout destiné aux laitières (capacitéde 100 tonnes de MS).Pâturage tournant mis en place.L’atelier bovin viande Créé en 1999, le troupeau de race Aubrac comprend 25 vaches. Cet élevage naisseur produit des broutardspour l’exportation. Une réflexion est engagée actuellement sur l’engraissement de ces broutards en bœufsou taurillons Toutes les réformes sont actuellement engraissées pour être vendues en vente directe ou enlabel rouge bœuf fermier aubrac. Un essai a déjà été mené en 2015 sur l’engraissement au pâturage. Desanimaux de race Aubrac sont consommés par les élèves sur le self du lycée. Pâturage tournant mis en place.L’atelier ovin viande

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Composé de 200 brebis de race Blanche du Massif Central, l’élevage ovin est conduit en système 1agnelage par an calé sur la pousse de l’herbe (Mars-Avril). Toutes les femelles non gardées pour le renouvellement sont vendues pour la reproduction. De plus, près de15% des mâles sont testés au centre d’évaluation de la race. Agneaux de bergerie uniquement.Autonomie en céréales mais pas en maïs, tourteaux de soja et de colza.

Le fumier est composté.L'exploitation réalise des essais de désherbage mécanique des céréales dans le cadre du réseau DEPHYEcophyto 2018.

c) Commercialisation, diversification, actions collectives

L’atelier bovin lait : La vente directe est pratiquée sur 1 veau par an. Quelques réformes jeunes sont valori -sées sur le self de l’EPL. Le lait est vendu en coopérative pour être transformé en AOP. L’exploitation estsous contrat avec Volcalis jusqu’en avril 2018.L’atelier bovin viande : La vente directe est pratiquée pour les jeunes vaches de réforme et les génisses de30 mois, et donne de très bons résultats en termes de valorisation. Les autres animaux de réforme sont va-lorisés en Label Rouge Bœuf Fermier Aubrac. L’atelier ovin viande : Les agneaux de boucherie sont valorisés sous le Label Rouge Agneaux du Pays d’Oc.Ils sont vendus à Copagno.Actions collectives :L’exploitation du lycée agricole fait partie de plusieurs CUMA.

d) Intégration de l’exploitation dans le territoire

- Implication dans des manifestations agricoles diverses (comices, concours départementaux, régionauxvoire nationaux, Festa Del Païs) - Organisation d’événements en lien avec l’élevage (concours de pointage, ovinpiades, concoursmanipulation et contention des animaux,…) - Participation à des trophées agricoles nationaux (Salon International de l’Agriculture à Paris, Megève etBourg en Bresse) - Organisation de journées professionnelles techniques et thématiques pour les élèves et les agriculteurs(démonstration de matériels agricoles d’élevage, technique d’élevage, compostage, conduite de productionfourragères)... - Visite de personnes extérieures à l’établissement.

Le lycée agricole de Saint-Flour a de nombreux partenariats : le Ministère de l’Agriculture, de l’alimentation,de la pêche, de la Ruralité de l’Aménagement du territoire, Chambre d’agriculture, les éleveurs et maîtres destage, organismes de sélection et syndicats de race, Parcs Naturels Régionaux, les concessionnaires locauxde matériel agricole, les agro-fournisseurs, les CUMA locales, la station du Lioran.

2- En quoi l'exploitation est-elle concernée par le projet du GIEE ?

Le Lycée agricole de Saint Flour est concerné par le projet de GIEE car il participe déjà aux formations etaux groupes de travail thématique. De plus, il a déjà mis en place au sein de son exploitation agricole plu-sieurs actions en lien avec le GIEE :- démarches de qualité et les circuits courts,- bovins allaitant essentiellement nourris à l'herbe...

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De plus, l'exploitation agricole du Lycée de Saint-Flour est engagée dans plusieurs processus d'expérimen-tations qui concourent aux objectifs du projet du GIEE :- développement de l’autonomie de l’exploitation et de la valorisation de l’herbe- cultures fourragères : démarche prairies AOP massif central, prairies fleuries, essai de variété, essai de fertilisation, etc.….- cultures de diversification : lentilles blondes de la Planèze, pomme de terre de Villedieu,- transformation des produits en collaboration avec l’atelier agro-alimentaire du lycée (viande rosée de l’Au-brac, yaourts…).

Principales évolutions envisagées en lien avec les thématiques traitées par le GIEE Performance économique :

- Avec le passage au séchage en grange survenu en 2015, par la valorisation de l'herbe et la production delait de haute qualité, objectif de passage au Cantal Haut herbage- Transformer une partie du lait produit en yaourt pour le self à l'aide d'un laboratoire récemment créé- Améliorer les marges avec des produits de qualité obtenus à partir d’itinéraires techniques à bas coût

Performance environnementale : - Diminution de la part de concentré dans les rations par une augmentation de la part d’herbe (impact

environnemental des céréales produites et achetées)- Valorisation des prairies permanentes à flore diversifiée- Diminution de l’empreinte carbone des produits de l’exploitation (système bas intrants basé sur

l’herbe)- Va tester la litière avec copeaux de bois pour ovins et bovins issus de la taille des arbres de l'exploi -

tation Performance sociale :

- Approvisionner le self avec la viande de l’exploitation,- Travailler sur les circuits courts et la commercialisation- Améliorer les conditions de travail des salariés- Sensibiliser et former les futurs agriculteurs à des systèmes durables respectant les principes de l’agro-écologie.