poètes du monde pour le français et la francophonie : volume 3

7/23/2019 Potes du monde pour le franais et la Francophonie : volume 3

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Potes du monde

pour le franais et laFrancophonie

Volume 3


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Prface

En prparation du Sommet de Dakar qui a runi les Chefs dEtat des pays de la Francophonieles 29 et 30 Novembre 2014, lAssemble des Francophones Fonctionnaires desOrganisations Internationales (AFFOImonde) avait organis un concours de posie. Lepeintre Cobra Christian Wind avait ralis une toile (elle apparat en couverture du prsentouvrage) dont devaient sinspirer les participants pour crire leur(s) texte(s). Le thme duconcours tait le suivant :

La forme dun pays, les couleurs dun drapeau, le symbole dune nation ... mille imagesfrancophones se cachent dans cette uvre de Christian Wind. Dcouvrez-la, ressentez-la,

dcrypter-la et mettez en vers ce que ses tons et courbes semblent vouloir vous dire !.

Patronn par Abdou Diouf, alors Secrtaire gnral de la Francophonie, et soutenu parMichalle Jean, qui lui succda ce poste en janvier 2015, ce concours fut un incontestable

succs.

En six semaines des centaines de potes, amateurs et professionnels, originaires de plus de50 pays diffrents, envoyrent 539 pomes qui comptabilisrent au total 3,5 millions delectures.

Le thme ne fut pas toujours respect ; lcriture fut parfois hsitante ; vocabulaire etgrammaire furent de temps autre bousculs. Mais tous les participants se livrrent lexercice avec le mme enthousiasme, la mme passion du franais, faisant ainsi de ceconcours une vritable apologie de notre langue et une dmonstration incontestable de

limmenserichesse culturelle que reprsente la diversit des pays de la Francophonie.

Le prsent ouvrage rassemble ces textes. Ils sont publis sans jugement, sans correction,dans le magnifique naturel qui a berc leur rdaction. Et cest avec fiert que lAFFOImondevous les offre en lecture.

Dominique Hoppe


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Courrier dencouragement et dapprciation de la trs honorable Michalle Jean, 27megouverneur gnral et commandant en chef du Canada (2005-2010) ; Envoye spciale del'UNESCO pour Hati ; Grand tmoin de la Francophonie aux jeux olympiques et

paralympiques de Londres 2012 ; Chancelire de l'universit d'Ottawa et actuelleSecrtaire gnrale de la Francophonie:

Cher Dominique,

Quel magnifique projet. Faire une place au pouvoir des mots, de l'art et de la posie, la

force de la crativit et des ides de la jeunesse est une excellente initiative. Votre invitation

lance aussi l'autre gnration, d'un autre ge, mais toujours jeune de cur et d'esprit, merjouit galement. Je serai trs prise cette semaine, Paris, mais si votre date de tombe est

flexible, je reviendrai vers vous avec un texte, pour le plaisir d'une criture solidaire.

Encore bravo!

Amitis.

Michalle Jean


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LA SEANCE DE FRANAIS

Je donne tous pour atteindre cette sanceLa sance du franais est trs intressanteOn apprend les informationsDunemanire amusante

On rit, on lit, on tudieDes choses importantesLa grammaire et l'orthographeSont les principes de la langue

Je me sens laise la fin de la sanceJoublietous les problmesComme la vie est belle

Je veux que les vacancesNarriventjamaisPour que je puissetudier la langue franaise

Je remercie tous mes professeursDu 3me anne jusqu'au 4me anneCar ils m'ont apprisCette langue parfaite

Rihab Tamar (TUNISIE)


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L'TANG

Nous resterons dans cet tangPour des sicles et des milliers d'ansPuisquils y resterontdes mchants gens ...BONJOUR tous les petits et grands !!!REVEILLEZ-VOUS de ce beau rveLa terre crve ...Restant dans ces lacs de sang.Aux ouvriers !! , Interdisez vos patrons ...Dtrecomme les faucons qui ontLairfroid en dchiquetant leurs proies ...

Allez-y .. Un .. Deux .. Trois ..Nous avons un fameux cheval plus que celui de TroieMais nous n'avons que bomber nos torses et lever nos bras !Donc, Nous sommes capables de gagner dans ce combat ...Mais ... Garder les ttes leves et non pas soumisescelui qui commet un erreur, sera chti ...Mais peut-on changer la vie ?!

Nader Nokrachi (GYPTE )


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LA MERE POULE ET LE PARRAIN

La mre poule a les yeux rivs sur toiOui toi le parrainLes enfants accrochs ses ailesFrissonnent de peurIls joignent leurs mainsIls se tiennent fermementPour viter de sombrerDans la mare de sangLes mille collines ont t fendues en deuxOn espre que la fusion

On attend plus que la fusionEt qui dit fusioncoute, crit et surtout parleAlors aiguisonsMes chers surset frresNotre art de la parole

Mory Toure (MALI)


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LA VIERGE

l'horizonOu l'ocan se mlange au cielLe fleuve tricolore qui nourrit les collinesEt traine la viergeQue la nature protge du sangSous le regardDes femmes, des hommes,Des animaux, des plantes,Elle continue gaiment tout en souriantAvec la confiance et la srnit d'une desse

Sous l'ilcouronn de la colombeQui attend qu'elle purifieDe son am innocenteCet horizon confusPour enfin voler haut dans les cieux

Mory Toure (MALI)


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N'AYEZ PAS PEUR

Nayezpas peurNayezaucune crainteDe tomber dans le ruisseauCe ruisseau tmoin du cours de l'histoireImprgnez-vous de son eauNourrissez-vous de sa forceLaissez votre espritSe pmer dans le passMme s'il est douloureuxCar pour vivre le prsent

Il faut accepter le passEt pour prparer le futurIl faut vivre le prsent

Mory Toure (MALI)


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GAZA, LA VILLE OU LA SOUFFRANCE A PRIS REFUGE !

Mon papier est mon refuge,Pour parler du malheur de Gaza, dans un pays o la souffrance a pris refuge,La souffrance de gaza ne la connait que son peuple, que ses murs,Je prends mon stylo et jcris sur ce que Gaza endureGaza crie, Gaza souffre, Gaza pleure,Gaza perd ses enfants, ses piliers, ses homme et femmesElle cre de tout son cur, mais y aura-t-il un jour un sauveur ??

Mokhtari Nadira (ALGRIE)


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LE POIDS DUN SILENCE

Tu trouveras,Dans ce que jcris,Tous les sentiments que jai ressentis.

Tu trouveras,Dans ce que jcris,Tout ce que je nai pas pu te dire en face.

Tu trouveras,Les larmes de mon silence.

Tu trouveras,Le regret de ma lchet

Tu trouveras,Le manque de courage,De ne pas avoir avou la vrit.

Tu trouveras,Dans ce que jcris,

La peur et le dsespoir de ne plus te voir.

Tu es parti sans laisser de traces,Et moi, je reste sur placeSans dire un mot,Regrettant le poids de mon silence.

Mokhtari Nadira (ALGRIE)


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UN DERNIER BAISER

Sur la plage, abandonne,Tu regardes au lointainL'tendue de cette eau saleTu me tends la mainLe soleil se coucheNous laissant le contempler.Tu ouvres la bouche,Tes paroles comme un vieux couplNos mains se touchentEt nos yeux se noient,

L'eau amre sur la boucheEt nos bras en croix.

Siham Calista (FRANCE)


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L'APPEL DE L'ARBRE AUX BRANCHES D'OR

mes pieds sige le roiSi je change de couleurs, tu te mets en moiEn moi rayonne la gloireSans moi le monde perd son pouvoir

Et pourtantjaibesoin de toiDe ta douceur et de ta vivacitDe ta jeunesse et de ta fconditSans lesquelles tout est vanit et moi

Au printemps viens chanter sur mes branchesPour que se ravissent mes yeux de la ligne de tes hanchesLtest dj avanc, maisjattendraiton retourViens vite mon amour, allons faire un tour.

Mawusse Kouassi (NIGRIA)


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LA MUSE FRANAISE

Cette muse sur le voilier embarqueCestle Franais qui nous a souvent sduitsSa diversit dont la Francophonie est le produitEnrichit l'humanit dans toute sa beaut

Dans sa tte bien faiteElle porte le secret dunbeau rveCelui de fraternit et dunitsans rservePour tous les pays invits sa fte.

Qui aime la paixA-t-il besoin de prparer la guerre?Venez rver avec la muse en FranaisEt embarquez-vous avec elle pour une randonne sur la terre.



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LE COLIBRI FRANCOPHONIQUE

Francophonie je t'aime la folieLoiseauque tu esRend gai mon palaisQuand je suis seul sur mon lit.

En ta prsence, il n y a plus de mchantsEt si en partance, on n'entend plus tes chantsDans ce monde en proie la cacophonieTu dploies tes ailes, on respire l'harmonie

Francophonie, j'aime cette femme!Tu ne me laisseras pas mourir quand mme?lve ta voix pour que le monde se rveille!Et chante encore pour qu'il voie tes merveilles!



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VOCATION

Je me rappelle quune foisMon maitre de lcole primaireNous conseillait,

Mes enfants, ne devenez jamaisUn maitre comme moi parce quePersonne ne vous remercie sincrement,Mais on vous oublie facilement.Je crus son conseilEt je lai gard dans mon cur.Cependant, pour ne pas

Mengager dans le service militaireJe passais l'examen d'admissionPour entrer dans lcole de PdagogieEt je devins un pdagogue.Je naimais pas ma profession;Et je travaillais pour tre pay.Maintenant, quand je regarde mon passJe comprends que le Bon SeigneurAvait depuis toujours un autre but pour ma vie.Aujourdhui lge de soixante-seize

J'enseigne encore en prison,Et dans les Maisons de dtention.Japprendsaux jeunes gensQu'ils ont suivi une mauvaise direction.Et quil y existe un meilleur cheminQuils peuvent suivre pour jouir de la vie.Jaide aussi les serviteurs du SeigneurQui nont pas compris Son Mot SacrPour quils servent mieux.Maintenant je ne dis pas

Que mon maitre avait tort.Je pense quil voyait les choses travers ses lunettes.Et moi, lducationest ma vocation,Et je nai pas prisune mauvaise dcisionCar le Bon Seigneur a dirig ma direction.

Andr Huynh (TATS UNIS)


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MERES SENEGALAISES, AUX FEMMES DU MONDE

Ma mre, oh ma mre, femmes sngalaisesFemme du sine et du Saloum,Femmes du sud et de lest,Femme des villes et des campagnes,Femmes doux et tides, calme comme leau qui dort sous les tiges

dun nnuphar;Femmes travailleuses, quoi ? Tes mains tmoignent ta bravoure,Hommage, oh mre toi qui continue de plonger les mains dans la

boue dans cette argiles moulante des champs de riz, de patates, demils ou des potages.

Toi qui subis lpine des herbes, la chaleur des cuissons et le froidsdes matins dhivers.Toi qui subis langoisse du bureau, le colre des hommes et les

caprice des enfants,Toi qui couve qui duque et qui supporte jusquau dernier

demeure.Toi qui allaite, qui nourrit et qui est prsente pour apaiser nos

maux.Toi qui tmoigne, les misricordes de Dieu, Sa Grandeur et Sa

richesse.

Hommage toi, qui renferme les secrets du bonheur et de la viesur cette terre.A toi tous ce qui est pur et radieuse. Car tu es toujours reine mme

sans roi.Noble et modeste femme, ton courage fait naitre lespoir.Tes inquitudes et tes angoisses germent des fruits de

dveloppement.Hommage, oh mre Je ne saurai oublie votre patience nous voir

un jour mur.Longue vie, car vous verrez grandir vos enfants pour toujours

vouloir dire trois mots :MAMAN JE tAIME, longtemps je vivrais, je taimerai toujours plus.hommage aux femmes que tu aimes plus.

Khadimou Rassoul DIOUF (SNGAL)


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LA CHANSON DUNE AMOUR PROPRE

Amour, la nuit est trop courte pour rver de toi.Amour, le jour nest pas assez long pour penser toi.

Si vivre cest aimerOui, si aimer cest vivreAlors on doit vivre,vivre pour saimer.

Hier, la nuit, avant de me coucher jai demand aux anges deveiller sur toi,

Pour ton sommeil.Mais, ils mont rpt encore une fois,A des voix homognes quun ange na pas besoin dtre garanti

pour un bon sommeil.Tu es un ange.Tu es mon ange.Souvent, lamour le plus intense se trouve cacher derrire les

silences.Derrire les silences les plus profonds.Donc, garde-moi dans ton cur et en silence

En silence trs profond

A celleQue jaime :Ils sagissent de tousmes amis,Ma famille



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LA PERSONNE?!

La personne?!Cet tre cher qui raisonne.Cet tre cher qui taccompagne.Cet tre cher qui te veut une compagne.Dans les bonheurs, comme dans les malheurs,Celle qui est toujours l ;Dans les solitudes, comme dans les clameursCelle qui est encore toujours l ;Cest celui qui te ressemble.Celui qui veut que vous soyez ensemble.

Ton ami est la personne,Celle qui te ressemble



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CELLE QUE JAIME : (?)

Qui estelle ?Comment estelle ?A qui ressemble- telle ?Parle-moi delleDis un mot sur elle K R DAh ! je vois

Ou plutt je crois K R DComment est sa tte ?Comment sont ses yeux ?Et ses cheveux ?

Porte-t-elle des lunettes ?Comment sont lvres ?Et ses dentitions ?Met-elle du rouge aux lvres ?Hum! Jimagine belle dentition ?Ah ! je vois encore

Ou plutt je crois encoreComment est son corps ?Parle-moi de son corps, serais-tu daccord ?Est-elle lance ?

Et son tin, estil panach ?Elle est mince ou bien ?Ah ! bien,Encore je vois.Ou plutt je crois.Parlemoi de ses pieds.Comment sont ses pieds?Parlemoi de ses habitudes.Jimagine de bonnes habitudes ?Puis que difficile de parler de son intrieur faittoi donc clmence

son apparence.La rponse,Celle que jaime, celle-l minspire une bonne apparence.



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LIL DU CIEL: L'ASTRE SOLEIL

Quel est cet il? Cet il qui nous observe de loinCet il, qui blouit et nous brille de loin ;Au-dessus de notre tte, il est petit, mais moins petit quunballon

dair,Au-dessus de notre tte, il est en ralit grand, mais encore plus

grand que notre terreQuel est cet il ?Cet il?!Cet il, quon voit de prs depuis trs loinDont les rayons illuminent, mme, Neptune le plus loin

Quel est cet il ?Cet il ?!Dont ses lumires nous donnent le jour,A la tombe de la nuit, dont son clat nous annonce le jourHommage lastre solaire :Un vritable miracle DIVIN



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TRISTE ORPHELIN

Ma mre tu m'as mis au mondeEt tu es parti tt sans te connaitre et aimer.Tu m'as laiss seul dans ce monde de haine et misresO tous cherchent son bonheur,Que faire et comment m'en sortir de ce trou sans toi.O que tu sois peu importe le monde o le monde tu vis, saches

que je t'aime et je me sens seul sur terre.

Harvey Essymo (RDC)


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ENTRE LE FEU ET LE FER

Entre le feu et le ferLa jeunesse africaine quelle dfi vous attendLa ralit on lentendNous sommes lavenir de demainNous devons alors sunir main en main.Nos temps sont durs, certes, plus durs que du ferLaissons nos divergences aux enchres,Et ceinture serre penser cet avenir qui nous attend.Nous sommes souvent victime de malveillance,Evidement de celle de nos dirigeants, et nous ne devons pas tre regardants.

Une jeunesse unie, activistes de paix et de la bonne gouvernance.Voici le dfi qui nous attend., Notre Mre Afrique doit se dvelopper et cest a la vritable affaire.Cette Mre souffrante de lisolement, de pauvret, de famine vraiment mal.Elle a besoin de toute sa progniture pour vaincre son mal.Ainsi entre le feu et le fer la jeunesse africaine doit rpondre aux attentes



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J'ECRIS POUR ETRE LIBRE

J'cris pour que je me dtacheDe tous ces gens qui me font souffrirAu fond d'eux se cachentDes mes ne connaissant aucun clat de rire

J'cris pour que je ridiculiseL'imposture de l'amourQui nous jette hors de notre gliseSans nous laisser le fil du secours

J'cris pour tre fierDe ma bont et ma grceEt des plus belles chimresDu courageux enfant en moi qui aime mais se casse

J'cris pour que je me moqueDe ce mensonge appel Espoir Il nous ressuscite, mais la fin nous choqueEt on n'en tire aucune gloire

J'cris pour que je transmetteLa ferveur de mes amoursQui demeure une ternelle silhouetteDans l'ombre de mes jours

J'cris pour que je me libreDe toi, ta manire et ton odeur qui m'tait cherDe tous ces sentiments qui m'entraventEn me rendant un ternel esclave !


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J'cris pour que je dnonceLes crimes que l'amour causer en abondance

Depuis l'aube de tous les tempsQue de guerres et de nobles sangs

J'cris pour vivre et revivreLes moments de plaisirLa joie d'tre amoureusement ivreEt le charme d'exaucer le vent de mes dsirs

J'cris pour que j'oublieLe mal de n'tre jamais l'abri

Des souvenirs ardents qui me scientLes promesses... Oh ! Non ! Les flagrants dlits !

Elmehdi ELASFAR (MAROC)


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MA CHERE BIEN-AIMEE

Ma chre bien-aime !J'ai le curplong dans la rougeur des flammes ;Et les troubles de l'amour qui ne libre point mon me ;Qu'as-tu donc me donner pour rconcilier mes larmes ?

Ma chre bien-aime !L'envie de te revoir a envahi le ciel de mon regard ;J'en ai marre de cette affreuse distance qui nous spare ;Alors comment faire pour dtruire ce terrible cart ?

Ma chre bien-aime !Tu es la sainte adolescente qui rside dans mes penses ;L'enfant qui joue avec mes motions et mes ides ;Et la femme qui je peux confier mes braves secrets ;

Ma chre bien-aime !Quand tu partais, j'avais froid pour la premire fois ;Je me suis rendu compte que ; grce ma foi ;Tout ce qui me semblait beau dans ma vie, tait toi ;



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A TOI

A mon cur enferm dans ta cage,A ma souffrance qui dclenche ma rage,A mon amour qui enflamme mon courage,A ta lumire qui claire mes voyages,

Au secret qui te fait battre de joie,Aux miracles que faisait notre amour autrefois,A ta part de l'ange en moi, mon horizon ma voie,Aux beaux souvenirs que j'ai avec toi,

A tes yeux mystrieux comme un livre,A ton parfum qui me rends ivre,A la folie qu'on pratiquait quand on tait libre,Et m'obligeait toujours de te suivre,

A ton absence qui dclenche ma misreEt condamne mort mes plus belles chimresToi ! Cause de ma plus douce guerreTu es, pour mon destin, l'ternelle dentellire

Jadis...En dpit de mon jeune geJ'avais tout le courageDe dvoiler mon amour et sa rageA toi ! Ma perptuelle cage !



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LA FILLE

Elle demeure attache l'amour absolu ;La fille qui a la fidlit comme une vertu ;Ayant les larmes d'un pauvre ange horriblement du ;Par l'gosme des males de mon espce qu'elle a vu ;

Il lui semble qu'il s'agissait d'une vritable affection ;Hlas ! Ce n'tait qu'une douteuse illusion ;Engendrant chez elle un espoir de revoir une prcieuse motion ;Qu'a-t-elle faire donc en dcouvrant cette indigne maldiction ?

Elle se cache derrire une me terriblement vide ;Et un cur lourd, remplit de souffrances, qui a perdu son guide ; Toi qui a l'esprit dcoulant d'une vnrable essence ;Ne perd pas ta bourgeoise confiancePourvu que le bonheur des hommes dpend de ton existence ;



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LE PHILOSOPHE

Il est toujours nervChaque jour menacInstantanment tremblPar des dmons de curiosit !

Il veut toujours savoir ce qui s'est passMme si c'tait loin de ses cotsPour gronder et se moquer de ces faits !

La question sarcastique est son fils an

Il le nourrit aux aubes de tous les jours

Avec des bouquins de Rousseau et quelques globules d'amour

Il n'arrtera jamais de drangerCeux qui sont de la logique loignsPour les rendre un peu clair !

Il n'a connu jamais des vrais amis

Il croyait qu'ils sont tous des mauditsParce qu'il est mari la philosophie !



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ARRETEZ !!!

Arrtez vos guerres dbiles !Vos menaces, vos rancunes raciales, vos intrts terribles !Arrtez de dtruire terres et cieux !Ce que vous faites est odieux !Vous tes tous des tres humains,Mettez la main dans la main,Changez vos haines en clins,Colorez le monde en roses parfumes,Apprenez vous respecter, vous aimer,Ayez le courage de corriger le pass, de sauver le futur,

De consolider le prsent et de vivre une autre aventure,Laventure damour, de paix, dun monde de toutes les couleurs.Laventure de solidarit, de bonheur, dun monde sans douleurs.

Nadia Birouk (MAROC)


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AU NOM DE TOUS LES ENFANTS

Au nom de tous les enfantsOuvrez vos curs la paixEssayez de mettre la main dans la mainEssayez de changer ce destinDe colorer ce noir en vert, en jaune, en rouge, en blancDoublier vos diffrences, vos croyances, vos errances, vos tourmentsAu nom de tous les enfantsPlantez de nouveaux arbres damourSemez lespoir et non les horreursCorrigez ! Et non refaire les mmes erreurs

Soutenez les autres et non leur faire peurAu nom de tous les enfantsApprenez vivre ensemble.

Nadia Birouk (MAROC)


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DES MYRIADES DE COULEURS

Des myriades de couleurs,Ne symbolisant pas une langueur,Mais des nations en grandeur,Qui tirent leur profondeur,Du parler franais majeur.Pas d'existence d'un pays mineur,Par contre, tous sont des chercheurs,Car la paix est leur leitmotiv primeur,Ils ont des objectifs dificateurs,Et le franais est leur dfenseur.

D'o viennent les affabulateurs,Le dynamisme du franais est vocateur,Et son plaidoyer est innovateur,Car des peuples lui sont formateurs,Le franais est un bon rgulateur.Runissons-nous chers investisseurs,Et crons un effet multiplicateur,Afin de btir un socle prometteur,O chaque pays sera un potentiel propulseur,Du franais innovateur.

Jean Jacques MUKENDI (RDC)


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Notre ONU qui est sur la terre !

Que ton nom soit toujours maintenu et proclam sur la terre ;Que ton rgne se prolonge travers les sicles et jusquaux extrmits de la terre ;Et que tes rsolutions soient appliques au Nord comme au Sud sans commentaire !

Permet nous doser pour lavenir et pour lhumanit ; Pardonne-nous nos racismes et nos vellits terroristes comme nous avons pardonnCeux qui nous assassinent et nous empchent de nous industrialiser et de nousdvelopper !

Ne nous soumet plus au jugement de la cour pnale internationale ;

Plutt, dlivre nous de toute rcession et de toute tentation de coup dEtat illgal ;Et pargne nous du radicalisme religieux, des pidmies et de lavanc du dserttropical.

Car cest toi quappartiennent la cour pnale internationale, le Conseil de scurit ;LUNESCO, les Rsolutions, les casques bleus et la cour internationale de justice;Chargs du dveloppement conomique et scientifique internationaux et de lascurit!

Tant pis mme si tes organes ne refltent plus lordre contemporain mondial !

Tu as engendr des fils dignes tels le conseil de scurit, la CPI et lOTAN,Qui agissent toujours en tout temps et en tout lieu ta faveur en amont comme aval !

Toi qui rgneras encore des dcennies selon la volont de ton conseil dit de SECURITE ;Mme si ton successeur est presque pens travers la troisime guerre imminente ;Que tes dignes enfants cherchent viter sans viter, pour le malheur de lhumanit !Amen.

Tige Gamba (CAMEROUN)


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LA JEUNESSE DU MONDE ACTUEL

Jeunes blancs, jeunes jaunes, jeunes blonds et les jeunes noirs,Vous le monde de demain, ce monde incertain et sombrant dans le noir ;Vous tes pourtant la fois les solutions et les obstacles de lvolution de nos

terroirs.Car si les politiques constituent les canons, vous en constituez les poudres canon

;

Jeunesse du monde, prend conscience de demain et dit non !

Jeunes blancs, jeunes jaunes, jeunes blonds et les jeunes noirs ou clairs ;

Que retiendra lhistoire de vous le jour des inventaires ?Des jeunes ennemis de lintgration culturelle et de la solidarit ;Ou des ennemis de la communication entre les races, les idologies et de

lhumanit ?Quelle pitre poque sans morale ni humanit !

Jeunesse daujourdhui, jeunesse du monde vivant ; A toi de relever le dfi de la moralisation de cette socit internationale

globalisante !A toi de gagner le pari de la restauration de lenvironnement dsaltrant ;

Et de prendre la responsabilit de la redfinition de lordre mondial consquent,O toutes les races, les cultures, les religions, les idologies sont concordantes !



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CE QUEST LHUMANITE

LHomme depuis la Gense a t conu limage de Dieu,Il tait au commencement ltre le plus pieux ;LHomme est pour ce fait la copie de Dieu,Car il est depuis le commencement suprieur aux anges des cieux.

La famille humaine tait une, vivante et devrait vivre pour toujours saine.Que lon soit Noir, Blanc, Jaune ou Blond, convaincu de son essence humaine

;Tout homme doit se sentir dans cette famille harmonieuse et affectueuse,O lamour et la charit sont les principes de vie quotidienne et glorieuse.

Voil lhumanit, sans division idologique ou politique,Voil ce quest lhumanit, sans race, ni culture suprieures ou tyranniques.Voil ce quest lhumanit multiculturelle, mais complmentaire et unique ;Voil ce quest lhumanit multi religieuse, mais laque et non tiolant.

Et toi XXI me Sicle, quelle ton humanit ?Une humanit de balkanisation et de la recherche de profit personnel ?Une humanit de terrorisme et de la piraterie internationale ou dagressivits

?

Ou alors une humanit dassassinats linguistiques et culturels ?



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A NDOUMBE MANELLE SOW

Amour de ma vie permet moi de t'crire ces mots qui me viennent du curNoubliejamais que mon amour pour toi restera plus fort que toutDes jours des semaines passent et mon cur t'aime comme au premier jourOn dit qu'un regard suffit pour reconnatre l'tre aimeUne paralysie spontane de tous mes membres m'a atteint quand je t'airegardMme ma bouche n'arrivait pas prononcer un motBelle comme une rose lorsqu'elle closeEtre en vie sans te connatre aurait t une tragdieMalgr les jaloux qui voulaient nous sparer tout jamais

Aimons-nous chaque jour et jamaisNotre destin est un chemin que nous ne connaissions pasEntre confiance et lgance btissons un amour sans rfrenceLiesse, allgresse et source de beaux rves, tu l'esLaisse-moi jamais rester prs de toi mon amourEtoile rayonnante de jour en jour tu illumine ma vieSans toi ma vie ne sera plus jamais savoureuseOuvre-moi ton cur et chaque jour, je te feraidcouvrir que l'avenir c'estnousWagon d'amour qui m'emport chaque jour au pays des merveilles

Mohamed Cond (SNGAL)


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POUR TOI MON COEUR

Sous le charme de tes mots je suis tomb amoureux.Oh! Comme c'est magnifique, quel monde fabuleux.J'admire tes lignes pendantes comme des cheveux.Chatouillant mon corps, je les sens trs somptueux.

Ton sourire qui fconde mon cur et le soulage ;Je l'aperois entre tes lignes, quel joli langage.Je rve de l'panouissement du cur sur tes rivages ;O je laisserai ses sentiments emporter mon voilage.

Quand la vague de sentiments en moi se dchaine ;Mon cur frissonne et s'envole vers tes domaines,Oh! toi muse qui m'inspire je te sens bien lointaine.Ton amour m'a submerg, il coule dans mes veines.

Oh !fleur de mes rves je te sens triste et si fragile.De tes sentiments je m'abreuve et je me soule.Dsirant ton bien tre, ton amour je serai fidle.Dsol mon ange si je n'ai que mon cur comme obole.

Mohamed Cond (SNGAL)


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DANS MA VIE

Dans ma vie jai tant apprisPuis jai tant comprisQue mme en faisant tout son possibleIl yaura toujours des choses impossiblesJai appris qu ct des amisQui veulent toujours ta joieEt ne timposent pas de loisIl ya toujours des ennemisQui ne te trouve pas didesEt veulent que ta mmoire soit inonde

A ct des bonnes personnesQui te montre le bon cheminEt te tendent toujours la mainDautres ingrats quils sontNe schent jamais tes larmesEt ne te servent non plus dalarmesLa vie est souvent trs aigueComme celle de lhros dans laventure ambiguQue mme ton propre preNe pourra soulager ta colre

Lui qui ta toujours soutenu dans tes affairesMais na jamais voulu a ta place les faireEt dautres qui taimentTe trouvent de bons thmesEn te considrant de par ta natureTencouragent dans tes aventuresEt je me bats pour des jours de lumiresAlors je rpondrai firement par Jean Pierre

Jean Pierre DIOMA (SNGAL)


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MON INSPIRATION

Lorsque je prends ma plumeLes yeux fixs sur la luneJe contemple les toiles de par ma fentreAlors l jcris et je sens renaitre

Lorsquil fait tard pendant la nuitAu moment o la terre est sans bruitJe me lve cherchant bout de papierPour y dverser ce que jai pu capter

Lorsque jai le cur brisEn ne sachant pas tricherCest en ce moment que mon cur, bat de peurEt mes larmes coulent en pleurs, dcrient lhorreur

Lorsque la belle vie me souritJe pense que le malheur est mauditMon me sent le besoin dcrireEt cest l que je peux me dcrire

Lorsque je me sens seulQuand ma vie sembla sans selJe suis dlest ce qui durEn ce moment jcris ce que jendure

Lorsque je suis dans le dsespoirJe me mets devant le miroirOu mme souvent devant la merPour pouvoir rdiger ce qui mest amer

Lorsque certains connaissent un naufrageDautres vivent lorageCe qui emporte tout son rivageDe par ma plume je le partage

Et lorsque je sens une convulsionJe suis emport par la passionDe sortir mes propres expressionsCest ce que jappelle mon inspiration



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MON AMIE

On sest connu au bord de la merEn me servant ton amiti solide comme du ferTu mavais accueilli cur ouvertJai fini par comprendre que tu aimais le vertTu ne mes jamais paru trangeParce que tu te comportes comme un angeTu as su partager avec moi les moments difficilesComme celles qui sont facilesLes moments de tristesseComme celles dallgresse

Les moments malheureuxComme celles heureuxTu mas rendu discretEn gardant tous mes secretsTu es comme une surJe te conseil de lutter sans peurUtilise ton sang froidEt naie pas peur du froidAvec ta bonne connaissanceTu pourras surmonter tes souffrances

Moi je te servirai dassistanceMme si tu deviens folleJe ne tarracherai pas la paroleJe ne te serai pas inutileJe te trouverai un asileTu mas rendu meilleur la bonne heureTu mas toujours obisTa confiance ne sera pas trahieEnfin je te dis du fond du cur MERCI !!!!!!



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FIERTE DE MON ETAT

Facile dire sont les mots rassurantsIdem qu' faire, les gestes qui les rendent suffisantsExprimez-vous sans le masque et hors de la fouleRfrent les puissants, ceux qui ont en main l'armeTyrannie s'ensuivre, la servitude s'en dcouleEternel semble ce fardeau qui ramolli l'me

Digne de tenir une plume, a je le souhaite bienEbranl leurs joies sur mes lignes j'en prendrai soin

Mine de rien, aprs chaque acte on est mine de toutOui! Ils construisent tout peu aprs ils dtruisent toutNotorit, on leur en a donn, on est fou

Esprer tout changer est notre grand symptme Ah!Tiers monde ou pas, n'a-t-on pas notre grand saint thomasAffaibli, il nous est interdit de l'treTt ou tard on se verra fire, dit l'homme de lettre

Julien Lorvens (HAITI)


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A MA CHRIE

Tu es entre dans mon cur comme un rayon de soleil,

En m'apportant toute la sincrit que j'esprais,

Tu as combl l'immense vide de mes sentiments,

En me permettant de me sentir aim en retour.

Comment comprendre ce doux sentiment

Qui nous envahit l'un l'autre,

Cette sensation qui ensemble nous transporte,

Et qui chaque instant nous unit.

Tu habilles mon me de ses plus beaux habits,

Ton visage illumine ma vie de ses sourires,

Et en effleurant le subtil souffle de tes lvres,

La vie me fait son plus beau cadeau

Mamadou Diakho (SENEGAL)


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AVATAR

Je rve souventDe cette venue prochaineTout au fond de moiCet tre ensommeillAu rveil incertainTel un rayon de soleilDans une infinie hibernationUn moutardA la peau de soieAu sourire enjleur

Avatar de ma destine.

Assitou Kane Top (SNGAL)


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LE CHANDELIER

Le chandelier illumine de ses branchesLes troncs insoumisEmerveillant de ses rayonsLa terre aveugle

En cavalier fierIl porte ses lueursAux yeux du mondeAppelle et interpelle les joutes nfastes

Le monde le voitLe monde se rend compteLe monde aspireA la lumire ternelle

Le flambeau est majestLes flammes sont apothoseLes curs se librentLa bougie claire les mes en demande

Sarah Mostrel (FRANCE)


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MA VIE, MA RELIGION

Je suis musulman, Ne men voulez pas !

Je ne changerai pas, je resterai comme a.

Jai la classe dtre mu slims ne men veut pas.

Tes critiquesje nenveux pas,

Javance malgr les hauts & les bas.

Les mdias disent que du ngatif pour se faire du bif.

On est souvent victime de violence,

Mais cest avec les coups quon avance,

Je suis musulman ne men veut pas.

Mamadou Diakho (SENEGAL)


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AFRIQUE

AfriqueTerre d'espoirTerre de l'humanitTerre d'avenirTerre au scandale go.Rveille-toi,Beau au curd'une femmePourquoi dverses-tu tant des larmesLavenirplein de charmes

Bat toiToi la premire civilisationToi la premire puissanceLa racine de tout humainPre aux braves mainsOuiNoir je suis africainBlanc je suis africainAlbinos je suis africainMa race vie et africain

je suis.

Harvey Essymo (RDC)


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UNE NATION

Toute nation ncessite le courageEt la puissance que le lion symbolisePour surmonter et affronter toute criseTout comme un pays ncessite un sage.

Toute nation a besoin de la libertTout comme l'oiseau a besoin de ses ailesAfin de pouvoir s'envoler haut dans le ciel.L'instruction est la base de la socit

Toute nation ncessite l'galitDe ses hommes quel que soit leur identit.Ils possdent le droit l'indpendance.

Toute nation a besoin de fraternitEmpruntons le chemin de la prospritPour une nation remplie de clairvoyance.

Mbenda Catherine Diome (SNGAL)


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LA FEMME

Je veille encore de nuitComme de joursJe ne peux plus dormir dans les bourgsSurtout avec cette lumire qui me luitJadore les regarder travers BeauvoirCar elles reprsentent tout mon avoirJaimerai les voir toutes heureusesEt non soucieuses ou peureusesElles sont le cur de la vie

Leur amour nous lie,Source de bien-tre et dquilibre,Leurs sourires nous rendent libresJaimerai voir toutes femmesToutes les filles et grandes damesNageant dans lallgresseCar, pour moi, la femme est une desse

Bassirou Diagne (FRANCE)


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L'OPTIMISME

Une seule toileSur un ciel totalement sombre,Impossible de voir nos ombresEt pourtant, nous levons nos voilesEt vaquons nos occupationsEn attendant lascensionJe me dirigeais vers cette lumireMenant cette fourmilireO je pensais pouvoir trouver mes semblables

Point de signe de vie, ctait mme peu probableDj une tape franchie,Lespoir tel un chichiMe montrait sa denture blancheMinvitant ainsi sur la plancheJaunie par la patienceEt le manque defficienceEn qute de pitance,Et sans rousptances,Je cherchais ce que le roi me devait

En esprant trouver ce dont je rvais

Bassirou Diagne (FRANCE)


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DNOMINATEURS COMMUNS

Leurs bras se tiennent en haut et en bas.Leurs paroles hlas se classent en un cas.Se joignent deux amis, un esprit pour deux.Les mmes figures dans les malheurs et jeux.

Ceci est un petit pome bien mtr,Qui chante l'amiti qu'on nous a vou.Oye ! Une longue rciprocit est fate,Car le monde s'est fait grce la traite.

J'ai vu ce miroir qui ne se lasse,Tout le temps quoi que je fasse.Tristesse au fond de moi, je chasseCar le bonheur, m'est offert en masse.

Hlas sur ma tombeQu'ils pleurent et tombent.Qu'ils vivent telles des colombesHabill en noir devant ma tombe.

Amadou Seck Ndiaye (SENEGAL)


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LA COCCINELLE ET LE FARFADET

La coccinelle et le farfadet s'en allaient.Dans un climat frais, les animaux ralliaientLes fraches douceurs dsintresses,Les couleurs et les fracheurs des valles.

Jadis tout ce qui tait a t enseveli, mais si !La clart de l'Au-del se voit, si seulement siLa nature d'une chose peut se magner tel un mot.Une pluie qu'elle soit torride ou douce, devient flot.

Natre pour mourir, car la mort asphyxie la vie.Le drap de suaire s'enrle nous et ne se planifie.La fille de la vie, le dernier recours : le dogme de la foi.Elle nat, grandit, s'teint, s'intensifie au dsarroi.

Ici personne n'est roi, car dans la cit Dieu est.Hlas une pense nous hsitons, l'existence est-elle test ?Telle une modeste indignation, la vie nous transgresse.Nous abdique et nous dlaisse en des jours de dtresse.



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SA GRCE

L'ocan dgage la brise, une couleur noble.La terre se lve et sursaute de sa crote le sable.La pluie tombe hlas, sous peu retourne aux cieux.Le ciel cache minuit soleil, vers midi alpague ses feux.

Nuit sans laquelle nul sommeil, est leste sans toiles.La ronde o se tiennent un millier d'araignes, de toiles.La montagne au-dessus de laquelle l'on voit tous les moines.Le monde qui est rvolu, renfermant chteaux et moires

claboussante merveille.Giclant d'une fleur belle.Un art plein d'innocence.Une fleur en effervescence.

La science a ses diples.La littrature ses lettres. ! Merveille de traceLa nature elle, sa grce.



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L'OISEAU ET LE CAMAN

L'oiseau dit au caman-Gentil caman, o allez-vous ?-Je cherche un talisman.-Et vous, vers quels cieux volez-vous ?

-Voyez-vous, mes ailles battentSans que je ne sache mon but.Je cherche mon destin, il est azimutDonc, je pars vers plus de prsent.

Et le caman, dans ces momentsGarde le silence avant de lui dire :-laisse la vie ce qu'elle veut dire,Ceux qui sont, comme le fer et les aimants

S'attirent, c'est cela un but.Le fameux destin et les desseins,C'est un mme corps, mais un double attributComme un homme avec ses deux bras, ses reins.



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LA VIERGE

Celui en qui pleine d'innocence tu croyaisS'en va ivre et titubant et si quand mme il te restaitLes vagues relents de tes euphoriques saisonsBientt fltriront sans raisons ces floraisons...

Aussi douce colombe n'ai-je pu t'offrirNi le voile lger ni ton premier soupirCar j'avais pens au crpuscule de l'automneQu'aprs tout ma vie serait bien monotone...

J'entendrais hurler sur ma frle existenceLa voie des beaux jours et de l'espranceEt tu iras pauvre feuille qui se perdPleurer ailleurs les affres de notre calvaire...

Mostafa DHRIF (MAROC)


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MA LANGUE

Langue de danse de mot.Cadence, d'une pense qui coule flotLangue de vie, au foisonnement des culturesSans choc, sve de pense pureSymbiose et harmonie de couleur l'horizonFruit de la diversit en toute saisonBlack, Beurre, BlancSe confondent, s'entremlent, dans un mme lanSymbolisme, pour tout groupe d'ge.

La forme d'un cercle de partageDe paris Versailles, langue grave en lettre d'orSur les toits des chaumes et des chteaux forts.Langue qui vivifie sous une peinture naveD'un tap-tap de Port-au- Prince circulant sous une cadence plaintiveLangue qui se danse pour un soir de bolroOrchestr par les troubadours d'AntananarivoS'tendant sur toutes les contres en suivant les normesUnique, indivisible, sous toutes ses formes.Langue

C'est le bruit d'un tam-tam du SngalDonnant le rendez-vous au crpuscule pour un balLangue


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Brillant de pleins feux sous les tropiquesComme au soir d'hiver Qubec o elle s'allume de faon ferique.

Langue, anantissant le royaume des sourds et des muetsAu sillage de la fraternit ternelle creuset.Faisant rsonner les vagues du Cap- VertSans cacophonie elle est un repre.LangueA l'extrmit de l'Egypte elle s'veille sous les dunes du Sahara.Partant en caravane sur les lvres des nomades qui marchent pas-pas.Elle se parle sous tous les habitsTraditionnels et modernes elle est un outil tout prix.

Du boubou la djellabaSalvatrice, libratrice de pense.Elle est ct des hommes au jour de fteComme au jour des dfaitesUne langue sachant siger en harmonieAu sommet de la francophonie.Ma langue est universelle.

Garry RAYMOND (HAITI)


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MA PHILOSOPHIE, MA JOIE, MA TRISTESSE

Je vis l et l, dans ma vie j'ai vu l et lJ'abandonne cette vie-l, vcue dans une villaPeur de vivre la vie est telle une pierre coniquevas d'en haut, svelte d'en bas inquitant de bas en basTel qu'un pote lointain ignorant l'accent toniqueL'homme plaindre s'en vient s'en va, s'incline face au coup bas

J'adore la solitude, celle que craint la plnitudeJ'adore prendre de l'altitude car je crains vos attitudesJe me veux heureux, bien avec mes vuxet eux

Moi l'tre non in situ, m'enlevant ma plume, ainsi ttLes philosophes les instituts, abasourdi seront ainsi cuitsCar comme veulent les peureux, pour eux on doit tre poreux

julien Lorvens (HAITI)


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MA FRANCOPHONIE

Ma francophonie

Tu es ma gaietTu es ma libert,Grce toi je griffonneDans la langue franaise.

Cette merveille me permet de voler,Sur les ailes de mes syllabes je suis pate.Oh ! Drapeau de la francophonie, tu es ma gaiet

Tes couleurs chaudes et pastelles elles me rjouissent.

Le peintre a su peindre ces humains de cinq continentsQui se relient avec la langue franaiseQui nous aide communiquer avec le monde,Ma plume se plat de glisser dans la langue de Molire.

Ma francophonie,Elle est ma libertElle fait partie de mon identit

O mes livres parlent franais.

Unissez-nous pour une francophonieQui aide les peuples pauvresA tre dans la lumire du savoirEt tre libres, tolrants et cooprants.

Fattoum Abidi (TUNISIE)


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SI SEULEMENT

Si seulementMain dans la mainSans penser au lendemainOn empruntera ce chemin

Comme dans un seul corpsToi et moi on sera fortOn sentira la mme douleurPour atteindre ce bonheur

J essuierai tes larmesJ effacerai tes peursTu seras mon arme les nuitsFace aux terreurs

Je chanterai des berceusesTe serrer contre moiPour te faire sentir princesseJe te faire rire chanter de joie

Pour imprimer tes souriresQui me laisseMe sentir roiDe ta voix qui

Lzarde les mursJcouteraichaque motJe savourerai chaque instantQuejoublieraitous mes mauxAinsi la vie sera belle

Si seulement tu existais

Khadim mbd Diop (SNGAL)


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MALGRE LA DISTANCE.....

J'aimerais briser cette distance qui nous spare.S'il le faut, l, marcher jusqu'a toi sans retard.Emporter avec moi un sac de sentiment.Le dverser flot et en abondance tes pieds ;Tout ce que je ressens.Je rve te voir, chuchoter dans tes oreilles que je t'adore.Dans ton cur le remplir de bonheur et obtenir le "record".J'ai envie de regarder tesYeux jusqu' m'endormir. Epanouis de dsirde regarder ton sourire.

Tu es l'inconnu quiMe charme.Ainsi je rve de toi jusqu'Laisser quelque larme.Tt ou tard je briseraiCette barrire.S'il le faut foncer ces nombreux obstacles sans marche arrire.Tu es cette perle d'toile qui me fait rver.Et je sais que tes sentiments envers moi ne seront jamais crevs

Demba Ndour (SNGAL)


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JE VIENS D'UN PETIT COIN ...

Je viens d'un coin de la terre: un paradisO le soleil prside le jour, un peu hardi,Sur tous les fronts et partout, luitEt chasse les cauchemars de la nuit.

Je viens d'un petit coin de bonheur,Malgr qu'on n'expose que ses malheurs.Moi, je vous apporte ses couleurs,Sa fiert mais aussi sa douleur.

Je viens d'un petit coin o la rose fleurit,Revtue de grce par l'eau du ciel,O le zphyr promne son haleine de mielEt caresse les visages qui s'offrent lui.

Je viens d'un petit coin o le son du tambourEveille en nous la sensualit et le plaisir,Nous dlivre de nos fardeaux trop lourds,Nous entrane dans la danse, nous fait frmir.

Je viens d'un petit coin dont le pass est connuQuoiqu'on le mprise, nous en sommes fiersCar les toiles du firmament nous ont vus,Nous avons pris vol sur les ailes du temps, hier.

Je viens d'un petit coin rayonnant d'espoirO l'colier dessine un avenir meilleur,Malgr du prsent les tches noires,Croit en lui et demeure rveur.

Je viens d'un petit coin de fracheur,O un tap-tap nous apporte, en moins d'une heure,Des histoires inoues, les farces des blagueursMais aussi les assiduits des dragueurs.

Je viens d'un petit coin de francophonie,O le rythme se marie la symphonie,Dans nos proses, dans nos posies.Je viens d'un peuple rveur, je viens d'Hati.

Witensky LAUVINCE (HAITI)


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SI JE M'EN ALLAIS

Et si mon soleil devait ne plus se leverSi mon toile devait ne plus scintillerPour toi j'crirai ce pome d'amourAfin que dans tes penses je vive toujours

Je te dcrirai cet univers merveilleuxCe dcor peignant nos instants les plusHeureux

Je te rpterai ces tendres mots

Qui nous emportent un peu plus hautSi sur les ailes d'un ange

Je devais m'envoler comme dans un songeJe te dirai le grand bonheurDans lequel je baigne chaque heure

Je te chanterai la mlodie de ma vieQui chaque instant me donne envieDe t'aimer sans mesure

De t'aimer avec tant de plaisir

Si un jour je dois m'en allerJe te laisserai mille bouquets de baisersEt un pome dans la mainLe pome de mon amour sans fin.

Amadou Diallo (SNGAL)


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MEA CULPA

Excuse-moi toutes les fois que je tai apeureRveille en catastrophe par mes cris qui dchiraient les tnbresExcuse-moi toutes les fois que je tai chagrinePartage que tu tais, entre le mari et le petit prince charmantExcuse-moi toutes mes questions si souvent embarrassantesA cet ge,je ne pouvais imaginer, qu certaines, tu ne ttais pasprpare

Excuse-moi toutes les fois que je tai mise en colreToutes ces fois que jai atomis latmosphre

A cet ge o on prenait le pet pour de lhumourExcuse-moi toute cette nergie dpense pour me redressera na pas d tre facile daimer et de chtier

Excuse-moi toutes ces fois que je tai couverte de honteTu as du te rendre que ce nest pas lapanage des fontesLa neige a une belle brillance au soleilDommage quelle ne dure pas longtemps cette merveille

Excuse-moi toutes les fois que je tai dsobie

Crise dadolescence rime souvent avec dliquescenceExcuse-moi toutes mes ides si souvent sordidesA la qute dune identit, on est si souvent morbideJe me disais majeur et vaccin, mais apparemment, je navais paspris le bon srum

Excuse-moi toutes les fois que jai d lever la voixA trop regarder la tl, jai d me tromper de voieExcuse-moi toutes les fois que jai boycott les repasComment aurai-je pu imaginer quil y ait desgens qui se nourrissent

de caf et de tabac

Mais dans ma courte marche vers la dbaucheJai pu comprendre que la main droite marchait toujours avec lepied gaucheExcuse-moi toutes ces conneries dont je ne peux me rappelerCertainement, jai d en faireplus que les graines de ton beauchapeletExcuse-moi si ce texte est quelque peu pathtiquePromis, jur, la prochaine, jessaierai dtre moins mlancolique.

"Diamil" Moustapha Ciss (SNGAL)


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UNE MINUTE DE BONHEUR

Quand deux verbes se suivent, le second est souvent dubitatifRester linfinitif nest pas vraiment volutifLes verbes sont faits pour tre conjugusComme la femme a besoin dtre choyeEt mme une fleur a besoin de sexprimer

Mais ce qui mtonne, cest que limparfait se conjuguetoujours aupassEt le futur nest pas toujours aussi simpleParce que, parfois il est antrieur

Pendant que le prsent devient de plus en plus pressantEt le sentiment dimpuissance, de plus en plus oppressant

Voir un peuple qui se meurt sans pour autant pouvoir le sauverComme voir cet enfant qui souffre, sans pour autant pouvoir le soulagerVoir tous ces enfants mendier comme si ctait linaireTous ces malades mentaux qui dcorent la rue, comme si le peuple entait fierEt puis, voir lhomme devenir pire quun animalPour constater quil est sorti de sa conception originelle

Cest se demander si la vie est vraiment belle?

Non ! Certes ce nest pas toujours le casMais parfois elle est si belle quon na pas envie quelle sarrteEnvie que ces rares moments de bonheur ne finissent jamaisSi, parfois on est si mu, quon a envie de pleurerEnvie que ces moments dextase ne sarrtent jamaisIl n y a rien de plus beau que des larmes de joiePour noyer toutes les vicissitudes endures par notre foiCroire quau royaume des glaciers, le soleil se lvera

Et que dans nos curs asschs, la rose refleurira

Cest vrai, la vie est souvent cruelle, mais elle vaut la peine dtre vcueRien que pour cette minute o tu entends ce cri du bb qui naitEt se battre tous les instants pour quil ne vive que paixIl n y a rien de plus beau que de voir un enfant qui souritEt guetter ce moment o il pose son premier pasPour surprendre cet instant o il prononce pour la premire fois :MAMAN

"Diamil" Moustapha Ciss (SNGAL)


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MES MOTS

Quand le monde s'croule autour de moiEt que la vie augmente mon dsarroi,Je n'ai que mes mots,Eux seuls me dlivrent de mes maux.Des mots pour exorciser ma peine,D'autres pour conjurer la haine.Comme une rivire en crue,ils m'inondentEt dans ma tte ils abondent.Des mots pour la foule de mes motions,D'autres qui sont juste des inventions.

Vers les lointaines contres,Je crie: Frres je viens vous trouver"Car mes mots, aux quatre coins de la terre,Veulent voyager et trouver leurs pairsPour taler notre FrancophonieSur le tableau universel de la vie.Des mots qui amnent le silence,D'autres qui raniment l'espranceAvec elle des flots de reproches, des parolesM'accusant de mener des luttes folles.

Car mes mots sont, en somme,Un "salut" tous les hommes,Un appel tous: petits et grandsPour un regard sur les gueux et les enfants.Des mots doux, plus doux que le miel,D'autres avec des lueurs ternelles.Des mots valables mais srement indsirablesCar ils tourmenteraient les coupables.Je choisirais de quitter ce monde sans mot direAu lieu de dtruire par mes mots et maudire.

Witensky LAUVINCE (HAITI)


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JE VOYAGE DANS TES CRITS

Je voyage dans tes critsJe te suis chaque soir et dans chaque phraseDans tes aires des mots et ces courants dairDans les souffrancesEt dans les joies entre toutes les soies qui te fille entre les doigts etle clavierJe taimeparfois comme un printemps et comme tous les tempsTu fais natre chaque soir tes dires et tes dsires entre les lignesJe me noie juste en lisant je me saoule des nuits et une aubeJe relis entre mes verres et tes pomes et textes

Ils senracinentet me dcoupentPar ta plume lame qui me fait souffrirEt comme une rose fane je meurs chaque nuitJuste quejaisoif je bois chaque soir ta pageJe me glisse entre un drap ton journal tes phrases et le jasminEntre lattentedunsommeil et ton caf rveil matinal bleu de tavilleJe tattendsentre les portes et les murs dglisesEntre ta tolrance et tes amours je te suis-je t'aime cris chaquesoir

Je dvore tes pages et tes pensesChaque nuit un amour et un sourire que je respireJuste entre notre frontire et nos douleursEntre ta ville et nos soleilsEntre tes regards et tes luttesEt juste un droit de regardJe voyage dans notre pass et je ne trouve jamais mes tracesJe voyage dans tes critsEntre juste ton regard' ange et tes idesReste mon amie entre toi et moi juste une paix durable

Et notre pain partag pome

Rouani Djamel (ALGRIE)


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MMOIRE ET AMNSIE

puises et nous vous laisserons des tracesFilme, cris et cre ces tableaux et ces imagesJe n'ai jamais oubliNotre livre ne sera jamais blancIl est tach de zone noire rougeJamais blanc tach de sangTach par votre mmoire amnsique de l'oubliNotre lutte continueNous serons un jour rattraps par l'histoirePar les images et les cris du pass

Aujourd'hui c'est des plaies, blessures jamais cicatrisesFrappes par un sceau d'une pice double face forge fige

dimmunitet d'impunitIls veulent effacer jamais et cadenasser nos souffrances et nos

oublisClasses et restaures aujourd'hui des demandes matrielles

actesHier interdits denterrement,ou enterrs clandestinementUn cri dappel de justice sur ces terres ,terrains et ces cimetiresMorts et enterrs sous diffrentes dates

A toutes ces mres caches derrire un fil de l'aube cherchant lesmes, leurs mes perduesVivants, vivantes cherchant nos disparus, nos morts et les vritsAu fait, ce sont nos morts, nos disparus et les vrits qui nous

cherchaient



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DONNES MOI JUSTE LE TEMPS DE TE DSIRER

Comme un fruit et comme ma patrieLe temps de tout faire ou rienOu tout viendra de cette chaleur d'enferLe temps parfois voulu entre tes reinsUn temps jamais perduDonne-moi tes bouts de jasmins et ne compte jamais mes dsirsPrends-moi entre un instant et toutes mes faims du soir

Offres-moi ton pass parfoisOu je me noie toujours dans tes cris

Je revisite chaque soir tes lvres Sches tes penses tes mots mielEntre tes murmures et mes dsiresEntre mes soleils et mes nuits je dguste notre histoireChaque soir tu allumes une chandelle et tu me brule dans tes

ombres noiresChaque jour tes emails et sms m'approchent de tes villes et de ton

paysJe suis rest loin de tes baisers et de ces rares caressesJe vivrai un amour toujours virtuelAu fait tu n'es que mirage n entre mon ADSL et ma 3G

Eloign de ta gare dAlger de ta vie de ta ville et tes dparts hlasprolongsTu es un amour de mon clavier et de tous mes mots dsirs



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HYMNE A LA JFOI

D'o nous venons, sommes tous runis,Main dans la main unis,Comme des coloris,Autour du franais qui nous blouit,Et de la JFOI qui nous divertit,Notre cercle s'largit.

D'o nous venons, sommes tous runis,Car la diversit culturelle nous enrichit,Dans une paix qui murit,

Et le droit de lhomme nous remplit,Ainsi que l'mergence de la dmocratie,Entre tats, la coopration est affermie.

D'o nous venons, sommes tous runis,Et les gnrations sont rajeunies,Par une coopration qui embellit,O les femmes sont anoblies,Par un dveloppement approfondi,Dans une communication enrichie.

D'o nous venons, sommes tous runis,L'environnement de l'OIF est assaini,Par des actions consenties,De tous les pays de la francophonie,L'hymne la JFOI nous panouit,Pour un lendemain raffermi.

Jean Jacques MUKENDI (RDC)


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SANS TITRE

Francophone, tu esFier, tu peux l'tre, toi qui parle le franais.Rien dans ce monde, ne doit frustrer tes penses.Avances sereinement sur les sentiers battusNul ne peut t'atteindre malgr les revers pointusCouleur noire ou blanche,Originaire de Tombouctou ou du bon ct de la Manche,Parle la langue qui t'est chre.Homme ou femme, pre ou mre,O toi, francophone du monde

Ne dsespre pas car tu n'es pas comme tout le mondeEnvers et contre tous,Tu es et seras aux yeux de tous,Un vrai enfant de la langue de Molire.Enrichis ta vie et persvre,Suis le chemin qui te rendra prospre..

Charles Waly Ndiaye (SNGAL)


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MA NICE

Ma nice,Ma petite desse,Je vais te lguer quelque chose de prcieux,Mais ce nest ni or ni argent ni trsor des dieux,Ce nest que quelques conseils pour ma petite princesse.Lili ma desse,Dans la vie il ny a pas que Melle Barbie et Mr Ken,Il y a aussi Melle Hypocrisie et Mr la Haine.De ces deux derniers mfie-toi,Ne fais confiance personne sauf toi.

De tes parents et ta famille il faut prendre grand soin,Oui, ma petite Lili dans cette vie prpare tes poings,Parce quils te guettent dans leur coin,Oui, ils te guettent de prs et de loin.Dans cette vie fais ton devoir,Sans attendre une contrepartie,Mais cest toi de voir.La vie est comme la mer quelque fois calmeMais tout le temps furieuse,Alors il faut lamadouer si tu veux en sortir victorieuse.

Alors Lili toi la vie,Et je te souhaite longue vie.

Kacem ISSAD (ALGRIE)


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CULTURE DU SANG

Ils viennent de nulle part,De notre libert ils saccaparent,Puis de notre vie ils semparent,En fanfare,Ils se disent les dfenseurs de Dieu.Oh mon Dieu !Ils parlent en ton nom avec le sang,Et un comportement glaant.Mais qui sont-ils ?Do viennent-ils ?

Que veulent-ils ?De quelle confession sont-ils ? quel Dieu appartiennent-ils ? quelle loi se soumettent-ils ?Humains ou animaux sont-ils ?Oh Dieu de grce,Sauvez-nous de ces fanatiques qui parlent votre place !



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JE NE PEUX TRE VOTRE FRRE

Une chose que je nai jamais pu faire,Me taire.Une chose que je nai jamais pu faire,Renier ma terre.Une chose que je nai jamais pu faire,Renier tous mes anctres et avec eux mon pre.Une chose que je nai jamais pu faire,Meffacer la mmoire,Et enterrer mon histoire.Une chose que je nai jamais pu faire,

Changer mon identit pour vous plaire.Alors je ne peux tre votre frre,Puisque trahir nexiste pas dans mon vocabulaire.Sans commentaire !



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MESDAMES ET MESSIEURS LES CAMLONS

Mesdames et Messieurs les Camlons,Si vous pensez que sur cette terre notre nom ne mrite pas dtre

cit,Alors je vous rappelle que vous vous trompez de cit.Notre nom a t grav dans les mmoires et dans la roche,Par nos anctres laide dun pic, laide dune pioche.Et non dans leau, puisquil nest pas phmre,Oui, nous avons un nom puisque nous descendons dun pre et

dune mre,Et de cette descendance nous sommes trs fiers,

Pas comme vous, vous vous reniezPour faire plaisir ltranger, pour lui plaire,Moi je ne suis ni Turc, ni Ymnite ni Saoudien,Je suis juste le fils de cette terre,Amazigh par ma descendance et jen suis fier.



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MON DIEU

! Mon Dieu,Toi qui es dans les cieux !Nous sommes atteints de draison,De dmence,Cette folie, cette psychose intense,Qui nous a fait perdre la raison. ! Mon Dieu,Toi qui es dans les cieux !Nous avons perdu la raison,Et avec elle notre horizon.

Pour quelle raison ? ! Mon Dieu,Toi qui es dans les cieux !Nous sommes dans le tort,Et nous croyons avoir raison, est-ce notre sort ? ! Mon Dieu,Toi qui es dans les cieux !Nous nous sommes enferms dans une prison,Sans raison. ! Mon Dieu,

Toi qui es dans les cieux !Fait-nous recouvrir la raison,Sinon on sera bons que pour la potence, que pour la pendaison.



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SUICIDE ATTENTIONN

Maintes fois, je luttaisPlusieurs fois, Je me battaisJe me combattaisContre toi...Contre moiConte mes dsirs,Contre mes loisirsJ'attrapais mon moiEt, j'errais...Lui et moiTout seul...on sortait

Moi et luiOn s'avanait tout droitOn ne parlait pas,On marchaitL'un ct de l'autreL'autre ct de l'unMoi gaucheEt, moi droite...On se glissait l'autre dans l'unDans nos mains, on dirait

Il y a de l'huile de linSa glisseOn se ressembleMoi et moiOn rflchissait... ensembleOn ne parlait pas...on rflchissaitTte basseTrs lasseOn s'avanait sous le toitD'un couloir troit

Trs troitSobre, Sombre et troit


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On visitait des endroitsPlusieurs fois,

Je crois, mille foisNon, Plus que mille foisDeux MilleSix cent trente Troisfois...Oui, Exactement2 633 foisOn visitait Les mmes endroitsLes mmesMoi et moiPeut tre

Il me semblait ...C'tait, Pour clipser de nos cheminsMos tristesses et nos chagrinsJe crois...Peut treIl me semblait ...C tais, Pour drober de nos parcoursNos faiblesses et Nos angoissesOn marchait...On marchaitImmobile ; et, tout droit

Moi et moiSous le toit, du couloir troitPresque, chaque jourPresque, toujours...On svadaitOn s'vaporait dans nos joursOn se dissipait dans nos nuitsOn se dpensait dans nos ennuiesJe croisPeut-tre Il me semblait ...


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On vitait tout bruitOn aimait uniquement, notre silence

Je croisTellementOn dtestait, notre existenceOn fuyait aussi, notre prsenceOn exigeait tant, notre absencePresque, on vitait notre vieOn l'cartait,Presque...Il te semblait ...Qu'On s ennuyait mort ?

Il te semblait.... Peut treDe toute faon, moiJe t'invitais presque,sans faon, la mortSoit...Ma mortSoit ...ta mortSoit ma mortCent faonsSans faonEst-ce que J'ai tort ?

Je ne sais pas...Je ne sais plus

Najah Hamid (MAROC)


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LUCIOLE DES TENEBRES

J'ai peur du ventQu'il dissipe l'cume de mon rveMon rve qui sort du templeVers l'ocanDans mon cur il se nourritDe moi et d'autruiSe purifie de la violenceDe la haine de la vengeanceDe peur qu'il s'enfuitMoi, j'attends toujours!

J'espre et j'attendsLe mariage du soleilAvec la lune un jourEt j'attends dans l'horizon comme un rameurUn arc-en-ciel qui traduit toutes les couleurs,Qui se nourrissent de l'espoir et de la paixSe changent l'amour et l'amitiAujourd'hui, Nul n'est prophtePour qu'il gre la culpabilitL'harmonie de la diffrence

De la couleur, de la lueurDes yeux et des objetsSeul, le langage des mots et des lettresQui fera natreLe magicien du tableauMoi j'espre et j'attends,Ce jour tardif comme un automne lent,Le chur qui chantera la libertQui rendra aux lettres leur magieEt la mre

La terre universelle.

Aissa HADIBI (ALGRIE)


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UNE SECONDE PRS DE LA VRIT

La fatigue, bien qu'elle m'gorge m'amne l'inspirationMa plume percera l'lphant ancra ces vils actionsMoi la fourmi, sur mes pattes repose toute une nation

Je suis las, mais je suis l, j'ai su la vritEt suit la car comme Jesus l, je suis la vritEssuie-la, crire est si las mais assure la vritEt si l, j'cris des syllabes esprit de la vrit

La fatigue bien qu'elle m'gorge m'amne la passionJe me tuerai pour ma tche peu m'importe la faonDvou ou pas, lassant sera cette tche-l, passons

Et puis l, je m'pris l on ne peut tt la vritUn grand prix-l, prit l, mais prie la vritDfit l, Dfi la, cesse de fuir la vritEncore plus las, Dans ce puits-l existe la vrit

Julien Lorvens (HAITI)


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LA PAIX

Je ne peux parler damour,Que si lhumanit soit de retourVers des curs de fer et de terreur :Comme des scories au sein du cratre,Des soldats ; des hommes de guerres,Prcipitant dans les gouffres denfer,Ne semant que la misre le malheur et la douleur.Mais voil ; quun beau jour,Fait place la nuit amre :De lazur rit sur le vain du noir,

Donnant une belle image laurore,Et lveil dun tre, de lumire, en fleur :Un oiseau blanc petit et plein despoir,Qui a travers le monde pour venir nous voir ;Un aptre de paix et de grce sur terre,Proclamant la culture de : la justice, la bont et lamour.Pour dresser un drapeau blanc qui flotte dans lair.O ! Dieu ; plein de grce ;Eclaircis nos curs par le flambeau de ton amour,Irradie la paix sur cet univers,

Et pacifies cette terre. Amen.

Taam Hayat (MAROC)


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GAZA GENOCIDE

Avant , il faisait beau !!Avant lirruption des corbeaux.Avant que GAZA ne soit fauch par les bourreaux.Avant quils teignent le flambeau.Avant les obus et les bombes.Avant que droit et justice ne sestompent.O ; roucoulaient les colombes.O ; rgnaient ; amour, libert..., ctait superbe.Mais, voil quils avancent,En horrible masse mouvante!!

Tel un flux dune impie mer vivante.Canons, artilleries, mitrailles, missiles ...Chassant, crasant avec cur robuste ;Vieilles, femmes, enfants et mmes petites.En avant, tant pis pour qui tombe,Vive la mort, vive la tombe Raflant tout sur son passage.Dans cette bande de terre ; ont fait des saccages,Des ravages, des carnagesUn cri de douleur au milieu des gravats,

Dune femme en colre contre ce fracas,Animant cette guerre en levant ses bras,Chantant les martyrs et bravait les soldats.Des enfants de la guerre, du sang, de la misre.Egorger de leur printemps, de leurs pierres sont fires.Assoiffer de vengeance, de haine, et de rancur.Tuer la chaine et laisser ses mois,Cest un grand affront pour toi et moi.Et pour tous les puissants, si seulement ils croientQue cest une partie de terre qui a tous ses droits.

Dieu, tous puissants aidez mes frres,A vivre en paix et librez leur terre.

Taam Hayat (MAROC)


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CETTE SALE GUERRE

La guerre, elle est sale vraimentNos curssont brissNotre sang carbonisNos mes martyrisesEt nos corps entiers ussCette guerre, comment l'appelle-t-on?Elle n'a pas de nomNi de surnomEn otage, elle nous prendNous et nos religions

en perdre la raisonO allons-nous?Dans ce monde de fousAvec ces carnagesQui dcapitent les sagesQui fait perdre la tteAux crivains, aux potesOn appartient quel clan?Surtout pas des suceurs de sangSurtout pas des mchants

Qui tuent, qui exterminentLa mort, leur seul machineQui broient, qui exterminentDes villages et des villesQui attisent la haineBarbarie inhumaineAllons-nous rester spectateursDevant ce chaos, ce malheurNon, non et non!Alors, combattons-les ensemble

Ils sment ruines et dcombresOn doit leur tenir tteRestituer au monde ses ftesAux enfants leurs sourirester aux vieux leurs soupirsLa guerre n'est pas fatalitSemons la paix l'ternit.

KELTOUN DEFFOUS (ALGRIE)


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MONDE VIRTUEL

Dans une cage dore incrust de bijoux.Je me sens seul, abandonn de tous.Devant un amour accapareur et passionn, je deviens fou.Cherchant un amour sans forme, pur et innocent.Un amour sultan, empereur et non un mendiant.Un amour loin de la convoitise, de linquitude et de frustration.Un flux silencieux qui fortifie mes ails.Un amour qui me libre en plein ciel.Seul, derrire un cran river sur des photos.Taper sur un clavier en douceur des mots :

Je taime ; mon cur,ma douce, mon bb... Je me laisse porter par mes sentiments naissant.Goter la chaleur de linstant prsent.Voguant dans mes penses vers un royaume de rve.Extrmement galant, mon cur bat daise.Laissant lineffable amour seul me traverse.Allumant dans mon cur une tincelle dextase. qui ; ai-je lhonneur ; Ange, Fre, ou Desse.Ecoute ; je veux te dire une chose : Plus quune vidence, tu es devenu mon ange !

Grce toi je vois la vie en rose.Ta nature indescriptible, qui peut tre ?!!me sur, Jumelle cosmique, Soul mate ou autre ?!! Je me sens, Sultan dans ce monde, naitre.Mais voil une voix euphorique au fond de moi murmure. Pourquoi vous vivez cet aventure ?Juste un monde de rve!, rien ne pourra vous runir.Reviens vers ton monde, ne plus jamais vous mentir. Dieu, ouvre-moi mon cur la sagesse de la nature !!Nettoie ma pense et purifie mon me

Amen.

Taam-hayat (MAROC)


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PEUPLE FRANCOPHONE, MARCHONS UNIS !

Il conjugue marchons unisSur la place des nations unisIl regarde silencieusement la coalition UnieQui planent leurs ailes sur les tous petits, petits pays

L'aigle agite ses griffes sur la francophonieFait fuir tous mes compatriotes, mes amisPlus personne ne peut dire *restons unis,Sauvegardons nos cultures, notre Identit chrie*

La division reste leurs meilleures stratgiesL'anti-rvolution demeure leurs alibisBlanc contre noir a dj port ses fruitsLa pauvret extrme, voici leur produits

Peuple francophone halte! Pre DESSALINES l'a ditAujourd'hui, je m'engage et je le redisIl faut couper tout espoir d'tre r asserviPar ces gouvernements inhumains, sans fiert, sans souci

Il faut librer l'me mre de cette TERRE, notre espritIl faut asseoir l'empire de la libert dans ces paysSerrons les rangs! Et rveillez les endormis!Librons la FRANCOPHONIE et marchons tout jamais unis!

Douyon Jhon Evenst (HAITI)


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HYMNE LA FRANCOPHONIE

Langue des Hommes, hommes intgresIntgres et heureux de tavoir conquiseConquise par les potes ngresNgre de la langue franaise, Franais langue promise

Langue promise, langue de cultureCulture romantique, culture potiquePosie promue, posie artistiqueArtisans des lettres, artisans de la culture

Culture de tout un peuple, de toute une nationNation des hommes de lettresLettres de tout un genre, toute une poqueEpoque dinspiration, de conspiration

La francophonie a encore triomph !Triomphe lgendaire, telle une feUne fe la baguette magiqueTel un mage, embellit la tragdie

La francophonie a conquis son peuple !Un peuple amoureux, potiqueLangue de romance, damourDamour pur, damour romantique

Violon et flte la main, tous en churChantons lhymne de la francophonieAux mlodies colores, tous en couleursCouleurs arc-en-ciel de la francophonie

La francophonie est en fteLes potes en qute de couleursEt le monde en couleursUn monde en reconqute

Levons nos drapeaux, hauts les couleursClbrons la francophonie en couleursCouleurs vivantes, et en imagesLa francophonie est bien l vivante, pas un mirage.

Edwige .G.SAN (SNGAL)


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ADAM ET HAWA

Je taime ; toi ma vipre,Une personne, qui mest trop chre,Ta voix !!Me lance dans une chimre,Tu es devenu, ma mre et mon pre,Et tous ce que jaime sur cette terre.Piti de moi, et de ce pauvre curQui na commis de crime, sauf quil ta aim fort.Mais!!! Que puisje attendre dune vipre ?!!!Que de la mchancet !! Et de noirceur !!Mais !! Jai confiance ton regard,

Dont tu cherches te dfendre.Et qui me murmure ; quil viendra le jour,O ; lamour te transforme, en lpidoptre,Pour voler, l-haut, vers la lumire !!Dans un lan de joie et damour,Pour atteindre les toiles de mon cur.Et avec une tendresse, tu effleure,Les angoisses qui attisent mes peurs,Et avec ton amour tu me libre,De mes terreurs et de mes souvenirs de malheurs

Et tu resteras pour toujours,Mon amour dont je suis fire.

Taam Ayat (MAROC)


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CHRE INCONNUE

Dois-je maudire ou remercier linternetQui ma aid recoller mes vieux souvenirs en miettesMon Dieu que cest bte par moment dagir qu sa Tte.Cest un rve qui a rendu mes ides partsDont je me fis au hasard et dcrire ce cauchemar :Jai gard en souvenir que vos beaux YeuxDevant votre pharmacie, mest devenu un sacr Lieu.En rentrant dans cette pharmacie provincialeJai compltement oubli mon mal.Cest lendroit, o, jai senti tout mon corps en Chaleur

Captiv, par votre charmante Lueur.Votre doux regard inquite les GensDans mes paroles, croyez-moi, je suis Franc.A qui dirai-je ma PeineMoi qui na point dAmieComment je vis, je ne dors jour ni Demi.Mais toujours VeilleCe fait Amour qui me Rveille.A qui je dis ma PenseMoi, que je nai pas une Fiance.

Que de chagrin, jai trop SentiQue de beaut, jai trop VuMais rien ne ma Plu.Jai trop aim dans ma VieCest de vous que jai Envie.Envie, de faire LiaisonEt vous serez ReineDont je donne toujours Raison.Sortez-moi de cette PrisonEt emmenez-moi dans votre Maison.

Je connais en vous quune charmante SilhouetteEn HidjabAfin dviter le mauvais il de certains Arabes.Le jour o, je me suis renseign sur votre Personnalita augmenter mon AmitiEt suis daccord pour que vous gardiez votre Libert


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Bien entendu, libert dans le respect et la Dignit.Puisque vous ne connaissez rien en Moi

Un aperu de moi, sera premier pas avant Toi :Suis divorc sans EnfantsParents dcds depuis trois Ans.Plein de jeunesse et dAmbianceAttendre que votre Confiance.Deux surs vivent avec leurs MarisFaut me croire, je vous en Prie.Un frre an vit en AngleterreCest lui qui a remplac notre Pre.Lune de mes Surs vit en France

De mon choix, elle me fera Confiance.Entre lAngleterre ou la FranceLaquelle ?Sera le lieu de notre lune de MielVous navez qu choisir ma Belle.Je vis seul, dans ma villa comme un FantmeEst-ce que a, cest la vie dun Homme ?Sur vous men dit beaucoup de BienNe prenez pas mes engagements pour RienDites oui et envers-vous je Viens.

Mon cur nest pas en repos, mon meVeut tuer ce SilenceTant quil y a entre nous cette Distance.Jaimerai tre ProfesseurAfin de gagner votre Cur.Mais hlas, suis quun IngnieurQui gagne son pain au Sud par sa Sueur.Cependant, ne pouvant plus renfermer en moi ma PassionPar ma plume, je demande votre AffectionEt peut-trejattire votre Attention.

Si ma plume est bien ImpuissanteA briser le mur qui nous Spare


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Ayez confiance au moins au HasardPar respect mon gard.

Ce hasard qui a rendu lexpression de mes SentimentsDun amour trs mouvant.Par cet amour aussi vif que SincreSoyez gnreuse, pargnez moi cet anxit aussi Amre.Ouvrez-moi votre CurJe serais le plus passionn et le plus sincreDe vos Adorateurs.De celui qui attend avec ImpatienceQuun jour, vous lui faites Confiance.Hlas en ralit mon rve m'en entran sur un chemin sans Issu

Je me trouve comme un aveugle PerduPensant aux biens d'AutruiQue notre Religion me l'InterditPar la Loi je serai PuniEn fin ce cauchemar m'a rcolt que des Ennuis.Satan m'a emport dans son LitQue Dieu me Maudit.Satan m'a tendu sa MainMais elle m'a montr le bon Chemin.

ABDERRAHIM Bouzid (ALGRIE)


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SANS TITRE

Je suis foudroy par une tempte d'amourAussi longtemps qu'il perdure autour, au coursEt qui dtourne, sjourne au plus profond d'un tambourD'un ilien, perdu dans la silhouette du dsert SarahSans lien ni rien, mon amie, ma belle demoiselle Sarah

Mes mots sont en qute d'identit aujourd'huiDemain, je l'ignore sans le savoir, je dis oui,Aux vents qui frles les voiles de l'oueEt mes aeux qui ont souffert un amour de grenouilles

Les platonismes de mes amours est un ouragan qui est venuEn tornade qui m'a laiss un temps ambiguN'est-ce pas la posie un refuge, ni froid ni aiguTrempe dans les combines et les magouillesDe mes illusions abstraites dans un univers cuit

Hlas la posie ! Tu es le miel moi,Mon seul et unique amour et glamour sentimental banaleTu es mon violon, mon instrument et une percussion maximaleTu m'aimes et je t'aime, quoi

Cela sert, si je souffle toujours au jour ou je t'ai vueMa confidente ternelle mais pas aussi charnelleDepuis la nuit des temps et des printempsUn amour tantt cannelle tantt ChannelD'une nuit bougie tendue dans un lan...

Sidney Chai Fernandes (ALGRIE)


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SANS TITRE

La salive qui schait et dans ma langueUne autobiographie mal mene par une prsentation mdiocreDans les confessions sans actions, j'tais plong dans une dceptiondont la honte fut le miroir de mon refletMes camarades ne pouvaient pas me lcher des yeuxJ'tais perdu, d'accord, mme pas une cordeJe roulais, j'enroulais, je bgaie et je pliais mes motsDans une rhtorique perdue dans l'enfer de mon espritTant pis, je vous en prie, madame, je suis l'ombre de mon portraitsans trait, c'est pire dans la mire de mes rires ;

La frustration, le manque d'inspiration, une peur brlante,Un trac fou me rendait dtraqu dans la mise en scneLa frustration, mon amie et mon ennemieDans la langue de Molire je n'tais pas l'aise ni balaiseJ'tais dguis en lche, je roulais, je moulais et je solais les motsde Jean Jacques RousseauJe mritais un balai et un seau pour nettoyer et soignerMon langage dbile et nulNi autobiographie ni graphie ni articulationJe perdais mon latin au fur et mesure de l'expos

Devant mes chers camarades je craquais et je claquaisMon inconscient perdait la dignit du littraireSans horaire ni caractre j'aurais du me taireL'art de bien parler m'a chappJe veux les mots de SartreJe veux faire la rhtorique sans peur ni manque de confianceToujours dans quelque part tu vas me manquerOh ! Ma posie, tu es mon seul et ultime refugeMes pomes, mon ami et mes amisJ'ai perdu le contrle

J'touffais dans mon discoursJe mens et je mentais toi SidneyJe roulais encore dans le temps du printempsOh ! Ma posie ! Amne-moi loin d'ici, j'aurais vouluDes vacances perdues, dans la musique de mes pomes...La posie et moi, nous sommes un seul et unique amourNous nous aimons maintenant et toujours jusqu' la fin.



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SANS TITRE

Je suis la victime de la littrature du moi, de soi, de quoi...Depuis tant d'anne je suis plonge dans l'aireDe Baudelaire la mer, de Baudelaire la guerre, de Baudelaire laterre,En tant que posie de mes motions, sans cautions ni dvotions,J'allume ma plume, en refusant une publication titre posthume.Je ne suis pas un loquace, mais si, mes vers pleins de loquacitsEt atrocits, d'une criture fragmente une fatigue torpide

Je suis la littrature rature comme un puzzle vide

De toutes les rgles et tous les accords, ni corde ni frmirSans gmir, j'admire les mirs et les sires sans riresMon dsir, dire, contredire, partir, sentir et acqurirSage c'est un amerrissage et un atterrissageDans mes introspections et mes rtrospectionsLe mmoire c'est une prose ou j'ai le mal de merJe suis oblig d'tre limog dans ce gout amerJe pense qu' crire un recueil de pomeSi vous me donnerez une chance je smeMes vers dans notre univers universitaire

Enfin, tre littraire ce n'est pas taire ni se taire...



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LITTRAIRE

Etre littraire ce n'est pas taire ni se taireC'est laisser les mots faire la guerreUn commentaireDu savoir-faireUn dsir d'un lusophone tellement clair

Un parterre, un miroir littraireQui reflte dans ma terre, le Cap-VertTon fils qui veut sentir le viceEt tre ivre de la langue de Molire

La franaiseLa portugaiseL'essentiel d'un capverdien mtissLe crole maternel tissAussi ternel vernaculaireDans mon Cap-Vert avec ses littraires vertsLa couleur de mon espoirLe bleu, la couleur de notre mer dans l'universNe jamais taire le vouloir de mon pouvoir littraire



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MON RVE

Maman ton fils a le rve de pouvoir rverMon premier pome mre, je l'cris pour m'leverLe jour o tu m'as dit Dieu l'aroport de MindeloCe vendredi- l, je ne pouvais pas scher tes larmesQui tombaient mon dpart en qute d'un rveJe me souviens du temps perdu de mes pomes ''mlo''

Le globe tourne, le football, le ballon et la balleTu te souviens Rosa Paris, dans ta cuisine je disaisMon rve c'est d'un jour devenir interprte tu sais

Du ballon rond, entraneur, pas entrepreneur d'ale

Maradona le pote du courant footballistiqueUn Baudelaire, la mre de la posie en airRespir par le mal de vivre ivre trs mythique

Londres la capitale vitale et principaleD'un rve dans la rivire, la Tamise primordialeDe ma mise en scne au thtre des rvesNi Neve ni hiver sans verre en glace et en fves

Mon Acadmie se trouve la demi-heureDunmi-temps sans temps ni printempsEn beurre qui demeure en peur ni heurDes pleurs de la pluie sans oue ni chants

L'Acadmie Franaise, madame la FranaiseHlas, si je n'y suis pas on ne suit pas l'aiseLe pote Eugenio Tavares de lle des fleursDans la premire le de notre archipel ArchimdeSans appeler ile ni Nil, oui Brava ile des humeurs

Sans chmeurs ni chromeurs qui meursDe la chromisation de notre mise en actionUne passion de l'affirmation de la voix du champion,Un pote en terre de sa majest en gesteDe la noblesse qui me laisse sans dlaisse ''I guess''...



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MA SOURIS

Laissez-moi ma sourisElle n'a rien volSinon tous les fromages de pense.Avec elle nul besoin de bougerJuste juste toucherAssis dans ma chaiseJ'explore mon aise.Lorsque dsireux de rencontresJe vais leur encontre

Pour voyager au bout de la planteClick et c'est parti.Dcouvertes d'imaginaires exotiquesPaysages valles oniriquesNavigateur de l'univers numriqueAttraits attraits magntiquesRencontres avec d'autres horizonsDe monstres mangeurs de thonL'ouragan dj se dfondClick Click et c'est parti.

Tout macro-savoir d'encyclopdie de dictionnaireContenu dans un minuscule fichierVous allez peut-tre vous enficherNous sommes au troisime millnaire unenouvelle re a dbutClick ClickLaissez-moi ma petite souris.

Amadou Diallo (SNGAL)


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RVES ET LIBERT

Suis-je entrain de rverOu de vivre la choquante ralitCestla question que je me poseEn essayant de dcrypter cette uvregrandioseDois-je rester veill et caresser l'espoirDe voir peut tre les masses francophone libres in-opprimesDans ce tableau de rves je vois des silhouettes de formes diversesDuntronc de femme dcapite avec maladresseOffrant quand mme son sein avec tendresse ce monde assoiff de lait et pris de libert

cet oiseau que je vois francophone couvrant de ses ailesTout ce monde qui sentremleBras tendus cherchant l'galit

cette fresque au couleurs vives et variesPortant lespoir naissant de la francophonie.

Rabahi Abdelmalek (ALGRIE)


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CHAINE DAMOUR

Vous avez trouv, Monsieur Peintre, tant de couleurs diffrentesEt fait avec une imagination de pote nave une chaine damourVous avez eu une inspiration pleine de saveur

poètes du monde pour le français et la francophonie : volume 3

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