HEBDO N°3377

DU 20 AU 26 MARS 2012

L’HEBDO

MADAIRE QU

I PORTEBONHEUR

ÇAVOUSEST ARRIVÉ

Une femmebafouée

PASSIONNANTUN ROMAN-PHOTO

A lire p.31

“J’ai vécu uneexpériencede mortimminente”

Mode d’emploi

JulienCourbet

L’animateur augrand cœur

JEAN vivela

couleur!

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“Je déteste que les costaudstapent les petits”

MODE

La sélection petits prix de la rédaction

POTAGERC’est le moment de s’y mettre !

9Les bons gestes

9Les nouveautés

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Loisirs jardin

A la morte-saison,le camélia ‘Donation’,élégant arbuste,enchante nos jardins deses couleurs éclatantes.

P.FERNANDES/ADJ

Les camélias ont laréputation de plantesprécieuses, et donc fragiles,difficiles à cultiver. Ils onttout simplement leurcaractère et surtout horreurdes situations extrêmes.Comme un jardinier averti envaut deux, voici l’essentiel àsavoir avant d’en acheter…

Les belles dames de lChez les camélias, la diversité est à lamesure de la beauté de leurs fleurs, difficileà égaler, surtout en plein hiver. Voicitrois variétés de petite taille ayant héritéd’attributs particulièrement intéressants.

Par Annie Lagueyrie-Kraps

Camélias

‘Donation’Une longue floraison

La pleine saison descamélias à Àorai-

son hivernale (cer-tains autres fleuris-sent en automne) sesitue en février etmars et peut durer de3 à 6 semaines sur une

même plante. Les plustardifs attendront avrilet mai, mais certainesvariétés plus préco-ces s’ouvrent déjà endécembre ou janvier.‘Donation’ réussit laprouesse de fleurir

parmi les premièresen janvier et de durerjusqu’en avril !Ces Àeurs sont à lafois grandes et pastrop grosses, semi-doubles et d’un roseassez clair satiné.

Quelle hauteur?Cet arbuste touffupeut atteindre en dix ans1,20 mètre de haut pour1 mètre de large.

Sa résistance au froidParticulièrement rustique,ce camélia supporte jusqu’à-17 °C et tolère mieuxle soleil que bien d’autres.

Avant de vous lancer,

suivez nos conseils

de pro !Les camélias n’aiment pas les solscalcaires ou trop acides et préfè-rent être installés dans les sols à pHneutre à légèrement acide… Un pHde 6 s’avère idéal.En sol calcaire, il est déconseillé deremplir le trou de terre de bruyère,trop pauvre. Lorsque les raciness’allongeront en dehors du trou ini-tial de plantation, elles retrouve-ront le sol d’origine et vous verrezalors leur feuillage irrémédiablement

Abritez du soleil les camélias à florai-son hivernale, au moins aux heuresles plus chaudes, sauf en climat fraiset doux. Sans aller jusqu’à l’ombredensedes conifères, profitez du cou-vert de grands feuillus, frais en été,et qui laisse filtrer le soleil en hiver.

9La bonne exposition: ils doiventêtre protégés des vents froids domi-nants et des rafales de pluies rava-geant les plantes en fleurs (en climatatlantique notamment).

jaunir…Mieux vaut alors planter voscamélias en pot.

9Sur un sol très sableux:on ajoutedans le trou du terreau, du compost,un engrais organique à base de sangséché ou de guano, et on maintientle sol toujours couvert de feuillesmortes. En cas de sécheresse, ilest indispensable d’arroser régu-lièrement pour maintenir le sol frais.En situation ombragée et sous unpaillage, les besoins sont réduits.

Un sol ni calcaire, ni trop acide ! Ni trop chaud…

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Sur le balcon, protégez-les

pépinièresstervinou

p.poupart/p.stervinou/aDJ

alamy/photo12

e l’ hiver

‘Cinnamon Cindy’ Un doux parfum de cannelle

Ce camélia dit « à Àeur d’ané-mone» double est facilementidentifiable à ses longs pétalesincurvés d’un rouge cerise évoluanten intensité au fur et à mesure deson épanouissement, ce qui produitun effet multicolore sur un arbusteen pleine Àoraison. Plutôt tardif, ilÀeurit souvent entre mars et mai, cequi permet de prolonger la saison sion l’associe dans le jardin avec unevariété plus hâtive.Autre atout de cette variété, sonfeuillage très décoratif de par sacouleur vert foncé et la forme allon-gée assez rare des feuilles.

Quelle hauteur? De belle vigueuret bien dressé, il atteint en dix ansenviron 1,20 mètre de haut et 1 mètrede large, avec des branches souplespour se laisser palisser contre untreillage le long d’un mur.

Sa résistance au froid Cette variétése classe parmi les plus rustiques, affrontantdes températures froides jusqu’à -17 °C.

Pour réussirleur plantation

Certaines nouvelles géné-rations de camélias serévèlent plus faciles à culti-ver en terre ordinaire, pastrop calcaire tout de même.C’est le cas de la ‘Cinna-mon Cindy’ qui se distin-gue également par un aspecttrès léger et naturel, et unepetite Àeur de pivoine unpeu échevelée d’un blanccrème subtilement coloré dejaune au centre, au parfum

‘Mark Alan’Des fleurs d’anémone

Les camélias sont vendusen conteneurs. Ils peu­

vent y rester un certain temps, surtoutsi vous les achetez en fleur et qu’il faitvraiment très froid. Souvent, les plantessortent de serre et ne doivent pas êtreexposées trop vite au gel. Mieux vautles placer dans un endroit abrité, sur laterrasse, au pied d’un mur (surtout pasà l’intérieur, car ce n’est pas leur place)et ne pas oublier de les arroser.

Etape 1

Durant ce temps d’accli­matation à l’extérieur,

vous pouvez déjà ouvrir le trou deplantation de deux fois la largeur et laprofondeur de la motte pour une plantede bonne taille et trois fois pour uneplante plus petite. Mettez de côté lacouche supérieure de terre la plus fon­cée. Si la terre extraite du fond semblemédiocre, ne la gardez pas.

Etape 2

Le jour J, faites trem­per le conteneur dans

un grand volume d’eau. Pendant cetemps, mélangez la terre réservée àun terreau de plantation en y ajoutantun engrais organique ou du compost.Commencez à remplir le trou à l’aide dumélange réalisé, puis placez la mottepour qu’elle soit au niveau du sol.

Etape 3

Achevez de reboucheravec le mélange et utili­

sez l’excédent pour former un cordonde terre cernant la motte afin de retenirl’eau d’arrosage.

Etape 4

Arrosez généreusementà l’intérieur du cordon

de terre et paillez avec du compost et10 cm de feuilles mortes.

Etape 5

Pour les protéger du froid, lemeilleurmoyen est de les planter en pleineterre. Tant que le sol ne gèle pas,ils ne risquent rien. En cas de gelintense (en dessous de ­10 °C), lepaillage est une première mesurede protection. Une couche épaissede 20 cm de feuilles mortes permetde conserver la chaleur naturelle quirayonne du sol. C’est suffisant dansl’Ouest, le Sud et le bassin parisien.Mettez­la en place dès les premiers

froids. Elle peut rester en place toutl’hiver. En été, elle permettra de limi­ter l’évaporation et l’arrosage.

9La bonne exposition: dans lesrégions subissant de longues pério­des de froid intense, il est recom­mandé de planter uniquement lescamélias les plus rustiques (cer­tains le sont jusqu’à ­17 °C) et de lesplacer totalement à l’ombre (sousdes arbres à feuilles caduques,contre un mur au nord s’il est abritédu vent) afin d’éviter les dégels troprapides, qui leur sont fatals.

Ni trop froid…Lorsqu’on vit en apparte-ment ou que le sol du jar-din ne convient pas, on peutcultiver le camélia en pot, surun balcon ou une terrasse. Ilfaut cependant savoir qu’il estainsi plus exposé au froid. Sil’arbuste résiste à de faiblesgelées, les fleurs ou les bou-tons floraux en formation sontplus sensibles. Quand la tem-pérature risquedechuter sous

les - 5 °C plus de deux jours,on emballe la plante dans unvoile d’hivernage. Ceci doitrester unemesure d’urgence,et il faut ôter la protection dèsque le temps s’adoucit. S’ilfait encore plus froid, il fautemballer le pot soit dans unplastique à bulles, soit en leplaçant dans un grand cache-pot rempli de sable ou doubléde polystyrène.

de cannelle. Sa Àoraisonest à la fois précoce et pro-longée, du mois de janvierjusqu’en avril.

Quelle hauteur?C’est un arbuste érigévigoureux et dense, quipeut mesurer en dix ans1,20 mètre de hautet 0,80 mètre de large,avec un feuillage ¿nd’un vert plutôt clair.

Sa résistance au froidIl tolère des températuresjusqu’à -15 °C.

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Loisirsanimaux

ToutpourmapouleL’idée d’avoir quelques poules vous tente.Avant de vous lancer, prenez le temps de vousrenseigner pour accueillir au mieux ces gentillespensionnaires. Nos conseils. Par Victor Comettant

Les poules ne sont pas des ani-maux très exigeants, mais selancer dans un élevage exige

de l’attention et des soins. En pre-mier lieu, renseignez-vous auprèsde votre mairie pour connaître laréglementation exacte sur la créa-tion d’un poulailler familial.Ensuite interrogez-vous : dispo-sez-vous tous les jours d’une heurepour vous occuper de vos poules?Vos voisins seront-ils d’accordpour être réveillés par votre basse-cour sous leur fenêtre? Deman-dez-vous en¿n quelle race de poulechoisir pour votre jardin (voir notreencadré ci-contre): une bonne pon-deuse (races géantes); une starlettedu jardin (races d’agrément); une

jardin, car la gente caquetante n’estpas l’amie de nos massifs Àeuris.Prévoyez ainsi un enclos extérieurgrillagé attenant au poulailler pourcon¿ner votre basse-cour. Celavous servira en cas d’absence,pour protéger des attaques deprédateurs ou lors d’un épisode degrippe aviaire.Equipez-le également d’un abreu-voir avec de l’eau fraîche et d’unemangeoire trémie, suspendue àune chaîne. Et n’oubliez pas deleur offrir un bain de poussière(un mélange de sable et de terresèche passée au tamis) pour queles poules se débarrassent de leursparasites, ainsi que des gravillonsen silex: une fois avalés, ils aide-ront la poule à broyer la nourrituredans son gésier.ÎA noter: si vous décidez devous lancer dans la reproduction,prévoyez d’accueillir un bon quotamâle/femelle: 1 coq pour 6 poulespour les races légères, 1 coq pour3 ou 4 poules pour les races pluslourdes…

Nourrissez-laà volontéLes poules ne sont pas des animauxtrès dif¿ciles, mais elles ont besoind’une alimentation régulière. Cettedernière doit se faire à volonté sousforme d’aliments composés ducommerce, complétés de céréa-les (blé, orge essentiellement)que l’on répand sur le sol et delégumes verts bien frais.En¿n, conservez avec vos ani-maux une hygiène irréprochable.Enlevez toutes les déjections unefois par semaine, y compris les sale-tés des abreuvoirs et mangeoires etnettoyez bien vos outils entre deuxséances de récurage. C’est à ce prixque vous serez pour vos poulettesune vraie…maman poule.

Guère difficilesà vivre, ces aimablescréatures méritentbien qu’on lestraite avec égards!

E.JanEs/B

iosphoto

A lire :J’élèvemes poules,

carnet pratiqueet guide des races,Frances Bassom,Marabout, 11,90 €.

! Belles poulettes

ÎLa wyandotteAujourd’hui popu-laire surtout pourses variétés nai-nes, la wyandotteest une race dechair et de pontequi présente unebonne rusticité.On la trouve avecune vingtaine decoloris différents.

ÎLa nègre-soie(ou poule soie)

Avec sa chair noire etson plumage duve-teux, la nègre-soiefera l’attraction devotre poulailler. Elleest, enoutre, une trèsbonne couveuse.

ÎLa pékin(ou bantam de Pékin)Peu farouche, la pékin est unepoule naine qui brille dans lesconcours. Elleest très facileà élever dansunenclos et semontre bonnemaman avecses poussins.

ÎLa sussexUne bonne poulelourde, originaired’Angleterre, trèsprisée des ama-teurs. Elle est éle-

vée autant pour sachair que pour ses

qualités de pondeuse.

ÎLa maransUne vraie «poule aux œufs d’or».Et pour cause: ceux-ci peuventatteindre 80 g!Decaractère agréa-ble et docile, cette race françaisepossède destarses –partiede la patte entrela cuisse et lepied– emplu-més. Unique!

catcheuse (races combattantes); oudes poules de batterie sauvées del’abattoir? Pour vous orienter dansvos choix, n’hésitez pas à lire, aupréalable, un manuel d’élevage.

Offrez-luiun beau logementChoisissez un habitat correct pourvos protégées, sans vous lais-sez embarquer par les premiersprix. Soyez rusé… comme Gou-pil! Idéalement, le poulailler doitprésenter une façade amoviblepour en faciliter son nettoyage. Ildoit être équipé d’une trappe pourprotéger les poules de leurs préda-teurs (renards, chats, chiens; pies etrapaces pour les poussins) et d’unperchoir pour que les poules sesentent en sécurité.En¿n il doit disposer d’un pondoir(30x30 cm) pour quatre oiseaux. Sivous être bricoleur, vous pouvezfabriquer un poulailler facile-ment. Vous pouvez aussi enacheter un en kit dans lecommerce. Les premiersprix oscillent autourde 150 € pour unpoulailler enbois à montersoi-même.ÎA noter : ilexiste aussi despoulaillers enplastique, conçuspour deux à qua-tre poules, maisils sont souventplus chers. Pourne pas vous faireplumer, n’hésitezpas à prospecter.

Pensezà sa sécuritéLes poules aiment avoir del’espace. Evitez toutefoisde les laisser dans votre

C.Ruoso/B

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F.Gilson/B

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J.Blossom/photoshot/B

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Loisirsdéco

Faux gazon,ayez tout bon!

Les pelouses à l’anglaise,d’un vert éclatant et par­faitement tondues, sus­

citent votre admiration. Ce rêvepeut devenir réalité grâce au fauxgazon, entretien et coût en moins.Ces revêtements de sol nou­velle génération imitent en effetde mieux en mieux les vraiespelouses et combleront vos enviesde nature. A condition de faire unachat judicieux.

Lequel choisir?Imputrescible: en extérieur, choi­sissez impérativement un gazonarti¿ciel conçu pour résister auxintempéries, c’est­à­dire traité dèsla fabrication contre l’eau et l’hu­midité. Ce traitement est indis­pensable, au risque de voir votrepelouse pourrir avec le temps.Percé pour le drainage: autrecondition impérative quand onsouhaite installer un faux gazonen extérieur, l’eau de pluie ne doitpas y stagner. Pour cela, le des­sous de la pelouse doit être percétous les 20 cm environ. Ces trouspermettent d’évacuer l’eau depluie et de garder le sol au sec.

Traité anti-UV: privilégiez tou­jours les gazons synthétiquesqui ont été traités pour résisterà la lumière naturelle. Au ¿l dutemps, en extérieur, les ultravio­lets ont tendance à faire pâlir lesplus belles des fausses pelouses.Avec une bonne hauteur debrins : pour donner l’illusiondu gazon, la hauteur des brinsd’herbe synthétique doit être assezhaute. En dessous de 20 millimè­tres environ, il ressemblera davan­tage à une moquette verte qu’à unvrai gazon.

A quel prix?Tout dépend de la surface à recou­vrir. Le prix des pelouses arti­¿cielles varie de 5 à 60 euros lemètre carré en fonction de la qua­lité recherchée. On trouve desfaux gazons tout à fait corrects àpartir de 20 euros.Exemple pour un balcon : sicelui­ci mesure 5 mètres de lon­gueur et 2 mètres de largeur, soit10 mètres carrés, il vous en coû­tera 200 euros pour une pelouseà 20 euros, main­d’œuvre (pose)non comprise.

Comment l’installer?L’installation se fait en un clind’œil. Pas besoin de produits nid’outils compliqués. Si ce genrede revêtement de sol ne nécessitepas l’intervention d’un profes­sionnel, faites­vous quand mêmeaider par une personne, car lesrouleaux de pelouse peuvent êtreencombrants à manipuler.Marche à suivre : la surfaceà recouvrir doit être au préala­ble plane, propre et exempte devégétation. Munissez­vous d’uncutter et d’une règle pour ladécoupe. Puis ¿xez correctementvotre pelouse arti¿cielle en utili­sant un adhésif double face toilé(qui résiste aux intempéries) àchaque extrémité, pour une tenueoptimale.

Comment l’entretenir?Rien de plus facile que d’entretenirune fausse pelouse. Il suf¿t de pas­ser de temps en temps l’aspirateurpour enlever poussière et saletés.Vous pouvez aussi la nettoyer uneou deux fois par an à l’aide d’unbalai­brosse et de l’eau savonneuseavant de la rincer à l’eau claire.

Mode oblige, de nombreuxsites de vente en gazon synthé-tique ont fleuri sur Internet. Sion y gagne un temps fou sur lescourses, mieux vaut se dépla-cer en magasin pour regarderde plus près l’aspect réel de cetype de produit. Néanmoins,certains sites proposent deséchantillons avant d’acheter.– Saint-Maclou, le spécialistede la décoration du sol:www.saintmaclou.com– Avenuedu sol, le plus completet le plus pratique des sitespour choisir un gazon synthéti-que, propose des échantillons:www.avenuedusol.com

PLAIN

PIC

TURE/E

LSA

Nos bonnesadresses

Le renouveler quand néces-saire : les garanties courenten moyenne pendant cinq ans.Contrairement au carrelage ou aubois, ces revêtements de sol ne sontpas faits pour durer des années. Ilvaut donc mieux les réserver à depetites surfaces pour des questionsde coût sur le long terme.

RétroÄThym, romarin et sauge ontpris place dans ce petit bacen zinc. Jardinière Valérie Nylin(L: 25 cm), 12,50 €. Jardiland.

Sur un plateauÄUn assortiment de 7 aromatiquesbio: ciboulette, aneth, persil,cerfeuil, 2 basilics et thym, prêtesà pousser et serviessur un plateaude zinc. Plateaud’aromatiques(diam.: 30 cm).29,90 €, Nature& Découvertes.

Les nouvellesjardinièresrivalisentd’ingéniositépour accueillirnos petitesherbesfraîches !

ModerneÄPratique la jardinière

tablette à l’heurede l’apéritif ! Elleexiste aussi en noir,blanc, ceriseou citron(L: 60 x l: 30 cm),

26,90 €. Truffaut.

3 jardinières pour nos aromatiques!

Vous possédez une petiteterrasse ou un balcon et vousaimeriez l’habiller avec dufaux gazon. Tout ce qu’il fautsavoir avant d’acheter…

Par Katia Soave

Une jardinièrepour l’hiver

1 skimmiarouge foncé

Lequel choisir?z Skimmiajaponica ‘Rubella’est le pluscourant.C’est unpetit arbusteà feuillage persistant qui sup-porte bien le froid mais pasun gel trop intense, surtouts’il est en pot.Ses caractéristiques?z

Les boutons rouge foncésont déjà formés en automneet durent tout l’hiver, avantde s’épanouir au printempsen petites Àeurs blanchesodorantes.Quel entretien?z Il suf¿t

de maintenir le terreau frais,mais sans excès d’humidité.Cet arbuste se conserve etÀeurit de nombreuses années.Après la Àoraison, vous pou-vez l’offrir ou l’installer aujardin à mi-ombre dans unterrain acide comme pourles rhododendrons.

Vous installerez le coni-fère et le skimmia aucentre de la jardinière,puis un lierre, un fusainet un cyclamen de cha-que côté.

Facile à réaliser, cette jardinière composée decinq plantes demande peu de soins. Un rebord defenêtre lui suffira si elle est exposée au soleil aumoins la moitié de la journée. Par Annie Lagueyrie-Kraps

1 conifèreLequel choisir ?z En

hiver, vous aurez l’embar-ras du choix dans les jardi-neries. Certains sont dres-sés comme de petits cyprès,d’autres plus étalés. Ce sontde jeunes plans destinés auxdécors de rocaillesSes caractéristiques?z

Son feuillage persistantoffre plusieurs nuances devert, de doré ou de bleu etcontraste avec les autresplantes par sa ¿nesse.Quel entretien?z Quasi-

ment aucun si ce n’est unpeu d’eau et un changementde pot quand sa croissancel’exige.

2 lierres à feuillagepanachéLesquels choisir?z Vous trouverez dans les jardineries,

au rayon des plantes vertes, de nombreux jeunes plants delierre à moindre coût et peu encombrants, parfaits pour cegenre de décor. Il vous suf¿t de choisir celui dont les pana-chures vous plaisent le plus.Leurs caractéristiques?z Les tiges rampantes de cette

plante à feuillage persistant habillent bien les rebordsdes pots, et son décor est immuable et permanent. Lespanachures sont plus marquées lorsqu’il est à la lumière.Quel entretien?z Il ne demande qu’un peu d’eau. Si ses

tiges sont trop longues, vous pouvez les couper. La plantesera alors plus courte et plus touffue.

2 fusains nainsLesquels choisir?z Le

fusain E. fortunei ‘EmeraldGaiety’, ‘Emerald’n Gold’ou ‘Mickaela’ sont des for-mes rampantes à croissancelente. Vous pouvez aussiacheter de jeunes plants dehaie à silhouette dresséeou réutiliser les plantes descompositions que l’on vousoffre parfois.Leurs caractéristiques?z

Les plus lumineuxpossèdentun feuillage persistant etpanaché de jaune doré oude blanc crème virant aurose avec le froid.Quel entretien?z Cette

plante solide et rustiquerésiste à peu près à tout etvit de nombreuses années.On peut la tailler.

Prévoyez une jardinièrez

de 40 à 50 cm de long,(notre photo ne représenteque la moitié d’une jardinièrede ce type.)

Achetez des billes d’argilez

pour drainer le fond sur unecouche de 1 cm.

Procurez-vous du terreauz

pour plantes de balcons.

Comment disposerles plantes

Avant de vous lancer

2 cyclamens fuchsiaLesquels choisir?z Les mini-cyclamens sont

les plus résistants au froid. Si un pied est abîmé,on peut facilement le changer en cours d’hiverà moindres frais.Leurs caractéristiques?z Les cyclamensÀeurissent mieux à l’extérieur s’il ne gèle pas.L’idéal est de pouvoir protéger la jardinièredurant la nuit derrière le volet fermé.Quel entretien?z On supprime régulière-ment les Àeurs fanées. Quand on arrose, mieuxvaut verser l’eau au pied des plantes voisinescar le cyclamen meurt souvent par excèsd’humidité.

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Loisirsmaison

MOREL/FERNANDES/ADJ

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Loisirspotager

L ’achat de graines est écono­mique pour un grand nom­

bre de plants (20 et plus) d’une ou deux variétés différentes, par exemple pour les salades d’été ou les conserves d’hiver.■ Le choix très large en matière de graines satisfera les ama­teurs de changement, de culture biologique et d’originalité, qui pourront essayer des tomates de

P our de belles récoltes saines, la tomate a besoin de cha­

leur et d’aération à l’abri des for­tes pluies. Voici trois méthodes de culture selon la région.■ Dans la moitié nord de la France et en altitude, vous avez tout intérêt à installer les plants sous serre en aérant bien les côtés durant les journées les plus chaudes.

toutes formes et de toutes cou­leurs et d’autres saveurs que celles des classiques ‘Marmande’ et ‘Saint Pierre’.■ Si vous hésitez ou que vous débutez, semez une variété ori­ginale (que vous ne trouverez pas au marché) et, si vous ratez vos semis, vous pourrez tou­jours acheter quelques plants plus tard…

➜ Avril : repiquez vos jeunes

plants de tomates issus de

semis et gardez-les dans la

mini-serre tant qu’ils ne sont

pas trop grands. Le terreau doit

sécher en surface entre deux

arrosages. Les jours de beau

temps, sortez vos plants dehors

au pied d’un mur ensoleillé. Si

vous avez raté vos semis, c’est

le moment d’acheter des plants.

➜ Mai : ajoutez de l’extrait

d’ortie (purin d’ortie) à l’eau

d’arrosage (deux fois à 10 jours

d’intervalle avant la plantation).

Plantez au jardin vers la mi-mai

dans un trou assez vaste pour

pouvoir y coucher la motte

et enterrer la tige jusqu’aux

premières feuilles. Espacez les

plants de 60 cm, chacun au pied

d’un tuteur de 150 cm de haut.

➜ Juin : pulvérisez du purin

d’ortie et de prêle sur les feuilles

tous les 15 jours. Respectez les

doses de dilution indiquées sur

l’emballage. Dès que des

ramifications (gourmands) se

forment au-dessus d’une feuille

sur la tige principale, ôtez-les.

Le calendrier à suivre

L e repiquage fortifie les plants mais n’est pas obligatoire. Il

s’effectue quand les plantules ont formé deux feuilles (fausses) puis encore deux autres, bien diffé­rentes, aux bords découpés.■ Si vous avez semé vos grai­nes dans un bac à semis, arra­chez délicatement les plus beaux plants (avec une fourchette pour conserver les racines intactes) et repiquez­les individuellement

Vous pourrez planter vos tomates au potager quand elles mesureront 22 à 25 cm de hauteur et que vous pourrez sortir la motte du godet sans qu’elle se défasse. Il ne faut pas attendre que les racines commencent à pousser en rond dans le fond du godet.

Un bon arrosage une fois par semaine est idéal, soit 10 litres d’eau pour un plant bien développé. Pour conserver le sol frais, on couvre le sol d’un paillis de 10 cm de tontes de gazon bien sèches.

dans des godets jusqu’au niveau des premières feuilles.■ Si vous avez semé directement en godets, ne gardez que le plus beau plant dans chacun de ceux­ci et éliminez les autres. Si sa tige vous semble très longue et a ten­dance à ployer, repiquez­le dans un autre godet comme expliqué ci­dessus. Des racines se forment sur la portion de tige enterrée, donnant plus de force au plant.

Vous pouvez vous hâter de semer des graines. Ou patienter encore un peu et acheter des plants, sachant que la tomate ne pousse vraiment bien que lorsque la température atteint les 18 °C. Par Annie Lagueyrie-Kraps

■ Dans les régions chaudes et sèches à la fois (Midi), la culture en plein air donne de bons résultats.■ Dans les régions tempérées et pluvieuses, on peut inven­ter un système intermédiaire en plantant à un mètre d’un mur au sud, en vue d’y fixer un vitrage transparent en guise de toit au­dessus des plants.

Quelles graines choisir ?

Quelle exposition pour de bonnes récoltes ?

Faut-il les repiquer ou pas ?

Selon que vous semez en mars une variété précoce ou tardive, vous la récolterez en juillet ou fin août, et d’autant plus tôt que vous habitez une région chaude. Les semis s’effectuent à une température de 18 à 20 °C dans une mini-serre à l’intérieur de la maison près d’une fenêtre bien éclairée.

Réussissez vos tomates

à coup sûr !

Bon à savoirBon à savoir

Bon à savoir

Bon à savoir

CÕest le moment de préparer

ces succulentes récoltes dÕété !

PHOTONONSTOP

60

Loisirs jardin

Surélevé, le potager en carrés convientdans n’importe quel jardinet, courette outerrasse. Et 3 à 6 grands carrés satisfontles besoins d’une famille.

C’est le momentde s’y mettre !Les passionnés y reviennent avec entrain, lesdébutants vont découvrir le plaisir de récolter seslégumes. L’heure a sonné de réveiller le potagerou d’en mettre un en route. Par Annie Lagueyrie-Kraps

Spécial potager

Il est malin de mélangerau potager un supplémentde fleurs. Elles attirent lesabeilles et autres insectesqui, en butinant de l’une àl’autre, vont aussi fécon-der les fleurs des légumes.Sans cette fécondation,la production serait bienfaible. Cela favorise égale-ment la présence d’insec-tes mangeurs de pucerons,comme les larves de coc-cinelles. Et enfin, c’est trèsjoli ! Il existe des sachets demélanges tout prêts dans lecommerce (marque NovaFlore), à choisir selon voscouleurs préférées et lahauteur des fleurs.

I l fait encore frais, et on ne peut semerdehors que les plantes les plus résis-tantes. Choisissez des radis et carottes.

9Une fois le sol préparé, il faut bienratisser la surface pour éliminer lesmot-tes,même les plus petites, et obtenir unesurface très ¿ne.

9Dans un grand bol, on mélange soi-gneusement une poignée de sable sec,1/2 sachet de graines de radis ronds et1/2 sachet de graines de carottes (onsèmera le reste en avril).

9Répartissez ce mélange aussi régu-lièrement que possible sur toute la sur-face d’un carré, puis tassez avec le dosdu râteau et arrosez en pluie très ¿ne,chaque jour s’il ne pleut pas. Le terraindoit rester frais, jamais détrempé.ÄLa récolte des radis en 4 semainespermettra de laisser ensuite la place auxcarottes, plus longues à se développer.

Créez

un carré fleuri

Les bons gestes

La fertilisation au compost

L’utilisation d’engrais

P lus une plante parvient à s’en-raciner facilement, mieux elle

pousse et plus les récoltes serontabondantes.

9Sur un sol sableux, c’est l’idéal,car celui-ci est très meuble, et lesracines peuvent s’enfoncer sansforcer.

9Sur un sol argileux, collant enhiver quand il pleut et dur en étéquand il fait sec, c’est plus dif¿-cile. Ce qui justi¿e de le bêcheren découpant des mottes avec une

pelle-bêche, puis en les brisant enpetits morceaux.

9Sur un sol caillouteux, il fautaussi bêcher le terrain, mais mieuxvaut réaliser cette opération avecune fourche à bêcher. On élimineles pierres. Les petits cailloux nesont gênants que pour cultiver descarottes, car ils provoquent leurdéformation.ÄLe fait de remuer la terre permetaussi d’éliminer les mauvaises her-bes en extrayant toute la racine.

C ’est le produit le plus natu-rel qui soit, car il est issu de

la décomposition de végétaux,fumiers, algues… On peut l’ache-ter en sac dans le commerce ou lefabriquer soi-même.

9On épand le compost à mêmela terre une fois ameublie, à raisond’une couche de 5 cm en moyennesur toute la surface à cultiver.

9Puis on griffe la terre pour incor-porer le compost dans les cinq pre-miers centimètres du sol, et c’esttout.ÄUn apport au printemps, puis unautre en fin d’été ou en automneper-mettent de conserver un sol riche enhumus et qui devient de plus en plusmeuble, réduisant ainsi peu à peu lebesoin de bêcher.

Comme on leur demande d’êtreproductifs, les légumes ont

plus besoin de nourriture qued’autres plantes. Au potager, il estd’autant plus recommandé d’utili-ser des engrais organiques (natu-rels) pour la culture biologique.

9Après l’apport de compost,on répand sur toute la surface unengrais potager en granulés en

respectant les doses indiquées surl’emballage.

9On termine par un griffage dusol, comme pour le compost.ÄPour les légumes les plus gour-mands (tomate, poivron, aubergine,fraise), on pourra ajouter à l’eaud’arrosage, en cours de culture, unengrais organique liquide une foistous les quinze jours.

Enplein air:radis et carottes

Préparez votre sol

Sem

61

M.KING/G

AP/B

IOSPHOTO

En plus de quelques fleurs, nous vous conseillons d’installer desplantes aromatiques : thym, basilic, ciboulette, lavande, menthe(plantez-la dans un pot à demi enterré)… et de les parsemer au pota-ger au lieu de les regrouper dans un carré. Ces forts arômes quirelèvent plats et boissons déplaisent fortement aux insectes nui-sibles, notamment les pucerons, qui préfèrent s’en éloigner.

Essayez le potageren carrés

Voici une méthode pratique pour disposerles légumes quand on ne sait pas par oùcommencer! Elle consiste à cultiver voslégumes dans des carrés de 120 cm decôté, séparés par de petites allées de 40 à50 cmde largeur. La première année, on selimite à 3 carrés maximum. Dans un carré,on peut cultiver par exemple:X 3 pieds de tomate (ou poivron ou auber-gine), 8 laitues et 4 plantes aromatiquesX 8 fraisiers et autant de pommes de terreX 100 radis et 70 carottesPour économiser la place des allées, onpeut juxtaposer 3 carrés et obtenir un grandrectangle de 360 x 120 cm.

Les petites herbes

chassent les insectes!

P lanter à l’intérieur permet desemer plus tôt des légumes trop

frileux pour l’extérieur en cette saison,notamment tomate, poivron, auber-gine, basilic.

9Remplissez des godets de terreau(terreau pour semis et boutures). Tas-sez à la main. Laissez 1 cm libre entrele terreau et le haut du godet. Prévoyezun godet par plant. Par sécurité, comp-tez cependant 1 ou 2 plants de plus quenécessaire. Arrosez à l’eau tiède pourmouiller le terreau.

9Semez 3 à 5 graines par godet en lesécartant les unes des autres. Enfoncez-les d’un 1/2 centimètre dans le terreauà l’aide d’une pointe de crayon. Refer-mez les trous et tassez à la main.

9Rangez les godets dans une mini-serre et refermez le couvercle. Placezla miniserre à l’intérieur de la maison

Uneméthode intermédiaire permetde semer à l’extérieur, mais pas

en plein air: elle consiste à utiliser unminitunnel en plastique ou un coffreavec un couvercle transparent (châssismaraîcher). Posez et ¿xez la protectionau sol en situation abritée, par exemplecontre un mur au sud, et effectuez vossemis quelques jours plus tard: le solaura pu se réchauffer.ÄC’est très pratique également pourobtenir des radis.

XLe repiquage des salades

XLa plantation des pommes de terre

XLa plantation des fraises

Les plants sont bons à repiquerquand ils ont 4 ou 5 feuilles.

Vous pouvez conserver quelquesplants sous l’abri – où ils grossi-ront plus vite – en les espaçant de25 cm et planter les autres à l’exté-rieur (même espacement).

9La veille, arrosez bien le solpour arracher plus facilementles plants à repiquer. Aidez-vous d’une petite fourche a¿n deconserver la racine entière.

9Piquez un plantoir à l’endroit deplantation, retirez-le et installez le

plant dans le trou sans retrousserla racine vers le haut. La base desfeuilles doit se trouver juste auniveau du sol, pas enterrée.

9A quelques centimètres à côtédu trou, piquez le plantoir et pous-sez la terre vers le plant pour refer-mer le premier trou.

9Arrosez ledeuxième trou,piquezun autre plant et rebouchez.ÄAprès avoir griffé le sol au pieddes plants, on peut créer unelégère cuvette de 15 cm de diamè-tre pour retenir l’eau d’arrosage.

E lles ont le vent en poupe!On peut en planter quelques

pieds pour déguster les goûteusespommes de terre primeurs comme‘Amandine’et ‘Jeannette’ou épa-ter ses invités avec une puréeviolette de ‘Bleue d’Artois’.

9On achète des tubercules pré-germés disponibles en février etmars dans les jardineries.

9Placez un tubercule, germesvers le haut, dans un trou profond

de 8 à 12 cm en terre lourde et de15 cm en terre légère, sableuse.Espacez les plants de 35 cm.

9L’apparition des feuilles prend2 à 3 semaines. Si le gel menace,recouvrez les jeunes poussesde terre ¿ne. Au fur et à mesurequ’elles prennent de la hauteur,ramenez de la terre à la base dupied pour former une butte.ÄLa première récolte est possibleaprès 2 à 3 mois de culture.

I l en existe de deux types. Lesfraises dites « remontantes»donnent des fruits un peu toutl’été, de juin à septembre. Lesautres produisent tous leurs fruitsen juin/juillet: quand on ne plantepas plus de 10 pieds, c’est plusintéressant. En les abritant sousun minitunnel, vous en récolte-rez plus tôt, à condition d’ouvrirle tunnel sur les côtés quand lafloraison commence, afin depermettre la fécondation par lesinsectes.

9Achetez des plants vendus engodets et placez-les dans l’eaupour bien mouiller le terreau.

9Ouvrez un trou dans le sol pré-paré et fertilisé. Sortez lamotte dugodet sans la défaire et installez-lapour que son niveau supérieur setrouve au niveau du sol, ni plushaut, ni plus bas.

9Refermez le trou et arrosez.Espacez les plants de 30 cm.ÄUn plant de fraise peut rester enplace 3 à 5 ans, contrairement à laplupart des légumes du potager.

Sous abri : saladeset petits oignons

A l’intérieur: tomates,poivrons, aubergines…

(chauffée!) au plus près d’une fenêtrebien éclairée, l’idéal étant de la posersur un radiateur équipé d’une tablette.La chaleur accélère considérablementla germination des graines.Ä N’ouvrez le couvercle de tempsà autre que si beaucoup d’eau secondense sur sa face intérieure.

Pour les débutantsTroisméthodes faciles et inratables

ez dehors et dedans

L 162

12 - 3

11 - F

: 3,30

L 1

6212

- 311

- F: 3

,30 On plante, on récolte et on y est bien

➺ Simple à entretenir : le potager nouvelle génération ➺ Profiter d’un jardin solidaire ➺ Choisir des vivaces originales ➺ Apprendre à fabriquer son compost ➺ Faire un salon sur son balcon

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N° 311 • mai 2012➺retrouVez-Vous !

Tous au jardin !dossier 14 pages

Par EmmanuelleMary

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RÉALISATION2hhorsséchage

RÉALISATION4h

RÉALISATION30min

➺Lesprimeurs,onadore!

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88PORTRAITSDE LÉGUMES

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10/H

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MARQUE-PLACESDUPOTAGER

LE CONSEIL Le bon voisinage. La présence des fleurssauvages et mellifères favorise la vie desinsectes utiles, surtout près des plantessensibles aux attaques (arbres fruitiers,

légumes et rosiers). Pour repousser les nuisibles, pensez auxaromatiques, à planter çà et là dans le potager et près des rosiers.

Nonauxpesticides

n jardin qui ne pollue pas,attire les insectes utiles etrespecte la nature, relève

d’une démarche globale, respec-tueuse de l’environnement. Pas

besoind’investir nimêmede chan-ger d’outils, un peude savoir-faireet d’huile de coude suffisent. Bien-tôt, le sol devenu moins compactsera plus facile à travailler.

➺LESALTERNATIVESContre les pucerons➺Plantes concernées: fèves, haricots, fraisiers,rosiers et arbres fruitiers.➺En prévention: ne laissez pas vos plantes souf-frir de sécheresse. Binez, arrosez et paillez en cli-mat sec. N’utilisez pas trop d’engrais. Ne vousalarmez pas au premier puceron, supprimez lesquelques pousses atteintes.➺Traitement bio: si le nombre de pucerons aug-mente vite, pulvérisez du purin de fougère.

Contre les limaces➺Plantes concernées: semis et très jeunes plantspotagers, salades, dahlias, hostas.➺En prévention: binez la terre pour qu’elle restemeuble et, prèsdes zones sensibles, placezdespiè-ges remplis de bière où les limaces se noieront.➺Traitement bio: choisissez des granulés typeFerramol, inoffensifs pour les animaux domesti-ques, hérissons et vers de terre.

Contre les vers des fruits➺Plantes concernées: surtout pommiers et poi-riers. Le carpocapse est un papillon qui pond versavril, donnant naissance à des larves affamées quipénètrent dans les fruits, les rendant véreux.➺En prévention: installez des nichoirs pourmésanges dans les branches, car elles se nourris-sent de ces vers. Ramassez et détruisez les fruitsvéreux tombés à terre.➺Traitement bio: au printemps, suspendez despièges dans les arbres pour attirer les papillonsmâles qui y demeurent englués.

Contre lemildiou➺Plante concernée:principalement la tomate. Lechampignon responsable de la maladie se déve-loppe surtout par temps humide et frais pour lasaison. Tiges et fruits noircissent, la plantemeurt.➺Prévention: plantez les tomates sous serre enaérant bien, ou contre un mur plein sud avec unpetit toit en vitrage transparent. Sur le jeune plant,puis tous les15 jours,pulvérisezde l’extraitdeprêleou, sans abus, de la bouillie bordelaise.➺Traitement bio: la maladie déclarée, il est troptard pour traiter. Vite, arrachez tout!

Les insecticides antipucerons, antichenilles, lesproduits contre les limaces et les fongicides pourdétruire les champignons responsables de mala-dies (mildioupour les tomates, taches noires pourle rosier, oïdium) perturbent le milieu en détrui-sant aussi les insectes utiles, pollinisateurs et pré-dateurs d’insectes nuisibles.

ABRITEZ

PROTÉGEZ

BINEZ

ARROSEZ

52 • Pleine Vie Avril 2012

Onpasseaubio

EN METTANT LE HOLÀ SUR LES PRODUITSCHIMIQUES, VOUS FEREZ DE VOTREJARDIN UN BEL ESPACE… AU NATUREL!EXPLICATIONS. Annie Lagueyrie-Kraps

MAISONJardin

Lepaillage limite lapoussedesmauvaisesherbes.

Le compost, issu de la décomposition d’élémentsnaturels, est idéal, car il se désagrège dans le solet nourrit les plantes, sans gaspillage. On peutl’acheter ou le faire soi-même en recyclant sesdéchets végétaux. Une couche de 5 cm, une foisl’an, au jardin d’ornement et deux fois au potager(printemps et/ou automne) suffit.Les engrais organiques, liquides ou en granulés,sont fabriqués à partir de produits naturelsvégétaux, minéraux ou animaux. Ils sont parfaitsau potager et au verger, comme pour les rosierset les dahlias.

OUI AUX BONS ENGRAIS !

Les désherbants dits totaux (qui éliminent toutesles plantes) et ceux dits sélectifs (étudiés pour éli-miner une famille de plantes) sont entraînés parles eaux de pluie, et polluent ainsi les nappes etles cours d’eau.

➺LESALTERNATIVESDans les cours et terrasses➺Utilisez un désherbeur thermique à gaz (enmagasin de jardinage) pour détruire en les chauf-fant les herbes entre les dalles ou pavés. Cela neprend pas plus de temps qu’un autre traitement.

Pour lesfleurs et légumes➺Sarclez manuellement les mauvaises herbesencore jeunes. En climat chaud et sec, épandezentre les plantes unpaillis végétal (tonte de gazon,paillettes de lin, coques de cacao) qui freinera lesmauvaises herbes et limitera les arrosages.

Sur le gazon➺Pour éviter lesmauvaises herbes à feuilles lar-ges, mettez de l’engrais afin d’obtenir un gazondense qui ne leur laissera pas de place! Toutefois,on peut tolérer le trèfle toujours vert ou les pâque-rettes et supprimer les plantes disgracieuses avecun couteau à désherber.

Nonauxherbicides

A.PET

ZOLD

,J.-M.GRO

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-LAMONTA

GNE(X

4)-FOTO

LIA

©

Recyclezvosdéchetsnaturels!

Avril 2012 Pleine Vie • 53

VIESAINECUISINEde chefs

Dans son livre, Sophie Brissaudconsacre la cuisine responsable. Celle quirespecte les saisons, fait la part belleaux productions locales, notamment delégumes obtenus par culture biologique ouraisonnée, et prend le temps de mijoterdans des ustensiles adaptés. Les 80 recet-tes qui l’illustrent ont pour auteurs 16 chefsengagés dans cette cuisine “sans excès,consciente mais non dogmatique, attentiveau végétal et omnivore, délivrée des craintesalimentaires, qui cherche à connaître lesproduits avec leur histoire, leur utilisation etleur dosage”, résume la journaliste culinaire.

➺

CUISINER ÉCOLOGIQUEEN 80 RECETTES

Ever GreenFood,éd. de LaMartinière,30 €.

Légumesdeprintemps,oncraqueetoncroque!

es chefs de cuisine GillesChoukroun (le MBC à Paris),Sonia Ezgulian (conseillère culi-

naire et auteure de livres), ChristopheGirardot (La Table de Montesquieu,La Brède), Jacques et Laurent Pour-cel (Le Jardin des sens, Montpellier)signent les recettes de ce dossier.Aveconze autres cuisiniers, ils ont contri-bué à Ever Green Food, un livre de cui-sine engagée (voir encadré). Que celan’effraie pas les cuisiniers amateurs,ni les lecteurs d’ouvrages culinaires,bien au contraire ! Cet opus reflètele mouvement qui favorise les pro-ductions locales et saisonnières dansles assiettes, dès que c’est possible etsans xénophobie alimentaire. Ainsi,depuis une décennie, on assiste auretour triomphal du végétal, qui a étéle grand oublié du xxe siècle, et d’uneconsommation plus raisonnable deviande et volaille produites tradition-nellement ainsi que de poissons issusde pêcheries durables. Cette tendancen’exclut pas pour autant les alimentsproduits en d’autres continents. Dumarché à la table, cette cuisine respon-sable s’appuie sur cinq principes faci-les à adopter.Privilégier les produits frais de sai-

son.À l’achat, se poser ces questions:quels produits apparaissent sur lesétals, lesquels disparaissent?Différencier alimentsquotidiens et

d’exception. Il s’agit de varier nosmenus. L’alimentationquotidiennenesignifie pas bas de gamme. L’équilibrenutritionnel impliqueunequalité satis-faisante, quitte à réduire la quantité. Il

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vaut mieux manger un poulet desLandes,deChallansoud’Auvergnedetemps en temps que de la volaille debatterie, trois fois plus souvent, et s’of-frir parfois un poulet de Bresse.Acheter lesquantitésnécessaires, en

tenant compte du prix et avec discer-nement.Écoutez à ce sujet le chef cata-lan Ferran Adrià: “Une bonne sardinesera toujours meilleure qu’un mauvaishomard.”Utiliser les produits dans leur état

de fraîcheurmaximale, c’est-à-diredèsleur achat.Nepas gaspiller.On jette beaucoup

parnégligence, par oubli oumêmeparparesse. Et pourtant, même les éplu-chures ont leur place dans la cuisine!Nous vous donnerons quelques idéesprochainement!

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PRÉPARER EN PRIORITÉ DES PRODUITS LOCAUXET DE SAISON, C’EST LE SENS DU LIVRE “EVERGREEN FOOD”.QUATRE RECETTES DE CUISINIERSENGAGÉS. Bénédicte Tabone

56 • Pleine Vie Avril 2012

TOUTES LES RECETTESSONT POUR 4 PERSONNES

Préparation:30minCuisson:3à4min1 carotte jaune •1 poivronvert long•2 asperges vertes •8 pois gourmands•1 oignon frais •8 poussesde roquette•1 radis rose long •Huiled’olive •4 galet-tesde riz vietnamiennes •Sel, poivreSauce: 1 filet d’huiledepistache•1 citronvert •1 cuil.à soupedevinaigrede riz •4 tigesdeciboule ciselées

1.Émincerenbâtonnets lesasper-ges, lespoisgourmands, l’oignonfrais, lepoivronvertet lacarottejaune.Fairecuire3à4minsanscolo-rationdansunepoêle sur feudoux,avec l’huiled’olive. Laisser refroidir.

2. Émincerdans la longueuret finement le radis et lespoussesde roquette. Lesmélanger dansun saladier avec les légumes cuits.Saler et poivrer.

3.Humecterunepremièregalettede riz.Déposer dessus unpeude farce de légumes au centre.Rouler le tout enungros cigare.Confectionner de lamême façon lestrois autres rouleauxprintaniers.

4.Mélanger tous les ingrédientsde la sauce. La répartir dans desmini-soucoupes et la servir avec lesrouleauxprintaniers.

Rouleauxprintaniers

➺LE CONSEIL DE LA CHEFPOUR RAMOLLIR LES GALETTES DERIZ, MOUILLEZ ET ESSOREZ UN LINGEPROPRE. POSEZ UNE PREMIÈREGALETTE DESSUS. HUMECTEZ-LAAVEC LE LINGE REPLIÉ. QUAND LAGALETTE EST BIEN SOUPLE, ELLE ESTPRÊTE À ÊTRE FARCIE.

SoniaEzgulian

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Voir carnetd’adressesp. 164

Récoltersursonbalcon

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UNMINI-POTAGER EN VILLE? C’ESTÀ VOTRE PORTÉE! IL LUI FAUT JUSTE ÊTREABRITÉDU VENT ET EXPOSÉ AU SOLEIL.

INSTALLER SON POTAGERUtiliser lemême terreau pour toutes les

plantes, de préférence un terreau potager bio.Mélangez-y du lombricompost (vendu en sac dansles jardineries), un fertilisant naturel efficace,en respectant les doses indiquées.Prévoir un systèmedegoutte-à-goutte,

automatique si possible. Il permet un apport d’eaurégulier favorisant une bonne croissance.C’est le plus économe en eau et il fonctionnemêmequand vous vous absentez. Piquer les goutteurs dansles pots et les changer de place chaque semaine.Apporter de l’engrais, 2 fois parmois (le 1er et

le 15 dumois), en arrosant tomates et poivrons avecun arrosoir ce jour-là. Mélanger à l’eau un engraisliquide bio pour tomates, en choisissant le plusriche en oligoéléments. Pour les autres légumes,le lombricompost suffit.

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2.

3.

Les bons accessoires

GAGNER DE LA PLACEDes jardinières plus larges que profondes: elles

conviennent pour les espèces à semer (radis etmesclun).En les suspendant, on libère de la place au sol.Des bacs profonds: les tomates et les piments étant

des légumes gourmands, il leur faut un bon volumede terreau. Choisir des pots plus hauts (40 à 50 cm) quelarges (25 à 30 cm).Des pots à superposer: réutiliser les pots classiques

(20 à 22 cm) pour y planter les aromatiques. Les disposersur une étagère à plusieurs niveaux.

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1. SÉLECTIONNER LES VARIÉTÉSLa surface d’un balcon se prête davantage à laqualité qu’à la quantité. Il s’agit donc de choi-sir des fruits et légumes goûteux et à picorer.Tomates cerises: plus aromatiques

que les gros fruits, elles sont apéritives etagrémentent salades ou tartes. 1 ou 2 plantspalissés face au soleil produisent tout l’été.Radis roses: ils poussent en 4 semaines.

On peut en semer 2 fois parmois (1/4 desachet) pour enmanger demai à octobre.Piments: 2 plants en godets suffisent

pour relever une ratatouille (Espelette)ou épicer quantité de plats (Cayenne).Laisser sécher les excédents pour l’hiver.Mesclun: il existe de nombreux sachets à

semer, associant roquette, chicorée, cerfeuil,romaine…À couper régulièrement pour lemélanger aux laitues qui ont chacune besoinde 25 cmdediamètre pour grandir.Plantesaromatiques: leur fraîcheur fait la

différence aumoment de les cuisiner. Achetezun godet de ciboulette, de thym, dementhe,de basilic, ainsi qu’un sachet de persilet de coriandre à semer en4 fois, àunmoisd’intervalle, pour en avoir plus longtemps.

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Page réaliséeparAnnie Lagueyrie-Kraps

POUR VOUS AIDERMon potager bio en ville, d’Éric Prédineet Franck David (éd. Terre vivante, 19 €).Découvrez les techniques spécial petitessurfaces, des conseils, des fiches delégumes et fruits faciles à vivre et desadresses partout en France.

Des pots “Trio”, en terre cuite, à superposeren quinconce pour gagner de la place.Parfait pour les aromatiques. 2 tailles et 2 couleurs,au choix. Botanic,àpartirde 14,95€.Un large et haut bac

sur pied pour debellesplantations. Avec crochetspour les outils. 78 x 75 cm.Truffaut,69,90€.

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Voir carnet d’adresses p. 16454 • Pleine Vie Avril 2012

JARDINJem’ymets