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REVUE DE PRESSE FÉVRIER 2018 1 MARS 2018

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Page 1: Pôle Images & Réseaux - 1 MARS 2018...2018) RESEAUX 19/04/17 - LANNION Pôles (21 février 2018) Franck Grimaud, président d’Atlanpole Biotherapies veut attirer les investisseurs

REVUE DE PRESSE FÉVRIER 2018

1 MARS 2018

Page 2: Pôle Images & Réseaux - 1 MARS 2018...2018) RESEAUX 19/04/17 - LANNION Pôles (21 février 2018) Franck Grimaud, président d’Atlanpole Biotherapies veut attirer les investisseurs

SOMMAIRE

Régions

PRESSE OCEAN (22 FEV 18) Le boom des biothérapies 6

LE JOURNAL DES ENTREPRISESFINISTERE (FEV 18)

LES USINES BRETONNES DANS LA COURSE 7

Projets

LE JOURNAL DES ENTREPRISES ILLE ETVILAINE (FEV 18)

Rennes Métropole reconnue « Territoired'innovation de grande ambition »

11

www.latribune.fr (8 février 2018) Smile veut intégrer, dès l'amont, la cybersécuritéaux projets liés aux smart grids

12

www.latribune.fr (7 février 2018) Bretagne : la Glaz économie affiche 21 projetsd'innovation numérique en expérimentation

17

fr.finance.yahoo.com (7 février 2018) Bretagne : la Glaz économie affiche 21 projetsd'innovation numérique en expérimentation

20

portail.free.fr (7 février 2018) Bretagne : la Glaz économie affiche 21 projetsd'innovation numérique en expérimentation

22

LA TRIBUNE (07 FEV 18) BRETAGNE : LA GLAZ ECONOMIE AFFICHE 21PROJETS D'INNOVATION NUMERIQUE ENEXPERIMENTATION

23

www.bdi.fr (5 février 2018) [Retour sur] Cyber et santé : comment faireémerger les projets au croisement des deux filières?

26

AAP

www.bdi.fr (5 février 2018) [Retour sur] Cyber et santé : comment faireémerger les projets au croisement des deux filières?

28

Adhérents

LA LETTRE API (22 FEV 18) Atlanpole Biotherapies attire les grands groupes 30

Page 3: Pôle Images & Réseaux - 1 MARS 2018...2018) RESEAUX 19/04/17 - LANNION Pôles (21 février 2018) Franck Grimaud, président d’Atlanpole Biotherapies veut attirer les investisseurs

www.agence-api.fr (21 février 2018) Franck Grimaud, président d’Atlanpole Biotherapiesveut attirer les investisseurs

31

LE FIL API (21 FEV 18) Franck Grimaud, président d'Atlanpole Biotherapiesveut attirer les investisseurs

33

www.lejournaldesentreprises.com (20 février2018)

Franck Grimaud prend la présidence d'AtlanpoleBiotherapies

35

7 JOURS PETITES AFFICHES DEBRETAGNE (02/03 FEV 18)

FONDATION RENNES 1 - François PEAUCELLEnouveau Président

36

www.rennes-atalante.fr (1 février 2018) Rennes Atalante: Une gouvernance renouveléepour la Fondation Rennes 1

37

Images & Réseaux

www.images-et-reseaux.com (21 février2018)

InOut 2018 - Images & Réseaux 40

LE JOURNAL DES ENTREPRISESFINISTERE (FEV 18)

LES USINES BRETONNES DANS LA COURSE 41

LE JOURNAL DES ENTREPRISES COTESD'ARMOR (FEV 18)

INDUSTRIE - COMMENT LES ROBOTSPEUVENT AIDER LES PME DE L'OUEST ?

44

LE JOURNAL DES ENTREPRISES MAINE-ET-LOIRE SARTHE (FEV 18)

QUI SONT CES NOUVEAUX COLLABORATEURSDE L'ENTREPRISE?

48

LE JOURNAL DES ENTREPRISESMORBIHAN (FEV 18)

QUI SONT CES ENTREPRISES QUI LESEMPLOIENT ?

51

Evénements

www.images-et-reseaux.com (21 février2018)

InOut 2018 - Images & Réseaux 55

LA LETTRE ECONOMIQUE DE BRETAGNENEWSLETTER (16 FEV 18)

Le 31 mars à Pleumeur-Bodou, Energ&TIC, 5èmeédition.

56

LA LETTRE ECONOMIQUE DE BRETAGNENEWSLETTER (16 FEV 18)

Sans Titre 57

LA LETTRE ECONOMIQUE DE BRETAGNENEWSLETTER (16 FEV 18)

Le 23 février à Rennes, une conférence sur lesmarchés publics.

58

www.images-et-reseaux.com (12 février A.G-I&R : ASSEMBLEE GENERALE IMAGES & 59

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2018) RESEAUX 19/04/17 - LANNION

Pôles

www.agence-api.fr (21 février 2018) Franck Grimaud, président d’Atlanpole Biotherapiesveut attirer les investisseurs

61

LE FIL API (21 FEV 18) Franck Grimaud, président d'Atlanpole Biotherapiesveut attirer les investisseurs

63

www.lejournaldesentreprises.com (20 février2018)

Franck Grimaud prend la présidence d'AtlanpoleBiotherapies

65

INGENIEURS DE L'AUTOMOBILE (JAN 18) PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ : DESPARTENAIRES ENCORE MÉCONNUS MAISEFFICACES

66

Numérique et Santé

PRESSE OCEAN (22 FEV 18) Le boom des biothérapies 75

Vincent Marcatté

LA LETTRE ECONOMIQUE DE BRETAGNENEWSLETTER (16 FEV 18)

40 ans pour les tomates de Prince de Bretagne àSaint-Pol-de-Léon (29).

77

LE JOURNAL DES ENTREPRISESFINISTERE (FEV 18)

LES USINES BRETONNES DANS LA COURSE 78

LE JOURNAL DES ENTREPRISES ILLE ETVILAINE (FEV 18)

QUI SONT CES NOUVEAUX COLLABORATEURSDE L'ENTREPRISE ?

81

LE JOURNAL DES ENTREPRISES COTESD'ARMOR (FEV 18)

INDUSTRIE - COMMENT LES ROBOTSPEUVENT AIDER LES PME DE L'OUEST ?

84

LE JOURNAL DES ENTREPRISES MAINE-ET-LOIRE SARTHE (FEV 18)

QUI SONT CES NOUVEAUX COLLABORATEURSDE L'ENTREPRISE?

88

LE JOURNAL DES ENTREPRISESMORBIHAN (FEV 18)

QUI SONT CES ENTREPRISES QUI LESEMPLOIENT ?

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Régions

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PRESSE OCEANDate : 22 FEV 18Pays : France

Périodicité : QuotidienOJD : 32810Edition : Nantes, Nantes Nord, Nantes SudVignoble, Saint-Nazaire Pornic

Journaliste : X.B.

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IMAGES3 0243663500504Tous droits réservés à l'éditeur

Loire-AtlantiqueSANTÉ. Trois à quatre créations d'entreprises chaque année dans la région

Le boom des biothérapies

Franck Grimaud (Valneva) succède à Munelle Cazaubiel (Biofortis) à la tête d'Atlanpole biothérapies

Créé en 2005, le réseau At-lanpole biothérapies, basé àNantes, souhaite passer lavitesse supérieure.

E:

n 1999, lorsque FrankGrimaud a cree sastart-up dédiée a la

production de vaccins mnovants, devenue depuis Val-neva (420 salaries, HO millions de chiffre d affaires),« il n y avait pas grand mondedans les bioîechs a Nantes »Vingt ans plus tard le pôlede competitivite Atlanpolebiotherapies, cree en 2005regroupe 120 entreprises,une soixantaine de labos derecherche, deux CHU et cinq

universités sur trois regionsSoit pres de 2 DOO salariesdu prive et 3 DOO chercheurstravaillant en reseau pourinventer la medecine dedemain« Même sans big pharma <*)sur notre territoire, on a at-teint une masse critique »,souligne Franck Grimaud,qui vient de succéder a Munelle Cazaubiel à la prési-dence du reseau « On réunittoutes les competences de lafiliere pour permettre a nosjeunes pousses de grandirplus vite »Les trois axes originels dupôle que sont I immunothé-rapie la medecine regene

ratnce et la radio-pharmacierestent prioritaires Maîs desthématiques transversalescomme l'e-sante et la mede-cine des 4P (preventive, per-sonnalisée prédictive, par-ticipative) sont devenues unnouvel enjeu strategique« L'idée, c'est de travailleravec les acteurs du digitalpour developper des synergies », explique le nouveaupresident Déjà, des projetsmixtes sont menés avec lespôles EMC2 et Images etreseauxReste aussi a Atlanpole bio-thérapies a se faire mieuxconnaître pour attirer de« gros poissons » comme les

laboratoires Pierre Fabre,Servier et Roche qui l'ontrejoint l'an dernier Ce seral'une des tâches de la nou-velle equipe

X.B.

(*) Géants de I industrie

pharmaceutique

REPERES

Créé en 2005 à Nantes, le

reseau Atlanpole biotherapies

regroupe 135 adhérents dont

120 entreprises privées, dans

les regions Pays de la Loire,

Bretagne et Centre Val de Loire.

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LE JOURNAL DES ENTREPRISESFINISTERE Date : FEV 18Pays : FrancePériodicité : Mensuel

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Marc-OlivierBernard,dirigeantde la Brasseriede Bretagne, misesur la robotiquepour développerson entreprise

BRETAGNE ROBOTIQUE

LES USINES BRETONNESDANS LACOURSE

DOSSIER REALISE PARLes rédactions bretonnes

Les robots ont bel et bien fait leurentrée dans les usines bretonnesMieux encore ils ont permis aux entreprisesde poursuivre leur développementet, malgré la réputation de « casseursd'emploi » qui leur a souvent collé auxboulons, d'embaucher

Au milieu du millier de portes, fenêtreset volets qui sortent chaque jour desquatre unités de production de Fenê-tréA (380 salariés et 57 M€ de chiffre d'af-faires), la robotique est partout. «Il nefaut pas en avoir peur et vivre avec sontemps », estime sondirigeant Dominique

Lamballe. C'est en 2011 que l'entreprise, basée à Bei-gnon (56), a choisi de prendre cette orientation. Objec-tif: « Augmenter la qualité de la production et de sup-

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LE JOURNAL DES ENTREPRISESFINISTERE Date : FEV 18Pays : FrancePériodicité : Mensuel

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IMAGES3 0602063500505Tous droits réservés à l'éditeur

primer les travaux lourds qui sont souvent répétitifs etusent la sante des salariés. Et sur le volet de la quali-te, rester a un niveau de concentration maximale septheures par j our, ce n'est pas possible »

Lever des freins et réduire la pénibilitéEn 2011 comme aujourd'hui, le PDG de FenêtréA noteque l'arrivée des robots doit s'accompagner d'une im-portante communication « pour expliquer, former ets'adapter». Elle a aussi permis d'embaucher. « Les ro-bots permettent aussi de lever des freins Si un robotexécute des tâches pénibles et difficiles pour lesquellesvous avez du mal à recruter, vous fluidifiez la produc-tion et vous continuez à recruter » Preuve en est • l'in-dustriel crée 20 à 30 nouveaux emplois chaque année.« La robotique aura permis a l'entreprise de poursuivresa croissance. »Che? Thermigas (3M€ de chiffre d'affaires, 30 sala-ries) à Lamballe (22), l'arrivée d'une unité robotiséede soudure plasma a elle aussi permis la creation dequatre emplois. « L'objectif premier était de realiser eninterne des travaux jusqu'ici sous-traites pour gagneren réactivité et en qualite sur des produits à forte va-leur ajoutée », précise Patrice Le Du, PDG de l'entre-prise. « Nous avons conjointement investi dans un bâ-timent dedie a cette activite. au total, ce sont pres de800 DOO € qui ont été investis. C'est un effort considé-rable maîs le retour sur investissement est bien reeldeux ans plus tard. Certes, les temps de preparationdes pieces à souder est plus long qu'avant maîs le tempsde soudure a lui-même ete divisé par cinq, avec une ré-gularité optimale. »

25%DES TÂCHES,DANSDIXANS,SERONTCONFIÉESauxcobotsetaux robotsdansl'industrieEtude du BostonConsulting Group

A Tregunc (29), avec une croissance de 12 % de sa pro-duction en 2017, la Brasserie de Bretagne (34 salariés,10MC dc chiffre d'affaires), devait clic aussi imperativement investir pour augmenter sa productivi-te Dans l'atelier, on trouve depuis peu deux robotspour automatiser le déballage par palettes entières etle remballage des bouteilles prêtes a être expédiées.« Cela change beaucoup dc choses. Tout d'abord, onconstate un gain de temps évident qui joue sur les vo-lumes produits, affirme Marc-Olivier Bernard, nou-veau dirigeant de la brasserie depuis août 2017. Et ducôte des operateurs, le temps ainsi libere peut être devolu a d autres tâches plus valorisantes » Ces robotsn'ont donc pas vocation aremplacer la main-d'œuvre,selon le chef d'entreprise : « L'enjeu est au contraire degarder les salaries dans l'entreprise, en leur offrant uneamelioration de leurs conditions de travail, en confortet en secuiite. Cela nous a aussi permis d'augmenterles heures de travail en 2x8 sur le conditionnement.Il n'y a donc pas de perte d'emploi : on les requalifie. »

Anticiper l'usine du futurSelon une etude récente du Boston Consulting Group,dans dix ans, 25 % des tâches seront confiées aux robotsautonomes et aux cobots (robots assistant l'homme)dans l'industrie. Une tendance dont compte bien tirerparti BA Robotic Systems Group (220 salariés, 28 MCde CAen 2016), aMordelles pres de Rennes Le groupe,leader français des chariots automatisés (AGV), a ain-si décide d'accélérer son developpement en anticipantles evolutions induites par l'usine du futur. BA Robo-tic Systems Group, dont 20 % de l'effectif est consa-

Le salarié du futur sera un «humain augmente»

Vincent Marcattepréside le PôleImages & Réseauxà Rennes

«On a tendance à dire que les robots vont détruire desemplois' au contraire,je pense qu'ils vont permettre deles conserver, car ils peuvent aider lopérateur a êtreplus performant», estime Vincent Marcatte, president

du Pôle Images & Réseaux. « Le robot du futur seraavant tout un cobal, qui va donc collaborer avec unsalarié Grâce à leur utilisation, l'industrie gagnera enproductivité, donc se développera, et donc cela créerades emplois! » Pour réussir cette transformation etgagner ce match de la compétitivité, les entreprisesfrançaises ne doivent pas se laisser dépasser.. Carl'Allemagne, par exemple, est en avance sur la question :ses industries y posséderaient cinq fois plus derobots que les Françaises, lin retard sans doute dûaux questions sociéte les que soulève l'utilisation derobots suppression programmée d'emplois, intelligenceartificielle dangereuse, etc. «Or, les rabots resteronttoujours sur des tâches à l'intelligence artificielle faible,considère Vincent Marcatte. Les entreprises françaisesen ont enfin pris conscience Désormais, elles doivent seservir de la robotique pour devenir plus compétitives etaller à l'international Dans un contexte de compétitionmondiale, une entreprise devient plus performantelorsqu'elle est équipée de cobots Car c'est le salairehumain qui fait actuellement la difference : les cobot sontdes alliés pour rééquilibrer le prix final. »

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LE JOURNAL DES ENTREPRISESFINISTERE Date : FEV 18Pays : FrancePériodicité : Mensuel

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«Il ne faut pas avoirpeur des robots et vivre

SOn temps. » Dominique Lamballe

cre à la R & D, se concentre sur les prototypes de lo-gistique industriels dans tous les secteurs d'activité(agroalimentaire, papier, pharmacie, etc.) avec dessolutions variées de manutention et de stockage au-tomatisés. « Notre atout concurrentiel est de maîtri-ser de A à Z le pilotage global d'une installation », in-siste Jean-Luc Thomé, le président du groupe. Pouraccompagner la mutation du marché de la robotiquevers des applications de services et des solutions cobo-tiques à forte valeur ajoutée, l'entreprise teste depuisla rentrée le « P-RC2 », un cobot mobile de comanipu-lation de charges lourdes, destiné à soulager les opéra-teurs humains. Début décembre, lors de la Digital Techà Rennes, le directeur innovation de BA Systèmes,Guy Caverot, est venu parler des robots hors norme etmobiles. Lui plaide pour le robot qui puisse apporter« force et précision » dans un environnement de travail.Avec toujours l'homme, comme tête pensante, « pourreconfigurer la machine ». ^m

DominiqueLamballe, dirigeantde FenêtréA

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Projets

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LE JOURNAL DES ENTREPRISESILLE ET VILAINE Date : FEV 18Pays : FrancePériodicité : Mensuel

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ILLE-ET-VILAINE COLLECTIVITÉRennes Métropolereconnue cc Territoired'innovation degrande ambition»Rennes Métropole figure par-mi les 24 lauréats de l'action«Territoires d'innovation degrande ambition » lancée parl'État. C'est le 3e volet du Pro-gramme d'investissementsd'avenir, doté de 450 M€ surdix ans. Elle a été retenuepour son projet « mobilités in-telligentes », porté par 35 par-tenaires publics et privés(universités, IRP, Images &Réseaux, ID4Car, pôle d'excel-lence cyber, Orange...). RennesMétropole veut développer lamobilité décarbonnée, optimi-ser les infrastructures et flui-difier les mobilités grâce aunumérique.

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Date : 08/02/2018Heure : 07:17:09Journaliste : Frédéric Thual

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Smile veut intégrer, dès l'amont, la cybersécurité aux projets liésaux smart grids

Smile est un projet collaboratif bi-régional déployé sur les régions Bretagne et Pays de la Loire qui apour but d'accompagner des programmes industriels en lien avec les systèmes énergétiques intelligents.Pour les initiés, en illustration, l'échelle des risques par activité dans l'énergie, notamment ici dans lesréseaux électriques intelligents, selon l'organisme européen de standardisation CEN-Cenelec. (Crédits : DR)Avec désormais 17 projets homologués, l'association Smile (pour Smart Ideas to Link Energies) chercheaujourd'hui à aller plus loin dans la sécurisation des infrastructures et des données détenues et échangéespar les distributeurs d'énergie. Une étape essentielle pour faire mûrir ses projets liés aux réseaux électriquesintelligents dans le but de se développer à l'international.

Avec cinq nouveaux projets homologués début 2018, l'association Smile, fondée il y a près de deux ans àRennes pour promouvoir l'émergence de projets liés aux réseaux électriques intelligents sur les territoiresbretons et ligériens, porte désormais 17 projets déployés en Loire-Atlantique, Vendée, Morbihan et Ille etVilaine.

Les derniers venus concernent le couplage d'une installation photovoltaïque et d'une batterie pour stockerl'énergie à Chateaubriand (44), des dispositifs de production d'énergie renouvelable et d'autoconsommationà l'échelle d'un écoquartier à Carquefou, en banlieue de Nantes ou en Bretagne, autour d'une école et delogements, ainsi que d'un prototype de magasin du futur engagé par le groupe Gémo (Eram) autour desusages connectés ou comment recharger sa voiture électrique pendant que l'on fait du shopping... Ou encore,plus original, un démonstrateur de stockage de l'électricité par convection. L'énergie produite est stockéedans des matériaux réfractaires avant d'être retransformés en électricité de manière à pouvoir s'adapter àdes besoins décalés.

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Date : 08/02/2018Heure : 07:17:09Journaliste : Frédéric Thual

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Besoin d'aller chercher les financements européens« Dix-sept projets, c'est bien, il serait compliqué d'en accompagner davantage », concède Laurent Gérault,vice-président de la région des Pays de La Loire en charge de la transition énergétique, l'environnement etla croissance verte, qui co-préside l'association Smile avec son homologue breton, André Crocq, conseillerrégional de Bretagne en charge de la transition énergétique.

« Il s'agit maintenant de les rendre plus opérationnels dans le courant de l'année de manière à pouvoir ouvrirdes showrooms en 2019 comme le prévoyait la feuille de route de la Nouvelle France Industrielle (1). On auraalors, en trois ans, fait émerger l'offre de services de l'association » .

Car si, en un peu plus d'un an, cette dernière a réuni quelque 182 adhérents pour un budget d'investissementde 310 millions d'euros, dont 50 millions apportés par Enedis et RTE, la structure et les projets manquentencore de visibilité à l'international. Aucun d'eux n'aurait pour l'heure déposé de dossier pour prétendre auxfinancements européens H2020 ou Interreg qui, pour ce dernier, nécessite une coopération avec d'autresrégions européennes.

« Or, ces financements peuvent atteindre jusqu'à 60% des budgets d'investissement. Et certains des projets,comme celui de l'île d'Ouessant, qui vise à concevoir une boucle énergétique autonome pour atteindre uneproduction d'énergie 100% renouvelable, peuvent être dupliqué en Inde, en Asie ou en Afrique » , remarqueLaurent Gérault.

C'est l'un des intérêts soulignés par l'association Think Smartgrid, chargée de promotion des projets àl'international, venue découvrir les solutions locales et motiver les troupes lors de l'assemblée générale deSmile, organisée à Nantes fin janvier. L'association va donc devoir accélérer. Même si le degré de maturitédes projets est variable.

Il est temps de sécuriser les projetsIl faudra encore attendre quelques années pour parvenir à des résultats concrets. Tandis que se dessinentdes projets lourds comme la plateforme de service Atlas qui, sur l'ensemble du territoire Smile, vise à agrégerles données techniques de production et de consommation locale, ou la plateforme logicielle cyber sécurisée,Pride, pour mettre en réseau et partager les données entre les divers projets, Smile se prépare activementà la sécurisation des données.

Thierry Sens, spécialiste du développement industriel au sein du Pôle Excellence Cyber, créé l'an dernier àRennes, explique pourquoi :

« Une étude américaine publiée en 2014 montrait que l'énergie était l'un des secteurs industriels les plusattaqués derrière la défense ou le pétrole. Il n'y a pas de raison de penser que la France échappe à cephénomène. »

Pour lui, trois raisons à cela.

« D'abord, l'énergie est un secteur qui, depuis très longtemps, utilise le numérique et les nouvellestechnologies. Ensuite, c'est un milieu où, si vous êtes cyber-attaquant, vous avez l'opportunité de faire de grosdégâts fortement médiatisés. Enfin, les distributeurs d'énergie disposent d'un grand nombre d'informationsclient... qui peuvent attirer. »

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Date : 08/02/2018Heure : 07:17:09Journaliste : Frédéric Thual

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Pour Smile, qui ambitionne de rayonner à l'international, il est donc plus que temps de s'intéresser à cesquestions, inscrites dans les axes de développement de la NFI mais jusque-là un peu laissées de côté.

Un catalogue pour y voir clairÀ l'exception des projets soutenus par de grands groupes sensibilisés à cette problématique, rares sont lessolutions à intégrer en amont la cybersécurité.

« Si elle a un coût, elle est aussi un véritable levier de croissance et un élément marquant de différenciationdans une compétition où sont présents les Américains, les Chinois, les Indiens... » , affirme Thierry Sens. «Ce qu'on souhaiterait, c'est qu'au moment du dépôt du dossier technique et financier soit d'emblée intégréesles notions de cybersécurité. »

Pour cela, il a lancé un Appel à manifestation d'intérêt (AMI) en décembre dernier en vue de constituerun catalogue où figurent les points de vulnérabilité, les sources de menaces, les risques et les prestationsde services (audit, conseil, formation, certification, tests...) nécessaires selon la typicité des projets, lesprestataires susceptibles de les réaliser, leur coût et leur durée.

Sur une centaine d'entreprises spécialisées sollicitées, une trentaine a répondu. « 30% de retour, c'est lesigne que le besoin existe » , observe-t-il. Ce catalogue permettra, aux uns, de pré-budgéter la cybersécuritédans leur solution et, aux autres, de pouvoir rattraper le coup. « C'est un outil où les porteurs de projet vontpouvoir piocher. On adopte une approche verticale. Et, là, on s'adresse à des experts et spécialistes desréseaux d'énergie » , explique Thierry Sens, qui devrait publier ce catalogue dans la semaine.

Ce premier ouvrage de référence devrait être suivi par des publications dédiées aux villes intelligentes et àla mobilité urbaine, à la demande de la ville de Rennes. La cybersécurité devrait d'ailleurs faire l'objet d'unfocus lors du rendez-vous d'affaires Smile2Business, dédié aux Smart Grids, fin mars, à Lorient.

"La Marseillaise" pour devenir visible

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Date : 08/02/2018Heure : 07:17:09Journaliste : Frédéric Thual

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D'ores et déjà, l'association met les plus avancés sur le devant de la scène. À l'instar du Smart buildingnantais "la Marseillaise" , l'ex-siège social de la société industrielle JJ Carnaud transformé en résidence pourjeunes actifs (39 logements de type 1, laverie, salle de travail et multimédia, etc) pour le compte du bailleursocial la Nantaise d'Habitations (photo ci-dessus) .

Menée par EDF et le promoteur immobilier Galeo, la réhabilitation de ce bâtiment de 1000 m² datant de1927, surélevé d'un étage, intègre un dispositif de production d'électricité locale et se veut un modèled'autoconsommation collective. Ce changement d'affectation a nécessité de faire entrer la lumière naturelle,de modifier les accès, les ouvertures... Et surtout d'habiller le toit de panneaux photovoltaïques. Une grandepartie de l'électricité produite par le solaire sera consommée sur place par les locataires. « Le bâtimentpermettra de piloter certains usages et d'accompagner les comportements des occupants » , indiqueGuillaume Lelong, chef de projet innovation chez EDF.

Le surplus sera, lui, dispatché dans les parties communes de cinq bâtiments voisins. Sous quelles conditions ?

« C'est là que ça se complique » , reconnait Guillaume Lelong. « Pour donner une dimension smartau bâtiment, nous sommes allés bien plus loin que ce que l'on fait classiquement dans la réduction descharges énergétiques. Au-delà des considérations techniques, le projet impose maintenant des décisionsorganisationnelles, juridiques et économiques qui contribueront aussi à alimenter la réflexion sur la futureréglementation thermique des bâtiments. »

Pour les initiés, l'opération vise un niveau de performance BBC RENO avec un objectif inférieur à 80 KWhEP/m²/an - DPE niveau B. "La Marseillaise", dont le chantier a démarré en décembre dernier, pourrait être livréeen début d'année 2019. À logement comparable, les locataires devraient constater une diminution de leurscharges énergétiques de 15 à 20%.

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Date : 08/02/2018Heure : 07:17:09Journaliste : Frédéric Thual

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Avec une enveloppe 180.000 € dont 55.000 € probablement financés par la Région Pays de la Loire, c'est l'undes plus petits budgets des 17 projets dont les investissements s'étalent en moyenne de 500.000 € à un ouvoire plusieurs millions d'euros pour les plus conséquents. "La Marseillaise" sera « l'un des premiers projetsfaisant appel à la réalité des smartgrids », assure-t-on. En tout cas, le plus rapidement montrable.

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(1) Initié par Arnaud Montebourg, les 34 plans du projet de Nouvelle France Industrielle , ont été revisitésen mai 2015 par Emmanuel Macron, alors ministre de l'économie en neuf solutions pour réindustrialiser laFrance.

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Date : 07/02/2018Heure : 20:07:29Journaliste : Pascale Paoli-Lebailly,

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Bretagne : la Glaz économie affiche 21 projets d'innovationnumérique en expérimentation

L'application mobile WaryMe, co-fondée par Boris Berger à Rennes, permet, en cas d'une menace d'intrusionou d'attentat, d'alerter rapidement les personnes en charge de la sécurité d'un site. (Crédits : WaryMe)

Dans les biotechnologies, l'agroalimentaire durable, l'optronique de défense, ou encore la sécurité, la stratégieéconomique de la Bretagne, ou Glaz économie, fait la part belle au numérique et au croisement des filières.Suite à deux appels à projets collaboratifs, 21 projets associant startups ou PME avec des laboratoires et/oudes « expérimentateurs » publics ou privés sont actuellement en cours sur l'ensemble du territoire. Objectif :déboucher sur une commercialisation et la création d'activités.

Sur des théâtres d'affrontement, pouvoir disposer de sang en poudre est potentiellement une solution jugéeintéressante pour les armées. Sur ce sujet de recherche , Hemarina a d'ailleurs eu des contacts avec l'USNavy.

Spécialisée dans la mise au point de transporteurs d'oxygène d'origine marine, la pépite morlaisienne debiotechnologies travaille depuis 2007 sur les vertus des propriétés des hémoglobines extra-cellulaires duver arénicole. Les molécules de cet invertébré marin, reconnaissable aux tortillons qu'il laisse sur les plagesbretonnes, peuvent en effet se substituer aux globules rouges comme transporteur d'oxygène universel

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(O négatif), voire comme substitut sanguin - dans l'optique d'une meilleure préservation des greffons, parexemple. Elles peuvent aussi être lyophilisées.

Alors que le sang humain ne se conserve que 42 jours, Hemarina veut donc aller plus loin dans ses recherches.C'est tout l'objet du projet Hemlyo. Labellisé par les pôles de compétitivité Atlanpole Biothérapies et Images &Réseaux, il fait collaborer la PME avec le laboratoire Orphy de l'Université de Bretagne Occidentale à Brest etla société Lyofal de Salon-de-Provence, spécialisée dans la lyophilisation de substances sensibles. Doté de543.369 € dont 244.331 € financés par la Région Bretagne (avec 0,3 M€ des collectivités), Hemlyo fait partiedes sept projets financés en 2017 dans le cadre de l'appel à projets " Innovation collaborative au croisementdes filières ".

Création d'activités dans sept domaines d'innovation

Lancé en février 2017 avec l'appui de fonds européens (Feder), cet appel à projets a « pour objectif de créerdes synergies entre PME et laboratoires de recherche pour développer des projets créateurs d'activités danssept domaines d'innovation stratégiques identifiés dans la Glaz Economie », fait valoir la Région Bretagne.

La stratégie économique du territoire vise en effet à favoriser les innovations sociales et citoyennes, maiségalement celles de la chaîne agro-alimentaire durable, des activités maritimes, des technologies numériques,de la santé et du bien-être, des technologies de pointe appliquées à l'industrie, et de l'ingénierie écologiqueet énergétique. Hemlyo est l'un des trois projets de biotechnologies de cette session 2017, pour laquelle lemontant total d'aides s'élève à 3,28 millions d'euros, dont 1,5 million d'euros issu du Feder. Vint-six partenaires,comme le groupe Roullier, Kheris, INSA Rennes, Sabella ou l'Ecole navale, sont impliqués sur l'ensemble duterritoire breton. Chaque projet est labellisé par un ou plusieurs des pôles de compétitivité bretons (AtlanpoleBiotherapies, EMC2, iD4CAR, Images & Réseaux, Pôle Mer Bretagne Atlantique, Valorial et Végépolys). Unetroisième édition de cet appel à projets vient d'être lancée en vue d'une sélection au second semestre 2018.

14 prototypes testés en conditions réelles

Si le croisement des filières est une préoccupation forte de la région, l'innovation numérique porte aussi enelle son lot d'expérimentations. La thématique a fait l'objet au printemps dernier d'un appel à projets dédié etvisant à « encourager les collaborations des PME bretonnes du numérique avec des testeurs de solutions». Les 14 projets retenus ont été annoncés avant Noël.

Chaque consortium est composé a minima d'une PME implantée en Bretagne et porteuse du projet, et d'un« expérimentateur », une entreprise, une association voire une collectivité, bretonne ou pas . Au total, lesprojets associent 17 structures diverses. Leurs prototypes seront testés en conditions réelles sur une duréede 24 mois maximum et sur tout le territoire, avant une mise en commercialisation éventuelle.

Globalement soutenus à hauteur de 784.000 €, ces 14 projets bénéficient de l'accompagnement de l'une dessept technopoles bretonnes. Le Conseil régional précise:

« Les cinq initiatives nécessitant un développement important vont recevoir 426.000 € d'avancesremboursables (à taux nul), tandis que les neuf autres projets se partageront 358.000 € de subventions. Pourprésélectionner les dossiers, un comité d'expertise s'est appuyé sur plusieurs critères tels que l'impact pour

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Date : 07/02/2018Heure : 20:07:29Journaliste : Pascale Paoli-Lebailly,

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le territoire, le caractère innovant, la pertinence du consortium, ou du positionnement sur le marché visé, laviabilité et le réalisme technique, les retombées économiques... »

Parmi les avances remboursables les plus élevées figurent celles accordées à Inpixal à Rennes, soutenue àhauteur de 114.804 € et à Voxpass à Lannion, qui a reçu 80.555 €. Spécialisée dans la vidéosurveillance etl'optronique de défense, Inpixal va tester au sein de la Compagnie française du thon océanique à Concarneauson projet Supermar : un système de veille et d'analyse automatique anti-piraterie destiné aux navires opéranten zones à risques. De son côté, Voxpass expérimentera avec l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, sonapplication Clin-Diag de traduction simultanée en consultation médicale pour la prise en charge des patientsallophones.

WaryMe : appli mobile de sécurité personnelle

Une des plus fortes subventions (50.000 €) a été allouée au système d'alerte décentralisée de la rennaiseWaryMe . Son application mobile de sécurité personnelle vise à renforcer la sécurité des établissementsd'enseignement ou les collectivités face à une menace d'intrusion-attentat ou à un risque majeur. Elle aide àréduire les délais de réaction et assiste le chef d'établissement et l'équipe de gestion de crise dans la miseen place des procédures de sûreté.

Actuellement testée à l'Agrocampus Ouest de Rennes et d'Angers jusqu'à la fin 2018, l'application estdéployée depuis septembre auprès d'une vingtaine d'utilisateurs. D'ici à juin 2018, 350 en seront équipés.

Boris Berger, un des deux co-fondateurs de WaryMe, indique :

« É quiper 350 personnes sur les deux établissements permet d'avoir un quadrillage suffisant pour queles informations soient relayées efficacement sur le campus. Mais le nombre d'utilisateurs à la fin del'expérimentation pourrait être plus élevé car les étudiants ont manifesté leur intérêt pour en être équipés. »

WaryMe intéresse aussi les entreprises comme Enedis (ex-ERDF), qui teste l'application à Rennes et àSaint-Malo. La technologie peut aussi être utilisée dans d'autres contextes y compris des lieux publics telsque des centres commerciaux ou des réseaux de transports. WaryMe, qui est accompagnée par SNCFDéveloppement, l'incubateur de la SNCF, propose d'ailleurs un dispositif d'alerte dans un bus. En casd'agression ou de harcèlement par exemple.

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Bretagne : la Glaz économie affiche 21 projets d'innovationnumérique en expérimentation

Sur des théâtres d'affrontement, pouvoir disposer de sang en poudre est potentiellement une solution jugéeintéressante pour les armées. Sur ce sujet de recherche , Hemarina a d'ailleurs eu des contacts avec l'USNavy.

Spécialisée dans la mise au point de transporteurs d'oxygène d'origine marine, la pépite morlaisienne debiotechnologies travaille depuis 2007 sur les vertus des propriétés des hémoglobines extra-cellulaires duver arénicole. Les molécules de cet invertébré marin, reconnaissable aux tortillons qu'il laisse sur les plagesbretonnes, peuvent en effet se substituer aux globules rouges comme transporteur d'oxygène universel(O négatif), voire comme substitut sanguin - dans l'optique d'une meilleure préservation des greffons, parexemple. Elles peuvent aussi être lyophilisées.

Alors que le sang humain ne se conserve que 42 jours, Hemarina veut donc aller plus loin dans ses recherches.C'est tout l'objet du projet Hemlyo. Labellisé par les pôles de compétitivité Atlanpole Biothérapies et Images &Réseaux, il fait collaborer la PME avec le laboratoire Orphy de l'Université de Bretagne Occidentale à Brest etla société Lyofal de Salon-de-Provence, spécialisée dans la lyophilisation de substances sensibles. Doté de543.369 € dont 244.331 € financés par la Région Bretagne (avec 0,3 M€ des collectivités), Hemlyo fait partiedes sept projets financés en 2017 dans le cadre de l'appel à projets "Innovation collaborative au croisementdes filières".

Création d'activités dans sept domaines d'innovationLancé en février 2017 avec l'appui de fonds européens (Feder), cet appel à projets a « pour objectif de créerdes synergies entre PME et laboratoires de recherche pour développer des projets créateurs d'activités danssept domaines d'innovation stratégiques identifiés dans la Glaz Economie », fait valoir la Région Bretagne.

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Bretagne : la Glaz économie affiche 21 projets d'innovationnumérique en expérimentation

La TribuneSur des théâtres d'affrontement, pouvoir disposer de sang en poudre est potentiellement une solution jugéeintéressante pour les armées. Sur ce sujet de recherche , Hemarina a d'ailleurs eu des contacts avec l'USNavy.

Spécialisée dans la mise au point de transporteurs d'oxygène d'origine marine, la pépite morlaisienne debiotechnologies travaille depuis 2007 sur les vertus des propriétés des hémoglobines extra-cellulaires duver arénicole. Les molécules de cet invertébré marin, reconnaissable aux tortillons qu'il laisse sur les plagesbretonnes, peuvent en effet se substituer aux globules rouges comme transporteur d'oxygène universel(O négatif), voire comme substitut sanguin - dans l'optique d'une meilleure préservation des greffons, parexemple. Elles peuvent aussi être lyophilisées.

Alors que le sang humain ne se conserve que 42 jours, Hemarina veut donc aller plus loin dans ses recherches.C'est tout l'objet du projet Hemlyo. Labellisé par les pôles de compétitivité Atlanpole Biothérapies et Images& Réseaux, il fait collaborer la PME avec le laboratoire Orphy de l'Université de Bretagne Occidentale à Brestet la société Lyofal de Salon-de-Provence, spécialisée dans la...

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LA TRIBUNEDate : 07 FEV 18Pays : France

Périodicité : Quotidien Journaliste : PASCALE PAOLI-LEBAILLY

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LE REPORTAGE

BRETAGNE : LA GLAZ ECONOMIE AFFICHE 21PROJETS DINNOVATION NUMERIQUE ENEXPERIMENTATIONP A S C A L E P A O L I - L E B A I L L Y , A R E N N E S

Dans les biotechnologies, ('agroalimentaire durable, l'optronique de défense, ou encore lasécurité, la stratégie économique de la Bretagne, ou Glaz économie, fait la part belle aunumérique et au croisement des filières. Suite à deux appels à projets collaboratifs, 21projets associant start u ps ou PME avec des laboratoires et/ou des « expérimentateurs »publics ou privés sont actuellement en cours sur l'ensemble du territoire. Objectif :déboucher sur une commercialisation et la création d'activités.

Sur des théâtres d'affrontement, pouvoir disposer de sang en poudre est potentiellement unesolution jugée intéressante pour les armées. Sur ce sujet de recherche, Hemarina a d'ailleurs eudes contacts avec l'US Navy.

Spécialisée dans la mise au point de transporteurs d'oxygène d'origine marine, la pépitemorlaisienne de biotechnologies travaille depuis 2007 sur les vertus des propriétés deshémoglobines extra-cellulaires du ver arénicole. Les molécules de cet invertébré marin,

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Périodicité : Quotidien Journaliste : PASCALE PAOLI-LEBAILLY

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reconnaissable aux tortillons qu il laisse sur les plages bretonnes, peuvent en effet se substitueraux globules rouges comme transporteur d'oxygène universel (O négatif), voire comme substitutsanguin - dans l'optique d'une meilleure préservation des greffons, par exemple. Elles peuventaussi être lyophilisées.Alors que le sang humain ne se conserve que 42 jours, Hemarina veut donc aller plus loin dans sesrecherches. C'est tout l'objet du projet Hemlyo. Labellisé par les pôles de compétitivité AtlanpoleBiothérapies et Images & Réseaux, il fait collaborer la PME avec le laboratoire Orphy del'Université de Bretagne Occidentale à Brest et la société Lyofal de Salon-de-Provence, spécialiséedans la lyophilisation de substances sensibles. Doté de 543.369 € dont 244.331 € financés par laRégion Bretagne (avec 0,3 M€ des collectivités), Hemlyo fait partie des sept projets financés en2017 dans le cadre de l'appel à projets "Innovation collaborative au croisement des filières".

CRÉATION D'ACTIVITÉS DANS SEPTDOMAINES D'INNOVATION

Lancé en février 2017 avec l'appui de fonds européens (Feder), cet appel à projets a « pour objectifde créer des synergies entre PME et laboratoires de recherche pour développer des projetscréateurs d'activités dans sept domaines d'innovation stratégiques identifiés dans la GlazEconomie », fait valoir la Région Bretagne.

La stratégie économique du territoire vise en effet à favoriser les innovations sociales et citoyennes,mais également celles de la chaîne agro-alimentaire durable, des activités maritimes, destechnologies numériques, de la santé et du bien-être, des technologies de pointe appliquées àl'industrie, et de l'ingénierie écologique et énergétique. Hemlyo est l'un des trois projets debiotechnologies de cette session 2017, pour laquelle le montant total d'aides s'élève à 3,28 millionsd'euros, dont 1,5 million d'euros issu du Feder. Vint-six partenaires, comme le groupe Rouiller,Kheris, INSA Rennes, Sabella ou l'Ecole navale, sont impliqués sur l'ensemble du territoire breton.Chaque projet est labellisé par un ou plusieurs des pôles de compétitivité bretons (AtlanpoleBiotherapies, EMC2, ID4CAR, Images & Réseaux, Pôle Mer Bretagne Atlantique, Valorial etVégépolys). Une troisième édition de cet appel à projets vient d'être lancée en vue d'une sélectionau second semestre 2018.

14 PROTOTYPES TESTES EN CONDITIONSRÉELLES

Si le croisement des filières est une préoccupation forte de la région, l'innovation numérique porteaussi en elle son lot d'expérimentations. La thématique a fait l'objet au printemps dernier d'un appelà projets dédié et visant à « encourager les collaborations des PME bretonnes du numérique avecdes testeurs de solutions ». Les 14 projets retenus ont été annonces avant Noël.

Chaque consortium est composé a minima d'une PME implantée en Bretagne et porteuse duprojet, et d'un « expérimentateur », uneentreprise, une association voire une collectivité, bretonneou pas. Au total, les projets associent 17 structures diverses. Leurs prototypes seront testés enconditions réelles sur une durée de 24 mois maximum et surtout le territoire, avant une mise encommercialisation éventuelle.

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Périodicité : Quotidien Journaliste : PASCALE PAOLI-LEBAILLY

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Globalement soutenus à hauteur de 784.000 €, ces 14 projets bénéficient de l'accompagnement del'une des sept technopoles bretonnes. Le Conseil régional précise:

« Les cinq initiatives nécessitant un développement important vont recevoir 426.000 €d'avances remboursables (à taux nul), tandis que les neuf autres projets se partageront358.000 € de subventions. Pour présélectionner les dossiers, un comité d'expertise s'estappuyé sur plusieurs critères tels que l'impact pour le territoire, le caractère innovant, lapertinence du consortium, ou du positionnement sur le marché visé, la viabilité et le réalismetechnique, les retombées économiques... »

Parmi les avances remboursables les plus élevées figurent celles accordées à Inpixal à Rennes,soutenue à hauteur de 114.804 € et à Voxpass à Lannion, qui a reçu 80.555 €. Spécialisée dans lavidéosurveillance et l'optronique de défense, Inpixal va tester au sein de la Compagnie française duthon océanique à Concarneau son projet Supermar : un système de veille et d'analyse automatiqueanti-piraterie destiné aux navires opérant en zones à risques. De son côté, Voxpass expérimenteraavec l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, son application Clin-Diag de traduction simultanée enconsultation médicale pour la prise en charge des patients allophones.

WARYME : APPLI MOBILE DE SÉCURITÉPERSONNELLE

Une des plus fortes subventions (50.000 €) a été allouée au système d'alerte décentralisée de larennaise WaryMe. Son application mobile de sécurité personnelle vise à renforcer la sécurité desétablissements d'enseignement ou les collectivités face à une menace d'intrusion-attentat ou à unrisque majeur. Elle aide à réduire les délais de réaction et assiste le chef d'établissement et l'équipede gestion de crise dans la mise en place des procédures de sûreté.

Actuellement testée à l'Agrocampus Ouest de Rennes et d'Angers jusqu'à la fin 2018, l'applicationest déployée depuis septembre auprès d'une vingtaine d'utilisateurs. D'ici à juin 2018, 350 enseront équipés.

Boris Berger, un des deux co-fondateurs de WaryMe, indique :

« Équiper 350 personnes sur les deux établissements permet d'avoir un quadrillage suffisantpour que les informations soient relayées efficacement sur le campus. Mais le nombred'utilisateurs à la fin de l'expérimentation pourrait être plus élevé car les étudiants ontmanifesté leur intérêt pour en être équipés. »

WaryMe intéresse aussi les entreprises comme Enedis (ex-ERDF), qui teste l'application à Renneset à Saint-Malo. La technologie peut aussi être utilisée dans d'autres contextes y compris des lieuxpublics tels que des centres commerciaux ou des réseaux de transports. WaryMe, qui estaccompagnée par SNCF Développement, l'incubateur de la SNCF, propose d'ailleurs un dispositifd'alerte dans un bus. En cas d'agression ou de harcèlement par exemple.

Par Pascale Paoli-Lebailly,correspondante de La Tribune pour la région Bretagne

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Date : 05/02/2018Heure : 19:14:09

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[Retour sur] Cyber et santé : comment faire émerger les projets aucroisement des deux filières ?

Le 26 janvier 2018, Bretagne Développement Innovation, membre du réseau Entreprise EuropeNetwork, a organisé avec ID2Santé et le pôle Images et Réseaux un atelier de travail destinée à faireémerger des projets « cyber & santé » dans le cadre des call H2020. Armand Nachef, point de contactnational Security et Sophie Decamps, point de contact national Santé pour H2020 ont apportés leursexpertises sur la nature des sujets attendus.

Cet atelier a été l'occasion d'aborder le contexte et le contenu des appels cyber et santé. Les échanges ontporté ensuite sur d'éventuels projets commun entre les participants.

Cette action s'inscrit dans les services BDI dédiés à l'accompagnement des entreprises dans l'accès auxfinancements européens :

Information sur les programmes et les financements européensOrientation vers les dispositifs adaptésAccompagnement dans la recherche de partenaires en Europe et dans le montage et gestion du dossier

Découvrez nos services en vidéo : Osez l'Europe ! Le dispositif financier Instrument PME

Contact :Pierre SERVEL

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Date : 05/02/2018Heure : 19:14:09

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[Retour sur] Cyber et santé : comment faire émerger les projets aucroisement des deux filières ?

Le 26 janvier 2018, Bretagne Développement Innovation, membre du réseau Entreprise EuropeNetwork, a organisé avec ID2Santé et le pôle Images et Réseaux un atelier de travail destinée à faireémerger des projets « cyber & santé » dans le cadre des call H2020. Armand Nachef, point de contactnational Security et Sophie Decamps, point de contact national Santé pour H2020 ont apportés leursexpertises sur la nature des sujets attendus.

Cet atelier a été l'occasion d'aborder le contexte et le contenu des appels cyber et santé. Les échanges ontporté ensuite sur d'éventuels projets commun entre les participants.

Cette action s'inscrit dans les services BDI dédiés à l'accompagnement des entreprises dans l'accès auxfinancements européens :

Information sur les programmes et les financements européensOrientation vers les dispositifs adaptésAccompagnement dans la recherche de partenaires en Europe et dans le montage et gestion du dossier

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Date : 22 FEV 18

Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire

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ENTREPRISESOuest I Biotechnologies

Atlanpole Biotherapiesattire les grands groupesLe pôle de compétitivité a élargi son terri-

toire à la Bretagne et au Centre. En 2017,

il compte 120 entreprises adhérentes

représentant 2000 emplois auxquels

s'ajoutent 2500 chercheurs. Sur l'exer-

cice et pour la première fois, le pôle a en-

registré des adhésions de bigs pharmas :

Pierre Fabre, Roche et Servier, « ouvertes

à l'open innovation et aux pépites du

pôle», se félicite Muriel Cazaubiel, prési-

dente sortante. Centré sur l'immunothé-

rapie, la médecine régénératrice et les ra-

diopharmaceutiques, le pôle s'intéresse à

des thématiques transversales associant

le numérique, l'intelligence artificielle, les

objets connectés et la data : l'e-santé, la

médecine prédictive et personnalisée.

En 2017, le pôle s'est rapproché du pôles

Images et réseaux et du pôle mer pour

colabelhser des projets comme Hemlyo

porté par Hemarma et Cams porté par

SIS France.

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Date : 21/02/2018Heure : 21:53:20

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Franck Grimaud, président d’Atlanpole Biotherapies veut attirer lesinvestisseurs

Franck Grimaud, à la présidence du pôle Atlanpole Biotherapies est aussi le directeur général de Valneva,société de biotechologie créée en 1999 (420 salariés)

Franck Grimaud, 52 ans dirigeant de Valneva et vice-président du pôle Atlanpole biotherapies , prend laprésidence du pôle de compétitivité pour un mandat de trois ans. Il succède à Murielle Cazaubiel, dirigeantede Biofortis Mérieux Nutrisciences, qui a effectué deux mandats de présidente depuis 2012.

Diplômé d’un MBA de l’université d’Ottawa, Franck Grimaud entame sa carrière à Nantes dans une sociétéde conseil comme consultant en organisation et management. En 1995, il intègre le groupe Grimaud, n°2mondial de la sélection génétique animale, en tant que responsable du développement de filiales en Chine,Malaisie et Thaïlande. Il travaille également au lancement du laboratoire de vaccins vétérinaires au sein de cegroupe. Franck Grimaud est le co-fondateur et directeur général de Vivalis, devenue Valneva, qu’il co-dirigedepuis sa création en 1999.

Capter des investisseurs régionauxDurant son mandat, le nouveau président souhaite capter l’intérêt de nouveaux investisseurs régionaux surce secteur technologique que représentent les biothérapies. « Le pôle représente désormais ¼ des emplois

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privés de la biotechs santé en France. Pour amorcer l’intérêt d’investisseurs nationaux et internationaux surces pépites, il faut avoir l’aval d’un investisseur régional qui joue le rôle de défricheur aux yeux des autres ».Et Franck Grimaud sait que quoi il parle. A sa création, sa société a réussi une première levée de fonds de100 k€ auprès de Pays de Loire développement (Sodero gestion), une première marche importante dans sonplan de financement. A ce jour, Valneva a levé plus de 100 M€.

ValnevaFormée en 2013 par la fusion de Vivalis SA et Intercell AG, Valneva est une société de biotechnologieeuropéenne spécialisée dans le développement, la production et la commercialisation de "vaccins duvoyageur". La société a réalisé un chiffre d’affaires de 109,8 M€ en 2017 (+12%) et emploie 420 salariés.

Atlanpole BiotherapiesLe pôle de compétitivité né en Pays de la Loire a élargi son territoire à la Bretagne et au Centre. en 2017,il compte 120 entreprises adhérentes représentant 2 000 emplois auxquels s’ajoutent 2 500 chercheurs.Sur l'exercice et pour la première fois, le pôle a enregistré des adhésions de bigs pharmas : Pierre Fabre,Roche et Servier, "ouvertes à l'open innovation et aux pépites du pôle", se félicite Muriel Cazaubiel. Centrésur l’immunothérapie, la médecine régénératrice et les radiopharmaceutiques, le pôle s’intéresse à desthématiques transversales associant le numérique, l’intelligence artificielle, les objets connectés et la data : l’e-santé, la médecine prédictive et personnalisée. En 2017, le pôle s’est rapproché du pôles Images et réseauxet du pôle mer pour colabelliser des projets dans ce domaine comme Hemlyo porté par Hemarina et Camsporté par SLS France.

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LE FIL APIDate : 21 FEV 18Pays : France

Périodicité : Quotidien

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Franck Grimaud, président d'Atlanpole Biotherapies veutattirer les investisseurs

Franck Grimaud, à la présidence du pôle Atlanpole

Biotherapies est aussi le directeur général de Valneva,

société de biotechologie créée en 1999 (420 salariés)

Franck Grimaud, 52 ans dirigeant de Valneva et vice-président du pôle Atlanpoje biotherapjes,

prend la présidence du pôle de compétitivité pour un mandat de trois ans. II succède à

Munelle Cazaubiel, dirigeante de Biofortis Mérieux Nutnsciences, qui a effectué deux mandats

de présidente depuis 2012

Diplôme d'un MBA de l'université d'Ottawa, Franck Grimaud entame sa carriere a Nantes dans

une société de conseil comme consultant en organisation et management. En 1995, il intègre

le groupe Grimaud, n°2 mondial de la sélection génétique animale, en tant que responsable

du développement de filiales en Chine, Malaisie et Thailande II travaille également au

lancement du laboratoire de vaccins vétérinaires au sem de ce groupe. Franck Grimaud est le

co-fondateur et directeur général de Vivahs, devenue Valneva, qu'il co-dmge depuis sacréation en 1999

Capter des investisseurs régionaux

Durant son mandat, le nouveau président souhaite capter 'intérêt de nouveaux investisseurs

régionaux sur ce secteur technologique que représentent es biothérapies « Le pôle

représente désormais Vi des emplois privés de la biotechs santé en France Pour amorcer

l'intérêt d'investisseurs nationaux et internationaux sur ces pépites, il faut avoir l'aval d'un

investisseur régional qui joue le rôle de défricheur aux yeux des autres » Et Franck Grimaud

sait que quoi il parle A sa création, sa société a réussi une première levée de fonds de 100 k€

auprès de Pays de Loire développement (Sodero gestion), une première marche importante

dans son plan de financement. A ce jour, Valneva a levé plus de 100 M€.

Valneva

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Formée en 2013 par la fusion de Vivalis SA et Intercell AG, Valneva est une société debiotechnologie européenne spécialisée dans le développement, la production et lacommercialisation de "vaccins du voyageur". La société a réalisé un chiffre d'affaires de 109,8M€ en 2017 (+12%) et emploie 420 salariés.

Atlanpole Biotherapies

Le pôle de compétitivité né en Pays de la Loire a élargi son territoire à la Bretagne et auCentre, en 2017, il compte 120 entreprises adhérentes représentant 2 DOO emplois auxquelss'ajoutent 2 500 chercheurs. Sur l'exercice et pour la première fois, le pôle a enregistré desadhésions de bigs pharmas : Pierre Fabre, Roche et Servier, "ouvertes à l'open innovation etaux pépites du pôle", se félicite Muriel Cazaubiel. Centré sur l'immunothérapie, la médecinerégénératrice et les radiopharmaceutiques, le pôle s'intéresse à des thématiques transversalesassociant le numérique, l'intelligence artificielle, les objets connectés et la data : l'e-santé, lamédecine prédictive et personnalisée. En 2017, le pôle s'est rapproché du pôles Images etréseaux et du pôle mer pour colabelliser des projets dans ce domaine comme Hemlyo portépar Hemarina et Cams porté par SLS France.

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Date : 20/02/2018Heure : 17:20:35

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Franck Grimaud prend la présidence d'Atlanpole BiotherapiesFranck Grimaud, directeur général de Valneva (420 salariés, 110 M€ de CA) a été élu président d'AtlanpoleBiotherapies. Il succède à Murielle Cazaubiel, dirigeante de Biofortis Mérieux Nutrisciences et présidente dupôle depuis 2012. Comptant plus de 120 adhérents, mêlant start-up, PME et grands groupes (Pierre Fabre,Roche, Servier), Atlanpole Biotherapies entend se rapprocher des entreprises digitales pour faire des projetsmixtes et colabellisés par les pôles EMC2 et Images et Réseaux.

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Date : 02/03 FEV 18

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FONDATION RENNES I

François PEAUCELLEnouveau Président

François Peaucelle,directeur général deBiotrial, a été élu pré-sident de la Fonda-tions Rennes 1 lors

^^_ du renouvellementi ^^H de gouvernance fin

I ^^^1 janvier. C'est unnouveau binômeentreprise/univer-sité entre FrançoisPeaucelle et Sophie

Langouët-Prigent, vice-présidente, qui pré-sidera la fondation pour développer l'ou-verture de l'Université de Rennes 1 vers lemonde socio-économique.Le président sera entouré d'un bureau élar-gi avec l'arrivée d'Hervé Dias, présidentde Canon. Le conseil de gestion a récem-ment accueilli Joël Cheritel, président duMedef Bretagne. Elu pour 2 ans, FrançoisPeaucelle succède à Martial Gabillard, di-recteur territorial Bretagne de Veolia Recy-clage et valorisation, qui assurait la prési-dence de la fondation depuis 2014.Ce dernier rejoint les membres fondateursayant présidé la fondation depuis sa créa-tion : Vincent Marcatté (Orange), présidentde 2010 à 2012, Anne Le Goff, (Crédit Mu-tuel Arkéa), présidente de 2012 à 2014.Avec plus de 8,5 millions d'euros de donscumulés, la fondation poursuit ses actionsen faveur de la valorisation de la recherche,de l'insertion professionnelle des étudiantset du développement de l'établissement àl'international.La Fondation Rennes 1 est entièrement fi-nancée grâce aux dons de ses mécènes :7 fondateurs (Biotrial, Rennes Métropole,Triballat Noyai, Veolia, Crédit Mutuel Arkéa,Orange, Canon), 920 dons d'entreprises etde particuliers.

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Rennes Atalante: Une gouvernance renouvelée pour la FondationRennes 1La Fondation Rennes 1 débute l'année 2018 par le renouvellement de sa gouvernance avec la nomination deson président, François Peaucelle, directeur général de Biotrial, et la constitution d'un nouveau bureau. Ceschangements s'accompagnent de nouveaux dé s pour la fondation qui a développé 5 grands axes stratégiquesd'innovation pour le développement de l'Université de Rennes 1 et l'attractivité du territoire.

Une nouvelle dynamique autour de nouveaux axes d'innovation

C'est un nouveau binôme entreprise/université entre François Peaucelle et Sophie Langouët-Prigent, vice-présidente, qui présidera la fondation pour développer l'ouverture de l'Université de Rennes 1 vers le mondesocio-économique.

Avec plus de 8,5 millions d'euros de dons cumulés, la fondation

poursuit ses actions en faveur de la valorisation de la recherche, de l'insertion professionnelle des étudiantset du développement de l'établissement à l'international, tout en mettant en place de nouvelles actions.

En effet, la fondation vient de lancer 5 grands axes stratégiques

d'innovation :

- transformation digitale,

- développement durable,

- mécanique & sciences de l'ingénieur,

- santé & environnement,

- droit des activités économiques.

De nombreuses chaires de recherche et de formation sur ces thématiques sont actuellement à l'étude dansl'objectif d'accompagner la dynamique de l'Université de Rennes 1 en tant que grande université de recherche.

Passage de flambeau entre les membres fondateurs de la fondation

Elu pour 2 ans, François Peaucelle succède à Martial Gabillard, directeur territorial Bretagne de VeoliaRecyclage et valorisation, qui assurait la présidence de la fondation depuis 2014. Ce dernier rejoint lesmembres fondateurs ayant présidé la fondation depuis sa création : Vincent Marcatté (Orange), président de2010 à 2012, Anne Le Goff, (Crédit Mutuel Arkéa), présidente de 2012 à 2014.

Un bureau élargi et une nouvelle personnalité qualifiée au sein du conseil de gestion

Le président sera entouré d'un bureau élargi avec l'arrivée d'Hervé Dias, président de Canon, en tant quesecrétaire. Il partagera cette fonction aux côtés de Nathalie Detot-Beaujault, directrice générale. L'implication

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Date : 01/02/2018Heure : 14:32:14

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de Martial Gabillard auprès de la fondation perdure également puisqu'il occupera désormais le rôle de Past-président au sein du bureau.

Par ailleurs, le conseil de gestion a récemment accueilli Joël Cheritel, président du Medef Bretagne, commenouvelle personnalité qualifiée. Celui-ci a rappelé que « la fondation fait non seulement découvrir le mondede l'entreprise aux étudiants, mais elle permet aussi aux entreprises de valoriser leur savoir-faire et leursvaleurs, en toute transparence ».

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Images & Réseaux

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Date : 21/02/2018Heure : 05:31:54

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InOut 2018 | Images & RéseauxINOUT 2018 Du 14 au 18 mars 2018 Couvent des Jacobins Rennes

LES MOBILITÉS NUMÉRIQUES s'inventent et se testent à RENNES !

Un événement économique international qui rassemblera les professionnels du numérique et de la mobilité,et les usagers.Tous vivront l'expérience inédite d'inventer et de tester les mobilités de demain sur le territoire rennais.

S'inventent [IN]door…Un volet [IN]door, orienté Business, sous forme de keynotes, workshops et conférences dédiés auxprofessionnels, entreprises, start-up et institutionnels.Du 14 au 16 mars, le Couvent des Jacobins deviendra le lieu de confrontations et de convergence desmobilités numériques.Images & Réseaux y aura un stand aux côtés de son partenaire ID4CAR et présentera les résultats de beauxprojets de R&D au croisement du numérique et de la mobilité.

& se testent [OUT]doorUn volet [OUT]door durant lequel Rennes deviendra le terrain d'expérimentation destiné aux professionnels etusagers pour des tests grandeur nature. Cela permettra aux entreprises d'accélérer et de fluidifier le passagedu stade prototype au stade de la commercialisation de leurs innovations.Du 16 au 18 mars, Images & Réseaux sera représenté esplanade Charles de gaulle à Rennes, avec son pôlepartenaire ID4CAR, pour présenter les prototypes et expérimentations de quelques uns de ses membres aucroisement du numérique et de la mobilité.

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Marc-OlivierBernard,dirigeantde la Brasseriede Bretagne, misesur la robotiquepour développerson entreprise

BRETAGNE ROBOTIQUE

LES USINES BRETONNESDANS LACOURSE

DOSSIER REALISE PARLes rédactions bretonnes

Les robots ont bel et bien fait leurentrée dans les usines bretonnesMieux encore ils ont permis aux entreprisesde poursuivre leur développementet, malgré la réputation de « casseursd'emploi » qui leur a souvent collé auxboulons, d'embaucher

Au milieu du millier de portes, fenêtreset volets qui sortent chaque jour desquatre unités de production de Fenê-tréA (380 salariés et 57 M€ de chiffre d'af-faires), la robotique est partout. «Il nefaut pas en avoir peur et vivre avec sontemps », estime sondirigeant Dominique

Lamballe. C'est en 2011 que l'entreprise, basée à Bei-gnon (56), a choisi de prendre cette orientation. Objec-tif: « Augmenter la qualité de la production et de sup-

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LE JOURNAL DES ENTREPRISESFINISTERE Date : FEV 18Pays : FrancePériodicité : Mensuel

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primer les travaux lourds qui sont souvent répétitifs etusent la sante des salariés. Et sur le volet de la quali-te, rester a un niveau de concentration maximale septheures par j our, ce n'est pas possible »

Lever des freins et réduire la pénibilitéEn 2011 comme aujourd'hui, le PDG de FenêtréA noteque l'arrivée des robots doit s'accompagner d'une im-portante communication « pour expliquer, former ets'adapter». Elle a aussi permis d'embaucher. « Les ro-bots permettent aussi de lever des freins Si un robotexécute des tâches pénibles et difficiles pour lesquellesvous avez du mal à recruter, vous fluidifiez la produc-tion et vous continuez à recruter » Preuve en est • l'in-dustriel crée 20 à 30 nouveaux emplois chaque année.« La robotique aura permis a l'entreprise de poursuivresa croissance. »Che? Thermigas (3M€ de chiffre d'affaires, 30 sala-ries) à Lamballe (22), l'arrivée d'une unité robotiséede soudure plasma a elle aussi permis la creation dequatre emplois. « L'objectif premier était de realiser eninterne des travaux jusqu'ici sous-traites pour gagneren réactivité et en qualite sur des produits à forte va-leur ajoutée », précise Patrice Le Du, PDG de l'entre-prise. « Nous avons conjointement investi dans un bâ-timent dedie a cette activite. au total, ce sont pres de800 DOO € qui ont été investis. C'est un effort considé-rable maîs le retour sur investissement est bien reeldeux ans plus tard. Certes, les temps de preparationdes pieces à souder est plus long qu'avant maîs le tempsde soudure a lui-même ete divisé par cinq, avec une ré-gularité optimale. »

25%DES TÂCHES,DANSDIXANS,SERONTCONFIÉESauxcobotsetaux robotsdansl'industrieEtude du BostonConsulting Group

A Tregunc (29), avec une croissance de 12 % de sa pro-duction en 2017, la Brasserie de Bretagne (34 salariés,10MC dc chiffre d'affaires), devait clic aussi imperativement investir pour augmenter sa productivi-te Dans l'atelier, on trouve depuis peu deux robotspour automatiser le déballage par palettes entières etle remballage des bouteilles prêtes a être expédiées.« Cela change beaucoup dc choses. Tout d'abord, onconstate un gain de temps évident qui joue sur les vo-lumes produits, affirme Marc-Olivier Bernard, nou-veau dirigeant de la brasserie depuis août 2017. Et ducôte des operateurs, le temps ainsi libere peut être devolu a d autres tâches plus valorisantes » Ces robotsn'ont donc pas vocation aremplacer la main-d'œuvre,selon le chef d'entreprise : « L'enjeu est au contraire degarder les salaries dans l'entreprise, en leur offrant uneamelioration de leurs conditions de travail, en confortet en secuiite. Cela nous a aussi permis d'augmenterles heures de travail en 2x8 sur le conditionnement.Il n'y a donc pas de perte d'emploi : on les requalifie. »

Anticiper l'usine du futurSelon une etude récente du Boston Consulting Group,dans dix ans, 25 % des tâches seront confiées aux robotsautonomes et aux cobots (robots assistant l'homme)dans l'industrie. Une tendance dont compte bien tirerparti BA Robotic Systems Group (220 salariés, 28 MCde CAen 2016), aMordelles pres de Rennes Le groupe,leader français des chariots automatisés (AGV), a ain-si décide d'accélérer son developpement en anticipantles evolutions induites par l'usine du futur. BA Robo-tic Systems Group, dont 20 % de l'effectif est consa-

Le salarié du futur sera un «humain augmente»

Vincent Marcattepréside le PôleImages & Réseauxà Rennes

«On a tendance à dire que les robots vont détruire desemplois' au contraire,je pense qu'ils vont permettre deles conserver, car ils peuvent aider lopérateur a êtreplus performant», estime Vincent Marcatte, president

du Pôle Images & Réseaux. « Le robot du futur seraavant tout un cobal, qui va donc collaborer avec unsalarié Grâce à leur utilisation, l'industrie gagnera enproductivité, donc se développera, et donc cela créerades emplois! » Pour réussir cette transformation etgagner ce match de la compétitivité, les entreprisesfrançaises ne doivent pas se laisser dépasser.. Carl'Allemagne, par exemple, est en avance sur la question :ses industries y posséderaient cinq fois plus derobots que les Françaises, lin retard sans doute dûaux questions sociéte les que soulève l'utilisation derobots suppression programmée d'emplois, intelligenceartificielle dangereuse, etc. «Or, les rabots resteronttoujours sur des tâches à l'intelligence artificielle faible,considère Vincent Marcatte. Les entreprises françaisesen ont enfin pris conscience Désormais, elles doivent seservir de la robotique pour devenir plus compétitives etaller à l'international Dans un contexte de compétitionmondiale, une entreprise devient plus performantelorsqu'elle est équipée de cobots Car c'est le salairehumain qui fait actuellement la difference : les cobot sontdes alliés pour rééquilibrer le prix final. »

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«Il ne faut pas avoirpeur des robots et vivre

SOn temps. » Dominique Lamballe

cre à la R & D, se concentre sur les prototypes de lo-gistique industriels dans tous les secteurs d'activité(agroalimentaire, papier, pharmacie, etc.) avec dessolutions variées de manutention et de stockage au-tomatisés. « Notre atout concurrentiel est de maîtri-ser de A à Z le pilotage global d'une installation », in-siste Jean-Luc Thomé, le président du groupe. Pouraccompagner la mutation du marché de la robotiquevers des applications de services et des solutions cobo-tiques à forte valeur ajoutée, l'entreprise teste depuisla rentrée le « P-RC2 », un cobot mobile de comanipu-lation de charges lourdes, destiné à soulager les opéra-teurs humains. Début décembre, lors de la Digital Techà Rennes, le directeur innovation de BA Systèmes,Guy Caverot, est venu parler des robots hors norme etmobiles. Lui plaide pour le robot qui puisse apporter« force et précision » dans un environnement de travail.Avec toujours l'homme, comme tête pensante, « pourreconfigurer la machine ». ^m

DominiqueLamballe, dirigeantde FenêtréA

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ChezThermigasa Lamballe,l'acquisition d'unrobot de soudurea certes rallongéles temps depréparation despièces a souder,maîs elle a permisde réduire letemps de soudurepar cinq avecune régularitéoptimale

INDUSTRIE

COMMENT LES ROBOTS PEUVENTAIDER LES PME DE LOUEST?Les rédactionsdu Grand Ouest

Qu'ils soient industriels, sociaux ou collaboratifs(cobots), ils envahissent l'ensemble du mondeprofessionnel Comment les robots travailleront-ils avec les salariés traditionnels demain1? Lesusages peuvent être multiples Les avantages àla clé sont nombreux, notamment en termes decompétitivité,de productivité etde qualité Tourd'horizon d'un univers en mouvement constant

Les robots ont toujours fasciné les inven-teurs et le commun des mortels. Dans lesannées 1980 déjà, on enseignait des op-tions robotiques dans les écoles d'ingé-nieurs. «À l'époque, il s'agissait de grosengins enfermés dans des cages, que l'onpouvait utiliser pour de la soudure, de la

peinture, porter des charges lourdes dans l'industrie,notamment automobile. C'étaient les débuts de la ro-botique, se souvient Vincent Marcatté, président duPôle Images & Réseaux à Lanion et Rennes. La no-

tion de robotique est structurante dans l'imaginaire,car elle repose sur quelque chose qui reproduit notreimage. Ce sont avant tout des bras articulés, avec unepince et des tâches répétitives à effectuer. »

Utile Là où l'humain n'est plus nécessaireUn robot est en effet un outil, doté de mécanique etd'une partie logicielle qui le programme pour réaliserdes tâches définies, avec une capacité plus ou moinslimitée. À la différence du simple robot, le cobot (pourrobot collaboratif), qui fait son apparition dans lesentreprises, notamment industrielles, est immer-gé dans le même environnement que l'opérateur hu-main. Il l'assiste en direct. « Ils se fondent dans le pay-sage, constate Vincent Marcatté. Les cobots sont plussouples que les robots et peuvent effectuer des tâchesvariées. » Selon lui, les robots seront à l'avenir utileslà où l'humain n'est plus nécessaire (cabine de pein-ture...), et les cobots deviendront « leurs compagnonspermanents ! Ils sont comme des exosquelettes quidéchargent l'humain de tâches pénibles ». Selon une

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etude récente du Boston Consulting Group, dans dixans, 25 % dcs taches seront confiées aux cobots et auxrobots dans l'industrie

Grâce aux rabots, le salarié devientun humain augmente« On a tendance a dire que les robots vont détruire desemplois constate Vincent Marcatte Au contraire jepense qu ils vont permettre de les conserver car ilsont la capacite a aider I operateur a être plus perfor-mant Le robot du futur sera avant tout un cobot quiva donc collaborer avec un salarie Grâce a leur unlisation l'industrie gagnera en productivite donc sedéveloppera et donc cela créera des emplois ' Grâce aeux le salarie va devenir un humain augmente «Pourreussir cette transformation industrielle et gagner cematch de la competitivite, les entreprises françaisesne doivent pas se laisser dépasser Car l'Allemagne,par exemple, est en avance sur la question ses indus-tries y posséderaient cinq fois plus de robots que lesfrançaises Un retard sans doute du aux questions so-cietales que soulevé l'utilisation de robots suppres-sion programmée d emplois intelligence artificielle

25%DES TÂCHES,DANS DIX ANSSERONTCONFIEESaux cobots etaux robotsdanslindustrieEtude du BostonConsulting Group

dangereuse, etc « Or, les robots resteront toujours surdes taches a l'intelligence artificielle faible, considèreVincent Marcatte Les entreprises françaises en ont enfin pris conscience Désormais elles doivent se servir de la robotique pour devenir plus compétitives etaller a l'international Dans un contexte de compeillion mondiale, une entreprise devient plus perfor-mante lorsqu'elle est équipée de cobots Car e est le sa-laire humain qui fait actuellement la difference, doncsi on amené les cobots dans l'équation, ce sont des allies pour rééquilibrer Ic prix final »

Quelle valeur ajoutee pour l'entreprise?Longtemps considères uniquement comme un element différenciant dans la recherche de gains deproductivite, les robots s inscrivent désormais dansune logique de valeur ajoutee pour l'entrepriseQuatre avantages peuvent même leur etre trouvesDécryptage

I. Performance et réactivitéChez BA Robotic Systems Group (220 salaries 28 M€ deCAen2016) aMordelles pres de Rennes (SS), I innova

Patrice Le DuPDGdeThermigasa Lamballe

«J'ai créé 4 emploisgrâce à l'arrivéedu robot dè soudure»Spécialise dans la conception de systeme de chauffagedes liquides de process industriel Thermigas a Lamballe (22)s est equipe en 2015 d un robot de soudure plasmaPoisson patron Patrice Le Du cet investissement a contribuea la creation de quatre emplois

l'arrivée d une unite robotiséede soudure plasma a eu I effetinverse La PME, spécialiséedans la conception de systeme dechauffage des liquides de processindustriel (thermoplongeurgaz), a cree quatre emplois gracea l'arrivée de cette nouvellemachine «Lobjectifpremierde cet investissement était derealiser en interne des tra\ auxjusqu'ici sous traites pour gagneren «activite et en qualite précisePatrice Le Du, PDG de l'entreprise(3 M€ de chiffre d affaires,30 salaries) Ce robot 5 axes estspécifiquement adapte a nosbesoins techniques notammentpour souder des cuves de grandecontenance, qui constituentla base de nos solutions dechauffage a forte valeur ajoutee »Formes pendant deux semainesa la conduite numerique,deux operateurs se relaient au

Confrontées a une penuriede mam d'œuvre qualifiéecouplcc a une recherchestrategique de gains de

productivite, de nombreusesentreprises de la métallurgiebretonne ont investi dans desequipements automatisesde production Pourtant,chez Thermigas a Lamballe,

quotidien pour piloterun equipement qui assure unerégulante sans egale du traitde soudure qu'il soit linéaireou circulaire

Le temps de souduredivisé par cinq« Nous avons conjointementinvesti dans un bâtiment dediea cette activite car nos locauxactuels n offraient plus assez deplace Au total, ce sont pres deRUO DOO € qui ont ete investisC est un effort considérable pourune entreprise comme la notremaîs le retour sur investissementest bien reel deux ans plus tardCertes, le temps de preparationdes pieces a souder est pluslong qu avant maîs le tempsde soudure a ete divise par cinqavec une régulante optimale »Pour installer cet equipementfourni par Air Liquide Ihcrmigasa ete accompagne par le Centretechnique des industriesmecaniques « Outre une aidefinanciere nous avons bénéficiede conseils sur la meilleuremaniere d implanter le robotLa Region Bretagne nous a aussisoutenus a hauteur de 20 %de l'investissement machineC'est une contributionimportante car elle démontrela volonté de conserver desentreprises industrielles dansle grand Ouest »

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LE JOURNAL DES ENTREPRISESCOTES D'ARMOR Date : FEV 18Pays : FrancePériodicité : Mensuel

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« Je pense que les robotsvont permettre dè conserverles emplois, car ils aidentl'opérateur à être plus

. » Vincent Maroatté, président

du Pôle Images B Réseaux, Lannïon et Rennes,

lion figure au cœur du plan stratégique. Le groupe, lea-der français des chariots automatisés, a décidé d'accé-lérer son developpement en anticipant les évolutionsinduites par l'usine du futur. BA Robotic SystemsGroup, dont 20 % de l'effectif est consacré à la R & D, seconcentre sur les prototypes de logistique industrielsqui servent au plus près la performance et la compéti-tivité de ses clients. « Notre atout concurrentiel est demaîtriser de A à Z le pilotage global d'une installation »,insiste Jean-Luc Thomé, le président du groupe. L'ETIest présente dans tous les segments de l'industrie avecdes solutions variées de manutention et de stockage

automatisés. Pour accompagner la mutation du mar-ché de la robotique vers des applications de serviceset des solutions cobotiques à forte valeur ajoutée, l'en-treprise teste depuis la rentrée le « P-RC2 », un cobotmobile issu de plusieurs années d'innovation. Il s'agitd'un robot collaboratif de comanipulation de chargeslourdes, destiné à soulager les opérateurs humains.Début décembre, lors de la Digital Tech à Rennes, ledirecteur innovation de BA Systèmes, Guy Caverot,est venu parler des robots hors norme et mobiles. Luiplaide pour le robot qui puisse apporter « force et pré-cision » dans un environnement de travail. Avec tou-jours l'homme, comme tête pensante, « pour reconfi-gurer la machine ».

2. Fidélisation des collaborateursAvec une croissance de 12 % de sa production en 2017,la Brasserie de Bretagne, à Trégunc dans le Sud-Fi-nistère (29), devait impérativement investir pouraugmenter sa productivité, notamment sur la miseen bouteille de ses bières (Sant Erwann, Dremmwel,Britt, Ar Men). Dans l'atelier, on trouve depuis peudeux robots : l'un en début de ligne de conditionne-ment pour automatiser le déballage par palettes en-tières, et l'autre en fin de ligne pour le remballage desbouteilles prêtes à être expédiées. « Cela change beau-coup de choses. Tout d'abord, on constate un gain detemps évident qui joue sur les volumes produits, af-

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firme Marc-Olivier Bernard, nouveau dirigeant de labrasserie depuis août 2017. Et du côté des opérateurs,le temps ainsi libéré peut être dévolu à d'autres tâchesplus valorisantes. » Ces robots n'ont donc pas voca-tion à remplacer la main-d'œuvre, selon le chef d'en-treprise : « L'enjeu est au contraire dc garder les sala-riés dans l'entreprise, en leur offrant une améliorationde leurs conditions de travail, en confort et en sécu-rité. Cela nous a aussi permis d'augmenter les heuresde travail en2x8surle conditionnement. Il n'y a doncpas de perte d'emploi : on les requalifie. »

3. Qualité et santé au travailÀ La Flèche, dans le sud de la Sarthe (72), le premierrobot acquis par la SED (Société électromécanique di-versifiée) en 2016 donne entière satisfaction à son di-recteur, Éric Rorive. « On a peu gagné en productivité,mais en revanche nous montons en qualité de piècesproduites. C'est l'avantage du robot: la constance. »Ce bras robotique a pour fonction d'assurer le char-gement et le déchargement de pièces de fonderie quisont ensuite usinées et assemblées dans l'atelier sar-thois. Une tâche pénible qui nécessitait deux opéra-teurs auparavant. «Çaamisuncoup d'arrêt aux TMS.On a donc réaffecté les salariés sur du travail plusnoble que de la manutention de pièces. Même s'il ya eu une peur face à la technologie au départ, tout lemonde a compris que le robot était nécessaire pourrester compétitif et qu'il y aurait toujours besoin d'unhomme et sa réflexion. »Ainsi, sept personnes sur les 85 que compte la SEDont été formées à l'usage de cette nouvelle technolo-gie. Pour cela, l'entreprise s'est appuyée sur sa mai-

son mère, La Fonte Ardennaise. Ce groupe familialde 1500 salariés compte déj à une vingtaine de robotsdans ses ateliers de fonderie et d'usinage. Il a déve-loppé en interne une cellule en charge de la réflexionsur l'usage et l'installation de ces engins dans ses dif-férents sites industriels. Un encouragement pour laSED à poursuivre sur cette voie. L'arrivée de deux ro-bots supplémentaires est prévue avant la fin févrierà La Flèche.

4. Communication et formationAu milieu du millier de portes, fenêtres et volets quisortent chaque jour des quatre unités de productionde FenêtréA, la robotique est partout. «Il faut vivreavec son temps », livre son dirigeant Dominique Lam-balle. C'est en 2011 que l'entreprise, basée à Beignon(56), a choisi de prendre cette orientation. «Le butétait de pouvoir augmenter la qualité de la produc-tion et de supprimer les travaux lourds qui sont sou-vent répétitifs et usent la santé des salariés. Sur le vo-let de la qualité, rester à un niveau de concentrationmaximale, sept heures par jour, ce n'est pas possible. »En 2011 comme aujourd'hui, le PDG de FenêtréA noteque l'arrivée des robots doit s'accompagner d'une im-portante communication «pour expliquer, former ets'adapter». Elle a aussi permis d'embaucher. « Les ro-bots permettent aussi de lever des freins. Si un robotexécute des tâches pénibles et difficiles, là où vousavez du mal à recruter, vous fluidifiez la productionet vous continuer à recruter. » Preuve en est : l'indus-triel créé 20 à30 nouveaux emplois chaque année. « Larobotique aura permis à l'entreprise de poursuivre sacroissance. » ••

Stéphane Petigas,directeur généraldeSica2Mdans la Sarthe.

«L'écart se creuseavec l'Allemagne»Pour Stéphane Petigas, directeur général de Sica2M (27 MC deCA, 190 salariés), les entreprises ont tout intérêt à s'équiper.« On est en retard en France et l'écart se creuse avec despays comme l'Allemagne où les PME disposent déjà de irobots. » Depuis la Sarthe (72), Sica2M conçoit et fabrique dessystèmes de transitique industrielle et assure lintégrationd'îlots robotisés. « Les entreprises qui investissent dansl'automatisation sont surtout motivées par la recherche decompétitivité et de qualité. Le robot est un outil flexible quinécessite un réinvestissement plus faible qu'une machinemanuelle lors d'une nouvelle mise en production. »Avec des coûts d'achat de SO DOO C en moyenne pour unrobot, l'argument peut faire mouche. L'ergonomie des postesde travail constitue également un axe montant, surtoutdans le contexte actuel de vieillissement de la populationdes ateliers. « C'est un axe encore minoritaire pour Sica2M,mais en développement. Les process actuels permettant defabriquer sans assemblage des pièces de plus en plus lourdes,l'automatisation devient une alternative intéressante. » Restetoutefois à faire le bon choix en termes de matériel.Tropd'entreprises privilégiant encore des solutions économiques.

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Journaliste : B. Coupin/ V.Monvoisin/ C. Menuet/ F.

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GRAND ANGLEL'INTERVIEW

UIKtUIhUKUtbUUKIAUSARTHE-TANGER P. 28

TECHNOLOGIES

MtUI VKAIMtNI ArTUKItK nOOÀ VOTRE ENTREPRISE K u U

Les entreprisesmisent aujourd'huisur la robotiquepour leurdéveloppement,comme ici chezAtelier Dixneuf(49), présidée parRaphaela Lucas

ROBOTS

QUI SONTCESNOUVEAUX COLLABORATEURSDE L'ENTREPRISE?

B. Coupin V. Monvoisin C. Menuet F. Godard

Qu'ils soient industriels, sociaux ou cobots, lsenvahissent l'ensemble du monde professionnelComment ces robots travailleront-ils aveo nousdemain? Les usages peuvent être multiples Lesavantages à la clé sont nombreux, notamment entermes de compétitivité

Les robots fascinent depuis longtemps les in-venteurs et le commun des mortels. Dans lesannées 1980 déjà, on enseignait des optionsrobotiques dans les écoles d'ingénieurs. «Àl'époque, il s'agissait de gros engins enfer-mes dans des cages, que l'on pouvait utili-ser pour de la soudure, de la peinture, por-

ter des charges lourdes dans l'industrie, notammentautomobile, se souvient Vincent Marcatté, président

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du Pôle Images & Réseaux. C'étaient les débuts de la ro-botique, qui reproduit notre image : des bras articules,avec une pince et des tâches répétitives a effectuer ». Àla différence du simple robot, le cobot, qui fait son ap-parition dans les industries, est immerge dans le mêmeenvironnement que l'opérateur II l'assiste en direct.« Ils se fondent dans le paysage. Les cobots sont plussouples que les robots et peuvent effectuer des tâchesvariées. » Selon Vincent Marcatte, les robots seront al'avenir utiles laoù l'humain n'est plus nécessaire, ellescobots deviendront « leurs compagnons permanents ! ».Selon une etude récente du Boston Consulting Group,dans dix ans, 25 % des tâches seront confiées aux co-bots et aux robots dans l'industrie.

Des économies à long terme« Le robot du futur sera avant tout un cobot, qui va donccollaborer avec un salarié, ajoute Vincent Marcatte. Ona tendance a dire que les robots vont détruire des em-plois Au contraire, je pense qu'ils vont permettre deles conserver, car ils ont la capacite d'aider l'opérateura être plus performant. Grâce a leur utilisation, l'indus-trie gagnera en productivité, donc se développera, etdonc cela créera des emplois ! » Des performances déjàconstatées chez le fabricant de films plastique agricoleTrioplast (100 salaries, SO M€ de CA) dans le Maine-et-

«Les contrôles réalisés parnos robots génèrent plusieursmilliers d'euros d'économies. »

Thierry Garnier, responsabledu développement industriel de Trioplast

25 »/,ODES TÂCHESINDUSTRIELLESseront confiéesà des robotsdans dix ans

Loire. « Sur la ligne destinée aux films pour l'ensilagepar exemple, on contrôlait unebobine sur 30 ou 60 pourvérifier si elles avaient la bonne épaisseur avant livrai-son. Maintenant, avec la cellule robotisée, on arrive apeser chaque bobine... Or on s'est aperçu qu'on livraiten moyenne 3 % à4 % de matière plastique en trop, dé-taille le responsable du developpement industriel de laPME Thierry Garnier. Cela peut paraître peu, maîs surdes millions de tonnes produites par an, ça commenceà faire beaucoup. Ces contrôles systématiques génèrentplusieurs milliers d'euros d'économies au final. »

Tirer les compétences vers le haut« Nous montons en qualite de pieces produites. C'estl'avantage du robot • la constance », renchérit Eric Ro-

À Loué, en Sartho,Stéphane Petigasdirige Sica2MLa PME conçoitet fabriquedes systemesautomatisesde convoyagetransfert oumanutention depieces Une activiteprincipalementtournee versl'automobile etqui tend a sediversifier

«Nous sommes enretard en France»Pour Stéphane Petigas, directeur général de Sica2M(27MC de CA, 190 salariés), les entreprises ont toutintérêt à s'équiper « Nous sommes en retard en Franceet l'écart se creuse avec des pays comme l'Allemagneoù les PME disposent déjà de robots.» Depuis laSarthe, Sica2M conçoit et fabrique des systèmesde transitique industrielle et assure l'intégrationd'îlots robotisés principalement pour les secteurs del'automobile et de l'aéronautique «Aujourd'hui, lesentreprises qui investissent dans l'automatisation sontsurtout motivées par la recherche de compétitivité etde qualité Le robot est un outil flexible qui nécessiteun réinvestissement plus faible qu'une machinemanuelle lors d'une nouvelle mise en production »Avec des coûts d'achat de SO OQDC en moyenne pourun robot, l'argument peut en effet faire moucheL'ergonomie des postes de travail constitue égalementun axe montant, surtout dans le contexte actuel devieillissement de la population des ateliers. « C'estune demande encore minoritaire pour Sica2M, maisen développement. Les process actuels permettantde fabriquersans assemblage des pièces de plus enplus lourdes, l'automatisation devient une alternativeintéressante.» Reste toutefois a faire le bon choix entermes de matériel Trop d'entreprises privilégientencore des solutions economiques « L'entreprise doitêtre bien orientée dans son choix et éviter de s'équiperavec une technologie obsolète. »

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rive, directeur de la Societe Électromécanique Diversi-fiée (85 salariés, 10 M€ de CA) à La Flèche. L'entreprisesarthoise s'est équipée en 2016 d'un bras robotique as-surant le chargement et le déchargement de pièces defonderie qui sont ensuite usinées et assemblées. « Ça amis un coup d'arrêt aux TMS. On a donc réaffecté les sa-lariés sur du travail plus noble que de la manutention.Même s'il y a eu une peur face à la technologie au dé-part, tout le monde a compris que le robot était néces-

Nicolas Grosdidier,PDG de La FonteArdennaise,maison mère de laSED, etEricRorive,directeur du sitede La Flèche.

saire pour rester compétitif et qu'il y aurait toujours be-soin d'un homme et de sa réflexion. » Dans le Choletais,les Ateliers Dixneuf (200 salariés, 35 M€ de CA) ont euxaussi réaffecté les opérateurs qui triaient les chutes mé-talliques sur d'autres missions. Grâce aux huit robotsdont dispose la société, « on a tiré les compétences versle haut », déclare Raphaële Lucas, la présidente de l'en-treprise de fabrication d'accessoires décoratifs et tech-niques pour cheminées et poêles à bois. Des salariésqui ne sont plus assignés à une seule tâche mais dé-sormais en mesure de tourner sur plusieurs postes ausein de l'atelier.

La France doit rattraper son retardMais pour réussir cette transformation industrielle etgagner ce match de la compétitivité, les entreprisesfrançaises ne doivent pas se laisser dépasser... Car l'Al-lemagne, par exemple, est en avance sur la question : sesindustries y posséderaient cinq fois plus de robots queles françaises. «Désormais, les entreprises françaisesdoivent se servir de la robotique pour devenir plus com-pétitives et aller à l'international, encourage VincentMarcatté. Dans un contexte de compétition mondiale,une entreprise devient plus performante lorsqu'elle estéquipée de cobots. Car c'est le salaire humain qui faitactuellement la différence, donc si on amène les co-bots dans l'équation, ce sont des alliés pour rééquili-brer le prix final. » MI

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GRAND ANGLEL'ERE NOUVELLE DELA ROBOTISATION

L'INTERVIEWALAIN CHRISTIEN,

DIRIGEANT DU GROUPECHRISTIEN DÉFI P.28

TECHNOLOGIESCE QUE LIMPRESSION 3D

PEUT VRAIMENT APPORTERÀVOTRE ENTREPRISE P.30

DominiqueLamballe,dirigeant deFenêtreA mise surla robotique pourle developpementde san entreprise

BRETAGNE ROBOTIQUE

QUI SONT CES ENTREPRISESQUI LES EMPLOIENT?

PROPOS RFCunmspwLes rédactions bretonnes

Les robots ont bel et bien fait leur entrée dansles usines bretonnes Mieux encore La robotiquea permis aux entreprises de poursuivre leurdéveloppement et d'embaucher FenêtreA et lecostarmoricamThermigas ont franchi [p. nap Desparis gagnants

Depuis 2011, la robotique a fait son entréechez FenêtreA (380 salariés et 57M€ dechiffre d'affaires). Son dirigeant, Domi-nique Lamballe, témoigne des gains obser-vés sur les niveaux de qualité et sur l'exé-cution de tàches pénibles.-Au milieu du millier de portes, fenêtres

et volets qui sortent chaque jour des quatre unités deproduction de FenêtreA, la robotique est partout. « IIne faut pas en avoir peur et vivre avec son temps », livreson dirigeant Dominique Lamballe. C'est en 2011 quel'entreprise, basée a. Beignon, a choisi de prendre cetteorientation. « Le but était de pouvoir augmenter la qua-

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GRAND ANGLE

Lena nouvalle de la robotisât on

i . fI V*»!***

lite de la production et de supprimer les travaux lourdsqui sont souvent répétitifs et usent la sante des salaries Sur le volet de la qualite rester a un niveau deconcentration maximale sept heures par jour, ce n estpas possible »En 2011 comme aujourd'hui, le PDG de FenetreA noteque l'arrivée des robots doit s accompagner d une importante communication « pour expliquer former ets'adapter » Elle a aussi permis d'embaucher « Les robots permettent aussi de lever de freins Si un robotexécute des tâches pénibles et difficiles, la ou vousavez du mal a recruter vous fluidifiez la productionet vous continuez a recruter » Preuve en est I industriel cree 20 a 30 nouveaux emplois chaque annee « Larobotique aura permis a I entreprise de poursuivre sacroissance »

Des emplois créés chezThermigasConfrontées a une penurie de mam d'oeuvre qualifiée couplée a une recherche strategique de gains de

ÀPlouhmec leSUB de fabricationde rouges alevres ALbeaCosmetics utilisemassivement larobotique dans ses27 process Le tramd investissementsyavoismeles10 MC

productivite de nombreuses entreprises de la metallurgie bretonne ont investi dans des equipements automatises de production Pourtant chez Thermigas aLamballe l'arrivée d'une unite robotisée de soudureplasma a eu I effet inverse La PME spécialisée dansla conception dc systeme de chauffage dcs liquidesde process industriel (thermoplongeur ga/;}, a creequatre emplois grace a l'arrivée de cette nouvelle machine < L objectif premier de cet investissement étaitde realiser en interne des travaux jusqu ici sous traitespour gagner en reactivite et en qualite précise PatriceLe Du PDG de I entreprise (3M€ de chiffre d'affaires30 salaries) Ce robot 5 axes est spécifiquement adaptea nos besoins techniques notamment pour souder descuves inox ou metal de grande contenance qui constituent la base de nos solutions de chauffage a forte valeur ajoutee »Formes pendant deux semaines a la conduite numerique, deux operateurs se relaient au quotidien pourpiloter un equipement qui assure une régulante sans

GuyCaverotdirecteurinnovation deBA Systemesmise sur unecomplémentaritéhomme/robot

BA Systems anticipeLe futurBA Robotic Systems Group (220 salaries, 28 MC de CA en 2016), legroupe, leader français des chariots automatises (AGV), a décided'accélérer son developpement en anticipant les evolutionsinduites par I usine du futur BA Robotic Systems Group dont 20%de l'effectif est consacre a la R B- D, se concentre sur les prototypesde logistique industriels qui servent au plus pres la performanceet la competitivite de ses clients Pour accompagner la mutationdu marche de la robotique vers des applications de serviceset des solutions cobotiques a forte valeur ajoutee, l'entrepriseteste depuis la rentree le « P-RC2 », un cobot mobile issu deplusieurs annees d'innovation ll s'agit d'un robot collaboratifde comampulation de charges lourdes, destine a soulager lesoperateurs humains GuyCaverot, le directeur innovation deBA Systemes, plaide pour le robot qui puisse apporter «forceet precision » dans un environnement de travail Aveo toujoursl'homme, comme tête pensante, « pour reconfigurer la machine».

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GRAND ANGLE

égale du trait de soudure, qu'il soit linéaire ou circulaire.« Nous avons conjointement investi dans un bâtimentdédié à cette activité car nos locaux actuels n'offraientplus assez de place. Au total, ce sont pres de 800 000 €qui ont été investis. C'est un effort considérable pourune entreprise comme la nôtre mais le retour sur in-vestissement est bien réel deux ans plus tard. Certes, letemps de préparation des pièces a souder est plus longqu'avant mais le temps de soudure a lui-même été divi-sé par cinq avec une régularité optimale. »

«L'industrie gagnera en productivité»Les robots ont toujours fasciné les inventeurs et lecommun des mortels. «Dans les années 1980, les ro-bots étaient de gros engins enfermés dans des cages,que l'on pouvait utiliser pour de la soudure, de la pein-ture, porter des charges lourdes dans l'industrie, no-tamment l'automobile, se souvient Vincent Marcat-té, président du Pôle Images & Réseaux, ingénieur deformation.À la différence du simple robot, le cobot (ou robot pré-henseur), qui fait son apparition dans les industries,est immergé dans le même environnement que l'opé-rateur humain. Il l'assiste en direct. Selon lui, les robotsseront à l'avenir utiles là où l'humain n'est plus néces-saire (cabine de peinture...), et les cobots deviendront« leurs compagnons permanents ! Ils sont comme desexosquelettes qui déchargent l'humain de tâches pe-

«ll ne f out pas avoir peurdes robots et vivre avec son

. » Dominique Lamballe, PDG de FenêtréA

20à 30 nouveauxemplois par an.Grâce à larobotiqueFenêtréA apoursuivi sacroissance.

nibles ». Selon une étude récente du Boston ConsultingGroup, dans dix ans, 25 % des tâches seront confiéesaux cobots et aux robots dans l'industrie.« On a tendance à dire que les robots vont détruire desemplois, constate Vincent Marcatté. Au contraire, jepense qu'ils vont permettre de les conserver, car ils ontla capacité à aider l'opérateur à être plus performant.Le robot du futur sera avant tout un cobot, qui va donccollaborer avec un salarié. Grâce à leur utilisation, l'in-dustrie gagnera en productivité, donc se développera,et donc cela créera des emplois ! »Outre-Rhin, l'Allemagne est en avance sur la ques-tion : ses industries y posséderaient cinq fois plus derobots que les Françaises. « Dans un contexte de com-pétition mondiale, une entreprise devient plus perfor-mante lorsqu'elle est équipée de cobots. Car c'est le sa-laire humain qui fait actuellement la différence, doncsi on amène les cobots dans l'équation, ce sont des al-liés pour rééquilibrer le prix final. » ̂ m

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Evénements

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InOut 2018 | Images & RéseauxINOUT 2018 Du 14 au 18 mars 2018 Couvent des Jacobins Rennes

LES MOBILITÉS NUMÉRIQUES s'inventent et se testent à RENNES !

Un événement économique international qui rassemblera les professionnels du numérique et de la mobilité,et les usagers.Tous vivront l'expérience inédite d'inventer et de tester les mobilités de demain sur le territoire rennais.

S'inventent [IN]door…Un volet [IN]door, orienté Business, sous forme de keynotes, workshops et conférences dédiés auxprofessionnels, entreprises, start-up et institutionnels.Du 14 au 16 mars, le Couvent des Jacobins deviendra le lieu de confrontations et de convergence desmobilités numériques.Images & Réseaux y aura un stand aux côtés de son partenaire ID4CAR et présentera les résultats de beauxprojets de R&D au croisement du numérique et de la mobilité.

& se testent [OUT]doorUn volet [OUT]door durant lequel Rennes deviendra le terrain d'expérimentation destiné aux professionnels etusagers pour des tests grandeur nature. Cela permettra aux entreprises d'accélérer et de fluidifier le passagedu stade prototype au stade de la commercialisation de leurs innovations.Du 16 au 18 mars, Images & Réseaux sera représenté esplanade Charles de gaulle à Rennes, avec son pôlepartenaire ID4CAR, pour présenter les prototypes et expérimentations de quelques uns de ses membres aucroisement du numérique et de la mobilité.

Tous droits réservés à l'éditeur IMAGES3 308158656

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LA LETTRE ECONOMIQUE DEBRETAGNE NEWSLETTER Date : 16 FEV 18Pays : FrancePériodicité : Quotidien

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Le 31 mars à Pleumeur-Bodou, Energ&TIC, Sème édition.

Après les réseaux électriques intelligents, le numérique au service de la réduction des énergiesdans l'Habitat, le numérique au service de la mobilité durable et les énergies dans la ville, latechnopole Anticipa organise en partenariat avec Lannion Trégor Communauté, CapTronic,Images et Réseaux, Id4Car, la Meito, le pôle Cristal, Orange Labs, Alcatel-Lucent, l'Enssat et leréseau des Technopoles de Bretagne, la Sème édition du colloque Energ&TIC qui aura lieu lemardi 31 mars 2015 à Pleumeur-Bodou (pôle Phoenix). Au programme de cette édition : lesénergies dans l'entreprise ou l'apport de solutions numériques dans la mesure, la réduction, lagestion des énergies dans l'entreprise.

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LA LETTRE ECONOMIQUE DEBRETAGNE NEWSLETTER Date : 16 FEV 18Pays : FrancePériodicité : Quotidien

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Ce temps fort est prévu pour présenter les avancées du web, plusieurs intervenants spécialiséssont attendus notamment des spécialistes du pôle de compétitivité Images & Réseaux, maiségalement de West Web Valley à Brest qui soutient des start-ups de façon à les accompagnerjusqu'à la commercialisation de leurs innovations. Pour accéder à l'ensemble du programmedes journées des 5 et 6 novembre prochains à Lorient organisées par l'agence dedéveloppement économique Audélor : Audélor

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Les informations du jour en résumé, les prochains rendez-vous.

Le 23 février à Rennes, une conférence sur les marchés publics.Le pôle Images & Réseaux et l'Agence Déclic, conseil en appel d'offres de marchés publics,organisent une conférence interactive sur l'accès des PME innovantes ou du secteur numériqueaux marchés publics. Julie Massieu, ancien acheteur public et fondatrice de l'Agence Déclic,interviendra sur plusieurs thèmes : pourquoi les marchés publics peuvent-ils être un vrai levierpour les PME ? Comment se place la filière du numérique par rapport aux marchés ? Quelleplace pour l'innovation ? Quels sont les leviers de réussite pour attaquer la commandepublique ? Quelles dispositions pour faciliter l'accès des PME innovantes du secteur du

numérique aux marchés publics ? Pour s'inscrire : La_ç_Qnférence_suMes marchésjHJbJjcs

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A.G-I&R : ASSEMBLEE GENERALE IMAGES & RESEAUX19/04/17 - LANNIONA.G-I&R : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE IMAGES & RÉSEAUX Jeudi 19 avril 2018 NOKIA - Lannion Programmeprévisionnel *:10h00 > 12h00 : 3 Matching Camps - Ateliers d'émergence de projets réunissant PME-SU, GrandsGroupes, ETI et Académiques (2h chacun – groupe de 15 à 20 participants max.)

Le numérique au service des smartgridsL'IoT au service des filièresInteractivité au service de l'industrie12h > 13h30 - Convivialité et networking : cocktail déjeunatoire et rencontre des nouveaux adhérents dansl'espace Showroom.13h30 > 14h30 : Assemblée générale : présentation du rapport moral 201714h30 > 15h : 10 nouveaux adhérents à l'honneur (séquence de pitchs)15h > 15h30 : 1 grand groupe/ 1 filière à la Une : Vivalto Santé15h30 > 16h30 : table ronde- débat "Préparer ensemble le Hub numérique breton et ligérien"en présence d'un invité d'honneur : Delphine Gény-Stephann, secrétaire d'Etat à l'industrie*

16h30 > 17h00 : Café de clôture

* sous réserve de disponibilité

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Franck Grimaud, président d’Atlanpole Biotherapies veut attirer lesinvestisseurs

Franck Grimaud, à la présidence du pôle Atlanpole Biotherapies est aussi le directeur général de Valneva,société de biotechologie créée en 1999 (420 salariés)

Franck Grimaud, 52 ans dirigeant de Valneva et vice-président du pôle Atlanpole biotherapies , prend laprésidence du pôle de compétitivité pour un mandat de trois ans. Il succède à Murielle Cazaubiel, dirigeantede Biofortis Mérieux Nutrisciences, qui a effectué deux mandats de présidente depuis 2012.

Diplômé d’un MBA de l’université d’Ottawa, Franck Grimaud entame sa carrière à Nantes dans une sociétéde conseil comme consultant en organisation et management. En 1995, il intègre le groupe Grimaud, n°2mondial de la sélection génétique animale, en tant que responsable du développement de filiales en Chine,Malaisie et Thaïlande. Il travaille également au lancement du laboratoire de vaccins vétérinaires au sein de cegroupe. Franck Grimaud est le co-fondateur et directeur général de Vivalis, devenue Valneva, qu’il co-dirigedepuis sa création en 1999.

Capter des investisseurs régionauxDurant son mandat, le nouveau président souhaite capter l’intérêt de nouveaux investisseurs régionaux surce secteur technologique que représentent les biothérapies. « Le pôle représente désormais ¼ des emplois

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privés de la biotechs santé en France. Pour amorcer l’intérêt d’investisseurs nationaux et internationaux surces pépites, il faut avoir l’aval d’un investisseur régional qui joue le rôle de défricheur aux yeux des autres ».Et Franck Grimaud sait que quoi il parle. A sa création, sa société a réussi une première levée de fonds de100 k€ auprès de Pays de Loire développement (Sodero gestion), une première marche importante dans sonplan de financement. A ce jour, Valneva a levé plus de 100 M€.

ValnevaFormée en 2013 par la fusion de Vivalis SA et Intercell AG, Valneva est une société de biotechnologieeuropéenne spécialisée dans le développement, la production et la commercialisation de "vaccins duvoyageur". La société a réalisé un chiffre d’affaires de 109,8 M€ en 2017 (+12%) et emploie 420 salariés.

Atlanpole BiotherapiesLe pôle de compétitivité né en Pays de la Loire a élargi son territoire à la Bretagne et au Centre. en 2017,il compte 120 entreprises adhérentes représentant 2 000 emplois auxquels s’ajoutent 2 500 chercheurs.Sur l'exercice et pour la première fois, le pôle a enregistré des adhésions de bigs pharmas : Pierre Fabre,Roche et Servier, "ouvertes à l'open innovation et aux pépites du pôle", se félicite Muriel Cazaubiel. Centrésur l’immunothérapie, la médecine régénératrice et les radiopharmaceutiques, le pôle s’intéresse à desthématiques transversales associant le numérique, l’intelligence artificielle, les objets connectés et la data : l’e-santé, la médecine prédictive et personnalisée. En 2017, le pôle s’est rapproché du pôles Images et réseauxet du pôle mer pour colabelliser des projets dans ce domaine comme Hemlyo porté par Hemarina et Camsporté par SLS France.

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Franck Grimaud, président d'Atlanpole Biotherapies veutattirer les investisseurs

Franck Grimaud, à la présidence du pôle Atlanpole

Biotherapies est aussi le directeur général de Valneva,

société de biotechologie créée en 1999 (420 salariés)

Franck Grimaud, 52 ans dirigeant de Valneva et vice-président du pôle Atlanpoje biotherapjes,

prend la présidence du pôle de compétitivité pour un mandat de trois ans. II succède à

Munelle Cazaubiel, dirigeante de Biofortis Mérieux Nutnsciences, qui a effectué deux mandats

de présidente depuis 2012

Diplôme d'un MBA de l'université d'Ottawa, Franck Grimaud entame sa carriere a Nantes dans

une société de conseil comme consultant en organisation et management. En 1995, il intègre

le groupe Grimaud, n°2 mondial de la sélection génétique animale, en tant que responsable

du développement de filiales en Chine, Malaisie et Thailande II travaille également au

lancement du laboratoire de vaccins vétérinaires au sem de ce groupe. Franck Grimaud est le

co-fondateur et directeur général de Vivahs, devenue Valneva, qu'il co-dmge depuis sacréation en 1999

Capter des investisseurs régionaux

Durant son mandat, le nouveau président souhaite capter 'intérêt de nouveaux investisseurs

régionaux sur ce secteur technologique que représentent es biothérapies « Le pôle

représente désormais Vi des emplois privés de la biotechs santé en France Pour amorcer

l'intérêt d'investisseurs nationaux et internationaux sur ces pépites, il faut avoir l'aval d'un

investisseur régional qui joue le rôle de défricheur aux yeux des autres » Et Franck Grimaud

sait que quoi il parle A sa création, sa société a réussi une première levée de fonds de 100 k€

auprès de Pays de Loire développement (Sodero gestion), une première marche importante

dans son plan de financement. A ce jour, Valneva a levé plus de 100 M€.

Valneva

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Formée en 2013 par la fusion de Vivalis SA et Intercell AG, Valneva est une société debiotechnologie européenne spécialisée dans le développement, la production et lacommercialisation de "vaccins du voyageur". La société a réalisé un chiffre d'affaires de 109,8M€ en 2017 (+12%) et emploie 420 salariés.

Atlanpole Biotherapies

Le pôle de compétitivité né en Pays de la Loire a élargi son territoire à la Bretagne et auCentre, en 2017, il compte 120 entreprises adhérentes représentant 2 DOO emplois auxquelss'ajoutent 2 500 chercheurs. Sur l'exercice et pour la première fois, le pôle a enregistré desadhésions de bigs pharmas : Pierre Fabre, Roche et Servier, "ouvertes à l'open innovation etaux pépites du pôle", se félicite Muriel Cazaubiel. Centré sur l'immunothérapie, la médecinerégénératrice et les radiopharmaceutiques, le pôle s'intéresse à des thématiques transversalesassociant le numérique, l'intelligence artificielle, les objets connectés et la data : l'e-santé, lamédecine prédictive et personnalisée. En 2017, le pôle s'est rapproché du pôles Images etréseaux et du pôle mer pour colabelliser des projets dans ce domaine comme Hemlyo portépar Hemarina et Cams porté par SLS France.

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Franck Grimaud prend la présidence d'Atlanpole BiotherapiesFranck Grimaud, directeur général de Valneva (420 salariés, 110 M€ de CA) a été élu président d'AtlanpoleBiotherapies. Il succède à Murielle Cazaubiel, dirigeante de Biofortis Mérieux Nutrisciences et présidente dupôle depuis 2012. Comptant plus de 120 adhérents, mêlant start-up, PME et grands groupes (Pierre Fabre,Roche, Servier), Atlanpole Biotherapies entend se rapprocher des entreprises digitales pour faire des projetsmixtes et colabellisés par les pôles EMC2 et Images et Réseaux.

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POLES,DE ,COMPETITIVITE :DES PARTENAIRESENCORE MÉCONNUSMAIS EFFICACESDans le cadre d'un écosystème toujours plus

étendu, les pôles ont également un rôle à jouer. Ilsservent à fédérer la filière en régions, en mettanten relation les start-up et les PME avec les grandsgroupes. A leur manière, ils contribuent aussi à

l'innovation.

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UNE ACTION RECONNUEDans une note de position de la filiere, publiée en 2015, la PFA écrivait que« les Pôles de Compétitivité Automobile jouent un rôle important et reconnu,qui doit être maintenu et renforce, dans l'animation de notre filière automo-bile et mobilité, tant en termes de politique industrielle que dimpact régio-nal ». « Sans eux, la PFA et son Comité Technique Automobile (CTA) et l'Etatne peuvent pas espérer obtenir les résultats attendus sur les programmesde la Nouvelle France Automobile • 2L/100, Véhicule Autonome, Fibre deCarbone (FORCE), Usine du Futur, Recyclage.. », peut-on lire. C'est d'ailleurspour cette raison que les pôles ont été depuis intégrés (sauf i-Trans pourle moment*) à la gouvernance de la Plateforme Automobile & Mobilités, defaçon à pouvoir transmettre les roadmaps de R&D, et pour que les Eli etPME puissent « connaître et travailler les sujets qui sont les plus importantset prioritaires pour les grands acteurs leaders de notre filière ». « On ne tra-vaille pas pour, mais avec les constructeurs », souligne Sergio Capitao d'ID-4Car. Pour sa part, Denis Rezé de Véhicule du Futur se félicite de voir le pôle« pris au sérieux » par PSA. Il a des échanges avec Gilles Borgne, Directeurde la Qualité et de l'Ingénierie, et constate que le Groupe met a dispositiondes cadres pour animer la filière locale. La reconnaissance des pôles vientmême de l'étranger Ainsi, c'est BMW qui a choisi Mov'eo pour organiserl'appel à start-up (BMW Tech Date) qui a permis à trois lauréats d'exposersur le stand du constructeur allemand, lors du Mondial de l'Automobile en2016, et de rencontrer ensuite les équipes techniques à Munich.•Une lettre a ete adressée en re sens an nouveau President de la PFA Lur Chatel Le pôle i Transsouhaite developper la recherche collaborât ve pour les projets lies a I automobi e

QUELQUES CHIFFRESAu bout de 10 ans, plus deI 600 projets collaboratifs derecherche ont été portes parles pôles, pour un montant totalde dépenses de R&D de 6,8 mil-liards d'euros.

Sur la préface de l'édition 2017 dubook des produits issus de ses pro-jets de R&D, on peut lire « Le pôle

ete compétitivité Mov'eo est un accéléra-teur d'apprentissage considérable parcequ'il rassemble dans son écosystème desprofils très complémentaires commecles académiques, des laboratoires, desPME, des territoires et des grands groupesindustriels, autour d'un projet commun. Ilfavorise l'ouverture et la montée en com-pétence via la coopération » Ces lignessont signées de Gaspar Gascon Abellan,Directeur de l'Ingénierie Produit du GroupeRenault. Il faut dire que la marque au lo-sange s'est fortement impliquée dans lacréation de Mov'eo et n'a cessé depuis des'engager dans son animation. « Au coursdes ll dernières années, nous avonsparticipé à 126 projets R&D au sein deMov'eo dont 49 en pilotage direct. 2 des5 domaines d'activités stratégiques sontactuellement pilotes par Renault », écritencore M. Abellan. Avant le patron de l'in-génierie de la marque au losange, d'autrespersonnalités ont préface le book du pôle :Louis Schweitzer et Michel Rollier au nomdu CGI et de la PFA en 2016 et même...Emmanuel Macron en 2015. A l'époque,celui qui n'était que ministre de l'Economie, disait déjà que « la France est l'unecles terres les plus favorables du monde à

l'innovation » et que « les pôles de compé-titivité sont aussi à l'origine de certainesdes plus belles innovations apportées parnotre pays ».

Plus de IO ans d'existence

Avant de revenir sur le bilan des pôles, etla façon dont leur action s'articule avecla filière automobile, il nous faut d'abordfaire un peu d'histoire. Les pôles de com-pétitivité ont été créés en 2005 par lespouvoirs publics, afin de rassembler, « surun territoire bien identifié et sur une thé-matique ciblée, des entreprises, petiteset grandes, des laboratoires de rechercheet des établissements de formation »,comme l'explique le site qui leur est dédié.Il a vocation « à soutenir l'innovation », enfavorisant « le développement de projetscollaboratifs ». « ll accompagne égalementle développement et la croissance de sesentreprises membres grâce notammentà la mise sur le marché de nouveaux pro-duits, services ou procédés issus des ré-sultats des projets de recherche », indiqueencore le site competitivite.gouv.fr. On adénombré jusqu'à 71 pôles en France,traitant de filières aussi diverses que lacosmétique, l'eau, l'énergie, les objetsconnectés, l'optique, la santé, maîs aussil'aéronautique et bien sûr l'automobile.

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Plusieurs pôles adressent la même thé-matique, notamment l'énergie, les maté-riaux, les TIC (technologies de l'informationet des communications) et les transports.Leur performance est analysée périodique-ment par des audits, qui débouchent sur lareconduction ou non de leur labellisation.

De 8 à 5 pôles automobiles

Dans le domaine de l'auto, on a comptedans un premier temps 8 pôles. Ils avaientpour nom Vestapohs (autour de la sécuritéroutière et de la mobilité en Ile-de-France),Normandie Motor Valley (plus axé sur lesmotorisations), le Pôle Automobile Haut deGamme (qui deviendra plus tard ID4Car),le pôle MTA (Mobilités et Transports Avan-cés), le Pôle Véhicule du Futur, le pôlei-Trans (Nord de la France, à cheval entre letrain et l'auto) et le pôle LUTB (Lyon UrbanTruck & Bus, rebaptisé récemment GARA).Liran plus tard, les deux premiers pôles fu-sionnent pour former Mov'eo, un véritablemastodonte qui concentre dans la Valléede la Seine une très grande partie de l'in-dustrie automobile. Les pôles de l'automo-bile occupent alors chacun une partie duterritoire français, avec des thématiquesplus ou moins affirmées au début Le pôleMTA adresse par exemple l'électnfication,qui n'était pas à l'époque un thème aussi

à la mode, avec un périmètre qui va del'hybridation à la pile a combustible, enpassant par les biocarburants. Maîs, cepôle finira par disparaître en 2010, le rap-prochement n'ayant pas pu se concrétiseravec Mov'eo, faute d'un accord financieravec la région Poitou Charentes, alors pré-sidée par Ségolène Royal. Selon les pôles,le positionnement peut être regional, natio-nal ou international D'une certaine façon,ils sont quand même liés aux construc-teurs automobiles, PSA étant par exemplea la fois présent dans l'Est à Sochaux (PôleVéhicule du Futur) et dans l'Ouest en Bre-tagne (Pôle Automobile Haut de Gamme),Renault en région parisienne et en Nor-mandie (Mov'eo), Iveco et Renault Trucksen région Rhône-Alpes (LUTB). La régiondes Hauts de France, où se trouve i-Trans,a la particularité de compter 7 sites liésaux constructeurs (PSA, Renault et mêmeToyota). Pour sa part, le pôle MTA capitali-sait sur le savoir-faire d'Heuliez, qui avaitfabriqué des véhicules électriques pour lecompte de PSA et dans une moindre me-sure Renault.

Une ouverture à d'autrespartenaires

Maîs avec le temps, les différents pôlesont bousculé ce schéma préétabli. « Aubout d'un an, on a accueilli Renault auconseil d'administration du Pôle Automo-bile Haut de Gamme », se souvient SergioCapitao, Directeur Genéral d'ID4Car. « Al'époque, Yves Dubreil était curieux clesavoir quelles innovations nous pouvionslui proposer », indique-t-il. En 2009, cemême pôle change de nom (ID4Car. ideafor car) et redéfinit ses thématiques, en se

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spécialisant notamment dans l'intelligenceembarquée. Le pôle LUTES décide lui aussid'évoluer, conscient que son nom limitela thématique aux seuls camions et bus,ainsi qu'à la seule ville de Lyon. La volontéest d'adresser plus globalement le transport urbain. C'est une thématique qu'ilpartage d'ailleurs avec i-Trans. Le pôle nechangera toutefois de nom que fm 2017, àl'occasion du salon SOLUTRANS. En vérité,les pôles vont profondément changer au fildes années. Soumis à la pression de l'Etatet des collectivités locales, qui financentmaîs réclament des comptes, les pôles decompétitivité doivent faire la preuve de leurpertinence, en passant de l'usine à projetsà l'usine à produits. Les idées foisonnenttoujours, maîs de façon structurée, avecune approche « business » et des projetsportés parfois par plusieurs pôles, asso-

ciant plusieurs pôles automobiles entreeux, ou dans le cadre d'une coopérationavec des pôles d'un autre domaine maîscomplémentaires.

Une coopération inter-pôles

Ainsi, ID4Car travaille naturellement avecImages et Réseaux (technologies numé-riques en Bretagne), de même qu'avec despôles liés à l'énergie (S2E2 en Tourame)ou les logiciels embarqués (System@tic).CARA a tissé sa toile en Auvergne-Rhône-Alpes avec les pôles Indura (infrastructurespour les travaux publics près de Lyon), Via-meca (mécanique à Clermont) et Tenerrdis(énergies renouvelables à Grenoble). Dansle grand Est, Véhicule du Futur est alléencore plus lom, puisqu'une convention departenariat a été signée avec cinq autrespôles d'Alsace, Champagne-Ardennes etLorraine pour échanger sur le dévelop-pement des matériaux agro-sources, laréalité augmentée et les objets connectés,ou encore l'industrie du futur. Il s'agit despôles Alsace BioValley (vie-santé, biotech-nologies), Fibres-Energivie (matériaux etbâtiments durables), Hydreos (filière del'eau), IAR (Industries & Agro-Ressources)et Matéralia (matériaux). On observe aussides synergies entre pôles et ARIA (Associa-tion Régionale de l'Industrie Automobile),même en dehors du monde de l'automo-bile. Ainsi, le pôle Aerospace Valley deToulouse, qui a une compétence sur lessystèmes embarqués, collabore avec lecluster Automotech de la région Occitanie.Avoir un pied dans des pôles de naturesdifférentes est aussi un avantage, commele montre AKKA Technologies, qui est à lafois dans Aerospace Valley, Mov'eo et Sys-tem@tic. C'est intéressant pour acquérirdes compétences logicielles dans le véhi-cule autonome.

UN ROLE D'ANIMATEUR DE FILIEREOn ne peut parler des pôles sans évoquer les ARIA (Association Régionale de l'Industrie Automobile), qui représentent la

RFA en régions. Elles regroupent les constructeurs et leurs fournisseurs, avec pour vocation de transmettre les bonnespratiques (outils, organisation) et d'aider les PME à s'adapter aux évolutions de la filière. Le pôle Véhicule du Futur a ainsi

intégré dès le début l'association Perfo Est. Dans ce schéma, le pôle CARA est un peu atypique, car il a procédé à l'inté-

gration de deux ARIA, celle de RAAC (Rhône-Alpes Automotive Cluster, avec qui il formait déjà l'association LUTB-RAAC

dès 2006) et d'Automac en Auvergne, qui est intervenue en 2016. Ceci est d'ailleurs une conséquence de la création de la

grande région Auvergne-Rhône-Alpes. A l'ouest, ID4Car s'est rapproché de l'IMA (Institut Automobile du Mans) fin 2016.

La réflexion est en cours chez Mov'eo pour les ARIA d'Ile-de-France et de Normandie, ainsi que chez i-Trans avec celle

des Hauts-de-France. Lintégration de l'ARIA dans un pôle facilite la mise en relation entre grands groupes et PME dans lecadre de l'Open Innovation, ainsi que la recherche de fonds, ou encore le développement international avec la possibilité

de participer aux missions à l'étranger organisées par les pôles. Le pôle ID4Car qualifie son rôle de coach, G.O (gentilorganisateur), GPS et de médiateur, sans oublier la dimension Stratégie et même celle de plateforme d'échanges en secomparant au site de rencontres Meetic.

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LE FINANCEMENT DES PÔLESLes pôles sont financés à la fois par l'Etat, les collectivités locales (régions, communautés d'agglomérations et bien sûrleurs adhérents. Pour les entreprises, le montant de la cotisation est indexé sur le nombre de salariés. Il est évidemment plusabordable pour les start-up. Cet apport de la part de partenaires permet aux pôles de monétiser des services, qui vont del'animation de filière à de la veille technologique, en passant par des actions de mise en relation et de montage de projets.Certains adhérents peuvent aussi racheter des actifs d'un pôle, comme par exemple Faurecia qui a fait l'acquisition d'uneplateforme qui avait servi pour un projet de Véhicule du Futur portant sur la boucle d'air. Si la part de l'Etat a tendance à seréduire, progressivement, il joue encore un rôle essentiel pour le financement des projets. Ainsi, il octroie, via le fonds uniqueinterministériel (FUI), des aides aux meilleurs projets de R&D et de plates-formes d'innovation, lors d'appels à projets. Ilfinance partiellement les structures de gouvernance des pôles (qui sont à la base des associations), aux côtés des collectivi-tés locales et des entreprises L'Etat aide également financièrement des actions collectives thématiques initiées par les pôlesdans des domaines très divers, par l'intermédiaire des DIRECCTE, ainsi qu'en impliquant divers partenaires comme l'Agencenationale de la recherche (ANR), Bpifrance ou encore la Caisse des Depôts.

Des actions coordonnéesLa zone d'influence dépasse également lar-gement la région d'origine. Certains pôlespassent la frontière, comme le Pôle Véhi-cule du Futur qui se rapproche naturelle-ment des clusters voisins en Allemagne, enSuisse et en Italie. Créé pour avoir une di-mension internationale, Mov'eo passe desaccords des clusters partenaires commeBayern Innovativ et eMobil en Allemagne,Eindhoven Automotive aux Pays-Bas,SAFER en Suède, ou ISMB en Italie. Tousles pôles ont pour vocation à aider leursmembres à se développer à l'international.L'organisation d'événements permet ausside valoriser les projets, à l'image d'Imagme Mobility chez Mov'eo, de Laval Auto-mobile pour ID4Car et des Rencontres duPôle pour le PVR Le pôle CARA organise lesAutomotive Tech Days pour sélectionner lesmeilleures innovations de ses membres etles présenter aux acheteurs et directeursR&D des constructeurs et équipementiersde rang I, français et étrangers. Pour sapart, i-Trans s'associe au FEAL (Forum Au-tomobile de Lille), que porte l'ARIA et dontune nouvelle édition aura lieu cette année.D'autre part, malgré leurs différences, lespôles savent parler d'une même voix. Ilsse regroupent par exemple pour exposerensemble dans les salons, comme ce serale cas par exemple lors du prochain Mon-dial de l'Automobile avec ID4Car, Mov'eoet Véhicule du Futur. Ils font égalementdes missions ensemble à l'étranger « Larelation est au beau fixe entre les pôles,témoigne Denis Rezé, Président du Pôle Vé-hicule du Futur. Il y a des points mensuelsentre les Directeurs Généraux de chaquepôle et cles rencontres trimestrielles avecles Présidents, qui permettent d'échangerautour d'une feuille de route commune etde labelliser des projets en commun », sefélicite t il. « On a appris à se connaître et

on a de plus en plus de sujets communs »,note Bernard Modat, le Président de CARA.Il est à noter que les pôles automobiles par-tagent aussi la même plateforme de veille,Cl'eo, lancée par Mov'eo et la PFA. Le pôlei-Trans a une autre plateforme de veille,couvrant en plus le ferroviaire, la mobilitévoyageurs et le fret.

Aux avant-postes dans levéhicule autonomeA l'heure du bilan, chacun des pôles peutfaire valoir des réalisations qui ont permisà la filière automobile d'avancer. Mov'eopeut bien sûr mettre en avant ses groupe-ments, en particulier dans les ADAS. LesPME innovantes qui en font partie peuventdésormais jouer dans la cour des grands,à l'heure où le véhicule devient de plus enplus intelligent. Il a soutenu aussi Drust,une start-up dont on parle beaucoup dans

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Date : JAN 18

Pays : FrancePériodicité : Bimestriel

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L'ÉMERGENCE DE GROUPEMENTSDepuis quatre ans, Mov'eo a initié une dynamique de groupements de PME,qui a déjà généré plus de 4 M d'€ de chiffre d'affaires additionnel et despartenariats solides avec de grands groupes. Le plus connu d'entre eux estcelui sur les ADAS (aides à la conduite). Il regroupe 11 membres qui sontdes start-up ou des PME, parmi lesquels Intempora, Nexyad ou Sherpaengineering, ou encore YoGoKo. On y retrouve même la plateforme Trans-polis du pôle CARA. Axé sur le numérique, le groupement INI (Intégrationdu Numérique pour lindustrie) associe des experts des technologies delinternet des objets et du big data. Intempora et Nexyad en font égalementpartie. Le pôle Mov'eo a aussi permis de mettre en place d'autres struc-tures axées sur la compétitivité des outils industriels (PRODEO), la plas-turgie (PLAST'EO), le stockage d'énergie (Wattstorage). Ces groupementspermettent de « chasser en meute » et ainsi d'accéder à des marchés plusgros et plus nombreux en France et à l'international. Mov'eo songe à lestransformer en sociétés commerciales.

le domaine de la voiture connectée, avecsa solution qui utilise la prise OBD. Maîs,la plus grande réussite est sans aucundoute l'institut VEDECOM que Mov'eo acontribué à faire naître en 2014, et qu'ilsoutient depuis la première heure. CetITE (Institut de Transition Energétique) estdevenu le laboratoire par excellence desnouvelles mobilités, en particulier dans levéhicule autonome. Sur cette thématique,Mov'eo vise justement à faire de la valléede la Seine un site de référence en France,à travers le projet TEVAC (Territoire d'Expé-rimentation pour le Véhicule Autonome &Connecté) qui va permettre un déploie-

ment plus rapide. Maîs, il faut compteraussi avec la plateforme Transpohs du pôleCARA pour le véhicule autonome urbain,en lien avec la Smart City. L'ex-pôle LUTBrappelle aussi qu'il a aidé l'ascension deNavya, qui est devenu depuis une pépitedu véhicule autonome, avec ses navetteset maintenant son taxi sans conducteur.Il a aussi collaboré avec Ligier, qui est lepartenaire industriel de l'autre fabricantde navettes, Easymile.

De l'électromobilité à l'usinedu futurDans le domaine des énergies alterna-tives, CARA a favorisé l'expérimentation decamions au gaz naturel et à l'électricité,tout comme celle d'autobus à batteries età super capacités. Il a mis aussi en placeune Plateforme Pédagogique Partagée del'Electromobilité (3PE). Ce pôle s'impliquepar ailleurs dans l'hydrogène, en raisondu déploiement du plan Zero EmissionValley de la région Auvergne-Rhône-Alpes.Mov'eo s'y intéresse aussi, puisqu'il sou-tient la STEP, une compagnie de taxis quidéploie la flotte Hype de taxis avec pile àcombustible. Ce thème a toutefois été pré-empté par Véhicule du Futur, qui le traitedepuis ses débuts et qui capitalise surson expérience pour aider la région Bour-gogne-Franche-Comté à structurer unefilière industrielle sur son territoire. ID4Cara aussi participé au développement del'électromobilité, sur la partie smart gndspar exemple. Maîs, il est plus réputé pourson expertise dans l'électronique, où il a

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fédéré des PME et des start-up innovantes,à l'image de Dynamixyz, issue des jeuxvidéo et dont le logiciel qui capture l'émo-tion sur un visage peut servir pour le véhi-cule autonome. Sur la partie matériaux,ID4Car a aussi mis en place la plateformeExcelcar au sein de l'usine PSA de Rennes-La-Janais. Elle permet à des PME de déve-lopper des innovations qui peuvent êtreprototypées rapidement et testées dans lafoulée. « Tous les objectifs ont été atteintset nous démarrons la phase 2, avec deplus grandes ambitions », se félicite SergioCapitao. Sur l'usine du futur, Véhicule duFutur se félicite d'être associé à la trans-formation de l'usine de Sochaux à l'hori-zon 2022. Il porte par ailleurs le projet4ITEC 4.0, qui vise à mettre en place uneplateforme d'innovation au service desentreprises, afin de mutualiser les coûts.Lin premier module comprend un systèmede détection de défauts pour les contrôlesd'aspect. Le pôle rappelle que l'un desanciens membres de son équipe, Jean-LucJacquot, est aujourd'hui le réfèrent à laPFA sur cette thématique.

Une phase cruciale en 2018

Les pôles vivent une année charnière, carles contrats de performances prennentfin en décembre. Il faut donc préparer lasuite, ce qu'on appelle la phase 4 (aprèsles trois premières, qui ont eu lieu surles périodes 2005/2008, 2009/2012,2013/2018). « // faut porter une nou-velle ambition et repositionner les pôlesau centre des politiques nationales »,avance Marc Charlet, Directeur Général

de Mov'eo. « Nous sommes confiants, caril n'y a pas de remise en cause profonde,dans la mesure où nous avons permisl'émergence de PME et start up, avec desproduits mis sur le marché », conclut-il. Ilrappelle au passage qu'un milliard d'eu-ros a été investi dans les projets du pôledepuis le début. Même confiance affichéechez ID4Car. « A l'image de l'industrie au-tomobile, les pôles ont su relever un chal-lenge, et c'est un signe de résilience carla trajectoire des aides a été inversementproportionnelle à celle des moyens quenous avons mis pour innover », souligneSergio Capitao. Bien sûr. les pôles sontpotentiellement concurrences par les IRT(Instituts de Recherche Technologiques),qui sont au nombre de 8 en France. Maîs,si l'on regarde l'exemple de SystemX,spécialisé dans l'ingénierie numériqueet la cybersécurité, plusieurs pôles sontdéjà partenaires, dont Mov'eo, Advancity(ville intelligente), Astech (aéronautiqueet systèmes embarqués) et [email protected] dans l'Est, Véhicule du Futur collaboreavec l'IRT M2P (Matériaux, Métallurgie,Procédés). On pourrait en dire autant dupôle EMC2 (techniques de production),avec lequel collabore ID4Car, et qui estpartenaire de l'IRT Jules Verne sur l'usinedu futur. Signalons au passage que l'IRTRailenium, dédié au ferroviaire et qui estunique en Europe, est dirigé par le Pré-sident d'i-Trans, ce pôle en étant à l'ori-gine. « Ce que noos voulons, c'est innover,développer mais aussi démontrer par uneévaluation en conditions réelles », résumeBernard Modat, le Président de CARA. Lespôles continueront donc à jouer un rôle •

CES:

UNE PARTICIPATION

EN ORDRE DISPERSÉ

Des start-up liées aux pôlesMov'eo et System@tic ont

participé au Consumer Electro-nics Show cette année. C'était

une première. « On a financéune partie du déplacement

de Nexyad et Intempora, quiétaient accueillies sur le stand

de notre partenaire canadienLeddartech », indique MarcCharlet de Mov'eo. Fallait-il

venir de façon plus coordon-née pour montrer l'intérêt desclusters français ? « Business

France mène déjà un travail surplace pour aider les sociétésfrançaises à rencontrer desclients américains, par une

présence sur le salon et desrendez-vous en B to B », avance

Sergio Capitao d'ID4Car. « Lespôles n'ont pas pour vocation

à se substituer à cela, pour-suit-il. « Par contre, il seraitplus logique un jour d'aller àLas Vegas avec les pôles de

l'automobile plus la PFA, afin dechasser avec une plus grosse

meute », estime le DG du pôle.

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Numérique et Santé

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PRESSE OCEANDate : 22 FEV 18Pays : France

Périodicité : QuotidienOJD : 32810Edition : Nantes, Nantes Nord, Nantes SudVignoble, Saint-Nazaire Pornic

Journaliste : X.B.

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Loire-AtlantiqueSANTÉ. Trois à quatre créations d'entreprises chaque année dans la région

Le boom des biothérapies

Franck Grimaud (Valneva) succède à Munelle Cazaubiel (Biofortis) à la tête d'Atlanpole biothérapies

Créé en 2005, le réseau At-lanpole biothérapies, basé àNantes, souhaite passer lavitesse supérieure.

E:

n 1999, lorsque FrankGrimaud a cree sastart-up dédiée a la

production de vaccins mnovants, devenue depuis Val-neva (420 salaries, HO millions de chiffre d affaires),« il n y avait pas grand mondedans les bioîechs a Nantes »Vingt ans plus tard le pôlede competitivite Atlanpolebiotherapies, cree en 2005regroupe 120 entreprises,une soixantaine de labos derecherche, deux CHU et cinq

universités sur trois regionsSoit pres de 2 DOO salariesdu prive et 3 DOO chercheurstravaillant en reseau pourinventer la medecine dedemain« Même sans big pharma <*)sur notre territoire, on a at-teint une masse critique »,souligne Franck Grimaud,qui vient de succéder a Munelle Cazaubiel à la prési-dence du reseau « On réunittoutes les competences de lafiliere pour permettre a nosjeunes pousses de grandirplus vite »Les trois axes originels dupôle que sont I immunothé-rapie la medecine regene

ratnce et la radio-pharmacierestent prioritaires Maîs desthématiques transversalescomme l'e-sante et la mede-cine des 4P (preventive, per-sonnalisée prédictive, par-ticipative) sont devenues unnouvel enjeu strategique« L'idée, c'est de travailleravec les acteurs du digitalpour developper des synergies », explique le nouveaupresident Déjà, des projetsmixtes sont menés avec lespôles EMC2 et Images etreseauxReste aussi a Atlanpole bio-thérapies a se faire mieuxconnaître pour attirer de« gros poissons » comme les

laboratoires Pierre Fabre,Servier et Roche qui l'ontrejoint l'an dernier Ce seral'une des tâches de la nou-velle equipe

X.B.

(*) Géants de I industrie

pharmaceutique

REPERES

Créé en 2005 à Nantes, le

reseau Atlanpole biotherapies

regroupe 135 adhérents dont

120 entreprises privées, dans

les regions Pays de la Loire,

Bretagne et Centre Val de Loire.

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Vincent Marcatté

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LA LETTRE ECONOMIQUE DEBRETAGNE NEWSLETTER Date : 16 FEV 18Pays : FrancePériodicité : Quotidien

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40 ans pour les tomates de Prince de Bretagne à Saint-Pol-de-Léon (29). Les producteursde légumes de la Sica de Saint-Pol-de-Léon (29) fournissent des tomates depuis 40 ans. Pourpoursuivre le développement de ce marché, ils proposent des tomates de différentes variétéset couleurs aux saveurs d'antan. Cette année, ils proposent également une nouvelle variété detomates cerises. Tomates de Prince de Bretagne31/03/2015 - La SBEP à Baden (56) se lance dans la promotion immobilière de maisons àossature bois innovantes

Les produits proposés arrivent de Lettonie et de Russie, ce sont des panneaux bois destinés àla création de maisons et logements à très faible consommation énergétique, sansinvestissement notamment dans une pompe à chaleur. Pour présenter les nouveaux modèlesde logements, Henri Drogue, le dirigeant de l'entreprise SBEP fait construire 4 appartementsen duplex à Baden. Ils seront achevés au cours de l'été prochain. II précise que cesappartements seront vendus moins de I 500 €/m2 hors coût d'acquisition du terrain. Née il y aune année, la société de promotion immobilière SBEP entend développer son concept dansla région, notamment auprès des offices HLM. La technologie proposée est mixte avec bois etmétal. La construction des logements est prévue pour se prolonger au maximum pendant 4mois. A côté de l'entreprise SBEP, Henri Drogue dirige la société de gestion de patrimoineHDC -Henri Drogue Conseil-. SBEP à Baden19/03/2015 - Les 8 IRT en France créent une association présidée par Vincent Marcatté, parailleurs président de bocom

Cette nouvelle association se nomme French Institutes of Technology, elle regroupe donc les 8Instituts de recherche technologique répartis en France dont ceux de Rennes et de Nantes.

French Institutes of Technology vient d'élire son président. II s'agit de Vincent Marcatté, parailleurs président de bocom. Gilbert Casamatta, président de l'IRT Saint Exupéry, devient levice-président de la nouvelle association. Elle regroupe les 8 IRT répartis en France afin qu'ilspuissent travailler en commun, harmoniser les stratégies et échanger de l'information. FrenchInstitutes Of Technologie sera également l'interlocuteur des pouvoirs publics pour le comptede ses adhérents. Composé des directeurs généraux, un comité opérationnel est créé au seinduquel ont été élus Stéphane Cassereau -IRT Jules Verne- comme secrétaire général et PascaleBoissel -Bioaster- comme trésorière. Les 8 IRT sont SystemX (Saclay), bocom (Rennes), JulesVerne (Nantes), Saint-Exupéry (Toulouse et Bordeaux), Railenium (Valencienne et Villeneuve-d'Ascq), M2P (Metz, Belfort-Montbéliard et Troyes), Bioaster (Lyon et Paris) et NanoElec(Grenoble). Vincent Marcatté président du French Institutes of Technology18/03/2015 - En bref

Les informations du jour en résumé, les prochains rendez-vous.

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Marc-OlivierBernard,dirigeantde la Brasseriede Bretagne, misesur la robotiquepour développerson entreprise

BRETAGNE ROBOTIQUE

LES USINES BRETONNESDANS LACOURSE

DOSSIER REALISE PARLes rédactions bretonnes

Les robots ont bel et bien fait leurentrée dans les usines bretonnesMieux encore ils ont permis aux entreprisesde poursuivre leur développementet, malgré la réputation de « casseursd'emploi » qui leur a souvent collé auxboulons, d'embaucher

Au milieu du millier de portes, fenêtreset volets qui sortent chaque jour desquatre unités de production de Fenê-tréA (380 salariés et 57 M€ de chiffre d'af-faires), la robotique est partout. «Il nefaut pas en avoir peur et vivre avec sontemps », estime sondirigeant Dominique

Lamballe. C'est en 2011 que l'entreprise, basée à Bei-gnon (56), a choisi de prendre cette orientation. Objec-tif: « Augmenter la qualité de la production et de sup-

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primer les travaux lourds qui sont souvent répétitifs etusent la sante des salariés. Et sur le volet de la quali-te, rester a un niveau de concentration maximale septheures par j our, ce n'est pas possible »

Lever des freins et réduire la pénibilitéEn 2011 comme aujourd'hui, le PDG de FenêtréA noteque l'arrivée des robots doit s'accompagner d'une im-portante communication « pour expliquer, former ets'adapter». Elle a aussi permis d'embaucher. « Les ro-bots permettent aussi de lever des freins Si un robotexécute des tâches pénibles et difficiles pour lesquellesvous avez du mal à recruter, vous fluidifiez la produc-tion et vous continuez à recruter » Preuve en est • l'in-dustriel crée 20 à 30 nouveaux emplois chaque année.« La robotique aura permis a l'entreprise de poursuivresa croissance. »Che? Thermigas (3M€ de chiffre d'affaires, 30 sala-ries) à Lamballe (22), l'arrivée d'une unité robotiséede soudure plasma a elle aussi permis la creation dequatre emplois. « L'objectif premier était de realiser eninterne des travaux jusqu'ici sous-traites pour gagneren réactivité et en qualite sur des produits à forte va-leur ajoutée », précise Patrice Le Du, PDG de l'entre-prise. « Nous avons conjointement investi dans un bâ-timent dedie a cette activite. au total, ce sont pres de800 DOO € qui ont été investis. C'est un effort considé-rable maîs le retour sur investissement est bien reeldeux ans plus tard. Certes, les temps de preparationdes pieces à souder est plus long qu'avant maîs le tempsde soudure a lui-même ete divisé par cinq, avec une ré-gularité optimale. »

25%DES TÂCHES,DANSDIXANS,SERONTCONFIÉESauxcobotsetaux robotsdansl'industrieEtude du BostonConsulting Group

A Tregunc (29), avec une croissance de 12 % de sa pro-duction en 2017, la Brasserie de Bretagne (34 salariés,10MC dc chiffre d'affaires), devait clic aussi imperativement investir pour augmenter sa productivi-te Dans l'atelier, on trouve depuis peu deux robotspour automatiser le déballage par palettes entières etle remballage des bouteilles prêtes a être expédiées.« Cela change beaucoup dc choses. Tout d'abord, onconstate un gain de temps évident qui joue sur les vo-lumes produits, affirme Marc-Olivier Bernard, nou-veau dirigeant de la brasserie depuis août 2017. Et ducôte des operateurs, le temps ainsi libere peut être devolu a d autres tâches plus valorisantes » Ces robotsn'ont donc pas vocation aremplacer la main-d'œuvre,selon le chef d'entreprise : « L'enjeu est au contraire degarder les salaries dans l'entreprise, en leur offrant uneamelioration de leurs conditions de travail, en confortet en secuiite. Cela nous a aussi permis d'augmenterles heures de travail en 2x8 sur le conditionnement.Il n'y a donc pas de perte d'emploi : on les requalifie. »

Anticiper l'usine du futurSelon une etude récente du Boston Consulting Group,dans dix ans, 25 % des tâches seront confiées aux robotsautonomes et aux cobots (robots assistant l'homme)dans l'industrie. Une tendance dont compte bien tirerparti BA Robotic Systems Group (220 salariés, 28 MCde CAen 2016), aMordelles pres de Rennes Le groupe,leader français des chariots automatisés (AGV), a ain-si décide d'accélérer son developpement en anticipantles evolutions induites par l'usine du futur. BA Robo-tic Systems Group, dont 20 % de l'effectif est consa-

Le salarié du futur sera un «humain augmente»

Vincent Marcattepréside le PôleImages & Réseauxà Rennes

«On a tendance à dire que les robots vont détruire desemplois' au contraire,je pense qu'ils vont permettre deles conserver, car ils peuvent aider lopérateur a êtreplus performant», estime Vincent Marcatte, president

du Pôle Images & Réseaux. « Le robot du futur seraavant tout un cobal, qui va donc collaborer avec unsalarié Grâce à leur utilisation, l'industrie gagnera enproductivité, donc se développera, et donc cela créerades emplois! » Pour réussir cette transformation etgagner ce match de la compétitivité, les entreprisesfrançaises ne doivent pas se laisser dépasser.. Carl'Allemagne, par exemple, est en avance sur la question :ses industries y posséderaient cinq fois plus derobots que les Françaises, lin retard sans doute dûaux questions sociéte les que soulève l'utilisation derobots suppression programmée d'emplois, intelligenceartificielle dangereuse, etc. «Or, les rabots resteronttoujours sur des tâches à l'intelligence artificielle faible,considère Vincent Marcatte. Les entreprises françaisesen ont enfin pris conscience Désormais, elles doivent seservir de la robotique pour devenir plus compétitives etaller à l'international Dans un contexte de compétitionmondiale, une entreprise devient plus performantelorsqu'elle est équipée de cobots Car c'est le salairehumain qui fait actuellement la difference : les cobot sontdes alliés pour rééquilibrer le prix final. »

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«Il ne faut pas avoirpeur des robots et vivre

SOn temps. » Dominique Lamballe

cre à la R & D, se concentre sur les prototypes de lo-gistique industriels dans tous les secteurs d'activité(agroalimentaire, papier, pharmacie, etc.) avec dessolutions variées de manutention et de stockage au-tomatisés. « Notre atout concurrentiel est de maîtri-ser de A à Z le pilotage global d'une installation », in-siste Jean-Luc Thomé, le président du groupe. Pouraccompagner la mutation du marché de la robotiquevers des applications de services et des solutions cobo-tiques à forte valeur ajoutée, l'entreprise teste depuisla rentrée le « P-RC2 », un cobot mobile de comanipu-lation de charges lourdes, destiné à soulager les opéra-teurs humains. Début décembre, lors de la Digital Techà Rennes, le directeur innovation de BA Systèmes,Guy Caverot, est venu parler des robots hors norme etmobiles. Lui plaide pour le robot qui puisse apporter« force et précision » dans un environnement de travail.Avec toujours l'homme, comme tête pensante, « pourreconfigurer la machine ». ^m

DominiqueLamballe, dirigeantde FenêtréA

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LE JOURNAL DES ENTREPRISESILLE ET VILAINE Date : FEV 18Pays : FrancePériodicité : Mensuel

Journaliste : B. Coupin, V.Monvoisin, F. Godard, J.Uguet, P. Gicquel, C. Menuet

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L'ERE NOUVELLE DELA ROBOTISATION

L'INTERVIEWLOUISON NOËL, PRÉSIDENTDE LA CHAMBRE RÉGIONALE

DE MÉTIERS P. 28

TECHNOLOGIESCE QUE LIMPRESSION 3D

PEUTVRAIMENTAPPORTERÀ n OnVOTRE ENTREPRISE ndl)

Les entreprisesmisent aujourd'huisur la robotiquepourleurdéveloppement,comme ici chezAtelier Dixneuf(Maine-et-Loire),présidée parRaphaële Lucas

ROBOTIQUE

QUI SONT CES NOUVEAUXCOLLABORATEURSDE L'ENTREPRISE?

B. Coupin,V. Monvoisin,

F. Godard,J, Uguet,

P, Gicqual,C. Menuet

Qu'ils soient industriels, sociaux ou cobots, ilsenvahissent Lensemble du monde professionnelComment ces robots travailleront-ils avec nousdemain? Les usages peuvent être multiplesLes avantages à la clé sont nombreux,notamment en termes do compétitivité

Les robots fascinent depuis longtemps les in-venteurs et le commun des mortels. Dans lesannees 1980 déjà, on enseignait des optionsrobotiques dans les ecoles d'ingénieurs. «Al'époque, il s'agissait de gros engins enfer-mes dans des cages, que l'on pouvait utili-ser pour de la soudure, de la peinture, por-

ter des charges lourdes dans l'industrie, notamment

automobile, se souvient Vincent Marcatté, présidentdu Pôle Images & Réseaux. C'étaient les débuts de la ro-botique, qui reproduit notre image : des bras articulés,avec une pince et des taches répétitives à effectuer. » Àla différence du simple robot, le cobot, qui fait son ap-parition dans les industries, est immerge dans le mêmeenvironnement que l'opérateur. Il l'assiste en d irect. Ilsse fondent dans le paysage.« Les cobots sont plus souples que les robots et peuventeffectuer des tâches variées ». Selon Vincent Marcat-té, les robots seront a l'avenir utiles là où l'humainn'est plus nécessaire, et les cobots deviendront « leurscompagnons permanents » ! Selon une étude récentedu Boston Consulting Group, dans dix ans, 25% destâches seront confiées aux cobots et aux robots dansl'industrie.

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LE JOURNAL DES ENTREPRISESILLE ET VILAINE Date : FEV 18Pays : FrancePériodicité : Mensuel

Journaliste : B. Coupin, V.Monvoisin, F. Godard, J.Uguet, P. Gicquel, C. Menuet

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Chez BA Robotic Systems Group (220 salaries, 28 M€de CA en 2016), a Mordelles l'innovation dans la robotique figure au coeur du plan strategique

Inventer l'usine du futurSpécialise dans la fabrication de chariots automati-ses (AGV), le groupe anticipe les evolutions induitespar l'usine du futur Avec 20 % de son effectif consacre a la R & D, il se concentre sur les prototypes de logistique industriels qui servent au plus pres la per-formance et la competitivite de ses clients « Notreatout concurrentiel est de maîtriser de A a Z le pilo-tage global d une installation », insiste Jean-Luc Tho-me, president du groupe L'ETI est presente dans tousles secteurs d'activités industrielles (agroalimentaire,papier, pharmacie, etc ) a\ec des solutions variées demanutention et de stockage automatises Pour accom-pagner la mutation du marche delà robotique vers desapplications de services et des solutions cobotiques aforte valeur ajoutee, l'entreprise teste depuis la rentree le « P-RC2 », un cobot mobile issu de plusieurs an-nees d'innovation II s'agit d'un robot collaboratif decomampulation de charges lourdes, destine a soulager les operateurs humains Début decembre lorsde la Digital Tech a Rennes, le directeur innovation

Guy Caverotdirecteurinnovation deBA Systemes

de BA Systemes, Guy Caverot est venu parler des ro-bots hors norme et mobiles Lui plaide pour le robotqui puisse apporter « f cree et precision » dans un envi-ronnement de travail Avec toujours I homme, commetête pensante « pour reconfigurer la machine »

Utiles pour préserver l'emploi« Le robot du futur sera avant tout un cobot, qui vadonc collaborer avec un salarie, ajoute Vincent Mar-

Quand le robotdevient uncompagnon

Jerome Vidalresponsabledes operationschezlmmersiveRobotics aux cotesdu robot Waldo

ll repond au nom de Waldo, ila ete conçu parla start-up francilienne Immersive Robotics,

et illustre les robots dits «sociaux», aulook humanoïde, qui commencent a gagner

l'espace public (gares, aeroports, centrescommerciaux, etc) Enedis Orange ou la SNCF

ont déjà eu recours à ses services pour de

l'événementiel Waldo fait I accueil, parle et

mteragit grâce a son logiciel de chatbot et sa

tablette lise déplace tout seulgrace a ses

sonars et ses cameras Et peut même raconter

des blagues ' Si son utilisation a l'accueil

apparaît naturelle, le robot multi-metiers peut

également assurer des missions de sécurité,

d'inventaire et de maintenance Demain, il

pourrait également trouver sa place dans les hôpitaux «On veut gagner le cœur des gens pour leur permettre

de gagner en autonomie», explique Jerôme Vidal, responsable des operations chez Immersive Robotics Du haut

de son metre trente, Waldo est un robot en constante evolution Dans une prochaine version, ce hub d'objetsconnectes se verra dote de bras «utiles» et d'un cerveau moteur.

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LE JOURNAL DES ENTREPRISESILLE ET VILAINE Date : FEV 18Pays : FrancePériodicité : Mensuel

Journaliste : B. Coupin, V.Monvoisin, F. Godard, J.Uguet, P. Gicquel, C. Menuet

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catté. On a tendance à dire que les robots vont détruiredes emplois. Au contraire, je pense qu'ils vont per-mettre de les conserver, car ils ont la capacité d'aiderl'opérateur à être plus performant. Grâce à leur utili-sation, l'industrie gagnera en productivité, donc se dé-veloppera, et donc cela créera des emplois ! »La preuve avec l'expérience de Thermigas, à Lam-balle (3M€ de CA; 30 salariés), qui s'est équipée en2015 d'un robot de soudure plasma. Spécialisée dansla conception de système de chauffage des liquides deprocess industriel, son investissement a contribué àcréer quatre emplois. « L'objectif était de réaliser en in-terne des travaux jusqu'ici sous-traités pour gagner enréactivité et en qualité », précise Patrice Le Du, PDGde l'entreprise. Le retour sur investissement est bienréel deux ans plus tard. Le temps de soudure a été di-visé par cinq avec une régularité optimale. »

Tirer les compétences vers Le haut«Nous montons en qualité de pièces produites. C'estl'avantage du robot : la constance », renchérit Éric Ro-rive, directeur de la Société Électromécanique Diver-sifiée à La Flèche (72), qui a acheté en 2016 un bras ro-botique qui assure le chargement et le déchargementde pièces de fonderie qui sont ensuite usinées et as-semblées. « Ça a mis un coup d'arrêt aux TMS. » « Letemps ainsi libéré peut être dévolu à d'autres tâchesplus valorisantes », constate Marc-Olivier Bernard,

25%DES TÂCHES INDUSTRIELLESSERONT CONFIÉES À DES COBOTSDANS DIX ANS

nouveau dirigeant de la Brasseriede Bretagne à Trégunc (29).Les Ateliers Dixneuf (La Romagne- 49 ; 200 salariés, 35 M € de CA),eux, ont réaffecté les opérateurs quitriaient les chutes métalliques surd'autres missions. Grâce aux huitrobots dont ils disposent, « on atiréles compétences vers le haut », dé-clare Raphaële Lucas, la présidente

de l'entreprise de fabrication d'accessoires décoratifset techniques pour cheminées et poêles à bois.

La France doit rattraper son retardMais pour réussir cette transformation industrielle etgagner ce match de la compétitivité, les entreprisesfrançaises ne doivent pas se laisser dépasser... Car l'Al-lemagne, par exemple, est en avance sur la question :ses industries y posséderaient cinq fois plus de robotsque les Françaises. «Désormais, les entreprises fran-çaises doivent se servir de la robotique pour devenirplus compétitives et aller à l'international, encourageVincent Marcatté. Dans un contexte de compétitionmondiale, une entreprise devient plus performantelorsqu'elle est équipée de cobots. Car c'est le salairehumain qui fait actuellement la différence, donc si onamène les cobots dans l'équation, ce sont des alliéspour rééquilibrer le prix final. » ^m

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ChezThermigasa Lamballe,l'acquisition d'unrobot de soudurea certes rallongéles temps depréparation despièces a souder,maîs elle a permisde réduire letemps de soudurepar cinq avecune régularitéoptimale

INDUSTRIE

COMMENT LES ROBOTS PEUVENTAIDER LES PME DE LOUEST?Les rédactionsdu Grand Ouest

Qu'ils soient industriels, sociaux ou collaboratifs(cobots), ils envahissent l'ensemble du mondeprofessionnel Comment les robots travailleront-ils avec les salariés traditionnels demain1? Lesusages peuvent être multiples Les avantages àla clé sont nombreux, notamment en termes decompétitivité,de productivité etde qualité Tourd'horizon d'un univers en mouvement constant

Les robots ont toujours fasciné les inven-teurs et le commun des mortels. Dans lesannées 1980 déjà, on enseignait des op-tions robotiques dans les écoles d'ingé-nieurs. «À l'époque, il s'agissait de grosengins enfermés dans des cages, que l'onpouvait utiliser pour de la soudure, de la

peinture, porter des charges lourdes dans l'industrie,notamment automobile. C'étaient les débuts de la ro-botique, se souvient Vincent Marcatté, président duPôle Images & Réseaux à Lanion et Rennes. La no-

tion de robotique est structurante dans l'imaginaire,car elle repose sur quelque chose qui reproduit notreimage. Ce sont avant tout des bras articulés, avec unepince et des tâches répétitives à effectuer. »

Utile Là où l'humain n'est plus nécessaireUn robot est en effet un outil, doté de mécanique etd'une partie logicielle qui le programme pour réaliserdes tâches définies, avec une capacité plus ou moinslimitée. À la différence du simple robot, le cobot (pourrobot collaboratif), qui fait son apparition dans lesentreprises, notamment industrielles, est immer-gé dans le même environnement que l'opérateur hu-main. Il l'assiste en direct. « Ils se fondent dans le pay-sage, constate Vincent Marcatté. Les cobots sont plussouples que les robots et peuvent effectuer des tâchesvariées. » Selon lui, les robots seront à l'avenir utileslà où l'humain n'est plus nécessaire (cabine de pein-ture...), et les cobots deviendront « leurs compagnonspermanents ! Ils sont comme des exosquelettes quidéchargent l'humain de tâches pénibles ». Selon une

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etude récente du Boston Consulting Group, dans dixans, 25 % dcs taches seront confiées aux cobots et auxrobots dans l'industrie

Grâce aux rabots, le salarié devientun humain augmente« On a tendance a dire que les robots vont détruire desemplois constate Vincent Marcatte Au contraire jepense qu ils vont permettre de les conserver car ilsont la capacite a aider I operateur a être plus perfor-mant Le robot du futur sera avant tout un cobot quiva donc collaborer avec un salarie Grâce a leur unlisation l'industrie gagnera en productivite donc sedéveloppera et donc cela créera des emplois ' Grâce aeux le salarie va devenir un humain augmente «Pourreussir cette transformation industrielle et gagner cematch de la competitivite, les entreprises françaisesne doivent pas se laisser dépasser Car l'Allemagne,par exemple, est en avance sur la question ses indus-tries y posséderaient cinq fois plus de robots que lesfrançaises Un retard sans doute du aux questions so-cietales que soulevé l'utilisation de robots suppres-sion programmée d emplois intelligence artificielle

25%DES TÂCHES,DANS DIX ANSSERONTCONFIEESaux cobots etaux robotsdanslindustrieEtude du BostonConsulting Group

dangereuse, etc « Or, les robots resteront toujours surdes taches a l'intelligence artificielle faible, considèreVincent Marcatte Les entreprises françaises en ont enfin pris conscience Désormais elles doivent se servir de la robotique pour devenir plus compétitives etaller a l'international Dans un contexte de compeillion mondiale, une entreprise devient plus perfor-mante lorsqu'elle est équipée de cobots Car e est le sa-laire humain qui fait actuellement la difference, doncsi on amené les cobots dans l'équation, ce sont des allies pour rééquilibrer Ic prix final »

Quelle valeur ajoutee pour l'entreprise?Longtemps considères uniquement comme un element différenciant dans la recherche de gains deproductivite, les robots s inscrivent désormais dansune logique de valeur ajoutee pour l'entrepriseQuatre avantages peuvent même leur etre trouvesDécryptage

I. Performance et réactivitéChez BA Robotic Systems Group (220 salaries 28 M€ deCAen2016) aMordelles pres de Rennes (SS), I innova

Patrice Le DuPDGdeThermigasa Lamballe

«J'ai créé 4 emploisgrâce à l'arrivéedu robot dè soudure»Spécialise dans la conception de systeme de chauffagedes liquides de process industriel Thermigas a Lamballe (22)s est equipe en 2015 d un robot de soudure plasmaPoisson patron Patrice Le Du cet investissement a contribuea la creation de quatre emplois

l'arrivée d une unite robotiséede soudure plasma a eu I effetinverse La PME, spécialiséedans la conception de systeme dechauffage des liquides de processindustriel (thermoplongeurgaz), a cree quatre emplois gracea l'arrivée de cette nouvellemachine «Lobjectifpremierde cet investissement était derealiser en interne des tra\ auxjusqu'ici sous traites pour gagneren «activite et en qualite précisePatrice Le Du, PDG de l'entreprise(3 M€ de chiffre d affaires,30 salaries) Ce robot 5 axes estspécifiquement adapte a nosbesoins techniques notammentpour souder des cuves de grandecontenance, qui constituentla base de nos solutions dechauffage a forte valeur ajoutee »Formes pendant deux semainesa la conduite numerique,deux operateurs se relaient au

Confrontées a une penuriede mam d'œuvre qualifiéecouplcc a une recherchestrategique de gains de

productivite, de nombreusesentreprises de la métallurgiebretonne ont investi dans desequipements automatisesde production Pourtant,chez Thermigas a Lamballe,

quotidien pour piloterun equipement qui assure unerégulante sans egale du traitde soudure qu'il soit linéaireou circulaire

Le temps de souduredivisé par cinq« Nous avons conjointementinvesti dans un bâtiment dediea cette activite car nos locauxactuels n offraient plus assez deplace Au total, ce sont pres deRUO DOO € qui ont ete investisC est un effort considérable pourune entreprise comme la notremaîs le retour sur investissementest bien reel deux ans plus tardCertes, le temps de preparationdes pieces a souder est pluslong qu avant maîs le tempsde soudure a ete divise par cinqavec une régulante optimale »Pour installer cet equipementfourni par Air Liquide Ihcrmigasa ete accompagne par le Centretechnique des industriesmecaniques « Outre une aidefinanciere nous avons bénéficiede conseils sur la meilleuremaniere d implanter le robotLa Region Bretagne nous a aussisoutenus a hauteur de 20 %de l'investissement machineC'est une contributionimportante car elle démontrela volonté de conserver desentreprises industrielles dansle grand Ouest »

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« Je pense que les robotsvont permettre dè conserverles emplois, car ils aidentl'opérateur à être plus

. » Vincent Maroatté, président

du Pôle Images B Réseaux, Lannïon et Rennes,

lion figure au cœur du plan stratégique. Le groupe, lea-der français des chariots automatisés, a décidé d'accé-lérer son developpement en anticipant les évolutionsinduites par l'usine du futur. BA Robotic SystemsGroup, dont 20 % de l'effectif est consacré à la R & D, seconcentre sur les prototypes de logistique industrielsqui servent au plus près la performance et la compéti-tivité de ses clients. « Notre atout concurrentiel est demaîtriser de A à Z le pilotage global d'une installation »,insiste Jean-Luc Thomé, le président du groupe. L'ETIest présente dans tous les segments de l'industrie avecdes solutions variées de manutention et de stockage

automatisés. Pour accompagner la mutation du mar-ché de la robotique vers des applications de serviceset des solutions cobotiques à forte valeur ajoutée, l'en-treprise teste depuis la rentrée le « P-RC2 », un cobotmobile issu de plusieurs années d'innovation. Il s'agitd'un robot collaboratif de comanipulation de chargeslourdes, destiné à soulager les opérateurs humains.Début décembre, lors de la Digital Tech à Rennes, ledirecteur innovation de BA Systèmes, Guy Caverot,est venu parler des robots hors norme et mobiles. Luiplaide pour le robot qui puisse apporter « force et pré-cision » dans un environnement de travail. Avec tou-jours l'homme, comme tête pensante, « pour reconfi-gurer la machine ».

2. Fidélisation des collaborateursAvec une croissance de 12 % de sa production en 2017,la Brasserie de Bretagne, à Trégunc dans le Sud-Fi-nistère (29), devait impérativement investir pouraugmenter sa productivité, notamment sur la miseen bouteille de ses bières (Sant Erwann, Dremmwel,Britt, Ar Men). Dans l'atelier, on trouve depuis peudeux robots : l'un en début de ligne de conditionne-ment pour automatiser le déballage par palettes en-tières, et l'autre en fin de ligne pour le remballage desbouteilles prêtes à être expédiées. « Cela change beau-coup de choses. Tout d'abord, on constate un gain detemps évident qui joue sur les volumes produits, af-

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firme Marc-Olivier Bernard, nouveau dirigeant de labrasserie depuis août 2017. Et du côté des opérateurs,le temps ainsi libéré peut être dévolu à d'autres tâchesplus valorisantes. » Ces robots n'ont donc pas voca-tion à remplacer la main-d'œuvre, selon le chef d'en-treprise : « L'enjeu est au contraire dc garder les sala-riés dans l'entreprise, en leur offrant une améliorationde leurs conditions de travail, en confort et en sécu-rité. Cela nous a aussi permis d'augmenter les heuresde travail en2x8surle conditionnement. Il n'y a doncpas de perte d'emploi : on les requalifie. »

3. Qualité et santé au travailÀ La Flèche, dans le sud de la Sarthe (72), le premierrobot acquis par la SED (Société électromécanique di-versifiée) en 2016 donne entière satisfaction à son di-recteur, Éric Rorive. « On a peu gagné en productivité,mais en revanche nous montons en qualité de piècesproduites. C'est l'avantage du robot: la constance. »Ce bras robotique a pour fonction d'assurer le char-gement et le déchargement de pièces de fonderie quisont ensuite usinées et assemblées dans l'atelier sar-thois. Une tâche pénible qui nécessitait deux opéra-teurs auparavant. «Çaamisuncoup d'arrêt aux TMS.On a donc réaffecté les salariés sur du travail plusnoble que de la manutention de pièces. Même s'il ya eu une peur face à la technologie au départ, tout lemonde a compris que le robot était nécessaire pourrester compétitif et qu'il y aurait toujours besoin d'unhomme et sa réflexion. »Ainsi, sept personnes sur les 85 que compte la SEDont été formées à l'usage de cette nouvelle technolo-gie. Pour cela, l'entreprise s'est appuyée sur sa mai-

son mère, La Fonte Ardennaise. Ce groupe familialde 1500 salariés compte déj à une vingtaine de robotsdans ses ateliers de fonderie et d'usinage. Il a déve-loppé en interne une cellule en charge de la réflexionsur l'usage et l'installation de ces engins dans ses dif-férents sites industriels. Un encouragement pour laSED à poursuivre sur cette voie. L'arrivée de deux ro-bots supplémentaires est prévue avant la fin févrierà La Flèche.

4. Communication et formationAu milieu du millier de portes, fenêtres et volets quisortent chaque jour des quatre unités de productionde FenêtréA, la robotique est partout. «Il faut vivreavec son temps », livre son dirigeant Dominique Lam-balle. C'est en 2011 que l'entreprise, basée à Beignon(56), a choisi de prendre cette orientation. «Le butétait de pouvoir augmenter la qualité de la produc-tion et de supprimer les travaux lourds qui sont sou-vent répétitifs et usent la santé des salariés. Sur le vo-let de la qualité, rester à un niveau de concentrationmaximale, sept heures par jour, ce n'est pas possible. »En 2011 comme aujourd'hui, le PDG de FenêtréA noteque l'arrivée des robots doit s'accompagner d'une im-portante communication «pour expliquer, former ets'adapter». Elle a aussi permis d'embaucher. « Les ro-bots permettent aussi de lever des freins. Si un robotexécute des tâches pénibles et difficiles, là où vousavez du mal à recruter, vous fluidifiez la productionet vous continuer à recruter. » Preuve en est : l'indus-triel créé 20 à30 nouveaux emplois chaque année. « Larobotique aura permis à l'entreprise de poursuivre sacroissance. » ••

Stéphane Petigas,directeur généraldeSica2Mdans la Sarthe.

«L'écart se creuseavec l'Allemagne»Pour Stéphane Petigas, directeur général de Sica2M (27 MC deCA, 190 salariés), les entreprises ont tout intérêt à s'équiper.« On est en retard en France et l'écart se creuse avec despays comme l'Allemagne où les PME disposent déjà de irobots. » Depuis la Sarthe (72), Sica2M conçoit et fabrique dessystèmes de transitique industrielle et assure lintégrationd'îlots robotisés. « Les entreprises qui investissent dansl'automatisation sont surtout motivées par la recherche decompétitivité et de qualité. Le robot est un outil flexible quinécessite un réinvestissement plus faible qu'une machinemanuelle lors d'une nouvelle mise en production. »Avec des coûts d'achat de SO DOO C en moyenne pour unrobot, l'argument peut faire mouche. L'ergonomie des postesde travail constitue également un axe montant, surtoutdans le contexte actuel de vieillissement de la populationdes ateliers. « C'est un axe encore minoritaire pour Sica2M,mais en développement. Les process actuels permettant defabriquer sans assemblage des pièces de plus en plus lourdes,l'automatisation devient une alternative intéressante. » Restetoutefois à faire le bon choix en termes de matériel.Tropd'entreprises privilégiant encore des solutions économiques.

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Journaliste : B. Coupin/ V.Monvoisin/ C. Menuet/ F.

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GRAND ANGLEL'INTERVIEW

UIKtUIhUKUtbUUKIAUSARTHE-TANGER P. 28

TECHNOLOGIES

MtUI VKAIMtNI ArTUKItK nOOÀ VOTRE ENTREPRISE K u U

Les entreprisesmisent aujourd'huisur la robotiquepour leurdéveloppement,comme ici chezAtelier Dixneuf(49), présidée parRaphaela Lucas

ROBOTS

QUI SONTCESNOUVEAUX COLLABORATEURSDE L'ENTREPRISE?

B. Coupin V. Monvoisin C. Menuet F. Godard

Qu'ils soient industriels, sociaux ou cobots, lsenvahissent l'ensemble du monde professionnelComment ces robots travailleront-ils aveo nousdemain? Les usages peuvent être multiples Lesavantages à la clé sont nombreux, notamment entermes de compétitivité

Les robots fascinent depuis longtemps les in-venteurs et le commun des mortels. Dans lesannées 1980 déjà, on enseignait des optionsrobotiques dans les écoles d'ingénieurs. «Àl'époque, il s'agissait de gros engins enfer-mes dans des cages, que l'on pouvait utili-ser pour de la soudure, de la peinture, por-

ter des charges lourdes dans l'industrie, notammentautomobile, se souvient Vincent Marcatté, président

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Journaliste : B. Coupin/ V.Monvoisin/ C. Menuet/ F.

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du Pôle Images & Réseaux. C'étaient les débuts de la ro-botique, qui reproduit notre image : des bras articules,avec une pince et des tâches répétitives a effectuer ». Àla différence du simple robot, le cobot, qui fait son ap-parition dans les industries, est immerge dans le mêmeenvironnement que l'opérateur II l'assiste en direct.« Ils se fondent dans le paysage. Les cobots sont plussouples que les robots et peuvent effectuer des tâchesvariées. » Selon Vincent Marcatte, les robots seront al'avenir utiles laoù l'humain n'est plus nécessaire, ellescobots deviendront « leurs compagnons permanents ! ».Selon une etude récente du Boston Consulting Group,dans dix ans, 25 % des tâches seront confiées aux co-bots et aux robots dans l'industrie.

Des économies à long terme« Le robot du futur sera avant tout un cobot, qui va donccollaborer avec un salarié, ajoute Vincent Marcatte. Ona tendance a dire que les robots vont détruire des em-plois Au contraire, je pense qu'ils vont permettre deles conserver, car ils ont la capacite d'aider l'opérateura être plus performant. Grâce a leur utilisation, l'indus-trie gagnera en productivité, donc se développera, etdonc cela créera des emplois ! » Des performances déjàconstatées chez le fabricant de films plastique agricoleTrioplast (100 salaries, SO M€ de CA) dans le Maine-et-

«Les contrôles réalisés parnos robots génèrent plusieursmilliers d'euros d'économies. »

Thierry Garnier, responsabledu développement industriel de Trioplast

25 »/,ODES TÂCHESINDUSTRIELLESseront confiéesà des robotsdans dix ans

Loire. « Sur la ligne destinée aux films pour l'ensilagepar exemple, on contrôlait unebobine sur 30 ou 60 pourvérifier si elles avaient la bonne épaisseur avant livrai-son. Maintenant, avec la cellule robotisée, on arrive apeser chaque bobine... Or on s'est aperçu qu'on livraiten moyenne 3 % à4 % de matière plastique en trop, dé-taille le responsable du developpement industriel de laPME Thierry Garnier. Cela peut paraître peu, maîs surdes millions de tonnes produites par an, ça commenceà faire beaucoup. Ces contrôles systématiques génèrentplusieurs milliers d'euros d'économies au final. »

Tirer les compétences vers le haut« Nous montons en qualite de pieces produites. C'estl'avantage du robot • la constance », renchérit Eric Ro-

À Loué, en Sartho,Stéphane Petigasdirige Sica2MLa PME conçoitet fabriquedes systemesautomatisesde convoyagetransfert oumanutention depieces Une activiteprincipalementtournee versl'automobile etqui tend a sediversifier

«Nous sommes enretard en France»Pour Stéphane Petigas, directeur général de Sica2M(27MC de CA, 190 salariés), les entreprises ont toutintérêt à s'équiper « Nous sommes en retard en Franceet l'écart se creuse avec des pays comme l'Allemagneoù les PME disposent déjà de robots.» Depuis laSarthe, Sica2M conçoit et fabrique des systèmesde transitique industrielle et assure l'intégrationd'îlots robotisés principalement pour les secteurs del'automobile et de l'aéronautique «Aujourd'hui, lesentreprises qui investissent dans l'automatisation sontsurtout motivées par la recherche de compétitivité etde qualité Le robot est un outil flexible qui nécessiteun réinvestissement plus faible qu'une machinemanuelle lors d'une nouvelle mise en production »Avec des coûts d'achat de SO OQDC en moyenne pourun robot, l'argument peut en effet faire moucheL'ergonomie des postes de travail constitue égalementun axe montant, surtout dans le contexte actuel devieillissement de la population des ateliers. « C'estune demande encore minoritaire pour Sica2M, maisen développement. Les process actuels permettantde fabriquersans assemblage des pièces de plus enplus lourdes, l'automatisation devient une alternativeintéressante.» Reste toutefois a faire le bon choix entermes de matériel Trop d'entreprises privilégientencore des solutions economiques « L'entreprise doitêtre bien orientée dans son choix et éviter de s'équiperavec une technologie obsolète. »

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Journaliste : B. Coupin/ V.Monvoisin/ C. Menuet/ F.

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rive, directeur de la Societe Électromécanique Diversi-fiée (85 salariés, 10 M€ de CA) à La Flèche. L'entreprisesarthoise s'est équipée en 2016 d'un bras robotique as-surant le chargement et le déchargement de pièces defonderie qui sont ensuite usinées et assemblées. « Ça amis un coup d'arrêt aux TMS. On a donc réaffecté les sa-lariés sur du travail plus noble que de la manutention.Même s'il y a eu une peur face à la technologie au dé-part, tout le monde a compris que le robot était néces-

Nicolas Grosdidier,PDG de La FonteArdennaise,maison mère de laSED, etEricRorive,directeur du sitede La Flèche.

saire pour rester compétitif et qu'il y aurait toujours be-soin d'un homme et de sa réflexion. » Dans le Choletais,les Ateliers Dixneuf (200 salariés, 35 M€ de CA) ont euxaussi réaffecté les opérateurs qui triaient les chutes mé-talliques sur d'autres missions. Grâce aux huit robotsdont dispose la société, « on a tiré les compétences versle haut », déclare Raphaële Lucas, la présidente de l'en-treprise de fabrication d'accessoires décoratifs et tech-niques pour cheminées et poêles à bois. Des salariésqui ne sont plus assignés à une seule tâche mais dé-sormais en mesure de tourner sur plusieurs postes ausein de l'atelier.

La France doit rattraper son retardMais pour réussir cette transformation industrielle etgagner ce match de la compétitivité, les entreprisesfrançaises ne doivent pas se laisser dépasser... Car l'Al-lemagne, par exemple, est en avance sur la question : sesindustries y posséderaient cinq fois plus de robots queles françaises. «Désormais, les entreprises françaisesdoivent se servir de la robotique pour devenir plus com-pétitives et aller à l'international, encourage VincentMarcatté. Dans un contexte de compétition mondiale,une entreprise devient plus performante lorsqu'elle estéquipée de cobots. Car c'est le salaire humain qui faitactuellement la différence, donc si on amène les co-bots dans l'équation, ce sont des alliés pour rééquili-brer le prix final. » MI

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LE JOURNAL DES ENTREPRISESMORBIHAN Date : FEV 18Pays : FrancePériodicité : Mensuel

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GRAND ANGLEL'ERE NOUVELLE DELA ROBOTISATION

L'INTERVIEWALAIN CHRISTIEN,

DIRIGEANT DU GROUPECHRISTIEN DÉFI P.28

TECHNOLOGIESCE QUE LIMPRESSION 3D

PEUT VRAIMENT APPORTERÀVOTRE ENTREPRISE P.30

DominiqueLamballe,dirigeant deFenêtreA mise surla robotique pourle developpementde san entreprise

BRETAGNE ROBOTIQUE

QUI SONT CES ENTREPRISESQUI LES EMPLOIENT?

PROPOS RFCunmspwLes rédactions bretonnes

Les robots ont bel et bien fait leur entrée dansles usines bretonnes Mieux encore La robotiquea permis aux entreprises de poursuivre leurdéveloppement et d'embaucher FenêtreA et lecostarmoricamThermigas ont franchi [p. nap Desparis gagnants

Depuis 2011, la robotique a fait son entréechez FenêtreA (380 salariés et 57M€ dechiffre d'affaires). Son dirigeant, Domi-nique Lamballe, témoigne des gains obser-vés sur les niveaux de qualité et sur l'exé-cution de tàches pénibles.-Au milieu du millier de portes, fenêtres

et volets qui sortent chaque jour des quatre unités deproduction de FenêtreA, la robotique est partout. « IIne faut pas en avoir peur et vivre avec son temps », livreson dirigeant Dominique Lamballe. C'est en 2011 quel'entreprise, basée a. Beignon, a choisi de prendre cetteorientation. « Le but était de pouvoir augmenter la qua-

Page 92: Pôle Images & Réseaux - 1 MARS 2018...2018) RESEAUX 19/04/17 - LANNION Pôles (21 février 2018) Franck Grimaud, président d’Atlanpole Biotherapies veut attirer les investisseurs

LE JOURNAL DES ENTREPRISESMORBIHAN Date : FEV 18Pays : FrancePériodicité : Mensuel

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Lena nouvalle de la robotisât on

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lite de la production et de supprimer les travaux lourdsqui sont souvent répétitifs et usent la sante des salaries Sur le volet de la qualite rester a un niveau deconcentration maximale sept heures par jour, ce n estpas possible »En 2011 comme aujourd'hui, le PDG de FenetreA noteque l'arrivée des robots doit s accompagner d une importante communication « pour expliquer former ets'adapter » Elle a aussi permis d'embaucher « Les robots permettent aussi de lever de freins Si un robotexécute des tâches pénibles et difficiles, la ou vousavez du mal a recruter vous fluidifiez la productionet vous continuez a recruter » Preuve en est I industriel cree 20 a 30 nouveaux emplois chaque annee « Larobotique aura permis a I entreprise de poursuivre sacroissance »

Des emplois créés chezThermigasConfrontées a une penurie de mam d'oeuvre qualifiée couplée a une recherche strategique de gains de

ÀPlouhmec leSUB de fabricationde rouges alevres ALbeaCosmetics utilisemassivement larobotique dans ses27 process Le tramd investissementsyavoismeles10 MC

productivite de nombreuses entreprises de la metallurgie bretonne ont investi dans des equipements automatises de production Pourtant chez Thermigas aLamballe l'arrivée d'une unite robotisée de soudureplasma a eu I effet inverse La PME spécialisée dansla conception dc systeme de chauffage dcs liquidesde process industriel (thermoplongeur ga/;}, a creequatre emplois grace a l'arrivée de cette nouvelle machine < L objectif premier de cet investissement étaitde realiser en interne des travaux jusqu ici sous traitespour gagner en reactivite et en qualite précise PatriceLe Du PDG de I entreprise (3M€ de chiffre d'affaires30 salaries) Ce robot 5 axes est spécifiquement adaptea nos besoins techniques notamment pour souder descuves inox ou metal de grande contenance qui constituent la base de nos solutions de chauffage a forte valeur ajoutee »Formes pendant deux semaines a la conduite numerique, deux operateurs se relaient au quotidien pourpiloter un equipement qui assure une régulante sans

GuyCaverotdirecteurinnovation deBA Systemesmise sur unecomplémentaritéhomme/robot

BA Systems anticipeLe futurBA Robotic Systems Group (220 salaries, 28 MC de CA en 2016), legroupe, leader français des chariots automatises (AGV), a décided'accélérer son developpement en anticipant les evolutionsinduites par I usine du futur BA Robotic Systems Group dont 20%de l'effectif est consacre a la R B- D, se concentre sur les prototypesde logistique industriels qui servent au plus pres la performanceet la competitivite de ses clients Pour accompagner la mutationdu marche de la robotique vers des applications de serviceset des solutions cobotiques a forte valeur ajoutee, l'entrepriseteste depuis la rentree le « P-RC2 », un cobot mobile issu deplusieurs annees d'innovation ll s'agit d'un robot collaboratifde comampulation de charges lourdes, destine a soulager lesoperateurs humains GuyCaverot, le directeur innovation deBA Systemes, plaide pour le robot qui puisse apporter «forceet precision » dans un environnement de travail Aveo toujoursl'homme, comme tête pensante, « pour reconfigurer la machine».

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égale du trait de soudure, qu'il soit linéaire ou circulaire.« Nous avons conjointement investi dans un bâtimentdédié à cette activité car nos locaux actuels n'offraientplus assez de place. Au total, ce sont pres de 800 000 €qui ont été investis. C'est un effort considérable pourune entreprise comme la nôtre mais le retour sur in-vestissement est bien réel deux ans plus tard. Certes, letemps de préparation des pièces a souder est plus longqu'avant mais le temps de soudure a lui-même été divi-sé par cinq avec une régularité optimale. »

«L'industrie gagnera en productivité»Les robots ont toujours fasciné les inventeurs et lecommun des mortels. «Dans les années 1980, les ro-bots étaient de gros engins enfermés dans des cages,que l'on pouvait utiliser pour de la soudure, de la pein-ture, porter des charges lourdes dans l'industrie, no-tamment l'automobile, se souvient Vincent Marcat-té, président du Pôle Images & Réseaux, ingénieur deformation.À la différence du simple robot, le cobot (ou robot pré-henseur), qui fait son apparition dans les industries,est immergé dans le même environnement que l'opé-rateur humain. Il l'assiste en direct. Selon lui, les robotsseront à l'avenir utiles là où l'humain n'est plus néces-saire (cabine de peinture...), et les cobots deviendront« leurs compagnons permanents ! Ils sont comme desexosquelettes qui déchargent l'humain de tâches pe-

«ll ne f out pas avoir peurdes robots et vivre avec son

. » Dominique Lamballe, PDG de FenêtréA

20à 30 nouveauxemplois par an.Grâce à larobotiqueFenêtréA apoursuivi sacroissance.

nibles ». Selon une étude récente du Boston ConsultingGroup, dans dix ans, 25 % des tâches seront confiéesaux cobots et aux robots dans l'industrie.« On a tendance à dire que les robots vont détruire desemplois, constate Vincent Marcatté. Au contraire, jepense qu'ils vont permettre de les conserver, car ils ontla capacité à aider l'opérateur à être plus performant.Le robot du futur sera avant tout un cobot, qui va donccollaborer avec un salarié. Grâce à leur utilisation, l'in-dustrie gagnera en productivité, donc se développera,et donc cela créera des emplois ! »Outre-Rhin, l'Allemagne est en avance sur la ques-tion : ses industries y posséderaient cinq fois plus derobots que les Françaises. « Dans un contexte de com-pétition mondiale, une entreprise devient plus perfor-mante lorsqu'elle est équipée de cobots. Car c'est le sa-laire humain qui fait actuellement la différence, doncsi on amène les cobots dans l'équation, ce sont des al-liés pour rééquilibrer le prix final. » ̂ m