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NOUVEAUX QUARTIERS URBAINS Transformer la ville pour mieux vivre ensemble www.iledefrance.fr Dispositif-NQU.indb 1 10/10/12 13:02

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NOUVEAUX QUARTIERS URBAINSTransformer la ville pour mieux vivre ensemble

www.iledefrance.fr

Dispositif-NQU.indb 1 10/10/12 13:02

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2

SOMMAIRE

ÉDITORIAL P.3

�PRÉSENTATION DU DISPOSITIF P.4

SESSION 1 P.8

SESSION 2 P.26

CARTE RÉGIONALE P.30

SESSION 3 P.46

REMERCIEMENTS P.58

LISTE DES SIGLES P.59

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3

L’habitat et l’aménagement durable du territoire sont au cœur du projet régional Île-de-France de 2030. La Région Ile-de-France a lancé en 2008 l’appel à projets « Nouveaux quartiers urbains », pour promouvoir une nouvelle manière de vivre en ville, dans des quartiers durables, vivants et dyna-miques, exemplaires d’un point de vue architectural et environnemental.

En trois sessions, vingt quatre projets proposés par les communes et les aménageurs ont été désignés lauréats, en répondant à de nombreux critères : cohérence territoriale, réponse à la crise du logement, mixité des fonctions urbaines, compacité, qualité environnementale et évolutions des pratiques urbaines.

Au croisement de l’ambition régionale et de l’innovation locale, grâce à de nouveaux modes de faire permettant d’associer l’ensemble des acteurs de la ville et les habitants, ces projets exemplaires participent avant tout à l’amélio-ration de la qualité de vie des Franciliennes et des Franciliens.

Fort d’un soutien de la Région à hauteur de 65 millions d’euros, l’ensemble de ces projets permettra la construction de plus de 60 000 logements dont, en moyenne, 35 % de logements sociaux. La ville ne sera durable que si elle offre à tous la possibilité d’y vivre.

Les vingt quatre projets lauréats que nous vous proposons de découvrir dans cette publication montrent autant d’expérimentations et de manières de répondre aux défis de la ville du XXIe siècle.

La Région poursuit son action : il s’agit maintenant de pouvoir généraliser ce type de projets exemplaires, portés par les élus locaux, dans toute l’Île-de-France pour répondre aux besoins des Franciliens, notamment de logement, et améliorer leur qualité de vie.

«LES NOUVEAUXQUARTIERS URBAINS :�TRANSFORMER�LA�VILLEPOUR�MIEUX�VIVRE�ENSEMBLE»

Jean-Paul Huchon,Président du Conseil régional d’Île-de-France

Alain Amédro,Vice-président du Conseil régional en charge de l’aménage-ment du territoire, de la coopération interrégionale et des contrats ruraux

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PENSER, FAIREET VIVRE LA VILLEAUTREMENT

Face aux enjeux soulevés par la raréfaction des ressources naturelles et le changement climatique, mais également en réponse aux problématiques des grandes métropoles (développements à vitesses variables, tendances ségréga-tives, exigences de modernité, de compétitivité et de renouvellement) la Région Île-de-France a créé l’appel à projets « Nouveaux quartiers urbains » (NQU). Un outil original pour penser, faire et vivre la ville autrement.

À quoi reconnaît-on un nouveau quartier urbain ?

Divers par nature, le nouveau quartier urbain répond à plusieurs exigences. C’est d’abord un quartier bien intégré dans son environnement, qui interagit avec lui et qui prend en compte les besoins des habitants actuels et futurs. Il est aussi celui qui crée les condi-tions du bien vivre ensemble, dans un cadre de vie de qualité. Concrètement, il réunit toutes les fonc-tions de la ville, dans le respect de l’environnement, pour permettre à chacun d’habiter, de travailler, de se déplacer, de se divertir… en limitant ses dépla-cements grâce à la proximité des équipements, des services, des commerces etc. Il cherche, enfin, à répondre aux problématiques urbaines sans perdre de vue les besoins des citadins : rareté de l’espace urbain, mixité sociale, conflits d’usages… L’habitant devient ainsi un véritable acteur de la ville à venir, il contribue à la construction de nouvelles formes urbaines.

77 candidats

24 territoires lauréats

63 000 logements dont

35 % de logements sociaux

Des superficies comprises entre

5,3 et 200 hectares, avec une

majorité de projets entre 20 et 40

hectares

Plus de 65 millions

d’euros de financements accordés

par le Conseil régional d’Île-de-France

Le dispositif en chiffres

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Plus qu’un programme, une philosophie

L’appel à projets régional vise en premier lieu à encou-rager la mise en œuvre opérationnelle, à l’échelon local, de la stratégie régionale. Il joue un rôle d’ai-guillon vis-à-vis des candidats et lauréats pour que de nouvelles manières de concevoir et construire la ville émergent, pour faire naître de nouveaux usages urbains, en collaboration avec tous les acteurs de la ville : habitants, acteurs socio-économiques, aména-geurs… Enfin, il encourage la création de projets urbains innovants et exemplaires. Les lauréats peuvent ainsi compter sur un véritable accompa-gnement à toutes les étapes de réalisation de leur projet, un réseau d’échange, une communication adaptée et des financements. La Région Île-de-France assiste également des « prototypes » situés sur des territoires d’enjeux et généralement d’en-vergure métropolitaine. Ces territoires sont suivis pour les aider à développer leurs projets et répondre au cahier des charges NQU. Parmi les 8 prototypes identifiés, 3 sont, depuis, devenus lauréats.

Le comité techniqueanalyse les projets au regarddes 17 objectifs du cahierdes charges NQU(points forts, points faibles,marges de progression)et transmet son rapport au jury

3 collèges :analysent les projets au regarddes 17 objectifs du cahierdes charges NQU(points forts, points faibles,marges de progression)et transmettent leur rapport au jury

2 collèges :9 élus régionaux4 partenaires institutionnels(État, CESER-IDF, EPFIF, AMIF)

Le juryprésélectionne les projetsau regard du rapportdu comité technique

Les candidatsétoffent leurs projetsau regard des remarquesémises par le comité technique

Le juryauditionne les candidatsprésélectionnés, puis opèreune sélection sur la base des progressions et des partenariats noués. Il émet un avis sur la qualité du projet et estime le montant de la subvention régionale 

La commissionpermanente de la Régiondésigne les lauréats en s’appuyant sur les propositions du jury 

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Dispositif NQU

SDRIF

Grand Projet 3

Contrat de projetsÉtat-Région

Autresoutils 

Orientationsstratégiques

Mise en œuvreopérationnelle

LE DISPOSITIF NOUVEAUX QUARTIERS URBAINS : un outil de mise en œuvre de la stratégie régionale

Les clefs de la stratégie régionale

La stratégie régionale, formalisée dans le Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), entend relever trois défis en matière d’aménagement et de développement territorial :

favoriser l’égalité sociale et territoriale, et améliorer la cohésion sociale ;

anticiper et répondre aux mutations ou crises majeures, liées au changement climatique et au renchérissement des énergies fossiles ;

développer une Île-de-France dynamique maintenant son rayonnement mondial.

Jury Élus du Conseil Régional d’Île-de-France

François LABROILLE, Conseiller Régional, Président du jury, sessions 2009, 2010 et 2011

Rachid ADDA, ancien Conseiller Régional, sessions 2009 et 2010

Eddie AIT, Conseiller Régional, session 2011

Alain AMEDRO, Vice-président, session 2011

Chantal BRAULT, ancienne Conseillère Régionale, sessions 2009 et 2010

Eric COQUEREL, Conseiller Régional, session 2011

Béatrice DESMARTIN, Conseillère Régionale, session 2011

Mireille FERRI, ancienne Vice-présidente, sessions 2009 et 2010

Suzanne JAUNET, Conseillère Régionale, sessions 2009, 2010 et 2011

Jean LEVAIN, ancien Conseiller Régional, sessions 2009 et 2010

Claire MONOD, Conseillère Régionale, session 2011

Christine REVAULT D’ALLONNES, Conseillère Régionale, sessions 2009, 2010 et 2011

Services de l’ÉtatJean-Claude RUYSSCHAERT, Directeur régional, DRIEA, représenté par Olivier LERUDE

Caisse des Dépôts et Consignations

Ivan CHETAILLE, Direction Régionale Île-de-France

Françoise CHEVALIER, Direction Régionale Île-de-France

CESER-IDFJean-Claude BOUCHERAT, Président

Pierre MOULIE, Président de la commission de l’Aménagement du territoire

EPFIFGuy BONNEAU, ancien Vice-président, sessions 2009 et 2010

Jean-Luc LAURENT, ancien Président, représenté par Jean LAFONT, session 2011

STIFSophie MOUGARD, Directrice générale

Agence des espaces vertsChristian DUBREUIL, Directeur général

ARENEMadeleine NOEUVEGLISE, Chef de projet Aménagement et construction durable

AMIF

Claude PERNES , ancien Président

Thierry STARON, Directeur général

Experts du comité techniqueJean-Pierre TROCHE, architecte-urbaniste

Bruno MARESCA, sociologue

Youssef Georges DIAB, professeur

David ALCAUD, sociologue

Martine LIOTARD, IAU îdF

Martine MEUNIER-CHABERT, ingénieur, CERTU

Laurent BECARD, urbaniste

Alexandre BOUTON, architecte

Christian BOUVIER, ingénieur-urbaniste

Gilles CLEMENT, paysagiste

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PRÉSENTATIONDES 24 LAURÉATS

NOUVEAUXQUARTIERS

URBAINS

SESSION 1 P.8

SESSION 2 P.26

SESSION 3 P.46

Jury Élus du Conseil Régional d’Île-de-France

François LABROILLE, Conseiller Régional, Président du jury, sessions 2009, 2010 et 2011

Rachid ADDA, ancien Conseiller Régional, sessions 2009 et 2010

Eddie AIT, Conseiller Régional, session 2011

Alain AMEDRO, Vice-président, session 2011

Chantal BRAULT, ancienne Conseillère Régionale, sessions 2009 et 2010

Eric COQUEREL, Conseiller Régional, session 2011

Béatrice DESMARTIN, Conseillère Régionale, session 2011

Mireille FERRI, ancienne Vice-présidente, sessions 2009 et 2010

Suzanne JAUNET, Conseillère Régionale, sessions 2009, 2010 et 2011

Jean LEVAIN, ancien Conseiller Régional, sessions 2009 et 2010

Claire MONOD, Conseillère Régionale, session 2011

Christine REVAULT D’ALLONNES, Conseillère Régionale, sessions 2009, 2010 et 2011

Services de l’ÉtatPascale RIBON, ancienne Directrice régionale adjointe, DRIEA

Jean-Claude RUYSSCHAERT, Directeur régional, DRIEA, représenté par Olivier LERUDE

Caisse des Dépôts et Consignations

Ivan CHETAILLE, Direction Régionale Île-de-France

Françoise CHEVALIER, Direction Régionale Île-de-France

CESER-IDFJean-Claude BOUCHERAT, Président

Pierre MOULIE, Président de la commission de l’Aménagement du territoire

EPFIFGuy BONNEAU, ancien Vice-président, sessions 2009 et 2010

Jean-Luc LAURENT, ancien Président, représenté par Jean LAFONT, session 2011

STIFSophie MOUGARD, Directrice générale

Agence des espaces vertsChristian DUBREUIL, Directeur général

ARENEMadeleine NOEUVEGLISE, Chef de projet Aménagement et construction durable

AMIF

Claude PERNES , ancien Président

Thierry STARON, Directeur général

Experts du comité techniqueJean-Pierre TROCHE, architecte-urbaniste

Bruno MARESCA, sociologue

Youssef Georges DIAB, professeur

David ALCAUD, sociologue

Martine LIOTARD, IAU îdf

Martine MEUNIER-CHABERT, ingénieur, CERTU

Laurent BECARD, urbaniste

Alexandre BOUTON, architecte

Christian BOUVIER, ingénieur-urbaniste

Gilles CLEMENT, paysagiste

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Session 1

Des logements attractifs à l’échelle de la ville, confortant une centralité historique du territoire…

Le quartier de la Porte Saint-Germain est une figure typique de faubourg : « le Village-rue », qui s’est développé au début du 20e siècle avec l’essor de l’in-dustrie. Les immeubles d’habitat de 1 à 4 étages, pour partie insalubres, côtoient des ateliers, des commerces, des équipements et des locaux occupés par des PME et PMI. La ville souhaite conforter cette centralité historique en impulsant une dynamique de renouvellement urbain visant à développer une offre de logements abordables, tout en créant les conditions de maintien des activités économiques et des commerces. Cette intensification urbaine s’inscrit dans le projet plus global de la Ville de retourner la ville vers le fleuve, en appui du projet de requalification de la voie sur berges en boulevard métropolitain apaisé et de la création de liaisons douces pour y accéder.

1 �PORTE SAINT-GERMAINARGENTEUIL EPAMSACOMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DES DEUX RIVES DE SEINE [95]

Commune de situation : Argenteuil

Grande entité géographique du SDRIF : Cœur de métropole

Superficie du projet : 10 ha

Procédure d’aménagement : renouvellement urbain progressif via un urbanisme négocié, définition d’une charte qualité et d’un plan guide d’aménagement des espaces publics par l’agence AUC

Subvention régionale prévisionnelle : 2 040 000 €

Nombre de logements prévus : 1 300 dont 600 à court et moyen termes

Proportion de logements sociaux : 30 % pour les opérations d’initiative publique, un minimum de 20 % pour les opérations d’initiative privée

DEPT

Fiche d’identité 95

Des ambitions métropolitaines assumées

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Le quartier de la Porte-Saint-Germain dans son environnement

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... et à l’échelle de la métropole, grâce à un accès facilité aux transports en commun et aux promenades sur les berges de Seine

Idéalement situé au débouché du Pont de Colombes qui permet d’accéder à l’A86, à proximité de la zone d’activités historique du territoire en pleine mutation qui bénéficie d’une façade de 2 km sur les berges, le quartier doit bénéficier du dévelop-pement des transports en commun en site propre. Il sera ainsi relié en moins de 30 minutes aux pôles stratégiques métropolitains de la Défense, Paris-Saint-Lazare, Saint-Denis-Pleyel, via le T2 au Pont de Bezons et la gare d’Argenteuil, qui accueillera à terme la Tangentielle nord. L’aménagement d’une promenade en berges de Seine de 9 km, dans la continuité de celles d’Epinay-Sur-Seine et de Carrières-sur-Seine, donnera accès à de nombreux espaces de loisirs. Cette situation nourrit l’ambition de la ville d’offrir des logements attractifs à l’échelle métropolitaine.

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Une intensification urbaine qui vise à améliorer les équilibres environnementaux

Pour la commune d’Argenteuil, le développement durable, c’est prioritairement encourager le recyclage du foncier, intensifier la ville là où l’offre d’équipe-ments existants peut être renforcée, c’est aussi créer des sites propres pour les transports en commun, et proposer des logements innovants adaptés aux besoins d’aujourd’hui et à ceux de demain. Les opérations créées au cœur du quartier contribue-ront à faire évoluer l’offre urbaine et auront valeur d’exemples pour inciter à un changement profond des pratiques et des usages.

C’EST INNOVANT !Un urbanisme négocié privilégiant la contractualisation plutôt que la réglementationPlutôt qu’une ZAC impliquant des risques financiers non maîtrisés et des expropriations coûteuses, la ville d’Argenteuil s’est orientée vers une procédure de renouvellement urbain progressif. Dans cette configuration, l’action des partenaires publics et privés est négociée avec l’appui d’une charte qualité et d’un plan guide pour les espaces publics fixant les ambitions en matière d’innovation pour l’habitat et la qualité environnementale.

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Session 1

La « mosaïque verte » : un lien entre ville et nature

Le quartier Clause-Bois Badeau affirme la volonté de la ville de Brétigny-sur-Orge d’allier densité et qualité urbaine. Le projet prévoit la construction de logements, l’accueil d’activités et de commerces, un accès facile aux équipements et services du reste de la ville. Il fait la part belle aux espaces de nature qui maillent véritablement l’ensemble du quartier (avenues arborées, parc, jardin et espaces privatifs végétalisés…). Le parc Clause-Bois Badeau, d’une superficie de 7 hectares, constitue l’élément central du quartier et ouvre la ville sur la vallée de l’Orge. Il offre aussi des points de vue sur des espaces naturels remarquables. Il connecte le centre-ville au domaine régional des Joncs Marins, préservant ainsi les continuités écologiques et favorisant la biodiversité.

2 �QUARTIER CLAUSE-BOISBADEAUBRÉTIGNY-SUR-ORGE [91]Un quartier trait d’union entre ville et nature

La maison du projet et le jardin des Sorbiers

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Fiche d’identité 91

Commune de situation : Brétigny-sur-Orge

Grande entité géographique du SDRIF : Polarité de l’agglomération centrale

Superficie du projet : 42 ha

Procédure d’aménagement : Deux ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 3 920 000 €

Nombre de logements prévus : 2 400 dont 600 à court et moyen termes

Proportion de logements sociaux : 30 %

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Un volet environnemental ambitieux

La dimension environnementale fait partie inté-grante du projet d’aménagement et sera évaluée via un bilan carbone. Plusieurs choix réalisés ont pour ambition la réduction des dépenses énergétiques : architecture bioclimatique (grandes baies vitrées orientées au sud, isolation par l’extérieur…), réseau de chaleur biomasse (80 % bois, 13 % granules et compléments en énergie fossile), alimentant l’opéra-tion en eau chaude et en chaleur.

Le projet d’aménagement est conçu selon le principe du « rejet zéro » des eaux pluviales, conformément aux exigences du règlement d’assainissement de la Communauté d’agglomération et du Syndicat inter-communal de la vallée de l’Orge (SIVOA), qui impose un débit de fuite égal à 1 l/s/ha imperméabilisé.

Une volonté de pédagogie et de concertation affichée

La ville accorde une attention particulière à la concer-tation avec la population. Elle a d’abord imaginé un lieu d’information et d’échange, « la Serre », qui a cédé la place à une maison du projet, ouverte à tous et proposant des salles de réunion. Cette maison du projet constitue également une trace de l’histoire du quartier et des graineteries Clause, puisqu’elle a été installée dans les anciens locaux de cette industrie locale, le Pavillon des Sorbiers, ancienne demeure de Lucien Clause.

�QUARTIER CLAUSE-BOISBADEAUBRÉTIGNY-SUR-ORGE [91]

Vue aérienne du projet du quartier Clause-Bois Badeau depuis la gare

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C’EST INNOVANT !Un projet d’aménagement souple et évolutif, pour s’adapter aux besoins de la populationLe projet de Brétigny-sur-Orge est amené à se développer sur plusieurs dizaines d’années, un temps long durant lequel l’offre et la demande peuvent évoluer. La ville souhaite donc intégrer les besoins locaux et penser en amont la réversi-bilité des programmes de bâtiments. À ce titre, un travail approfondi sur la mutabilité des franges de la gare est effectué afin de renforcer les inter-connexions entre cette dernière et le projet.

La demeure de Lucien Clause, future maison du projet

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Session 1

Deux quartiers historiques de Pantin enfin reliés

Les voies ferrées et la gare de Pantin ont façonné l’histoire du quartier. Le quai aux bestiaux en est le symbole le plus fort : il est le signe du lien passé entre le quartier et les abattoirs de la Villette, mais aussi le témoin du départ vers le front des soldats de la première guerre mondiale et de la déporta-tion du dernier convoi de prisonniers politiques vers Buchenwald et Dora, en 1944. Les voies ferrées marquent également une double rupture entre le nord et le sud de la ville, physique et socio-écono-mique. En créant des continuités, le projet du quartier de la gare de Pantin a pour but de créer une couture urbaine avec le tissu existant.

3 �QUARTIER DE LA GARECOMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION EST ENSEMBLE [93]Retisser le lien entre le nord et le sud de la ville de Pantin

Réunion de concertation

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Fiche d’identité 93

Commune de situation : Pantin

Grande entité géographique du SDRIF : Cœur de Métropole

Superficie du projet : 35 ha

Procédure d’aménagement : /

Subvention régionale prévisionnelle : 3 150 000 €

Nombre de logements prévus : 1 300

Proportion de logements sociaux : 33 %

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Créer une « haute qualité de ville » autour de la gare de Pantin

L’accessibilité est au centre du projet d’aménage-ment afin de créer une « haute qualité de ville ». Situé aux portes de Paris, le quartier bénéficie déjà d’une bonne desserte par le tramway T3 et Eole (RER E), mais aussi grâce aux métros 6 et 7 à proximité. Cette accessibilité va être renforcée avec la transformation de la gare de Pantin en pôle multimodal d’intérêt régional accueillant le RER, le tramway, le mobilien, le noctilien et plusieurs lignes de bus. Parallèlement, la place de la voiture est elle aussi repensée, l’objectif étant de décourager l’utilisation de l’automobile, grâce à la mutualisation de l’offre de stationnement et la création de zones 30, de voies à sens unique et de voies réservées aux bus.

Une culture de l’expérimentation pour favoriser les nouveaux usages urbains

La ville de Pantin imagine une structure urbaine nouvelle à même d’accueillir de nouveaux usages urbains, comme la mise en place d’une micro agri-culture sur toiture. La souplesse du programme d’aménagement participe de cette volonté : la programmation n’est pas rigide, mais guidée par un plan guide général dans lequel les espaces peuvent être mutables. Par exemple, les stationnements sur rue peuvent devenir des espaces réservés à

�QUARTIER DE LA GARECOMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION EST ENSEMBLE [93]

Emprises ferroviaires du site

l’autopartage. Les modalités innovantes d’accès à la propriété - coopérative d’habitants, indivision, baux emphytéotiques, logements évolutifs, auto-promotion - vont dans le même sens, à l’instar de la gouvernance mise en place pour l’aménagement des emprises ferroviaires. Le protocole ferroviaire mis en place avec les différents partenaires (EPFIF, État, Région Île-de-France, département de Seine-Saint-Denis, STIF, RFF, SNCF, RATP, ADEME…) constitue une nouvelle manière de travailler en partenariat, voire en coproduction, à toutes les étapes de concep-tion du projet.

C’EST INNOVANT !Encourager le respect de l’environnement également dans l’immobilier d’entrepriseL’intégration de normes environnementales aux cahiers des charges des logements nouveaux est une pratique largement partagée. Ces normes concernent aussi l’immobilier d’entreprise. Une stratégie énergétique combinant immobilier passif, approvisionnement bois et petite produc-tion solaire a d’ailleurs été mise en place par la ville.

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Session 1

Une identité industrielle enracinée

Le « bas de la ville » de Ris-Orangis fait l’objet depuis plusieurs années d’opérations de renouvellement urbain. Situé en entrée de ville par la RD31 et de part et d’autre de la gare du RER D, le quartier des Docks constituera une ouverture de la ville sur le fleuve. Le site est occupé par une friche industrielle dont les bâtiments lui confèrent un caractère singulier et une identité spécifique.

Une histoire placée sous le signe de la culture

La reconversion de la zone permet de diversifier l’offre de logements de la ville, afin de favoriser le parcours résidentiel des Rissois. C’est aussi l’occasion de conforter et de perpétuer la dynamique culturelle des lieux liée à la présence du centre autonome d’ex-périmentation sociale (C.A.E.S.). Seront créés des ateliers et des logements pour artistes, ainsi que des lieux de création et d’exposition dans des locaux

4 �LES DOCKS DE RISCOMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION EVRY CENTRE ESSONNE VILLE DE RIS-ORANGIS [91]

Commune de situation : Ris-Orangis

Grande entité géographique du SDRIF : Agglomération centrale

Superficie du projet : 18 ha

Procédure d’aménagement : ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 3 146 000 €

Nombre de logements prévus : 850

Proportion de logements sociaux : 20 % de logements locatifs sociaux

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Fiche d’identité 91

De l’industrie à la culture : une volonté de conserver l’histoire du quartier

La Malterie accueillera des ateliers et des logements d’artistes ainsi que des

lieux de création et d’exposition

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réhabilités (ancienne Malterie et Halle Freyssinet). Cette initiative permet d’encourager l’expression artistique de la population.

C’EST INNOVANT !La technologie au service d’une gestion économe des ressources naturellesLa ville, la communauté d’agglomération et l’AFTRP, aménageur de l’opération, déploient des dispositifs techniques exemplaires, afin de valoriser et de gérer les ressources naturelles du quartier, notamment en matière d’énergie et d’eau.

Pour répondre aux besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire du quartier, les concepteurs ont souhaité conjuguer réduction des énergies non renouvelables, limitation des émissions de gaz à effet de serre et réduction des coûts d’inves-tissement et d’exploitation. Pour ce faire, sont valorisées la géothermie couplée à des pompes à chaleur et la biomasse, permettant d’obtenir un taux de couverture en énergies renouvelables sur le quartier des Docks supérieur à 60 %.

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Le projet de centre autonome d’expérimentation sociale

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Session 1

Un territoire aux multiples atouts

Le quartier bénéficie d’une situation privilégiée et joue le rôle d’entrée de ville pour Saint-Denis, mais aussi pour L’Île-Saint-Denis. 4e gare franci-lienne en termes de nombre de voyageurs, la gare de Saint-Denis accueille le RER D et le Transilien H. Son accessibilité est confortée par l’arrivée des tramways T1 prolongé et T8 (Saint-Denis / Epinay / Villetanneuse). Le second atout du quartier tient à son paysage, à la confluence de la Seine et du canal Saint-Denis.

La métamorphose d’un quartier en friche en quartier mixte, économe en espace

Les atouts du quartier Gare Confluence contri-buent paradoxalement à son isolement : le canal Saint-Denis, les voies de chemin de fer, mais aussi les voies routières très empruntées consti-tuent autant de coupures urbaines avec le tissu

5 �GARE CONFLUENCEPLAINE COMMUNE [93]

Commune de situation : Saint-Denis

Grande entité géographique du SDRIF : Cœur de Métropole

Superficie du projet : 65 ha

Procédure d’aménagement : Deux ZAC et une convention d’aménagement hors ZAC (secteur PNRQAD)

Subvention régionale prévisionnelle : 2 875 000 €

Nombre de logements prévus : 1 650

Proportion de logements sociaux : 30 %

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Fiche d’identité 93

Capitaliser sur les atouts du territoire pour offrir aux habitants une qualité de vie exemplaire

Perspective du tramway T1 prolongé jusqu’à la gare de Saint-Denis

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environnant. Le secteur est, en outre, marqué par un habitat insalubre en phase de résorption et la présence de friches industrielles. L’action commu-nale est motivée par la volonté de faire du lieu un quartier mixte offrant logements, emplois (4 000 à terme) - accueil d’activités tertiaires, commerces, artisanat - équipements de proximité (écoles, crèches, squares…) et espaces verts ouverts sur le canal et la Seine.

Pour y parvenir, une gestion originale de l’espace est instaurée avec la réalisation d’îlots ouverts. Cette conception de l’espace permet une organisa-tion spatiale compacte. La juxtaposition verticale des fonctions favorise la mixité et l’urbanité du projet. Le parti pris urbain permet d’atténuer les nuisances sonores le long des voies ferrées en proscrivant le long de ces dernières les immeubles résidentiels au profit d’édifices « écran » (bureaux, parkings, silos…).

Une mutualisation ingénieuse des projets et des moyens

Le pilotage du projet, assuré par la Communauté d’agglomération Plaine Commune, en lien étroit avec la Ville de Saint-Denis, fait l’objet d’une structure dédiée, le comité confluence. Il présente l’avantage de réunir l’ensemble des partenaires publics et privés : Conseil régional d’Île-de-France, Conseil général de Seine-Saint-Denis, STIF, RFF,

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Vue aérienne du quartier Gare Confluence

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Le futur quartier rénové

RATP, SNCF, SEM locales et aménageurs privés, services de canaux de la Ville de Paris, Ville de L’Île-Saint-Denis… afin d’éviter la démultiplication des projets et des moyens et d’optimiser les efforts.

C’EST INNOVANT !Au bonheur des piétons et des cyclistesLa place des piétons et des cyclistes au sein du quartier est privilégiée. Le projet prévoit en effet des zones 30 et des plateaux piétons, mais aussi des parcs à vélos généreux. Cette démarche s’inscrit dans la logique de valorisation du canal Saint-Denis comme vecteur de liaisons douces pour une meilleure qualité de vie.

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Session 1

Le paradoxe d’une île coupée de son fleuve

L’Île-Saint-Denis s’inscrit dans le territoire stra-tégique de la Plaine de France, dans un espace en développement : les villes voisines font l’objet de projet d’urbanisation d’ampleur (Villeneuve-la-Garenne, Saint-Ouen, Gennevilliers, Saint-Denis). Les anciens entrepôts et industries (Galeries Lafayette, Printemps) qui jalonnent le quartier l’ont coupé de la Seine. Le projet a donc pour ambition de se réapproprier la Seine, en offrant de multiples vues et en ouvrant l’accès aux berges. Les rives de l’Île seront reliées notamment à Saint-Denis et des conti-nuités écologiques seront créées le long des berges.

Des habitants impliqués dans toutes les phases du projet

Le projet d’aménagement propose une réponse globale aux besoins de la population. 1 000 loge-ments performants et 1 000 emplois tertiaires sont

6 �QUARTIER FLUVIAL DE L’ILE-SAINT-DENISPLAINE COMMUNE [93]

Commune de situation : L’Île-Saint-Denis

Grande entité géographique du SDRIF : Cœur de métropole

Superficie du projet : 22 haSurface de la ZAC : 13 ha

Procédure d’aménagement : ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 2 350 000 €

Nombre de logements prévus : 1 000 dans le cadre de la ZAC

Proportion de logements sociaux : 30 %

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Fiche d’identité 93

Renouer le lien fondamental avec la Seine

Le projet instaure des continuités biologiques, favorables à la biodiversité

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prévus, ainsi que des équipements locaux (groupe scolaire, crèche, commerces de proximité) et des équipements d’envergure régionale (parc de loisirs nautiques, Cité des Arts Vivants, passerelle-bus). L’originalité du projet tient surtout dans le système de construction participative qui permet à l’habi-tant d’intervenir dans la conception des bâtiments et, au-delà, dans le processus de construction et de finition.

La transformation astucieuse des contraintes du site en atouts

Outre les friches industrielles, le quartier se situe dans un environnement générateur de contraintes fortes que la ville convertit en atouts. L’A86 voisine, généra-trice de nuisances sonores, pourrait ainsi être doublée d’un mur antibruit qui accueille des panneaux photo-voltaïques. La Seine, susceptible d’engendrer des inondations, inspire la composition en îles et vallons du site, et les lignes haute tension qui survolent le territoire et contraignent l’aménagement, donnent l’occasion d’installer des jardins filtrants.

Entre deux bras de Seine, le quartier fluvial

de l’Île-Saint-Denis

La grève des anciennes Galeries Lafayette

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C’EST INNOVANT !Un quartier sans voitureAfin de limiter au maximum la présence de l’au-tomobile au sein du quartier, les normes de stationnement sont réduites et des centrales de mobilité sont créées (parcs de stationnement mutualisés et foisonnés accueillant des services à la mobilité) : en journée, ils sont utilisés par les usagers des commerces et les travailleurs. En soirée, ce sont les habitants qui se les réappro-prient. Dans les faits, seul le quai du Châtelier est accessible aux voitures, en vue de desservir le quar-tier et les centrales de mobilité. Cette démarche s’accompagne, pour être efficace, du développe-ment parallèle des transports en commun en site propre, de la création d’une passerelle-bus vers Saint-Denis et le hub de transport Pleyel, et de la mise en place d’un service d’autopartage.

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Session 1

Un trait d’union entre les quartiers de la ville

L’aménagement de l’écoquartier Foch Roosevelt vise d’abord à constituer un véritable « morceau de ville », via la réhabilitation durable des logements existants et la construction de nouveaux logements. Il a pour ambition de constituer un trait d’union entre le centre historique et la zone urbaine sensible de Beauval et Dunant. A cet effet, le quartier s’inscrit dans le projet de ville et un travail important a été réalisé sur les synergies avec les autres programmes, outils et politiques publiques du territoire : PLH, SCoT, PLU, Agenda 21, CUCS, PACTE, FISAC…

7 �ECOQUARTIER FOCHROOSEVELTMEAUX [77]

Commune de situation : Meaux

Grande entité géographique du SDRIF : Agglomération des Pôles de centralité

Superficie du projet : 80 ha

Procédure d’aménagement : Plusieurs sous-secteurs d’aménagement en ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 3 584 000 €

Nombre de logements prévus : 2 190

Proportion de logements sociaux : 25 %

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Fiche d’identité 77

Un quartier en synergie avec l’ensemble de la ville

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Une double colonne vertébrale : la trame verte et le transport en commun en site propre (TCSP)

Le quartier, aménagé en fonction de quatre sous-secteurs, est structuré du nord au sud par une trame verte et d’est en ouest par le projet de TCSP. La trame verte représente une mise en valeur paysagère de la ville et maille les différents espaces publics : squares, places, mails… Elle repose notamment sur des coulées vertes 100 % piétons ou vélos. Elle s’accom-pagne également d’un travail sur les mobiliers, les revêtements et les essences d’arbres pour donner une identité forte à la ville de Meaux. La promenade de l’Europe et le parc du canal de l’Ourcq consti-tuent le symbole de ce retour de la nature en ville. Le projet de TCSP repose sur la requalification des axes structurants en boulevards urbains, afin de favoriser l’utilisation d’autres modes de transport que la voiture.

L’insertion de l’écoquartier Foch Roosevelt dans le tissu

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L’organisation des déplacements au sein du quartier

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C’EST INNOVANT !Offrir plusieurs manières de vivre la ville de MeauxLa programmation du quartier témoigne de la volonté de la ville de Meaux de répondre aux besoins des habitants en termes de mixité sociale et fonctionnelle. Le projet prévoit ainsi du loge-ment social, de l’accession sociale, de l’accession classique. Le développement des programmes collectifs permet un large redéploiement du réseau de chaleur urbain alimenté à plus de 50 % par la géothermie permettant ainsi d’optimiser et de renforcer l’utilisation de cette ressource déjà opérationnelle sur la ville.

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Session 1

Une modification profonde du visage de Saint-Ouen

L’écoquartier des Docks est un quartier situé sur le territoire stratégique de Plaine de France. Il représente un quart du territoire communal de Saint-Ouen et est voué à accueillir à terme 10 000 nouveaux habitants avec plus de 4 000 logements dont 40 % de logements sociaux, ainsi que 10 000 nouveaux salariés. L’objectif est de transformer ce secteur à dominante industrielle en quartier mixte de grande qualité architecturale et urbaine, dans une perspective de développement durable et solidaire. Le projet s’appuie en particulier sur l’arrivée de deux stations de la ligne 14 à chaque extrémité de la ZAC (station du RER C Saint-Ouen et station de métro ligne 13 Mairie de Saint-Ouen). L’opération a obtenu en janvier 2012 la certification Iso 14001 pour l’activité d’aménageur de Séquano Aménagement sur le projet d’écoquartier des Docks.

8 �LES DOCKS DE SAINT-OUENSAINT-OUEN [93]

Commune de situation : Saint-Ouen

Grande entité géographique du SDRIF : Cœur de Métropole

Superficie du projet : 100 ha

Procédure d’aménagement : ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 3 074 500 €

Nombre de logements prévus : 4 000

Proportion de logements sociaux : 40 %

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Fiche d’identité 93

« Un retour aux sources » : un parc de 12 hectares tourné vers la Seine

Le nouveau quartier vu depuis son parc de 12 hectares

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Le fleuve, fil conducteur du projet

Le projet paysager construit autour de la Seine caractérise le nouveau quartier. Un grand parc de 12 ha, conçu en plateaux successifs parallèles au fleuve, remplit un triple rôle d’agrément, de protec-tion et de développement de la faune et de la flore, de gestion et de filtration des eaux pluviales et de préservation des risques d’inondation. En effet, pour préserver la biodiversité durant les travaux, une zone de refuge est installée dans le parc afin de préserver la biodiversité. Une fois finalisés, des aménagements tels qu’une noue sauvage seront propices au développement des espèces animales et deviendront un lieu d’habitat potentiel pour les espèces migrantes. Par ailleurs, deux grands bassins alimentés par les eaux de pluie serviront à l’arrosage des espaces verts après filtration et joue-ront un rôle de rétention en cas de crue de la Seine.

Un pôle énergétique métropolitain

La ville a fait le choix de conserver sur le quartier les grands services urbains d’échelle métropoli-taine (TIRU-SYCTOM, CPCU) et a transformé cette contrainte en valeur ajoutée pour le territoire. Le projet prévoit, par exemple, des services nouveaux comme le chauffage urbain fonctionnant à terme à 60 % en énergie renouvelable. Le réseau de collecte pneumatique des ordures ménagères, qui présente l’avantage de réduire les nuisances liées au passage des camions de collecte, fait également partie des nouveautés.

�LES DOCKS DE SAINT-OUENSAINT-OUEN [93]

Vue aérienne de l’insertion du projet dans le tissu existant

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Les Docks de Saint-Ouen durant les travaux

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C’EST INNOVANT !Rendre concrète la mobilité durableL’écoquartier des Docks et la ville de Saint-Ouen mettent en place une véritable stratégie de mobi-lité durable qui s’articule autour d’un travail de hiérarchisation des espaces publics pour favoriser les liaisons douces. Des trottoirs larges, des zones de rencontres et des traversées en plateau favori-sent les mobilités au bénéfice des piétons et des cycles. A cela s’ajoute une politique de stationne-ment complète avec la réalisation d’équipements dédiés de 4 500 places de stationnement public mutualisé, ainsi que du stationnement en surface. Des aires de stationnement spécifiques permettent un accès en cœur d’îlot aux livraisons, aux personnes à mobilité réduite et autorisent les « dépose-minute ». Pour compléter ce dispositif, des pôles de mobilité sont à l’étude et pourront proposer des services de location de voitures et de vélos, un système d’autopartage ou encore une conciergerie.

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Session 1

Un quartier inscrit dans un patrimoine paysager

Le cœur de ville de Trilport est situé dans un amphi-théâtre naturel le long de la Marne, dont les pentes sont occupées par des espaces agricoles de grande culture, eux-mêmes dominés par la forêt domaniale de Monceaux. La qualité du paysage tranche avec le quartier, enclavé entre la voie ferrée au nord et la RN3 au sud, et constitué d’une friche industrielle et d’un délaissé agricole. Il s’agit de transformer cet espace en un quartier à part entière, en cohérence avec le reste de la commune. La ville de Trilport (moins de 5 000 habitants) et sa position entre « ville et campagne » représentent un exemple inté-ressant pour les nombreuses communes similaires de l’espace rural et dont le choix est de préserver les espaces ouverts qui l’entourent.

9 �L’ANCRE DE LUNETRILPORT [77]

Commune de situation : Trilport

Grande entité géographique du SDRIF : Agglomération des pôles de centralité

Superficie du projet : 7,5 ha

Procédure d’aménagement : ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 1 330 000 €

Nombre de logements prévus : 350

Proportion de logements sociaux : 30 à 40 %

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Fiche d’identité 77

Entre ville et campagne, un exemple de mixité sociale et générationnelle

Photo aérienne de Trilport © V

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Un nouveau lieu de vie, bien desservi

Dans le prolongement du centre ville, le quartier permet l’amélioration de l’offre de logements, en favorisant le parcours résidentiel pour maintenir la mixité sociale et générationnelle de la commune. Cette mixité passe par la création de logements adaptés à toutes les bourses et à tous les âges : la ville propose des solutions innovantes pour l’ha-bitat senior (label « Habitat senior services ») et une résidence sociale destinée aux jeunes. La présence de nombreux services de proximité concourt égale-ment à remplir cet objectif : maison de la petite enfance, association d’aides à domicile, télécentre, pôle social et maison de santé pluridisciplinaire font partie intégrante du projet. Enfin, il est important que les logements et services soient accessibles : le quartier offre cette possibilité grâce à la gare SNCF à proximité immédiate, appelée à devenir un pôle multimodal train-bus d’intérêt intercommunal, en conformité avec le PDU francilien.

Affiche invitant la population

à la concertation

Un des ateliers urbains organiséspar la ville de Trilport

C’EST INNOVANT !Des critères environnementaux supérieurs à la normeLa ville de Trilport a développé une démarche environnementale globale, dont les performances sont suivies par un comité dédié, à l’aide d’indi-cateurs et d’un « référentiel durable ». Quelques exemples de ce choix ambitieux : réduction de la consommation d’énergie par l’éclairage public, gestion des eaux pluviales via les espaces verts, des terrasses et des toits végétalisés, mise en place de la fibre optique, mise en œuvre d’un Agenda 21, prime de constructibilité imposée aux construc-teurs pour favoriser l’écoconstruction, adoption du label Habitat Environnement Performance du CERQUAL.

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Session 2

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Une situation au cœur de l’agglomé-ration de Cergy-Pontoise

Ancienne friche militaire, le quartier durable Bossut bénéficie d’une situation privilégiée entre Cergy Grand centre et le centre historique de Pontoise, tous deux desservis par deux gares (RER A et SNCF à Cergy, RER C à Pontoise). Une desserte par bus de qualité et un projet de mail piétonnier et cycliste, incluant une passerelle au dessus de l’A15, concrétisent le lien entre ces deux pôles majeurs de l’agglomération.

Un passé militaire source d’inspiration

L’histoire et la morphologie du site transparaissent dans les partis pris d’aménagement : le quartier est organisé selon une trame orthogonale et un plan aéré, autour de la place d’arme transformée en parc et prolongée par une coulée verte. L’offre diversifiée

10 �QUARTIER DURABLE BOSSUTCOMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE CERGY-PONTOISE [95]

Commune de situation : Pontoise

Grande entité géographique du SDRIF : Agglomération centrale

Superficie du projet : 25 ha

Procédure d’aménagement : ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 3 990 000 €

Nombre de logements prévus : 2 600

Proportion de logements sociaux : 30 %

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Fiche d’identité 95

De la ZAC militaire à l’écoquartier

Photo aérienne du quartier de la Marine avant travaux

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de logements (logements seniors, étudiants, en accession, locatif social) inclut des logements de fonction pour la Gendarmerie Nationale. En outre, elle participe au rééquilibrage du nombre de loge-ments de Pontoise vers le sud.

La qualité environnementale érigée en credo

Si le végétal, omniprésent, témoigne de manière visible de la volonté de la ville d’atteindre un haut niveau de qualité environnementale, de nombreuses opérations vont dans ce sens. Quelques exemples : la politique de réduction des consommations d’énergie via l’imposition du label BBC pour les logements, les équipements et les bureaux, à l’instar du groupe scolaire Bossut, la connexion des bâtiments au réseau de chaleur de la communauté d’aggloméra-tion provenant à 45 % de l’incinération des déchets, la réduction du bilan carbone grâce aux modes de circulation doux…

C’EST INNOVANT !Favoriser l’appropriation du quartier par les habitants grâce à la mixité fonctionnelleLe projet frappe par son exemplarité en matière de mixité des fonctions, des usages et des espaces : le programme prévoit aussi bien des logements, des activités et des commerces que des équipements tels qu’une crèche. Certains équipements ont, de plus, été conçus pour être ouverts aux habitants en dehors des heures d’ouverture de l’établisse-ment, à l’image du groupe scolaire Bossut.

Photo aérienne du quartier en travaux

Le groupe scolaire Bossut

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Session 2

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Un projet d’aménagement global pour une mise en valeur d’un véritable cœur de territoire

Depuis sa création, la Communauté d’aggloméra-tion de Marne et Gondoire s’est donné pour objectif d’impulser un développement territorial maîtrisé et soutenable. Celui-ci s’appuie sur la recherche d’un équilibre entre les espaces naturels et agricoles et une redynamisation des pôles urbains existants. C’est dans cet esprit qu’a été imaginé le projet de mise en valeur du Cœur urbain de Marne et Gondoire, déclinaison opérationnelle du SCoT Marne, Brosse et Gondoire et du PLH. Cette opération ambi-tionne d’intégrer tous les enjeux de la ville et de la Métropole francilienne, en matière d’habitat, de déplacements, de protection de l’environnement, de développement économique, d’équipements publics, de santé…

11 LE CŒUR URBAIN DE MARNE ET GONDOIRECOMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE MARNE ET GONDOIRE [77]

Communes de situation : Lagny-sur-Marne, Thorigny-sur-Marne, Pomponne, Saint-Thibault-des-Vignes

Grande entité géographique du SDRIF : Agglomération centrale

Superficie du projet : 50 ha

Procédure d’aménagement : ZAC ou permis d’aménager

Subvention régionale prévisionnelle : 3 248 000 €

Nombre de logements prévus : 2 500

Proportion de logements sociaux : 35 %

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Fiche d’identité 77

Construisons l’avenir du Cœur urbain de Marne et Gondoire

Implantation des 15 opérations sur le territoire de Marne et Gondoire

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Des aménagements multisites complémentaires

Couvrant la partie urbanisée située de part et d’autre de la Marne sur les communes de Lagny-sur-Marne, Pomponne, Saint-Thibault-des-Vignes et Thorigny-sur-Marne, le projet concerne directement près de 40 000 habitants. Il prévoit la réalisation d’une quinzaine d’opérations d’aménagement complémen-taires, qui permettent d’impulser un développement urbain global et maîtrisé, et de renforcer les quartiers existants. Afin de se démarquer de la conception urbaine de type « Ville nouvelle », chaque opération sera conçue à partir des spécificités des lieux.

D’un centre hospitalier à un nouveau quartier

De par sa taille, sa localisation et son histoire, l’aménagement du quartier Saint-Jean constitue l’opération phare du Cœur urbain et la vitrine du projet global. Il sera le révélateur d’une façon propre au territoire intercommunal de concevoir la ville, en conjuguant à la fois une vision prospective et un ancrage dans les racines culturelles et histologiques du lieu. La Communauté d’agglomération entend s’approprier le site immédiatement après ce départ pour éviter que ne surgisse une friche industrielle en plein centre-ville, déconnectée du reste du terri-toire. Le nouveau quartier proposera autour d’un parc public de 5 hectares ouvert à tous, logements, commerces, équipements publics de rayonnement local ou intercommunal et activités en relation étroite avec le centre ancien de Lagny.

L’hôpital de Lagny-sur-Marne amené à

déménager à Jossigny

Le programme d’aménagement du quartier Saint-Jean

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C’EST INNOVANT !La Marne, un patrimoine naturel majeur du territoireD’une rive à l’autre, le site des bords de Marne à Pomponne et Thorigny-sur-Marne ou encore le site des Saules à Lagny-sur-Marne s’ouvrent sur le fleuve et permettent une réflexion nouvelle autour des modes d’habiter, de loisirs et de tourisme. Quant aux sites du Grimpé et des Sauvières, sur le coteau nord, ils établissent un lien direct vers la Marne et permettent de retrouver un dialogue avec le coteau sud. A partir de la végétation et de la trame du parcellaire de ces sites, se développeront deux projets de logements desservis par un réseau de sentes et de cheminements.

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CARTERÉGIONALE

23 - Ecoquartier Chandon République - Gennevilliers

19 - Le Fort d’Aubervilliers - Communauté d’Agglomération Plaine Commune

22 - Cerisaie Sud - Fresnes

20 - Le Chaperon vert - Communauté d’Agglomération de Val de Bièvre

21 - Eco-quartier de Louvres et de Puiseux-en-France - EPA Plaine de France et Communauté de Communes Roissy Porte de France (associé)

1 - Porte Saint-Germain - Argenteuil

13 - Carrières-Centralité - Carrières-sous-Poissy

2 - Quartier Clause Bois Badeau - Brétigny-sur-Orge

6 - Quartier Fluvial de l’Ile-Saint-Denis - Plaine Commune

7 - Ecoquartier Foch Roosevelt

3 - Quartier de la Gare - Communauté d’Agglomération Est Ensemble

4 - Les Docks de Ris-Orangis - Communauté d’Agglomération Evry Centre Essonne

5 - Gare Confluence - Plaine Commune

8 - Les Docks de Saint-Ouen - Saint-Ouen

9 - L’Ancre de lune - Trilport

12 - Quartier durable du Lycée Camille Claudel - Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay

15 - La Marine - Colombes

11 - Cœur urbain de Marne et Gondoire - Communauté d’Agglomération de Marne et Gondoire

16 - Les Hauts de Montreuil - Montreuil

17 - Clichy-Batignolles (ZAC Cardinet-Chalabre et ZAC Clichy-Batignolles) - Paris

18 - Quartier Claude Bernard-Macdonald - Paris

14 - Quartier Anatole France – Les Meuniers - Chevilly-Larue

10 - Quartier durable Bossut - Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise

24 - Eco-quartier de l’Eau vive - Lieusaint / SAN 77/ EPA Sénart

LAURÉATS DE L’APPEL À PROJET 2009

LAURÉATS DE L’APPEL À PROJET 2010

LAURÉATS DE L’APPEL À PROJET 2011

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Session 2

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Une nouvelle centralité à haut niveau d’équipement

Au cœur du territoire stratégique « Massy-Saclay-Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines », le projet de la Communauté d’agglomération du Plateau de Saclay vise à créer une nouvelle centralité autour du Lycée Camille Claudel préexistant et de la nouvelle station du bus en site propre reliant Massy à l’école polytechnique. Deux autres lignes de bus desservent le quartier. Le nouveau quartier crée le lien entre des secteurs résidentiels existants et le site de l’ONERA qui accueille 600 emplois. Il offre également aux habitants et aux usagers un haut niveau d’équi-pement : centre aquatique HQE, groupe scolaire de 18 classes, centre médical avec trois médecins, gymnase, crèche, théâtre ou encore conciergerie ouverte de 7 h à minuit, commerces de proximité (4 000 m²), des espaces verts naturels existants. Un réseau de chaleur (chaufferie biomasse) desservira les logements et les équipements publics.

12 �QUARTIER DURABLE CAMILLE CLAUDELCOMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU PLATEAU DE SACLAY [91]

Commune de situation : Palaiseau

Grande entité géographique du SDRIF : Polarité de l’agglomération centrale

Superficie du projet : 22 ha

Procédure d’aménagement : Concession d’aménagement

Subvention régionale prévisionnelle : 1 716 000 €

Nombre de logements prévus : 2 000

Proportion de logements sociaux : 40 %

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Un quartier bien équipé, conçu pour et avec la population

La voie verte traverse le quartier jusqu’à la forêt domaniale

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Une réponse aux besoins de logements des étudiants et des chercheurs

Le nouveau quartier est conçu par et pour ses habi-tants. En témoigne la concertation menée sous forme d’ateliers publics d’urbanisme et de confé-rences, qui a constitué la base du cahier des charges du quartier. La création de logements temporaires pour chercheurs et étudiants - un quart des loge-ments prévus - répondant à une demande locale en est aussi la preuve.

Une exigence environnementale affirmée autour de la question de l’eau

La rigole domaniale, créée au 18e siècle pour alimenter en eau les fontaines du château de Versailles, est un élément structurant du quartier. Elle est le point de départ d’un corridor écologique qui relie les différents espaces publics à la forêt domaniale et participe également à la gestion alter-native des eaux pluviales mise en œuvre le long des espaces publics. La Communauté d’agglomération ambitionne d’atteindre l’objectif zéro déchet en la matière. Des noues et des toitures végétalisées vien-nent compléter le dispositif en ce sens.

C’EST INNOVANT !Une convention d’innovation avec le monde de la rechercheLa Communauté d’agglomération du Plateau de Saclay tire parti de sa proximité avec un pôle de recherche de manière originale, en dévelop-pant des partenariats avec les établissements de recherche du plateau pour développer des procédés expérimentaux en matière d’amé-nagement. Une convention signée avec l’école polytechnique concerne par exemple la construc-tion d’un mur antibruit ultra performant.

Asylum 2012 - Cabinet François Leclercq

Le centre aquatique HQE

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Réunifier la ville

Ce projet d’aménagement a été conçu comme une Centralité « sur mesure » et se fixe comme objectifs de concevoir une ville dense, compacte, respectueuse de l’environnement et du patrimoine naturel. Cette Centralité est aussi résolument tournée vers l’avenir. Il s’agit également de repenser l’offre de transports et de rendre le territoire économiquement attractif.

La ville de Carrières-sous-Poissy souhaite faire émerger un centre fort, unissant les différents quar-tiers de la commune, travailler ses entrées de ville et recréer son lien historique avec la Seine. De vastes espaces libres et centraux lui offrent cette opportu-nité. Le projet repose sur une grande place centrale dotée d’un pôle commercial et de loisirs, l’Agora, et un parc habité de 10 hectares, qui préserve les continuités écologiques existantes, jusqu’à la Seine. Ce Parc urbain, véritable « corridor écologique » nord-sud, sera composé de six espaces verts : le parc

13 �CARRIÈRES-CENTRALITÉCARRIÈRES-SOUS-POISSY EPAMSACOMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DES DEUX RIVES DE SEINE [78]

Commune de situation : Carrières-sous-Poissy

Grande entité géographique du SDRIF : Polarité de l’agglomération centrale

Superficie du projet : 44 ha

Procédure d’aménagement : ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 2 240 000 €

Nombre de logements prévus : 2 800

Proportion de logements sociaux : 23 %

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Fiche d’identité 78

En retrouvant la Seine, la ville regagne son unité

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Pissefontaine, le parc des Fleurs, le parc de l’Agora, le jardin de l’Agora, le parc habité et le parc Beauregard, qui créeront une continuité verte dans la ville.

Un traitement performant des problématiques liées à l’eau

La problématique de l’eau a fait l’objet d’une double approche de la part de la collectivité qui met en place une gestion efficace du cycle de l’eau et traite du risque des inondations de manière performante, tout en préservant le cadre de vie des habitants.

Un projet intégré à une large échelle

Situé à l’intérieur de territoire stratégique de Seine Aval, le projet fédère, grâce à une étude globale réalisée en amont, de nombreux projets du terri-toire. Le travail effectué en lien avec les nombreux partenaires est un autre signe de la volonté de mener un projet bien intégré.

C’EST INNOVANT !Une nouvelle forme de centralité reposant sur le patrimoine naturelLa Seine constitue l’élément structurant à l’échelle du projet et de la commune, mais également à une échelle plus large : elle est considérée comme le grand équipement du territoire. C’est une nouvelle forme de centralité qui est recherchée avec l’intégration au grand paysage des méandres de la Seine et, au-delà, un véritable lien avec les quartiers existants, centre ancien et quartier Saint-Louis, ainsi qu’avec les projets voisins que constituent l’Ecopole Seine Aval (Triel-sur-Seine et Carrières-sous-Poissy).

Agora, le pôle commercial et de loisirs du quartier

La paysage des méandres de la Seine fait partie intégrante de l’identité du quartier

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Une double opportunité d’évolution avec la requalification de la RD7 et l’arrivée du tramway

Sa situation sur le territoire stratégique d’Orly-Rungis-Seine-Amont place le quartier Anatole France - les Meuniers à proximité du troisième pôle d’emploi francilien, le Pôle d’Orly. Elle lui ouvre égale-ment des perspectives d’évolutions attractives avec la transformation de la RD7 en boulevard urbain, l’arrivée sur le même axe du tramway Villejuif-Juvisy et de la station de métro ligne 14 M.I.N Porte de Thiais. Le projet, qui change le visage de la façade RD7, garde une forte composante sociale. Il consiste en une opération de démolition-reconstitution de la cité Anatole France soit 200 logements sociaux vétustes, ainsi qu’une résidence sociale de près de 450 foyers.

14 QUARTIER ANATOLE FRANCE LES MEUNIERSCHEVILLY-LARUE [94]

Commune de situation : Chevilly-Larue

Grande entité géographique du SDRIF : Cœur de Métropole

Superficie du projet : 11 ha

Procédure d’aménagement : Deux ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 762 285 €

Nombre de logements prévus : 1 000

Proportion de logements sociaux : 50 %

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Fiche d’identité 94

Un tramway nommé centralité

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Une entrée de ville de qualité alliant activités économiques et logements

Le projet, qui concerne deux sites, prévoit diffé-rentes ambiances et fait la transition entre le pôle économique au sud et la zone pavillonnaire au nord, à qui il offre un accès aisé au tramway, aux nouveaux équipements et aux espaces verts. Il donne à la ville une entrée véritable, avec sa façade de qualité le long de la route départementale, qui accueille les bureaux, activités commerciales et parkings, tout en protégeant le quartier résidentiel à l’arrière, grâce à un travail architectural et de protection acoustique.

Une réponse aux besoins de logement des habitants selon l’âge et la situation sociale

Le projet, qui améliorera le visage de la ville, est marqué par une forte dimension sociale. Parmi les 1 000 logements prévus qui représentent 14 % des logements de la commune, sont programmés 76 logements pour personnes âgées, 448 studios en deux résidences sociales reconstituant l’offre du foyer migrant et 70 studios pour étudiants. La commune et le bailleur s’engagent au relogement des habitants de la Cité Anatole France au sein du quartier.

Une réflexion soignée sur la performance énergétique

Les principes du développement durable font l’objet d’un travail approfondi. Le projet insiste sur le cycle de l’eau avec la prévention des inondations d’orage, la récupération des eaux de pluie et la gestion du débit d’eau. Il s’appuie sur la géothermie, raccordée au réseau collectif, ou encore inclut de nombreux bâtiments haute qualité environnementale et basse consommation, ainsi qu’un bâtiment à énergie positive.

Le quartier vu depuis la RN7 requalifiée en boulevard urbain

Des pieds d’immeubles conçus pour s’adapter dans le temps, en fonction des besoins

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C’EST INNOVANT !La réversibilité des surfaces commerciales en rez-de-chausséeLa station de tramway « Esplanade du cimetière » est conçue pour permettre la création d’une place commerçante faisant le lien entre les deux ZAC. S’il est prévu d’installer des commerces et des services de proximité au rez-de-chaussée et des logements et bureaux à l’étage, les lieux sont conçus pour être adaptables dans le temps, afin d’accueillir en fonction des besoins d’autres activités.

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La reconversion d’une friche indus-trielle en véritable morceau de ville

Ancienne friche industrielle ayant accueilli les usines aéronautiques Amiot de 1919 à 1949, puis les activités de la Marine Nationale jusqu’en 1996, le quartier de la Marine se compose également d’une aire d’accueil des gens du voyage et d’une ZA artisanale. Le quartier fait l’objet d’une profonde métamorphose : à terme, 1 200 habitants et 1 200 emplois sont attendus. Les arrivées successives des tramways T1 et T2, en plus des 6 lignes de bus existantes lui permettent d’être bien relié aux pôles d’emplois (La Défense, Nanterre Université…) et aux grands équipements régionaux.

15 LA MARINECOLOMBES [92]

Commune de situation : Colombes

Grande entité géographique du SDRIF : Cœur de Métropole

Superficie du projet : 6,7 ha sur 3 îlots

Procédure d’aménagement : ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 1 886 000 €

Nombre de logements prévus : 500

Proportion de logements sociaux : 20 %

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Un équilibre affiché entre habitat et emploi

Le projet de chaufferie biomasse

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Un projet pour et avec ses habitants

Le projet urbain a évolué avec l’aide des habitants : une concertation exemplaire construite autour d’un conseil de quartier, de réunions publiques et d’ateliers avec les habitants a permis de l’adapter sur les questions scolaires, de stationnement, etc. La variété des futurs logements offre une réponse appropriée aux besoins de la population à toutes les étapes de la vie. Les équipements publics tels que le groupe scolaire, la médiathèque et le square urbain sont conçus pour attirer les habitants des quartiers limitrophes et ainsi favoriser la mixité sociale.

L’exigence environnementale au cœur de la politique communale

Ayant déjà réalisé son Agenda 21 et son bilan carbone, la ville a signé une charte de développement durable avec tous les acteurs du projet. Il intègre ainsi la maîtrise des consommations énergétiques grâce à une architecture bioclimatique : utilisation de maté-riaux renouvelables, orientation des bâtiments en fonction de l’ensoleillement des façades, gestion des eaux pluviales… Il favorise les modes de circulation doux (piétons, cycles) avec la fermeture aux automo-biles de toutes les nouvelles voies et l’utilisation de parkings souterrains sous-utilisés en périphérie du quartier. Les espaces publics sont également reliés par un « continuum vert » de 800 m, qui part de la Seine et relie le centre du quartier Charles-de-Gaulle aux Quatre Chemins.

Maquette 3D du quartier de la Marine

Photo aérienne du quartier de la Marine, aux portes de Paris

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C’EST INNOVANT !Une chaufferie biomasse pour réduire les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effets de serreLe projet crée un réseau de chaleur alimenté par une nouvelle chaufferie biomasse amenée à couvrir les besoins de 500 nouveaux loge-ments. Une partie des logements sociaux voisins (ceux dont les chaudières sont collectives) sera raccordée au nouveau réseau de chaleur. Les chau-dières gaz serviront d’appoint hivernal. Dans un contexte de hausse des coûts des énergies fossiles, cette chaufferie permettra une maîtrise, voire une baisse, des charges relatives au chauffage.

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Fédérer un territoire hétérogène avec l’arrivée du tramway

Les Hauts de Montreuil se composent de quatre quartiers très différents : des friches jouxtant les réservoirs du syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF), aménagées par la ZAC Boissière-Acacia, le site en partie classé des murs-à-pêches situé dans le quartier Saint-Antoine, l’emprise d’une autoroute inachevée (A186) sur le secteur du Tram Ouest et la pente des Ruffins en descendant vers Fontenay. Grands ensembles, pavillons, zones industrielles, parcelles agricoles et grands parcs se côtoient sur le plateau. Les prolongements du tramway T1 sur l’em-prise de l’A186 requalifiée en avenue et de la ligne 11 du métro, donnent l’opportunité à la ville de devenir un pôle de développement à l’est de Paris, en réseau avec les autres pôles métropolitains.

16 LES HAUTS DE MONTREUIL MONTREUIL [93]

Commune de situation : Montreuil

Grande entité géographique du SDRIF : Cœur de Métropole

Superficie du projet : 200 ha

Procédure d’aménagement : Plusieurs opérations dont une ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 3 440 000 €

Nombre de logements prévus : 3 000

Proportion de logements sociaux : 40 %

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Fiche d’identité 93

Les transports en commun : facteur de cohérence d’un territoire hétérogène et éclaté

Photo aérienne d’un quartier embléma-tique de Montreuil : les murs-à-pêches

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La Fabrique, un lieu dédié au projet et à la concertation

Les quatre quartiers des Hauts de Montreuil

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- et un conseil scientifique. La Fabrique est un lieu d’information et de travail sur les projets urbains, sociaux et culturels des Hauts de Montreuil, ouvert à tous. Le conseil scientifique a pour rôle d’améliorer le contenu, le pilotage et les objectifs du projet.

C’EST INNOVANT !Maintenir la mixité socialeLe projet de Montreuil comprend une dimen-sion sociale importante et se donne les moyens de garantir une mixité sociale véritable avec, par exemple, le relogement des familles tsiganes, le desserrement des foyers de travailleurs migrants ou encore la construction de foyers de jeunes travailleurs.

Organiser la mutation du quartier pour opérer un rééquilibrage au niveau communal

Ce projet répond à l’ambition de rééquilibrer la ville entre haut et bas Montreuil, en résorbant la fracture de l’autoroute A186. Il vise à apporter une réponse aux besoin croissants en logements, avec une forte proportion de logements sociaux pour maintenir la mixité sociale des quartiers. Ce projet a aussi voca-tion à assurer la transition vers une ville durable, en imposant aux constructeurs des cahiers des charges stricts, garantie de la qualité et du confort bioclimatique des logements. La Ville souhaite aussi renforcer les services et équipements, qu’ils soient locaux (groupes scolaires, crèches) ou intercommu-naux (piscine écologique).

Sur le volet économique, il s’agit d’accompagner la transition des activités en encourageant la création d’emplois locaux et les circuits de produc-tion-consommation de proximité et en préparant les évolutions des zones industrielles. Dans les murs-à-pêches, le développement progressif d’un projet agriculturel mêle réintroduction d’une agriculture en milieu urbain, activités sociales et culturelles.

Un projet cofabriqué avec les habitants

La commune de Montreuil a inventé un dispositif de coproduction de la ville avec les habitants qui s’appuie sur une plateforme citoyenne - La Fabrique

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Désenclaver le quartier en intégrant toutes les fonctions de la ville

Friche urbaine et ferroviaire, le quartier de Clichy-Batignolles est séparé des communes limitrophes de Levallois-Perret et de Clichy-la-Garenne, mais aussi des autres quartiers parisiens, par deux obstacles difficiles à franchir : le boulevard périphérique au nord et les voies ferrées du faisceau de Saint-Lazare à l’ouest. Le projet dont il fait l’objet repose sur un travail de couture urbaine important, qui passe par une action sur les points de franchissement des voies ferrées et du boulevard périphérique, mais aussi par la création d’un quartier mixte sur le plan social et fonctionnel.

Le projet prévoit un vaste programme de loge-ments avec notamment une offre dédiée aux étudiants et aux personnes âgées, un grand parc urbain traversant de 10 hectares, le parc

17 CLICHY-BATIGNOLLESPARIS 17E ARRONDISSEMENT [75]

Commune de situation : Paris

Grande entité géographique du SDRIF : Cœur de Métropole

Superficie du projet : 50 ha

Procédure d’aménagement : Deux ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 6 105 450 €

Nombre de logements prévus : 3 030

Proportion de logements sociaux : 50 %

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Transformer un quartier enclavé en espace urbain intense

Perspective aérienne du quartier Clichy-Batignolles

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Martin-Luther-King-Clichy-Batignolles, des équi-pements publics de rayonnement métropolitain - le nouveau Palais de justice de Paris et la direction régionale de la police judiciaire - des commerces, des services et des bureaux. 10 000 emplois sont attendus à terme dans ce quartier.

Une prise en compte performante des questions de développement durable

En cohérence avec le plan climat adopté par la ville de Paris, le projet s’adapte aux contraintes du site et privilégie la qualité environnementale, notamment dans le domaine de l’énergie. La ville souhaite l’intégration de 85 % d’énergies renou-velables (photovoltaïque notamment) et vise un bilan carbone neutre, en même temps qu’elle désire réduire la place de l’automobile. Elle organise égale-ment un traitement des déchets original, avec le compostage in situ dans le parc urbain et la collecte automatisée des déchets, hormis le verre, au moyen d’un réseau pneumatique souterrain.

C’EST INNOVANT !La conservation d’une activité historique de fretParis fait le choix de bâtir une ville dense et de conserver ses emprises ferroviaires, ainsi que l’activité de fret qui est liée. Le maintien de ces fonctions de logistique urbaine au sein de Paris intra-muros (10 % des emprises de l’ensemble du projet) participe à la préservation de l’environ-nement et permet de maintenir le fret en milieu urbain dense.

Les énergies renouve-lables sont intégrées au paysage du quartier

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Session 2

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Un quartier mixte bien relié au reste de la métropole

Le quartier Claude Bernard/Macdonald réunit les 2 premiers secteurs opérationnels du territoire de grand projet de renouvellement urbain (GPRU) Paris Nord-Est (200 ha) qui associe rénovation urbaine à projet social. Lieu de convergence des grands projets de transport en commun d’Île-de-France, le quar-tier sera desservi par les lignes de tramway T3 (fin 2012) et T8, en provenance de Seine-Saint-Denis, et accueillera la nouvelle gare de RER E Rosa Parks (2015). De cette situation en limite communale, l’opération souhaite tirer parti en fondant un lien durable avec les communes de Saint-Denis et d’Au-bervilliers. Le programme, en cours de réalisation, se caractérise par une forte mixité, tant sociale que fonctionnelle. Cette mixité se déploie de l’échelle du quartier comme à celle de l’îlot, voire de l’immeuble. C’est ainsi que dans un même bâtiment, ZAC Claude Bernard, on peut trouver un établissement hospi-talier pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), des commerces et des logements sociaux.

Cette prise en compte de la dimension sociale

18 QUARTIER CLAUDE BERNARD/MACDONALDPARIS 19E ARRONDISSEMENT [75]

Commune de situation : Paris

Grande entité géographique du SDRIF : Cœur de Métropole

Superficie du projet : 20 ha (Claude Bernard 14,5 ha et Macdonald 5,5 ha)

Procédure d’aménagement : ZAC Claude Bernard, opération privée Macdonald

Subvention régionale prévisionnelle : 3 793 920 €

Nombre de logements prévus : 1 536

Proportion de logements sociaux : 50 % de logements sociaux

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Fiche d’identité 75

Transformer un quartier enclavé en espace urbain intense

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s’accompagne d’une programmation importante d’équipements publics : deux écoles, une crèche, une halte garderie, un collège, un gymnase et un centre social. Les autres bâtiments sont à usage de bureaux, de commerces.

Une mise en valeur du patrimoine histo-rique et architectural

Sur un terrain de 5,5 ha et d’une longueur exception-nelle de 617 m présentant quasiment les dimensions de l’île Saint-Louis, l’entrepôt Macdonald a été achevé en 1970. Son intérêt patrimonial tient à sa taille exceptionnelle, à sa conception structurelle et architecturale. L’originalité de sa restructuration réside dans la détermination à transformer le plus long bâtiment de Paris, monofonctionnel, en un ensemble mixte associant logements, bureaux, acti-vités, commerces et équipements publics.

Une conception et un pilotage du projet assurés par la Ville de Paris dans le cadre d’une démarche partenariale

La collectivité est assistée d’une équipe de maîtrise d’œuvre urbaine composée de François Leclercq (architectes-urbanistes), TER (paysagistes) et Saunier & Associés (ingénierie). Elle s’appuie sur la SEMAVIP (Société d’économie mixte d’aménagement de la Ville de Paris) pour l’aménagement de la ZAC Claude Bernard et travaille en étroite relation avec la SAS ParisNordEst (Société par actions simplifiée regrou-pant la Caisse des Dépôts, Icade et la SEMAVIP) pour la reconversion de l’entrepôt Macdonald (architecte coordonnateur Floris Alkemade associé à Xaveer de Geyter).

RFF est maître d’ouvrage de la gare de RER E Rosa Parks, sous l’autorité organisatrice du STIF et la tutelle de l’Etat.

Plaine Commune a été étroitement associée à la réflexion sur l’aménagement des berges du canal Saint-Denis, à l’étude de circulation de la Porte d’Au-bervilliers et la programmation commerciale de l’entrepôt Macdonald.

C’EST INNOVANT !Un quartier sous le signe du développement durable et de la biodiversitéLe projet est l’occasion de mettre en œuvre de nombreuses innovations telles que le recours à la géothermie profonde – CPCU, en partenariat avec la Région Île-de-France et l’ADEME – la mutualisa-tion des parcs de stationnement, l’optimisation de la gestion des eaux pluviales ou encore l’éva-cuation des déblais de chantier par voie d’eau.

Le végétal tient une place importante dans l’amé-nagement des espaces publics, qui, pour certains, jouent un rôle primordial de corridors écolo-giques : création d’une forêt linéaire de part et d’autre du Périphérique, d’une réserve écologique de 8 500 m, d’une promenade plantée en bordure de voies ferrées et aménagement des berges du canal Saint-Denis entre Paris et Aubervilliers.

Photo aérienne de la ZAC Claude Bernard Macdonald

L’entrepôt Macdonald en cours de rénovation

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Le paradoxe du fort d’Aubervilliers : un site accessible en transports, mais fermé au public

Situé sur le territoire stratégique de Plaine de France, le quartier est à la frontière des villes de La Courneuve, Pantin et Bobigny. Bien desservi par la RN2 et le pôle multimodal voisin (métro, bus, parking relais d’intérêt régional) qui sera renforcé avec la ligne orange du projet Grand Paris Express, l’ancien fort Vauban reste cependant difficilement accessible au public. Il est en effet principalement occupé par le cirque équestre Zingaro, des artisans et des artistes, une gendarmerie, des jardins fami-liaux et une friche boisée, mais aussi une fourrière et une casse automobile, toutes deux amenées à déménager.

19 �LE FORT D’AUBERVILLIERSCOMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION PLAINE COMMUNE [93]

Commune de situation : Aubervilliers

Grande entité géographique du SDRIF :Cœur de Métropole

Superficie du projet : 33 ha

Procédure d’aménagement : ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 432 000 €

Nombre de logements prévus : 2 210

Proportion de logements sociaux : 30 %

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À l’assaut du fort d’Aubervilliers : permettre aux habitants de s’approprier un patrimoine d’exception

Vue d’ensemble du projet d’aménagement du Fort d’Aubervilliers

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Capitaliser sur le patrimoine pour renforcer l’attractivité du territoire

Le projet tire parti du patrimoine remarquable que constitue le fort mais aussi des activités qu’il accueille pour opérer un changement de son image dévalorisée et devenir ainsi un territoire attractif. Les jardins ouvriers existants sont mis en valeur et peuvent être traversés tandis que le chemin de ronde du fort se transforme en promenade plantée. La vocation culturelle du lieu est également renforcée avec la création d’un pôle d’activités en lien avec la création artistique.

Viser l’exhaustivité en matière environnementale

Les objectifs environnementaux du projet sont ambitieux : ils visent à concourir à la qualité paysa-gère du lieu, à la valorisation du cadre de vie et à l’essor de la biodiversité en ville. Cette volonté se traduit par la conception d’une trame d’espaces publics structurants qui répondent à des usages variés : utilisation des énergies renouvelables et d’éco-matériaux, gestion de l’eau et des déchets, ainsi que la limitation de la place de l’automobile. La ville a pour ambition de créer un quartier « sans voiture » : la circulation est découragée sur le quar-tier et reportée sur les voies périphériques, tandis que le stationnement est organisé dans des parkings souterrains publics ou privés.

C’EST INNOVANT !Une démarche participative en amont et en aval du projetLe projet est élaboré dans le cadre d’une démarche participative incluant tous les acteurs concernés : les partenaires, les représentants des différents groupes de professionnels, les habitants actuels et futurs. Des habitants choisis seront réunis dans des ateliers de citoyens-témoins chargés de suivre l’élaboration du projet jusqu’à sa réalisa-tion effective. Par la suite, les habitants du Fort seront sollicités dans le cadre de la gestion future du quartier. Ils participeront, par exemple, à la gestion différenciée des espaces verts, et pour-ront bénéficier de la présence d’éco-conseillers. En outre, des logements coopératifs, inspirés de l’es-prit des habitants de Zingaro, visent à l’émergence d’usages communautaires spécifiques, pour faire naître une nouvelle culture urbaine.

Plan masse du futur quartier

Les différentes fonctions au sein du quartier

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Session 3

Une situation stratégique aux portes de Paris

Le quartier du Chaperon vert, limitrophe de Paris, se situe sur le territoire de la vallée scientifique de la Bièvre, non loin de la cité universitaire interna-tionale et de pôles économiques d’importance. Il bénéficie en outre d’une bonne desserte en trans-ports en commun avec deux stations du RER B à moins de 650 m et avec un système de navettes gratuites reliant les centres-villes de Gentilly, Arcueil et les deux gares RER.

Une articulation étroite avec le projet ANRU

Le quartier du Chaperon vert a vu le jour dans les années 50 et est typique de l’urbanisme des grands ensembles de logements sociaux. Il fait l’objet d’un projet ANRU et son insertion au sein du dispositif

20 �LE CHAPERON VERTCOMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE VAL DE BIÈVRE [94]

Commune de situation : Arcueil, Gentilly

Grande entité géographique du SDRIF :Cœur de Métropole

Superficie du projet : 15 ha

Procédure d’aménagement : 2 ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 3 399 300 €

Nombre de logements prévus : 2 956

Proportion de logements sociaux : 66 %

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Un lien solide entre les opérations ANRU et le NQU

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Nouveaux quartiers urbains souligne la volonté des deux villes d’aller plus loin que les opérations classiques de renouvellement urbain. Le projet s’or-ganise autour d’une réhabilitation lourde du parc de logements existants et d’une nouvelle offre de loge-ments, notamment à vocation sociale.

La qualité écologique au cœur du projet

Améliorer les espaces publics, valoriser la trame paysagère, installer un système de collecte des déchets par containers enterrés, sensibiliser la popu-lation… sont autant d’actions mises en œuvre pour assurer la qualité environnementale du projet. Un équipement retient par ailleurs particulièrement l’attention : le groupe scolaire Olympe de Gouges est le plus grand groupe scolaire à énergie zéro de France.

C’EST INNOVANT !Des habitants impliqués et convaincusLes habitants ont été associés tout au long de la conception du projet, ils ont été invités à approuver le projet par référendum en 2006. Résultat : 46 % de participation et 75 % de oui.

Olympes de Gouges, le plus grand groupe scolaire de France à énergie zéro

Le référendum de 2006, point d’orgue de la concertation avec les habitants

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Session 3

Un nouveau pôle urbain à 30 minutes de Paris

Situé sur le territoire stratégique de « Plaine de France », à moins de 4 km de la plateforme aéropor-tuaire de Paris-Charles-de-Gaulle, bien desservi par le RER D et par plusieurs axes routiers d’importance (A1, francilienne, RD317), l’écoquartier est situé en dehors du plan d’exposition au bruit de Roissy. Une situation qui en fait le lieu idéal pour accroître le nombre de logements non loin du bassin d’emplois du territoire de Roissy. Le projet prévoit des loge-ments diversifiés : maisons individuelles, maisons superposées, immeubles collectifs, en accession ou en location ; des équipements et des commerces, dans le respect de l’esprit « bourg » qui fait le succès des deux villes d’implantation (8 900 habitants à terme).

21 �ECOQUARTIER DE LOUVRES ET DE PUISEUX-EN-FRANCEEPA PLAINE DE FRANCE [95]

Commune de situation : Louvres et Puiseux-en-France

Grande entité géographique du SDRIF :Agglomération des Pôles de centralité

Superficie du projet : 82 ha

Procédure d’aménagement : ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 762 385 €

Nombre de logements prévus : 3 300

Proportion de logements sociaux : 30 %

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Un cadre de vie privilégié à proximité de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle

Le projet de transformation des silos en logements

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Les silos à grains, point de repère paysager

Un projet qui participe de la maîtrise de l’étalement urbain

Autour de la gare du RER D, le projet, compact, utilise 71 hectares de terres agricoles avec toute-fois le souci de maîtriser l’étalement urbain et de soigner la jonction entre la ville et la campagne. Ces interfaces font l’objet d’un traitement paysagé spécifique. Au cœur de l’écoquartier, l’un des silos à grains, véritable repère du territoire et symbole de l’activité agricole, sera préservé et vraisemblable-ment transformé en logements.

Favoriser l’utilisation des transports collectifs plutôt que la voiture

Afin d’encourager l’utilisation des transports en commun, notamment pour se rendre à l’aéroport, le projet prévoit l’évolution du pôle gare en pôle d’échange multimodal, avec notamment la mise en place d’un bus à haut niveau de service entre Louvres et le bassin d’emplois de Roissy. De plus, les espaces publics favoriseront les circulations douces.

C’EST INNOVANT !Une mise en valeur du paysage qui favorise la biodiversitéLouvres et Puiseux-en-France surplombent un paysage de grandes cultures céréalières et s’insèrent plus largement dans un patrimoine naturel d’une grande richesse caractérisé par des corridors biolo-giques, le parc naturel régional de l’Oise, des vallons, des cours d’eau… Le projet d’écoquartier met en valeur ce paysage en créant des percées visuelles qui préservent les panoramas sur la campagne environ-nante. Il concourt également au développement de la biodiversité du territoire en instaurant, via les deux communes, des continuités écologiques entre le parc naturel régional Oise Pays-de-France et les boisements qui bordent le Petit Rosne et le Croult.

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Session 3

Un projet dans la lignée de la politique de renouvellement urbain engagée par la ville de Fresnes

Le secteur de la Cerisaie sud bénéficie d’un accès facilité via des axes structurants de la commune, mais aussi au moyen d’une desserte de qualité par un bus en site propre : le Trans Val-de-Marne (TCSP) qui relie les gares RER (B et A) au réseau de bus, et à l’avenir au TRAM 7 et à la ligne D du RER. Le départ des activités de logistique qui occupent le site ouvre des opportunités d’amélioration significatives du fonctionnement urbain. Ainsi, la ville est en capa-cité de poursuivre sa politique de renouvellement urbain amorcée sur le reste du territoire communal, d’accroître le nombre d’habitants et de moderniser ses équipements publics tout en maintenant les activités existantes. C’est l’occasion de transformer un secteur d’entrepôts et de friches industrielles, en une extension du centre ville, passant d’un site monofonctionnel à un quartier mixte.

22 �CERISAIE SUDFRESNES [94]

Commune de situation : Fresnes

Grande entité géographique du SDRIF :Cœur de Métropole

Superficie du projet : 5,3 ha

Procédure d’aménagement : ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 2 085 000 €

Nombre de logements prévus : 1 103

Proportion de logements sociaux : 45 %

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L’alliance de la qualité environnementale et de la densité au centre du projet

Un bâtiment écran pour réduire les nuisances sonores de l’autoroute A6 - vue côté autoroute

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Des mesures nombreuses et diversi-fiées en faveur de l’environnement

Recyclage des matériaux de déconstruction, bâti-ments labellisés BBC, géothermie, gestion des eaux de pluie, gestion des déchets… représentent quelques-uns des moyens mis en œuvre en faveur de l’environnement et qui retiennent l’attention. Le projet d’aménagement prévoit la réalisation d’un bâtiment écran qui répond à l’objectif de réduction des nuisances sonores et des pollutions, le long de l’autoroute A6. Cet équipement constituera une vitrine pour le quartier, visible de l’autoroute, et dont découle le reste de la programmation urbaine. Le bâtiment accueillera des activités économiques, des logements, de l’hébergement, un centre d’arts et comprendra plusieurs innovations, tant sur le plan architectural qu’environnemental grâce à la présence de murs végétalisés.

C’EST INNOVANT !Un exemple de reconstruction de la ville sur la villeCe qui aurait pu rester une friche industrielle à proximité du centre-ville constitue au contraire un exemple intéressant de mutation d’une zone d’activité en quartier mixte : logements (accession et locatif), activités économiques, commerces, école de 20 classes avec son gymnase, accueil de loisirs, équipement culturel, équipement dédié à la petite enfance, espaces verts de proximité, promenades urbaines… sont tous présents sur le territoire. Le quartier montre par la même occa-sion qu’il est possible de créer une ville dense sans sacrifier la qualité environnementale, tout en anticipant la gestion urbaine à venir.

Un bâtiment écran pour ré-duire les nuisances sonores de l’autoroute A6 - vue côté piétons

Le plan massedu quartier dela Cerisaie sud

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Session 3

Reconvertir une friche industrielle au cœur de la ville

Le quartier Chandon République est conçu comme une pièce de la recomposition du secteur central de la ville. Il est aménagé en continuité de son environne-ment immédiat pour ne pas constituer un quartier introverti, mais pour en faire un « morceau » de ville ouvert et perméable. C’est un quartier pour tous, marqué par une grande diversité d’habitat, qui offrira une meilleure qualité de vie aux habitants et profi-tera autant aux populations et usagers actuels des quartiers environnants qu’aux nouveaux habitants.

Offrir une alternative viable à la voiture

Le quartier jouit d’une situation idéale à proximité du centre ville et des transports collectifs : deux stations de métro sont accessibles en moins de 15 minutes à pied et une ligne de bus, prolongée de Colombes via la station de métro « Les Agnettes », permettra aux futurs habitants de rejoindre la gare RER « Les

23 �ECOQUARTIER CHANDON RÉPUBLIQUE GENNEVILLIERS [92]

Commune de situation : Gennevilliers

Grande entité géographique du SDRIF :Cœur de Métropole

Superficie du projet : 7,2 ha

Procédure d’aménagement : ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 3 370 000 €

Nombre de logements prévus : 1 728

Proportion de logements sociaux : 50 %

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Une politique de développement durable ambitieuse et concertée

Perspective aérienne de l’écoquartier Chandon République

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C’EST INNOVANT !Des boîtes à mémoire pour valoriser le passé industriel du lieuLa ville de Gennevilliers a mis en place un projet artistique insolite afin de conserver la trace de la culture ouvrière du site, liée aux activités des Etablissements Chausson. Les boîtes à mémoire contenant des objets de fabrication qui jalonnent le quartier et la mise en valeur dans l’espace public de la presse Bliss, outil qui rythmait quotidien-nement les productions de l’usine, rappellent le passé industriel du lieu.

De nouveaux logements et un parc en cœur d’îlot

Deux nouveaux équipements : le groupe scolaire de 25 classes et le gymnase

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Grésillons ». De plus, la ville encourage l’utilisation de modes alternatifs à la voiture particulière, en limitant les places de stationnement résidentiel, en aménageant des zones 30 et des pistes cyclables, ainsi qu’en programmant des locaux à vélos en rez-de-chaussée de chaque immeuble d’habitation. Une station Autolib’ sera disponible à proximité.

Le point d’impulsion d’une politique de développement durable conçue avec les habitants

Le quartier Chandon République initie une politique de développement durable destinée à être étendue à l’échelle communale. Les orientations environ-nementales élaborées dans le cadre d’une large concertation avec les habitants ont donné lieu à la Charte de la qualité environnementale. Parmi les nombreuses mesures, il est à noter la recherche d’une optimisation énergétique de l’équipement public, la collecte des déchets ménagers en apport volontaire dans des bornes enterrées et le développement de la biodiversité en articulation avec la coulée verte qui relie les berges de part et d’autres des méandres de la Seine.

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Session 3

Une situation privilégiée et stratégique

L’écoquartier de l’Eau Vive s’inscrit dans le terri-toire stratégique « Sénart Melun Val de Seine ». Site de la sucrerie Béghin, démolie et dépolluée depuis les années 2000, cette ancienne friche industrielle occupe une position charnière entre le centre histo-rique de Lieusaint, les quartiers résidentiels récents, l’université Paris-Est Créteil, les secteurs d’activités et la gare du RER D. Il est bordé par la ligne T ZEN 1 Sénart-Corbeil, un bus à haut niveau de service, qui a précédé son urbanisation. Ce projet marque une rupture dans l’urbanisation de la ville nouvelle, une autre façon de faire avec plus de densité, en amélio-rant l’articulation avec les transports en commun. La mixité est renforcée pour rompre avec l’urbani-sation extensive et monofonctionnelle qui prévalait dans les villes nouvelles.

24 �ECOQUARTIER DE L’EAU VIVELIEUSAINT VILLE NOUVELLE DE SÉNART [77]

Commune de situation : Lieusaint

Grande entité géographique du SDRIF :Agglomération centrale

Superficie du projet : 18 ha

Procédure d’aménagement : ZAC

Subvention régionale prévisionnelle : 2 054 000 €

Nombre de logements prévus : 2 000

Proportion de logements sociaux : 22 %

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Changer de culture pour construire une ville plus compacte

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C’EST INNOVANT !La MargeLa Marge, lieu emblématique de l’éco-quartier, traduit l’importance accordée par les acteurs du territoire au « vivre ensemble » et à la cohésion sociale. Ce nouvel espace animé par la compagnie du théâtre de la Mezzanine permettra à chacun, toutes générations confondues, de participer à une multitude de projets développés dans des domaines aussi variés que le spectacle vivant, l’économie sociale et solidaire, la formation, le développement économique, la production artis-tique, les multimédias, etc.

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L’écoquartier de l’Eau Vive dans son environnement

Un programme qui s’adapte avec le temps

Les différentes phases d’aménagement de la ZAC sont un bon indicateur de l’évolution des préoccu-pations de la ville en matière d’urbanisation. Avec le temps, le projet a pris une teinte de plus en plus environnementale avec l’élaboration d’une charte prescriptive pour la qualité environnementale des espaces publics, la systématisation des logements BBC, voire passifs, ou encore la mise en place d’un éclairage public modulé en fonction des heures de la journée et des ambiances. Le programme retient aussi la réalisation de logements en auto-éco-construction dans une démarche d’économie sociale et solidaire où les futurs habitants participeront concrètement au chantier pendant leurs week-ends et leurs congés.

Un portage technique et une gouvernance de projets solides

Le projet est porté par la ville de Lieusaint, le SAN de Sénart et l’EPA Sénart, qui ont mené un travail poussé visant à partager une culture commune en matière d’urbanisme contemporain. L’écoquartier a vocation à servir de modèle aux projets en cours de développement sur Sénart. Les équipes et les élus du territoire ont ainsi réalisé des voyages d’étude dans les écoquartiers de Fribourg, Rennes, Lille… et parti-cipé à des ateliers de travail qui ont permis de réaliser un benchmark des écoquartiers. L’objectif premier de cet écoquartier est le « vivre-ensemble » en s’ap-puyant notamment sur l’innovation sociale !

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NOTES

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AEU : Approche environnementale de l’urbanisme

ADEME : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie

AMIF : Association des Maires de l’Île-de-France

ANRU : Agence nationale pour la rénovation urbaine

BBC : Bâtiment basse consommation

BEPOS : Bâtiment à énergie positive

CAES : Centre autonome d’expérimentation sociale

CESER IDF : Conseil économique social et environnemental régional d’Île-de-France

CPCU : Compagnie parisienne de chauffage urbain

CUCS : Contrat urbain de cohésion sociale

EHPAD : Établissement hospitalier pour les personnes âgées dépendantes

EPA : Établissement public d’aménagement

EPFIF : Établissement public foncier d’Île-de-France

ESS : Économie sociale et solidaire

FISAC : Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce

GPRU : Grand projet de renouvellement urbain

HQE : Haute qualité environnementale

MARPA : Maison d’accueil rurale pour personnes âgées

PEB : Plan d’exposition au bruit

PIMMS : Point information médiation multiservice

PLD : Plan local de déplacement

PLH : Programme local de l’habitat

RFF : Réseau ferré de France

SAN : Syndicat d’agglomération nouvelle

SCoT : Schéma de cohérence territoriale

SEM : Société d’économie mixte

STIF : Syndicat des transports d’Île-de-France

THPE (norme) : Très haute performance énergétique

TCSP : Transport en commun en site propre

TIRN : Territoire d’intérêt régional et national

TIRU : Traitement industriel des résidus urbains  

ZA : Zone d’activité

ZAC : Zone d’aménagement concerté

ZUS : Zone urbaine sensible

LISTE DES SIGLES

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Conseil régional d’Île-de-France33 rue Barbet de Jouy - 75007 ParisTél : +33 1 53 85 53 85www.iledefrance.fr

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