plans financiers et de développement 2008-2011

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Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale PFD 2008-2011 Approuvé par les Comités stratégiques HES-SO/S2 lors de leur séance du 9 décembre 2005 Informations : Rue de la Jeunesse 1, 2800 Delémont Tél. 032 424 49 30 Fax 032 424 49 29 E-mail : [email protected] OFFT Plans financiers et de développement Plans financiers et de développement des hautes écoles spécialisées

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Plans financiers et de développement 2008-2011 - HES-SO

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Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale PFD 2008-2011

Approuvé par les Comités stratégiques HES-SO/S2 lors de leur séance du 9 décembre 2005

Informations : Rue de la Jeunesse 1, 2800 Delémont Tél. 032 424 49 30 Fax 032 424 49 29 E-mail : [email protected]

OFFT Plans financiers et de développement

Plans financiers et de développement des hautes écoles spécialisées

Avertissement au lecteur

Vous trouverez dans les pages qui suivent le plan financier et de développement de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale pour la période 2008-2011, dûment validé par les Comités stratégiques de la HES-SO.

Conformément aux principes de gestion et de planification financières, nous avons retenu des hypothèses prudentes. En tout état de cause, il est raisonnable de prévoir un développement continu de notre population estudiantine qui devrait atteindre 14 000 étudiant-e-s en 2011.

Nombre de ces hypothèses doivent faire l’objet de décisions politiques ultérieures notamment en ce qui concerne les taxes d’études des domaines artistiques, ainsi que le rythme et le mode de création et de financement des filières de Master.

Les tableaux prévisionnels relatifs aux différentes populations scolaires sont à considérer comme des bases de calcul susceptibles d’être revues à la baisse si les moyens financiers venaient à faire défaut. Nous pensons tout particulièrement à l’engagement de la Confédération en matière de financement des nouveaux domaines HES, qui se traduit par une augmentation de 50 millions de francs à l’intention des études principales.

Le plan proposé confirme l’engagement de nos cantons en faveur du développement d’une institution de haut niveau gérée de manière efficiente au profit de nos étudiantes et étudiants en premier lieu, du tissu socio-économique, culturel et artistique de nos différentes régions d’autre part.

Par ailleurs, l’atteinte de relativement bons niveaux pour les coûts par étudiant-e au titre des études principales ne saurait être dissociée du transfert de charges sur les autres missions HES, notamment la Ra&D, pour laquelle un financement suffisant est à prévoir. Là aussi, l’engagement de la Confédération revêt une importance cruciale.

Pour ce qui concerne le développement effectif de filières de Master, il s’agira de favoriser tous les genres de collaboration avec les Hautes écoles qu’elles soient de type spécialisé ou universitaire.

Les projections financières que nous vous proposons sont établies avec un réel souci d’efficience lié à l’amélioration constante de nos structures de coûts ainsi qu’à la situation préoccupante des finances publiques.

Nous espérons contribuer ainsi au développement d’un espace national de formation ouvert à toutes les catégories de population ainsi qu’à l‘ensemble des régions qui constituent notre pays.

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Table des matières

0. Résumé 4

1. Paramètres déterminants pour la haute école spécialisée 5 1.1 Schéma directeur 5

1.2 Stratégie 11

1.3 Structure organisationnelle 19

1.4 Finances 22

1.4.1 Principes généraux 22

1.4.2 Gestion financière 23

1.4.3 Objectifs financiers 24

1.4.4 Principales hypothèses et options financières 26

1.5 Autres aspects 30

1.6 Mise en œuvre des objectifs stratégiques de la Confédération 32

1.7 Conséquences quantitatives au niveau de la haute école spécialisée 34

1.7.1 Effectifs d’étudiant-e-s 35

1.7.2 Coûts totaux 39

1.7.3 Paramètres financiers 43

1.7.4 Financement 45

2. Stratégies des domaines d’études 47 2.1 Domaine d’études Architecture, construction et planification 49

2.1.1 Stratégie 49 2.1.2 Coopérations 53 2.1.3 Conséquences quantitatives 54

2.2 Domaine d’études Technique et technologies de l’information 55

2.2.1 Stratégie 55 2.2.2 Coopérations 69 2.2.3 Conséquences quantitatives 71

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2.3 Domaine d’études Chimie et life sciences 72 2.3.1 Stratégie 72 2.3.2 Coopérations 76 2.3.3 Conséquences quantitatives 77

2.4 Domaine d’études Economie et services 78

2.4.1 Stratégie 78 2.4.2 Coopérations 83 2.4.3 Conséquences quantitatives 84

2.5 Domaine d’études Design 85

2.5.1 Stratégie 85 2.5.2 Coopérations 90 2.5.3 Conséquences quantitatives 91

2.6 Domaine d’études Musique, arts de la scène et autres arts 92

2.6.1 Stratégie 92 2.6.2 Coopérations 99 2.6.3 Conséquences quantitatives 102

2.7 Domaine d’études Travail social 103

2.7.1 Stratégie 103

2.7.2 Coopérations 107

2.7.3 Conséquences quantitatives 109

2.8 Domaine d’études Santé 110

2.8.1 Stratégie 110

2.8.2 Coopérations 115

2.8.3 Conséquences quantitatives 116

3. Grands projets de la haute école spécialisée 117 3.1 Délimitation 117

3.2 Total des coûts 117

4. Compte prévisionnel de pertes et profits 120

Liste d’abréviations 167

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0. Résumé

Placée sous l’égide de la mise en œuvre des accords de Bologne, la période 2008-2011 devrait marquer pour la HES-SO le début d’une phase de stabilisation mais également être caractérisée par l’intégration progressive des nouveaux domaines artistiques. L’extension du champ d’activité intervenue après une période de mutations profondes ne facilite cependant pas la mise en place d’une nouvelle gouvernance.

Alors que le plan 2000-2007 se limitait aux domaines d’enseignement définis par la loi HES auxquels s’arrimaient trois domaines de la santé et du travail social, il concerne désormais une institution extrêmement différenciée et forte de plus de 12 000 étudiantes et étudiants.

C’est bien la croissance en volume et en diversité qui caractérise la HES-SO. Ceci explique les évolutions budgétaires, la complexité croissante de la conduite institutionnelle et la nécessité de revoir les intentions politiques en matière d’organisation de la gouvernance.

Multiculturelle, interdisciplinaire, largement répartie sur le territoire, la HES-SO constitue d’abord un projet politique ambitieux fonctionnant comme un modèle de collaboration intercantonale.

Parmi les points-clés de la période 2008-2011 figurent :

• La mise en œuvre d’une nouvelle convention intercantonale concernant l’ensemble des domaines placés sous le régime de la LHES modifiée.

• La concrétisation d’un statut harmonisé, voire commun, du personnel de la HES-SO.

• L’organisation de l’enseignement selon le modèle de Bologne.

• Le renforcement du système financier et du dispositif budgétaire de la HES-SO tenant compte notamment des contraintes liées aux finances publiques et de la nécessaire mise en œuvre de financements orientés vers les résultats.

• La conception et le lancement progressif de filières de Master dans les différents domaines d’enseignement.

• Le passage à une gestion orientée prestations au moyen de conventions d’objectifs pluriannuelles entre les différentes unités d’organisation, assurant l’atteinte des objectifs financiers et qualitatifs.

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1. Paramètres déterminants pour la haute école spécialisée 1.1 Schéma directeur

La HES-SO est une Haute école spécialisée dont les activités fortement coordonnées sont réparties près des structures économiques, socio-sanitaires et culturelles de Suisse occidentale. Elle est l’un des moteurs du développement économique et de promotion de la qualité de vie et dispose de compétences scientifiques et intellectuelles orientées vers l’innovation et la créativité.

Comme ses consœurs, elle se situe au carrefour de la recherche, de l’enseignement et de l’innovation. Ouverte sur son environnement, pluridisciplinaire, la HES-SO s’inscrit dans la philosophie du développement durable et soutient la vitalité des régions qui assurent l’essentiel de son financement.

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Les ambitions à long terme de la HES-SO

Le développement stratégique de la HES-SO s’appuie sur une série d’ambitions générales qui servent de référence à l’ensemble des actions entreprises tant sur le plan stratégique qu’opérationnel. Ainsi la HES-SO se veut :

• Suisse occidentale Nous sommes le modèle de référence en matière d’institution régionale.

• Unie Multiple, la HES-SO intègre les formations de niveau universitaire axées sur la pratique en Suisse occidentale.

• Rayonnante La qualité de nos formations est reconnue et estimée.

• Innovante Nos innovations soutiennent et dynamisent le développement social, économique et culturel régional.

• Professionnelle Nos formations donnent à nos diplômé-e-s un accès immédiat au marché du travail.

Les valeurs de la HES-SO

Fortement diversifiée, multiculturelle, géographiquement répartie, la HES-SO développe progressivement une culture d’entreprise établie sur des valeurs communes et partagées :

• L’ Engagement Liée à l’ampleur des tâches à réaliser, cette valeur se traduit par l’adhésion, la responsabilité et le courage.

• L’Ouverture Cette valeur se traduit essentiellement par l’anticipation, la créativité et l’écoute.

Ne pas attendre les changements, répondre aux besoins et aux contraintes de manière ouverte et créative, demeurer à l’écoute tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

• L’Efficacité Dans un environnement difficile où les moyens sont comptés, l’efficacité est un facteur clé de succès, elle se traduit par la fiabilité, le réalisme et l’objectivité.

• La Loyauté Malgré les contraintes régionales légitimes, l’unité et la réussite de la HES-SO sont établies sur l’intégrité, la reconnaissance et le respect.

• La Solidarité Multiple, la HES-SO tient compte de sa diversité et fonctionne de manière équilibrée et durable, ce qui se traduit par la transparence, l’équité et la participation.

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Les politiques de la HES-SO A long terme, la stratégie de développement de la HES-SO s’appuie sur des politiques sectorielles :

• Politique institutionnelle La HES-SO constitue un bien public au service de la population concernée et agit selon le principe de la responsabilité publique. Elle ne poursuit aucun but à caractère de rentabilité directe. Elle œuvre au développement économique, socio-sanitaire et culturel des régions et oriente ses actions prioritairement au profit de ses étudiant-e-s.

• Politique du personnel Le succès de nos écoles dépend essentiellement de la qualité des personnes qui oeuvrent en leur fin. Le personnel enseignant a une expertise des pratiques professionnelles des futur-e-s diplômé-e-s; il est capable d’assumer l’ensemble des missions dévolues aux HES, dans un cadre de travail adapté. La HES-SO assure une conduite homogène et intégrée de ses activités. Elle garantit l’égalité de traitement, la formation continue et associe ses collaboratrices et collaborateurs d’une manière appropriée aux prises de décisions.

• Politique missions Mettant en application les résultats de la conférence de Bergen, la HES-SO « s’engage à rendre l’enseignement supérieur de qualité également accessible à toutes et à tous, et insiste sur la nécessité d’offrir des conditions appropriées aux étudiantes et étudiants afin qu’elles et ils achèvent leurs études sans obstacles liés à leurs origines sociales et économiques. »

La HES-SO propose prioritairement un enseignement de qualité, orienté vers la pratique et sans cesse renouvelé. Pour ce faire, elle développe des programmes de Recherche appliquée et Développement qui s’insèrent dans la chaîne de l’innovation en prolongement des résultats de la Recherche fondamentale. Ces programmes permettent au corps professoral de garder un contact permanent avec les milieux de la pratique tout en offrant des opportunités d’évolution des enseignements prodigués.

La HES-SO concentre l’essentiel de ses efforts au développement des filières de Bachelor permettant un accès rapide et direct au marché du travail. Elle développe conjointement avec d’autres HES ou hautes

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écoles, de manière complémentaire, des filières de Master lui permettant de renforcer sensiblement la portée de ses missions Ra&D et Enseignement sur les plans économique, social, sanitaire et culturel.

Sur le plan de la formation continue, la HES-SO contribue à l’évolution de la société (formation tout au long de la vie) en offrant des programmes de mise à jour des connaissances sous la forme d’une offre de produits postgrades ou de prestations de service spécifiques. Les Masters de formation continue (MAS) sont pensés comme le complément aux études de Bachelor et de Master. Ils sont proposés à des conditions économiquement supportables.

• Politique de Recherche appliquée & Développement A l’instar des responsables européens de la formation supérieure, la HES-SO : « souligne l’importance de l’enseignement supérieur pour renforcer davantage la recherche et l’importance de la recherche comme pierre de soubassement de l’enseignement supérieur, pour le développement économique et culturel de notre société et pour la cohésion sociale. »

Pour ce qui concerne la recherche, la HES-SO agit en complémentarité avec les autres hautes écoles actives notamment sur le territoire de la Suisse occidentale. Sans privilégier la voie de la centralisation, elle favorise une concentration progressive de compétences scientifiques dans différents instituts répartis dans les régions. Elle coordonne les projets de ces instituts par le biais de réseaux en valorisant particulièrement les compétences disponibles en faveur des PME et des institutions socio-sanitaires et culturelles régionales.

• Politique Qualité La HES-SO applique les standards de qualité définis par les organes d’accréditation compétents de même que les recommandations internationales et nationales (accord de Bologne/recommandations ENQA/ CSHES). Concrètement, elle développe une approche à trois niveaux :

Niveau 1 : système de gestion pour les écoles individuelles Les écoles de la HES-SO se dotent d’un système de gestion par la qualité selon la norme ISO 9001:2000. L’application du système vise à obtenir une harmonisation des processus entre les écoles (comparabilité/pilotage) et peut s’étendre aux missions HES, en sus des aspects administratifs et techniques.

Niveau 2 : accréditation pour les filières HES-SO Toutes les filières de la HES-SO font l’objet d’une accréditation sur la base des prescriptions et critères définis par les instances compétentes. L’accréditation filière s’entend toujours comme englobant l’ensemble de la filière ou du domaine concerné de la HES-SO.

Niveau 3 : pilotage de la HES-SO La HES-SO met en place les éléments nécessaires au pilotage en se fondant sur les approches développées aux premier et deuxième niveaux pour constituer ses tableaux de bord. Ultérieurement, et au besoin, elle envisage l’éventualité d’une approche formelle de type EFQM.

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• Politique organisationnelle La HES-SO est une institution unique répartie sur l’ensemble du territoire de la Suisse occidentale. Elle œuvre ainsi à deux niveaux, l’un régional, l’autre suprarégional, et est organisée en conséquence. Les relations entre les instances et les partenaires favorisent l’autonomie dont doit disposer une haute école. Elles sont établies sur la base de conventions d’objectifs pluriannuelles. Elles favorisent le développement d’unités organisationnelles de taille moyenne flexibles, dotées d’une autonomie les rendant capables de réagir rapidement à tous les types de sollicitation.

• Politique financière Le financement des missions de la HES-SO par les cantons partenaires repose sur les principes de solidarité et d’équité. Le souci de la transparence et de l’efficience guide en permanence les décisions prises. Les conventions d’objectifs permettent une gestion axée sur les prestations et les résultats. Elles font l’objet d’un controlling financier et opérationnel régulier.

• Politique égalité La HES-SO soutient la promotion des groupes défavorisés et leur intégration à tous les niveaux, tant parmi son personnel que parmi ses étudiant-e-s. Elle favorise les travaux de recherche visant à l’évaluation et au renforcement des mesures concrètes et préfère une action dans la durée à des projets ponctuels ou isolés.

• Politique de développement durable En référence aux trois axes de responsabilités du développement durable (économique, social et environnemental), la HES-SO inscrit ses activités dans une réflexion à long terme impliquant l’ensemble de ses partenaires. A ce titre, elle privilégie les résultats permanents aux effets à court terme et met en priorité les réflexions structurelles plutôt que les réactions conjoncturelles.

• Politique d’innovation et de soutien au tissu économique, social, sanitaire et culturel La HES-SO est une institution en mouvement, elle veille à la valorisation de ses activités au sens d’un retour de compétences en faveur des milieux concernés. Créative, elle cherche des champs d’application nouveaux en favorisant l’innovation basée sur la diversité unique de ses filières de formation.

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1.2 Stratégie

Eléments de référence à la stratégie (analyse swot succincte)

A. Forces et opportunités principales

• capacité à former en 3 ans un-e professionnel-le de niveau Bachelor ;

• diversité des domaines couverts, potentiel d’interdisciplinarité ;

• très forte orientation pratique ;

• modèle de Bologne;

• proximité avec les marchés et les institutions locales grâce à la multiplicité des sites, écoute facilitée, langage commun, réponse aux besoins locaux ;

• reconnaissance par les PME qui constituent les partenaires privilégiées;

• ressources humaines excellentes renforcées par les travaux inter-écoles, corps enseignant compétent ;

• qualité générale des étudiant-e-s et mobilité internationale;

• excellentes infrastructures techniques ;

• offre de formation performante et variée, adaptée au tissu local, les personnes diplômées apportant immédiatement leurs compétences, grâce à l’orientation pratique d’une formation scientifique de qualité ;

• taille de la HES-SO (1ère HES de Suisse);

• instituts de recherche de taille moyenne associés en réseaux de compétences performants (regroupement des compétences disponibles dans les écoles par domaine de recherche) pour la Ra&D, l’innovation et les relais technologiques;

• fonds stratégiques performants (instrument d’impulsion) ;

• système financier ;

• Contribution à l’évolution des pratiques professionnelles dans les domaines de la santé et du

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travail social;

• système d’information commun ;

• potentiel de développement dans tous les domaines évoqués ;

• capacité d’innovation liée à la diversité des compétences mises en œuvre ;

• évolution du paysage suisse des hautes écoles.

B. Faiblesses et risques principaux

• conduite politique de la HES-SO soumise à des changements fréquents ;

• forte dépendance des finances publiques ;

• contraintes liées au fédéralisme ;

• dimension géographique;

• disparités internes en matière de formation continue ;

• concurrence entre les écoles/sites;

• système de financement des étudiant-e-s domicilié-e-s à l’étranger ;

• changement constant de l’environnement de référence en Suisse et en Europe ;

• très grande diversité culturelle ;

• croissance trop rapide (nouveaux domaines) ;

• évolution conjoncturelle excessive de certaines filières (phénomènes de mode);

• intégration du domaine des arts à la culture professionnelle ;

• faiblesse de la relève du personnel dans certains domaines ;

• typologie des infrastructures (volume des espaces d’enseignement) ;

• dispersion des compétences et des infrastructures ;

• image institutionnelle à renforcer (complexité/taille);

• coordination et harmonisation des niveaux de conduite : régional et intercantonal (écoles/domaines ; instituts/réseaux ; etc) ; nombre de niveaux structurels;

• statuts et compétences hétérogènes du personnel, notamment en rapport avec la Ra&D ;

• mobilité relative des acteurs et des actrices;

• valorisation des résultats ;

• capacité d’accès aux programmes de recherche suisses et européens (nouveaux domaines) ;

• évolution du paysage suisse des hautes écoles.

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C. Vision

La HES-SO est une Haute école spécialisée dont les activités fortement coordonnées sont réparties près des structures économiques, socio-sanitaires et culturelles de Suisse occidentale.

Elle est l’un des moteurs du développement économique et de la qualité de vie et dispose de compétences scientifiques et intellectuelles orientées vers l’innovation et la créativité.

Pluridisciplinaire, ouverte sur son environnement, la HES-SO s’inscrit dans la philosophie du développement durable et soutient la vitalité des régions qui assurent l’essentiel de son financement.

D. Mission

La HES-SO dispense un enseignement de niveau universitaire axé sur la pratique.

E. Positionnement

Solidement ancrée dans la réalité professionnelle, la HES-SO joue un rôle essentiel en faveur de la société dans son ensemble. Orientée vers l’application, elle consolide sa position d’interlocutrice privilégiée des petites et moyennes entreprises, des institutions et services sociaux et sanitaires ainsi que des organismes culturels de Suisse occidentale. Elle agit au service de l’innovation sociale, économique, technologique et culturelle. Elle contribue à élargir l’accès aux études supérieures essentiellement pour les jeunes issus de la filière de formation professionnelle. Son action s’inscrit en faveur de l’amélioration de la qualité de vie et de l’égalité sociale.

F. Facteurs de succès

Comme toutes les hautes écoles, la HES-SO se trouve confrontée à de très nombreux risques de développement. En dehors du développement stratégique et de la disponibilité des compétences et moyens indispensables, quatre facteurs-clés de succès peuvent être énumérés :

• L’Autonomie La HES-SO et ses composantes de tous niveaux doivent disposer d’une autonomie adaptée aux exigences d’une haute école. L’autonomie est définie et limitée par les conventions d’objectifs et le statut du corps enseignant.

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• La Créativité La HES-SO évolue dans un environnement changeant qui exige des capacités de réaction et d’adaptation hors du commun. Elle doit pouvoir répondre de manière spécifique aux problématiques posées, prévues ou imprévues.

• La Flexibilité La gouvernance de la HES-SO doit demeurer flexible, rapide et simple. Ceci implique une densité normative et administrative adéquate.

• La Transparence Le financement durable des hautes écoles ne peut se concevoir sans une transparence totale des activités. Cela s’inscrit dans le principe de responsabilité publique.

G. Lignes directrices de la stratégie

Axes de développement stratégiques

Une intention stratégique majeure : rassembler les énergies • positionner clairement chacun des sites d’activités; • concentrer les compétences-clés et les rendre disponibles; • impliquer les étudiant-e-s et le personnel; • démultiplier les effets de nos prestations.

• La HES-SO poursuit l’évaluation de son « portefeuille » de produits en tirant profit des expériences menées au sein des filières concentrées durant la période 2004-2007. Elle le rend complètement compatible au système de Bologne.

• Elle confirme son approche généraliste et professionnalisante du Bachelor de même que le développement d’orientations de formation couplées localement avec les axes prioritaires de recherche des instituts.

• Progressivement, la redondance éventuelle des orientations offertes est limitée en relation avec les capacités effectives disponibles et les besoins exprimés sur chacun des sites.

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• Les filières de Master offertes progressivement depuis 2009 sont gérées au niveau des domaines d’enseignement en collaboration le plus souvent avec des partenaires externes. Elles concernent en moyenne 20 % des diplômé-e-s (demeure réservé le cas particulier du domaine des Arts). Elles contribuent au développement sur les différents sites d’un corps intermédiaire plus important et plus dense. Elles favorisent également l’extension des activités de Ra&D qui devraient progressivement occuper le terrain des connaissances émergentes et ne plus se cantonner à celui des compétences « traditionnelles ». Ceci est essentiel au soutien de l’innovation au sein des entreprises et institutions partenaires. La structure des coûts de la recherche devrait s’en trouver améliorée.

• La répartition géographique des sites de la HES-SO constitue une opportunité unique de développement et d’émulation. Elle nécessite une intégration des activités communes, un système de gouvernance original adapté à sa taille importante ainsi que des structures efficaces d’incitation et de coordination.

• A ce titre, les fonds stratégiques destinés à financer les missions de Ra&D et de formation continue sont gérés au profit des deux dimensions organisationnelles de la HES-SO. Des conventions d’objectifs précises signées avec les établissements et les réseaux de compétences assurent la conduite coordonnée du dispositif. Orientées sur la performance effective (résultats), elles permettent progressivement de soutenir des programmes de recherche de haute qualité.

• A terme, la HES-SO devrait consacrer près de 20% de son budget global à la Ra&D, soit environ 80 millions de francs dont au moins 30% financés par des tiers, 30% financés par la Confédération et le solde financé par ses propres moyens.

• Pour ce qui concerne la formation continue, les domaines de la HES-SO réévaluent le portefeuille de produits en relation avec les moyens financiers disponibles, le rôle dévolu aux HES et les conséquences de l’introduction du modèle de Bologne. Conformément à l’esprit des ordonnances, la HES-SO définit une offre de Master of Advanced Studies (MAS) de très haute qualité privilégiant cette dernière à la multiplication de produits dont la

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pérennité n’est pas garantie. Conjointement aux autres HES, elle procède à une sélection rigoureuse des produits soumis à l’autorité de reconnaissance.

• Les écoles offrent quant à elles des cours postgrades répondant à une demande de proximité ou liés à des compétences particulières. Le budget de la HES-SO ne contribue plus au financement de cette activité et se limite au soutien des MAS.

Dès 2008, la HES-SO fonctionne à plein régime avec l’ensemble de ses domaines d’enseignement. Le nombre d’étudiantes et étudiants augmente progressivement à 14 000 et tous les sites de formation réalisent des missions de niveau HES.

Par ailleurs, comme pour la période 2004-2007, la HES-SO concrétise ses priorités au moyen de divers instruments de développement, à savoir :

• Les relations internationales. La dimension internationale de la HES-SO est favorisée par des mesures incitatives (fonds de soutien), mais aussi par le dynamisme de ses sites de formation et par l’engagement de son corps professoral qui prend part activement aux projets européens et internationaux. La HES-SO participe activement aux consortiums de projets européens. Les conventions d’objectifs fixent les buts à atteindre sur le plan quantitatif.

• Les alliances. Basées sur des collaborations directes d’école à école ou de professeur-e à professeur-e, les alliances permettent d’élargir l’horizon de la HES-SO. En 2008, elle dispose de plus de 100 contrats de collaboration institutionnelle avec les hautes écoles étrangères. Elle constitue un fond visant à faciliter le montage de projets européens et la participation aux consortiums internationaux.

Pour ce qui concerne le transfert de technologie, la HES-SO s’implique dans le projet Alliance conduit par l’EPFL. Parallèlement, elle consolide sa collaboration universitaire et HES dans le domaine du cinéma, de l’architecture, de l’informatique de gestion, de la santé, du travail social, des microtechniques ou des biotechnologies.

Elle cherche à favoriser le transfert de Bachelors vers ou depuis les autres hautes écoles par la mise en œuvre de passerelles d’accès.

La HES-SO poursuit par ailleurs son engagement en faveur des réseaux nationaux de compétences. Elle participe activement aux associations internationales telles EURASHE ou l’association internationale des universités francophones.

• Les échanges d’étudiantes et d’étudiants. Dans ce domaine, la HES-SO valorise particulièrement le travail réalisé dans ses différents sites en soutenant la conclusion de contrats inter-institutionnels, en favorisant l’échange d’expériences et en regroupant les efforts locaux. Les conventions d’objectifs fixent les buts dans ce domaine.

• L’enseignement bilingue. La HES-SO dispose de plusieurs sites de formation pratiquant un enseignement bilingue. Elle entend favoriser le développement de cette pratique en apportant un appui financier direct à ces derniers. Une réflexion doit être menée sur le plan politique afin de déterminer les mesures de financement en faveur des minorités linguistiques particulièrement à Fribourg et en Valais.

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• La transdisciplinarité. La HES-SO offre un champ de disciplines exceptionnellement vaste. Elle en tire profit en explorant les interfaces transdisciplinaires pour proposer de nouvelles voies de formation et de recherche situées au carrefour de compétences complémentaires.

• Les modes d’enseignement. La HES-SO soutient la création de contenus destinés aux systèmes de e-learning ou blended learning adoptés par les hautes écoles suisses. Elle permet la dispensation de cours à distance au moyen d’un réseau de salles équipées d’installations de visio-conférence. Elle généralise progressivement l’utilisation d’environnements collaboratifs de travail pour la réalisation de ses missions. Elle finance également le développement des médiathèques notamment en terme d’outis de gestion informatique et de sources scientifiques d’information.

• La valorisation. La HES-SO favorise l’action de ses composantes et leur délègue la grande partie des prérogatives en matière de valorisation des résultats obtenus. Ceci contribue au maintien de relations privilégiées et au contact direct avec les entreprises locales, particulièrement les PME. La HES-SO soutient les activités de publication par un financement approprié de même que les conférences et événements de promotion des résultats. Les différents sites de formation participent au développement d’incubateurs, de pépinières d’entreprise. Ils implantent leurs laboratoires dans des sites d’activités technologiques et participent directement à leur développement.

• L’esprit d’entreprise. La collaboration au projet Venturelab permet de généraliser les actions de formation orientées vers l’entrepreneuriat de manière à susciter des vocations auprès des étudiant-e-s de la HES-SO et de stimuler leur intérêt pour les domaines les plus innovants de notre économie.

• La promotion des genres. La HES-SO porte une attention soutenue à la promotion des genres. Elle développe un réseau de répondant-e-s et de correspondant-e-s sur l’ensemble de ses sites de manière à généraliser cette démarche à tous les niveaux.

• La mobilité interne. La concentration géographique de certaines orientations de même que la répartition de l’enseignement des modules de formation doivent être accompagnées de mesures effectives. Parmi ces dernières figurent le soutien éventuel aux frais de déplacement des étudiantes et étudiants ainsi que la mise à disposition de structures de type campus sur plusieurs des sites de la HES-SO.

• La formation en alternance. Forte de son expérience positive dans les domaines Santé et Social, la HES-SO renforce sa plateforme de gestion centralisée des places de formation pratique.

• La formation didactique et pédagogique. Le corps professoral des HES est caractérisé par sa connaissance des entreprises et des institutions, principalement parce qu’une expérience professionnelle de 5 ans est exigée. La HES-SO renforce son dispositif d’encadrement didactique et pédagogique qui a largement fait ses preuves, notamment le service de conseil pédagogique offert de manière confidentielle aux professeur-e-s.

• La relève. En règle générale, les HES peinent à développer un véritable corps intermédiaire auquel il n’est offert aucun plan de carrière. Avec l’arrivée des filières de Master et un renforcement des collaborations avec les autres hautes écoles, cette situation devrait connaître une amélioration sensible. Durant la période 2008-2011, tous les sites de

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formation devraient se doter progressivement d’un corps intermédiaire et disposer d’une planification générale. La question de la relève dans le domaine de la Santé fait l’objet d’une attention particulière notamment en relation avec les contraintes liées à la Recherche appliquée.

• Le service aux étudiant-e-s. La HES-SO encourage le développement de services complémentaires à l’intention des étudiant-e-s. Elle soutient notamment la tenue de forums de rencontres étudiant-e-s et entreprises, les plateformes d’échanges de travaux de diplôme et d’opportunités de stages. Elle veille à mettre en œuvre les dispositions relatives à la problématique santé-sécurité.

• Les associations d’étudiantes et d’étudiants. Soucieuse d’institutionnaliser la concertation, la HES-SO favorise la fédération des associations locales d’étudiant-e-s. De même, elle contribue au développement d’associations de personnes diplômées (alumni) et considère ces dernières comme de véritables partenaires de discussion et de communication.

• Les systèmes d’information et de communication. Organisée en réseau de sites décentralisés, la HES-SO assure la qualité de sa gestion au moyen d’un système d’information de gestion performant. La HES-SO renforce son système en privilégiant le développement de tableaux de bord automatiques (datawarehouse; datamining), d’un annuaire intégré (en collaboration avec Switch), d’environnements collaboratifs de travail, d’un réseau de visio-conférence ainsi que d’un portail Intranet et de gestion documentaire.

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1.3 Structure organisationnelle Durant la période 2008-2011, la HES-SO disposera d’une nouvelle convention intercantonale unique tenant compte de l’arrivée des domaines Santé, Social et Arts. Sans préjuger des décisions politiques définitives, les principes de management futurs peuvent être décrits comme suit :

La HES-SO constitue un espace d’enseignement supérieur qui dépasse les limites cantonales. Elle est la plus grande, la plus diversifiée et la plus complexe des HES suisses. La gouvernance d’une structure aussi ambitieuse évolue progressivement et s’adapte aux réalités politiques et économiques de son environnement.

Dimensions organisationnelles la HES-SO comporte trois dimensions organisationnelles distinctes et complémentaires :

• la direction de la HES-SO;

• les directions locales ou régionales;

• les directions d’écoles/sites;

A cela s’ajoute le fondement public de la HES-SO qui forcément induit une dimension politique englobant les trois autres.

L’évolution organisationnelle :

• privilégie l’intégration à la centralisation ;

• permet des modes différenciés d’organisations locales selon les tailles ou le développement historique des écoles (principe de continuité) ;

• privilégie la délégation des responsabilités dans le cadre d’un système de gestion par conventions d’objectifs communes ;

• accorde l’autonomie adéquate à chacune des unités d’organisation ;

• respecte les cultures spécifiques des différents domaines et les conséquences organisationnelles liées.

Sur le plan des contraintes de l’environnement, l’évolution organisationnelle tient compte des accords internationaux (Bologne), des bases légales fédérales et cantonales, des décisions du Conseil fédéral et des recommandations des conférences nationales.

En terme d’évolution et d’amélioration, l’organisation doit contribuer directement à la qualité des missions réalisées, conduire chacun des sites d’activité à un niveau tertiaire effectif, ceci avec le double souci du renforcement de la conduite institutionnelle et de la simplification des structures de direction et d’administration.

In fine, les parlements cantonaux se prononcent et décident de la forme définitive de la nouvelle convention.

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Schéma organisationnel probable Au début de la période 2008-2011, la HES-SO combinera les dimensions organisationnelles citées plus haut de la manière suivante :

La direction politique de la HES-SO est assurée par un comité stratégique unique composé de 7 Conseillères, Conseillers d’Etat et Ministres, soumis au contrôle interparlementaire par une commission du même nom.

La direction « générale » de la HES-SO est exercée par un comité directeur unique composé d’un président, de deux vice-présidents chargés respectivement de l’enseignement et de la recherche, de 5 directions « régionales » et de 6 responsables de domaine. Enfin, un directeur financier assure la conduite financière de l’institution.

La concertation avec les directions d’école/sites et les responsables de réseaux de compétences et de filières romands est organisée au sein de conseils actifs à chacun des niveaux de prise de décision.

Le schéma organisationnel énoncé ici fait l’objet d’une étude de faisabilité en relation avec l’entrée en force de la nouvelle convention dès 2008.

HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Président Services communs

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Stratégie missionsInnovationQualitéProjets spéciaux

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Comitéstratégique

Conseil consultatif

CantonsCommission

interparlementaire

Page 21 Titre du docum ent

Conduite stratégique de la Ra&D Les activités de recherche sont réparties selon les deux dimensions organisationnelles de la HES-SO entre des instituts de recherche pilotés localement et des réseaux de compétences chargés de rassembler les compétences des instituts au profit de projets d’envergure.

Les listes des instituts présentées dans les chapitres consacrés aux domaines reflètent l’état actuel (2005) de l’organisation des écoles. Elle fera l’objet de réflexions et adaptations durant la période sous revue.

Le pilotage conjoint des activités est basé sur des conventions d’objectifs d’établissements (pour les instituts) et de réseaux.

Les conventions d’objectifs des réseaux reposent sur le triptyque : missions, objectifs, indicateurs de performance ; elles précisent quels sont les principaux domaines de compétences des RCSO.

Ces mêmes domaines se déclinent en :

Axes stratégiques Programmes de recherche.

Les mesures d’évaluation des programmes s’articulent autour de :

Objectifs stratégiques Mesures les plus importantes Indicateurs de performance

Les axes stratégiques représentent les thématiques principales dans lesquelles vont s’inscrire les programmes. Ceux-ci se déclinent par la suite en projets.

Les chapitres consacrés à la stratégie des domaines d’études proposent les éléments principaux des conventions signées par les réseaux de compétences.

HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Page 22 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

1.4 Finances 1.4.1 Principes généraux

La HES-SO est établie sur une mise en commun substantielle de ressources financières. Les disposi-tions des conventions intercantonales HES-SO et HES-S2 fixent un modèle de financement très perfor-mant de type « pot commun », dans lequel l’importante fonction de redistribution des contributions fi-nancières et des subventions est confiée aux organes centraux. A ce titre, les organes dirigeants de la HES-SO disposent d’une forte capacité à définir et à mettre en œuvre la stratégie. Les difficultés de compréhension du système financier de la HES-SO pour des non-spécialistes néces-sitent un effort constant de communication qui fera l’objet d’une attention particulière. Le modèle financier est basé sur le principe général de l’équivalence - entre la contribution financière d’un partenaire et les avantages financiers retirés par celui-ci - et incorpore un mécanisme d’autorégu-lation, à savoir des quantités et des prix unitaires en relation entre eux selon les flux financiers entrants et sortants. Les financements par la HES-SO sont par ailleurs axés sur les prestations incitant à l’effi-cience, à savoir au moyen de forfaits par étudiant-e pour les études principales et par projet en faveur des autres missions HES (fonds stratégiques).

Page 23 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

1.4.2. Gestion financière Le système financier répond aux exigences élevées qui lui sont posées, à savoir pour l’essentiel sur trois plans principaux :

A) Clarté et transparence Le financement durable des hautes écoles ne peut se concevoir sans une transparence totale des activités s’inscrivant dans le principe de responsabilité publique.

La traçabilité et la communication de l’ensemble des flux financiers et des éléments de gestion (notamment en ce qui concerne les étudiant-e-s et le personnel) s’appuient, en sus des principes de gestion financière et statistique, sur un système d’information intégré constitué de trois applica-tifs informatiques de gestion : écoles, finances et projets. L’intégration de ce système d’information et son exploitation seront consolidées.

Le dispositif de gestion sera renforcé par la mise en place de conventions d’objectifs accompa-gnées des mécanismes de controlling financiers et opérationnels. Des conventions d’objectifs ont déjà été conclues avec l’Ecole hôtelière de Lausanne et au sein de la HES-SO en matière de Ra&D. Ce système sera généralisé à tous les niveaux de l’institution.

B) Efficacité, efficience et économie

Les ressources financières limitées exigent un effort de rationalisation continu ainsi que des déci-sions d’allocation des moyens financiers conformes à la stratégie et aux objectifs définis.

Si l’exigence d’efficience guide en permanence les décisions prises, des réflexions et des actions plus générales sont engagées. Un programme de proposition de mesures généralisées (projet efficience) est en cours d’élaboration, afin d’améliorer l’efficience à tous les niveaux de l’organisa-tion. Ce programme est basé sur la comparaison des différentes pratiques ainsi que sur les leviers d’action en matière budgétaire et d’excellence.

Dans ce cadre, le système de financement proportionnel au nombre d’étudiant-e-s fait l’objet d’un réexamen, afin de contenir les effets budgétaires inflationnistes. Une approche par paliers est à l’étude. De plus, la HES-SO entend participer activement à la détermination de coûts standards sur le plan suisse.

C) Solidarité et équité

Les dispositions conventionnelles constituent la référence permanente. Un des enjeux majeurs en la matière pour la période de planification financière sous revue porte sur la question du financement du coût des étudiant-e-s domicilié-e-s à l’étranger. Le mode actuel de prise en charge sur une base mutuelle par l’ensemble des cantons partenaires pose d’impor-tants problèmes, par ailleurs accentués par l’évolution à la hausse de la quote-part des étudiant-e-s domiciliés à l’étranger et par l’intégration des nouveaux domaines HES connaissant une propor-tion très élevée de cette catégorie d’étudiantes et étudiants. Au-delà des réflexions relatives à un aménagement éventuel du modèle de financement actuel au sein de la HES-SO, la solution à cette problématique passe obligatoirement par un financement ad hoc par la Confédération, en référence à sa responsabilité générale en matière de relations internationales et des principes correspondants de financement.

Page 24 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

1.4.3 Objectifs financiers La stratégie financière de la HES-SO porte sur les principaux axes suivants :

A. Efforts de rationalisation pour l’ensemble des missions HES tout en assurant un haut niveau qualitatif des prestations

Après une phase de construction et de mise en place qui a permis d’adapter les moyens budgétai-res en fonction de l’évolution du nombre d’étudiantes et étudiants et de contribuer à la mise à ni-veau qualitative en relation avec les exigences HES, une phase de consolidation a été réalisée (stabilisation du coût moyen par étudiant-e), suivie d’un objectif de réduction des charges couran-tes des études principales. Les principaux leviers d’action mis en oeuvre dans ce cadre portent sur :

la stratégie du portefeuille, notamment s’agissant de la répartition des modules et des orientations;

l’organisation de l’enseignement et des autres missions HES, en particulier en couplant les économies d’échelle pour les matières où cela est possible avec des unités organisationnelles plus petites là où cela est indispensable en regard des exigences HES (formation axée sur la pratique, proximité avec les PME);

la renforcement du rôle des domaines ainsi que les collaborations et les coordina-tions renforcées entre les écoles et avec les autres hautes écoles;

les synergies organisationnelles à tous les niveaux, à savoir pour l’essentiel : o intégration de l’ensemble des domaines HES, o limitation et réduction du nombre d’étages hiérarchiques, o développement de la transversalité dans les structures, o simplification des structures et des procédures, o économies d’échelle par la mise en commun de ressources pour l’ensemble du

réseau (par exemple : informatique, qualité, communication, égalité des chan-ces).

Dans ce cadre, l’introduction de mécanismes complémentaires de régulation est à l’étude dans le système de financement, dans le but de permettre une gestion structurelle des sites d’activités.

B. Utilisation optimale des fonds stratégiques (en principe 10% du budget) Les fonds stratégiques, c’est-à-dire la part du budget dédiée au financement des missions HES élargies, constituent un excellent instrument de soutien et d’impulsion pour celles-ci (Ra&D et for-mations postgrades) ainsi que pour les autres développements (échanges internationaux, mobilité, bilinguisme, valorisation, mise en place des Bachelors et de nouvelles formes d’enseignement). L’objectif d’autofinancement des prestations de service (sous réserve de la politique définie en relation avec les besoins des collectivités publiques) ainsi que celui de l’adaptation du financement des formations postgrades en relation avec la mise en place des MAS feront l’objet d’un suivi spé-cifique. De plus, un enjeu majeur porte sur l’adaptation du dispositif de financement des activités Ra&D, notamment en assurant la prise en charge du socle structurel en la matière et en maximi-sant l’apport de fonds de tiers (entreprises, programmes nationaux et internationaux). Dans ce cadre, le modèle de comptabilité analytique fait l’objet d’un réexamen en collaboration avec l’OFFT et les autres HES, en relation avec l’impact des modes de répartition des charges indirectes.

Page 25 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

C. Financement des Masters Un défi majeur à relever porte sur le financement des Masters dans le cadre des contraintes bud-gétaires des différents partenaires de financement.

D. Consolidation du dispositif de formation pratique dans les domaines Santé et Social Ce dispositif inclut l’indemnisation des lieux de formation pratique (institutions sociales et sanitai-res) pour les prestations d’encadrement des étudiantes et étudiants par les praticiennes et prati-ciens formateurs. L’évaluation des deux premières années de fonctionnement de ce dispositif per-mettra d’en définir l’optimum prenant notamment en considération les contraintes budgétaires.

E. Fixation d’un cadre financier pour le statut commun du personnel Les charges de personnel représentent la majeure partie des ressources consommées. Le projet de statut commun du personnel de la HES-SO doit prendre en considération les contraintes bud-gétaires.

F. Efficience des instruments de pilotage et de financement en relation avec la structure de conduite

Un système de conventions d’objectifs entre la HES-SO et ses partenaires principaux sera intro-duit. Ces conventions d’objectifs sont appelées à intégrer des indicateurs de mesure quantitatifs et qualitatifs, à l’appui d’une gestion par enveloppes financières. Ce dispositif vient ainsi renforcer la planification financière, qui constitue un instrument fondamental du pilotage financier. Par ailleurs et dans ce cadre, un lien étroit avec le système de management par la qualité est établi. De plus, les conditions locales particulières élargies, sous la forme de financements directs par les cantons partenaires, sont appelées à disparaître.

G. Intégration dans le paysage des hautes écoles suisses Il s’agit, d’une part, d’assurer l’intégration de la HES-SO et de son dispositif financier dans le nou-veau paysage annoncé pour les hautes écoles par la Confédération et la CDIP, et, d’autre part, de défendre la prise en compte des spécificités des HES en lien avec les exigences légales qui leur sont assignées.

Page 26 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

1.4.4 Principales hypothèses et options financières

A. Filières et domaines La répartition des filières par domaine est établie conformément à l’organisation actuelle. On peut notamment relever les cas particuliers suivants :

Aucun domaine Agriculture et économie forestière n’est constitué. A ce stade, la filière Gestion de la nature relève du domaine Chimie et sciences de la

vie.

Il est considéré que la filière Psychomotricité continue à bénéficier d’un subventionnement fédéral et à relever du périmètre de financement de la HES-SO.

Deux nouvelles filières d’études sont annoncées à ce stade de la planification financière au niveau Bachelor, à savoir :

la filière Ingénieur-e designer rattachée au domaine Technique et remplaçant la filière Design industriel et de produits du domaine Design pour la HE-Arc (à terme 90 étu-diantes et étudiants par année au total) ;

la filière Tourisme à la HEVs, rattachée au domaine Economie et services (à terme et au total 150 étudiantes et étudiants par année).

B. Nouveaux domaines HES L’ensemble des filières d’études et des sites de formation annoncés par les établissements ou par les domaines sont pris en compte, indépendamment du stade des procédures de reconnaissance. Pour les nouveaux domaines HES, ce sont ainsi les écoles suivantes qui sont prises en considéra-tion dans la planification financière :

Pour la Musique : les Conservatoires de Genève, Lausanne, Sion, Fribourg et Neuchâ-tel, ainsi que l’Ecole de jazz de Montreux et l’Institut Jaques Dalcroze à Genève.

Pour les Arts visuels : les Ecoles cantonales d’arts de Lausanne et du Valais ainsi que l’Ecole supérieure des beaux-arts de Genève.

Pour les Arts de la scène : la Haute école de Théâtre de Suisse romande.

Compte tenu de l’entrée en vigueur de la LHES révisée le 5 octobre 2005 et du non rattachement formel des nouveaux domaines HES à la HES-SO pour l’heure, les éléments stratégiques et finan-ciers relatifs à ces nouveaux domaines (musique, arts de la scène, arts visuels) sont transmis sous la responsabilité des écoles ou des cantons concernés.

C. Prévision des effectifs pour les Bachelors

Les prévisions pour les Bachelors sont établies par les établissements. Considérant les liens étroits avec la planification financière proprement dite et la cohérence à assurer avec le système de subventionnement, les prévisions d’effectifs correspondent à l’approche appliquée au finance-ment (méthodologie OFFT), différente de la démarche statistique de l’OFS. Dans ce dernier cas, les étudiantes et étudiants en statut de congé ou réalisant leur travail de diplôme au-delà du cur-sus de base des études sont pris en considération en sus dans le relevé.

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Par ailleurs et dans le « modèle OFFT », les effectifs sont déterminés sur l’ensemble de l’année civile, selon la pondération 3/6/3 (effectifs au 15 novembre année n-1 pour 3 mois, effectifs au 15 mai année n pour 6 mois, effectifs au 15 novembre année n pour 3 mois). A ce stade, les effets éventuels du nouveau calendrier académique décidé n’ont pas été pris en considération.

En principe, les équivalents plein temps sont établis sur la base des crédits ECTS. A défaut, les ratios suivants sont utilisés : 75% pour les formations en emploi, respectivement 60% pour les formations à temps partiel (excepté le domaine Social utilisant un taux de 75%). Le domaine Musi-que fait exception à ce dispositif, en appliquant un taux linéaire de 90% à l’ensemble des étu-diants.

Tous les étudiants des domaines Musique/Arts visuels/Arts de la scène sont attribués jusqu’en 2008 au cycle Bachelor. Dès 2009, toutes les filières d’études du cycle Bachelor sont ramenées à une durée d’études de 3 ans.

D. Prévision des coûts et des financements externes pour les Bachelors (ensemble des missions HES)

Les prévisions pour les Bachelors sont établies par les établissements, pour les niveaux qui les concernent.

A cela s’ajoutent les coûts et les financements au niveau de la holding :

charges communes et du siège, plafonnées au montant du budget 2006 moyennant une augmentation prévisionnelle de CHF 100'000.- par an et une hausse de CHF 500'000.- sur les charges communes en 2008 en relation avec l’arrivée des nouveaux domaines et la mise en place de la nouvelle gouvernance pour ce qui concerne les responsables de domaines ;

formation pratique (cf. le point G ci-après) ;

subventions fédérales et contributions AHES (cf. le point E ci-après).

Le renchérissement annuel moyen de 1.5% communiqué par l’OFFT est pris en considération.

E. Subventions fédérales et contributions financières selon l’accord intercantonal sur les HES pour les Bachelors (ensemble des missions HES)

S’agissant des études principales, les conditions-cadre fixées et communiquées par l’OFFT par son courrier du 17 juin 2005 sont prises en considération. Pour les nouveaux domaines HES, un subventionnement fédéral conformément à la LHES révisée est pris en considération dès 2008 (forfaits standards par étudiant-e). En ce qui concerne le financement des étudiantes et étudiants étrangers, le système actuel est retenu ; à ce stade, il n’est donc pas tenu compte du financement spécifique attendu à l’avenir de la Confédération.

Pour la Ra&D, un montant annuel de CHF 5 mios (dernière référence connue) est planifié au titre du subventionnement fédéral (socle Ra&D) pour les domaines Ingénierie/Economie/Design dès 2007. Pour les nouveaux domaines HES et Santé/Social, une estimation proportionnelle aux nom-bres d’étudiants en référence au montant précité de CHF 5 mios est retenue dès 2008.

Conformément au Masterplan 2004-2007, aucun subventionnement fédéral n’est prévu pour les formations postgrades dès 2007.

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F. Taxes d’études pour les Bachelors

A l’exception des étudiantes et étudiants de l’EHL domiciliés à l’étranger, une taxe d’études an-nuelle uniforme de CHF 1'000.- par personne est prise en considération pour l’ensemble des do-maines (dès 2008 pour les nouveaux domaines HES Musique/Arts visuels/Arts de la scène). Ceci ne préjuge en rien des décisions définitives quant aux montants réels des taxes d’études de cha-cun des domaines.

L’option de principe retenue par les Comités stratégiques dans le cadre du projet Efficience, quant à l’indexation des taxes d’études en fonction du renchérissement par paliers de 5 points, n’est pas intégrée à ce stade de la planification financière. Les modalités d’application doivent encore être définies et les droits acquis garantis. De plus, les comparatifs avec les autres HES et hautes éco-les sont à effectuer.

G. Formation pratique pour les Bachelors des domaines Santé et Social

La planification financière est établie sur la base des paramètres de financement actuels (applicables aux comptes 2004 ainsi qu’aux budgets 2005 et 2006), en référence notamment à un taux de couverture de 50% des prestations des praticiennes et praticiens formateurs par rapport aux taux d’encadrement fixés initialement par les spécialistes de la formation pratique.

En outre, la question de l’indemnisation des étudiant-e-s continue à être traitée en-dehors du dis-positif de formation et du système financier HES-S2.

H. Année préparatoire aux Bachelors du domaine Santé

Conformément aux décisions du Comité stratégique relatives à la période transitoire maximale de 5 ans pour la prise en charge de l’année préparatoire du domaine Santé (modules complémentai-res) par le budget de la HES-S2, le transfert au secondaire II est planifié en 2009 pour l’ensemble des établissements concernés.

Dès 2009, les prévisions d’effectifs correspondantes sont réduites linéairement de 25% (par rap-port aux prévisions des établissements sur 4 ans) et les coûts correspondants d’études principales sont diminués linéairement de 20%. Cette différence se réfère à une estimation sommaire des coûts fixes demeurant à charge des sites de formation HES-S2, dans l’hypothèse où l’année pré-paratoire ne serait pas dispensée par ceux-ci. Les coûts de la formation pratique (indemnisation pour l’encadrement par les praticiennes et praticiens formateurs) sont réduits linéairement de 25% pour les filières concernées. Les autres missions HES ne font pas l’objet d’adaptations correspon-dantes dans la planification financière.

En 2008, le subventionnement fédéral (forfaits standards par étudiant-e) est attendu également pour l’année préparatoire.

I. Masters

A ce stade, la planification financière des Masters est établie sur les bases uniformes et globales suivantes définies au niveau de la HES-SO :

A l’exception des projets en cours de Master en architecture et de Master en cinéma, les Masters sont planifiés à l’issue de la remise des premiers diplômes Bachelors des domaines correspondants.

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Les prévisions d’effectifs sont établies, globalement par domaine, sur une estimation moyenne de 20% des personnes diplômées Bachelor continuant dans le cycle Master dans chacun des domaines (en collaboration ou non avec les autres HES et hautes écoles), à l’exception des domaines Musique/Arts visuels/Arts de la scène avec un taux annoncé de 100%. Ces estimations globales tiennent compte de flux migratoires (In et Out) considérés comme globalement neutres. *

Durée des études de 1 ½ année pour un total de 90 crédits ECTS.

Pas de dispositif de formation pratique.

Coûts par étudiant-e au titre des études principales ainsi que subventions fédérales et contributions AHES identiques à ceux planifiés pour le cycle Bachelor correspondant (estimations financières par domaine).

Taxe d’études annuelle de CHF 1'000.- par étudiant-e. *

En l’état, pas de valorisation financière des résultats de la Master thesis.

Enveloppe financière linéaire par domaine de charges Ra&D à hauteur de 20% des coûts des études principales, moyennant la même structure de financement (fonds de tiers sans la Confédération) que celle planifiée par domaine au niveau Bachelor corres-pondant et un taux de couverture financière linéaire de 30% de la part de la Confédéra-tion (y compris CTI, FNS).*

A ce stade, pas d’impact spécifique sur l’enveloppe budgétaire globale des charges communes et du Siège.

Le portefeuille des Masters de la HES-SO et les modalités d’organisation sont à définir, en collaboration avec les autres HES et hautes écoles.

J. Financements par les cantons partenaires

Dans cette phase, les financements des cantons partenaires sont présentés de manière globale, recouvrant ainsi leurs contributions financières à la HES-SO et leurs financements complémentai-res éventuels (conditions locales particulières élargies).

* Ces points n’ont pas fait l’objet de décisions et constituent uniquement des hypothèses de travail provisoires qui feront l’objet d’analyses ultérieures.

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1.5 Autres aspects

Statut du personnel Contrairement au plan de la période précédente, le présent document ne prévoit plus de chapitre spé-cifique consacré à la politique du personnel. Le succès de nos écoles dépend pourtant essentiellement de la qualité des personnes qui œuvrent en faveur des missions assumées.

Dès lors, nous jugeons utile de présenter ici quelques-uns des éléments clés de notre développement en la matière.

Quelle que soit la forme juridique finale de la HES-SO, celle-ci doit assurer une conduite homogène et intégrée de ses activités, assurer l’égalité de traitement, la cohérence de ses structures et associer ses collaboratrices et collaborateurs d’une manière appropriée aux prises de décision. Cependant, elle demeure soumise au droit constitutionnel helvétique et particulièrement aux réalités juridiques du fédé-ralisme. Une commission du statut du personnel réunissant les partenaires sociaux devrait avoir livré en 2008 les éléments d’un statut cadre pour le moins harmonisé, mais dans l’idéal la structure d’un statut cadre unique pour l’ensemble des personnes travaillant en faveur de la HES-SO. Cette réflexion s’inscrit dans la préparation de la nouvelle convention intercantonale unique pour l’ensemble des do-maines d’enseignement.

Un tel statut contribue à la construction d’une institution commune forte et à sa lisibilité.

La réflexion de l’employeur doit être poursuivie : La HES-SO sera-t-elle l’employeur unique ou les can-tons demeureront-ils employeurs de tout ou partie du personnel concerné ? La réponse à cette ques-tion permettra de délimiter l’organisation de la HES-SO pour les dix ou quinze prochaines années.

Les objectifs généraux de la politique du personnel de la HES-SO sont :

• assurer un enseignement de qualité et de haut niveau; • garantir la qualification de son corps enseignant tant au niveau scientifique que didactique;

• accroître la mobilité de son personnel enseignant; • offrir à son personnel des conditions de travail et d’emploi appropriées visant à développer motivation et compétences;

• promouvoir l’égalité des chances.

La mission principale de la HES-SO étant de dispenser un enseignement axé sur la pratique et prépa-rant à l’exercice d’activités professionnelles qui requièrent l’application de connaissances et de métho-des scientifiques, l’établissement et la mise en application de conditions-cadre pour l’engagement de son personnel d’enseignement et de recherche ont pour but premier de lui permettre de remplir cette mission.

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Le paysage suisse des hautes écoles La HES-SO participe activement aux réflexions visant à une meilleure répartition des disciplines entre les hautes écoles de notre pays. En collaboration avec la conférence suisse des responsables des hautes écoles spécialisées, elle définit une stratégie commune visant à mieux positionner les HES dans le paysage suisse de l’enseignement tout en favorisant les collaborations avec les autres hautes écoles. Ces collaborations doivent être réciproques et fonctionner au profit de tous les partenaires. Elles se traduisent notamment par l’amélioration de la perméabilité entre les filières, par la mise en œuvre effective des systèmes de promotion par crédits, par la réalisation de projets conjoints tirant parti des complémentarités existantes.

Par exemple, la HES-SO participe au Master conjoint en cinéma dès son lancement.

Le transfert de technologie et les apports à la société

La question du transfert de technologie a été laissée jusqu’ici à la responsabilité des sites d’activités de la HES-SO dans un esprit de décentralisation régionale. Cette situation ne devrait pas changer fonda-mentalement lors de la prochaine période de planification. De nombreux arguments de proximité mili-tent en effet pour une solution de service proche des tissus économiques, des institutions sociales et sanitaires ou des organismes culturels concernés.

Cependant, la question de l’efficacité d’un tel système demeure posée. Comment assurer un accès facilité aux compétences, comment éviter une forme de protectionnisme régional qui, finalement, prive le partenaire externe de certaines compétences ?

L’OFFT finance un projet de collaboration dans ce domaine (Alliance) entre les hautes écoles roman-des.

Au-delà de ce projet, la HES-SO doit évaluer un concept global et commun de transfert de technolo-gies garantissant la transparence de son offre. Les réflexions seront menées dans ce sens avec le respect permanent des dimensions organisationnelles de la HES-SO.

Dès 2008, les premiers résultats du projet Alliance seront connus et devraient permettre la conception d’un modèle organisationnel efficient.

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1.6 Mise en œuvre des objectifs stratégiques de la Confédération

Les objectifs fixés par la Confédération Les actions prévues de la HES-SO 1. Les hautes écoles spécialisées assurent l’excellence dans l’enseignement et dans la recherche. Elles veil-lent à rendre l’offre d’études compétitive, orientée vers la pratique et compatible au plan international.

L’accréditation et l’assurance qualité contribuent à amé-liorer la qualité des institutions et des filières des cycles Bachelor et Master.

La HES-SO a soumis l’ensemble de ses filières du do-maine Santé et Social à la commission de reconnais-sance et a adapté ses programmes en conséquence. Elle soumettra les filières des sites du domaine Musique non reconnus à une accréditation. Elle adapte en perma-nence son portefeuille de filières aux règles nationales et internationales et les confronte à la pratique notamment dans les domaines Santé et Social. Dès 2008, elle aura converti toutes ses filières en Bachelor conformément aux accords de Bologne.

2. Les hautes écoles spécialisées consolident leur rôle particulier de promoteur d’innovations à l’interface de la pratique professionnelle ainsi que de la science. Elles renforcent leur coopération avec les milieux issus de la pratique et les hautes écoles, mettent en réseau leurs activités de recherche et assurent le transfert, dans la pratique, des résultats de ces dernières.

La HES-SO étend le financement des missions nouvelles à l’ensemble de ses domaines et renforce son dispositif de conduite par la mise en place d’une direction de la recherche et la généralisation de la gestion par les conventions d’objectifs.

Elle optimise son dispositif de gestion en réunissant les chercheuses et chercheurs dans les instituts locaux eux-mêmes mis en réseau sur l’ensemble du territoire.

Par sa collaboration au consortium Alliance, la HES-SO joint ses forces à celles de l’EPFL et d’universités roman-des pour répondre de manière efficiente aux besoins des entreprises.

3. Les hautes écoles spécialisées assurent, au-delà de la logique des sites, une gestion et une organisation satisfaisant aux exigences stratégiques et opération-nelles.

Dotée d’une structure de conduite renforcée, la HES-SO se donne les moyens de gérer ses activités par zones géographiques (direction régionale), par domaines « métier »(direction de domaine) et par missions (direction de l’enseignement, direction de la recherche).

Elle dispose ainsi d’interlocuteurs uniques pour l’ensem-ble des activités communes et de structures favorables aux synergies.

4. La Confédération et les Cantons coordonnent en commun, à l’échelle nationale, l’offre d’études et la constitution de pôles dans les hautes écoles spéciali-sées.

A cet effet, ces dernières regroupent des offres d’études à l’échelle régionale et supra-régionale. Elles veillent à la complétude de l’offre d’études.

Les hautes écoles spécialisées s’engagent en faveur d’une répartition optimale des tâches avec les autres hautes écoles.

La HES-SO s’est associée avec la HES-BE pour propo-ser un Master conjoint en architecture. Elle a réorganisé son domaine Design en deux pôles conformes aux pro-positions fédérales. Elle a concentré ses activités dans la chimie de base sur le seul site de Fribourg. Parallèle-ment, des sites sont concentrés géographiquement pour en faire des campus (déménagement de la HEG vau-doise de Lausanne à Yverdon par exemple). Jusqu’à 2010, de nombreux efforts seront accomplis dans les nouveaux domaines (diminution du nombre de sites à l’intérieur de cantons, concentration ou fusion de filières à l’instar du domaine Travail social qui passe de trois à une filière, fusion d’écoles/sites).

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5. La Confédération et les Cantons veillent à assurer un financement efficient des hautes écoles spécialisées, visant ainsi un effet optimal et orienté vers l’avenir. Dans ce but, ils conçoivent en commun des principes et des critères de subventionnement (p. ex. coût standard moyen, taille minimale d’une filière d’études).

La HES-SO applique les conditions liées aux masses critiques (nombre d’étudiant-e-s par filière). Les instan-ces doivent évaluer les réalités du financement des mis-sions élargies de même que celles des minorités linguis-tiques et des domaines particuliers (filières à régulation, marché du travail réduit, enseignement quasi individuel, etc…).

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1.7 Conséquences quantitatives au niveau de la haute école spécialisée

Les conséquences quantitatives sont présentées selon quatre axes :

les effectifs d’étudiant-e-s ;

les coûts totaux ;

trois paramètres financiers sélectionnés (coûts par étudiant-e, quote-part Ra&D, quote-part des fonds de tiers pour la Ra&D) ;

le financement.

Forte de près de 14'000 étudiantes et étudiants en 2011, la HES-SO planifie un budget annuel de l’or-dre de CHF 575 mios, dont 65% seront affectés aux charges courantes des Bachelors. La quote-part Ra&D est estimée à peu moins de 15% pour l’ensemble des domaines. A l’horizon 2011, la HES-SO prévoit un peu moins de CHF 150 mios de subventions fédérales et plus de CHF 75 mios de fonds de tiers.

Compte tenu de l’entrée en vigueur de la LHES révisée le 5 octobre 2005 et du non rattachement for-mel des nouveaux domaines HES à la HES-SO pour l’heure, les éléments stratégiques et financiers relatifs à ces nouveaux domaines (musique, arts de la scène, arts visuels) sont transmis sous la res-ponsabilité des écoles ou des cantons concernés. C’est la raison pour laquelle ces nouveaux domai-nes HES sont représentés en lignes discontinues dans les graphiques ci-après.

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1.7.1 Effectifs d’étudiant-e-s

Avec près de 14'000 étudiantes et étudiants attendu-e-s en 2011, la HES-SO planifie environ 12'000 étudiant-e-s par année dans le cycle Bachelor, respectivement un peu moins de 2'000 en Masters. En équivalents plein temps, les effectifs totaux devraient être légèrement inférieurs à 13'500 en 2011.

Le domaine principal en effectifs demeure Economie et services, avec plus de 3'500 étudiantes et étu-diants par année selon les prévisions établies. L’ajustement à la baisse dans le domaine Santé en 2009 est imputable au transfert planifié de l’année préparatoire en-dehors du périmètre de la HES-SO.

Remarque : le nombre d’étudiants des nouveaux domaines HES (Musique, Théâtre et Arts visuels) est donné à titre indicatif et fera l’objet de décisions formelles ultérieures, notamment quant à une régulation éventuelle.

Remarque : idem tableau ci-dessus

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Remarque : le nombre d’étudiants estimé pour les filières de Master des nouveaux domaines HES (Musique, Théâtre et Arts vi-suels) fera l’objet de réflexions au sein de la HES-SO, ainsi que sur le plan national. Il ne constitue qu’une indication sans valeur de décision.

Remarque : idem tableau ci-dessus

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Remarque : les remarques des tableaux des pages 35 et 36 s’appliquent cumulativement à ce tableau.

Remarque : idem tableau ci-dessus

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Remarque : les remarques des tableaux des pages 35 et 36 s’appliquent cumulativement à ce tableau.

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1.7.2 Coûts totaux

A l’horizon 2011, la HES-SO planifie un budget annuel de l’ordre de CHF 575 mios au total, dont 65% seront affectés aux charges courantes des Bachelors. Les charges courantes des Masters sont esti-mées, en plein régime, à un peu plus de CHF 50 mios par an. Les coûts d’infrastructures annuels se-ront, quant à eux, légèrement supérieurs à CHF 40 mios au total.

La planification financière tient compte du renchérissement prévisionnel de 1.5% par année.

Le principal domaine au niveau des coûts est Technique et technologies de l’information, avec plus de CHF 145 mios de charges courantes totales planifiées en 2011, dont près de CHF 35 mios au titre de la Ra&D et plus de 5 mios en prestations de service. De son côté, le domaine Economie et services connaît les charges courantes les plus importantes consacrées aux formations postgrades (environ CHF 4.5 mios en 2011).

Remarque : les remarques des tableaux des pages 35 et 36 s’appliquent cumulativement à ce tableau.

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1.7.3 Paramètres financiers

Parmi les nombreux éléments déterminants et à titre de synthèse, trois paramètres sont sélectionnés ici dans la perspective 2011 :

Les coûts par étudiant-e mesurés à l’aune des charges courantes sont globalement stables (environ CHF 31'500.- par année), toutefois moyennant des évolutions contrastées selon les domaines. La hausse annoncée par les nouveaux domaines HES (musique, théâtre et arts visuels) retiendra tout particulièrement l’attention de la HES-SO. Cette planification financière tient compte du renchérissement prévisionnel de 1.5% par année.

A ce stade, la quote-part Ra&D au total des charges courantes est estimée à peu moins de 15% pour l’ensemble des domaines. Ici également, les situations sont variées selon les domaines. On peut relever en particulier les deux « extrêmes » en la matière avec, d’une part, Technique et technologies de l’information à près de 24%, et, d’autre part, Santé à hauteur d’un peu plus de 7%.

A l’horizon 2011, la HES-SO planifie un financement de la Ra&D par des fonds de tiers pour près de CHF 25 mios, représentant un peu plus de 30% des charges courantes de la mission Ra&D . Cette quote-part est la plus élevée pour les domaines Chimie + life scien-ces ainsi que Technique + technologies de l’information (environ 37.5%), alors qu’elle se limite à quelque 12.5% dans les nouveaux domaines HES (musique, théâtre, arts visuels).

Remarque : l’évolution des coûts des nouveaux domaines HES (Musique, Théâtre et Arts visuels) doit faire l’objet d’arbitrages et de décisions budgétaires spécifiques.

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1.7.4 Financement

Forte de près de 14'000 étudiantes et étudiants en 2011 et d’un budget annuel de l’ordre de CHF 575 mios au total, la HES-SO planifie ses sources de financement en tenant compte notamment de la pleine application de la Loi révisée sur les HES. Après déduction de fonds de tiers planifiés à hauteur de plus de CHF 75 mios, ce sont ainsi un peu moins de CHF 150 mios de subventions fédérales par année qui sont escomptées à l’horizon 2011, afin d’assurer la réalisation des missions HES dévolues à la HES-SO.

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2. Stratégies des domaines d’études

Afin de simplifier la présentation, une liste non exhaustive des hautes écoles étrangères avec lesquelles les écoles des domaines d’études des sciences de l’Ingénieur et de l’Economie et des services développent des échanges d’étudiantes et d’étudiants est présentée ici.

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2.1 Domaine d’études Architecture, construction et planification 2.1.1 Stratégie (DE Architecture,

construction et planification) Pour la HES-SO : « domaine Construction et environnement »

Concentré autour des besoins des secteurs de la construction, des mensurations, des aména-gements, des voies de communication et des technologies environnementales, le domaine d’études Architecture, construction et planifica-tion propose des filières de formation dans les disciplines de l’architecture, de l’architecture du paysage, du génie civil et de la géomatique.

Bien que l’industrie suisse de la construction soit la plus importante du marché intérieur, les métiers enseignés dans ce domaine doivent faire face à un tassement important des investissements dans le secteur du bâtiment. De plus, le marché s’oriente vers de nouvelles technologies et de nouveaux pro-duits, tout en préférant de plus en plus les processus standardisés. Pour répondre à cette évolution du marché, le domaine adapte ses formations aux nouvelles contraintes et ne manque pas d’inscrire à son programme la composante indispensable du développement durable et de la gestion cohérente de l’environnement physique.

Portefeuille et sites d’activités du domaine

Les activités d’enseignement et de recherche du domaine sont réparties de la manière suivante :

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Les réseaux de compétences liés au domaine :

Mandat de prestations

Formation de base : cycle de Bachelor

Dans ses filières Bachelor, le domaine s’est adapté aux nouvelles problématiques en matière de gestion de l’environnement naturel et construit liées au développement durable. Conformément aux propositions de la Confédération, les plans d’études sont conçus de manière à répondre aux exigences suivantes :

mettre en commun des compétences entre les trois sites de Genève, Fribourg et Yverdon ;

développer une vision moins spécialisée et plus interdisciplinaire des technologies de la construction ;

pour le site de Genève, développer des compétences vers le génie urbain, la technologie des ouvrages et développer un volet lié à l’économie de la construction et à la gestion des énergies ;

pour le site de Fribourg, développer des compétences sur les grands ouvrages et sur la recherche de nouveaux matériaux;

pour le site d’Yverdon, développer une expertise en matière de planification et d’exploita-tion des ensembles territoriaux et des systèmes d’infrastructures s’y rattachant.

Formation de base : cycle de Master

Dans le but d’assurer l’eurocompatibilité des diplômes, le domaine a été le premier de la HES-SO à obtenir l’autorisation d’ouvrir un Master en architecture, en collaboration avec la HES bernoise. La formation Mas-ter est répartie sur deux sites de la HES-SO, à Genève et à Fribourg, et sur un site de la FH-BE, à Ber-thoud. Les premiers diplômes seront décernés en 2007.

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Formation continue

L’offre de formation continue est coordonnée par le domaine, en étroite collaboration avec les milieux de la construction et de l’environnement.

Fort de ses succès avec des cycles d’études postgrades en énergie et développement impliquant les trois sites, le domaine mène une politique active pour développer et coordonner son portefeuille de formation continue.

Ra&D

D’une manière générale, la construction est un secteur fortement orienté vers l’empirisme. Nonobstant, le domaine met l’accent sur des axes de compétences susceptibles d’attirer l’intérêt de l’industrie et des mi-lieux de la construction.

Avec les quatre instituts liés au RCSO GO-ACT, le domaine se concentre sur des axes de développement en rapport avec l’évolution du secteur : protection de l’environnement, épuration des eaux et protection du patrimoine. Les thématiques de la domotique et de l’immotique font également partie des axes de recher-che à grande potentialité.

Axes stratégiques de recherche et développement Réseau de compétences GO-ACT

A1. Planification et aménagements

Définition générale de l’axe stratégique

Analyser et décrire les espaces naturels et construits en tenant compte des dimensions culturelles, environnementales, technologiques et pratiques ainsi que des besoins. Développer les stratégies de planification et de projet relatives à l'espace de vie dans sa dimension territoriale. Promouvoir les méthodologies de conception, de développement et de conservation. Gestion durable des ressour-ces, modélisation et représentation des espaces naturels et construits.

• Développer des méthodes, des processus et des techniques innovantes pour développer la qualité des espaces naturels et construits

• Décrire les incidences pour la formation et la postformation dans ces domaines PROGRAMMES DE RECHERCHE o Gestion des ressources (territoire, eau, air, paysage, énergie) o Gestion de l'environnement (territoire, paysage, espaces urbains, infrastructures, architec-

ture) o Gestion des données (géodonnées, acquisition, visualisation, traitement et exploitation)

Page 52 Titre du docum ent

A2. Construction

Définition générale de l’axe stratégique

Analyser, concevoir, décrire et développer les aspects technologiques et qualitatifs dans le domaine des matériaux et de l'environnement construit. Développer et intégrer les aspects liés à l'énergie, l'écologie et la durabilité. Promouvoir les méthodes de maintenance, d’entretien, de protection et de surveillance nécessaires pour assurer la pérennité des ressources.

• Développer des méthodes, des processus et des techniques innovantes pour améliorer la quali-té de l'environnement construit

• Décrire les incidences pour la formation et la postformation dans ces domaines PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Technologies des ouvrages et des matériaux o Bâtiment et environnement (géotechnique, énergie, écologie) o Gestion durable (surveillance, modélisation, conservation et réhabilitation)

Prestations de service et transfert de technologie

Par tradition, les instituts ont jusqu’à ce jour peu développé d’activités de prestations de service. La politi-que du domaine en matière de Ra&D, qui consiste à quitter le strict cloisonnement par discipline et à cher-cher des solutions applicables aux interfaces communes des disciplines, permettra d’ouvrir d’intéressantes perspectives en matière de prestations de service. Au travers des conventions d’objectifs, les instituts et le RCSO du domaine doivent relever le défi de se frayer une place sur le marché en tant que prestataires de services.

Relations nationales et internationales

La construction suisse est représentée par toute une série d’associations professionnelles. Par tradition, ses métiers se sont développés principalement dans le pays, grâce aux grands chantiers nationaux et aux ouvrages d’art, sans mettre suffisamment l’accent sur les échanges internationaux. En raison du tassement de ce marché attractif et devant l’industrialisation accélérée des processus, le domaine doit se profiler aussi à l’étranger et développer des collaborations au niveau international.

HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Page 53 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

2.1.2 Coopérations (DE Architecture, Construction et planification)

Le domaine est actif au plan national avec les instances suivantes :

Les Réseaux de compétences nationaux (RCN) en technique du bois « Netzwerkholz » et en technique de rénovation des bâtiments et énergie « BRENET » ;

Les Universités et les Ecoles polytechniques. Le domaine collabore étroitement avec l’institut d’architecture de l’Université de Genève (IAUG) et avec la Faculté d’environnement naturel, architectural et construit de l’EPF de Lausanne (ENAC).

Les autres HES de Suisse. Des contacts et échanges d’expertes et experts ont lieu de manière permanente avec la SUPSI. Par ailleurs, la HES-SO participe, avec la FH-NWS et les EPF, à la plate-forme « Novatlantis-développement durable ».

Au plan international, les chercheurs du domaine sont actifs dans les projets de recherche de l’Union euro-péenne, par exemple dans le cadre du thème « Transport de surface durable » du 6ème programme-cadre.

Page 54 Titre du docum ent

2.1.3 Conséquences quantitatives (DE Architecture, construction et planification)

Pour le surplus, les conséquences quantitatives sont présentées dans le chapitre 1.7 ci-avant, ainsi que dans les tableaux de la 4ème partie.

HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Page 55 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

2.2 Domaine d’études Technique et Technologies de l’information 2.2.1 Stratégie (DE Technique et Technologies de l’information)

Au moment du dépôt du PFD 2008-2011, la HES-SO distingue deux domaines d’enseignement parti-culiers dans le domaines Technique et Technologies de l’information. Sans préjuger de l’organisation à venir, la présentation qui suit propose, à la demande de nos responsables, une présentation séparée.

Techniques industrielles Concentré autour des besoins des entre-prises industrielles, le domaine des tech-niques industrielles propose des filières de formation dans les disciplines du génie électrique, du génie mécanique, des mi-crotechniques, des systèmes industriels et de l’ingénierie en design (demande d’autorisation pendante à la date de re-mise du PFD). Il se caractérise par une concentration forte du nombre de ses filières et la mise en œuvre d’une réflexion coordonnée visant à la répartition d’orientations de troisième année sur les différents sites de formation.

Le domaine oriente son développement sur une réflexion systémique visant à décloisonner les métiers traditionnels en offrant des profils de formation plus généralistes, dans l’optique notamment de la mise en place de filières de Master. Cette manière de faire permet une flexibilité plus grande et une réelle adaptabilité aux changements technologiques particulièrement importants qui caractérisent les discipli-nes enseignées.

Page 56 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Portefeuille et sites d’activités du domaine

Les activités d’enseignement et de recherche du domaine sont réparties de la manière suivante :

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Les réseaux de compétences liés au domaine :

La configuration des instituts fera l’objet d’une évaluation avant le début de la période 2008-2011.

Page 58 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Mandat de prestations

Formation de base : cycle de Bachelor

En 2008, les quatre filières de Bachelor du domaine – génie mécanique, génie électrique, microtechni-que et systèmes industriels – suivent un plan d’étude-cadre identique en première année de formation. Le plan d’étude-cadre se différencie par filière de formation en 2e année, puis par site en 3e année (année de spécialisation).

Une filière d’ingénierie en Design fonctionne sous réserve d’une autorisation provisoire pour une pé-riode d’essai, conformément aux dispositions de la LHES.

Le domaine anime un « observatoire Bachelor » dont le rôle est d’identifier de manière continue avec ses partenaires industriels les besoins actuels et futurs de formation en cycle Bachelor. Il adapte son offre en conséquence, de manière coordonnée, sur ses sites de formation.

Formation de base : cycle de Master

Le domaine propose également une formation de niveau Master (coordonnée entre les écoles d’ingé-nieurs sur le plan national) en relation avec ses axes prioritaires de recherche. Il participe activement à la mise sur pied de cette offre en partenariat avec les autres HES du domaine, les universités et les écoles polytechniques, en Suisse et à l’étranger.

Comme pour la formation Bachelor, le domaine anime un « observatoire Master » dont le rôle est d’i-dentifier de manière continue avec ses partenaires industriels et institutionnels les besoins actuels et futurs en matière de recherche appliquée et développement et en matière de formation en cycle Mas-ter. Il adapte son offre en conséquence, de manière coordonnée, en étroite collaboration avec ses par-tenaires.

Formation continue

L’offre de formation continue est coordonnée par le domaine, en collaboration étroite avec les milieux industriels demandeurs et les établissements de formation partenaires.

L’initiative de mise sur pied d’une nouvelle formation échoit aux sites et au domaine, sur déclenche-ment de l’« observatoire formation continue », en fonction des besoins du marché et des spécificités locales.

Ra&D

La définition de la stratégie des réseaux de compétences et des instituts échoit aux réseaux et aux instituts concernés, en coordination étroite avec l’« observatoire Master » du domaine. La stratégie est coordonnée au travers des conventions d’objectifs négociées avec les différents responsables concer-nés.

Les instituts et réseaux de compétences collaborent de manière active au sein des réseaux nationaux de compétences, en particulier IPLNet, Matnet et, dans une moindre mesure, ICTNet.

Page 59 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Axes stratégiques de recherche et développement

Réseau de compétences ISYS

A1. Microsystèmes

Définition générale de l’axe stratégique

Les domaines d’application des microsystèmes sont toujours en pleine extension et s’étendent de l’instrumentation scientifique jusqu’aux dispositifs de loisirs, en passant par les capteurs et action-neurs intégrés, le stockage et le routage d’informations ainsi que les outils et instruments en méde-cine et plus généralement en sciences du vivant. • Maîtriser les technologies d'interfaçage de capteurs et d'actionneurs innovants • Maîtriser la mesure de nano déplacements • Développer des concepts de consommation ultra-faible et de gestion d’énergie pour systèmes

autonomes.

PROGRAMMES DE RECHERCHE o Capteurs et actionneurs avancés

A2. Systèmes embarqués

Définition générale de l’axe stratégique

Un système embarqué est un système informatique entièrement intégré à l'intérieur d'un autre sys-tème plus large, pour lequel il réalise des fonctions particulières, en général de contrôle. On trouve aujourd'hui des systèmes embarqués dans un grand nombre d'applications industrielles : voitures, matériel médical, jouets, téléphones cellulaires, appareils électroménagers, appareils multimédia, etc. • Développer des systèmes reconfigurables en logiciel et matériel • Concevoir des systèmes de capture de contexte et de localisation • Développer des systèmes embarqués d’analyse d’images en temps réel • Développer et appliquer les techniques de répartition logiciel-matériel (co-design)

PROGRAMMES DE RECHERCHE o Systèmes embarqués communicants o Imagerie embarquée o System-on-programmable-chip (SoPC)

A3 : Mécatronique

Définition générale de l’axe stratégique

La mécatronique est un domaine pluridisciplinaire qui combine toujours davantage la mécanique, l’électronique et l’informatique afin de réaliser des mouvements automatiques. L’ISYS se concentre sur les aspects de mesure et de commande de mouvements, mais ne traite pas de la conception

Page 60 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

mécanique.

• Maîtriser la robustesse de différentes méthodes connues utilisables dans les applications à fortes contraintes

• Maîtriser la synchronisation précise de mouvements de haute précision • Optimiser la dynamique de système mal connue ou non stationnaire

PROGRAMMES DE RECHERCHE o Régulation avancée o Motion Control

Réseau de compétences MaCHop A1. Matériaux

Définition générale de l’axe stratégique

Réalisation, étude et caractérisation de matériaux et de surfaces fonctionnelles.

• Durabilité • Métallurgie des poudres • Fonctionnalisation des surfaces

PROGRAMMES DE RECHERCHE o Mise en relation des connaissances entre phénomènes micro, macro et la simulation numéri-

que dans le domaine de la fatigue et de la mécanique de rupture o Tribologie au service de la fonctionnalisation des surfaces

A 2. Conception

Définition générale de l’axe stratégique

Etude et développement de produits innovants au travers de méthodologie de conception, de modé-lisation, ainsi que de simulation numérique et validation expérimentale.

• Durabilité • Techniques d’assemblage • Acoustique

PROGRAMMES DE RECHERCHE o Méthologies de l’innovation et de la conception o Mise en relation des connaissances entre phénomènes micro, macro et la simulation numéri-

que dans le domaine de la fatigue et de la mécanique de rupture

Page 61 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

A 3. Horlogerie

Définition générale de l’axe stratégique

Etude et développement de systèmes de mesure et de tests des montres électroniques et mécani-ques.

Concept, modélisation et simulation de mécanismes horlogers.

Etude des habillages horlogers sous l’aspect ergonomique (confort et affichage) et design.

• Durabilité / Esthétique Ergonomie • Test et mesure horlogers • Conception et simulation de mécanismes horlogers et microtechniques

PROGRAMMES DE RECHERCHE o Spécialisation dans les domaines de simulation, de tests, de mesures des performances et

de fiabilité des montres électroniques et mécaniques. o Esthétique et ergonomie de l’habillage horloger.

A 4. Productique

Définition générale de l’axe stratégique

Méthodes de production et outils de mise en forme, ainsi que leur gestion et leur simulation.

• Gestion et simulation de la production • Production robotisée et manipulateurs • Techniques de mise en forme

PROGRAMMES DE RECHERCHE o Développement d’outils et de techniques au service du domaine médical o Mesures et contrôle en micro et nano technologies

Réseau de compétences TE Techniques énergétiques A 1. Systèmes énergétiques et électromécaniques

Définition générale de l’axe stratégique

Etudier, analyser, développer, réaliser et optimiser les différents volets concernés par ces systèmes (mécanique, mécanique des fluides, électrique, électronique, thermique et électromécanique).

• Economiser l’énergie grâce à de nouvelles solutions • Augmenter les performances des entraînements

Page 62 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

PROGRAMMES DE RECHERCHE o Nouvelles techniques énergétiques o Systèmes de transport

A 2. Energies renouvelables

Définition générale de l’axe stratégique

Etudier, analyser, développer, réaliser des systèmes énergétiques basés sur les énergies renouvela-bles et alternatives, ainsi que favoriser l’utilisation de tels systèmes.

• Favoriser l’implémentation de systèmes basés sur les énergies renouvelables • Améliorer les performances énergétiques et environnementales • Conseiller et aider à la réalisation d'installations

PROGRAMMES DE RECHERCHE o Développement et utilisation de bio-carburants et de bio-combustibles o Recherche de potentiels et utilisation rationnelle des énergies renouvelables

A 3 : Transport, distribution, stockage et conversion d’énergie

Définition générale de l’axe stratégique

Etudier, analyser, développer et optimiser les réseaux d’énergie en considérant les différents as-pects de ces réseaux tels que le transport, la distribution et la conversion d’énergie.

• Optimiser le transport, la distribution, le stockage et la conversion d’énergie

PROGRAMMES DE RECHERCHE o Transport, distribution et conversion d’énergie électrique o Transport et stockage d’énergie thermique

Prestation de service et transfert de technologie

Les sites réalisent le transfert de technologie et de connaissances au sein de leur région, en collaboration étroite avec les pôles d’activité technologiques et les institutions locales (chambres du commerce, structu-res d’aides aux entreprises, etc.).

Le domaine participe activement aux activités de transfert de technologie et de connaissances mises en oeuvre au sein du ou des consortiums auxquels participe la HES-SO.

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Relations nationales et internationales

Sur le plan de la formation, le domaine permet aux étudiantes et étudiants de ses filières de formation d’acquérir une expérience de formation à l’étranger par le biais de :

Semestre d’échange Travail de Bachelor Etudes théoriques de Master (thèse effectuée dans le domaine) Thèse de Master (études effectuées dans le Master du domaine)

A cet effet, il propose dans chacune de ses filières des accords de collaboration avec plusieurs institu-tions par zone linguistique. Il privilégie en outre les accords permettant des échanges dans plusieurs filières.

Technologies de l’information et de la communication

Le domaine des Technologies de l’information et de la commu-nication réunit les trois filières : informatique, télécommunica-tions et ingénierie des médias (anciennement Comem).

Il développe les disciplines liées aux réseaux informatiques et de télécommunications, les applications informatiques dans un environnement technique, le traitement des données, les systèmes d’informa-tion et leurs applications dans l’industrie des médias (médias interactifs et médias imprimés). Des collaborations étroites existent avec le domaine Economie et services, en vertu de l’approche technico-commerciale de la filière ingénieur-e des médias (bilingue : français-allemand) offerte pour toute la Suisse. La filière informatique de gestion du domaine Economie est de plus un partenaire privi-légié.

Page 64 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Porte-feuille et sites d’activités du domaine

Les activités d’enseignement et de recherche du domaine sont réparties de la manière suivante :

Les réseaux de compétences liés au domaine :

* Ces deux instituts doivent faire l’objet d’une dénomination définitive avant la période 2008-2011.

La configuration des instituts fera l’objet d’une évaluation avant le début de la période 2008-2011.

Page 65 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Mandat de prestations

Il assume pour les secteurs de l’informatique, des télécommunications et de l’ingénierie des médias les tâches HES définies dans la législation fédérale, à savoir :

la formation de base des ingénieur-e-s du cycle du Bachelor la formation de base des ingénieur-e-s du cycle du Master la formation continue et la Ra&D les prestations de service et le transfert de technologie les relations nationales et internationales.

Formation de base : cycle de Bachelor

En 2008, les filières Bachelor en informatique et télécommunications du domaine TIC suivent un plan d’études cadre en bonne partie identique en première année (premier cycle) de formation. Le plan d’é-tudes cadre se différencie ensuite par filière de formation dès le 2ème cycle, puis par site en 3e année (année de spécialisation).

Le domaine anime un « observatoire Bachelor » dont le rôle est d’identifier avec ses partenaires indus-triels, de manière continue, les besoins actuels et futurs de formation en cycle Bachelor. Il adapte son offre en conséquence, de manière coordonnée, sur ses sites de formation.

Formation de base : cycle de Master

Le domaine propose également une formation de niveau Master (coordonnée entre les écoles d’ingé-nieurs sur le plan national) en relation avec ses axes prioritaires de recherche. Il participe activement à la mise sur pied de cette offre en partenariat avec les autres HES du domaine, les universités et les écoles polytechniques, en Suisse et à l’étranger.

Comme pour la formation Bachelor, le domaine anime un « observatoire Master » dont le rôle est d’i-dentifier avec ses partenaires industriels et institutionnels, de manière continue, les besoins actuels et futurs en matière de recherche appliquée et développement et en matière de formation en cycle Mas-ter. Il adapte son offre en conséquence, de manière coordonnée, en étroite collaboration avec ses par-tenaires.

Formation continue

L’offre de formation continue est coordonnée par le domaine, en collaboration étroite avec les milieux industriels demandeurs et les établissements de formation partenaires.

L’initiative de mise sur pied d’une nouvelle formation échoit aux sites et au domaine, sur déclenche-ment de l’« observatoire formation continue », en fonction des besoins du marché et des spécificités locales.

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Ra&D

La définition de la stratégie des réseaux de compétences et des instituts échoit aux réseaux et aux ins-tituts concernés, en coordination étroite avec l’ « observatoire Master » du domaine. La stratégie est coordonnée au travers des conventions d’objectifs négociées avec les différents responsables concer-nés. Les objectifs de la Ra&D et des prestations de services sont le transfert de connaissances et de tech-nologies vers les milieux économiques et l'enrichissement de l'enseignement. En conséquence, les activités sont menées, en priorité, dans des domaines où les retombées sont directes (maîtrise de nou-velles technologies, application innovante de technologies conventionnelles, acquisition de compéten-ces, etc.) :

recherche appliquée et développement (jusqu'au niveau maquette ou prototype) veille technologique études et conseil plate-forme d'expérimentation (laboratoires équipés des technologies les plus récentes et

personnel expérimenté).

Axes stratégiques de recherche et développement

A 1 : Interfaces for Intelligent Environments

Définition générale de l’axe stratégique

Situer l’utilisatrice et l’utilisateur, l’être humain en particulier, au centre du développement futur de la société de la connaissance dans une vision d’intelligence ambiante (environnements intelligents inte-ractifs). Il s’agit de rendre les TIC accessibles de la manière la plus simple et la plus naturelle possi-ble.

• Initier un projet fédérateur incluant un maximum d’axes stratégiques des établissements • Réaliser au moins un démonstrateur (démarche produit) • Assurer un transfert technologique

PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Pour avoir un impact maximum en termes économiques et sociaux, l'effort de recherche dans les TIC doit se concentrer sur la future génération dite de la convergence.

o Il s'agit d'intégrer les interfaces et les accès aux réseaux dans l'environnement quotidien en offrant de façon facile et « naturelle » une multitude de services et d'applications.

A 2 : Voice & Multimedia Solutions

Définition générale de l’axe stratégique

La mise en œuvre des services multimédias (audio, vidéo, données) sur des réseaux de télécommu-nications convergents implique d’assurer une qualité de service garantie au travers d’environne-ments hétérogènes, interopérables et complexes.

L’objectif central consiste à déployer des applications innovantes sur une infrastructure adéquate.

• Initier un projet fédérateur incluant un maximum d’axes stratégiques des établissements

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• Réaliser au moins un démonstrateur (démarche produit) • Assurer un transfert technologique

PROGRAMMES DE RECHERCHE

o L'objectif est une mise en oeuvre optimisée des caractéristiques fondamentales du réseau (débit/qualité de service), tenant compte de la disponibilité des contenus multimédias et assu-rant une connectivité ininterrompue entre source et usager.

o Les activités seront principalement focalisées sur la convergence dans le monde IP (IPv4, IPv6, mobile IP, …).

A 3 : Ad hoc Networks

Définition générale de l’axe stratégique

Offrir à l’économie des solutions de réseaux présentant les caractéristiques suivantes : faible coût, capacité d’auto-organisation et d’autogestion, réactivité aux sollicitations, disponibilité, fiabilité et facilité de déploiement.

De tels réseaux peuvent être déployés par exemple pour relier des capteurs et actuateurs ou dans des contextes peer to peer.

• Initier un projet fédérateur incluant un maximum d’axes stratégiques des établissements • Réaliser au moins un démonstrateur (démarche produit) • Assurer un transfert technologique

PROGRAMMES DE RECHERCHE

o L'autonomie des noeuds est le critère prépondérant dans la conception de ces réseaux car le débit et le volume des données ainsi que la distance de communication sont quasiment pro-portionnels à la consommation.

La prise en charge des projets est assurée à différents niveaux, à savoir : conseil à l'innovation, ana-lyse de problèmes, développement de prototypes ou de maquettes. La définition de la stratégie des réseaux de compétences et des instituts échoit aux réseaux et aux instituts concernés, en coordination étroite avec l’ « observatoire Master » du domaine.

Les instituts et réseaux de compétences collaborent de manière active au sein des réseaux nationaux de compétences, en particulier avec l’ICTnet.

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Prestation de service et transfert de technologie

Les sites réalisent le transfert de technologie et de connaissances au sein de leur région, en collabora-tion étroite avec les pôles d’activités technologiques et les institutions locales (chambres de commerce, chambres économiques, structures d’aides aux entreprises, instituts de transfert de technologies, etc.).

Le domaine participe activement aux activités de transfert de technologie et de connaissances mises en oeuvre au sein du ou des consortiums auxquels participe la HES-SO.

Relations nationales et internationales

Durant la formation, le domaine permet aux étudiantes et étudiants de ses filières de formation d’ac-quérir une expérience de formation à l’étranger par le biais de :

Semestre(s) d’échange Travail de Bachelor à l’extérieur Etudes théoriques de Master (thèse effectuée dans le domaine) Thèse de Master (études effectuées dans le Master du domaine)

A cet effet, il propose des accords de collaboration avec des institutions par zone linguistique, dans chacune de ses filières. Il privilégie en outre les accords permettant des échanges dans plusieurs filiè-res.

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2.2.2 Coopérations (DE Technique et technologies de l’information)

Technologies industrielles

Formation

En matière d’échange d’étudiant-e-s et de professeur-e-s, les coopérations envisagées nécessitent des accords de coopération signés avec des institutions partenaires, en Suisse et à l’étranger, sur des pro-grammes de formation bien identifiés.

Ces accords sont passés sous l’égide de la HES-SO et du domaine (accords-cadre), le site restant le contact de terrain.

Des accords relatifs à des aspects spécifiques à une filière ou à un institut sont directement passés par la filière ou l’institut concerné, selon ce qui est stipulé dans l’accord-cadre.

Ra&D

Le domaine développe des coopérations en participant activement aux réseaux nationaux de compé-tences (mentionnés ci-dessus) et en collaborant avec les universités et les écoles polytechniques au sein des pôles nationaux de recherche.

Parallèlement, il développe sa participation aux programmes de recherche nationaux (CTI, FN) et inter-nationaux (projets européens des 7e et 8e programmes-cadre), ainsi qu’aux divers programmes d’im-pulsion nationaux et internationaux.

Côté transfert de technologie et de savoirs et valorisation des résultats de la recherche, le domaine collabore activement avec ses partenaires industriels et institutionnels à la constitution et l’exploitation des consortiums ad hoc (TT Alliance et autres). En outre, comme par le passé, le domaine collabore étroitement, via les sites, avec les pôles d’activité régionaux et les chambres du commerce.

Technologie de l’information et de la communication

Le domaine d’études développe des coopérations au sein des réseaux nationaux de compétences et en supervise les activités. Citons entre autres :

ICTnet IPLnet Microswiss network Matnet

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Formation

En matière d’échange d’étudiant-e-s et de professeur-e-s, les coopérations envisagées nécessitent des accords de coopération signés avec des institutions partenaires, en Suisse et à l’étranger, sur des pro-grammes de formation bien identifiés.

Ces accords sont passés sous l’égide de la HES-SO et du domaine (accords-cadre), le site restant le contact de terrain.

Des accords relatifs à des aspects spécifiques à une filière ou à un institut sont directement passés par la filière ou l’institut concerné, dans le cadre stipulé par l’accord-cadre.

Ra&D

Le domaine développe des coopérations en participant activement aux réseaux nationaux de compé-tences (mentionnés ci-dessus) et en collaborant avec les universités et les écoles polytechniques au sein des pôles nationaux de recherche.

Parallèlement, il développe sa participation aux programmes de recherche nationaux (CTI, FN) et inter-nationaux (projets européens des 7e et 8e programmes-cadre), ainsi qu’aux divers programmes d’im-pulsion nationaux et internationaux.

Côté « transfert de technologie et de savoirs » et « valorisation des résultats de la recherche », le do-maine collabore activement avec ses partenaires industriels et institutionnels à la constitution et l’ex-ploitation des consortiums ad hoc (TT Alliance et autres). D’autre part, comme par le passé, le do-maine collabore étroitement, via les sites, avec les pôles d’activité régionaux et les chambres de com-merce.

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2.2.3 Conséquences quantitatives (DE Technique et technologies de l’information)

Pour le surplus, les conséquences quantitatives sont présentées dans le chapitre 1.7 ci-avant ainsi que dans les tableaux de la 4ème partie.

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2.3 Domaine d’études Chimie et life sciences

2.3.1 Stratégie (DE Chimie et life sciences)

Pour la HES-SO : domaine « Chimie et sciences de la vie »

Construit autour de la molécule et de la nature, le domaine C&LS constitue un des domaines les plus porteur de la HES-SO. Générateur d’opportunités potentielles exceptionnelles, il est en mesure de combiner toutes les compétences de la chaîne de production de valeur biologique, chimique et alimen-taire.

Portefeuille et sites d’activités du domaine

Les activités d’enseignement et de recherche du domaine sont réparties de la manière suivante :

Le réseau de compétences lié au domaine :

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Mandat de prestations

Formation de base: cycle de Bachelor

La HES-SO dispose d'un pôle de compétences "vert" composé des trois filières de formation: agrono-mie (productions spéciales et horticoles), gestion de la nature, œnologie (viticulture et œnologie) locali-sées à Changins et à Lullier. Elles développent leurs activités dans le respect de l’authenticité des produits et du développement durable.

La synergie développée par ces trois filières constitue une originalité reconnue au niveau national et international.

Filière Œnologie (unique en Suisse) : particulièrement reconnue dans les domaines de la vigne et de l’œnologie pour sa maîtrise technologique, la filière intègre la pédologie, la viticulture et l’œnologie et conduit à l'élaboration raisonnée de produits de haute valeur ajoutée tels que les différents vins et bois-sons distillées.

Filière Agronomie : reconnue dans les domaines de l'horticulture ornementale et vivrière pour sa maî-trise technologique, la filière intègre la biotechnologie, la défense des cultures, la protection des sols et conduit à l'élaboration raisonnée de produits de haute valeur, peu ou pas transformés.

Filière Gestion de la nature : offerte à Lullier depuis 1995, la formation d'ingénieur-e en gestion de la nature répond au besoin d'un marché en quête de praticiennes et praticiens de l'environnement. La filière possède les compétences spécifiques dans la conservation, la gestion et la valorisation du patri-moine naturel.

La HES-SO dispose également d’un pôle de compétences "chimie" composée de 2 filières de for-mation, à savoir, la chimie, localisée à Fribourg, et les technologies du vivant (agroalimentaire, biotech-nologie et chimie analytique), localisées à Sion.

Filière Chimie : L’orientation stratégique de la filière de chimie de l’EIA-FR est axée vers les secteurs de la chimie industrielle (développement de procédés et production chimique) et de la chimie appliquée (chimie physique appliquée, chimie de synthèse et analyse chimique).

La personne qui a suivi une telle formation est capable de reconnaître les problèmes techniques et scientifiques dans leur contexte économique, écologique et social. La connaissance, la maîtrise des méthodes et la capacité à les choisir de manière adéquate permettent de résoudre le problème posé.

La formation professionnelle, favorise une approche systématique pratique plutôt qu’une approche analytique théorique. Les travaux pratiques et les projets permettent le développement des aptitudes dans l’observation, l’analyse et la description de systèmes techniques et chimiques.

A la fin de ses études, l’étudiant ou l’étudiante peut s’insérer sans difficulté dans le milieu professionnel d’une entreprise de production ou de service du domaine de la chimie ou des domaines apparentés.

Filière Technologies du vivant : la HEVs offre depuis 2001 une formation d’ingénieur-e en technolo-gies du vivant avec 3 profils-type bien définis et répondant aux besoins d’un marché en pleine évolu-tion agroalimentaire, biotechnologie et chimie analytique. L’agroalimentaire a axé son profil de forma-tion prioritairement sur les techniques de production (minimal processing) et de développement de

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nouveaux aliments (alicaments) ainsi que sur la sécurité alimentaire (biosafety ) et l’analyse senso-rielle. La biotechnologie, quant à elle, concentre ses activités de formation sur la mise en œuvre et la gestion de bioréacteurs à usage biopharmaceutique ainsi que sur la maîtrise des opérations unitaires de séparation et de purification (downstream processing). Enfin, l’orientation chimie analytique enfin prépare ses diplômé-e-s à la gestion d’un laboratoire de développement et de suivi d’analyse par la connaissance approfondie des techniques analytiques (chromatographie, spectrométrie, spectrosco-pie) ainsi que des techniques d’échantillonnage et de traitement statistique des résultats. Basées sur le même portefeuille de connaissances scientifiques, les 3 orientations forment un tout cohérent débou-chant sur des échanges et des collaborations internes à forte valeur ajoutée.

Cycle de Master et formation continue

En matière de formation, de recherche, de service à des tiers et de post-formation, les écoles de Chan-gins et de Lullier assument la responsabilité de l’ensemble des activités en lien avec les productions spéciales et horticoles, la gestion de la nature, l’œnologie, avec un souci particulier pour l'écologie et le développement durable.

Pour ce qui concerne la Chimie et les Technologies du vivant, des coopérations nationales et interna-tionales seront développées notamment avec les universités et les deux écoles polytechniques. Il en est de même dans le domaine de l’œnologie où le nombre d’étudiantes et étudiants demeure relative-ment limité.

La filière Oenologie est partenaire de la formation du Master Vintage avec 9 universités européennes.

Ra&D

Le domaine d’études C&LS développe des coopérations au sein des RCN concernés par ses activités, en particulier SwissBioTeCHnet, Swiss Food Net.

De plus, il s’appuie sur un réseau de compétences commun en matière de Ra&D (RealTech).

Parallèlement, la participation aux projets CTI, aux projets des programmes-cadre européens ainsi qu’aux divers programmes d’impulsion nationaux et internationaux, permet au domaine d’intensifier fortement l’amplitude de ces compétences et surtout son impact sur le tissu économique de la Suisse.

Axes stratégiques de recherche et développement

A 1 : Produits et procédés

Définition générale de l’axe stratégique Ingénierie de la chimie, de l’environnement et du vivant.

Développer, formuler, valoriser des produits agro-alimentaires, biologiques, chimiques ou végétaux

Elaborer, optimiser ou automatiser des procédés agronomiques, agroalimentaires, biologi-ques, chimiques et environnementaux

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PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Développement de produits agro-alimentaires (y compris les vins), biologiques, chimiques ou de végétaux.

o Elaboration de procédés agronomiques, agro-alimentaires, biologiques, chimiques, environ-nementaux ou oenologiques.

A 2 : Analytique

Définition générale de l’axe stratégique

Analytique de la chimie, de l’environnement et du vivant Développer ou optimiser des méthodes analytiques dans les domaines de l’agroalimentaire,

de la biologie, de la biotechnologie, de la chimie, des matériaux d’emballages ou de l’environ-nement

Caractériser ou identifier des substances naturelles, des substances de synthèse, des micro-organismes ou des végétaux.

PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Développement et optimisation de méthodes analytiques o Identification et caractérisation des substances naturelles ou de synthèse

A 3 : Qualité, sécurité et durabilité

Définition générale de l’axe stratégique

Gestion de la qualité et de la sécurité de la chimie, de l’environnement et du vivant

Garantir la qualité (bactériologique, chimique, organoleptique, etc.) et l’authenticité des pro-duits

Assurer la sécurité, la qualité et la durabilité des procédés Gérer l’environnement

PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Qualité et authenticité des produits. o Sécurité et durabilité des procédés de production.

Prestations de service et transfert de technologie

Les sites disposent d’infrastructures importantes qu’ils mettent à disposition des partenaires économi-ques à fin d’analyses, de tests de produits, de pré-production.

Pour les deux filières Oenologie et Agronomie, la maîtrise technologique permet de proposer des pro-duits innovants tout en gardant le souci constant du respect de l'authenticité des produits et des ter-roirs.

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2.3.2 Coopérations (DE Chimie et life sciences)

Toutes les filières développent des collaborations privilégiées avec des partenaires suisses et étran-gers, permettant un échange fructueux d’étudiant-e-s et de professeur-e-s et aboutissant dans certains cas à la mise en place de double-diplômes suisses et européens.

Chaque filière développe dans son champ de compétences des coopérations nationales et internatio-nales, notamment en matière d’échanges d’étudiant-e-s et de professeur-e-s.

La mise en place de coopération inter-filières est un élément clef de la stratégie du domaine, aussi bien en matière de formation que de Ra&D.

Des collaborations interdomaines, par exemple: coopération avec l’institut INES (Institut de l'Espace bâti et naturel) de l ’EIG dans les procédés environnementaux sont à exploiter.

Les sites de Changins et Lullier ont créé des collaborations depuis 1998. Cette synergie permet une meilleure exploitation des compétences présentes dans chacune des trois filières.

Œnologie : unique en Suisse, la filière cherche des collaborations privilégiées avec d'autres sites pro-ches en Europe : les universités de Dijon (F) et de Piacenza (I) sont actuellement les deux partenaires les plus proches.

Agronomie : la filière cherche des collaborations avec d'autres sites internationaux : les Universités de Dijon (F), d'Avignon (F), de Thesalonnique (Gr), de Gembloux (B) et de Djibouti sont actuellement les partenaires privilégiées.

Gestion de la nature : la filière identifie des compétences qu'elle partage avec la filière Architecture du paysage (également sur le site de Lullier mais rattachée au domaine "Construction et planification"). Cette collaboration représente 75 ECTS pour la formation de Bachelor. De plus, la filière collabore avec la filière "Génie civil" de l'Ecole d'ingénieurs de Genève, en particulier pour les aspects hydrologi-ques. Sur le plan national, les étudiantes et étudiants ont la possibilité de suivre un ou plusieurs se-mestres au sein de l'école d'ingénieurs de Wädenswil. Les sites de Fribourg et de Sion ont créé des collaborations depuis 1998 en vue de rationaliser l'ensei-gnement de base. Cette synergie permet une meilleure exploitation des compétences présentes dans chacune des deux filières.

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2.3.3 Conséquences quantitatives (DE Chimie et life sciences)

Pour le surplus, les conséquences quantitatives sont présentées dans le chapitre 1.7 ci-avant ainsi que dans les tableaux de la 4ème partie.

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2.4 Domaine d’études Economie et services

2.4.1 Stratégie (DE Economie et services)

Construit autour de la compré-hension de l’information au sens large, le domaine d’études Eco-nomie et services réunit 4 filières et a établi sa stratégie de déve-loppement autour de la maîtrise et l’optimisation des processus d’entreprise ainsi que de la mise en œuvre de l’information dans les différents secteurs socio-économiques. Ce domaine, qui totalise le nombre d'étudiantes et étudiants le plus élevé (25% des effectifs totaux de la HES-SO) joue un rôle déterminant dans l'offre de formation HES en Suisse occidentale. Les filières la composant répondent à une demande soutenue du marché (étudiant-e-s et entreprises). Elles assu-rent, grâce à leur répartition territoriale, une bonne couverture des besoins ainsi que des relations de proximité indispensables ⎯ activités Ra&D et prestations de service ⎯ avec le tissu économique des différentes régions. Portefeuille et sites d’activités du domaine

Les activités d’enseignement et de Recherche du domaine sont réparties de la manière suivante :

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Les réseaux de compétences liés au domaine :

* Ces deux instituts doivent faire l’objet d’une dénomination définitive avant la période 2008-2011. La configuration des instituts fera l’objet d’une évaluation avant le début de la période 2008-2011.

Mandat de prestations Formation de base : cycle de Bachelor

Le DE Economie et services s’applique entre autres à asseoir l’offre de la filière « informatique de ges-tion » qui a subi la crise des années 2000, au même titre que l’ensemble de l’industrie. Il soutient la mobilité du corps professoral, en priorité entre les sites de formation, et également des étudiants et étudiantes dans la HES-SO (offre de majeures), mais aussi au niveau national et interna-tional ; La HES-SO Valais propose au domaine l’ouverture d’une filière de formation dédiée au management du tourisme, qui correspond à un besoin présent dans l’économie suisse occidentale et suisse. Le do-maine développe et consolide le leadership international de la filière Hôtellerie et professions de l’ac-cueil, unique en Suisse, sur le site de l’Ecole hôtelière de Lausanne.

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Formation de base : cycle de Master

Après la première phase de développement des Bachelors (2005-2008), il s’agit de configurer à l’é-chelle de la Suisse une offre cohérente de formations Master en collaboration avec les autres HEG de Suisse.

Au niveau Master, la stratégie du domaine est de pouvoir développer des offres de Masters profesion-nalisants, en collaboration soit avec les autres HEG suisses pour la filière Economie d’entreprise, soit avec d’autres HES ou universités pour les autres filières.

Formation continue

Le domaine d’études Economie et services renforce ses meilleurs produits postgrades pour en faire des MAS ou des EMBA de très haut niveau.

Ra&D

La création des réseaux de compétences de Suisse occidentale (RCSO) a permis de redéfinir plus finement les axes stratégiques de recherche en adéquation avec les stratégies des filières mais égale-ment avec les tissus socio-économiques. Il s’agit pour la prochaine période de bénéficier des avanta-ges de cette nouvelle organisation pour stimuler plus encore le transfert et la valorisation des travaux de recherche vers la formation et les tissus socio-économiques. Il convient ici de rappeler que la majo-rité des membres du corps professoral travaille au sein des instituts de recherche ancrés dans le tissu économique local et des deux RCSO Information Services Network et Economie et Management ainsi qu’au sein des réseaux nationaux Ecademy, Adminet, Tourismus und Lebensraum, IPLnet .

Axes stratégiques de recherche et développement

Réseau de compétences économie et management

A 1 : Environnement et développement socio-économique

Définition générale de l’axe stratégique

Niveau macro-économique : Liens entre les entreprises publiques ou privées et l’environnement, rôle et intervention de l’Etat dans le processus économique et plus particulièrement : impact de la politi-que économique et sociale, développement régional, développement durable, marketing urbain et sociétal, facteurs de compétitivité, partenariats et interfaces public-privé, développement PME dans le contexte de la globalisation, création et transmission d’entreprises.

PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Amélioration des conditions-cadre o Evaluation des conditions du marché

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A 2 : Pilotage managérial

Définition générale de l’axe stratégique

Niveau stratégique : Orientation générale vers la gouvernance et gestion du changement et plus particulièrement : Controlling financier et information financière selon les normes internationales, mesure des performances et benchmarking, évaluation de l’efficacité technique et de la productivité, analyse discriminatoire, éthique et RSE, risque et sécurité, comportement organisationnel, stratégies et leadership, gestion du changement, conception-innovation, nouveaux modèles d’affaires, commu-nication et marketing, compétitivité et création de la valeur, stratégie d’internationalisation et mana-gement interculturel.

PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Application des outils de gouvernance et de gestion du changement o Mesures de la performance globale de l'entreprise / de l’administration

A 3 : Outils de gestion et organisation

Définition générale de l’axe stratégique

Niveau opérationnel : Management de la qualité, système intégré, système et management de l’in-formation, tableau de bord, business process management, instruments marketing et CRM, gestion des RH, intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC), gestion de l’« entreprise réseau », organisation du travail, gestion par mandats de prestation, « best practices » pour les PME.

PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Efficacité organisationnelle et optimisation des processus o Management performant et compétitivité des PME

Réseau de compétences ISNet

A 1 : Analyse et implémentation de processus d’entreprise [business process, progiciel de ges-tion intégré, urbanisation]

Définition générale de l’axe stratégique

Nous entendons par analyse et implémentation de processus d’entreprise l’étude des Business Pro-cesses ainsi que leurs impacts en termes organisationnels et architecturaux pour l’entreprise (urbanisation, middleware, intégration, ERP, management intégré).

Dépôt et réalisation chaque année d’un projet conséquent dans cet axe Participation active, dans cette thématique, aux projets des autres RCSO

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PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Analyse et implémentation de processus d’entreprise o Analyse et implémentation des processus métiers à l’aide de méthodologies et d’outils infor-

matisés o Management of information system, conception et développement de systèmes d’information

innovants

A 2 : Structuration, mobilisation et valorisation de l'information

Définition générale de l’axe stratégique

Dans un contexte de surinformation, la mobilisation de l'information consiste à repérer et valider les informations pertinentes par des démarches et des outils adéquats. La structuration des données et de l'information intervient en amont de ce processus.

Le patrimoine informationnel des entreprises et organisations étant une richesse d'importance crois-sante, il convient d'en garantir la pérennité et de la valoriser au mieux. La valeur ajoutée sera l'effet d'une restructuration et d'une représentation de l'information afin de satisfaire aux objectifs stratégi-ques et économiques des entreprises et organisations partenaires.

Dépôt et réalisation chaque année d’un projet conséquent dans cet axe Participation active, dans cette thématique, aux projets des autres RCSO

PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Structuration, mobilisation et valorisation de l’information permettant notamment la transfor-mation des informations vers des connaissances

o Recherche, conception et mesures de services à valeur ajoutée utilisant les technologies mo-biles émergentes

o Management of information system, conception et développement de systèmes d’information innovants

o Techniques de Business Intelligence permettant la gestion et l’exploitation de l’information pour une production de connaissances à visée stratégique, organisationnelle et opération-nelle

Prestations de service et transfert de technologie

Les prestations de service et le transfert de technologie sont réalisés prioritairement par les instituts des différents sites d’activités. Ils participent aux programmes communs organisés par la HES-SO.

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Relations nationales et internationales

Les coopérations internationales sont renforcées tant au niveau des programmes de recher-ches (intensification des projets de recherche liés à la Communauté européenne) que dans les pro-grammes de formation Bachelor et Master. Chaque filière développe des coopérations nationales et internationales notamment en matière d’échanges d’étudiant-e-s et de professeur-e-s.

Dans certains domaines tels que l’informatique de gestion et l’information documentaire, une plate-forme de coopération avec les universités suisses (création du groupe Alpha regroupant des profes-seur-e-s des universités romandes et des HES) a été mise sur pied.

Le domaine développe des coopérations en priorité au sein des RCSO et des réseaux nationaux et participe directement à la gestion de ces réseaux par la présence de professeur-e-s au sein des comi-tés :

Ecademy

Adminet

Tourismus und Lebensraum

IPLnet

Le fonctionnement des RCSO permet une meilleure efficience des collaborations avec les tissus éco-nomiques et les marchés publics.

Une collaboration accrue, tant au niveau des programmes de recherche que de certaines offres partiel-les de formation, est prévue avec le domaine Santé ainsi qu’en soutien aux domaines techniques.

L’ Ecole hôtelière de Lausanne développe des programmes de collaboration avec des partenaires in-dustriels et des universités en Suisse et à l’étranger. Elle collabore activement avec les autres hautes écoles de son domaine sur un plan international et contribue ainsi à maintenir un standard de qualité élevé. Elle favorise les échanges de professeur-e-s et d’étudiant-e-s entre ces hautes écoles.

2.4.2 Coopérations (DE Economie et services)

Le domaine explore des possibilités de collaboration tant dans le domaine de l’enseignement que dans celui de la Ra&D. Pour ce qui concerne les filières de Master, il collabore avec l’ensemble des hautes écoles de gestion suisses afin de développer un plan d’études-cadre visant à optimiser l’utilisation des ressources disponibles. En matière d’Informatique de gestion, une approche plus transdisciplinaire devrait permettre une collaboration étroite avec la filière Informatique des écoles d’ingénieur-e-s en partenariat avec une ou plusieurs HES, de même qu’avec les facultés de sciences économiques de certaines universités romandes.

Afin de permettre le développement des activités de Ra&D encore insuffisantes notamment autour de l’Economie d’entreprise, le domaine renforce son orientation internationale dans le but de développer des partenariats avec des hautes écoles étrangères dans des projets financés par les programmes- cadre européens de recherche.

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2.4.3 Conséquences quantitatives (DE Economie et services)

Pour le surplus, les conséquences quantitatives sont présentées dans le chapitre 1.4 ci-avant ainsi que dans les tableaux de la 4ème partie.

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2.5 Domaine d’études Design

2.5.1 Stratégie (DE Design)

Positionné à l’interface des sciences de l’ingénieur et des arts visuels, le domaine du Design se caractérise par les aspects événementiels de ses activités, l’image particulièrement forte des écoles qui le composent, de même que par son fort poten-tiel d’interdisciplinarité. Afin de répondre aux exigences de regroupement posées par le Conseil fédéral, la HES-SO s'est fixé pour objectifs stratégi-ques :

de trouver une approche intelligente pour organiser le Design entre ses sites;

de définir une alternative pour la constitution de pôles ;

d’assurer le respect des points forts existants, la dynamique de la concurrence et l’esprit académique.

Pour ce faire, la HES-SO est partie d'une réflexion basée sur les champs d’application des compéten-ces (le marché, en quelque sorte), ainsi que de son environnement naturel. Elle identifie les différences caractéristiques dans la culture des écoles (orientations spécifiques, synergies internes et externes) ainsi que les potentialités liées. Portefeuille et sites d’activités du domaine

Les activités d’enseignement et de recherche du domaine sont réparties de la manière suivante :

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Les réseaux de compétences liés au domaine :

Mandat de prestations

Formation de base : Cycles de Bachelor et de Master

Le domaine du Design s'appuie sur deux pôles :

La HEAA de Genève, où s'articuleront de manière privilégiée Design et Arts, en collabora-tion étroite avec l’Ecole supérieure des beaux-arts et la Haute école de musique. Dans le domaine du Design, sans renier à ses spécificités, l'école offre trois filières :

o Design industriel et de produits, avec des points forts en design de mode et bijou; o Architecture d’intérieur, centrée sur l’homme et l’espace; o Communication visuelle, avec un point fort autour des nouveaux médias.

L'ECAL a pour sa part orienté sa stratégie sur ses compétences en matière de création de produits, sans remettre en cause la primauté de la démarche artistique. Elle développe dans ce contexte une étroite collaboration avec l'EPFL, notamment dans la recherche. L'école offre deux filières :

o Design industriel et de produits, avec des points forts dans le design du meuble et de l'objet;

o Communication visuelle, avec des points forts en photographie et réalisation cinéma-tographique.

Le maintien et le développement en Suisse occidentale de deux pôles différenciés interdisciplinaires s'accompagnera d'une étroite coordination par la constitution d'un domaine, conformément au nouveau modèle de gouvernance de la HES-SO.

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La HEAA de la Haute Ecole Arc continuera pour sa part à offrir une filière de conservation-restauration, qui par sa nature même entretiendra des collaborations avec ses homologues de la HES Berne et de la SUPSI. La filière Design industriel et de produits de la Haute Ecole Arc disparaîtra au profit d'une nouvelle fi-lière rattachée au domaine de l'Ingénierie. Conformément au rapport de la CFHES sur la création de pôles de spécialisation des HES dans les domaines de la construction, de la chimie et des sciences de la vie et du design, les organes responsa-bles des six HES offrant des filières du domaine Design développeront une planification commune qui utilise au mieux le potentiel de coopération sur la base de profils de compétences à établir pour l'ensei-gnement, la recherche et les services à des tiers. L'objectif visé consiste à créer un réseau suisse du design réunissant l'offre de toutes les HEAA suis-ses ("Design Netzwerk CH").

Ra&D

En matière de Ra&D, le domaine s'est fixé les objectifs prioritaires suivants :

répertorier et évaluer les initiatives possibles dans le champ de l'histoire du design, notam-ment de l'histoire du design en Suisse romande;

encourager la réflexion critique sur le design contemporain et contribuer ainsi à enrichir les théories du design;

appuyer et coordonner les recherches d'ores et déjà entreprises en méthodologie et didac-tique du design et établir une stratégie de formation des chercheuses et des chercheurs;

appuyer, coordonner et pérenniser les recherches d'ores et déjà entreprises dans le champ de recherche "Design et nouvelles technologies";

stimuler de nouvelles initiatives dans les champs de recherche "Espace et communication" et "Identités visuelles";

stimuler et encourager la coopération entre les HEAA et les autres écoles de la HES-SO.

Axes stratégiques de recherche et développement

A 1 : Approches théoriques des disciplines

Définition générale de l’axe stratégique

Le domaine du Design doit réfléchir à ses propres pratiques professionnelles et produire des appro-ches théoriques qui lui sont spécifiques. Le RC Design entend donc promouvoir des travaux en ma-tière d’histoire, de théorie, de méthodologie et de didactique du design, ceci d’autant plus que la for-mation et la recherche de type universitaire n’existent pas en Suisse.

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Répertorier et évaluer les initiatives possibles dans le champ de l’histoire du design, notam-ment de l’histoire du design en Suisse romande

Encourager la réflexion critique sur le design contemporain et contribuer ainsi à enrichir les théories du design

Appuyer et coordonner les recherches d’ores et déjà entreprises en méthodologie et didacti-que du design et établir une stratégie

PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Histoire et théories du design o Méthodologie et didactique

A 2 : Design et problématiques contemporaines

Définition générale de l’axe stratégique

La pratique du design, de nature interdisciplinaire et orientée vers l’innovation, est particulièrement propice à la réflexion sur les problématiques sociales et culturelles de son temps. Le RC Design en-tend donc promouvoir une recherche appliquée axée sur des thématiques contemporaines bénéfi-ciant des apports spécifiques des disciplines du design.

Appuyer, coordonner et pérenniser les recherches d’ores et déjà entreprises dans le champ de recherche « Design et nouvelles technologies »

Stimuler de nouvelles initiatives dans les champs de recherche « Espace et communication » et « Identités visuelles »

Stimuler et encourager la coopération entre les HEAA et entre les HEAA et les autres écoles de la HES-SO

PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Design et nouvelles technologies o Espace et communication o Identités visuelles

Page 89 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

A 3 : Conservation-restauration des objets du patrimoine

Définition générale de l’axe stratégique

La conservation-restauration des objets archéologiques, ethnographiques, scientifiques, techniques et horlogers implique des choix stratégiques d’intervention, qui nécessitent une réflexion sur le statut et la signification des objets et des actions directes ou indirectes sur la matière, qui nécessitent une connaissance approfondie des matériaux et des traitements adaptés. Le RCSO Design entend donc promouvoir les recherches autour de l’histoire et l’anthropologie de l’objet, la conservation préven-tive, la connaissance des matériaux et les traitements de restauration.

Développer la recherche dans le domaine de la conservation-restauration du patrimoine in-dustriel et spécifiquement horloger

Former avec les filières de HKB Bern et SUPSI-Lugano un pôle suisse intégré dans le réseau de recherche européen en conservation-restauration

Renforcer les liens avec les partenaires de terrain régionaux, et en particulier l’industrie horlo-gère

PROGRAMMES DE RECHERCHE

o Conservation-restauration du patrimoine industriel o Conservation préventive

Page 90 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

2.5.2 Coopérations (DE Design)

Tout en s'attachant à maintenir des spécificités et un profil très marqués qui en font des entités aisé-ment identifiables et reconnues pour elles-mêmes, les écoles du domaine d'études Design poursuivent l'intensification des collaborations tant nationales qu'internationales, au nombre desquelles on peut citer :

la participation au Swiss Design Network (SDN), réseau de compétences national dans le domaine du design;

le développement de la mobilité des étudiantes et des étudiants, notamment par le biais d'accords bilatéraux ERASMUS;

les échanges d'enseignant-e-s et de professeur-e-s, par la participation réciproque de pro-fesseur-e-s aux jurys d'évaluation et l'organisation de modules et de workshops communs.

La recherche de complémentarités et de synergies va prendre une dimension nouvelle avec le lance-ment de filières de niveau Master, qui devront nécessairement s'appuyer sur des coopérations avec les autres HES, les universités et les EPF ainsi qu'avec des hautes écoles étrangères :

Une attention toute particulière sera portée au développement des relations avec l'Asie (écoles, institu-tions, entreprises), qui connaît dans le domaine du design une formidable explosion.

o HGK Zurich, Bâle, Berne, Lucerne

o SUPSI

o UNI GE, UNIL

o EPFL

o Réseau Cinéma CH

o Metaworx, Bâle

o HGK Pforzheim

o Akademie der Künste, Münich

o Fachhochschule Münich

o Royal College of Art, Londres

o Saint Martins College of Art and Design, Lon-dres

o MediaLab Dublin

o Université Paris 8, CIREN

o ENSAD Paris

o ENSBA, Paris

o Institut français de la mode, Paris

o FEMIS, Paris

o Ecole supérieure des arts décoratifs, Stras-bourg

o Domus Academy Milan

o Libera Università Bolzano

o Università di Venezia (UIAV)

o Academy of Fine Arts and Design, Cracovie

o Den Danske Filmskole, Copenhague

o Werkplaats Typorgafie, Amsterdam

o Gerrit Rietveld Academie Amsterdam

o Design Academy, Eindhoven

o University of Art and Design Helsinki

o Université du Québec

o Rhode Island School of Design (USA)

o Kyoto Art & Design University

Page 91 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

2.5.3 Conséquences quantitatives (DE Design)

Pour le surplus, les conséquences quantitatives sont présentées dans le chapitre 1.7 ci-avant ainsi que dans les tableaux de la 4ème partie.

Page 92 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

2.6 Domaine d’études Musique, arts de la scène et autres arts

2.6.1 Stratégie (DE Musique, arts de la scène et autres arts)

Au moment de la préparation du PFD 2008-2011, la HES-SO accueille trois nouveaux types d’écoles dont les stratégies ne sont pas complètement coordonnées : musique, théâtre et arts visuels. Le texte qui suit pré-sente de manière succincte les propositions de ces éco-les. Progressivement réunies en domaines, ces écoles appliqueront à terme des stratégies coordonnées. La HES-SO entend respecter leurs cultures et les différen-ces marquées qui les caractérisent.

Musique

Il importe de souligner au préalable que l’enseignement professionnel musical ne peut être considéré comme les autres enseignements de niveau HES.

Il existe un lien étroit entre la vie culturelle des cantons et des villes et l’existence d’un enseignement professionnel musical de haut niveau. Tant les enseignant-e-s que les étudiant-e-s contribuent à cette vie culturelle, par des récitals et des concerts, la participation à des festivals, des académies, etc. En ce sens, les sites d’enseignement constituent des communautés artistiques au sein desquelles s’expri-ment nécessairement plusieurs types d’instruments différents. Afin de tenir compte et de respecter cette réalité, la HES-SO a décidé, sous réserve de décisions locales, de maintenir, tout en s’assurant d’un haut niveau qualitatif, une offre d’enseignement professionnel musical de niveau HEM dans l’en-semble des cantons partenaires (FR, VD, NE, VS, GE). Cette offre reposera sur une coordination en réseau.

Il faut d’autre part considérer le fait que les exigences formulées en matière de recherche pour les do-maines de l’Ingénierie ou de l’Economie ne peuvent être directement traduites dans le domaine musi-cal. Les facteurs d’innovation artistique, par exemple, sur lesquels se penche la recherche musicale, présentent en effet des traits propres, différents de ceux du pôle scientifique. En particulier, la dimen-sion esthétique rend impossible la reproduction à l’identique des résultats de la recherche appliquée à la création, puisque les bases fondamentales de cette dernière sont en perpétuelle redéfinition.

Enfin, la formation continue des musiciennes et des musiciens a plus souvent le caractère d’un perfec-tionnement, obtenu par l’acquisition, en un laps de temps relativement court, de compétences complé-mentaires à celles déjà acquises. Une offre calibrée sur les standards habituels des cours et études postgrades sera mise en place, mais ne touchera sans doute pas l’ensemble des métiers du domaine.

Page 93 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Portefeuille et sites d’activités du domaine

Les activités d’enseignement et de recherche du domaine sont réparties de la manière suivante :

Au moment de la préparation du PFD 2008-2011, seuls les conservatoires de Genève et Lausanne ont obtenu une reconnais-sance.

La nomenclature définitive de la filière Bachelor n’est pas connue au moment de la préparation du PFD 2008-2011.

Mandat de prestations

Formation de base : cycle de Bachelor

Sur ces bases, la stratégie 2008-2011 du domaine Musique pour les années est la suivante :

En 2008, tous les sites reconnus offriront une filière de Bachelor of arts HES-SO en musique. La répar-tition des orientations de formation fait l’objet d’une étroite collaboration entre les sites.

L’accès à la formation restera régulé et le nombre d’étudiant-e-s atteindra au maximum 1300 pour l’en-semble du domaine.

Page 94 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Pour les orientations d’études (actuellement dénommées diplômes) accueillant peu d’étudiantes et d’étudiants , ainsi que pour les orientations d’instruments « rares » des autres filières, une coordination étroite entre sites sera mise en place, afin d’assurer l’équivalence des exigences de formation.

Ce travail s’accompagnera d’une définition de points forts au sein du réseau, pas nécessairement loca-lisés dans un seul site, mais impliquant une collaboration encore renforcée. Formation de base : cycle de Master Les spécificités du domaine Musique laissent présager une proportion extrêmement importante en filières de Master, notamment en raison de la comparaison internationale.

Ra&D

La recherche s’orientera en fonction d’un certain nombre d’axes prédéfinis : Pédagogie musicale

Musique et nouvelles technologies

Interprétation et organologie

Musique et corps

Improvisation

Théorie musicale

La possibilité de présenter des projets interdisciplinaires, couvrant plusieurs axes, restera ouverte. Les collaborations au sein du réseau seront systématiquement favorisées. Le domaine contribuera par ailleurs aux réflexions de la Conférence des Hautes écoles musicales suisses dans le domaine de la recherche (voir ci-dessous, collaborations).

Formation continue

Le domaine Musique formulera, dans le domaine de la formation continue, une offre répondant d’aussi près que possible à la demande existant dans les différents cantons. Ceci passera par une coordina-tion étroite de l’offre actuelle et un ciblage précis des publics visés.

Prestations de service

Les prestations de service se développeront avant tout au niveau des sites, avec une contribution sou-tenue à la vie musicale et culturelle locale. Le domaine mettra en place et encouragera des activités artistiques communes à plusieurs sites, avec des concerts en formation de chambre ou orchestrale. La place du répertoire contemporain sera maintenue et développée, sans que la musique plus « classique » soit pour autant négligée. Il en va de même pour le jazz et les musiques actuelles ainsi que pour les enseignements « musique et mouvement ».

Page 95 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Arts visuels

La HES-SO accueille dès 2006 trois hautes écoles d’arts visuels d’ores et déjà reconnues par l’autorité suisse compétente (CDIP). Ces dernières agissent de manière autonome et ne sont pas en mesure à ce stade de proposer une stratégie commune. Ce sera cependant le cas en 2008.

L'ESBA, l’ECAV et l’ECAL élaborent actuellement ensemble un "concept Bachelor", dans la logique d'une filière Arts visuels intégrée à la HES-SO. Ce concept, s'il est validé par les autorités fédérales, permettra d'engager une première année de cursus Bachelor dès 2006-2007.

ESBA Genève

L'Ecole supérieure des Beaux-arts de Genève (ESBA), spécifiquement dédiée à l'enseignement des beaux-arts depuis sa création en 1748, a été fréquentée par nombre d'artistes majeurs de la scène artistique nationale, de Ferdinand Hodler à John Armleder, Sylvia Bächli ou Fabrice Gygy.

Forte d'un effectif de plus de 300 étudiant-e-s, elle est toujours un centre majeur de formation artistique en Europe.

L'ESBA actualise cette identité ancienne dans toute l'extension contemporaine des arts visuels – dont une forte orientation en cinéma. Le spectre des démarches de création, de recherche et d'expérimen-tation – des pratiques critiques et curatoriales à l'art de la performance, de l'écriture à la peinture – est organisé en cinq pôles d'enseignement que prolongent divers ateliers spécialisés :

pôle art/media

pôle cinéma

pôle CCC critical curatorial cybermedia

pôle CIE corps installations espaces

pôle peinture dessin La quatrième année de l'actuel cursus de l'ESBA et, pour partie, les différents programmes d'études postgrades seront dès lors appelés à être remodelés en vue d'une reconnaissance Master.

Page 96 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

C'est dans cette perspective que l'ESBA intensifiera au cours des prochaines années les différents programmes de son concept de Recherche – intitulé "Mondes possibles" -– ainsi que ses divers man-dats de prestations qui ont connu un développement très significatif durant les deux dernières années.

L'ESBA développe également plusieurs programmes d'études postgrades :

programme d'études postgrades CCC critical curatorial cybermedia – dont le diplôme vient également d'être homologué par la CDIP;

programme d'études postgrades ALPes – Art-Lieu-Paysage espaces sonores artistiques et espace public;

programme d'études Immédiat – arts et médias (postgrades conjoint de l'ESBA et de la HEAA);

programme d'études Cinéma – Topographies du réel, susceptible d'être intégré au Master conjoint en cinéma du "Réseau Cinéma CH".

L'ESBA dispense en outre une formation pour l'enseignement artistique (FEA) appelée a être profon-dément remaniée dans les années à venir, avec l'ambition d'accéder à une reconnaissance sous forme de Master/MAS.

Le plan financier et de développement de l'ESBA se fonde tout à la fois sur ces prévisions d'effectifs du cycle BA en arts visuels, la création d'un important cycle MA et, corollairement, le développement des programmes de recherche et prestations de service (notamment à travers différents projets éditoriaux, programmes d'expositions et diffusion cinéma/vidéo de niveau international), dans le cadre d'une politi-que volontariste de collaboration artistique ou pédagogique et de partenariats institutionnels ou privés, elle-même appelée à croître et à se diversifier de façon spectaculaire.

ECAV Sierre

En plus d’un demi-siècle d’existence, l’Ecole cantonale d’arts du valais (ECAV) a attiré et continue d’at-tirer des artistes exceptionnels tels que Oskar Kokoschka, Fernand Léger ou Antoni Muntadas, se créant ainsi une renommée de lieu privilégié de réflexion et de recherche sur l’art. Le centre de ré-flexion sur l’image et ses contextes (CRIC), fondé en 1998, est un élément indispensable et apprécié pour le soutien apporté à l’ECAV dans cette voie. Afin d’asseoir ses activités d’une manière durable, les mandats de recherche et de formation postgrade deviennent des outils essentiels. L’ECAV peut ainsi conserver son caractère de laboratoire et tendre vers l’excellence, tout en continuant à former de nouveaux talents, avec l’ambition de contribuer de manière importante à la richesse culturelle du Valais et au-delà de la Suisse occidentale toute entière.

L’ECAV héberge aujourd’hui 3 programmes de formation consécutifs et complémentaires. Ils consti-tuent dans leur ensemble un système de formation artistique de haute qualité. Le Canton du Valais (par le Département de l’enseignement, de la culture et du sport) et l’Ecole cantonale d’art du Valais sont liés par un mandat de prestations fructueux qui formule et adapte de façon régulière les objectifs et les mesures stratégiques de la partie haute école et contrôle l’ensemble de ses activités.

Page 97 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Domaine d’études

Le programme en arts visuels de la Haute école d’art du Valais répond aujourd’hui aux exigences de Bologne. L'ECAV élabore actuellement, en collaboration avec l'ESBA et l'ECAL, un "concept Bachelor", dans la logique d'une filière arts visuels intégrée à la HES-SO. Ce concept, s'il est validé par les autori-tés fédérales, permettra d'engager une première année de cursus Bachelor dès 2006-2007.

Les objectifs et priorités que l’institution s’est fixés à long terme peuvent se résumer comme suit :

Reconnaissance de nouvelles formations postgrades en 2008 par les organes compétents

Maintien des standards ayant conduit à la reconnaissance des diplômes de niveau HEA et Bachelor (mandats de prestations)

Intensification des activités de recherche et de prestations de service avec les partenaires externes, notamment en développant un programme d'expositions de niveau national et international

ECAL département d’arts visuels

Le Département arts visuels de l'ECAL a obtenu en mars 2005 sa reconnaissance en qualité de HEA par la CDIP. Partant de cet acquis, l’ECAL se propose de développer une stratégie ambitieuse basée sur quatre points forts :

des possibilités exceptionnelles de transversalité offertes par la présence sous le même toit de deux filières du domaine Design, soit la Communication visuelle (avec entre autres les orientations photographie, media & interaction design et cinéma) et le Design industriel et de produits

des espaces d'enseignement et des ateliers entièrement neufs, vastes et dont l'équipement correspondra aux normes les plus exigeantes avec le déménagement de l'ECAL dans ses nouveaux locaux à l'automne 2007

un propre espace d'exposition public d'actuellement 250 m2, qui sera porté à 800 m2 dès l'automne 2007

une propre imprimerie avec un équipement technique de pointe (taille-douce, burin et bois, lithographie, sérigraphie, impression typo et offset 2 couleurs), permettant une politique d'édition d'envergure, notamment à des fins pédagogiques.

Page 98 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Cette stratégie s'articulera selon deux axes prioritaires:

développement d'une orientation photographie (en synergie avec l'orientation photographie de la filière Communication visuelle) et d'une orientation installations qui permettront de profiler la filière Arts visuels de l'ECAL de manière plus spécifique

développement d'un MAS (offert aux titulaires d'un Bachelor d'autres écoles) spécifique-ment conçu autour de l'atelier, avec un cursus basé sur les deux orientations susmention-nées.

La Ra&D s'articulera quant à elle sur deux axes principaux:

1. la recherche en matière d'exposition

projets d'expositions qui abordent et développent une question, une problématique origina-les

projets d'expositions interrogeant de manière prospective le fonctionnement même de l'ex-position

2. la recherche-création

développement de stratégies de production, de mise en circulation et de présentation de multiples (du livre d'artiste à la vidéo, de l'impression digitale au thermoformage, de la séri-graphie à l'objet manufacturé)

expérimentation de nouvelles techniques de multiplication.

Théâtre Le plan de développement de la haute école de théâtre de Suisse romande sera intégré à celui de la HES-SO au moment de son association à la HES-SO. Le plan financier propose cependant les chiffres en rap-port avec la filière « arts de la scène ».

Page 99 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

2.6.2 Coopérations (DE Musique, arts de la scène et autres arts)

Musique

Au sein du domaine Musique, les coopérations seront encouragées pour l’ensemble du mandat de prestations (formations diplômantes, recherche, formation continue, prestations de service).

La politique de coopération vise à élargir l’horizon artistique et pédagogique du domaine ;

permettre une assurance de la qualité, par confrontation avec l’offre formulée dans d’autres institutions ;

faire bénéficier étudiant-e-s et enseignant-e-s des échanges nationaux et internationaux.

Cette politique se concrétisera de la manière suivante : au niveau pédagogique et artistique, par la poursuite et l’intensification des échanges avec

les institutions homologues au niveau suisse ou étranger

dans le domaine de la recherche, en participant aux réflexions développées au niveau suisse; en favorisant les partenariats de projets avec les autres HEM suisses, avec des institutions étrangères homologues, les Universités de Fribourg, Lausanne, Neuchâtel et Genève, ainsi qu’avec l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, les Hautes écoles pé-dagogiques romandes et les autres domaines de la HES-SO

pour les prestations de service, par le maintien et le développement des activités artistiques bilatérales entre sites du domaine et autres HEM suisses, mais également dans le cadre du Campus CH, organisé annuellement par la Conférence des hautes écoles de musique suis-ses.

Arts visuels ESBA

Signalons à cet égard le rapprochement déjà fortement engagé avec la HEAA (administration et res-sources techniques partagées, postgrade immédiat, centre d’expérimentation et de recherche en céra-mique contemporaine (CERCCO), conçus et développés en commun), ainsi que des collaborations très significatives avec la HEM (Conservatoire de Musique de Genève), l’Université de Genève (Institut d’architecture, Faculté des lettres) ou encore la Manufacture— Haute école de Théâtre de Suisse ro-mande.

L'ESBA dispense également un programme d'enseignement important à destination des étudiantes et étudiants de l'EPFL (sur les quatre années de son cursus).

Page 100 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

L'ESBA poursuit d'innombrables collaborations régulières avec les institutions principalement genevoi-ses et romandes ainsi que françaises des champs artistiques et culturels (MAMCO, CAC, Fonds d'art contemporain, Espace Attitudes, Centre de l'Image Contemporaine, Centre d'art Neuchâtel, Centre de la photographie, Festival Visions du Réel à Nyon, Festival Black Movie, Editions Héros-Limite,…).

Enfin, l'ESBA entretient un réseau dense de relations privilégiées avec nombre de principales écoles d'art en Europe et dans le monde.

ECAV

Dans le domaine des coopérations l’ECAV a les objectifs suivants :

maintien et consolidation des relations avec les écoles partenaires étrangères en vue d'échanges d'étudiant-e-s et de professeur-e-s à plus large échelle;

mise en place de collaborations artistiques avec les écoles du domaine musique de la HES-SO;

développement, en réseau avec des institutions suisses et étrangères de niveau tertiaire (HEVs2, HEP, HEM, HET), de nouvelles offres de formation au niveau postgrade de type interdisciplinaire : scénographie en octobre 2006, art-thérapie en octobre 2007, Kunstver-mittlung en janvier 2007.

ECAL

Master en réalisation cinématographique (dès 2006) Hochschule für Gestaltung und Kunst de Zurich Université de Lausanne Université de Zurich Hochschule für Gestaltung und Kunst de Lucerne Ecole supérieure des Beaux-Arts de Genève SUPSI, Lugano

L'ECAL a signé des accords de collaboration (échanges ERASMUS, conventions de collaboration insti-tutionnelle ou ponctuelle) ou est engagée dans des projets avec les institutions suivantes :

Academy of Fine Arts and Design, Bratislava Academy of Fine Arts, Cracovie Den Danske Filmskole, Danemark Design Academy, Eindhoven Ecole nationale supérieure des arts visuels La Cambre, Bruxelles

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Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris Ecole nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) FEMIS (Institut de Formation et d’Enseignement pour les Métiers de l’Image et du Son), Paris Haute école de théâtre de Suisse romande (La Manufacture), Lausanne Haute Ecole Pédagogique du canton de vaud Hochschule für Gestaltung und Kunst, Zurich Royal College of Art, Londres Saint Martins College of Art & Design, Londres Università di Palermo Université de Lausanne, Faculté des Lettres University of Art and Design Helsinki Villa Arson, Nice

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2.6.3 Conséquences quantitatives (DE Musique, arts de la scène et autres arts)

Pour le surplus, les conséquences quantitatives sont présentées dans le chapitre 1.7 ci-avant ainsi que dans les tableaux de la 4ème partie.

Page 103 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

2.7 Domaine d’études Travail social

2.7.1 Stratégie (DE Travail social)

La formation en travail social vise le développement de compétences de transfert qui sont requises dans un environnement institutionnel soumis à des adap-tations fréquentes au gré de l’évolution des politi-ques sociales.

Les réponses institutionnelles aux nouvelles problé-matiques sociales tendent à estomper les distinc-tions professionnelles historiques entre animatrices et animateurs, assistantes et assistants sociaux et éducatrices et éducateurs et à exiger des travailleu-ses et travailleurs sociaux polyvalents.

La mobilité professionnelle qui est importante dans le Travail social nécessite des diplômé-e-s ayant des compétences transversales aux différents champs professionnels et les capacités intellectuelles et méthodologiques requises pour s’adapter aux variétés de situations, d’usagers, de missions et de mandats.

Portefeuille et sites d’activités du domaine

Les activités d’enseignement et de recherche du domaine sont réparties de la manière suivante :

Page 104 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Les réseaux de compétences liés au domaine :

Mandat de prestations

Formation de base : cycle de Bachelor

La formation de Bachelor dans le domaine Travail social est développée sur les axes suivants :

études pouvant être effectuées en emploi, à temps partiel et à plein temps;

exploitation optimale des possibilités offertes par l’e-learning;

fort partenariat conventionné avec les services et institutions impliqués dans la formation en alternance (école-terrain);

soutien à la mobilité des étudiant-e-s et des enseignant-e-s dans le cadre de partenariat avec des hautes écoles en Suisse et à l’étranger.

La formation préparant aux divers champs professionnels du domaine Travail social aboutit à un seul Bachelor de Travail social, mais les étudiantes et les étudiants peuvent, au cours de leurs études, choi-sir une des trois orientations offertes dans le cadre du plan d’études : animation socioculturelle, éduca-tion sociale, service social.

Page 105 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Les orientations garantissent que les diplômé-e-s développent plus particulièrement certaines compé-tences spécifiques aux différents champs professionnels. En optant pour un seul Bachelor de Travail social, la HES-SO renforce les synergies existantes entre les sites dispensant la formation, en permettant une utilisation optimale des compétences d’enseigne-ment et des infrastructures et en garantissant les masses critiques requises. Elle facilite l’accès à la formation des étudiant-e-s de la Suisse romande et permet d’intégrer les spécificités régionales dans le plan d’études. Formation de base : cycle de Master

La HES-SO prendra une option définitive en ce qui concerne le Master en travail social. Par ailleurs, et dans le cadre des collaborations avec la SUPSI et des hautes écoles de travail social des pays franco-phones, les perspectives de Master(s) commun(s) sont envisagées. La HES-SO va étudier aussi les possibilités d’un projet commun avec les HES alémaniques et avec les universités romandes notam-ment en s’appuyant sur l’expérience acquise autour de l’actuel diplôme supérieur en travail social me-né en collaboration avec les quatre universités romandes.

Formation continue

Le domaine Travail social continuera à offrir de la formation continue sur les différents thèmes sui-vants : le handicap, la violence, l’éthique du travail social, les méthodes d’intervention professionnelle, etc.

On signalera une longue tradition de formation continue dont les offres sont conçues dans un partena-riat avec les milieux professionnels concernés.

Le domaine a le projet d’offrir à ses diplômé-e-s les Masters de formation continue (MAS) suivants :

MAS européen d’études sur les migrations, qui devrait obtenir un soutien de la Communau-té européenne. Ce MAS est conduit avec les universités suivantes : Canterbury Christ Church University College – Kent, Università Cattolica del Sacro Cuore di Milano, Universi-té catholique de Lille, Universidad Surcolombiana de Valencia;

MAS de Management dans les institutions sociales et socio-sanitaires conduit conjointe-ment par plusieurs domaines de la HES-SO.

Page 106 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

Ra&D

Le domaine Travail social entend renforcer ses contributions significatives dans les activités de recher-che appliquée et de développement, ceci en partenariat avec le domaine Santé. Ces deux domaines ont défini quatre champs d’activité portés par des réseaux de compétences en matière de Ra&D.

Les orientations prioritaires sont les suivantes : insertion et réinsertion sociale et professionnelle d’adultes au bénéfice des mesures pré-

vues dans la LACI et dans la LAI et d’adolescents et d’adolescentes avec des difficultés de scolarité et d’entrée dans le monde du travail

évaluation des politiques sociales et de leurs effets sur les familles et les différents groupes sociaux

analyse de la construction du rapport à l’Autre par les institutions et les professionnel-le-s ainsi que de la prise en compte dans les pratiques socio-sanitaires de la diversité des grou-pes sociaux et culturels, en particulier les minoritaires

analyse et évaluation des trajectoires des usagers dans les institutions sociales et sanitai-res, des pratiques professionnelles et des prestations de ces institutions

analyse et évaluation de l’activité professionnelle et des collaborations entre acteurs de différentes disciplines et champs professionnels, acteurs institutionnels et acteurs de la société civile

analyse des rapports sociaux de sexe (perspective genre) dans les politiques sociales, les institutions socio-sanitaires et les pratiques professionnelles

Prestations de service

Les prestations de service sont réalisées prioritairement par les différents sites d’activités, lesquels participent par ailleurs aux programmes communs proposés par la HES-SO.

Page 107 HES-SO plan financier et de développement 2008-2011

2.7.2 Coopérations (DE Travail social)

Les quatre sites de formation du domaine Travail social de la HES-SO sont membres actifs de l’Euro-pean Association of Schools of Social Work (EASSW) et de l’Association européenne des centres de formation au travail socio-éducatif (FESET). Ces deux associations européennes des hautes écoles, avec les associations professionnelles internationales de travailleuses et travailleurs sociaux, ont créé en 2004 l’European Network for Quality Assurance for Social Profession (ENQASP), soutenu par l’ac-tion ERASMUS-MUNDUS IV.

Le domaine Travail social a développé des collaborations depuis plusieurs années avec les quatre universités romandes, et certains de leurs instituts comme le Forum suisse des migrations de l’Univer-sité de Neuchâtel, ou encore avec l’Institut universitaire Kurt Bösch (IUKB).

Depuis la création des domaines de la Santé et du Travail social de la HES-SO, les échanges interna-tionaux se sont développés. Une stratégie de coopération est actuellement en voie d’élaboration et devrait s’appuyer notamment sur les collaborations que les sites de travail social, avec des expérien-ces d’inégale importance, ont établies avec des hautes écoles, des centres et des instituts à l’étranger.

RELAT IONS INTERNAT IONALES POU R ÉC H AN GE S D ’ÉT UDI AN T-E-S ET D ’EN SEIGN ANT-E-S

Université Ramon Llull, Barcelone Escuela Universitaria de trabajo social, Universidad Complutense, Madrid Universidad de Valencia Universidad de Sevilla Institut supérieur pédagogique et économique de la communauté française, Liège Haute Ecole Roi Baudoin, Mons Haute Ecole Mosane d’Enseignement Supérieur, Liège Haute école Galilée, Bruxelles Hogeschool van Amsterdam Universidad autonoma del Sur, Santiago, Chili

Universidad catolica de Temuco, Chili

Fachhochschule Postdam, Berlin

Université de Californie Berkeley / School of social welfare

Université de Québec à Montréal / Département de service social

Université de Montréal / Département de psycho-éducation

Université du Québec en Outaouais / Département de psycho-éducation Université du Liban, Beyrouth

Institut social Lille-Vauban (Université catholique de Lille)

Institut régional de travail social de Languedoc-Roussillon à Montpellier

Institut régional de travail social de Marseille

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Institut régional de travail social, Paris Collège coopératif de Rhônes-Alpes, Lyon Haute Ecole Léon-Eli Troclet, Liège

AUTRES COLLABORATIONS I N ST IT UT IONNELLES

Alice-Salomon-University of Applied Sciences, Berlin (ENQASP)

Centre technique national d’études et de recherches sur les handicaps et les inadaptations (CTNERHI), Paris : création d’un réseau francophone pour la promotion et le développement de la classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé.

Institut de développement social, Rouen : organisation de séminaires conjoints

Haute Ecole Roi Baudoin, Mons : séminaire intensif avec des étudiantes et étudiants de Mons et d’au-tres pays européens

Université de Montréal : mise sur pied d’un programme commun d’enseignement

Université Toulouse-le-Mirail, Toulouse : séminaires sur les études genre

Université Ramon Llull, Barcelone : recherche européenne (Daphne) commune sur « Les mineurs non accompagnés en Europe » Sheffield Institute for Studies on Ageing, University of Sheffield (UK) et autres universités européen-nes : séminaires et publications communes dans le cadre d’un European Science Foundation Scientific Network

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2.7.3 Conséquences quantitatives (DE Travail social)

Pour le surplus, les conséquences quantitatives sont présentées dans le chapitre 1.7 ci-avant ainsi que dans les tableaux de la 4ème partie.

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2.8 Domaine d’études Santé

2.8.1 Stratégie (DE Santé) Le domaine Santé réunit deux secteurs professionnels : soins et éducation à la santé et mobilité et réhabilitation. Il de-vra se positionner tant par rapport aux domaines de la HES-SO que par rap-port aux HES Santé de Suisse alémani-que et du Tessin et devra être reconnu au niveau international.

Cet objectif ne pourra être atteint que par un renforcement des compétences, de l’expertise du corps professoral et des possibilités de formation adéquate, ainsi que par la constitution d’un corps intermé-diaire.

Pour parvenir à cet objectif, les 3 axes de développement suivants sont définis :

identité : construction d’une identité du domaine Santé à partir des filières le composant tout en préservant les spécificités des professions de la santé qui ont la particularité d’être réglementées aux niveaux suisse et européen;

formation : promotion de la formation initiale et continue à un niveau supérieur, notamment en développant une Ra&D qui permette de répondre aux enjeux du système de santé et aux besoins en santé de la population;

partenariat : développement des réseaux de partenariat existants en Suisse et à l’étranger, en particulier avec les autres hautes écoles (domaines HES-SO, HES suisses, universités, EPFL), les milieux socio-sanitaires et ceux du développement technologique.

Objectifs de développement

Construction identitaire

Organiser une fonction de veille quant aux enjeux socio-sanitaires et aux grands objectifs de la politique socio-sanitaire de la Confédération et des Cantons (évolution des assuran-ces sociales), contraintes économiques de la santé, questions juridiques, éthiques et déon-tologiques, développements technologiques, objectifs de santé publique (obésité, person-nes âgées, activités physiques) et à l’évolution des pratiques professionnelles afin d’antici-per les besoins en formation et la réalisation de programmes Ra&D;

définir et constituer un pôle national d’expertise en fonction des priorités définies par la Confédération et des caractéristiques régionales;

Renforcer l’harmonisation des curriculums de formation initiale et de formation continue (Master) avec les HES Santé de Suisse alémanique et avec la SUPSI en participant active-ment aux travaux sur le plan suisse. Prendre une place prépondérante dans la Conférence spécialisée santé de la CSHES.

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Les activités d’enseignement et de recherche du domaine sont réparties de la manière suivante :

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Les réseaux de compétences liés au domaine :

Mandat de prestations

Formation de base : cycle de Bachelor

Dans la formation menant au Bachelor, le domaine entend :

définir une offre de modules interdisciplinaires permettant de partager des enseignements entre étudiantes et étudiants de différentes filières, voire des autres domaines de la HES-SO;

développer des laboratoires d’habileté clinique afin, d’une part, d’optimiser la formation clinique des étudiant-e-s du domaine et, d’autre part, d’offrir des prestations de formation aux étudiant-e-s/élèves d’autres niveaux de formation, à savoir : assistantes et assistants en soins et santé communautaire, étudiantes et étudiants en médecine, assistantes et as-sistants médicaux, etc.;

adapter les objectifs de formation à l’évolution des pratiques (résultat de la fonction de veille);

évaluer le modèle de formation romand « Année préparatoire (modules complémentaires) / Bachelor » par rapport à l’attractivité des candidates et candidats, l’employabilité des diplô-més au terme du Bachelor et le comparer aux cursus suisses alémaniques et tessinois;

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réussir le transfert de l’Année préparatoire (modules complémentaires) sous la responsabi-lité du secondaire II;

développer la mobilité des étudiant-e-s et des enseignant-e-s au sein des HES suisses et avec l’étranger;

soutenir la politique de formation du corps professoral en favorisant l’accès au « Master en santé » pour les enseignantes et enseignants.

Formation de base : cycle de Master

Le domaine définit et organise un « Master en santé » coordonné au niveau suisse, offert en deux ou trois langues nationales et en anglais, réalisé en collaboration avec des hautes écoles et universités suisses, notamment les facultés de médecine de Lausanne et Genève, voire étrangères. Ce Master satisfait les besoins des employeurs (institutions universitaires en particulier) mais aussi aux impératifs de formation du corps enseignant des sites.

Formation continue

Développer une offre de formation continue spécifique métier (MAS dans les domaines santé mentale et psychiatrie, enfant – santé – famille, neuroréhabilitation, technologies de l’imagerie et informatique médicale, nutrition, sport, personnes âgées, maladies chroniques, ergonomie, etc.) en s’inscrivant dans les projets européens quand la masse critique romande ou suisse n’est pas atteinte.

Ra&D

Le domaine Santé entend renforcer ses contributions significatives dans les activités de recherche appliquée et de développement, ceci en partenariat avec différents domaines, comme ceux du Travail social, de l’Economie et services, voire de l’Ingénierie.

Les orientations prioritaires sont :

Répondre aux priorités de la politique nationale en matière de santé, notamment dans les thématiques suivantes :

o Santé mentale

o Surcharge pondérale

o Personnes âgées

o Maladies chroniques

o Prévention du tabac et autres addictions

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Répondre aux attentes des prescripteurs et des assureurs-maladie afin de satisfaire aux exigences de la LAMal (preuve scientifique des pratiques professionnelles, outcome des patient-e-s).

Définition d’un portefeuille de recherche spécifique favorisant l’intégration des résultats dans l’enseignement.

Prestations de service Le développement de cette mission découlera de la réalisation des projets susmentionnés.

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2.8.2 Coopérations (DE Santé)

Pour ce qui concerne les coopérations, le domaine entend :

établir un accord de partenariat avec les facultés de médecine et de sciences sociales ro-mandes et alémaniques visant le partage d’enseignement et la réalisation de projets com-muns de Ra&D;

négocier des accords avec la France voisine incitant au partage de ressources et à l’élar-gissement du périmètre du dispositif de la formation pratique;

formaliser des collaborations avec d’autres domaines de la formation supérieure en Suisse et à l’étranger : sport, agro-alimentaire, ingénierie médicale, sciences humaines, etc., afin de favoriser le partage d’expériences et la réalisation de projets communs;

développer un réseau de partenariat avec les pays francophones : France, Belgique, Qué-bec, Afrique francophone.

Espagne Universidad Complutense de Madrid Escuela Universitaria de Enfermeria Sta Madrona, Barcelona

Belgique Université de Louvain Université de Bruxelles

Allemagne Université de Heildelberg

France Université Catholique de Lille Université Toulouse-Le-Mirail, Toulouse Université de Paris-Vincennes Université de Strasbourg

Italie Universita di Venezia

Pays-Bas Hogesschool van Amsterdam

Pologne Academy of Physical Education, Warsaw

Canada Université Laval, Québec

Brésil Pontificia unversidade Catolica de Sao Paulo

Chili Universidad Austral de Chile, Valdivia

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2.8.3 Conséquences quantitatives (DE Santé)

Pour le surplus, les conséquences quantitatives sont présentées dans le chapitre 1.7 ci-avant ainsi que dans les tableaux de la 4ème partie.

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3. Grands projets de la haute école spécialisée

3.1 Délimitation

Conformément aux directives, sont considérés comme étant de grands projets, les projets dont les coûts dépassent CHF 10 mios.

La liste établie dans le cadre de la présente planification est à considérer avant tout comme un inven-taire du potentiel des principaux investissements en fonction des intentions générales formulées par les établissements membres de la HES-SO. Le montant total d’environ CHF 190 mios est à appréhender par conséquent sous réserve des disponibilités budgétaires des cantons en charge des investissements et des décisions politiques correspondantes.

Pour l’essentiel, les grands projets sont liés aux efforts engagés en matière de rationalisation et d’exi-gences qualitatives.

Les grands projets planifiés à ce stade pour la période sous revue sont présentés dans le tableau du point 3.2 ci-après.

3.2 Total des coûts Voir tableaux aux pages 118 et 119

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4. Compte prévisionnel de pertes et profits Remarques : La planification des coûts tient compte d’un renchérissement prévisionnel de 1,5 % par année, confor-mément au cadre retenu par la Confédération. La mission « Perfectionnement » correspond aux formations postgrades. Le nombre d’étudiants des nouveaux domaines HES (Musique, Théâtre et Arts visuels) est donné à titre indicatif et fera l’objet de décisions formelles ultérieures, notamment quant à une régulation éven-tuelle. Le nombre d’étudiants estimé pour les filières de Master des nouveaux domaines HES (Musique, Théâtre et Arts visuels) fera l’objet de réflexions au sein de la HES-SO, ainsi que sur le plan national. Il ne constitue qu’une indication sans valeur de décision. L’évolution des coûts des nouveaux domaines HES (Musique, Théâtre et Arts visuels) doit faire l’objet d’arbitrages et de décisions budgétaires spécifiques.

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Liste d’abréviations

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Les photos utilisées dans ce document proviennent des différents sites Internet des écoles de la HES-SO.

Par souci de simplification, nous avons renoncé à en mentionner les diverses origines.

Delémont, le 9 décembre 2005

HES-SO

Rue de la Jeunesse 1

2800 Delémont

Tél 032 424 49 00

Fax 032 424 49 01