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N° 13 - Printemps 2012 - France - Magazine gratuit - Site: www.planetactu.com

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Le microcrédit et la microfinance pour une croissance emplie d’humanité

Quoi de plus noble que d’aider une personne à créer une activité lui permet-tant de vivre de façon autonome et avec dignité ? L’auto-emploi est une des alternatives efficaces pour réduire la pauvreté. Reconnue à l’échelle interna-tionale, la microfinance est un secteur innovant qui vise à offrir des services financiers à des populations exclues du système financier traditionnel pour leur permettre de développer leur entreprise.

Ces plantes qui dépolluent l’in-térieur de notre habitatLa nature nous offre une arme surprenante, les plantes dépolluantes. Paradoxalement, c’est la NASA qui, en cherchant à remédier à la pollution de l’air dans ses stations orbitales, est à l’origine de cette découverte.

Pourquoi nos abeilles disparaissent

Le Tao de la Femme

Végétarisme et hommes préhistoriques

une approche de la compréhension du fonctionnement de la femme et de la gestion des ses émotions selon le Tao et ses 12 phases. il est utile pour la femme de se connecter à son Yin pour exprimer pleinement son authenticité de femme et vivre en harmonie avec l’homme.

Les premiers hommes étaient nomades. ils se nourrissaient essentiellement de végétaux, de fruits, de graminées et de diverses racines.Vivre Bio, plus qu’une philosophie,

un état naturel !Pour un bon nombre de personnes, vivre bio signifie essen-tiellement manger bio. Mais si l’on réfléchit un tant soit peu, la démarche ne

doit pas s’arrêter là. Aujourd’hui la vision de la bio s’élargit et touche notre vie de tous les jours.

Destination Costa Rica

il y a longtemps que la mortalité des abeilles inquiète. Mais depuis quelques années, le phénomène s’est amplifié pour aboutir au « syndrome d’effon-drement ». L’évi-dence des pollutions

humaines exacerbées par les maladies apicoles traditionnelles constituent une explication.

C’est indéniable, le pétrole pollue ! Au vu du réchauf-fement climatique, cette pol-lution n’est plus acceptable. Certes, il existe des énergies naturelles comme l’éolien, le solaire, les carburants verts, etc. Mais, c’est sans compter sur une énergie considérable qui résoudrait nombres de nos problèmes, l’énergie des océans.

Et si l’énergie de demain se trou-vait dans les océans

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Bienvenue dans un des plus beaux paradis touris-tiques d’Amérique centrale. A vous les plages de rêve et la richesse de la biodiversité de la jungle ! Osez l’aventure des cordillères ! Émerveillez-vous des volcans et des steppes lunaires ! Entrez dans la magie des parcs nationaux et des réserves marines ! Au Costa rica, la nature vous gâte, mais ce n’est pas tout, ici les habitants sont ouverts et accueillants.

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L’idée de faire flotter des panneaux solaires est vraiment insolite. Il faut dire que le concept est fort intéressant. il offre une alternative au manque de place et/ou de terrains adaptés tout en laissant l’usage des terres à autre chose. Située à La roche-sur-Yon (85000), l’entre-

prise OseSol a mis au point un système d’installations photovoltaïques flottantes à faible coût. C’est ainsi qu’après avoir effectué toutes les validations techniques avec succès, en partenariat avec l’iCAM de Nantes, une installation affichant une puissance de 4KW est devenue opérationnelle. Son procédé breveté a la particularité de répondre aux exigences réglementaires environnementales. Dans des condi-tions normales de production, il propose une solution économique affichant un prix du KW électrique photovoltaïque inférieur à 0,12 €. L’appareil de production permettant de fabriquer des supports flottants est disponible depuis février 2012. Les premières instal-lations verront le jour en France puis à l’étranger. une première installation de 100 KWc est prévue sur le plan d’eau de La Pommeraie-sur-Sèvre (85). Elle a obtenu l’autorisation administrative. Les premières démarches commerciales ont été engagées sur le territoire et à l’étranger. Des partenariats industriels et commerciaux internationaux sont en cours de négociation. Forte d’une volonté de développement industriel et d’expansion commerciale, OseSol renforce ses propres fonds afin d’assurer au mieux son expansion.

Savez-vous d’où provient l’or du joli bijou que l’on vient de vous offrir ? Le WWF souhaite rappeler au travers de l’exemple guyanais que les origines de l’or sont parfois douteuses. La guyane possède une forêt extrêmement riche en biodiversité. Cette richesse est telle, qu’il y a plus d’espèces de plantes dans un seul hectare guyanais que sur tout l’ensemble du territoire de l’Europe continentale. Pourtant de nos jours, cette diversité est mise à rude épreuve. Des déforestations se produisent à l’intérieur même du Parc National Amazonien (créé en 2007), c’est inacceptable ! Pire encore, plus de 50 exploitations aurifères illégales étaient encore présentes en 2011. Afin d’extraire rapidement le plus d’or possible, les orpailleurs clandestins utilisent abondamment du mercure, un poison hyper toxique interdit depuis 2006. Ce métal diffuse dans les cours d’eau et attaque toute la chaîne alimentaire. Vous imaginez les dégâts ! Cette ruée vers l’or, pour le moins hors-la-loi, engendre de véritables filières d’immigration sauvage. Elle favorise aussi le développement de réseaux de prostitution, de trafics en tout genre et même de fusillades. Malgré l’importance des moyens mis en place, la lutte contre l’orpaillage illégal se heurte à des difficultés récurrentes. Les installations détruites par les autorités sont le plus souvent remplacées par de nouveaux arrivants ne reculant devant rien pour gagner de l’argent. Cela entraîne des nuisances socio-économiques conséquentes avec l’apparition de zones de délinquance peu propices au tourisme, sans oublier le manque à gagner pour les exploitants légaux. Pour info, dans la nature l’or natif se trouve dans les graviers des rivières sous forme de paillettes millimétriques ou parfois de pépites. L’or des rivières provient d’un délitement des filons des montagnes. On le trouve aussi au fond d’anfractuosités rocheuses à forme de marmite où il se niche sous le poids de sa densité.Malgré sa bonne volonté, l’industrie de la bijouterie peine à connaître la provenance de l’or qu’elle utilise.En 2011, le WWF a mené une enquête inédite, nommée « sur les traces de l’or, auprès des acteurs de l’industrie de la bijouterie (fabricants, distributeurs, affineurs, etc.). Cette opération s’est faite en relation avec l’union française de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, des pierres et des perles (BJOP), le Syndicat Saint-Eloi et la Fédération nationale des horlogers, bijoutiers, joailliers et orfèvres (HBJO). Les deux principaux objectifs consistaient à évaluer la connaissance des acteurs de la profession sur l’origine de l’or qu’ils achètent ainsi qu’à dresser un état des lieux de la traçabilité de l’approvisionnement aurifère. Les résultats de l’enquête parlent d’eux même : * 82 % de ceux qui ont répondu disent ne pas connaître la provenance de l’or qui passe entre leurs mains.* 84% des professionnels participant à l’étude n’ont aucune garantie concernant la responsabilité des pratiques d’extraction, bien que 75% soient conscients des lourds impacts de l’extraction aurifère.* 90% des répondants affirment être prêts à agir à leur niveau. Le bilan en termes de traçabilité de cette enquête est loin d’être brillant, il indique que l’origine de l’or des bijoutiers demeure très majoritairement de nature inconnue. Néanmoins, il émerge une réelle prise de conscience, associée à une volonté de transparence de la part de ces acteurs. La nécessité d’une traçabilité de l’or est indéniable, elle permettra aux bijoutiers de garantir l’origine de leurs produits. il semble aussi indispensable d’améliorer les pratiques de l’extraction légale ainsi que la traçabilité du minerai d’or. Elles pourraient être sérieusement valorisées par l’attribution globale d’une certification officielle.

Source : communiqué de presse de WWF

Tout l’or du monde n’est pas vert

OseSol s’implique dans les plates-formes solaires flottantes

E D i T OLes consciences grandissentNous avons à l’esprit la remarque sponta-née d’un lecteur et annonceur du magazine, Patrick Boury du Centre Anima, qui nous a dit : « Quand on lit votre magazine, on se rend compte des dommages que l’homme inflige à la planète, et c’est inquiétant ! ». Nous lui avons aussitôt répondu que cette inquiétude a du bon, elle permet une prise de conscience et de cette prise de conscience naîtra une élévation des âmes. Oui, les âmes grandissent ! Cela est bon pour la planète. De plus en plus de personnes prennent la mesure de l’urgence à protéger cette boule bleue qui nous héberge si gentiment. Dans PLANETE Actualités, nous nous ef-forçons de montrer les problèmes qui nuisent à la terre et la menacent. Mais ce n’est pas tout, on s’intéresse à l’immense culture et à tout ce qui entoure et touche l’être humain. Et oui, tellement de bonnes choses existent et ont existé. Nous pensons aux thérapies du monde et aux cultures ancestrales, si riches. Dans ce numéro nous avons mis à l’honneur la microfinance, l’énergie des océans et la souffrance des abeilles. La microfinance, respectueuse de l’environnement est im-portante, elle montre que l’élévation de la dignité humaine passe par le droit à créer sa propre activité. Cela prouve que la misère n’est pas inéluctable. un autre modèle de développement économique, plus respec-tueux des êtres et de la planète est possible. L’énergie que les océans nous offrent si généreusement prouve qu’il y a d’autres al-ternatives au pétrole et au nucléaire. Quant aux abeilles, leur souffrance doit nous aler-ter sur l’effondrement de la biodiversité et des conséquences qui nous attendent. Dans notre article « Vivre Bio, un état naturel » vous verrez que de plus en plus de per-sonnes intègrent la démarche écologique et bio dans leur vie de tous les jours. ils vivent en harmonie avec la terre ! Et puis, le hasard n’existant pas, il y a quelques jours une per-sonne nous a confié que le fait de cultiver son jardin lui faisait grand bien, il grandis-sait ! Aussi nous l’avons invité à lire notre article intitulé « Cultiver la terre ». Petit à petit les consciences s’élèvent et nous sommes ravis d’y contribuer. Bonne lecture à toutes et à tous, merci de nous être fidèles.

La rédaction, D. Soulet

PLANETE ACTUALITESMagazine édité par la SArL CD Editions - 10, rue Blacas 06000 Nice - Tél : 04 93 92 26 07 - Fax : 04 93 13 45 37 - Mail : journaldelapla-nete@gmail.com - Port : 06 76 14 26 54 - N° RCS NICE 484 323 589 - N° de commission paritaire en cours - ISSN : 1961-3806 - Dépôts légaux à parution - Directeur de publication : M. Christian PiNSON - Rédaction : au journal 06 76 14 26 54 - Imprimé en U.E.Ont participé à ce numéro : C. Pinson, D. Soulet, Waldemar Kopec, Annie Marconié, André G. Telle, Ségolène Voizard, Bernard Olivier, Pierre goett.Mise en page : www.beatricegallas.frLes articles et publicités contenus dans ce magazine paraissent sous la seule responsabilité de leurs auteurs.Le magazine « Planète Actualités » n’en sera en aucun cas responsable.

Ne pas jeter sur la voie publique.

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Le saviez-vous ?* Durant la période 2000-2008, plus de 22 tonnes d’or exportées de guyane avaient une origine douteuse.* Pour extraire un kilo d’or, les orpailleurs illégaux utilisent 1,3 kg de mercure.* Certaines études réalisées sur les cheveux des populations locales ont mis en évidence, dans 30% des cas, des taux de mercure supérieurs au seuil sanitaire maximal fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

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Dans un communiqué de presse de janvier 2012, nous apprenons qu’à ce jour, 82 pays vont participer à l’action « Let’s do it ! (Faisons-le!) - World Clean up 2012 (Nettoyage Mondial 2012) ». Le but de ce mouvement consiste à initier des actions de nettoyage à l’échelle d’un pays, partout dans le monde. L’idée permet aussi de sensibiliser l’opi-nion publique mondiale sur les modèles et les choix durables qui doivent être mis en place afin de réduire les déchets planétaires. Le mouvement est né en Estonie où, le 3 mai 2008, 50 000 personnes se sont réunies et ont nettoyé, en cinq heures, 10 000 tonnes de déchets sauvages et illé-gaux disséminés sur tout le pays. La conférence internationale « World Clean up 2012 », en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l’Environnement, s’est déroulée du 13 au 15 janvier 2012 à Tallinn (Estonie). Plus de 200 représentants de plus de 40 pays étaient présents afin de préparer une action collective de nettoyage planétaire. Cette réu-nion mondiale a eu pour ligne de travail, la mise en place de la prépa-ration des actions conjointes qui auront lieu cette année dans plus de 80 pays différents. Au cœur de l’action on trouve 17889 lieux de décharges illégales recensées et la présence de 2,7 millions de volontaires ayant déjà auparavant nettoyé leurs pays. Le programme de cette assemblée était complet avec, des ateliers pour partager et trouver des solutions pratiques, des interventions d’experts et des échanges d’expériences avec les anciens participants de la campagne. Durant ces trois jours des discussions ont permis de définir des solutions destinées à sensibiliser le public, les pouvoirs publics et les entreprises à la problématique de la prolifération de déchets. Selon les participants, le problème récurrent des détritus est dû au refus de l’ensemble des pays d’admettre, souvent par

ignorance, que la prolifération des déchets est un fléau bien réel et qu’il est urgent d’y remédier. Objectif de la campagne : Nettoyer la terre avec l’aide de milliers de bénévoles, de partenaires publics et privés, d’asso-ciations et d’ONg, de groupes communautaires, d’écoles, etc. Chaque pays aura pour mission d’organiser, entre mars et septembre 2012, une journée de nettoyage des décharges illégales qui souillent profondé-ment la nature. L’opération française devrait avoir lieu le 22 septembre 2012, date qui clôturera The World Clean Up 2012. Alors n’hésitez pas, inscrivez-vous sur : www.letsdoitfrance.org

Source : Communiqué de presse « Let’s do it ! »

Dans le monde, l’énergie photovoltaïque se développe et nécéssite de grandes surfaces de terres. Afin de répondre à une contrainte de compé-titivité et d’indisponibilité de terrains aménageables, l’apparition d’ins-tallations flottantes semble être une solution. Acteur mondial majeur sur le marché des équi-pements portuaires haut de gamme, POrALu MAriNE élargit ses compétences avec l’ins-tallation de pontons solaires flottants à Canoe Brook dans l’état du New Jersey non loin de New York. La mise en place d’un parc solaire flottant à Canoe Brook, initiée par la Compa-gnie des Eaux du New Jersey, illustre parfaite-ment les enjeux de ce nouveau marché. Confié à ENErACTiVE SOLuTiONS, une compagnie d’ingénierie spécialisée dans les solutions énergétiques, ce projet pilote porte sur la création et la mise en œuvre d’un système solaire flottant rentable, de 112 kWh sur le réservoir de Canoe Brook. Cette installa-tion exploitant l’énergie solaire doit générer 136 000 kWh d’énergie par an. L’électricité produite permettra à l’usine de traitement d’eau d’alimenter 78 000 foyers des comtés de l’Essec, l’union, Morris et Somerset en traitant environ 152 millions de litres d’eau par jour. C’est dans ce cadre que PORALU MARINE s’est vue confier par ENERAC-TIVE SOLUTIONS l’ingénierie de la partie flottante, l’interface avec les supports des panneaux photovoltaïques et l’ancrage sur le système Seaflex. L’étude personnalisée et la solution complète déployée par

POrALu MAriNE a répondu à un cahier des charges très précis et a inclus l’ensemble des contraintes techniques et financières permettant de produire une électricité verte à un coût compétitif. Parmi les données

prises en compte, notons : la haute stabilité de la plate-forme, la longévité de l’ensemble associée à un entretien minimum dans un environnement contraignant, l’adaptation du coût de la structure flottante et de son ancrage qui doit entrer dans le budget prédéfini, la réduction au minimum des prestations de maintenance. Composée d’une structure pontonnière flottante sur laquelle sont fixés les panneaux photovoltaïques, la plate-forme solaire est installée sur un système d’an-crage SEAFLEX. Cette technologie suédoise

innovante permet un ancrage élastique non égalé dans sa capacité à stabiliser les structures flottantes soumises à de très fortes variations de niveaux d’eau. il offre aussi l’avantage d’une longue durée de vie tout en nécessitant une maintenance a minima et en respectant l’ensemble des standards de protection de l’environnement. Signé en mai 2011, ce projet pilote est opérationnel depuis août 2011. La participation de PO-rALu MAriNE dans ce projet innovant, aux enjeux environnemen-taux majeurs, a été capitale et démontre sa compétence de faisabilité en la matière. Source : Communiqué de presse PORALU

Le royaume des Pays-Bas est un état souverain formé des deux Hollandes (Septentrionale et Méridionale) et de plusieurs îles éparpillées de part le monde. une bonne partie du territoire européen de ce royaume à la parti-cularité de se trouver en dessous du niveau de la mer. Au fil du temps, les hommes ont dû gagner des terres sur

les eaux de la mer du Nord. Ce qui se traduit par l’apparition de grandes étendues artificielles dénommées polders et protégées par de solides digues. Tout au long de son histoire, la Hollande a dû faire face à de nombreuses inondations avec notamment, celles provoquées par la tempête de1134 qui formèrent l’archipel de la Zélande au sud-ouest du pays. C’est ainsi que des millions de personnes vivent à 6 m de moyenne en dessous du niveau de la

mer. Aujourd’hui le pays doit faire face à la rareté grandissante des terrains constructibles, ce qui est source d’idées innovantes en matière d’habitat. L’augmentation de la population et le manque de terres habitables ont per-mis aux architectes de concevoir des maisons flottantes. De nombreux pro-jets ont été lancés. A Amsterdam, cela fait plus de cinq ans que les premiers quartiers sur l’eau hébergent des habitants et des familles pas comme les autres. Elles vivent sur l’eau ! Mais rassurez-vous, le confort est de mise avec l’électricité, l’eau, le gaz et même, pour certaines, des vérandas et des petits jardinets. Ses étranges péniches, à vocation de maisons, flottent aussi en pleine province septentrionale, sur le fleuve Amstel. Plus que des habitations, ces embarcations génèrent une forme agréable de vie, adaptée au manque de terrain et à une démographie intense. ici, l’envie de vivre différemment est omniprésente, on ressent la nature et cela se traduit par un vrai bien-être qui est fortement apprécié.Photo : www.houseboathotel.nl

Les maisons flottantes des Pays-Bas

Nettoyer le monde en un seul jour !

Des panneaux photovoltaïques flottants

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PLANETE Actualités

Nouveau : Formation accélérée avec 4 séminaires de 5 jours en 12 mois et possibilité de stage pratique au Vietnam à l’issue de la formation.

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Selon un communiqué de presse, M. Henri Tandonnet, Sénateur du Lot-et-garonne, est intervenu mercredi 8 février 2012 dans le cadre de la question orale avec débat portant sur la lutte contre la prolifération du frelon asiatique. Très attentif à la préservation des ruchers et des abeilles, le sénateur a rappelé qu’il était primordial de ne pas négliger les faits scientifiquement avérés dans les débats passionnés autour de la présence de cet insecte. Le sénateur

a souhaité saluer l’initiative de son collègue député Philippe Folliot, qui à travers sa proposition de loi, entend établir un réel cadre juridique en classant « le frelon à pattes jaunes » en tant qu’organisme nuisible. Pour autant, Henri Tandonnet a émis quelques réserves sur l’opportunité d’un tel classement :- Ce nouveau cadre ouvrirait la voie à des campagnes de destruction de nids et de piégeage inconsidérées dont l’impact serait néfaste sur la biodiversité. En effet, ces campagnes condamneraient beaucoup d’autres insectes.- Par ailleurs, « dans tous les pays où il a été tenté de réguler par piégeage une population d’hyménoptères, l’effet inverse fut obtenu » : une augmentation de la virulence et de la reproductivité des survivants a été constatée. Pour conclure, le sénateur a souhaité insister sur l’importance d’une réponse adaptée et raisonnée ; l’extermination totale de l’espèce n’étant pas possible, « mener une expérimentation scientifique rigoureuse » afin de prévoir et de mieux contrôler l’impact du frelon asiatique sur son environnement reste, aujourd’hui, la priorité.

Source : communiqué de presse Sénat-union centriste et républicaine

Nous avons à plusieurs reprises évoqué les pollutions intérieures de notre habitat. Elles peuvent être de 2 à 100 fois supérieures aux pollutions extérieures. Notre demeure agit comme un condensateur d’agents polluants extérieurs auxquels s’ajoutent les nombreuses substances chimiques et nocives libérées par nos appareils électroménagers et par nos produits d’entretien sans oublier la fumée de cigarette qui renferme de l’ammoniaque, du formaldéhyde, du trichloréthylène, du benzène, de la nicotine, etc. La bonne aération des locaux ainsi que l’utilisation de produits naturels est primordiale dans la lutte contre cette pollution. Mais heureusement, la nature nous offre une arme surprenante, les plantes dépolluantes. Paradoxalement, c’est la NASA qui est à l’origine de cette découverte. En cherchant à remédier à la pollution de l’air dans ses stations orbitales, l’agence s’est aperçue que certaines plantes possèdent l’étrange pouvoir de dépolluer l’air ambiant.

Comment ça marcheLes substances polluantes sont absorbées par la racine, les tiges et les feuilles de la plante pour être par la suite éliminées le plus naturellement du monde. En fait, les plantes dépolluantes captent les particules nocives et les décomposent en nutriments à l’aide de différentes réactions chimiques. Elles détruisent les moisissures, les microchampignons, l’oxyde d’azote, le monoxyde d’azote, les formaldéhydes, le benzène, le toluène, le trichloréthylène, le xylène, le pentachlorophénol, les COV, l’ammoniac, etc. Qui plus est, la photosynthèse a le pouvoir de rejeter de l’oxygène et de la vapeur d’eau. Qui sont-elles ?Parmi ces plantes notons, l’Aralia, l’Areca, l’Azalée, le Beaucarnea, le Cereus, le Cierge du Pérou, le Dracæna, l’Etoile de Noël, le Ficus benjamina, le

Ficus elastica (caoutchouc), le Fatsia japonica, le Faux Aralia, la Fougère de Boston, le Lierre, le Palmier, le Poinsettia, le Papyrus, le Pothos, le Sansevieria, le Spathiphyllum, etc.

Les zones humides restent menacées et ce malgré la Convention de ramsar. rappelons que la convention de ramsar (iran) est un traité intergouvernemental qui demande aux Etats-membres de maintenir les caractéristiques écologiques de leurs zones humides. Entre 1960 et 1990, la France a perdu 50 % de ses zones humides et un grand nombre d’agressions pèsent sur ces milieux. Les zones humides rendent pourtant d’importants services aux humains comme la préservation de la ressource en eau, la lutte contre les inondations sans oublier l’important réservoir de biodiversité qu’elles représentent. Le WWF France lance un cri d’alerte. il dénonce les menaces importantes qui pèsent sur ces milieux naturels d’exception. un plan d’action a été lançé en février 2010 par Chantal Jouanno, alors Secrétaire d’Etat à l’Ecologie. il fait suite à une politique nationale en faveur des zones humides. Prévu pour seulement 3 ans, ce plan arrivera à terme à la fin de l’année 2012. Le WWF France déclare, « souhaiter sa poursuite ainsi que la mise en place de moyens suffisants qui devront être à la hauteur des enjeux de sauvegarde et de restauration de ces milieux exceptionnels ».Des risques planent toujours sur la CamargueEnlacée par le grand bras et le petit bras du rhône, la Camargue est l’un des plus beaux sites de tourisme naturel connu dans le monde. L’action incessante des eaux du Rhône, de la mer et de l’homme a façonné au fils des âges une véritable mosaïque de terres, de marais et de paysages hors du commun. La construction d’une grande digue en 1859 et l’endiguement du rhône en 1870 ont permis de contenir les remontées d’eau salée et l’inondation des terres arables. Aujourd’hui sur une partie significative de son territoire, la Camargue est sujette à de nombreuses menaces. La lagune du Caban et ses espèces végétales uniques en France, classées en Natura 2000, sont toujours en grand danger. Elles sont menacées par l’expansion du grand Port Maritime de Marseille alors que les engagements de l’état

auraient dû les protéger. Le WWF nous précise que « les travaux de percement d’une darse fluviale, d’aménagement d’entrepôts et d’enfouissement d’une ligne à haute tension pourraient impacter la zone naturelle de l’Etang de l’Oiseau, des marais du Caban et du Relai sur une superficie de plus de 1800 hectares. Dans le même temps, une campagne de démoustication des espaces naturels a commencé sous la pression des élus, alors que les scientifiques ont relevé des impacts significatifs sur les oiseaux, les libellules et les chauves-souris. Et les poissons, fortement impactés par les PCB dans le Rhône, sont toujours interdits à la consommation… ».Il est possible de concilier la préservation des zones humides et le tourismeil ne faut pas tomber dans une spirale où la surfréquentation touristique freine les activités de tourisme en dégradant les zones sensibles alors qu’en protégeant et en valorisant les ressources de ces zones humides, on renforce l’attractivité de la région visitée. C’est pourquoi « le WWF France s’est engagé depuis 1993 pour la valorisation des initiatives touristiques respectueuses de ces milieux naturels précieux. Dans le cadre de son label Gîtes Panda, il s’appuie sur un réseau de 300 propriétaires, conscients des services rendus par ces milieux naturels pour les protéger concrètement et sensibiliser les touristes. Le WWF France souhaite montrer, à travers cette initiative des Gîtes Panda, qu’il est réellement possible de concilier préservation des zones humides et tourisme. ».

Source : WWF

Ces plantes dépolluantes qui purifient nos intérieurs

Les zones humides en danger

Le Frelon asiatique s’invite au sénat

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Sauvés en Alaska, les chiens-loups vont mieux !

Retour heureux à la nature pour des rapaces

Coup de filet contre les trafiquants d’espèces sauvages en ligne

IFAW nous annonce le sauvetage de 29 chiens-loups tributaires d’un éle-vage insalubre situé à Palmer, en Alaska. Le centre de sauvetage animal de Lockwood (LArC – www.lockwoodarc.org), installé dans le comté de Ventura en Californie sur les 8 hectares de la forêt nationale de Los Padres, a pris l’opération en mains avec l’appui des services du procureur spécial de l’état d’Alaska. Le personnel et les bénévoles du centre se sont rendus sur place pour porter secours aux animaux afin de remédier à leur détresse. En effet, les chiens étaient affamés, déshydratés, sans soins et quasiment laissés à l’aban-don avec des plaies au cou. ils étaient attachés avec des chaînes de presque trois mètres de long et n’avaient que de la neige souillée comme boisson. Deux jours plus tard, les animaux ont pu être ache-minés 5000 kms plus loin, vers le centre de Lockwood. Quatre vétérinaires et un chirurgien dentiste ont travaillé en conti-nu durant quatre jours pour apporter les soins nécessaires aux chiens-loups. gail A’Brunzo, le chef de l’équipe d’interven-tion d’urgence d’IFAW a déclaré : « C’est déchirant de voir des animaux vivre dans de pareilles conditions. Dans la nature, les loups parcourent entre 50 et 80 kms chaque jour. Il n’est donc pas étonnant que ces chiens-loups soient dans un état lamentable, après avoir vécu attachés alors qu’ils sont faits pour vivre à l’état sauvage. Cette opération montre encore une fois qu’un traitement inconsidéré et inapproprié des animaux peut les faire souffrir au plus haut point ». Le Dr Lorin Linder, présidente et co-fondatrice du LArC, a déclaré : « Il s’agit là de l’opération la plus lourde que le LARC

ait menée jusqu’à présent. Elle aura nécessité des semaines entières de travail intensif et mobilisé un grand nombre de personnes. Nous avons hâte de relâcher ces chiens-loups au sein de notre sanctuaire et de leur offrir enfin la vie qu’ils méritent ». IFAW est intervenu pour fournir de nouveaux enclos afin de s’assurer que les 29 chiens-loups passeront le reste de leurs

jours dans un environnement adapté à leurs besoins. il s’agit de la deuxième opé-ration de sauvetage menée conjointement avec le LArC; la première concernait quatre chiens-loups sauvés d’un sanctuaire en faillite au Texas et relâchés récemment dans le sanctuaire californien.

Petit rappel sur les chiens-loupsLes chiens-loups sont issus d’un croise-ment entre un chien et un loup, tous deux appartenant à deux sous-espèces de la même espèce « Canis lupus ». il n’y a donc pas de barrière d’interfécondité et le croi-sement est naturellement possible. il est de plus en plus fréquent de voir l’éclosion de centres d’élevage de chiens-loups destinés à la vente d’animaux de compagnie. En Amérique du Nord, à peu près 300 000

chiens-loups et 1500 loups vivent en captivité sous vigilance fédérale. gail A’Brunzo précise que : « Les chiens-loups présentent pourtant de grandes difficultés comportementales pour leurs propriétaires. Ils peuvent aisément s’échapper des enclos traditionnels, si bien qu’un grand nombre d’entre eux finit malheureusement enchaîné, abandonné ou même euthanasié ».

Source : IFAW - Décembre 2011-Yarmouth Port, Massachusetts, États-Unis..

Bonne nouvelle, le Centre de sau-vetage des rapaces du Fonds inter-national pour la Protection des Ani-maux à Pékin (IFAW BRRC, www.brrc.org.cn) a rendu fin décembre 2011 la liberté et l’espoir à deux oiseaux, en les relâchant. Ces deux rapaces, une « chouette effraie » des prairies et une « chevêchette cuculoïde », ont préalablement été capturés à des fins douteuses en Chine méridionale et conduits à Pé-kin. Entassés l’un sur l’autre dans un panier en plastique, les deux

oiseaux ont abouti dans un magasin de pêche à gulou. Le propriétaire de la boutique a vite réalisé qu’il s’agissait d’animaux rares et protégés. il a alors immédiatement contacté le centre BRRC d’IFAW qui est venu les récupérer. Mme Zhang soigneuse de rapaces au centre BRRC d’IFAW nous précise qu’une fois arrivés au centre, « les oiseaux ont été de suite pris en charge et soignés. Capturées illégalement et transportées sur de longues distances, les chouettes confinées dans un panier, étaient dans un

état de faiblesse extrême avec divers degrés de blessures au niveau des plumes ». D’après elle, ces deux rapaces ne peuvent pas être originaire de Pékin : « les chevêchettes cuculoïdes vivent habituellement au sud du fleuve Jaune, tandis que les effraies des prairies se rencontrent au sud du fleuve Yangzi. Ces deux espèces ne vivent pas à Pékin, la température ne leur convient pas et la région n’abrite pas leurs proies naturelles ».Elle suppose donc que : « ces deux chouettes ont très probablement été capturées, transportées et vendues illégalement à Pékin ». Les soigneurs de rapaces du centre IFAW ont examiné en détail les oiseaux et établi des plans de réhabilitation précis. Après trois semaines de soins, les chouettes ont bien récupéré et après avoir réussi l’ensemble des tests physiques, elles ont été jugées aptes à être relâchées. Chose qui a été faite dans le Parc forestier national de Haiwan dans le district de Fengxian à Shanghai. Lisa Hua, Chargée de campagne pour IFAW en Chine, a déclaré que : « Nous sommes très contents que ces deux chouettes aient pu retrouver leur milieu naturel. Nombre d’animaux sauvages meurent chaque jour victimes du trafic. Si vous apercevez un trafiquant de rapaces ou d’ani-maux sauvages, n’hésitez pas à contacter les forces de l’ordre en charge de leur protection ».

Source : Communiqué de presse IFAW

grace à l’« Opération Cyberwild », le 6 janvier 2012, les forces de l’ordre de l’État de Californie et de l’administration fédérale ont appré-hendé plusieurs personnes. Cette opération en ligne, initiée l’été der-nier par le service de la pêche et des espèces sauvages américain et le département de la pêche et de la chasse de Californie, s’intéressait à des personnes de Californie du Sud et du Sud-ouest du Nevada qui vendaient illégalement des produits dérivés d’espèces sauvages sur des sites de vente en ligne. A propos de l’opération Cyberwild, Paul Todd, directeur de campagne au Fonds international pour la Protection des Animaux IFAW, a déclaré: « IFAW félicite le Service des espèces sau-vages et de la pêche ainsi que l’État de Californie pour avoir traduit les trafiquants d’espèces sauvages en ligne devant la justice. Nous menons l’enquête depuis près de 10 ans sur le commerce en ligne de produits issus d’espèces sauvages aux États-Unis et ailleurs, et avons eu maintes

fois l’occasion de constater qu’Internet est un espace privilégié pour les délits impliquant des espèces sauvages. Nous sommes ravis de voir que les forces de l’ordre des États-Unis se sont ralliées à nos conclusions par cette action et qu’elles ont clairement fait savoir aux trafiquants d’espèces sauvages en ligne que leurs activités néfastes ne demeureraient pas impunies... Le commerce en ligne d’espèces sauvages doit être contrôlé si nous voulons sauver ces animaux de l’extinction et les protéger des bracon-niers et des réseaux internationaux de trafiquants… ».

Source : Communiqué de presse IFAW

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Une vente de vin d’os de tigre interdite en Chine

Kalaweit sauvegarde les gibbons de Bornéo et de Sumatra

Transfert réussi pour des gibbons menacés en Inde

Le commerce d’os de tigre est interdit en Chine depuis 1993. Pourtant, en décembre 2001 plus de 400 bouteilles de vin d’os de tigre, issues de différents fournisseurs de produits destinés à la médecine chinoise tra-ditionnelle, ont été insidieusement mises en vente chez googut, un hô-tel des ventes de Pékin. Bien heureusement, le gouvernement chinois est intervenu pour empêcher cette vente. A ce sujet, grace ge gabriel, Directrice régionale Asie d’IFAW déclare, « Nous saluons la mesure prise par le gouvernement chinois pour mettre un terme à ce commerce illégal. Les ventes de produits à base d’os de tigre constituent une viola-tion criante des lois nationales et internationales qui interdisent ce type de commerce. Elles stimulent la demande de produits dérivés du tigre et favorisent le braconnage des tigres sauvages. ». Les tigres sont en danger

critique d’extinction et pourtant, la surveillance des marchés phy-siques et virtuels révèle une aug-mentation du nombre de produits issus d’espèces menacées mis aux enchères. Les animaux concer-nés sont pourtant protégés par la CiTES et par la loi sur la protec-tion de la faune sauvage de Chine.

Source : www.ifaw.org Photo : Gilles Bonin

Savez-vous qu’en indonésie, après avoir préalablement éliminé leurs parents, les jeunes gibbons sont capturés pour devenir des animaux de compagnie. Peu sur-vivront, à cause des conditions de détention et de nourriture inadap-tées, ou parce qu’ils seront abattus à l’âge de la maturité sexuelle, une fois devenus trop encombrants et agressifs. Malheureusement, la stupidité humaine envers les gibbons, ne s’arrête pas là. Pour

des raisons mercantiles, la déforestation à outrance achève le massacre en éliminant l’habitat de nos petits singes. En indonésie, les forêts sont détruites pour obtenir des bois exotiques et surtout pour la production massive d’huile de palme.

Qui est le gibbon ?un primate de la famille des grands singes qui vit dans les forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. D’une taille moyenne de 85 cm, il peut vivre jusqu’à 40 ans. A la recherche de fruits et d’insectes, il se déplace d’arbre en arbre avec une agilité remarquable. il est monogame et le couple se forme pour la vie. un petit naît tous les deux ans à quatre ans, après 7 mois de gestation. Les jeunes restent avec leur famille jusqu’à l’âge de sept ans puis, partent en quête d’un partenaire avec lequel ils resteront toute leur vie. Aujourd’hui, les 17 espèces sont me-nacées du fait de la disparition de leur habitat et du braconnage. ils sont capturés pour devenir des animaux de compagnie. Pour info, plus de trois mille gibbons seraient illégalement captifs, rien que sur l’île de Bornéo. Alors, imaginez combien ils peuvent être au total.

Kalaweit les protègeL’association Kalaweit, créée en 1997 par Chanee, un français installé à Bornéo depuis 1998, a pour objectif la sauvegarde des gibbons et de leur habitat à Bornéo et Sumatra. On estime à 100 000 le nombre de gibbons sauvages restant à Bornéo, ils ne seraient plus que 250 000 dans toute l’Asie du Sud-Est, toutes espèces confondues (17 espèces). Fort d’un budget annuel de 300 000 €, Kalaweit et ses 52 employés locaux en indonésie agissent sur tous les fronts pour pro-téger ces petits êtres avec, 35 000 hectares de forêts protégées, plus de 250 gib-bons hébergés dans les deux sanctuaires, mais aussi des ours, des crocodiles, des macaques.. Une radio, Ka-laweit FM, émet à Bornéo pour informer la jeunesse locale des dangers qui guettent les protégés de l’association. La France, n’est pas oubliée, avec une coordinatrice sur son territoire. Les actions de l’association consistent à recueillir les gibbons détenus illégalement pour leur offrir des conditions de vie décentes dans l’un des sanctuaires de Bornéo ou de Sumatra, à protéger les forêts pour préserver la faune sauvage bien malmenée, à sensibiliser les populations locales et à collaborer avec les autorités. Certains gibbons pourront être relâchés dans des zones de forêts protégées et loin des exploitations de palmiers à huile.

Pour aider Kalaweit, vous pouvez faire un don régulier (5 € par mois ou plus) et devenir ainsi un Ami de Kalaweit.

Informations : www.kalaweit.org Siège social : 69 rue Mouffetard, 75005 Paris - Email : kalaweit.france@yahoo.fr / tél : 07 86 01 18 87 - Blog de Chanee : http://cha-neekalaweit.blogspot.com

Les gibbons Houlock sont regroupés au nord-est du pays où deux espèces ont été identifiées, le gibbon Houlock de l’Est (Hoolock leuconedys) et le gibbon Houlock de l’Ouest (Hoolock Hoolock). L’espèce est menacée et inscrite sur la liste rouge de l’uiCN. Elle est protégée par l’Annexe i de la loi indienne de protection de la faune sauvage de 1972. Une équipe de vétérinaires et de biologistes d’IFAW et de Wildlife Trust of India (IFAW - WTI) s’est jointe au Ministère National des Forêts pour préserver l’avenir des familles de gibbons. Ce projet est également soutenu par le Noyen-Melendez Family Trust, le Serenity Trust, et les philanthropes Himraj Dang, Subhadra et Kannan Jayaraman. La destruction des forêts, le braconnage, et le commerce illégal fragmentent les habitats des gibbons vivant en inde. Ces menaces mettent en péril leur conservation, ils risquent l’extinction locale. A ce sujet, le Dr ian robison, Directeur du programme de secours d’urgence d’IFAW déclare que, « Experts dans le déplacement aérien, les gibbons utilisent leurs longs bras pour se mouvoir d’une branche à l’autre. Leur corps n’est pas adapté à la marche, si bien qu’ils constituent des proies faciles une fois au sol. Il est donc très rare de voir des gibbons descendre de leurs branches d’eux-mêmes ». Pourtant, il est déjà arrivé que les gibbons isolés de Dello soient obligés de s’aventurer sur la terre ferme, en quête de nourriture. ipra Mekoka, conseillère spécialiste de la faune sau-

vage auprès de l’État d’Arunachal Pradesh, nous explique la raison de ce comportement pour le moins risqué, « Dello est un petit village du nord-est de l’Inde qui autrefois était entouré d’une forêt abondante et abritait sans aucun doute une grande population de gibbons Houlock de l’Est. L’abat-tage massif des arbres qui a lieu depuis quelques temps dans les forêts pri-vées a confiné les 18 familles de gibbons dans des petits bosquets encerclés de terres agricoles. Cette nouvelle configuration du paysage compromet la capacité des singes à trouver suffisamment de nourriture ». En décembre 2011, le sauvetage d’un groupe isolé de gibbons Houlock a eu lieu dans le village de Dello où ils étaient éparpillés dans des petits bosquets. Deux singes ont pu être transportés puis relâchés sans incident dans un habitat plus sûr au sein du sanctuaire de la faune sauvage de Mehao, conformé-ment aux recommandations de l’uiCN sur la réintroduction des primates. Le Dr NVK Ashraf, vétérinaire en chef de WTI nous confie que « l’équipe IFAW-WTI va continuer de surveiller ces deux gibbons au cours des six prochains mois. Il s’agit de notre première tentative de transfert de gibbons en Inde », ajoutant qu’IFAW avait déjà participé au sauvetage et au transfert d’orangs-outangs à Bornéo et en indonésie.

Source : www.ifaw.org

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un scoop s’est produit au salon de l’agriculture de Paris, le lundi 27 février 2012. Des agriculteurs malades des pesticides qu’ils utilisaient dans leur vie de tous les jours ont fait irruption dans l’enceinte du salon. ils ont manifesté leur souffrance. Dénoncer la désinformation dont ils ont été victimes et prévenir leurs collègues des dangers encourus, tel était leur but. Pour eux, les auto-

rités doivent reconnaître l’extrême gravité du problème de santé qui les touche et agir en conséquence. Cela fait des décennies que l’industrie phytosanitaire prône les vertus de ses produits à grands coups d’ac-tions commerciales et de publicités. Parle-t-on assez des dangers liés à la manipulation de ces produits dans les messages publicitaires ? La vraie question est là. Pour l’association Phyto-victimes la réponse est claire, « le fait de voir des publicités où

des agriculteurs, sûrs d’eux, déversent à mains nues des pesticides dans leur cuves, épandent ces produits depuis des tracteurs fenêtres grandes ouvertes et déambulent en pleine action d’épandage sans aucunes protections a sans doute contribué à favoriser des pratiques dangereuses. ». Pourtant les preuves

des effets toxiques de ces pesticides sur la santé s’accumulent. Pire, des clas-sifications en maladies professionnelles ont été accordées à des agriculteurs victimes de ces produits. Tout récemment, dans le procès du président de l’association Phyto-victimes contre la firme Monsanto, une condamnation a été prononcée à l’encontre de Monsanto. Ce dernier s’est vite empressé de faire appel du jugement. Nous sommes en face d’une contamination chimique globale de nos cultures avec les conséquences environnementales et sanitaires désastreuses que l’on connaît. Aujourd’hui les pesticides ont malheureuse-ment su se rendre indispensables dans un type d’agriculture où règnent la pro-duction et la facilité. Ils sont incontournables et représentent la clef de voûte du modèle agricole industriel existant. Sans eux, tout s’écroulerait. C’est donc ce modèle, trop largement promotionné qu’il faut reconsidérer. A ce sujet, isa-belle Autissier, Présidente du WWF France insiste sur le fait «qu’il est urgent de sortir de l’agriculture industrielle qui contamine gravement l’environne-ment, et particulièrement l’eau. Elle est un échec sur le plan de l’emploi et de la vitalité des territoires avec une perte de 25% des emplois agricoles en 10 ans dans l’UE. De plus, cette agriculture écrase les producteurs, amène des substances nocives jusque dans nos assiettes et, comble du cynisme, empoi-sonne des agriculteurs. On se demande bien à qui cette agriculture profite ? Certainement pas à la très grande majorité de nos agriculteurs, ni de nos concitoyens ». Notre pays doit effectuer un changement drastique de sa poli-tique environnementale agricole et ce rapidement.

En février 2012, l’université de Fukushima a eu une idée pour le moins saugrenue. Elle a décidé d’envoyer des singes et des san-gliers, au plus profond des forêts et lieux contaminés de sa région. La mission consiste à équiper de gPS et de compteur geiger ces animaux afin que durant leur déplacement, ils puissent cartogra-phier la radioactivité existante. Tout cela dans l’espoir de com-pléter l’analyse radioactive globale préalablement effectuée par avions et hélicoptères. Déjà, en octobre 2011, une telle opération avait été tentée, mais en vain. Les résultats n’avaient pas pu être exploités. Que sont devenus les cobayes ? Souffrent-ils ? Sont-ils morts ? Per-sonne ne semble s’en préoccuper. Alors pourquoi avoir mis en place une telle opération, mettant en péril la vie de ces animaux explorateurs ? Les scien-

tifiques rétorquent que c’est tout simplement parce que la région de Fukushima est constituée à 70% de forêts et de lieux inacces-sibles et que seuls les singes et les sangliers ont la possibilité de s’y faufiler. Quant à nous, le fait d’utiliser des animaux-cobayes, sous prétexte qu’ils se déplacent partout dans la nature, nous semble sau-grenu. Des sondes émettrices lancées du ciel ou des drones adaptés pourraient faire l’affaire. Cela éviterait à nos petites bêtes d’être ex-posées à de terribles radiations aux blessures atroces. il est vrai que la contamination au césium des forêts et des campagnes menace

d’affecter durablement l’agriculture, la chasse, la pêche, etc. Mais enfin, ce n’est pas la peine d’en rajouter en infligeant des souffrances animales, soyons humain et évitons ce genre de barbarie moderne.

Victimes de produits phytosanitaires, des agriculteurs se rebiffent

Fukushima envoie des cobayes dans ses forêts

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Comment choisir son ampoule ?En matière de qualité d’ampoules, le marché propose le pire et le meil-leur. La vigilance est de rigueur. À ce jour, aucune norme sanitaire et aucune explication ne permettent d’orienter le choix des consommateurs.

C’est l’aventure ! Alors que faire :*Trouver la forme de l’ampoule : standard, flamme, réflecteur... et son culot (E14, E27, B22, GU10...);*Définir la puissance du modèle : 100 watts à in-candescence correspondent à 20 watts à économie d’énergie (rapport 1/5) ;*Choisir la couleur de la lumière ou de la tempéra-ture, exprimée en degrés KELVIN. En valeurs cou-rantes : 2700° K à 3200° K = température chaude, 4000° K = Température lumière du jour et de 5000°

K à 6500° K = Température froide ;* Prévoir la durée de vie, variable en fonction du prix. En général vous aurez 3000 heures maximum pour une ampoule bon marché, 6 à 8000 heures pour des ampoules de grandes marques et 10 à 15000 heures pour des ampoules haut de gamme, utilisées en Luminothérapie. Les ampoules haut de gamme coûtent environ 30% plus chères que les modèles à 6000 heures mais, elles sont beaucoup plus rentables dans le temps. Par exemple, 1 ampoule à économie d’énergie de 20 watts (100 watts en incandescence) réalisera une économie de 91,00 € sur sa durée de vie.

Détaillons quelques avantages liés à l’utilisation de ce type d’éclairage :* Economies en termes de consommation et geste de protection pour la planète ;*Amélioration de la vision et, moins de maux de tête ou d’yeux irrités en choisissant la bonne température (couleur froide). * Qualité d’éclairage, proche de la lumière solaire selon les modèles ;* indice de rendu des couleurs irC augmenté, améliorant les travaux de couture, de peinture, de maquillage et le choix des couleurs dans les boutiques de vêtements ;* Effet de bien-être sur le sommeil, l’humeur, la dépression saisonnière, … pour les ampoules haut de gamme.* Bonne efficacité au travail (travaux scolaires des enfants, au bureau, à l’ordinateur ...).

Quelques cas de prudenceA l’identique d’un éclairage traditionnel, il existe quelques cas de contre indications envers les ampoules ou lampes CFL, notamment pour les maladies oculaires graves comme les glaucomes et les dégénérescences maculaires (DMLA). Néanmoins avec les ampoules à économie d’éner-gie CFL de couleur froide, on pourra opter pour de faibles puissances, tout en apportant une meilleure visibilité. Les personnes électro sensibles, ne pouvant pas supporter les ampoules CFL, se tourneront vers les dis-positifs d’élimination totale du rayonnement comme les filets cage de Faraday et les puces de protection. La dangerosité liée au mercure ou aux émissions EMC des ampoules CFL est négligeable, donc pas de crainte de ce côté là ! cf. rapport de l’ADEME en 2011.

Les LED ou Diodes Electro Luminescentes Elles ne sont pas à l’heure actuelle une solution pour l’éclairage. Au-cune norme internationale de fabrication existe, leur coût est très élevé et la luminosité encore insuffisante. On peut cependant les utiliser pour la décoration et l’éclairage des lieux de passage (couloir, escalier, éclai-rage extérieur des allées et jardins ...). °1 TW Terawatt = 1 milliard de watts - CFL ou LFC/ Lampes fluo-compactes

Vous pouvez aussi consulter la vidéo du reportage 100% MAG diffusé le 14 mars 2012 sur M6 et intitulée « Ils vivent sans jamais voir la lumière du jour » sur M6Replay, à la date du 14/3/12 à 40 minutes du début de l’émission.

Gérard PONS - Pdt du CEILT « Centre Européen d’Information sur la Luminothérapie » info@elecomac.com

Intérêt et choix des ampoules basse consommation

Une génération d’ampoules basse consommation (ampoules fluo-compactes « CFL » ou ampoules LED) a vu le jour. Elle fait suite à une décision européenne de 2008 qui prévoit la fin progressive de la commercialisation des ampoules à incandescence à l’horizon 2016. C’est une bonne chose car la part de l’éclairage sur la consomma-tion globale énergétique de la France est de 290 Terawatts° (TW) pour une consommation totale de 490 TW. Grâce à l’introduction des ampoules CFL, l’économie réalisée pourrait atteindre 60 TW.

Aujourd’hui, nous ne devons plus considérer le remplacement de notre mode d’éclairage comme un produit de consommation cou-rante mais plutôt comme un investissement. L’économie réalisée sera supérieure au coût de l’investissement.

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Nous allons développer une approche de la compréhension du fonc-tionnement de la femme et de la gestion des ses émotions selon le Tao et ses 12 phases. Il est utile pour la femme de se connecter à son Yin pour exprimer pleinement son authenticité de femme et vivre en harmonie avec l’homme.

Le Tao, Unité Suprême :Le Tao, c’est le principe de vie immuable, éternel, à la base de toute mani-festation. On ne peut le connaître, de façon limitée, qu’au travers de ses manifestations, ses différentes et multiples formes d’expressions. il est à l’origine du Ciel et de la Terre, et la mère des 10 000 êtres (là on le consi-dère comme un principe féminin).il s’exprime par l’émission de lumière dans l’espace et par le déroulement des événements dans le temps (destin).

He Tu

Les 64 hexagrammes du yi King déterminent formes et événements. Mais si l’on revient au He Tu, il manifeste que le Tao ou Dao est considéré comme le vide d’un tourbillon profond à l’origine de l’univers. De ce vide sort un souffle (énergie) qui remplit l’espace ente le Ciel et la Terre. Ce souffle, cette énergie est appelée la Femelle mystérieuse qui accouche du Ciel et de la Terre et de toute vie.

L’être humain, homme ou femme pour vivre en harmonie entre le Ciel et la Terre doit suivre la voie du Tao : - son mode de vie doit être en harmonie avec la Terre, en réglant son com-portement sur les 4 saisons, des jours qui se suivent et ce jusque dans nos cycles physiologiques. La roue du Tao devient ainsi un référent de base sur lequel s’inscrivent tous les cycles.- son cœur et son esprit doivent être en harmonie avec Yuan, le tourbillon profond.

Il est ainsi Homme de Vertu et suit le cycle des vertus.Ces vertus et leur cycle sont la clef de notre

individualité profonde. Chaque vertu est une émotion pure et

chacun a sa propre façon de la de la vivre, d’abord en la ressentant en lui et ensuite en la manifestant. Ce qui fait que chaque être est unique par la combinaison et la mise en vibration de ses

douze vertus. il en découle que, même si nous sommes tous issus

du même principe de vie et même si nous fonctionnons selon les mêmes lois,

aucun de nous ne se ressemble car chacun manifeste un Tao unique qui exprime une partie du Principe originel au travers de sa propre manifes-tation et dans sa capacité à remplir son mandat céleste.Par la lecture de ces cycles et de ces vertus on accède à une meilleure compréhension de notre fonctionnement humain et notamment ce qui différencie la femme de l’homme, non seulement dans leurs cycles phy-siologiques mais aussi sur le plan émotionnel.

On classe généralement la femme dans le côté Yin et l’homme dans le côté Yang du Tao. Ce qui permet d’expliquer la différence d’attitudes et de comportements entre les deux.

Le fonctionnement de la Femme selon le Tao : Elle a un accès direct au Yin, aux émotions profondes et cela lui donne une plus grande capacité de créativité, mais aussi une certaine instabilité émotionnelle lorsqu’elle ne sait pas gérer ses émotions. Ce qui la pousse à s’appuyer en permanence sur un extérieur, l’homme en l’occurrence !Elle va chercher à le séduire et l’amener à fonctionner comme elle pour se rassurer. Qu’elle y arrive ou pas elle ne sera jamais satisfaite. Sa créativité est bloquée. Elle rentre dans les frustrations et dans tous ses états ! Elle perd sa créativité, partie fondamentale du Yin, car liée aux émotions profondes.La femme a besoin de créer : c’est elle qui amène l’harmonie dans la maison par la décoration, sa capacité de cuisiner et de créer des plats à

TaO

l’infini, de trouver toutes les astuces utiles pour rendre la vie agréable à son entourage. Et si elle passe beaucoup de temps pour son harmonie ves-timentaire, les soins du corps, etc…, ce qui peut passer pour une futilité, cela est nécessaire au Yin ! Cela nourrit le Yin de la femme, qui peut à son tour « nourrir » son mari, ses enfants, son entourage, son travail, etc…

Ce Yin c’est son lieu de ressourcement, sa partie secrète, qu’elle ne peut pas partager ni exprimer. C’est son intimité, son Jardin secret.L’homme pense ainsi que la femme est compliquée par ce côté du res-senti, qui l’attire cependant tant. C’est un complément pour lui, une façon de se nourrir et c’est ce qui maintiendra par la suite le couple formé.Si la femme ne maintient pas ou ne retrouve pas ce côté Yin, cette partie intime d’elle même, elle ne pourra jamais vivre un couple en harmonie.Coupée de son Yin, la femme devient complètement dépendante de l’homme, en attendant qu’il le lui révèle. Elle ne fait donc plus vibrer cette partie intime et cela amène la déception. La femme déçue fuit dans la séduction, les enfants, la cuisine…. En cherchant un autre jardin secret. C’est ce jardin secret qui attire l’homme. Or la femme pense que c’est par le maquillage, ses attitudes, ses vêtements, qu’elle attire l’homme. Mais ce qui attire l’homme, c’est ce qu’elle met en vibration par le biais de son Tao, de ses vertus.

La connexion à son jardin secret lui permet de garder son autonomie, et de se préserver. Elle doit l’entretenir et non chercher à s’attacher à l’homme qui ne reconnaît pas ce jardin secret, et penser qu’elle doit se sacrifier pour lui. Elle se laisse dévier de son jardin secret par l’homme, à chaque fois qu’il ne partage pas quelque chose avec elle. Elle se sent dévalorisée, in-comprise, non prise en compte. En attendant que l’homme lui apporte une solution, c’est sa vie que la femme n’active plus. Ce qu’elle peut partager avec l’homme, c’est l’instant, le bien-être. il y a une mise en phase dans tous les échanges. La seule chose que la femme ne peut pas partager, c’est ce qu’elle est. A deux, elle essaie de faire reconnaître son jardin secret, et elle le difracte. C’est là qu’elle devient étouffante, favorisant la fuite de l’homme et c’est là où elle ne se sent plus désirée et insignifiante.

En se mettant dans le Yin, la femme a toute la force dont elle a besoin pour réaliser ce dont elle a besoin et soutenir une action. Elle a donc besoin de plus de sommeil, de sa maison, de vêtements, de lumière, de soleil… Elle retrouve dans tout cela cette force qui va jaillir ensuite. Le ressourcement est aussi dans chacun de ses gestes, ce qui rend chaque moment agréable (ménage, repassage…) pour celui qui regarde. C’est la mise en vibration de son Tao qui plaît à l’autre, c’est tout ce qu’il mani-feste, même ses défauts, sa voix, sa façon d’être… Chaque femme est unique et doit arrêter de se comparer aux autres femmes, de vouloir res-sembler aux mannequins des revues de mode, de copier à l’extérieur une séduction qui la desservira. La femme doit rester avant tout en accord avec ce qu’elle est profondé-ment, son authenticité.

Pour se reconnecter à son Yin il est nécessaire pour la femme de se faire pratiquer des soins du corps régulièrement.

L’espace Yi Tao dans ce concept là, propose les soins spécifiques et des techniques du Tao Energétique, particulièrement efficaces lorsque la femme n’arrive plus à se reconnecter à son Yin dans sa vie quotidienne. Selon son vécu du moment et la phase de son Tao bloquée, le soin énergétique sera choisi pour relancer son Tao dans un premier temps et redynamiser le Yin de celui-ci. La femme est à nouveau reconnectée à son moi profond, son Yin et son authenticité de femme.

il est très utile pour la femme de comprendre son propre fonctionnement en s’appuyant sur la connaissance du Tao. Elle y puise les informations néces-saires pour vivre en harmonie en ayant conscience de son individualité et de ses possibilités de mise en œuvre tout en gardant son autonomie affective. Le Tao Energétique lui fournit tout au long de sa vie les clefs pour se relan-cer, se dynamiser et maintenir sa place fondamentale au sein de sa famille et de la société.

Soins et formations en Tao Energétique sont dispensés au sein de l’Espace Yi Tao.

Le Tao de la Femme

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FELiCiTEPOuMON : 3h - 5h

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DON DE SOiVB : 11h - 1h

JuSTiCETR : 9h - 11h

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Situé à Margny Sur Matz notre entreprise est spécialisée dans l’importation et la distribution de fruits secs. Nos produits originaux exaltent une grande qualité biologique et gustative. Dans un esprit

d’excellence et afin de respecter au mieux nos critères de sélection, nous agrandissons notre gamme avec parcimonie. La sélection des meilleurs fruits se fait à maturité idéale. Elle ne peut être qu’artisanale, chose qui, de fait, régule le rendement. Notre souhait le plus profond est de vous faire partager notre vision du gustatif, à travers la qualité de notre gamme. C’est pour cela que nous mettons à

votre disposition des produits authentiques qui collent au plus près des caractéristiques inhérentes aux fruits frais, notamment grâce aux vertus de la méthode de séchage des fruits.

N’hésitez pas, émerveillez-vous des couleurs de nos fruits secs et savourez leurs saveurs et leurs parfums ! Fidèle à nos convictions, nos produits sont exclusivement issus de l’agriculture biologique. Mieux, nous allons encore plus loin dans notre engagement puisque depuis janvier 2011, les ananas du Togo sont en production équitable, label ESR. Afin de vous mettre l’eau à la bouche, nous sommes heureux de détailler nos spécialités. Elles se composent de mangues du Cameroun, de bananes du Cameroun, d’ananas du Togo, de papayes du Cameroun «red Solo», de dattes moelleuses «deglet noor» d’Algérie (tolga) catégorie extra, d’huile d’olive de Kalamata acidité inférieure à 0,3, de dattes Medjool (Californie) , d’olives de Nyons (sans sel en bocaux) , d’olives noires de Kalamata, de cerneaux du Périgord ; de cranberries entiers sans sucre …

Biofruisec - 640, rue du Jeu d’Arc - 60490 Margny sur MatzTél : 03 44 42 51 61 - Fax : 03 44 42 51 61 - email : biofruisec@online.fr

Comment présenter à la fois un sage humble, un initié, un esprit élevé dans une belle âme ? une belle âme qui emplirait une montagne, s’évadant d’elle même comme une source toujours renouvelée, assoiffée de savoir. une montagne aussi de travail traduit par ses livres dont vous aurez entendu parler ou que vous aurez parcourus voire étudiés. La mission de ce grand sage consiste à transmettre un vieux savoir asiatique, nommé TAO à nos esprits occidentaux qui loin d’être rétifs sont juste un peu moins perméables. Et, il le fait à merveille ! Du Tao sont nés le Chi Kung, le TaÏ Chi, l’Acupuncture, la médecine chinoise et d’autres Arts Martiaux. Bien avant notre ère, les sages taoïstes ont remarqué et étudié notre situation dans l’univers. ils ont prêté attention à cette place et se sont mis à l’écoute de notre fonctionnement dans ce contexte. Maître Chia nous canalise dans cette voie. Et, en nous ramenant sur nous-mêmes, il nous recadre dans notre environnement sans aucun jugement moral de bien ou de mal et sans culpabilité. Nous devons retrouver les notions d’énergie et d’équilibre qui existent entre l’univers et le soi, entre le soi et la terre. Le bon sens ne nous convie-t-il pas à “garder les pieds sur terre” ? L’ancrage au sol enseigné par Mantak Chia permet cet équilibre, mais aussi la circulation de l’énergie vers le haut, vers l’univers. L’harmonie

Biofruisec, la qualité Biologique

La sagesse et le savoir de Mantak Chia nous montre la voie

Le PhilosopheLibrairie spirituelle - Café - Salon de thé Vente de cristaux

Espace bien-être avec des consultations en iridologie, réflexologie plantaire, sophrologie, naturopathie,

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Mais aussi des conférences, débats, stages et ateliers.Consultez notre agenda sur notre site internet :

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est alors perçue. Au fur et à mesure de son enseignement, un certain éveil émerge indubitablement et un mieux être s’instaure. Le bien-être arrive et la guérison survient. Le Maître Mantak Chia nous explique que les anciens Maîtres taoïstes ont travaillé de tout temps avec cette notion d’énergie. En Occident, au XiXe siècle, notre vision de l’énergie était plus restrictive, elle se traduisait différemment et s’exprimait en travail, en chevaux-vapeur, en watts ou en joules. Découlant des études taoïstes, les méthodes de l’enseignement de Maître Chia sont incroyablement révolutionnaires tout en demeurant dans le cadre de la sagesse ancienne. Elles ont fait leurs preuves et les découvrir correspond à rechercher un trésor oublié au moyen d’une carte indéchiffrable. Aussi, Mantak Chia nous convie à faire l’effort qui nous permettra de trouver la méthode de déchiffrage de cette carte afin de nous rendre sur le lieu du trésor. Cela amène à retrouver, dans la paix intérieure, l’équilibre présent en toute chose sans lequel la santé n’existe pas. Suivons le maître à travers la vingtaine de livres qu’il a écrit et rendons hommage à son travail. La plus joyeuse reconnaissance envers son savoir se traduira par le désir de le rencontrer. A son contact, ce qui n’a pas été dit prendra toute son importance. Article écrit par Maurice Benhamou

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SEJOUR DETENTE

Domaine du Taillé - Jean d’Aulan - 07200 Vesseaux (Ardèche) Tél : +33 (0)4 75 87 10 38 - Ouvert du 15 Février au 20 dé-cembre Email : domainedutaille@wanadoo.frSite : www.domainedutaille.com

Non loin d’Aubenas, le Domaine du Taillé prend vie en plein cœur du « Parc Régional des Monts d’Ardèche ». Jalonnant la bordure orientale du Massif Central, les grands espaces de cette région magnifient les paysages sauvages. Ici, le charme naturel des éten-dues boisées, des gorges sauvages, des volcans, des torrents, de la nature, des productions de châtaignes et de myrtilles,… agit en nous à l’identique d’un merveilleux voyage. Fier d’appartenir à la beauté de la région, le Domaine exalte, par ses abords sauvages, les possibilités de détente, de ressourcement et d’éveil, nécessaires à l’épanouissement.

Des bâtisses et un esprit Zen La tradition Zen apportée du Japon par la famille d’Aulan, propriétaire des lieux, imprègne le centre, même dans la façon d’accueillir ses hôtes. Les 100 hectares arborés du site sont un vrai joyau qui sublime la sérénité. En s’écou-lant au fond d’une belle vallée, une petite rivière accessible par des chemins de randonnée vient mettre sa touche finale au décor. Dans le souci de s’inté-grer à la nature environnante, l’ensemble architectural s’est fait un devoir de respecter la morphologie et les dénivelés du terrain. Les reliefs naturels sont intégrés et mis en valeur avec des bâtisses mariant admirablement la pierre et le bois. Afin de préserver l’harmonie visuelle, les matériaux employés dans les nouvelles constructions, ou pour l’amélioration de celles déjà existantes,

sont choisis pour leur parfaite intégration dans le site (pierre, bois, cuivre, …). En voulant faire du Domaine du Taillé un centre d’accueil où l’esprit se situe, entre l’ashram et l’hôtel, Jean et Ma-thieu d’Aulan ont mis à disposition une structure idéale per-mettant de recevoir des activités d’inté-riorisation. Le Do-maine peut acceuillir

une soixantaine de personnes. il propose une grande variété de chambres avec en plus du centre d’accueil, pour ceux qui le désirent, deux villégiatures Zen de prestige labellisées quatre étoiles chez gîtes de France :

* La Villa Christina de 260 m² avec piscine privative et tennis se trouve en plein cœur du Domaine. Elle peut accueillir jusqu’à huit per-sonnes et trois chambres se partagent deux grandes salles de bain ; * Le Mas de la Nojarette, avec pour seuls voisins les rochers, les chênes et les oiseaux, vous offrira les montagnes cévenoles pour horizon. Sa capa-cité d’accueil de douze personnes offre cinq chambres pour couples et une chambre à deux lits, qui se partagent deux salles de bains et une salle d’eau. Un engagement fort pour la natureAu Domaine, le respect profond de la nature et des personnes fait partie de la philosophie de vie, ce qui lui a valu l’obtention de l’Ecolabel Européen (Services d’Hébergements touristiques). Dans le tourisme, ce label permet de valoriser des services respectueux de l’environnement et de garantir un accueil de qualité. La mise en valeur écologique du lieuElle passe par une activité économique durable qui respecte l’environne-ment naturel. Pour se faire elle privilégie :* La bonne gestion des énergies vertes et renouvelables ;* La préservation de la ressource en eau et la collecte des eaux pluviales pour l’arrosage et les bassins d’ornements ;* L’emploi de produits éco-labellisés plus respectueux de l’environnement ;* L’utilisation de produits alimentaires locaux de saison pour la plupart issus de l’agriculture biologique dans la confection des repas ;* Le choix de fournisseurs régionaux afin de limiter le transport ;* La préférence pour les achats équitables de produits d’importation ;* l’équipement en literie « Ardelaine » pure laine non traitée pour la plupart des matelas et couettes ;* La préférence envers les produits rechargeables pour limiter les emballages;* Le tri sélectif des déchets et la réduction de leur quantité grâce à un recy-

clage maximum (compostage des déchets organiques);* La proscription des pesticides, in-secticides ou herbicides de synthèse ;* L’intégration de plantations adap-tées au climat dans le paysage ;* La non-utilisation de goudron afin d’éviter d’imperméabiliser inutilement les surfaces ;* L’information et la formation du personnel aux gestes écologiques ;

* La sensibilisation, la documentation et l’incitation de notre clientèle à pra-tiquer les éco-gestes ;…

Le bassin naturel Dans sa démarche environnementale, depuis juin 2011, le Domaine s’est enrichi d’un somptueux et agréable bassin naturel de baignade. Affichant 130 m², il est en accord avec Dame Nature. D’une pureté bienfaisante l’eau douce favorise votre détente, elle vous ressource. Son traitement et sa régénération se font grâce à un procédé totalement biologique. La purification de l’eau a été confiée aux plantes où, par passage prolongé dans un milieu sans oxygène, les micro-organismes sont réduits. L’épu-ration se fait sous l’action d’une filtration anaérobique. Une pompe volu-métrique de 30m3/heure maintient le cycle de l’eau en permettant son acheminement en amont des bassins. Elle peut ainsi redescendre en sui-vant le lit originel du ruisseau. Des vortex naturels augmentent l’oxygé-nation et la dynamisation avant de remplir les bassins de baignade. Puis par débordement l’eau pénètre dans un bassin de filtration (anaérobie) rempli de gravier de pouzzolane (roche volcanique ardéchoise) où ont été plantés des phragmites (roseaux) qui participent activement au trai-tement biologique.

Bien manger au DomaineL’ambiance du séjour passe aussi par une cuisine de qualité faite de produits naturels de saison, en grande partie issus de cultures Bio ou de l’agriculture raisonnée, sélectionnés auprès de producteurs locaux et d’une coopérative biologique. Les saveurs provençales et les épices orientales feront chanter les plats. Durant les beaux jours, les repas sont servis sur une agréable terrasse et, dans les autres cas, une belle salle à manger vous accueillera à la chaleur de son poêle.

Les stages et séjoursComme nous l’avons évoqué plus haut, l’ambiance, la magie et la phi-losophie Zen du site se prêtent tout particulièrement à l’organisation de stages. Trois salles de grande qualité, d’une capacité de 60 à 12 personnes sont à votre disposition comme le grand Dojo tout en bois implanté sur un îlot de verdure, le Petit Dojo qui bénéficie d’une atmosphère recueil-lie et la Petite Ecole très lumineuse avec ses grandes baies vitrées. Tout le long des saisons, des sessions d’arts martiaux, de travail d’inté-riorisation, de méditation, de yoga, de danse, de calligraphie, de mas-sages,… et d’activités artistiques diverses, vous sont régulièrement proposés, sans oublier les confé-rences-débats. Pour découvrir le programme et les dates de stages, renseignez-vous au 04 75 87 10 38 ou rendez-vous sur le site www.do-mainedutaille.com. Le Domaine est aussi ouvert aux entreprises souhai-tant organiser des séminaires dans un cadre idyllique, loin des structures de l’hôtellerie traditionnelle. Enfin, toute personne, groupe de personnes ou familles désirant passer quelques jours de détente et de sérénité, en pleine nature dans une ambiance Zen, sont les bienvenues parmi nous.

Le Domaine du Taillé, l’alliance de la nature et de l’esprit

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MICROFINANCE

« La microfinance est  une arme contre la faim et la pauvreté » (Kofi Annan).Quoi de plus noble que d’aider une personne à créer une activité lui permettant de vivre de façon autonome et avec dignité ? Là, on est dans l’économie réelle. Ici, l’auto-emploi est une des alternatives efficaces pour réduire la pauvreté. Ainsi, partout dans le monde de nombreux entrepreneurs, femmes, jeunes, demandeurs d’emplois, mettent toute leur énergie pour développer des activités de commerce et de services, l’artisanat ou des activités agricoles. Pour y par-venir, ils ont besoin d’avoir accès à des services financiers.

Microcrédit et microfinance pour une croissance humaineet travaillent dans le secteur informel, elles craignent de ne pas être remboursées. Après avoir essayé de convaincre les banques, Muhammad Yunus décide de prêter lui-même, de sa poche, la somme en question. Le résultat est probant puisque, ayant pu acheter d’avance la matière première sans variation importante de prix, les fabricantes ont remboursé le professeur tout en faisant prospérer leur activité. L’idée microcrédit était née. Depuis, elle n’a fait que grandir !

Aujourd’hui, la microfinance a élargi sa gamme de service, pour répondre au mieux aux besoins des micros entrepreneurs. Ainsi, la plupart des institutions de microfinance offrent des services d’épargne et de microassurance. Ces services jouent un rôle essentiel pour permettre aux micros entrepreneurs de faire face à des imprévus et ainsi d’être moins vulnérables par rapport aux risques. Par ailleurs, certaines institutions de microfinance offrent en complément des services non financiers qui visent à former les micros entrepreneurs pour qu’ils améliorent la gestion et le développement de leur activité. De plus des campagnes de sensibilisation sont également parfois

réalisées dans le domaine de la santé et de l’émancipation des femmes.

La microfinance en chiffresAujourd’hui, on estime à 190 millions le nombre de bénéficiaires de la microfinance et à 10 000 le nombre d’institutions de microfinance dans le monde. Beaucoup de ces institutions ont démarré sous formes de coopératives de crédit, d’ONg ou d’associations, et certaines ont fait évoluer leur statut juridique pour devenir des sociétés à but lucratif réglementées, autorisées à collecter l’épargne. Pour les accompagner dans ce processus de transformation, des organismes de solidarité internationale, telle

que PlaNet Finance, créé en 1998 par Jacques Attali, aident ces institutions à se professionnaliser et à répondre au mieux aux besoins de leurs clients.

Et chez nous ? Essentiellement développée dans les pays du sud, la microfinance connaît un regain d’intérêt dans les pays du nord et cela ne devrait cesser de s’accentuer dans le contexte de crise. La France est le pays européen où la microfinance est la plus développée et la Banque de France a créé un Observatoire de la microfinance qui publie chaque année des informations sur l’évolution de la microfinance à l’échelle nationale. Vous y trouverez également des informations sur les différents acteurs sur notre territoire qui peuvent appuyer les porteurs de projet.

Photos : Annie Marconié

Du microcrédit à la microfinance reconnue à l’échelle internationale depuis l’attribution du prix Nobel de la paix à Mohammad Yunus et à sa banque solidaire la grameen Bank en 2006, la microfinance est un secteur innovant qui vise à offrir des services financiers à des populations exclues du système financier traditionnel pour leur permettre de développer leur entreprise. Parmi les produits offerts par les institutions de microfinance, le microcrédit est le plus répandu, il est utilisé pour évoquer les petits crédits octroyés aux populations à faible revenu exclues du système bancaire traditionnel et dont l’usage est destiné à créer ou développer une activité génératrice de revenus.

Le concept de microcrédit a été créé à la fin des années 70 par le professeur d’économie Bangladais, Muhammad Yunus. Brillant élève, il est autorisé à passer son doctorat d’économie aux Etats-unis où il demeurera sept années comme professeur à l’université du Colorado. Lorsque le Bangladesh naissant se sépare du Pakistan, suite à une guerre civile, il décide de regagner son pays pour enseigner à l’université de Chittagong. Trois ans après son retour, une terrible famine fait 1,5 million de morts. Très affecté, il se pose la question de sa présence dans une salle de cours, la théorie qu’il enseigne étant tellement déconnectée de la réalité nationale. C’est alors qu’il décide de créer, avec ses élèves, un groupe « recherche-action» dont la mission consiste à analyser les problèmes sur le terrain pour trouver des solutions. Très vite il s’aperçoit que les femmes entrepreneuses ont de réels problèmes de financement pour acheter leur matière première. Conséquence directe, elles sont dépendantes des usuriers à qui elles empruntent quotidiennement à des taux d’intérêt très élevés, ce qui les empêche de vivre dignement et de développer leur activité. Elles ont besoin de seulement 27 dollars pour acheter d’avance la quantité de bambou suffisante qui leur permettra d’échapper à cette fatalité financière. Les banques refusent de leur prêter une si petite somme, car elles ne possèdent pas de garanties

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1/ L’accompagnement des micro-entrepreneurs sur le terrain, la recherche et le conseil aux acteurs de la microfinance via l’ONG PlaNet Finance. En France, à travers son réseau d’associations implantées au cœur des quartiers en difficulté, les PlaNet ADAM, PlaNet Finance France accompagne également des personnes éloignées de l’emploi souhaitant réaliser leur projet d’entreprise.2/ Le financement des entrepreneurs (MicroCred) et celui des institutions de microfinance via PlaNIS responsAbility SAS et la plate-forme internet de microcrédit solidaire, MicroWorld.org. En France, FinanCités offre également un investissement en fonds propres et un coaching personnalisé aux entrepreneurs des zones urbaines françaises sensibles (FinanCités). 3/ La microassurance via PlaNet guarantee4/ La notation des institutions de microfinance via Planet RatingDernière née du groupe PlaNet Finance et reconnue d’utilité publique, la Fondation PlaNet Finance aide les populations pauvres, exclues du système bancaire, à développer leur activité de manière autonome. Elle finance des projets novateurs à fort impact social mis en place et gérés par les acteurs principaux du développement et de la microfinance, dans le monde entier. Elle contribue également à améliorer l’impact social de la microfinance à travers la diffusion de ses bonnes pratiques.Grâce à son expertise, les résultats du groupe sont là.L’ONg PlaNet Finance mène chaque année une centaine de programmes à travers le monde en collaboration avec plus de 100 institutions de microfinance. Planet rating a conduit depuis sa création 650 notations. Micro Cred sert plus de 122 000 micro-entrepreneurs via ses institutions de microfinance dans 6 pays. PlaNet guarantee a assuré plus de 188 000 micro-entrepreneurs. PlaNiS a structuré le financement de plus de 100 institutions et 40 entreprises ont déjà bénéficié d’un accompagnement et d’un investissement en fonds propre de FinanCités. PlaNet Finance France, via ses associations de quartier, a favorisé la création de 700 entreprises et 850 emplois.

L’éthique du Groupe Afin de garantir une contribution qui ait un réel apport pour les populations, le groupe PlaNet Finance et ses déontologues ont rédigé une Charte Ethique qui guide chacun de ses employés et dirigeants dans l’exercice de leurs fonctions. une politique de responsabilité sociale est également déployée largement auprès de ses clients, collaborateurs, investisseurs ou donateurs.

Pour en savoir plus sur le Groupe PlaNet Finance : www.planetfinancegroup.orgAgir et prêter à des micro-entrepreneurs : www.microworld.org

Photos fournies par PlaNet Finance

MICROFINANCE

Le microcrédit et le monde de la microfinance sont deux magni-fiques avancées humaines qui allient dignité et droit au travail. L’homme doit vivre de son labeur, c’est écrit dans les textes anciens. Le sérieux des différentes institu-tions de microfinance doit passer par la garantie d’une implication sans faille favorisant le maintien des droits de l’homme et notam-ment le droit de vivre de sa propre activité. Grâce à son sens aigu de l’humain, sa fiabilité, son ingénio-sité et à la diversité de ses actions, le Groupe PlaNet Finance a parti-culièrement retenu notre attention.

Une histoire humaine L’implication profondément humaine et responsable de Jacques Attali, à travers la création de PlaNet Finance, nous a tout particulièrement touchée. L’idée qui donnera naissance à PlaNet Finance a été exprimée pour la première fois en 1997, sous le nom de PlaNet Bank. En novembre 1997, Jacques Attali intervient dans un séminaire de l’Aspen institute à Londres consacré à la lutte contre la pauvreté dans le monde, où il présente une idée simple visant à créer une banque virtuelle, PlaNet Bank, refinançant les institutions de microfinance, dont il connaissait l’existence depuis sa rencontre avec Muhammad Yunus en 1989 à Dacca. Suite à une osmose d’idées sur le sujet entre Jacques Attali et Arnaud Ventura, alors jeune collaborateur à la BNPP de Buenos Aires, l’idée PlaNet finance prend forme. En février 1998, ils exposent le projet PlaNet Finance à Michel rocard, Muhammad Yunus et Massimo Ponzellini (BEi). L’enthousiasme de ces trois protagonistes est immédiat et Jacques Attali les invite à intégrer le futur conseil d’administration. Dès mai 1998, un programme pilote est lancé en Afrique de l’Est avec Arnaud Ventura à sa tête. Ce programme a pour mission de comprendre et d’affiner les besoins des différentes institutions de microfinance. C’est alors qu’en septembre 1998, Dexia, Michel David Weill et Benjamin de Rothschild contribuent au démarrage de l’aventure, grâce à leur financement. Le 13 octobre 1998, PlaNet Finance voit le jour, sous la forme d’une association loi 1901. Après une rapide évolution, le groupe s’étoffe et réunit 14 ans après autour de cette ONg, une fondation et six entreprises sociales toutes au service de la lutte contre la pauvreté par le développement de l’entrepreneuriat.

Une organisation innovante au service de la lutte contre la pauvretéBasé à Paris, le groupe réunit aujourd’hui 1300 professionnels à travers le monde et est actif dans 80 pays. Afin de favoriser l’accès des populations démunies aux services financiers, l’organisation a mis en place des produits et services via différentes entités indépendantes hautement spécialisées. Ses métiers sont de quatre sortes :

A la découverte de PlaNet Finance

Micro entrepreneuse, Bénin (Copyright Gil Corres)

Micro entrepreneur, Chiapas, Mexique

Maroc, 25 octobre 2011 : Micro entrepreneuses qui ont bénéficié d’une sensibilisation à l’utilisation des énergies renouvelables lors de la Journée de l’énergie organisée par le PlaNet Finance dans le cadre de son projet FreemE

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PLANETE Actualités

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Oui, nous sommes issus du fin fond des océans !Les vertus bienfaisantes des océansL’eau de mer possède des propriétés bienfaisantes connues depuis l’Antiquité qui ont abouti à la création de techniques ancestrales, offi-ciellement reconnues de nos jours. Parmi ces dernières, notons l’hydro-thérapie, la balnéothérapie et la thalassothérapie. A ce sujet, Platon a écrit que “la mer lave tous les maux de l’homme”, Euripide a dit que “la mer guérit les maladies des hommes” et Hippocrate a recommandé les bains d’eau de mer chaude. Parmi les découvertes extraordinaires du XXème siècle, l’utilisation thérapeutique de l’eau de mer nous touche

tout particulièrement. En 1903 dans son traité intitulé « On the Inorganic Compo-sition of the Medusae, Aurelia flavidula and Cyanea Artica », l’éminent médecin et biochimiste canadien Archibald Byron Macallum, fondateur du premier centre de biologie marine du Canada, for-

mule pour la première fois une théo-rie expliquant que la composition minérale du sang des vertébrés

reflète celle des anciens océans. A son tour, en France, rené Quinton

expose les préceptes de la constance ori-ginelle du monde, au travers de son ouvrage intitulé « L’eau de mer, milieu organique (1904) ». Dans ses différents exposés, il évoque la loi dite de « la constance marine ». Cette loi soutient que “la vie animale tend à maintenir les conditions des origines”. il suggère alors qu’il est possible de remplacer notre “milieu interne” par de l’eau de mer diluée et traitée selon des critères précis. Afin d’étayer son discours, notre chercheur n’hésite pas à remplacer presque tout le sang d’un chien ma-lade par de l’eau de mer préalablement modifiée selon ses normes. Le chien s’est entièrement rétabli, chose incroyable pour la communauté scientifique de l’époque. Mieux, les paramètres sanguins de l’animal sont revenus à la normale et l’animal a vécu plusieurs années.

Le corps est un aquariumDans la globalité de sa vision, rené Quinton considère le corps humain comme un grand aquarium dans lequel les fluides doivent être en parfait équilibre. Pour lui, le plasma marin est la meilleure façon d’atteindre

l’équilibre des fluides, essentiel au bon fonctionnement de toutes les cellules de l’organisme. Cet équilibre a été nommé homéostasie. En traitant avec succès des personnes atteintes du choléra, de la tubercu-lose, de la fièvre typhoïde, du lichen ou de l’eczéma, René Quinton a su montrer que son plasma marin pouvait être bénéfique dans certains déséquilibres attribuables à une carence en minéraux et en éléments traces, ou à une variation du pH de l’organisme.

L’apparition de dispensaires marinsL’innocuité du plasma marin et sa capacité à rétablir les paramètres san-guins font nouvelle dans le monde entier. De 1906 à 1914 de nombreux dispensaires marins prônant la thérapie marine mise au point par rené Quinton voient le jour en France, en Angleterre, en Belgique, en italie et en Egypte avec d’excellents résultats à l’appui.

L’Aventure Quinton America, fabricant des solutions marines Biocean®Tout a commencé fin 1980 lors d’un voyage en France où madame Biss, une praticienne en homéopathie de l’est du Canada, prend connaissance d’un article sur la thérapie marine de rené Quinton. immédiatement, elle visualise les nombreux avantages que le plasma marin peut apporter aux personnes du monde entier. Après plusieurs échanges avec le Labora-toire Océan Thérapie, der-nier laboratoire français de l’époque capable de pro-duire le « plasma marin» selon les rigoureux critères de son inventeur, elle dé-cide d’importer ce plasma marin pour les besoins de sa clinique canadienne. Malheureusement notre dernier fabriquant français doit arrêter son activité. D’autres fabricants produisant du plasma marin commencent à éclore en Europe, mais les critères de fabrication de ces derniers ne conviennent pas à madame Biss qui priorise la sécurité avant tout. Pour palier à ce manque, en 2000, elle décide de donner naissance à Quinton America, grâce à son savoir faire en thérapie marine et à l’aide des connaissances scientifiques de son par-tenaire ingénieur. gardant constamment à l’esprit les principes établis par rené Quinton et ses successeurs, la mission de Quinton America consiste tout simplement à “Combiner la science et la tradition pour offrir au monde des solutions marines de la plus haute qualité, les plus sûres et les plus efficaces”. Mettre au premier plan la qualité de ses produits est la devise de Quinton America. Pour ce faire, l’entreprise a su établir de so-lides partenariats avec plusieurs laboratoires pharmaceutiques européens homologués BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication) qui sont spécialisés dans la fabrication de produits sous forme liquide et de vaporisateurs sté-riles. Comme vous le savez, l’eau de mer est riche en nutriments et en minéraux, mais elle possède aussi une teneur élevée en bactéries. C’est pour cette raison qu’elle doit être traitée de façon adéquate, afin d’éviter tout danger potentiel. L’entreprise Quinton America a mis au point une technique exclusive permettant d’extraire et de traiter le plasma marin de façon à préserver toutes ses qualités nutritionnelles tout en élimi-nant la totalité des bactéries. Afin de garantir votre entière sécurité, les solutions marines Biocean® de Quinton America sont les seules sur le marché a être rigoureusement soumises à des tests répondant à un cahier des charges bien précis de détection d’endotoxines, de contaminants or-ganiques, d’osmolarité, de pH, etc. Les paramètres physico-chimiques doivent être parfaits. Les solutions Biocean® sont testées trois fois pour assurer leur entière pureté ainsi que la perfection de leurs paramètres mi-crobiologiques. Les solutions Biocean® dépassent de loin les normes de qualité des compléments alimentaires buvables !

Une excellente image de marque mondialeDepuis ses débuts, Quinton America a su acquérir une renommée inter-nationale en tant que fabricant de plasma marin de qualité supérieure. Vendues sous les noms de Quinton au Canada et de Biocean® ailleurs dans le monde, les solutions Biocean® , produites sous formes d’am-poules, de bouteilles et de vaporisateurs, possèdent une forte présence sur les marchés américains, européens et asiatiques. Ils sont fiers d’affi-cher une croissance stable.

La force de l’océan à votre dispositionL’océan est beau, riche en biodiversité et bienfaisant. Il ren-ferme bien des mystères. C’est lui qui a hébergé les premières formes de vie, il y a 3,5 à 3,8 milliards d’années. A cette époque, les eaux océaniques regorgeaient de molécules prébiotiques. C’est alors que des précurseurs atmosphériques dissous dans l’eau de mer, se sont spontanément agencés en structures plus complexes pour former les briques élémentaires du vivant. Puis l’évolution s’est mise en route et les premiers acides ami-nés ont réussi à se protéger derrière une membrane biotique. La suite vous la connaissez, la vie a pris son élan sous toutes ses formes. Certaines espèces marines se sont aventurées sur les terres pour aboutir, selon la théorie de Darwin, à l’homme.

EAU DE MER

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Cela fait assez longtemps que la mortalité des abeilles inquiète. Mais depuis quelques années, le phénomène s’est amplifié pour aboutir au « syn-

drome d’effondrement ». L’alerte est donnée ! La science cherche à en expliquer les causes, comme si l’évidence des pollutions humaines amplifiées par les maladies apicoles tra-ditionnelles n’était pas une explication suffisante. Eh oui, c’est dur d’ouvrir les yeux. Durant de longues décennies, nous avons souillé nos campagnes sans nous préoccuper des dégâts occa-sionnés. Pourtant, aujourd’hui nos butineuses en subissent les conséquences, elles disparaissent de façon anormale. La chose est d’autant plus inquiétante que si les abeilles meurent, nous les humains, nous en pâtirons sévèrement. En effet, la préserva-tion de notre écosystème est directement liée aux 20 000 espèces d’abeilles qui vivent dans le monde (1000 variétés en France). Qui plus est, nous devons absolument protéger nos butineuses parce qu’elles entrent dans 36% de la production planétaire de nourriture liée à la pollinisation apicole. Sans l’action des buti-neuses, plus de fruits, de légumes, et autres. Rappelons que les abeilles transportent le pollen des fleurs qu’elles butinent, géné-rateur de gamètes, vers le pistil des plantes, l’organe femelle. Sur la période 2006, 2007 et 2008, la mortalité excessive des abeilles a touché la planète toute entière, avec des pertes de l’ordre de 60% aux Etats-Unis, 40% au Québec et 30% en Europe. Selon le Centre National de Développement Apicole (CNDA), une as-sociation créée en 1995, le taux de décès des abeilles françaises est catastrophique avec des disparitions de l’ordre de 30% pour 2008 et 2009. Aujourd’hui le phénomène ne s’améliore pas avec, comme nous l’avons évoqué dans notre dernier numéro, un exode vers les villes.

L’apparition du syndrome d’effondrement

Un nouveau fléau a touché toute la planète, la population des ruches s’est effondrée, d’un coup. Que s’est-il passé ? Et bien, les ouvrières dispa-raissent dans la nuit sans laisser de traces ni de cadavres. Elles ne réin-tègrent plus leurs ruches ! Seules restent quelques jeunes abeilles et la reine, qui continue de pondre. Chose bizarre, les rares adultes qui ont survécu se retrouve alors infestés par des virus pathogènes, des champignons et diffé-rents germes. Quant au couvain (ensemble des œufs, larves et nymphes) où

subsiste des stocks de nourriture, il demeure en bon état et n’est pas attaqué par les autres abeilles. Bien que des phénomènes identiques se soient produits dès le XiX ème siècle, ce syn-drome d’effondrement des colonies apicoles n’a été sérieusement dé-crit qu’à partir de 1970. Bien évidemment, les chercheurs du monde

entier se sont penchés sur le problème. ils ont mis en évidence une accu-mulation de facteurs causaux dont une grande partie est liée à l’activité des pollutions intempestives générées par l’homme. Comme le dit le vieux dicton, ça, plus ça, plus ça, cela finit par faire trop ! Les probables causes de cet effondrement

Nous insistons sur un point précis, il semblerait qu’il y ait une syner-gie de causes affaiblissant les abeilles. Parmi celles-ci, notons les causes primaires et les causes secondaires. En fait, il n’y a pas qu’un seul tueur mais plusieurs coupables pouvant conjuguer leurs forces. De fait, l’abeille se trouve affectée par un stress primaire, parfois mortel, dû au délabrement environnemental lié à la pollution, auquel se surajoutent des

agents pathogènes secondaires comme les virus, les champignons, les parasites…. La compréhension de cette synergie est capitale dans la lutte contre la disparition des abeilles. Par exemple, l’apport de pesticides dans le milieu peut favoriser une infection à champignon. Pire encore, des spores de champignons sont parfois utilisées contre certains ravageurs des champs et sont même quelquefois mélangées à des pesticides, l’hor-reur pour les abeilles ! Et ce n’est pas tout…

Les produits phytosanitaires agricoles

Dès 1993, les apiculteurs pointent du doigt le Gaucho, un insecticide lar-gement utilisé pour éradiquer les insectes. Malgré des études contradic-toires, il est néanmoins rapidement démontré que la molécule du gaucho, l’imidaclopride, est systémique. C’est-à-dire qu’elle pénètre à l’intérieur de la plante et diffuse par la sève, en contaminant le pollen des fleurs qui finit par arriver aux mandibules de nos petites abeilles. Puis, un nouvel in-secticide à base de fipronil, le Régent, est mis en cause. Tant bien que mal, ces deux produits finissent progressivement par être interdits. Une décen-nie plus tard, en 2007, c’est au tour du Cruiser (thiaméthoxame) d’être dénoncé par les apiculteurs comme produit systémique. En réponse, des mesures de précautions sont préconisées, particulièrement en éloignant les ruches de trois kilomètres minimum durant la période de floraison. Aujourd’hui une majorité de scientifiques pense que la multiplicité des insecticides finit par intoxiquer et affaiblir les abeilles. On retrouve ces substances nocives sous forme de traces dans leur corps et dans les ruches. Or, le métabolisme de l’abeille est particulièrement sensible aux toxines chimiques, certaines familles de produits phytosanitaires agissent même directement sur le système nerveux des abeilles.

Les cultures OGM

Certains OGM sont artificiellement programmés pour synthétiser leurs propres toxines insecticides ciblées. Outre le danger d’absorption de ces toxines par les butineuses, les populations non touchées par ces endo-insecticides peuvent se retrouver en surnombre et perturber la biodiver-sité du lieu, créant de fait un stress primaire supplémentaire à l’abeille. Par ailleurs, les effets sublétaux des insecticides à long terme restent une menace mal connue.

Les modifications environnementales et clima-tiques

La révolution industrielle et le modernisme ont profondément affecté les paysages. Sous leurs actions, notre planète a changé. En remodelant les campagnes et en supprimant les sites de nidification que sont les haies, bosquets et talus, nous avons durablement affecté les abeilles et les autres pollinisateurs. Mais plus grave encore, à l’échelle planétaire, la destruction progressive de la biodiversité florale altère le cycle alimentaire des abeilles par manque de ressources. Cela va plus loin et crée un cercle destructeur vicieux : moins de plantes à fleurs aboutit à moins d’abeilles et moins d’abeilles aboutit à moins de plantes pollinisatrices, la boucle est bouclée. Pour des raisons économiques, le monde a donné sa préférence aux mono-cultures intensives avec pour conséquence la raréfaction des fleurs et des légumineuses dans les champs à l’instar du trèfle et de la luzerne. Comme si la punition n’était pas suffisante pour nos pollinisatrices, le changement cli-matique s’en est mêlé. Les sécheresses et la clémence des hivers ont affaibli et ont augmenté le stress primaire des abeilles qui finissent par quitter trop tôt la ruche et se heurter à un manque de pollen.

Les insectes prédateurs

Face au dérèglement écologique mondial, les insectes prédateurs s’en donnent à cœur joie et s’en prennent aux pollinisatrices de la planète. Des insectes tout droit venus des continents africain et asiatique attaquent les abeilles européennes. Parmi ceux-ci, notons le redoutable frelon asia-tique introduit accidentellement en France en 2004, qui tue et dévore les

Pourquoi nos abeilles disparaissent ?

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abeilles, ainsi que le petit coléoptère des ruches, redoutable prédateur venu d’Afrique du Sud.

Les maladies habituelles des abeilles

il est bon de rappeler que comme tous les êtres vivants, les abeilles sont sujettes à des maladies. Parmi ces maladies, les champignons, parasites et virus sont redoutables. Nous allons en énumérer quelques unes, tout en gardant à l’esprit que les effets dévastateurs de ces pathologies sont actuellement amplifiés par les pollutions humaines, le manque de biodi-versité et les bouleversements climatiques.Le « Varroa destructor »Cet ectoparasite affecte le couvain et les abeilles dans leurs stades de déve-loppement. il ressemble à un minuscule crabe plat rouge poilu ne dépassant pas les deux millimètres. Au départ, il vivait en symbiose avec une variété d’abeille originaire du sud-est de l’Asie, Apis cerana. Exposée depuis des millénaires à ce parasite, cette espèce d’abeilles a su s’adapter à ce dernier en créant un équilibre comportemental. Pour se faire, notre variété asiatique est arrivée à nettoyer sa ruche du parasite, ce qui a rendu la présence du var-roa acceptable. Par contre, ce n’est pas le cas pour notre variété d’abeilles européennes semi-domestiques, Apis Mellifera, qui succombe sous le poids du parasite. Arrivé par négligence d’Asie dans les années 50, « Varroa des-tructor » a dans un premier temps envahi toute l’Europe pour finir par tou-cher l’Afrique, l’Amérique du sud et maintenant l’Amérique du Nord.La Loque européenneun bacille en est la cause, le Bacillus pluton. Très contagieux, il affecte les jeunes larves des colonies affaiblies en les affaissant. il est souvent accompagné d’autres bacilles et germes comme les streptocoques. La Loque américaineAussi appelée « Loque gluante », elle est bien plus grave que la Loque européenne et décime rapidement une colonie. Son agent infectieux est une bactérie, Paenibacillus larvae qui induit une forme végétative de croissance et de diffusion ainsi qu’une forme de résistance.Le Couvain sacciformeil s’agit d’une maladie du couvain due à un virus peu résistant induit par des facteurs climatiques humides. Les larves sont affaissées, recourbées, dessé-chées et de couleur brunâtre avec une diminution passagère de la population.Les mycosesConsidérées comme minimes dans le passé, ces mycoses ont tendance à proliférer suite à l’apport intempestif d’agents pesticides et à un climat de plus en plus déréglé. De fait, un pourcentage important de larves décèdent avant la nymphose. Deux grands types de mycoses se rencontrent :

- l’Ascosphérose ou couvain plâtré qui est une maladie du couvain due au champignon Ascosphera apis qui prolifère dans l’intestin ou à travers la cuticule de la larve.- l’Aspergillose ou couvain pétrifié, bien plus rare et due aussi a un cham-pignon.L’AcarioseCette très ancienne maladie touche les abeilles adultes. Elle est due à des aca-riens présents sur le thorax des abeilles qui pénètrent dans leurs voies respira-toires et qui les parasitent jusqu’à leur mort. La maladie est contagieuse et les abeilles se contaminent les unes aux autres. Cela se traduit par une difficulté d’envol, un vol faible et perturbé, des ailes dissymétriques …La NosémoseElle est causée par la présence d’un protozoaire, Nosema Apis, dans les cel-lules de l’intestin des abeilles. Suite à des troubles intestinaux, elles ne peuvent plus voler, tremblent et décèdent les pattes recroquevillées sur le thorax.L’AmoebioseElle se développe sous l’action d’une amibe qui parasite les reins.Le CPV, Chronic Paralysis Virusresponsable d’une maladie infectieuse contagieuse connue sous le nom de Maladie Noire, le Virus de la Paralysie Chronique a été l’un des premiers à être isolé chez l’abeille. Comme de nombreux virus propres à l’abeille, ce virus reste souvent sous forme latente dans les colonies. Malheureuse-ment, lorsqu’il se développe, il provoque de sérieuses pertes de production de miel. Les abeilles deviennent traînantes, tremblantes et n’arrivent plus à voler. Parfois, on les retrouve mortes noircies avec les ailes écartées. En France, la recrudescence de cette virose pourrait être due à un affaiblisse-ment des abeilles victimes des différentes pollutions humaines.

Les pollutions électromagnétiques

Elles entrent dans le cadre de la synergie des facteurs de disparition des abeilles que nous avons évoqué plus haut . De part le monde, de nombreux travaux ont mis en évidence la sensibilité des butineuses aux champs électromagnétiques. Des études plus précises ont même mis à jour un système de magnéto-récep-tion de nos fabricantes de miel, Apis Mellifera. Elles montrent que l’exposition intempestive à des champs magnétiques externes provoque une expansion-contraction des particules de magnétites présentes chez les abeilles. Chose qui influe sur leur système d’orientation via une retransmission des ondes par leur cytosquelette (squelette maintenant la forme propre de la cellule). A Coblence, des chercheurs universitaires ont constaté que les colonies électroirradiées sont moins productives et que le nombre d’abeilles électro-irradiées, de retour à la ruche, est bien moindre que celui des abeilles non électro-irradiées.

Une apiculture intensive

Parfois, certaines pratiques d’hyperproduction, heureusement très mino-ritaires, peuvent mettre à mal les ruchers. Parmi ces pratiques, notons les transhumances brutales intensives, les enfumages intensifs, les prélè-vements de miel et de pollen excessifs, les traitements intensifs par des fongicides, acaricides, antibiotiques et autres. il en résulte des ruches affaiblies, malades avec des reines trop rapidement épuisées.

Abeilles désorientées, un nouveau danger en Amérique du Nord Dans la saga disparition, les abeilles d’Amérique du Nord vont devoir affronter un nouveau parasite. En effet, des chercheurs apparte-nant à l’université de San Francisco ont, dans un communiqué de presse, annoncé avoir découvert un nouveau parasite de mouche qui désoriente et tue les pollinisatrices américaines. une fois contaminées, ces dernières adoptent un comportement pour le moins incongru. Elles tournent en rond sans aucun sens de l’orientation et adoptent un comportement amorphe comme téléguidé. un des responsables de l’étude, Andrew Core, les compare à des Zombies. « Au final, elles se rassemblent près de sources lumineuses et finissent par mourir », dit-il. La dissémination du parasite se fait par l’intermédiaire d’une mouche qui dépose habilement ses œufs contaminés sur leur ventre.

Un parasite très menaçant La contamination des œufs de la mouche est due à un parasite très virulent dénommé « Apocephalus Borealis ». Pour l’instant, il est présent dans le Dakota et en Californie. Mais, il est fort probable qu’il s’étende sur tout le territoire d’Amérique du Nord et peut-être ailleurs. Le « syndrome d’effon-drement des abeilles », aux causes multiples, que nous avons largement évoqué dans nos précédents numéros, n’avait pas besoin de la venue de ce nouveau parasite. Pour mémoire rappelons que la disparition des abeilles était déjà due à un enchevêtrement d’agressions et de pollutions modernes comme les pesticides des champs, les monocultures intensives, la chute de la biodiversité et des fleurs sauvages, la multitude de parasites et de micro-champignons due aux bouleversements écologiques planétaires, les antennes et relais radio, les OgM….Nous l’avons dit et redit, la disparition de nos fées pollinisatrices responsables de 80% des pollinisations terrestres ne serait pas de bon augure pour l’homme.

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JARDINS

Quoi de plus beau que de cultiver un lopin de terre pour entrer en contact avec Mère Nature et prendre conscience de notre place sur cette planète. On parle souvent de jardin intérieur pour évoquer notre « moi » profond, ce que l’on a en soi de plus intime, de plus beau et de plus précieux. Dans Candide, le conte philosophique de Voltaire, la métaphore « il faut cultiver notre jardin » sous-entend notre jardin intérieur, c’est-à-dire celui qui nous permet de trouver notre propre philosophie, celle qui nous grandit intellectuellement. Mais paradoxalement, la chose semble aussi être vraie au sens propre, puisqu’en cultivant physiquement notre jardin potager, on se connecte à la terre, ce qui nous amène à une prise de conscience et à un certain recul, associés à une sagesse qui nous illumine intérieurement. Cela nous donne le recul nécessaire pour acquérir la bonne culture intellectuelle. Et oui, cultiver la terre nous grandit !

Bien cultiver son jardin Pour les chanceux qui possède un petit lopin de terre, il est préférable de choisir une culture bio. Elle donne des produits sains, de belles fleurs et protège l’environnement. Pour se faire, la règle première consiste à bannir les pesticides et les désherbants chimiques. Si auparavant, vous avez utilisé des produits phytosanitaires dans votre jardin, sachez que votre production ne sera pas immédiatement bio, le temps que la terre évacue progressivement les produits chimiques. Néanmoins, votre récolte deviendra de bien meilleure qualité. Mieux que si vous aviez continué à en rajouter. Pour entretenir votre terrain, préférez les méthodes de désherbage naturelles comme l’eau de cuisson des aliments (pâtes, légumes bio, pommes de terre bio,…) que vous versez encore bouillante sur l’herbe. une autre méthode de désherbage consiste à mélanger un verre à moutarde d’eau de javel à 10 litres d’eau et à arroser la surface à traiter avec ce mélange. il est possible d’utiliser des préparations à base de plantes pour lutter contre les insectes et les maladies. Vous pourrez, après vous être soigneusement renseigné

Une oasis de plantes naturelles, au pied du Haut Atlas marocain Situé au pied du Haut-Atlas, en pleine vallée de l’Ourika, à 35 kilomètres au sud-est de Marrakech, ce jardin Bio-Aromatique est une magnifique destination écotouristique. Malgré sa proximité avec Marrakech, la vallée de l’oued Ourika, haute en verdure, est extraordinairement préservée avec des paysages qui marient de façon sublime la couleur ocre de la terre et le vert de la végétation avoisinante. En arrière plan, on aperçoit les grands sommets du Haut-Atlas dont le point culminant se situe à 4167 m. Orientée sud ouest / nord et aussi surnommée toit du Maroc, cette chaîne montagneuse est la plus haute d’Afrique du Nord. Sa faune est grande et sa végétation est étagée, elle varie en fonction de l’altitude. Au pied de cet Atlas, à 840 m de hauteur, le jardin Bio offre à tous les amoureux de la nature l’occasion d’entrer dans l’univers magique des pousses naturelles. il vous ouvre ses portes et vous fait découvrir ses plantes aromatiques et médicinales. C’est une occasion unique pour l’éco-visiteur de s’imprégner de la richesse botanique et de l’utilisation traditionnelle des plantes de la région, dans un cadre de verdure unique et préservé.

A la découverte des plantesRegarder les plantes, les reconnaître, sentir leurs parfums, les goûter sous forme d’infusions ou comme ingrédients incorporés dans des préparations

culinaires typiques, tout ceci est possible dans cet extraordinaire jardin. Deux choix de visites vous sont proposés : une visite courte de deux heures, la visite Elwarde, qui vous offre la découverte de l’ensemble du jardin et, une visite plus approfondie, la visite Meskallil, qui tout au long de la journée vous

permet de participer à des activités de sensibilisation, à l’olfaction ainsi qu’à l’apprentissage des odeurs et à l’élaboration de produits issus de la nature. Lors de cette visite, vous pourrez même déjeuner et goûter des plats agrémentés de produits du terroir. Sur un hectare, cet espace empli de verdure vous emportera dans une ambiance de senteurs inégalées, avec des aires de

repos propices au ressenti de l’esprit du lieu. Plantes aromatiques, huiles essentielles avec utilisations modernes ou traditionnelles et autres plantes ornementales font partie des quelques cinquante espèces cultivées. rassurez-vous, après cette visite, elles n’auront plus aucun secret pour vous. Tout au long du parcours, vous pressentirez également la culture de la région à travers celle de ces plantes, ce qui enrichira vos connaissances en phytothérapie, en écologie, en esthétique et en cosmétique traditionnelle.

Les différentes missions du jardinElles s’articulent autour de cinq grands axes :

* La distillation, avec production d’huiles essentielles locales, développement de l’aromathérapie et fabrication de produits de bien-être.* La mise en valeur de la culture biologique grâce au lancement de la culture de plantes aromatiques et médicinales et à la sensibilisation du grand public à l’intérêt de ce type d’agriculture.* La recherche et le développement dans le domaine de la distillation et du contrôle de la qualité des huiles essentielles, avec le concours de différentes institutions scientifiques marocaines et françaises.* Le tourisme vert, en favorisant la découverte de la culture de la région au travers de la culture des plantes grâce à des ateliers, stages, dégustations et pique-niques.* L’éveil, avec divers ateliers de sensibilisation et de formation pour adultes et élèves sur la protection environnementale en utilisant les cinq sens.

Cultiver la terre, nous grandit

Le jardin Bio-Aromatique d’Ourika (Maroc), un havre à découvrir

auprès d’un professionnel du jardinage, façonner vous-même ces préparations fongicides et insecticides. Petite astuce, les boîtes d’œufs alvéolées peuvent servir de réceptacles originaux pour recevoir vos graines. Plantez les directement en terre, votre sol ne court aucun danger, le carton est biodégradable. Pour aider vos fines graines à pousser convenablement, mélangez les à du sable ou à du marc de café, le semi sera alors plus aéré et vos plantations pousseront mieux. Enfin, très important, n’oubliez pas de recycler également vos déchets (épluchures de légumes, herbes coupées, restes de nourriture, etc.) pour faire un bon compost qui boostera votre future récolte.

Quelles plantes semer ?Les non-initiés commencerons par la culture de légumes faciles à faire éclore, comme les tomates, les radis, les navets, les salades à repiquer, … Attention néanmoins, s’occuper aussi de plantes aromatiques et de fleurs dans son potager est primordial, car plus votre jardin sera riche en diversité, moins il y aura de maladies et d’invasions indésirables. Vive la Biodiversité ! Le mois de mai semble le meilleur moment pour commencer un potager, c’est la grande époque des semis et des plantations.

Et ceux qui ne possèdent pas de jardin ?il existe des jardins partagés, renseignez-vous auprès des mairies, des associations de jardinage, etc. Les balcons, les terrasses, les appuis de fenêtre, … donneront d’excellents résultats. Et puis, peut-être avez-vous un ou plusieurs amis possédant un bout de terre qui seront ravis de vous accueillir.

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Anne Rabisse (anne.rabisse55@orange.fr) et Jardin Bio-Aromatique d’Ourika Adresse : BP 142 Tnine Ourika Haouz Marrakech - Maroc. Tél : (00212) 24 48 24 47 Email : nectarome@nectarome.com Site : www.nectarome.com

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BIEN-ÊTRE

Les principes de la réflexologie globaleLa réflexologie globale s’appuie sur l’organisation énergétique du corps. Elle met en relation l’organisme, les sentiments, la sensibilité, le cycle des saisons, le cycle du jour et de la nuit ainsi que les cinq éléments. Cet ensemble relation-nel est relié aux organes et aux entrailles. rappelons que l’anatomie énergé-tique du corps est composée d’un réseau de méridiens, sortes de canaux vir-tuels où circule l’énergie de vie (le Chi ou Qi). Ceux-ci aboutissent aux points et aux zones réflexes du corps situés principalement sur les pieds, les mains, le crâne, les oreilles et le visage ainsi que sur certains points d’acupuncture. De l’équilibre de ces flux d’énergie dépend l’état de santé de la personne.

Le fonctionnement de la réflexologie globaleLa réflexologie globale repose sur 3 piliers, le souffle, les nutriments et le mou-vement. Le souffle aide à la métabolisation de l’énergie nutritive et la complète. il met l’énergie vitale en mouvement sur le support des liquides organiques du corps, dont fait partie le sang. Considérant l’être humain comme une entité indivisible, en stimulant les points et zones réflexes répartis sur le corps, la réflexologie touche toutes les composantes de l’être et œuvre à les harmoniser.

Une séance de réflexologie globaleL’action réflexologique consiste à dynamiser l’énergie vitale du corps afin de libérer les zones sensibles et fragilisées de l’organisme. Elle se fait en utilisant le massage, la digitopuncture et l’acupression. Préalablement, le réflexologue pro-cède à un bilan énergétique afin de définir l’état des organes et des fonctions. Si l’énergie et les liquides qui la transportent fonctionnent normalement, les points et zones réflexes réagiront positivement au toucher. Dans le cas contraire, ils seront très sensibles voire douloureux. Cette démarche se fait à l’écoute de l’état émotionnel du patient et avec sa participation active. Le patient et le réflexologue travaillent ensemble au maintien du bien-être et à l’amélioration de la santé.

La réflexologie globale : une médecine manuelleLa réflexologie globale se veut d’abord préventive pour maintenir la forme et le bien-être. Elle est d’ailleurs reconnue comme médecine manuelle pouvant suffire pour un grand nombre de disharmonies. Elle est aussi un précieux complément d’autres pratiques pour des déséqui-libres plus profonds. Elle s’exerce toujours dans une approche globale de la santé et de la personne. Tout en étant active et efficace, elle est indolore, ce qui apporte un confort apprécié des personnes qui peuvent ainsi parvenir à l’autonomie et à l’engagement face à leur santé.

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La RéflexologieL’observation des us et coutumes actuels nous laisse à penser que depuis un lointain passé les grands singes et les hommes se servaient de leurs mains pour soulager les souffrances, à l’instar des mères qui bercent et massent leurs bébés qui pleurent. Il est vrai que faute de documents, il est difficile de remonter à la date première d’apparition de la réflexologie. Néanmoins, on retrouve cette trace dans l’antiquité, grâce aux vestiges des civilisations an-ciennes Egyptienne et Babylonienne, qui témoignent de pratiques manuelles sur certaines zones réflexes du corps. Un pictogramme datant de 2500 ans avant J.C environ, découvert sur la tombe du médecin Ankhmahor, prouve la pratique de massages des pieds et des mains à cette époque. Au même moment, les Chinois identi-fient l’existence des méridiens sur lesquels la médecine tradition-nelle chinoise élabore ses repères et ses codes. La partie manuelle de cette médecine s’est appelée en occident REFLEXOLOGIE GLOBALE. De nos jours dans de nombreux pays, elle est recon-nue à part entière en tant que médecine manuelle. En France, elle est principalement pratiquée sous l’angle plantaire, une des pré-cieuses facettes de la réflexologie globale.

Il y a 3 ans m’est venue une idée en apparence saugrenue : enseigner l’ostéopathie à des débutants !

Cette idée, partant de mon simple enthousiasme de formateur, s’est ensuite consolidée après plusieurs constats*Nombreuses sont les personnes ayant fait des formations de massage, de shiatsu, de reiki…Elles désirent apprendre à soigner, en utilisant des méthodes éprouvées et néanmoins accessibles. Les gens veulent se réapproprier un savoir médical ou paramédical qui leur a été « confisqué » par différents ordres : souvenons-nous du remue-ménage lorsque les 1ers kinés ont lancé leurs formations de massage « tout public », ou lorsque les 1ères esthéticiennes ont commencé à pratiquer ces mêmes massages en institut.*Beaucoup de patients sont intéressés et souhaitent comprendre, apprendre, intégrer des gestes simples au quotidien. Ils veulent bénéficier de la pertinence et l’efficacité de l’ostéopathie, à la maison.*En parallèle, le développement grandissant des thérapies manuelles, techniques de massages et autres soins corporels est évident : le Monde a besoin de soins !*Ma pratique d’ostéopathe en cabinet me fait utiliser des techniques beaucoup plus simples et moins nombreuses que ce que j’ai appris au cours de ma formation.

*Ma formation et mon expérience de psychothérapeute m’ont amené à simplifier ma pratique ostéopathique pour en extraire une ostéopathie toujours « mécanique » mais plus relationnelle…Autant que la technique, c’est le LiEN, la rELATiON qui soigne, et le positionnement du praticien. *L’ostéopathie bénéficie aujourd’hui d’un statut clair ainsi que d’une reconnaissance par le législateur et surtout auprès du grand public.C’est ainsi qu’en 2010 est née l’« ostéopathie pour tous ». Le profil des stagiaires est assez hétérogène mais tous sont sensibles au corps. Certains viennent simplement apprendre de quoi soulager les douleurs du quotidien sur les enfants et les proches. La plupart ont déjà été formés à d’autres techniques et pratiquent déjà régulièrement.Bien-sûr, les manipulations vertébrales ne sont pas enseignées car bien trop complexes pour des débutants. Seules le sont les techniques de fascias, les techniques fonctionnelles et tissulaires Ainsi, les stagiaires peuvent se lancer et, en intégrant mon enseignement à leurs acquis, devenir de meilleurs soignants, mieux outillés.

La vie de tous les jours nous met parfois à rude épreuve, d’où l’expression « j’en ai plein les pieds ! ». Les différents stress et émotions négatives de la vie peuvent générer des tensions de tout genre. Nul n’ignore que le bien-être corporel passe aussi par les pieds. D’où l’intérêt d’en prendre soin. Elaborées en accord avec les connaissances

médicales et scientifiques du laboratoire d’anatomie fonctionnelle et de biomécanique de l’université de Copenhague, les semelles MEDiCOVi possèdent une technologie très innovante qui prend soin de vos pieds. grâce à l’eau qu’elles renferment, ces semelles réconfortent vos pieds. A chaque changement de position du pied, il se produit un déplacement d’eau dans les semelles qui induit des variations de pressions massantes et stimulantes.

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PLANETE Actualités

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BIEN-ÊTRE

il y a 2,5 millions à 3 millions d’années, les premiers hommes étaient no-mades. ils se nourrissaient essentiellement de végétaux, de fruits, de gra-minées et de diverses racines. Les produits de la cueillette abondaient et

les fruits, les végétaux ainsi que les plantes et les baies sauvages représen-taient jusqu’à plus de 85% de leur ali-mentation. Les plantes d’alors étaient bien plus riches en protéines que les céréales industrielles actuelles, et surtout mieux fournies en vitamines, minéraux et composés phytochi-miques. Exceptionnellement, nos ancêtres dépiautaient quelques osse-ments d’animaux morts, à la manière

des charognards. ils croyaient en la création et respectaient la nature qu’ils vénéraient. Puis avec l’apparition des armes, ils se mirent à chasser, mais de façon ponctuelle. Nos ancêtres respectaient les animaux qu’ils tuaient. ils priaient pour le salut de leurs âmes. On était bien loin des horribles souf-

frances animales imposées par notre civilisation actuelle sous prétexte de nourrir les pays riches. De plus, cette alimentation moderne n’est pas for-cément bonne pour la santé. Mal équilibrée et trop riche, elle induit cer-taines pathologies. Spécialisé en alimentation préhistorique, richard Scott analyse les résidus de graisses présents dans les récipients préhistoriques. Pour lui, il n’y a pas de doute, l’alimentation des premiers hommes était bien meilleure que celle d’aujourd’hui tout en n’affligeant pas les souffrances des abattoirs. il va plus loin en expliquant que la fréquence des mutations spontanées de l’ADN humain est de l’ordre de 0,5 % par millions d’années et que nos gènes, restés proches de ceux de nos ancêtres, sont mal adaptés à une nutrition trop carnée ultramoderne. Aujourd’hui, à l’instar des tous premiers hommes et pour de multiples raisons, de plus en plus de personnes se tournent vers une nourriture végétarienne de qualité, comme si leur esprit et/ou leur génétique ancestrale le leur demandait. ils disent non à la souf-france animale et c’est une très bonne chose. Pour mémoire, deux grands types d’alimentation sans animaux existent : le végétarisme, qui exclut toute protéine issue de la viande et du poisson et le végétalisme qui en plus, bannit les sous-produits animaux comme les œufs, le lait, etc.

Végétarisme et hommes préhistoriques

D’où vient son essenceil puise son essence au sein de deux philosophies différentes, opposées en apparence, mais oh combien complémentaires ! Le Massage impérial va agir à divers niveaux. * Les techniques occidentales de type californien et suédois permettent un travail musculaire conduisant à un profond relâchement des tensions. Que celles-ci soient émotionnelles, nerveuses, mentales ou musculaires, le travail sur le corps va conduire à un « lâcher prise » de la personne massée. Le Docteur Alexander LOWEN explique que « les contractures du physique sont les résultats des frustrations du psychique », chose évidente pour tout masseur ayant quelque expérience. On retrouve là toute la valeur du terme psychosomatique. Ainsi, quelqu’un qui a mal au dos est souvent quelqu’un qui en a « plein le dos ». De même, une personne avec de fortes contractures au niveau des épaules est souvent quelqu’un qui a des charges bien lourdes à porter… En massant, les muscles vont s’assouplir, se délier et se relaxer. il faut ici comprendre le mot « relaxer » dans son véritable sens, c’est-à-dire libérer (relaxer un prisonnier veut dire le libérer). Ainsi en relaxant ou libérant les tensions musculaires, on va aussi libérer les mécanismes qui les ont engendré ! L’apprentissage des nouvelles sensations dans le corps, vivre ce dernier différemment, retrouver le plaisir de son « éprouvé », va conduire indubitablement à percevoir les choses et les événements d’une autre façon, nous permettant d’agir plus en accord avec sa réalité profonde. * Les techniques orientales vont, quant à elles, débloquer certains points où l’énergie stagne et relancer celle-ci suivant des voies de distributions appelées méridiens. Au nombre de 12, les méridiens sont chargés d’acheminer l’énergie, le Qi, dans le corps. Cette énergie provient des huit vaisseaux merveilleux, sortes de réservoirs, qui régulent la distribution et la circulation du Qi. Certains points sont plus particulièrement traités. L’action sur les points 20 Vg et 1er rein va permettre de replacer l’être dans sa verticalité, reliant le point le plus haut avec le plus bas, le point lumière au point ombre. Les 23VC et le 16 Vg (nivellement des émotions et point de sérénité) vont, quant à eux, permettre de réguler l’émotionnel. D’autres points vont agir sur des paramètres différents, comme le 36 E (modificateur de terrain) ou bien encore sur l’ego dans le rapport avec soi-même et avec les autres. Le massage va emprunter des trajets bien précis incluant le travail des 5 éléments et sollicitant plusieurs méridiens : celui de l’estomac dont l’état psychique est l’équilibre, la stabilité, la digestion des soucis (en particulier ce qui est difficile à digérer), le rate Pancréas lié à la concentration, l’esprit de synthèse, la gestion du capital

Le massage ImpérialCréé par Eric Darves-Bornoz, directeur formateur de l’Insti-tut Hypoténuse, diplômé de massage occidental et traditionnel chinois, le Massage Impérial est un massage unique. Fruit de lon-gues recherches et de travail et étudié pour relancer les énergies de défenses et de combativité, il s’inscrit parfaitement dans l’aide à apporter à une personne en souffrance psychologique. Cette tech-nique associe la douceur du massage relaxant et la puissance du massage chinois en alliant les techniques occidentales et orientales. Seuls les masseurs formés par l’Institut Hypoténuse le pratiquent.

énergétique, la Vésicule Biliaire permettant la décision, le combat, le Foie responsable de la colère, le rein lié au psychisme et activant le courage, la Vessie contenant tous les points Yu en rapport direct avec les organes. Quatre méridiens merveilleux seront sollicités : le Jen Mo, le Tou Mo, le Tae Mo qui relanceront l’énergie vitale, l’énergie essentielle et relieront les méridiens Yin aux Yang et le tout puissant Tchong Mo (vaisseau vital), considéré comme le contrôleur de l’énergie et du sang dans le corps qui va agir de concert avec le méridien du rein en activant l’énergie nécessaire au courage. Plusieurs énergies circulent dans le corps sur différents niveaux. Le massage occidental de type suédois, profond, sera au contact de l’énergie iong, le massage chinois s’effectuera d’une autre façon : le toucher du masseur sera de type peaucier, de surface, de manière à réveiller et activer l’énergie Weï ou énergie de défense.

Tous ces paramètres, par leurs actions, vont aider la personne dans les instants pénibles du mal-être, de la déprime ou de la dépression. En permettant de relâcher les tensions, en activant les énergies de défenses, de combat, de volonté et de courage, la personne retrouvera le goût de la vie, l’envie d’action, l’envie d’agir, lui permettant de retrouver sa capacité à surmonter les épreuves.

En conclusionLe Massage impérial ne résout pas les problèmes, il est là pour aider. Sa puissance réside dans le fait qu’il va reconnecter les personnes à leur propre pouvoir, à leur potentiel. il relancera l’énergie nécessaire pour redonner confiance, volonté, force et envie de combattre. Cette activation se fera rapidement puisque le protocole d’action du Massage impérial prévoit 3 massages répartis sur 3 semaines. Ce massage convient aussi parfaitement aux personnes stressées, fatiguées, convalescentes, ayant besoin de redynamiser leur énergie.

Eric Darves-Bornoz (directeur formateur de l’Institut Hypoténuse). Si vous désirez en savoir plus : contactez l’Institut Hypoténuse, au 02 38 32 00 63 ou bien rendez-vous sur le site www.hypotenuse-institut.com (rubrique « trouver un masseur » ou bien « formation de base »)

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VIVRE BIO

Pour un bon nombre de personnes, vivre bio signifie essentielle-ment manger bio. il est vrai que s’alimenter sainement, sans trace de produits phytosanitaires, c’est bon pour la santé et pour l’envi-ronnement ! Mais si l’on réfléchit un tant soit peu, la démarche ne doit pas s’arrêter là. Aujourd’hui la vision de la bio s’élargit et touche notre vie de tous les jours. Notre maison, nos meubles, nos tissus, nos vêtements, nos modes de transport, notre activité profes-sionnelle, notre comportement, nos actions de protection environ-nementale ainsi que notre respect de la biodiversité et du réchauffe-ment climatique sont concernés. Cette vue globale nous montre que dans la vie, tout est lié. Au fil des temps modernes, les pollutions physico-chimiques se sont invitées dans notre quotidien que ce soit à la campagne, à la ville, à la maison, dans l’air que nous respirons, dans la coloration de nos vêtements, sur nos toits (antennes), etc. Aujourd’hui ces fléaux ne nous touchent pas uniquement mais ils atteignent aussi la planète toute entière. C’est pourquoi nous devons nous impliquer dans des démarches écologiques globales en dési-rant profondément « vivre bio », comme si quelque chose inscrit au plus profond de nous, le demandait. Cet état naturel tourné vers une vision verte de la planète montre qu’un « système de valeur bio » se met en place. Les âmes grandissent ! Parmi ce « système de valeur » notons un point de ralliement autour du « respect de la vie ». Ce respect touche tout ce qui vit est vivant, que ce soit la nature, les êtres humains, les animaux, la biodiversité et le climat. Ce qui nous touche, nous les engagés, c’est le degré de respect de l’environnement. il doit être extrêmement profond et prendre en compte la globalité du sujet, même l’éducation des enfants. Le marché de la Bio se porte bien, il se diversifie de plus en plus. Au-delà de la simple expansion des magasins d’alimentation Bio, la production s’organise autour de nos besoins globaux de vie dans de nombreux domaines comme l’habillement, le chauffage, les maté-riaux de construction, la lessive, les couches pour bébés, les gadgets en tout genre (souvent très utiles), etc.

La démarche « habitation Bio »L’objectif de cette démarche est double, il consiste à obtenir une maison faible en pollutions chimiques tout en se préoccupant au mieux de la pla-nète dans ses choix, notamment en matière d’ameublement, d’isolation et de chauffage. En premier lieu, il s’agit de bannir toute forme de solvants et de matières nocives que l’on peut aisément remplacer par des colles à base d’amidon de pomme de terre, des peintures naturelles, des après en argile, des bois certifiés respectueux de l’environnement, etc. Puis, la récupération de vieux meubles ou d’objets variés vient étoffer la dé-marche. Vous n’imaginez pas la multitude d’objets que les gens jettent ! Ensuite, on peut se tourner vers le troc et les objets de récup’, ils vous ouvrent les portes du monde du recyclé. Pour ceux qui préfèrent le neuf, une attention toute particulière sera accordée aux bois qui devront être dû-ment «certifiés écologiques » avec une préférence lorsque c’est possible pour le bambou, le carton embouti, le papier mâché et j’en passe. L’éco-habitant s’intéresse de près à l’atmosphère de sa maison. Comme nous l’avons évoqué dans nos précédents numéros, notre habitat a tendance à condenser l’air pollué extérieur et à diffuser les émanations chimiques de ses peintures, produits ménagers …, souvent par manque d’aération. Bien évidemment, l’écologiste bio n’utilise que des produits d’entretien naturels dont la vertu consiste à ne pas rajouter d’émanations toxiques à l’air ambiant. Il se sert de l’action purifiante des plantes dépol-luantes qu’il aura préalablement installées dans sa maison, comme le chrysanthème. La bonne isolation thermique est un atout majeur du bio-habitat. De nombreuses matières naturelles sont à disposition comme le chanvre, la laine de mouton, l’ouate de cellulose, le liège, la paille compressée, etc. Ecologique, le mode de chauffage privilégie les éner-gies propres comme le solaire. Les appareils électriques sont à basse consommation, etc.

Privilégier les économies locales Consommer bio et local ! Voilà une mesure qui entre dans une démarche citoyenne éco-bio et qui permet de dynamiser les productions avoisinantes, tout en favo-

Vivre Bio, plus qu’une philosophie, un état naturel !risant les économies en termes de transport et de pollution associée. Ainsi sont nés des consommateurs pas comme les autres, les « loca-vores », un terme inventé à San Francisco. Ces nouveaux acteurs privi-légient des structures particulières issues de la rencontre d’un groupe de consommateurs et de producteurs. Dénommées AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), ces entités s’impliquent dans une démarche saine et équitable. Elles s’inspirent de la charte de l’agriculture paysanne et du cahier des charges de l’agriculture biolo-gique (les producteurs sont très souvent certifiés AB). Après avoir défini ensemble la quantité et la diversité à produire, les locavores récupèrent leurs paniers de primeurs, œufs, viandes, fromages, … de saison sur un lieu prédéfini auparavant. De nombreux magasins bios favorisent aussi l’achat de produits issus de petits producteurs et de l’artisanat local. Pour embellir le mouvement, les transports en commun et le covoitu-rage sont privilégiés. Lors de leurs villégiatures, les locavores affec-tionnent les gîtes ruraux, les fermes bio étapes, les cabanes en bois, les roulottes et bien d’autres habitations pittoresques.

Favoriser la débrouille, l’huile de coude et le recyclageLe culte du fait maison et des recettes de grands-mères est à l’honneur. il existe tout un tas de trucs et d’astuces, connus de nos grands-parents, qui peuvent servir de palliatifs à la surconsommation et à l’utilisation de produits industriels polluants. Par exemple, on peut fabriquer son shampoing avec un petit morceau de savon neutre, de l’eau distillée, des végétaux et un peu de sel. Les feuilles de papier écrites peuvent se transformer en papier toilette grâce à un appareil spécifique. Dans sa vie de tous les jours, on peut limiter au maximum l’achat de produits manu-facturés pour les remplacer par la débrouille et la réparation d’anciens produits échangés ou récupérés. On ne ménage pas son énergie. Les consommables, l’huile de friture, les différents objets sont recyclés.

Protéger la vie et la natureComme nous l’avons dit plus haut, le respect de la vie est capital dans la démarche globale bio. La déforestation à outrance des forêts tropi-cales qui tue les orangs-outans et les gibbons ne laisse pas indifférent. La destruction de la faune et de la flore planétaire associée à la perte mondiale de la biodiversité ne peuvent pas rester dans l’inaction. Aussi, beaucoup d’éco-bio-citoyens s’impliquent au travers d’associations de défense de la nature et autres. Malgré les actions existantes, la faim dans le monde et la précarité globale sont inacceptables et insoutenables, les états du monde doivent éradiquer d’urgence ces fléaux. C’est possible si l’on change notre vision de la finance et du profit. Voir notre article sur la microfinance. Pour finir, une grande menace climatique s’ins-talle. A moyen terme, ou peut-être à court terme, si rien n’est fait, cette menace nous touchera de plein fouet. Aujourd’hui, on parle beaucoup de réchauffement climatique sans trop bouger. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes s’engagent dans la démarche globale bio, et pourtant rien de probant ni de grandiose n’est vraiment fait à l’échelle mondiale. Comme nous le répétons sans cesse, il y a urgence.

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PLANETE Actualités

La place du cœur dans notre vieLe cœur est un organe noble, il nous maintient en vie et gère nos émotions au sens propre comme au figuré. Il est entouré d’une membrane fibro-séreuse très résistante, nommée péricarde, qui le protège lors d’un impact physique ou émo-tionnel. Face au danger, le péricarde réagit. il permet ainsi au cœur de continuer sa mission. Attention ! Les différentes réactions du cœur peuvent, par le biais de ses multiples connections anatomiques et neurophysiologiques, affecter direc-tement tout notre organisme. un mauvais fonctionnement cardiaque peut être à l’origine de certains dysfonctionnements des grands systèmes du corps. Les émotions jouent un rôle primordial sur notre organisme et sur notre cœur. un stress accélère notre rythme cardiaque et provoque une rétraction cellulaire. Les émotions négatives réduisent la capacité réactionnelle du système immunitaire et les émotions positives améliorent sa réactivité. Nous devons garder à l’esprit que tout est lié dans la vie. Lorsque nous intériorisons des émotions et des énergies néfastes, notre corps les garde en mémoire à notre insu. Ne pouvant être libérés, ces éléments négatifs finissent par bloquer les énergies de vie et provoquer tôt ou tard des lésions ou nœuds. grâce aux Soins Bioénergétiques Cellulaires et à la Libération du Péricarde nous pouvons dénouer ces nœuds. Cela va permettre à l’énergie vitale de circuler librement afin de régénérer le corps. L’organisme retrouve ainsi sa pleine capacité à interagir dans toutes les dimensions de l’être.

En quoi consiste la pratique du thérapeute ?Le thérapeute de part sa formation et son expérience ressent le mouvement de la vie à travers l’énergie qui existe dans tous les systèmes de notre corps. Le fait de pressentir le rythme particulier de chaque organe et la pulsation des cellules aide notre praticien à réharmoniser l’énergie qui existe et circule dans tous les tissus. La pratique prend en compte les plans énergétiques, émotion-nels, psychologiques et spirituels de l’être. Cela aide à obtenir une profonde relaxation en favorisant l’harmonisation globale de l’organisme. Vive la Vie !

Waldemar KOPeC - Tél : 01 45 81 05 14

L’Ostéopathie bioénergétique cellulaire

Vive le Péricarde libre ! Suite à une démarche personnelle profonde, je me suis lancé dans l’ap-prentissage de la méthode de Libération Profonde du Péricarde. J’ai eu l’immense chance de suivre le cursus des formations certifiantes en Ostéopathie Bioénergétique Cellulaire (OBC) avec Jean-Pierre Cha-modot et Montserrat Gascon. Quelle belle expérience humaine! Le fait de recevoir cet enseignement m’a permis de découvrir l’impor-tance du Péricarde, la porte d’entrée de nos émotions ! Dans cette for-mation, j’ai appris à ressentir le toucher énergétique puis à découvrir l’énergie des autres personnes. J’ai par la suite approfondi ce ressenti en allant à la découverte des mouvements du corps, des muscles et …, des cellules. Au travers d’un protocole bien précis, j’ai su com-

ment capter là où circule l’énergie et où le mouvement est entravé. Plus j’ai avancé dans la pratique de cet art, plus mon sens du ressenti s’est aiguisé. J’ai pu alors per-cevoir les blocages des gens, les décoder pour finalement les libérer. Cette libération est un outil fabuleux permet-tant d’ouvrir de nouvelles perspectives sur des situations difficiles et douloureuses qui persistent depuis trop long-temps. En apprenant à élever sa conscience face à ces situations on est apte à faire de meilleurs choix, à vivre plus près de son cœur, des autres et de l’essence même du vivant. Les Méthodes Bioénergétiques Cellulaires et la Libération du Péricarde sont issues de l’expérience pratique et des recherches d’une ostéopathe espagnole, Montserrat Gascón. L’originalité première de cette pra-tique vient du fait qu’elle reconnaît le rôle primordial

des impacts sur notre corps, nos cellules et sur le cœur-péricarde ainsi que leurs répercussions directes sur notre bien-être. Montserrat Gascon parle souvent de « la loi de dilatation-rétrac-tion ». Pour elle toutes les cellules des êtres vivants sont régies par cette loi universelle, ce qui nous permet de nous ouvrir lorsque nous nous sentons bien ou de nous fermer lorsque nous avons mal, afin de nous protéger. La peur induit une rétraction cellulaire qui modifie de façon néfaste la qualité de l’énergie et provoque la maladie. Afin de restaurer la bonne énergie et de libérer l’âme enfermée à l’intérieur de nos organes et cellules malades, Montserrat Gascon propose de casser les verrous qui enferment les émotions négatives afin de les li-bérer pour qu’elles ne puissent plus nuire et dégrader l’énergie vitale.

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ENERGIE PROPRE

C’est indéniable, le pétrole pollue ! Au vu du réchauffement cli-matique, cette pollution n’est plus acceptable. Aujourd’hui notre dépendance envers ce que l’on a dénommé « l’or noir » induit une telle flambée des prix qu’il devient très difficile à nos éco-nomies d’en supporter le coût. Quant à l’énergie nucléaire, elle nous a prouvé sa vulnérabilité et sa dangerosité, avec les graves incidents survenus aux USA et récemment au Japon. Sans ou-blier le problème du stockage des déchets radioactifs. Tout cela nous oriente, sans plus attendre, vers des énergies propres et sans nuisance environnementale. Certes, il existe des énergies naturelles comme l’éolien, le solaire, les carburants verts, etc. Mais, c’est sans compter sur une énergie considérable qui résou-drait nombres de nos problèmes, l’énergie des océans.

Une énergie provenant du soleilLes océans couvrent plus de 70% de la surface du globe. Cela en fait les plus grands collecteurs et stockeurs d’énergie solaire au monde. Et oui, durant la journée l’immense étendue des mers et des océans est considéra-blement chauffée par le soleil. Elle reçoit des quantités incroyables d’éner-gie. Sur une journée d’ensoleillement moyen, 60 millions de Km² de mers tropicales absorbent une quantité d’énergie solaire égale à 250 millions de barils de pétrole en équivalent chaleur. Chose qui, bien canalisée, peut pré-tendre à satisfaire la totalité des besoins énergétiques de la planète toute entière et, plus encore. Pour mémoire, en France, nous possédons 11 mil-lions de km² de zone maritime. grâce à différentes techniques, cette énergie renouvelable tout droit venue des océans peut être mise en œuvre. A l’heure actuelle, la majorité des technologies développables permettant d’extraire positivement cette énergie nous vient des uSA, notamment d’Hawaï, et du Japon. En 1974, des recherches furent entreprises à Hawaï par «NELHA» alors que déjà dans les années 73 en Polynésie Française où se trouvait le CEP (Centre d’Expérimentations du Pacifique), j’étudiais parallèlement la technique dite «E.T.M.» (Energie Thermique des Mers). «NELHA», fut créé à des fins pacifiques lorsque l’Hawaï State Legislature fonda le «Natu-ral Energy Laboratory» puis l’OTEC (Energy Conversion). ETM en an-glais se traduit par OTEC qui signifie Ocean Thermal Energy Conversion.

Quel est le principe de base d’utilisation de l’énergie thermique des mers (ETM)La production d’énergie consiste à utiliser la différence de température existant entre les eaux de surfaces et les eaux profondes des océans. Cette différence permet de faire fonctionner une « machine thermique » dont le fondement s’appuie sur « les grands principes de la thermodynamique ». C’est donc grâce à cette différence de température que l’on va pouvoir non seulement vaporiser et condenser un fluide mais aussi faire tourner une motrice. L’idée première consiste à plonger une tuyauterie adéquate qui aspirera grâce à un effet de siphon géant l’eau froide des profondeurs et conjointement, à récupérer l’eau chaude de surface. résultat, grâce à une « unité ETM », composée d’un évaporateur et d’un condensateur fonctionnant comme une « machine thermique », on obtient un « produit

remarquable pour l’environne-ment générant une puissance élec-trique virtuellement inépuisable et par surcroît de l’eau fraîche des-salée utilisable pour l’irrigation et pour la réfrigération potable. ». Les zones intertropicales sont à privilégier car elles possèdent de bonnes différences de tempéra-tures avec 22°C en surface et 2 à 4°C en profondeur, à 1000 m.

Comment ça marche ?Comme nous l’avons évoqué plus haut l’unité ETM utilise les principes de la thermody-namique au travers d’un fluide (eau de mer, ammoniac…) qui au contact de l’eau de mer chaude de surface passe, grâce à un éva-porateur, de l’état liquide à l’état

Et si, l’énergie de demain se trouvait dans les Océansde vapeur. La pression induite par la vapeur va faire tourner une turbine génératrice d’électricité. Puis, en traversant un condensateur préalable-ment refroidi par l’eau froide des profondeurs, le fluide retourne à l’état liquide avec production d’eau douce. L’unité de production nécessite un grand apport en eau de mer et les canalisations doivent être de grand diamètre. Plus la diffé-

rence de température entre les eaux profondes et les eaux de surface est grande, meilleur est le rendement. D’où, comme nous l’avons mention-né plus haut, la préférence pour les eaux intertropicales. De nos jours, trois variantes de centrales fonctionnent : les unités à cycle ouvert, à cycle fermé et à cycle hybride.

Le principe de base nous met en présence de quatre fonctions pratiquement inépuisables1- La puissance électriqueComme nous l’avons vu ci-dessus, cette puissance provient de l’eau chaude de surface qui, en entrant dans un évaporateur «chambre à vide», est transformée en vapeur pulsée dans un ensemble turbine-alternateur produisant de l’électricité. Ensuite, l’eau glacée provenant des profon-deurs passe dans un condensateur qui transforme la vapeur en eau po-table, propice à l’irrigation.2- La RéfrigérationL’eau froide circule en boucle à travers un échangeur. Elle remplace le compresseur et le liquide réfrigérant que l’on trouve dans une installation classique d’air conditionné de type SWAC (Sea Water Air Conditioning).3- La production d’eau douce à partir de l’air humideL’eau de mer à 5°C traverse un « réfrigérant atmosphérique », une sorte de radiateur, qui va condenser l’air humide, notamment dans les climats tropicaux pour produire de l’eau douce potable.4- L’irrigationDes tuyauteries d’irrigation apportent l’eau froide en goutte à goutte sous un champ cultivé afin d’irriguer les plantes et de refroidir les racines, tout en accélérant le cycle des récoltes. Cela représente une belle initiative et une belle réponse aux conséquences du réchauffement climatique.

Une puissance disponible phénoménaleLors d’une conférence, le docteur Joseph Huang du « National Ocea-nic and Atmospheric Administration », émérite chef de file de l’équipe

chargé des énergies de la mer au Ministère Américain de l’Ener-gie, déclare que : « L’ETM a un potentiel énorme, il est 100 à 1000 fois plus élevé que la consomma-tion entière de la planète. Seule-ment un pour cent de ce potentiel suffirait à couvrir nos besoin en électricité et … permettrait aussi d’être utilisé à d’autres fins ».

Quelques projets réalisés ou en cours d’étude*Le premier projet pilote français a vu le jour dès 1930.*OTEC NELHA (1993) - Hawaï. Cycle ouvert de 210 KW.*2001 Expérimentation d’une centrale de 1 MW au large des côtes indiennes.*2007 Bora-Bora - Hôtel Intercontinental climatisation (système SWAC).*2010 Etude E.T.M. Et annexes sur Offshore lancée à Tahiti (Polyné-sie Française) par Marie Luce PENCHARD (Pacific OTEC, DCNS et l’Etat) Puissance 5 mégawatts objectif 1OO MW.*2011 Projet E.T.M. À la Réunion (10 MW). Prototype à l’étude à l’iuT de Saint-Pierre

André G. TELLE - telleinternational@hotmail.com avec l’aide de Planète Actualités - Photos : Philippe Bacchet

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AUTOUR DE L’EAU

La qualité de l’eau en bouteille chez vous… au robinet !Imaginez un système de purification d’eau constitué d’une

cartouche en céramique (argile) et charbon actif compacté (coque de noix de coco) ayant un encombrement réduit (l’équivalent d’une bouteille d’eau), fonctionnant sans éner-gie, simple à installer et facile à entretenir. Et bien, il existe et Aqua-Techniques vous le propose !

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oxydants et agressifs pour la peau, les yeux, les cheveux. ils contribuent également à leur vieillissement, sans oublier les risques d’absorption par inhalation. La société américaine Sprite Industries a mis au point un système de filtration d’eau protégé par plus d’une ving-taine de brevets. Les filtres de douche Sprite sont composés d’un alliage breveté Chlorgon®+KDF® et fonctionnent selon le prin-cipe d’oxydo-réduction. grâce au Chlorgon® (brevet Sprite) et au KDF® (cuivre et zinc) le filtre douche Sprite est le seul à éliminer en plus du chlore libre les dérivés chlorés (cancérogènes), les mé-taux lourds, les C.O.V l’hydrogène sulfuré et réduit l’agressivité du calcaire (d’où son agrément NSF 177). Le filtre douche Sprite laisse la peau plus douce, les cheveux plus soyeux tout en réduisant

les dépôts sur les sanitaires. idéal pour redécouvrir le plaisir d’une douche avec une eau pure et douce. Les personnes allergiques ou souffrantes de démangeaisons, eczéma, les bébés, les enfants en apprécieront le confort. Le filtre douche est régulièrement recommandé par les dermatologues. Deux versions : la pomme de douche 3 en 1 (filtrante, économique, multi jets Sprite) ou le filtre qui s’intercale entre le flexible et la robinetterie.

Le tartre est responsable de surcoûts (énergie et dégra-dation des produits ménagers) Notons cependant que le dépôt de tartre est à l’origine du calcium et du magnésium, deux minéraux bénéfiques pour l’organisme. Depuis plus de 30 ans, une méthode de traitement naturel s’est imposée: le traitement ma-gnétique anti tartre HYDRON-CYKLON® (Suisse). La méthode de traite-ment physique du tartre agit sur les ions calcium et magnésium afin qu’ils ne se transforment pas en carbonate (tartre). Elle supprime l’incrustation de tartre. Cette méthode permet en plus d’éviter les dépôts, de désincruster le tartre accumulé et de retrouver des qualités de débit, échanges thermiques d’une installation neuve et cela sans modifier la potabilité de l’eau. L’anti tartre magnétique Hydron-Cyklon s’adapte à tout type d’installation (ha-bitation individuelle, collectif, processus industriel) pour une protection contre le tartre et la corrosion. Hydron-Cyklon dispose d’un brevet Suisse, des agréments gS et TÜV et a été testé par le CSTB Français.

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Destination Costa Rica

Des plantes et des animaux par milliers Petites en superficie mondiale et grandes en biodiversité planétaire, voilà comment on pourrait dénommer les contrées costaricaines. Elles se situent parmi les vingt plus riches contrées du monde en flore et en faune. Avec une moyenne de 236 variétés de plantes, 17 d’oiseaux et 5 de mammifères par tranche de 1000 Km², le Costa Rica affiche 4% de la biodiversité mon-diale et pas moins d’un million d’espèces. Parmi les plus répandues, on trouve tous les échantillons qui font la faune du monde entier. Du coyote au cerf de Virginie, en passant par les singes et les reptiles, tout est là, pour reconstituer l’arche de Noé, au cas où une catastrophe naturelle abîmerait le monde. Le singe hurleur, le tatou, le tapir ou encore les grenouilles, les crapauds, le serpent corail ou les crocodiles et les caïmans, … font partie des nombreuses formes de vie qui foisonnent dans cette végétation de rêve. Ne vous inquiétez pas, à votre demande, un livret vous sera offert pour vous aider à reconnaître les animaux les plus couramment rencontrés. L’excep-tionnelle faune et flore se fond à merveille dans les différents paysages du pays. Préservée et reconnue dans le monde entier, cette biodiversité s’enri-chit chaque année de plus de 160 espèces nouvelles d’oiseaux et de mam-

DéCOUVERTE

Bienvenue dans un des plus beaux paradis touristiques d’Amérique centrale. A vous les plages de rêve et la richesse de la biodiversité de la jungle ! Osez l’aventure des cordil-lères ! Emerveillez-vous des volcans et des steppes lunaires ! Entrez dans la magie des parcs nationaux et des réserves marines ! Au Costa Rica, la nature vous gâte, mais ce n’est pas tout, ici les habitants sont ouverts et accueillants. En les découvrant, vous naviguerez à la croisée de l’humain et de la magie des lieux. Ce pays n’a pas abandonné son armée pour rien, cela lui a permis de privilégier la santé et l’éducation de son peuple. ‘‘Que vive à jamais le travail et la paix’’, telle est la devise du Costa Rica.

Une situation très privilégiéeSitué entre le Panama et le Nicaragua, ce petit bras de terre réunit deux grands géants, l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud. Avec ses 1000 kilomètres de plages, sa situation géographique privilégiée offre deux façades maritimes. A l’ouest le grand océan Pacifique vous attend. Il vous offre un climat plus sec, si prisé des touristes californiens. A l’est c’est génial, la mer des Caraïbes est là. Elle vous comble avec sa côte sauvage, plus humide et marécageuse. Bien plus sèche et fière de son relief élevé, la zone centrale du pays s’interpose entre ces deux paysages marins, si différents mais tellement hauts en couleurs et en végétations diverses. Dans sa globalité, le climat varie d’une région à l’autre. il offre des températures fluctuantes de l’ordre de 30 °C sur les côtes caraïbes et stabilisées à 20 °C sur la vallée centrale. Le pays affiche une température moyenne annuelle de 22°C. Question climat, tout va bien, deux saisons intertropicales se succèdent au fil des mois. Une période sèche imprègne les lieux de décembre à avril et une alternance « dite saison des pluies » prend place de mai à novembre. Bien évidemment, le volume des précipi-tations varie d’un lieu à l’autre, il est de 1870 mm/an à San José, une ville située au centre, et de 3540 mm/an à Puerto Lemon, le plus important port du pays situé sur la côte caraïbe.

Un peu d’histoire Bien avant sa découverte par Christophe Colomb en 1502, le Costa rica magnifie la richesse des civilisations précolombiennes. En remontant encore plus loin dans le temps, on retrouve la trace de premiers hommes venus de Sibérie et d’Asie qui ont osé traverser le détroit gelé de Béring et/ou longer la côte Nord-Ouest pour se répandre au fil des siècles sur les territoires des deux Amériques. Bref, au fil du temps les populations indigènes ont apporté leurs cultures et leurs traditions. Puis le célèbre na-vigateur espagnol, Christophe Colomb, débarque sur les côtes et soumet le pays qui sera gouverné durant trois siècles par la Capitainerie géné-rale du guatemala pour le compte de la couronne d’Espagne. En 1821, le pays obtient son indépendance et en 1843, l’économie prend forme avec la culture du café. Humanisme oblige, la peine de mort est abolie en

1882 et l’armée disparaît en 1949. De nombreux vestiges archéologiques témoignent des us et coutumes du pays. une particularité a attiré notre attention, la présence de 235 sphères mystérieuses d’un diamètre de 20 cm à 2 m, répertoriées dans tout le pays, à voir absolument.

51 000 km² de bonheur !On se demande comment, dans si peu de surface, le Costa rica a pu rassem-bler une telle diversité, à faire rou-gir les plus grands ? C’est carrément fascinant ! Amis visiteurs, les côtes caraïbes, atlantiques et les trois cordil-lères vous attendent pour vous ravir. Dans le nord du pays, la cordillère de guanacaste offre des paysages volca-niques somptueux tout en bénéficiant d’un climat assez doux. Entièrement tournée vers la nature, la cordillère centrale et ses 76 kms vous dévoile-ront ses volcans actifs et éteints ainsi que son lac acide. Fière d’être la plus haute chaîne montagneuse d’Amérique centrale, la cordillère de Talamanca, longue de 180 kms, s’étend du sud de la cordillère centrale aux frontières du Panama. Finalement, de grands moments sont à prévoir dans les sept pro-vinces qui divisent ce pays.

Des richesses agricoles bien exploitées Juste avant les années 2000, la fin d’une récession fait émerger le pays vers une forte croissance. Fort d’un excellent accès au marché améri-cain du nord, le Costa rica, en plus du tourisme, exporte des bananes, des agrumes, du sucre de canne, du cacao, l’huile de palme, du tabac, du café, des ananas, et de nombreux fruits tropicaux.

Quelques bonnes raisons de visiter ce paradis de la nature

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mifères. Tout ceci est sans doute favorisé par le fait que, situé entre les deux Amériques, l’endroit offre une situation géographique particulière, propice aux mouvements d’animaux. Au total un quart du territoire est occupé par des parcs nationaux et des réserves très écologiques qui dopent significati-vement le succès de l’écotourisme dans le pays.

La magie des volcans 75 millions d’années de tectonique des plaques ont permis à la ceinture de feu du Pacifique d’offrir au Costa Rica de merveilleux volcans. Ils nous connectent aux entrailles de la terre et appartiennent à une autre époque, révolue ou non. répartis sur les trois cordillères du pays et parfois dans des parcs nationaux, ces 112 volcans vous surprendront par leur particula-rité. Cinq d’entre eux sont actifs (Arenal, Poas, irazu, Turrialba et rincon de la Vieja), deux sont endormis (Orosi et Brava) et les autres sont éteints. Parmi les dix volcans les plus actifs au monde, l’Arenal surprend souvent les touristes par ses fumées et le fabuleux spectacle de lave incandescente qui s’écoule le long de ses flancs. N’ayez crainte, la dernière grande irrup-tion du volcan Arena, déclaré parc national en 1994, a eu lieu en 1968 et depuis, il est extrêmement bien surveillé. Les eaux thermales sont l’une des principales curiosités de la zone avec les sentiers pittoresques et les activités qui vous sont proposées.

Le parc national Tortuguero Ce parc est une vraie petite Amazonie. Situé sur la côte caraïbe, il est entouré d’un système de canaux et de lagunes naturelles qui s’écoulent du sud-est au nord-est. Sur place, la végétation flamboyante enlace le visi-teur et l’eau, par un subtil jeu de reflet, imprègne votre rétine du vert de la nature. Le Parc Tortuguero est le plus important site au monde de la pro-tection de la tortue olivâtre. il est aussi le refuge d’autres espèces comme les nombreux oiseaux, le crocodile et le lamantin. Avec une grande diver-sité de cultures dans sa population la région du parc est aussi riche en traditions, danses et cuisine.

L’immense forêt pluvieuse grandiose et emplie d’une atmosphère des temps anciens, cette forêt fait partie d’un parc créé en 1982, habilement dénommé parc international La Amistad. Ce parc a la particularité de s’étaler sur deux pays, le Costa rica et le Panama. Promu au rang de parc national par ces deux états, il est classé au patrimoine mondial de l’humanité. C’est purement extraor-dinaire, 400 000 hectares d’une grande variété de forêts arrosées réguliè-rement par les nuages du Pacifique et de l’Atlantique sont ainsi préservés. Ces forêts de nuages sont un vrai joyau planétaire renfermant plus de 20% de la manne des espèces d’Amérique centrale. Mais, et c’est très impor-tant, ce parc est aussi un large corridor que l’on cherche à restaurer pour permettre aux espèces de mieux circuler entre les deux Amériques. Avec l’accentuation du réchauffement climatique, ce couloir pourrait même devenir un corridor climatique permettant d’assurer la survie des espèces fuyant ce réchauffement.

Le paradis des plongeursAmis plongeurs, le Costa rica est votre destination par excellence. Alors, à vos palmes ! Tout le long des côtes, des espaces sylvestres protégés, inté-grés pour la plupart dans les sites de plongée, vous attendent. Situé au large de la côte pacifique (550 Kms), le parc national Isla del Coco, classé au patrimoine de l’humanité est renommé pour ses espèces aquatiques. Par-mi ces variétés, on trouve, le requin marteau, menacé de disparition, les baleines à bosse et les grands dauphins. Le commandant Cousteau adorait cette île. La côte caraïbe n’est pas en reste, elle renferme aussi des fonds merveilleux comme le refuge de gandoca-Manzanillo situé au sud-est de la province de Limon. De nombreux écosystèmes comme les lagunes, marais, récifs, champs d’algues et forêts de marécages sont protégés. ils abritent des lamantins, tortues de mer, tortues luth qui envahissent les plages du refuge pour nicher. Avec quelques 6800 espèces, les côtes du Costa rica sont un sanctuaire pour les amoureux de plongée nature.

Un des plus beaux sites archéologiques du mondeLe monument national de guayabo est une an-cienne ville mystérieuse qui s’accroche aux flancs du volcan Turrialba guayabo. Elle fut construite entre 100 et 200 ans avant Jésus Christ et aban-donnée 1600 ans plus tard. Les fouilles de ce plus important site archéologique du pays ont mis au jour un aqueduc qui fonctionne encore, des trottoirs pavés, des ossatures et des maisons. En 2009, il a été déclaré Patrimoine mondial du génie civil par l’association américaine d’ingénieurs civils.

Les circuits touristiques De nombreux circuits vous seront proposés. Vous aurez l’embarras du choix avec par exemple, 8 jours et 7 nuits en 4X4 pour aller du Pacifique à la mer Caraïbe ou 11 jours et 10 nuits en hébergements avec carnet de route personnalisé et même assistance téléphonique. Tout ceci vous fera entrer de plein pied dans la nature, sans aucun danger. San José, Tortuguero, Are-nal et son volcan, Monteverde, Tamarindo, puis la plage, Alajuelo et retour dans la capitale feront partie des meilleurs moments de votre découverte du Costa rica. Sans oublier, dans le sud, la péninsule d’Osa, la plus sauvage du pays et un coup de cœur certain pour le ‘’Drake Pirate Bay Lodge’’. Tout ceci après avoir traversé un parc de mangroves, situé juste à côté du parc national Corcovado, et ceci, à proximité de la plus importante forêt tropicale de la côte Pacifique.

Christian Pinson Contact : www.almalatinatours.com - sophie.victor@australietours.com

Photos : Alma Latina

DéCOUVERTE

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Denis Lamboley est docteur en médecine, spécialiste des médecines énergétiques et naturelles, diplômé de médecine chinoise et d’acupuncture. Il est l’auteur, aux Éditions Grancher, de ABC des massages traditionnels thaïlandais.

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ous les êtres humains intègrent une étonnante dualité, ils sont globalement semblables mais tellement uniques, si différents les uns des autres. Chaque personne possède ses propres spéci-ficités. Nous sommes tous constitués de sang, d’os, de liquides… et pourtant, lorsque nous les analysons minutieuse-

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Ce livre est à la portée de tous, il ne demande pas de connaissances médicales particulières et présente la Médecine Traditionnelle Orien-tale d’une façon simple. Vous découvrirez aussi qu’elle s’accorde parfaitement avec la médecine allopathique. Marc Mézard a suivi des études paramédicales, puis de Médecine Traditionnelle Chinoise ainsi que de Médecine Traditionnelle Vietna-mienne. Il a créé l’institut sino-franco-vietnamien des Médecines Traditionnelles Orientales en 1995 où il enseigne depuis.

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